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SOMMAIRE

I- INTRODUCTION 7 II - RAPPORT GENERAL 9 III - COMMUNICATIONS 21

- Gestion comptable administrative et financière d'une ONG 23 - Principes de gestion en vue de la pérennité des actions des ONG 37 - Initiation à l'informatique et la découverte de Vinternet 47 - Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en développement 53 - Gestion de micro-crédits 69 - Marketing dans les ONG 87

IV - RESULTATS DES T R A V A U X D E GROUPES : Synthèses des exercices pratiques et des réflexions sur les thèmes développés 97

- Gestion comptable et financière 98 - Informatique et internet 104 - Gestion de projets 110 -Micro-crédits 115 -Marketing 118

V - LIVRES, CAHIERS ET PIECES M O D E L E S COMPTABLES ET FINANCIERES 123

1-Livres 124 1-1- Livre journal 1-2- Grand livre 1-3- Livre de banque 1 -4- Livret d'épargne individuel 1-5- Canevas du registre des membres

2-Cahiers 131

2-1- Cahiers de Recettes 2-2- Cahiers de Dépenses

3- Exemple de Pièces comptables et financières 134

3-1- Pièce de caisse dépense 3-2- Reçu 3-3- Brouillard de caisse

Unesdoc
Page 199 manquante dans le document original

3-4- Brouillard de caisse avec ventilation des dépenses 3-5- Facture 3-6- Etat des dépenses 3-7- Fiche de stock 3-8- Planning de trésorerie 3-9- Demande d'adhésion

4-Liste des comptes des plans O C A M et S Y S C O A 143

V I - A N N E X E S 173

1 - Allocutions 175 1-1- Ouverture 1-2- Clôture

2- Listes des participants 189 2-1- Bénéficiaires 2-2- Encadreurs

3- Les groupes de travail 193 3-1- Groupes des travaux de réflexions 3-2- Groupes des travaux sur ordinateurs et internet

4- Grille du séminaire 197

5- Evaluation du séminaire 199 5-1- Texte de l'évaluation 5-2- Synthèse de l'évaluation 5-3- Commentaires des résultats

6- Fiche de localisation des O N G pour les visites de terrain 207

7- P . V d'adoption des statuts du réseau des O N G d'Education de Base : R O N G E B - B E N I N 209

8- Coupures de journaux 211

9- Photographies de travaux de l'atelier 215

7

I - INTRODUCTION

Le présent rapport est le dernier d'une série d'actions dont le top fut donné à Ouagadougou en février 1997 à l'occasion du premier ' 'Sommet Régional sur les droits de l'enfant ' '.

Renforcer les capacités techniques et administratives des jeunes O N G locales d'Education de Base dans 10pays Parmi les Moins Avancés (PMA) d'Afrique et d'Asie du Sud, après une enquête nationale de recensement des besoins de formation, constituait l'essentiel des principaux objectifs de la première étape de cette entreprise. Une série d'ateliers, au moins trois, devrait apporter des approches de solutions aux besoins de formation exprimés.

Pour le Bénin trois ateliers ont pu se dérouler de janvier à mai -juin 1999. Les pays concernés par cette démarche sont :

- En Afrique Australe : Le Mozambique, le Malawi, la Zambie et la Tanzanie

- En Afrique Occidentale : Le Bénin, le Bourkina Faso et le Mali - En Asie du Sud : Le Bangladesh, le Bouthan et le Népal

Le rapport ci-après fait d'abord état d'un résumé du rapport général qui décrit les différents moments du déroulement de l'atelier dont le thème est : Formation en Gestion des O N G d'Education de Base.

Ce rapport est suivi des différentes communications qui ont servi de base à des travaux de réflexions en groupe dont les synthèses découlent des exercices pratiques, des études de cas et d'échange d'idées en travaux de groupes et en plénières de sujets précis en matière de gestion, d'élaboration de projets et de marketing.

Nous estimons que les besoins de formations exprimées par les O N G locales d'Education de Base sur d'abord la nécessité de cerner de près le concept d'Education de Base et de s'attarder sur le principal domaine qu 'est celui de l'Alphabétisation vue comme le socle de développement de tout pays devraient nécessairement aborder les problèmes de gestion administrative, financière et comptable, l'élaboration de projets et le marketing pour que la mission que chaque O N G d'Education de Base s'assigne s'entoure de garanties solides qui assurent la pérennité des résultats efficaces et efficients qui auront été ainsi obtenus.

Le présent document est un véritable recueil des résultats des travaux de l'atelier que les membres itinérants des O N G concernées s'emploieront à exploiter au cours de leur fonction de formateurs des formateurs locaux. Ce sont donc de véritables outils pédagogiques destinés à la trousse prévue pour chaque bénéficiaire de ce projet.

A cette étape décisive du projet il convient de féliciter toute l'équipe de pilotage dont les membres ont fait montre d'esprit associatif fort remarquable en conduisant sans ambages de bout en bout la série des actions deformation retenues. Nous rappelons ici la liste des intéressés :

1- Madame AFOUDA GABA Léa, Sociologue, Présidente du GAJES, membre du comité

2- Monsieur A G B O T O N Sébastien, Inspecteur de l'Enseignement Primaire, Président du CAEB, Coordonnateur du projet

8

3- Monsieur BABA-MOUSSA Sidicou, Administrateur, Spécialiste de l'alphabétisation, Vice-Président de Dé-Base, Consultant du Projet

4- Madame DADJO Antoinette, Professeur de Math-Biologie, Présidente de Ligue-Life, membre du comité

5- Monsieur GOMEZ Eusèbe, Statisticien, Vice-Président de BED, membre du Comité

6- Monsieur HOUNGNINOU Barnabe, Instituteur, C.P de l'Association SURVIE pour la Femme et l'enfant, membre du comité

7- Monsieur VIGNON Noël, Professeur de Lettres, Vice-Président de l'ASTED, membre du comité

Nous félicitons en outre tous les participants, bénéficiaires, facilitateurs et communicateurs dont les efforts conjugués ont permis la réussite des travaux.

Nous adressons ici nos vifs remerciements à l'UNESCO pour ses initiatives, ses interventions à chaque étape du projet et son soutien moral et financier.

Nos remerciements vont aussi au Préfet du Département de l'Ouémé, aux Ministres béninois chargés de l'Education, de la Santé, de la Promotion sociale et de la Condition Féminine, du Développement rural, de l'environnement, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme dont tous les services départementaux n 'ont pas marchandé leur soutien technique au projet.

Merci à tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué aux residíais enregistrés depuis l'enquête nationale à l'aboutissement du 3eme atelier deformation.

Nous avons espoir que les bénéficiaires de ces actions feront bon usage des outils pédagogiques mis à leur disposition pour l'accomplissement de leur mission de formateurs itinérants.

Sébastien AGBOTON

9

II - RAPPORT GENERAL

11

PLAN DU RAPPORT GENERAL

Introduction

1 -La cérémonie d'ouverture

2- Méthodologie et ambiance de travail

3- Les travaux de l'atelier

3.1- Les communications

3.2- Les productions de groupes

3.3- Les travaux pratiques sur ordinateur

4 - Autres travaux

5- Conclusion

INTRODUCTION

12

Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO ;

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche

Scientifique ;

Monsieur le Président du CAEB et Coordonnâtes National du Projet BMZ/UNESCO ;

Honorables invités

Mesdames, Messieurs les stagiaires

Le troisième atelier de formation des ONG béninoises d'Education de Base

organisés sous l'égide de l'UNESCO s'est tenu au CAEB à Porto-Novo du 25 Mai au 1er

Juin 1999.

Le présent rapport rédigé avec l'aide d'une bonne équipe de secrétariat essaie de

résumer les grands axes de nos délibérations et de saisir l'atmosphère générale du présent

atelier. Il rappelle aussi brièvement les acquis des deux ateliers précédents.

1- LA CEREMONIE D'OUVERTURE L'atelier s 'est ouvert le Mardi 25 Mai 1999 à partir de 9h30 et a été marqué par

deux allocutions : celle du Coordonnateur du projet BMZ/UNESCO, et celle de Monsieur

Frédéric JONDOT, Représentant Régional de l'UNESCO pour le BENIN et le TOGO.

Dans un discours de bienvenue, le Coordonnateur National du Projet

BMZ/UNESCO et Président du CAEB (Conseil des Activités Educatives du Bénin) M.

Sébastien AGBOTONa rappelé au Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le BENIN

et le TOGO les acquis des deux précédents ateliers. Les trente six (36) représentants de

dix-huit (18) ONG d'éducation de base venus de tous les Départements du BENIN ont

désormais une approche de définition de l'éducation de base. Ils ont ensemble défini une

démarche d'investigations communautaires dont la finalité est l'identification des besoins

d'éducation des populations à la base, et l'établissement de programmes de

développement notamment en alphabétisation fonctionnelle.

Ensuite, le Coordonnateur National du Projet BMZ/UNESCO a mis l'accent sur

la substance de ce troisième atelier. Il a dit à ce sujet, qu'il s'agit d'amener les

participants à connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative,

financière et comptable des ONG d'éducation de base dans une approche participative au

regard des grands principes de respect de l'attitude éducative, pédagogique et

13

endragogique qui concrétisent les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent

suivant chaque formateur, le développement d'un esprit de tolérance, du respect de la

personne humaine, de la transparence et de la bonne gouvernance à tous les niveaux de

l'organisation et de ses activités.

Pour terminer son allocution, le Coordonnateur National du Projet

BMZ/UNESCO, après avoir insisté sur la démarche suivie depuis le premier atelier, a

ajouté : « ... Nous allons à la fin de nos travaux mettre en place un réseau d'ONG

d'éducation de base pour faire en sorte que les investissements engagés jusqu'à présent

soient régulièrement suivis, coordonnés et développés afin qu'ils ne soient vains mais

porteurs de résultats efficaces pour le bien-être de chacune des populations bénéficiaires

de nos activités et pour notre contribution au développement durable de notre pays, le

Bénin. »

Quant à M. Frédéric JONDOT Représentant Régional de l'UNESCO pour le

BENIN et le TOGO, il a dans son allocution félicité les participants pour la qualité des

précédents rapports qu 'il a attentivement lus. Il a ensuite convié les participants à faire

bon usage des enseignements des trois (3) ateliers afin de permettre à leur ONG défigurer

dans le fichier du système des Nations Unies qui sera bientôt constitué. Enfin rappelons

que le Presidium qui a dirigé les travaux de l'atelier est composé de :

- Président : Sébastien AGBOTON

- Directeur de stage : Euzerbe GOMEZ

- Facilitateurs : Antoine SAIZONOU

Julien A TTAKLA-A YINON

Francis OKOYA

- Rapporteur général : Léon KPAOSSOU

2- M E T H O D O L O G I E ET A M B I A N C E D E TRAVAIL

Le caractère participatif de toutes les présentations de thèmes traduit le niveau

élevé des séminaristes qui ont eu la chance avec leurs homologues, les membres de

l'équipe d'encadrement et les communicateurs de partager les éléments distinctifs de leur

culture et procédures respectives au niveau de leurs organisations. Ces méthodes ont

beaucoup aidé les différents orateurs à sortir des généralités pour mettre l'accent sur le

vécu quotidien des ONG d'éducation de base en matière de gestion.

14

En suite, le souci d'avoir des éléments facilement exploitables dans la trousse

pédagogique a fondé la démarche complémentaire : travaux de groupe sur étude de cas-

recueil d'éléments Synthèse des résultats. Le système a été moulé de sorte que tous les

maillons de la chaîne se sont parfaitement complétés.

Enfin le mérite de l'approche méthodologique expérimentée depuis le premier

atelier est qu 'elle a déplus en plus instauré une ambiance conviviale entre les participants

eux-mêmes d'une part, et entre les participants et l'encadrement d'autre part. C'est dans

cette atmosphère que les étapes suivantes ont été franchies : connaissance,

compréhension, approfondissement, échanges d'expérience et productions d'outils.

3- LES T R A V A U X E N ATELIER

Axés sur six (6) communications explorant divers sujets en matière de gestion,

l'atelier a chaque jour donné l'occasion aux participants de réfléchir sur des cas auxquels

peuvent s'apparenter les situations de leur O N G . La quinzaine de productions qui en est

résulté constituera pour l'animateur itinérant un outil précieux quand il s'agira de gérer

les biens physiques et les personnes dans son organisation. Déplus, les réstdtats du travail

d'identification du niveau de chaque participant ayant révélé que plus de 70% n'avaient

aucune connaissance en informatique justifie l'enthousiasme des stagiaires lors des

séances d'entraînement sur les micro-ordinateurs.

3-1- LES COMMUNICATIONS

3.1-1- La gestion administrative, financière et comptable

Les O N G constituent aujourd'hui dans notre pays une réalité incontournable dans

l'atteinte des objectifs de développement. Elles sont les agences d'exécution d'un grand

nombre de projets en cours au Bénin.

Une des obligations essentielles d'une agence d'exécution de projets est de rendre

compte des activités réalisées. Ces comptes rendus se font très souvent, sous forme de

rapports techniques et financiers. Le contenu de ces rapports financiers, est fait pour la

plupart de données tirées de la comptabilité de l'ONG. Une O N G qui n'a pas une

organisation comptable et financière efficace aura des difficultés à rendre compte de ses

activités aux bailleurs de fonds. Par ailleurs, la fonction administrative de l'organisation

renforcée par la gestion des ressources humaines vient compléter ces deux

15

(02) premiers aspects et passe par l'unité de commandement, l'usage adéquat de

l'autorité, la gestion des carrières des employés, l'organisation du secrétariat.

En définitive les vingt (20) O N G d'éducation de base ont eu la conviction qu'une

bonne organisation administrative, comptable et financière font partie des conditions

qu'une O N G doit remplir pour être bien gérée. C'est tout cela qui fonde l'idée de

pérennité des activités de l'ONG.

3-1-2 Principes de gestion en vue de la pérennité des actions d'une O N G

Nous avons désormais une définition claire de l'ONG au regard des dispositions

du Code de conduite des O N G exerçant au Bénin en ses articles 2 et suivants.

Au cours de cette communication les stagiaires se sont formalisés avec les

définitions et les implications des notions telles que durabilité institutionnelle et, viabilité

financière analysées au regard de la stratégie financière, des ressources humaines et des

structures. En définitive, il urge aujourd'hui pour les O N G se voulant durables de s'auto-

évaluer, de procéder au besoin à des réformes tant sur les stratégies du leadership que

sur les modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de viabilité. A terme, c'est l'unique

option pouvant favoriser la pérennité de nos actions sur le terrain surtout qu 'à priori les

activités éducatives ne génèrent pas de revenus.

3.1-3- Initiation à l'informatique et découverte de l'Internet

L'identification du niveau des participants révèle que plus de 70% d'entre eux

sont des néophytes en informatique et surtout en matière de l'Internet. A l'orée du XXF"6

siècle et à l'heure de la mondialisation, il est indispensable de démystifier l'informatique

dans les esprits des agents de développement que constituent les stagiaires de cet atelier. A

ce propos certaines questions se posent : Peut-ont prétendre être initié à l'informatique en

cinq (5) jours ? Comment s'y prendra-t-on ? etc..

La communication sur l'informatique a essayé de familiariser les participants avec

quelques éléments de définition, les fonctions et la composition d'un ordinateur. Ensuite le

réseau de communication que constitue l'Internet a été brièvement présenté avec ses

applications possibles et les besoins auxquels il peut répondre pour nous O N G ayant le

16

désir de communiquer et d'avoir l'information à peu de frais. Ce qui est sûr nous sommes

allés au-delà de la démystification car les organisateurs ont prévu un micro-ordinateur

pour deux à quatre stagiaires. Des moment obligatoires d'apprentissage ont été définis

ainsi que des moments d'utilisation facultative des appareils sous la direction d'un

animateur qualifié par poste. La journée du dimanche 30 mai était entièrement aménagée

pour ces apprentissages libres. Les soirs les stagiaires les plus expérimentés entraînaient

les autres dans une ambiance de solidarité agissante.

3.1-4 — Une approche nouvelle de gestion des projets dans les pays en développement

Cet exposé semble au cœur de la problématique de gestion des O N G béninoises

puisqu 'elles vivent essentiellement des projets à elles confiés par des bailleurs de fonds.

Nous avons retenu que la gestion de projet est tout un art qui s'appuie sur une situation

problématique donnée. C'est pourquoi la conception et l'exécution d'un projet donné ne

doit pas échapper à ce principe.

L'approche de méthode développée par le communicateur permettra aux O N G de

rendre à leurs idées de projet toute leur pertinence et d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt

et l'utilité du projet. Cela aidera ce dernier à comparer les effets positifs et négatifs

prévisibles des actions tant pour le développement interne du projet lui-même que pour

l'ensemble de la collectivité, des populations bénéficiaires ou des communautés à la base.

3.1-5- La gestion des micro-crédits

Ce thème s'est révélé comme étant au cœur même de la philosophie d'échange et de

partage qui consacrent toute la réussite de cet atelier. En effet les débats ont amené les

quelques O N G exerçant dans le domaine à faire état, d'une part, des forces et faiblesses et,

d'autre part, des opportunités et menaces relatives à leur système de micro-finance.

Il faut aussi retenir que la gestion de micro-crédits vient à propos parce que

l'exercice d'activités relevant des domaines de l'éducation de base constitue des mesures

d'accompagnement de sorte qu 'il serait hasardeux de raisonner en terme de rentabilité.

Le communicateur a également présenté des modèles d'outils de gestion de micro­

crédits ce qui rappelle quelque peu le contenu de la première communication. Certes les

canevas présentés ne sont pas standards. Il appartient donc à l'animateur de les adapter

aux réalités de son milieu et aux priorités définies par son organisation.

17

3.1-6- Le marketing dans les O N G

Etant donné qu'a priori la démarche de l'ONG en tant que structure de

développement ne s'inscrit pas dans une logique de réalisation de profit, l'apparition du

terme marketing sur la grille du séminaire devrait surprendre quelque peu. Mais c 'est un

besoin fortement exprimé par les O N G à l'étape de l'enquête préliminaire. Le thème tel

qu 'il a été abordé par le communicateur démontre qu 'il intègre une autre dimension de la

vie associative. Nous ne le comprenons plus dans son sens dépassé de l'activité qui

consiste à réaliser une vente. Le marketing se place dans une optique nouvelle d'activité

interdépendante qui concourent à la satisfaction des besoins de nos clients que sont les

communautés à la base et les Institutions partenaires.

Etant donnée cette définition du marketing et son lien fondamental avec la notion

de client il va sans démonstration que si une organisation veut grandir il lui faudra "

respecter "ses clients puisque ceux-ci seuls constituent sa raison d'être.

Cette considération appelle un certain nombre d'obligations pour nous animateur

itinérant au sein de nos organisations. Veiller à ce que le manuel de procédures de gestion

administrative, financière et comptable existe et soit le fil conducteur de toute action,

développer une culture qui valorise les mérites et les avantages distinctifs de

l'organisation dans son environnement et faire l'effort de se conformer aux cahiers de

charge des clients ; ce sont là des tâches auxquelles nous devons nous atteler une fois

retournés dans nos O N G respectives afin de présenter une meilleure image de notre

structure qui, en définitive, est elle-même un produit à vendre. Ce sont là les éléments

essentiels du plan et de la stratégie marketing des O N G .

3-2- LES PRODUCTIONS DE GROUPE

Nous avons appris depuis le premier atelier à matérialiser les connaissances

acquises au cours des exposés et surtout aux conclusions des débats des travaux de

groupe. Cela est d'un atout inestimable puisqu'il a été d'une grande utilité dans la

formation des animateurs itinérants que nous sommes désormais. L'autre avantage est

l'exploitation facile dont feront l'objet ces travaux sous forme défiches dans notre trousse

pédagogique quand nous serons amenés à former les animateurs locaux. Au total, une

quinzaine d'outils produits en huit (8) jours par les trois (3) groupes que nous avions

formé ce n 'est pas peu au regard de la densité du travail abattu et de la diversité des

résultats d'un groupe à un autre, la mosaïque d'expériences de tout un chacun de nous

18

dans la vie des organisations aidant. Aussi, ne nous sommes-nous pas arrêtés en si bon

chemin. Nous avons vers la fin des travaux de l'atelier, participé activement à la mise au

point définitive des éléments de la trousse pédagogique en réalisant des documents de

synthèse.

3.3- LES TRAVAUX PRATIQUES SUR ORDINATEUR

Nous avons eu droit au minimum à vingt (20) heures d'entraînement sur

ordinateur. Mentionnons à ce sujet que l'entrain a été tel que la durée prévue a souvent été

dépassée en temps personnel pour la plupart des participants.

Outre l'usage du clavier et les commandes usuelles sous MS DOS, les descriptions

du gestionnaire de fichiers et de fenêtre WINDOWS, la manipulation de la souris, la saisie,

le traitement et l'impression de texte, les séances de travaux pratiques ont aussi concerné

l'envoi et la réception de courrier sur Internet. Les autres applications de ce réseau

pourront être utilisées plus tard par les stagiaires les plus curieux.

4- AUTRES TRAVAUX Nous avons toujours raisonné dans une logique de continuité des actions sans

laquelle nos efforts actuels seront vains. Nous avons dans cette optique assisté à

l'émergence d'idées de regroupement: le Groupe de Travail sur l'Education Non

Formelle (GTENF) et le Réseau des ONG d'Education de Base (RONGEB) sont les

nouveaux cadres de concertation que nous allons mettre en place.

Pour le GTENF, il s'agit de rendre plus représentative cette structures d'Education

Non Formelle. L'UNESCO distingue cette variante éducationnelle de l'Education de Base

parce que le Groupe de Travail y afférent fait partie d'un ensemble de structures qui sont

sous l'égide de VADEA (Associationpour le Développement de l'Education en Afrique).

Dans la dynamique du RONGEB-BENIN, la plupart des ONG présentes à cet

atelier se sont engagées dans une activité de contribution à l'évaluation de l'Education

Pour Tous en 2000.

19

Les cinq (5) thèmes d'étude de cas retenus répondent aux préoccupations des O N G

béninoises d'éducation de base. Il s'agit de la question du genre, de la participation

communautaire, au développement de l'établissement de liens entre l'Education Non

Formelle et le Développement, de la Politique et des Pratiques de l'Education des Adultes,

du Partenariat.

L'enthousiasme qui a animé les O N G dans le choix des thèmes annonce la force du

Réseau en gestation.

5- CONCLUSION

Au terme de ces trois (3) ateliers nous sommes frappées tous à la fois par la

multitude des informations et expériences nouvelles qui existent dans les différentes O N G

d'éducations de base réparties sur toute l'étendue du territoire national. Nous retenons de

ces ateliers que nous devons capitaliser ces expériences par le canal de cadres de

concertation réguliers afin de permettre l'éclosion des énergies dans le domaine socio-

éducatif au regard des défis aux quels tous les acteurs de développement devront faire

face dans le troisième millénaire.

Rappelons qu'au premier atelier le débat sur le concept et les domaines de

l'Education de base a été très fructueux. Beaucoup de notions ont été abordées ou

réinterprètées : c'est le cas :

- de toutes les variantes du mot Education (formelle, non formelle, de base, etc..)

- de la responsabilité et surtout de la responsabilité civile à travers l'éducation à la

vie familiale ;

- des questions de santé alimentaire et nutritionnelle ;

- des problèmes de pollution de l'air, d'érosion, de désertification, de déboisement

et de gestion des déchets par l'éducation environnementale ;

- de l'éducation des adultes qui nous enseigne en tant qu'ONG que si nous

n'unissons pas résolument nos forces dans les années qui viennent,

l'exclusion et la marginalisation, feront sentir tous leurs effets et

transformeront ¡a promesse du siècle qui s'approche en une amère

déception pour tous. En effet cette observation des participants est

pertinente parce que l'éducation des adultes si elle est valorisée peut

20

rendre souples les liens entre développement humain et création de richesse

pour notre pays. La question du genre telle qu'elle a été abordée lors du premier stage

s'inscrit également dans la même approche.

Au second atelier tout le monde a reconnu l'importance de l'investigation

communautaire au moyen de la discussion socio-économique. Nous avons tous adopté

cette méthode qui consacrera la réussite de ces organisations dans la conduite de toutes

les activités en matière d'éducation des adultes.

Le troisième atelier qui s'achève ce jour nous a appris à mieux gérer les biens et

les personnes des ONG. C'est vraiment heureux que nous oyions terminé les ateliers par

cette dimension deformation.

En définitive l'ensemble des trois (3) ateliers laisse dans l'esprit des participants un

sentiment de joie et de difficile séparation. Il est en effet réconfortant de voir tant

d'attachement à la cause socio-éducative, attachement qu'atteste le fruit des immenses

efforts que les ONG d'éducation de base ont consentis dans les diverses régions de notre

pays. Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, Monsieur le Représentant du

Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique, Monsieur le

Coordonnateur du projet BMZ / UNESCO nous espérons vivement que nous n'allons pas

nous arrêter en si bon chemin. L'immensité de la tâche qui nous attend nous a d'ailleurs

conduits à soutenir l'idée de la création d'un réseau qui nous aidera à rester solidaires et à

capitaliser nos expériences pour exploitation judicieuse. Nul doute que ces trois ateliers

ont marqué un tournant dans laperpective des actions de ces dix-huit (18) ONG présentes

sur les vingt (20) attendues.

21

. . ™

III - COMMUNICATIONS

23

GESTION COMPTABLE ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE D'UNE ONG

Présenté par AKPOLI Célestin

Technicien Supérieur en Gestion des Entreprises

25

GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE

I - LA FONCTION ADMINISTRATIVE On définit généralement l'administration comme " l'art de faire faire les choses ".

Autrement dit, l'administration est le processus par lequel un supérieur prend une décision

qu 'il fait exécuter par son subordonné. Mais prendre une décision pour en obtenir

l'exécution doit avoir comme préalable la définition de l'objectif précis à atteindre. Cette

démarche a l'avantage d'obtenir l'adhésion de l'employé à la décision et garantit son

succès.

Il faut souligner que l'activité administrative est une activité de groupe où

l'individu fut-il chef accepte qu 'une partie de son autonomie soit amputée, afin qu 'une

large place soit faite à l'expression collective.

L'activité administrative se caractérise par la spécialisation : les décisions qui

conduisent à des actions routinières sont déléguées à d'autres personnes et le chef se

concentrent sur les objectifs plus "importants "

Un facteur très important qui assure l'intégration des individus au sein de

l'organisation et une meilleure application des décisions de l'administration est l'existence

des groupes.

L'appartenance des individus à un groupe, surtout informe, les rend plus

" disciplinés " ne serait-ce que par la loyauté dont ils doivent faire preuve à l'égard du

groupe. Toutefois, il peut se produire tout l'effet contraire si le groupe porte, déjà à sa

constitution, des germes ou des facteurs nuisibles à la bonne marche de l'organisation. De

tels groupes évidemment doivent être identifiés et démantelés au plutôt.

A - ORGANISATION PRATIQUE DE L'ADMINISTRATION

1 - UNITE DE COMMANDEMENT

Eviter de placer un employé sous la tutelle de deux chefs hiérarchiques. En cas de

double commandements simultanés, l'employer peut se retrouver malgré lui dans une

situation de tiraillement où il lui serait difficile de choisir à quel chef il faut obéir en

premier lieu. Enfin de compte, c 'est l'autorité des deux chefs qui se trouve affaiblie.

26

2- UTILISERA BON ESCIENT SON AUTORITÉ

L'autorité est le pouvoir de prendre les décisions qui orientent les actions d'autrui.

C'est une relation entre deux individus, l'un "supérieur ", l'autre "subordonné ".

L'exercice de l'autorité peut parfois sortir du cadre formel tout en étant respectée, d'où

l'accent à mettre sur la personnalité de l'individu investi de l'autorité.

3- GERER CORRECTEMENT LA CARRIERE DES EMPLOYES

A cet effet et suivant la taille de l'organisation, il peut être envisagé dans quelle

mesure il faut mettre en place un service Gestion du personnel dont le rôle ira du

recrutement des employés à la mise en place d'un système de promotion interne.

Lorsqu 'on sait que l'employé ou le membre passe une bonne partie de sa journée au

travail, on comprend la nécessité de créer au sein de l'organisation un climat social

propice à son épanouissement.

4- ORGANISER LE SECRETARIA T

Il est très important de bien gérer les courriers que vous émettez (registre de

courrier Départ) et les courriers que vous recevez (registre de courrier Arrivée). Pour

chacun de ces deux types de courriers, concevez un système de référence qui vous permette

de vous retrouver facilement en cas de besoin.

En plus, il est indispensable d'avoir un système de classement

(conservation physique) de tous les courriers que vous recevez ou de tous les courriers que

vous émettez (y compris les factures que vous recevez des fournisseurs ou celles que vous

délivrez à vos clients.)

B- LE CONTRAT DE TRAVAIL A TOUJOURS UNE PARTIE NON ECRITE

Lorsqu 'une entité signe avec un de ses employés un contrat de travail (en bonne et

due forme), il reste tout à fait vrai que ce contrat de travail ne peut aborder tous les

aspects des multitudes relations inter personnelles qui auront lieu pendant la durée du

contrat de travail. Il en est de même de la façon de saluer son patron dès son arrivée au

27

bureau, ou de la manière de s'habiller, ou encore de toutes ces expressions non verbales

(gestes du corps : membres, yeux, etc..)

La partie non écrite du contrat de travail est généralement écrite ou " imprimée "

par les responsables de l'entité à travers ce qu'il convient d'appeler la culture

d'entreprise. Très simplement définie, la culture d'une entité est la façon dont elle conduit

ses affaires au jour le jour.

La culture d'entreprise est l'un des facteurs les plus motivants du personnel. La

façon dont le supérieur aborde les subordonnés, sa façon de les traiter peut être la cause

essentielle du départ ou de la rétention de certains travailleurs.

Il est une vérité que toute entité a une culture consciemment ou inconsciemment.

Certaines cultures sont formelles (le matin vous devez faire ceci ou faire cela, vous devez

vous habiller de telle façon si vous travaillez dans l'entreprise X, etc.); d'autres ne le

sont pas.

C - AYEZ POUR VOTRE PERSONNEL CLE UNE DESCRIPTION DE POSTE (OU CAHIER DES CHARGES)

Une description de poste est un document qui contient ce qu'un employé doit

accomplir comme tâche ou résultat en un temps donné. Elle doit situer les responsabilités

et contenir les critères sur la base desquels l'employé sera jugé.

L'existence d'une description écrite de poste est une condition préalable pour le

contrôle de ¡a gestion des ressources humaines.

Si par exemple dans ¡a description du poste du comptable (ou du contrôleur

financier ) d'une ONG, il est prévu ce qui suit : "pour un mois donné, le comptable doit

rédiger un rapport financier suivant le rapport ci-annexée. Ce rapport doit être déposé à

son supérieur hiérarchique avant le 15 du mois suivant celui pour lequel le rapport est

rédigé. " Une pareille disposition dans la description du poste du comptable permet au

supérieur hiérarchique d'apprécier le 16 du mois si le comptable travaille suivant les

normes de l'ONG. Dans l'absence d'une description écrite de poste, tenir le comptable

responsable d'un pareil rapport pour être discuté.

28

D- MOTIVER VOTRE PERSONNEL La motivation du personnel a pour but essentiel de tirer des collaborateurs, le

meilleur de leur potentiel. Un employé est motivé lorsqu 'il accomplit ses tâches de la

meilleure manière possible sans "contrainte " de la part du supérieur. Dans ces

conditions, le supérieur cesse d'être un supérieur pour jouer le rôle de leader.

D'un point de vue pratique, il existe deux grands groupes de facteur de motivation :

les facteurs intrinsèques et les facteurs extrinsèques. Les valeurs intrinsèques sont ceux qui

sont dans le travail lui-même. Exemple : une fonction de représentant dans six

départements qui est offerte à une personne qui aime les voyages.

Les facteurs extrinsèques sont ceux qui sont en dehors du travail lui-même. Leur

particularité est qu'il " tarisse" avec le temps. Exemple : une entreprise qui intègre un

bâtiment flambant neuf. Les employés y ont des bureaux plus spacieux que ceux qu 'ils

occupaient précédemment dans l'ancien bâtiment qui abritait l'entreprise. Cette nouvelle

construction peut être un facteur de motivation du personnel. Mais ceci a une durée de vie

très limitée. Il en est de même pour les augmentations de salaires. Une fois l'employé

habitué au nouveau train de vie, l'augmentation de salaire n 'est plus un facteur de

motivation du personnel. Elle est rangée au rang des choses de tous les jours au rang des

"droits. ")

Si vous voulez avoir des collaborateurs motivés, alors veillez au mariage entre

personnalité et poste (et ce au moment du recrutement)

La pire des erreurs en matière de gestion du personnel serait de mettre à un poste

une personne dont le profil de personnalité est l'opposé de ce qui fait le trait essentiel du

poste. Exemple : ce serait du pur non-sens de recruter quelqu 'un qui hait l'innovation en

tant que chercheur. De par sa nature, le chercheur est quelqu 'un qui devrait chercher les

nouveautés.

E - LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES AU QUOTIDIEN

Ici nous aborderons certaines règles éprouvées de gestion des ressources humaines

dans ses aspects quotidiens.

29

Faites connaître de la façon la plus précise et simple possible ce que vous attendez

d'un subordonné (la précision des objectifs.) Pour accomplir cela, vous devez chaque fois

que vous commandez un collaborateur, dire avec précision ce que vous voulez, quand vous

le voulez, et quels moyens seraient utilisés pour atteindre l'objectif

Lorsque vous donnez des ordres à vos collaborateurs, il est toujours très utile de

prévoir les critères sur la base desquels ces subordonnés seraient jugés une fois la tâche

terminée. Ceci permet au subordonné de savoir sur quoi il doit consacrer ses efforts pour

pouvoir vous donner satisfaction.

Lorsqu'un agent fait quelque chose de positif il est souhaitable de l'en féliciter

immédiatement pour renforcer le sentiment et l'acte. Ce faisant, le collaborateur est plus

porté à répéter l'acte. En outre ses collègues sont plus portés à " imiter " ledit acte.

Inculquer à vos collaborateurs de bonnes habitudes en matière de gestion de

temps (voir paragraphe suivant)

F- INCULQUEZ A VOS COLLABORATEURS UNE ATTITUDE CORRECTE EN CE QUI CONCERNE LA GESTION DU TEMPS

Un très célèbre américain disait : " si quelqu 'un peut ajouter une heure à ma

journée de travail, je le paierai à $500,000 par mois. ". Le temps fait partie des ressources

non renouvelables. Il ne peut être économisé. Dès lors, la seule voie qu 'il nous reste est de

bien le gérer. Ceci semble ne pas être tâche facile tant nous sommes sous l'emprise des

habitudes et des facteurs culturels.

Bien gérer son temps, c'est tout simplement le consacrer aux activités qui

contribuent le plus à l'ajout de la valeur.

30

QUELQUES AXIOMES EN MATIERE DE GESTION DE TRAVAIL

1- Se Fixer Des Objectifs : le sentiment d'avoir atteint un objectif semble avoir un

effet multiplicateur sur votre énergie (sensation psychologique d'avoir fini "cette

portion. ")

2- Consacrer la plus grande partie de votre temps aux objectifs les plus importants

(Attention qu 'est ce qu 'un objectif important ? )

3- .Au sein des objectifs, fixer un ordre de priorité.

4- Fixer un délai pour la réalisation de chaque objectif

5- Ne cédez pas à la tentation d'attaque des tâches secondaires (ou dites Faciles)

en premier lieu

6- Plus votre objectif reste général, plus il sera difficile de fixer un temps pour

l'atteindre

7- Astuce, pas une contradiction, commencez par une tâche ou portion de tâche

que vous finirez à temps et très bien. Cela vous donnera une confiance inouïe pour aborder

la suite

8- N'hésitez pas à programmer plusieurs activités simultanément, à condition

qu 'elles aient de rapports les unes avec les autres

9- Prenez garde à passer le clair de votre temps sur des activités sur lesquelles

vous vous sentez à l'aise

10- Ne l'oubliez pas, les travaux les plus importants ou essentiels nécessitent

souvent une grande concentration (ne vous laissez pas distraire)

11- Utilisez le téléphone pour résoudre certains problèmes : il vous permet

d'obtenir le feed-back, et c 'est rapide en plus.

12- Ne cherchez pas à tout faire : occupez-vous de l'essentiel, remettez la routine

aux subordonnés

13- Posez-vous des questions avant de vous mettre au travail : cela augmente votre

efficacité ; qu'écris-je ? cela "coéfficie" votre efficacité

14- soyez tourné vers l'action (ou des résultats)

15- Prenez l'habitude de bien préparer en détail la journée du lendemain

31

G- QUELQUES"TRUCS"

/ - Convoquez les réunions à une heure aussi rapprochée que possible des heures

du déjeuner ou du dîner. L'expérience a prouvé que les participants feront tout pour ne

pas faire traîner inutilement la réunion.

2- Vivez dans l'ordre : il n'y a pas plus tueur de temps que la recherche dans le

désordre de quelque chose dont vous avez besoin en urgence.

3- Veillez à ce que la surface de travail de votre bureau soit bien dégagée.

4- Le temps que vous réserviez à la réflexion sur l'avenir de votre entreprise peut

se révéler le plus fructueux

5- Utilisez autant que possible des listes aide-mémoire, ou "Check lists"

PARMI LES NOMBREUSES FAÇONS DE PERDRE SON TEMPS, ON PEUT CITER :

1- Les bavardages sur des sujets sans rapports avec le travail

2- Les réunions inutiles ou qui s'éternisent

3- La trop grande indulgence pour les interventions incessantes

4- Le manque d'organisation

5- Le manque ou l'absence de délégation de pouvoirs

6- L'indécision

7- L'habitude d'arriver en retard ou de s'absenter

32

II - LA FONCTION FINANCIERE La gestion financière revêt une grande importance pour l'organisation en ce que

de V efficacité de la gestion financière dépend la pérennité de l'organisation. Elle a pour

rôle, entre autres, d'assurer le suivi de la trésorerie quotidienne de l'organisation (voir

contrôle de la caisse et de la banque) ; mais son action s'inscrit également dans le moyen

ou le long terme, c'est la fonction financière qui se charge de la recherche des sources de

financement des besoins ou des programmes d'investissement de l'organisation.

C'est là une tâche délicate. Les capitaux ayant un coût, correspondant à la

rémunération qu 'il faut verser pour en disposer, un double écueil est à éviter :

avoir des capitaux insuffisants, ce qui gênerait le bon fonctionnement

de l'organisation

détenir des capitaux pléthoriques, ce qui aboutirait à un gaspillage de

ressources, réduisant à terme les moyens d'action de l'organisation, car

le gaspillage conduit inéluctablement au tarissement des ressources.

Ceci pose le problème de l'indépendance financière de l'Organisation Non

Gouvernementale (ONG) vis-à-vis tant de ses membres que des généreux donateurs. S'il

est vrai que les contributions des membres de l'organisation ainsi que les dotations

budgétaires des donateurs constituent pour le moment les principales sources de

financement des activités des O N G , il est aussi prudent et pertinent que dans la

perspective d'une globalisation de l'économie avec son corollaire de mobilité plus forte

des capitaux, les O N G pensent à une diversification plus poussée des provenances de leurs

ressources. Dans ce cadre, et bien qu 'une O N G ne poursuive pas le même but qu 'une

société à savoir recherche du profil, elle se doit de repenser la politique de ses prestations

vis-à-vis des bénéficiaires, pourquoi pas en recourant tout au moins à une forfaitisation

du prix de ses prestations en direction des différents bénéficiaires, afin de dégager un

minimum de capacité d'autofinancement.

Bien d'autres sources de financement plus élargies peuvent être explorées par les

responsables d'ONG.

La tâche des services financiers consiste donc à mettre en œuvre les capitaux c 'est-

à-dire à assurer :

la collecte des fonds auprès des autres partenaires que sont ¡es

membres eux-mêmes, les donateurs, les mécènes, les sponsors. L'Etat ou

33

les collectivités territoriales, etc.. La collecte des fonds, c'est d'abord

la recherche, puis la réunion des moyens de financement.

- L'emploi des fonds, qui consiste à les affecter aux différents emplois

possibles (investissements, mise en place d'infrastructures

communautaires, stocks, etc..) et aux différents services de

l'organisation dans le cadre de dotations budgétaires attribuées à

chacun d'eux

- La gestion des fonds, qui comporte un ensemble de tâches de décision

(par exemple, le remplacement d'une source de financement par une

autre moins onéreuse pour l'ONG) et d'exécution (par exemple, la

rémunération des capitaux collectés, l'attribution de ristournes aux

membres)

Ainsi, la fonction financière consiste à fournir à l'organisation les capitaux dont

elle a besoin, au moment où elle en a besoin, avec le maximum de sécurité, et au coût

minimum.

Mais peut-on concevoir l'efficacité de la gestion financière sans la placer dans une

perspective, celle d'une gestion prévisionnelle de l'organisation. Sans recommander la

mise en place d'un système budgétaire à proprement parler dont le coût pourrait s'avérer

énorme pour les O N G de petite taille, il n 'est pas inutile de préciser que toute O N G

gagnerait beaucoup en efficacité en conservant un planning de trésorerie à la veille de

chaque année d'activité (voir modèle en Annexe)

L'élaboration d'un planning de trésorerie est indispensable

- pour éviter les crises de trésorerie

- pour justifier auprès des banques les demandes de crédits

- pour mettre en place à l'avance des moyens de financement nécessaires,

compte tenu des délais exigés

- pour contrôler les réalisations par rapport aux prévisions et prendre des

mesures correctives.

34

ANNEXE I »

DESCRIPTION DE POSTE

DENOMINATION DE POSTE : CAISSIER

LIAISONS HIERARCHIQUES

* Le caissier est sous la responsabilité hiérarchique du Responsable du Projet ;

* Le caissier assume l'intérim du Comptable du Projet en cas d'absence de ce

dernier ;

* Il est soumis au règlement intérieur de l'ONG et au Code de travail en vigueur

au Bénin.

RESPONSABILITE DE POSTE

* Le caissier assiste le Comptable du Projet dans les travaux comptables du Projet

* Il est notamment responsable de :

A U NIVEA U DES TRA VA UX COMPTABLES

* l'organisation et le classement méthodique par délégation des pièces comptables

du projet ;

* l'imputation comptable des pièces justificatives relative à la caisse et aux

comptes bancaires ;

* l'élaboration des livres comptables du projet dont le Grand - livre et la balance

générale

AU NIVEAU DES TRAVAUX DE TENUES DE CAISSE ET DES LIVRES DECAISSE

* Le caissier est particulièrement responsable de la tenue de la caisse et de la

tenue des livres y afférents selon les procédures qui régissent le projet. Particulièrement

35

les dépenses doivent s'effectuer sur la base de pièces justificatives régulières portant

toutes les mentions qui prouvent que la sortie de fonds est faite dans l'intérêt du projet.

* Le caissier doit tenir les brouillards de caisse conformément aux manuels des

procédures et aux règles professionnelles de tenue de la caisse.

* Le caissier est responsable de l'exactitude de la caisse (notamment les manquants

de caisse).

* Il doit arrêter à la fin de la journée les brouillards de trésorerie et en

communiquer les soldes au responsable hiérarchique.

* Il doit accomplir toutes autres tâches de son ressort entrant dans le cadre de la

vie du projet telles que assignées

EVALUATION DES PERFORMANCES r

Le caissier serait apprécié sur la base des éléments suivants (Attention : la liste

n 'est pas exhaustive) :

- Bonne tenue des brouillards (ou livres de trésorerie), et d'une façon

générale, la bonne tenue ou élaboration de tous les supports liés à la fonction - Manquant de caisse

- Excès de caisse

- Tout document ou pièce justificative de dépense ou de recette

- Promptitude dans la transmission des pièces et dans l'élaboration du

tableau de bord financier

- La promptitude dans la fourniture de renseignements relevant de son

domaine.

37

PRINCIPES DE GESTION EN VUE DE LA PERENNITE DES ACTIONS DES ONG

ParATTAKLA-AYINON Julien, Juriste

I- PRELIMINAIRES

1.1. - Qu'est ce qu'une O N G ? réponses des participants (à collecter)

Lecture de la définition donnée par le code de conduite des O N G exerçant au Bénin

Article 2 et suivants du code précité : «

Article 2 : « Est considérée comme Organisation Non Gouvernementale

( O N G ) , une association nationale ou étrangère autonome, à but non lucratif, créée par

l'initiative privée, regroupant des personnes physiques ou morales en vue d'exercer une

activité d'intérêt général, de solidarité ou de coopération volontaire pour le

développement. Elle contribue directement ou indirectement à l'amélioration durable,

participative et consciente des conditions de vie des communautés à la base. Elle est tenue

dans ses activités d'opérer sans distinction de race, de religion, de sexe, d'ethnie et ne

s'autorise aucune activité politique partisane. »

- Une O N G a pour finalité la promotion de la personne humaine dans toutes ses

dimensions culturelle, sociale, économique et politique.

Article 3 : « le but non lucratif» signifie qu'une O N G ne réalise pas de bénéfice dans

l'intention de les distribuer à ses membres. Ce qui ne veut nullement dire qu 'une O N G

n 'a pas le droit de créer une entreprise privée ou toute activité pouvant décupler ses

moyens, sa capacité d'autofinancement et d'améliorer la qualité des ses prestations.

Toutefois, toutes les sources qui lui procurent ses bénéfices consacrés à la réalisation du

but commun, ne doivent pas constituer son activité principale.

Article 4 : La notion de volontariat recouvre l'esprit de service et d'engagement pour un

idéal de développement aux côtés des déshérités qui caractérise les O N G . Le volontariat

n 'entraîne pas la gratuité absolue. Une O N G doit offrir à ses membres un minimum de

moyens permettant d'optimiser les résultats attendus des missions à eux confiées.

38

Article S : « S'interdire toute politique partisane » ne signifie pas qu 'une O N G ne puisse

intervenir dans l'éveil politique du peuple. La lutte contre la pauvreté, et la moralisation

de la vie publique supposent une prise de conscience de la société civile et les O N G ne

devraient pas se soustraire à cet engagement aux côtés de la société.

L'engagement politique consiste à :

-promouvoir la participation de la population à la gestion du pays à tous les

niveaux ;

- soutenir l'émergence d'une société où la population soit responsable d'elle-même

et du destin de la nation ;

- amener la population à connaître ses devoirs, ses droits et ses libertés et lui

conférer la capacité de les défendre ;

- aider la population à comprendre et vivre les valeurs démocratiques ;

- libérer l'expression et l'action de la population ;

- assurer la formation politique et civique de la population ;

- agir comme groupe de pression dans l'intérêt de la population.

Article 6 : Pour toutes les considérations précédentes, l'ONG est différente des

Associations Locales de Développement (ALD) qui sont parfois des structures para-

politiques dont les actions sont souvent conditionnées par l'administration de la localité.

Les ADL travaillent également dans et pour leur propre région ou ethnie.

Article 7 : Les O N G peuvent être classées en plusieurs catégories :

1- les O N G de base sont souvent des intermédiaires entre les O N G de financement

et les Organisations paysannes ou autres groupements ;

2- les O N G de service ou d'appui aux initiatives de base. Elles sont en général

spécialisées dans un ou plusieurs domaines, on peut classer dans cette

catégorie les O N G professionnelles;

3- les O N G de financement collectent des fonds et les redistribuent pour financer

des projets sur le terrain, comme les Fondations... ;

4- le Réseau est un cadre de concertation et d'analyse créée par un groupe ou un

ensemble d'ONG qui défendent un même idéal ou qui interviennent dans un

domaine professionnel sectoriel déterminé ;

5- la Fédération d'ONG (Conseil ou Collectif) est un ensemble d'ONG et/ou de

réseaux agissant dans des domaines divers et placés sous une autorité

commune. Le rôle d'une fédération consiste surtout à assurer la représentation,

39

la défense des intérêts des O N G membres dont elle renforce les capacités

institutionnelles ;

6- le Forum d'ONG est un rassemblement d'organisation, un cadre de

concertation pour des actions ponctuelles. Il n 'est ni une Fédération, ni un

Réseau

».

Cette définition indique clairement que l'ONG est une organisation à but non

lucratif contrairement aux entreprises commerciales. Cependant aussi bien l'entreprise

commerciale que l'ONG manipulent de l'argent, gèrent du personnel, acquièrent et

utilisent des ressources matérielles.

La notion de "gestion" constitue donc un des dénominateurs communs de ces deux

entités.

Mieux les deux aspirent à une pérennité de leurs actions ou tout au moins des

impacts ou effets de ses actions.

Si par définition, l'entreprise commerciale fait des rentrées d'argent grâce à la

vente de biens et de services, il est aisé de constater que les O N G quant à elles, accordent

très habituellement aux bénéficiaires, des prestations gratuites.

Les O N G fondent souvent leurs actions sur le principe de la gratuité et comptent

sur les fonds obtenus des bailleurs. Très peu d'ONG fonctionnent de façon autonome.

Cette tendance doit être inversée si les O N G veulent inscrire leurs actions dans une

perspective de long terme, de pérennité.

1-2- Trois expressions reviendront constamment au cours de cette communication.

- Leadership /autorité

- Gestion

- Finance

1-3- Comment évaluer le programme de votre propre ONG sur le plan de la durabilité ?

(Confer l'index de la durabilité en annexe à la présente communication)

40

II-DEFINITION ET IMPLICATIONS DE LA NOTION DE DURABILITE

2.1. Définition de la durabilité

Qu 'est-ce que la durabilité évoque pour vous ?

Réponses: Autonomie, survie, prospective, viabilité...

La durabilité en effet évoque deux notions qui sont en réalité complémentaires.

La durabilité institutionnelle et la viabilité financière.

* La durabilité institutionnelle consiste à vérifier si l'organisation a la

capacité et les ressources (infrastructures, personnel, systèmes administratifs, statuts,

etc..) nécessaires pour fournir des services efficaces de façon permanente et sans aides

extérieures.

* La viabilité financière : l'organisation a-t-elle la capacité de générer

assez de recettes pour s'autofinancer lorsqu 'elle n 'aura plus accès aux financements

extérieurs ?

La réponse à ces deux questions permettra à chaque O N G d'apprécier si sa gestion

est durable ou non. En raison de la complexité des processus conduisant à la viabilité

financière, nous mettrons plutôt l'accent sur cette notion.

2.2. La viabilité financière : Définitions et implications

2.2.1. Définition

Les activités de développement sont dites « viables » lorsqu 'elles produisent des

résultats d'une valeur suffisante pour que le programme génère des ressources suffisantes

au plan local pour financer la poursuite des prestations de façon constante ou croissante.

2.2.2. Implications de cette définition

- Sur la stratégie financière

- Sur les ressources humaines

- Sur les structures, rôles et systèmes.

2.2.2.1. Sur stratégies financières

* Elaborer une stratégie financière au niveau de l'organisation

a - Sources de financement diversifiées (voir schéma illustratif)

41

Figure 1: Exemple d ' O N G dont le financement dépend des aides financières et des contributions

RECETTES

Projet 1

r\

Projet 3

Projet 2 S ^

r\ i [ \ [Coûts fixes

Autofinancement et

Contributions

DUREE

Commentaires

Chaque projet s'achève et l'organisation est toujours au point de départ. Cette situation est fatigante. Elle est à éviter. Il faut avoir des réserves pour s'autofinancer dans la période de soudure où il n'y a pas de financement.

42

Figure 2 : E x e m p l e d ' O N G ayant adopté u n e stratégie d e financement p o u r garantir l 'autonomie et la durabilité

RECETTES

Projet 2

Projet 1

Projet 3

financières aux programmes

Droits d'utilisation des services

Collecte de fonds auprès du public

Collecte de fonds auprès des entreprises

Marchés et ádes financières octroyés par les collectivités locales

Commentaire.

DUREE

- Ici, l ' O N G a diversifié ses sources d e revenus - Elaborer u n e vision à long terme - Maîtriser les coûts en mettant en place u n système adéquat.

43

* Privilégier les recettes et contributions

- Percevoir des frais d'utilisation

- Obtenir les contrats

- Produire des recettes à partir des programmes

* Rechercher des aides financières pour l'investissement et pas seulement pour des

opérations

- Elaborer des modèles de programmes pour le recouvrement des coûts

- Développement organisationnel

- Placement de capital qui génère des revenus.

* Mettre l'accent sur les recettes générées au niveau local afin d'accroître :

- la responsabilité

- l'appropriation par la communauté

- liens avec les autres secteurs

2.2.2.2. Implications sur les ressources humaines

- Susciter et communiquer une vision positive au sein du personnel

- Réponse souple aux opportunités et aux exigences en mutation

- Etre capable de collaborer avec des groupes d'intérêts multiples et divers

- Etre prêt à innover et à prendre des risques avisés.

2.2.2.3. Implications sur les structures

- Moins de restriction sur les mouvements de ressources

- Systèmes d'information sur la gestion destinés à :

* suivre et maîtriser l'évolution des coûts

* accroître l'obligation de rendre compte des performances

* permettre la prise de décisions sur la base de données précises.

CONCLUSION

/ / est aujourd'hui impératif pour toute O N G qui se veut durable de s'auto-évaluer,

de procéder à des réformes le cas échéant, tant sur les stratégies, le leadership et les

modes de gestion en vue de réaliser l'objectif de la viabilité. Il faut pour cela connaître les

dés de la viabilité.

44

INDEX D'EVALUATION DE LA DURABILITE DES PROGRAMMES DES ONG

(Ce questionnaire est à remplir individuellement)

NB: Ceci n 'est pas une évaluation absolument complète de votre programme ou de votre

organisation. Cet index est destiné au contraire à fournir «matière à réflexion» sur la

façon dont vous gérer actuellement votre organisation en vue d'améliorer vos pratiques et

tendre vers la durabilité.

Notez chaque affirmation en lui affectant un chiffre de 0 à 2.

La note 2 = Totalement autonome

La note 1 = Partiellement autonome

La note 0 = Totalement ou presque entièrement dépendante.

LES PRINCIPES DIRECTEURS DE L'EXERCICE DE L'A UTORITE

OU DU LEADERSHIP

ENONCE DU PRINCIPE 1. Les chargés de programme sont prêts à réduire ou à éliminer la

dépendance vis à vis des bailleurs de fonds.

2. les dirigeants croient que l'ONG peut conserver sa mission et ses valeurs fondamentales tout en ayant un comportement conforme aux règles d'une entreprise (recouvrement des coûts ; être à l'écoute du «marché » 3. les dirigeants ont élaboré un plan stratégique en vue de garantir une plus grande durabilité 4. les décisions prises par les dirigeants s'appuient sur des données et non pas seulement sur l'intuition

5. ils sont disposés à éliminer ou à réduire considérablement l'activité des centres de coûts qui ne bénéficient de financement.

6. la préoccupation majeure réside dans le maintien des services et des prestations après l'arrêt des financements extérieurs. 7. Ils croient qu 'il est possible de recouvrer les coûts à travers des frais d'utilisation ou autres activités génératrices de revenus. 8. les stratégies sont guidées par les données du marché concernant les besoins et de la satisfaction du client quant aux services fournis.

TOTAL

NOTE

45

LES PRINCIPES DE GESTION

ENONCE DU PRINCIPE

9. les opérations sont guidées par un plan et des objectifs par rapport auxquels la performance sera évaluée. 10. les systèmes d'information sur la gestion et les systèmes comptables de base existent au niveau des programmes organisationnels pour servir de support à la prise de décisions concernant les opérations. 11. Les politiques de personnels internes sont formulées par écrit et comprises par le personnel. 12. Les groupes d'utilisateurs/bénéficiaires jouent un rôle important dans la gestion des services. 13. Les capacités existent pour une interaction efficace avec les autres secteurs (sociétés privées, gouvernement ou bailleurs de fonds) 14. Ouelqu 'un possède et utilise déjà des « techniques de marketing» afin d'identifier de nouvelles opportunités et évalue la demande et la satisfaction de la clientèle. 15. Il existe des indicateurs de productivité destinés à l'évaluation du personnel et l'utilisation d'outils de gestion. 16. Il existe des plans de perfectionnement des cadres et du personnel pour assurer le perfectionnement des ressources humaines. TOTAL

NOTE

PRINCIPES PAR RAPPORT AUX FINANCES

ENONCE DU PRINCIPE 17. Dépendance vis-à-vis de l'appui des bailleurs de fonds au niveau des programme s/organisationnels baisse au fil du temps. 18. Des systèmes d'établissement de rapports financiers sont utilisés comme un outil de gestion 19. Les recettes monétaires locales couvrent un important pourcentage (>-20%) des coûts locaux. 20. Des stratégies de mise en place de services payants ou autres stratégies de recouvrement des coûts sont en place et actives. 21. Des systèmes comptables au niveau des programmes déterminent les coûts initiaux des différents services fournis. 22. Les utilisateurs/participants/bénéficiaires font des contributions (en nature ou en s'acquittent de droits) en contreparties des services. 23. Le programmes ou l'organisation a des objectifs financiers et institutionnels pour l'avenir. 24. Des procédures régulières existent pour la recherche de financement au niveau local et sont activement employées.) TOTAL

NOTE

PROFIL GENERAL

1. Autorité = 2. Gestion = 3.Finances =

47

I L'INITIATION A L'INFORMATIQUE ET LA

DECOUVERTE DE L'INTERNET

49

L'INITIATION A L'INFORMATIQUE ET LA DECOUVERTE DE L'INTERNET

Par Antoine SAIZONOU et Francis OKOYA, Informaticiens

I - L'INFORMATIQUE

A - INTRODUCTION A L'INFORMATIQUE

A-1-HISTORIQUE

Partie des premiers travaux de recherche de Biaise PASCAL, au XVIIè siècle, (la

Pascaline), Vinformatique a vu le jour aux Etats-Unis en 1956. Le mot a été inventé par

l'ingénieur français Philippe DREYFUS. C'est une science qui, à l'aide de ¡'algorithmes

traite des données pour obtenir des informations et permet à l'homme de résoudre de

nombreux problèmes sans s'encombrer des tâches répétitives.

Considérée comme l'ensemble des sciences relatives au traitement automatique et

rationnel de l'information, elle se révèle la science des sciences. Outil indispensable dans

tous les domaines, elle est au carrefour du développement et de la réussite dans tous les

domaines d'activités socio-économiques du monde actuel. C'est une technologie de pointe.

A-2 DEFINITION

L'informatique est la science de traitement automatique et rationnel de

l'information considérée comme le support de connaissance dans un but de conservation et

de communication.

INFORMA TIQUE = Information + Automatisme

A-3 DOMAINESD'APPUCATION

- L'informatique est utilisée dans divers domaines tels que : le secrétariat,

la comptabilité, l'industrie, les télécommunications, la médecine, l'astronomie, etc..

50

A -4 LES METIERS LIES A L'INFORMA TIQUE

- Opérateurs de saisie

- Programmeurs

- Analystes

- Analystes-programmeurs

- Maintenanciers

B- L'ORDINATEUR : LE HARDWARE

/ / était au départ très géant et permettait un travail très centralisé. Il connaît de

jour eti jour, des transformations à son amélioration.

Il donna naissance à des micro-ordinateurs, des ' 'Personnel Computers ' ' encore

appelés PC dont la gamme est très variée : des mini-ordinateurs, des ordinateurs

portables...

DEFINITION DE L'ORDINA TEUR

L'ordinateur est une machine électronique programmable, adaptée aux traitements

de l'information digitale.

a- Les fonctions d'un ordinateur

- Stockage des données

- Traitement des données

- Communication, ajout ou/et restriction des données stockées.

b- Composition d'un ordinateur

- L'ordinateur est composé des éléments suivants :

- Unité centrale

- Périphériques

L'unité centrale : elle est pour la machine ce que le cœur est pour l'homme. Elle est

le noyau central du système informatique. Elle est composée de la mémoire centrale, de

l'unité arithmétique logique, de l'unité de contrôle ou de commande, du disque dur...

Les Périphériques : C 'est l'ensemble des organes qui assurent la communication

entre l'utilisateur et l'unité centrale. On distingue :

- Les périphériques d'entrée : Clavier - souris - lecteurs de disquette et

de CD-ROM

- Les périphériques de sortie : Ecran - Imprimante - Lecteurs de disquette

et de CD-ROM

51

C- LES SUPPORTS D'INFORMATIONS

Ils permettent d'enregistrer, de conserver et de restituer l'information. Il s'agit des

supports magnétiques que sont les disques durs (DD) et les disquettes.

Il y a deux (02) types de disquettes : Les disquettes 5" 1/4 (5 pouces un quart) et

les disquettes 3 "1/2 (3 pouces et demi).

D- LE LOGICIEL : LE SOFTWARE

Un logiciel est un ensemble de programmes permettant d'effectuer un traitement

bien défini : un ordinateur sans logiciel est un objet muet, "un tas de ferraille". Signalons

qu 'un programme est une suite d'instructions ordonnées et exécutables par la machine.

DIFFERENTS TYPES DE LOGICIELS

Nous avons :

• ¡es logiciels de base = Système d'exploitation, il représente la partie la plus

importante des logiciels. C 'est un ensemble de programmes de base peu spécialisés qui

assurent la gestion de l'ordinateur et de ses périphériques. On distingue dans ce groupe le

MS-DOS, lePC-DOS, UNIX, PROLOGUE, etc..

• les logiciels standards ou logiciels outil. Ce sont des programmes ou un

ensemble de programmes prêts à l'utilisation qui permettent généralement d'effectuer

plusieurs applications donc utilisables par tout le monde. On retrouve ici les logiciels de

traitement de texte (Ex : Write, word, Word perfect...), les tableurs qui permettent de

réaliser des tableaux et d'effectuer des calculs comptables et statistiques (ex : lotus 1,2,3 ;

Excel ; Quatropo ; etc..)

• les logiciels intégrés : Ce sont des logiciels qui assurent les deux (02) fonctions

précédemment décrites et celle du système de gestion de base de données. (Ex :

Frame, Works ; Works ; etc..)

• ¡es logiciels grapheurs qui aident à réaliser des graphiques.

• les logiciels spécifiques ou logiciels d'application. Ce sont des programmes

conçus pour répondre à un besoin précis de l'utilisateur et sont en principe préparés par

l'utilisateur aidés de spécialistes. Ainsi un programme de gestion des stocks conçu pour la

SOBEMAP ne peut pas être utilisé par la SONICOG.

52

E- NOTION DE FICHIER

DEFINITION

Un fichier est un ensemble d'articles ou d'enregistrements de même nature, stockés

sur un support physique.

Le nom du fichier est formé d'un radical et d'une extension qui indique la famille à

laquelle il appartient. Sous MS-DOS, il ne doit pas dépasser huit (8) caractères pour le

radical et trois (3) pour l'extension.

REMARQUES

Des caractères comme +, -, *, /, \, ; ne sont pas acceptés dans les noms de fichiers.

Avec le Windows 95 - 98, ce nom peut être toute une phrase.

Ex : Falilou. Fil

\ l Radical Extension

I l Nom du fichier

II - L'INTERNET

DEFINITION

L'Internet est d'abord avant tout un réseau de communication. C'est aussi l'accès à distance à des applications multimédia : applications sonores, applications vidéo et même application en réalité virtuelle.

La communication sur Internet peut se faire en différée entre les usagers (par exemple avec le courrier électronique) ou en direct.

Le courrier électronique (E-mail), les listes d'envoi et les forums sont les services les plus fréquemment utilisés pour la communication différée entre usagers.

A QUELS BESOINS INTERNET PEUT-IL REPONDRE ?

Grâce à l'Internet on peut très rapidement :

- communiquer avec des correspondants à travers le monde entier - envoyer et recevoir de la correspondance ( lettres, courriers, documents...) - visiter ou explorer des sites à la recherche d'informations, des marchés, des opportunités d'affaires, des partenaires, de nouveaux produits, etc.. -participer à des forums de discussion - travailler à distance - etc..

53

UNE APPROCHE NOUVELLE DE GESTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

55

S O M M A IRE

/- GENERALITES

1. Phase de l'étude de préfaisabilité ou phase préliminaire

2. Phase de l'étude de faisabilité

3. Phase de rédaction du document du projet

II- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE

DEVELOPPEMENT

2.1. Facteurs influents : Politique, Economie, Médias

2.2. Etude socioculturelle et étude de motivation

2.3. Objet du projet et planification nationale

2.4. Programmes - Méthodes - Conceptions ou adaptation du matériel -

Formation

2.5. Environnement et Projet

2.6. Utilité du projet

2.7. Organisation du Projet

2.8. Financement

2.9. Délai d'exécution et fin du Projet

2.10. Evaluation et Suivi

III- EXECUTION DES PROJETS

IV- CONCLUSION

56

UNE APPROCHE NOUVELLE DE GESTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

Par Monsieur Z I N S O U A . Désiré P. Charles, Diplômé en gestion de projets, Consultant du CePEPE

1- GENERANTES

Le processus d'élaboration des projets de développement varie en fonction de leur

nature (projets industriels, sanitaire, éducatif, etc.), des objectifs à atteindre (problèmes

que la réalisation du projet cherche à résoudre) et de leur ampleur (micro-projets, macro­

projets).

Toutefois, quel que soit le type de projet, trois phases importantes sont à

considérer :

1-1- Phase de l'étude de pré faisabilité ou phase préliminaire

Formulation de " l'idée de projets " ; contexte historique du projet, évaluation et

sélection des diverses possibilités (ressources potentielles, localisation, aspects techniques,

organisation, cadre juridique, financement) ; étude de l'environnement local, national,

régional ou international ; adéquation de l'idée de projet avec la planification nationale.

L'examen de tous ces éléments doit conduire à l'ébauche d'un avant-projet et à

engager des discussions préliminaires avec divers partenaires et organismes étatiques.

Celte phase constitue un stade intermédiaire entre l'étude d'opportunité du projet et

l'étude détaillée de faisabilité.

1-2- Phase de l'étude de faisabilité

La structure de l'étude de pré faisabilité est en principe identique à celle de l'étude

détaillée de faisabilité qui servira de base technique, économique et commerciale à la

décision d'investir. Il s'agit de découper les différentes composantes du projet et de les

analyser tant sur le plan technique que sur les plans financier et économique.

Sur le plan technique, considérer : les études socioculturelles, les études du

marché, la disponibilité des facteurs de production, la technologie appropriée, le

programme et la méthode d'exécution, les ressources humaines, la durée, la localisation

du projet et son incidence sur l'environnement.

57

Sur le plan financier, tenir compte de la rentabilité interne du projet.

Sur le plan économique, étudier la rentabilité du projet pour la collectivité.

1-3- Phase de rédaction du document du projet

Le contenu du document du projet sera fonction des résultats des deux précédentes

études et des objectifs fixés.

Si ces différentes phases sont indispensables pour mener des études micro et

macro-économiques sérieuses des projets, elles ne constituent néanmoins pas une fin en

soi pour garantir à ces derniers un franc succès.

La conception d'un bon projet, à notre époque, suppose non seulement une

connaissance et une maîtrise parfaites des méthodes d'analyse et d'évaluation, mais aussi

et surtout la capacité d'adaptation rapide de l'évaluateur au changement socio-politique

et technologique et à la conjoncture économique nationale et internationale persistante :

une sous-estimation ou une surestimation de certains éléments, un mauvais choix de la

technique, de la localisation ou une mauvaise appréciation des objectifs peuvent avoir des

conséquences préjudiciables à la réalisation harmonieuse du projet. Bon nombre de

difficultés de gestion de projets proviennent d'une analyse et d'une évaluation insuffisante

du document de base ayant servi à leur élaboration.

Dans le cadre de la conception des projets socio-éducatifs dont l'impact, pour

certains d'entre eux, n'est pas toujours immédiatement perceptible et mesurable, leur

élaboration dans les Pays en voie de développement doit, à notre avis, refléter les besoins

réellement ressentis par les populations concernées.

Selon i"UNESCO (i) l'analyse des résultats de vingt projets d'éducation financés

par la Banque Mondiale dans 13 pays d'Afrique francophone subsaharienne dont le Bénin,

signés entre 1967 et 1979 et achevés entre 1979 et 1985 permet de dégager l'importance

de certains facteurs pour la conception des projets d'éducation en Afrique francophone

subsaharienne ; facteurs auxquels les équipes chargées de la conception devraient porter

une attention spéciale et qui sont :

- la politique d'éducation des Etats ;

- la demande d'éducation et des aspirations des acteurs ;

- les contraintes financières ;

- la capacité administrative et la complexité des projets ;

- la disponibilité et la formation du personnel ;

58

- / 'élaboration des objectifs et stratégies ;

- le suivi et l'évaluation.

La méthode d'analyse utilisée pour expliquer les bons ou mauvais résultats

obtenus en matière de conception de ces projets est divisée en deux catégories :

- l'attention portée lors de la conception à différents aspects de

l'environnement des projets : la politique du gouvernement en matière d'éducation, les

contraintes financières, la demande sociale d'éducation, la capacité administrative

existante, le personnel enseignant en place, les institutions et législation en vigueur ;

- les caractéristiques des projets; leur simplicité, leur durée et leur

échelonnement dans le temps, la définition de leurs objectifs, la préparation des

éléments techniques, les procédures prévues, les ressources allouées à la formation du

personnel et la place faite au suivi des projets.

Si l'examen de tous ces aspects des projets exécutés a abouti à des acquis

substantiels (extension de la capacité d'accueil des systèmes scolaires grâce aux

constructions d'écoles, progrès dans la qualité de l'éducation, formation des enseignants,

révision des programmes, meilleure gestion administrative des projets d'éducation), les

résultats obtenus restent nuancés et varient selon les types d'objectifs et d'investissement,

le soin avec lequel ils ont été conçus ainsi que l'attention portée à certains des facteurs

précités.

Au niveau de l'éducation non formelle par exemple les résultats décevants

enregistrés s'expliqueraient, selon les rapports d'évaluation exploités par l'UNESCO, par

" le refroidissement actuel de l'enthousiasme des populations pour ce type d'éducation :

l'attitude réservée des familles et le manque de compétence administrative des

éducateurs " (2). Ainsi conclut le document de l'UNESCO : "les projets de ce genre

exigent sans doute une approche mieux documentée, plus prudente et plus flexible que par

le passé ".

Au regard de ces analyses peu encourageantes, il se dégage à notre avis, des

facteurs-clés qu 'il importe de prendre désormais en compte pour une réussite certaine de

la conception des projets dans les pays en développement.

59

2- FACTEURS-CLES DE CONCEPTION DES PROJETS DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT

2-1- Facteurs influents : politique, économie, médias

L'analyse de la situation politique et économique du tiers-monde a montré que la

tendance de la plupart des régimes à opter pour une politique et une économie extravertie,

basées sur la connaissance et la croissance transmise, a été la cause même de l'échec d'un

grand nombre de projets initiés. Pour remédier à cet état de choses, il importe aujourd'hui

que les pays (qui ne l'ont pas encore fait) prennent conscience et aient le courage

d'accepter et de définir démocratiquement les bases juridiques, constitutionnelles et

économiques sur lesquelles doit reposer leur développement (projet de société). La

définition de ces règles doit être l'œuvre du peuple en fonction de ses besoins et de ses

réalités sociologiques et culturelles.

En outre, l'adhésionpolitique (volonté du gouvernement) et l'assurance d'obtenir

la garantie de sa contribution financière ou matérielle effective et régulière jusqu 'à la fin

du projet ou du contrat conclu avec le pouvoir étatique doivent être sérieusement

examinées et intégrées sur mesure dans le budget du projet au moment de sa conception.

En d'autres termes, il s'agitpour l'évaluateur de négocier avec le gouvernement, le

cadre juridique de la part de responsabilité qui lui revient et de fixer les échéances

d'exécution de ses obligations vis-à-vis du projet. La combinaison de tous ces facteurs

influents dépend de la nature et du type de projets.

Les deux premiers facteurs doivent être soutenus par un appui médiatique

nécessaire pour sensibiliser et mobiliser les ressources humaines impliquées dans la

réalisation du projet et susciter la participation massive des populations bénéficiaires. Il

en est de même des projets d'alphabétisation et de campagne de lutte pour la prévention

du SIDA et de certaines maladies, etc..

2-2- Etude socioculturelle et étude de motivation

C 'est un facteur incontournable et bon nombre de projets exécutés dans les pays en

développement ont beaucoup souffert de la non prise en compte de la " dimension

culturelle du développement " (3) ou de l'insuffisance de l'étude socioculturelle et de

motivation.

Les projets socio-éducatifs étant, par essence, tournés vers la réalisation de l'être

humain, leur exécution ne paraît presque jamais terminée tant que le nombre, les besoins

60

et les problèmes des populations continuent de croître. L'étude socioculturelle est donc le

meilleur moyen d'évaluer les besoins réels ressentis par les populations, de mesurer et de

comparer le degré de réceptivité ou de tolérance des projets (impact positif et négatif sur

les comportements, les mœurs, etc.). Pour certains projets, il est souhaitable de refaire les

études socioculturelles à mi-parcours de leur réalisation afin de diminuer leurs effets

négatifs sur le milieu. Dans certains cas, ces études doivent être doublées d'une étude du

marché ou socio-économique lorsque le projet tend vers la réalisation d'un bien social

(construction de centre de santé, de salle de cinéma, d'école, etc.).

2-3- Objet du projet et planification nationale

Tout projet qui ne s'inscrit pas dans le programme national de développement ne

doit pas être accepté. L'Etat doit donc prendre les dispositions appropriées pour vérifier la

concordance des projets qui lui sont proposés avec le programme et le plan de

développement établis et orienter les investisseurs potentiels vers les secteurs promoteurs.

Cette boussole lui est indispensable pour bien contrôler et coordonner le développement.

Pour ce faire, il doit veiller à ce que les investisseurs puissent facilement accéder aux

diverses sources d'information existantes dans le pays d'où la nécessité de

" communiquer, de coopérer et de coordonner (Principe du Triple C) " (4).

2-4-Programmes - Méthodes - Conception ou adaptation du matériel -formation

Ces quatre éléments doivent être étudiés concomitamment dans le strict objectif de

minimiser les coûts et en rapport avec les différentes enquêtes et études menées. La

question ultime qui doit guider ici est de savoir pour quel type de développement et pour

quel but on veut les concevoir.

2-5- Environnement et Projet

Le projet vise-t-il un développement durable ? Quel est son impact sur

l'environnement : pollution, dégradation, destruction, modification du milieu (déséquilibre

écologique). Quelles sont les solutions envisageables ou les précautions à prendre pour

remédier à son action négative sur l'environnement ?

61

2-6- Utilité du projet

II s'agit tout simplement ici de déterminer ce que le projet apporte à la collectivité

et à l'économie nationale (valeur ajoutée ou richesse créée) et, le cas échéant, à

l'économie régionale et internationale.

2-7- Organisation du projet

A ce niveau, l'évaluateur doit choisir la structure d'organisation qui favorisera lé

développement harmonieux du projet et permettra à ce dernier d'atteindre les objectifs

fixés. Il a le choix entre plusieurs types d'organisations (S) : formelle, fonctionnelle,

matricielle, organisation type de projet. Il petit aussi, selon les objectifs du projet et les

circonstances, opter pour une combinaison des différents types proposés.

Pour le cas des projets où les composantes sont dispersées entre plusieurs types ou

niveaux d'éducation se rattachant à différents ministères par exemple, il sera difficile

d'avoir une structure d'organisation qui soit en parfaite harmonie avec les objectifs à

atteindre au niveau de chaque département ministériel. A cet effet, il revient au

gestionnaire du projet de détecter au fur et à mesure les zones de blocage administratif et

d'apporter les solutions appropriées.

2-8- Financement

Les diverses sources de financement doivent être déterminées de manière précise

avec les limites d'intervention des différents partenaires impliqués. Une attention

particulière doit être accordée au financement régulier des frais de fonctionnement du

projet (frais administratifs et divers, salaires du personnel d'appui) et aux éléments

imprévisibles (conjoncture économique, inflation).

2-9- Délai d'exécution et fin du projet

Le facteur temps a toujours été le problème d'exécution des projets et il est rare

d'entendre qu 'un projet a été achevé dans les délais prévus notamment dans les pays en

développement. Ainsi, l'évaluateur doit, pour déterminer la durée du projet, non seulement

analyser ses différentes étapes d'exécution mais aussi tenir compte des facteurs externes

qui peuvent influencer la réalisation des activités programmées (lenteur ou lourdeur de

l'administration centrale, retard de déblocage des fonds, etc.).

62

2-10- Evaluation et suivi

L'évaluation est un processus qui vise à déterminer aussi systématiquement et aussi

objectivement que possible la pertinence, l'efficacité et l'effet d'une activité par rapport à

ses objectifs.

Le document du projet doit prévoir les différentes périodes ou étapes d'évaluation,

le cadre général et, si nécessaire, les techniques d'évaluation de chaque activité. Les

indications de performance doivent être définies en rapport avec les objectifs fixés ainsi

que les moyens et la durée initialement prévus pour les atteindre.

L'évaluation aboutit à un rapport d'évaluation qui indique la procédure utilisée et

les parties qui y sont impliquées.

L'objectivité et l'indépendance, l'intégrité et la compétence tant dans le domaine

de l'évaluation que dans le domaine technique sur lequel porte le projet, sont les

principaux critères qui doivent régir la sélection du personnel appelé à assumer cette

mission. La réussite correcte du projet dépend de ce qu 'en ont fait les responsables qui ont

à charge de l'évaluer périodiquement jusqu 'à son terme.

Cette phase de conception ou de formulation du Projet doit aboutir à la décision

d'investir (qui se présente donc comme un enchaînement d'études et de décisions partielles

qui ont pour but d'orienter la recherche des projets, d'estimer leurs caractéristiques

économiques, de les évaluer en vue d'opérer un choix parmi eux, de s'assurer des

conditions de leur réalisation et, enfin, de contrôler leur mise en œuvre).

A différents niveaux de cette séquence, des mécanismes de rejet permettent d'éviter

que des projets peu intéressants ne viennent consommer inutilement du temps et des

efforts.

La décision d'investir, si elle est acceptée, permet de déboucher sur la phase

d'exécution proprement dite des Projets.

3- EXECUTION D E PROJETS

3-1- Durant la phase d'exécution du projet et de l'administration du prêt y

correspondant qui se situent après la signature de l'accord de prêt, plusieurs groupes

d'activités peuvent être menées dont les principaux concernent :

-1'entrée en vigueur du prêt

- le recrutement des consultants

63

- la préparation des dossiers d'exécution et des dossiers d'appel d'offres

- la passation des marchés de travaux ou de fourniture

- l'exécution des travaux de construction ou de fourniture, leur contrôle et

leur supervision

- les décaissements du prêt, etc..

3-2- Ces groupes d'activités se réalisent dans des délais plus ou moins longs qui

rentrent dans la durée d'exécution du projet ou conditionnent cette durée. Ils

comprennent chacun plusieurs actions distinctes et peuvent faire l'objet de sous

programmation qui rentre dans la programmation globale de la réalisation du projet.

3-3- La programmation de l'exécution du projet montrant les différentes étapes de

réalisation et les durées de temps qui leurs sont imparties, doit être établie dans le

rapport de faisabilité afin d'être examinée, durant l'évaluation du projet. Elle est

révisée et définitivement mis à jour après le choix des entreprises ou fournisseurs et

permet d'établir le calendrier des dépenses et de suivre l'avancement du projet.

Au moment de l'élaboration du Plan de travail, il est recommandé de prendre en

compte ce qui suit :

1-Suivre les étapes ci-après :

a- décomposer le projet en activités ou opérations distinctes appelées

tâches ;

b- classer les tâches par corps d'état ;

c- déterminer la succession logique des tâches en tenant compte des

contraintes physiques, de sécurité, des ressources et de Direction

d- Déterminer les données de base, c 'est-à-dire la durée et le coût pour

chaque tâche du projet et pour toutes les méthodes possibles d'exécution.

64

2- Le classement des tâches dans un ordre de succession1 logique sont influencés par les contraintes physiques, de sécurité des ressources et de direction

a- Les contraintes physiques sont celles qui apparaissent aussi souvent

qu 'une tâche est soumise aux questions ci-après :

- quelles tâches doivent la précéder ?

- quelles tâches doivent lui succéder ?

- quelles tâches peuvent se dérouler simultanément ?

h- Les contraintes de sécurité imposent un certain intervalle dans la

succession des tâches pour raison de sécurité.

c- Les contraintes de ressources introduisent des retards dans l'exécution

de certaines tâches parce que les moyens nécessaires à leur réalisation ne sont pas

disponibles.

d- Les contraintes de main-d'œuvre peuvent aussi occasionner des retards

dans la succession.

e-Les contraintes de Direction peuvent imposer un ordre de succession des

tâches par simple décision de la Direction.

La Gestion des tâches d'un projet et le contrôle de leur exécution s'articulent

autour de trois grands axes :

• Organiser les actions à entreprendre, les ressources à mettre en

œuvre ;

• Prévoir les travaux à réaliser, les charges à supporter et optimiser

l'ensemble ;

• Enfin, suivre le déroulement et agir face aux perturbations.

C'est l'aspect dynamique d'une bonne gestion de projet dont le chef a la

responsabilité depuis l'ouverture de V " idée" de projet jusqu'à son aboutissement. Il

devra prendre toutes les décisions qui s'imposent en prenant en considération les critères

de qualité, coût et délais c 'est-à-dire mener à bonne fin le Projet en qualité, dans le cadre

du budget attribué et dans le délai réparti.

65

4-CONCLUSION

Comme toute politique, toute gestion n'est pas neutre. Elle est le reflet d'un choix

de société (que ce choix soit imposé ou non) à une époque et eu égard à une situation

déterminée.

De la même manière, la conception et l'exécution d'un projet, quel qu'il soit

(éducatif, sanitaire ou industriel) dans les Pays en développement ne doit pas échapper à

ce principe. Bien au contraire au regard du retard économique énorme et de situation

sociale dégradante observée dans ces pays, la formulation des projets (micro-projets ou

macro-projets) doit être abordée avec beaucoup plus de rigueur et de précaution.

En effet, la conception actuelle des Projets demande et exige de l'évaluateur une

vision claire de ses objectifs et une connaissance approfondie de tous les facteurs internes

et externes, tangibles et intangibles, qui doivent être pris en considération au moment de

la rédaction du document de base.

Au besoin, des études préliminaires (documentaires, pré-enquêtes, etc..) de

certains facteurs-clés doivent être menés avant la mise en forme définitive du document et

annexées à ce dernier. Cette démarche peut d'ailleurs être désormais exigée de tout

promoteur, sans distinction, afin d'éclairer l'évaluateur sur l'intérêt et l'utilité du Projet et

de lui permettre de mesurer et de comparer les effets positifs et négatifs prévisibles des

actions tant pour le développement interne du Projet lui-même que pour l'ensemble de la

collectivité ou des populations bénéficiaires.

Dans tous les cas, et plus spécifiquement celui des projets socio-éducatifs, il est

démontré qu 'ils sont voués à l'échec dès lors que leur conception ne correspond pas aux

besoins, aux aspirations et au niveau de développement des pays concernés.

De ce point de vue, les expériences accumulées dans les différents domaines, même

si elles ont réussi, ne doivent pas être aveuglement transplantées, mais plutôt constamment

repensées et réinventées afin de répondre aux exigences de chaque situation.

C 'est donc à ce prix, et à ce prix seulement, que le combat pour le développement

de nos pays pourra être amorcé et gagné avec plus d'assurance et de certitude.

66

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES AU COURS DE LA COMMUNICATION

A - Qu 'est ce qu 'un projet ?

• une action qui fait appel à un ensemble de ressources pour résoudre les

problèmes d'une société.

• un ensemble de processus qui permet de quitter une situation problématique

donnée à une autre que l'on désire.

• un ensemble d'actions mises sur place pour atteindre un but.

Le processus d'élaboration des projets est variable donc dépend de : & y

• la nature (projets jndividuel, sanitaire ou éducatif...)

• des objectifs à atteindre

• l'ampleur.

B - Elaboration des projets

Trois phases sont à considérer :

1 - Etude de pré faisabilité ou préliminaire

• Idée et conception du projet.

• contexte ou historique du projet.

• sélection des diverses possibilités ; ressources, localisation, environnement,

financement, adéquation avec planification nationale)

2 - Phase de faisabilité

Il faut tenir compte :

• des études socioculturelles,

• des études du marché

• des facteurs de production

67

• de la technologie appropriée

• des ressources humaines

• du programme et de la méthode d'exécution

• des ressources, financières et matérielles de la durée et de la localisation

du projet.

• de la rentabilité et de l'impact sur la communauté.

3 - Phase de rédaction du projet

• Adéquation avec les besoins des populations

• Maîtrise des méthodes d'analyses.

La rédaction d'un projet dépend de plusieurs facteurs : la politique d'éducation,

adaptation aux besoins de la société, les contraintes financières, les objectifs et les

stratégies, le suivi et l'évaluation, la disponibilité et la formation du personnel.

(1) hIAGNEN, André - La conception des projets éducatifs: leçons tirées de l'Afrique francophone

subsaharienne. UNESCO, Bureau de coordination des activités opéra... Paris Janvier 1990, P.iii.

(2) MAGNEN, op.cit.

(3) Guide de la décennie mondiale du développement culturel 1988-1997 è UNESCO, 1988.

(4 et 5) Cours de conduite de projet du professeur E. Boon, IFCAD, Bruxelles, Année Académique 1991-

1992

69

GESTION DE MICRO-CREDITS

71

SOMMAIRE

1. Généralité

1.1 La compréhension

1.2 Les mots utilisés couramment en matière de crédit

1.3 L'origine de l'argent utilisé pour le crédit

1.4 Les types de crédits

1.5 Les formes de crédits autogérés

1.6 Les conditions d'accès au crédit

1.7 La politique de crédit

1.8 Les douze règles d'or du crédit

2. Modalité de gestion d'un système de crédit

2.1 Objectif s à poursuivre

2.2 Organisation

2.3 Initiation et formation permanente

2.4 Fonctionnement d'une structure de crédits

2.5 Les outils de gestion d'un système de crédits

3. Etude de cas

72

GESTION DE MICRO-CREDITS Par Jean-Bosco M A N K O N D O B . M O V U N G , Consultant Privé

1- GENERANTES

1-1- La compréhension du sujet

* Gestion : vient du verbe gérer

Gestion c'est l'action ou la manière de gérer, d'administrer, de diriger,

d'organiser quelque chose ;

* Gérer : c'est administrer ; Assurer l'administration, l'organisation, le

traitement d'un ensemble de marchandises, d'informations, de données, etc..

* Micro : petit

* Crédit : Prêt consenti par une personne, par une banque. Le crédit est une

opération par laquelle une personne, un groupement, une caisse locale ou une banque met

à la disposition d'une autre personne ou d'un groupe de personnes, une somme d'argent

qui sera remboursée après une période convenue afin de lui permettre de satisfaire un

besoin.

Celui qui donne le crédit est un prêteur ou un créancier et celui à qui l'on prête est

un emprunteur ou le débiteur.

* Micro-crédit :fait allusion au petit crédit de proximité (voisinage immédiat).

Pour la gestion de micro-crédit, nous faisons allusion aux principes d'administration des

petits crédits de proximité.

1.2 Définitions des mots couramment utilisés en matière de crédit

* Echéance : c 'est la date où l'on doit rendre l'argent emprunté.

* Amortissement : Pour un crédit, c 'est ce qu 'il faut rembourser en

moyenne chaque année, c 'est-à-dire le capital et l'intérêt réunis.

Exemple: un crédit de 1000 F à 10% remboursable en 2 ans donne un

amortissement constant de 575 F l'an.

1000

Remboursement du capital = = 500 F/an

2

73

- Remboursement de l'intérêt :

1ère année 1000x10 500x10

= 100 + 2ème année = 50 F

100 100

Soit 100 F + 50 = 150 F d'intérêt sur les deux ans = 75 F / an. On rembourse

chaque année 500 F + 75 F= 575 F.

* Différé d'amortissement : C 'est un délai accordé par la banque avant le début du

remboursement. Le différé d'amortissement est surtout consenti pour permettre à

l'emprunteur défaire travailler l'argent emprunté avant de commencer à rembourser avec

le produit du capital.

* Aval: est un engagement par lequel une personne (l'avaliseur) s'oblige à payer

une créance à la place du débiteur principal. Par extension le mot aval tend à désigner

aussi l'avaliseur.

* Capital : c 'est la somme prêtée avec intérêt.

* Caution : la caution est la garantie d'un engagement.

Se porter caution pour quelqu 'un dans une opération de crédit, c 'est l'avaliser.

Mais caution peut être aussi un bien qu 'on remette pour garantir un prêt.

* Créance : La créance est le droit de quelqu'un à exiger d'un autre une somme

due. La banque qui aprêté l'argent à André détient une créance sur André. La banque est

la créancière (créancier au masculin) d'André.

* Nantissement : Le nantissement est une clause du contrat de prêt qui donne un

droit au prêteur sur le bien acquis sur le crédit, l'emprunteur n 'a pas le droit de vendre le

bien sans l'accord du prêteur. Ce droit garantit au prêteur une possibilité de saisir le bien

pour se rembourser, au cas où les débiteurs ne pourraient plus payer.

* Taux d'intérêt : l'intérêt est la rémunération du capital ou de l'épargne. L'intérêt

est calculé en pourcentage du capital. La fixation de ce pourcentage est le taux d'intérêt.

Il faut savoir que le taux d'intérêt est annuel.

Exemple: 1000 F prêté au taux d'intérêt de 10% donnent un remboursement total

de 1100F au bout d'un an. Si le délai est inférieur à un an, s'il est par exemple de 3 mois,

on peut calculer l'intérêt à payer de la manière suivante:

1000 F x 10x3

= 25

100x12

Au bout de 3 mois, on doit rendre 1025 F.

74

1. 3 L'origine de la somme utilisée pour le crédit

Le capital qui sert à distribuer le crédit peut provenir de plusieurs sources.

Nous citons à titre d'exemples :

- la ligne de crédit extérieur (organismes internationaux, banques ou

certains projet, de développement) ;

- les subventions, les dons et legs ;

- les individus

- La ligne de crédit des coopératives d'épargne et de crédit ;

-1'Epargne collectée auprès des groupements ou caisses autogérés ;

L'argent issu de deux dernières sources est appelé «Argent chaud » tandis que le

reste c 'est «d'argentfroid».

1. 4 Les types de crédit

- Prêt d'investissement : souvent à long terme (1-5) ans ;

- Prêt de campagne : pour financier l'achat des matières premières

agricoles ;

- Prêt de fonctionnement et d'entretien : pour le financement des besoins ;

- Crédit commercial : on s'entend avec des fournisseurs afin de payer les

fournitures à la fin d'un certain délai (30 jours, 60 jours) il est à très court terme ;

- Le crédit bail : c'est une forme de crédit fournisseur qui s'applique pour

les équipements. La location est pour une période prédéterminée de 24 mois à 36 mois.

Vous payer la location mensuelle et à la fin de la période vous pouvez acheter les

équipements du prêt (appareil, camion, moto) pour un montant forfaitaire.

Exemple : La convention de certains propriétaires avec les taximans voiture ou moto.

- Crédit social : permet l'acquisition d'une somme d'argent auprès d'une

personne de bonne volonté pour pallier les grosses dépenses telles que l'impôt, le mariage

ou toute autres cérémonies ;

- le prêt de soudure : il couvre le besoin des paysans entre deux récoltes ;

- le crédit autogéré : Avec ou sans épargne.

75

1. 5. Les formes de crédits auto-gérés

II est dit distribué en espèce ou en nature avec ou sans épargne des intéressés, on

peut citer : les tontines, le crédit sans épargne préalable, le crédit avec épargne

obligatoire, les projets d'appui à l'accès au crédit (femmes ) le crédit bancaire avec

possibilité d'épargne. Il peut être représenté comme suit :

Besoins Besoins stratégiques stratégiques à moyen et long terme immédiat

1 2 3

I I J I I • Tontine crédit crédit projet crédit

sans avec épargne d'appui à bancaire épargne obligatoire l'accès des avec possibilité

crédits d'épargne

- le crédit sont sollicités à cause des Besoins pratiques immédiat qui sont les

besoins de survie quotidienne des femmes et de leur famille (nourriture , vêtement, maison,

fois de frais de santé et l'éducation, charges sociales).

- L'amélioration des conditions socio-économiques des bénéficiaires et pratiques et

besoins stratégiques.

- Dans le cadre de la gestion de micro-crédit, on prend en compte les stratégies de

travailler à la base avec la forme du point 2 à 3 c 'est à dire le crédit sans épargne

préalable et le crédit avec épargne obligatoire.

1.5.1 Crédit sans épargne préalable

La stratégie « sans épargne préalable» consiste à octroyer les petits crédits aux

individus réunis en groupement, (surtout les femmes) à des taux d'intérêt proche de ceux

des banques et établissement financiers en incorporant un taux d'épargne afin de leur

donner l'habitude d'épargne à travers un système de remboursement régulier,

a- Les intervenants

Les expériences de la Grameen Banks (Banque de pauvre) de Muhammad

YUNUS ; (professeur d'Econométrie de l'université de CHITTAGON G de Bangladsh ;

- Projet de Banques Communautaires, du CRS/ CATHWEL au Bénin.

- Chantiers d'Afrique (SAKETE)

76

b - Les avantages

- Accès d'un plus grand nombre de femmes aux ressources

financières ;

- Les femmes démunies qui n 'arrivent pas à épargner, peuvent

obtenir du crédit et apprendre à épargner.

- Le rôle social et de développement de cette stratégie fait qu 'il n'y a

pas de garantie pour avoir un crédit ; la caution solidaire étant mis

en première position.

c- Les limites

- Crédit de faible montant, gestion fastidieux ;

- Risque d'impayé très élevé chez les femmes n 'ayant pas l'habitude

- d'épargner si les dispositions d'encadrement ne sont pas pris en

compte.

- Sécurité du système compromise si les non payements s'accentuent.

- L'inattention dans le suivi des dossiers peut compromettre

le système.

1-5.2 Crédit avec épargne obligatoire

Il consiste à susciter au niveau des individus ou des groupes la volonté d'épargner

régulièrement et préalablement avant l'obtention d'un crédit,

a- Les intervenants

- le réseau CLCAM / FECECAM BENIN

- CBDIBA

-PASSEF

-CEC

b- Les avantages

- La relation épargne - crédit est porteuse d'une dynamique

susceptible d'induire un comportement sain à l'égard du crédit de la part des usages et de

sécuriser la gestion d'un système d'épargne et crédit.

- Développe l'aptitude à épargner et augure d'une bonne capacité

de remboursement des crédits.

77

c- Les limites

- Peut exclure une part importante de la population le moins aisée

ne pouvant pas répondre à ce critère ;

Ne permet pas de rompre le cercle vicieux de la pauvre : « bas revenu Absence

ou faiblesse de l'épargne - impossibilité d'investir - bas revenu ».

1.6 Conditions d'accès au crédit

Toute personne physique ou morale (Société, groupement) peut avoir accès à un

crédit. Mais chaque institution qui octroi les crédits à ses conditions particulières.

- La rentabilité du projet du projet pour lequel le crédit est demandé.

- La confiance du prêteur dans l'emprunteur (garanties) ;

- L'existence d'une épargne disponible et de structure de gestion ; existence

pour la collecter, la gérer et la prêter avec meilleur garanties.

1.7 La Politique de crédit

Dans le cadre de crédit à proximité, la politique de crédit est l'ensemble des

décisions prises par les membres qui constituent un règlement intérieur pour avoir l'accès

au crédit. Parmi ces conditions nous pouvons retenir.

1. Etre membre ayant une épargne déposée dont le montant minimum est décidé

par le groupe ;

2. Le crédit doit servir pour une activité rentable à court terme génératrice de

revenu (exemple : petit commerce) qui cadre avec les objectifs du groupement

ou la caisse, exception faite pour le crédit social ;

3. Le membre doit être de toutes cotisations ou doit avoir fait garder (déposé) une

somme d'argent importante à la caisse ou au groupement (épargne

personnelle) ;

4. Le demandeur doit se mettre dans un petit groupe de 3 à 5 personnes qui

constitue sa garantie (caution solidaire) ;

5. Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe de solidarité ; le

montant sollicité doit être décidé à l'avance par le groupe. Il est préférable de

commencer par des petites sommes. Le groupement précise le montant

minimum et maximum à remettre.

78

6. La période de remboursement doit être précisée en semaine, en mois ou en

année. Il est préférable de sélectionner le montant à rembourser en mois (

capital + intérêt) avec un cycle court de prêt, soit 1 à 6 mois en fonction des

objectifs du groupement / caisse.

7. Le taux d'intérêt est à décider par les membres. Il est variable selon les

groupements, il va de 5 % à 10 % par mois du capital emprunté c'est-à-dire

pour 1 000 F retiré comme prêt, le demandeur devra remettre 1 050 F ou 1

100F après un mois.

Dans la règle générale le taux d'intérêt est surtout exprimé annuellement ;

Exemple : intérêt mensuel de 5% = 60 %par an.

S'il y a de ses membres qui ont déposé leur argent, pour une période donnée, il est

préférable de leur payer aussi des intérêts à la fin de l'année dont le taux est décidé par le

groupement. Il est souvent de 3% l'année et ceci doit toujours être supérieur au taux des

banques ou autres institutions financières.

Ces conditions ne sont pas limitatives, les membres du groupement ou de la caisse

peuvent les aménager selon leur milieu. Il est à signaler qu 'ils doivent être inséré dans le

règlement intérieur de l'organisation.

1.8 Les Douze règle d'or du crédit

1. Définition de la politique de crédit : Ce sont les membres qui la définissent avec l'aide

des spécialistes.

2. L'origine de l'argent du crédit c 'est :

Epargne des membres = Argent chaud, pas de « crédit sans épargne ».

L'argent froid peut être remplacé par la forme de chaleur à partir de la

solidarité d'un groupe, la caution solidaire, la proximité géographique et culturelle des

emprunteurs.

3. Les bénéficiaires du crédit sont :

Membres sociétaires, statut accordé à des conditions très précises.

4. Les objets de crédits

Utiliser le crédit pour les activités génératrices de revenus (productrices) tel que :

- Le petit commerce.

- Micro entreprise artisanale

- Investissement à court terme (moulin à arachide ...)

79

- Pêche

- Amélioration de l'habitat

- Amélioration à équipement

- Commercialisation des produits agricoles.

- Agriculture élevage.

5. Les conditions de crédit sont

• le taux d'intérêt : s'harmoniser avec le taux du marché ;

• Viser « petit » dans le montant et la durée du crédit ; si le remboursement se

passe bien et que l'épargne est suffisante, on peut augmenter le montant et la

durée du prêt ;

• Pas trop insister sur la garantie physique, mais remplacer là par la caution

solidaire et mutuelle

• Le calendrier de remboursement varie selon le revenu saisonnier et selon la

convention entre le prêteur et l'emprunteur.

• Prévoir une assurance, un fonds de solidarité pour subvenir aux besoins

urgents (donner un pourcentage à cette somme).

• Les décision d'accorder le crédit provient de :

• le propriétaires de l'argent

• Les épargnants

• Les différentes instances : AG, CA, comité de crédit

7. Les critères d'obtention du crédit sont :

• Crédibilité de l'emprunteur,

• Capacité de réaliser son projet

• Faisabilité technique au projet

• Rentabilité du projet

• Contexte favorable.

8. La procédure de demande de crédit est : d'écrire dans un langage simple et

accessible. Le document rédigé doit être signé par l'emprunteur qui passe du

gérant au comité de crédit Les montants disponibles et le plafond sont fixés par

chaque emprunteur

9. les montants disponibles et le plafond sont fixés par chaque emprunteur

Cela dépend de l'institution.

L'encours de crédit peut commencer à 30 % des épargnés pour aller jusqu'à 60%.

10. Par qui et comment se fait le suivi du crédit

80

• L'animateur peut assurer le suivi de l'objet et le suivi technique.

• Le suivi financier ( un peu policier ) aux membres du comité de crédit ou au

gérant .

11. Le mécanisme de recours pour le recouvrement :

• Faire appel à la solidarité de groupe

• L'emprunteur est convoqué par le gérant qui lui rappelle ses engagements.

• Autorités administratives ou aux tribunaux pour le dernier lieu.

12. Le contrôle la politique de crédit se fait par :

13. Comité de surveillance à partir de la présence de rapport à l'A. G.

2 - MODALITES DE GESTION D'UN SYSTEME DE CREDIT

2.1 Objectifs à poursuivre pour avoir un crédit c'est :

• Augmenter le revenu de certaines familles en offrant des possibilités d'accès

au crédit à des femmes pour les activités génératrices de revenu ;

• Viser l'autonomie financière des bénéficiaires en travaillant plus

précisément sur l'épargne, le suivi et la formation.

2.2 Organisation

Le système doit s'identifier à un organisme vivant où le partage de responsabilités

et des pouvoirs sont définis par la législation en vigueur, les statuts, les règlements

intérieurs, les protocoles d'accord et de partenariat. Le système doit avoir les instances

suivantes : l'Assemblée générale, le conseil d'Administration, le Conseil de surveillance, le

Comité de crédit et la Direction executive.

2.3. Initiation et formation permanente

Les bénéficiaires doivent acquérir de meilleur connaissance en gestion et une

bonne connaissance des problèmes politiques et juridiques. A cet effet, il est nécessaire

d'organiser les cours d'alphabétisation fonctionnelles, des formations en gestion, sur le

droit, et devoirs du citoyen.

81

2.4 Fonctionnement d'une structure de crédit

1. Définir les activités à mener (Epargne, Crédit, Formation) et les activités

de groupe cibles à financer (activités génératrice de revenu).

2. Définir la procédure d'octroi et de gestion des crédits.

3. Faire l'inventaire des ressources (humaine, matériel et financières) pour

le bon fonctionnement du système.

4. Définir le budget

2. 5. Mise en place des outils de gestion d'un système de crédit

N° d'ordre 1 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

23 24 25 26 27

DOCUMENT UTILES

Registre des membres Carte de membre Demande d'adhésion Livret d'épargne individuel Registre d'ouverture de compte

Livre de caisse (recette et dépense) Livre de banque

Demande de prêt

Plan d'investissement ou de financement Contrat de prêt Fiche de suivi de prêts Livre journal comptable Journal de crédit Fiche rapport financier Fiche de compte Plan de remboursement Journal de dépôt

Fiche de retrait Fiche de versement Fiche de garantie (aval autorisation de saisie vente)

Fiche d'identification du demandeur Fiche de constitution de groupes de solidarité Fiche de diagnostic Registre des observations ou cahier des visites

Rapport d'animation Rapport d'activités Plan deformation

STRUCTUR E D'APPUI

X X X

X X

X X

X X

X X X X X

STRUCTURE FINANCIERE

X

X X X X X

X X X X X X X X X X X X X

X

BENEFI­CIAIRES

X X X

X X

X

X X

X

X

Modèle de documents de gestion (cf chapitre Vpour les modèles)

1. Canevas du registre des membres

2. Demande d'adhésion

3. Carte de membre

4. Livret d'épargne individuel

5. Livret de caisse

6. Livret de banque

7. Demande de prêt

8. Plan d'investissement

9. Contrat de crédit

10. Plan de remboursement du crédit

11. Fiche de suivi de compte prêts

12. Fiche de comptes de dépôts

13. Journal de dépôts

14. Journal de crédits

15. Grand livre comptable

16. Fiche de retrait

17.Fiche de versement

18. Fiche de rapport financier

19. Constitution groupe de solidarité

20.Canevas du registre des observations

83

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES A U COURS DE LA COMMUNICA TION

1 - GENERALITES

Compréhension du thème

• Gestion = manière de diriger, d'organiser, de gérer quelque chose :

• Gérer = administrer, assurer l'administration, l'organisation de quelque

chose (traitement d'information, de données, etc..)

• Micro = petit

• Crédit = un prêt - prêt consenti par une personne.

• Micro-crédit = petit prêt, petit crédit ( voisinage immédiat)

Mots couramment utilisés en matière de crédit.

• Echéance = date où l'on rend l'argent emprunté

• Amortissement = Remboursement en moyenne chaque année capital et

intérêt remis.

• Echéance = montant à payer à la date prévue.

• Emprunteur = celui à qui l'on prête, le débiteur.

• Un créancier = un prêteur,

• Aval = un engagement = action de payer une créance à la place du débiteur

lui-même.

• Capital = somme prêtée sans intérêt

• Caution = garantie d'un engagement.

• Différé d'amortissement = délai accordé avant le début du remboursement

d'un prêt

• Taux d'intérêt = rémunération du capital ou de l'épargne.

L'origine de la somme utilisée pour le crédit ?

- organismes internationaux

- banques ou projets

- subvention, dons ou legs.

- des individus

84

- cotisation des groupements ou caisses autogérées

TYPES DE CREDITS :

- Prêt d'investissement

- Prêt de campagne (pour financer l'achat des produits, agricoles)

- Prêt de fonctionnement et d'entretien (pour le financement des besoins)

- Crédit commercial

- Crédit bail (pour équipement)

- Crédit social (acquisition somme d'argent pour pallier aux groupes dépenses

telles que l'impôt, le mariage, ou toutes autres cérémonies)

- Crédit de soudure

- Crédit autogéré

Les différentes formes de crédits

- les tontines

- le crédit sans épargne préalable

- le crédit sans épargne obligatoire

- le projet d'appui à l'accès au crédit,

- le crédit bancaire

- le crédit autogéré

Les conditions d'accès au crédit

- La rentabilité du projet

- La confiance de prêteur dans l'emprunteur

- Existence d'une épargne disponible et de structure de gestion.

La politique de crédit

C'est l'ensemble des décisions prises par les membres qui constituent un règlement

intérieur pour avoir l'accès au crédit.

Exemples:

- être membre - être en règle - appartenance à un groupe de 3 à 5 personnes.

- Le crédit est remis au demandeur à travers son groupe.

Les outils de gestion

- Carnet de compte t

- Cotisation ^ °

- Cahier de charge

- Manuel de procédure

85

ORGANISATION D'UN SYSTEME DE GESTION

/

Groupe de solidarité ED

AG

i CA

i DE

I CP

*— { es

/

ï ASS

\

MC —Kjérant

Population T~l GS

AG: CA: CS: DE: CP: ED: ASS: MC: GS:

Assemblée Générale Conseil d Administration Comité de Surveillance Directeur Exécutif Chargé de Programme Education Assainissement Micro-Crédit Groupements de Solidarité

87

MARKETING DANS LES ONG

89

MARKETING DANS LES ONG Par Dangnro DEKANDJEVI

" Il y a trois sortes d'entreprises : celles qui contemplent les événements ; celles

qui cherchent à les comprendre ; et celles qui les provoquent ' '

' ' tout le monde vit de la vente de quelque chose ' '

1- QU'EST-CE QUE LE MARKETING ?

Le terme marketing doit être compris pas dans son sens dépassé de l'activité qui

consiste à réaliser une vente, mais plutôt dans son optique nouvelle actuelle d'activités

interdépendantes qui concourent à la satisfaction des besoins des clients.

Beaucoup comprennent par marketing, mais alors bien à tort, une activité qui

consiste à vendre et à promouvoir (promotion).

Vendre est juste un bout de l'iceberg que constitue le marketing, et sincèrement,

pas sou vent la plus importante.

Si le ' 'marketeur ' ' fait un bon travail lors de l'identification des besoins des

consommateurs (entendez clients), développe des produits appropriés, fixe le prix

convenablement, et choisit bien ses canaux de distribution, alors les produits devraient se

vendre très aisément.

Comme l'écrit si bien Peter Drucker : "Le but du marketing est de faire de la

' 'vente ' ' une activité superflue. Le but est de connaître et de comprendre le client si bien

que le produit est celui qu 'il désire et par conséquent se vend par lui-même (ou de lui-

même) ' '.

Le marketing peut être défini comme un processus social et managerial par

lequel les individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoins à travers la

production et l'échange de produits avec d'autres.

Les O N G ont de clients (peut être un concept un peu plus complexe dans leur cas).

Une différence d'avec les organisations commerciales est que souvent les clients d'une

O N G sont à la fois les bailleurs de fonds, les populations bénéficiaires (évaluation finale

du Projet), et bien d'autres groupes intéressés.

90

N O T E : Nous utiliserons le terme "entreprise" à travers cet exposé. Le terme

' 'organisation "peut lui être un parfait substitut.

Etant donnée cette définition du marketing, et son lien fondamental avec la notion

de client, il va sans démonstration que si une organisation veut grandir, il lui faudra

' 'respecter ' ' ses clients.

En conclusion, nous dirons que le marketing est tout ce qu 'une organisation doit

faire pour avoir des clients satisfaits.

2 - LA FONDATION EN MARKETING

• LA NOTION DE MARCHE .

Un marché est constitué par l'ensemble des clients potentiels ou actuels capables et

désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir à

travers un produit.

• LES 5 OPTIQUES DU MARKETING MANAGEMENT

En marketing, il est distingué cinq approches ou façons de se comporter :

1- L'optique production : C'est Tune des approches les plus traditionnellement

utilisées par les entreprises : "l'optique production suppose que le consommateur choisit

les produits en fonction de leur disponibilité et accessibilité et que, par conséquent, la

tâche prioritaire du gestionnaire est d'accroître la capacité de production et améliorer

l'efficacité de la distribution ' '.

2- L'optique produit : Cette seconde approche a également été souvent adoptée

dans le passé : "l'optique produit est fondée sur l'hypothèse selon laquelle le

consommateur préfère le produit qui offre la meilleure qualité pour un prix donné.

L'entreprise doit donc se consacrer en priorité à améliorer la qualité de sa production ' '.

3- L'optique vente : Cette optique présuppose que le consommateur n 'achètera pas

de lui-même suffisamment à l'entreprise à moms que celle-ci ne consacre beaucoup

d'efforts à stimuler son intérêt pour le produit.

4- L'optique marketing : L'optique marketing considère que la tâche primordiale

de l'entreprise est de déterminer les besoins et les marchés visés et de s'adapter en vue de

produire les satisfactions désirées de façon plus efficace que la concurrence.

91

5- L'optique du marketing societal : Cette optique remet en cause de façon

fondamentale les positions jusque-là observées. En effet, au cours de ces dernières années,

on a commencé à se demander si l'optique marketing avait encore un sens à l'ère de la

détérioration de l'environnement (pollution de l'air, pollution acoustique, pollution par

les emballages plastiques et autres, etc..) ; des pénuries (les matières premières

épuisables ou non renouvelables) ; de l'explosion démographique (avec la pauvreté

' 'gênante ' '). La question ici est de savoir si une entreprise qui identifie, sert et satisfait

les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit nécessairement dans l'intérêt à long

terme des clients et de la société en général. L'optique marketing ignore les conflits

latents entre les désirs des consommateurs, leurs intérêts et le bien-être collectif.

EXEMPLES

L'industrie automobile a pourvu à la demande des automobilistes pour des voitures

plus puissantes, mais la satisfaction de ce désir entraîne une surconsommation de

carburant, une pollution plus importante, des accidents plus meurtriers et un prix d'achat

et des réparations plus élevés.

L'industrie des boissons non alcoolisées a pourvu à la demande des

consommateurs pour un conditionnement pratique et a augmenté la proportion des

bouteilles non consignées. La bouteille non consignées. La bouteille non consignée

représente un gaspillage de ressources tel que dix-sept bouteilles sont nécessaires là où

une seule bouteille consignée aurait pu servir dix-sept fois avant devenir inutilisable. Par

ailleurs, de nombreuses bouteilles non consignées ne sont pas biodégradables et

constituent une partie importante des détritus.

L'optique du marketing societal reconnaît que la tâche prioritaire de

l'organisation est d'étudier les besoins et désirs des marchés visés et défaire en sorte de

les satisfaire de manière plus efficace que la concurrence, mais aussi d'une façon qui

préserve ou améliore le bien-être des consommateurs et de la collectivité.

• LE MARKETING, MAIS C EST BIEN UTILISE PAR TOUS

Aujourd'hui le marketing s'est étendu à presque tous les domaines : secteur

commercial ; secteur à but non lucratif ; secteur international : OUI les états ou

gouvernements sont obligés défaire le marketing de leur pays !!! etc..

92

Suivez cet exemple :

" Le 27 septembre 1973, un Archevêque écrivait au Père d'une Eglise : ' ' Comme

vous le savez, j'ai plusieurs fois manifesté l'intérêt majeur que je porte au sanctuaire

Notre - Dame de la Garde, du fait de son rayonnement spirituel auprès d'un nombre

croissant de pèlerins et de touristes tout au long de l'année. Au terme de nombreuses

réflexions, je viens de décider de vous confier le soin de constituer et d'animer une

commission ad'hoc, composée de personnes susceptibles d'analyser la situation actuelle

et de me faire des propositions en vue d'une meilleure pastorale dans ce haut lieu. Je

souhaite que vous puissiez, entre autres, étudier les questions suivantes : 1) que viennent

chercher les pèlerins ? 2) qu 'est-ce qui motive leur démarche ? 3) que trouvent-ils à

différents niveaux ? Dans un premier temps, j'attends de vous un plan concret de

recherche que vous nous soumettrez en conseil episcopal".

• IL SEMBLE A UJOURD 'HUÍ QUE DANS UNE CERTAINE MESURE LE CLIENT EST ROI :

il est libre d'acheter chez vous ou chez un autre !!! (dans une certaine mesure).

• TOUTE ENTITE A UN ENVIRONNEMENT (UN MICRO ENVIRONNEMENT ET UN

MA CRO ENVIRONNEMENT)

J. Bailleurs de fonds

2- O N G du secteur

3- Les ' 'clients ' ' (tout le monde en a)

4- Les fournisseurs (tout le monde en a)

5- Les publics, à savoir tout groupe ayant un impact réel ou potentiel sur la

capacité d'une organisation à atteindre ses objectifs, tels le monde financier,

les médias, l'administration et les pouvoirs publics, les groupes d'intérêt, les

publics locaux, etc.

• LES 4 PS, à savoir : Le produit, le prix, la (mise en) Place (ou distribution),

la promotion

3-UNE ONG DOIT A VOIR UN PLAN ET UNE STRATEGIE MARKETING

Essayons de répondre aux quelques questions ci-dessous :

1- Etes-vous la seule O N G à faire ce que vous faites ?

2- Même dans l'affirmative, êtes-vous sûr que vous demeurerez seul

à le faire ?

93

3- Savez-vous que vos bailleurs de fonds sont vos ' 'clients ' ' à qui

vous vendez un ou des services ? Et les populations cibles ? (où les rangez-

vous ?)

4- Qui sont ceux qui sont vos publics d'intérêt immédiat ?

Le secret qui permet d'avoir beaucoup de clients est très simple : il suffit de tout

faire pour avoir des clients satisfaits ou des clients contents de ce qu 'ils achètent de votre

organisation ou O N G . Imaginez-vous ce que fait un bailleur de fonds qui est satisfait de la

façon dont une O N G a conduit un Projet !!! Sûrement, il lui confie d'autres Projets à

exécuter. Attention, il semble établi qu 'il y a de concurrence au sein des O N G en ce

domaine.

2- Avez-vous dans votre ONG un MANUEL DE PROCEDURES DE GESTION

ADMINISTRATIVE? FINANCIERE? et COMPTABLE ? C'est un point de départ qui

pourrait dire à un bailleur avec quels types de partenaires il traite (une présomption qui

peut faire dès fois la différence)

3- Avez-vous dans votre O N G une culture, ou du moins est - ce que vous vous

efforcez à créer une culture qui est au service de vos valeurs fondamentales ?

4- Faites-vous l'effort de vous conformer aux cahiers des charges des bailleurs de

fonds : obligation de produire des rapports (financiers et autres) périodiques, de produire

des justificatifs de dépenses et de les conserver, etc. Pour certains bailleurs de fonds

(sérieux), le non respect des délais d'envoi de certains rapports financiers pourrait suffire

pour freiner le déblocage de fonds, et à terme ? peut-être la rupture des relations (le

divorce constitué ?). Au cas où la production dans les délais d'un rapport poserait de

problèmes, n 'hésitez pas à donner des explications (du moins à communiquer).

5- O N G , il vous est tout à fait à porté de mains de donner un coup de pouce à votre

look marketing à travers la présentation de vos rapports et correspondances.

ALLEZ-VOUS TOUT FAIRE ? (spécialisez vous en choisissant votre marche cible) :

La question cruciale de compétences distinctives ou d'avantages compétitifs

(quelles sont vos armes ? Pourquoi un bailleur doit-il traiter avec vous, pas avec autres

ONG ?)

Pour toute O N G , il se pose une question très importante : à savoir si l'ONG va

TOUT faire ? Si cette question est prise à la légère, il pourrait s'ensuivre la mort de

l'ONG. Ayons le courage de nous poser ces genres de questions importantes, et d'essayer

d'y répondre. Il n 'estpas nécessaire d'avoir des réponses ' 'parfaites ' '.

94

GUIDE DE PROCEDURE D'UNE ONG

Voici quelques indications pour le contenu d'un guide deprocedure de l'ONG.

Il n 'est pas standard.

Il est indispensable que ce guide soit élaboré par chaque O N G selon son

organisation et son fonctionnement propres.

1- Organigramme

(description des postes et des responsabilités)

2- Procédure de gestion : description

( traitement des courriers, factures, immobilisation, stock, gestion

développée, trésorerie, tenue de la comptabilité, culture de l'ONG...) :

Schéma

3- Procédure de gestion

(entrée - sortie de : courriers, produits, fonds...)

4- Supports

(Bon de commande, bordeaux de livraison, facture, avoir quantité, fiche de

paiement, autorisation de paiement, bon provisoire à régulariser, reçu de

caisse, Bordereau d'entrée en stock, demande d'achat, fiche d'imputable

comptable...)

95

SYNTHESE DES IDEES FORCES NOTEES A U COURS DE LA COMMUNICA TION

I-Qu 'est - ce que le marketing ?

Le marketing peut-être :

I- Recherche de marchés

- Vente de ses produits

- Circuits de distribution

- Comment convaincre ses clients

- Technique pour faire adopter son produit

- Le marketing est un processus social et managerial par lequel les

individus et les groupes obtiennent ce dont ils ont besoin à travers la production et

l'échange de produits avec d'autres.

a - Le marketing ne consiste pas à vendre de force un bien ou un service dont les

gens n 'ont pas besoin.

b- Tenir compte des besoins et désirs des clients, des consommateurs est une

nécessité.

II- La fondation en marketing

• Un marché est un ensemble de clients potentiels capables et désireux de

procéder à un échange qui leur permet de satisfaire un besoin ou un désir à travers un

produit.

• Le marketing management a ses comportements :

En marketing, il y a 5 façons de se comporter :

1- L'optique de la production

- Le client choisit les produits en fonction de leur disponibilité et

accessibilité. Dans ce cas, le producteur a pour tâche première d'accroître la capacité de

la production et améliorer l'efficacité de la distribution.

2- L'optique "produit" : Le consommateur préfère la qualité du produit. Il

appartient alors à l'entreprise d'améliorer davantage la qualité de sa production.

3- L'optique vente : l'Entreprise stimule l'intérêt du consommateur pour

une plus grande distribution du produit.

96

4- L'optique marketing = l'Entreprise doit pouvoir déterminer les besoins

et désirs des marchés visés afin de s'y adapter et de produire les satisfactions désirées de

façon plus efficace que la concurrence.

5- L'optique marketing societal : Il faut savoir si l'Entreprise qui identifie

sert et satisfait les désirs du consommateur d'une façon parfaite agit dans l'intérêt à long

terme des clients et de la société en général.

EX: Pour l'optique du marketing societal, l'organisation doit étudier les besoins et

désirs des marchés visés en vue de les satisfaire d'une manière plus efficace et durable en

dehors de la concurrence et pour le bien-être de la société.

97

IV-RESULTATS DES TRAVAUX DE GROUPES (SYNTHESES DES EXERCICES PRATIQUES ET DES REFLEXIONS

SUR LES THEMES DEVELOPPES)

98

GESTION COMPTABLE ET FINANCES

EXERCICE N° 1

ETUDE DE CAS : ETAT DE RAPPROCHEMENT

On vous communique le livre de Banque Recettes - dépenses tenues par l'ONG «ADK» ainsi que le relevé de compte de l'ONG à la Banque (BOA-BENIN) du 1er au 30 Avril 1999

Livre de Banque Recettes - dépenses (du 1er au 30/04/99)

Dates

01/04 02/04 05/04 10/04 17/04 22/04 25/04 28/04

29/04

Libellés Avoir initial Virement CFD Chèque N°125à l'ordre de nous-mêmes Chèque N°127à l'ordre de la Pointe Versement d'espèces Chèque N°128 achat machine à écrire Virement aide commune Azali Retrait aide commune Azali chèque n°129 Chèque N°130, fournisseur Paul achat de mobilier

Recettes

205470 500 000

120 500

160 000

Dépenses

150 000 90 200

160 000

150 000

BOA - Agence Centrale Cpten° 0113847112 Relevé du 1er au 30/04/99 ONG "ADK"

Dates

01/04

01/04

01/04

05/04

17/04

18/04

22/04

23/04

28/04

30/04

30/04

30/04

Libellés

Solde à nouveau

Intérêts débiteurs

Virement CFD

V/chèque n° 125 à vous-même

Versement d'espèces, reçu n° 005456

V/chèque n° 127, La Pointe

V/chèque n° 128, achat machine à écrire

Virement, commune Azali

V/chèque n° 129, retrait virement Azali

Commission de tenue de compte

Virement Groupe des femmes du Sud

Solde

Recettes

2 875

150 000

90 200

117 255

160 000

21000

661 845

Dépenses

205 470

500 000

120 500

160 000

217 205

Sauf erreur ou omission de notre part, voyez ci-dessus l'avoir de votre compte dans nos livres.

99

Travail demandé : Procéder à l'état de rapprochement entre le compte " BOA" tenu par l'ONG " ADK" et le compte "ONG ADK " tenu par la BOA, au 30/04/99.

Axes de réponses

Suite aux amendements en plénière, il a été retenu l'état de Rapprochement

bancaire qui suit :

ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE AU 30/04/99

DATE

30/04

OPERATION

Solde avant rapprochement Intérêts débiteurs Chèque N° 130 à Paul Commission tenue compte Virement grpmt Femme Sud

Total avant solde Solde après Rapprochement

Total après solde

Banque chez l'ONG

Augmentation DEBIT ou recettes

318515

535720

S.D

535720

Diminution CREDIT ou dépenses

2875

21000

23875

511845

535720

ONG à la banque

Diminution DEBIT

15000

15000

511845

661845

Augmenta tion CREDIT

661845

661845

se

661845

100

EXERCICE N° 2

Remis à Jean 10 000 FCFA pour menues dépenses. Porto-Novo le 10 Mai 1999

Dans la même journée, Jean revient a\>ec les pièces justificatives. - Achat de savon : 1 200 F - Achat de cahier dépenses : 1500 F - Frais de Zémidjan : 400 F (200 Fàl 'aller, 200 F au retour) - Achat de 2 rames de papier : 4 200 F

TRAVAIL A FAIRE 1) Remplir la pièce de caisse dépenses 2) Remplir le brouillard de caisse

ONG : GBENONKPO

B.P.F: 10 000

PIECE DE CAISSE DEPENSE No 45

Remise à Jean ENAGNON, Responsable à Vapprovisionnement

La somme de Francs CFA dix...mille

Pour menues dépenses.

Porto-Novo, le 10 Mai 1999 Le comptable,

Signature, Nom et Prénom + Cachet

BROUILLARD DE CAISSE

Date

10/05/99

Opérations

Avoir en caisse - Achat de savon - Achat de cahier de dépenses - Frais de Zémidjan - Achat de 2 rames de papier

Reliquat sur fond remis (solde)

Balance

Recette (FCA) 25 000 f

25 000F

Dépense (CFA)

1200 1500

400 4 200

17 700

25 000F

101

EXERCICE N° 3

ONG GBENONKPO ETATDE BILLET AGE CAISSE Caisse : Nol Date et jour de billetage : 10/05/99

Responsable de la caisse : TCHAB1Mora Heure : llh 00

Le contrôleur : BIAOU Chantai Lieu : Porto-Novo

0 FRANCS CFA

BILLETS

10 000 5 000

2 500 1 000

500 Pièces

250 100 50 25 10

Nombre

30 15

32 50

38 42

70 17

Valeur

300 000

75 000

32 000

25 000

9500

4200

700 85

sous-TOTAL

432 000

14 488

Quatre cent quarante six mille quatre cent quatre vingt huit francs

àS/Tdes billets

àS/Tdes pièces

àTOTAL ESPECES (en chiffres)

à (en lettres)

2. DEVISES ETRANGERES (MONNAIE D'AUTRES PA YS)

BONS A REGULARISER ( Total, voir détail au versean)

(en chiffre) TOTAL EN CAISSE.

(en lettre )

MONTANT DU BROUILLARD OU DU LIVRE DE CAISSE.

ECART: OUI NON (encerclez une seule mention)

Le contrôleur SIGNATURE: Noms et prénoms :

MONTANT

le caissier Autres

102

EXERCICE N° 4

L'ONG "GBENONKPO " emploie deux salariés. Le chef de service vous

communique le tableau des heures de travail du mois d'Avril 1999 ."

PERIODE Du 1er au 03 Avril Du 06 au 09 Avril Du 12 au 16 Avril Du 19 au 23 Avril Du 26 au 30 Avril

KOSSI 16h 35h 47h 40h 35h

20h 40h 45h 42h 38h

ABLAWA

La durée hebdomadaire est de 40 heures (5 jours ouvrables de 8 heures), les heures

supplémentaires de la 41ème à la 48ème sont majorées de 12%, au-delà de la 48ème de

35%. Les jours de repos (Dimanche) ou fériés sont majorés de 50%.

M. Kossi BIGOU est ouvrier qualifié, marié et père d'un enfant. Il est pays 500 F de

l'heure. Il est déjà à l'échelon 5 de sa catégorie. N° matricule : 01459.

Mlle ABLA WA YAOVI, secrétaire est payée 179 920 F par mois salaire de base.

Tableau des primes, indemnités et acomptes du mois d'Avril 1999.

Kossi Ablawa

ANCIENNETE

2 500 4 200

TRANSPORT

2 000 5 000

ACOMPTE 15 000

Mlle ABLAWA est célibataire avec un enfant. N° matricule : 00202. Elle est à l'échelon 8

de sa catégorie.

Travail demandé : Présenter de bulletin de salaire (ou fiche de paie de chaque employé de

l'ONG "GBENONKPO"

103

ONG: BULLETIN DE SALARIE DU MOIS D A VRIL 1999.

Nom, Prénoms - Adresse : Kossi BIKOU

Emploi : Ouvrier Situation matrimoniale : M - 1 N°matricule: 01459

Qualification : D]

Période du 1er au 30 avril 1999

Salaire mensuel fixe ou heures normales Heures supplémentaires majorées de 12 % Heures supplémentaires majorées de 35% Heures supplémentaires majorées de 50 %

10 12%.

Primes -ancienneté - responsabilité Indemnités - transport - autres

SALAIRE BRUT 8710SL

Avantage en nature O.B.S.S. Salaire net Imposable

IPTS Pension Taxe radiophonique

91600

TOTAL DES RETENUES

Salaire net AUTRES RETENUES Avances et acomptes Oppositions

14 038

77 562

SALAIRES NET A PAYER 62 562

104

INFORMATIQUE ET INTERNET

EXERCICE N ° 5 (A-Travaux dirigés)

A- SUR ORDINATEUR

• Allumage du micro-ordinateur

• Usage du clavier

• Les commandes usuelles sous MS-DOS

• Descriptions du gestionnaire de fichiers et d'une fenêtre Windows

• Manipulation de la souris

• Saisie, traitement et impression de texte

1- COMMENT ALLUMER LE MICRO-ORDINATEUR ?

• Appuyer le bouton marqué Power ; On / Off ou 1-0 de l'unité centrale.

• Faire de même pour l'écran.

Un certain nombre d'informations passent à l'écran (auto-test). Si tout va bien, le

caractère d'invite ou le signe de disponibilité (C .7 pour le Windows 3.1 et 3.11 ;

Démarrer pour le Windows 95) apparaît ; on peut alors commencer le travail.

2-USAGE DU CLAMER

Les touches de fonction.

• -La touche Tabulation : marquée de deux (02) flèches l'une dirigée vers la

gauche, l'autre vers la droite, elle permet de passer d'une colonne à une autre

lorsqu 'on est dans un tableau et permet de marquer les retraits de ligne dans un texte.

• La touche Caps Lock : marquée par un cadenas elle permet de bloquer le

clavier en mode majuscule de façon permanente.

• La touche Shift : marquée d'une flèche dirigée vers le haut, elle permet de

ramener le clavier en mode minuscule et lorsqu 'elle est maintenue enfoncée, bloque le

clavier en mode majuscule de façon momentanée.

• La barre d'espacement : elle est la plus longue des touches et permet de créer

un espacement entre deux (02) mots.

• La touche Entrée : marquée par une flèche dirigée vers la gauche, elle permet

de valider une commande ou de passer à la ligne suivante dans un texte.

105

• La touche Back space : Située juste au-dessus de la touche Entrée et marquée

d'une flèche allant vers la gauche, elle permet d'effacer les caractères situés à

gauche du curseur (le point clignotant marquant).

• Les touches de direction : elles permettent de se déplacer dans le texte.

• Etc.

3- OBTENTION DU PREMIER, DEUXIEME ET TROISIEME CARACTERE

- le premier caractère s'obtient en mode majuscule

- le second en mode minuscule

- le troisième avec la combinaison de la touche Alt Gr.

4- LANCEMENT DU WINDOWS (3.1 et 3.11)

A l'invite de l'ordinateur, tapez win et validez.

5- DESCRIPTION DU GESTIONNAIRE DE FICHIERS.

Après le démarrage du Windows, la première fenêtre qui s'ouvre est le gestiontiaire

de fichiers. On remarque :

• La barre de titre qui attribue un nom spécifique à la fenêtre ; Ex : Gestionnaire

de fichiers.

• Le menu système : il est situé à droite de la barre de titre et comporte les

boutons de réduction, d'agrandissement ou de restauration.

• Les fenêtres contenant les icônes représentatives des différentes applications.

6- DESCRIPTION D'UNE FENETRE WINDOWS.

Les mêmes éléments que ci-dessus + la barre de memts + barre d'outils et la zone

de travail.

7- MANIPULA TIONDE LA SOURIS

(Voir Didacticiel).

106

8- SAISIE- TRAITEMENT-ET IMPRESSION DE TEXTE

Tapez le texte

Pour la mise en forme (traitement ), sélectionnez le texte à mettre en forme,

choisissez le menu Format et le commande Caractères. Une fenêtre de polices apparaît.

Là, choisir la police, l'apparence (Gras, Italique, Souligné), la taille des caractères...

Pour l'alignement, choisir Format / Paragraphe et choisir ensuite l'alignement voulu

(gauche, droite, centré ou justifié)

Visualisez le document avec Fichier /Aperçu avant impression.

Corrigez au besoin et imprimez en faisant Fichier / Imprimer suivant les indications

appropriées à choisir.

9- QUELQUES COMMANDES DE BASE SOUS MS-DOS

CLS : qui signifie Clean Screen permet d'effacer l'écran.

TIME: Cette commande permet d'initialiser l'horloge du système en vous

affichant à l'écran la valeur en cours de l'horloge et vous donne la possibilité

de la modifier au besoin.

DATE : Elle permet d'initialiser le calendrier du système en vous affichant à

l'écran la valeur en cours du calendrier avec possibilité de modifications.

DIR : qui signifie Directory permet d'afficher à l'écran la liste de tous les

fichiers d'un répertoire ou celle des fichiers spécifiés.

DIR/P : permet un affichage page par page.

DIRJW : permet un affichage par colonne

DIRJP/W : est une option qui permet d'afficher la liste des fichiers par page et

par colonne.

COPY : permet de copier un ou plusieurs fichiers sur un disque ou une

disquette ou encore sur la même disquette ou disque en donnant

éventuellement à la copie un nom différent.

RENAME ou REN : permet de renommer un fichier.

COPY CON : Cette commande permet de créer un fichier texte qu 'il faut

sauvegarder à l'aide des touches Ctrl+Z

TYPE : permet de lire le contenu d'un fichier texte.

DEL ou ERASE : permet de supprimer un ou plusieurs fichiers spécifiés.

107

FORMAT: permet de formater la disquette ou le disque, c'est-à-dire les

préparer à recevoir des informations ou efface toutes les informations pour des

supports déjà utilisés.

REMARQUE :

Toutes ces commandes, pour être exécutées par l'ordinateur doivent

être validées ; et pour ça, taper la commande et appuyer sur la touche

ENTREE.

B-SUR INTERNET

• Présentation du matériel (cas du modem)

• Connexion à I 'OPT

• Envoi du courrier

• Réception du courrier

• Visite des sites WEB

1- Le matériel

Il est le même que celui du micro ordinateur auquel s'ajoute le modem et autres

appareils éventuellement.

2- Connexion à l'OPT

On ne peut envoyer un message électronique si l'on ne dispose pas d'une ligne

téléphonique et si l'on n 'estpas connecté à un réseau internet.

3- Pour recevoir un message :

• Aller dans le programme Internet -Mail

• Cliquez sur "Envoyer et Recevoir "

• Suivre les indications qui s'affichent

4- Pour envoyer un message

• Cliquez sur composer un message

• Composez le message

• Cliquez sur envoyer (la boîte de message se forme)

• Cliquez sur " Envoyer et Recevoir "

• Suivre les indications.

5- Pour lire un message

• Cliquez sur la boîte réception

108

EXERCICE N ° 6 (B-Axes de Réflexion)

I-QUESTIONS

1 -Qu 'est- ce que l'informatique ?

2 -Qu 'est - ce qu 'un ordinateur ? Citez ses composantes.

3 - Qu 'entendez-vous par logiciel ?

4 - Avez vous une notion de fichier ? Parlez-nous de la gestion des fichiers.

5 -Qu 'est - ce que l'internet ?

6 - Comment envoyer et recevoir des messages électroniques ?

II-REPONSES

1 - L'informatique est une science qui permet de traiter automatiquement et

rationnellement l'information.

Elle est partie de Biaise Pascal avec ce qu 'on appelle la Pascaline.

2 - Un ordinateur est un appareil électronique et programmable, qui sert à faire

le traitement de texte.

Les composantes d'un ordinateur sont :

- le clavier qui sert à écrire les informations ; il est comparable à la

machine à écrire mécanique

- l'unité centrale qui est le cœur-même de l'ordinateur à qui on confie les

informations à traiter

- la souris permet de se positionner très rapidement sur l'écran

- l'écran ressemble à un téléviseur et permet de visualiser les

informations qu 'on soumet à l'ordinateur et les divers messages donnés

par ce dernier.

- l'imprimante restitue en imprimé sur papier le traitement des

informations.

3 -Un logiciel est un ensemble de programmes qui permettant défaire un travail

défini avec l'ordinateur. Il est inséré dans le cœur de l'ordinateur

4 - Le fichier est un ensemble de mots ou groupe de mots de type homogènes à qui

on attribue un nom qui ne dépasse pas 08 (huit) lettres et une possibilité

d'extension de 03 (trois) lettres. Entre le nom et l'extension, il faut toujours

mettre un point.

109

Le fichier permet de nommer le travail mis, fait et ordonné dans

l'ordinateur. On peut multiplier le nombre en cas de besoin

5 -L'internet est la nouvelle formule de communication la plus rapide qui soit et

la moins onéreuse. On l'appelle aussi inforoute ou route d'information.

Il permet d'envoyer et de recevoir du courrier, de correspondre avec le

monde entier, d'explorer des marchés à la recherche de nouveaux produits...

6 - Pour envoyer et recevoir de messages électroniques, il faut avoir un micro­

ordinateur avec un modem et être connecté au réseau internet. Puis connaître l'adresse

électronique (E-mail) de son correspondant ; saisir le texte (message) et l'envoyer par son

ordinateur :

- aller dans le programme Internet E-mail puis dans la boîte d'envoi

- cliquer sur "Nouveau Message"

- composer le message

- cliquer sur envoyer le message

- cliquer sur envoyer et recevoir

- mettre son mot de passe et valider

110

GESTION DE PROJETS

EXERCICE N° 7

TRA VA UXDIRRIGES

Création d'une structure permanente d'alphabétisation.

EXERCICE PRA TIQUE : Elaboration du projet

1. Description du projet

2. Contexte national

3. Justification du projet

4. Objectifs de développement (à court, moyen et à long terme)

5. Stratégies

6. Structure de l'organisation mise en place

7. Activités

8. Financement (les différentes sources de financement et les coûts)

9. Suivi et évaluation (résultats attendus).

Création d'une structure permanente d'alphabétisation, (commune)

I - Description du projet

Le projet consiste à créer un centre permanent d'alphabétisation dans la commune

de LALO.

Il comprend :

A. Construction

Bloc administratif comprenant 2 bureaux

- Un bureau de coordonnateur

- Un bureau de l'animateur s'ouvrant sur la bibliothèque

- Une salle polyvalente

- Cinq cases d'hébergement.

Ill

B . Equipement

- Une moto pour le coordonnateur

- Une moto pour l'animateur

- Une machine à taper

- Equipement mobilier et fournitures de bureaux

II - Contexte nationale

La population béninoise est à plus de 76% analphabète dans les zones rurales

comme la commune de LALO. Le taux est en moyenne 85%, et 90% au niveau des

femmes.

L'état dans son programme d'éducation, encourage l'alphabétisation des

populations rurales. Aussi, depuis quelques années, des efforts d'alphabétisation sont

entrepris par des structures étatiques, O N G . . . et soutenus par de vastes campagnes de

sensibilisations des populations rurales.

III - Justification du projet

Aucun développement réel ne peut se réaliser avec une population majoritairement

analphabète dans un monde en pleine mutation. Conscientes de ce fait, les populations de

LALO ont fait de l'alphabétisation, une nécessité. Ainsi, des séances d'alphabétisation se

font de façon disparate et non structurée.

De plus il existe très peu d'alphabétiseurs dans la commune (3 pour 5 000

habitants)

Ces alphabétiseurs doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour aller

alphabétiser les populations dans les villages et hameaux comme pour aller s'informer

dans le centre départemental.

Pour soulager ces alphabétiseurs, il est nécessaire de créer un centre pour en

former plus qui vont rester sur place dans les villages. Le coordonnateur du centre

pourrait se déplacer par moments pour le suivi de ceux-ci.

De plus, les alphabétisés après leur formation n'ont plus la possibilité de

continuer leur apprentissage. C 'est pourquoi, ils ont solliciter une structure pouvant les

aider dans ce sens. La création d'une structure permanente d'alphabétisation dans la

commune se justifie en vue de participer au développement socio-culturel du milieu.

112

IV- Objectifs

L'objectif général du projet est de réduire le taux d'analphabétisme dans la

commune.

Les objectifs spécifiques sont :

- Coordonner les activités d'alphabétisation

- Permettre à la population de se former et de se recycler en matière

d'alphabétisation sans faire de longues distances.

- Encourager la capitalisation et la diffusion des recettes en pharmacopée,

l'histoire du milieu, etc.

- Appuyer sur le plan méthodologique et pédagogique les alphabétiseurs de

la commune

V - Stratégie

Formation et sensibilisation des différents acteurs dans le projet

- Identification d'un site approprié

- Identification et implication des acteurs ou structures de développement

- Mobilisation des ressources internes

- La mise en location de la salle polyvalente, construction et mise en location

de 5 cases d'hébergement.

Il - Structure d'organisation mise en place

Un centre d'une si grande importance ne peut accomplir sa mission sans des

cadres qualifiés qui y soient recrutés.

A cet effet, nous proposerions comme responsable, un coordonnateur qui est un

ancien alphabètiseur ayant répondu positivement aux critères fixés par les institutions

supérieures.

Cela peut être un agent d'alphabétisation niveau BEPC ayant 5 ans d'expérience.

Il doit être dynamique et aimer le métier. Il est chargé de la gestion effective de toutes les

activités du centre. Il programme, exécute et évalue les séances d'alphabétisation.

Il est chargé des relations avec les institutions supérieures. Il joue le rôle de

comptable puis après, un animateur de niveau CEP qui veillera à la bonne marche de la

maison, il accueille les alphabétisants et s'occupe de la bibliothèque et prête main forte au

coordonnateur pour leur formation.

113

VII - Activités

- Identification du lieu d'implantation du centre

- Préparation des appels d'offre

- Dépouillement et sélection du dossier

- Choix de l'ingénieur, compte tenu de la technicité et du prix

- Après le choix de l'ingénieur, ce dernier procède maintenant à la

construction du bâtiment

- Après la construction du bâtiment, nous allons procéder à :

La formation des formateurs (les alphabétiseurs) et enfin on procède à la

sensibilisation de la population.

- Suivi et évaluation.

VIII - Plan de financement

1

2

3

4

5

ACTIVITES

construction d'un module de deux salles avec 3 bureaux et un magasin

Création d'une documentation

Equipement du centre

Fonctionnement du centre petulant 3 ans

Frais de gestion, suivi et évaluation

Coût total

COÛT

6250000

2500000

3750000

4800000

17300000

SOURCES

ONG

500000

750000

200000

3250000

MINISTERE

2870000

1000000

1000000 2000000

6870000

Word Education

1000000

1000000

2000000

2500000

880.000

1000000

800.000

3500000 1.680.000

Bénéfice

880000

800000

1680000

114

IX- Suivi et évaluation

Le suivi se fera à 2 niveaux

- Suivi du niveau d'application de la formation sur le terrain

- Suivi des infrastructures et impacts du projet.

Quant à l'évaluation, il y aura l'évaluation à mi-parcours chaque aimée impliquant tous

les acteurs du projet et l'évaluation externe ou l'évaluation finale

115

MICRO-CREDIT EXERCICE N° 8

/ - AXES DE REFLEXION

Pour améliorer leurs conditions de vie, la majorité des paysans béninois ont accès

au financement de proximité à partir du réseau des caisses locales de crédits Agricoles et

Mutuelles (CLCAM) et des ONG encadrées par le C.RS ( Catholic Relief Service ) .

La première institution adopte la stratégie de crédit avec épargne obligatoire

tandis que la seconde utilise la stratégie, de crédit sans épargne.

Faites la planification de gestion de micro - crédit de chaque institution en faisant

ressortir les éléments suivants :

1. La forme de l'argent débloqué (froid ou chaud), justifiez votre réponse ;

2. Les avantages et les limites de chaque système ;

3. L'organisation de chaque système ;

4. Citez quelques éléments du règlement intérieur de chaque groupe

bénéficiaires (au moins 5 ) ;

5. Citez quelques règles d'or sur la gestion de Micro-crédit ;

6. Quel est le système qui vous semble intéressant pour les bénéficiaires ?

Justifiez votre réponse

7. Quelles sont les différentes formes (sortes) de crédit

II-REPONSES

2-1

2-2

CLCAM Système de crédit avec épargne caisse locale de crédit agricole et Mutuel Crédit à chaud ( effort personnel obligatoire)

Meilleure garantie de recouvrement

Peu de personnes ont accès au crédit surtout parmi les plus pauvres.

CRS Système de crédit sans épargne catholic Relif service

Crédit à froid (Pas d'effort personnel)

* Accès facile au crédit * Accès à un plus grand nombre de personnes

* Difficulté de recouvrement * Risque de non pérennité du système

116

CLCAM argent chaud

Assemblée Générale (AG)

ï Conseil d'Admini

stration (AC,

Directeur Exécutif D . E

\

\

Argent froid CRSQ ONG

^omité de surveillance

C.S.

Z-, 1 \ C.P Gérant

Groupe de solidarité

Animateur

population Education

4 - Règlement Intérieur

1. Etre réunis en groupement de solidarité

2. Payer régidièrement ses cotisations

3. Participer effectivement aux travaux du groupe

4. Etre membre avecfotuis en épargne

5. Présence effective aux réunions

6. Pénalités pour non participation aux activités et aux réunions

7. Avoir une bonne moralité

8. Ne pas être en impayé

9. Avoir une garantie

117

5- Les règles d'or du crédit

1. Définir la politique de crédit

2. Définir les bénéficiaires du crédit

3. Définir l'objet du crédit

4. Définir les conditions d'octroi du crédit

5. Rédiger la demande de crédit avec une écriture et un langage très simple.

6. Connaître l'origine du crédit

7. Faire prendre des décisions d'accord de crédit par les décideurs

8. Etablir des critères d'obtention de crédit

9. Faire contrôler la politique de crédit etc.

6 - Une O N G sérieuse qui se veut solidaire des populations à la base ne peut choisi pour

cette épargne tel que la CLCAM.

7 - Les différentes formes de crédit sont :

a-le crédit - bail (1 à 5 ans)

b -le crédit équipement (pour financement agricole)

c -le crédit social

d-le crédit de soudure (pour la période entre 2 récoltes)

e-lecréditauto-géré (lesmicro-crédit)

118

LE MARKETING

EXERCICE N° 9

TRA VAUX DU GROUPE I

Présidente : OKOUNDE Sabine Rapporteur : AFFODEGNON Boris Secrétaire : BANKOLE Emmanuel

I -QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE

1. Quels sont les clients de votre ONG ?

2. Est - ce que votre ONG a un avantage compétitif?

3. Avez - vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et

comptable ? S'il en existe, quel usage en faites - vous ?

4. Dans votre ONG, avez - vous une culture ?

5. Faites - vous l'effort de vous conformer au cahier de charge des bailleurs

de fonds ?

II-REPONSES

ONG : GI

1. Nos clients sont :

- les jeunes fi lies et les femmes (déscolarisées, scolarisées et non scolarisées).

- Les bailleurs de fonds :

* ABNSSP ; Appui Benino-Néerlandais aux Soins de Santé Primaire

* SNV : Organisation Néerlandaise de Développement.

* MPSCF : Ministère de la Protection Sociale et de la Condition

Féminine.

* EUMC : Entraide Universitaire Mondiale du Canada

* Ambassade des USA.

1. Alphabétisation en français

2. Non

3. Oui

- On est camarade en association

- les bénéficiaires sont des partenaires

119

TRA VAUX DU GROUPE II

Président : Karim Guéra Moussa Rapporteur : Sèhonou D. Claire Secrétaire : Koudèvin Cyrille

I - QUESTIONS D'EXERCICE PRA TIQUE

1- Quels sont les clients de votre ONG ?

2- Est-ce que votre ONG a un avantage compétitif ?

3- Avez-vous un manuel de procédure de gestion administrative, financière et

comptable ?

S'il en existe, quel usage en faites-vous ?

4- Dans votre ONG, avez-vous une culture ?

Décrire les éléments distinctifs de cette culture

5- Faites-vous l'effort de vous conformer au cahier de charges des bailleurs de

fonds ?

II- REPONSES

1- Prenons le cas d'une ONG spécifique

Quels sont les clients ?

ONG: SEL et LUMIERE

Réalisation d'infrastructures communautaires

1- Les clients sont :

- Personnes en situation difficile (Paysans, femmes)

- AGEFIB : Bailleur

2- Est-ce qu 'elle a un avantage compétitif ou encore une compétence distinctive ?

Avantages compétitifs

- Plus d'expériences en la matière (9 ans)

- Equipe technique d'établissement de devis

3- Est-ce que vous avez un manuel de procédure de gestion Administrative,

financière et comptable ?

Existence d'un manuel de procédure de gestion administrative financière et comptable

- Pour la transparence dans la gestion

- La tenue de caisse

- La tenue des cahiers de gestion

- L'ordonnateur

- Une commission de dépouillement d'appel d'offres

- Procédure d'attribution des marchés

4 - Est-ce que dans votre O N G vous avez une culture ?

Décrivez les éléments distinctifs de cette culture

Eléments distinctifs de cette culture

Oui

Eléments distinctifs

- L'humilité

- Le respect

- L'égalité

5- Est-ce que vous faites l'effort de vous conformer au cahier de charges des

Oui

- Présentation de rapport financier

- Présentation de rapport d'activités par trimestre.

TRA VAUX DU GROUPE III

121

Président : KICHE Félix Rapporteur : DODO Raymond Secrétaire : AZANHOUE Gaston

I - QUESTIONSD'EXERCICEPRATIQUE

1. Qui sont vos clients ?

Définissez - les et dites leurs caractéristiques.

2. Est - ce que vous avez un avantage compétitif ?

Est - ce qu 'ily a une compétence distinctive ?

3. Est - ce que vous disposez d'un manuel de procédure de gestion administrative

financière et comptable.

Quel usage en faites - vous ?

4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?

5. Faites-vous l'effet de vous conformer au cahier de charges des bailleurs ?

II-REPONSES

1. Nos clients sont : - les enfants handicapés sourds-muets

- leurs parents

- les bailleurs : USAID, CRS corps de la paix, MENRS, PAM

Caractéristiques des clients

- enfants handicapés sourds-muets

- parents géniteurs

- parents parrains

- bailleurs : USAID équipement logistique

PAM et CRS logistique

Corps de la paix : mobilier

MENRS : matériel didactique.

2. Avez-vous des avantages compétitifs ?

oui, en dehors de la formation professionnelle il y a le suivi et la réinsertion

3. Non

4. Avez - vous une culture dans votre ONG ?

Les animateurs sont un modèle.

Ils ont un esprit de sacrifice et de disponibilité

5. Oui

Nous établissons, des rapports d'activités et financiers réguliers et fiables.

122

SYNTHESE DES EXERCICES PRA TIQUES DES TROIS GROUPES

1. Les clients de notre ONG sont :

* Les Bénéficiaires : - les jeunes fi lies et femmes (scolarisées, déscolarisées et non scolarisées) - Les paysans (bénéficiaires d'infrastructures socio-communautaires) - Les enfants ou handicapés et leurs parents (géniteurs ou parrains)

* Les bailleurs tels que - SMr, EUMC, ABNSSV, Ambassade des USA -AGEFIB - CRS, USAID, MENRS, PAM.....

2. Oui, notre ONG a des avantages compétitifs ou des compétences distinctives comme : - l'alphabétisation (dans une localité enclavée) - la grande expérience acquise dans notre domaine après plus de 9 ans d'activité. - le couplage de la formation professionnelle avec la formation scolaire classique. - le suivi et l'installation des apprenants ayant bénéficié de notre formation,

bref des acquis ou compétences que les autres ONG ne possèdent pas encore.

3. Oui, nous possédons un manuel de procédure de gestion administrative, financière et comptable.

Fixant les règles générales de gestion au sein de l'ONG (qui ordonne les dépenses, qui effectue les dépenses, combien doit-on garder en caisse, comment lancer un appel d'offres .), il contribue à l'obtention d'une gestion transparente (usage interne pour l'ONG) ; et pour faire du marketing auprès des bailleurs (usage externe pour l'ONG).

4. Oui, nous avons une culture dont quelques éléments distinctifs peuvent être : -Au sein de notre ONG, les membres sont des camarades en association - Les bénéficiaires de nos actions sont nos partenaires - Toi4s les membres de notre ONG font preuve d'humilité (nous recevons courtoisement aussi bien le paysan que le bailleurs de fonds). - Les animateurs de notre ONG sont des modèles prêts à se sacrifier et toujours disponibles.

5. Oui, nous faisons l'effort de nous conformer au cahier de charge des bailleurs grâce à l'établissement des rapports d'activité fiables envoyés trimestriellement aux bailleurs.

123

V - LIVRES - CAHIERS ET PIECES COMPTABLES ET FINANCIERES

124

LIVRES

125

LE LIVRE JOURNAL

N° DATE LIBELLE

REPORT

Total à reporter

RECETTES DEPENSES SOLDE

126

FOLIO ONG XXX GRAND LIVRE Compte: Site/Projet : Compte :

PERIODE: NUMERO

DATE N° PIECE LIBELLE DEBIT CREDIT CTREPT

127

1- CANEVAS DU REGISTRE DES MEMBRES

Date d'adhésion N° d'ordre

Nom et prénoms

Date de naissance

Etat Chil

Activités (Profession )

Signature ou empreinte digitale

Mise initial

2 - DEMANDE D'ADHESION A UNE CAISSE

Je soussignéf e ) (Nom et prénoms) Profession. Date et lieu de naissance .fils ou Fille de et de sollicite mon adhésion à la Structure

Je m'engage à respecter ses statuts, ses règlements intérieurs et les décisions des organes de gestion, à défendre les intérêts de la caisse et à être toujours loyal (e) envers elle.

Versements initiaux : droits d'adhésion Parts sociales.

Dépôt d'épargne minimum

Total. Fait à. le 19.

Décision du conseil d'administration Le conseil d'administration de la caisse réuni le

Approuve, rejette en instance ¡aprésente demande ( 1 )

Le nouveau membre est inscrit au registre des adhésions sous le n°.

Le président du conseil d'administration

128

3 - CARTE DEMEMBRE

Recto Verso

Nom Prénoms N o m de l'épouse Profession Nationalité Date d'adhésion. Né(e) le Part sociale A Sortie le Fils ( fille) de Président et de Secrétaire Résidence et adresse Titulaire

4 - LIVRET D EPARGNE INDIVIDUEL

TITULAIRE

Compte N°.. Sociétaire N°

Photo Date d'adhésion

Nom Prénoms. Date et lieu de naissance Adresse Village Commune Sous-préfecture

Je Signature, Sigttature du gérant

Cachet

MANDATAIRE

Nom. Prénoms.

Date et lieu de naissance Adresse Village Commune Sous-préfecture

le Signature du mandataire

Date Références

Retrait Versement Solde en chiffres

Solde en lettres

Signature et cachet/caisse

129

5 - LIVRET DE CAISSE

Date LIBELLE OU DESIGNATION

N°P.J RECETTES DEPENSES SOLDES

6 - LIVRE DE BANQUE

DATE LIBELLES N°PJ DEBIT CREDIT SOLDE

DEBITEUR CREDITEUR

130

7- CONTRAT DE CREDIT

Crédit N° le NOM ET PRENOMS. DENOMINATION DE LA STRUCTURE. OBJET DU CREDIT. 77 a été accordé à la personne ou la structure ci-dessus désignée un crédit

Les conditions suivantes • Montant octroyé F CFA • Taux d'intérêt. %l'an

• Montant à rembourser. F CFA ( en lettres et en chiffres)

• Dates de remboursement : lere échéance dernière échéance

• garanties offertes : * Caution Scolaire * Caution personnelle * Biens mis en gage

• Autres conditions : Le bénéficiaire s'engage à respecter 1. Les échéances de remboursement 2. Utiliser le crédit pour l'activité indiquée dans la demande 3 4.

En cas d'impayés, le bénéficiaire ou sa caution s'exposent aux moyens de recouvrement prévus par les voies de droit.

Le Bénéficiaire Les cautions Le responsable de la structure de financement,

131

CAHIERS

132

LE CAHIER DE RECETTES

N° DATE LIBELLE

REPORT

.

Total à reporter

MONTANT CUMUL

133

LE CAHIER DE DEPENSES

N° DATE LIBELLE

REPORT

Total à reporter

MONTANT CUMUL

134

EXEMPLES DE PIECES COMPTABLES ET FINANCIERES

135

ONG BPF..

B.P.F:. PIECE DE CAISSE DEPENSE N°.

Remise à

La somme de Francs CFA

Pour.

Cotonou, le....

Le comptable,

ONG No. Date: Imputation Comptable

COMPTE DEBIT

Pièce: Site:

COMPTE DEBIT

Reçu

Je soussigné

Reconnais avoir reçu d.

la somme de

pour.

,1e.

Reçu Je soussigné

Reconnais avoir reçu d.

la somme de

pour.

,1e.

BROUILLARD DE CAISSE

CHAPITRE OBJET: PERIODE Du

N° Date

d'enregis Libellé Recettes Dépenses

138

FACTURE N°

Doit:

Référence :

rae ELEMENTS QUANTITE PRIX UNITAIRE

Arrêté la présente facture à la s o m m e totale de :

TOTAL

PÁYELE.

Chèque

Espèces

Mandat

L_J .,1e. IS

139

Total à reporter

.

Report de la page précédente Nature Compte Débit Date Objet de la dépense

Montant en monn. locale

Montant en $-FF ou autres Documents justificatifs

n°de pièce Imputation comptable

ïf

3 il

2

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M

03

M

09

140

2 o DATE DESIGNATION RECETTES DEPENSES VENTILLATION

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FICHE DE STOCK

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142

Variation nette III = I - II

Trésorerie initiale IV

Trésorerie finale V = III + IV

II - DECAISSEMENTS

/- Opérations courantes

- Achats

- Frais de personnel

- Impôts et taxes

- Autres charges externes

2- Opérations non courantes

- Investissement

- Prêts

- Dons

TOTAL

- Dotations budgétaires

- Dons

- Cotisations

- Subventions

TOTAL

I - ENCAISSEMENTS

/- Opérations courantes

- Services facturés

- Intérêts /placements

2- Opérations non courantes

§ /

(/3

/

/ 2 Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Octobre Nov Dec TOTAL

O

21

O >

143

LISTE DES COMPTES DES PLANS OCAMETSYSCOA

145

CLASSE 1

Comptes de capitaux permanents ^ ^ ^ H

10 CAPITAL

100 Capital social ou personnel

105 Fonds de dotation

109 Comptes de l'exploitant

11 RÉSERVES

110 Primes d'émission

111 Réserve légale

112 Réserves statutaires et contractuelles

114 Réserves provenant de subventions d'équipement

115 Réserves facultatives

116 Réserves de renouvellement des immobilisations

117 Réserves de renouvellement des stocks

118 Réserves spéciales de réévaluation

119 Réserves correspondant à la participation de l'État aux dommages de guerre

12 REPORT À N O U V E A U

14 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT REÇUES

141 Subventions reçues

147 Subventions inscrites à pertes et profits

10 CAPITAL

101 CAPITAL SOCIAL 103 CAPITAL P E R S O N N E L

102 CAPITAL PAR D O T A T I O N

104 C O M P T E D E LEXPLOITANT

1051 Primes d'émission

111 RÉSERVE L É G A L E

112 RÉSERVES STATUTAIRES O U CONTRACTUELLES

1133 Réserves consécutives à l'octroi de subventions d'investissement

1181 Réserves facultatives

1188 Réserves diverses

1188 Réserves diverses

106 É C A R T S D E R É É V A L U A T I O N

1188 Réserves diverses

12 REPORT À N O U V E A U

14 SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT

141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT AetB

148 AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT

141,142 SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT AetB(l)

(1) Les quotes-parts de subventions, virées au résultat, sont à porter au débit des sous-comptes 141, 142 et 148.

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

146

15 PROVISIONS P O U R PERTES E T C H A R G E S t(

155 Provisions pour risques

156 Provisions pour renouvellement des immobilisations (entreprises concessionnaires)

157 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices

158 Provisions pour retraite obligatoire du personnel

16 EMPRUNTS À PLUS D'UN A N

160 Obligations et bons

161 Emprunts garantis par l'État

163 Autres emprunts

164 Billets de fonds

169 Avance de l'État

17 C O M P T E S D E LIAISON D E S ÉTABLISSEMENTS E T S U C C U R S A L E S

19 PROVISIONS FINANCIÈRES • POUR RISQUES ET C H A R G E s (

Comptes 191,192, 193, 194,1981, 1983

1982 Provisions pour renouvellement! des immobilisations (entreprises concessionnaires)

197 PROVISIONS POUR C H A R G E S ^ RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERC

196 PROVISIONS POUR PENSION M ET OBLIGATIONS SIMILAIRES»

16 EMPRUNTS ET DETTES ASSII^LÉ

161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES |

162 EMPRUNTS ET DETTES AUPRÈS D ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT^

168 AUTRES EMPRUNTS ET DETTES

1682 Billets de fonds •

163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT •

184, 185, 186, 187 et 188 C O M P T E S • D E LIAISON DES ÉTABLISSEMENTS | ET SOCIÉTÉS E N PARTICIPATION

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du S

147

CLASSE 2 C o m p t e s de valeurs immobilisées

20 FRAIS D ' É T A B L I S S E M E N T

200 Frais de constitution

201 Frais de premier établissement

202 Frais d'augmentation de capital §

203 Frais d'émissions d'obligations

204 Frais d'acquisition des immobilisations

206 Primes de remboursement des obligations

208 Amortissement de frais d'établissement

21 I M M O B I L I S A T I O N S

210 Terrains

2100 Terrains de construction et chantiers

2104 Terrains d'exploitation

2105 Autres terrains

2108 Amortissement des terrains d'exploitation

2109 Provisions pour dépréciation des terrains

212 Constructions

2120 Bâtiments industriels

2123 Bâtiments administratifs et commerciaux

2125 Autres bâtiments d'exploitation

2126 Voies de transport et ouvrages d'art

2127 Immobilisation de rapport

2128 Amortissements des constructions

214 Matériel et outillage

2140 Matériel

2144 Outillage

20 C H A R G E S IMMOBILISÉES i

2011 Frais de constitution

2012 Frais de prospection 2013 Frais de publicité et de lancement

2015 Frais de modification du capital

2026 Frais d'émission des emprunts

2022 Frais d'acquisition d'immobilisations

206 PRIMES D E R E M B O U R S E M E N T DES OBLIGATIONS

20 C H A R G E S IMMOBILISÉES (1)

(1) Les charges immobilisées font l'objet d'un amortissement direct au crédit des comptes 201, 202 et 206.

22 TERRAINS

223 TERRAINS BÂTIS

2211, 2212 Terrains d'exploitation

2288 Autres terrains

282 A M O R T I S S E M E N T S D E S TERRAINS

292 PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION D E S TERRAINS

23 B Â T I M E N T S , INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S E T A G E N C E M E N T S

2311,2321 Bâtiments industriels

2313,2323 Bâtiments administratifs et commerciaux

2312, 2322 Bâtiments agricoles

233 O U V R A G E S D ' I N F R A S T R U C T U R E

2315, 2325 Immeubles de rapport

283 A M O R T I S S E M E N T S D E S B Â T I M E N T S , INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S E T AGENCEMENTS

241, 242 MATÉRIEL ET OUTILLAGE

2411 Matériel industriel, 2413 Matériel commercial 2421 Matériel agricole

2412 Outillage industriel, 2414 Outillage commercial 2422 Outillage agricole

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

148

i

23

24

2148 Amortissement du matériel et outillage

215 Matériel de transport

2150 Matériel automobile

2151 Matériel hippomobile

2152 Matériel fluvial

2153 Matériel ferroviaire

2154 Matériel naval

2155 Matériel aérien

2158 Amortissements du matériel de transport

216 Autres immobilisations corporelles

2160 Mobilier et matériel de bureau

2162 Agencements, aménagements, installations

2165 Matériel d'emballage

2166 Animaux de trait

2168 Amortissements des autres immobilisations corporelles

218 Immobilisations incorporelles

2180 Fonds de commerce et droit au bail

2183 Brevets, licences, etc.

2185 Concessions

2188 Amortissements des immobilisations incorporelles

2189 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles

IMMOBILISATIONS E N C O U R S

IMMOBILISATIONS DÉTRUITES PAR FAITS D E G U E R R E

284

245

2451

2456

2453

2452

2454

2455

2845

244

234,

243

2461

284 283

21

215 216

212

281

291

239

249

25

A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL

MATÉRIEL D E T R A N S P O R T

Matériel automobile

Matériel hippomobile

Matériel fluvial, lagunaire

Matériel ferroviaire

Matériel naval

Matériel aérien

Amortissements du matériel de transport

M A T É R I E L E T M O B I L I E R

235,247 I N S T A L L A T I O N S ET AGENCEMENTS

MATÉRIEL D'EMBALLAGE RÉCUPÉRABLE

Cheptel, animaux de trait

A M O R T I S S E M E N T S D U MATÉRIEL A M O R T I S S E M E N T S DES BÂTIMENTS, INSTALLATIONS T E C H N I Q U E S ET AGENCEMENTS

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

FONDS COMMERCIAL DROIT AU BAIL

BREVETS, LICENCES

AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

BÂTIMENTS ET INSTALLATIONS EN COURS

MATÉRIEL EN COURS

AVANCES ET ACOMPTES VERSÉS SUR IMMOBILISATIONS

Dv •:, comptes du Plan 1957 aux comptas du SYSCOA

149

25 PRÊTS A PLUS D ' U N A N .

250 Prêts gagés

252 Prêts non gagés

254 Billets de fonds

259 Provisions pour dépréciation des prêts

• —

26 TITRES D E PARTICIPATION

260 Titres cotés, partie libérée

262 Titres non cotés, partie libérée

264 Parts dans des associations, syndicats, etc.

265 Parts des sociétés à responsabilité limitée, en commandite simple, en n o m collectif

266 Titres cotés, partie non libérée

267 Titres non cotés, partie non libérée

269 Provisions pour dépréciation financière des titres de participation

27 DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS

270 Dépôts

2700 Loyer d'avance

2701 Gaz

2702 Électricité

2703 Téléphone

275 Cautionnements versés

27 A U T R E S IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

Analyse selon critères différents ,

2713 Billets de fonds

2971, 2972 Provisions pour dépréciation des prêts

26 TITRES D E PARTICIPATION

Analyse selon le critère de type de contrôle : contrôle exclusif, contrôle conjoint et influence notable

296 PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION DES TITRES D E PARTICIPATION

275 DÉPÔTS ET C A U T I O N N E M E N T S VERSÉS

2751 Dépôts pour loyers d'avance

2754 Dépôts pour le gaz

2752 Dépôts pour l'électricité

2755 Dépôts pour le téléphone, le télex, la télécopie

2756 Cautionnements sur marchés publics

2757 Cautionnements sur autres opérations

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

150

C L A S S E 3 Comptes de stocks

30 MARCHANDISES

300 Marchandises A

301 Marchandises B

309 Provisions pour dépréciation des marchandises

31 MATIÈRES PREMIÈRES

310 Matière A

311 Matière B

319 Provisions pour dépréciation des matières premières

32 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S

320 Matière C

321 Matière D

324 Combustibles

325 Produits d'entretien

326 Fournitures d'atelier

327 Fournitures de magasin

328 Fournitures de bureau

329 Provisions pour dépréciation des matières consommables

33 DÉCHETS ET REBUTS

330 Déchets

335 Rebuts

34 PRODUITS SEMI-OUVRÉS

340 Produits semi-ouvrés A

341 Produits semi-ouvrés B

349 Provisions pour dépréciation des produits semi-ouvrés

35 P R O D U I T S FINIS

350 Produits finis A

351 Produits finis B

359 Provisions pour dépréciation des produits finis

CLASSE 3

Comptes de stocks

31 MARCHANDISES ,

311 MARCHANDISES A

312 MARCHANDISES B

391 DÉPRÉCIATIONS DES STOCKS DE MARCHANDISES

32 MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES

321 MATIÈRES A

322 MATIÈRES B

392 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES

33 A U T R E S A P P R O V I S I O N N E M E N T S

331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S

331 MATIÈRES C O N S O M M A B L E S

338 A U T R E S MATIÈRES

338 A U T R E S MATIÈRES

332 FOURNITURES D'ATELIER E T D'USINE

333 FOURNITURES D E M A G A S I N

334 FOURNITURES D E B U R E A U

393 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D ' A U T R E S APPROVISIONNEMENTS

372 PRODUITS RÉSIDUELS

3721 Déchets

3722 Rebuts

371 PRODUITS INTERMÉDIAIRES

3711 Produits intermédiaires A

3711 Produits intermédiaires B

397 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E PRODUITS INTERMÉDIAIRES ET RÉSIDUELS

36 P R O D U I T S FINIS

361 PRODUITS FINIS A

362 PRODUITS FINIS B

396 DÉPRÉCIATIONS DES S T O C K S D E PRODUITS FINIS

Des comptes du Plan 1957

151

36 PRODUITS O U TRAVAUX EN COURS

360 Produits en cours X

365 Produits en cours Y

369 Provision pour dépréciation des produits ou travaux en cours

37 'EMBALLAGES C O M M E R C I A U X

370 Emballages perdus

375 Emballages récupérables

377 Emballages commerciaux à usage mixte

379 Provision pour dépréciation des emballages commerciaux

34 P R O D U I T S E N C O U R S

3411 Produits en cours PI 3421 Travaux en cours Tl

3412 Produits en cours P2 3422 Travaux en cours T2

394 DÉPRÉCIATIONS DES PRODUITS EN COURS

335 EMBALLAGES

3351 Emballages perdus

3352 Emballages récupérables non identifiables

3353 Emballages à usage mixte

393 DÉPRÉCIATIONS D E S S T O C K S D ' A U T R E S A P P R O V I S I O N N E M E N T S

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

152

C L A S S E 4 Comptas de tiers

40 F O U R N I S S E U R S

400 Fournisseurs ordinaires

407 Fournisseurs retenues de garantie

408 Fournisseurs avances et acomptes versés sur commandes d'exploitation

41 CLIENTS

410 Clients ordinaires

411 Clients, État et collectivités publiques

412 Clients douteux

417 Clients, retenues de garantie

-1 c- ChcEis. avances ei acomptes reçus

• 1 ¿ I

- , . - È — . ^ - ^ ^ ,.» ..-(—.

V - v - - - , -.T,^- r ->i,r i j n r j - n n - , . , ñ n i n ~i .»r.»£

^^^H 40 FOURNISSEURS

ET COMPTES RATTACHÉS

401 FOURNISSEURS, DETTES EN COMPTE

4095, 4096 Fournisseurs, retenues de garantie

4091 ,4092 Fournisseurs, avances et acomptes versés

41 CLIENTS E T C O M P T E S R A T T A C H É S ]

4111 Clients et 4112 Clients-Groupe

4114 Clients, État et Collectivités publiques j

4162 Créances douteuses

4195, 4196 Clients, retenues de garantie

4191, 4192 Clients, avances et acomptes reçus

•ji n p p s p . ' u r r . ' i w - T Í 0 Prov-jions pour depreciation niuncieres des comptes clients

42 PERSONNEL

420 Avances et acomptes au personnel

425 Rémunérations dues au personnel

426 Dépôts du personnel

427 Oppositions

428 Comité d'entreprise

43 ÉTAT

430 Participation de l'État aux dommages de guerre

432 Avances sur prêts et subventions

436 État, impôts et taxes

438 Opérations particulières avec l'État

44 ASSOCIÉS

440 Impôts et taxes recouvrables sur les associés

441 Actionnaires, capital n o n appelé

4 4 2 Actionnaires, restant d û sur capital appelé

443 Capital, Versements reçus sur augmentation

-h¿l

42

421

422

427

4231

4252

44

449

DEPRECL-vriONï i DES C O M P T E S CLIENTS 1

PERSONNEL 1

PERSONNEL, AVANCES ET ACOMPTES 1

PERSONNEL, RÉMUNÉRATIONS DUES I

PERSONNEL-DÉPÔTS

Personnel, oppositions

Syndicats et Comités d'entreprise, d'établissement

ÉTAT E T COLLECTIVITÉS PUBLIQUES

ÉTAT, CRÉANCES ET DETTES DIVERSES

Comptes 441 à 447

449

4424

109

467

4615

ÉTAT, CRÉANCES ET DETTES DIVERSES M

Impôts et taxes recouvrables £ sur des associés K

ACTIONNAIRES, • CAPITAL SOUSCRIT N O N APPELÉ H

ACTIONNAIRES, RESTANT D Û • SUR CAPITAL APPELÉ B

Associés, versements reçus B sur augmentation de capital H |

Des compte ' Plan 1957 aux comptes du SYi 'scJi

153

444 Comptes d'apports

445 Comptes courants des associés

446 Comptes courants des administrateurs

447 Dividendes

448 Capital à rembourser

45 FILIALES (ou Société-mère)

450 Comptes courants des filiales

455 Comptes courants de la société-mère

459 Provisions pour dépréciation financière des comptes des filiales

46 D É B I T E U R S E T C R É D I T E U R S D I V E R S

460 Obligations

461 Versements restant à effectuer sur titres non libérés

462 Caution et dépôts reçus

463 Sécurité sociale

464 Emballage et matériels consignés

465 Emballage et matériels à rendre

466 Organismes publics internationaux

468 Divers

469 Provisions pour dépréciation financière des comptes débiteurs divers

47 C O M P T E S D E RÉGULARISATION-PASSIF

470 Charges à payer

474 Ristournes, rabais et remises à accorder

475 Produits perçus ou comptabilisés d'avance

4611 Associés, apports en nature, 4612 Associés, apports en numéraire

462 ASSOCIÉS, C O M P T E S C O U R A N T S i

462 ASSOCIÉS, COMPTES COURANTS

465 ASSOCIÉS, DIVIDENDES À PAYER

4619 Associés, capital à rembourser

46 ASSOCIÉS ET GROUPE

466 GROUPE, COMPTES COURANTS

466 GROUPE, COMPTES COURANTS

496 DÉPRÉCIATIONS DES COMPTES ASSOCIÉS ET GROUPE

4712 Créditeurs divers

4423 Impôts et taxes recouvrables sur des obligataires

472 V E R S E M E N T S R E S T A N T À E F F E C T U E R SUR TITRES N O N LIBÉRÉS

165 D É P Ô T S ET C A U T I O N N E M E N T S R E Ç U S

431 SÉCURITÉ SOCIALE

4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés

4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre

45 O R G A N I S M E S I N T E R N A T I O N A U X

47 DÉBITEURS E T C R É D I T E U R S DIVERS

497 DÉPRÉCIATIONS DES C O M P T E S DÉBITEURS DIVERS

166 INTÉRÊTS C O U R U S 408 FOURNISSEURS, F A C T U R E S

N O N PARVENUES 428 P E R S O N N E L , C H A R G E S À PAYER 438 O R G A N I S M E S SOCIAUX

C H A R G E S À PAYER 448 ÉTAT, C H A R G E S À PAYER 4818 Fournisseurs d'investissement,

factures non parvenus

4198 Rabais, Remises, Ristournes et autres avoirs à accorder

477 PRODUITS C O N S T A T É S D ' A V A N C E

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

48 COMPTES DE RÉGULARISATION-ACTIF

480 Charges payées ou comptabilisées d'avance

485 Produits à recevoir

49 C O M P T E D'ATTENTE A RÉGULARISER

476

276 418 428 438

448 506

471

, i

CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE

INTÉRÊTS COURUS* CLIENTS, PRODUITS À RECEVOIR PERSONNEL, PRODUITS À RECEVOIR ORGANISMES SOCIAUX, PRODUITS À RECEVOIR ÉTAT, PRODUITS À RECEVOIR i INTÉRÊTS COURUS j

COMPTES D'ATTENTE

Des compte * a\*m 1957 aux comptas du S1jf§|

C L A S S E 5

Comptes financiers ^ ^ ^ ^ H

50 EMPRUNTS À MOINS D ' U N A N

500 Obligations et bons

501 Emprunts garantis par l'État

503 Autres emprunts

509 Avances de l'État

51 PRÊTS À MOINS D ' U N A N

510 Prêts gagés

512 Prêts non gagés

52 EFFETS ET W A R R A N T S À PAYER

520 Effets à payer

525 Warrants et autres effets gagés à payer

53 EFFETS E T W A R R A N T S À RECEVOIR

530 Effets à recevoir

535 Warrants et autres effets à recevoir

54 CHÈQUES ET C O U P O N S À ENCAISSER

540 Chèques

545 Coupons

55 TITRES D E PLACEMENT ET BONS D U TRÉSOR

550 Titres cotés. Partie libérée

552 Titres non cotés. Partie libérée

553 Parts de sociétés à responsabilité limitée, en commandite simple, en n o m collectif

554 Obligations et bons émis par la société et rachetés par elle

555 Bons du Trésor

556 Titres cotés. Partie non libérée

557 Titres non cotés. Partie non libérée

559 Provisions pour dépréciations financières des titres de placement

-•

16 E M P R U N T S E T D E T T E S ASSIMILÉES

161 E M P R U N T S OBLIGATAIRES

162 E M P R U N T S ET DETTES A U P R È S D E S ÉTABLISSEMENTS D E CRÉDIT

168 A U T R E S E M P R U N T S E T DETTES

163 A V A N C E S R E Ç U E S D E LÉTAT

27 A U T R E S IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

Analyse selon critères différents

402 FOURNISSEURS, EFFETS À PAYER

482 FOURNISSEURS D'INVESTISSEMENTS, EFFETS À PAYER

412 CLIENTS, EFFETS À RECEVOIR E N PORTEFEUILLE

4852 Créances sur cessions d'immobilisations, effets à recevoir

51 V A L E U R S À ENCAISSER

513 C H È Q U E S À ENCAISSER

5186 Coupons échus à l'encaissement

50 TITRES D E P L A C E M E N T

Analyse selon critères différents

590 DÉPRÉCIATIONS D E S TITRES D E P L A C E M E N T

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

156

56 BANQUES ET CHÈQUES POSTAUX

560 Banque centrale (BCEAP)

5600 Comptes disponibles

5606 Comptes soumis à restriction

562 Autres banques

5620 Comptes disponibles

' 5626 Comptes soumis à restriction

564 Banques à l'étranger

5640 Comptes disponibles

5646 Comptes soumis à restriction

565 Chèques postaux

566 Comptes dans les caisses des Établissements publics

567 Autres établissements

568 Comptes au Trésor

57 CAISSE

570 Caisse siège social

571 Caisse succursale ou usine A

58 COMPTES DE RÉGIES D'AVANCES ET D'ACCRÉDITIFS

59 VIREMENTS INTERNES

590 Virements de fonds

521 BANQUES LOCALES

522 BANQUES, AUTRES ÉTATS U E M O A 523 BANQUES AUTRES ÉTATS ZONE

FRANC 524 BANQUES HORS ZONE FRANC

531 CHÈQUES POSTAUX

532 TRÉSOR

538 A U T R E S O R G A N I S M E S FINANCIERS

532 TRÉSOR

57 CAISSE

571 CAISSE SIÈGE SOCIAL

572 CAISSE S U C C U R S A L E A

581 RÉGIES D ' A V A N C E , 582 ACCRÉDITIFS

585 V I R E M E N T S D E F O N D S

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOAf

157

Comptes de charges par nature

60 ACHATS

600 Achats de marchandises

601 Achats de matières premières

6,02 Achats de matières consommables

607 Achats d'emballages commerciaux

61 FRAIS D E P E R S O N N E L

610 Salaires

612 Appointements

613 Indemnités et avantages en espèces divers

614 Commissions au personnel

615 Rémunérations des administrateurs, gérants, associés

616 Charges connexes aux salaires, appointements et commissions

617 Charges de Sécurité sociale

618 Autres charges sociales

6181 Œuvres sociales

62 IMPÔTS ET TAXES

620 Taxes et impôts directs (y compris taxe d'apprentissage et impôt sur salaires)

622 Taxes et impôts indirects

624 Impôts, taxes, droits d'enregistrement (y compris timbres fiscaux)

625 Droits de douane

626 Taxes perçues par les organismes publics internationaux

627 Taxes professionnelles

628 Taxes diverses (y compris droits et frais de brevets)

629 Impôts et taxes exigibles à l'étranger

63 T R A V A U X , F O U R N I T U R E S E T SERVICES EXTÉRIEURS

630 Loyers et charges locatives

631 Entretien et réparation

Des comptes du Plan 1957

60 A C H A T S E T VARIATIONS D E S T O C K S

601 ACHATS DE MARCHANDISES

602 ACHATS DE MATIÈRES PREMIÈRES ET FOURNITURES LIÉES

604 ACHATS STOCKÉS DE MATIÈRES ET FOURNITURES CONSOMMABLES

608 ACHATS D'EMBALLAGES

66 CHARGES DE PERSONNEL

6611,6621 Appointements, salaires et commissions

6611,6621 Appointements, salaires et commissions

663 INDEMNITÉS FORFAITAIRES VERSÉES A U P E R S O N N E L

6611, 6621 Appointements, salaires et commissions

6581 Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs

Comptes 6618, 6628 Autres rémunérations directes

664 C H A R G E S SOCIALES

668 AUTRES C H A R G E S SOCIALES

6683 Versements aux autres oeuvres sociales

64 IMPÔTS ET TAXES

641 IMPÔTS ET TAXES DIRECTS

645 I M P Ô T S ET T A X E S INDIRECTS

646 DROITS D 'ENREGISTREMENT

648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES

648 AUTRES IMPÔTS ET TAXES

648 AUTRES IMPÔTS ET TAXES

648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES

648 A U T R E S IMPÔTS ET TAXES

622 LOCATIONS ET C H A R G E S LOCATIVES

624 ENTRETIEN, RÉPARATIONS E T M A I N T E N A N C E

$ 1 aux comptes du SYSCOA

158

632 Travaux à façon exécutés à l'extérieur

633 Petit outillage

634 Fournitures faites à l'entreprise (électricité, eau, gaz)

635 Redevances (pour brevets, en particulier)

636 Études, recherches, documentation technique

637 Rémunération d'intermédiaires et hono­raires (commissionnaires, courtiers, etc.)

638 Primes d'assurances

621 S O U S - T R A I T A N C E G É N É R A L E

6056 Achats de petit matériel et outillage

6051 à 6053 Fournitures non stockables (eau, électricité, autres énergies)

634 R E D E V A N C E S P O U R BREVETS, LICENCES, LOGICIELS ET DROITS SIMILAIRES

626 ÉTUDES,

RECHERCHES ET DOCUMENTATION

632 RÉMUNÉRATIONS D'INTERMÉDIAIRES ET DE CONSEILS

625 PRIMES D'ASSURANCE

64 TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS 640 Transports du personnel

641 Voyages et déplacements

643 Frets et transports sur achats

645 Frets et transport sur ventes

647 Frets et transports administratifs

61 T R A N S P O R T S

614 T R A N S P O R T S D U P E R S O N N E L

6181 Voyages et déplacements

611 T R A N S P O R T S SUR A C H A T S

612 T R A N S P O R T S SUR V E N T E S

6183 Transports administratifs

66 FRAIS DIVERS D E G E S T I O N

660 Publicité et propagande

661 Missions et réceptions

662 Fournitures de bureau

663 Documentation générale

664 Frais de P.T.T.

665 Frais d'actes et de contentieux

666 Cotisations et dons

667 Frais de conseils et assemblées

668 Subventions accordées

669 Jetons de présence

627 PUBLICITÉ, P U B L I C A T I O N S , R E L A T I O N S P U B L I Q U E S

6383 Réceptions et 6384 Missions

6047 Fournitures de bureau

6265 Documentation générale

628 Frais de télécommunications

6325 Frais d'actes et de contentieux

635 COTISATIONS et 6582 D O N S

658 C H A R G E S DIVERSES

6358 Concours divers

835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R D É S

6581 Jetons de présence et autres remunerations] d'administrateurs

n«s comptes «*• ' 957 aux comptai du SYSffi

67 FRAIS FINANCIERS

670 Intérêts des emprunts

671 Intérêts des comptes courants et dépôts créditeurs

672 Intérêts bancaires

673 Escomptes accordés

674 Frais de banque et de recouvrement

675 Frais d'achat sur titres

677 Commissions sur ouverture de crédit, caution, aval

68 DOTATIONS DE L'EXERCICE AUX COMPTES

AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS

681 Dotations aux amortissements

685 Dotations aux provisions

6851 Provisions pour dépréciations

6855 Provisions pour pertes et charges

671 INTÉRÊTS DES EMPRUNTS

6741 Intérêts sur avances reçues ' et dépôts créditeurs

6742 Intérêts sur comptes courants bloqués

6745 Intérêts bancaires et sur opérations de trésorerie et d'escompte

673 E S C O M P T E S A C C O R D É S

6318 Autres frais bancaires

6311 Frais d'achat sur titres

6318 Autres frais bancaires

68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

852 DOTATIONS A U X AMORTISSEMENTS H . A . O .

69 DOTATIONS AUX PROVISIONS 853 DOTATIONS AUX PROVISIONS

POUR DÉPRÉCIATION H . A . O .

69 DOTATIONS A U X PROVISIONS 854 DOTATIONS AUX PROVISIONS

POUR RISQUES ET CHARGES H . A . O .

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

160

C L A S S E

7 Comptes de produits par nature

70 VENTES DE MARCHANDISES ET PRODUITS FINIS (ou travaux et prestations de service)

700 Ventes de marchandises A

701 Ventes de marchandises B

71 S U B V E N T I O N S D'EXPLOITATION R E Ç U E S

72 VENTES DE DÉCHETS ET D'EMBALLAGES RÉCUPÉRABLES

720 Ventes de déchets

725 Ventes d'emballages récupérables

73 R É D U C T I O N S U R V E N T E S

730 Rabais, remises et ristournes hors factures

735 Pénalités sur marchés

74 R I S T O U R N E S , RABAIS E T R E M I S E S O B T E N U E S . PRIMES E T DÉDITS S U R V E N T E S

740 RRR obtenus des fournisseurs

745 Bonifications obtenues des clients

749 Primes et dédits sur ventes

76 P R O D U I T S A C C E S S O I R E S

760 Produits des services exploités dans l'intérêt du personnel

761 Commissions et courtages

762 Redevances pour brevets, licences, etc.

763 Revenus des immeubles affectés aux activités non professionnelles

765 Locations diverses

766 Prestations de services

767 Bonis sur reprise d'emballages consignés

769 Autres produits accessoires

701 V E N T E S D E M A R C H A N D I S E S 702 V E N T E S D E P R O D U I T S FINIS j

.

71 S U B V E N T I O N S D ' E X P L O I T A T I O N :?

_ s

704 V E N T E S D E PRODUITS RÉSIDUELS 1

7074 Bonis sur reprises et cessions d'emballa

70 V E N T E S !\

Les RRR accordés sont portés directement [ au débit des comptes ventes concernés

655 C H A R G E S RÉSULTANT D E PÉNALITÉ ET D E DÉDITS ( 1 ) l 3

'S

(1) (Création suggérée) •;,

.]

Comptes 60, 61, 62, 63 Les RRR obtenus des fournisseurs sont portés directement au crédit des comptes achats concern

7078 Autres produits accessoires '!

755 P R O D U I T S R É S U L T A N T D E PÉNALITl ET D E DÉDITS ( 1 )

(J) (Création suggérée) '•

j 7077 Services exploités Í

dans l'intérêt du personnel •

7072 Commissions et courtages *

7076 Redevances pour brevets, logiciels... J

7078 Autres produits accessoires ;

1

7073 Locations \

706 SERVICES V E N D U S ¡

7074 Bonis sur reprises d'emballages

7078 Autres produits accessoires

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSC

161

77 PRODUITS FINANCIERS

770 Revenus des titres de participation

771 Revenus des titres de placement

772 Intérêts des prêts

773 Intérêts des comptes courants débiteurs

774 Escomptes obtenus

775 Jetons de présence, tantièmes, rémunération d'administrateurs etc.

779 Autres produits financiers

78 T R A V A U X FAITS PAR L'ENTREPRISE P O U R E L L E - M Ê M E . T R A V A U X E T C H A R G E S N O N IMPUTABLES A L'EXPLOITATION D E L'EXERCICE

780 Travaux faits par l'entreprise pour elle-même

7800 Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement

7801 Production d'immobilisation par l'entreprise

785 Travaux et charges non imputables à l'exploitation de l'exercice

7850 Charges couvertes par des provisions

7851 Travaux de l'entreprise couverts par des provisions

7857 Charges imputables à pertes et profits

772 R E V E N U S D E PARTICIPATIONS

774 R E V E N U S DE TITRES D E P L A C E M E N T

771 INTÉRÊTS D E PRÊTS

771 INTÉRÊTS D E PRÊTS

773 E S C O M P T E S O B T E N U S

7581 Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs

77 R E V E N U S FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILÉS

78 TRANSFERTS D E C H A R G E S 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .

72 P R O D U C T I O N IMMOBILISÉE

79 REPRISES D E PROVISIONS 86 REPRISES H . A . O .

79 REPRISES D E PROVISIONS 86 REPRISES H . A . O .

78 TRANSFERTS D E C H A R G E S 848 TRANSFERTS D E C H A R G E S H . A . O .

Des comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSCOA

162

Comptes de résultats

80 EXPLOITATION G É N É R A L E

86 PRODUITS E T PRESTATIONS D E SERVICES É C H A N G E S E N T R E ÉTABLISSEMENTS

87 PERTES E T PROFITS

870 Résultats d'exploitation de l'exercice

872 Pertes et profits sur exercices antérieurs

8720 Rentrées sur créances amorties

8721 Reprises sur provisions antérieures

8722 Impôts, rappels et dégrèvement

8726 Charges diverses imputables à l'exploitation d'exercices antérieurs

8727 Produits divers imputables à l'exploitation d'exercices antérieurs

873 Subventions exceptionnelles accordées

874 Pertes et profits exceptionnels

8740 Réalisations d'immobilisations corporelles

8741 Réalisations d'immobilisations incorporelles

8742 Réalisations des titres de participation

8743 Réalisations des titres de placement

8744 Différences de change

8745 Créances irrécouvrables

8746 Lots

8747 Pénalités et amendes fiscales

8748 A m e n d e s pénales

8749 Pertes et profits divers

135 R É S U L T A T D ' E X P L O I T A T I O N (R.E.) |

186 C O M P T E S D E LIAISON C H A R G E S j 187. C O M P T E S D E LIAISON PRODUITS 1

135 RÉSULTAT D'EXPLOITATION (R.E.) \

758 PRODUITS DIVERS S

Comptes 759, 779, 791, 797, 849, 86 -

64 I M P Ô T S E T TAXES

Comptes des classes 6 et 8 (charges H . A . O . ) i

Comptes des classes 7 et 8 (produits H . A . O . )

\

6582, 835 D O N S ET LIBÉRALITÉS A C C O R I -

Comptes 654 et 754 ou 812 et 822

Comptes 654 et 754 ou 811 et 821 \

Comptes 654 et 754 ou 816 et 826

Comptes 677 et 777 "\

Comptes 676 et 776 •

6511 Pertes sur créances clients

834 PERTES SUR C R É A N C E S H . A . O .

Comptes 67 et 77

647 PÉNALITÉS ET A M E N D E S FISCALES

647 PÉNALITÉS ET A M E N D E S FISCALES

658 C H A R G E S DIVERSES 758 P R O D U I T S DIVERS

>e$ comptes du Plan 1957 aux comptes du SYSJ

163

875 Dotations de l'exercice aux comptes de provisions hors exploitation ou exceptionnelles

8751 Provisions pour dépréciations

«

8755 Provisions pour pertes et charges

876 Impôts sur les bénéfices

8760 Impôts sur les bénéfices de l'exercice

8762 Impôts sur les bénéfices des exploitations antérieures (rappels et dégrèvements)

877 Profits résultant de subventions d'équipements

878 Subventions d'équilibre reçues

879 Pertes sur exercices antérieurs et pertes exceptionnelles couvertes par des provisions

88 R É S U L T A T S E N I N S T A N C E D ' A F F E C T A T I O N

89 BILAN

890 Bilan d'ouverture

891 Bilan de clôture

659

679

69

853

69

854

89

891

892

8991

865

88

79 86

130

C H A R G E S PROVISIONNÉES D'EXPLOITATION

C H A R G E S PROVISIONNÉES FINANCIÈRES

D O T A T I O N S A U X PROVISIONS

D O T A T I O N S A U X PROVISIONS P O U R DÉPRÉCIATION H . A . O .

D O T A T I O N S A U X PROVISIONS

D O T A T I O N S A U X PROVISIONS P O U R RISQUES E T C H A R G E S H . A . O .

I M P Ô T S S U R LE R É S U L T A T

I M P Ô T S S U R LES BÉNÉFICES D E L E X E R C I C E

RAPPELS D ' I M P Ô T S SUR RÉSULTATS A N T É R I E U R S

Dégrèvements d'impôts sur résultats antérieurs

REPRISES D E S U B V E N T I O N S D'INVESTISSEMENT

S U B V E N T I O N S D'ÉQUILIBRE

REPRISES D E PROVISIONS REPRISES H . A . O .

RÉSULTAT E N I N S T A N C E D'AFFECTATION

"V

Des comptes du Plan 1957 ^ aux comptes du SYSCOA

164

BILAN - ACTIF

POSTES DU SYSCOA

Charges immobilisées

Frais d'établissement et charges à répartir Amortissement des frais d'établissement et charges à répartir

Primes de remboursement des obligations Amortissement des primes de remboursement des obligations

Immobilisations incorporelles

Frais de recherche et de développement

Brevets, licences, logiciels

Fonds commercial

Autres immobilisations incorporelles

Immobilisations incorporelles en cours

Amortissements des immobilisations incorporelles

Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Terrains

Amortissements des terrains Provisions pour dépréciation des terrains

Bâtiments

Amortissements des bâtiments

Provisions pour dépréciation des bâtiments

Installations et agencements

Amortissements des installations techniques et agencements

Provisions pour dépréciation des installations techniques et agencements

20 208

206 208

2183

2180

2188

2189

210

2108 2109

212 232

2128

2162 236

2168

COMPTES DU PLAN 1957

Frais d'établissement Amortissement des frais d'établissement

Primes de remboursement des obligation Amortissement des frais d'établissement

Brevets, licences et 2185 Concessions

Fonds de commerce et droit au bail

'•

Amortissements des immobilisations incorporelles Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles 4

Terrains l

Amortissements des terrains d'exploitai Provisions pour dépréciation des tenaii

Constructions Immobilisations en cours - Construct»

Amortissements des constructions

Agencements, aménagements, installai Autres immobilisations corporelles en cours

Amortissements des autres immobilisations corporelles

Des pos? SYSCOA aux. comptas du M a |

BILAN - ACTIF

P O S T E S D U S Y S C O A

Matériel

Amortissements du matériel ,

Provisions pour dépréciation du matériel

Matériel de transport

Amortissements du matériel de transport

Provisions pour dépréciation du matériel de transport

Avances et acomptes versés sur immobilisations

Provisions pour dépréciation des avances et acomptes versés sur immobilisations

Immobilisations financières

Titres de participation

Provisions pour dépréciation des titres de participation

Autres immobilisations financières

Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières

Actif circulant H . A . O .

Dépréciations des comptes de créances H . A . O .

Stocks

Marchandises

Matières premières et autres approvisionnements

En-cours

Produits fabriqués

Des postes du SYSCOA

C O M P T E S D U P L A N 1957

214 Matériel et outillage 216 Autres immobilisations corporelles 234 Immobilisations en cours - Matériel

et outillage 236 Autres immobilisations corporelles

en cours

2148 Amortissements du matériel et outillage 2168 Amortissements des autres

immobilisations corporelles

215 Matériel de transport

2158 Amortissements du matériel de transport

238 Immobilisations en cours - Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

26 Titres de participation

269 Provisions pour dépréciation financière des titres de participation

25 Prêts à plus d'un an 27 Dépôts et cautionnements 51 Prêts à moins d'un an

259 Provisions pour dépréciation des prêts

30 Marchandises

31 Matières premières 32 Matières consommables 37 Emballages commerciaux

36 Produits ou travaux en cours

35 Produits finis 33 Produits résiduels 34 Produits semi-ouvrés

aux comptes du Plan 1957

BILAN - ACTIF

POSTES DU SYSCOA

Dépréciations des stocks

Créances et emplois assimilés

Fournisseurs, avances versées

Dépréciations des comptes fournisseurs

Clients

Dépréciations des comptes clients

Autres créances

Dépréciations des comptes de tiers

Trésorerie Actif

Titres de placement

Valeurs à encaisser

Banques, chèques postaux, caisse

Dépréciations (Trésorerie)

Écarts de conversion - Actif

Des postes du S Y S C O A

C O M P T E S D U P L A N 1957

309 Provisions pour dépréciation des marchandises «

319 Provisions pour dépréciation des matières premières

329 Provisions pour dépréciation des matières consommables

349 Provisions pour dépréciation

des produits semi-ouvrés 359 Provisions pour dépréciation des produits

finis 369 Provisions pour dépréciation des produits

ou lnivaux cours 379 Provisions pour dépréciation

des emballages commerciaux

407 Fournisseurs, retenues de garantie 408 Fournisseurs, avances et acomptes versés

sur commande d'exploitation

410 Clients ordinaires 411 Clients, État et collectivités publiques 412 Clients douteux 485 Produits à recevoir 53 Effets et warrants à recevoir

419 Provisions pour dépréciation financière des comptes clients

420 Avances et acomptes au personnel 43 Eut (débiteur) 44 Associés (débiteur) 45 Filiales (débiteur) 468 Divers 48 Comptes de régularisation - Actif

459 Provisions pour dépréciation financière des comptes des filiales

469 Provisions pour dépréciation financière des comptes débiteurs divers

55 Titres de placement et bons du Trésor

54 Chèques et coupons à encaisser

56 Banques et chèques postaux 57 Caisse 58 Comptes de régies d'avances et d'accréditil

559 Provisions pour dépréciation financière des titres de placement

aux. comptes du Plan If

BILAN - PASSIF

P O S T E S D U S Y S C O A

Capital

Actionnaires, capital non appelé

Primes et Réserves

Primes d'apport, d'émission, de fusion

Écarts de réévaluation

Réserves indisponibles

Réserves libres

Report à nouveau

Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte - )

Autres capitaux propres

Subventions d'investissement

Provisions réglementées et fonds assimilés

Emprunts

Dettes de crédit-bail et contrats assimilées

Dettes financières diverses

Provisions financières pour risques et charges

Dettes circulantes H . A . O . et ressources assimilées

Clients, avances reçues

Fournisseurs d'exploitation

C O M P T E S D U P L A N 1957

10 Capital

441 Actionnaires, capital non appelé

110 Primes d'émission

118 Réserves spéciales de réévaluation

111 Réserve légale 112 Réserves statutaires et contractuelles 114 Réserves provenant de subventions

d'équipement

115 Réserves facultatives

12 Report à nouveau

80 Exploitation générale 870 Résultats d'exploitation de l'exercice 88 Résultats en instance d'affectation

14 Subventions d'équipement reçues

160 Obligations et bons

16 Emprunts à plus d'un an 17 Comptes de liaison des établissements

et succursales 462 Cautions et dépôts reçus 501 Emprunts garantis par l'État 503 Autres emprunts 509 Avances de l'État

15 Provisions pour pertes et charges

417 Clients, retenues de garantie 418 Clients, avances et acomptes

sur commandes en cours 464 Emballages et matériels consignés 474 Ristournes, rabais et remises à accorder

400 Fournisseurs ordinaires 470 Charges à payer

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan 1957

I BILAN - PASSIF " *

POS 1 Lb D U S Y S C O A

Dettes fiscales

Dettes sociales

Autres dettes

Risques provisionnés

Trésorerie - Passif

Banques, crédits d'escompte

Banques, crédits de trésorerie

Banques, découverts

Écarts de conversion - Passif

C .OMI' l lh I it I l'I A H l'i-H

43 État . 440 Impôts et taxes recouvrables <

sur les associés 60 Obligations • i

(Taxes recouvrables sur les obligations) 470 Charges à payer

42 Personnel 463 Sécurité sociale -470 Charges à payer . '

44 Associés 45 Filiales 460 Obligations 461 Versements restant à effectuer sur titres

non libérés 468 Divers • i 475 Produits constatés d'avances

Comptes inexistants

56 Banques (soldes créditeurs)

56 Banques (découverts)

Des postes du SYSCOA ' J

aux comptes du Plan

169

COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES

POSTES D U SYSCOA

ACTIVITÉ D'EXPLOITATION

Achats de marchandises

Variation de stocks

Achats de matières premières et fournitures liées

Variation de stocks

Autres achats

Variation de stocks

Transports

Services extérieurs

Impôts et taxes

Autres charges

Charges de personnel

600 740

30

601 740 31

602 607 633 634

662 740

32 37

64 740

63

66

674 675 677

740

62 735 8722 8747 8748

615

666 667 669 735 8740 8745 8749 8751

61

COMPTES D U PLAN 1957

Achats de marchandises R . R . R . obtenus des fournisseurs

Stock initial / 30 Stock final

Achats de matières premières R . R . R . obtenus des fournisseurs Stock initial / 31 Stock final

Achats de matières consommables Achats d'emballages commerciaux Petit outillage Fournitures faites à l'entreprise (électricité, eau, gaz) Fournitures de bureau R . R . R . obtenus des fournisseurs

Stock initial / 32 Stock final Stock initial / 37 Stock final

Transports et déplacements R . R . R . obtenus des fournisseurs

Travaux, fournitures et services extérieurs (sauf 633 et 634) Frais divers de gestion (sauf 662, 667 et 669) Frais de banque et de recouvrement Frais d'achat sur titres Commissions sur ouverture de crédit, caution, aval R . R . R . obtenus des fournisseurs

Impôts et taxes Pénalités sur marchés Impôts, rappels et dégrèvements Pénalités et amendes fiscales A m e n d e s pénales

Rémunérations des administrateurs, gérants, associés Dons Frais de conseils et assemblées Jetons de présence Pénalités sur marchés Réalisations d'immobilisations corporelles Créances irrécouvrables Pertes diverses Dotations aux provisions pour dépréciation

Frais de personnel (sauf 615)

Des postes du SYSCOA •4

aux comptes du Plan 1957

COMPTE DE RÉSULTAT - CHARGES

POSTES DU SYSCOA

Dotations aux amortissements et aux provisions

A C T I V I T É F I N A N C I È R E

Frais financiers

Pertes de change

Dotations aux amortissements et aux provisions

H O R S A C T I V I T É S O R D I N A I R E S ( H . A . O . )

Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

Charges H . A . O .

Dotations H . A . O .

Participation des travailleurs

Impôts sur le résultat

C O M P T E S D U P L A N 1957

681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions ' 875 Dotations aux provisions hors exploitation

ou exceptionnelles

67 Frais financiers (sauf 674, 675 et 677) 8743 Réalisations des titres de placement 8746 Lots 8751 Dotations aux provisions pour dépréciation

8744 Différences de change

681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions 875 Dotations aux provisions hors exploitation

ou exceptionnelles

8740 Réalisations d'immobilisations corporelles 8741 Réalisations d'immobilisations

incorporelles 8742 Réalisations des titres de participation

668 Subventions accordées Autres comptes de charges répondant aux critères H . A . O .

873 Subventions exceptionnelles accordées 8745 Créances irrécouvrables

681 Dotations aux amortissements 685 Dotations aux provisions 875 Dotations aux provisions hors exploitation

ou exceptionnelles

876 Impôts sur les bénéfices

Des postes du SY -'•"<"» A aux comptes du Plan 19§

COMPTE DE RÉSULTAT - PRODUITS

P O S T E S D U S Y S C O A

ACTIVITÉ D'EXPLOITATION

Ventes de marchandises

Ventes'de produits fabriqués

Travaux, services vendus

Production stockée (ou déstockage)

Production immobilisée

Produits accessoires

Subventions d'exploitation

Autres produits

Reprises de provisions

Transferts de charges

ACTIVITÉ F I N A N C I È R E

Revenus financiers

Gains de change

Reprises de provisions

Transferts de charges

70 730

70 730

70 720 730 766

33 34 35 36

7801

725 74 76

71

749 775

8720 8721 8749

7850 7851

8721 879

7800

77 8721 8743 8746

8744

8721

7800

COMPTES D U PLAN 1957

Ventes de marchandises Rabais, remises et ristournes hors factures

Ventes de produits finis Rabais, remises et ristournes hors factures

Travaux et prestations de services Ventes de déchets Rabais, remises et ristournes hors factures Prestations de services

Stock final / 33 Stock initial Stock final / 34 Stock initial Stock final / 35 Stock initial Stock final / 36 Stock initial

Production d'immobilisations par l'entreprise

Ventes d'emballages récupérables Primes et dédits sur ventes Produits accessoires

Subventions d'exploitation reçues

Primes et dédits sur ventes Jetons de présence, tantièmes, rémunérations d'administrateurs Rentrées sur créances amorties Reprises sur provisions antérieures Profits divers

Charges couvertes par des provisions Travaux de l'entreprise couverts par des provisions Reprises sur provisions antérieures Pertes sur exercices antérieurs couverts par des provisions

Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement

Produits financiers (sauf 775) Reprises sur provisions antérieures Réalisations des titres de placement Lots

Différences de change

Reprises sur provisions antérieures

Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement

Des postes du S Y S C O A a u x comptes du Plan 1 9 5 7 -s».

COMPTE DE RESULTAT - PRODUITS 172

POSTES DU SYSCOA

HORS ACTIVITÉS ORDINAIRES (H.A.O.)

Produits des cessions d'immobilisations

Produits H . A . O .

Reprises H . A . O .

Transferts de charges

8740 8741

8742

8721 878

7850 7851

8721 877

879

7800

COMPTES DU PLAN 1957

Réalisations d'immobilisations corporelles Réalisations d'immobilisations incorporelles Réalisations des titres de participation

Reprises sur provisions antérieures 1 Subventions d'équilibre reçues I

Charges couvertes par des provisions 1 Travaux de l'entreprise couverts par des provisions Reprises sur provisions antérieures Profits résultant de subventions d'équipement Pertes sur exercices antérieurs couvertes par des provisions

Travaux de l'entreprise pour frais d'établissement

Des postes du SYSCOA aux comptes du Plan i

173

V I - A N N E X E S

175

1- ALLOCUTIONS 1-1- Ouverture

DISCOURS D'OUVERTURE DE MONSIEUR Sébastien AGBOTON COORDONNATEUR DU PROJETBMZ/ UNESCO

Monsieur le Représentant Régional de l"UNESCO pour le BENIN et le T O G O

Messieurs les membres de l'encadrement,

Mesdames, Messieurs les participants,

J'ai le plaisir, Monsieur le Représentant de ¡'UNESCO^ de vous souhaiter la

bienvenue parmi nous à l'occasion de la séance d'ouverture du 3eme atelier du projet BMZ

/ UNESCO et dont le thème est la formation en gestion d'une O N G d'éducation de base. Il

va se dérouler du 25 mai au 1er juin 1999.

Avant d'en arrivée là, deux (02) autres ateliers se sont successivement déroulés en

janvier et avril 1999. Ils avaient respectivement pour thèmes "formation des O N G en

éducation de base " et ' 'formation des O N G en alphabétisation ' '. Notre démarche dans

cette série de formation des O N G d'éducation de base se veut avant tout accorder nos

violons autour du concept de l'éducation, de l'éducation de base et des domaines dans

lesquels s'effectue l'éducation de base, qu'elle soit formelle ou non formelle. Au nombre

de ces domaines, l'alphabétisation se révèle être la pièce maîtresse de tous les domaines

recensés puisque le développement de tout pays dépend du degré de lutte mené contre

l'analphabétisme pour faciliter aux individus et aux collectivités leur accès aux

connaissances qui doivent favoriser le développement de leur bien-être.

Nous avons défini en gros l'éducation comme un processus que l'on met en œuvre

pour amener l'individu ou la collectivité à construire les différents aspects de son savoir.

Elle est de base lorsqu'elle s'organise toujours pour amener l'individu ou la collectivité à

apporter les premières réponses aux insuffisances ou au manque de connaissance lère en

matière de nutrition, santé, alphabétisation, hygiène, environnement, démocratie,

économie, culture, loisirs, etc.. Nous avons donc opté, en définissant les différentes

éducations en question, plus pour une démarche participative qui amène les apprenants à

construire leurs savoirs que pour celle de la transmission des savoirs.

176

Nous voici aujourd'hui à la 3eme étape non moins importante qui est celle de la

formation d'une O N G d'éducation de base. L'éducation de base et ses domaines

d'applications bien définis, il s'agit pour nous maintenant d'amener les participants à

connaître et à comprendre comment assurer la gestion administrative financière et

comptable des O N G d'éducation de base dans une approche participative, au respect des

grands principes de l'attitude éducative, pédagogique et andragogique qui concrétisent

les conclusions des ateliers précédents et qui favorisent le développement d'un esprit de

tolérance, du respect de la personne humaine, de la transparence et de la bonne

gouvernance à tous les niveaux de l'organisation et de ses activités. C'est ce qui

différencie la gestion des O N G des autres institutions que sont les établissements scolaires,

les entreprises, les sociétés, etc. puisque le rapport entre les compagnons de lutte,

volontaires et parfois bénévoles, ne sont pas les mêmes que les relations entre employeurs

et employés pour qui l'objectif principal est, non pas de mener une action humanitaire

mais plutôt la lutte pour une accumulation de pouvoirs et de biens.

Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, nous allons à la fin de nos

travaux mettre en place un réseau d'ONG d'éducation de base pour faire en sorte que les

investissements engagés jusqu'à présent soient régulièrement suivis, coordonnés et

développés afin qu 'ils ne soient pas vains mais porteurs de résultats efficaces pour le bien

être de chacune des populations bénéficiaires de nos activités et pour notre contribution

au développement durable de notre pays, le Bénin.

Je vous remercie de votre aimable attention

177

DISCOURS DU REPRESENTANT REGIONAL DE ¿'UNESCO POUR LE BENIN ET LE TOGO,

Monsieur le Coordonnateur du Projet BMZ / UNESCO

Messieurs les Représentants des institutions Locales

Mesdames, Messieurs,

Je vous présente toutes mes félicitations pour tout ce qui a été abattu comme

travail dans le cadre de ce projet pour lequel nos attentes sont grandes.

Je dois également vous présenter mes excuses pour n 'avoir pas participé

aux premiers ateliers. Cela était dû à mes occupations administratives.

Je vous conseille de rechercher les voies et moyens pour une bonne

application des différents processus qui conduiraient vers une meilleure méthode

d'alphabétisation notamment en matière de l'action d'animateur itinérant que vous

êtes auprès des adultes dont vous avez si bien défini l'andragogie.

Mettez donc bien en pratique les résolutions des différents ateliers. Leur

bonne application nous conduira à identifier parmi vous les ONG sérieuses au

moment de constituer un fichier sur les ONG fiables du BENIN pour les Nations-

Unies. En cas de besoin, on leur fera alors appel avec le concours du CAEB.

Vous n 'avez donc pas le droit de négliger les aspects bénéfiques de ces

ateliers car j'y ai appris moi-même beaucoup de choses après la lecture des deux

(02) premiers rapports.

Je souhaite plein succès à vos travaux

Je vous remercie

179

1-2- Clôture

ALLOCUTION DE MONSIEUR SEBASTIEN AGBOTON, PRESIDENT DU CAEB, COORDONNATEUR DU PROJET BMZ/UNESCO

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la Recherche

Scientifique (MENRS)

Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO pour le Bénin et le Togo

Monsieur le Représentant du Préfet de l'Ouémé

Monsieur le Directeur Départemental de la Santé de l'Ouémé (DDS-Ouémé)

Monsieur le Représentant du Directeur Départemental de l'Alphabétisation (DDA)

Monsieur le Représentant du Directeur Général du CARDER-OUEME

Madame la Directrice de l'Enseignement Primaire (DEP)

Messieurs les Membres du Comité des Anciens, Notables et Cadres de Porto-Novo

et de l'Ouémé (CANCP-O)

La Conférence Mondiale sur l'Education Pour Tous (EPT) tenue du 5 au 9 Mars

1990 à Jomtien en Thaïlande se voulait essentiellement mettre en place une stratégie

mondiale qui amène les Nations à élaborer des programmes éducatifs qui répondent à la

satisfaction ' ' des besoins éducatifs fondamentaux ' ' des populations. Ainsi la déclaration

mondiale sur l'Education Pour Tous stipule, entre autres, que :

" Toute personne, enfant, adolescent ou adulte, doit pouvoir bénéficier d'une

formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux ' '

Sept ans plus tard, la 5è Conférence Internationale sur l'Education des adultes

(CONFITEA V) tenue à Hambourg en Allemagne du 14 au 18 Juillet 1997 devrait

réaffirmer, que « seuls un développement axé sur l'être humain et une société à caractère

participatif fondée sur le plein respect des droits de l'homme permettront un

développement durable et équitable. Sans une participation véritable et éclairée des

hommes et des femmes de tous horizons, l'humanité ne saurait survivre ni relever les défis

de l'avenir »

180

Mesdames, Messieurs,

Ces deux idées forces de ces deux rencontres références en matière d'éducation

s'adressaient avant tout aux différents Ministères chargés de l'éducation dans toutes les

Nations de notre planète.

Ce sont là de véritables programmes, de vastes programmes qu 'aucun Etat, si

développé soit son pays, ne peut réaliser seul. C 'est pourquoi il a été fait appel aux

sociétés civiles, aux secteurs privés et aux ONG.

Qui dit besoins éducatifs fondamentaux dit éducation de base des couches sociales

concernées.

Ainsi le Projet BMZ/UNESCO que j'eus le privilège de vous présenter à l'ouverture

du premier de la série des ateliers qui s'achèvent ce jour, a donné l'occasion au Bénin, par

l'intermédiaire du CAEB, de mettre en place un comité de pilotage chargé de sélectionner

parmi les ONG d'éducation, celles qui exécutent des programmes d'Education de Base et

d'en retenir vingt (20) de création récente pour participer aux ateliers de renforcement de

leurs capacités techniques et administratives, sous l'encadrement prioritaire des ONG les

plus avancées en la matière auxquelles s'ajoutent, selon les besoins exprimés, des

consultants indépendants et des chefs de services des structures étatiques concernées.

Au cours de l'enquête de recensement des ONG indiquées, nous avons visé

essentiellement cinq dimensions :

- L'existence physique de l'ONG

- Ses objectifs en matière d'Education de Base

- Ses réalisations en la matière

- Ses capacités techniques, administratives et matérielles

- Ses besoins deformation

Les besoins deformation exprimés, classés et capitalisés par catégories nous ont

amenés à programmer une série de trois ateliers :

- Formation en Education de Base

- Formation en alphabétisation

- Formation en gestion d'une ONG d'Education de Base

Ces trois ateliers se sont déroulés dans les locaux du CAEB, respectivement du 19

au 29 Janvier 1999, du 17 au 22 Avril 1999 et du 25 Mai au 1er Juin 1999.

181

Au cours du premier atelier il nous a fallu d'abord partir des deux concepts-clés

de notre entreprise : ' 'éducation "et " éducation de base ' '.

Les participants ont défini l'éducation comme " un processus mis en œuvre pour

faire acquérir un savoir, un savoir-faire et un savoir-être à un individu ou à un groupe

d'individus en vue de son auto-promotion et de sa participation active au développement

de sa société ' '

L'éducation de base, quant à elle, se veut être ' 'unprocessus visant l'acquisition de

connaissances initiales et fondamentales auxquelles a droit un individu ou une

communauté pour lui permettre de faire face à ses différentes responsabilités dans la

société ' '

Ce premier atelier fit découler ensuite de la seconde définition ainsi formulée les

domaines où s'exercent l'éducation de base% les cibles et les structures concernées et les

systèmes éducatifs qui pratiquent l'éducation de base.

Pour l'âge auquel l'individu ou la communauté a droit à l'éducation de base, les

participants ont été unanimes pour déclarer que l'Education de Base peut s'acquérir à

tout âge selon le domaine retenu.

Les travaux du premier atelier se sont en outre poursuivis par des communications

actives sur les différents principaux domaines de l'éducation de base et finir par des

activités pratiques en groupes, soit sur le terrain, soit en salle avec un souci constant de

mise au point d'outils pédagogiques à verser dans la trousse pédagogique des formateurs

itinérants qu 'étaient ou que deviendront les participants aux différents ateliers.

Le second atelier, ' ' formation en alphabétisation ' ' s'est donné comme objectif

principal de partir, comme pour les deux ateliers, des outils pédagogiques existants pour

clarifier les différentes étapes d'élaboration d'un programme d'alphabétisation

fonctionnelle suivant la démarche d'un séminaire opérationnel. Les résultats obtenus à

l'issu de cet atelier, malgré le temps trop court pour réaliser l'ambition de l'encadrement,

permettent de reconnaître que les uns et les autres ont accordé aux travaux un intérêt

particulier et fort appréciable. Les fiches élaborées pour la trousse pédagogique le

démontrent dans les différentes étapes : présentation d'affiches réalisées au cours de

l'atelier pour des discussions socio-économiques, phases de l'étude du son du jour,

élaboration commune de textes en langues nationales, etc..

182

La place de l'apprentissage du français fondamental a été définie et une

recommandation liée à la demande pressante des communautés a été formulée.

L'atelier 3 sur la gestion de l'ONG d'Education de Base qui s'achève ce jour a été

lui aussi un moment d'échanges fructueux pour asseoir ou améliorer les pratiques de nos

O N G en matière de :

- Gestion administrative et des ressources humaines

- Gestion financière et comptable

- Elaboration et gestion de projets

- Gestion de micro-crédits,

- Marketing des O N G

-Initiationà l'informatique, etc..

Les supports qui ont découlé des travaux de cet atelier sont de véritables outils

pratiques de gestion qui ont tenu compte des pratiques usuelles des administrations

diverses existantes pour opérer des adaptations conséquentes et efficientes aux pratiques

attendues des O N G d'éducation de base.

Au terme de chacun des trois ateliers, une évaluation interne participative nous a

donné l'occasion d'enregistrer les résultats ci-après :

- Atelier I

Sur trente six (36) participants 28 ont affirmé avoir été satisfaits de l'organisation

et du déroulement des travaux de l'atelier, soit 77,65 %.

- Atelier II

Sur trente six (36) participants 32 ont déclaré être en mesure d'élaborer un

programme d'alphabétisation fonctionnelle soit 87 %.

-Atelier III

Sur trente six (36) participants 34 ont déclaré avoir été satisfaits des travaux de

l'atelier, soit 93,5 %

La moyenne générale de satisfaction est ainsi exprimée à 86,05 %. Ce qui se passe

de commentaire.

Il ne reste plus qu 'à féliciter tous les participants qui ont été présents et réguliers

aux trois ateliers.

Nous avons l'espoir qu 'ils feront bon usage des idées reçues.

183

Le réseau, des O N G d'Education de Base (RONGEB-BENIN) mis en place hier

nuit se fera le devoir d'opérer des accompagnements pour le maintien, l'application et le

renforcement des acquis.

Tout à l'heure nous aurons le plaisir de remettre à chaque participant un diplôme

et une trousse pédagogique.

Pour n 'avoir pas suivi le premier atelier et presque la moitié du troisième une

personne sur les trente-six réguliers ne pourra pas avoir notre aval. Il en est de même

pour une autre absente à ce dernier atelier.

Je m'envoudrais de terminer mes propos sans me faire le porte-parole du RONGEB

-BENIN naissant pour remercier l'UNESCO à travers son honorable Représentant,

Monsieur Frédéric JONDOT, ici présent, pour avoir bien voulu parrainer, soutenir et

financier ce projet qui apportera à coup sûr sa contribution et sa complémentarité à

l'œuvre éducative qu 'entreprennent au Bénin les Ministères chargés de l'Education.

Nous remercions le MENRS dont la présence chaque fois à nos côtés est la preuve,

non seulement de l'intérêt qu 'il manifeste pour ce projet, mais encore et surtout de la

confiance qu 'il accorde à nos ONG d'Education de Base.

Merci à tous les encadreurs, communicateurs et facilitateurs de ces trois ateliers.

Merci à vous tous qui, nonobostant vos multiples occupation, êtes venus nous

témoigner par votre présence l'intérêt que vous accordez aux problèmes de l'éducation de

base et nous prouver de ce fait votre soutien qui constitue à nos yeux l'espoir d'une future

collaboration plus accrue et plus salutaire pour la qualité de l'éducation béninoise.

Je vous remercie de votre aimable attention

185

DISCOURS DE LA REPRESENTANTE DES MEMBRES DES ONG BENEFICIAIRES DU PROJET BMZ/UNESCO

Monsieur le Représentant du Ministre de l'Education Nationale et de la

Recherche Scientifique,

Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,

Monsieur le Président du CAEB, Coordonnâtes du Projet BMZ/UNESCO,

Monsieur le Consultant,

Mesdames et Messieurs les Directeurs des Services Centraux de l'Education

Nationale,

Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux,

Messieurs les membres du Comité des Sages,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage du Projet

BMZ/UNESCO,

Honorables invités,

De tout temps, l'éducation des adultes ayant été indispensable pour le

développement des communautés, de nombreuses conférences sont organisées pour

réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour traduire cet idéal dans les faits.

Entre autres conférences organisées à cet effet, nous pouvons citer celle de

Hambourg tenue en Juillet 1997 et dont Tune des plus importantes recommandations est le

renforcement de la capacité des ONG intervenant dans le domaine de l'Education de Base.

C 'est dans ce cadre que, par le biais du CAEB, L'UNESCO a fait identifier les

besoins en formations des ONG d'Education de Base. Suite à ce travail préliminaire, une

série de trois (3) ateliers deformation a été initiée au profit d'une vingtaine d'ONG venues

de tous les six départements du Bénin.

Ces ateliers ont porté sur trois grands thèmes :

- Premièrement, Formation des ONG en Education de Base du 19 au 29

Janvier 1999

186

- Deuxième, Formation des ONG en alphabétisation, du 11 au 17 Avril

1999

Troisième, Formation en Gestion d'une ONG d'Education de Base, du

25 Mai au 1er Juin 1999.

Pendant près de 30 (trente) jours, les différentes communications présentées par

d'éminents formateurs, les travaux en atelier et les visites de terrain nous ont bien outillé

et font désormais de nous des formateurs itinérants et polyvalents en Education de Base.

Monsieur le Représentant Régional de ¡'UNESCO, au terme de cette série de trois

ateliers de formation financée par votre institution nous voudrions vous exprimer notre

sincère gratitude. Nous prenons l'engagement de concrétiser et de pérenniser sur le

terrain les acquis des différentes formations et ce, par le biais du Réseau des ONG

d'Education de Base, le RONGEB-BENIN, qui vient d'être mis sur pied.

Nos remerciements s'adressent également à Monsieur Sébastien AGBOTON,

Président du CAEB et Coordonnateur du Projet BMZ'JJNESCO, aux membres du Comité

de pilotage dudit projet et à tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour la réussite des

trois ateliers deformation.

Par ailleurs, nous saisissons cette opportunité pour solliciter l'appui du Ministère

de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique dans la lutte quotidienne des

ONG ici présentes afin que l'Education Pour Tous devienne une réalité dans notre pays.

Enfin nous ne saurions terminer nos propos sans remercier tous les partenaires

financiers en l'occurrence l'UNESCO et le BMZ

Je vous remercie

CAEB, Porto-Novo, le 1er Juin 1999

187

DISCOURS DE MONSIEUR VINCENT AVOCETIEN, DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DE L'EDUCATION, REPRESENTANT LE MINISTRE

DE LEDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Monsieur le Représentant du Préfet du Département de l'Ouémé,

Monsieur le Représentant Régional de l'UNESCO pour le Bénin et le Togo,

Monsieur le Président du CAEB, Coordonnateur du Projet BMZ/UNESCO,

Messieurs les Directeurs Départementaux,

Messieurs les Directeurs Centraux du MENRS,

Messieurs les membres du Comité des Sages,

Mesdames et Messieurs les séminaristes,

Chers invités,

Le Ministre de l Education Nationale de la Recherche Scientifique aurait voulu être

en personne à vos côtés pour clore le dernier atelier du projet BMZ/UNESCO. Mais il était

appelé aux côtés du Président de la République, comme tous ses collègues, pour prendre

part ce 1er Juin à la "Journée de l'arbre". Il m'a donc chargé de vous présenter ses

excuses.

Je m'excuse aussi de mon retard dû au temps mis à accueillir une délégation

Burkinabé de passage au Bénin.

J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le rapport général très dense qui vient de nous

être lu. Son contenu est la preuve de l'importance, de la qualité et de la pertinence des

travaux abattus pendant ces huit jours. Depuis 1990, il existe une prolifération d'ONG

dans ce pays et de sérieux problèmes de gestion se posent à eux. Il est donc heureux de

constater que l'organisation d'un atelier sur la gestion des ONG d'Education vient à point

nommé. C 'est une utilité du moment.

Mesdames, Messieurs les stagiaires,

J'ai espoir que vous ferez bon usage de la formation reçue à l'occasion de la

rencontre qui s'achève ce jour.

188

L'acte éducatif est un sacerdoce qui requiert beaucoup de sacrifice. Il n 'a pas de

gain matériel. Il faut en être conscient et agir et évoluer dans cet esprit.

Votre richesse réside dans les acquis des formations comme celle-ci et surtout dans

les résultats satisfaisants que vous pouvez tirer de l'application des idées reçues. N'hésitez

donc pas agir une fois que vous aurez bien ciblé sur le terrain les bénéficiaires de vos

actions.

Votre représentant a souhaité en votre nom l'appui du MENRS. Je me ferai votre

fidèle porte-parole auprès de lui, avec l'espoir qu 'il accordera à cette demande l'intérêt

qu 'elle mérite.

C 'est en vous souhaitant bon retour dans vos familles que je déclare clos les

travaux de l'atelier 3 sur la formation en gestion des O N G d'Education de Base.

189

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191

00

DADJO Antoinette UGUE-UFE

32 62 96

(Message) Secrétaire

xi HOUNGNINOU Barnabe SURVIE

53 01 64

(Message)

BP 166Dassa-

Zoumè Secrétaire

©\ OKOYA Francis

D'CUCK Informatique Facilitateur

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A TTAKLA -A YINON Julien ASSODIV 36 70 00 36 70 00 ¡t.

Co g.

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06BP733 Cotonou Facilitateur

-t

SAIZONOU G. Antoine CAEB 21 38 60 21 38 60 2127 47 1

BP 1484

Porto-Novo Facilitateur

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3128 98 32 40 11 II 1 Directeur de

l'atelier

K>

BABA MOUSSA Sidicou DE-BASE 21 2144 caeb@leland. bj

BP 1324

Porto-Novo

Consultant du

projet

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AGBOTON Sébastien CAEB 21 38 60 22 22 35 2127 47 cae b@le land, bj

BP 1484

Porto-Novo

Coordonnateur

du projet

H NOM ET PRENOMS ONG Tel Bur Tel Dont Fax EMail Adresses

CONTACT Observations

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193

3- LES GROUPES DE TRAVAIL

3-1 Les groupes d'étude de cas et de travaux pratiques

GROUPE 1

1- BOSSOU 2- OKPEICHA 3- DETCHENOU 4- OGAN A. 5- SEGOUN B. 6- ADJANOHOUN 7- AFFODEGON 8- GNIMASSOUN 9- BANKOLE H 10-OGOUMA U-OGOUNDO 12-OKOUNDE J3-KPAOSSOU

Chantai Odjouola Casimir Patrick Hortense Maxime Boris A. D Damienne Emmanuel Fidélia Célestine Sabine Léon

GROUPE 2

1- ZOUNON Casimir 2- HOUETO Chantai 3- HOUNDJO Félicien 4- ESSE Kouassi Christophe 5- KARIM Guera Moussa 6- BESSAN Michel 7- AHOUANSOU G. Dieudonné 8- AGASSOUNON G. Thomas 9- DAGBETO S. Nathalie 10-.KOUDERIN A. Cyrille 11-EL-HADJI SARANA Houwélatou

GROUPE 3

1- DOSSAVI 2- AZANHOUE 3- ABOUMON 4- AMAGBEGNON 5- DJIDONOU 6- AGBOYIDOU 7- SEKPON 8- AKOUEDENOUDJE 9- KICHE 10-BADOU S.

Ginette Gaston Azaratou Jean-Benoit Léonard

Paul Raymond Rosine Félix Josiane

195

3-2 Les groupes de travail sur les ordinateurs

GROUPE I 1- OKOUNDE Sabine 2- HOUNDJO Félicien 3- DOSSAVIGinette 4- GNIMASSOUNDamien

GROUPE II 1- DAGBETO S. Nathalie 2- AMANGBEGNON J. Benoît 3- SEGOUN B. Hortense 4- ABOUMONAzaratou

GROUPE III 1- KARIMOU Guera Moussa 2- BESSANMichel 3- SEKPON Raymond 4- OKPEICHA Odjouola

GROUPE IV 1- KPAOSSOULéon 2- AGBOYIDOUPaul 3- KOUDERIN Cyrille 4- OGAN Patrick

GROUPE V 1- BADOUJosiane 2- ESSE Kouassi Christophe 3- DECHENOU Casimir 4- DJ1D0N0U Léonard

GROUPE VI J- AHOUANSOU G. Dieudonné 2- BOSSOU Chantai 3- ZOUNON Casimir 4- OGOUMA Fidélia

GROUPE VII 1- HOUETO Chantai 2- AKOUEDENOUDJE Rosine 3- KICHEElie Félix 4- OGOUNDO Celestine

GROUPE VIII 1-AZANHOUE Gaston 2- EL-Hadj SARANA Houwélatou 3- AGASSOUNON Thomas 4- ADJANOHOUN Maxime

197

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201

SYNTHESE DE L'EVALUATION

1- Cadre de travail 2- Restauration 3- Hébergement 4- Ambiance de travail 5- Qualité des communications 6- Pertinence des thèmes développés 7- Qualité du travail de l'équipe d'encadrement 8- Méthodologie de travail 9- Travaux en atelier 10- Gestion comptable et administrative 11- Informatique 12- Gestion des projets 13- Gestion de micro­projets 14- Marketing

1

Très satisfait Effectif 05 02 02 14 10

20

05

10

14 08

06 08 13

15

% 13,8 5,6 5,6 38,9 27,8

55,6

13,8

27,8

38,9 22,2

16,7 22,2 36,1

41,7

2

Satisfait Effectif 31 31 27 20 26

14

29

25

20 25

24 27 22

18

% 86,2 86,1 75,0 55,6 72,2

55,6

80,6

69,4

55,6 69,4

66,7 75;0 61,1

50,0

Synthèse En % de 1 et de 2

% 100 91,7 80,6 94,5 100

94,5

94,5

97,2

94,5 92,2

83,4 97,2 97,2

91,7

3

Médiocre

Effectif 0 3 7 2 0

2

2

1

2 3

6 1 1

3

% 0 8,3 9,4 5,5 0

5,5

5,5

2,8

5,5 7,8

6,6 2,8 2,8

8,3

203

COMMENTAIRES DES RESULTA TS DE L'EVALUATION

Comme au 2eme atelier, l'équipe d'encadrement de l'atelier sur la gestion a élaboré

et administré aux participants un questionnaire d'évaluation en vue de recueillir leurs

appréciations et de vérifier ainsi si le résultats ont été atteints.

La grille d'évaluation proposée comporte trois grands points à savoir :

- L'organisation matérielle (cadre de travail, restauration,

hébergement) et l'ambiance de travail

- L'organisation méthodologique et pédagogique (méthodologie utilisée,

qualité du travail de l'équipe d'encadrement)

- Le contenu de la formation (pertinence des thèmes développés, qualité

des communications et adéquation de leur contenu avec l'attente des

participants)

Un dernier point de la grille d'évaluation invitait les participants à

faire des suggestions en vue de l'amélioration de l'organisation des

ateliers dans l'avenir.

Un effectif de 36 stagiaires ont eu à se prononcer sur chacun de ces

points.

Ce qui a donné les résultats ci-dessus.

A - Par rapport à l'organisation matérielle et à l'ambiance de travail :

1-Cadre de travail

Comme au deuxième atelier, 100% des participants ont apprécié le cadre de

travail

2-Restauration

Si 39 % seulement des participants étaient satisfaits de la restauration lors du

dernier atelier, les organisateurs peuvent se réconforter puisque 91,7% des participants

ont apprécié cette fois-ci cet aspect de la logistique. Ceci témoigne des efforts toujours

accomplis par l'équipe des organisateurs pour prendre en compte les remarques des

participants d'un atelier à Vautre.

204

3-Hébergement

Le taux de satisfaction ici est passé de 68% à 80,6 %.

4-Ambiance de travail

94,5 % des stagiaires ont apprécié l'ambiance de travail qui a prévalu lors de cet

atelier, ce qui équivaut à une légère régression par rapport à l'atelier N° 2 où 100% des

participants s'étaient dits satisfaits de l'ambiance de travail.

B- Par rapport à l'organisation méthodologique et pédagogique

1-Méthodologie de travail

La majorité des participants en l'occurrence 97,2 % ont trouvé adéquate et

efficiente la méthodologie de formation utilisée d'un atelier à l'autre. Ce taux de

satisfaction correspond à peu près au taux de l'atelier 2 qui était de 97 % . Cette constance

indique que la méthodologie a été validée par les apprenants et pourrait être utilisée lors

des prochains stages deformation.

1- Qualité du travail de l'équipe d'encadrement

94,5 % de satisfaction contre 93 % au 2eme atelier, c'est le signe que

l'équipe d'encadrement a pris en compte les remarques faites par les stagiaires au

dernier atelier.

C-CONTENU DE LA FORMATION

1-Pertinence des thèmes développés

A 94,5 % les participants ont trouvé que les thèmes développés au cours de cet

atelier étaient non seulement pertinents mais en adéquation avec leurs besoins

2-Contenu de la formation

Dans l'ensemble, tous les thèmes semblent avoir été très bien abordés et développés

puisque les apprenants affirment avoir été satisfaits à 100% du point de vue de la qualité

des communications. Thème par thème, les taux de satisfaction oscillent entre 91,7 % et

97,2 %. Seule la communication sur l'informatique est en deçà de 90 %, soit 83,4 %.

205

D-SUGGESTIONS

Sur les 36 participants ayant participé à l'évaluation générale, seulement 10 ont

fait des suggestions dont voici la teneur :

- Organiser d'autres ateliers deformation

- Réduire l'effectif par chambre

- Alléger les grilles

- Approfondir les thèmes

CONCLUSION

Le taux très élevé de satisfaction des participants à cet atelier s'explique sans

aucun doute par les efforts déployés par l'équipe de pilotage du Projet BMZ/UNESCO

pour tenir compte d'un atelier à l'autre des besoins en formation, des observations et

doléances des participants. On peut aussi inscrire à l'actif de ces résultats l'habitude que

les participants ont eu de façon croissante à travailler ensemble depuis le premier atelier

et, de ce fait, de mieux se connaître, de mieux se comprendre pour mieux faire avancer les

débats vers les objectifs fixés.

FICHE DE LOCALISATION DES ONG POUR LES VISITES DE TERRAIN (*)

DEPARTEMENT:

NOM DE L'ONG :

Siège :

Tel :

Fax :

E-mail

Boite Postale :

Responsables : Président :

Directeur Exécutif :

Chargé de Programme :

Heures d'ouverture :

Sites d'application des actions

Actions envisagées en rentrant et après en rapport avec les idées reçues au cours de :

Atelier I

Atelier II

Atelier III

Porto-Novo, le...

Signature et Nom

(*) Chaque O N G participante remplit ce document dans le cadre du suivi des formations.

209

PROCES VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE CONSTITUTIVE DURESEA U DES ONG BENINOISES D EDUCATION DE BASE

(RONGEB-BENIN)

L'an mil neuf cent quatre vingt dix neuf et le trente et un Mai s'est tenue au CAEB

à Porto-Novo à partir de 17 h, l'Assemblée Générale constitutive du Réseau des ONG

d'Education de Base du Bénin (RONGEB-Bénin).

Ont pris part à cette rencontre, les ONG opérant dans le domaine de l'éducation de

base au Bénin et ayant suivi les trois ateliers déformation des ONG d'éducation de base

organisés par le CAEB sous l'égide de l'UNESCO dans le cadre du projet BMZ/UNESCO.

Il faut en outre ajouter les ONG ASTED et GAED qui ont été représentées par leurs

présidents.

L'Assemblée Générale constitutive s'est déroulée suivant trois (3) principales

séquences :

- Ouverture des travaux ;

- Examen des statuts ;

- Election d'un bureau.

En ouvrant les travaux à 17h, le Président du CAEB et Coordonnâtes du projet

BMZ/UNESCO, Monsieur Sébastien AGBOTON, a salué la démarche suivie par les

participants depuis cinq (5) mois dans la constitution du Réseau. Leur présence à ces

assises a-t-il souligné révèle l'intérêt que les institutions représentées portent à l'éducation

de base au Bénin et constitue la marque de leur disponibilité à œuvrer ensemble pour la

promotion des activités éducatives dans notre pays.

Abordant le deuxième point inscrita l'ordre du jour les attentions ont été focalisées

sur les points de discussion identifiées après la série de séances d'amendements relatifs à

la première mouture du texte proposé au premier atelier en Janvier dernier.

Quant à la méthodologie elle a consisté en une lecture intégrale par chapitre pour

des discussions sur les passages portant amendements marqués en trame sur le document.

Au nombre des amendements les plus importants retenus il faut mentionné que la

terminologie CONSEIL D'ANIMATION ET DE GESTION a été retirée au profit du

CONSEIL D'ADMINISTRATIONpuisque le mode de réunion du CA ne lui confère pas un

fonctionnement quotidien. Ensuite le nombre de membres a été maintenu à cinq ; mais il a

210

été retenu d'ajouter que les animateurs principaux des départements sont membres de

droit de cet organe.

Des questions importantes concernant le logos et le siège ont été abordées. Les

grands traits du logos ont été proposés et la mise en forme sera finalisée par un

spécialiste. Le siège est fixé au CAEB à Porto-Novo.

Il a été retenu de mettre en place un comité provisoire d'administration pour

entreprendre les tâches urgentes notamment en ce qui concerne l'inscription du Réseau au

MISAT et la rédaction d'un avant-projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté

par une autre Assemblée avant le dépôt des dossiers en vue de la reconnaissance officielle.

Après élection ledit Comité se présente comme suit :

Président CAEB

Secrétaire Général ASSODIV

Trésorier ASUNOES

Secrétaire à l'information et à la formation CARP

Secrétaire à l'organisation ACFD

Enfin le Président du CAEB a clôturé les travaux en remerciant les participants et

en insistant sur la nécessaire disponibilité des représentants que les ONG élues

désigneront.

Il a également fait mettre dans un bref délai la mouture définitive des statuts à la

disposition des ONG présentes. Ensuite le Bureau Provisoire a reçu pour mission de

préparer un avant - projet de règlement intérieur qui sera amendé et adopté à la

prochaine Assemblée Générale.

Les travaux ont pris fin à 20 h 45 mn.

Fait à Porto-Novo le 31 Mai 1999

L'Assemblée Générale Constitutive

211

N ü 1493 du jeudi 27 mai 1999 - 5è année

3ème Atelier du projet B M Z / U N E S C O

Pour la promotion de Véducation de basa

Le Conseil des Activités éduca­tives du Bénin (CAEB) sis à

• Porto-Novo abrite depuis mardi dernier un séminaire atelier sur • le thème: Formation en gestion des O N G d'éducation de base. Financé par l'Unesco, ce sémi­naire réunit pendant 8 jours des représentants d'ONG venus de tous les départements du Bénin.

Amener les participants à connaître et à comprendre comment assurer la ges­

tion administrative, financière et comptable des O N G d'éducation de base, tel est l'objectif de cet atelier. A u total, quarante (40) participants représentant 20 O N G (soit 2 pour chacune d'entre elles) de tout le territoire nationale bénéficient de cette formation en gestion des O N G d'éducation de base. Les organi­sations 'non gouvernementale c o m m e Moritz (Atacora, Gered (Borgou) A F P F (Zou), R a m p e (Mono) Ofedi (Atlantique) et Carp (Ouémé) y sont représen­tées. Cet atelier n'est que le c o m ­

plément de deux autres tenus d u 19 au 29 janvier 1999 puis du 17 au 22 avril dernier. Il avaient res­pectivement ' pour thème: Formation des O N G en éduca­tion de base et formation des O N G en alphabétisation. C'est justement sur la question de l'al­phabétisation quà mis l'accent M . Frédéric Jondot, représentant résidant de J'Unesco qui a hono­ré de sa présence la cérémonie d'ouverture dudit atelier "Je vous conseille" dira-t-il de rechercher les voies et moyens pour une bonne application des différents processus qui condui­raient vers une meilleure métho­de d'alphabétisation". M . Sébastien Agboton, coordon­nâtes du projet B M Z / U N E S C O abondera dans le m ê m e sens en disant que l'alphabétisation se révèle être la pièce maîtresse de tous .les domaines recensés puisque tout développement dépend 4 U degré de lutte m e n é contre {'analphabétisme Pendant la durée de l'atelier les

animateurs itinérants partici­pants auront droit à des notions en gestion des ressources humaines, des projets, de micro­crédits etc. Le marketing, l'infor­matique (initiation) et l'internet leur seront également enseignés. Ce qui fait la spécificité de ce séminaire c'est l'accent particu­lier mis sur les travaux pratiques en groupes organisés à l'atten­tion des participants. A u terme des travaux, un réseau d ' O N G d'éducation de base sera mis en place selon le coordonna-teur du projet. Ceci permettra d'assurer te suivi, la coordination' et le développement des inves­tissements afin qu'ils ne soient pas vains mais plutôt porteurs de résultats efficaces pour le bien être des populations bénéfi­ciaires, gage du développement de notre pays. Les travaux prendront fin le mardi 1er juin prochain.

Evelyne QUENUM

Le Matin N°1493 du jeudi 27 mai 1999

CULTURE L'Oeil du Peuple QUOTIDIEN 1 lût

EDUCATION A ¡'orée du 3ème millénaire, il est nécessaire pour l'Afrique de redéfinir de nouvelle bases d'éduca­tion, constituer et former de nouveaux partenariats plus proches de la population et plus actifs à

tous les niveaux de l'éducation. Voilà la seule issue par laquelle nos pays africains pourront se racheter et espérer un véritable développement car l'éducation est le socle de tout développement.

Un nouveau millénaire, une nouvelle straté­gie en matière d'éducation pour l'Afrique.

PmdAGBOYIDOU

C'est justement pour concréti­ser cette volonté d'être au ren­dez-vous du 3 è m e millénaire que 20 O N G de l'éducation ve­nues de tous les départements de notre pays ont participé à 3 ateliers de Formation au C A E B à Porto-Novo sous l'égide de l'UNESCO. A l'origine de ces 3 ateliers, était la Conférence M o n ­diale de Jonftien de Mars 1990 qui avait posé les problèmes de l'éducation dans le M o n d e 7 ans après, ce fut la réunion de Ouagadougou (du 17 au 21 Avril 1997) où 10 O N G prove­nant des pays les moins avan­cés d'Afrique étaientà l'honneur. A l'issue de cette réunion, cha­cune des 10 O N G a eu pour mis­sion de mener dans son pays une enquête sur l'éducation de base ou d'organiser 3 séminai­res après quoi les animateurs itinérants capables seront choi­sis.

Ainsi, du 19 au 29 janvier 1999 s'est ouvert le premier atelier sur l'éducation de base au Conseil des Activités Educatives du Bé­nin (CAEB) à Porto-Novo. A l'ouverture, Agboton Sébastien, coordonnateur des 3 ateliers (Projet B M Z / U N E S C O ) et pré­sident du C A E B a précisé le con­texte de ce projet avant de jus­tifier son importance. Quant à l'envoyé du représentant régio­nal de l 'UNESCO, ledit projet est bien venu m ê m e s'il a connu du retard LAfrique en général et le Bénin en particulier doivent dé­sormais éviter que l'éducation soit le seul apanage du Minis­tère de l'éducation. Il leur faut de nouveaux partenariats. Par­tant l'école béninoise ne peut

Agcoton Sébastien et Frédéric Jondot, les mains dans les mains, symbole d'espoir pour les enfants en situation difficile

plus bien fonctionner sans ces par­tenariats-là car "l'Etat est essouf­flé" a dit le représentant de Frédé­ric Jondot De son côté l'envoyé du Ministre de l'éducation a haute­ment salué l'initiative du C A E B et s'est félicité de la hardiesse intel­lectuelle des responsables du pro­jet B M Z / U N E S C O surtout lors­qu'on jette un regard sur les thè­mes choisis. Il est vrai que ce pro­jet devrait être exécuté au début du 3 è m e millénaire, mais ¡I n'est jamais tard pour apprendre car 'celui qui a raté l'éducation de Base peut la rattraper avec celle des adultes" a laissé entendre l'en­voyé du Ministre Le but fondamental du 1er atelier est d'éclairer la lanterne des ap­prenants sur le thème "Education de Base" avant de monnayer ses différents domaines d'intervention. Ensuite, mieux outiller les partici­pants pour éduquer à la Base, c'est à dire partager la formation reçue avec le peuple. Le 2 è m e atelier commencé le 12 avril 1999 a duré 6 jours et a pour thème principal l'Alphabétisation. Cela va sans dire qu'un peuple analphabète est un peuple ignorant et aveugle pour

Vue d'ensemble de : Frédéric Jondot, Agboton Sébastien, les Ong en Education de base et leurs facilitateurs à la Tin des 3 ateliers de

formation au Caeb à Porto-Novo le 1er juin dernier

L'OEIL D U P E U P L E N° 197 du Mardi 08 Juin 1999

qui sont fermées les portes d'information, du développe­ment et de l'acquisition de nouvelles technologies. Par conséquent l'alphabétisation est indispensable aux pays d'Afrique. Le 3 è m e atelier inti­tulé «Formation en Gestion d'une O N G d'Education de Base« (du 25 mai au 1er juin) est coinm-.' l'a souligné Agboton Sébastien "la consé­quence immédiate des 2 autres ateliers"

En effet de la Formation à la Gestion Financière et C o m p ­table jusqu'au Marketing et Recherche de sources de fi­nancement en passant par l'initiative à la saisie et à l'Internet tous les sous-thèmes ayant rapport avec la Gestion ont été dépiècés. Ce 3ème atelier revêt un inté­rêt particulier dans la mesure où il permet aux apprenants de se familiariser avec les nou­velles technologies. Aussi a-t-il le mérite d'apprendre aux participants à bien gérer les ressources humaines et finan­cières afin de pérenniser l'exis­tence des O N G et de gagner la confiance des bailleurs de fonds.

Remarquons que les 3 ateliers ont été caractérisés par une méthode participative et qu'aux deux premiers, les visi­tes de terrain n'ont pas fait dé­faut Afin d'unir leur force pour une plus grande solidarité dans l'action des O N G est né le réseau R O N G E B - B E N I N dont le comité d'Animation et de Gestion est composé de 5 O N G . Le 1er juin, date de cé-

De la droite à la gauche MM Gomez, directeur de l'atelier, Agboton Sébastien, coordonnateur du projet et Frédéric Jondot, représentant

de IVnesco pour le Bénin cérémonie de clôture lorsque ces rémonie de clôture des ateliers,

chaque participant a reçu un di­plôme et une trousse pédago­gique en présence du Représen­tant de l 'UNESCO pour le Bé­nin et leTogo, monsieur Frédé­ric Jondot du coordonateur du projet Agboton Sébastien, du représentant du ministre de l'éducation nationale, Avocètien et Beaucoup d'autres personna­lités.

En vérité, le projet B M Z / U N E S C O est sans exagération aucune, le plus important pro­jet sur l'éducation que l'Afrique ait jamais connu. Et c'est dans une ambiance de gaieté, de fra­ternité, d'amour et de respect mutuel que, communicateurs, apprenants, facilitateurs et pré­sident ont travaillé U n e soirée récréative a été organisée par les participants à la veille des séparations.

Mais n'empêche, l'idée de se quitter bientôt après des semai­nes de cohabitation a été mal digérée. L'émotion était grande au point où à l'heure de se ser­rer les mains pour la dernière fois, les larmes tombaient des yeux c o m m e un robinet mal fermé. Mais un autre événe­ment de ce 1er juin qui n'avait laissé aucune â m e insensible a été le cadeau de séparation de l 'ONG A S U N O E S ( Association Universelle d'Oeuvre pour l'Epa­nouissement des Sourds-Muets) de Louho à Porto-Novo a offert aux participants par le truche­ment de ses enfants sourds-muets.

En effet c'est sous un tonnerre d'applaudissement qu'a vibré la salle ayant servi de cadre à la

enfants ont présenté un sketch: le discours d'adieu de Béhanzin. Mais le m o m e n t le plus é m o u ­vant a été celui des questions-réponses. Bien décontractés et tous confiants, ces sourds-muets répondaient aisément sur leur ardoise aux questions qui leurs étaient posées. N e pouvant croire a ses yeux et imponible de garder ses impressions, le re­présentant de l 'UNESCO pour le Bénin et le Togo, Frédéric Jondot a rendu un h o m m a g e mérité à l'ONG A S U N O E S et à son direc­teur exécutif Sèkpon Raymond Dodo avant de déclarer : « ces enfants sourds-muets m'ont sé­duit»

Il a ensuite félicité le coordon­nateur du projet grâce à qui 86% des 36 participants rentrent satisfaits.

OUI, qui c o m m e n c e bien, finit bien. Et nous formulons le sou­hait que les participants de re­tour chez eux ne prennent pour un simple objet d'ornement la trousse pédagogique reçue, mais qu'ils l'utilisent réellement pour ceà qui elle est destinée II faudra que chacun d'eux sache qu'il a désormais une colossale dette envers le pays et envers le continent

Il faudra que chaque partici­pant se mette résolument à l'oeuvre pour laquelle il a été formé au C A E B afin d'éviter que le Bénin garde la queue des 10 pays présents à Ouagadougou à l'heure du bilan. Ces 20 O N G en Education de Base sont dé­sormais des partenaires incon-

• tournables du développement

ATELER3-D'UNE DÍGL,

C A E B , PORTO-NOVO

MAI r juiír