projet bmz/unesco de formation d'ong locales de pays parmi les
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SOMMAIRE
I- INTRODUCTION 7 II - RAPPORT GENERAL 9 III - COMMUNICATIONS 21
- Gestion comptable administrative et financière d'une ONG 23 - Principes de gestion en vue de la pérennité des actions des ONG 37 - Initiation à l'informatique et la découverte de Vinternet 47 - Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en développement 53 - Gestion de micro-crédits 69 - Marketing dans les ONG 87
IV - RESULTATS DES T R A V A U X D E GROUPES : Synthèses des exercices pratiques et des réflexions sur les thèmes développés 97
- Gestion comptable et financière 98 - Informatique et internet 104 - Gestion de projets 110 -Micro-crédits 115 -Marketing 118
V - LIVRES, CAHIERS ET PIECES M O D E L E S COMPTABLES ET FINANCIERES 123
1-Livres 124 1-1- Livre journal 1-2- Grand livre 1-3- Livre de banque 1 -4- Livret d'épargne individuel 1-5- Canevas du registre des membres
2-Cahiers 131
2-1- Cahiers de Recettes 2-2- Cahiers de Dépenses
3- Exemple de Pièces comptables et financières 134
3-1- Pièce de caisse dépense 3-2- Reçu 3-3- Brouillard de caisse
3-4- Brouillard de caisse avec ventilation des dépenses 3-5- Facture 3-6- Etat des dépenses 3-7- Fiche de stock 3-8- Planning de trésorerie 3-9- Demande d'adhésion
4-Liste des comptes des plans O C A M et S Y S C O A 143
V I - A N N E X E S 173
1 - Allocutions 175 1-1- Ouverture 1-2- Clôture
2- Listes des participants 189 2-1- Bénéficiaires 2-2- Encadreurs
3- Les groupes de travail 193 3-1- Groupes des travaux de réflexions 3-2- Groupes des travaux sur ordinateurs et internet
4- Grille du séminaire 197
5- Evaluation du séminaire 199 5-1- Texte de l'évaluation 5-2- Synthèse de l'évaluation 5-3- Commentaires des résultats
6- Fiche de localisation des O N G pour les visites de terrain 207
7- P . V d'adoption des statuts du réseau des O N G d'Education de Base : R O N G E B - B E N I N 209
8- Coupures de journaux 211
9- Photographies de travaux de l'atelier 215
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I - INTRODUCTION
Le présent rapport est le dernier d'une série d'actions dont le top fut donné à Ouagadougou en février 1997 à l'occasion du premier ' 'Sommet Régional sur les droits de l'enfant ' '.
Renforcer les capacités techniques et administratives des jeunes O N G locales d'Education de Base dans 10pays Parmi les Moins Avancés (PMA) d'Afrique et d'Asie du Sud, après une enquête nationale de recensement des besoins de formation, constituait l'essentiel des principaux objectifs de la première étape de cette entreprise. Une série d'ateliers, au moins trois, devrait apporter des approches de solutions aux besoins de formation exprimés.
Pour le Bénin trois ateliers ont pu se dérouler de janvier à mai -juin 1999. Les pays concernés par cette démarche sont :
- En Afrique Australe : Le Mozambique, le Malawi, la Zambie et la Tanzanie
- En Afrique Occidentale : Le Bénin, le Bourkina Faso et le Mali - En Asie du Sud : Le Bangladesh, le Bouthan et le Népal
Le rapport ci-après fait d'abord état d'un résumé du rapport général qui décrit les différents moments du déroulement de l'atelier dont le thème est : Formation en Gestion des O N G d'Education de Base.
Ce rapport est suivi des différentes communications qui ont servi de base à des travaux de réflexions en groupe dont les synthèses découlent des exercices pratiques, des études de cas et d'échange d'idées en travaux de groupes et en plénières de sujets précis en matière de gestion, d'élaboration de projets et de marketing.
Nous estimons que les besoins de formations exprimées par les O N G locales d'Education de Base sur d'abord la nécessité de cerner de près le concept d'Education de Base et de s'attarder sur le principal domaine qu 'est celui de l'Alphabétisation vue comme le socle de développement de tout pays devraient nécessairement aborder les problèmes de gestion administrative, financière et comptable, l'élaboration de projets et le marketing pour que la mission que chaque O N G d'Education de Base s'assigne s'entoure de garanties solides qui assurent la pérennité des résultats efficaces et efficients qui auront été ainsi obtenus.
Le présent document est un véritable recueil des résultats des travaux de l'atelier que les membres itinérants des O N G concernées s'emploieront à exploiter au cours de leur fonction de formateurs des formateurs locaux. Ce sont donc de véritables outils pédagogiques destinés à la trousse prévue pour chaque bénéficiaire de ce projet.
A cette étape décisive du projet il convient de féliciter toute l'équipe de pilotage dont les membres ont fait montre d'esprit associatif fort remarquable en conduisant sans ambages de bout en bout la série des actions deformation retenues. Nous rappelons ici la liste des intéressés :
1- Madame AFOUDA GABA Léa, Sociologue, Présidente du GAJES, membre du comité
2- Monsieur A G B O T O N Sébastien, Inspecteur de l'Enseignement Primaire, Président du CAEB, Coordonnateur du projet
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3- Monsieur BABA-MOUSSA Sidicou, Administrateur, Spécialiste de l'alphabétisation, Vice-Président de Dé-Base, Consultant du Projet
4- Madame DADJO Antoinette, Professeur de Math-Biologie, Présidente de Ligue-Life, membre du comité
5- Monsieur GOMEZ Eusèbe, Statisticien, Vice-Président de BED, membre du Comité
6- Monsieur HOUNGNINOU Barnabe, Instituteur, C.P de l'Association SURVIE pour la Femme et l'enfant, membre du comité
7- Monsieur VIGNON Noël, Professeur de Lettres, Vice-Président de l'ASTED, membre du comité
Nous félicitons en outre tous les participants, bénéficiaires, facilitateurs et communicateurs dont les efforts conjugués ont permis la réussite des travaux.
Nous adressons ici nos vifs remerciements à l'UNESCO pour ses initiatives, ses interventions à chaque étape du projet et son soutien moral et financier.
Nos remerciements vont aussi au Préfet du Département de l'Ouémé, aux Ministres béninois chargés de l'Education, de la Santé, de la Promotion sociale et de la Condition Féminine, du Développement rural, de l'environnement, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme dont tous les services départementaux n 'ont pas marchandé leur soutien technique au projet.
Merci à tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué aux residíais enregistrés depuis l'enquête nationale à l'aboutissement du 3eme atelier deformation.
Nous avons espoir que les bénéficiaires de ces actions feront bon usage des outils pédagogiques mis à leur disposition pour l'accomplissement de leur mission de formateurs itinérants.
Sébastien AGBOTON
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PLAN DU RAPPORT GENERAL
Introduction
1 -La cérémonie d'ouverture
2- Méthodologie et ambiance de travail
3- Les travaux de l'atelier
3.1- Les communications
3.2- Les productions de groupes
3.3- Les travaux pratiques sur ordinateur
4 - Autres travaux
5- Conclusion
INTRODUCTION
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Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO ;
Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche
Scientifique ;
Monsieur le Président du CAEB et Coordonnâtes National du Projet BMZ/UNESCO ;
Honorables invités
Mesdames, Messieurs les stagiaires
Le troisième atelier de formation des ONG béninoises d'Education de Base
organisés sous l'égide de l'UNESCO s'est tenu au CAEB à Porto-Novo du 25 Mai au 1er
Juin 1999.
Le présent rapport rédigé avec l'aide d'une bonne équipe de secrétariat essaie de
résumer les grands axes de nos délibérations et de saisir l'atmosphère générale du présent
atelier. Il rappelle aussi brièvement les acquis des deux ateliers précédents.
1- LA CEREMONIE D'OUVERTURE L'atelier s 'est ouvert le Mardi 25 Mai 1999 à partir de 9h30 et a été marqué par
deux allocutions : celle du Coordonnateur du projet BMZ/UNESCO, et celle de Monsieur
Frédéric JONDOT, Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO.
Dans un discours de bienvenue, le Coordonnateur National du Projet
BMZ/UNESCO et Président du CAEB (Conseil des Activités Educatives du Bénin) M.
Sébastien AGBOTONa rappelé au Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le BENIN
et le TOGO les acquis des deux précédents ateliers. Les trente six (36) représentants de
dix-huit (18) ONG d'éducation de base venus de tous les Départements du BENIN ont
désormais une approche de définition de l'éducation de base. Ils ont ensemble défini une
démarche d'investigations communautaires dont la finalité est l'identification des besoins
d'éducation des populations à la base, et l'établissement de programmes de
développement notamment en alphabétisation fonctionnelle.
Ensuite, le Coordonnateur National du Projet BMZ/UNESCO a mis l'accent sur
la substance de ce troisième atelier. Il a dit à ce sujet, qu'il s'agit d'amener les
participants à connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative,
financière et comptable des ONG d'éducation de base dans une approche participative au
regard des grands principes de respect de l'attitude éducative, pédagogique et
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endragogique qui concrétisent les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent
suivant chaque formateur, le développement d'un esprit de tolérance, du respect de la
personne humaine, de la transparence et de la bonne gouvernance à tous les niveaux de
l'organisation et de ses activités.
Pour terminer son allocution, le Coordonnateur National du Projet
BMZ/UNESCO, après avoir insisté sur la démarche suivie depuis le premier atelier, a
ajouté : « ... Nous allons à la fin de nos travaux mettre en place un réseau d'ONG
d'éducation de base pour faire en sorte que les investissements engagés jusqu'à présent
soient régulièrement suivis, coordonnés et développés afin qu'ils ne soient vains mais
porteurs de résultats efficaces pour le bien-être de chacune des populations bénéficiaires
de nos activités et pour notre contribution au développement durable de notre pays, le
Bénin. »
Quant à M. Frédéric JONDOT Représentant Régional de l'UNESCO pour le
BENIN et le TOGO, il a dans son allocution félicité les participants pour la qualité des
précédents rapports qu 'il a attentivement lus. Il a ensuite convié les participants à faire
bon usage des enseignements des trois (3) ateliers afin de permettre à leur ONG défigurer
dans le fichier du système des Nations Unies qui sera bientôt constitué. Enfin rappelons
que le Presidium qui a dirigé les travaux de l'atelier est composé de :
- Président : Sébastien AGBOTON
- Directeur de stage : Euzerbe GOMEZ
- Facilitateurs : Antoine SAIZONOU
Julien A TTAKLA-A YINON
Francis OKOYA
- Rapporteur général : Léon KPAOSSOU
2- M E T H O D O L O G I E ET A M B I A N C E D E TRAVAIL
Le caractère participatif de toutes les présentations de thèmes traduit le niveau
élevé des séminaristes qui ont eu la chance avec leurs homologues, les membres de
l'équipe d'encadrement et les communicateurs de partager les éléments distinctifs de leur
culture et procédures respectives au niveau de leurs organisations. Ces méthodes ont
beaucoup aidé les différents orateurs à sortir des généralités pour mettre l'accent sur le
vécu quotidien des ONG d'éducation de base en matière de gestion.
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En suite, le souci d'avoir des éléments facilement exploitables dans la trousse
pédagogique a fondé la démarche complémentaire : travaux de groupe sur étude de cas-
recueil d'éléments Synthèse des résultats. Le système a été moulé de sorte que tous les
maillons de la chaîne se sont parfaitement complétés.
Enfin le mérite de l'approche méthodologique expérimentée depuis le premier
atelier est qu 'elle a déplus en plus instauré une ambiance conviviale entre les participants
eux-mêmes d'une part, et entre les participants et l'encadrement d'autre part. C'est dans
cette atmosphère que les étapes suivantes ont été franchies : connaissance,
compréhension, approfondissement, échanges d'expérience et productions d'outils.
3- LES T R A V A U X E N ATELIER
Axés sur six (6) communications explorant divers sujets en matière de gestion,
l'atelier a chaque jour donné l'occasion aux participants de réfléchir sur des cas auxquels
peuvent s'apparenter les situations de leur O N G . La quinzaine de productions qui en est
résulté constituera pour l'animateur itinérant un outil précieux quand il s'agira de gérer
les biens physiques et les personnes dans son organisation. Déplus, les réstdtats du travail
d'identification du niveau de chaque participant ayant révélé que plus de 70% n'avaient
aucune connaissance en informatique justifie l'enthousiasme des stagiaires lors des
séances d'entraînement sur les micro-ordinateurs.
3-1- LES COMMUNICATIONS
3.1-1- La gestion administrative, financière et comptable
Les O N G constituent aujourd'hui dans notre pays une réalité incontournable dans
l'atteinte des objectifs de développement. Elles sont les agences d'exécution d'un grand
nombre de projets en cours au Bénin.
Une des obligations essentielles d'une agence d'exécution de projets est de rendre
compte des activités réalisées. Ces comptes rendus se font très souvent, sous forme de
rapports techniques et financiers. Le contenu de ces rapports financiers, est fait pour la
plupart de données tirées de la comptabilité de l'ONG. Une O N G qui n'a pas une
organisation comptable et financière efficace aura des difficultés à rendre compte de ses
activités aux bailleurs de fonds. Par ailleurs, la fonction administrative de l'organisation
renforcée par la gestion des ressources humaines vient compléter ces deux
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(02) premiers aspects et passe par l'unité de commandement, l'usage adéquat de
l'autorité, la gestion des carrières des employés, l'organisation du secrétariat.
En définitive les vingt (20) O N G d'éducation de base ont eu la conviction qu'une
bonne organisation administrative, comptable et financière font partie des conditions
qu'une O N G doit remplir pour être bien gérée. C'est tout cela qui fonde l'idée de
pérennité des activités de l'ONG.
3-1-2 Principes de gestion en vue de la pérennité des actions d'une O N G
Nous avons désormais une définition claire de l'ONG au regard des dispositions
du Code de conduite des O N G exerçant au Bénin en ses articles 2 et suivants.
Au cours de cette communication les stagiaires se sont formalisés avec les
définitions et les implications des notions telles que durabilité institutionnelle et, viabilité
financière analysées au regard de la stratégie financière, des ressources humaines et des
structures. En définitive, il urge aujourd'hui pour les O N G se voulant durables de s'auto-
évaluer, de procéder au besoin à des réformes tant sur les stratégies du leadership que
sur les modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de viabilité. A terme, c'est l'unique
option pouvant favoriser la pérennité de nos actions sur le terrain surtout qu 'à priori les
activités éducatives ne génèrent pas de revenus.
3.1-3- Initiation à l'informatique et découverte de l'Internet
L'identification du niveau des participants révèle que plus de 70% d'entre eux
sont des néophytes en informatique et surtout en matière de l'Internet. A l'orée du XXF"6
siècle et à l'heure de la mondialisation, il est indispensable de démystifier l'informatique
dans les esprits des agents de développement que constituent les stagiaires de cet atelier. A
ce propos certaines questions se posent : Peut-ont prétendre être initié à l'informatique en
cinq (5) jours ? Comment s'y prendra-t-on ? etc..
La communication sur l'informatique a essayé de familiariser les participants avec
quelques éléments de définition, les fonctions et la composition d'un ordinateur. Ensuite le
réseau de communication que constitue l'Internet a été brièvement présenté avec ses
applications possibles et les besoins auxquels il peut répondre pour nous O N G ayant le
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désir de communiquer et d'avoir l'information à peu de frais. Ce qui est sûr nous sommes
allés au-delà de la démystification car les organisateurs ont prévu un micro-ordinateur
pour deux à quatre stagiaires. Des moment obligatoires d'apprentissage ont été définis
ainsi que des moments d'utilisation facultative des appareils sous la direction d'un
animateur qualifié par poste. La journée du dimanche 30 mai était entièrement aménagée
pour ces apprentissages libres. Les soirs les stagiaires les plus expérimentés entraînaient
les autres dans une ambiance de solidarité agissante.
3.1-4 — Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en développement
Cet exposé semble au cœur de la problématique de gestion des O N G béninoises
puisqu 'elles vivent essentiellement des projets à elles confiés par des bailleurs de fonds.
Nous avons retenu que la gestion de projet est tout un art qui s'appuie sur une situation
problématique donnée. C'est pourquoi la conception et l'exécution d'un projet donné ne
doit pas échapper à ce principe.
L'approche de méthode développée par le communicateur permettra aux O N G de
rendre à leurs idées de projet toute leur pertinence et d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt
et l'utilité du projet. Cela aidera ce dernier à comparer les effets positifs et négatifs
prévisibles des actions tant pour le développement interne du projet lui-même que pour
l'ensemble de la collectivité, des populations bénéficiaires ou des communautés à la base.
3.1-5- La gestion des micro-crédits
Ce thème s'est révélé comme étant au cœur même de la philosophie d'échange et de
partage qui consacrent toute la réussite de cet atelier. En effet les débats ont amené les
quelques O N G exerçant dans le domaine à faire état, d'une part, des forces et faiblesses et,
d'autre part, des opportunités et menaces relatives à leur système de micro-finance.
Il faut aussi retenir que la gestion de micro-crédits vient à propos parce que
l'exercice d'activités relevant des domaines de l'éducation de base constitue des mesures
d'accompagnement de sorte qu 'il serait hasardeux de raisonner en terme de rentabilité.
Le communicateur a également présenté des modèles d'outils de gestion de micro
crédits ce qui rappelle quelque peu le contenu de la première communication. Certes les
canevas présentés ne sont pas standards. Il appartient donc à l'animateur de les adapter
aux réalités de son milieu et aux priorités définies par son organisation.
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3.1-6- Le marketing dans les O N G
Etant donné qu'a priori la démarche de l'ONG en tant que structure de
développement ne s'inscrit pas dans une logique de réalisation de profit, l'apparition du
terme marketing sur la grille du séminaire devrait surprendre quelque peu. Mais c 'est un
besoin fortement exprimé par les O N G à l'étape de l'enquête préliminaire. Le thème tel
qu 'il a été abordé par le communicateur démontre qu 'il intègre une autre dimension de la
vie associative. Nous ne le comprenons plus dans son sens dépassé de l'activité qui
consiste à réaliser une vente. Le marketing se place dans une optique nouvelle d'activité
interdépendante qui concourent à la satisfaction des besoins de nos clients que sont les
communautés à la base et les Institutions partenaires.
Etant donnée cette définition du marketing et son lien fondamental avec la notion
de client il va sans démonstration que si une organisation veut grandir il lui faudra "
respecter "ses clients puisque ceux-ci seuls constituent sa raison d'être.
Cette considération appelle un certain nombre d'obligations pour nous animateur
itinérant au sein de nos organisations. Veiller à ce que le manuel de procédures de gestion
administrative, financière et comptable existe et soit le fil conducteur de toute action,
développer une culture qui valorise les mérites et les avantages distinctifs de
l'organisation dans son environnement et faire l'effort de se conformer aux cahiers de
charge des clients ; ce sont là des tâches auxquelles nous devons nous atteler une fois
retournés dans nos O N G respectives afin de présenter une meilleure image de notre
structure qui, en définitive, est elle-même un produit à vendre. Ce sont là les éléments
essentiels du plan et de la stratégie marketing des O N G .
3-2- LES PRODUCTIONS DE GROUPE
Nous avons appris depuis le premier atelier à matérialiser les connaissances
acquises au cours des exposés et surtout aux conclusions des débats des travaux de
groupe. Cela est d'un atout inestimable puisqu'il a été d'une grande utilité dans la
formation des animateurs itinérants que nous sommes désormais. L'autre avantage est
l'exploitation facile dont feront l'objet ces travaux sous forme défiches dans notre trousse
pédagogique quand nous serons amenés à former les animateurs locaux. Au total, une
quinzaine d'outils produits en huit (8) jours par les trois (3) groupes que nous avions
formé ce n 'est pas peu au regard de la densité du travail abattu et de la diversité des
résultats d'un groupe à un autre, la mosaïque d'expériences de tout un chacun de nous
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dans la vie des organisations aidant. Aussi, ne nous sommes-nous pas arrêtés en si bon
chemin. Nous avons vers la fin des travaux de l'atelier, participé activement à la mise au
point définitive des éléments de la trousse pédagogique en réalisant des documents de
synthèse.
3.3- LES TRAVAUX PRATIQUES SUR ORDINATEUR
Nous avons eu droit au minimum à vingt (20) heures d'entraînement sur
ordinateur. Mentionnons à ce sujet que l'entrain a été tel que la durée prévue a souvent été
dépassée en temps personnel pour la plupart des participants.
Outre l'usage du clavier et les commandes usuelles sous MS DOS, les descriptions
du gestionnaire de fichiers et de fenêtre WINDOWS, la manipulation de la souris, la saisie,
le traitement et l'impression de texte, les séances de travaux pratiques ont aussi concerné
l'envoi et la réception de courrier sur Internet. Les autres applications de ce réseau
pourront être utilisées plus tard par les stagiaires les plus curieux.
4- AUTRES TRAVAUX Nous avons toujours raisonné dans une logique de continuité des actions sans
laquelle nos efforts actuels seront vains. Nous avons dans cette optique assisté à
l'émergence d'idées de regroupement: le Groupe de Travail sur l'Education Non
Formelle (GTENF) et le Réseau des ONG d'Education de Base (RONGEB) sont les
nouveaux cadres de concertation que nous allons mettre en place.
Pour le GTENF, il s'agit de rendre plus représentative cette structures d'Education
Non Formelle. L'UNESCO distingue cette variante éducationnelle de l'Education de Base
parce que le Groupe de Travail y afférent fait partie d'un ensemble de structures qui sont
sous l'égide de VADEA (Associationpour le Développement de l'Education en Afrique).
Dans la dynamique du RONGEB-BENIN, la plupart des ONG présentes à cet
atelier se sont engagées dans une activité de contribution à l'évaluation de l'Education
Pour Tous en 2000.
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Les cinq (5) thèmes d'étude de cas retenus répondent aux préoccupations des O N G
béninoises d'éducation de base. Il s'agit de la question du genre, de la participation
communautaire, au développement de l'établissement de liens entre l'Education Non
Formelle et le Développement, de la Politique et des Pratiques de l'Education des Adultes,
du Partenariat.
L'enthousiasme qui a animé les O N G dans le choix des thèmes annonce la force du
Réseau en gestation.
5- CONCLUSION
Au terme de ces trois (3) ateliers nous sommes frappées tous à la fois par la
multitude des informations et expériences nouvelles qui existent dans les différentes O N G
d'éducations de base réparties sur toute l'étendue du territoire national. Nous retenons de
ces ateliers que nous devons capitaliser ces expériences par le canal de cadres de
concertation réguliers afin de permettre l'éclosion des énergies dans le domaine socio-
éducatif au regard des défis aux quels tous les acteurs de développement devront faire
face dans le troisième millénaire.
Rappelons qu'au premier atelier le débat sur le concept et les domaines de
l'Education de base a été très fructueux. Beaucoup de notions ont été abordées ou
réinterprètées : c'est le cas :
- de toutes les variantes du mot Education (formelle, non formelle, de base, etc..)
- de la responsabilité et surtout de la responsabilité civile à travers l'éducation à la
vie familiale ;
- des questions de santé alimentaire et nutritionnelle ;
- des problèmes de pollution de l'air, d'érosion, de désertification, de déboisement
et de gestion des déchets par l'éducation environnementale ;
- de l'éducation des adultes qui nous enseigne en tant qu'ONG que si nous
n'unissons pas résolument nos forces dans les années qui viennent,
l'exclusion et la marginalisation, feront sentir tous leurs effets et
transformeront ¡a promesse du siècle qui s'approche en une amère
déception pour tous. En effet cette observation des participants est
pertinente parce que l'éducation des adultes si elle est valorisée peut
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rendre souples les liens entre développement humain et création de richesse
pour notre pays. La question du genre telle qu'elle a été abordée lors du premier stage
s'inscrit également dans la même approche.
Au second atelier tout le monde a reconnu l'importance de l'investigation
communautaire au moyen de la discussion socio-économique. Nous avons tous adopté
cette méthode qui consacrera la réussite de ces organisations dans la conduite de toutes
les activités en matière d'éducation des adultes.
Le troisième atelier qui s'achève ce jour nous a appris à mieux gérer les biens et
les personnes des ONG. C'est vraiment heureux que nous oyions terminé les ateliers par
cette dimension deformation.
En définitive l'ensemble des trois (3) ateliers laisse dans l'esprit des participants un
sentiment de joie et de difficile séparation. Il est en effet réconfortant de voir tant
d'attachement à la cause socio-éducative, attachement qu'atteste le fruit des immenses
efforts que les ONG d'éducation de base ont consentis dans les diverses régions de notre
pays. Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, Monsieur le Représentant du
Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique, Monsieur le
Coordonnateur du projet BMZ / UNESCO nous espérons vivement que nous n'allons pas
nous arrêter en si bon chemin. L'immensité de la tâche qui nous attend nous a d'ailleurs
conduits à soutenir l'idée de la création d'un réseau qui nous aidera à rester solidaires et à
capitaliser nos expériences pour exploitation judicieuse. Nul doute que ces trois ateliers
ont marqué un tournant dans laperpective des actions de ces dix-huit (18) ONG présentes
sur les vingt (20) attendues.
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GESTION COMPTABLE ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE D'UNE ONG
Présenté par AKPOLI Célestin
Technicien Supérieur en Gestion des Entreprises
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GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
I - LA FONCTION ADMINISTRATIVE On définit généralement l'administration comme " l'art de faire faire les choses ".
Autrement dit, l'administration est le processus par lequel un supérieur prend une décision
qu 'il fait exécuter par son subordonné. Mais prendre une décision pour en obtenir
l'exécution doit avoir comme préalable la définition de l'objectif précis à atteindre. Cette
démarche a l'avantage d'obtenir l'adhésion de l'employé à la décision et garantit son
succès.
Il faut souligner que l'activité administrative est une activité de groupe où
l'individu fut-il chef accepte qu 'une partie de son autonomie soit amputée, afin qu 'une
large place soit faite à l'expression collective.
L'activité administrative se caractérise par la spécialisation : les décisions qui
conduisent à des actions routinières sont déléguées à d'autres personnes et le chef se
concentrent sur les objectifs plus "importants "
Un facteur très important qui assure l'intégration des individus au sein de
l'organisation et une meilleure application des décisions de l'administration est l'existence
des groupes.
L'appartenance des individus à un groupe, surtout informe, les rend plus
" disciplinés " ne serait-ce que par la loyauté dont ils doivent faire preuve à l'égard du
groupe. Toutefois, il peut se produire tout l'effet contraire si le groupe porte, déjà à sa
constitution, des germes ou des facteurs nuisibles à la bonne marche de l'organisation. De
tels groupes évidemment doivent être identifiés et démantelés au plutôt.
A - ORGANISATION PRATIQUE DE L'ADMINISTRATION
1 - UNITE DE COMMANDEMENT
Eviter de placer un employé sous la tutelle de deux chefs hiérarchiques. En cas de
double commandements simultanés, l'employer peut se retrouver malgré lui dans une
situation de tiraillement où il lui serait difficile de choisir à quel chef il faut obéir en
premier lieu. Enfin de compte, c 'est l'autorité des deux chefs qui se trouve affaiblie.
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2- UTILISERA BON ESCIENT SON AUTORITÉ
L'autorité est le pouvoir de prendre les décisions qui orientent les actions d'autrui.
C'est une relation entre deux individus, l'un "supérieur ", l'autre "subordonné ".
L'exercice de l'autorité peut parfois sortir du cadre formel tout en étant respectée, d'où
l'accent à mettre sur la personnalité de l'individu investi de l'autorité.
3- GERER CORRECTEMENT LA CARRIERE DES EMPLOYES
A cet effet et suivant la taille de l'organisation, il peut être envisagé dans quelle
mesure il faut mettre en place un service Gestion du personnel dont le rôle ira du
recrutement des employés à la mise en place d'un système de promotion interne.
Lorsqu 'on sait que l'employé ou le membre passe une bonne partie de sa journée au
travail, on comprend la nécessité de créer au sein de l'organisation un climat social
propice à son épanouissement.
4- ORGANISER LE SECRETARIA T
Il est très important de bien gérer les courriers que vous émettez (registre de
courrier Départ) et les courriers que vous recevez (registre de courrier Arrivée). Pour
chacun de ces deux types de courriers, concevez un système de référence qui vous permette
de vous retrouver facilement en cas de besoin.
En plus, il est indispensable d'avoir un système de classement
(conservation physique) de tous les courriers que vous recevez ou de tous les courriers que
vous émettez (y compris les factures que vous recevez des fournisseurs ou celles que vous
délivrez à vos clients.)
B- LE CONTRAT DE TRAVAIL A TOUJOURS UNE PARTIE NON ECRITE
Lorsqu 'une entité signe avec un de ses employés un contrat de travail (en bonne et
due forme), il reste tout à fait vrai que ce contrat de travail ne peut aborder tous les
aspects des multitudes relations inter personnelles qui auront lieu pendant la durée du
contrat de travail. Il en est de même de la façon de saluer son patron dès son arrivée au
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bureau, ou de la manière de s'habiller, ou encore de toutes ces expressions non verbales
(gestes du corps : membres, yeux, etc..)
La partie non écrite du contrat de travail est généralement écrite ou " imprimée "
par les responsables de l'entité à travers ce qu'il convient d'appeler la culture
d'entreprise. Très simplement définie, la culture d'une entité est la façon dont elle conduit
ses affaires au jour le jour.
La culture d'entreprise est l'un des facteurs les plus motivants du personnel. La
façon dont le supérieur aborde les subordonnés, sa façon de les traiter peut être la cause
essentielle du départ ou de la rétention de certains travailleurs.
Il est une vérité que toute entité a une culture consciemment ou inconsciemment.
Certaines cultures sont formelles (le matin vous devez faire ceci ou faire cela, vous devez
vous habiller de telle façon si vous travaillez dans l'entreprise X, etc.); d'autres ne le
sont pas.
C - AYEZ POUR VOTRE PERSONNEL CLE UNE DESCRIPTION DE POSTE (OU CAHIER DES CHARGES)
Une description de poste est un document qui contient ce qu'un employé doit
accomplir comme tâche ou résultat en un temps donné. Elle doit situer les responsabilités
et contenir les critères sur la base desquels l'employé sera jugé.
L'existence d'une description écrite de poste est une condition préalable pour le
contrôle de ¡a gestion des ressources humaines.
Si par exemple dans ¡a description du poste du comptable (ou du contrôleur
financier ) d'une ONG, il est prévu ce qui suit : "pour un mois donné, le comptable doit
rédiger un rapport financier suivant le rapport ci-annexée. Ce rapport doit être déposé à
son supérieur hiérarchique avant le 15 du mois suivant celui pour lequel le rapport est
rédigé. " Une pareille disposition dans la description du poste du comptable permet au
supérieur hiérarchique d'apprécier le 16 du mois si le comptable travaille suivant les
normes de l'ONG. Dans l'absence d'une description écrite de poste, tenir le comptable
responsable d'un pareil rapport pour être discuté.
28
D- MOTIVER VOTRE PERSONNEL La motivation du personnel a pour but essentiel de tirer des collaborateurs, le
meilleur de leur potentiel. Un employé est motivé lorsqu 'il accomplit ses tâches de la
meilleure manière possible sans "contrainte " de la part du supérieur. Dans ces
conditions, le supérieur cesse d'être un supérieur pour jouer le rôle de leader.
D'un point de vue pratique, il existe deux grands groupes de facteur de motivation :
les facteurs intrinsèques et les facteurs extrinsèques. Les valeurs intrinsèques sont ceux qui
sont dans le travail lui-même. Exemple : une fonction de représentant dans six
départements qui est offerte à une personne qui aime les voyages.
Les facteurs extrinsèques sont ceux qui sont en dehors du travail lui-même. Leur
particularité est qu'il " tarisse" avec le temps. Exemple : une entreprise qui intègre un
bâtiment flambant neuf. Les employés y ont des bureaux plus spacieux que ceux qu 'ils
occupaient précédemment dans l'ancien bâtiment qui abritait l'entreprise. Cette nouvelle
construction peut être un facteur de motivation du personnel. Mais ceci a une durée de vie
très limitée. Il en est de même pour les augmentations de salaires. Une fois l'employé
habitué au nouveau train de vie, l'augmentation de salaire n 'est plus un facteur de
motivation du personnel. Elle est rangée au rang des choses de tous les jours au rang des
"droits. ")
Si vous voulez avoir des collaborateurs motivés, alors veillez au mariage entre
personnalité et poste (et ce au moment du recrutement)
La pire des erreurs en matière de gestion du personnel serait de mettre à un poste
une personne dont le profil de personnalité est l'opposé de ce qui fait le trait essentiel du
poste. Exemple : ce serait du pur non-sens de recruter quelqu 'un qui hait l'innovation en
tant que chercheur. De par sa nature, le chercheur est quelqu 'un qui devrait chercher les
nouveautés.
E - LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES AU QUOTIDIEN
Ici nous aborderons certaines règles éprouvées de gestion des ressources humaines
dans ses aspects quotidiens.
29
Faites connaître de la façon la plus précise et simple possible ce que vous attendez
d'un subordonné (la précision des objectifs.) Pour accomplir cela, vous devez chaque fois
que vous commandez un collaborateur, dire avec précision ce que vous voulez, quand vous
le voulez, et quels moyens seraient utilisés pour atteindre l'objectif
Lorsque vous donnez des ordres à vos collaborateurs, il est toujours très utile de
prévoir les critères sur la base desquels ces subordonnés seraient jugés une fois la tâche
terminée. Ceci permet au subordonné de savoir sur quoi il doit consacrer ses efforts pour
pouvoir vous donner satisfaction.
Lorsqu'un agent fait quelque chose de positif il est souhaitable de l'en féliciter
immédiatement pour renforcer le sentiment et l'acte. Ce faisant, le collaborateur est plus
porté à répéter l'acte. En outre ses collègues sont plus portés à " imiter " ledit acte.
Inculquer à vos collaborateurs de bonnes habitudes en matière de gestion de
temps (voir paragraphe suivant)
F- INCULQUEZ A VOS COLLABORATEURS UNE ATTITUDE CORRECTE EN CE QUI CONCERNE LA GESTION DU TEMPS
Un très célèbre américain disait : " si quelqu 'un peut ajouter une heure à ma
journée de travail, je le paierai à $500,000 par mois. ". Le temps fait partie des ressources
non renouvelables. Il ne peut être économisé. Dès lors, la seule voie qu 'il nous reste est de
bien le gérer. Ceci semble ne pas être tâche facile tant nous sommes sous l'emprise des
habitudes et des facteurs culturels.
Bien gérer son temps, c'est tout simplement le consacrer aux activités qui
contribuent le plus à l'ajout de la valeur.
30
QUELQUES AXIOMES EN MATIERE DE GESTION DE TRAVAIL
1- Se Fixer Des Objectifs : le sentiment d'avoir atteint un objectif semble avoir un
effet multiplicateur sur votre énergie (sensation psychologique d'avoir fini "cette
portion. ")
2- Consacrer la plus grande partie de votre temps aux objectifs les plus importants
(Attention qu 'est ce qu 'un objectif important ? )
3- .Au sein des objectifs, fixer un ordre de priorité.
4- Fixer un délai pour la réalisation de chaque objectif
5- Ne cédez pas à la tentation d'attaque des tâches secondaires (ou dites Faciles)
en premier lieu
6- Plus votre objectif reste général, plus il sera difficile de fixer un temps pour
l'atteindre
7- Astuce, pas une contradiction, commencez par une tâche ou portion de tâche
que vous finirez à temps et très bien. Cela vous donnera une confiance inouïe pour aborder
la suite
8- N'hésitez pas à programmer plusieurs activités simultanément, à condition
qu 'elles aient de rapports les unes avec les autres
9- Prenez garde à passer le clair de votre temps sur des activités sur lesquelles
vous vous sentez à l'aise
10- Ne l'oubliez pas, les travaux les plus importants ou essentiels nécessitent
souvent une grande concentration (ne vous laissez pas distraire)
11- Utilisez le téléphone pour résoudre certains problèmes : il vous permet
d'obtenir le feed-back, et c 'est rapide en plus.
12- Ne cherchez pas à tout faire : occupez-vous de l'essentiel, remettez la routine
aux subordonnés
13- Posez-vous des questions avant de vous mettre au travail : cela augmente votre
efficacité ; qu'écris-je ? cela "coéfficie" votre efficacité
14- soyez tourné vers l'action (ou des résultats)
15- Prenez l'habitude de bien préparer en détail la journée du lendemain
31
G- QUELQUES"TRUCS"
/ - Convoquez les réunions à une heure aussi rapprochée que possible des heures
du déjeuner ou du dîner. L'expérience a prouvé que les participants feront tout pour ne
pas faire traîner inutilement la réunion.
2- Vivez dans l'ordre : il n'y a pas plus tueur de temps que la recherche dans le
désordre de quelque chose dont vous avez besoin en urgence.
3- Veillez à ce que la surface de travail de votre bureau soit bien dégagée.
4- Le temps que vous réserviez à la réflexion sur l'avenir de votre entreprise peut
se révéler le plus fructueux
5- Utilisez autant que possible des listes aide-mémoire, ou "Check lists"
PARMI LES NOMBREUSES FAÇONS DE PERDRE SON TEMPS, ON PEUT CITER :
1- Les bavardages sur des sujets sans rapports avec le travail
2- Les réunions inutiles ou qui s'éternisent
3- La trop grande indulgence pour les interventions incessantes
4- Le manque d'organisation
5- Le manque ou l'absence de délégation de pouvoirs
6- L'indécision
7- L'habitude d'arriver en retard ou de s'absenter
32
II - LA FONCTION FINANCIERE La gestion financière revêt une grande importance pour l'organisation en ce que
de V efficacité de la gestion financière dépend la pérennité de l'organisation. Elle a pour
rôle, entre autres, d'assurer le suivi de la trésorerie quotidienne de l'organisation (voir
contrôle de la caisse et de la banque) ; mais son action s'inscrit également dans le moyen
ou le long terme, c'est la fonction financière qui se charge de la recherche des sources de
financement des besoins ou des programmes d'investissement de l'organisation.
C'est là une tâche délicate. Les capitaux ayant un coût, correspondant à la
rémunération qu 'il faut verser pour en disposer, un double écueil est à éviter :
avoir des capitaux insuffisants, ce qui gênerait le bon fonctionnement
de l'organisation
détenir des capitaux pléthoriques, ce qui aboutirait à un gaspillage de
ressources, réduisant à terme les moyens d'action de l'organisation, car
le gaspillage conduit inéluctablement au tarissement des ressources.
Ceci pose le problème de l'indépendance financière de l'Organisation Non
Gouvernementale (ONG) vis-à-vis tant de ses membres que des généreux donateurs. S'il
est vrai que les contributions des membres de l'organisation ainsi que les dotations
budgétaires des donateurs constituent pour le moment les principales sources de
financement des activités des O N G , il est aussi prudent et pertinent que dans la
perspective d'une globalisation de l'économie avec son corollaire de mobilité plus forte
des capitaux, les O N G pensent à une diversification plus poussée des provenances de leurs
ressources. Dans ce cadre, et bien qu 'une O N G ne poursuive pas le même but qu 'une
société à savoir recherche du profil, elle se doit de repenser la politique de ses prestations
vis-à-vis des bénéficiaires, pourquoi pas en recourant tout au moins à une forfaitisation
du prix de ses prestations en direction des différents bénéficiaires, afin de dégager un
minimum de capacité d'autofinancement.
Bien d'autres sources de financement plus élargies peuvent être explorées par les
responsables d'ONG.
La tâche des services financiers consiste donc à mettre en œuvre les capitaux c 'est-
à-dire à assurer :
la collecte des fonds auprès des autres partenaires que sont ¡es
membres eux-mêmes, les donateurs, les mécènes, les sponsors. L'Etat ou
33
les collectivités territoriales, etc.. La collecte des fonds, c'est d'abord
la recherche, puis la réunion des moyens de financement.
- L'emploi des fonds, qui consiste à les affecter aux différents emplois
possibles (investissements, mise en place d'infrastructures
communautaires, stocks, etc..) et aux différents services de
l'organisation dans le cadre de dotations budgétaires attribuées à
chacun d'eux
- La gestion des fonds, qui comporte un ensemble de tâches de décision
(par exemple, le remplacement d'une source de financement par une
autre moins onéreuse pour l'ONG) et d'exécution (par exemple, la
rémunération des capitaux collectés, l'attribution de ristournes aux
membres)
Ainsi, la fonction financière consiste à fournir à l'organisation les capitaux dont
elle a besoin, au moment où elle en a besoin, avec le maximum de sécurité, et au coût
minimum.
Mais peut-on concevoir l'efficacité de la gestion financière sans la placer dans une
perspective, celle d'une gestion prévisionnelle de l'organisation. Sans recommander la
mise en place d'un système budgétaire à proprement parler dont le coût pourrait s'avérer
énorme pour les O N G de petite taille, il n 'est pas inutile de préciser que toute O N G
gagnerait beaucoup en efficacité en conservant un planning de trésorerie à la veille de
chaque année d'activité (voir modèle en Annexe)
L'élaboration d'un planning de trésorerie est indispensable
- pour éviter les crises de trésorerie
- pour justifier auprès des banques les demandes de crédits
- pour mettre en place à l'avance des moyens de financement nécessaires,
compte tenu des délais exigés
- pour contrôler les réalisations par rapport aux prévisions et prendre des
mesures correctives.
34
ANNEXE I »
DESCRIPTION DE POSTE
DENOMINATION DE POSTE : CAISSIER
LIAISONS HIERARCHIQUES
* Le caissier est sous la responsabilité hiérarchique du Responsable du Projet ;
* Le caissier assume l'intérim du Comptable du Projet en cas d'absence de ce
dernier ;
* Il est soumis au règlement intérieur de l'ONG et au Code de travail en vigueur
au Bénin.
RESPONSABILITE DE POSTE
* Le caissier assiste le Comptable du Projet dans les travaux comptables du Projet
* Il est notamment responsable de :
A U NIVEA U DES TRA VA UX COMPTABLES
* l'organisation et le classement méthodique par délégation des pièces comptables
du projet ;
* l'imputation comptable des pièces justificatives relative à la caisse et aux
comptes bancaires ;
* l'élaboration des livres comptables du projet dont le Grand - livre et la balance
générale
AU NIVEAU DES TRAVAUX DE TENUES DE CAISSE ET DES LIVRES DECAISSE
* Le caissier est particulièrement responsable de la tenue de la caisse et de la
tenue des livres y afférents selon les procédures qui régissent le projet. Particulièrement
35
les dépenses doivent s'effectuer sur la base de pièces justificatives régulières portant
toutes les mentions qui prouvent que la sortie de fonds est faite dans l'intérêt du projet.
* Le caissier doit tenir les brouillards de caisse conformément aux manuels des
procédures et aux règles professionnelles de tenue de la caisse.
* Le caissier est responsable de l'exactitude de la caisse (notamment les manquants
de caisse).
* Il doit arrêter à la fin de la journée les brouillards de trésorerie et en
communiquer les soldes au responsable hiérarchique.
* Il doit accomplir toutes autres tâches de son ressort entrant dans le cadre de la
vie du projet telles que assignées
EVALUATION DES PERFORMANCES r
Le caissier serait apprécié sur la base des éléments suivants (Attention : la liste
n 'est pas exhaustive) :
- Bonne tenue des brouillards (ou livres de trésorerie), et d'une façon
générale, la bonne tenue ou élaboration de tous les supports liés à la fonction - Manquant de caisse
- Excès de caisse
- Tout document ou pièce justificative de dépense ou de recette
- Promptitude dans la transmission des pièces et dans l'élaboration du
tableau de bord financier
- La promptitude dans la fourniture de renseignements relevant de son
domaine.
37
PRINCIPES DE GESTION EN VUE DE LA PERENNITE DES ACTIONS DES ONG
ParATTAKLA-AYINON Julien, Juriste
I- PRELIMINAIRES
1.1. - Qu'est ce qu'une O N G ? réponses des participants (à collecter)
Lecture de la définition donnée par le code de conduite des O N G exerçant au Bénin
Article 2 et suivants du code précité : «
Article 2 : « Est considérée comme Organisation Non Gouvernementale
( O N G ) , une association nationale ou étrangère autonome, à but non lucratif, créée par
l'initiative privée, regroupant des personnes physiques ou morales en vue d'exercer une
activité d'intérêt général, de solidarité ou de coopération volontaire pour le
développement. Elle contribue directement ou indirectement à l'amélioration durable,
participative et consciente des conditions de vie des communautés à la base. Elle est tenue
dans ses activités d'opérer sans distinction de race, de religion, de sexe, d'ethnie et ne
s'autorise aucune activité politique partisane. »
- Une O N G a pour finalité la promotion de la personne humaine dans toutes ses
dimensions culturelle, sociale, économique et politique.
Article 3 : « le but non lucratif» signifie qu'une O N G ne réalise pas de bénéfice dans
l'intention de les distribuer à ses membres. Ce qui ne veut nullement dire qu 'une O N G
n 'a pas le droit de créer une entreprise privée ou toute activité pouvant décupler ses
moyens, sa capacité d'autofinancement et d'améliorer la qualité des ses prestations.
Toutefois, toutes les sources qui lui procurent ses bénéfices consacrés à la réalisation du
but commun, ne doivent pas constituer son activité principale.
Article 4 : La notion de volontariat recouvre l'esprit de service et d'engagement pour un
idéal de développement aux côtés des déshérités qui caractérise les O N G . Le volontariat
n 'entraîne pas la gratuité absolue. Une O N G doit offrir à ses membres un minimum de
moyens permettant d'optimiser les résultats attendus des missions à eux confiées.
38
Article S : « S'interdire toute politique partisane » ne signifie pas qu 'une O N G ne puisse
intervenir dans l'éveil politique du peuple. La lutte contre la pauvreté, et la moralisation
de la vie publique supposent une prise de conscience de la société civile et les O N G ne
devraient pas se soustraire à cet engagement aux côtés de la société.
L'engagement politique consiste à :
-promouvoir la participation de la population à la gestion du pays à tous les
niveaux ;
- soutenir l'émergence d'une société où la population soit responsable d'elle-même
et du destin de la nation ;
- amener la population à connaître ses devoirs, ses droits et ses libertés et lui
conférer la capacité de les défendre ;
- aider la population à comprendre et vivre les valeurs démocratiques ;
- libérer l'expression et l'action de la population ;
- assurer la formation politique et civique de la population ;
- agir comme groupe de pression dans l'intérêt de la population.
Article 6 : Pour toutes les considérations précédentes, l'ONG est différente des
Associations Locales de Développement (ALD) qui sont parfois des structures para-
politiques dont les actions sont souvent conditionnées par l'administration de la localité.
Les ADL travaillent également dans et pour leur propre région ou ethnie.
Article 7 : Les O N G peuvent être classées en plusieurs catégories :
1- les O N G de base sont souvent des intermédiaires entre les O N G de financement
et les Organisations paysannes ou autres groupements ;
2- les O N G de service ou d'appui aux initiatives de base. Elles sont en général
spécialisées dans un ou plusieurs domaines, on peut classer dans cette
catégorie les O N G professionnelles;
3- les O N G de financement collectent des fonds et les redistribuent pour financer
des projets sur le terrain, comme les Fondations... ;
4- le Réseau est un cadre de concertation et d'analyse créée par un groupe ou un
ensemble d'ONG qui défendent un même idéal ou qui interviennent dans un
domaine professionnel sectoriel déterminé ;
5- la Fédération d'ONG (Conseil ou Collectif) est un ensemble d'ONG et/ou de
réseaux agissant dans des domaines divers et placés sous une autorité
commune. Le rôle d'une fédération consiste surtout à assurer la représentation,
39
la défense des intérêts des O N G membres dont elle renforce les capacités
institutionnelles ;
6- le Forum d'ONG est un rassemblement d'organisation, un cadre de
concertation pour des actions ponctuelles. Il n 'est ni une Fédération, ni un
Réseau
».
Cette définition indique clairement que l'ONG est une organisation à but non
lucratif contrairement aux entreprises commerciales. Cependant aussi bien l'entreprise
commerciale que l'ONG manipulent de l'argent, gèrent du personnel, acquièrent et
utilisent des ressources matérielles.
La notion de "gestion" constitue donc un des dénominateurs communs de ces deux
entités.
Mieux les deux aspirent à une pérennité de leurs actions ou tout au moins des
impacts ou effets de ses actions.
Si par définition, l'entreprise commerciale fait des rentrées d'argent grâce à la
vente de biens et de services, il est aisé de constater que les O N G quant à elles, accordent
très habituellement aux bénéficiaires, des prestations gratuites.
Les O N G fondent souvent leurs actions sur le principe de la gratuité et comptent
sur les fonds obtenus des bailleurs. Très peu d'ONG fonctionnent de façon autonome.
Cette tendance doit être inversée si les O N G veulent inscrire leurs actions dans une
perspective de long terme, de pérennité.
1-2- Trois expressions reviendront constamment au cours de cette communication.
- Leadership /autorité
- Gestion
- Finance
1-3- Comment évaluer le programme de votre propre ONG sur le plan de la durabilité ?
(Confer l'index de la durabilité en annexe à la présente communication)
40
II-DEFINITION ET IMPLICATIONS DE LA NOTION DE DURABILITE
2.1. Définition de la durabilité
Qu 'est-ce que la durabilité évoque pour vous ?
Réponses: Autonomie, survie, prospective, viabilité...
La durabilité en effet évoque deux notions qui sont en réalité complémentaires.
La durabilité institutionnelle et la viabilité financière.
* La durabilité institutionnelle consiste à vérifier si l'organisation a la
capacité et les ressources (infrastructures, personnel, systèmes administratifs, statuts,
etc..) nécessaires pour fournir des services efficaces de façon permanente et sans aides
extérieures.
* La viabilité financière : l'organisation a-t-elle la capacité de générer
assez de recettes pour s'autofinancer lorsqu 'elle n 'aura plus accès aux financements
extérieurs ?
La réponse à ces deux questions permettra à chaque O N G d'apprécier si sa gestion
est durable ou non. En raison de la complexité des processus conduisant à la viabilité
financière, nous mettrons plutôt l'accent sur cette notion.
2.2. La viabilité financière : Définitions et implications
2.2.1. Définition
Les activités de développement sont dites « viables » lorsqu 'elles produisent des
résultats d'une valeur suffisante pour que le programme génère des ressources suffisantes
au plan local pour financer la poursuite des prestations de façon constante ou croissante.
2.2.2. Implications de cette définition
- Sur la stratégie financière
- Sur les ressources humaines
- Sur les structures, rôles et systèmes.
2.2.2.1. Sur stratégies financières
* Elaborer une stratégie financière au niveau de l'organisation
a - Sources de financement diversifiées (voir schéma illustratif)
41
Figure 1: Exemple d ' O N G dont le financement dépend des aides financières et des contributions
RECETTES
Projet 1
r\
Projet 3
Projet 2 S ^
r\ i [ \ [Coûts fixes
Autofinancement et
Contributions
DUREE
Commentaires
Chaque projet s'achève et l'organisation est toujours au point de départ. Cette situation est fatigante. Elle est à éviter. Il faut avoir des réserves pour s'autofinancer dans la période de soudure où il n'y a pas de financement.
42
Figure 2 : E x e m p l e d ' O N G ayant adopté u n e stratégie d e financement p o u r garantir l 'autonomie et la durabilité
RECETTES
Projet 2
Projet 1
Projet 3
financières aux programmes
Droits d'utilisation des services
Collecte de fonds auprès du public
Collecte de fonds auprès des entreprises
Marchés et ádes financières octroyés par les collectivités locales
Commentaire.
DUREE
- Ici, l ' O N G a diversifié ses sources d e revenus - Elaborer u n e vision à long terme - Maîtriser les coûts en mettant en place u n système adéquat.
43
* Privilégier les recettes et contributions
- Percevoir des frais d'utilisation
- Obtenir les contrats
- Produire des recettes à partir des programmes
* Rechercher des aides financières pour l'investissement et pas seulement pour des
opérations
- Elaborer des modèles de programmes pour le recouvrement des coûts
- Développement organisationnel
- Placement de capital qui génère des revenus.
* Mettre l'accent sur les recettes générées au niveau local afin d'accroître :
- la responsabilité
- l'appropriation par la communauté
- liens avec les autres secteurs
2.2.2.2. Implications sur les ressources humaines
- Susciter et communiquer une vision positive au sein du personnel
- Réponse souple aux opportunités et aux exigences en mutation
- Etre capable de collaborer avec des groupes d'intérêts multiples et divers
- Etre prêt à innover et à prendre des risques avisés.
2.2.2.3. Implications sur les structures
- Moins de restriction sur les mouvements de ressources
- Systèmes d'information sur la gestion destinés à :
* suivre et maîtriser l'évolution des coûts
* accroître l'obligation de rendre compte des performances
* permettre la prise de décisions sur la base de données précises.
CONCLUSION
/ / est aujourd'hui impératif pour toute O N G qui se veut durable de s'auto-évaluer,
de procéder à des réformes le cas échéant, tant sur les stratégies, le leadership et les
modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de la viabilité. Il faut pour cela connaître les
dés de la viabilité.
44
INDEX D'EVALUATION DE LA DURABILITE DES PROGRAMMES DES ONG
(Ce questionnaire est à remplir individuellement)
NB: Ceci n 'est pas une évaluation absolument complète de votre programme ou de votre
organisation. Cet index est destiné au contraire à fournir «matière à réflexion» sur la
façon dont vous gérer actuellement votre organisation en vue d'améliorer vos pratiques et
tendre vers la durabilité.
Notez chaque affirmation en lui affectant un chiffre de 0 à 2.
La note 2 = Totalement autonome
La note 1 = Partiellement autonome
La note 0 = Totalement ou presque entièrement dépendante.
LES PRINCIPES DIRECTEURS DE L'EXERCICE DE L'A UTORITE
OU DU LEADERSHIP
ENONCE DU PRINCIPE 1. Les chargés de programme sont prêts à réduire ou à éliminer la
dépendance vis à vis des bailleurs de fonds.
2. les dirigeants croient que l'ONG peut conserver sa mission et ses valeurs fondamentales tout en ayant un comportement conforme aux règles d'une entreprise (recouvrement des coûts ; être à l'écoute du «marché » 3. les dirigeants ont élaboré un plan stratégique en vue de garantir une plus grande durabilité 4. les décisions prises par les dirigeants s'appuient sur des données et non pas seulement sur l'intuition
5. ils sont disposés à éliminer ou à réduire considérablement l'activité des centres de coûts qui ne bénéficient de financement.
6. la préoccupation majeure réside dans le maintien des services et des prestations après l'arrêt des financements extérieurs. 7. Ils croient qu 'il est possible de recouvrer les coûts à travers des frais d'utilisation ou autres activités génératrices de revenus. 8. les stratégies sont guidées par les données du marché concernant les besoins et de la satisfaction du client quant aux services fournis.
TOTAL
NOTE
45
LES PRINCIPES DE GESTION
ENONCE DU PRINCIPE
9. les opérations sont guidées par un plan et des objectifs par rapport auxquels la performance sera évaluée. 10. les systèmes d'information sur la gestion et les systèmes comptables de base existent au niveau des programmes organisationnels pour servir de support à la prise de décisions concernant les opérations. 11. Les politiques de personnels internes sont formulées par écrit et comprises par le personnel. 12. Les groupes d'utilisateurs/bénéficiaires jouent un rôle important dans la gestion des services. 13. Les capacités existent pour une interaction efficace avec les autres secteurs (sociétés privées, gouvernement ou bailleurs de fonds) 14. Ouelqu 'un possède et utilise déjà des « techniques de marketing» afin d'identifier de nouvelles opportunités et évalue la demande et la satisfaction de la clientèle. 15. Il existe des indicateurs de productivité destinés à l'évaluation du personnel et l'utilisation d'outils de gestion. 16. Il existe des plans de perfectionnement des cadres et du personnel pour assurer le perfectionnement des ressources humaines. TOTAL
NOTE
PRINCIPES PAR RAPPORT AUX FINANCES
ENONCE DU PRINCIPE 17. Dépendance vis-à-vis de l'appui des bailleurs de fonds au niveau des programme s/organisationnels baisse au fil du temps. 18. Des systèmes d'établissement de rapports financiers sont utilisés comme un outil de gestion 19. Les recettes monétaires locales couvrent un important pourcentage (>-20%) des coûts locaux. 20. Des stratégies de mise en place de services payants ou autres stratégies de recouvrement des coûts sont en place et actives. 21. Des systèmes comptables au niveau des programmes déterminent les coûts initiaux des différents services fournis. 22. Les utilisateurs/participants/bénéficiaires font des contributions (en nature ou en s'acquittent de droits) en contreparties des services. 23. Le programmes ou l'organisation a des objectifs financiers et institutionnels pour l'avenir. 24. Des procédures régulières existent pour la recherche de financement au niveau local et sont activement employées.) TOTAL
NOTE
PROFIL GENERAL
1. Autorité = 2. Gestion = 3.Finances =
49
L'INITIATION A L'INFORMATIQUE ET LA DECOUVERTE DE L'INTERNET
Par Antoine SAIZONOU et Francis OKOYA, Informaticiens
I - L'INFORMATIQUE
A - INTRODUCTION A L'INFORMATIQUE
A-1-HISTORIQUE
Partie des premiers travaux de recherche de Biaise PASCAL, au XVIIè siècle, (la
Pascaline), Vinformatique a vu le jour aux Etats-Unis en 1956. Le mot a été inventé par
l'ingénieur français Philippe DREYFUS. C'est une science qui, à l'aide de ¡'algorithmes
traite des données pour obtenir des informations et permet à l'homme de résoudre de
nombreux problèmes sans s'encombrer des tâches répétitives.
Considérée comme l'ensemble des sciences relatives au traitement automatique et
rationnel de l'information, elle se révèle la science des sciences. Outil indispensable dans
tous les domaines, elle est au carrefour du développement et de la réussite dans tous les
domaines d'activités socio-économiques du monde actuel. C'est une technologie de pointe.
A-2 DEFINITION
L'informatique est la science de traitement automatique et rationnel de
l'information considérée comme le support de connaissance dans un but de conservation et
de communication.
INFORMA TIQUE = Information + Automatisme
A-3 DOMAINESD'APPUCATION
- L'informatique est utilisée dans divers domaines tels que : le secrétariat,
la comptabilité, l'industrie, les télécommunications, la médecine, l'astronomie, etc..
50
A -4 LES METIERS LIES A L'INFORMA TIQUE
- Opérateurs de saisie
- Programmeurs
- Analystes
- Analystes-programmeurs
- Maintenanciers
B- L'ORDINATEUR : LE HARDWARE
/ / était au départ très géant et permettait un travail très centralisé. Il connaît de
jour eti jour, des transformations à son amélioration.
Il donna naissance à des micro-ordinateurs, des ' 'Personnel Computers ' ' encore
appelés PC dont la gamme est très variée : des mini-ordinateurs, des ordinateurs
portables...
DEFINITION DE L'ORDINA TEUR
L'ordinateur est une machine électronique programmable, adaptée aux traitements
de l'information digitale.
a- Les fonctions d'un ordinateur
- Stockage des données
- Traitement des données
- Communication, ajout ou/et restriction des données stockées.
b- Composition d'un ordinateur
- L'ordinateur est composé des éléments suivants :
- Unité centrale
- Périphériques
L'unité centrale : elle est pour la machine ce que le cœur est pour l'homme. Elle est
le noyau central du système informatique. Elle est composée de la mémoire centrale, de
l'unité arithmétique logique, de l'unité de contrôle ou de commande, du disque dur...
Les Périphériques : C 'est l'ensemble des organes qui assurent la communication
entre l'utilisateur et l'unité centrale. On distingue :
- Les périphériques d'entrée : Clavier - souris - lecteurs de disquette et
de CD-ROM
- Les périphériques de sortie : Ecran - Imprimante - Lecteurs de disquette
et de CD-ROM
51
C- LES SUPPORTS D'INFORMATIONS
Ils permettent d'enregistrer, de conserver et de restituer l'information. Il s'agit des
supports magnétiques que sont les disques durs (DD) et les disquettes.
Il y a deux (02) types de disquettes : Les disquettes 5" 1/4 (5 pouces un quart) et
les disquettes 3 "1/2 (3 pouces et demi).
D- LE LOGICIEL : LE SOFTWARE
Un logiciel est un ensemble de programmes permettant d'effectuer un traitement
bien défini : un ordinateur sans logiciel est un objet muet, "un tas de ferraille". Signalons
qu 'un programme est une suite d'instructions ordonnées et exécutables par la machine.
DIFFERENTS TYPES DE LOGICIELS
Nous avons :
• ¡es logiciels de base = Système d'exploitation, il représente la partie la plus
importante des logiciels. C 'est un ensemble de programmes de base peu spécialisés qui
assurent la gestion de l'ordinateur et de ses périphériques. On distingue dans ce groupe le
MS-DOS, lePC-DOS, UNIX, PROLOGUE, etc..
• les logiciels standards ou logiciels outil. Ce sont des programmes ou un
ensemble de programmes prêts à l'utilisation qui permettent généralement d'effectuer
plusieurs applications donc utilisables par tout le monde. On retrouve ici les logiciels de
traitement de texte (Ex : Write, word, Word perfect...), les tableurs qui permettent de
réaliser des tableaux et d'effectuer des calculs comptables et statistiques (ex : lotus 1,2,3 ;
Excel ; Quatropo ; etc..)
• les logiciels intégrés : Ce sont des logiciels qui assurent les deux (02) fonctions
précédemment décrites et celle du système de gestion de base de données. (Ex :
Frame, Works ; Works ; etc..)
• ¡es logiciels grapheurs qui aident à réaliser des graphiques.
• les logiciels spécifiques ou logiciels d'application. Ce sont des programmes
conçus pour répondre à un besoin précis de l'utilisateur et sont en principe préparés par
l'utilisateur aidés de spécialistes. Ainsi un programme de gestion des stocks conçu pour la
SOBEMAP ne peut pas être utilisé par la SONICOG.
52
E- NOTION DE FICHIER
DEFINITION
Un fichier est un ensemble d'articles ou d'enregistrements de même nature, stockés
sur un support physique.
Le nom du fichier est formé d'un radical et d'une extension qui indique la famille à
laquelle il appartient. Sous MS-DOS, il ne doit pas dépasser huit (8) caractères pour le
radical et trois (3) pour l'extension.
REMARQUES
Des caractères comme +, -, *, /, \, ; ne sont pas acceptés dans les noms de fichiers.
Avec le Windows 95 - 98, ce nom peut être toute une phrase.
Ex : Falilou. Fil
\ l Radical Extension
I l Nom du fichier
II - L'INTERNET
DEFINITION
L'Internet est d'abord avant tout un réseau de communication. C'est aussi l'accès à distance à des applications multimédia : applications sonores, applications vidéo et même application en réalité virtuelle.
La communication sur Internet peut se faire en différée entre les usagers (par exemple avec le courrier électronique) ou en direct.
Le courrier électronique (E-mail), les listes d'envoi et les forums sont les services les plus fréquemment utilisés pour la communication différée entre usagers.
A QUELS BESOINS INTERNET PEUT-IL REPONDRE ?
Grâce à l'Internet on peut très rapidement :
- communiquer avec des correspondants à travers le monde entier - envoyer et recevoir de la correspondance ( lettres, courriers, documents...) - visiter ou explorer des sites à la recherche d'informations, des marchés, des opportunités d'affaires, des partenaires, de nouveaux produits, etc.. -participer à des forums de discussion - travailler à distance - etc..
55
S O M M A IRE
/- GENERALITES
1. Phase de l'étude de préfaisabilité ou phase préliminaire
2. Phase de l'étude de faisabilité
3. Phase de rédaction du document du projet
II- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE
DEVELOPPEMENT
2.1. Facteurs influents : Politique, Economie, Médias
2.2. Etude socioculturelle et étude de motivation
2.3. Objet du projet et planification nationale
2.4. Programmes - Méthodes - Conceptions ou adaptation du matériel -
Formation
2.5. Environnement et Projet
2.6. Utilité du projet
2.7. Organisation du Projet
2.8. Financement
2.9. Délai d'exécution et fin du Projet
2.10. Evaluation et Suivi
III- EXECUTION DES PROJETS
IV- CONCLUSION
56
UNE APPROCHE NOUVELLE DE GESTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
Par Monsieur Z I N S O U A . Désiré P. Charles, Diplômé en gestion de projets, Consultant du CePEPE
1- GENERANTES
Le processus d'élaboration des projets de développement varie en fonction de leur
nature (projets industriels, sanitaire, éducatif, etc.), des objectifs à atteindre (problèmes
que la réalisation du projet cherche à résoudre) et de leur ampleur (micro-projets, macro
projets).
Toutefois, quel que soit le type de projet, trois phases importantes sont à
considérer :
1-1- Phase de l'étude de pré faisabilité ou phase préliminaire
Formulation de " l'idée de projets " ; contexte historique du projet, évaluation et
sélection des diverses possibilités (ressources potentielles, localisation, aspects techniques,
organisation, cadre juridique, financement) ; étude de l'environnement local, national,
régional ou international ; adéquation de l'idée de projet avec la planification nationale.
L'examen de tous ces éléments doit conduire à l'ébauche d'un avant-projet et à
engager des discussions préliminaires avec divers partenaires et organismes étatiques.
Celte phase constitue un stade intermédiaire entre l'étude d'opportunité du projet et
l'étude détaillée de faisabilité.
1-2- Phase de l'étude de faisabilité
La structure de l'étude de pré faisabilité est en principe identique à celle de l'étude
détaillée de faisabilité qui servira de base technique, économique et commerciale à la
décision d'investir. Il s'agit de découper les différentes composantes du projet et de les
analyser tant sur le plan technique que sur les plans financier et économique.
Sur le plan technique, considérer : les études socioculturelles, les études du
marché, la disponibilité des facteurs de production, la technologie appropriée, le
programme et la méthode d'exécution, les ressources humaines, la durée, la localisation
du projet et son incidence sur l'environnement.
57
Sur le plan financier, tenir compte de la rentabilité interne du projet.
Sur le plan économique, étudier la rentabilité du projet pour la collectivité.
1-3- Phase de rédaction du document du projet
Le contenu du document du projet sera fonction des résultats des deux précédentes
études et des objectifs fixés.
Si ces différentes phases sont indispensables pour mener des études micro et
macro-économiques sérieuses des projets, elles ne constituent néanmoins pas une fin en
soi pour garantir à ces derniers un franc succès.
La conception d'un bon projet, à notre époque, suppose non seulement une
connaissance et une maîtrise parfaites des méthodes d'analyse et d'évaluation, mais aussi
et surtout la capacité d'adaptation rapide de l'évaluateur au changement socio-politique
et technologique et à la conjoncture économique nationale et internationale persistante :
une sous-estimation ou une surestimation de certains éléments, un mauvais choix de la
technique, de la localisation ou une mauvaise appréciation des objectifs peuvent avoir des
conséquences préjudiciables à la réalisation harmonieuse du projet. Bon nombre de
difficultés de gestion de projets proviennent d'une analyse et d'une évaluation insuffisante
du document de base ayant servi à leur élaboration.
Dans le cadre de la conception des projets socio-éducatifs dont l'impact, pour
certains d'entre eux, n'est pas toujours immédiatement perceptible et mesurable, leur
élaboration dans les Pays en voie de développement doit, à notre avis, refléter les besoins
réellement ressentis par les populations concernées.
Selon i"UNESCO (i) l'analyse des résultats de vingt projets d'éducation financés
par la Banque Mondiale dans 13 pays d'Afrique francophone subsaharienne dont le Bénin,
signés entre 1967 et 1979 et achevés entre 1979 et 1985 permet de dégager l'importance
de certains facteurs pour la conception des projets d'éducation en Afrique francophone
subsaharienne ; facteurs auxquels les équipes chargées de la conception devraient porter
une attention spéciale et qui sont :
- la politique d'éducation des Etats ;
- la demande d'éducation et des aspirations des acteurs ;
- les contraintes financières ;
- la capacité administrative et la complexité des projets ;
- la disponibilité et la formation du personnel ;
58
- / 'élaboration des objectifs et stratégies ;
- le suivi et l'évaluation.
La méthode d'analyse utilisée pour expliquer les bons ou mauvais résultats
obtenus en matière de conception de ces projets est divisée en deux catégories :
- l'attention portée lors de la conception à différents aspects de
l'environnement des projets : la politique du gouvernement en matière d'éducation, les
contraintes financières, la demande sociale d'éducation, la capacité administrative
existante, le personnel enseignant en place, les institutions et législation en vigueur ;
- les caractéristiques des projets; leur simplicité, leur durée et leur
échelonnement dans le temps, la définition de leurs objectifs, la préparation des
éléments techniques, les procédures prévues, les ressources allouées à la formation du
personnel et la place faite au suivi des projets.
Si l'examen de tous ces aspects des projets exécutés a abouti à des acquis
substantiels (extension de la capacité d'accueil des systèmes scolaires grâce aux
constructions d'écoles, progrès dans la qualité de l'éducation, formation des enseignants,
révision des programmes, meilleure gestion administrative des projets d'éducation), les
résultats obtenus restent nuancés et varient selon les types d'objectifs et d'investissement,
le soin avec lequel ils ont été conçus ainsi que l'attention portée à certains des facteurs
précités.
Au niveau de l'éducation non formelle par exemple les résultats décevants
enregistrés s'expliqueraient, selon les rapports d'évaluation exploités par l'UNESCO, par
" le refroidissement actuel de l'enthousiasme des populations pour ce type d'éducation :
l'attitude réservée des familles et le manque de compétence administrative des
éducateurs " (2). Ainsi conclut le document de l'UNESCO : "les projets de ce genre
exigent sans doute une approche mieux documentée, plus prudente et plus flexible que par
le passé ".
Au regard de ces analyses peu encourageantes, il se dégage à notre avis, des
facteurs-clés qu 'il importe de prendre désormais en compte pour une réussite certaine de
la conception des projets dans les pays en développement.
59
2- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT
2-1- Facteurs influents : politique, économie, médias
L'analyse de la situation politique et économique du tiers-monde a montré que la
tendance de la plupart des régimes à opter pour une politique et une économie extravertie,
basées sur la connaissance et la croissance transmise, a été la cause même de l'échec d'un
grand nombre de projets initiés. Pour remédier à cet état de choses, il importe aujourd'hui
que les pays (qui ne l'ont pas encore fait) prennent conscience et aient le courage
d'accepter et de définir démocratiquement les bases juridiques, constitutionnelles et
économiques sur lesquelles doit reposer leur développement (projet de société). La
définition de ces règles doit être l'œuvre du peuple en fonction de ses besoins et de ses
réalités sociologiques et culturelles.
En outre, l'adhésionpolitique (volonté du gouvernement) et l'assurance d'obtenir
la garantie de sa contribution financière ou matérielle effective et régulière jusqu 'à la fin
du projet ou du contrat conclu avec le pouvoir étatique doivent être sérieusement
examinées et intégrées sur mesure dans le budget du projet au moment de sa conception.
En d'autres termes, il s'agitpour l'évaluateur de négocier avec le gouvernement, le
cadre juridique de la part de responsabilité qui lui revient et de fixer les échéances
d'exécution de ses obligations vis-à-vis du projet. La combinaison de tous ces facteurs
influents dépend de la nature et du type de projets.
Les deux premiers facteurs doivent être soutenus par un appui médiatique
nécessaire pour sensibiliser et mobiliser les ressources humaines impliquées dans la
réalisation du projet et susciter la participation massive des populations bénéficiaires. Il
en est de même des projets d'alphabétisation et de campagne de lutte pour la prévention
du SIDA et de certaines maladies, etc..
2-2- Etude socioculturelle et étude de motivation
C 'est un facteur incontournable et bon nombre de projets exécutés dans les pays en
développement ont beaucoup souffert de la non prise en compte de la " dimension
culturelle du développement " (3) ou de l'insuffisance de l'étude socioculturelle et de
motivation.
Les projets socio-éducatifs étant, par essence, tournés vers la réalisation de l'être
humain, leur exécution ne paraît presque jamais terminée tant que le nombre, les besoins
60
et les problèmes des populations continuent de croître. L'étude socioculturelle est donc le
meilleur moyen d'évaluer les besoins réels ressentis par les populations, de mesurer et de
comparer le degré de réceptivité ou de tolérance des projets (impact positif et négatif sur
les comportements, les mœurs, etc.). Pour certains projets, il est souhaitable de refaire les
études socioculturelles à mi-parcours de leur réalisation afin de diminuer leurs effets
négatifs sur le milieu. Dans certains cas, ces études doivent être doublées d'une étude du
marché ou socio-économique lorsque le projet tend vers la réalisation d'un bien social
(construction de centre de santé, de salle de cinéma, d'école, etc.).
2-3- Objet du projet et planification nationale
Tout projet qui ne s'inscrit pas dans le programme national de développement ne
doit pas être accepté. L'Etat doit donc prendre les dispositions appropriées pour vérifier la
concordance des projets qui lui sont proposés avec le programme et le plan de
développement établis et orienter les investisseurs potentiels vers les secteurs promoteurs.
Cette boussole lui est indispensable pour bien contrôler et coordonner le développement.
Pour ce faire, il doit veiller à ce que les investisseurs puissent facilement accéder aux
diverses sources d'information existantes dans le pays d'où la nécessité de
" communiquer, de coopérer et de coordonner (Principe du Triple C) " (4).
2-4-Programmes - Méthodes - Conception ou adaptation du matériel -formation
Ces quatre éléments doivent être étudiés concomitamment dans le strict objectif de
minimiser les coûts et en rapport avec les différentes enquêtes et études menées. La
question ultime qui doit guider ici est de savoir pour quel type de développement et pour
quel but on veut les concevoir.
2-5- Environnement et Projet
Le projet vise-t-il un développement durable ? Quel est son impact sur
l'environnement : pollution, dégradation, destruction, modification du milieu (déséquilibre
écologique). Quelles sont les solutions envisageables ou les précautions à prendre pour
remédier à son action négative sur l'environnement ?
61
2-6- Utilité du projet
II s'agit tout simplement ici de déterminer ce que le projet apporte à la collectivité
et à l'économie nationale (valeur ajoutée ou richesse créée) et, le cas échéant, à
l'économie régionale et internationale.
2-7- Organisation du projet
A ce niveau, l'évaluateur doit choisir la structure d'organisation qui favorisera lé
développement harmonieux du projet et permettra à ce dernier d'atteindre les objectifs
fixés. Il a le choix entre plusieurs types d'organisations (S) : formelle, fonctionnelle,
matricielle, organisation type de projet. Il petit aussi, selon les objectifs du projet et les
circonstances, opter pour une combinaison des différents types proposés.
Pour le cas des projets où les composantes sont dispersées entre plusieurs types ou
niveaux d'éducation se rattachant à différents ministères par exemple, il sera difficile
d'avoir une structure d'organisation qui soit en parfaite harmonie avec les objectifs à
atteindre au niveau de chaque département ministériel. A cet effet, il revient au
gestionnaire du projet de détecter au fur et à mesure les zones de blocage administratif et
d'apporter les solutions appropriées.
2-8- Financement
Les diverses sources de financement doivent être déterminées de manière précise
avec les limites d'intervention des différents partenaires impliqués. Une attention
particulière doit être accordée au financement régulier des frais de fonctionnement du
projet (frais administratifs et divers, salaires du personnel d'appui) et aux éléments
imprévisibles (conjoncture économique, inflation).
2-9- Délai d'exécution et fin du projet
Le facteur temps a toujours été le problème d'exécution des projets et il est rare
d'entendre qu 'un projet a été achevé dans les délais prévus notamment dans les pays en
développement. Ainsi, l'évaluateur doit, pour déterminer la durée du projet, non seulement
analyser ses différentes étapes d'exécution mais aussi tenir compte des facteurs externes
qui peuvent influencer la réalisation des activités programmées (lenteur ou lourdeur de
l'administration centrale, retard de déblocage des fonds, etc.).
62
2-10- Evaluation et suivi
L'évaluation est un processus qui vise à déterminer aussi systématiquement et aussi
objectivement que possible la pertinence, l'efficacité et l'effet d'une activité par rapport à
ses objectifs.
Le document du projet doit prévoir les différentes périodes ou étapes d'évaluation,
le cadre général et, si nécessaire, les techniques d'évaluation de chaque activité. Les
indications de performance doivent être définies en rapport avec les objectifs fixés ainsi
que les moyens et la durée initialement prévus pour les atteindre.
L'évaluation aboutit à un rapport d'évaluation qui indique la procédure utilisée et
les parties qui y sont impliquées.
L'objectivité et l'indépendance, l'intégrité et la compétence tant dans le domaine
de l'évaluation que dans le domaine technique sur lequel porte le projet, sont les
principaux critères qui doivent régir la sélection du personnel appelé à assumer cette
mission. La réussite correcte du projet dépend de ce qu 'en ont fait les responsables qui ont
à charge de l'évaluer périodiquement jusqu 'à son terme.
Cette phase de conception ou de formulation du Projet doit aboutir à la décision
d'investir (qui se présente donc comme un enchaînement d'études et de décisions partielles
qui ont pour but d'orienter la recherche des projets, d'estimer leurs caractéristiques
économiques, de les évaluer en vue d'opérer un choix parmi eux, de s'assurer des
conditions de leur réalisation et, enfin, de contrôler leur mise en œuvre).
A différents niveaux de cette séquence, des mécanismes de rejet permettent d'éviter
que des projets peu intéressants ne viennent consommer inutilement du temps et des
efforts.
La décision d'investir, si elle est acceptée, permet de déboucher sur la phase
d'exécution proprement dite des Projets.
3- EXECUTION D E PROJETS
3-1- Durant la phase d'exécution du projet et de l'administration du prêt y
correspondant qui se situent après la signature de l'accord de prêt, plusieurs groupes
d'activités peuvent être menées dont les principaux concernent :
-1'entrée en vigueur du prêt
- le recrutement des consultants
63
- la préparation des dossiers d'exécution et des dossiers d'appel d'offres
- la passation des marchés de travaux ou de fourniture
- l'exécution des travaux de construction ou de fourniture, leur contrôle et
leur supervision
- les décaissements du prêt, etc..
3-2- Ces groupes d'activités se réalisent dans des délais plus ou moins longs qui
rentrent dans la durée d'exécution du projet ou conditionnent cette durée. Ils
comprennent chacun plusieurs actions distinctes et peuvent faire l'objet de sous
programmation qui rentre dans la programmation globale de la réalisation du projet.
3-3- La programmation de l'exécution du projet montrant les différentes étapes de
réalisation et les durées de temps qui leurs sont imparties, doit être établie dans le
rapport de faisabilité afin d'être examinée, durant l'évaluation du projet. Elle est
révisée et définitivement mis à jour après le choix des entreprises ou fournisseurs et
permet d'établir le calendrier des dépenses et de suivre l'avancement du projet.
Au moment de l'élaboration du Plan de travail, il est recommandé de prendre en
compte ce qui suit :
1-Suivre les étapes ci-après :
a- décomposer le projet en activités ou opérations distinctes appelées
tâches ;
b- classer les tâches par corps d'état ;
c- déterminer la succession logique des tâches en tenant compte des
contraintes physiques, de sécurité, des ressources et de Direction
d- Déterminer les données de base, c 'est-à-dire la durée et le coût pour
chaque tâche du projet et pour toutes les méthodes possibles d'exécution.
64
2- Le classement des tâches dans un ordre de succession1 logique sont influencés par les contraintes physiques, de sécurité des ressources et de direction
a- Les contraintes physiques sont celles qui apparaissent aussi souvent
qu 'une tâche est soumise aux questions ci-après :
- quelles tâches doivent la précéder ?
- quelles tâches doivent lui succéder ?
- quelles tâches peuvent se dérouler simultanément ?
h- Les contraintes de sécurité imposent un certain intervalle dans la
succession des tâches pour raison de sécurité.
c- Les contraintes de ressources introduisent des retards dans l'exécution
de certaines tâches parce que les moyens nécessaires à leur réalisation ne sont pas
disponibles.
d- Les contraintes de main-d'œuvre peuvent aussi occasionner des retards
dans la succession.
e-Les contraintes de Direction peuvent imposer un ordre de succession des
tâches par simple décision de la Direction.
La Gestion des tâches d'un projet et le contrôle de leur exécution s'articulent
autour de trois grands axes :
• Organiser les actions à entreprendre, les ressources à mettre en
œuvre ;
• Prévoir les travaux à réaliser, les charges à supporter et optimiser
l'ensemble ;
• Enfin, suivre le déroulement et agir face aux perturbations.
C'est l'aspect dynamique d'une bonne gestion de projet dont le chef a la
responsabilité depuis l'ouverture de V " idée" de projet jusqu'à son aboutissement. Il
devra prendre toutes les décisions qui s'imposent en prenant en considération les critères
de qualité, coût et délais c 'est-à-dire mener à bonne fin le Projet en qualité, dans le cadre
du budget attribué et dans le délai réparti.
65
4-CONCLUSION
Comme toute politique, toute gestion n'est pas neutre. Elle est le reflet d'un choix
de société (que ce choix soit imposé ou non) à une époque et eu égard à une situation
déterminée.
De la même manière, la conception et l'exécution d'un projet, quel qu'il soit
(éducatif, sanitaire ou industriel) dans les Pays en développement ne doit pas échapper à
ce principe. Bien au contraire au regard du retard économique énorme et de situation
sociale dégradante observée dans ces pays, la formulation des projets (micro-projets ou
macro-projets) doit être abordée avec beaucoup plus de rigueur et de précaution.
En effet, la conception actuelle des Projets demande et exige de l'évaluateur une
vision claire de ses objectifs et une connaissance approfondie de tous les facteurs internes
et externes, tangibles et intangibles, qui doivent être pris en considération au moment de
la rédaction du document de base.
Au besoin, des études préliminaires (documentaires, pré-enquêtes, etc..) de
certains facteurs-clés doivent être menés avant la mise en forme définitive du document et
annexées à ce dernier. Cette démarche peut d'ailleurs être désormais exigée de tout
promoteur, sans distinction, afin d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt et l'utilité du Projet et
de lui permettre de mesurer et de comparer les effets positifs et négatifs prévisibles des
actions tant pour le développement interne du Projet lui-même que pour l'ensemble de la
collectivité ou des populations bénéficiaires.
Dans tous les cas, et plus spécifiquement celui des projets socio-éducatifs, il est
démontré qu 'ils sont voués à l'échec dès lors que leur conception ne correspond pas aux
besoins, aux aspirations et au niveau de développement des pays concernés.
De ce point de vue, les expériences accumulées dans les différents domaines, même
si elles ont réussi, ne doivent pas être aveuglement transplantées, mais plutôt constamment
repensées et réinventées afin de répondre aux exigences de chaque situation.
C 'est donc à ce prix, et à ce prix seulement, que le combat pour le développement
de nos pays pourra être amorcé et gagné avec plus d'assurance et de certitude.
66
SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES AU COURS DE LA COMMUNICATION
A - Qu 'est ce qu 'un projet ?
• une action qui fait appel à un ensemble de ressources pour résoudre les
problèmes d'une société.
• un ensemble de processus qui permet de quitter une situation problématique
donnée à une autre que l'on désire.
• un ensemble d'actions mises sur place pour atteindre un but.
Le processus d'élaboration des projets est variable donc dépend de : & y
• la nature (projets jndividuel, sanitaire ou éducatif...)
• des objectifs à atteindre
• l'ampleur.
B - Elaboration des projets
Trois phases sont à considérer :
1 - Etude de pré faisabilité ou préliminaire
• Idée et conception du projet.
• contexte ou historique du projet.
• sélection des diverses possibilités ; ressources, localisation, environnement,
financement, adéquation avec planification nationale)
2 - Phase de faisabilité
Il faut tenir compte :
• des études socioculturelles,
• des études du marché
• des facteurs de production
67
• de la technologie appropriée
• des ressources humaines
• du programme et de la méthode d'exécution
• des ressources, financières et matérielles de la durée et de la localisation
du projet.
• de la rentabilité et de l'impact sur la communauté.
3 - Phase de rédaction du projet
• Adéquation avec les besoins des populations
• Maîtrise des méthodes d'analyses.
La rédaction d'un projet dépend de plusieurs facteurs : la politique d'éducation,
adaptation aux besoins de la société, les contraintes financières, les objectifs et les
stratégies, le suivi et l'évaluation, la disponibilité et la formation du personnel.
(1) hIAGNEN, André - La conception des projets éducatifs: leçons tirées de l'Afrique francophone
subsaharienne. UNESCO, Bureau de coordination des activités opéra... Paris Janvier 1990, P.iii.
(2) MAGNEN, op.cit.
(3) Guide de la décennie mondiale du développement culturel 1988-1997 è UNESCO, 1988.
(4 et 5) Cours de conduite de projet du professeur E. Boon, IFCAD, Bruxelles, Année Académique 1991-
1992
71
SOMMAIRE
1. Généralité
1.1 La compréhension
1.2 Les mots utilisés couramment en matière de crédit
1.3 L'origine de l'argent utilisé pour le crédit
1.4 Les types de crédits
1.5 Les formes de crédits autogérés
1.6 Les conditions d'accès au crédit
1.7 La politique de crédit
1.8 Les douze règles d'or du crédit
2. Modalité de gestion d'un système de crédit
2.1 Objectif s à poursuivre
2.2 Organisation
2.3 Initiation et formation permanente
2.4 Fonctionnement d'une structure de crédits
2.5 Les outils de gestion d'un système de crédits
3. Etude de cas
72
GESTION DE MICRO-CREDITS Par Jean-Bosco M A N K O N D O B . M O V U N G , Consultant Privé
1- GENERANTES
1-1- La compréhension du sujet
* Gestion : vient du verbe gérer
Gestion c'est l'action ou la manière de gérer, d'administrer, de diriger,
d'organiser quelque chose ;
* Gérer : c'est administrer ; Assurer l'administration, l'organisation, le
traitement d'un ensemble de marchandises, d'informations, de données, etc..
* Micro : petit
* Crédit : Prêt consenti par une personne, par une banque. Le crédit est une
opération par laquelle une personne, un groupement, une caisse locale ou une banque met
à la disposition d'une autre personne ou d'un groupe de personnes, une somme d'argent
qui sera remboursée après une période convenue afin de lui permettre de satisfaire un
besoin.
Celui qui donne le crédit est un prêteur ou un créancier et celui à qui l'on prête est
un emprunteur ou le débiteur.
* Micro-crédit :fait allusion au petit crédit de proximité (voisinage immédiat).
Pour la gestion de micro-crédit, nous faisons allusion aux principes d'administration des
petits crédits de proximité.
1.2 Définitions des mots couramment utilisés en matière de crédit
* Echéance : c 'est la date où l'on doit rendre l'argent emprunté.
* Amortissement : Pour un crédit, c 'est ce qu 'il faut rembourser en
moyenne chaque année, c 'est-à-dire le capital et l'intérêt réunis.
Exemple: un crédit de 1000 F à 10% remboursable en 2 ans donne un
amortissement constant de 575 F l'an.
1000
Remboursement du capital = = 500 F/an
2
73
- Remboursement de l'intérêt :
1ère année 1000x10 500x10
= 100 + 2ème année = 50 F
100 100
Soit 100 F + 50 = 150 F d'intérêt sur les deux ans = 75 F / an. On rembourse
chaque année 500 F + 75 F= 575 F.
* Différé d'amortissement : C 'est un délai accordé par la banque avant le début du
remboursement. Le différé d'amortissement est surtout consenti pour permettre à
l'emprunteur défaire travailler l'argent emprunté avant de commencer à rembourser avec
le produit du capital.
* Aval: est un engagement par lequel une personne (l'avaliseur) s'oblige à payer
une créance à la place du débiteur principal. Par extension le mot aval tend à désigner
aussi l'avaliseur.
* Capital : c 'est la somme prêtée avec intérêt.
* Caution : la caution est la garantie d'un engagement.
Se porter caution pour quelqu 'un dans une opération de crédit, c 'est l'avaliser.
Mais caution peut être aussi un bien qu 'on remette pour garantir un prêt.
* Créance : La créance est le droit de quelqu'un à exiger d'un autre une somme
due. La banque qui aprêté l'argent à André détient une créance sur André. La banque est
la créancière (créancier au masculin) d'André.
* Nantissement : Le nantissement est une clause du contrat de prêt qui donne un
droit au prêteur sur le bien acquis sur le crédit, l'emprunteur n 'a pas le droit de vendre le
bien sans l'accord du prêteur. Ce droit garantit au prêteur une possibilité de saisir le bien
pour se rembourser, au cas où les débiteurs ne pourraient plus payer.
* Taux d'intérêt : l'intérêt est la rémunération du capital ou de l'épargne. L'intérêt
est calculé en pourcentage du capital. La fixation de ce pourcentage est le taux d'intérêt.
Il faut savoir que le taux d'intérêt est annuel.
Exemple: 1000 F prêté au taux d'intérêt de 10% donnent un remboursement total
de 1100F au bout d'un an. Si le délai est inférieur à un an, s'il est par exemple de 3 mois,
on peut calculer l'intérêt à payer de la manière suivante:
1000 F x 10x3
= 25
100x12
Au bout de 3 mois, on doit rendre 1025 F.
74
1. 3 L'origine de la somme utilisée pour le crédit
Le capital qui sert à distribuer le crédit peut provenir de plusieurs sources.
Nous citons à titre d'exemples :
- la ligne de crédit extérieur (organismes internationaux, banques ou
certains projet, de développement) ;
- les subventions, les dons et legs ;
- les individus
- La ligne de crédit des coopératives d'épargne et de crédit ;
-1'Epargne collectée auprès des groupements ou caisses autogérés ;
L'argent issu de deux dernières sources est appelé «Argent chaud » tandis que le
reste c 'est «d'argentfroid».
1. 4 Les types de crédit
- Prêt d'investissement : souvent à long terme (1-5) ans ;
- Prêt de campagne : pour financier l'achat des matières premières
agricoles ;
- Prêt de fonctionnement et d'entretien : pour le financement des besoins ;
- Crédit commercial : on s'entend avec des fournisseurs afin de payer les
fournitures à la fin d'un certain délai (30 jours, 60 jours) il est à très court terme ;
- Le crédit bail : c'est une forme de crédit fournisseur qui s'applique pour
les équipements. La location est pour une période prédéterminée de 24 mois à 36 mois.
Vous payer la location mensuelle et à la fin de la période vous pouvez acheter les
équipements du prêt (appareil, camion, moto) pour un montant forfaitaire.
Exemple : La convention de certains propriétaires avec les taximans voiture ou moto.
- Crédit social : permet l'acquisition d'une somme d'argent auprès d'une
personne de bonne volonté pour pallier les grosses dépenses telles que l'impôt, le mariage
ou toute autres cérémonies ;
- le prêt de soudure : il couvre le besoin des paysans entre deux récoltes ;
- le crédit autogéré : Avec ou sans épargne.
75
1. 5. Les formes de crédits auto-gérés
II est dit distribué en espèce ou en nature avec ou sans épargne des intéressés, on
peut citer : les tontines, le crédit sans épargne préalable, le crédit avec épargne
obligatoire, les projets d'appui à l'accès au crédit (femmes ) le crédit bancaire avec
possibilité d'épargne. Il peut être représenté comme suit :
Besoins Besoins stratégiques stratégiques à moyen et long terme immédiat
1 2 3
I I J I I • Tontine crédit crédit projet crédit
sans avec épargne d'appui à bancaire épargne obligatoire l'accès des avec possibilité
crédits d'épargne
- le crédit sont sollicités à cause des Besoins pratiques immédiat qui sont les
besoins de survie quotidienne des femmes et de leur famille (nourriture , vêtement, maison,
fois de frais de santé et l'éducation, charges sociales).
- L'amélioration des conditions socio-économiques des bénéficiaires et pratiques et
besoins stratégiques.
- Dans le cadre de la gestion de micro-crédit, on prend en compte les stratégies de
travailler à la base avec la forme du point 2 à 3 c 'est à dire le crédit sans épargne
préalable et le crédit avec épargne obligatoire.
1.5.1 Crédit sans épargne préalable
La stratégie « sans épargne préalable» consiste à octroyer les petits crédits aux
individus réunis en groupement, (surtout les femmes) à des taux d'intérêt proche de ceux
des banques et établissement financiers en incorporant un taux d'épargne afin de leur
donner l'habitude d'épargne à travers un système de remboursement régulier,
a- Les intervenants
Les expériences de la Grameen Banks (Banque de pauvre) de Muhammad
YUNUS ; (professeur d'Econométrie de l'université de CHITTAGON G de Bangladsh ;
- Projet de Banques Communautaires, du CRS/ CATHWEL au Bénin.
- Chantiers d'Afrique (SAKETE)
76
b - Les avantages
- Accès d'un plus grand nombre de femmes aux ressources
financières ;
- Les femmes démunies qui n 'arrivent pas à épargner, peuvent
obtenir du crédit et apprendre à épargner.
- Le rôle social et de développement de cette stratégie fait qu 'il n'y a
pas de garantie pour avoir un crédit ; la caution solidaire étant mis
en première position.
c- Les limites
- Crédit de faible montant, gestion fastidieux ;
- Risque d'impayé très élevé chez les femmes n 'ayant pas l'habitude
- d'épargner si les dispositions d'encadrement ne sont pas pris en
compte.
- Sécurité du système compromise si les non payements s'accentuent.
- L'inattention dans le suivi des dossiers peut compromettre
le système.
1-5.2 Crédit avec épargne obligatoire
Il consiste à susciter au niveau des individus ou des groupes la volonté d'épargner
régulièrement et préalablement avant l'obtention d'un crédit,
a- Les intervenants
- le réseau CLCAM / FECECAM BENIN
- CBDIBA
-PASSEF
-CEC
b- Les avantages
- La relation épargne - crédit est porteuse d'une dynamique
susceptible d'induire un comportement sain à l'égard du crédit de la part des usages et de
sécuriser la gestion d'un système d'épargne et crédit.
- Développe l'aptitude à épargner et augure d'une bonne capacité
de remboursement des crédits.
77
c- Les limites
- Peut exclure une part importante de la population le moins aisée
ne pouvant pas répondre à ce critère ;
Ne permet pas de rompre le cercle vicieux de la pauvre : « bas revenu Absence
ou faiblesse de l'épargne - impossibilité d'investir - bas revenu ».
1.6 Conditions d'accès au crédit
Toute personne physique ou morale (Société, groupement) peut avoir accès à un
crédit. Mais chaque institution qui octroi les crédits à ses conditions particulières.
- La rentabilité du projet du projet pour lequel le crédit est demandé.
- La confiance du prêteur dans l'emprunteur (garanties) ;
- L'existence d'une épargne disponible et de structure de gestion ; existence
pour la collecter, la gérer et la prêter avec meilleur garanties.
1.7 La Politique de crédit
Dans le cadre de crédit à proximité, la politique de crédit est l'ensemble des
décisions prises par les membres qui constituent un règlement intérieur pour avoir l'accès
au crédit. Parmi ces conditions nous pouvons retenir.
1. Etre membre ayant une épargne déposée dont le montant minimum est décidé
par le groupe ;
2. Le crédit doit servir pour une activité rentable à court terme génératrice de
revenu (exemple : petit commerce) qui cadre avec les objectifs du groupement
ou la caisse, exception faite pour le crédit social ;
3. Le membre doit être de toutes cotisations ou doit avoir fait garder (déposé) une
somme d'argent importante à la caisse ou au groupement (épargne
personnelle) ;
4. Le demandeur doit se mettre dans un petit groupe de 3 à 5 personnes qui
constitue sa garantie (caution solidaire) ;
5. Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe de solidarité ; le
montant sollicité doit être décidé à l'avance par le groupe. Il est préférable de
commencer par des petites sommes. Le groupement précise le montant
minimum et maximum à remettre.
78
6. La période de remboursement doit être précisée en semaine, en mois ou en
année. Il est préférable de sélectionner le montant à rembourser en mois (
capital + intérêt) avec un cycle court de prêt, soit 1 à 6 mois en fonction des
objectifs du groupement / caisse.
7. Le taux d'intérêt est à décider par les membres. Il est variable selon les
groupements, il va de 5 % à 10 % par mois du capital emprunté c'est-à-dire
pour 1 000 F retiré comme prêt, le demandeur devra remettre 1 050 F ou 1
100F après un mois.
Dans la règle générale le taux d'intérêt est surtout exprimé annuellement ;
Exemple : intérêt mensuel de 5% = 60 %par an.
S'il y a de ses membres qui ont déposé leur argent, pour une période donnée, il est
préférable de leur payer aussi des intérêts à la fin de l'année dont le taux est décidé par le
groupement. Il est souvent de 3% l'année et ceci doit toujours être supérieur au taux des
banques ou autres institutions financières.
Ces conditions ne sont pas limitatives, les membres du groupement ou de la caisse
peuvent les aménager selon leur milieu. Il est à signaler qu 'ils doivent être inséré dans le
règlement intérieur de l'organisation.
1.8 Les Douze règle d'or du crédit
1. Définition de la politique de crédit : Ce sont les membres qui la définissent avec l'aide
des spécialistes.
2. L'origine de l'argent du crédit c 'est :
Epargne des membres = Argent chaud, pas de « crédit sans épargne ».
L'argent froid peut être remplacé par la forme de chaleur à partir de la
solidarité d'un groupe, la caution solidaire, la proximité géographique et culturelle des
emprunteurs.
3. Les bénéficiaires du crédit sont :
Membres sociétaires, statut accordé à des conditions très précises.
4. Les objets de crédits
Utiliser le crédit pour les activités génératrices de revenus (productrices) tel que :
- Le petit commerce.
- Micro entreprise artisanale
- Investissement à court terme (moulin à arachide ...)
79
- Pêche
- Amélioration de l'habitat
- Amélioration à équipement
- Commercialisation des produits agricoles.
- Agriculture élevage.
5. Les conditions de crédit sont
• le taux d'intérêt : s'harmoniser avec le taux du marché ;
• Viser « petit » dans le montant et la durée du crédit ; si le remboursement se
passe bien et que l'épargne est suffisante, on peut augmenter le montant et la
durée du prêt ;
• Pas trop insister sur la garantie physique, mais remplacer là par la caution
solidaire et mutuelle
• Le calendrier de remboursement varie selon le revenu saisonnier et selon la
convention entre le prêteur et l'emprunteur.
• Prévoir une assurance, un fonds de solidarité pour subvenir aux besoins
urgents (donner un pourcentage à cette somme).
• Les décision d'accorder le crédit provient de :
• le propriétaires de l'argent
• Les épargnants
• Les différentes instances : AG, CA, comité de crédit
7. Les critères d'obtention du crédit sont :
• Crédibilité de l'emprunteur,
• Capacité de réaliser son projet
• Faisabilité technique au projet
• Rentabilité du projet
• Contexte favorable.
8. La procédure de demande de crédit est : d'écrire dans un langage simple et
accessible. Le document rédigé doit être signé par l'emprunteur qui passe du
gérant au comité de crédit Les montants disponibles et le plafond sont fixés par
chaque emprunteur
9. les montants disponibles et le plafond sont fixés par chaque emprunteur
Cela dépend de l'institution.
L'encours de crédit peut commencer à 30 % des épargnés pour aller jusqu'à 60%.
10. Par qui et comment se fait le suivi du crédit
80
• L'animateur peut assurer le suivi de l'objet et le suivi technique.
• Le suivi financier ( un peu policier ) aux membres du comité de crédit ou au
gérant .
11. Le mécanisme de recours pour le recouvrement :
• Faire appel à la solidarité de groupe
• L'emprunteur est convoqué par le gérant qui lui rappelle ses engagements.
• Autorités administratives ou aux tribunaux pour le dernier lieu.
12. Le contrôle la politique de crédit se fait par :
13. Comité de surveillance à partir de la présence de rapport à l'A. G.
2 - MODALITES DE GESTION D'UN SYSTEME DE CREDIT
2.1 Objectifs à poursuivre pour avoir un crédit c'est :
• Augmenter le revenu de certaines familles en offrant des possibilités d'accès
au crédit à des femmes pour les activités génératrices de revenu ;
• Viser l'autonomie financière des bénéficiaires en travaillant plus
précisément sur l'épargne, le suivi et la formation.
2.2 Organisation
Le système doit s'identifier à un organisme vivant où le partage de responsabilités
et des pouvoirs sont définis par la législation en vigueur, les statuts, les règlements
intérieurs, les protocoles d'accord et de partenariat. Le système doit avoir les instances
suivantes : l'Assemblée générale, le conseil d'Administration, le Conseil de surveillance, le
Comité de crédit et la Direction executive.
2.3. Initiation et formation permanente
Les bénéficiaires doivent acquérir de meilleur connaissance en gestion et une
bonne connaissance des problèmes politiques et juridiques. A cet effet, il est nécessaire
d'organiser les cours d'alphabétisation fonctionnelles, des formations en gestion, sur le
droit, et devoirs du citoyen.
81
2.4 Fonctionnement d'une structure de crédit
1. Définir les activités à mener (Epargne, Crédit, Formation) et les activités
de groupe cibles à financer (activités génératrice de revenu).
2. Définir la procédure d'octroi et de gestion des crédits.
3. Faire l'inventaire des ressources (humaine, matériel et financières) pour
le bon fonctionnement du système.
4. Définir le budget
2. 5. Mise en place des outils de gestion d'un système de crédit
N° d'ordre 1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27
DOCUMENT UTILES
Registre des membres Carte de membre Demande d'adhésion Livret d'épargne individuel Registre d'ouverture de compte
Livre de caisse (recette et dépense) Livre de banque
Demande de prêt
Plan d'investissement ou de financement Contrat de prêt Fiche de suivi de prêts Livre journal comptable Journal de crédit Fiche rapport financier Fiche de compte Plan de remboursement Journal de dépôt
Fiche de retrait Fiche de versement Fiche de garantie (aval autorisation de saisie vente)
Fiche d'identification du demandeur Fiche de constitution de groupes de solidarité Fiche de diagnostic Registre des observations ou cahier des visites
Rapport d'animation Rapport d'activités Plan deformation
STRUCTUR E D'APPUI
X X X
X X
X X
X X
X X X X X
STRUCTURE FINANCIERE
X
X X X X X
X X X X X X X X X X X X X
X
BENEFICIAIRES
X X X
X X
X
X X
X
X
Modèle de documents de gestion (cf chapitre Vpour les modèles)
1. Canevas du registre des membres
2. Demande d'adhésion
3. Carte de membre
4. Livret d'épargne individuel
5. Livret de caisse
6. Livret de banque
7. Demande de prêt
8. Plan d'investissement
9. Contrat de crédit
10. Plan de remboursement du crédit
11. Fiche de suivi de compte prêts
12. Fiche de comptes de dépôts
13. Journal de dépôts
14. Journal de crédits
15. Grand livre comptable
16. Fiche de retrait
17.Fiche de versement
18. Fiche de rapport financier
19. Constitution groupe de solidarité
20.Canevas du registre des observations
83
SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES A U COURS DE LA COMMUNICA TION
1 - GENERALITES
Compréhension du thème
• Gestion = manière de diriger, d'organiser, de gérer quelque chose :
• Gérer = administrer, assurer l'administration, l'organisation de quelque
chose (traitement d'information, de données, etc..)
• Micro = petit
• Crédit = un prêt - prêt consenti par une personne.
• Micro-crédit = petit prêt, petit crédit ( voisinage immédiat)
Mots couramment utilisés en matière de crédit.
• Echéance = date où l'on rend l'argent emprunté
• Amortissement = Remboursement en moyenne chaque année capital et
intérêt remis.
• Echéance = montant à payer à la date prévue.
• Emprunteur = celui à qui l'on prête, le débiteur.
• Un créancier = un prêteur,
• Aval = un engagement = action de payer une créance à la place du débiteur
lui-même.
• Capital = somme prêtée sans intérêt
• Caution = garantie d'un engagement.
• Différé d'amortissement = délai accordé avant le début du remboursement
d'un prêt
• Taux d'intérêt = rémunération du capital ou de l'épargne.
L'origine de la somme utilisée pour le crédit ?
- organismes internationaux
- banques ou projets
- subvention, dons ou legs.
- des individus
84
- cotisation des groupements ou caisses autogérées
TYPES DE CREDITS :
- Prêt d'investissement
- Prêt de campagne (pour financer l'achat des produits, agricoles)
- Prêt de fonctionnement et d'entretien (pour le financement des besoins)
- Crédit commercial
- Crédit bail (pour équipement)
- Crédit social (acquisition somme d'argent pour pallier aux groupes dépenses
telles que l'impôt, le mariage, ou toutes autres cérémonies)
- Crédit de soudure
- Crédit autogéré
Les différentes formes de crédits
- les tontines
- le crédit sans épargne préalable
- le crédit sans épargne obligatoire
- le projet d'appui à l'accès au crédit,
- le crédit bancaire
- le crédit autogéré
Les conditions d'accès au crédit
- La rentabilité du projet
- La confiance de prêteur dans l'emprunteur
- Existence d'une épargne disponible et de structure de gestion.
La politique de crédit
C'est l'ensemble des décisions prises par les membres qui constituent un règlement
intérieur pour avoir l'accès au crédit.
Exemples:
- être membre - être en règle - appartenance à un groupe de 3 à 5 personnes.
- Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe.
Les outils de gestion
- Carnet de compte t
- Cotisation ^ °
- Cahier de charge
- Manuel de procédure
85
ORGANISATION D'UN SYSTEME DE GESTION
/
Groupe de solidarité ED
AG
i CA
i DE
I CP
*— { es
/
ï ASS
\
MC —Kjérant
Population T~l GS
AG: CA: CS: DE: CP: ED: ASS: MC: GS:
Assemblée Générale Conseil d Administration Comité de Surveillance Directeur Exécutif Chargé de Programme Education Assainissement Micro-Crédit Groupements de Solidarité
89
MARKETING DANS LES ONG Par Dangnro DEKANDJEVI
" Il y a trois sortes d'entreprises : celles qui contemplent les événements ; celles
qui cherchent à les comprendre ; et celles qui les provoquent ' '
' ' tout le monde vit de la vente de quelque chose ' '
1- QU'EST-CE QUE LE MARKETING ?
Le terme marketing doit être compris pas dans son sens dépassé de l'activité qui
consiste à réaliser une vente, mais plutôt dans son optique nouvelle actuelle d'activités
interdépendantes qui concourent à la satisfaction des besoins des clients.
Beaucoup comprennent par marketing, mais alors bien à tort, une activité qui
consiste à vendre et à promouvoir (promotion).
Vendre est juste un bout de l'iceberg que constitue le marketing, et sincèrement,
pas sou vent la plus importante.
Si le ' 'marketeur ' ' fait un bon travail lors de l'identification des besoins des
consommateurs (entendez clients), développe des produits appropriés, fixe le prix
convenablement, et choisit bien ses canaux de distribution, alors les produits devraient se
vendre très aisément.
Comme l'écrit si bien Peter Drucker : "Le but du marketing est de faire de la
' 'vente ' ' une activité superflue. Le but est de connaître et de comprendre le client si bien
que le produit est celui qu 'il désire et par conséquent se vend par lui-même (ou de lui-
même) ' '.
Le marketing peut être défini comme un processus social et managerial par
lequel les individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoins à travers la
production et l'échange de produits avec d'autres.
Les O N G ont de clients (peut être un concept un peu plus complexe dans leur cas).
Une différence d'avec les organisations commerciales est que souvent les clients d'une
O N G sont à la fois les bailleurs de fonds, les populations bénéficiaires (évaluation finale
du Projet), et bien d'autres groupes intéressés.
90
N O T E : Nous utiliserons le terme "entreprise" à travers cet exposé. Le terme
' 'organisation "peut lui être un parfait substitut.
Etant donnée cette définition du marketing, et son lien fondamental avec la notion
de client, il va sans démonstration que si une organisation veut grandir, il lui faudra
' 'respecter ' ' ses clients.
En conclusion, nous dirons que le marketing est tout ce qu 'une organisation doit
faire pour avoir des clients satisfaits.
2 - LA FONDATION EN MARKETING
• LA NOTION DE MARCHE .
Un marché est constitué par l'ensemble des clients potentiels ou actuels capables et
désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir à
travers un produit.
• LES 5 OPTIQUES DU MARKETING MANAGEMENT
En marketing, il est distingué cinq approches ou façons de se comporter :
1- L'optique production : C'est Tune des approches les plus traditionnellement
utilisées par les entreprises : "l'optique production suppose que le consommateur choisit
les produits en fonction de leur disponibilité et accessibilité et que, par conséquent, la
tâche prioritaire du gestionnaire est d'accroître la capacité de production et améliorer
l'efficacité de la distribution ' '.
2- L'optique produit : Cette seconde approche a également été souvent adoptée
dans le passé : "l'optique produit est fondée sur l'hypothèse selon laquelle le
consommateur préfère le produit qui offre la meilleure qualité pour un prix donné.
L'entreprise doit donc se consacrer en priorité à améliorer la qualité de sa production ' '.
3- L'optique vente : Cette optique présuppose que le consommateur n 'achètera pas
de lui-même suffisamment à l'entreprise à moms que celle-ci ne consacre beaucoup
d'efforts à stimuler son intérêt pour le produit.
4- L'optique marketing : L'optique marketing considère que la tâche primordiale
de l'entreprise est de déterminer les besoins et les marchés visés et de s'adapter en vue de
produire les satisfactions désirées de façon plus efficace que la concurrence.
91
5- L'optique du marketing societal : Cette optique remet en cause de façon
fondamentale les positions jusque-là observées. En effet, au cours de ces dernières années,
on a commencé à se demander si l'optique marketing avait encore un sens à l'ère de la
détérioration de l'environnement (pollution de l'air, pollution acoustique, pollution par
les emballages plastiques et autres, etc..) ; des pénuries (les matières premières
épuisables ou non renouvelables) ; de l'explosion démographique (avec la pauvreté
' 'gênante ' '). La question ici est de savoir si une entreprise qui identifie, sert et satisfait
les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit nécessairement dans l'intérêt à long
terme des clients et de la société en général. L'optique marketing ignore les conflits
latents entre les désirs des consommateurs, leurs intérêts et le bien-être collectif.
EXEMPLES
L'industrie automobile a pourvu à la demande des automobilistes pour des voitures
plus puissantes, mais la satisfaction de ce désir entraîne une surconsommation de
carburant, une pollution plus importante, des accidents plus meurtriers et un prix d'achat
et des réparations plus élevés.
L'industrie des boissons non alcoolisées a pourvu à la demande des
consommateurs pour un conditionnement pratique et a augmenté la proportion des
bouteilles non consignées. La bouteille non consignées. La bouteille non consignée
représente un gaspillage de ressources tel que dix-sept bouteilles sont nécessaires là où
une seule bouteille consignée aurait pu servir dix-sept fois avant devenir inutilisable. Par
ailleurs, de nombreuses bouteilles non consignées ne sont pas biodégradables et
constituent une partie importante des détritus.
L'optique du marketing societal reconnaît que la tâche prioritaire de
l'organisation est d'étudier les besoins et désirs des marchés visés et défaire en sorte de
les satisfaire de manière plus efficace que la concurrence, mais aussi d'une façon qui
préserve ou améliore le bien-être des consommateurs et de la collectivité.
• LE MARKETING, MAIS C EST BIEN UTILISE PAR TOUS
Aujourd'hui le marketing s'est étendu à presque tous les domaines : secteur
commercial ; secteur à but non lucratif ; secteur international : OUI les états ou
gouvernements sont obligés défaire le marketing de leur pays !!! etc..
92
Suivez cet exemple :
" Le 27 septembre 1973, un Archevêque écrivait au Père d'une Eglise : ' ' Comme
vous le savez, j'ai plusieurs fois manifesté l'intérêt majeur que je porte au sanctuaire
Notre - Dame de la Garde, du fait de son rayonnement spirituel auprès d'un nombre
croissant de pèlerins et de touristes tout au long de l'année. Au terme de nombreuses
réflexions, je viens de décider de vous confier le soin de constituer et d'animer une
commission ad'hoc, composée de personnes susceptibles d'analyser la situation actuelle
et de me faire des propositions en vue d'une meilleure pastorale dans ce haut lieu. Je
souhaite que vous puissiez, entre autres, étudier les questions suivantes : 1) que viennent
chercher les pèlerins ? 2) qu 'est-ce qui motive leur démarche ? 3) que trouvent-ils à
différents niveaux ? Dans un premier temps, j'attends de vous un plan concret de
recherche que vous nous soumettrez en conseil episcopal".
• IL SEMBLE A UJOURD 'HUÍ QUE DANS UNE CERTAINE MESURE LE CLIENT EST ROI :
il est libre d'acheter chez vous ou chez un autre !!! (dans une certaine mesure).
• TOUTE ENTITE A UN ENVIRONNEMENT (UN MICRO ENVIRONNEMENT ET UN
MA CRO ENVIRONNEMENT)
J. Bailleurs de fonds
2- O N G du secteur
3- Les ' 'clients ' ' (tout le monde en a)
4- Les fournisseurs (tout le monde en a)
5- Les publics, à savoir tout groupe ayant un impact réel ou potentiel sur la
capacité d'une organisation à atteindre ses objectifs, tels le monde financier,
les médias, l'administration et les pouvoirs publics, les groupes d'intérêt, les
publics locaux, etc.
• LES 4 PS, à savoir : Le produit, le prix, la (mise en) Place (ou distribution),
la promotion
3-UNE ONG DOIT A VOIR UN PLAN ET UNE STRATEGIE MARKETING
Essayons de répondre aux quelques questions ci-dessous :
1- Etes-vous la seule O N G à faire ce que vous faites ?
2- Même dans l'affirmative, êtes-vous sûr que vous demeurerez seul
à le faire ?
93
3- Savez-vous que vos bailleurs de fonds sont vos ' 'clients ' ' à qui
vous vendez un ou des services ? Et les populations cibles ? (où les rangez-
vous ?)
4- Qui sont ceux qui sont vos publics d'intérêt immédiat ?
Le secret qui permet d'avoir beaucoup de clients est très simple : il suffit de tout
faire pour avoir des clients satisfaits ou des clients contents de ce qu 'ils achètent de votre
organisation ou O N G . Imaginez-vous ce que fait un bailleur de fonds qui est satisfait de la
façon dont une O N G a conduit un Projet !!! Sûrement, il lui confie d'autres Projets à
exécuter. Attention, il semble établi qu 'il y a de concurrence au sein des O N G en ce
domaine.
2- Avez-vous dans votre ONG un MANUEL DE PROCEDURES DE GESTION
ADMINISTRATIVE? FINANCIERE? et COMPTABLE ? C'est un point de départ qui
pourrait dire à un bailleur avec quels types de partenaires il traite (une présomption qui
peut faire dès fois la différence)
3- Avez-vous dans votre O N G une culture, ou du moins est - ce que vous vous
efforcez à créer une culture qui est au service de vos valeurs fondamentales ?
4- Faites-vous l'effort de vous conformer aux cahiers des charges des bailleurs de
fonds : obligation de produire des rapports (financiers et autres) périodiques, de produire
des justificatifs de dépenses et de les conserver, etc. Pour certains bailleurs de fonds
(sérieux), le non respect des délais d'envoi de certains rapports financiers pourrait suffire
pour freiner le déblocage de fonds, et à terme ? peut-être la rupture des relations (le
divorce constitué ?). Au cas où la production dans les délais d'un rapport poserait de
problèmes, n 'hésitez pas à donner des explications (du moins à communiquer).
5- O N G , il vous est tout à fait à porté de mains de donner un coup de pouce à votre
look marketing à travers la présentation de vos rapports et correspondances.
ALLEZ-VOUS TOUT FAIRE ? (spécialisez vous en choisissant votre marche cible) :
La question cruciale de compétences distinctives ou d'avantages compétitifs
(quelles sont vos armes ? Pourquoi un bailleur doit-il traiter avec vous, pas avec autres
ONG ?)
Pour toute O N G , il se pose une question très importante : à savoir si l'ONG va
TOUT faire ? Si cette question est prise à la légère, il pourrait s'ensuivre la mort de
l'ONG. Ayons le courage de nous poser ces genres de questions importantes, et d'essayer
d'y répondre. Il n 'estpas nécessaire d'avoir des réponses ' 'parfaites ' '.
94
GUIDE DE PROCEDURE D'UNE ONG
Voici quelques indications pour le contenu d'un guide deprocedure de l'ONG.
Il n 'est pas standard.
Il est indispensable que ce guide soit élaboré par chaque O N G selon son
organisation et son fonctionnement propres.
1- Organigramme
(description des postes et des responsabilités)
2- Procédure de gestion : description
( traitement des courriers, factures, immobilisation, stock, gestion
développée, trésorerie, tenue de la comptabilité, culture de l'ONG...) :
Schéma
3- Procédure de gestion
(entrée - sortie de : courriers, produits, fonds...)
4- Supports
(Bon de commande, bordeaux de livraison, facture, avoir quantité, fiche de
paiement, autorisation de paiement, bon provisoire à régulariser, reçu de
caisse, Bordereau d'entrée en stock, demande d'achat, fiche d'imputable
comptable...)
95
SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES A U COURS DE LA COMMUNICA TION
I-Qu 'est - ce que le marketing ?
Le marketing peut-être :
I- Recherche de marchés
- Vente de ses produits
- Circuits de distribution
- Comment convaincre ses clients
- Technique pour faire adopter son produit
- Le marketing est un processus social et managerial par lequel les
individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoin à travers la production et
l'échange de produits avec d'autres.
a - Le marketing ne consiste pas à vendre de force un bien ou un service dont les
gens n 'ont pas besoin.
b- Tenir compte des besoins et désirs des clients, des consommateurs est une
nécessité.
II- La fondation en marketing
• Un marché est un ensemble de clients potentiels capables et désireux de
procéder à un échange qui leur permet de satisfaire un besoin ou un désir à travers un
produit.
• Le marketing management a ses comportements :
En marketing, il y a 5 façons de se comporter :
1- L'optique de la production
- Le client choisit les produits en fonction de leur disponibilité et
accessibilité. Dans ce cas, le producteur a pour tâche première d'accroître la capacité de
la production et améliorer l'efficacité de la distribution.
2- L'optique "produit" : Le consommateur préfère la qualité du produit. Il
appartient alors à l'entreprise d'améliorer davantage la qualité de sa production.
3- L'optique vente : l'Entreprise stimule l'intérêt du consommateur pour
une plus grande distribution du produit.
96
4- L'optique marketing = l'Entreprise doit pouvoir déterminer les besoins
et désirs des marchés visés afin de s'y adapter et de produire les satisfactions désirées de
façon plus efficace que la concurrence.
5- L'optique marketing societal : Il faut savoir si l'Entreprise qui identifie
sert et satisfait les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit dans l'intérêt à long
terme des clients et de la société en général.
EX: Pour l'optique du marketing societal, l'organisation doit étudier les besoins et
désirs des marchés visés en vue de les satisfaire d'une manière plus efficace et durable en
dehors de la concurrence et pour le bien-être de la société.
97
IV-RESULTATS DES TRAVAUX DE GROUPES (SYNTHESES DES EXERCICES PRATIQUES ET DES REFLEXIONS
SUR LES THEMES DEVELOPPES)
98
GESTION COMPTABLE ET FINANCES
EXERCICE N° 1
ETUDE DE CAS : ETAT DE RAPPROCHEMENT
On vous communique le livre de Banque Recettes - dépenses tenues par l'ONG «ADK» ainsi que le relevé de compte de l'ONG à la Banque (BOA-BENIN) du 1er au 30 Avril 1999
Livre de Banque Recettes - dépenses (du 1er au 30/04/99)
Dates
01/04 02/04 05/04 10/04 17/04 22/04 25/04 28/04
29/04
Libellés Avoir initial Virement CFD Chèque N°125à l'ordre de nous-mêmes Chèque N°127à l'ordre de la Pointe Versement d'espèces Chèque N°128 achat machine à écrire Virement aide commune Azali Retrait aide commune Azali chèque n°129 Chèque N°130, fournisseur Paul achat de mobilier
Recettes
205470 500 000
120 500
160 000
Dépenses
150 000 90 200
160 000
150 000
BOA - Agence Centrale Cpten° 0113847112 Relevé du 1er au 30/04/99 ONG "ADK"
Dates
01/04
01/04
01/04
05/04
17/04
18/04
22/04
23/04
28/04
30/04
30/04
30/04
Libellés
Solde à nouveau
Intérêts débiteurs
Virement CFD
V/chèque n° 125 à vous-même
Versement d'espèces, reçu n° 005456
V/chèque n° 127, La Pointe
V/chèque n° 128, achat machine à écrire
Virement, commune Azali
V/chèque n° 129, retrait virement Azali
Commission de tenue de compte
Virement Groupe des femmes du Sud
Solde
Recettes
2 875
150 000
90 200
117 255
160 000
21000
661 845
Dépenses
205 470
500 000
120 500
160 000
217 205
Sauf erreur ou omission de notre part, voyez ci-dessus l'avoir de votre compte dans nos livres.
99
Travail demandé : Procéder à l'état de rapprochement entre le compte " BOA" tenu par l'ONG " ADK" et le compte "ONG ADK " tenu par la BOA, au 30/04/99.
Axes de réponses
Suite aux amendements en plénière, il a été retenu l'état de Rapprochement
bancaire qui suit :
ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE AU 30/04/99
DATE
30/04
OPERATION
Solde avant rapprochement Intérêts débiteurs Chèque N° 130 à Paul Commission tenue compte Virement grpmt Femme Sud
Total avant solde Solde après Rapprochement
Total après solde
Banque chez l'ONG
Augmentation DEBIT ou recettes
318515
535720
S.D
535720
Diminution CREDIT ou dépenses
2875
21000
23875
511845
535720
ONG à la banque
Diminution DEBIT
15000
15000
511845
661845
Augmenta tion CREDIT
661845
661845
se
661845
100
EXERCICE N° 2
Remis à Jean 10 000 FCFA pour menues dépenses. Porto-Novo le 10 Mai 1999
Dans la même journée, Jean revient a\>ec les pièces justificatives. - Achat de savon : 1 200 F - Achat de cahier dépenses : 1500 F - Frais de Zémidjan : 400 F (200 Fàl 'aller, 200 F au retour) - Achat de 2 rames de papier : 4 200 F
TRAVAIL A FAIRE 1) Remplir la pièce de caisse dépenses 2) Remplir le brouillard de caisse
ONG : GBENONKPO
B.P.F: 10 000
PIECE DE CAISSE DEPENSE No 45
Remise à Jean ENAGNON, Responsable à Vapprovisionnement
La somme de Francs CFA dix...mille
Pour menues dépenses.
Porto-Novo, le 10 Mai 1999 Le comptable,
Signature, Nom et Prénom + Cachet
BROUILLARD DE CAISSE
Date
10/05/99
Opérations
Avoir en caisse - Achat de savon - Achat de cahier de dépenses - Frais de Zémidjan - Achat de 2 rames de papier
Reliquat sur fond remis (solde)
Balance
Recette (FCA) 25 000 f
25 000F
Dépense (CFA)
1200 1500
400 4 200
17 700
25 000F
101
EXERCICE N° 3
ONG GBENONKPO ETATDE BILLET AGE CAISSE Caisse : Nol Date et jour de billetage : 10/05/99
Responsable de la caisse : TCHAB1Mora Heure : llh 00
Le contrôleur : BIAOU Chantai Lieu : Porto-Novo
0 FRANCS CFA
BILLETS
10 000 5 000
2 500 1 000
500 Pièces
250 100 50 25 10
Nombre
30 15
32 50
38 42
70 17
Valeur
300 000
75 000
32 000
25 000
9500
4200
700 85
sous-TOTAL
432 000
14 488
Quatre cent quarante six mille quatre cent quatre vingt huit francs
àS/Tdes billets
àS/Tdes pièces
àTOTAL ESPECES (en chiffres)
à (en lettres)
2. DEVISES ETRANGERES (MONNAIE D'AUTRES PA YS)
BONS A REGULARISER ( Total, voir détail au versean)
(en chiffre) TOTAL EN CAISSE.
(en lettre )
MONTANT DU BROUILLARD OU DU LIVRE DE CAISSE.
ECART: OUI NON (encerclez une seule mention)
Le contrôleur SIGNATURE: Noms et prénoms :
MONTANT
le caissier Autres
102
EXERCICE N° 4
L'ONG "GBENONKPO " emploie deux salariés. Le chef de service vous
communique le tableau des heures de travail du mois d'Avril 1999 ."
PERIODE Du 1er au 03 Avril Du 06 au 09 Avril Du 12 au 16 Avril Du 19 au 23 Avril Du 26 au 30 Avril
KOSSI 16h 35h 47h 40h 35h
20h 40h 45h 42h 38h
ABLAWA
La durée hebdomadaire est de 40 heures (5 jours ouvrables de 8 heures), les heures
supplémentaires de la 41ème à la 48ème sont majorées de 12%, au-delà de la 48ème de
35%. Les jours de repos (Dimanche) ou fériés sont majorés de 50%.
M. Kossi BIGOU est ouvrier qualifié, marié et père d'un enfant. Il est pays 500 F de
l'heure. Il est déjà à l'échelon 5 de sa catégorie. N° matricule : 01459.
Mlle ABLA WA YAOVI, secrétaire est payée 179 920 F par mois salaire de base.
Tableau des primes, indemnités et acomptes du mois d'Avril 1999.
Kossi Ablawa
ANCIENNETE
2 500 4 200
TRANSPORT
2 000 5 000
ACOMPTE 15 000
Mlle ABLAWA est célibataire avec un enfant. N° matricule : 00202. Elle est à l'échelon 8
de sa catégorie.
Travail demandé : Présenter de bulletin de salaire (ou fiche de paie de chaque employé de
l'ONG "GBENONKPO"
103
ONG: BULLETIN DE SALARIE DU MOIS D A VRIL 1999.
Nom, Prénoms - Adresse : Kossi BIKOU
Emploi : Ouvrier Situation matrimoniale : M - 1 N°matricule: 01459
Qualification : D]
Période du 1er au 30 avril 1999
Salaire mensuel fixe ou heures normales Heures supplémentaires majorées de 12 % Heures supplémentaires majorées de 35% Heures supplémentaires majorées de 50 %
10 12%.
Primes -ancienneté - responsabilité Indemnités - transport - autres
SALAIRE BRUT 8710SL
Avantage en nature O.B.S.S. Salaire net Imposable
IPTS Pension Taxe radiophonique
91600
TOTAL DES RETENUES
Salaire net AUTRES RETENUES Avances et acomptes Oppositions
14 038
77 562
SALAIRES NET A PAYER 62 562
104
INFORMATIQUE ET INTERNET
EXERCICE N ° 5 (A-Travaux dirigés)
A- SUR ORDINATEUR
• Allumage du micro-ordinateur
• Usage du clavier
• Les commandes usuelles sous MS-DOS
• Descriptions du gestionnaire de fichiers et d'une fenêtre Windows
• Manipulation de la souris
• Saisie, traitement et impression de texte
1- COMMENT ALLUMER LE MICRO-ORDINATEUR ?
• Appuyer le bouton marqué Power ; On / Off ou 1-0 de l'unité centrale.
• Faire de même pour l'écran.
Un certain nombre d'informations passent à l'écran (auto-test). Si tout va bien, le
caractère d'invite ou le signe de disponibilité (C .7 pour le Windows 3.1 et 3.11 ;
Démarrer pour le Windows 95) apparaît ; on peut alors commencer le travail.
2-USAGE DU CLAMER
Les touches de fonction.
• -La touche Tabulation : marquée de deux (02) flèches l'une dirigée vers la
gauche, l'autre vers la droite, elle permet de passer d'une colonne à une autre
lorsqu 'on est dans un tableau et permet de marquer les retraits de ligne dans un texte.
• La touche Caps Lock : marquée par un cadenas elle permet de bloquer le
clavier en mode majuscule de façon permanente.
• La touche Shift : marquée d'une flèche dirigée vers le haut, elle permet de
ramener le clavier en mode minuscule et lorsqu 'elle est maintenue enfoncée, bloque le
clavier en mode majuscule de façon momentanée.
• La barre d'espacement : elle est la plus longue des touches et permet de créer
un espacement entre deux (02) mots.
• La touche Entrée : marquée par une flèche dirigée vers la gauche, elle permet
de valider une commande ou de passer à la ligne suivante dans un texte.
105
• La touche Back space : Située juste au-dessus de la touche Entrée et marquée
d'une flèche allant vers la gauche, elle permet d'effacer les caractères situés à
gauche du curseur (le point clignotant marquant).
• Les touches de direction : elles permettent de se déplacer dans le texte.
• Etc.
3- OBTENTION DU PREMIER, DEUXIEME ET TROISIEME CARACTERE
- le premier caractère s'obtient en mode majuscule
- le second en mode minuscule
- le troisième avec la combinaison de la touche Alt Gr.
4- LANCEMENT DU WINDOWS (3.1 et 3.11)
A l'invite de l'ordinateur, tapez win et validez.
5- DESCRIPTION DU GESTIONNAIRE DE FICHIERS.
Après le démarrage du Windows, la première fenêtre qui s'ouvre est le gestiontiaire
de fichiers. On remarque :
• La barre de titre qui attribue un nom spécifique à la fenêtre ; Ex : Gestionnaire
de fichiers.
• Le menu système : il est situé à droite de la barre de titre et comporte les
boutons de réduction, d'agrandissement ou de restauration.
• Les fenêtres contenant les icônes représentatives des différentes applications.
6- DESCRIPTION D'UNE FENETRE WINDOWS.
Les mêmes éléments que ci-dessus + la barre de memts + barre d'outils et la zone
de travail.
7- MANIPULA TIONDE LA SOURIS
(Voir Didacticiel).
106
8- SAISIE- TRAITEMENT-ET IMPRESSION DE TEXTE
Tapez le texte
Pour la mise en forme (traitement ), sélectionnez le texte à mettre en forme,
choisissez le menu Format et le commande Caractères. Une fenêtre de polices apparaît.
Là, choisir la police, l'apparence (Gras, Italique, Souligné), la taille des caractères...
Pour l'alignement, choisir Format / Paragraphe et choisir ensuite l'alignement voulu
(gauche, droite, centré ou justifié)
Visualisez le document avec Fichier /Aperçu avant impression.
Corrigez au besoin et imprimez en faisant Fichier / Imprimer suivant les indications
appropriées à choisir.
9- QUELQUES COMMANDES DE BASE SOUS MS-DOS
CLS : qui signifie Clean Screen permet d'effacer l'écran.
TIME: Cette commande permet d'initialiser l'horloge du système en vous
affichant à l'écran la valeur en cours de l'horloge et vous donne la possibilité
de la modifier au besoin.
DATE : Elle permet d'initialiser le calendrier du système en vous affichant à
l'écran la valeur en cours du calendrier avec possibilité de modifications.
DIR : qui signifie Directory permet d'afficher à l'écran la liste de tous les
fichiers d'un répertoire ou celle des fichiers spécifiés.
DIR/P : permet un affichage page par page.
DIRJW : permet un affichage par colonne
DIRJP/W : est une option qui permet d'afficher la liste des fichiers par page et
par colonne.
COPY : permet de copier un ou plusieurs fichiers sur un disque ou une
disquette ou encore sur la même disquette ou disque en donnant
éventuellement à la copie un nom différent.
RENAME ou REN : permet de renommer un fichier.
COPY CON : Cette commande permet de créer un fichier texte qu 'il faut
sauvegarder à l'aide des touches Ctrl+Z
TYPE : permet de lire le contenu d'un fichier texte.
DEL ou ERASE : permet de supprimer un ou plusieurs fichiers spécifiés.
107
FORMAT: permet de formater la disquette ou le disque, c'est-à-dire les
préparer à recevoir des informations ou efface toutes les informations pour des
supports déjà utilisés.
REMARQUE :
Toutes ces commandes, pour être exécutées par l'ordinateur doivent
être validées ; et pour ça, taper la commande et appuyer sur la touche
ENTREE.
B-SUR INTERNET
• Présentation du matériel (cas du modem)
• Connexion à I 'OPT
• Envoi du courrier
• Réception du courrier
• Visite des sites WEB
1- Le matériel
Il est le même que celui du micro ordinateur auquel s'ajoute le modem et autres
appareils éventuellement.
2- Connexion à l'OPT
On ne peut envoyer un message électronique si l'on ne dispose pas d'une ligne
téléphonique et si l'on n 'estpas connecté à un réseau internet.
3- Pour recevoir un message :
• Aller dans le programme Internet -Mail
• Cliquez sur "Envoyer et Recevoir "
• Suivre les indications qui s'affichent
4- Pour envoyer un message
• Cliquez sur composer un message
• Composez le message
• Cliquez sur envoyer (la boîte de message se forme)
• Cliquez sur " Envoyer et Recevoir "
• Suivre les indications.
5- Pour lire un message
• Cliquez sur la boîte réception
108
EXERCICE N ° 6 (B-Axes de Réflexion)
I-QUESTIONS
1 -Qu 'est- ce que l'informatique ?
2 -Qu 'est - ce qu 'un ordinateur ? Citez ses composantes.
3 - Qu 'entendez-vous par logiciel ?
4 - Avez vous une notion de fichier ? Parlez-nous de la gestion des fichiers.
5 -Qu 'est - ce que l'internet ?
6 - Comment envoyer et recevoir des messages électroniques ?
II-REPONSES
1 - L'informatique est une science qui permet de traiter automatiquement et
rationnellement l'information.
Elle est partie de Biaise Pascal avec ce qu 'on appelle la Pascaline.
2 - Un ordinateur est un appareil électronique et programmable, qui sert à faire
le traitement de texte.
Les composantes d'un ordinateur sont :
- le clavier qui sert à écrire les informations ; il est comparable à la
machine à écrire mécanique
- l'unité centrale qui est le cœur-même de l'ordinateur à qui on confie les
informations à traiter
- la souris permet de se positionner très rapidement sur l'écran
- l'écran ressemble à un téléviseur et permet de visualiser les
informations qu 'on soumet à l'ordinateur et les divers messages donnés
par ce dernier.
- l'imprimante restitue en imprimé sur papier le traitement des
informations.
3 -Un logiciel est un ensemble de programmes qui permettant défaire un travail
défini avec l'ordinateur. Il est inséré dans le cœur de l'ordinateur
4 - Le fichier est un ensemble de mots ou groupe de mots de type homogènes à qui
on attribue un nom qui ne dépasse pas 08 (huit) lettres et une possibilité
d'extension de 03 (trois) lettres. Entre le nom et l'extension, il faut toujours
mettre un point.
109
Le fichier permet de nommer le travail mis, fait et ordonné dans
l'ordinateur. On peut multiplier le nombre en cas de besoin
5 -L'internet est la nouvelle formule de communication la plus rapide qui soit et
la moins onéreuse. On l'appelle aussi inforoute ou route d'information.
Il permet d'envoyer et de recevoir du courrier, de correspondre avec le
monde entier, d'explorer des marchés à la recherche de nouveaux produits...
6 - Pour envoyer et recevoir de messages électroniques, il faut avoir un micro
ordinateur avec un modem et être connecté au réseau internet. Puis connaître l'adresse
électronique (E-mail) de son correspondant ; saisir le texte (message) et l'envoyer par son
ordinateur :
- aller dans le programme Internet E-mail puis dans la boîte d'envoi
- cliquer sur "Nouveau Message"
- composer le message
- cliquer sur envoyer le message
- cliquer sur envoyer et recevoir
- mettre son mot de passe et valider
110
GESTION DE PROJETS
EXERCICE N° 7
TRA VA UXDIRRIGES
Création d'une structure permanente d'alphabétisation.
EXERCICE PRA TIQUE : Elaboration du projet
1. Description du projet
2. Contexte national
3. Justification du projet
4. Objectifs de développement (à court, moyen et à long terme)
5. Stratégies
6. Structure de l'organisation mise en place
7. Activités
8. Financement (les différentes sources de financement et les coûts)
9. Suivi et évaluation (résultats attendus).
Création d'une structure permanente d'alphabétisation, (commune)
I - Description du projet
Le projet consiste à créer un centre permanent d'alphabétisation dans la commune
de LALO.
Il comprend :
A. Construction
Bloc administratif comprenant 2 bureaux
- Un bureau de coordonnateur
- Un bureau de l'animateur s'ouvrant sur la bibliothèque
- Une salle polyvalente
- Cinq cases d'hébergement.
Ill
B . Equipement
- Une moto pour le coordonnateur
- Une moto pour l'animateur
- Une machine à taper
- Equipement mobilier et fournitures de bureaux
II - Contexte nationale
La population béninoise est à plus de 76% analphabète dans les zones rurales
comme la commune de LALO. Le taux est en moyenne 85%, et 90% au niveau des
femmes.
L'état dans son programme d'éducation, encourage l'alphabétisation des
populations rurales. Aussi, depuis quelques années, des efforts d'alphabétisation sont
entrepris par des structures étatiques, O N G . . . et soutenus par de vastes campagnes de
sensibilisations des populations rurales.
III - Justification du projet
Aucun développement réel ne peut se réaliser avec une population majoritairement
analphabète dans un monde en pleine mutation. Conscientes de ce fait, les populations de
LALO ont fait de l'alphabétisation, une nécessité. Ainsi, des séances d'alphabétisation se
font de façon disparate et non structurée.
De plus il existe très peu d'alphabétiseurs dans la commune (3 pour 5 000
habitants)
Ces alphabétiseurs doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour aller
alphabétiser les populations dans les villages et hameaux comme pour aller s'informer
dans le centre départemental.
Pour soulager ces alphabétiseurs, il est nécessaire de créer un centre pour en
former plus qui vont rester sur place dans les villages. Le coordonnateur du centre
pourrait se déplacer par moments pour le suivi de ceux-ci.
De plus, les alphabétisés après leur formation n'ont plus la possibilité de
continuer leur apprentissage. C 'est pourquoi, ils ont solliciter une structure pouvant les
aider dans ce sens. La création d'une structure permanente d'alphabétisation dans la
commune se justifie en vue de participer au développement socio-culturel du milieu.
112
IV- Objectifs
L'objectif général du projet est de réduire le taux d'analphabétisme dans la
commune.
Les objectifs spécifiques sont :
- Coordonner les activités d'alphabétisation
- Permettre à la population de se former et de se recycler en matière
d'alphabétisation sans faire de longues distances.
- Encourager la capitalisation et la diffusion des recettes en pharmacopée,
l'histoire du milieu, etc.
- Appuyer sur le plan méthodologique et pédagogique les alphabétiseurs de
la commune
V - Stratégie
Formation et sensibilisation des différents acteurs dans le projet
- Identification d'un site approprié
- Identification et implication des acteurs ou structures de développement
- Mobilisation des ressources internes
- La mise en location de la salle polyvalente, construction et mise en location
de 5 cases d'hébergement.
Il - Structure d'organisation mise en place
Un centre d'une si grande importance ne peut accomplir sa mission sans des
cadres qualifiés qui y soient recrutés.
A cet effet, nous proposerions comme responsable, un coordonnateur qui est un
ancien alphabètiseur ayant répondu positivement aux critères fixés par les institutions
supérieures.
Cela peut être un agent d'alphabétisation niveau BEPC ayant 5 ans d'expérience.
Il doit être dynamique et aimer le métier. Il est chargé de la gestion effective de toutes les
activités du centre. Il programme, exécute et évalue les séances d'alphabétisation.
Il est chargé des relations avec les institutions supérieures. Il joue le rôle de
comptable puis après, un animateur de niveau CEP qui veillera à la bonne marche de la
maison, il accueille les alphabétisants et s'occupe de la bibliothèque et prête main forte au
coordonnateur pour leur formation.
113
VII - Activités
- Identification du lieu d'implantation du centre
- Préparation des appels d'offre
- Dépouillement et sélection du dossier
- Choix de l'ingénieur, compte tenu de la technicité et du prix
- Après le choix de l'ingénieur, ce dernier procède maintenant à la
construction du bâtiment
- Après la construction du bâtiment, nous allons procéder à :
La formation des formateurs (les alphabétiseurs) et enfin on procède à la
sensibilisation de la population.
- Suivi et évaluation.
VIII - Plan de financement
N°
1
2
3
4
5
ACTIVITES
construction d'un module de deux salles avec 3 bureaux et un magasin
Création d'une documentation
Equipement du centre
Fonctionnement du centre petulant 3 ans
Frais de gestion, suivi et évaluation
Coût total
COÛT
6250000
2500000
3750000
4800000
17300000
SOURCES
ONG
500000
750000
200000
3250000
MINISTERE
2870000
1000000
1000000 2000000
6870000
Word Education
1000000
1000000
2000000
2500000
880.000
1000000
800.000
3500000 1.680.000
Bénéfice
880000
800000
1680000
114
IX- Suivi et évaluation
Le suivi se fera à 2 niveaux
- Suivi du niveau d'application de la formation sur le terrain
- Suivi des infrastructures et impacts du projet.
Quant à l'évaluation, il y aura l'évaluation à mi-parcours chaque aimée impliquant tous
les acteurs du projet et l'évaluation externe ou l'évaluation finale
115
MICRO-CREDIT EXERCICE N° 8
/ - AXES DE REFLEXION
Pour améliorer leurs conditions de vie, la majorité des paysans béninois ont accès
au financement de proximité à partir du réseau des caisses locales de crédits Agricoles et
Mutuelles (CLCAM) et des ONG encadrées par le C.RS ( Catholic Relief Service ) .
La première institution adopte la stratégie de crédit avec épargne obligatoire
tandis que la seconde utilise la stratégie, de crédit sans épargne.
Faites la planification de gestion de micro - crédit de chaque institution en faisant
ressortir les éléments suivants :
1. La forme de l'argent débloqué (froid ou chaud), justifiez votre réponse ;
2. Les avantages et les limites de chaque système ;
3. L'organisation de chaque système ;
4. Citez quelques éléments du règlement intérieur de chaque groupe
bénéficiaires (au moins 5 ) ;
5. Citez quelques règles d'or sur la gestion de Micro-crédit ;
6. Quel est le système qui vous semble intéressant pour les bénéficiaires ?
Justifiez votre réponse
7. Quelles sont les différentes formes (sortes) de crédit
II-REPONSES
2-1
2-2
CLCAM Système de crédit avec épargne caisse locale de crédit agricole et Mutuel Crédit à chaud ( effort personnel obligatoire)
Meilleure garantie de recouvrement
Peu de personnes ont accès au crédit surtout parmi les plus pauvres.
CRS Système de crédit sans épargne catholic Relif service
Crédit à froid (Pas d'effort personnel)
* Accès facile au crédit * Accès à un plus grand nombre de personnes
* Difficulté de recouvrement * Risque de non pérennité du système
116
CLCAM argent chaud
Assemblée Générale (AG)
ï Conseil d'Admini
stration (AC,
Directeur Exécutif D . E
\
\
Argent froid CRSQ ONG
^omité de surveillance
C.S.
Z-, 1 \ C.P Gérant
Groupe de solidarité
Animateur
population Education
4 - Règlement Intérieur
1. Etre réunis en groupement de solidarité
2. Payer régidièrement ses cotisations
3. Participer effectivement aux travaux du groupe
4. Etre membre avecfotuis en épargne
5. Présence effective aux réunions
6. Pénalités pour non participation aux activités et aux réunions
7. Avoir une bonne moralité
8. Ne pas être en impayé
9. Avoir une garantie
117
5- Les règles d'or du crédit
1. Définir la politique de crédit
2. Définir les bénéficiaires du crédit
3. Définir l'objet du crédit
4. Définir les conditions d'octroi du crédit
5. Rédiger la demande de crédit avec une écriture et un langage très simple.
6. Connaître l'origine du crédit
7. Faire prendre des décisions d'accord de crédit par les décideurs
8. Etablir des critères d'obtention de crédit
9. Faire contrôler la politique de crédit etc.
6 - Une O N G sérieuse qui se veut solidaire des populations à la base ne peut choisi pour
cette épargne tel que la CLCAM.
7 - Les différentes formes de crédit sont :
a-le crédit - bail (1 à 5 ans)
b -le crédit équipement (pour financement agricole)
c -le crédit social
d-le crédit de soudure (pour la période entre 2 récoltes)
e-lecréditauto-géré (lesmicro-crédit)
118
LE MARKETING
EXERCICE N° 9
TRA VAUX DU GROUPE I
Présidente : OKOUNDE Sabine Rapporteur : AFFODEGNON Boris Secrétaire : BANKOLE Emmanuel
I -QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE
1. Quels sont les clients de votre ONG ?
2. Est - ce que votre ONG a un avantage compétitif?
3. Avez - vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et
comptable ? S'il en existe, quel usage en faites - vous ?
4. Dans votre ONG, avez - vous une culture ?
5. Faites - vous l'effort de vous conformer au cahier de charge des bailleurs
de fonds ?
II-REPONSES
ONG : GI
1. Nos clients sont :
- les jeunes fi lies et les femmes (déscolarisées, scolarisées et non scolarisées).
- Les bailleurs de fonds :
* ABNSSP ; Appui Benino-Néerlandais aux Soins de Santé Primaire
* SNV : Organisation Néerlandaise de Développement.
* MPSCF : Ministère de la Protection Sociale et de la Condition
Féminine.
* EUMC : Entraide Universitaire Mondiale du Canada
* Ambassade des USA.
1. Alphabétisation en français
2. Non
3. Oui
- On est camarade en association
- les bénéficiaires sont des partenaires
119
TRA VAUX DU GROUPE II
Président : Karim Guéra Moussa Rapporteur : Sèhonou D. Claire Secrétaire : Koudèvin Cyrille
I - QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE
1- Quels sont les clients de votre ONG ?
2- Est-ce que votre ONG a un avantage compétitif ?
3- Avez-vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et
comptable ?
S'il en existe, quel usage en faites-vous ?
4- Dans votre ONG, avez-vous une culture ?
Décrire les éléments distinctifs de cette culture
5- Faites-vous l'effort de vous conformer au cahier de charges des bailleurs de
fonds ?
II- REPONSES
1- Prenons le cas d'une ONG spécifique
Quels sont les clients ?
ONG: SEL et LUMIERE
Réalisation d'infrastructures communautaires
1- Les clients sont :
- Personnes en situation difficile (Paysans, femmes)
- AGEFIB : Bailleur
2- Est-ce qu 'elle a un avantage compétitif ou encore une compétence distinctive ?
Avantages compétitifs
- Plus d'expériences en la matière (9 ans)
- Equipe technique d'établissement de devis
3- Est-ce que vous avez un manuel de procédure de gestion Administrative,
financière et comptable ?
Existence d'un manuel de procédure de gestion administrative financière et comptable
- Pour la transparence dans la gestion
- La tenue de caisse
- La tenue des cahiers de gestion
- L'ordonnateur
- Une commission de dépouillement d'appel d'offres
- Procédure d'attribution des marchés
4 - Est-ce que dans votre O N G vous avez une culture ?
Décrivez les éléments distinctifs de cette culture
Eléments distinctifs de cette culture
Oui
Eléments distinctifs
- L'humilité
- Le respect
- L'égalité
5- Est-ce que vous faites l'effort de vous conformer au cahier de charges des
Oui
- Présentation de rapport financier
- Présentation de rapport d'activités par trimestre.
TRA VAUX DU GROUPE III
121
Président : KICHE Félix Rapporteur : DODO Raymond Secrétaire : AZANHOUE Gaston
I - QUESTIONSD'EXERCICEPRATIQUE
1. Qui sont vos clients ?
Définissez - les et dites leurs caractéristiques.
2. Est - ce que vous avez un avantage compétitif ?
Est - ce qu 'ily a une compétence distinctive ?
3. Est - ce que vous disposez d'un manuel de procédure de gestion administrative
financière et comptable.
Quel usage en faites - vous ?
4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?
5. Faites-vous l'effet de vous conformer au cahier de charges des bailleurs ?
II-REPONSES
1. Nos clients sont : - les enfants handicapés sourds-muets
- leurs parents
- les bailleurs : USAID, CRS corps de la paix, MENRS, PAM
Caractéristiques des clients
- enfants handicapés sourds-muets
- parents géniteurs
- parents parrains
- bailleurs : USAID équipement logistique
PAM et CRS logistique
Corps de la paix : mobilier
MENRS : matériel didactique.
2. Avez-vous des avantages compétitifs ?
oui, en dehors de la formation professionnelle il y a le suivi et la réinsertion
3. Non
4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?
Les animateurs sont un modèle.
Ils ont un esprit de sacrifice et de disponibilité
5. Oui
Nous établissons, des rapports d'activités et financiers réguliers et fiables.
122
SYNTHESE DES EXERCICES PRA TIQUES DES TROIS GROUPES
1. Les clients de notre ONG sont :
* Les Bénéficiaires : - les jeunes fi lies et femmes (scolarisées, déscolarisées et non scolarisées) - Les paysans (bénéficiaires d'infrastructures socio-communautaires) - Les enfants ou handicapés et leurs parents (géniteurs ou parrains)
* Les bailleurs tels que - SMr, EUMC, ABNSSV, Ambassade des USA -AGEFIB - CRS, USAID, MENRS, PAM.....
2. Oui, notre ONG a des avantages compétitifs ou des compétences distinctives comme : - l'alphabétisation (dans une localité enclavée) - la grande expérience acquise dans notre domaine après plus de 9 ans d'activité. - le couplage de la formation professionnelle avec la formation scolaire classique. - le suivi et l'installation des apprenants ayant bénéficié de notre formation,
bref des acquis ou compétences que les autres ONG ne possèdent pas encore.
3. Oui, nous possédons un manuel de procédure de gestion administrative, financière et comptable.
Fixant les règles générales de gestion au sein de l'ONG (qui ordonne les dépenses, qui effectue les dépenses, combien doit-on garder en caisse, comment lancer un appel d'offres .), il contribue à l'obtention d'une gestion transparente (usage interne pour l'ONG) ; et pour faire du marketing auprès des bailleurs (usage externe pour l'ONG).
4. Oui, nous avons une culture dont quelques éléments distinctifs peuvent être : -Au sein de notre ONG, les membres sont des camarades en association - Les bénéficiaires de nos actions sont nos partenaires - Toi4s les membres de notre ONG font preuve d'humilité (nous recevons courtoisement aussi bien le paysan que le bailleurs de fonds). - Les animateurs de notre ONG sont des modèles prêts à se sacrifier et toujours disponibles.
5. Oui, nous faisons l'effort de nous conformer au cahier de charge des bailleurs grâce à l'établissement des rapports d'activité fiables envoyés trimestriellement aux bailleurs.
126
FOLIO ONG XXX GRAND LIVRE Compte: Site/Projet : Compte :
PERIODE: NUMERO
DATE N° PIECE LIBELLE DEBIT CREDIT CTREPT
127
1- CANEVAS DU REGISTRE DES MEMBRES
Date d'adhésion N° d'ordre
Nom et prénoms
Date de naissance
Etat Chil
Activités (Profession )
Signature ou empreinte digitale
Mise initial
2 - DEMANDE D'ADHESION A UNE CAISSE
Je soussignéf e ) (Nom et prénoms) Profession. Date et lieu de naissance .fils ou Fille de et de sollicite mon adhésion à la Structure
Je m'engage à respecter ses statuts, ses règlements intérieurs et les décisions des organes de gestion, à défendre les intérêts de la caisse et à être toujours loyal (e) envers elle.
Versements initiaux : droits d'adhésion Parts sociales.
Dépôt d'épargne minimum
Total. Fait à. le 19.
Décision du conseil d'administration Le conseil d'administration de la caisse réuni le
Approuve, rejette en instance ¡aprésente demande ( 1 )
Le nouveau membre est inscrit au registre des adhésions sous le n°.
Le président du conseil d'administration
128
3 - CARTE DEMEMBRE
Recto Verso
Nom Prénoms N o m de l'épouse Profession Nationalité Date d'adhésion. Né(e) le Part sociale A Sortie le Fils ( fille) de Président et de Secrétaire Résidence et adresse Titulaire
4 - LIVRET D EPARGNE INDIVIDUEL
TITULAIRE
Compte N°.. Sociétaire N°
Photo Date d'adhésion
Nom Prénoms. Date et lieu de naissance Adresse Village Commune Sous-préfecture
Je Signature, Sigttature du gérant
Cachet
MANDATAIRE
Nom. Prénoms.
Date et lieu de naissance Adresse Village Commune Sous-préfecture
le Signature du mandataire
Date Références
•
Retrait Versement Solde en chiffres
Solde en lettres
Signature et cachet/caisse
129
5 - LIVRET DE CAISSE
Date LIBELLE OU DESIGNATION
N°P.J RECETTES DEPENSES SOLDES
6 - LIVRE DE BANQUE
DATE LIBELLES N°PJ DEBIT CREDIT SOLDE
DEBITEUR CREDITEUR
130
7- CONTRAT DE CREDIT
Crédit N° le NOM ET PRENOMS. DENOMINATION DE LA STRUCTURE. OBJET DU CREDIT. 77 a été accordé à la personne ou la structure ci-dessus désignée un crédit
Les conditions suivantes • Montant octroyé F CFA • Taux d'intérêt. %l'an
• Montant à rembourser. F CFA ( en lettres et en chiffres)
• Dates de remboursement : lere échéance dernière échéance
• garanties offertes : * Caution Scolaire * Caution personnelle * Biens mis en gage
• Autres conditions : Le bénéficiaire s'engage à respecter 1. Les échéances de remboursement 2. Utiliser le crédit pour l'activité indiquée dans la demande 3 4.
En cas d'impayés, le bénéficiaire ou sa caution s'exposent aux moyens de recouvrement prévus par les voies de droit.
Le Bénéficiaire Les cautions Le responsable de la structure de financement,
135
ONG BPF..
B.P.F:. PIECE DE CAISSE DEPENSE N°.
Remise à
La somme de Francs CFA
Pour.
Cotonou, le....
Le comptable,
ONG No. Date: Imputation Comptable
COMPTE DEBIT
Pièce: Site:
COMPTE DEBIT
Reçu
Je soussigné
Reconnais avoir reçu d.
la somme de
pour.
,1e.
Reçu Je soussigné
Reconnais avoir reçu d.
la somme de
pour.
,1e.
138
FACTURE N°
Doit:
Référence :
rae ELEMENTS QUANTITE PRIX UNITAIRE
Arrêté la présente facture à la s o m m e totale de :
TOTAL
PÁYELE.
Chèque
Espèces
Mandat
L_J .,1e. IS
139
Total à reporter
.
Report de la page précédente Nature Compte Débit Date Objet de la dépense
Montant en monn. locale
Montant en $-FF ou autres Documents justificatifs
n°de pièce Imputation comptable
ïf
3 il
2
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M
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FICHE DE STOCK
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142
Variation nette III = I - II
Trésorerie initiale IV
Trésorerie finale V = III + IV
II - DECAISSEMENTS
/- Opérations courantes
- Achats
- Frais de personnel
- Impôts et taxes
- Autres charges externes
2- Opérations non courantes
- Investissement
- Prêts
- Dons
TOTAL
- Dotations budgétaires
- Dons
- Cotisations
- Subventions
TOTAL
I - ENCAISSEMENTS
/- Opérations courantes
- Services facturés
- Intérêts /placements
2- Opérations non courantes
§ /
(/3
/
/ 2 Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Octobre Nov Dec TOTAL
O
21
O >
145
CLASSE 1
Comptes de capitaux permanents ^ ^ ^ H
10 CAPITAL
100 Capital social ou personnel
105 Fonds de dotation
109 Comptes de l'exploitant
11 RÉSERVES
110 Primes d'émission
111 Réserve légale
112 Réserves statutaires et contractuelles
114 Réserves provenant de subventions d'équipement
115 Réserves facultatives
116 Réserves de renouvellement des immobilisations
117 Réserves de renouvellement des stocks
118 Réserves spéciales de réévaluation
119 Réserves correspondant à la participation de l'État aux dommages de guerre
12 REPORT À N O U V E A U
14 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT REÇUES
141 Subventions reçues
147 Subventions inscrites à pertes et profits
10 CAPITAL
101 CAPITAL SOCIAL 103 CAPITAL P E R S O N N E L
102 CAPITAL PAR D O T A T I O N
104 C O M P T E D E LEXPLOITANT
1051 Primes d'émission
111 RÉSERVE L É G A L E
112 RÉSERVES STATUTAIRES O U CONTRACTUELLES
1133 Réserves consécutives à l'octroi de subventions d'investissement
1181 Réserves facultatives
1188 Réserves diverses
1188 Réserves diverses
106 É C A R T S D E R É É V A L U A T I O N
1188 Réserves diverses
12 REPORT À N O U V E A U
14 SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT
141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT AetB
148 AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT
141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT AetB(l)
(1) Les quotes-parts de subventions, virées au résultat, sont à porter au débit des sous-comptes 141, 142 et 148.
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
146
15 PROVISIONS P O U R PERTES E T C H A R G E S t(
155 Provisions pour risques
156 Provisions pour renouvellement des immobilisations (entreprises concessionnaires)
157 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
158 Provisions pour retraite obligatoire du personnel
16 EMPRUNTS À PLUS D'UN A N
160 Obligations et bons
161 Emprunts garantis par l'État
163 Autres emprunts
164 Billets de fonds
169 Avance de l'État
17 C O M P T E S D E LIAISON D E S ÉTABLISSEMENTS E T S U C C U R S A L E S
19 PROVISIONS FINANCIÈRES • POUR RISQUES ET C H A R G E s (
Comptes 191,192, 193, 194,1981, 1983
1982 Provisions pour renouvellement! des immobilisations (entreprises concessionnaires)
197 PROVISIONS POUR C H A R G E S ^ RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERC
196 PROVISIONS POUR PENSION M ET OBLIGATIONS SIMILAIRES»
16 EMPRUNTS ET DETTES ASSII^LÉ
161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES |
162 EMPRUNTS ET DETTES AUPRÈS D ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT^
168 AUTRES EMPRUNTS ET DETTES
1682 Billets de fonds •
163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT •
184, 185, 186, 187 et 188 C O M P T E S • D E LIAISON DES ÉTABLISSEMENTS | ET SOCIÉTÉS E N PARTICIPATION
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du S
147
CLASSE 2 C o m p t e s de valeurs immobilisées
20 FRAIS D ' É T A B L I S S E M E N T
200 Frais de constitution
201 Frais de premier établissement
202 Frais d'augmentation de capital §
203 Frais d'émissions d'obligations
204 Frais d'acquisition des immobilisations
206 Primes de remboursement des obligations
208 Amortissement de frais d'établissement
21 I M M O B I L I S A T I O N S
210 Terrains
2100 Terrains de construction et chantiers
2104 Terrains d'exploitation
2105 Autres terrains
2108 Amortissement des terrains d'exploitation
2109 Provisions pour dépréciation des terrains
212 Constructions
2120 Bâtiments industriels
2123 Bâtiments administratifs et commerciaux
2125 Autres bâtiments d'exploitation
2126 Voies de transport et ouvrages d'art
2127 Immobilisation de rapport
2128 Amortissements des constructions
214 Matériel et outillage
2140 Matériel
2144 Outillage
20 C H A R G E S IMMOBILISÉES i
2011 Frais de constitution
2012 Frais de prospection 2013 Frais de publicité et de lancement
2015 Frais de modification du capital
2026 Frais d'émission des emprunts
2022 Frais d'acquisition d'immobilisations
206 PRIMES D E R E M B O U R S E M E N T DES OBLIGATIONS
20 C H A R G E S IMMOBILISÉES (1)
(1) Les charges immobilisées font l'objet d'un amortissement direct au crédit des comptes 201, 202 et 206.
22 TERRAINS
223 TERRAINS BÂTIS
2211, 2212 Terrains d'exploitation
2288 Autres terrains
282 A M O R T I S S E M E N T S D E S TERRAINS
292 PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION D E S TERRAINS
23 B Â T I M E N T S , INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S E T A G E N C E M E N T S
2311,2321 Bâtiments industriels
2313,2323 Bâtiments administratifs et commerciaux
2312, 2322 Bâtiments agricoles
233 O U V R A G E S D ' I N F R A S T R U C T U R E
2315, 2325 Immeubles de rapport
283 A M O R T I S S E M E N T S D E S B Â T I M E N T S , INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S E T AGENCEMENTS
241, 242 MATÉRIEL ET OUTILLAGE
2411 Matériel industriel, 2413 Matériel commercial 2421 Matériel agricole
2412 Outillage industriel, 2414 Outillage commercial 2422 Outillage agricole
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
148
i
23
24
2148 Amortissement du matériel et outillage
215 Matériel de transport
2150 Matériel automobile
2151 Matériel hippomobile
2152 Matériel fluvial
2153 Matériel ferroviaire
2154 Matériel naval
2155 Matériel aérien
2158 Amortissements du matériel de transport
216 Autres immobilisations corporelles
2160 Mobilier et matériel de bureau
2162 Agencements, aménagements, installations
2165 Matériel d'emballage
2166 Animaux de trait
2168 Amortissements des autres immobilisations corporelles
218 Immobilisations incorporelles
2180 Fonds de commerce et droit au bail
2183 Brevets, licences, etc.
2185 Concessions
2188 Amortissements des immobilisations incorporelles
2189 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS E N C O U R S
IMMOBILISATIONS DÉTRUITES PAR FAITS D E G U E R R E
284
245
2451
2456
2453
2452
2454
2455
2845
244
234,
243
2461
284 283
21
215 216
212
281
291
239
249
25
—
A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL
MATÉRIEL D E T R A N S P O R T
Matériel automobile
Matériel hippomobile
Matériel fluvial, lagunaire
Matériel ferroviaire
Matériel naval
Matériel aérien
Amortissements du matériel de transport
M A T É R I E L E T M O B I L I E R
235,247 I N S T A L L A T I O N S ET AGENCEMENTS
MATÉRIEL D'EMBALLAGE RÉCUPÉRABLE
Cheptel, animaux de trait
A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL A M O R T I S S E M E N T S DES BÂTIMENTS, INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S ET AGENCEMENTS
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
FONDS COMMERCIAL DROIT AU BAIL
BREVETS, LICENCES
AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
BÂTIMENTS ET INSTALLATIONS EN COURS
MATÉRIEL EN COURS
AVANCES ET ACOMPTES VERSÉS SUR IMMOBILISATIONS
Dv •:, comptes du Plan 1957 aux comptas du SYSCOA
149
25 PRÊTS A PLUS D ' U N A N .
250 Prêts gagés
252 Prêts non gagés
254 Billets de fonds
259 Provisions pour dépréciation des prêts
• —
26 TITRES D E PARTICIPATION
260 Titres cotés, partie libérée
262 Titres non cotés, partie libérée
264 Parts dans des associations, syndicats, etc.
265 Parts des sociétés à responsabilité limitée, en commandite simple, en n o m collectif
266 Titres cotés, partie non libérée
267 Titres non cotés, partie non libérée
269 Provisions pour dépréciation financière des titres de participation
27 DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS
270 Dépôts
2700 Loyer d'avance
2701 Gaz
2702 Électricité
2703 Téléphone
275 Cautionnements versés
27 A U T R E S IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
Analyse selon critères différents ,
2713 Billets de fonds
2971, 2972 Provisions pour dépréciation des prêts
26 TITRES D E PARTICIPATION
Analyse selon le critère de type de contrôle : contrôle exclusif, contrôle conjoint et influence notable
296 PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION DES TITRES D E PARTICIPATION
275 DÉPÔTS ET C A U T I O N N E M E N T S VERSÉS
2751 Dépôts pour loyers d'avance
2754 Dépôts pour le gaz
2752 Dépôts pour l'électricité
2755 Dépôts pour le téléphone, le télex, la télécopie
2756 Cautionnements sur marchés publics
2757 Cautionnements sur autres opérations
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
150
C L A S S E 3 Comptes de stocks
30 MARCHANDISES
300 Marchandises A
301 Marchandises B
309 Provisions pour dépréciation des marchandises
31 MATIÈRES PREMIÈRES
310 Matière A
311 Matière B
319 Provisions pour dépréciation des matières premières
32 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S
320 Matière C
321 Matière D
324 Combustibles
325 Produits d'entretien
326 Fournitures d'atelier
327 Fournitures de magasin
328 Fournitures de bureau
329 Provisions pour dépréciation des matières consommables
33 DÉCHETS ET REBUTS
330 Déchets
335 Rebuts
34 PRODUITS SEMI-OUVRÉS
340 Produits semi-ouvrés A
341 Produits semi-ouvrés B
349 Provisions pour dépréciation des produits semi-ouvrés
35 P R O D U I T S FINIS
350 Produits finis A
351 Produits finis B
359 Provisions pour dépréciation des produits finis
CLASSE 3
Comptes de stocks
31 MARCHANDISES ,
311 MARCHANDISES A
312 MARCHANDISES B
391 DÉPRÉCIATIONS DES STOCKS DE MARCHANDISES
32 MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES
321 MATIÈRES A
322 MATIÈRES B
392 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES
33 A U T R E S A P P R O V I S I O N N E M E N T S
331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S
331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S
338 A U T R E S MATIÈRES
338 A U T R E S MATIÈRES
332 FOURNITURES D'ATELIER E T D'USINE
333 FOURNITURES D E M A G A S I N
334 FOURNITURES D E B U R E A U
393 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D ' A U T R E S APPROVISIONNEMENTS
372 PRODUITS RÉSIDUELS
3721 Déchets
3722 Rebuts
371 PRODUITS INTERMÉDIAIRES
3711 Produits intermédiaires A
3711 Produits intermédiaires B
397 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E PRODUITS INTERMÉDIAIRES ET RÉSIDUELS
36 P R O D U I T S FINIS
361 PRODUITS FINIS A
362 PRODUITS FINIS B
396 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E PRODUITS FINIS
Des comptes du Plan 1957
151
36 PRODUITS O U TRAVAUX EN COURS
360 Produits en cours X
365 Produits en cours Y
369 Provision pour dépréciation des produits ou travaux en cours
37 'EMBALLAGES C O M M E R C I A U X
370 Emballages perdus
375 Emballages récupérables
377 Emballages commerciaux à usage mixte
379 Provision pour dépréciation des emballages commerciaux
34 P R O D U I T S E N C O U R S
3411 Produits en cours PI 3421 Travaux en cours Tl
3412 Produits en cours P2 3422 Travaux en cours T2
394 DÉPRÉCIATIONS DES PRODUITS EN COURS
335 EMBALLAGES
3351 Emballages perdus
3352 Emballages récupérables non identifiables
3353 Emballages à usage mixte
393 DÉPRÉCIATIONS D E S S T O C K S D ' A U T R E S A P P R O V I S I O N N E M E N T S
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
152
C L A S S E 4 Comptas de tiers
40 F O U R N I S S E U R S
400 Fournisseurs ordinaires
407 Fournisseurs retenues de garantie
408 Fournisseurs avances et acomptes versés sur commandes d'exploitation
41 CLIENTS
410 Clients ordinaires
411 Clients, État et collectivités publiques
412 Clients douteux
417 Clients, retenues de garantie
-1 c- ChcEis. avances ei acomptes reçus
• 1 ¿ I
- , . - È — . ^ - ^ ^ ,.» ..-(—.
V - v - - - , -.T,^- r ->i,r i j n r j - n n - , . , ñ n i n ~i .»r.»£
^^^H 40 FOURNISSEURS
ET COMPTES RATTACHÉS
401 FOURNISSEURS, DETTES EN COMPTE
4095, 4096 Fournisseurs, retenues de garantie
4091 ,4092 Fournisseurs, avances et acomptes versés
41 CLIENTS E T C O M P T E S R A T T A C H É S ]
4111 Clients et 4112 Clients-Groupe
4114 Clients, État et Collectivités publiques j
4162 Créances douteuses
4195, 4196 Clients, retenues de garantie
4191, 4192 Clients, avances et acomptes reçus
•ji n p p s p . ' u r r . ' i w - T Í 0 Prov-jions pour depreciation niuncieres des comptes clients
42 PERSONNEL
420 Avances et acomptes au personnel
425 Rémunérations dues au personnel
426 Dépôts du personnel
427 Oppositions
428 Comité d'entreprise
43 ÉTAT
430 Participation de l'État aux dommages de guerre
432 Avances sur prêts et subventions
436 État, impôts et taxes
438 Opérations particulières avec l'État
44 ASSOCIÉS
440 Impôts et taxes recouvrables sur les associés
441 Actionnaires, capital n o n appelé
4 4 2 Actionnaires, restant d û sur capital appelé
443 Capital, Versements reçus sur augmentation
-h¿l
42
421
422
427
4231
4252
44
—
449
DEPRECL-vriONï i DES C O M P T E S CLIENTS 1
PERSONNEL 1
PERSONNEL, AVANCES ET ACOMPTES 1
PERSONNEL, RÉMUNÉRATIONS DUES I
PERSONNEL-DÉPÔTS
Personnel, oppositions
Syndicats et Comités d'entreprise, d'établissement
ÉTAT E T COLLECTIVITÉS PUBLIQUES
ÉTAT, CRÉANCES ET DETTES DIVERSES
Comptes 441 à 447
449
4424
109
467
4615
ÉTAT, CRÉANCES ET DETTES DIVERSES M
Impôts et taxes recouvrables £ sur des associés K
ACTIONNAIRES, • CAPITAL SOUSCRIT N O N APPELÉ H
ACTIONNAIRES, RESTANT D Û • SUR CAPITAL APPELÉ B
Associés, versements reçus B sur augmentation de capital H |
Des compte ' Plan 1957 aux comptes du SYi 'scJi
153
444 Comptes d'apports
445 Comptes courants des associés
446 Comptes courants des administrateurs
447 Dividendes
448 Capital à rembourser
45 FILIALES (ou Société-mère)
450 Comptes courants des filiales
455 Comptes courants de la société-mère
459 Provisions pour dépréciation financière des comptes des filiales
46 D É B I T E U R S E T C R É D I T E U R S D I V E R S
460 Obligations
461 Versements restant à effectuer sur titres non libérés
462 Caution et dépôts reçus
463 Sécurité sociale
464 Emballage et matériels consignés
465 Emballage et matériels à rendre
466 Organismes publics internationaux
468 Divers
469 Provisions pour dépréciation financière des comptes débiteurs divers
47 C O M P T E S D E RÉGULARISATION-PASSIF
470 Charges à payer
474 Ristournes, rabais et remises à accorder
475 Produits perçus ou comptabilisés d'avance
4611 Associés, apports en nature, 4612 Associés, apports en numéraire
462 ASSOCIÉS, C O M P T E S C O U R A N T S i
462 ASSOCIÉS, COMPTES COURANTS
465 ASSOCIÉS, DIVIDENDES À PAYER
4619 Associés, capital à rembourser
46 ASSOCIÉS ET GROUPE
466 GROUPE, COMPTES COURANTS
466 GROUPE, COMPTES COURANTS
496 DÉPRÉCIATIONS DES COMPTES ASSOCIÉS ET GROUPE
4712 Créditeurs divers
4423 Impôts et taxes recouvrables sur des obligataires
472 V E R S E M E N T S R E S T A N T À E F F E C T U E R SUR TITRES N O N LIBÉRÉS
165 D É P Ô T S ET C A U T I O N N E M E N T S R E Ç U S
431 SÉCURITÉ SOCIALE
4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre
45 O R G A N I S M E S I N T E R N A T I O N A U X
47 DÉBITEURS E T C R É D I T E U R S DIVERS
497 DÉPRÉCIATIONS DES C O M P T E S DÉBITEURS DIVERS
166 INTÉRÊTS C O U R U S 408 FOURNISSEURS, F A C T U R E S
N O N PARVENUES 428 P E R S O N N E L , C H A R G E S À PAYER 438 O R G A N I S M E S SOCIAUX
C H A R G E S À PAYER 448 ÉTAT, C H A R G E S À PAYER 4818 Fournisseurs d'investissement,
factures non parvenus
4198 Rabais, Remises, Ristournes et autres avoirs à accorder
477 PRODUITS C O N S T A T É S D ' A V A N C E
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
48 COMPTES DE RÉGULARISATION-ACTIF
480 Charges payées ou comptabilisées d'avance
485 Produits à recevoir
49 C O M P T E D'ATTENTE A RÉGULARISER
476
276 418 428 438
448 506
471
, i
CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE
INTÉRÊTS COURUS* CLIENTS, PRODUITS À RECEVOIR PERSONNEL, PRODUITS À RECEVOIR ORGANISMES SOCIAUX, PRODUITS À RECEVOIR ÉTAT, PRODUITS À RECEVOIR i INTÉRÊTS COURUS j
COMPTES D'ATTENTE
Des compte * a\*m 1957 aux comptas du S1jf§|
C L A S S E 5
Comptes financiers ^ ^ ^ ^ H
50 EMPRUNTS À MOINS D ' U N A N
500 Obligations et bons
501 Emprunts garantis par l'État
503 Autres emprunts
509 Avances de l'État
51 PRÊTS À MOINS D ' U N A N
510 Prêts gagés
512 Prêts non gagés
52 EFFETS ET W A R R A N T S À PAYER
520 Effets à payer
525 Warrants et autres effets gagés à payer
53 EFFETS E T W A R R A N T S À RECEVOIR
530 Effets à recevoir
535 Warrants et autres effets à recevoir
54 CHÈQUES ET C O U P O N S À ENCAISSER
540 Chèques
545 Coupons
55 TITRES D E PLACEMENT ET BONS D U TRÉSOR
550 Titres cotés. Partie libérée
552 Titres non cotés. Partie libérée
553 Parts de sociétés à responsabilité limitée, en commandite simple, en n o m collectif
554 Obligations et bons émis par la société et rachetés par elle
555 Bons du Trésor
556 Titres cotés. Partie non libérée
557 Titres non cotés. Partie non libérée
559 Provisions pour dépréciations financières des titres de placement
-•
16 E M P R U N T S E T D E T T E S ASSIMILÉES
161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES
162 E M P R U N T S ET DETTES A U P R È S D E S ÉTABLISSEMENTS D E CRÉDIT
168 A U T R E S E M P R U N T S E T DETTES
163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT
27 A U T R E S IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
Analyse selon critères différents
402 FOURNISSEURS, EFFETS À PAYER
482 FOURNISSEURS D'INVESTISSEMENTS, EFFETS À PAYER
412 CLIENTS, EFFETS À RECEVOIR E N PORTEFEUILLE
4852 Créances sur cessions d'immobilisations, effets à recevoir
51 V A L E U R S À ENCAISSER
513 C H È Q U E S À ENCAISSER
5186 Coupons échus à l'encaissement
50 TITRES D E P L A C E M E N T
Analyse selon critères différents
590 DÉPRÉCIATIONS D E S TITRES D E P L A C E M E N T
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
156
56 BANQUES ET CHÈQUES POSTAUX
560 Banque centrale (BCEAP)
5600 Comptes disponibles
5606 Comptes soumis à restriction
562 Autres banques
5620 Comptes disponibles
' 5626 Comptes soumis à restriction
564 Banques à l'étranger
5640 Comptes disponibles
5646 Comptes soumis à restriction
565 Chèques postaux
566 Comptes dans les caisses des Établissements publics
567 Autres établissements
568 Comptes au Trésor
57 CAISSE
570 Caisse siège social
571 Caisse succursale ou usine A
58 COMPTES DE RÉGIES D'AVANCES ET D'ACCRÉDITIFS
59 VIREMENTS INTERNES
590 Virements de fonds
521 BANQUES LOCALES
522 BANQUES, AUTRES ÉTATS U E M O A 523 BANQUES AUTRES ÉTATS ZONE
FRANC 524 BANQUES HORS ZONE FRANC
531 CHÈQUES POSTAUX
532 TRÉSOR
538 A U T R E S O R G A N I S M E S FINANCIERS
532 TRÉSOR
57 CAISSE
571 CAISSE SIÈGE SOCIAL
572 CAISSE S U C C U R S A L E A
581 RÉGIES D ' A V A N C E , 582 ACCRÉDITIFS
585 V I R E M E N T S D E F O N D S
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOAf
157
Comptes de charges par nature
60 ACHATS
600 Achats de marchandises
601 Achats de matières premières
6,02 Achats de matières consommables
607 Achats d'emballages commerciaux
61 FRAIS D E P E R S O N N E L
610 Salaires
612 Appointements
613 Indemnités et avantages en espèces divers
614 Commissions au personnel
615 Rémunérations des administrateurs, gérants, associés
616 Charges connexes aux salaires, appointements et commissions
617 Charges de Sécurité sociale
618 Autres charges sociales
6181 Œuvres sociales
62 IMPÔTS ET TAXES
620 Taxes et impôts directs (y compris taxe d'apprentissage et impôt sur salaires)
622 Taxes et impôts indirects
624 Impôts, taxes, droits d'enregistrement (y compris timbres fiscaux)
625 Droits de douane
626 Taxes perçues par les organismes publics internationaux
627 Taxes professionnelles
628 Taxes diverses (y compris droits et frais de brevets)
629 Impôts et taxes exigibles à l'étranger
63 T R A V A U X , F O U R N I T U R E S E T SERVICES EXTÉRIEURS
630 Loyers et charges locatives
631 Entretien et réparation
Des comptes du Plan 1957
60 A C H A T S E T VARIATIONS D E S T O C K S
601 ACHATS DE MARCHANDISES
602 ACHATS DE MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES
604 ACHATS STOCKÉS DE MATIÈRES ET FOURNITURES CONSOMMABLES
608 ACHATS D'EMBALLAGES
66 CHARGES DE PERSONNEL
6611,6621 Appointements, salaires et commissions
6611,6621 Appointements, salaires et commissions
663 INDEMNITÉS FORFAITAIRES VERSÉES A U P E R S O N N E L
6611, 6621 Appointements, salaires et commissions
6581 Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs
Comptes 6618, 6628 Autres rémunérations directes
664 C H A R G E S SOCIALES
668 AUTRES C H A R G E S SOCIALES
6683 Versements aux autres oeuvres sociales
64 IMPÔTS ET TAXES
641 IMPÔTS ET TAXES DIRECTS
645 I M P Ô T S ET T A X E S INDIRECTS
646 DROITS D 'ENREGISTREMENT
648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
648 AUTRES IMPÔTS ET TAXES
648 AUTRES IMPÔTS ET TAXES
648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES
622 LOCATIONS ET C H A R G E S LOCATIVES
624 ENTRETIEN, RÉPARATIONS E T M A I N T E N A N C E
$ 1 aux comptes du SYSCOA
158
632 Travaux à façon exécutés à l'extérieur
633 Petit outillage
634 Fournitures faites à l'entreprise (électricité, eau, gaz)
635 Redevances (pour brevets, en particulier)
636 Études, recherches, documentation technique
637 Rémunération d'intermédiaires et honoraires (commissionnaires, courtiers, etc.)
638 Primes d'assurances
621 S O U S - T R A I T A N C E G É N É R A L E
6056 Achats de petit matériel et outillage
6051 à 6053 Fournitures non stockables (eau, électricité, autres énergies)
634 R E D E V A N C E S P O U R BREVETS, LICENCES, LOGICIELS ET DROITS SIMILAIRES
626 ÉTUDES,
RECHERCHES ET DOCUMENTATION
632 RÉMUNÉRATIONS D'INTERMÉDIAIRES ET DE CONSEILS
625 PRIMES D'ASSURANCE
64 TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS 640 Transports du personnel
641 Voyages et déplacements
643 Frets et transports sur achats
645 Frets et transport sur ventes
647 Frets et transports administratifs
61 T R A N S P O R T S
614 T R A N S P O R T S D U P E R S O N N E L
6181 Voyages et déplacements
611 T R A N S P O R T S SUR A C H A T S
612 T R A N S P O R T S SUR V E N T E S
6183 Transports administratifs
66 FRAIS DIVERS D E G E S T I O N
660 Publicité et propagande
661 Missions et réceptions
662 Fournitures de bureau
663 Documentation générale
664 Frais de P.T.T.
665 Frais d'actes et de contentieux
666 Cotisations et dons
667 Frais de conseils et assemblées
668 Subventions accordées
669 Jetons de présence
627 PUBLICITÉ, P U B L I C A T I O N S , R E L A T I O N S P U B L I Q U E S
6383 Réceptions et 6384 Missions
6047 Fournitures de bureau
6265 Documentation générale
628 Frais de télécommunications
6325 Frais d'actes et de contentieux
635 COTISATIONS et 6582 D O N S
658 C H A R G E S DIVERSES
6358 Concours divers
835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R D É S
6581 Jetons de présence et autres remunerations] d'administrateurs
n«s comptes «*• ' 957 aux comptai du SYSffi
67 FRAIS FINANCIERS
670 Intérêts des emprunts
671 Intérêts des comptes courants et dépôts créditeurs
672 Intérêts bancaires
673 Escomptes accordés
674 Frais de banque et de recouvrement
675 Frais d'achat sur titres
677 Commissions sur ouverture de crédit, caution, aval
68 DOTATIONS DE L'EXERCICE AUX COMPTES
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
681 Dotations aux amortissements
685 Dotations aux provisions
6851 Provisions pour dépréciations
6855 Provisions pour pertes et charges
671 INTÉRÊTS DES EMPRUNTS
6741 Intérêts sur avances reçues ' et dépôts créditeurs
6742 Intérêts sur comptes courants bloqués
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de trésorerie et d'escompte
673 E S C O M P T E S A C C O R D É S
6318 Autres frais bancaires
6311 Frais d'achat sur titres
6318 Autres frais bancaires
68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
852 DOTATIONS A U X AMORTISSEMENTS H . A . O .
69 DOTATIONS AUX PROVISIONS 853 DOTATIONS AUX PROVISIONS
POUR DÉPRÉCIATION H . A . O .
69 DOTATIONS A U X PROVISIONS 854 DOTATIONS AUX PROVISIONS
POUR RISQUES ET CHARGES H . A . O .
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
160
C L A S S E
7 Comptes de produits par nature
70 VENTES DE MARCHANDISES ET PRODUITS FINIS (ou travaux et prestations de service)
700 Ventes de marchandises A
701 Ventes de marchandises B
71 S U B V E N T I O N S D'EXPLOITATION R E Ç U E S
72 VENTES DE DÉCHETS ET D'EMBALLAGES RÉCUPÉRABLES
720 Ventes de déchets
725 Ventes d'emballages récupérables
73 R É D U C T I O N S U R V E N T E S
730 Rabais, remises et ristournes hors factures
735 Pénalités sur marchés
74 R I S T O U R N E S , RABAIS E T R E M I S E S O B T E N U E S . PRIMES E T DÉDITS S U R V E N T E S
740 RRR obtenus des fournisseurs
745 Bonifications obtenues des clients
749 Primes et dédits sur ventes
76 P R O D U I T S A C C E S S O I R E S
760 Produits des services exploités dans l'intérêt du personnel
761 Commissions et courtages
762 Redevances pour brevets, licences, etc.
763 Revenus des immeubles affectés aux activités non professionnelles
765 Locations diverses
766 Prestations de services
767 Bonis sur reprise d'emballages consignés
769 Autres produits accessoires
701 V E N T E S D E M A R C H A N D I S E S 702 V E N T E S D E P R O D U I T S FINIS j
.
71 S U B V E N T I O N S D ' E X P L O I T A T I O N :?
_ s
704 V E N T E S D E PRODUITS RÉSIDUELS 1
7074 Bonis sur reprises et cessions d'emballa
70 V E N T E S !\
Les RRR accordés sont portés directement [ au débit des comptes ventes concernés
655 C H A R G E S RÉSULTANT D E PÉNALITÉ ET D E DÉDITS ( 1 ) l 3
'S
(1) (Création suggérée) •;,
.]
Comptes 60, 61, 62, 63 Les RRR obtenus des fournisseurs sont portés directement au crédit des comptes achats concern
7078 Autres produits accessoires '!
755 P R O D U I T S R É S U L T A N T D E PÉNALITl ET D E DÉDITS ( 1 )
(J) (Création suggérée) '•
j 7077 Services exploités Í
dans l'intérêt du personnel •
7072 Commissions et courtages *
7076 Redevances pour brevets, logiciels... J
7078 Autres produits accessoires ;
1
7073 Locations \
706 SERVICES V E N D U S ¡
7074 Bonis sur reprises d'emballages
7078 Autres produits accessoires
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSC
161
77 PRODUITS FINANCIERS
770 Revenus des titres de participation
771 Revenus des titres de placement
772 Intérêts des prêts
773 Intérêts des comptes courants débiteurs
774 Escomptes obtenus
775 Jetons de présence, tantièmes, rémunération d'administrateurs etc.
779 Autres produits financiers
78 T R A V A U X FAITS PAR L'ENTREPRISE P O U R E L L E - M Ê M E . T R A V A U X E T C H A R G E S N O N IMPUTABLES A L'EXPLOITATION D E L'EXERCICE
780 Travaux faits par l'entreprise pour elle-même
7800 Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement
7801 Production d'immobilisation par l'entreprise
785 Travaux et charges non imputables à l'exploitation de l'exercice
7850 Charges couvertes par des provisions
7851 Travaux de l'entreprise couverts par des provisions
7857 Charges imputables à pertes et profits
772 R E V E N U S D E PARTICIPATIONS
774 R E V E N U S DE TITRES D E P L A C E M E N T
771 INTÉRÊTS D E PRÊTS
771 INTÉRÊTS D E PRÊTS
773 E S C O M P T E S O B T E N U S
7581 Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs
77 R E V E N U S FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILÉS
78 TRANSFERTS D E C H A R G E S 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .
72 P R O D U C T I O N IMMOBILISÉE
79 REPRISES D E PROVISIONS 86 REPRISES H . A . O .
79 REPRISES D E PROVISIONS 86 REPRISES H . A . O .
78 TRANSFERTS D E C H A R G E S 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .
Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA
162
Comptes de résultats
80 EXPLOITATION G É N É R A L E
86 PRODUITS E T PRESTATIONS D E SERVICES É C H A N G E S E N T R E ÉTABLISSEMENTS
87 PERTES E T PROFITS
870 Résultats d'exploitation de l'exercice
872 Pertes et profits sur exercices antérieurs
8720 Rentrées sur créances amorties
8721 Reprises sur provisions antérieures
8722 Impôts, rappels et dégrèvement
8726 Charges diverses imputables à l'exploitation d'exercices antérieurs
8727 Produits divers imputables à l'exploitation d'exercices antérieurs
873 Subventions exceptionnelles accordées
874 Pertes et profits exceptionnels
8740 Réalisations d'immobilisations corporelles
8741 Réalisations d'immobilisations incorporelles
8742 Réalisations des titres de participation
8743 Réalisations des titres de placement
8744 Différences de change
8745 Créances irrécouvrables
8746 Lots
8747 Pénalités et amendes fiscales
8748 A m e n d e s pénales
8749 Pertes et profits divers
135 R É S U L T A T D ' E X P L O I T A T I O N (R.E.) |
186 C O M P T E S D E LIAISON C H A R G E S j 187. C O M P T E S D E LIAISON PRODUITS 1
•
135 RÉSULTAT D'EXPLOITATION (R.E.) \
758 PRODUITS DIVERS S
Comptes 759, 779, 791, 797, 849, 86 -
64 I M P Ô T S E T TAXES
Comptes des classes 6 et 8 (charges H . A . O . ) i
Comptes des classes 7 et 8 (produits H . A . O . )
\
6582, 835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R I -
Comptes 654 et 754 ou 812 et 822
Comptes 654 et 754 ou 811 et 821 \
Comptes 654 et 754 ou 816 et 826
Comptes 677 et 777 "\
Comptes 676 et 776 •
6511 Pertes sur créances clients
834 PERTES SUR C R É A N C E S H . A . O .
Comptes 67 et 77
647 PÉNALITÉS ET A M E N D E S FISCALES
647 PÉNALITÉS ET A M E N D E S FISCALES
658 C H A R G E S DIVERSES 758 P R O D U I T S DIVERS
—
>e$ comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSJ
163
875 Dotations de l'exercice aux comptes de provisions hors exploitation ou exceptionnelles
8751 Provisions pour dépréciations
«
8755 Provisions pour pertes et charges
876 Impôts sur les bénéfices
8760 Impôts sur les bénéfices de l'exercice
8762 Impôts sur les bénéfices des exploitations antérieures (rappels et dégrèvements)
877 Profits résultant de subventions d'équipements
878 Subventions d'équilibre reçues
879 Pertes sur exercices antérieurs et pertes exceptionnelles couvertes par des provisions
88 R É S U L T A T S E N I N S T A N C E D ' A F F E C T A T I O N
89 BILAN
890 Bilan d'ouverture
891 Bilan de clôture
659
679
69
853
69
854
89
891
892
8991
865
88
79 86
130
—
C H A R G E S PROVISIONNÉES D'EXPLOITATION
C H A R G E S PROVISIONNÉES FINANCIÈRES
D O T A T I O N S A U X PROVISIONS
D O T A T I O N S A U X PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION H . A . O .
D O T A T I O N S A U X PROVISIONS
D O T A T I O N S A U X PROVISIONS P O U R RISQUES E T C H A R G E S H . A . O .
I M P Ô T S S U R LE R É S U L T A T
I M P Ô T S S U R LES BÉNÉFICES D E L E X E R C I C E
RAPPELS D ' I M P Ô T S SUR RÉSULTATS A N T É R I E U R S
Dégrèvements d'impôts sur résultats antérieurs
REPRISES D E S U B V E N T I O N S D'INVESTISSEMENT
S U B V E N T I O N S D'ÉQUILIBRE
REPRISES D E PROVISIONS REPRISES H . A . O .
RÉSULTAT E N I N S T A N C E D'AFFECTATION
"V
Des comptes du Plan 1957 ^ aux comptes du SYSCOA
164
BILAN - ACTIF
POSTES DU SYSCOA
Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges à répartir Amortissement des frais d'établissement et charges à répartir
Primes de remboursement des obligations Amortissement des primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations incorporelles en cours
Amortissements des immobilisations incorporelles
Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Amortissements des terrains Provisions pour dépréciation des terrains
Bâtiments
Amortissements des bâtiments
Provisions pour dépréciation des bâtiments
Installations et agencements
Amortissements des installations techniques et agencements
Provisions pour dépréciation des installations techniques et agencements
20 208
206 208
—
2183
2180
—
—
2188
2189
210
2108 2109
212 232
2128
—
2162 236
2168
—
COMPTES DU PLAN 1957
Frais d'établissement Amortissement des frais d'établissement
Primes de remboursement des obligation Amortissement des frais d'établissement
Brevets, licences et 2185 Concessions
Fonds de commerce et droit au bail
'•
Amortissements des immobilisations incorporelles Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles 4
Terrains l
Amortissements des terrains d'exploitai Provisions pour dépréciation des tenaii
Constructions Immobilisations en cours - Construct»
Amortissements des constructions
Agencements, aménagements, installai Autres immobilisations corporelles en cours
Amortissements des autres immobilisations corporelles
Des pos? SYSCOA aux. comptas du M a |
BILAN - ACTIF
P O S T E S D U S Y S C O A
Matériel
Amortissements du matériel ,
Provisions pour dépréciation du matériel
Matériel de transport
Amortissements du matériel de transport
Provisions pour dépréciation du matériel de transport
Avances et acomptes versés sur immobilisations
Provisions pour dépréciation des avances et acomptes versés sur immobilisations
Immobilisations financières
Titres de participation
Provisions pour dépréciation des titres de participation
Autres immobilisations financières
Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières
Actif circulant H . A . O .
Dépréciations des comptes de créances H . A . O .
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
Des postes du SYSCOA
C O M P T E S D U P L A N 1957
214 Matériel et outillage 216 Autres immobilisations corporelles 234 Immobilisations en cours - Matériel
et outillage 236 Autres immobilisations corporelles
en cours
2148 Amortissements du matériel et outillage 2168 Amortissements des autres
immobilisations corporelles
215 Matériel de transport
2158 Amortissements du matériel de transport
238 Immobilisations en cours - Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations en cours
26 Titres de participation
269 Provisions pour dépréciation financière des titres de participation
25 Prêts à plus d'un an 27 Dépôts et cautionnements 51 Prêts à moins d'un an
259 Provisions pour dépréciation des prêts
30 Marchandises
31 Matières premières 32 Matières consommables 37 Emballages commerciaux
36 Produits ou travaux en cours
35 Produits finis 33 Produits résiduels 34 Produits semi-ouvrés
aux comptes du Plan 1957
BILAN - ACTIF
POSTES DU SYSCOA
Dépréciations des stocks
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Dépréciations des comptes fournisseurs
Clients
Dépréciations des comptes clients
Autres créances
Dépréciations des comptes de tiers
Trésorerie Actif
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
Dépréciations (Trésorerie)
Écarts de conversion - Actif
Des postes du S Y S C O A
C O M P T E S D U P L A N 1957
309 Provisions pour dépréciation des marchandises «
319 Provisions pour dépréciation des matières premières
329 Provisions pour dépréciation des matières consommables
349 Provisions pour dépréciation
des produits semi-ouvrés 359 Provisions pour dépréciation des produits
finis 369 Provisions pour dépréciation des produits
ou lnivaux cours 379 Provisions pour dépréciation
des emballages commerciaux
407 Fournisseurs, retenues de garantie 408 Fournisseurs, avances et acomptes versés
sur commande d'exploitation
410 Clients ordinaires 411 Clients, État et collectivités publiques 412 Clients douteux 485 Produits à recevoir 53 Effets et warrants à recevoir
419 Provisions pour dépréciation financière des comptes clients
420 Avances et acomptes au personnel 43 Eut (débiteur) 44 Associés (débiteur) 45 Filiales (débiteur) 468 Divers 48 Comptes de régularisation - Actif
459 Provisions pour dépréciation financière des comptes des filiales
469 Provisions pour dépréciation financière des comptes débiteurs divers
55 Titres de placement et bons du Trésor
54 Chèques et coupons à encaisser
56 Banques et chèques postaux 57 Caisse 58 Comptes de régies d'avances et d'accréditil
559 Provisions pour dépréciation financière des titres de placement
—
aux. comptes du Plan If
BILAN - PASSIF
P O S T E S D U S Y S C O A
Capital
Actionnaires, capital non appelé
Primes et Réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Écarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Report à nouveau
Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte - )
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds assimilés
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilées
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
Dettes circulantes H . A . O . et ressources assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
C O M P T E S D U P L A N 1957
10 Capital
441 Actionnaires, capital non appelé
110 Primes d'émission
118 Réserves spéciales de réévaluation
111 Réserve légale 112 Réserves statutaires et contractuelles 114 Réserves provenant de subventions
d'équipement
115 Réserves facultatives
12 Report à nouveau
80 Exploitation générale 870 Résultats d'exploitation de l'exercice 88 Résultats en instance d'affectation
14 Subventions d'équipement reçues
160 Obligations et bons
16 Emprunts à plus d'un an 17 Comptes de liaison des établissements
et succursales 462 Cautions et dépôts reçus 501 Emprunts garantis par l'État 503 Autres emprunts 509 Avances de l'État
15 Provisions pour pertes et charges
417 Clients, retenues de garantie 418 Clients, avances et acomptes
sur commandes en cours 464 Emballages et matériels consignés 474 Ristournes, rabais et remises à accorder
400 Fournisseurs ordinaires 470 Charges à payer
Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan 1957
I BILAN - PASSIF " *
POS 1 Lb D U S Y S C O A
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnés
Trésorerie - Passif
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
Écarts de conversion - Passif
C .OMI' l lh I it I l'I A H l'i-H
43 État . 440 Impôts et taxes recouvrables <
sur les associés 60 Obligations • i
(Taxes recouvrables sur les obligations) 470 Charges à payer
42 Personnel 463 Sécurité sociale -470 Charges à payer . '
44 Associés 45 Filiales 460 Obligations 461 Versements restant à effectuer sur titres
non libérés 468 Divers • i 475 Produits constatés d'avances
Comptes inexistants
56 Banques (soldes créditeurs)
56 Banques (découverts)
—
Des postes du SYSCOA ' J
aux comptes du Plan
169
COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES
POSTES D U SYSCOA
ACTIVITÉ D'EXPLOITATION
Achats de marchandises
Variation de stocks
Achats de matières premières et fournitures liées
Variation de stocks
Autres achats
Variation de stocks
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
Charges de personnel
600 740
30
601 740 31
602 607 633 634
662 740
32 37
64 740
63
66
674 675 677
740
62 735 8722 8747 8748
615
666 667 669 735 8740 8745 8749 8751
61
COMPTES D U PLAN 1957
Achats de marchandises R . R . R . obtenus des fournisseurs
Stock initial / 30 Stock final
Achats de matières premières R . R . R . obtenus des fournisseurs Stock initial / 31 Stock final
Achats de matières consommables Achats d'emballages commerciaux Petit outillage Fournitures faites à l'entreprise (électricité, eau, gaz) Fournitures de bureau R . R . R . obtenus des fournisseurs
Stock initial / 32 Stock final Stock initial / 37 Stock final
Transports et déplacements R . R . R . obtenus des fournisseurs
Travaux, fournitures et services extérieurs (sauf 633 et 634) Frais divers de gestion (sauf 662, 667 et 669) Frais de banque et de recouvrement Frais d'achat sur titres Commissions sur ouverture de crédit, caution, aval R . R . R . obtenus des fournisseurs
Impôts et taxes Pénalités sur marchés Impôts, rappels et dégrèvements Pénalités et amendes fiscales A m e n d e s pénales
Rémunérations des administrateurs, gérants, associés Dons Frais de conseils et assemblées Jetons de présence Pénalités sur marchés Réalisations d'immobilisations corporelles Créances irrécouvrables Pertes diverses Dotations aux provisions pour dépréciation
Frais de personnel (sauf 615)
Des postes du SYSCOA •4
aux comptes du Plan 1957
COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES
POSTES DU SYSCOA
Dotations aux amortissements et aux provisions
A C T I V I T É F I N A N C I È R E
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
H O R S A C T I V I T É S O R D I N A I R E S ( H . A . O . )
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
Charges H . A . O .
Dotations H . A . O .
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
C O M P T E S D U P L A N 1957
681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions ' 875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles
67 Frais financiers (sauf 674, 675 et 677) 8743 Réalisations des titres de placement 8746 Lots 8751 Dotations aux provisions pour dépréciation
8744 Différences de change
681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions 875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles
8740 Réalisations d'immobilisations corporelles 8741 Réalisations d'immobilisations
incorporelles 8742 Réalisations des titres de participation
668 Subventions accordées Autres comptes de charges répondant aux critères H . A . O .
873 Subventions exceptionnelles accordées 8745 Créances irrécouvrables
681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions 875 Dotations aux provisions hors exploitation
ou exceptionnelles
876 Impôts sur les bénéfices
Des postes du SY -'•"<"» A aux comptes du Plan 19§
COMPTE DE RÉSULTAT - PRODUITS
P O S T E S D U S Y S C O A
ACTIVITÉ D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
Ventes'de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
Production immobilisée
Produits accessoires
Subventions d'exploitation
Autres produits
Reprises de provisions
Transferts de charges
ACTIVITÉ F I N A N C I È R E
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
70 730
70 730
70 720 730 766
33 34 35 36
7801
725 74 76
71
749 775
8720 8721 8749
7850 7851
8721 879
7800
77 8721 8743 8746
8744
8721
7800
COMPTES D U PLAN 1957
Ventes de marchandises Rabais, remises et ristournes hors factures
Ventes de produits finis Rabais, remises et ristournes hors factures
Travaux et prestations de services Ventes de déchets Rabais, remises et ristournes hors factures Prestations de services
Stock final / 33 Stock initial Stock final / 34 Stock initial Stock final / 35 Stock initial Stock final / 36 Stock initial
Production d'immobilisations par l'entreprise
Ventes d'emballages récupérables Primes et dédits sur ventes Produits accessoires
Subventions d'exploitation reçues
Primes et dédits sur ventes Jetons de présence, tantièmes, rémunérations d'administrateurs Rentrées sur créances amorties Reprises sur provisions antérieures Profits divers
Charges couvertes par des provisions Travaux de l'entreprise couverts par des provisions Reprises sur provisions antérieures Pertes sur exercices antérieurs couverts par des provisions
Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement
Produits financiers (sauf 775) Reprises sur provisions antérieures Réalisations des titres de placement Lots
Différences de change
Reprises sur provisions antérieures
Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement
Des postes du S Y S C O A a u x comptes du Plan 1 9 5 7 -s».
COMPTE DE RESULTAT - PRODUITS 172
POSTES DU SYSCOA
HORS ACTIVITÉS ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H . A . O .
Reprises H . A . O .
Transferts de charges
8740 8741
8742
8721 878
7850 7851
8721 877
879
7800
COMPTES DU PLAN 1957
Réalisations d'immobilisations corporelles Réalisations d'immobilisations incorporelles Réalisations des titres de participation
Reprises sur provisions antérieures 1 Subventions d'équilibre reçues I
Charges couvertes par des provisions 1 Travaux de l'entreprise couverts par des provisions Reprises sur provisions antérieures Profits résultant de subventions d'équipement Pertes sur exercices antérieurs couvertes par des provisions
Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement
Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan i
175
1- ALLOCUTIONS 1-1- Ouverture
DISCOURS D'OUVERTURE DE MONSIEUR Sébastien AGBOTON COORDONNATEUR DU PROJETBMZ/ UNESCO
Monsieur le Représentant Régional de l"UNESCO pour le BENIN et le T O G O
Messieurs les membres de l'encadrement,
Mesdames, Messieurs les participants,
J'ai le plaisir, Monsieur le Représentant de ¡'UNESCO^ de vous souhaiter la
bienvenue parmi nous à l'occasion de la séance d'ouverture du 3eme atelier du projet BMZ
/ UNESCO et dont le thème est la formation en gestion d'une O N G d'éducation de base. Il
va se dérouler du 25 mai au 1er juin 1999.
Avant d'en arrivée là, deux (02) autres ateliers se sont successivement déroulés en
janvier et avril 1999. Ils avaient respectivement pour thèmes "formation des O N G en
éducation de base " et ' 'formation des O N G en alphabétisation ' '. Notre démarche dans
cette série de formation des O N G d'éducation de base se veut avant tout accorder nos
violons autour du concept de l'éducation, de l'éducation de base et des domaines dans
lesquels s'effectue l'éducation de base, qu'elle soit formelle ou non formelle. Au nombre
de ces domaines, l'alphabétisation se révèle être la pièce maîtresse de tous les domaines
recensés puisque le développement de tout pays dépend du degré de lutte mené contre
l'analphabétisme pour faciliter aux individus et aux collectivités leur accès aux
connaissances qui doivent favoriser le développement de leur bien-être.
Nous avons défini en gros l'éducation comme un processus que l'on met en œuvre
pour amener l'individu ou la collectivité à construire les différents aspects de son savoir.
Elle est de base lorsqu'elle s'organise toujours pour amener l'individu ou la collectivité à
apporter les premières réponses aux insuffisances ou au manque de connaissance lère en
matière de nutrition, santé, alphabétisation, hygiène, environnement, démocratie,
économie, culture, loisirs, etc.. Nous avons donc opté, en définissant les différentes
éducations en question, plus pour une démarche participative qui amène les apprenants à
construire leurs savoirs que pour celle de la transmission des savoirs.
176
Nous voici aujourd'hui à la 3eme étape non moins importante qui est celle de la
formation d'une O N G d'éducation de base. L'éducation de base et ses domaines
d'applications bien définis, il s'agit pour nous maintenant d'amener les participants à
connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative financière et
comptable des O N G d'éducation de base dans une approche participative, au respect des
grands principes de l'attitude éducative, pédagogique et andragogique qui concrétisent
les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent le développement d'un esprit de
tolérance, du respect de la personne humaine, de la transparence et de la bonne
gouvernance à tous les niveaux de l'organisation et de ses activités. C'est ce qui
différencie la gestion des O N G des autres institutions que sont les établissements scolaires,
les entreprises, les sociétés, etc. puisque le rapport entre les compagnons de lutte,
volontaires et parfois bénévoles, ne sont pas les mêmes que les relations entre employeurs
et employés pour qui l'objectif principal est, non pas de mener une action humanitaire
mais plutôt la lutte pour une accumulation de pouvoirs et de biens.
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, nous allons à la fin de nos
travaux mettre en place un réseau d'ONG d'éducation de base pour faire en sorte que les
investissements engagés jusqu'à présent soient régulièrement suivis, coordonnés et
développés afin qu 'ils ne soient pas vains mais porteurs de résultats efficaces pour le bien
être de chacune des populations bénéficiaires de nos activités et pour notre contribution
au développement durable de notre pays, le Bénin.
Je vous remercie de votre aimable attention
177
DISCOURS DU REPRESENTANT REGIONAL DE ¿'UNESCO POUR LE BENIN ET LE TOGO,
Monsieur le Coordonnateur du Projet BMZ / UNESCO
Messieurs les Représentants des institutions Locales
Mesdames, Messieurs,
Je vous présente toutes mes félicitations pour tout ce qui a été abattu comme
travail dans le cadre de ce projet pour lequel nos attentes sont grandes.
Je dois également vous présenter mes excuses pour n 'avoir pas participé
aux premiers ateliers. Cela était dû à mes occupations administratives.
Je vous conseille de rechercher les voies et moyens pour une bonne
application des différents processus qui conduiraient vers une meilleure méthode
d'alphabétisation notamment en matière de l'action d'animateur itinérant que vous
êtes auprès des adultes dont vous avez si bien défini l'andragogie.
Mettez donc bien en pratique les résolutions des différents ateliers. Leur
bonne application nous conduira à identifier parmi vous les ONG sérieuses au
moment de constituer un fichier sur les ONG fiables du BENIN pour les Nations-
Unies. En cas de besoin, on leur fera alors appel avec le concours du CAEB.
Vous n 'avez donc pas le droit de négliger les aspects bénéfiques de ces
ateliers car j'y ai appris moi-même beaucoup de choses après la lecture des deux
(02) premiers rapports.
Je souhaite plein succès à vos travaux
Je vous remercie
179
1-2- Clôture
ALLOCUTION DE MONSIEUR SEBASTIEN AGBOTON, PRESIDENT DU CAEB, COORDONNATEUR DU PROJET BMZ/UNESCO
Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche
Scientifique (MENRS)
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le Bénin et le Togo
Monsieur le Représentant du Préfet de l'Ouémé
Monsieur le Directeur Départemental de la Santé de l'Ouémé (DDS-Ouémé)
Monsieur le Représentant du Directeur Départemental de l'Alphabétisation (DDA)
Monsieur le Représentant du Directeur Général du CARDER-OUEME
Madame la Directrice de l'Enseignement Primaire (DEP)
Messieurs les Membres du Comité des Anciens, Notables et Cadres de Porto-Novo
et de l'Ouémé (CANCP-O)
La Conférence Mondiale sur l'Education Pour Tous (EPT) tenue du 5 au 9 Mars
1990 à Jomtien en Thaïlande se voulait essentiellement mettre en place une stratégie
mondiale qui amène les Nations à élaborer des programmes éducatifs qui répondent à la
satisfaction ' ' des besoins éducatifs fondamentaux ' ' des populations. Ainsi la déclaration
mondiale sur l'Education Pour Tous stipule, entre autres, que :
" Toute personne, enfant, adolescent ou adulte, doit pouvoir bénéficier d'une
formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux ' '
Sept ans plus tard, la 5è Conférence Internationale sur l'Education des adultes
(CONFITEA V) tenue à Hambourg en Allemagne du 14 au 18 Juillet 1997 devrait
réaffirmer, que « seuls un développement axé sur l'être humain et une société à caractère
participatif fondée sur le plein respect des droits de l'homme permettront un
développement durable et équitable. Sans une participation véritable et éclairée des
hommes et des femmes de tous horizons, l'humanité ne saurait survivre ni relever les défis
de l'avenir »
180
Mesdames, Messieurs,
Ces deux idées forces de ces deux rencontres références en matière d'éducation
s'adressaient avant tout aux différents Ministères chargés de l'éducation dans toutes les
Nations de notre planète.
Ce sont là de véritables programmes, de vastes programmes qu 'aucun Etat, si
développé soit son pays, ne peut réaliser seul. C 'est pourquoi il a été fait appel aux
sociétés civiles, aux secteurs privés et aux ONG.
Qui dit besoins éducatifs fondamentaux dit éducation de base des couches sociales
concernées.
Ainsi le Projet BMZ/UNESCO que j'eus le privilège de vous présenter à l'ouverture
du premier de la série des ateliers qui s'achèvent ce jour, a donné l'occasion au Bénin, par
l'intermédiaire du CAEB, de mettre en place un comité de pilotage chargé de sélectionner
parmi les ONG d'éducation, celles qui exécutent des programmes d'Education de Base et
d'en retenir vingt (20) de création récente pour participer aux ateliers de renforcement de
leurs capacités techniques et administratives, sous l'encadrement prioritaire des ONG les
plus avancées en la matière auxquelles s'ajoutent, selon les besoins exprimés, des
consultants indépendants et des chefs de services des structures étatiques concernées.
Au cours de l'enquête de recensement des ONG indiquées, nous avons visé
essentiellement cinq dimensions :
- L'existence physique de l'ONG
- Ses objectifs en matière d'Education de Base
- Ses réalisations en la matière
- Ses capacités techniques, administratives et matérielles
- Ses besoins deformation
Les besoins deformation exprimés, classés et capitalisés par catégories nous ont
amenés à programmer une série de trois ateliers :
- Formation en Education de Base
- Formation en alphabétisation
- Formation en gestion d'une ONG d'Education de Base
Ces trois ateliers se sont déroulés dans les locaux du CAEB, respectivement du 19
au 29 Janvier 1999, du 17 au 22 Avril 1999 et du 25 Mai au 1er Juin 1999.
181
Au cours du premier atelier il nous a fallu d'abord partir des deux concepts-clés
de notre entreprise : ' 'éducation "et " éducation de base ' '.
Les participants ont défini l'éducation comme " un processus mis en œuvre pour
faire acquérir un savoir, un savoir-faire et un savoir-être à un individu ou à un groupe
d'individus en vue de son auto-promotion et de sa participation active au développement
de sa société ' '
L'éducation de base, quant à elle, se veut être ' 'unprocessus visant l'acquisition de
connaissances initiales et fondamentales auxquelles a droit un individu ou une
communauté pour lui permettre de faire face à ses différentes responsabilités dans la
société ' '
Ce premier atelier fit découler ensuite de la seconde définition ainsi formulée les
domaines où s'exercent l'éducation de base% les cibles et les structures concernées et les
systèmes éducatifs qui pratiquent l'éducation de base.
Pour l'âge auquel l'individu ou la communauté a droit à l'éducation de base, les
participants ont été unanimes pour déclarer que l'Education de Base peut s'acquérir à
tout âge selon le domaine retenu.
Les travaux du premier atelier se sont en outre poursuivis par des communications
actives sur les différents principaux domaines de l'éducation de base et finir par des
activités pratiques en groupes, soit sur le terrain, soit en salle avec un souci constant de
mise au point d'outils pédagogiques à verser dans la trousse pédagogique des formateurs
itinérants qu 'étaient ou que deviendront les participants aux différents ateliers.
Le second atelier, ' ' formation en alphabétisation ' ' s'est donné comme objectif
principal de partir, comme pour les deux ateliers, des outils pédagogiques existants pour
clarifier les différentes étapes d'élaboration d'un programme d'alphabétisation
fonctionnelle suivant la démarche d'un séminaire opérationnel. Les résultats obtenus à
l'issu de cet atelier, malgré le temps trop court pour réaliser l'ambition de l'encadrement,
permettent de reconnaître que les uns et les autres ont accordé aux travaux un intérêt
particulier et fort appréciable. Les fiches élaborées pour la trousse pédagogique le
démontrent dans les différentes étapes : présentation d'affiches réalisées au cours de
l'atelier pour des discussions socio-économiques, phases de l'étude du son du jour,
élaboration commune de textes en langues nationales, etc..
182
La place de l'apprentissage du français fondamental a été définie et une
recommandation liée à la demande pressante des communautés a été formulée.
L'atelier 3 sur la gestion de l'ONG d'Education de Base qui s'achève ce jour a été
lui aussi un moment d'échanges fructueux pour asseoir ou améliorer les pratiques de nos
O N G en matière de :
- Gestion administrative et des ressources humaines
- Gestion financière et comptable
- Elaboration et gestion de projets
- Gestion de micro-crédits,
- Marketing des O N G
-Initiationà l'informatique, etc..
Les supports qui ont découlé des travaux de cet atelier sont de véritables outils
pratiques de gestion qui ont tenu compte des pratiques usuelles des administrations
diverses existantes pour opérer des adaptations conséquentes et efficientes aux pratiques
attendues des O N G d'éducation de base.
Au terme de chacun des trois ateliers, une évaluation interne participative nous a
donné l'occasion d'enregistrer les résultats ci-après :
- Atelier I
Sur trente six (36) participants 28 ont affirmé avoir été satisfaits de l'organisation
et du déroulement des travaux de l'atelier, soit 77,65 %.
- Atelier II
Sur trente six (36) participants 32 ont déclaré être en mesure d'élaborer un
programme d'alphabétisation fonctionnelle soit 87 %.
-Atelier III
Sur trente six (36) participants 34 ont déclaré avoir été satisfaits des travaux de
l'atelier, soit 93,5 %
La moyenne générale de satisfaction est ainsi exprimée à 86,05 %. Ce qui se passe
de commentaire.
Il ne reste plus qu 'à féliciter tous les participants qui ont été présents et réguliers
aux trois ateliers.
Nous avons l'espoir qu 'ils feront bon usage des idées reçues.
183
Le réseau, des O N G d'Education de Base (RONGEB-BENIN) mis en place hier
nuit se fera le devoir d'opérer des accompagnements pour le maintien, l'application et le
renforcement des acquis.
Tout à l'heure nous aurons le plaisir de remettre à chaque participant un diplôme
et une trousse pédagogique.
Pour n 'avoir pas suivi le premier atelier et presque la moitié du troisième une
personne sur les trente-six réguliers ne pourra pas avoir notre aval. Il en est de même
pour une autre absente à ce dernier atelier.
Je m'envoudrais de terminer mes propos sans me faire le porte-parole du RONGEB
-BENIN naissant pour remercier l'UNESCO à travers son honorable Représentant,
Monsieur Frédéric JONDOT, ici présent, pour avoir bien voulu parrainer, soutenir et
financier ce projet qui apportera à coup sûr sa contribution et sa complémentarité à
l'œuvre éducative qu 'entreprennent au Bénin les Ministères chargés de l'Education.
Nous remercions le MENRS dont la présence chaque fois à nos côtés est la preuve,
non seulement de l'intérêt qu 'il manifeste pour ce projet, mais encore et surtout de la
confiance qu 'il accorde à nos ONG d'Education de Base.
Merci à tous les encadreurs, communicateurs et facilitateurs de ces trois ateliers.
Merci à vous tous qui, nonobostant vos multiples occupation, êtes venus nous
témoigner par votre présence l'intérêt que vous accordez aux problèmes de l'éducation de
base et nous prouver de ce fait votre soutien qui constitue à nos yeux l'espoir d'une future
collaboration plus accrue et plus salutaire pour la qualité de l'éducation béninoise.
Je vous remercie de votre aimable attention
185
DISCOURS DE LA REPRESENTANTE DES MEMBRES DES ONG BENEFICIAIRES DU PROJET BMZ/UNESCO
Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la
Recherche Scientifique,
Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,
Monsieur le Président du CAEB, Coordonnâtes du Projet BMZ/UNESCO,
Monsieur le Consultant,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Services Centraux de l'Education
Nationale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux,
Messieurs les membres du Comité des Sages,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage du Projet
BMZ/UNESCO,
Honorables invités,
De tout temps, l'éducation des adultes ayant été indispensable pour le
développement des communautés, de nombreuses conférences sont organisées pour
réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour traduire cet idéal dans les faits.
Entre autres conférences organisées à cet effet, nous pouvons citer celle de
Hambourg tenue en Juillet 1997 et dont Tune des plus importantes recommandations est le
renforcement de la capacité des ONG intervenant dans le domaine de l'Education de Base.
C 'est dans ce cadre que, par le biais du CAEB, L'UNESCO a fait identifier les
besoins en formations des ONG d'Education de Base. Suite à ce travail préliminaire, une
série de trois (3) ateliers deformation a été initiée au profit d'une vingtaine d'ONG venues
de tous les six départements du Bénin.
Ces ateliers ont porté sur trois grands thèmes :
- Premièrement, Formation des ONG en Education de Base du 19 au 29
Janvier 1999
186
- Deuxième, Formation des ONG en alphabétisation, du 11 au 17 Avril
1999
Troisième, Formation en Gestion d'une ONG d'Education de Base, du
25 Mai au 1er Juin 1999.
Pendant près de 30 (trente) jours, les différentes communications présentées par
d'éminents formateurs, les travaux en atelier et les visites de terrain nous ont bien outillé
et font désormais de nous des formateurs itinérants et polyvalents en Education de Base.
Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, au terme de cette série de trois
ateliers de formation financée par votre institution nous voudrions vous exprimer notre
sincère gratitude. Nous prenons l'engagement de concrétiser et de pérenniser sur le
terrain les acquis des différentes formations et ce, par le biais du Réseau des ONG
d'Education de Base, le RONGEB-BENIN, qui vient d'être mis sur pied.
Nos remerciements s'adressent également à Monsieur Sébastien AGBOTON,
Président du CAEB et Coordonnateur du Projet BMZ'JJNESCO, aux membres du Comité
de pilotage dudit projet et à tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour la réussite des
trois ateliers deformation.
Par ailleurs, nous saisissons cette opportunité pour solliciter l'appui du Ministère
de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique dans la lutte quotidienne des
ONG ici présentes afin que l'Education Pour Tous devienne une réalité dans notre pays.
Enfin nous ne saurions terminer nos propos sans remercier tous les partenaires
financiers en l'occurrence l'UNESCO et le BMZ
Je vous remercie
CAEB, Porto-Novo, le 1er Juin 1999
187
DISCOURS DE MONSIEUR VINCENT AVOCETIEN, DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DE L'EDUCATION, REPRESENTANT LE MINISTRE
DE LEDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Monsieur le Représentant du Préfet du Département de l'Ouémé,
Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,
Monsieur le Président du CAEB, Coordonnateur du Projet BMZ/UNESCO,
Messieurs les Directeurs Départementaux,
Messieurs les Directeurs Centraux du MENRS,
Messieurs les membres du Comité des Sages,
Mesdames et Messieurs les séminaristes,
Chers invités,
Le Ministre de l Education Nationale de la Recherche Scientifique aurait voulu être
en personne à vos côtés pour clore le dernier atelier du projet BMZ/UNESCO. Mais il était
appelé aux côtés du Président de la République, comme tous ses collègues, pour prendre
part ce 1er Juin à la "Journée de l'arbre". Il m'a donc chargé de vous présenter ses
excuses.
Je m'excuse aussi de mon retard dû au temps mis à accueillir une délégation
Burkinabé de passage au Bénin.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le rapport général très dense qui vient de nous
être lu. Son contenu est la preuve de l'importance, de la qualité et de la pertinence des
travaux abattus pendant ces huit jours. Depuis 1990, il existe une prolifération d'ONG
dans ce pays et de sérieux problèmes de gestion se posent à eux. Il est donc heureux de
constater que l'organisation d'un atelier sur la gestion des ONG d'Education vient à point
nommé. C 'est une utilité du moment.
Mesdames, Messieurs les stagiaires,
J'ai espoir que vous ferez bon usage de la formation reçue à l'occasion de la
rencontre qui s'achève ce jour.
188
L'acte éducatif est un sacerdoce qui requiert beaucoup de sacrifice. Il n 'a pas de
gain matériel. Il faut en être conscient et agir et évoluer dans cet esprit.
Votre richesse réside dans les acquis des formations comme celle-ci et surtout dans
les résultats satisfaisants que vous pouvez tirer de l'application des idées reçues. N'hésitez
donc pas agir une fois que vous aurez bien ciblé sur le terrain les bénéficiaires de vos
actions.
Votre représentant a souhaité en votre nom l'appui du MENRS. Je me ferai votre
fidèle porte-parole auprès de lui, avec l'espoir qu 'il accordera à cette demande l'intérêt
qu 'elle mérite.
C 'est en vous souhaitant bon retour dans vos familles que je déclare clos les
travaux de l'atelier 3 sur la formation en gestion des O N G d'Education de Base.
189
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SAIZONOU G. Antoine CAEB 21 38 60 21 38 60 2127 47 1
BP 1484
Porto-Novo Facilitateur
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3128 98 32 40 11 II 1 Directeur de
l'atelier
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BABA MOUSSA Sidicou DE-BASE 21 2144 caeb@leland. bj
BP 1324
Porto-Novo
Consultant du
projet
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AGBOTON Sébastien CAEB 21 38 60 22 22 35 2127 47 cae b@le land, bj
BP 1484
Porto-Novo
Coordonnateur
du projet
H NOM ET PRENOMS ONG Tel Bur Tel Dont Fax EMail Adresses
CONTACT Observations
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193
3- LES GROUPES DE TRAVAIL
3-1 Les groupes d'étude de cas et de travaux pratiques
GROUPE 1
1- BOSSOU 2- OKPEICHA 3- DETCHENOU 4- OGAN A. 5- SEGOUN B. 6- ADJANOHOUN 7- AFFODEGON 8- GNIMASSOUN 9- BANKOLE H 10-OGOUMA U-OGOUNDO 12-OKOUNDE J3-KPAOSSOU
Chantai Odjouola Casimir Patrick Hortense Maxime Boris A. D Damienne Emmanuel Fidélia Célestine Sabine Léon
GROUPE 2
1- ZOUNON Casimir 2- HOUETO Chantai 3- HOUNDJO Félicien 4- ESSE Kouassi Christophe 5- KARIM Guera Moussa 6- BESSAN Michel 7- AHOUANSOU G. Dieudonné 8- AGASSOUNON G. Thomas 9- DAGBETO S. Nathalie 10-.KOUDERIN A. Cyrille 11-EL-HADJI SARANA Houwélatou
GROUPE 3
1- DOSSAVI 2- AZANHOUE 3- ABOUMON 4- AMAGBEGNON 5- DJIDONOU 6- AGBOYIDOU 7- SEKPON 8- AKOUEDENOUDJE 9- KICHE 10-BADOU S.
Ginette Gaston Azaratou Jean-Benoit Léonard
Paul Raymond Rosine Félix Josiane
195
3-2 Les groupes de travail sur les ordinateurs
GROUPE I 1- OKOUNDE Sabine 2- HOUNDJO Félicien 3- DOSSAVIGinette 4- GNIMASSOUNDamien
GROUPE II 1- DAGBETO S. Nathalie 2- AMANGBEGNON J. Benoît 3- SEGOUN B. Hortense 4- ABOUMONAzaratou
GROUPE III 1- KARIMOU Guera Moussa 2- BESSANMichel 3- SEKPON Raymond 4- OKPEICHA Odjouola
GROUPE IV 1- KPAOSSOULéon 2- AGBOYIDOUPaul 3- KOUDERIN Cyrille 4- OGAN Patrick
GROUPE V 1- BADOUJosiane 2- ESSE Kouassi Christophe 3- DECHENOU Casimir 4- DJ1D0N0U Léonard
GROUPE VI J- AHOUANSOU G. Dieudonné 2- BOSSOU Chantai 3- ZOUNON Casimir 4- OGOUMA Fidélia
GROUPE VII 1- HOUETO Chantai 2- AKOUEDENOUDJE Rosine 3- KICHEElie Félix 4- OGOUNDO Celestine
GROUPE VIII 1-AZANHOUE Gaston 2- EL-Hadj SARANA Houwélatou 3- AGASSOUNON Thomas 4- ADJANOHOUN Maxime
201
SYNTHESE DE L'EVALUATION
1- Cadre de travail 2- Restauration 3- Hébergement 4- Ambiance de travail 5- Qualité des communications 6- Pertinence des thèmes développés 7- Qualité du travail de l'équipe d'encadrement 8- Méthodologie de travail 9- Travaux en atelier 10- Gestion comptable et administrative 11- Informatique 12- Gestion des projets 13- Gestion de microprojets 14- Marketing
1
Très satisfait Effectif 05 02 02 14 10
20
05
10
14 08
06 08 13
15
% 13,8 5,6 5,6 38,9 27,8
55,6
13,8
27,8
38,9 22,2
16,7 22,2 36,1
41,7
2
Satisfait Effectif 31 31 27 20 26
14
29
25
20 25
24 27 22
18
% 86,2 86,1 75,0 55,6 72,2
55,6
80,6
69,4
55,6 69,4
66,7 75;0 61,1
50,0
Synthèse En % de 1 et de 2
% 100 91,7 80,6 94,5 100
94,5
94,5
97,2
94,5 92,2
83,4 97,2 97,2
91,7
3
Médiocre
Effectif 0 3 7 2 0
2
2
1
2 3
6 1 1
3
% 0 8,3 9,4 5,5 0
5,5
5,5
2,8
5,5 7,8
6,6 2,8 2,8
8,3
203
COMMENTAIRES DES RESULTA TS DE L'EVALUATION
Comme au 2eme atelier, l'équipe d'encadrement de l'atelier sur la gestion a élaboré
et administré aux participants un questionnaire d'évaluation en vue de recueillir leurs
appréciations et de vérifier ainsi si le résultats ont été atteints.
La grille d'évaluation proposée comporte trois grands points à savoir :
- L'organisation matérielle (cadre de travail, restauration,
hébergement) et l'ambiance de travail
- L'organisation méthodologique et pédagogique (méthodologie utilisée,
qualité du travail de l'équipe d'encadrement)
- Le contenu de la formation (pertinence des thèmes développés, qualité
des communications et adéquation de leur contenu avec l'attente des
participants)
Un dernier point de la grille d'évaluation invitait les participants à
faire des suggestions en vue de l'amélioration de l'organisation des
ateliers dans l'avenir.
Un effectif de 36 stagiaires ont eu à se prononcer sur chacun de ces
points.
Ce qui a donné les résultats ci-dessus.
A - Par rapport à l'organisation matérielle et à l'ambiance de travail :
1-Cadre de travail
Comme au deuxième atelier, 100% des participants ont apprécié le cadre de
travail
2-Restauration
Si 39 % seulement des participants étaient satisfaits de la restauration lors du
dernier atelier, les organisateurs peuvent se réconforter puisque 91,7% des participants
ont apprécié cette fois-ci cet aspect de la logistique. Ceci témoigne des efforts toujours
accomplis par l'équipe des organisateurs pour prendre en compte les remarques des
participants d'un atelier à Vautre.
204
3-Hébergement
Le taux de satisfaction ici est passé de 68% à 80,6 %.
4-Ambiance de travail
94,5 % des stagiaires ont apprécié l'ambiance de travail qui a prévalu lors de cet
atelier, ce qui équivaut à une légère régression par rapport à l'atelier N° 2 où 100% des
participants s'étaient dits satisfaits de l'ambiance de travail.
B- Par rapport à l'organisation méthodologique et pédagogique
1-Méthodologie de travail
La majorité des participants en l'occurrence 97,2 % ont trouvé adéquate et
efficiente la méthodologie de formation utilisée d'un atelier à l'autre. Ce taux de
satisfaction correspond à peu près au taux de l'atelier 2 qui était de 97 % . Cette constance
indique que la méthodologie a été validée par les apprenants et pourrait être utilisée lors
des prochains stages deformation.
1- Qualité du travail de l'équipe d'encadrement
94,5 % de satisfaction contre 93 % au 2eme atelier, c'est le signe que
l'équipe d'encadrement a pris en compte les remarques faites par les stagiaires au
dernier atelier.
C-CONTENU DE LA FORMATION
1-Pertinence des thèmes développés
A 94,5 % les participants ont trouvé que les thèmes développés au cours de cet
atelier étaient non seulement pertinents mais en adéquation avec leurs besoins
2-Contenu de la formation
Dans l'ensemble, tous les thèmes semblent avoir été très bien abordés et développés
puisque les apprenants affirment avoir été satisfaits à 100% du point de vue de la qualité
des communications. Thème par thème, les taux de satisfaction oscillent entre 91,7 % et
97,2 %. Seule la communication sur l'informatique est en deçà de 90 %, soit 83,4 %.
205
D-SUGGESTIONS
Sur les 36 participants ayant participé à l'évaluation générale, seulement 10 ont
fait des suggestions dont voici la teneur :
- Organiser d'autres ateliers deformation
- Réduire l'effectif par chambre
- Alléger les grilles
- Approfondir les thèmes
CONCLUSION
Le taux très élevé de satisfaction des participants à cet atelier s'explique sans
aucun doute par les efforts déployés par l'équipe de pilotage du Projet BMZ/UNESCO
pour tenir compte d'un atelier à l'autre des besoins en formation, des observations et
doléances des participants. On peut aussi inscrire à l'actif de ces résultats l'habitude que
les participants ont eu de façon croissante à travailler ensemble depuis le premier atelier
et, de ce fait, de mieux se connaître, de mieux se comprendre pour mieux faire avancer les
débats vers les objectifs fixés.
FICHE DE LOCALISATION DES ONG POUR LES VISITES DE TERRAIN (*)
DEPARTEMENT:
NOM DE L'ONG :
Siège :
Tel :
Fax :
Boite Postale :
Responsables : Président :
Directeur Exécutif :
Chargé de Programme :
Heures d'ouverture :
Sites d'application des actions
Actions envisagées en rentrant et après en rapport avec les idées reçues au cours de :
Atelier I
Atelier II
Atelier III
Porto-Novo, le...
Signature et Nom
(*) Chaque O N G participante remplit ce document dans le cadre du suivi des formations.
209
PROCES VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE CONSTITUTIVE DURESEA U DES ONG BENINOISES D EDUCATION DE BASE
(RONGEB-BENIN)
L'an mil neuf cent quatre vingt dix neuf et le trente et un Mai s'est tenue au CAEB
à Porto-Novo à partir de 17 h, l'Assemblée Générale constitutive du Réseau des ONG
d'Education de Base du Bénin (RONGEB-Bénin).
Ont pris part à cette rencontre, les ONG opérant dans le domaine de l'éducation de
base au Bénin et ayant suivi les trois ateliers déformation des ONG d'éducation de base
organisés par le CAEB sous l'égide de l'UNESCO dans le cadre du projet BMZ/UNESCO.
Il faut en outre ajouter les ONG ASTED et GAED qui ont été représentées par leurs
présidents.
L'Assemblée Générale constitutive s'est déroulée suivant trois (3) principales
séquences :
- Ouverture des travaux ;
- Examen des statuts ;
- Election d'un bureau.
En ouvrant les travaux à 17h, le Président du CAEB et Coordonnâtes du projet
BMZ/UNESCO, Monsieur Sébastien AGBOTON, a salué la démarche suivie par les
participants depuis cinq (5) mois dans la constitution du Réseau. Leur présence à ces
assises a-t-il souligné révèle l'intérêt que les institutions représentées portent à l'éducation
de base au Bénin et constitue la marque de leur disponibilité à œuvrer ensemble pour la
promotion des activités éducatives dans notre pays.
Abordant le deuxième point inscrita l'ordre du jour les attentions ont été focalisées
sur les points de discussion identifiées après la série de séances d'amendements relatifs à
la première mouture du texte proposé au premier atelier en Janvier dernier.
Quant à la méthodologie elle a consisté en une lecture intégrale par chapitre pour
des discussions sur les passages portant amendements marqués en trame sur le document.
Au nombre des amendements les plus importants retenus il faut mentionné que la
terminologie CONSEIL D'ANIMATION ET DE GESTION a été retirée au profit du
CONSEIL D'ADMINISTRATIONpuisque le mode de réunion du CA ne lui confère pas un
fonctionnement quotidien. Ensuite le nombre de membres a été maintenu à cinq ; mais il a
210
été retenu d'ajouter que les animateurs principaux des départements sont membres de
droit de cet organe.
Des questions importantes concernant le logos et le siège ont été abordées. Les
grands traits du logos ont été proposés et la mise en forme sera finalisée par un
spécialiste. Le siège est fixé au CAEB à Porto-Novo.
Il a été retenu de mettre en place un comité provisoire d'administration pour
entreprendre les tâches urgentes notamment en ce qui concerne l'inscription du Réseau au
MISAT et la rédaction d'un avant-projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté
par une autre Assemblée avant le dépôt des dossiers en vue de la reconnaissance officielle.
Après élection ledit Comité se présente comme suit :
Président CAEB
Secrétaire Général ASSODIV
Trésorier ASUNOES
Secrétaire à l'information et à la formation CARP
Secrétaire à l'organisation ACFD
Enfin le Président du CAEB a clôturé les travaux en remerciant les participants et
en insistant sur la nécessaire disponibilité des représentants que les ONG élues
désigneront.
Il a également fait mettre dans un bref délai la mouture définitive des statuts à la
disposition des ONG présentes. Ensuite le Bureau Provisoire a reçu pour mission de
préparer un avant - projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté à la
prochaine Assemblée Générale.
Les travaux ont pris fin à 20 h 45 mn.
Fait à Porto-Novo le 31 Mai 1999
L'Assemblée Générale Constitutive
211
N ü 1493 du jeudi 27 mai 1999 - 5è année
3ème Atelier du projet B M Z / U N E S C O
Pour la promotion de Véducation de basa
Le Conseil des Activités éducatives du Bénin (CAEB) sis à
• Porto-Novo abrite depuis mardi dernier un séminaire atelier sur • le thème: Formation en gestion des O N G d'éducation de base. Financé par l'Unesco, ce séminaire réunit pendant 8 jours des représentants d'ONG venus de tous les départements du Bénin.
Amener les participants à connaître et à comprendre comment assurer la ges
tion administrative, financière et comptable des O N G d'éducation de base, tel est l'objectif de cet atelier. A u total, quarante (40) participants représentant 20 O N G (soit 2 pour chacune d'entre elles) de tout le territoire nationale bénéficient de cette formation en gestion des O N G d'éducation de base. Les organisations 'non gouvernementale c o m m e Moritz (Atacora, Gered (Borgou) A F P F (Zou), R a m p e (Mono) Ofedi (Atlantique) et Carp (Ouémé) y sont représentées. Cet atelier n'est que le c o m
plément de deux autres tenus d u 19 au 29 janvier 1999 puis du 17 au 22 avril dernier. Il avaient respectivement ' pour thème: Formation des O N G en éducation de base et formation des O N G en alphabétisation. C'est justement sur la question de l'alphabétisation quà mis l'accent M . Frédéric Jondot, représentant résidant de J'Unesco qui a honoré de sa présence la cérémonie d'ouverture dudit atelier "Je vous conseille" dira-t-il de rechercher les voies et moyens pour une bonne application des différents processus qui conduiraient vers une meilleure méthode d'alphabétisation". M . Sébastien Agboton, coordonnâtes du projet B M Z / U N E S C O abondera dans le m ê m e sens en disant que l'alphabétisation se révèle être la pièce maîtresse de tous .les domaines recensés puisque tout développement dépend 4 U degré de lutte m e n é contre {'analphabétisme Pendant la durée de l'atelier les
animateurs itinérants participants auront droit à des notions en gestion des ressources humaines, des projets, de microcrédits etc. Le marketing, l'informatique (initiation) et l'internet leur seront également enseignés. Ce qui fait la spécificité de ce séminaire c'est l'accent particulier mis sur les travaux pratiques en groupes organisés à l'attention des participants. A u terme des travaux, un réseau d ' O N G d'éducation de base sera mis en place selon le coordonna-teur du projet. Ceci permettra d'assurer te suivi, la coordination' et le développement des investissements afin qu'ils ne soient pas vains mais plutôt porteurs de résultats efficaces pour le bien être des populations bénéficiaires, gage du développement de notre pays. Les travaux prendront fin le mardi 1er juin prochain.
Evelyne QUENUM
Le Matin N°1493 du jeudi 27 mai 1999
CULTURE L'Oeil du Peuple QUOTIDIEN 1 lût
EDUCATION A ¡'orée du 3ème millénaire, il est nécessaire pour l'Afrique de redéfinir de nouvelle bases d'éducation, constituer et former de nouveaux partenariats plus proches de la population et plus actifs à
tous les niveaux de l'éducation. Voilà la seule issue par laquelle nos pays africains pourront se racheter et espérer un véritable développement car l'éducation est le socle de tout développement.
Un nouveau millénaire, une nouvelle stratégie en matière d'éducation pour l'Afrique.
PmdAGBOYIDOU
C'est justement pour concrétiser cette volonté d'être au rendez-vous du 3 è m e millénaire que 20 O N G de l'éducation venues de tous les départements de notre pays ont participé à 3 ateliers de Formation au C A E B à Porto-Novo sous l'égide de l'UNESCO. A l'origine de ces 3 ateliers, était la Conférence M o n diale de Jonftien de Mars 1990 qui avait posé les problèmes de l'éducation dans le M o n d e 7 ans après, ce fut la réunion de Ouagadougou (du 17 au 21 Avril 1997) où 10 O N G provenant des pays les moins avancés d'Afrique étaientà l'honneur. A l'issue de cette réunion, chacune des 10 O N G a eu pour mission de mener dans son pays une enquête sur l'éducation de base ou d'organiser 3 séminaires après quoi les animateurs itinérants capables seront choisis.
Ainsi, du 19 au 29 janvier 1999 s'est ouvert le premier atelier sur l'éducation de base au Conseil des Activités Educatives du Bénin (CAEB) à Porto-Novo. A l'ouverture, Agboton Sébastien, coordonnateur des 3 ateliers (Projet B M Z / U N E S C O ) et président du C A E B a précisé le contexte de ce projet avant de justifier son importance. Quant à l'envoyé du représentant régional de l 'UNESCO, ledit projet est bien venu m ê m e s'il a connu du retard LAfrique en général et le Bénin en particulier doivent désormais éviter que l'éducation soit le seul apanage du Ministère de l'éducation. Il leur faut de nouveaux partenariats. Partant l'école béninoise ne peut
Agcoton Sébastien et Frédéric Jondot, les mains dans les mains, symbole d'espoir pour les enfants en situation difficile
plus bien fonctionner sans ces partenariats-là car "l'Etat est essoufflé" a dit le représentant de Frédéric Jondot De son côté l'envoyé du Ministre de l'éducation a hautement salué l'initiative du C A E B et s'est félicité de la hardiesse intellectuelle des responsables du projet B M Z / U N E S C O surtout lorsqu'on jette un regard sur les thèmes choisis. Il est vrai que ce projet devrait être exécuté au début du 3 è m e millénaire, mais ¡I n'est jamais tard pour apprendre car 'celui qui a raté l'éducation de Base peut la rattraper avec celle des adultes" a laissé entendre l'envoyé du Ministre Le but fondamental du 1er atelier est d'éclairer la lanterne des apprenants sur le thème "Education de Base" avant de monnayer ses différents domaines d'intervention. Ensuite, mieux outiller les participants pour éduquer à la Base, c'est à dire partager la formation reçue avec le peuple. Le 2 è m e atelier commencé le 12 avril 1999 a duré 6 jours et a pour thème principal l'Alphabétisation. Cela va sans dire qu'un peuple analphabète est un peuple ignorant et aveugle pour
Vue d'ensemble de : Frédéric Jondot, Agboton Sébastien, les Ong en Education de base et leurs facilitateurs à la Tin des 3 ateliers de
formation au Caeb à Porto-Novo le 1er juin dernier
L'OEIL D U P E U P L E N° 197 du Mardi 08 Juin 1999
qui sont fermées les portes d'information, du développement et de l'acquisition de nouvelles technologies. Par conséquent l'alphabétisation est indispensable aux pays d'Afrique. Le 3 è m e atelier intitulé «Formation en Gestion d'une O N G d'Education de Base« (du 25 mai au 1er juin) est coinm-.' l'a souligné Agboton Sébastien "la conséquence immédiate des 2 autres ateliers"
En effet de la Formation à la Gestion Financière et C o m p table jusqu'au Marketing et Recherche de sources de financement en passant par l'initiative à la saisie et à l'Internet tous les sous-thèmes ayant rapport avec la Gestion ont été dépiècés. Ce 3ème atelier revêt un intérêt particulier dans la mesure où il permet aux apprenants de se familiariser avec les nouvelles technologies. Aussi a-t-il le mérite d'apprendre aux participants à bien gérer les ressources humaines et financières afin de pérenniser l'existence des O N G et de gagner la confiance des bailleurs de fonds.
Remarquons que les 3 ateliers ont été caractérisés par une méthode participative et qu'aux deux premiers, les visites de terrain n'ont pas fait défaut Afin d'unir leur force pour une plus grande solidarité dans l'action des O N G est né le réseau R O N G E B - B E N I N dont le comité d'Animation et de Gestion est composé de 5 O N G . Le 1er juin, date de cé-
De la droite à la gauche MM Gomez, directeur de l'atelier, Agboton Sébastien, coordonnateur du projet et Frédéric Jondot, représentant
de IVnesco pour le Bénin cérémonie de clôture lorsque ces rémonie de clôture des ateliers,
chaque participant a reçu un diplôme et une trousse pédagogique en présence du Représentant de l 'UNESCO pour le Bénin et leTogo, monsieur Frédéric Jondot du coordonateur du projet Agboton Sébastien, du représentant du ministre de l'éducation nationale, Avocètien et Beaucoup d'autres personnalités.
En vérité, le projet B M Z / U N E S C O est sans exagération aucune, le plus important projet sur l'éducation que l'Afrique ait jamais connu. Et c'est dans une ambiance de gaieté, de fraternité, d'amour et de respect mutuel que, communicateurs, apprenants, facilitateurs et président ont travaillé U n e soirée récréative a été organisée par les participants à la veille des séparations.
Mais n'empêche, l'idée de se quitter bientôt après des semaines de cohabitation a été mal digérée. L'émotion était grande au point où à l'heure de se serrer les mains pour la dernière fois, les larmes tombaient des yeux c o m m e un robinet mal fermé. Mais un autre événement de ce 1er juin qui n'avait laissé aucune â m e insensible a été le cadeau de séparation de l 'ONG A S U N O E S ( Association Universelle d'Oeuvre pour l'Epanouissement des Sourds-Muets) de Louho à Porto-Novo a offert aux participants par le truchement de ses enfants sourds-muets.
En effet c'est sous un tonnerre d'applaudissement qu'a vibré la salle ayant servi de cadre à la
enfants ont présenté un sketch: le discours d'adieu de Béhanzin. Mais le m o m e n t le plus é m o u vant a été celui des questions-réponses. Bien décontractés et tous confiants, ces sourds-muets répondaient aisément sur leur ardoise aux questions qui leurs étaient posées. N e pouvant croire a ses yeux et imponible de garder ses impressions, le représentant de l 'UNESCO pour le Bénin et le Togo, Frédéric Jondot a rendu un h o m m a g e mérité à l'ONG A S U N O E S et à son directeur exécutif Sèkpon Raymond Dodo avant de déclarer : « ces enfants sourds-muets m'ont séduit»
Il a ensuite félicité le coordonnateur du projet grâce à qui 86% des 36 participants rentrent satisfaits.
OUI, qui c o m m e n c e bien, finit bien. Et nous formulons le souhait que les participants de retour chez eux ne prennent pour un simple objet d'ornement la trousse pédagogique reçue, mais qu'ils l'utilisent réellement pour ceà qui elle est destinée II faudra que chacun d'eux sache qu'il a désormais une colossale dette envers le pays et envers le continent
Il faudra que chaque participant se mette résolument à l'oeuvre pour laquelle il a été formé au C A E B afin d'éviter que le Bénin garde la queue des 10 pays présents à Ouagadougou à l'heure du bilan. Ces 20 O N G en Education de Base sont désormais des partenaires incon-
• tournables du développement