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L’ECONOMIE DE LA FRANCE

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L’ECONOMIE DE LA FRANCE

L'ECONOMIE FRANCAISE• Avec ses 551 602 km2 et ses

quelque 59 millions d'habitants (métropole), la France ne saurait certes être considérée comme un grand pays à l'échelle du globe.

• Avec 23 % de la production agricole européenne en 1999, la France est largement en tête des pays de l'Union, devant l'Italie (15,4 %) et l'Allemagne (15,2 %). Il est vrai que, depuis les années 1950, l'agriculture française a connu une modernisation considérable.

• La population active agricole continue de diminuer, poursuivant ainsi le mouvement qui avait puissamment repris après la fin du dernier conflit mondial : si, en 1946, elle occupait encore un tiers des actifs, sa part n'a cessé de reculer et, en 2000, elle se serait établie à 3,5 % de la population française.

•En revanche, il semblerait que cette population connaisse un relatif rajeunissement, lié surtout aux départs massifs en retraite et préretraite : 53 % de chefs d'exploitation

avaient moins de 50 ans en 2000, contre 42,6 % en 1988.

•Avec 28 millions d'hectares, les activités agricoles occupent environ 60 % du territoire métropolitain français. En fait, un peu plus de la moitié seulement de cette

surface est mise en culture, et la déprise agricole constatée depuis plusieurs décennies profite à l'urbanisation, mais aussi à la forêt.

• En 2000, d'après l'Insee, la part en valeur de chaque groupe de produits agricoles dans l'ensemble de la production agricole s'établissait ainsi : - produits végétaux divers (plantes fourragères, plantes et fleurs) : 10,8 % ; - fruits et légumes : 10,4 % ; - autres produits animaux (lait et produits laitiers, lapins, etc.) : 13,3 % ; - produits avicoles : 6,4 % ; - bétail : 18,4 % ; - plantes industrielles : 6,8 % ; - céréales : 15,5 % ; vins : 14,2 % ; services (agri-tourisme, etc.) : 4,2 %.

• En termes de production, le bétail, avec 11,9 milliards d'euros en valeur en 2000, arrive nettement en tête, devant les céréales (10 milliards pour 66 millions de tonnes) et les vins (8,9 milliards d'euros). Avec 22,6 milliards de litres en 2000, la collecte française de lait de vache, bien qu'en recul par rapport à 1990, représente un cinquième du total européen.

•Enfin, la récolte de bois - 36;2 millions de m³ en 1999 - alimente toute une filière (sciage, travail du bois, fabrication d'objets, production de papier et de carton) qui

emploie environ 100.000 personnes. La production agricole est également à l'origine d'un important secteur d'industries agroalimentaires qui, à la fin 1999,

avec quelque 3.000 entreprises, employaient 370.000 salariés dont 122.000 pour la seule industrie des viandes.

Industries• la France est la quatrième

puissance industrielle mondiale, derrière les États-Unis, le Japon et l'Allemagne. Dans leur secteur d'activité, plusieurs groupes français occupent même la première place face à leurs concurrents étrangers : c'est le cas notamment de L'Oréal (cosmétiques), Michelin (pneumatiques) ou Alcatel (matériel électrique, télécommunications).

• Bien que dominées par les services, les bureaux d'études, les sociétés d'ingénierie et le «tertiaire technologique», les nouvelles formes d'industries, très diversifiées, sont performantes dans les domaines où les structures se sont adaptées aux contraintes du marché (aérospatiale, télécommunications, micro-informatique), souvent en association avec des partenaires européens.

Les branches employant le plus de salariés sont les industries mécaniques, électriques et électroniques (25 % en 1998), le travail des métaux (11,7 %) et le

bois-papier-imprimerie-édition (10,2 %). Une mention particulière doit être faite à l'automobile dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque 300.000 salariés de grands groupes (PSA, Renault), mais dont les emplois induits (sous-traitance, équipements, etc.) sont estimés à quelque 2,6

millions.

 Avec 88 % de ses entreprises

comptant moins de 200 salariés en 1998, l'industrie française est peu concentrée. C'est que, à côté de

grands — voire très grands groupes — vivent et prospèrent de très

nombreuses PME, exerçant souvent des activités de sous-traitance.

• Les exportations • On se doit de citer tout d'abord le secteur agroalimentaire qui, avec 9,4

milliards d'euros d'excédent au titre de 2000, représente un poste traditionnellement actif à l'export. Le fer de lance en est indubitablement constitué par les boissons et alcools (champagne, vins, cognac), puis viennent les céréales et les animaux et viandes. Suivent, de très près, l'industrie automobile (9,3 milliards d'euros) et les biens d'équipement - avec une situation contrastée : solde très fortement positif pour l'industrie des transports profitant des succès aéronautiques (dont Airbus) et navals de l'industrie française ; négatif pour les équipements mécaniques et électriques-électroniques.

• Autre secteur important : le commerce, marqué depuis plusieurs décennies par un bouleversement considérable au profit de la grande distribution, dont plusieurs acteurs constituent des groupes de taille mondiale, souvent à la faveur de fusions-acquisitions de grande ampleur (Carrefour, Auchan, Leclerc, Intermarché…).

Le tourisme • Outre les transports, le tourisme occupe

une place de choix, en premier lieu parce qu'il engendre des rentrées de devises considérables (en 2000, le poste «voyages» aurait dégagé un excédent record de près de 15,24 milliards d'euros). En outre, son intensité capitalistique moyenne (sauf pour certains segments tels les complexes hôteliers ou les remontées mécaniques) et ses besoins importants en main-d'œuvre (1,2 million d'emplois dans l'acception large, dont de très nombreux saisonniers) en font une activité économique essentielle. Il donne lieu à des activités très diversifiées, tant en termes d'hébergements (hôtellerie, campings, gîtes ruraux…) que d'organisation de voyages (agences, autocaristes, excursionnistes…) ou de pratiques (entrées aux musées et monuments ou aux parcs de loisir, randonnées, tourisme d'affaires, etc.).

•  

• La France occupe, depuis plusieurs années, le premier rang mondial, devant les États-Unis et l'Espagne, pour le nombre total de touristes étrangers accueillis. En 2000, près de 75,5 millions d'entre eux - record absolu - se seraient rendus en France.

La balance extérieure du tourisme français est en effet très largement excédentaire : en 2000, le tourisme a généré en France pour 32,78 milliards d'euros de recettes, alors que les touristes français voyageant à l'étranger n'ont dépensé

que 17,53 milliards d'euros, la balance des paiements dégageant donc un excédent d'environ 15,24 milliards d'euros.

Le tourisme, secteur clé de l'économie française

• Secteur majeur de l'économie française, le tourisme rapporte plus de 54 milliards de recettes dans l'hôtellerie, les commerces, les loisirs, etc. Le tourisme contribue au dynamisme de l'économie nationale et génère près d'un million d'emplois, dont de nombreux emplois pour les jeunes.

• La France est sans doute le pays qui possède la plus grande densité de monuments, de musées, de festivals mais aussi de lieux pittoresques ou remarquables. Elle est devenue, depuis les années 1990, la première destination touristique au monde, devant les États-Unis et l'Espagne (côté recettes, la France arrive néanmoins après ces deux pays, avec 54,5 milliards d'euros en 2011). Principal organisme de promotion de la France en tant que destination touristique, l'agence nationale Atout France s'est fixée des objectifs ambitieux.

• Le tourisme en France, ce sont également près d'un million d'emplois directs et de très nombreuses entreprises (plus de 270 000). Et tout un secteur, l'hôtellerie-cafés-restauration, qui dépend étroitement de l'apport du tourisme

• Par l'extension du tourisme de masse, l'attrait pour les régions ensoleillées et le littoral, le développement des sports d'hiver, le tourisme a généré de nombreuses infrastructures et suscité de grands programmes d'aménagement, tant sur le littoral qu'à la montagne, au cours des décennies 1960 à 1980 : plan Neige de 1964, mission Racine pour le Languedoc-Roussillon, mission interministérielle d'aménagement de la Côte Aquitaine (MIACA), etc.

• De tels aménagements, objets de grands plans nationaux, ont considérablement modifié l'économie de ces territoires grâce aux infrastructures et aux équipements d'accueil réalisés. Nombre de régions touristiques sont desservies par des voies de communication à haut débit (autoroutes, lignes de trains à grand vitesse, aéroports,..) qui sont souvent saturées en périodes de vacances. La loi Montagne de 1985 et la loi Littoral de 1986 ont, les premières, permis de répondre à une demande de protection des milieux naturels dans ces zones acquises au tourisme.

• Dans un secteur mondial et européen en forte concurrence, la politique française s'attache activement à augmenter la plus-value du tourisme, en renforçant à la fois ses atouts culturels et naturels mais aussi en développant des tendances émergentes telles que le tourisme d'affaires ou des secteurs de « niche » (croisières, tourisme religieux...).

• Priorité aussi au développement du tourisme des Outre-Mer, qui disposent d'énormes atouts : lagons les plus  beaux et les plus sauvages du monde, plages, montagnes et saveurs locales uniques.

Le départ en vacances, une exigence sociale

• Le premier facteur à l'origine du développement massif du tourisme français est l'avènement en 1936 des congés payés, et notamment leur allongement progressif à cinq semaines en 1982. Les Français salariés disposent donc aujourd'hui de cinq semaines de congés payés, et souvent davantage pour ceux qui bénéficient de « jours de RTT » (réduction du temps de travail).

• Très tôt, les pouvoirs publics, le secteur associatif et les entreprises au travers de leurs comités de salariés, se sont attachés à faciliter le départ en vacances des Français. Des dispositifs d'aide au départ ont été créés, comme le chèque vacances, qui assurent une certaine égalité face aux vacances y compris pour les faibles revenus, et font des congés un droit social auquel nos concitoyens sont très attachés.

L'économie française en quelques chiffres

• Une économie de services• Petit pays par la taille, la France

reste une puissance économique mondiale et peut se targuer d'être encore la première destination touristique dans le monde. En 2004, quelques 75 millions de visiteurs ont exploré le pays. Pas étonnant que la France soit avant tout une économie de services. Avec 72% des emplois, le secteur des services devance largement le primaire (agriculture et pêche, 4 %) et l'industrie (24 %)

• Sixième puissance économique mondiale derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Chine et la Grande-Bretagne, la France ne s'élève qu'au 16ème rang mondial en terme de PIB par habitants, à peine au-dessus de la moyenne européenne.

• L’euro, monnaie unique• En 2002, la France a adopté

l'euro, la monnaie unique européenne, utilisée aujourd'hui dans 12 pays de l'Union européenne. Officiellement, un euro vaut 6,55957 francs. Depuis quelques années, l'euro a tendance à atteindre des valeurs élevées, qui handicapent notamment les exportations de l'Union européenne. Un problème qui touche directement la France, qui se plaçait encore à la 4ème place des exportateurs mondiaux en 2002.

• Le coût de la vie reste raisonnable• Malgré un taux de chômage

toujours élevé (7.7% en octobre 2006) et difficile à combattre, la France reste un pays riche où le taux de pauvreté aurait chuté de 60% ces trente dernières années. Le revenu mensuel moyen y est de 1500 euros en 2006. Rapport fait entre les revenus et les prix à la consommation, le coût de la vie est comparable aux autres pays d'Europe de l'Ouest. A noter tout de même que la vie à Paris peut coûter de 10 à 20% plus cher qu'en Province.

• Quelques exemples de prix...• Baguette de pain : entre 70 et 90

centimes d'euro• Sandwich: entre 3 et 5 euros• Bouteille d’eau minérale: 1 euro• Cannette de boisson sucrée : 1

euro 50• Une heure au cyber café: autour

de 3 euros de l’heure• Journal national quotidien: entre

1 et 2 euros• Déjeuner simple au restaurant:

15 euros• Carte téléphonique

internationale : à partir de 8 euros

• Ticket de métro : 1 euro 40

Situation économique de la France: 2013, 2014

• En France, l'année 2013 a plutôt mieux fini qu'elle n'avait commencé : malgré des déséquilibres persistants, ces derniers s'améliorent. En 2014, une dynamique de reprise est envisageable même si elle restera lente, faible et conditionnée. Enfin, les défis demeurent très importants dans un contexte où la création de richesse par habitant est insuffisante pour sauvegarder le modèle social du pays.

• 2013 : moindre dégradation des déséquilibres financiers

• Les échanges économiques et financiers avec l'extérieur s'améliorent. En effet, la balance courante, qui retrace l'ensemble de ces échanges avec le reste du monde, reste déficitaire de près de 35 milliards d'euros en 2013 mais elle s'améliore d'environ 10 milliards d'euros sur un an.

• L'amélioration souligne essentiellement la réduction du décalage conjoncturel entre la France et son environnement économique extérieur : les pays d'Europe du Sud ont stabilisé leur demande interne, l'Allemagne a accru la sienne, tout comme les pays émergents. Au final, tout cela concourt à accroître la demande globale adressée à la France via notamment les importations, ce qui favorise mécaniquement un rééquilibrage des échanges.

• Toutefois, notons que la France profite moins de cet environnement plus favorable que d'autres pays, à commencer par les pays du Sud de l'Europe dont les exportations tirent les bénéfices des efforts effectués depuis plusieurs années sur les coûts de production (notamment salariaux).

• La structure des parts de marché de la France à l'international se stabilise.

• En effet, après une longue période de dégradation, l'amélioration de la balance courante s'aperçoit également au travers de la stabilisation relative des parts de marché sur le marché européen. Cependant, si la dégradation est stoppée en Europe, ce phénomène perdure sur les marchés extra-européens, et notamment sur les plus dynamiques d'entre eux (les pays émergents) où ce sont de nouveau essentiellement les pays d'Europe du Sud qui tirent avantage de leur nouvelle situation concurrentielle liée à leur compétitivité retrouvée.

Les déficits publics restent largement déficitaires malgré

une amélioration. • En effet, le déficit public de la

France devrait avoisiner les 4,2% du PIB en 2013 contre 4,8% du PIB en 2012. Il convient de constater que ces niveaux sont toujours très éloignés de l'objectif de 3% de déficit. Au final, cela souligne d'une part une certaine maîtrise des dépenses publiques mais surtout un problème lié à la dynamique des recettes qui est très inférieure à celle attendue. En effet, il manque près de 10 milliards d'euros de recettes fiscales par rapport aux prévisions initiales.

• La raison est double : tout d'abord, (1) une surestimation initiale de la croissance économique de la part des autorités, et ensuite, (2) le faible rendement des impôts (-4% pour la TVA; -4% pour l'impôt sur le revenu; -7% sur l'impôt sur les sociétés) qui reflète d'une part, la panne de la consommation et de l'investissement, et d'autre part, le dépassement du seuil de tolérance à l'impôt des agents économiques à partir duquel la pression fiscale devient "déproductive". Ainsi, cela souligne clairement les limites d'une stratégie économique de réduction des déficits reposant quasi uniquement sur la fiscalité; ce qui impose de développer d'autres mécanismes pérennes de rééquilibrage des déficits.

2014 : vers une reprise lente, fragile et conditionnée

• Si la reprise intervient en 2014, elle sera nécessairement atypique.

• En effet, elle se fera sans consommation et avec un investissement limité. La dégradation du pouvoir d'achat et de l'emploi incite les ménages à limiter leurs dépenses et à épargner. Dès lors, ce comportement pénalise également l'investissement, ce qui souligne clairement les limites du modèle de croissance français basé sur la consommation. Toutefois, si la consommation restera forcément contrainte, à fortiori avec l'effet de la hausse de la TVA, l'investissement devrait quant à lui pouvoir légèrement progresser. En effet, il y a la nécessité d'investir pour renouveler le stock des équipements qui deviennent progressivement obsolètes.

• Ce constat est d'autant plus vrai  que le poids des investissements liés aux secteurs à obsolescence accélérée (ex: informatique) ne cesse d'augmenter dans les entreprises. Par conséquent, malgré une consommation contrainte, la demande interne pourrait néanmoins être soutenue par des investissements rendus nécessaires pour dégager des marges de progression lorsque la reprise sera plus clairement installée car l'industrie et l'activité "de demain" ne se feront pas avec les machines, les systèmes d'information et les modes organisationnels "d'aujourd'hui". Parallèlement, et malgré une compétitivité toujours dégradée, la France pourrait bénéficier d'un accroissement de ses exportations du fait d'une croissance mondiale plus favorable.

Toutefois, si la reprise intervient, ses effets sur l'emploi ne

seront pas directement visibles. • En effet, la reprise passera

nécessairement par une politique de l'offre axée sur l'investissement et les exportations. Or, ce type de reprise est pauvre en emplois et faible en revenus à court terme, donc faible en consommation, avec in fine une croissance économique qui devrait se situer entre +0,5% et +1% en 2014, et peut être +1,5% en 2015.

• Etant donné qu'il faut au moins +1,5% de croissance par an pour envisager une stabilisation robuste du chômage, le recul de ce dernier ne pourra pas intervenir de manière autre que ponctuelle avant mi ou fin 2015 dans le meilleur des cas, et devrait continuer à osciller autour de 11% de la population active avant de s'établir à 10,9% fin 2015.

Deux risques principaux pèsent sur la dynamique de reprise économique française en 2014 :

• • Tout d'abord, il convient de citer les éléments internationaux indépendants de la France tels que l'évolution de la politique monétaire américaine et ses conséquences économiques et financières en Europe, l'évolution du prix des matières premières (notamment énergétiques), les risques de déflation en zone euro ou encore des problématiques géopolitiques, etc.

• Au-delà de ces risques dont il serait possible d'étendre encore la litanie, l'aspect purement "franco-français" est lié aux inquiétudes sur la gestion du pays au sens large et la capacité des autorités à mettre en œuvre une stratégie cohérente et lisible de retour à la croissance. En effet, la confiance des agents économiques (nationaux et internationaux) est un aspect qualitatif très important dans un schéma de reprise.

• A ce titre, et comme les créations de richesses et d'emploi proviennent des entreprises, un chef d'entreprise a besoin de lisibilité et de visibilité à plus ou moins long terme sur son environnement règlementaire et fiscal pour engager des investissements et embaucher.

PROJECT PAR:

• MATEI ANA-MARIA• MORARU MIHAELA• MURESANU EMANUEL