pam : don des vivres japonais · 2014. 3. 7. · n° 80 - février 2014 pam : don des vivres...

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N° 80 - Février 2014 PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception- né, le 3 Février 2014 à Brazzaville, un don de vivres de 1312 tonnes de farine de maïs et 667 tonnes de petit pois d’une valeur de US$ 2 569 355.96 destinés aux refugiées de la République Centrafricaine et de la Ré- publique Démocratique du Congo basés dans le Dépar- tement de la Likouala, nord du Congo. Au cours d’une cérémonie organisée à cet effet, M. Da- vid Bullman Représentant du PAM au Congo, a affirmé que cette agence assiste « environ 41 000 réfugiés dont 30 000 originaires de la RDC pour lesquels le proces- sus de rapatriement est en cours et 11 000 originaire de la RCA dont le nombre s’accroit chaque jour en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays ». En présence de l’Ambassadeur du Japon, Son Excel- lence M. Yoshimasa Tominaga, le Représentant du PAM s’est félicité de la sollici- tude d u Japon deve- nue « une tradi- tion » envers les réfugiés au Congo. « De ce fait, le Japon de- vient un des partenaires les plus privilégiés du PAM à travers le monde et plus particulièrement en République du Congo », a-t-il conclu. Pour sa part, Mme Bayonne, Directrice de cabinet repré- sentant Mme Emilienne Raoul, Ministre des Affaires so- ciales, a loué la qualité des relations d’amitié entre le Congo et le Japon. En effet ce pays a offert au program- me des cantines scolaires 342 tonnes de conserves de poissons en 2013, une contribution d’environ US $ 2 481 082 pour l’achat du riz et des conserves de thon en 2011-2012 et un montant de US $ 1 000 000 pour le pro- jet « Filets de sécurité » au profit des ménages vulnéra- bles dans les zones périurbaines de Brazzaville et de Pointe Noire./- «La période de rapatriement volontaire assisté par le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) arrive à échéance le 30 Juin 2014. Passé cette date, le HCR n’organisera plus de convois de retour, le rapatrie- ment ne sera plus assisté, les réfugiés ne recevront plus les frais de transport et des non-vivres ». Telle est la déci- sion prise au terme de la réunion tripartite République du Congo-HCR-République Démocratique du Congo du 14 Février 2014 à Brazzaville. Dans un communiqué conjoint publié à cette occasion, les trois parties signataires précitées encouragent les 30.000 réfugiés de la (RDC) vivant encore sur le territoire du Congo et désireux de retourner dans leur pays de se faire enregistrer auprès du Comité National d’Assistance aux Réfugiés (CNAR) ou du HCR au plus tard le 1er Mai 2014. Les parties, après identification des enfants nés au Congo et n’ayant pas de documents d’état civil, transmettront une liste au Gouver- nement en vue de la délivrance des actes de naissance. La population réfu- giée sera sensibili- sée à la nécessité de déclarer les naissances à l’état civil. Les Forces armées et la police nationale dans les zones de retour seront formées et sensibilisées à leur mission de protection de la population civile. Les parties vont renforcer le plaidoyer auprès des partenaires au développement pour des interventions multiformes en vue d’a- méliorer les conditions de réintégration des rapatriés. En 2009, plus de 130000 réfugiés originaires de la province de l’E- quateur (RDC) avaient trouvé refuge dans la Likouala (nord du Congo) suite aux conflits intercommunautaires entre deux groupes ethniques se disputant les propriétés foncières et l’accès aux res- sources halieutiques. La crise s’est ensuite étendue à d’autres localités de la province concernée impliquant différents groupes ethniques et entraînant des fuites massives de populations./- HCR: FIN IMMINENTE DU RAPATRIEMENT VOLONTAIRE G. à d.: M. Bullman (PAM), S.E.M. Tominaga (Japon), Mme Bayonne (Ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire), Mme Goreth (HCR). Remise symbolique d’un sac de riz Embarcations HCR rapatriant des réfugiés vers la RDC Dans un communiqué du 25 Février dernier, le PAM affirme que $ 1,7 millions sont néces- saires pour assister, pendant six mois, les 12.000 Centrafri- cains réfugiés en République du Congo./-

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Page 1: PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS · 2014. 3. 7. · N° 80 - Février 2014 PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception-né, le 3 Février 2014 à

N° 80 - Février 2014

PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception-né, le 3 Février 2014 à Brazzaville, un don de vivres de 1312 tonnes de farine de maïs et 667 tonnes de petit pois d’une valeur de US$ 2 569 355.96 destinés aux refugiées de la République Centrafricaine et de la Ré-publique Démocratique du Congo basés dans le Dépar-tement de la Likouala, nord du Congo. Au cours d’une cérémonie organisée à cet effet, M. Da-vid Bullman Représentant du PAM au Congo, a affirmé que cette agence assiste « environ 41 000 réfugiés dont 30 000 originaires de la RDC pour lesquels le proces-sus de rapatriement est en cours et 11 000 originaire de la RCA dont le nombre s’accroit chaque jour en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays ». En présence de l’Ambassadeur du Japon, Son Excel-lence M. Yoshimasa Tominaga, le Représentant du

P A M s ’ e s t félicité de la sollici-t u d e d u Japon deve-n u e « une tradi-tion »

envers les réfugiés au Congo. « De ce fait, le Japon de-vient un des partenaires les plus privilégiés du PAM à travers le monde et plus particulièrement en République du Congo », a-t-il conclu. Pour sa part, Mme Bayonne, Directrice de cabinet repré-sentant Mme Emilienne Raoul, Ministre des Affaires so-ciales, a loué la qualité des relations d’amitié entre le Congo et le Japon. En effet ce pays a offert au program-me des cantines scolaires 342 tonnes de conserves de poissons en 2013, une contribution d’environ US $ 2 481 082 pour l’achat du riz et des conserves de thon en 2011-2012 et un montant de US $ 1 000 000 pour le pro-jet « Filets de sécurité » au profit des ménages vulnéra-bles dans les zones périurbaines de Brazzaville et de Pointe Noire./-

«La période de rapatriement volontaire assisté par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) arrive à échéance le 30 Juin 2014. Passé cette date, le HCR n’organisera plus de convois de retour, le rapatrie-ment ne sera plus assisté, les réfugiés ne recevront plus les frais de transport et des non-vivres ». Telle est la déci-sion prise au terme de la réunion tripartite République du Congo-HCR-République Démocratique du Congo du 14 Février 2014 à Brazzaville. Dans un communiqué conjoint publié à cette occasion, les trois parties signataires précitées encouragent les 30.000 réfugiés de la (RDC) vivant encore sur le territoire du Congo et désireux de retourner dans leur pays de se faire enregistrer auprès du Comité National d’Assistance aux Réfugiés (CNAR) ou du HCR au plus tard le 1er Mai 2014. Les parties, après identification des enfants nés au Congo et n’ayant pas de documents d’état civil, transmettront une liste au Gouver-nement en vue de la délivrance des actes de naissance.

La population réfu-giée sera sensibili-sée à la nécessité de déclarer les naissances à l’état civil. Les Forces armées et la police nationale dans les zones de retour seront formées et sensibilisées à leur mission de protection de la population civile. Les

parties vont renforcer le plaidoyer auprès des partenaires au développement pour des interventions multiformes en vue d’a-méliorer les conditions de réintégration des rapatriés. En 2009, plus de 130000 réfugiés originaires de la province de l’E-quateur (RDC) avaient trouvé refuge dans la Likouala (nord du Congo) suite aux conflits intercommunautaires entre deux groupes ethniques se disputant les propriétés foncières et l’accès aux res-

sources halieutiques. La crise s’est ensuite étendue à d’autres localités de la province concernée impliquant différents groupes ethniques et entraînant des fuites massives de populations./-

HCR: FIN IMMINENTE DU RAPATRIEMENT VOLONTAIRE

G. à d.: M. Bullman (PAM), S.E.M. Tominaga (Japon), Mme Bayonne (Ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire), Mme Goreth

(HCR).

Remise symbolique d’un sac de riz

Embarcations HCR rapatriant des réfugiés vers la RDC

Dans un communiqué du 25 Février dernier, le PAM affirme que $ 1,7 millions sont néces-saires pour assister, pendant six mois, les 12.000 Centrafri-cains réfugiés en République du Congo./-

Page 2: PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS · 2014. 3. 7. · N° 80 - Février 2014 PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception-né, le 3 Février 2014 à

Réuni le 29 Janvier dernier à Washington, le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé un financement d’aide à la République du Congo pour construire les bases d'un système national de filets de protection sociale et à piloter un programme de transferts de fonds pour améliorer l'accès aux ser-vices de santé et de l'éducation des ménages les plus pauvres dans les zones ciblées. Le transfert pilote en espèces bénéficiera à 5.000 ména-ges pauvres et environ 1000 per-sonnes âgées démunies. Le projet de filets de protection so-ciale Lisungi, ajoutera un crédit IDA de $ 2 millions au projet dans le-quel le gouvernement met $ 15 mil-lions. Les fonds de l'IDA seront utilisés pour mettre en place un registre des bénéficiaires potentiels ci-blés et un système d'information de gestion, ainsi qu' à transférer régulièrement des transferts en espèces aux ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté alimentaire à Brazzaville, Pointe-Noire, et dans la Cuvette au cours de la première phase du plan à long terme du gouvernement pour réduire la pauvreté. "Quand un programme de transferts de fonds est bien conçu et ciblé sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, il peut aider à réduire rapidement la pauvreté", a déclaré le Di-recteur des Opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo, Eustache Ouayo-ro. "Cela est particulièrement important en Répu-blique du Congo, où le gouvernement cherche à atteindre ceux qui sont restés emprisonnés dans la pauvreté, malgré le taux de croissance économi-que élevé du pays au cours des dernières

BANQUE MONDIALE : PROTECTION SOCIALE POUR LES PLUS PAUVRES

années". Pour la Représentante Résidente la Banque mon-diale au Congo, Sylvie Dossou, « Le projet Lisungi va per-mettre à des milliers de femmes, d’enfants et de personnes âgées, parmi les plus défavorisées, à accéder à un trans-fert minimum qui permettra d’assurer les besoins de base les plus urgents, notamment la santé et l’éducation. C’est

également une seconde chance qui leur est offerte de sortir de la pauvreté et sur-tout de briser le cycle de transmission in-tergénérationnelle de la pauvreté" ».Les ménages bénéficiaires avec de jeunes enfants recevront de l'argent à condition que leurs enfants aillent à l'école et béné-ficient de contrôles sanitaires réguliers. Le projet devrait permettre d'ouvrir la voie à de meilleurs indicateurs de développe-

ment humain au niveau national. Malgré un revenu national relativement élevé, plus d'un tiers de la population n'a pas achevé leurs études primaires. Beaucoup d'enfants issus de ménages pauvres abandonnent l'école parce que leurs familles ne pouvaient pas payer le transport, les uniformes et les manuels scolaires. Sur le plan de la santé, le projet aidera les familles les plus

pauvres à accéder à d'importants services tels que la vaccination et la surveillance régulière de la crois-sance. Des programmes similaires ont contribué à réduire la pauvreté au Brésil et au Mexique, et sont en train d'être établis ou consolidés dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne. En 2013, la Tanzanie a annoncé la mise à l'échelle de son

programme de transfert d'argent sous condition, avec le soutien de la Banque mondiale et d'autres partenaires./-

150 élèves et étudiants de l'Ecole privée Imma Ngankou de Maka-bandilou, l’Université Libre du Congo et l’Ecole Militaire Général Leclerc ont participé respectivement, le 14 et 26 Février 2014 au ciné-débat organisé par le Centre d’Information des Nations Unies. Les documentaires projetés, en l’occurrence « Les Nations Unies c’est votre mon-de », « La revue de l’année 2013 » et « Les chemins du génocide nazi », ont aidé ces jeunes à améliorer leur com-préhension du rôle de l’Organisation des Nations Unies et de ses Agences spécialisées. L’activité qui se tiendra dans d’autres formations, tout au long de l’année, a également servi de cours pratique complé-mentaire aux enseignements qu’ils reçoivent sur l’ONU et les ques-tions internationales. En effet, les Nations Unies accomplissent un travail remarquable qui mérite d’être connu de la jeunesse./-

UNIC: REVUE DE L’ANNEE 2013 AUX NATIONS UNIES

Orpailleur à l’ouvrage (Crédit photo BM)

Regards incertains (Crédit photo UN).

1: Etudiants de l’Université Libre du Congo 2-3 : Elèves de l’Ecole Militaire Général Leclerc.

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Page 3: PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS · 2014. 3. 7. · N° 80 - Février 2014 PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception-né, le 3 Février 2014 à

Le Directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, M. Félix Loï-teohin Ye qui a pris ses fonctions en janvier dernier, a effectué une visite à Brazzaville, du 25 au 28 février 2014. Au centre de la mission étaient l’appui au Bureau UNESCO Brazzaville et le renforcement de la coopération avec la République du Congo. Sa déléga-tion comptait trois spécialistes de l’E-ducation et en statistiques. Accompa-gnée de Mme Ana Elisa de Satana Afonso, Chargée du Bureau UNESCO Brazzaville, M. Ye a échangé avec les autorités congolaises, soulignant les questions liées à la promotion de la qualité de l’éducation avec M. Georges Moyen, Ministre de l’Enseignement supérieur, Président de la Com-mission nationale pour l’UNESCO et M. Gabriel Bokoumaka, Secrétaire général de cette structu-re. Avec M. Hellot Matson Mampouya, Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, il a plaidé pour la revalorisation de la fonction enseignante. Avec M. Bienvenu Okiémy, Ministre de la Communica-tion et des Relations avec le Parle-ment, le Directeur régional a évoqué la création de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communica-tion, en cours d’exécution, avec l’ap-pui technique et financier de l’U-NESCO et la question du genre et les médias. M. Ye a abor-dé l’élaboration de la politique natio-nale de la recherche scientifique et de l’innovation technologie avec M.

UNESCO : RENFORCEMENT DE LA COOPERATION AVEC LE CONGO

Bruno Jean Richard Itoua, Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique. Il a égale-ment mis l’accent sur la promotion de la recherche Scientifique au niveau africain. Avec M. Jean Claude Ga-kosso, Ministre de la Culture et des Arts, les principaux points des échan-ges ont porté sur la préservation et la mise en valeur du patrimoine national sous toutes ses formes, le dévelop-pement des industries culturelles et la préservation/valorisation de la mé-moire collective. M. Blaise Serge Zoniaba, Ministre de l’Enseignement

technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi a souligné le besoin urgent du soutien de l’UNESCO pour le renforcement des capacités des professionnels dans son domaine de compétence. M. Ye a également rencontré le Professeur Théophile Obenga, Egyptologue de renom. La dis-cussion a porté sur la mise en œuvre du projet d’utilisation pé-dagogique de l’« Histoire générale de l’Afrique » et le projet de création de la future Université Denis Sassou Nguesso de Kin-télé. Au cours de sa mission, le Directeur régional a aussi ren-

contré l’Equipe Pays des Nations Unies qu’il a encouragée à œu-vrer « unie dans l’action » et à poursuivre son appui au Gouver-nement congolais dans le cadre de l’UNDAF et l’assistance dans le processus de préparation de la requête à soumettre au titre du Partenariat Mondial de l’Educa-tion (PME) et la révision de la Stratégie Sectorielle de l’Educa-tion (SSE)./-

La communication sur le VIH/SIDA a fait l’objet d’une séance de travail entre le Directeur Pays de l’ONUSI-DA et le Groupe Communication des Nations Unies, le 28 Février dernier. Il s’est agit d’échanger sur

les stratégies mises en œuvre au sein des Agences des Nations Unies d’autant plus que la lutte contre le VIH/SIDA n’est pas l’apanage des seuls spécialistes de santé. Il ressort que beaucoup a été dans ce do-maine. Cependant, à la lumière des évolutions ob-servées (rupture récurrente des ARV, banalisation de la maladie, absence d’information actualisée, etc.), ce travail mérite d’être revisité. L’information et la communication, en tant que leviers essentiels de la lutte contre le VIH/SIDA, doivent s’adapter et s’actuali-ser pour atteindre les résultats escomptés. L’accent a été mis sur les activités à base communautaire liant l’information et la communication. A cet égard, l'offre d’experts en communication au sein des communautés a besoin d’être accrue. Dans le même sens, le Directeur pays ONUSIDA a estimé que les campagnes de sensibilisation soutenues par l’éducation et l’accès aux sources d’information contribuent à réduire la prévalence du VIH/SIDA. La faiblesse des financements des activités de communication a été relevé comme un frein à cette lutte./-

COMMUNICATION SUR LE VIH/SIDA: BRAINSTORMING A L’ONUSIDA

M. Ye (au centre) répond aux questions des médias après sa rencontre avec le Ministre de la Communi-

cation (à droite).

L’Equipe Pays des Nations Unies autour de M. Ye.

UN Cares : Que signifient la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail?

La stigmatisation est une marque de déshonneur associée à une circonstan-ce, une qualité ou une personne en particulier. C’est une forme de préjugé qui discrédite ou rejette un individu ou un groupe car ils sont considérés, ou per-çus comme étant différents. Lorsque les gens expriment leur préjugés, la stig-matisation se transforme en discrimination. La discrimination liée au VIH est le traitement inéquitable et injuste d’un individu fondé sur son statut VIH réel ou supposé ou d’autres caractéristiques. Stigmatiser les gens, et exercer une discrimination à leur encontre, violent leurs droits humains fondamentaux. Exemple de discrimination. Christophe est un administrateur de programme vivant avec le VIH. Son contrat a été renouvelé. Bien qu’il soit en excellente santé, une collègue se plaint aux ressources humaines qu’étant donné que Christophe « risque de mourir bientôt », il ne mérite pas cet investissement. La même collègue aurait d’ailleurs préconisé le déplacement de Christophe auprès d’autres collègues./-

M. Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA (de face ) à Brazzaville en Septembre 2012 (photo d’archives)

Page 4: PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS · 2014. 3. 7. · N° 80 - Février 2014 PAM : DON DES VIVRES JAPONAIS Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a réception-né, le 3 Février 2014 à

Bulletin d’information sur les activités des Agences du Système des Nations Unies en République du Congo Directeur de publication: Coordonnateur Résident des Nations Unies. Coordination – Réalisation: Prosper Mihindou Ngoma,

UNIC Brazzaville. Tél: (242) 06 661 20 68 - B. P.: 13 210 - Email: [email protected]— Sites web http://brazzaville.unic.org ou http://unic.un.org; Facebook: https://www.facebook.com/pages/UNIC-Brazzaville

Publié par le Centre d’Information des Nations Unies (UNIC) avec la contribution du Groupe de communication du Système des Nations Unies

La Journée mondiale de la Radio a été célébrée le 13 Février 2014 sous le thème « Femmes et produc-tion radiophonique ». A cette occasion, le Centre National de Radio et Télévision (CNRTV) de Brazza-ville a abrité une cérémonie qui a rassemblé environ 200 personnes dont des professionnels de la communication, des membres de la société civile. Etaient également pré-sents M. Bienvenu Okiémy, Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Mme Catherine Ebondza Lipiti, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, Mme Ana Elisa de Santana Afonso, Représentante de l’U-NESCO, M. Aloys Kamuragiye, Repré-sentant de l’UNICEF. M Godefroy Yombi, Directeur Général de la Radiodiffusion nationale a plaidé pour qu’une attention particulière soit accordée à la femme dans les nomina-tions aux postes de responsabilité au sein des médias. La Radio Congo compte actuellement 103 femmes dans ses différents services. La Représen-tante de l’UNESCO, délivrant le messa-ge de la Directrice Générale de cette institution, a affirmé : « La radio joue un rôle impor-tant pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autono-misation des femmes. Pour renforcer le pluralisme et la liberté d’expression à la radio, les femmes doi-vent avoir une part égale dans la production de

RADIO DES NATIONS UNIES : TEMOIGNA-GE D’UNE JOURNALISTE CONGOLAISE

A l'occasion de la Journée mondiale de la radio 2014, la Radio des Nations Unies à Brazzaville a donné la parole à Mme Bernise Rachel Kizounza, journaliste à la radio MUCODEC. Bernise Rachel Kizounza est l'animatrice et productrice de l'émis-sion « Monde des femmes » qui lui a valu d'être nommée lauréate de l’édition 2013 du Festival international des Médias, prix d’excellence caté-gorie radio. Elle a partagé son expérience de fem-

me journaliste technicienne et l'impact du gen-re dans ce mi-lieu profession-nel au micro de Prosper Mihin-dou Ngoma du Centre des In-formation des Nations Unies de Brazzaville./-

l’information, la prise de décision et le contrôle des entrepri-ses de médias. La radio peut porter tous les types de mes-sage, partout et quel que soit le moment ». Pour sa part, le Ministre de la Communication a invité à intéresser de plus en plus les femmes dans les activités de la radio (émissions,

journaux, pro-duction, etc). Il a également souligné que « l’offre radio-phonique publi-que au Congo, gagne en quali-té, tandis que celle de la radio privée, associa-tive et commu-nautaire se densifie ». Plus écoutée que la télévision, la radio, a-t- i l poursuivi, joue un rôle « dans (…) la promo-tion des droits

humains (notamment ceux de la femme), l’émancipation de la femme et la lutte contre les stéréotypes sexistes, la

promotion de la diversité culturelle, la protection et la mise en valeur du patrimoine congolais (culturel, naturel), la sen-sibilisation des populations aux valeurs citoyennes et civi-ques, etc. »./-

JOURNEE MONDIALE DE LA RADIO: POUR PLUS DE FEMMES AU MICRO

Ban Ki-moon, invité de Radio Femmes, Came-roun.

UNDSS : ECHANGE DES VŒUX DE NOUVEL AN Dr. Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Coordonnatrice Résidente a.i. (Designated Official) a échangé des vœux pour l’année 2014 avec le Détachement militaire auprès des Nations Unies. La cérémonie s’est déroulée le 21 Février dernier au Centre d’Information des Nations Unies en présence du Conseiller en sécurité des Nations Unies, des membres du Détachement militaire et de plusieurs invités. Dans son mot d’usage, Mme Diallo a affirmé : « L’année 2013 s’est achevée sans incident majeur pour la communauté onusienne de Brazzaville

et ce en partie grâce à votre présence. C’est pourquoi je sai-sis cette occasion vous féliciter et vous exhorter encore à plus de professionna-lisme et de discipline, car les défis à relever sont toujours impor-tants. Je reste convaincue que l’an-née 2014 sera encore meilleure, car je ne

vois rien qui puisse vous détourner de votre savoir-faire. De notre côté, nous ne ménagerons aucun effort pour vous assurer de meil-leures conditions de travail »./-

G-d.: le Directeur de la radio, le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Li-berté de Communi-cation, la Ministre de la Promotion de la Femme, le Ministre de la Communica-tion, la Représentan-te de l’UNESCO et le Représentant de l’UNICEF.

Participants à la cérémonie

Salut d’honneur à la Coordonnatrice Résidente a. i., debout en face, à l’extrême droite.