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2 Nation LE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016

EDITO

Rein ne sertde dénigrerson pays

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 91538081Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78N°RCCM : TG-LOM 2015A6516NIF : 1000480972N°CFE : 7966PP2015/2015

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBCrédit photos : Kékéré RazakImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

www.lemedium.info

Réclamez tous les mardis votre hebdomadaire

‘’Le Médium’’dans les kiosques et chez vos

marchands de journaux. Prochaine parution

le mardi 12 Octobre 2016

Hier après-midi, le Ministre desAffaires étrangères et de laCoopération, Robert Dussey a ren-contré les membres du Corps diplo-matique accrédité près notre pays.L'objectif était de faire le point despréparatifs du Sommet de l'UnionAfricaine sur la Sécurité Maritimeet la Sureté Maritime et le dévelop-pement en Afrique prévu du 10 au15 octobre prochain dans notrecapitale.

Précisons que ce Sommet del'UA est une nécessité pour les paysafricains d'adopter une actionconcertée, en synergie pour faireface aux menaces sur nos côtes.

Les experts en sécurité et en sur-eté maritimes auront la lourde tâcheau cours de ce Sommet de définirdes stratégies de protection desMers et Océans en Afrique.

L'enjeu de ce Sommet est énor-me dans un monde de plus en plusmenacé par l'islamisme radical etqui connait le ralentissement écono-mique et la montée du chômage.

La tenue de ce Sommet à Loméest tout à honneur du Togo qui offreson cadre pour engager au niveaumultilatéral la concertation devantdéboucher sur des mesures cohéren-tes et appropriées pour rendre laTerre et la Mer moins risquées pourla sécurité humaine.

Rappelons que selon les chiffresau niveau de la piraterie maritime, leBureau Maritime International arecensé 4.000 actes de piraterieentre 1980 et 2010 soit 45 actes degrand banditisme perpétré par lesgangsters de la Mer chaque année.

La piraterie maritime coutechaque année plus de 1200 milliardsde FCFA aux pays du littoral duGolfe de Guinée, empêchant lesEtats de disposer de ressourcesnécessaires pour le financement deleur budget et en conséquence uneréduction de leur capacité à satisfai-re les besoins essentiels de leurs

populations.La rencontre du Ministre Robert

Dussey à quelques jours de la tenuede ce Sommet avec les Diplomatesvient à point nommé les impliquerde façon plus active dans l'organisa-tion. Une occasion donc pour cesdiplomates de rendre compte fidèle-ment des préparatifs du contenu, desfacilités offertes par le Togo, desmesures sécuritaires et sur lesenjeux du Sommet à leurs Etats.

Crédo TETTEH

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FAIRE LA politique ou être poli-tique d'une certaine classe de l'opposi-tion surtout sur la Terre de nos Aïeux,c'est être contre tout et tous. C'est déni-grer à longueur de journée les actionsde l'Etat au plus haut sommet et se com-plaire dans des jugements hâtifs et hai-neux.

On peut beau émettre des critiquessur les Gouvernants dans leur manière deconduire les affaires de la Cité mais degrâce, il faut savoir raison garder lorsquec'est l'image du Togo, du pays tout entierqui est en jeu.

Aujourd'hui, c'est le Togo quiaccueille le Sommet extraordinaire del'Union Africaine sur la sécurité et la sur-eté maritimes et le développement enAfrique. D'autres pays africains auraientsouhaité être à la place du Togo et profi-ter de ce Sommet de grande envergurepour polir l'image extérieure de leurpays, bref redynamiser leur diplomatie etentrer dans l'histoire. Car si le Sommetextraordinaire venait à adopter la Chartede l'Union Africaine sur la Sécurité et lasureté maritimes, ce serait non seulementun mérite pour les politiques dirigeantsmais pour tout le Togo.

Pourquoi alors ne pas unir nos forcespour défendre et positionner notre Togocommun ? En parlant positivement deson pays dans le cas d'espèce de ceSommet extraordinaire de l'UnionAfricaine, c'est se refuser de dénigrernotre Togo à nous et souhaiter son déve-loppement et sa place dans le concert desNations.

Crédo TETTEH

Sommet de l'UA sur la Sécurité Maritime :

Robert Dussey fait le pointdes préparatifs aux diploma-tes accrédités près le Togo

Quelsques images de la rencontre avec le corps diplomatique

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3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016

ZozoLE MOUVEMENT TJPPROPOSEDES SOLUTIONS POUR UNERÉCONCILIATION RÉUSSIELa communauté internationale a célèbréle 2 octobre, la Journée internationale dela non violence.L'occasion a une fois encore été saisiepar le mouvement " Ton de la jeunessepatriotique " (TJP) qui a organisé àLomé ce samedi une conférence-débatautour du thème : " Quelles actions pourpermettre de renforcer la réconciliationentre les forces de l'ordre et de sécuritéet la population de façon à prévenir lesaffrontements lors des manifestationspolitiques ou sociales ?Dans un rapport de circonstance présen-té au cours de la rencontre, le TJP a énu-méré les différentes violences morales etphysiques qui se sont produit au coursde trois (3) dernières années (2013-2016). Il s'agit entre autres des manifes-tations syndicales en 2013 de laSynergie des travailleurs du Togo (STT)à Dapaong et qui ont conduit à la mortde deux (2) élèves " abattus à balles réel-les par des corps habillés ", des manifes-tations des élèves à Gléi qui se sont sol-dées par 20 blessés dont trois (3) gravesdu côté des forces de l'ordre, les protes-tations des populations de Mango ennovembre 2015 contre le projet de pro-tection de flore, occasionnant six (6)morts (...)A titre de recommandations, le Ton de lajeunesse patriotique propose que concer-nant la gestion des manifestations, lesofficiers ayant des qualités de persua-sion, soient habiletés à encadrer et àgérer les manifestations " en bon père defamille " avec l'implication des acteurs.Une rencontre " exclusive " entre l'ar-mée et la classe politique dans sonensemble serait la bienvenue, afin, souli-gne-t-on, " d'exorciser le mal togolaispour arriver à une véritable réconcilia-tion pour mettre fin aux divergences his-toriques ". Source : © Afreepress

LES TICS S'IMPOSENT DÉSOR-MAIS À TOUS !" La place des TICs dans les Objectifsde développement durable (ODD): lesréponses du groupe Togo Telecom pourune meilleure accessibilité ", c'est sur cethème qu'une cinquantaine de profes-sionnels de médias ont pris part pendantdeux jours depuis à Lomé à un atelierd'échange et de renforcement de capaci-tés sur les technologies de l'informationet de communication avec la sociétéTogo Telecom.Cette initiative " salutaire " est à mettre àl'actif de l'association Journaliste pour lavulgarisation des objectifs de développe-ment durable à l'horizon 2030(JOVODD -30), une association qui seveut un tremplin afin de venir à bout desdifficultés qui assaillent quotidiennementla presse togolaise.La cérémonie d'ouverture de cet atelier aété présidée par le représentant du inistè-re en charge de la communication,Tinaka Kossi, en présence du représen-tant de la Haute autorité de l'audiovisuelet de la communication (HAAC), et duprésident de JOVODD-30, EricJohnson.Source : © Afreepress

[email protected]

NOUS L'ANNONCIONS dansnotre dernière parution sous letitre : " PLEURS ET GEMISSE-MENTS A LA SOCIETE RAMCO: Un personnel aux abois, unedirection insensible, des conditionsde vie et de travail nauséabondes".

La situation de nos compatrio-tes travaillant à la Société RAMCOS.A. est aujourd'hui des plus cri-tiques et alarmantes. Un personnelqui n'est pas du tout écouté par sadirection générale, une directionmuette comme une carpe avec ausummum des conditions de travailexécrables et de vie à la limite de lamendicité.

Décrite comme l'une desSociétés commerciales tenues pardes expatriés indiens qui prospèredans notre pays depuis des décen-nies, la Société RAMCO S.A. estaujourd'hui sous les feux des ram-pes, non pour des prouesses maiss'exhibant plus par un mauvais trai-tement de son personnel.

S'il est établi que la SociétéRAMCO S.A. fait d'énormes chiff-res d'affaires et des bénéfices trèsconsidérables, il est cependant cho-quant de savoir que la main d'œuv-re productive ou commerciale n'estpas du tout considérée et traitéedécemment. Au sein donc de cetteSociété, œuvre de MonsieurRAMA L. SHRIYAN, le personnellocal est aux abois.

Organisé pour défendre leursintérêts et de meilleures conditionsde travail et de vie, et par la voix deleurs délégués, le personnel de cetteSociété aux chiffres d'affaires inso-lents brille par un mutisme criard,une indifférence suicidaire et untraitement de ses employés qui s'as-simile à de l'esclavagisme pur etsimple. Bref, aujourd'hui la SociétéRAMCO S.A. pècherait par sonmanque de considération del'Humain et une attitude désinvoltevis-à-vis des membres de son per-sonnel.

Nécessité pour le DG Rama L.SHRIYAN de prendre ses respon-sabilités

Selon nos informations, le DGRama L. SHRIYAN ne serait pas unsans cœur invétéré. Mais la situa-tion alarmante et de mauvais traite-ment du personnel de la SociétéRAMCO S.A. est plutôt imputableà près de 90 % à sa direction desressources humaines et plus préci-sément à son responsable le SieurADJAGODO Kokou Ambroise quine ménage aucun effort pour blo-quer les négociations et les effortsdes délégués du personnel.

Pour Monsieur KPANTALADjoua, porte-parole des délégués dupersonnel, c'est Monsieur ADJA-GODO Ambroise qui constitueraitun frein à leurs diverses revendica-tions. "… C'est ce Monsieur admisdepuis à la retraite et repris qui est àla base de nos soucis. C'est lui quibloque toutes nos discussions avecle directeur général. C'est lui quiinterdit au Directeur Général deprendre en compte nos préoccupa-

tions " a affirmé Monsieur KPAN-TALA Djoua, très remonté.

S'il est dit par le porte-parole desdélégués et par d'autres membresdu personnel que leur mal provien-drait beaucoup plus de leur compa-triote le sieur ADJAGODO KokouAmbroise qui bloquerait l'avancéedes discussions avec leur directiongénérale, pourquoi le DG Rama L.SHRIYAN ne prendrait-il pas sesresponsabilités et de voir dans quel-les mesures satisfaire les doléancesde ses employés pour l'image et larenommée de sa Société ? "Monsieur Rama L. SHRIYANdevrait-il se laisser berner, tromperà longueur de journée par le sieurADJAGODO Kokou Ambroise,responsable des ressources humai-nes ? " s'est interrogé MonsieurKPANTALA Djoua.

Pris de panique à la suite denotre dernière publication sur les"pleurs et les gémissements ausein de sa Société RAMCO S.A.",il nous est revenu que le DG RamaL. SHRIYAN en possession de laparution et tout anxieux et furieux,aurait été calmé et rassuré par sonéternel responsable des ressourceshumaines le sieur ADJAGODOcomme quoi " le chien aboie, lacaravane passe ". S'il est vrai que cefut la réaction d'un responsable desressources humaines face à desdénonciations de mauvais traite-ments de son personnel par laPresse, c'est plus qu'inquiétant des'interroger sur la motivation réellede ce dernier en ce qui concerne soncahier de charges et surtout l'imagede la société qui l'emploie égale-ment au même titre que les autressalariés qui eux luttent pour l'amé-lioration de leurs conditions de tra-vail et de vie, pas comparable dumoins à celles par exemple du sieurADJAGODO mieux loti et traité,de l'avis de certains employés ren-contrés.

Et justement c'est à ce niveauque le DG Rama L. SHRIYANdevrait se poser des questions ? Sonresponsable des ressources humai-nes est-il à la hauteur de ses tâches? Possède-t-il les capacités et apti-tudes nécessaires pour gérer les res-sources humaines de sa Société ?Pense-t-il au bien être de sa Sociétéet à son avenir prospère?

Le Responsable des RessourcesHumaines de la Société RAMCO

S.A. et la Direction Générale ont-ils connaissance " qu'à sa 295 èmesession de mars 2006, le Conseild'Administration a inscrit à l'ordredu jour de la 97 ème session de laConférence internationale duTravail (2008) la question des apti-tudes professionnelles pour unemeilleure productivité, la croissan-ce de l'emploi et le développement". Et qu'également, " le rapport "Aptitudes professionnelles pourune meilleure productivité, la crois-sance de l'emploi et le développe-ment " a souligné que l'éducation, laformation et l'apprentissage continugénèrent une productivité accrue,des emplois de meilleur qualité, unaccroissement des revenus et unmeilleur développement " ?

Si à ce stade seulement de reven-dications de meilleures conditionsde travail et de vie, les employés dela Société RAMCO S.A. trouventen face une direction générale silen-cieuse et muette comme une carte,il est facile donc d'affirmer qu'à laSociété RAMCO S.A. " la recom-mandation N°195 adoptée lors dela Conférence internationale duTravail en 2004, concernant la miseen valeur des ressources humaines :éducation et formation tout au longde la vie " n'est pas connue. Ce quiest très regrettable lorsqu'on veuts'inscrire dans la logique d'un tra-vail décent en vue d'échapper à lapauvreté.

Les points non respectés duRelevé de conclusion, selon lesdélégués du personnel

Le Relevé de conclusions signéle 27 janvier 2016 entre laDirection Générale de RAMCOS.A. représentée par le sieur ADJA-GODO Kokou le Chef duPersonnel, le Porte-parole desDélégués du Personnel le sieurKPANTALA Djoua et le ChefService de l'Inspection du Travail etdes Lois Sociales/Lomé Ouest 1Monsieur KAKOMKATE K.Essoham comportait 13 points.

Dans un rappel des points nonrespectés du Relevé de conclusions,en date du 05 avril 2016, selonMonsieur KPANTALA Djoua,Porte-parole des délégués duPersonnel, des points demeurentnon respectés entre autres les dis-tinctions, les avancements automa-tiques et les reclassements, le relè-

vement des primes de transport, lesJours fériés et les heures supplé-mentaires, les Primes et les fêtes defin d'années.

Précisons qu'au cours de la séan-ce de travail entre la Directiongénérale, les délégués du personnelet l'inspection du Travail et des LoisSociales de Lomé Ouest 1, lesDélégués du Personnel sur le point12 relatif au licenciement des tra-vailleurs à RAMCO et ses consé-quences, ont soulevé qu'à RAMCOS.A., "les licenciements sont pro-noncés par l'employeur sansconsultations des délégués dupersonnel, bref sans respect de laprocédure disciplinaire avant dedemander à cet effet à l'em-ployeur de revoir cette pratique"."Les représentants de l'employeuront contesté cette allégation desdélégués du personnel " selon leRelevé de conclusion. Et àl'Inspection du travail du ressort de" faire remarquer qu'en matière dediscipline dans l'entreprise, l'em-ployeur doit respecter la procéduredisciplinaire prévue dans le règle-ment intérieur de RAMCO S.A. etles autres textes en vigueur ".

De l'urgence de reclassificationde tout le personnel

Concernant le point 2 (avance-ments automatiques et reclasse-ment), dans un exposé liminaire lesdélégués du personnel au cours dela séance ont affirmé que depuisl'augmentation du SalaireMinimum InterprofessionnelGaranti (SMIG) à 35.000 FCFA en2011, la direction générale deRAMCO S.A. n'a pas reclassé sonpersonnel. Et que cette situation aeu pour conséquence : les tra-vailleurs engagés à RAMCO S.A.après revalorisation du SMIG sont àun niveau de salaire presqu'iden-tique à celui des travailleurs anciensavant cette revalorisation.

Les délégués du personnelavaient demandé à cet effet que lestravailleurs anciens à la revalorisa-tion du SMIG bénéficient d'unebonification d'échelons (trois avan-cements au moins pour tous les tra-vailleurs qui ont totalisé au moinscinq ans à la date d'entrée envigueur de la nouvelle conventioncollective interprofessionnelles duTogo) afin de corriger la situation etrétablir l'équilibre.

Ce à quoi les représentants dupersonnel n'ont pas pu apporter deréponses mais ont " dit rendrecompte de la revendication desdélégués du personnel à l'em-ployeur pour décision à prendre.

A ce stade, il nous est revenuque le " Chef du Service del'Inspection du Travail et des LoisSociales de Lomé-Ouest 1 a deman-dé à l'employeur, qu'au-delà de labonification d'échelon demandéepar les délégués du personnel, deprocéder nécessairement à unereclassification de tout le personnelen se référant à la fois à laConvention Collective duCommerce du Togo et à laConvention Collective

Mauvais traitements du Personnel à la Société RAMCO S.A.

Entre indifférence et esclavagisme, le DGRAMA L. SHRIYAN muet comme une carpe

Un supermarcché de la Société RAMCO à Lomé

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4 LE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016Actualité

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ZozoDE MOBILIERS AUX ÉTABLISSE-MENTS SCOLAIRES DU CANTON DEKOUMA, GRÂCE AU CADRLe Centre d'Action pour le DéveloppementRural (CADR) a fait don d'équipements scolai-res et de mobiliers aux établissements scolairesdu canton de Kouma et à l'inspection des ensei-gnements du préscolaire et du primaire deKloto-ouest, action menée grâce à l'appui del'association Dippech Hëlleft basée auLuxembourg.Composition du don : plus de 300 chaises ettables (destinés aux élèves des écoles primairespubliques du canton de Kuma) et des étagères,des armoires, des tableaux (aux établissementset à l'inspection).Cette action s'inscrit dans le cadre de la mise enœuvre du projet de promotion de l'éducation àla base dans le canton de Kouma. Elle a pourobjectif de contribuer à la promotion de l'édu-cation pour tous et plus particulièrement cellede la jeune fille dans le canton. Ce don a étéremis aux responsables des établissementsbénéficiaires par le représentant de l'associationau Luxembourg John Bei."Les enfants sont la relève de demain, il faudradonc bien les équiper pour bien assurer leurfuture", a souligné M.Bei. Ce dernier a réaffir-mé l'engagement de sa structure à accompa-gner les mois à venir, le centre de santé de lalocalité.Selon Kumessi Evenunye (directeur exécutifdu CADR), cette action entre dans la dyna-mique des activités de leur association dont lebut est d'amélioration les conditions de vie desapprenants et des communautés à la base. Il aconvié les élèves à faire bon usage des donspour qu'ils servent à plusieurs générations.Togbui Weti Gameti VIII (chef canton deKouma) a salué l'initiative du Centre d'Actionpour le Développement Rural et de l'associa-tion Dippech Hëlleft, ainsi que tous ceux quiœuvrent pour la promotion de l'éducation dansle canton.Source : @ Savoir News

VERS L'ÉLABORATION DE LACAR-TOGRAPHIE DU PAEIJ-SPLa question de l'insertion économique et pro-fessionnelle des jeunes est devenue une préoc-cupation majeure à l'échelle nationale, une pré-occupation qui s'explique aujourd'hui par l'ac-croissement du taux de chômage et de sous-emploi. Pour corriger cette problématique, le gouverne-ment a mis en place un Projet d'appui à l'em-ployabilité et à l'insertion des jeunes dans lessecteurs porteurs (PAEIJ-SP).Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet,une vingtaine d'acteurs œuvrant dans le domai-ne agro-industriel ont pris part ce vendredi àLomé, à une rencontre d'élaboration de la car-tographie et d'analyse des chaînes de valeursdes farines enrichies autour de l'EntrepriseQuality Service International (QSI).Il s'agit pour les participants lors de cet atelierd'analyser les chaînes de valeur de farines enri-chies, promues par l'entreprise QSI à travers lacartographie des acteurs d'une part et celles desmarchés d'autre part.Il leur sera également question d'identifier lesdifférents acteurs dans les différents maillonsdes chaînes de valeur, dresser la carte des inter-actions entre les acteurs et analyser la naturedes relations entre les acteurs et ensuite releveret évaluer les possibilités d'emplois nouveauxpour les jeunes dans les différents maillons, ycompris dans les maillons manquants." Nous avons choisi pour ce projet PAEIJ-SP lemodèle chaîne de valeurs et donc c'est unmodèle qui lie directement les agro-industriesavec l'ensemble des acteurs notamment ceuxchargés de la production de la matière brute ettous les autres acteurs et le modèle cluster quiassure non seulement aux acteurs un marché etun revenu durable, l'identification des servicesmanquants et donc la création de l'emploi maisaussi et surtout la stimulation d'un esprit d'équi-pe et de coresponsabilité dans la gouvernancede la chaîne en vue de garantir sa durabilité ", aexpliqué Ayessaki Boukari.Source: © Afreepress

EN GLISSEMENT annuel, l'ac-tivité du secteur bancaire togolais aété marquée par une progression dutotal bilan, une dégradation de laqualité du portefeuille et de la renta-bilité.

Le total bilan a enregistré unehausse de 14,7% soit 256,5 milliardsde F CFA qui s'explique par l'aug-mentation des ressources et desemplois. La hausse des ressources estliée à la progression des dépôts de71,6 milliards de F CFA et diversesautres ressources, conjuguée à labaisse des fonds propres nets.

Cette évolution s'est accompagnéed'une dégradation de l qualité du por-tefeuille et d'une détérioration de latrésorerie avec une dégradation de larentabilité.

En effet, le taux brut de dégrada-tion du portefeuille est passé de16,4% en Juin 2015 à 20,2% à finJuin 2016 du fait de l'accroissementdes créances en souffrance brutes(+29,5%) pour un montant global de54,9 milliards de F CFA constaté auniveau de huit banques. Le niveaudes créances douteuses et litigieusesa augmenté de 69,5 milliards de FCFA entrainant des provisions sup-plémentaires de 64,5 milliards sur unan.

Quant à la trésorerie des banques,elle s'est détériorée de 153% du faitde la progression des emplois (+211,7 milliards) plus forte que celledes ressources (+53,5 milliards).

La rentabilité a connu une regres-sion de 45,6%. L'activité se solde eneffet par un excedent des produits surls charges de 3,8 millairds a fin Juin2016 contre 7 milliards un an plustôt. Cette baisse de rentabilité s'ex-plique par la progression des fraisgénéraux(+13,3%) plus importanteque celle des Produit NetBancaire(+3,3%) conjuguée à lahausse des provisions(+53,3%).

Selon la BCEAO, l'analyse de l'é-volution des principaux indicateursd'activités du système bancaire au 30Juin 2016 comparativement au 30Juin 2015, est caractérisée par uneaugmentation des emplois (°14,5%)plus importante que l'accroissementdes ressources collectées (+ 3,9%)induisant ainsi une aggravation dedéficit de trésorerie.

Toutefois, l'activité d'intermédia-tion s'est caractérisée par une haussedes dépots(+5,9%) contre une légèrebaisse des crédits(-0,8%).

Evolution de la répartition sec-torielle du financement bancaire

La répartition sectorielle des cré-dits bancaires a connu une légèremodification à fin juin 2016 par rap-port à fin Mars 2016 du fait de l'ac-croissement de la part de la branche ''industrie manufacturées'' par rapportà celle de la branche '' Transport,entrepôts et communication''.

En outre, il est noté une régressionde la part des branches '' Agriculture,chasse, sylviculture et pêche'', '' com-merce de gros et de détails'',Transports, entrepôts et communica-tion'' et ''Banques, assurances, affai-res immobilières et services'' par rap-port à fin Mars 2016 et fin Juin 2016.

Par rapport au 31 Mars 2016, onnote un relèvement de la part des cré-dits accordés aux branches '' indus-tries extractives (+0,10 point), ''industries manufacturières (+0,4point), électricité et gaz'' (+0,67point) et '' service à l collectivité,sociétés et personnes'' (+0,48 point).

Par rapport au 30 Juin 2015, onobserve une amélioration pour lescrédits accordés aux branches ''industries extractives'' (+0,08 point),'' Electricité, eau, gaz'' (+0,35 point) ''BTP'' (+1,52 point) et services à lacollectivité, société à la personne''(+2,01 points).

Au terme du trimestre sous revue,la distribution sectorielle des créditsrévèle une baisse en glissementannuel et trimestriel, au niveau dusecteur de l'Agriculture qui demeurecependant toujours très faible. 0,35%au 30 Juin 2016 contre 0,43% au 31Mars 2016 et 0,37% au 30 Juin2015.

Au terme du deuxième trimestre2016, la solvabilité du système ban-caire togolais s'est dégradée de 3,4points par rapport à fin Mars 2016suite à la baisse des fonds propres dusecteur conjuguée à une progressiondes risques pondérés. En effet, leratio fonds propres sur risques estpassé de 7,1% à fin Mars 2016 à3,7% à fin Juin 2016, pour unenorme minimale de 8%, du fait de labaisse des fonds propres effectifs dusecteur (-45,5%) contre une haussedes risques pondérés(+3,3%). Sur leplan individuel, trois banques nerespectent pas la norme liée à ce ratioau 30 Juin 2016 tout comme à finMars 2016.

En glissement annuel, les perfor-mances du système bancaire togo-lais, au regard du dispositif pruden-tiel sont globalement en recul parrapport à fin Juin 2015 du fait de ladimunution du nombre de banquesrespectant bon nombre des ratios

malgré l'amélioration du coefficiantde liquidité.

Cette situation fait suite à laregression des fonds propres de baseet effectifs, et la dégradation desratios de fonds propres sur risques,de couverture des employés à moyentermes par des ressources stables, decrédits aux dirigeants ainsi que descoefficients du plus fort engagementet de division des risques.

Toutes fois, il est noté une amélio-ration du niveau global de liquidité.

PerspectivesLa BCEAO indique que sur la

base des données disponibles à finJuillet 2016, la situation desEtablissements de crédit du Togo esten légère amélioration, marquée parune hausse de 1,5% du total bilan, de3,9% des dépots et de 0,7% des cré-dits par rapport à fin juin 2016.

Toutefois, le marché bancairetogolais continue de s'accroitre, euégard aux perspectives d'évolutiondu paysage bancaire marqué par lapoursuite de l'extension du réseaubancaire et au demmarage prochaindes activités du Bureaud'Information sur le Credit(BIC) auTogo.

Les perspectives pour le secteurs'annonce favorables, avec l'adop-tion, lors du Conseil des ministres del'UMOA des 24 et 25 Juin 2016, d'uncertain nombre de projets de textes etdocuments, notamment

- Le nouveau dispositif prudentielet le cadre de supervision sur baseconsolidée

- Le référentiel comptable des éta-blissements de crédit de l'UMOA

- La loi uniforme portant organi-sation du crédit-bail dans les Etatsmembres de l'UMOA.

ECONOMIE / BANQUE :

Michel Dorkenoo, président de l’APBEF Togo

Le total bilan des activités du secteur bancaire au 1er semestre de 2016 progresse de 14.7% sur une année

Interprofessionnelle du Togo ".Devant donc l'indifférence de la

Direction générale de la SociétéRAMCO S.A. face aux revendica-tions du personnel pour demeilleures conditions de travail etde vie, il sied de rappeler que leRapport mondial sur les salaires2008/2009 publié par le BureauInternational du Travail (BIT) sou-ligne que tant dans les pays déve-loppés que ceux en voie de déve-loppement, les salaires minima ontété réactivés pour réduire les ten-sions sociales engendrées par lesinégalités croissantes dans la moi-tié inférieure du marché du travail.

La stratégie dommageable du"chien aboie, la caravane passe"

S'il est un conseil à donner auDirecteur général de la SociétéRAMCO S.A. c'est de ne pas suiv-re aveuglement les avis de sadirection des ressources humaineset de son premier responsable.

Etre adepte de la stratégie du "chien aboie, la caravane passe ",n'est pas toujours bénéfique dans

tous les cas d'espèces. Si celui quile conseille n'est pas le promoteurde la Société mais un simpleemployé licenciable comme toutautre, il revient plutôt à MonsieurRama L. SHRIYAN de prendreconvenablement langue avec sesemployés représentés par les délé-gués du personnel, afin dans la

mesure du possible solutionner ousauver la situation alarmante. Nepas le faire dans un esprit d'humili-té, c'est accepter s'asseoir sur unebraise ardente qui ne saurait tarderà prendre feu exponentiellement.

Dossier à suivre…Crédo TETTEH

Mauvais traitements du Personnel à la Société RAMCO S.A.Entre indifférence et esclavagisme, le DGRAMA L. SHRIYAN muet comme une carpe

RAMA L. SHRIYAN, DG de la Société RAMCO

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Actualité 5LE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016

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ZozoPOUR CERNER LES PRA-TIQUES AGRO-ÉCOLO-GIQUES : 22 PAIRS ÉDUCA-TEURS DE LARÉGION DESSAVANES, OUTILLÉS ÀDAPAONGQuelque 22 pairs éducateurs de larégion des Savanes, membres duMouvement Alliance Paysanne duTogo (MAPTO), sont en formationà Dapaong (environ 664 km aunord de Lomé), sur les bonnes pra-tiques agro-écologiques, a constatéle correspondant de l'AgenceSavoir News.Organisée par le MAPTO avecl'appui financier de la CommunautéCatholique contre la Faim et pourle Développement (CCFD), cetteformation vise à outiller ces pay-sans issus de 11 coopératives de larégion des Savanes.Elle porte spécifiquement sur lafabrication du compost et ses avan-tages, les techniques de rotation descultures, les notions de jachèreaméliorée et la préparation dessolutions naturelles et leur utilisa-tion.Les travaux ont été ouverts parBaddoh Bambah (chef section desstatistiques agricoles des Savanes).Selon lui, cette formation répond àla gestion durable des terres dans lerespect de l'écologie.L'écologie a pour objet l'étude desrelations entre les êtres vivants etleur environnement. L'écologie estpositive, car elle vise à minimisernotre impact, notre empreinte surnotre support de vie : la Terre.Kolani Kodjo (conseiller au conseild'administration de la MAPTO) apour sa part, exhorté les partici-pants à partager les connaissancesreçues avec leurs camaradesabsents...Source : @Savoir News

VIH/SIDA: LASITUATIONDES POPULATIONS CLÉSAU TOGO AU CŒUR DESDÉBATSLe 4ème forum des acteursmédiatiques sur le VIH, les popula-tions clés et les médias au Togo,une initiative du Comité national delutte contre le sida et les infectionssexuellement transmissibles(CNLS/IST) et l'ONG FamilyHealth International (FHI 360), adémarré ce lundi à Lomé avec unequarantaine de journalistes coptésdans les organes de presse publicset privés sur toute l'étendue du terri-toire national.L'objectif, selon les organisateurs,c'est de renforcer la responsabilisa-tion des journalistes dans la pro-grammation et la réalisation desproductions sur les populationsclés." Les journalistes sont des person-nes indispensables dans la luttecontre le sida parce que c'est à tra-vers la communication qu'on peutatteindre les populations en matièrede changements de comporte-ments.Actuellement, les populations clésconstituent un groupe vulnérablesur lesquels on a besoin d'avoir l'a-vis et le soutien des journalistespour amener ces informations à cespopulations ", a déclaré àl'ouverture de cette rencontre PrVincent Pitché, Coordonnateurnational du Secrétariat permanentdu CNLS/IST.Source :© Afreepress

Licenciement à MOOV Togo :

14 employés expatriés priés illico presto de débarrasser le plancher LA SOCIÉTÉ MOOV Togo,

filiale du groupe Maroc Telecom,connait depuis quelques jours unremue-ménage en son sein. Sipour les Togolais, ce sont lesprestations de service et leursqualités qui les intéressent auprime abord, il faut avouer quebien que l'ensemble du serviceoffert aux consommateurs n'estpas encore impeccable ou totale-ment satisfaisant et que desefforts seraient en train d'êtrefournis en ce sens, l'ambiancedepuis quelques jours au sein decette boite est malsaine à priori.La raison est le licenciement de14 membres du personnel tousétrangers, il y a quelques jours.

Depuis quelques temps, laSociété MOOV Togo a enregistrél'arrivée d'un nouveau DirecteurGénéral, du nom de TABHIRETAbdellah, marocain de nationalité.Selon nos informations, c'est avecce nouveau Directeur Général quele licenciement s'est opéré tel unvolcan en ébullition. Cependant,nos sources nous précisent que lenouveau DG de Moov Togo auraitpris assez de gants sur le plan juri-dique et de la législation du travailavant de montrer la porte de sortieà ses 14 employés de nationalitésétrangères qui dans un affolementtotal doivent se poser moult ques-tions en ce qui concerne leur ave-nir professionnel du moment où ilsn'auraient pas été avertis à tempspour prendre les dispositions idoi-nes ou chercher d'autres débou-chés professionnels.

Si pour le commun des mortels,la manière de leur mise à la porteest difficile à comprendre, des sui-tes de nos informations, ilsdevraient s'y attendre en ce sensque selon la législation du travailet surtout le contrat qui les liait àla Société Moov Togo, en tantqu'employés étrangers ils nedevraient pas excéder un certainnombre d'années de travail consé-cutif.

Normalement la durée maxima-

le pour ce type de contrat CDD nedevrait pas excéder 4 ans soit 2ans renouvelable une fois.Précisons à ce stade que cetterègle existe, d'après nos recoupe-ments, dans le code du travail.Cependant, elle est rarementappliquée stricto sensu.

En somme, les licenciés étran-gers dont des directeurs de dépar-tements ne devraient pas être titu-laires d'un Contrat à durée indéter-minée (CDI) mais plutôt d'unContrat à durée déterminée(CDD). Lequel contrat devraitégalement être visé par leDirecteur du Travail et des loissociales du ressort et de leurministère de tutelle avant sa signa-ture pour raison de conformité etde légalité.

Vendre le voleur pour acheterle sorcier ?

Si la plupart des employés deMoov Togo se questionnent sur lecaractère brusque de ces licencie-ments avec un délai de 72 heureschrono pour quitter les postes, il seraconte dans les milieux concernésque le nouveau directeur marocainde Moov Togo voudrait utilisercette opportunité que lui offriraitle Code du Travail pour voir sescompatriotes à ses différents pos-tes, afin de renouveler à desseinson équipe.

On peut même se poser la ques-tion de savoir si la nouvelle direc-

tion générale de Moov Togo n'a-t-elle pas déjà retenus d'autres pro-fils, marocains de préférence, tapisdans l'ombre attendant seulementle départ des licenciés ? Sinonqu'est-ce qui expliquerait le délaide 72 heures donné aux infortunéspour quitter illico presto leur poste?

Il nous est également revenuque la plupart des licenciés se sont

vus retirés du système interne dela Société aussitôt la décisionprise. Si pour certains le fait qu'onait retiré du système par exemplele Directeur du Système d'infor-mation (DSI) sans perdre detemps, cela le protège et protègesurtout Moov Togo de désagré-ments imprévus ou d'éventuelssabotages de tout le système d'in-formation. Le Directeur du systè-me d'information (DSI) serait dansle système pour quelques heuresencore, que le système aurait undéficit que naturellement ethumainement le commun des mor-tels lui imputerait la responsabili-té.

Licencier est si facile à Moovsous le label Maroc ?

Avec cet épisode sombre delicenciement à la hussarde qui sepasse à Moov Togo, on peut diresans se tromper que c'est depuisquelques temps la mode au seindes Sociétés Moov sous le labelMaroc.

En Côte d'Ivoire où il y avait eudes licenciements du genre, lasociété a dû débourser plus de 3milliards de FCFA pour dédom-mager ses ex-employés. Et ceci n'adu tout pas servi de leçon aux diri-geants de cette structure à l'inter-national pour ne plus retomberdans les mêmes travers.

Au contraire, on a comme l'im-pression que c'est devenu la mode.Une pratique courante des nou-veaux propriétaires marocains quisont prêts à tout pourvu que leurscitoyens de sang soient majoritai-res dans le personnel et surtoutexpatrié, nous a confié une sourceproche de la Société.

Si au Togo, c'est seulement 14licenciés pour l'instant, on signaledu côté de la Cote d'Ivoire plus de65 employés mis à la porte dansles mêmes circonstances obscureset insalubres.

Le plus grave et qui dénotequ'aucun respect n'est dû auxconsommateurs togolais, c'estqu'au moment où ils sont en phasede lancement de leur nouvelle 3Gsans grande satisfaction encoreauprès des Consommateurs togo-lais, parmi les 14 priés de débar-rasser le plancher à Moov Togo, setrouvent 5 employés du départe-ment Marketing. Un départementassez sensible et sur tous lesfronts. On se pose alors la ques-tion de savoir si c'est ainsi qu'ils

vont prendre des parts de marchéet amortir leurs investissements,s'est en outre interrogé un desabonnés.

Pour l'instant, les 14 licenciésn'entendent pas se taire aussi faci-lement. Ils promettent ainsi de sebattre juridiquement afin de rent-rer dans leurs droits. Même si auniveau de la nouvelle direction deMoov Togo, des réunions auraientété déjà tenues avec des avocats etjuristes pour se barricader et avoirgain de cause une fois l'affaire delicenciement portée devant lesTribunaux.

Rappelons que parmi les licen-ciés, figurent le Directeur du sys-tème d'information (DSI) GabyN'GONGO, le Directeur technique(DT) Mathurin KOUASSI, leDirecteur Marketing etCommunication (DMC) SoumaïlaCOULIBALY et le Directeurcommercial et clientèle (DCC)Aubert SISSOKO.

Somme toute, les 14 employésexpatriés quittent la Société Moovdans une ambiance morose et dif-ficile, mais il demeure que danscette société de téléphonie mobile,les employés ne seraient pas toustraités sur le plan salarial de lamême façon à diplôme et posteoccupé semblables.

A suivre…Crédo TETTEH

La direction générale de MOOV-Togo à Lomé

De la résiliation du contrat à durée déterminéeArticle 61 : Le contrat à durée déterminée prend fin à l'échéance du

terme convenu lors de sa conclusion.Article 62 : Le contrat de travail à durée déterminée ne peut être

rompu avant l'échéance que dans les cas suivants :1. Force majeure,2. Accord des parties, à condition que celui-ci soit constaté par écrit,3. Faute lourde,4. Résolution judiciaireArticle 63 : Toute rupture abusive donne lieu à dommages intérêts.

Lorsque cette rupture est le fait de l'une ou l'autre partie, ces dommagesintérêts correspondent aux salaires et avantages de toute nature dont lesalarié aurait bénéficié pendant la période restant à courir jusqu'au termedu contrat.

Article 43 :Le contrat de travail à durée

déterminée ne peut avoir ni pourobjet, ni pour effet, de pourvoirdurablement à un emploi lié à l'ac-tivité normale de l'entreprise.

Il est obligatoirement écrit. Sadurée, tout renouvellement compris,ne peut excéder quatre(04) ans.

Article 44:Tout contrat de travail stipulant

une durée déterminée supérieure àun mois, ou nécessitant l'installationdu travailleur hors de sa résidencehabituelle doit être, après visitemédicale de celui-ci constaté parécrit.

Ce contrat doit être visé par ledirecteur général du Travail.

Article 46:Le recrutement au Togo et hors

du Togo d'un travailleur de nationa-

lité étrangère doit être précédéd'une autorisation d'embauchageet faire l'objet d'un contrat de tra-vail conclu par écrit et visé par ledirecteur général du Travail.

Article 47:La demande d'autorisation

d'embauchage et la demande devisa faites par lettre recommandéeet avis de réception incombent àl'employeur.

Le visa est valable pour unedurée maximale de deux (02) ansrenouvelable une fois.

Cependant, des dérogationspeuvent être accordées par leministre chargé du Travail surdemande de l'employeur.

La demande de renouvellementde visa doit intervenir au moinsdeux mois avant l'expiration dudélai de validité du visa en cours.

Loi N°2006-010 du 13 décembre 2006Portant Code du Travail : SOUS SECTION I

Loi N°2006-010 du 13 décembre 2006 PortantCode du Travail : SOUS SECTION 1

Du contrat à durée déterminée

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6 LE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016

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Melting pot

SANTÉ SEXUELLE ET DE REPRO-DUCTION : LE GOUVERNEMENT ETL'UNFPA-TOGO SOUTIENNENTL'ACTION DES CONFESSIONS RELI-GIEUSESLa promotion et la défense des droits en santésexuelle et de reproduction, avec en toile defond la planification familiale a un nouveausouffle de ce jeudi : l'Association des confes-sions religieuses pour la santé et le développe-ment (ART/SD).Cette nouvelle structure soutenue par le gou-vernement togolais et le Fonds des NationsUnies pour la population (UNFPA) au Togo aofficiellement installé son bureau dirigeant cejeudi à Lomé. L'enjeu étant de taille, le minis-tère de la Santé et de la protection sociale y adéplacé un représentant. La cérémonie a éga-lement connu la présence de Saturnin Epié,Représentant résident de l'UNFPA-Togo et deDr Martin Laourou, Conseiller régional pourle projet Agir pour la planification familiale(AGIR/PF).L'objectif est d'amener les leaders religieux àse regrouper pour promouvoir la santé et ledéveloppement par le plaidoyer et la sensibili-sation de leurs fidèles et de leurs communau-tés.Plusieurs dizaines de délégués des confes-sions religieuses, notamment catholique, pro-testante et musulmane, venus des cinq (5)régions économiques du pays ont égalementpris part à cette Assemblée générale constituti-ve de l'ART/SD. Le bureau national de neuf(9) membres dont une femme sera présidé parPr Bouraima Sopho Boukari pour un mandatde trois (3) ans." Nous avons la ferme conviction que le par-tenariat avec les confessions religieuses nepeut être que bénéfique et porteur de réelsespoirs pour des résultats plus probants sur cechantier ardu mais exaltant de la promotion etla défense des droits en santé sexuelle et dereproduction, où nous sommes tous engagés", a souhaité M. Epié de l'agence onusienne.Source: © Afreepress

POUR UNE TRANSHUMANCE APAI-SÉE EN 2017, LE TOGO NE PEUTACCUEILLIR QUE 50.000 TÊTES DEBÊTESAla troisième rencontre régionale sur la trans-humance ce mercredi à Lomé, un cadre deconcertation de haut niveau entre six (6) paysde départ et d'accueil des transhumants, leministre togolais de l'Agriculture, de l'élevageet de l'hydraulique, le colonel Ouro-KouraAgadazi a communiqué aux pays de prove-nance des éleveurs transhumants, la capacitélimite d'accueil du Togo au cours de la pro-chaine campagne de transhumance.Au cours de la campagne 2017 qui démarre le30 janvier 2017, a déclaré le ministre, le Togopeut accueillir qu'un effectif maximum de50.000 têtes de bœufs sur le territoire. Cettemesure, selon le ministre, a été prise en tenantcompte du potentiel végétal du Togo.Acette rencontre, le programme régional d'in-vestissement en faveur de l'élevage et du pas-toralisme dans les pays côtiers, un programmequi a pris corps à partir d'un processus de for-mulation depuis novembre 2015 et qui viseune transhumance apaisée à travers un certainnombre de réalisations, sera également adop-té." La finalité, c'est d'amener chaque pays côtierà élaborer un programme national qui répondà ses préoccupations pour que l'élevage trans-humant ne soit plus un problème conflictuel.C'est l'ensemble d'investissements de chaquepays en fonction de ses besoins spécifiquespour faciliter une transhumance transfrontaliè-re puisse ", a indiqué Boureima Dodo, expert.Source: © Afreepress

Zozo

Une fois n'est pas coutume.Connu pour être aux antipodes avecle pouvoir du chef de l'Etat togolais,Faure Gnassingbé sur plusieurssujets, notamment politiques, AbassKaboua, le leader du parti politiquede l'opposition togolaise "Mouvement des républicains cen-tristes " (MRC) a félicité ce lundi legouvernement sur les questions desécurité.

Pour M. Kaboua, le pouvoir " cin-quantenaire " a depuis 53 ans, excel-lé sur le sujet de la sécurité et aucunparti politique dans ce pays, " mêmele MRC ", ne peut arriver à garantir lasécurité aux Togolais comme l'a faitmontre le pouvoir en place.

" S'il faille noter de 0 à 20, leMRC lui donnerait sans trembler etparfaitement la note de 19,75/20 ", a-t-il indiqué au cours d'une conférencede presse animée par sa formationpolitique ce lundi.

Abass Kaboua, dans son dévelop-pement, dit soutenir le Sommet del'Union africaine (UA) sur la sécuritéet la sûreté maritime que le Togoabrite du 10 au 15 octobre prochainsà Lomé. Selon lui, il appartient à "tout le monde " d'adhérer à cettedémarche. Allusion est ainsi faite à laposition affichée depuis quelquesjours par les responsables des partispolitiques membres du Combat pourl'alternance politique en 2015 (CAP2015) dont l'Alliance nationale pour

Abass Kaboua donne plus de 19 sur 20 aupouvoir en place, en matière de sécurité

LA DEUXIÈME édition du tour-noi des jeunes talents U-17 organi-sée par l'Association des Jeunespour la Promotion du Football auTogo (AJPFT) s'est achevée cedimanche 25 septembre sur le ter-rain du Lycée Avedji Elavagnon parle sacre de TP EUREKA face àISLAMIQUE FC au tir au but 3-1.

C'est avec fouge et déterminationque les deux équipes se sont enga-gées pour un seul objectif, gagner ladame coupe. A peine le coup d'envoidonné par l'arbitre centrale KossiSENYO, les deux clubs se sont jetésdans la bataille avec des occasionsmanquées de part et d'autre. L'éclairde cette première période est surve-nu à la 38ème minute sur une frappeinstantanée du jeune joueurd'ISLAMIQUE FC AgatomeBenjamin ". Apres plusieurs tentati-ves d'égalisation et beaucoup de butratés, le score reste inchangé jusqu'àla pause ; ISLAMIQUE FC 1 TPEUREKA 0.

De retour des citrons, les poulainsdu coach N'TSUYIBOE APEDO deTP EUREKA prennent les choses enmain et montrent sur le terrain leurenvie de revenir au score. A force dedéfendre les joueurs d'ISLAMIQUE

FC craquent et concèdent un penaltyà la 68ème minute. Penalty transfor-mé par Oloufade Emmanuel permet-tant ainsi à TP EUREKA d'égaliser.

A un but partout les deux forma-tions vont essayer de marquer ledeuxième but synonyme de victoiremais en vain.

Finalement c'est au cours de laséance fatidique des tirs aux buts quel'équipe détentrice du trophée TPEUREKA confirme sa suprématie ens'imposant 3 tirs contre 1.

" Je suis vraiment heureux dudéroulement de ce tournoi qui acommencé depuis quelque semaine,c'est aussi pour dire à toute la popu-lation togolaise que nous les gensnous capable réaliser nos rêves maisil faut aussi que les partenaires nousfont confiance, nous avons besoind'eux pour aller plus loin, sur ce, jeprofite de l'occasion pour dire ungrand merci à M. Soffack Sonna quiest le représentant de la marqueTecno Telecom qui a cru en nous ", adit Ben Tokanou l'initiateur du tour-noi

Pour la troisième édition le jeuneprésident promet beaucoup de sur-prise et d'innovation pour que lefootball togolais aille de l'avant.

Dodo ABALO

Sport/football/ Tournoi des jeunes talents U-17 :

Sommet de l'UA à Lomé :

TP EUREKA champion

Remise de trophée au capitaine de lTP EUREKA

APRÈS AVOIR assisté auxfunérailles de Shimon Peres enIsraël la semaine dernière, lePrésident de la République FaureGnassingbé est depuis hier en visi-te d'Etat de 3 jours en Ethiopie.

Au menu de la présence de FaureGnassingbé en terre éthiopienne,des entretiens avec son homologueéthiopien Moulatu Teshome ainsiqu'avec Haile Mariam Dessalegn,Premier Ministre, selon un commu-niqué de la Direction de laCommunication de la Présidence dela République Togolaise parvenu ànotre rédaction.

Un partenariat multiforme liedepuis des années Lomé et AddisAbeba surtout en matière d'assistan-

ce technique, en formation, en tra-vaux publics, agriculture et assainis-sement. Une extension de ce parte-nariat de coopération à d'autres sec-teurs comme la culture et le touris-me est annoncée au terme de cette

visite.Soulignons que depuis le Togo et

l'Ethiopie ont signé un Accord bila-téral de coopération le 1er février2011, c'est la première visite du pré-sident Faure Gnassingbé à AddisAbeba.

Au menu également de ce voya-ge d'Etat de 3 jours, la visite dessites industriels et l'inaugurationofficielle d'une ligne ferroviairerégionale.

La Rédaction

DIPLOMATIE :

Faure Gnassingbé envisite d'Etat en Ethiopie

Le Président Faure Gnassingbé

le changement (ANC) de Jean-PierreFabre et la Convention démocratiquedes peuples africains (CDPA) deBrigitte Kafui Adjamagbo Johnson.

Selon ces deux (2) partis poli-

tiques de l'opposition, il n'est pasquestion de prendre part à cette ren-contre africaine.

Source : © Afreepress

Abass Kaboua, président du MRC

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7Melting PotLE MÉDIUM N° 0226 DU 04 AU 11 OCTOBRE 2016

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ZozoASSOU ET SÊVI SIGNENT LEURRETOUR AVEC LE NOUVELALBUM "AGOO LÉ VILLE "S'il y a un groupe d'artistes musiciens au Togodont le charisme contraste avec leur vécu quoti-dien, leur histoire, l'amour, et la vie tout enexplorant les folklores traditionnels du Togo,c'est sans aucun doute le duo musical formé parles jumeaux Assou et Sêvi, Modjro à l'état civil.Après " Nagan " en 1997, " Epervier national "en 1998, " Mamie Josée" en 2002 et un best of réalisé courant juin 2006pour ne citer que ceux-là, les frères jumeaux ontsorti leur nouvel opus en janvier 2015, un bébéqui porte le nom de " Agoo lé ville ".Fruit d'un travail de longue marche, cet albumraffiné de douce musique composé de seize (16)titres dont 14 en titres principaux et 2 acous-tiques, s'accorde non seulement aux attentes desavertis de la musique tradi-moderne mais aussiaux mordus de la musique togolaise dans sasplendeur.Désormais adulés et jouissant d'une grandenotoriété après plusieurs années passées du côtéde l'occident, les frères jumeaux rentrent au ber-cail pour le lancement et la promotion de l'al-bum et du single phare " Agoo lé ville "." Sur cet album, on retrouve des titres commeChocolate, Amorine, Agoo lé ville, Socaaswing, Bouger, Devia gbé et pleins d'autres. Trèsprésents à l'international, dans la diaspora, lesjumeaux Assou et sêvi promettent d'être actifspour les années à venir dans l'arène musicale deleur pays natal ", a déclaré le chargé de commu-nication du duo, Elisabeth Apampah.Selon elle, c'est un retour plus que prometteurpour les deux (2) frères qui ne vont ménageraucune portion de leurs suaves voix pour bous-culer la hiérarchie qui s'impose actuellementdans le landernau musical togolais.Source : © Afreepress

L'ASSAINISSEMENT DE BASE AUCŒUR D'UNE RENCONTRE À LOMÉSelon la troisième Enquête démographique et desanté au Togo (EDST3) réalisée en 2014, le tauxd'accès à une source d'eau améliorée au Togo estde 61,7% et de même, une grande partie de lapopulation surtout en milieu rural, soit 52,9%n'a pas accès à une eau potable. De même, en cequi concerne l'assainissement, les indicateurssont faibles, à raison de 57% au niveau nationalet 12% en milieu rural.Forts de ce constat, les acteurs du rogramme eauet assainissement pour l'accélération de l'atteintedes objectifs du millénaire pour le développe-ment (PEA-OMD) sont en travaux de partagece jeudi à Lomé sur le guide opérationnel del'assainissement autonome.C'était en présence du Secrétaire général duministère de la santé et de la protection sociale,Pr Gado Napo-Koura, du Représentant du chefde la délégation de l'Union européenne au Togo,Antonio Capone, du Chef de division de l'assai-nissement de base, Amidou Sani et del'Expert institutionnel de l'assistance techniqueau PEA-OMD, Pierre Etienne.Ce projet vise à la réalisation des infrastructuresd'approvisionnement en eau potable dans lesagglomérations de la région maritime ou touteou partie de la population n'ayant pas accès maisaussi le renforcement des capacités du ministèrede la santé à travers un appui logistique, la ratio-nalisation du cadre stratégique d'intervention enassainissement et la formalisation des sites deformation et des principes de contrôle et de laté-risation. Ce sont environ 200.000 habitants quibénéficieront de points d'approvisionnement fia-bles en eau potable à proximité de leur lieu derésidence.Source : © Afreepress

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