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10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne Édition 2011 CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE D E R É G I O N B R E T A G N E

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Au-delà de son impact positif sur l’emploi, le commerce est une composante essentielle du dynamisme économique et de l’équilibre territorial breton. Depuis 10 ans, l’Observatoire régional du commerce (ORC), piloté par la CCI de Bretagne en lien avec les CCI bretonnes, collecte et analyse les données de ce secteur. L’ensemble des résultats obtenus depuis la dernière décennie permet de mieux appréhender ces entreprises à travers différentes thématiques : le parc d’établissements commerciaux, les ressources humaines, l’urbanisme commercial, la consommation des ménages ainsi que l’équilibre des territoires.

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Page 1: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne

Édi

tion

201

1

CCI de région Bretagne • 1, rue du Général GuillaudotCS 14422 • 35044 Rennes Cedex

Téléphone : 02 99 25 41 04 • Télécopie : 02 99 25 41 87E-mail : [email protected]

www.bretagne.cci.fr

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11

CHAMBRE DE COMMERCE E T D ’ I N D U S T R I E D E R É G I O NB R E T A G N E

Page 2: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Editorial

Toute reproduction même partielle de ce document doit être obligatoirement soumise à l’autorisation de la CCI de région Bretagne (loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d’auteur).© CCI de région Bretagne • Dépôt légal • septembre 2011 • ISSN 1964-5171Impression : Imprimerie des Hauts de Vilaine

Page 3: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Editorial

• Les établissements commerciaux

• Les ressources humaines du commerce

• L’urbanisme commercial

• L’activité du commerce et la consommation

• Le commerce et l’équilibre du territoire

• Glossaire méthodologique

Professionnels du commerce, acteurs politiques et économiques, vous êtes à la recherche de données fiables, complètes et mises à jour régulièrement sur l’ appareil commercial breton, sa structure, son évolution, sa contribution à l’ économie et à l’ équilibre territorial régional et local.

La CCI de Bretagne vous propose, dans le cadre de l’ Observatoire Régional du Commerce qu’ elle anime, de bénéficier de données et d’ outils au service de votre réflexion.

À travers le Panorama du Commerce de détail en Bretagne, nous mettons à votre disposition un ouvrage centré sur l’ analyse des évolutions conjoncturelles, regroupant dans un même document la plupart des indicateurs économiques et sociaux permettant d’ appréhender les principales tendances récentes qu’ a connues le commerce de détail breton. Les indicateurs proposés sont issus d’ un travail de collecte et d’harmonisation des données les plus récentes provenant de différentes sources et tout particulièrement des observatoires locaux des Chambres de Commerce et d’ Industrie territoriales de Bretagne.

Notre volonté à travers ces travaux est de mettre notre expertise au service des acteurs locaux et régionaux, élus, acteurs économiques et professionnels du commerce. Elle est aussi de renforcer la concertation et la réflexion partagée de tous en matière d’ équipement et d’ urbanisme commercial en s’ appuyant sur un outil commun et de référence.

Dans une période d’ évolution très forte de la distribution et du contexte démographique de la Bretagne, nous devons tous œuvrer ensemble à la recherche de nouveaux équilibres, prenant en compte la réalité des territoires bretons et s’ engageant dans une perspective de développement durable.

Je vous en souhaite bonne lecture.

François EVEILLARDPrésident Commission régionale Commerce

Chambre de Commerce et d’Industrie de Bretagne

Page 4: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Les établissements commerciauxLa Bretagne compte, en 2011, près de 25 800 établissements en activité pour une surface de vente cumu-lée de 5,7 millions de m², soit 2 200 magasins de plus qu’il y a dix ans, offrant un plancher commercial de 1,6 million de m² supplémentaires. Ce parc commercial s’est enrichi de près de 400 magasins sur la dernière année, à un rythme aussi soutenu que sur les dix dernières années. La création et la reprise de commerce se poursuivent en 2010 tandis que le nombre de fermetures d’établissements se stabilise.

Le parc d’établissements commerciaux

• En 2011, l’Observatoire Régional du Commerce (ORC) recense en Bretagne 25 778 commerces de détail. Avec respectivement 21 % et 18 % des établissements, le secteur hygiène-santé et l’alimentaire représentent les deux premières composantes du parc. Viennent ensuite, dans des proportions proches, l’équipement de la personne (17 %) et l’équipement de la maison (14 %). Les commerces généralistes ne représentent que 7 % des points de vente. La catégorie « culture, loisirs et services », très diversifiée, regroupe principalement des commerces spécialisés dans la librairie, les articles de sport, le dépôt-vente et les tabac-presse. La structure du parc d’établissements par activité a très peu évolué au cours des dix dernières années.

• Le parc breton s’est enrichi de 367 unités supplémentaires sur l’année 2010, soit une hausse de 1,4 % en nombre d’établissements, conforme à l’augmentation annuelle moyenne observée ces dix dernières années (+ 1,2 %). Les quatre départements bretons enregistrent cette année une croissance de leur tissu commercial ; l’Ille-et-Vilaine retrouve, après deux années consécutives de baisse, un taux d’évolution légèrement positif du nombre de commerces, grâce notamment à un recul des radiations sur l’année écoulée.

• La densité commerciale bretonne s’élève en 2011 à 82 établissements commerciaux pour 10 000 habitants contre 81 dix ans plus tôt, preuve que le parc d’établissements croit dans les mêmes proportions que la population. On note toujours dans le Morbihan une relative sur-représentation de la présence commerciale (90 établissements pour 10 000 habitants), liée en particulier à l’alimentaire, ce qui permet l’hypothèse d’une contribution plus forte du tourisme à l’équipement commercial dans ce département. Inversement, la densité est plus faible en Ille-et-Vilaine et dans le Finistère (respectivement 76 et 78 établissements pour 10 000 habitants).

• L’année 2010 confirme le recul des formes d’exploitations individuelles (sous statut artisan-commerçant ou exploitation personnelle). Elles ne représentent plus que 37 % des commerces, contre 53 % dix ans plus tôt. L’exploitation sous forme de sociétés est devenue le principal mode d’exploitation commerciale, mode choisi aujourd’hui par 63 % des commerçants bretons. Les commerçants privilégient le statut de SARL (47 % de l’ensemble des commerces).

• Le commerce breton, couvre, selon les estimations de l’ORC, une surface commerciale totale de 5,7 millions de m² en 2011. Ce plancher commercial s’est étendu de près de 100 000 m² en un an, soit une progression de 1,7 %, inférieure à celle observée l’année précédente, rompant ainsi avec la tendance observée ces dix dernières années (+ 3 % par an en moyenne annuelle).

La création, la transmission et la fermeture de commerces

• 1 790 commerces ont été créés en Bretagne en 2010, volume comparable à l’année passée et à la moyenne annuelle de ces dix dernières années. Le taux de création, de 57 commerces pour 100 000 habitants en moyenne régionale, est nettement plus élevé dans le Morbihan (77 pour 100 000) et diffère fortement selon les activités : 3 commerces pour 100 000 habitants pour les généralistes, 8 pour l’alimentaire, 9 pour l’équipement de la maison et le secteur hygiène-santé, 12 pour l’équipement de la personne et 15 pour les activités culture, loisirs et services.

• 1 032 établissements commerciaux ont changé de propriétaire ou de gérant en Bretagne au cours de l’année 2010, en hausse par rapport à l’an dernier, soit un taux de reprise moyen de 33 commerces pour 100 000 habitants ; mais ce volume reste inférieur d’une centaine d’unités à la moyenne des dix dernières années. 36 % des reprises concernent les commerces généralistes et alimentaires, 25 % les activités hygiène-santé et 15 % les établissements de culture, loisirs et services.

• 2 455 établissements commerciaux ont été fermés en 2010 en Bretagne, en légère hausse par rapport à 2009 ; mais ces fermetures concernent un nombre plus limité d’établissements qu’en moyenne sur la dernière décennie (175 unités de moins que la moyenne annuelle sur la période 2000-2010). Culture, loisirs, services et alimentaire sont les activités qui ont vu leur nombre de fermetures le plus fortement décroître. Le taux de mortalité de 78 commerces pour 100 000 habitants en moyenne régionale varie d’un département à l’autre avec une mortalité plus nette dans le Morbihan et plutôt en retrait dans le Finistère et les Côtes d’Armor.

Page 5: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

0

20

40

60

80

100

120

Taux de création pour 100 000 hab.

Taux de reprise pour 100 000 hab.

Taux de radiation pour 100 000 hab.

Nombre de points de vente pour 10 000 hab.

Bretagne

35

6472

100

77

40

30

46

78

2867

48

57

33

76

75

87

90

78

82

Nombre d’établissements

Taux d’évolution sur 1 an

Taux d’évolution annuel moyen sur

10 ans

Côtes d’Armor 5 084 + 3,1 % + 1,8 %

Finistère 6 983 + 1,1 % + 1,4 %

Ille-et-Vilaine 7 313 + 0,2 % + 0,5 %

Morbihan 6 398 + 1,9 % + 1,3 %

Bretagne 25 778 + 1,4 % + 1,2 %

Entreprises individuelles Sociétés dont SARL dont SA dont Sociétés en nom collectif

Côtes d’Armor 2 147 2 937 2 048 118 125

Finistère 2 571 4 412 3 332 219 126

Ille-et-Vilaine 2 494 4 819 3 674 220 153

Morbihan 2 363 4 035 3 153 181 111

Bretagne 9 575 16 203 12 207 738 515

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORCTaux de création, reprise, radiation - année 2010Nombre de points de vente 2011

Etablissements commerciaux par activité Etablissements commerciaux par département

Densité et démographie des établissements commerciaux

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Surface commerciale

Etablissements commerciaux par forme juridique

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Surface totale (en millions de m2) Évolution de la surface sur 1 an

Côtes d’Armor 1,05

Finistère 1,65

Ille-et-Vilaine 1,75

Morbihan 1,30

Bretagne 5,75

(+ 3,9 %)(+ 3,7 %)

(+ 1,0 %)(+ 0,7 %)

(+ 0,9 %)(+ 0,8 %)

(+ 2,5 %)(+ 2,4 %)

(+ 1,7 %)

+ 37 100 m2

+ 26 300 m2

+ 67 100 m2

(+ 1,7 %)

+ 16 200 m2

+ 13 000 m2

+ 8 400 m2

+ 11 400 m2

+ 30 500 m2

+ 21 000 m2

+ 96 800 m2

Surface totale

> 300 m2

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Nombre d’établissements

Evolution du nombre sur 1 anTaux

d’évolution sur 1 an

Taux d’évolution

annuel moyen sur 10 ans

Généralistes 1 762 + 2,3 % + 1,2 %

Alimentaire 4 747 + 0,4 % - 0,1 %

Équipement de la maison

3 595 + 0,6 % + 1,3 %

Équipement de la personne

4 285 + 3,6 % + 1,9 %

Hygiène-santé 5 317 + 3,0 % + 2,1 %

Culture, loisirs et services

6 072 - 0,3 % + 1,0 %

+ 39

+ 21

+ 20

+ 148

+ 156

- 17

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Page 6: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Les ressources humaines du commerceOccupant plus de 120 000 actifs en Bretagne, le commerce de détail, marqué par les effets de la récession, a connu en 2009 pour la première fois depuis plus de 10 ans une contraction de ses effectifs. Dans ce contexte, le nombre de demandeurs d’emploi dans le commerce inscrits à Pôle Emploi continue d’augmenter alors que les offres déposées par les entreprises sont à nouveau orientées à la hausse en 2010. Enfin, les effectifs en formation initiale aux métiers du commerce, tout comme l’effort de formation continue dans les entreprises, sont plutôt stables.

L’emploi

• Début 2010, le commerce de détail compte, en Bretagne, plus de 120 000 actifs, dont 82 % de salariés. Ces effectifs sont principalement recensés dans les commerces généralistes (34 % des emplois salariés), puis à part équivalente (14 %) dans les activités culture, loisirs et services, alimentaire, hygiène-santé, équipement de la maison et enfin dans l’équipement de la personne (10 %).

• Le commerce de détail breton a supprimé plus de 400 postes de travail (salariés ou non) en 2009, soit une réduction de 0,4 % des effectifs par rapport à l’année antérieure. Cette évolution négative concerne deux départements : l’Ille-et-Vilaine et le Finistère ; la baisse la plus significative s’opérant en Ille-et-Vilaine (- 429 postes), les Côtes d’Armor et le Morbihan assurant le maintien de leurs effectifs.

• La baisse des effectifs salariés dans le commerce de détail breton en 2009 (- 0,7 %) s’inscrit dans un contexte de décroissance globale de l’emploi salarié privé non agricole dans la région (- 2,1 %), marqué également par un recul très net dans l’industrie (- 3,8 %) et un repli dans les activités de services (- 0,9 %). Cette baisse est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’une première sur les 10 ans d’observation du commerce en Bretagne. En effet, sur la dernière décennie, l’emploi salarié dans le commerce de détail breton a enregistré une évolution positive sans discontinuité et le taux de croissance annuel moyen oscillait entre + 1 % et + 3 %. Cette rupture de tendance s’observe également au niveau national.

• Les premières estimations de l’INSEE pour 2010 tendent à montrer une relative stabilité de l’emploi salarié dans le commerce en Bretagne, tout comme au niveau national, et ce malgré une activité a priori plus dynamique.

Le marché du travail

• Fin 2010, plus de 21 000 demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) sont enregistrés par Pôle Emploi en Bretagne, dans les métiers relevant du commerce de détail. Ces demandeurs d’emploi sont majoritairement des femmes (71 %). Par ailleurs, près de six demandeurs d’emploi sur dix sont âgés de 25 à 49 ans dans le commerce (2/3, tous secteurs confondus), les jeunes de moins de 25 ans représentant trois demandeurs sur dix (18 %, tous secteurs confondus).

• La demande d’emploi dans les métiers du commerce de détail a augmenté de près de 1 000 personnes en 2010 soit une hausse de 4,7 % par rapport à l’année précédente. Cette

augmentation des demandes d’emploi dans le commerce est plus marquée pour les demandeurs d’emploi de longue durée (+ 16,3 %, soit 910 personnes de plus) et les seniors de 50 ans et plus (+ 14,5 %, 330 demandeurs supplémentaires).

• Parallèlement, près de 12 000 offres d’emploi proposées par les entreprises commerciales bretonnes ont transité par Pôle Emploi au cours de l’année 2010, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Tous les départements voient leurs offres d’emploi augmenter de manière significative, à l’exception de l’Ille-et-Vilaine.

La formation

• Près de 9 600 personnes ont suivi une formation initiale aux métiers du commerce (hors formation agricole) en 2010 en Bretagne, soit une hausse de plus de 200 élèves (essentiellement sous statut scolaire) par rapport à 2009 ; les effectifs en formation initiale par apprentissage demeurent relativement stables (de l’ordre de 2 000 élèves). L’Ille-et-Vilaine a accueilli 32 % de l’ensemble des effectifs, le Finistère 28 %, le Morbihan 23 % et les Côtes d’Armor 17 %.

• Depuis 2000, les effectifs en formation aux métiers du commerce oscillent entre 9 000 et 10 000 en année terminale de formation par an. La formation initiale par apprentissage représente désormais plus d’un cinquième des effectifs en formation dans le commerce, tous niveaux de formation confondus, alors qu’elle ne pesait que 12 % il y a dix ans. Un élève sur neuf opte désormais pour la voie de l’apprentissage dans les formations de niveau III ou IV et plus d’un sur deux en niveau V.

• Près de 32 000 personnes ont bénéficié en 2009 d’une formation continue spécialisée dans le commerce. Ces stagiaires sont majoritairement (89 %) des actifs issus des entreprises commerciales de plus de 10 salariés. L’effort de formation est important puisque, rapporté aux effectifs du commerce, c’est un actif sur quatre qui a suivi une formation en 2009.

• Près de 2 300 000 heures de formation ont été dispensées sur l’année, soit une durée moyenne de 73 heures par stagiaire, en incluant les stages destinés principalement aux demandeurs d’emploi et accordés dans le cadre du « Programme régional des stages ». La durée des formations pour les actifs en entreprise (66 heures en moyenne par stagiaire) est très variable selon la taille des sociétés. Elle est très inférieure dans les plus petites entreprises (20 heures pour les entreprises de moins de 10 salariés et 71 heures pour les plus de 10 salariés).

Page 7: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Emploi total (salarié et non salarié) Emploi salarié

EffectifEvolution sur 1 an

(en effectif )Evolution sur 1 an

Evolution sur 10 ans

EffectifEvolution sur 1 an

Evolution sur 10 ans

Côtes d’Armor 21 734 + 97 + 0,4 % + 18,5 % 17 438 - 0,2 % + 17,7 %

Finistère 34 037 - 150 - 0,4 % + 10,8 % 28 009 - 0,8 % + 12,5 %

Ille-et-Vilaine 36 667 - 429 - 1,2 % + 16,5 % 30 491 - 1,3 % + 19,2 %

Morbihan 27 665 + 55 + 0,2 % + 19,0 % 22 283 - 0,1 % + 20,9 %

Bretagne 120 103 - 427 - 0,4 % + 15,7 % 98 221 - 0,7 % + 17,3 %

Effectifs permanents du commerce de détail

Sources : CCI de Bretagne - données provisoires d’après Pôle emploi, INSEE et fichiers des CCI de région Bretagne Champ : ORC - données au 01/01/10

Offres d’emploi (flux sur l’année)

Offres déposées durant l’année

(catégories A, B et C)Evolution sur un an

Côtes d’Armor 1 950 + 22 %

Finistère 3 307 + 15 %

Ille-et-Vilaine 3 923 - 1 %

Morbihan 2 722 + 13 %

Bretagne 11 902 + 10 %

Source : DIRECCTE Bretagne d’après Pôle Emploi - données 2010

Demandes d’emploi (stock en fin d’année)

Effectif au 31/12/2010 Evolution sur un an

Demandeurs d'emploi de catégories A, B, C 21 422 + 4,7 %

dont femmes 15 153 + 4,5 %

dont jeunes de moins de 25 ans

6 599 + 1,9 %

dont longue durée 6 497 + 16,3 %

Source : DIRECCTE Bretagne d’après DARES Pôle Emploi - données au 31/12/10

Marché de l’emploi du commerce de détail

Statut apprentissage Statut scolaire

par niveau

par niveau

par département

Finistère

Bretagne

Nombre de stagiaires Nombre d’heures stagiaires Durée moyenne de formation (en heures)

2009Taux d’évolution

sur 10 ans(moyenne annuelle)

2009Taux d’évolution

sur 10 ans(moyenne annuelle)

2009Taux d’évolution

sur 10 ans(moyenne annuelle)

Programme régional des stages(principalement demandeurs d’emploi)

243 - 7,1 % 248 336 - 6,4 % 1 022 + 4,6 %

Actifs des entreprises de plus de 10 salariés 27 773 + 1,2 % 1 976 328 - 0,1 % 71 - 2,4 %

Actifs des entreprises de moins de 10 salariés 3 337 + 1,0 % 66 188 - 0,2 % 20 - 2,1 %

Total 31 353 + 1,0 % 2 290 852 - 1,7 % 73 - 4,8 %

Sources : CCI de Bretagne d’après Conseil régional (PRS), DIRECCTE Bretagne (+ 10 salariés) et FAFTIC (- 10 salariés) - données 2009 et évolution moyenne annuelle 1999-2009

Effectifs en formation initiale aux métiers du commerce

Formation continue dans le commerce de détail

Source : CCI de Bretagne d’après Rectorat données promotion 2009 /2010

Source : Pôle emploi - Champ ORC - données au 01/01/10

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Page 8: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

L’urbanisme commercialPlus de 3 200 Grandes et Moyennes Surfaces de 300 m² et plus sont présentes sur le territoire breton couvrant un plancher commercial de près de 4 millions de m². L’année 2010 est marquée par un ralentissement du taux de croissance de la surface commerciale (+ 1,7 %, hausse bien en deçà de la moyenne des dix dernières années), principalement dû à une progression plus modeste du secteur de l’équipement de la maison. Les CDAC bretonnes ont accepté 95 % des 132 dossiers déposés et accordé près de 200 000 m² de surface de vente supplémentaire.

L’équipement en Grandes et Moyennes Surfaces

• En 2011, l’ORC recense en Bretagne 3 225 établissements commerciaux de 300 m² et plus, dont un peu moins d’un quart de grandes surfaces généralistes. La surface de vente cumulée avoisine les 4 millions de m². Les grandes surfaces spécialisées représentent plus des deux tiers de ce plancher commercial avec 43 % de la surface totale pour la seule activité liée à l’équipement de la maison.

• La structure de ce parc varie sensiblement d’un département à l’autre pour ce qui est du poids relatif des surfaces généralistes et du secteur culture-loisirs. La part du plancher commercial prise par les hypermarchés est ainsi plus accentuée dans les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine alors que les supermarchés occupent comparativement davantage de surfaces dans le Morbihan. Le secteur culture-loisirs tient une place plus importante dans le Finistère et l’Ille-et-Vilaine. Le poids relatif du commerce spécialisé en équipement de la maison et en équipement de la personne est en revanche comparable dans les quatre départements bretons.

• La densité commerciale en surfaces généralistes est supérieure en Bretagne (403 m² pour 1 000 habitants) à la moyenne nationale (335 m²). Cette densité supérieure se vérifie pour les hypermarchés (182 m² contre 150 m²) mais est surtout très marquée pour les supermarchés (163 m² contre 113 m²). A l’inverse, la densité du hard discount est moindre en Bretagne (47 m² contre 51 m²). La densité des généralistes est plus faible en Ille-et-Vilaine (387 m²) et plus forte dans les Côtes d’Armor (433 m² contre 412 et 414 m² dans le Finistère et le Morbihan). Le Morbihan présente un profil atypique par rapport aux autres départements avec une présence des hypermarchés nettement moindre qu’ailleurs (147 m² contre 182 m² dans le Finistère, 194 en Ille-et-Vilaine et 203 dans les Côtes d’Armor) et, à l’inverse, une sur-représentation des supermarchés (202 m² contre 173 dans le Finistère, 164 dans les Côtes d’Armor et 124 en Ille-et-Vilaine). La pénétration du hard discount est assez proche dans les quatre départements (de 44 à 55 m² pour 1 000 habitants).

L’évolution du parc de GMS• En 2010, la surface des commerces bretons de 300 m² et plus a augmenté de 67 000 m², soit une progression de 1,7 %. Cette évolution globale du plancher commercial marque une pause, compte tenu de la progression moyenne observée sur les dix dernières années (taux de croissance annuel moyen : + 4 %). Cette évolution résulte de l’ouverture l’an dernier de 129 nouvelles GMS, de 84 extensions de surfaces de GMS existantes et de 110 fermetures.

• La progression du plancher commercial en 2010 s’explique principalement par une évolution plus soutenue des surfaces

généralistes que de celle des surfaces spécialisées, contrairement aux dix dernières années où l’essentiel de la croissance était lié à l’extension du plancher commercial de la distribution spécialisée. L’année 2010 est particulièrement marquée par la stabilisation des surfaces en équipement de la maison, faisant suite à l’évolution déjà ralentie de 2009. Seul l’équipement de la personne affiche une hausse sensible en 2010 (+ 5,7 %), poursuivant ainsi la tendance amorcée l’an dernier. L’activité culture-loisirs continue de croître mais à un rythme moins élevé (+ 2,0 %).

• L’évolution des GMS généralistes retrouve un rythme de progression conforme à la moyenne enregistrée sur la décennie passée (+ 3,1 % en 2010), après une année 2009 exceptionnellement haute. Parmi les généralistes, le hard-discount poursuit en 2010 sa forte croissance initiée ces dernières années (+ 10,2 % en 2010, + 15,5 % en 2009, + 8,0 % en 2008). La progression des hypermarchés (+ 3,3 %) est dans le même temps orientée à la hausse au regard des années passées. L’évolution des surfaces en hypermarchés observée en 2010 en Bretagne demeure le fait de l’extension de supermarchés. Ces derniers poursuivent le développement de leur emprise avec un taux de progression observé en 2010 légèrement inférieur (+ 1,3 %) à la tendance de ces dernières années (autour de 3 %).

• En 2011, la Bretagne compte 702 GMS de plus qu’en 2001 (133 généralistes et 569 spécialisées), offrant une surface commerciale de 1 295 000 m² supplémentaires (+ 340 800 m² pour les généralistes et + 954 100 m² pour les spécialisées). La décennie a été marquée par le fort développement des surfaces en équipement de la maison (+ 557 000 m²) et par les nombreuses ouvertures des maxidiscomptes (122 commerces supplémentaires).

L’urbanisme commercial : les autorisations d’exploiter

• La législation en matière d’urbanisme commercial a évolué en 2008 (décret n°2008-1212 du 24 novembre 2008, relatif à l’aménagement commercial, pris en application de la Loi de Modernisation de l’Economie promulguée en août 2008 qui relève, pour la grande distribution, le seuil d’autorisation des surfaces commerciales de 300 à 1 000 m²). L’équipement commercial est désormais régulé par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) qui statuent sur l’autorisation d’exploiter, uniquement pour les projets de surface supérieure à 1 000 m².

• En 2010, 132 dossiers de création ou d’extension de Grandes et Moyennes Surfaces ont fait l’objet d’une présentation en CDAC en Bretagne, pour une demande totale de 199 700 m² de surfaces de ventes nouvelles. Le taux d’acceptation résultant des décisions prises par ces commissions est de 95 % en nombre de dossiers et 94 % en surface.

La comparaison avec les données nationales n’est possible qu’à l’échelle des commerces généralistes de plus de 400 m² – source Nielsen-Tradedimensions – données 01/09/2009.

Page 9: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Nombre et surface des établissements commerciaux de 300 m2 et plus par activité

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Répartition de la surface des établissements commerciaux de 300 m2 et plus

+ 25 628 m2

+ 7 624 m2

Bretagne 15,0 %

7,7 %

8,7 %

7,9 %

Equipement de la maisonEquipement de la personneCulture-loisirsAutres

3,8 %

13,8 %

HypermarchésSupermarchésHard discount

Généralistes

Spécialisés

14,1 %

7,2 %

10,8 %

8,3 %

42,4 %

13,9 %

3,3 %12,7 %

8,5 %

7,5 %7,6 %

41,8 %

4,2 %

17,7 %

17,0 %

7,6 %4,9 %

9,0 %

42,2 %

14,7 %

4,6 % 16,2 %

7,8 %

9,7 %7,1%

45,2 %

10,6 %

3,4 %

43,1 %

Nombre de dossiers déposés % de dossiers acceptés Surfaces sollicitées (m2) % de surfaces acceptéesSurface moyenne

acceptée (m2)

Côtes d’Armor 28 93 % 31 900 97 % 1 187

Finistère 27 96 % 54 800 98 % 2 070

Ille-et-Vilaine 34 97 % 55 400 90 % 1 502

Morbihan 43 95 % 57 600 94 % 1 326

Bretagne 132 95 % 199 700 94 % 1 497

Equipement commercial - Dossiers soumis à autorisation

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC, d’après sites préfectures départementales - données 2010

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Nombre d’établissements

Evolution du nombre sur 1 an

Surface en milliers de m2

Evolution de la surface sur 1 an

Taux d’évolution de la surface sur 1 an

Généralistes 793 + 14 1 285 39 200

dont : Hypermarchés 132 + 1 570 18 500

Supermarchés 444 + 2 530 6 900

Hard discount 204 + 11 150 13 800

Grands magasins/magasins populaires 13 - 35 -

Spécialisés 2 432 + 5 2 675 27 900

dont : Equipement de la maison 1 292 - 17 1 710 2 800

Equipement de la personne 383 + 19 305 16 400

Culture-Loisirs 341 + 1 345 6 900

Autres 416 + 2 315 1 800

Ensemble 3 225 + 19 3 960 67 100

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

+ 3,1 %

+ 3,3 %

+ 1,3 %

+ 10,2 %

+ 0,2 %

+ 5,7 %

-

+ 1,1 %

+ 2,0 %

+ 0,6 %

+ 1,7 %

Page 10: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

L’activité du commerce et la consommationLa crise économique n’a pas épargné en 2009 l’activité des commerçants et la consommation des ménages bretons. 2010 marque une fragile reprise soutenue notamment par la croissance des dépenses des ménages, malgré un pouvoir d’achat en berne. Les chefs d’entreprises restent encore pessimistes quant au climat des affaires, tant dans le commerce généraliste que spécialisé.

L’activité du commerce• Le chiffre d’affaires de l’ensemble du commerce de détail breton estimé par l’ORC pour l’année 2009 s’élève à 23,8 milliards d’euros. Ce chiffre d’affaires a connu une très faible progression sur l’année (+ 0,7 %, hausse trois fois moindre que celle enregistrée l’année antérieure : + 2,1 % en 2008). Ce taux moyen masque une tendance moins favorable en Ille-et-Vilaine que dans les autres départements. Ce ralentissement de la croissance de l’activité du commerce breton est conforme aux évolutions nationales, qui connaissent même un repli de leur volume d’affaires, et rompt la dynamique engagée ces dernières années.

• La grande distribution généraliste (hypermarchés, supermarchés, supérettes, hard discount) contribue, selon les mêmes estimations, à hauteur de 46 % à la formation de ce chiffre d’affaires. Ces GMS généralistes ont enregistré en 2009 en Bretagne un recul sensible de leur volume d’activités (- 2,3 %), dans une tendance proche de celle du niveau national (- 1,8 %).

• Les données disponibles ne permettent pas actuellement d’estimer le chiffre d’affaires 2010. Cependant, les enquêtes récentes de conjoncture réalisées auprès des détaillants, ainsi que l’évolution des indicateurs de consommation des ménages, laissent penser que l’activité du commerce de détail devrait se stabiliser voire s’améliorer légèrement en 2010.

• Dans une économie toujours marquée par les effets de la crise, les commerçants demeurent encore pessimistes quant à l’évolution de leur activité. Selon les chefs d’entreprises interrogés en juillet 2011 par l’INSEE, le climat conjoncturel se replie : l’indicateur synthétique du climat des affaires, mesuré à partir d’enquêtes mensuelles, recule, demeurant cependant un peu supérieur à sa moyenne sur longue période.

• Selon les professionnels, l’activité s’est nettement dégradée pour le commerce généraliste (alimentaire et non alimentaire), alors que pour le commerce spécialisé, ils notent un léger redressement de l’activité. Cependant, les perspectives générales d’activité s’inscrivent toujours dans un climat peu engageant, tant pour le commerce généraliste que pour le commerce spécialisé.

La consommation des ménages• Au plan national, les dépenses des ménages sont orientées à la hausse pour 2010 (+ 1,3 % en volume, après + 0,1 % en 2009). Cette évolution intervient dans un contexte où la croissance du pouvoir d’achat est moindre, les ménages puisant dans leur épargne.

• Ce regain de consommation concerne quasiment tous les postes de dépenses. La consommation en produits alimentaires s’est redressée (+ 0,8 % en 2010 après - 0,1 % en 2009), comme celle de l’équipement de la personne (habillement-chaussures, + 0,4 % en 2010 après une baisse très marquée en 2009, - 4,2 %). Les achats de biens et services de loisirs et de culture se sont, quant à eux, fortement développés (+ 3,2 %, après 1,4 % en 2009) tout comme ceux des produits de la communication (+ 2,2 % après + 0,4 %). Les dépenses afférentes au logement et à son entretien ont également connu une hausse sensible due notamment à l’hiver rigoureux. Enfin, les dépenses de santé ont continué de progresser en 2010 (+ 3,1 % contre 2,4 %).

• L’absence de comptes régionaux ne permet pas de disposer d’indicateurs régionalisés de la consommation des ménages. Toutefois, il est possible d’estimer le potentiel de consommation lié aux dépenses commercialisables des ménages résidant en Bretagne (cf. glossaire). Ce potentiel de consommation des ménages résidents bretons est estimé pour l’année 2009 par l’ORC à 16,3 milliards d’euros, se partageant pour moitié entre achats de produits alimentaires et non alimentaires (hors dépenses liées au logement, à la consommation d’énergie, à l’hygiène, la santé et les services).

• En 2009, les dépenses commercialisables des ménages bretons ont enregistré une baisse de 2,2 % sur l’année, représentant un volume de 450 millions d’euros, calculé en tenant compte de l’évolution de la démographie et du budget moyen de consommation. Au niveau départemental, sous les mêmes hypothèses, la baisse serait comparativement plus sensible dans le Finistère que dans les trois autres départements.

Page 11: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Dépenses commercialisables des ménages résidents

Chiffre d’affaires du commerce par département

Source : Estimation CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2009

Chiffre d’affaires du commerce par forme de distribution

Tendance des ventes dans le commerce de détail

Source : Estimation CCI de Bretagne - dépenses commercialisables au sens strict (hors dépenses liées au logement, à la consommation d’énergie, à l’hygiène et la santé et aux services) - données 2009

CA HT (en milliard €)

Evolution sur 1 an du CA HT

Côtes d’Armor 4,3

Finistère 6,7

Ille-et-Vilaine 7,3

Morbihan 5,5

Bretagne 23,8

CA HT (en milliard €)

Evolution sur 1 an du CA HT

Grandes et moyennes surfaces généralistes

10,9

Autres 12,9

Ensemble du commerce de détail

23,8

-2,3 %

+ 3,4 %

+ 0,7 %

Source : Estimation CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2009

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

-70

-60

-50

-40

-30

-20

-10

0

10

20

30

Source : INSEE - Commerce de détail et commerce et réparation automobile - Opinions des chefs d’entreprise - Enquête mensuelle

Dépenses alimentaires (en milliard €)

Dépenses non alimentaires

(en milliard €)

Total des dépenses

(en milliard €)

Evolution des dépenses sur 1 an

Côtes d’Armor 1,5 1,5 3,0

Finistère 2,3 2,3 4,6

Ille-et-Vilaine 2,5 2,5 5,0

Morbihan 1,8 1,9 3,7

Bretagne 8,1 8,2 16,3

Soldes d’opinions sur les ventes récentes

Soldes d’opinions sur les perspectives générales d’activité

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

- 49 millions d’euros

- 169 millions d’euros

- 145 millions d’euros

- 87 millions d’euros

- 450 millions d’euros

+ 0,1 %

+ 0,6 %

+ 1,4 %

+ 0,9 %

+ 0,7 %

Alimentation et tabac

Logement et combustibles

Equipement de la personne

Equipement de la maison

Santé

Transports

Communications

Loisirs, culture, éducation

Hôtels-cafés-restaurants

Autres

16,5 %

4,3 %

25,5 %

5,8 %3,8 %

2,8 %

14,0 %

9,4 %

7,0 %

10,9 %

Structure des dépenses des ménages Évolutions de la dépense des ménages, du pouvoir d’achat du revenu disponible brut

et du taux d’épargne

Source : INSEE - Comptes nationaux - données 2010

- 1

0

1

2

3

4

5

6

7

taux d’épargne en %

Taux d’épargne

Dépense des ménages en volume

Pouvoir d’achat du revenu brut

9

10

11

12

13

14

15

16

17

évolution annuelle en %

2000 2002 2004 2006 2008 2010 20112001 2003 2005 2007 2009

Source : INSEE - Comptes nationaux - base 2005 - données nationales

-1,2 %

-3,3 %

-2,3 %

-1,7 %

-2,2 %

Page 12: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Le commerce et l’équilibre du territoireLa répartition géographique du commerce en Bretagne se révèle plutôt bien équilibrée même si tous les territoires ne sont pas dotés à l’identique. L’offre dans les communes les moins bien pourvues ne recule plus depuis le milieu des années 2000 et, aujourd’hui, 98 % de la population bretonne vit dans une commune disposant d’au moins un commerce. La grande distribution continue d’étendre son emprise dans les 21 pays bretons.

L’équipement commercial selon les communes

• En 2011, 87 % des communes bretonnes disposent d’au moins un commerce et près des deux tiers (66 %) sont dotées d’une gamme d’équipement commercial à la fois alimentaire et non alimentaire (contre 44 % dix ans plus tôt). Plus de six ménages bretons sur dix vivent dans des communes équipées d’au moins 20 commerces. Le poids de l’espace rural (hors aire urbaine) parmi ces communes bien équipées (52 %) traduit la vitalité des pôles commerciaux ruraux dans la région. La Bretagne compte, en 2011, 24 communes supplémentaires équipées de plus de 20 commerces, par rapport à 2001.

• En 2011, une commune sur huit n’a plus aucun commerce. 2 % de la population bretonne (soit environ 70 000 personnes) résident en 2011 dans ces communes sans commerce dont un peu moins de neuf sur dix appartiennent à l’espace rural (hors aires urbaines). Les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine sont les départements bretons qui enregistrent la proportion la plus élevée de communes où il n’y a plus d’offre commerciale (15 % des communes). Dans les deux autres départements, la proportion est sensiblement plus faible (9 % pour le Morbihan et 11 % pour le Finistère). Le nombre de communes sans commerce a diminué de 46 communes en Bretagne en dix ans.

• La problématique du dernier commerce concerne, en 2011, 196 communes, soit 15 % des communes bretonnes. Dans la plupart des cas (64 %), ce « dernier commerce » est de type généraliste (une supérette) ou alimentaire. Dans les autres cas, il s’agit principalement d’un tabac-bar-dépôt de journaux. Plus de huit communes sur dix (84 %) ne disposant plus que d’un seul commerce sont situées en dehors des aires urbaines et 3 % de la population bretonne vivent dans ces communes.

• La tendance à la concentration spatiale du commerce en Bretagne des années passées s’est ralentie depuis le milieu des années 2000. On assiste à une stabilisation de l’offre dans les communes rurales les moins bien dotées. L’évolution du commerce dans les communes les mieux équipées (+ de 10 commerces) ne s’est pas réalisée au seul profit des territoires urbains mais a également profité à des communes rurales. Ces communes bien équipées bénéficient de dynamiques démographiques positives liées au phénomène d’étalement urbain et qui permettent au commerce de s’y densifier. L’espace rural en Bretagne bénéficie de la vitalité de pôles commerciaux ruraux, traditionnels ou en création.

L’équipement commercial selon les pays

• L’analyse par pays de l’implantation du commerce met en évidence un bon équilibre global de l’équipement commercial en Bretagne. Cet équilibre est particulièrement avéré pour l’implantation des commerces de type alimentaire.

Ces commerces représentent de 20 % à 33 % du parc d’établissements selon les pays. Cette part est plus forte dans les pays des Vallons de Vilaine, du Centre-Ouest Bretagne, de Redon et Vilaine, et de Brocéliande, alors que les pays de Rennes, Vannes, Brest et Lorient affichent une relative sous-représentation de ces activités. Les magasins sont également plus nombreux dans les pays disposant d’un pôle urbain important (Brest, Rennes et Quimper) et dans les pays situés sur la frange littorale. Il existe une corrélation entre la densité de population et le nombre de commerces présents sur ces territoires. Ainsi, les pays les plus densément peuplés sont aussi les premiers en termes de nombre de magasins (à l’exception du pays d’Auray dont la densité commerciale est supérieure de 4 points par rapport à la moyenne régionale).

• La présence de la grande distribution, notamment spécialisée, apparaît beaucoup plus déséquilibrée, en particulier en faveur des pays disposant d’un pôle urbain important. Ainsi les pays de Rennes, Brest et Cornouaille (37 % de la population) concentrent 40 % de la surface totale des GMS de la région. Les grandes surfaces généralistes représentent globalement le tiers du plancher commercial total, exception faite des pays d’Auray, du Centre-Ouest Bretagne et de Brocéliande (entre 40 et 48 %). Les hypermarchés forment le plus souvent (dans 11 pays sur 21) le type dominant en terme de plancher commercial. La présence du hard discount apparaît également très disparate sur le territoire breton. Elle est particulièrement forte sur les pays de Guingamp, Pontivy et Centre Bretagne (entre 16 et 21 % du plancher commercial des GMS généralistes), alors que sur les pays de Morlaix et du Centre-Ouest-Bretagne, la part de cette forme de distribution est très en deçà de la moyenne régionale (respectivement 6 % et 7 %). Enfin, au sein des commerces spécialisés, l’équipement de la maison occupe partout la première place, à des degrés divers (de 57 % à 82 % du plancher commercial des GMS spécialisées).

• Sur les dix dernières années, le parc d’établissements évolue favorablement dans tous les pays, à l’exception des pays de Vitré-Porte de Bretagne (- 0,2 %), de Brocéliande (- 0,2 %) et de Rennes (- 0,1 %). Les pays de Fougères, Saint-Brieuc et Vannes bénéficient des plus fortes progressions.

• Au cours de la dernière décennie, la grande distribution a accru son emprise dans tous les pays bretons (de 3 à 5 % en moyenne annuelle sur les dix ans, selon les pays). Les pays des Vallons de Vilaine et de Vitré enregistrent une croissance annuelle moyenne du plancher commercial des GMS plus élevée que la moyenne (respectivement 6 et 8 %), tandis que les pays de Dinan, Centre-Bretagne et Trégor-Goëlo affichent une moindre progression (autour de 2 %).

Page 13: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

Densité commerciale en 2011 et taux d’évolution du nombre de commerces sur 10 ans par pays

Bretagne Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine MorbihanCommunes hors

aires urbainesCommunes des aires urbaines

2001 2011 2001 2011 2001 2011 2001 2011 2001 2011 2001 2011 2001 2011

0 commerce 209 163 101 56 33 31 53 53 22 23 180 142 29 21

1 commerce 194 196 64 81 39 40 57 49 34 26 158 165 36 31

2 à 4 commerces 295 311 80 96 65 60 88 92 62 63 234 245 61 66

5 à 9 commerces 218 207 45 43 49 52 65 63 59 49 153 148 65 59

10 à 19 commerces 143 160 39 46 38 38 34 39 32 37 95 111 48 49

20 commerces et plus 209 233 43 51 59 62 55 57 52 63 112 122 97 111

Ensemble 1 268 1 270 372 373 283 283 352 353 261 261 932 933 336 337

Répartition des communes par nombre de commerces

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2001/2011

O b s e r v a t o i r e R é g i o n a l d u C o m m e r c e d e B r e t a g n e

Communes sans commerce (163)

Communes ayant entre 10 et 19 commerces (160)

Communes ayant un seul commerce (196)

Communes ayant plus de 20 commerces (233)

Communes ayant entre 2 et 9 commerces (518)

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011

Equipement commercial des communes

De 5 à 7 commerces (3)

De 7 à 8 commerces (8)

De 8 à 10 commerces (6)

De 10 à 13 commerces (4)

Taux d’évolution du nombre de commerces sur 10 ans

Densité commerciale pour 1 000 habitants

Moyenne BretagneDensité commerciale : 8,2 commerces pour 1 000 habitants

Croissance annuelle moyenne sur 10 ans : + 1,2 %

Trégor-Goëlo

Guingamp

Saint-Brieuc

Dinan

Saint-Malo

Fougères

Brocéliande RennesVitré-Porte de Bretagne

Vallons de Vilaine

Redon et Vilaine

Ploërmel Cœur de Bretagne

Centre Bretagne

Pontivy

VannesAuray

Lorient

Cornouaille

Centre-Ouest Bretagne

BrestMorlaix

+ 1,4 %

+ 1,5 %

- 0,2 %+ 1,6 %

+ 1,6 %

+ 3,3 %

+ 0,7 %

+ 0,7 %

+ 0,9 %

+ 0,7 %

+ 1,3 %

+ 0,2 %

- 0,1 %

+ 2,1 %+ 1,0 %

+ 2,1 %

- 0,2 %

+ 1,9 %

+ 1,3 %

+ 0,9 %

+ 1,9 %

Source : CCI de Bretagne - Champ : ORC - données 2011et données cumulées sur 10 ans (2001-2011)

Page 14: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) généralistes

Surfaces commerciales non spécialisées classifiées suivant l’orientation dominante du chiffre d’affaires et la surface de vente.

orientation dominante du chiffre d’affaires surface

Hypermarchés alimentaire (+ du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m2

Grands magasins non alimentaire (- du 1/3 de CA en produits alimentaires) > 2 500 m2

Magasins populaires alimentaire (de 1/3 à 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m2

Supermarchés alimentaire (+ de 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à 2 500 m2

Supérettes* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à 400 m2

Maxidiscomptes ou hard discount* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires)

(Les maxidiscomptes ne constituent pas une catégorie particulière mais sont un

sous ensemble des supermarchés ou des supérettes. Ils proposent à la clientèle

des prix bas et un choix limité de produits)

120 à 2 500 m2

* seuls sont retenus dans le champ de l’étude les supérettes et hard discount d’au moins 300 m2.

Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) spécialiséesOn entend par “grande surface spécialisée” toute surface commerciale d’au moins 300 m2 spécialisée dans la vente au détail d’un type de produits ou services. Le classe-ment par activité est fait au regard de l’activité principale du commerce spécialisé. Par exemple, une grande surface spécialisée en bricolage disposant d’un rayon jardinerie est affectée pour la totalité de sa superficie en bricolage.

La classification par activité retenue est la suivante :

• Equipement de la personne : vêtement, lingerie, chaussures, laine, maroquinerie, montres, bijoux, accessoires ;

• Equipement de la maison : tissus voilages, décoration luminaire, vaisselle, meubles, cuisines, literie, droguerie, papiers peints, bricolage, quincaillerie, jardinage, TV-Hifi-Musique, électroménager ;

• Culture-loisirs : livres, papeterie-bureautique, disques, appareil photo-caméra, multimédia, jeux-jouets, journaux, articles de sports, cycles ;

• Hygiène-santé : parfumerie, pharmacie, esthétique, optique-orthophonie, articles médicaux & orthopédiques, puériculture, coiffure ;

• Autres : solderies, dépôt-vente, antiquité-brocante et services (pressing, location vidéo, développement photo, imprimerie, cordonnerie, clés, centres d’équipements auto-moto (hors garages)...).

Glossaire MéthodologiqueChamp ORC

Le champ d’analyse de l’offre commerciale retenu par l’ORC couvre le secteur du commerce de détail en magasin et comprend les activités suivantes :• « généralistes » : petites et grandes surfaces à prédominance alimentaire :

hypermarché, supermarché, hard discount, supérette, grand magasin et magasin populaire, alimentation générale = [NAF Rév.1 : 521 sauf 521A et J - NAF Rév. 2 : 47.1 sauf 47.19B, 47.11A]

• « alimentaire » : boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, crèmerie, caviste, surgelés, fruits et légumes, épicerie fine = [NAF Rév.1 : 151F, 158B, C, D, K, 521A, 522 sauf 522L - NAF Rév. 2 : 10.13B, 10.71B, 10.71C, 10.71D, 10.82Z, 47.11A, 47.2 sauf 47.26Z]

• « équipement de la maison » : meubles, cuisines-salles de bains, décoration, bricolage, fourniture de matériaux, jardinage, électroménager, TV-hifi = [NAF Rév.1 : 524H, J, L, N, P, U, X - NAF Rév. 2 : 47.59, 47.43Z, 47.54Z, 47.63Z, 47.52, 47.53Z, 47.76Z]

• « équipement de la personne » : vêtements, chaussures, textiles, maroquinerie, bagagerie, bijouterie = [NAF Rév.1 : 524A, C, E, F, V - NAF Rév. 2 : 47.51Z, 47.71Z, 47.72, 47.77Z]

• « hygiène et santé » : pharmacie, parapharmacie, optique, orthophonie, orthopédie, coiffure, esthétique, parfumerie = [NAF Rév.1 : 523, 524T, 930D et E - NAF Rév. 2 : 47.73Z, 47.74Z, 47.75Z, 47.78A, 96.02]

• « culture-loisirs » : livres, journaux, multimédia, articles de sport et de loisirs = [NAF Rév.1 : 524R, W, Z - NAF Rév. 2 : 47.64Z, 47.42Z, 47.65Z, 47.61Z, 47.62Z, 47.41Z]

• « services » : tabac, pressing, cordonnerie-clés, location vidéo et biens domestiques, développement photo, imprimerie, équipements auto, dépôt-vente, brocante, solderies = [NAF Rév.1 : 222C, 503B, 521J, 522L, 524Y, 525Z, 527A, 714B, 748A et B, 930B - NAF Rév. 2 : 96.01B, 95.23Z, 77.22Z, 77.21Z, 77.29Z, 74.20Z, 18.12Z, 45.32Z, 47.19B, 47.26Z, 47.78B, 47.78C, 47.79Z]

Compte tenu du changement de nomenclature d’activité (NAF) mise en place par l’INSEE en 2008 (passage de la NAF 2003 Rév.1 à NAF 2008 Rév.2), l’utilisation de cette table de correspondance permet la mise en cohérence des données pour assurer la continuité des séries statistiques. Certaines statistiques concernent seulement l’activité NAF Rév.1 52 (NAF Rév.2 47) qui comprend le commerce de détail et la réparation d’articles domestiques.Le champ ORC d’analyse de la demande commerciale couvre les produits et services correspondant aux secteurs et aux activités considérés pour étudier l’offre.

Densité commercialeRatio permettant de comparer l’importance quantitative du commerce d’un territoire à l’autre. Se mesure soit par un nombre de commerces par habitant, soit par une surface commerciale par habitant.

Dépenses commercialisables des ménagesDépenses que réalisent théoriquement les ménages d’un territoire donné, quels que soient le lieu de réalisation de ces dépenses et les types de commerces (GMS, commerce traditionnel, VPC…). Ces dépenses sont estimées à partir de trois variables : (1) le nombre de ménages sur le territoire considéré, (2) le budget moyen consacré par les ménages français à l’achat de produits alimentaires et non alimentaires et (3) l’IDC de ce territoire (Indice de Disparité de Consommation, tenant compte des spécificités locales de la structure des ménages et de leurs comportements de consommation).Les dépenses prises en compte pour estimer ce potentiel sont les dépenses commercialisables dites « au sens strict », c’est-à-dire les dépenses en produits et services qu’un ménage est susceptible d’effectuer dans les commerces, excluant les dépenses liées au logement (loyer, remboursement d’emprunt, impôts), à la consommation d’énergie et aux services.

Etablissements commerciauxLes statistiques relatives au parc d’établissements commerciaux et à sa démographie publiées dans ce document sont des données provisoires, disponibles au 1er janvier de l’année et susceptibles de corrections intégrant notamment les radiations d’établissements dont les Centres de Formalités des Entreprises auraient été informés après cette date. Par ailleurs, les données relatives à l’urbanisme commercial présentées dans ce document pourront faire l’objet d’une actualisation, compte tenu de l’évolution du mode de recueil d’informations, liée à la mise en place de la nouvelle législation en matière d’autorisation commerciale.

Formes de distributionOn distingue 3 formes de distribution :• les GMS (ou “grande distribution”) - Grandes et Moyennes Surfaces : établissements

commerciaux de 300 m2 ou plus (toute création ou évolution d’un établissement dont la surface de vente est de 300 m2 ou plus était, jusqu’en 2008, soumise à autorisation délivrée en CDEC). Les GMS peuvent être généralistes (hypermarchés, supermarchés, hard discount, grands magasins et magasins populaires) ou spécialisées dans la distribution de certains produits (équipement de la personne, équipement de la maison…) ;

• les commerces traditionnels : établissements commerciaux d’une surface de vente de moins de 300 m2 ;

• les autres formes de ventes : VPC (vente par correspondance), commerce électronique, commerces non sédentaires (marché de détail), foires, salons…

Page 15: Panorama du commerce de détail, 10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne - Edition 2011

E v o l u t i o n d u c o m m e r c e d e d é t a i l e n B r e t a g n e

CCI des Côtes d’Armor

Rue de Guernesey • BP 514

22005 Saint-Brieuc Cedex 1

Tél. : 02 96 78 62 00

www.cotesdarmor.cci.fr

CCI de Brest

1, place du 19e R.I • BP 92028

29220 Brest Cedex 2

Tél. : 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr

CCI de Morlaix

Aéroport

CS 27934

29679 Morlaix Cedex

Tél. : 02 98 62 39 39

www.morlaix.cci.fr

CCI de Quimper Cornouaille

145, avenue de Kéradennec

29330 Quimper Cedex

Tél. : 02 98 98 29 29

www.quimper.cci.fr

CCI de Rennes

2, avenue de la Préfecture • CS 64204

35042 Rennes Cedex

Tél. : 02 99 33 66 66

www.rennes.cci.fr

CCI Saint-Malo Fougères

4, avenue Louis-Martin • CS 61714

35417 Saint-Malo Cedex

Tél. : 02 99 20 63 00

www.saint-malo.cci.fr

www.fougeres.cci.fr

CCI du Morbihan

21, quai des Indes

56323 Lorient Cedex

Tél. : 02 97 02 40 00

www.morbihan.cci.fr

CCI de région Bretagne

1, rue du Général Guillaudot

CS 14422

35044 Rennes Cedex

Tél. : 02 99 25 41 41

www.bretagne.cci.fr

Marché du travailDemandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploiLes demandeurs d’emploi sont des personnes inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPE et le réseau des Assédic. Ces demandeurs d’emploi sont regroupés en différentes catégories. Conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la définition d’indicateurs en matière d’emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l’emploi (septembre 2008), la Dares et Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistique les données sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes :

- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi (caté-gories administratives 1, 2, 3 hors activité réduite) ;

- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois), (catégories administratives 1, 2, 3 en activité réduite) ;

- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois), (catégories administratives 6, 7, 8) ;

- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi, (catégorie administrative 4) ;

- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés), (catégorie administrative 5) ;

Les entrées et les sorties des listes de Pôle emploi sont enregistrées pour l’ensemble A, B, C (catégories admi-nistratives 1, 2, 3, 6, 7, 8).

Offres d’emploi collectées à Pôle emploiCes offres d’emploi sont classées suivant trois types :

- Type A : les offres d’emploi durable, pour des contrats de plus de six mois ;

- Type B : les offres d’emploi temporaire, pour des contrats compris entre un et six mois ;

- Type C : les offres d’emploi occasionnel, pour des contrats de moins d’un mois.

Niveaux de formationLes niveaux de formation sont présentés selon la nomenclature en vigueur mise en place par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (1969) et correspondent à des qualifications permettant de se positionner par rapport au marché de l’emploi.- niveau V : BEP, CAP ;- niveau IV : bac, bac professionnel, brevet professionnel, brevet de technicien ;- niveau III : bac + 2 (BTS, DUT) ;- niveau II : bac + 3 (licence) ou bac + 4 (maîtrise) ;- niveau I : bac + 5 (diplôme d’ingénieur, master professionnel).

PopulationLe terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l’application de dispositions législatives ou réglementaires.

Toutes les statistiques de ce document intégrant des données de population reposent sur les populations muni-cipales des communes (populations légales 2008) entrées en vigueur le 1er janvier 2011 et obtenues à partir des enquêtes de recensement annuelles réalisées par l’INSEE sur la période 2006-2010.

Programme régional des stagesActions de formation continue aidées financièrement par le Conseil régional et s’adressant principalement à des demandeurs d’emploi. Ce programme intéresse le commerce de détail mais concerne également d’autres secteurs économiques.

Ratios de démographie d’établissementsIls mesurent l’évolution du parc des établissements. Cinq ratios sont plus particulièrement utilisés dans cet ouvrage :

• le taux d’évolution (ou de renouvellement) = solde d’une année (immatriculations - radiations)/stock d’éta-blissements du début d’année ;

• le taux de natalité = immatriculations (par créations ou reprises) d’une année/stock d’établissements du début d’année ;

• le taux de création = créations d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de reprise = reprises d’une année/stock d’établissements du début d’année ;• le taux de mortalité = radiations (par liquidations judiciaires, fermetures volontaires ou transmissions)/stock

d’établissements du début d’année.

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10 ans d’évolution du commerce de détail en Bretagne

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CCI de région Bretagne • 1, rue du Général GuillaudotCS 14422 • 35044 Rennes Cedex

Téléphone : 02 99 25 41 04 • Télécopie : 02 99 25 41 87E-mail : [email protected]

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Le commerce de détail représente en Bretagne près de 25 800 établissements et plus de 120 000 actifs. Ce secteur, au-delà de son impact positif sur l’emploi, est une composante essentielle du dynamisme économique et de l’équilibre territorial de notre région.

Depuis 2001, l’ Observatoire régional du commerce (ORC), piloté par la CCI de Bretagne en lien avec les CCI bretonnes, collecte et analyse les données de ce secteur pour en tirer les principales évolutions et tendances. L’ ensemble des résultats obtenus depuis 10 ans permet de mieux appréhender ces entreprises à travers différentes thématiques :

• Le parc d’établissements commerciaux• Les ressources humaines• L’ urbanisme commercial• La consommation des ménages• L’ équilibre des territoires

Les publications de l’Observatoire Régional du Commerce sont disponibles en téléchargement sur le site www.bretagne.cci.fr