numéro 026 octobre 2010

64
N° 26 - OCTOBRE 2010 Pr Rachida Soulaymani-Bencheikh, Directrice du Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc « À PRÉSENT LE MAROC EST VIVEMENT APPELÉ À ACCORDER UNE GRANDE IMPORTANCE À LA RATIONALISATION DES MÉDICAMENTS. » MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE Pr Pr Rachida So l l l u yma ma i ni ni B Bencheikh Rachida So l ul ay ayma ma ma i i i ni -Bencheikh FONDAMENTAUX DYSMÉNORRHÉE CE TROUBLE DU CYCLE MENSTRUEL FÉMININ INSTITUTIONNEL L’ASSOCIATION NASSIM UN PLAN D’ACTION CONTRE LA TOXICOMANIE ALTERNATIVE L’ANETH UNE MINE DE VERTUS MÉDICINALES LES MÉTASTASES SONT RARES CANCER DE LA PROSTATE Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

Upload: ismail-berrada

Post on 25-Mar-2016

301 views

Category:

Documents


11 download

DESCRIPTION

Numéro 26 Octobre 2010

TRANSCRIPT

N° 26 - OCTOBRE 2010

Pr Rachida Soulaymani-Bencheikh, Directrice du Centre antipoison et de

pharmacovigilance du Maroc

« À PRÉSENT LE MAROC EST VIVEMENT APPELÉ À ACCORDER UNE GRANDE

IMPORTANCE À LA RATIONALISATION DES

MÉDICAMENTS. »

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M A T I O N M É D I C A L E

PrPr Rachida So lllu ymama inini BBencheikhRachida So lulayaymamama iiini-Bencheikh

FONDAMENTAUXDYSMÉNORRHÉECE TROUBLE DU CYCLE MENSTRUEL FÉMININ

INSTITUTIONNELL’ASSOCIATION NASSIMUN PLAN D’ACTION CONTRE LA TOXICOMANIE

ALTERNATIVEL’ANETHUNE MINE DE VERTUS MÉDICINALES

LES MÉTASTASES SONT RARES

CANCER DE LA PROSTATE

Dis

pens

é de

tim

brag

e, A

utor

isat

ion

n° 1

397

- ww

w.d

octin

ews.

com

NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. Sus-

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275

mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEU-

TIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION :

-

lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5

par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de

6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois

par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque

narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients

âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est

nécessaire pour les patients

est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins

30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :

particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir :

liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses

supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recomman-

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de

- Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili-

: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’inten-

sité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simi-

SURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 640 microgrammes par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un

surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques :

Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents :

prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité

de vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les symp-

microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signi-

Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110

de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) :

Propriétés pharmacocinétiques Absorption

négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10

disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution

moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique

β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du

heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate

10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des

pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants

âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes.

Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 :

:

augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞

(172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110

Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont

retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain

El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41

Editorial 03

Par Ismaïl BERRADA

Grâce à Internet, l’interaction entre les cibles et les acteurs de la santé se trouve démultipliée à Casablanca. Source d’information pour les professionnels

avant tout, ce média off re désormais de nombreuses formes de diff usion et d’échange d’informations sur la santé et ces dernières déferlent sans limite, gra-tuitement, dans toutes les langues, partout dans le monde, à tout moment. Toutefois, l’émergence spectaculaire de médias sociaux tels que Facebook et Twitter a donné nais-sance à un nouveau système de connaissance pa-rallèle, pas toujours superposable à celui de la mé-decine. En fait, les patients ne sont plus de simples consommateurs passifs, bien au contraire. Réagis-sant instantanément sur la toile avec leur commu-nauté, ils y trouvent un certain degré de réconfort et des réponses à leurs questions. C’est en outre un forum utile qui leur permet de discuter de leurs problèmes de santé et de leurs préoccupations avec d’autres utilisateurs ayant une expérience similaire.Comme les patients, les professionnels de la santé (médecins, pharmaciens, industriels de la phar-macie, instances gouvernementales…), eux aussi, peuvent être créateurs de contenus et d’initia-tives. Ce mode de communication de plus en plus participatif s’avère propice à la prise d’initiatives à visée préventive, informative, voire formatrice.Qu’elles soient prodiguées par des pharmaciens ou par des médecins en cabinet ou à l’hôpital, les pratiques de conseils et de soins au Maroc doivent de plus en plus prendre compte de la médecine des blogs, des forums de discussion, des wikis et des communautés de patients. La Médecine 2.0 annonce l’avènement d’une nouvelle approche en matière de prévention et de prise en charge des maladies et de nouvelles relations entre les acteurs de la santé et les malades.À l’ère de l’Internet, les initiatives visant à rendre les NTIC plus accessibles à diff érentes catégories professionnelles devraient concerner également les professionnels de la santé. À l’exemple du pro-gramme Nafi d@ mis en place au profi t des enseignants, un plan d’action similaire devrait concer-ner ces acteurs.La santé ne doit pas faire exception quant aux transformations qu’Internet entraîne dans les com-munications entre individus dans les conditions d’accès et de création du savoir. Si les acteurs de ce secteur veulent atteindre leurs objectifs, ils ne peuvent faire abstraction de cet environnement omniprésent qui off re de nouvelles perspectives en termes d’amélioration de l’accès, de la qualité, de la valeur et de l’effi cacité de la prestation des soins off erts à nos concitoyens !

À L’ÈRE DU WEB 2.0LA S@NTÉ

LA MÉDECINE 2.0, C’EST L’AVÈNEMENT D’UNE NOUVELLE APPROCHE EN MATIÈRE DE PRÉVENTION ET DE PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE…

Sommaire4

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca.Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

FLASH SANTÉ08 NOUVEL HÔPITAL PRÉFECTORAL DE SALÉ

SM le Roi Mohammed VI pose la première pierre

UNIVERS PHARMA34 L’INSTITUT CARDIOLOGIQUE DES BONNES

ŒUVRES DU CŒURÀ cœur ouvert…

GLOSSAIRE36 LES ANTIASTHMATIQUES

SÉLECTION60 HUILES ESSENTIELLES VS GRIPPE A (H1N1)

L’autre manière de prévenir et de traiter

INTERVIEW48 RACHIDA SOULAYMANI-BENCHEIKH

« À présent que notre pays a réussi à garantir la disponibilité et la qualité des médicaments, il est vivement appelé à accorder une grande importance à la rationalisation de leur usage »

FONDAMENTAUX24 DYSMÉNORRHÉE

Un phénomène physiologique, mais …

ALTERNATIVE56 L’ANETH

Une mine de vertus médicinales

INSTITUTIONNEL52 L’ASSOCIATION NASSIM

Un plan d’action contre la toxicomanie

56 L’ANETH

24 DYSMÉNORRHÉE

48 INTERVIEW

CANCER DE LA PROSTATEÊTRE UN HOMME, CE N’EST PAS TOUJOURS SIMPLE !

40DOSSIER

Remboursé par l’AMO

Flash Santé6

Le Pr Said BENCHEKROUN, chef du service d’hématologie de l’hôpital du 20 Août.

La faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca a abrité le 21 septembre dernier la première conférence internationale sur la greff e de la moelle osseuse. Ce rendez-vous scientifi que, organisé conjointement par la Société marocaine d’hématologie et l’ONG italienne Cure2Children avec le soutien de onze clubs rotariens de Casablanca, a réuni les professionnels de santé marocains s’in-téressant à la thalassémie, à savoir les direc-teurs de CHU, les responsables des centres régionaux de transfusion sanguine, les hé-matologues et les biologistes ainsi que des experts internationaux en la matière, tels le Dr Lawrence Faulkner de la Cure2Chil-dren Foundation de Florence (Italie) et le Dr Scott Howard de Saint Jude, Research Hospital International (USA), venus éclai-rer l’audience sur la greff e de la moelle os-seuse comme alternative et surtout à des coûts très abordables. « La thalassémie est une maladie hérédi-taire qui sévit dans le pourtour du bassin méditerranéen et touche des milliers d’en-fants marocains.La forme majeure de cette maladie se tra-duit par une anémie sévère qui nécessite des transfusions itératives à partir d’un très jeune age. Le fer apporté par ces transfu-sions répétitives est diffi cilement élimi-nable ; si on n’utilise pas un traitement adéquat, il va s’accumuler dans les organes nobles comme le cœur, occasionnant une insuffi sance cardiaque, le foie conduisant à une cirrhose ou encore le pancréas, provo-cant un diabète ; c’est la cause de la morta-lité des malades atteints de thalassémie qui décèdent malheureusement avant l’âge de 20 ans. La solution, c’est le traitement ché-lateur du fer qui leur permet de vivre jusqu’à l’âge de 50 ou 60 ans. Cette chélation est disponible dans notre pays, mais elle coûte très cher, de 5000 à 10.000 DH par mois et

par malade, ce qui la rend inaccessible pour la majorité des patients marocains », ex-plique le Pr Said Benchekroun, chef du ser-vice d’hématologie de l’hôpital du 20 Août.Des clubs rotariens italiens sont parvenus à éradiquer cette maladie dans plusieurs pays par la prévention, le conseil génétique, par le traitement des formes majeures et par la greff e de moelle osseuse. Grâce à un partenariat avec onze clubs rotariens du Maroc, ils ont décidé d’appliquer ce projet à notre pays -qui est très en retard dans ce domaine-, en commençant par Rabat, en 2007, afi n de fournir la chélation de fer aux enfants thalassémiques dans le service du Pr Mohamed Khattab (hématologie pé-diatrique). Aujourd’hui, ils veulent étendre ce programme à d’autres villes marocaines, notamment Casablanca, et initier la greff e de moelle osseuse dans la thalassémie avec

un transfert de technologie comme le sou-ligne le Dr Paolo Gardino, un des initia-teurs du projet humanitaire d’assistance aux malades atteints de thalassémie : « Notre objectif est d’accomplir des actions durables. Grâce à l’aide des clubs rotariens italiens et marocains, nous avons aidé, il y a plus de trois ans, l’hôpital de Rabat à de-venir un centre d’excellence dans le traite-ment de la thalassémie et nous avons aussi organisé une énorme campagne de sensibi-lisation auprès de la population marocaine. Après le succès de ces initiatives, nous avons pu attirer les ressources humaines et

recueillir les moyens fi nanciers nécessaires pour étendre ce projet à tout le Maroc, ce qui a été facilité par la motivation et le sé-rieux de nos confrères marocains. »D’autre part, dans le cadre du plan national contre la thalassémie lancé par le ministère de la Santé, un programme «Th alassémie Plus» sera mis en place afi n d’extirper cette maladie au Maroc. Ce projet est initié par les rotariens casablancais, essentiellement le rotary club de Casablanca (présidé par le Dr Lazrak Mohamed), le rotary club de Casa l’Hermitage (présidé par le Dr Tou-zani Jaouad) et le rotary club Mers sultan (présidé par le Dr Mejjati Abdelhak) en collaboration avec les clubs rotariens ita-liens et avec le souhait d’élargir ce parte-nariat avec l’INDH (l’Initiative Nationale de Développement Humain) et d’autres donateurs…

« J’espère que cette première conférence in-ternationale permettra d’améliorer la prise en charge de tous les thalassémiques maro-cains », conclut le Pr Said Benchekroun.Rappelons que depuis 2005, l’OMS a promulgué une journée mondiale du don d’organes et de la greff e qui se tient le 17 oc-tobre de chaque année, une occasion pour faire changer les mentalités des Marocains et les sensibiliser à l’importance du don et des greff es d’organe car, qu’il s’agisse d’une cornée, d’un rein, d’un foie, d’un cœur ou d’une moelle osseuse, les greff es sont peu nombreuses au Maroc.

GREFFE DE MOELLE OSSEUSEPREMIÈRE CONFÉRENCE INTERNATIONALE À CASABLANCA

GREP

Comité restreint des initiateurs du projet humanitaire d’assistance aux malades atteints de thalassémie.

7Flash Santé

Flash Santé8

Dans le cadre de la stratégie nationale 2008-2012 du mi-nistère de la Santé, SM le Roi Mohammed VI a procédé, le 13 septembre dernier, à la pose de la première pierre de l’hôpital préfectoral de Salé. Destiné à remplacer l’actuel hôpital Moulay Abdellah, ce nouvel établissement, dont la construction et l’équipement nécessiteront un investis-sement total de 272 millions de dirhams fi nancé à moitié par le ministère de la Santé et par un prêt de la Banque européenne d’Investissement BEI pour l’autre moitié, répondra aux besoins de 940.000 habitants en leur garan-tissant la proximité des services de santé et d’assistance médicale et améliorera les prestations sanitaires au ni-veau de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer. Avec une capacité de 250 lits, cet hôpital -qui sera fonctionnel d’ici trois ans- comprendra des services de médecine générale, de chirurgie, de pédiatrie, d’urgences et de réanimation, d’accouchement et de gynécologie ainsi qu’un hôpital du jour et un service de radiologie avec un laboratoire et un bloc de chirurgie ORL.

L’asthénie se défi nit comme étant un état de fatigue générale physique et psychique durable non améliorée par le repos. Elle peut être soit phy-sique, psychique, sexuelle ou globale et s’accompagne le plus souvent d’un aff aiblissement de la volonté, de la concentration et du dyna-misme psychomoteur. Lors de son diagnostic, le médecin traitant doit éliminer le cas d’une simple fatigue réversible avec le repos et celui de la fatigabilité (fatigue qui apparaît précocement au cours de l’eff ort et qui disparaît aussi avec le repos). Il est également nécessaire de diff érencier l’asthénie liée à un épisode dépressif pour laquelle le traitement de la dépression permet de résoudre en partie celui de l’asthénie. L’asthénie peut également être liée à des troubles du sommeil (syndrome d’apnée du sommeil, narcolepsie) qu’il convient de vérifi er.L’asthénie qui a les plus grands eff ets d’épuisement sur le corps est celle physique (appelée aussi organique ou musculaire). Cette pathologie se caractérise par une sensation désagréable dans la production de mou-vements physiques liée généralement à une diminution du fonction-nement musculaire. Généralement, elle suit une période de veille, la fatigue étant ressentie de manière plus intense le soir.Les causes de l’asthénie physique, très nombreuses, peuvent être liées à un défi cit de production énergétique que l’on peut rencontrer dans diff érentes situations telles qu’un syndrome de fatigue post-infectieux, une fi bromyalgie, des insuffi sances thyroïdiennes ou tout simplement en cas de surmenage ou de stress chronique. Les carences en iode et les défi cits en DHEA peuvent également donner lieu à une asthénie physique, ces derniers provoquant une fatigue accompagnée de diffi -cultés mnésiques, d’un syndrome dépressif, d’une baisse de la libido et d’une raréfaction de la pilosité axillaire et pubienne. Certains patients souff rent d’une asthénie de type « coup de pompe », les obligeant à s’allonger plusieurs fois par jour en cas de défi cit cortisolique ou sur-venant loin des repas s’il s’agit d’hypoglycémies. Notons aussi que la ménopause et l’andropause entraînent une fatigue accompagnée d’un syndrome climatérique et parfois dépressif chez la femme et d’une sar-copénie avec diminution des performances musculaires et sexuelles, syndrome dépressif et perte de pilosité chez l’homme. Enfi n, même s’il est peu pris en considération comme cause directe d’une asthénie phy-sique, le surpoids fatigue aussi, tout le monde sait que quelques kilos en trop entraveront le déplacement de la personne !En plus de traiter ses causes, des antiasthéniques doivent compléter la cure de l’asthénie physique. Les médicaments contenant des acides aminés, telle l’arginine, sont très recommandés. Cette dernière a pour propriété de se transformer en créatine après combinaison avec la gly-cine et la méthionine qui se chargent ensuite de transporter l’énergie amenée par l’ATP à l’intérieur de la cellule musculaire, d’où le rôle énergétique musculaire de l’arginine. Cependant, il ne faut pas omettre que le traitement de l’asthénie fonctionnelle requiert quelques mesures simples d’hygiène de vie : un bon sommeil, une consommation mo-dérée d’alcool, de café et de thé, l’arrêt du tabagisme, la pratique d’un sport, ainsi que la suppression de la source du stress (dans la mesure du possible). Pour conclure, l’asthénie, qui se distingue de la fatigue en ce qu’elle est durable et rebelle au repos, doit être traitée comme une pathologie à part entière car elle représente tout de même 50% des consultations en médecine générale !

NOUVEL HÔPITAL PRÉFECTORAL DE SALÉSM LE ROI MOHAMMED VI POSE LA PREMIÈRE PIERRE

ASTHÉNIE PHYSIQUE ET FATIGUEÀ NE PAS CONFONDRE L’asthénie se défi nit comme étant un état de fatigue générale physique et psychique durable non améliorée par le repos. Elle peut être soit phy-sique, psychique, sexuelle ou globale et s’accompagne le plus souvent d’un aff aiblissement de la volonté, de la concentration et du dyna-misme psychomoteur. Lors de son diagnostic, le médecin traitant doit éliminer le cas d’une simple fatigue réversible avec le repos et celui de la fatigabilité (fatigue qui apparaît précocement au cours de l’eff ort et qui disparaît aussi avec le repos). Il est également nécessaire de diff érencier l’asthénie liée à un épisode dépressif pour laquelle le traitement de la dépression permet de résoudre en partie celui de l’asthénie. L’asthénie peut également être liée à des troubles du sommeil (syndrome d’apnée du sommeil, narcolepsie) qu’il convient de vérifi er.L’asthénie qui a les plus grands eff ets d’épuisement sur le corps est celle physique (appelée aussi organique ou musculaire). Cette pathologie se caractérise par une sensation désagréable dans la production de mou-vements physiques liée généralement à une diminution du fonction-nement musculaire. Généralement, elle suit une période de veille, la fatigue étant ressentie de manière plus intense le soir.Les causes de l’asthénie physique, très nombreuses, peuvent être liées à un défi cit de production énergétique que l’on peut rencontrer dans diff érentes situations telles qu’un syndrome de fatigue post-infectieux, une fi bromyalgie, des insuffi sances thyroïdiennes ou tout simplement en cas de surmenage ou de stress chronique. Les carences en iode et les défi cits en DHEA peuvent également donner lieu à une asthénie physique, ces derniers provoquant une fatigue accompagnée de diffi -cultés mnésiques, d’un syndrome dépressif, d’une baisse de la libido et d’une raréfaction de la pilosité axillaire et pubienne. Certains patients souff rent d’une asthénie de type « coup de pompe », les obligeant à s’allonger plusieurs fois par jour en cas de défi cit cortisolique ou sur-venant loin des repas s’il s’agit d’hypoglycémies. Notons aussi que la ménopause et l’andropause entraînent une fatigue accompagnée d’unsyndrome climatérique et parfois dépressif chez la femme et d’une sar-copénie avec diminution des performances musculaires et sexuelles, syndrome dépressif et perte de pilosité chez l’homme. Enfi n, même s’il est peu pris en considération comme cause directe d’une asthénie phy-sique, le surpoids fatigue aussi, tout le monde sait que quelques kilos en trop entraveront le déplacement de la personne !En plus de traiter ses causes, des antiasthéniques doivent compléter la cure de l’asthénie physique. Les médicaments contenant des acides aminés, telle l’arginine, sont très recommandés. Cette dernière a pour propriété de se transformer en créatine après combinaison avec la gly-cine et la méthionine qui se chargent ensuite de transporter l’énergie amenée par l’ATP à l’intérieur de la cellule musculaire, d’où le rôle énergétique musculaire de l’arginine. Cependant, il ne faut pas omettre que le traitement de l’asthénie fonctionnelle requiert quelques mesures simples d’hygiène de vie : un bon sommeil, une consommation mo-dérée d’alcool, de café et de thé, l’arrêt du tabagisme, la pratique d’unsport, ainsi que la suppression de la source du stress (dans la mesure du possible). Pour conclure, l’asthénie, qui se distingue de la fatigue en ce qu’elle est durable et rebelle au repos, doit être traitée comme une pathologie à part entière car elle représente tout de même 50% des consultations en médecine générale !

ASTHÉNIE PHYSIQUE ET FATIGUEÀ NE PAS CONFONDRE

Q

9Flash Santé

Flash Santé10

I n s u f f i -samment connue et

trop peu diagnosti-

quée, l’ostéo-porose touche

pourtant une femme sur trois et un homme sur

cinq dans le monde et peut avoir des consé-quences dramatiques sur la qualité de vie! La sensibilisation reste une alternative primordiale pour faire face à cette patho-logie et pour pouvoir poser un diagnostic précoce avant le stade des complications fracturaires. D’ailleurs, la Journée mondiale contre l’ostéoporose, célébrée le 20 octobre de cette année, a pour objectif principal d’informer et d’éduquer le grand public et les décideurs sur la prévention de cette ma-ladie.Les données épidémiologiques sur l’ostéo-porose émanant du Laboratoire d’Infor-mation et de Recherche sur la pathologie osseuse (LIRPOS) qui se trouve au sein de la faculté de médecine et de pharmacie de

Rabat (récemment accrédité par l’Univer-sité Mohammed V souissi et par le Centre National de Recherche Scientifi que et Technique) montrent que plus d’un tiers des patientes ménopausées sont ostéopo-rotiques, près de la moitié d’entre elles ont au moins une fracture vertébrale et 16% ont déjà eu une fracture périphérique. Une étude récente, réalisée au LIRPOS sur 2600 patientes, indique que 31% de la population étudiée était ostéoporotique. Cette ostéo-porose augmente avec l’âge et la diminution de l’index de masse corporelle. « L’ostéopo-rose est un voleur silencieux de l’os. D’après les études réalisées au LIRPOS, il s’agit d’un grand problème de santé publique au Maroc; de plus, nous avons dans notre pays des facteurs de risque particuliers tels l’insuffi sance en vitamine D, le style ves-timentaire couvrant la majeure partie du corps ainsi que la multiparité et le bas ni-veau d’éducation qui viennent s’ajouter aux facteurs de risques déjà connus », souligne le Pr Fadoua ALLALI, Professeur de Rhu-matologie et chef d’équipe au LIRPOS. La Société marocaine de rhumatologie (SMR)

a établi des re-commanda-tions pour le diagnostic et la prise en charge de cette maladie divisées en 2 parties : diagnostic et traitement afi n d’aider les professionnels à mieux dé-tecter les symptômes de l’ostéoporose, pré-venir la survenue de fractures et s’informer sur les nouveaux traitements médicamen-teux existants tel que l’acide Zoledronique, qui consiste à traiter l’ostéoporose par une seule injection annuelle et permet de bien traiter la pathologie, mais également de soulager les patients le plus souvent poly-médiqués d’une prise quotidienne ou heb-domadaire de traitement. « Nous espérons que cette pathologie qui est un véritable fl éau social, puisse être prise en charge totalement par la sécurité sociale pour que tous les patients puissent bénéfi cier du traitement et éviter les lourdes complications fracturaires et l’altération de la qualité de vie qui s’ensuit », conclut le Pr ALLALI.

À l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel qui se déroulera du 17 au 23 octobre 2010, Planète Ma-man Bébé organise le samedi 23 octobre à l’hôtel Palace d’Anfa, la 5e édition du Club des Mamans sous le thème : « Pas d’allaitement maternel réussi sans ac-compagnement réel ».Cet événement, qui sera préparé avec le soutien de la Direction régionale du mi-

nistère de la Santé à la région du Grand Casablanca, réunira des professionnels nationaux et internationaux du monde de la petite enfance. « Planète Maman Bébé a choisi ce thème car l’allaitement maternel est en nette régression dans notre pays. Il ne faut pas seulement en louer les mé-rites, mais il faudra en faire une réussite en accompagnant d’une manière eff ec-

tive les mamans», souligne Mme Maria BICHRA, fondatrice du Club des Ma-mans.Planète Maman Bébé présentera éga-lement son plan d’action pour l’année 2011 lors de l’ouverture de la 5e édition du Club des Mamans intitulé : « Pour un réel accompagnement des futurs pa-rents ».

L’OSTÉOPOROSE

CETTE MALADIE SILENCIEUSE

ENCOURAGER L’ALLAITEMENT MATERNELPRIORITÉ DU CLUB DES MAMANS

dqu

porospourtant

L’O

Pr Fadoua ALLALI, Professeur de Rhumatologie et chef d’équipe au LIRPOS.

À l’occasion de la semaine mondiale de Àl’allaitement maternel qui se déroulera du 17 au 23 octobre 2010, Planète Ma-man Bébé organise le samedi 23 octobre à l’hôtel Palace d’Anfa, la 5e édition du Club des Mamans sous le thème : « Pas d’allaitement maternel réussi sans ac-compagnement réel ».Cet événement, qui sera préparé avec le soutien de la Direction régionale du mi-

nistère de la Santé à la région du Grand Casablanca, réunira des professionnels nationaux et internationaux du monde de la petite enfance. « Planète Maman Bébé a choisi ce thème car l’allaitement maternel est en nette régression dans notre pays. Il ne faut pas seulement en louer les mé-rites, mais il faudra en faire une réussite en accompagnant d’une manière eff ec-

tive les mamans», souligne Mme Maria BICHRA, fondatrice du Club des Ma-mans.Planète Maman Bébé présentera éga-lement son plan d’action pour l’année 2011 lors de l’ouverture de la 5e édition du Club des Mamans intitulé : « Pour un réel accompagnement des futurs pa-rents ».

ENCOURAGER L’ALLAITEMENT MATERNELPRIORITÉ DU CLUB DES MAMANS

11Flash Santé

Flash Santé12

Le samedi 9 octobre

2010, le monde en-

tier célébrera la journée mondiale

des soins palliatifs dont le thème retenu cette année est « Le partage du soin ». Cette journée vient nous rappeler que toute per-sonne atteinte d’une maladie grave et au pronostic redoutable, a fortiori en phase terminale, a le droit de ter-miner son parcours dans la dignité, en recevant des soins anti-douleurs adéquats susceptibles d’améliorer sa qualité de vie. Au Maroc, force est de constater que, sur ce point, des ef-forts importants restent à faire pour en permettre l’accessibilité à tous. Les soins palliatifs ont été inscrits dans la Constitution de nombreux pays comme un droit fondamental de chaque personne malade mais, malheureusement, ce n’est pas en-core le cas au Maroc. Cependant, plusieurs initiatives ont été lancées dans ce domaine chez nous, telles que la prise en charge, depuis plus de quinze ans, au CHU Ibn Sina de Rabat, des personnes atteintes de cancer ou non, mais souff rant de douleurs, ou encore la création du «Centre National d’Evaluation et de Traitement de la Douleur » à Rabat, en 2007, le premier du genre au Ma-roc et en Afrique ! De plus, dans le cadre de la politique de proximité des soins prônée par l’Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer, d’autres centres régionaux de traite-ment du cancer verront le jour afi n d’améliorer la qualité de vie des can-

cereux et de prendre en charge leur douleur.La sensibilisation des professionnels de santé, quant à elle, passe, pour le moment, par la « Formation des For-mateurs », programme coordonné et parrainé par la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et la sec-tion marocaine de « Douleurs Sans Frontières », ONG internationale présidée par le Professeur Alain Ser-rie. Depuis 2000, ce programme a permis de former près de 280 méde-cins à la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs. Cependant, d’énormes progrès restent à accom-plir dans le domaine de la formation des professionnels de santé, en parti-culier dans la formation pratique des médecins.« J’espère qu’une journée nationale de l’accompagnement, qui coïnci-derait avec la Journée mondiale des soins palliatifs, sera instituée pour permettre aux communes, hôpitaux, écoles, médiathèques et associations d’y participer dans l’objectif de rap-peler la population à son devoir d’hu-manité et de solidarité à l’égard des plus vulnérables, dont les personnes âgées et les personnes en fi n de vie», signale le Pr Mati Nejmi, respon-sable au Centre National des Soins Palliatifs-Douleur et Directeur du Programme de Recherche «Douleurs Sans Frontières» au Maroc.À quand une loi garantissant l’insti-tutionnalisation de la prise en charge de la douleur et l’accès aux soins palliatifs qui permettrait à tout un chacun d’accéder à des soins de sup-port organisés et de qualité quels que soient la maladie ou le milieu social ?

MOURIR DANS LA DIGNITÉLE DROIT AUX SOINS PALLIATIFS

TRAITEMENT DE LA MALADIE DE PARKINSONPROGRÈS AU CHU DE RABATPratiquée dans quelques services de neurochirurgie très spécialisés en Europe et aux États-Unis, l’implantation d’électrodes (pour stimuler certaines zones du cerveau) est une technique de pointe qui permet d’améliorer de façon signifi cative et durable certains symptômes liés à la maladie de Parkin-son, à savoir le tremblement, l’akinésie, la bradykinésie, la rigidité et les dyski-nésies dopa-induites. Cette nouvelle technique a été récemment introduite au Maroc, au CHU Ibn Sina de Rabat, où deux patients en ont bénéfi ciées. Le chef de service de neurochirurgie au CHU Ibnou Sina tient à préciser que cette technique, une première au Maroc, concerne les malades ne répondant plus au traitement par médicaments. Elle consiste à fi xer de manière bilatérale deux électrodes cérébrales profondes, au niveau des noyaux sous-thalamiques. Ces électrodes sont reliées à un généra-teur d’impulsion (implanté dans le creux sous-claviculaire) et dont les paramètres seront par la suite réglés selon la réac-tion clinique et neurophysiologique du patient. Ces deux interventions, qui ont duré plus de 12 heures, ont nécessité la collaboration d’une équipe multidiscipli-naire, à savoir des neurochirurgiens (du service de neurochirurgie de l’hôpital Ibn Sina), des neurologues, des neuro-radiologues et des neuropsychologues (service de neurologie A de l’hôpital des spécialités) ainsi que des neuroanesthé-sistes (hôpital Ibn Sina). Ce traitement révolutionnaire dans la prise en charge de la maladie de Parkinson reste néan-moins coûteux : le prix d’acquisition des équipements nécessaires est de 250.000 DH environ et, à titre d’exemple, en Europe le coût de cette intervention équivaut à 50.000 euros !

Le Pr Mati NEJMI, responsable au Centre National des Soins Palliatifs-Douleur et Directeur du Programme de Recherche «Douleurs Sans

Frontières» au Maroc.

13Flash Santé

Flash Santé14

Au-delà de l’obligation légale que représente sa constitution, le dossier médical est un outil de travail indispensable au médecin. Ainsi, pour le clinicien, une tenue de dossier appropriée contribue à assurer un suivi clinique adéquat tout en permettant de commu-niquer les renseignements qu’il contient au bénéfi ce du patient.

De manière complémentaire, mais tout aussi essentielle, le dossier médical est le refl et du savoir-faire du médecin, le témoin fi dèle des décisions médicales

et des services rendus. Son rôle est par ailleurs incontournable comme outil d’enseignement,

de recherche ainsi que de pro-duction médico-légale.Les dossiers mal classés ou égarés représentent un coût

incroyable en termes de temps, d’argent et de frustrations pour

tous les intéressés. Et sachant que la bonne administration des

dossiers médicaux est d’une importance aussi vitale, un cabinet médical progres-sif ne saurait se passer d’un

système de classement bien conçu et à jour. Un système moderne de classement comporte quatre éléments essentiels qui peuvent être combinés de diverses fa-

çons.Tout d’abord, un dossier actif ou passif doit être identifi able par l’ap-parence de la chemise afi n d’assurer une mise à jour

facile et constante; ensuite, il doit être incorporé au système de précautions destinées à prévenir les risques de classements erro-nés, il faut également employer une technique reconnue de classe-ment permettant de trouver et de replacer les dossiers rapidement et sans risque d’erreur et, enfi n, un système de renvoi visant à fa-ciliter la recherche des renseignements cliniques et administratifs devrait être adopté. Autre point important, la conservation des dossiers actifs doivent être les seuls dans le lieu de travail, dans des classeurs dits actifs, les dossier passifs étant classés ailleurs, dans un endroit pas trop éloigné. Beaucoup de cabinets rencontrent trop de travail de classement et de problèmes d’espace pour justifi er l’entreposage à portée de main de dossiers de patients qui ne sont pas revenus au cabinet depuis des années. La question de la classifi cation des dossiers médicaux par ordre alphabétique ou par ordre numérique se pose également très fréquemment, mais en général il est pré-férable d’adopter un système de classement numérique vu que le nombre des dossiers médicaux grossit plus vite qu’on ne croit.EXELLE DENTAL est un exemple de partenaire des profes-sionnels de santé dont l’objectif consiste à agrandir l’espace de rangement et à réduire le temps de classement et de recherche d’archives. « Notre marque apporte une réponse parfaitement adaptée aux besoins et aux exigences des cabinets médicaux en termes de classement des dossiers et fait également un pas supplé-mentaire dans la gestion économe et intelligente des documents en intégrant une nouvelle gamme de dossiers écologiques, certi-fi és PEFC*. Grâce à nos réponses performantes et sur mesure en mobilier de rangement et d’indexation ainsi qu’en dossiers, nous transformons la gestion et la maîtrise des documents en source de progrès et d’effi cacité ! », affi rme M. Rabii BELATTMANIA, dirigeant d’EXELLE DENTAL.

*La norme PEFC garantit le respect des critères et principes de gestion

durable des forêts, le papier PEFC est donc issu d’une fi lière qui, d’amont

en aval, s’inscrit dans une démarche de développement durable.

CLASSEMENT DES DOSSIERS MÉDICAUXMAÎTRISER L’ESPACE ET LE TEMPSAu-delà de l’obligation légale que représente sa constitution, le dossier médical est un outil de travail indispensable au médecin. Ainsi, pour le clinicien, une tenue de dossier appropriée contribue à assurer un suivi clinique adéquat tout en permettant de commu-niquer les renseignements qu’il contient au bénéfi ce du patient.

re, mais tout De manière complémentairer médical est aussi essentielle, le dossie

du médecin, le le refl et du savoir-faire dons médicales témoin fi dèle des décisio

ndus. Son rôle et des services renncontournable est par ailleurs in

nseignement, comme outil d’eni que de pro-de recherche ainsigale.duction médico-légal classés ou Les dossiers maent un coût égarés représente

mes de temps, incroyable en termtrations pour d’argent et de frustt sachant que tous les intéressés. Et

nistration des la bonne adminaux est d’une dossiers médicaussi vitale, un importance auical progres-cabinet médise passer d’un sif ne saurait sssement bien système de clasr. Un système conçu et à joure classement moderne deatre éléments comporte qupeuvent être essentiels qui diverses fa-combinés de

d’abord, un çons.Tout dou passif doit dossier actif oable par l’ap-êtê re identifi aa chemise afi n parence de lae mise à jour d’ddd assurer une

facile et constante; ensuite, il doit être incorporé au système de précautions destinées à prévenir les risques de classements erro-nés, il faut également employer une technique reconnue de classe-ment permettant de trouver et de replacer les dossiers rapidement et sans risque d’erreur et, enfi n, un système de renvoi visant à fa-ciliter la recherche des renseignements cliniques et administratifs devrait être adopté. Autre point important, la conservation des dossiers actifs doivent être les seuls dans le lieu de travail, dans des classeurs dits actifs, les dossier passifs étant classés ailleurs, dans un endroit pas trop éloigné. Beaucoup de cabinets rencontrent trop de travail de classement et de problèmes d’espace pour justifi er l’entreposage à portée de main de dossiers de patients qui ne sont pas revenus au cabinet depuis des années. La question de la classifi cation des dossiers médicaux par ordre alphabétique ou par ordre numérique se pose également très fréquemment, mais en général il est pré-férable d’adopter un système de classement numérique vu que le nombre des dossiers médicaux grossit plus vite qu’on ne croit.EXELLE DENTAL est un exemple de partenaire des profes-sionnels de santé dont l’objectif consiste à agrandir l’espace de rangement et à réduire le temps de classement et de recherche d’archives. « Notre marque apporte une réponse parfaitement adaptée aux besoins et aux exigences des cabinets médicaux en termes de classement des dossiers et fait également un pas supplé-mentaire dans la gestion économe et intelligente des documents en intégrant une nouvelle gamme de dossiers écologiques, certi-fi és PEFC*. Grâce à nos réponses performantes et sur mesure en mobilier de rangement et d’indexation ainsi qu’en dossiers, nous transformons la gestion et la maîtrise des documents en source de progrès et d’effi cacité ! », affi rme M. Rabii BELATTMANIA, dirigeant d’EXELLE DENTAL.

*La norme PEFC garantit le respect des critères et principes de gestion

durable des forêts, le papier PEFC est donc issu d’une fi lière qui, d’amont

en aval, s’inscrit dans une démarche de développement durable.

CLASSEMENT DES DOSSIERS MÉDICAUXMAÎTRISER L’ESPACE ET LE TEMPS

PUÉRICULTURE ET ADOPTION AU MAROCUN SALON ET UNE JOURNÉE NATIONALE EN OCTOBREOrganisé par le Portail Bébés Du Maroc à l’occasion de la Jour-née Nationale de la Petite Enfance et de la Kafala (3 octobre 2010), le premier Salon de la Petite Enfance et de la Kafala se déroulera les 1er, 2 et 3 octobre 2010 à Casablanca.Ce salon a pour objectif de sensibiliser les Marocains à l’impor-tance de la prise en charge des bébés privés de leurs familles, à vulgariser la procédure de la Kafala auprès des familles concer-nées et à créer une synergie entre les diff érents acteurs de la société civile qui défendent les intérêts des bébés en détresse.

Ce sera également l’occasion pour les parents et futurs parents de s’informer à propos des nouveautés liées à l’éducation et au bien-être des bébés, notamment grâce aux conférences et ateliers ouverts au public animés par des professionnels du do-maine, tels que l’Unicef et le conseil supérieur des Oulémas…Ce salon se penchera sur le monde de la puériculture, depuis l’intérêt du suivi médical de la grossesse jusqu’à l’importance de l’allaitement maternel en passant par le point de vue légal et religieux de l’adoption au Maroc.

15Flash Santé

L’association « L’Avenir », qui se bat depuis 24 ans pour soutenir les enfants atteints de cancer et leurs familles, a placé le mois de Ramadan sous le signe de la solidarité. En eff et, la Mai-son de l’Avenir, mise en place en 1995 par l’as-sociation pour héberger les familles des enfants soignés pour un cancer à Rabat, a vu défi ler des étudiants bénévoles venus partager de bons

moments et créer des liens d’amitié avec ses résidents. Le mois sacré a aussi été l’occasion pour quelques familles de bénéfi cier de paniers de denrées alimentaires. Plusieurs soirées ont été animées, après le repas du f ’tour, par des as-sociations de jeunes afi n de divertir les enfants et leurs familles. Une soirée de musique anda-louse, sous le thème « Ensemble, sauvons nos enfants du cancer », s’est tenue le 27 septembre 2010 à Salé sous la Présidence d’Honneur de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem afi n de sensibiliser le public sur le cancer de l’enfant et collecter des fonds pour répondre aux besoins des enfants malades.« Je tiens à remercier tous ceux qui ont sou-tenu et qui soutiendront l’association l’Avenir et sans qui beaucoup de choses ne seraient pas réalisées », a déclaré le Pr Fouzia Msefer Alaoui, Présidente de l’association, ajoutant « je profi te de l’occasion pour inviter tout le monde à assister au Mekn’espoir, un concert qui sera organisé par NS Events Production le 9 octobre au stade de Meknès et dont 30% des bénéfi ces seront off erts à notre association.»

Flash Santé

ENFANTS MAROCAINS ATTEINTS DE CANCERPOUR UN AVENIR MEILLEUR

Pr Fouzia MSEFER ALAOUI.

Dr Abdallah KANFAOUI

BELGIQUEUN MAROCAIN À LA TÊTE D’UN HÔPITAL UNIVERSITAIRE BELGE

Médecin chef à l’hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola à Bruxelles HUDERF (unique hôpital universitaire belge entièrement réservé à la mé-decine des enfants), le Dr Abdallah Kanfaoui est le premier médecin d’origine marocaine à être nommé directeur médical d’un hôpital uni-versitaire en Belgique ! Abdallah Kanfaoui, qui a obtenu un doctorat en chirurgie et obstétrique avant de s’orienter vers la médecine scolaire puis la pédiatrie, a dirigé le service de pédiatrie de la clinique de Saint-Etienne dès 2006 et assure également des consultations pour le Centre hospitalier universitaire Brugmann (Bruxelles).

CASABLANCAINAUGURATION DU PREMIER CENTRE RÉGIONAL DU SOMMEIL

Au cours de la journée du jeudi 23 septembre 2010, le Directeur Régional de la Santé du Grand Casablanca, Dr Jettou Fouad, a pro-cédé à l’inauguration d’un Centre Régional du Sommeil à l’Hôpital Mohamed V. Ce Centre, installé dans le service d’ORL de l’Hôpital, est venu répondre aux besoins de la population du Grand Casablanca pour le diagnostic et le traitement des pathologies du sommeil. Ont assisté à cette inaugura-tion des délégués préfectoraux, le délégué

du Centre Hospitalier Hay Mohammadi, le Directeur de l’Hôpital, des médecins de l’Hôpital et les membres du bureau de l’As-sociation Marocaine du Sommeil et de la Vigilance.Le Dr. Manat Abdelallah, directeur de l’hô-pital a prononcé un discours de présentation, ensuite le Dr. Kadiri Fouzia, Chef du service ORL et chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital Mohamed V de Casablanca spécialiste du sommeil et Responsable du Centre, a fait un

exposé expliquant les activités et les objectifs de ce nouveau Centre Régional du sommeil avant de laisser la parole au Dr. Jettou.« Ce centre bien qu’il ne soit qu’une petite unité, il est appelé à se développer de telle fa-çon à être en mesure de répondre au besoin d’une grande partie de la population de Ca-sablanca et je formule le vœu que ce centre soit l’embryon d’un centre national du som-meil » ajoute le Dr Kadiri.

L’ensemble des participants à l’inauguration du centre régional du sommeil de Casablanca.

17Flash Santé

Flash Santé18

Le 13 août dernier, la soirée ALLA, organisée par l’Association Marocaine de Lutte Contre le Cancer (AMLCC) chaque année au début du mois sacré de Ramadan, a connu un vrai succès. Malgré les vacances, beaucoup de per-sonnes étaient là pour faire de cette initiative une réussite dans le but de collecter des fonds en faveur des malades cancéreux démunis, souci essentiel de l’AMLCC ! Tout au long de l’année -particulièrement durant le mois de Ramadan- l’association, à travers l’opération Saidouni, distribue des paniers de denrées alimentaires à cette tranche de population. L’année 2010 a été marquée par le lancement de campagnes de sensibilisation dans les écoles supérieures privées afi n d’informer les jeunes sur les diff érents cancers dépistables ainsi qu’à propos des éventuels vaccins exis-tants et l’organisation d’un séminaire, en juin dernier, qui avait pour but d’aviser les méde-cins généralistes des domaines public et privé de la ville d’El Jadida sur le cancer colorec-tal. Ce séminaire s’étendra prochainement à d’autres villes du Royaume telles que Settat, Beni Mellal…Autre événement important tenu cette année, les 4e journées franco-marocaines des cancers dépistables organisées par l’AMLCC et l’As-sociation franco-marocaine des cancers dé-pistables (AFMCD) les 21, 22 et 23 octobre 2010 à la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca qui réuniront plusieurs per-sonnalités œuvrant dans le dépistage de can-cers au niveau national et international. Dans le domaine de l’urologie, des thèmes comme

le cancer de la prostate, l’IRM endorectale fonctionnelle, les biopsies prostatiques écho guidées seront discutés alors qu’en ce qui concerne la gynécologie, il sera question de l’état de la prévention HPV chez les adoles-centes ainsi que le dépistage génique du sein. Plusieurs conférences sont à l’ordre du jour : prise en charge des séquelles fonctionnelles urinaires et sexuelles après prostatectomie radicale, lésions mammaires malignes préco-cement dépistées chez les femmes jeunes, les meilleures images diagnostiques des lésions colorectales, l’évolution des images opéra-toires en gynécologie chirurgicale, l’intrusion des robots (conférence imagée)… Le pro-gramme scientifi que comprendra également des ateliers de gynécologie et de gastro-enté-rologie. Une randonnée contre le cancer sera pro-grammée probablement au cours du mois de novembre dans la région de Bouskoura et une soirée de gala se tiendra avant la fi n de l’année pour lever des fonds devant aider l’association à mener à bien ses actions (assistance médi-cale anti-douleur à domicile, frottis, mam-mographies et échographies nécessaires pour les dépistages…). « À travers nos actions, nous essayons de toucher et de sensibiliser toutes les tranches de la population : jeunes, personnes âgées, personnes démunies… d’où la diversité de nos activités », commente la di-rectrice de l’AMLCC Mme Siham Mezzour.Bonne continuation à cette association ainsi qu’à son président, son comité et tous ses membres.

ASSOCIATION MAROCAINE DE LUTTE CONTRE LE CANCERUNE RENTRÉE BIEN CHARGÉE !

Les membres de l’Association marocaine de lutte contre le cancer unis pour la collecte de fonds en faveur des malades cancéreux démunis.

La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat propose un certifi cat uni-versitaire Douleur et Soins de Support. Destiné aux médecins généralistes et spécialistes, ce CU, qui est affi lié au département des sciences cliniques médi-cales et à l’UFR d’anesthé-sie réanimation, est validé par le Conseil de la Faculté et par le Conseil d’Univer-sité. La formation a lieu dans les locaux du Centre National des Soins Palliatifs et de Traitement de la Dou-leur du CHU de Rabat sous forme de cours théoriques et pratiques s’étalant sur une année avec un volume horaire de 60 heures. Le contenu concerne les bases neurophysiologiques de la douleur, la douleur aiguë et la douleur chronique, les thérapeutiques antal-giques, les soins palliatifs, etc.Les médecins intéressés doivent déposer un dossier d’inscription contenant une demande manuscrite, les photocopies du diplôme de médecine et de la carte d’identité nationale, les droits d’inscription étant de 4.000 DH.Pour de plus amples infor-mations, contacter le Pr Nejmi Maati au 06 61 17 19 69, e-mail : [email protected] dernier délai pour les inscriptions est fi xé à fi n octobre 2010.

CERTIFICAT D’UNIVERSITÉ «DOULEUR ET SOINS DE SUPPORT» DISPONIBLE À RABAT

19Flash Santé

Actu produits20

CARDIOASPIRINE 100 MG

URADOX 2 MG

MAINTENANT EN PRÉVENTION PRIMAIRE POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES RISQUES CARDIOVASCULAIRES

MANIABLE ET ACCESSIBLE

Le laboratoire Bayer Schering Pharma

a obtenu l’approbation de l’extension

d’indication à la prévention primaire de

leur spécialité : CARDIOASPIRINE

100  mg. Ce traitement anti-agrégant

plaquettaire est maintenant indiqué

comme prévention d’infarctus du myo-

carde en association avec d’autres me-

sures thérapeutiques chez des patients

à risque cardiovasculaire élevé selon

l’évaluation bénéfi ce/risque eff ectuée

par le médecin traitant. Il est également

indiqué en prophylaxie des thromboses

artérielles après chirurgie vasculaire.

En prévention secondaire, CAR-

DIOASPIRINE 100 mg est indiqué

pour prévenir la formation des throm-

boses lors de pontage aortocoronarien,

d’angioplastie coronarienne translumi-

nale percutanée et lors de shunt aorto-

veineux chez les patients dialysés. Il est

également indiqué en cas de traitement

prophylactique des ACV, de diminu-

tion du risque de récidive de thromboses

coronariennes à la suite d’un infarctus,

d’angine de poitrine instable, et en pré-

vention des occlusions vasculaires lors

d’une maladie artérielle oblitérante.

Les laboratoires Pharmaceutical Institute ont le plaisir de mettre à votre disposi-

tion leur nouvelle spécialité URADOX à base de Doxazosine.

Ce médicament est un alphabloquant effi cace qui allie maniabilité et accessibilité

pour une meilleure prise en charge du patient. Il est indiqué dans le traitement de

l’hypertrophie bénigne de la prostate.

URADOX 2 mg est disponible en boîte de 20 comprimés sécables au prix de

53 DH.

o-

e-

ts

on

ée

nt

es

R-

m-

en,

mi-

ACTISOM■ Laboratoires NEW PHARM■ IndicationsSoulagement de l’anxiété et de la nervosité chez le bébé et l’enfant,Agitation,Troubles du sommeil dus aux spasmes gastro-intestinaux et aux maux des dents.■ Présentation Flacon de 100 ml PPM 30,00 DH

ACTITRANS■ Laboratoires NEW PHARM■ IndicationsAmélioration du transit et traitement de la paresse intestinale, Facilite la digestion, apporte équilibre et bienfaits à l’appareil digestif,Eff et laxatif naturel tout en traitant les constipations légères.■ PrésentationFlacon de 100 ml PPM 89,00 DH

ACEPRILPERINDOPRIL■ Laboratoires WINTHROP■ Indications Hypertension artérielle et insuffi sance cardiaque symptomatique.■ Présentations Boîte de 28 comprimés dosés à 2 mg PPM 44,00 DHBoîte de 28 comprimés dosés à 4 mg PPM 89,00 DHBoîte de 28 comprimés dosés à 8 mg PPM 196,00 DH

Actu produits 21

De nombreuses études prouvent qu’un apport régulier et suffi sant en

oméga 3 de source marine peut avoir de nombreux eff ets bénéfi ques

pour la santé, principalement dans 3 domaines :

■ Cardiovasculaire,

■ Infl ammatoire,

■ Cérébral et neuronal.

La gamme Léro, disponible au Maroc, est une gamme spécifi que de

compléments nutritionnels associant des oméga 3 d’origine marine

(EPA et DHA), des vitamines et des oligoéléments.

La gamme Léro comporte un ensemble de produits complets au

champ d’action ciblé.

Ces combinaisons uniques et originales font l’objet d’un brevet euro-

péen et sont particulièrement recommandées pour leur eff et naturel

et durable qui permet de contribuer au maintien de la santé en limi-

tant le stress oxydatif et en optimisant le vieillissement.

Pour toute information sur la gamme Léro, contactez IdexPharme :

www.idexpharme.com

LES BÉNÉFICES DES OMÉGA 3 D’ORIGINE MARINE

PURGALAX■ Laboratoires RAMOPHARM■ Indication Traitement contre la constipation■ PrésentationBoîte de 30 comprimés PPM 54,00 DH

VAXIGRIP■ Laboratoires SANOFI PASTEUR■ IndicationVaccination contre la grippe.■ PrésentationBoîte de 1 seringue préremplie pour injection IM ou S/C profonde PPM 72,80 DH

URADOXDOXAZOSINE■ Laboratoires PHARMACEUTICAL INSTITUTE■ Indication Traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.■ PrésentationBoîte de 20 comprimés sécables PPM 53,00 DH

BIOMIL PLUSLAIT INFANTIL■ Laboratoires BOTTU et FASSKA■ IndicationLait infantil de 0 à 6 mois et lait de suite de 6 mois à 1 an■ PrésentationBoîte de lait en poudre PPM 55,35 DH

ARESCIPROFLOXACINE.■ Laboratoires MC PHARMA■ IndicationInfection à germes sensibles à la ciprofl oxacine ■ PrésentationsBoîte de 10 comprimés dosés à 250 mg PPM 36,00 DHBoîte de 20 comprimés dosés à 250 mg PPM 68,00 DHBoîte de 10 comprimés dosés à 500 mg PPM 72,20 DHBoîte de 20 comprimés dosés à 500 mg PPM 136,80 DH

MIRENA®

■ Laboratoires : Bayer Schering Pharma

■ Indications : Contraception intra-utérine,

ménorragies idiopathiques, hyperménorrhée,

dysménorrhée, traitement progestatif local durant

une œstrogénothérapie substitutive.

■ Présentation : Système Intra-Utérin hormonal,

52 mg de Lévonorgestrel.

PPM : 1 438,40 DH.

Actu produits22

Disponible en pharmacies

et parapharmacies

Actu produits 23

crème :

Peaux sèches à très sèches

contour des yeux Soin anti-rides anti-poches, anti-cernes

LE BREVET RÉTINOL TRI-VÉGÉTAL EST UNE ASSOCIATION INÉDITE DE TROIS ACTIFS SYNERGIQUES

SPHÈRES DE PRO- RÉTINOL VÉGÉTAL Son action sur le renouvellement cellulaire et son pouvoir anti-oxydant sont optimisés par sa haute tolérance et sa chrono-libération

SPILANTHÉS ACMELLA Renforce l’architecture dermique en restructurant le tissu de soutien

SENNA ALATA :Protège l’ADN des dommages photo-induits.

PRÉVENTION ET CORRECTION ANTI-ÂGE DÈS 35 ANS

Action anti-rides,

Fermeté, élasticité et tonicité,

Régénération cellulaire,

Hydratation.

ROXAM 20PIROXICAM 20 MG■ Laboratoires NOVOPHARMA■ Indication Chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans dans le traitement symptomatique de l’arthrose, la polyarthrite rhumatoide, la spondylarthrite ankylosante.■ Présentations Boîte de 8 sachets PPM 30,00 DHBoîte de 2 ampoules injectables PPM 23,00 DH

DOLIPRANE VITAMINE CPARACETAMOL/ACIDE ASCORBIQUE■ Laboratoires BOTTU■ IndicationsDouleur et / ou fi èvre tel qu’états grippaux, courbatures, règles douloureuses PrésentationsTube de 16 comprimés eff ervescents dosés à 500 mg /150 mgPPM 18,00 DH

BIAFINETROLAMINE ■ Laboratoires PHARMACEUTICAL INSTITUTE■ IndicationsBrûlures du 1er et 2e degré, plaies cutanées non infectées, érythème secondaire à des traitement radiothérapiquesNouvelle présentationTube de 186g PPM 76.00 DH

CEZINCÉTIRIZINE■ Laboratoires GENPHARMA■ IndicationsRhinites allergiques, conjonctivites allergiques, urticaires, dermatoses prurigineuses.■ Présentations Boîte de 7 comprimés dosés à 10 mgPPM 11,00 DHBoîte de 14 comprimés dosés à 10 mgPPM 20,00 DHBoîte de 28 comprimés dosés à 10 mgPPM 38,00 DH

SUPRADYN MAGNÉSIAVITAMINES+MAGNÉSIUM■ Laboratoires BAYER HEALTH CARE■ Indication Apport énergétique permanent chez la gent féminine.■ PrésentationBoîte de 15 comprimés eff ervescentsPPM 69,50 DH

crème légère

Peaux normales à mixtes

BREVET RÉTINOL TRI-VÉGÉTAL

FONDAMENTAUX24

Dysménorrhée. Apprivoiser le phénomène sans les fondements scientifi ques serait aussi com-pliqué que la menstruation. Un

état physiologique encore considéré, sous le poids d’idées simplistes, sans nécessité physiologique et qu’on tente même de supprimer ! Les scientifi ques, faisant peu de cas de ce discours stigmatisant et excellant dans leurs recherches, dévoilent les quatre vé-rités du cycle féminin. « La menstruation est un écoulement sanguin qui se produit périodiquement chaque mois sous l’in-fl uence de sécrétions hormonales.» Mais qu’en est-il des douleurs abdominales basses ou lombaires qui surviennent pen-dant les menstruations? Comment expli-quer les malaises connus sous le nom de « dysménorrhée »?

Une expérience à répétition La dysménorrhée se caractérise par des spasmes menstruels doulou-reux, nausées, asthénie, lipothymie et autres sensations pénibles. Ces spasmes, qui débutent au niveau du

bas-ventre, irradient vers le dos, parfois vers la région inguinale ou le périnée, les membres inférieurs et l’abdomen. Ces troubles apparaissent avec les règles ou dans les heures qui les précèdent et durent en moyenne 24 à 36 heures. Rarement isolés, ils s’accompagnent de nausées, vomissements, diarrhées…Cette situation patholo-gique fréquente (60 à 80% des adolescentes, 30 à 50% des femmes en période d’activité génitale) peut s’étaler depuis l’adoles-cence jusqu’à la péri-mé-nopause. Chez l’adolescente, les douleurs s’amenuisent avec les années et disparaissent souvent après le premier rapport sexuel, sinon après une première grossesse. Toutefois, lorsqu’elles sont très intenses et persistent après les sai-gnements, elles peuvent être évocatrices d’une malformation génitale ou d’une endométriose pelvienne. La prévalence

des douleurs menstruelles varie de 50 % à 80 %, selon le groupe d’âge, dont 5 % à 15 % ne peuvent exercer leurs activités quotidiennes habituelles. Il en découle un repos forcé et un absentéisme scolaire ou professionnel.Le mécanisme étant inconnu, plusieurs hypothèses se présentent : anomalie de la contractilité de l’utérus, trouble de la vas-cularisation utérine, excès de prostaglan-dines, troubles hormonaux, psycholo-giques ou hérédité. Certains pensent que cette douleur serait liée à des contractions

utérines anormales et à une modifi cation de la cir-culation sanguine utérine (ischémie myométriale).

Une prise en charge encore négligéePar pudeur ou pour des raisons culturelles, nom-breuses sont celles qui né-gligent la prise en charge

de cette « fatalité face à laquelle il n’y a rien à faire », quand l’automédication est sans issue chez certaines femmes. Toute-fois, consulter un médecin pour ce symp-tôme n’est indispensable que quand les menstruations s’accompagnent de dou-leurs invalidantes, altérant la qualité de vie et le moral, au début de l’adolescence.

FONDAMENTAUX24

DYSMÉNORRHÉEDYSMMÉÉNNORRRHÉEE

UN PHÉNOMÈNE PHYSIOLOGIQUE, MAIS …

LA MENSTRUATION A TOUJOURS ÉTÉ ENTACHÉE D’UNE PERCEPTION NÉGATIVE ET NOURRIE DE PRÉJUGÉS POPULAIRES ET RELIGIEUX. SYNONYME AUTREFOIS DE MALADIE,

D’IMPURETÉ ET D’ISOLEMENT, SA SURVENUE OCCASIONNE ENCORE DE NOMBREUX MALAISES AU POINT QUE CERTAINES FEMMES LA VIVENT COMME UN HANDICAP

PHYSIQUE ET PSYCHIQUE. DESTIN BIOLOGIQUE OU TROUBLE GYNÉCOLOGIQUE ? VOICI QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE SUR CE PHÉNOMÈNE CYCLIQUE.

Avec la collaboration du Pr Mohamed NOUN, gynécologue obstétricien au sein du CHU Ibnou Rochd de Casablanca et enseignant à la faculté de médecine et de pharmacie

de Casablanca.

La dysménorrhée primaire est liée à la production de prostaglandines durant les menstruations.

FONDAMENTAUX 25

La consultation médicale est aussi né-cessaire lorsqu’il s’agit d’une femme menstruée depuis plusieurs années et chez laquelle les spasmes menstruels s’intensifi ent ou s’accompagnent de saignements inhabituels. La prise en charge devient d’autant plus obligatoire que la dysménorrhée peut entraîner une détresse psychologique, de l’anxiété et même une dépression.Éliminer une pathologie organique à l’origine de la dysménorrhée est une dé-marche importante. Cela repose sur un interrogatoire méticuleux, un examen cli-nique attentif, une échographie pelvienne et un bilan biologique. Le traitement de la dysménorrhée dé-pend de l’intensité des symptômes, du résultat des traitements antérieurs, de l’existence de troubles du cycle et du be-soin en contraception.

Le traitement fait appel au paracétamol, aux AINS (surtout les anticox-2), aux

progestatifs du 16e au 25e jour du cycle et à la contraception œstroprogestative. D’autres méthodes peuvent compléter cette gamme thérapeutique (type Ome-ga3, acupuncture, chiropraxie). S’il y a échec, une cœlioscopie s’avère né-cessaire. Si cette dernière est normale, il s’agit d’une forme sévère de dysménor-rhée primaire. Dans le cas contraire, il s’agit d’une dysménorrhée secondaire et un traitement de la lésion causale est à instituer.

Symptôme fréquent, en particulier chez les très jeunes femmes dont les mens-truations commencent, la dysménorrhée peut également refl éter un problème gy-nécologique (endométriose ou fi bromes utérins). Aussi, le suivi médical passera-t-il avant tout par le traitement de ce pro-blème éventuel.

FORMES DE DYSMÉNORRHÉELorsqu’elle débute vers l’adolescence, la dysménorrhée est dite «primaire». C’est un trouble qui n’est pas lié à une pathologie précise. Sa survenue coïncide avec l’apparition des cycles menstruels. Elle cède souvent après le premier accouchement. L’examen

clinique est souvent normal. Lorsque la douleur apparaît pour la première fois au-delà de la trentaine, il s’agit d’une dysménorrhée «secondaire», généralement «organique», c’est-à-dire associée à une pathologie. Les jeunes fi lles sont

rarement touchées par ce type de dysménorrhée. Une échographie, une hystérographie ou une cœlioscopie sont nécessaires si certains signes font penser à une origine organique.

CHIFFRES ET FAITS■ Entre 40 et 90 % des femmes

souff rent de dysménorrhée.■ La dysménorrhée primaire est plus

fréquente entre 15 et 19 ans, puis recule par la suite.

■ Chez 5 à 14 % des adolescentes, il y a un absentéisme scolaire régulier en raison de ces symptômes.

■ Entre 13 et 51 % des femmes ont été absentes au moins une fois dans leur vie à l’école ou au travail à cause de la dysménorrhée.

FONDAMENTAUX26

FONDAMENTAUX 27

formes et presentations : NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimé, boîte de 20. NO-SPA® 40 mg, comprimé, boîte de 20. NO-SPA® 4 0 mg/2 ml, solution injectable, boîte de 5 ampoules de 2 ml. composition : NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimé : Chlorhydrate de drotavérine (DCI) : 80 mg. NO-SPA® 40 mg, comprimé : Chlo-rhydrate de drotavérine (DCI) : 40 mg. Excipients communs : stéarate de magnésium, talc, povidone, amidon de maïs, lactose monohydraté. NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : Chlorhydrate de drotavérine (DCI) : 40 mg. Excipients : Métabisulfi te de sodium, éthanol à 96%, eau pour préparations injectables qsp 2 ml. indications : Spasmes des muscles lisses d’origine biliaire : cholécystolithiase, cholangiolithiase, cholécystite, péricholécystite, cholangite, papillite. Spasmes des muscles lisses des voies urinaires : néphrolithiase, urétérolithiase, pyélite, cystite, ténesme vésical. Traitement d’appoint dans les cas suivants (NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable, si le médicament ne peut être administré au patient sous forme de comprimé) : - Spasmes des muscles lisses d’origine digestive : ulcère gastro-duodénal, gastrite, spasmes du cardia et du pylore, entérite, colite. - Affections gynécologiques : dysménorrhée. NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg comprimés : - Spasmes des muscles lisses d’origine digestive : constipation spastique et météorisme liés au syndrome du côlon irritable. - Céphalées de ten-sion. posologie et mode d’administration : NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg comprimés : Adultes : la DOSES moyenne journalière est de 120 à 240 mg par jour en 2 à 3 prises. Aucune étude clinique n’a été effectuée avec la drotavérine sur les enfants, en cas de nécessité la DOSES maximale à administrer aux enfants de 6 à 12 ans est de 80 mg par jour en 2 prises (pour NO-SPA® 40 mg comprimé) et de 160 mg en 2 à 4 prises pour les enfants âgés de plus de 12 ans (pour NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés). NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : Adultes : la DOSES moyenne journalière est de 40 à 240 mg par jour (1 à 3 injections) par voie intramusculaire. Traitement symptomatique des coliques aiguës dues à un calcul : 40 mg à 80 mg par voie intraveineuse. contre-indications : - Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients (particulièrement le bisulfi te pour NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable). - In-suffi sance hépatique ou rénale sévère. - Insuffi sance cardiaque sévère (syndrome de bas débit). - Pédiatrie, enfants de moins de 6 ans (pour NO-SPA® 40 mg, comprimé) et moins de 12 ans (pour NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimé). mises en garde et précautions d’emploi : Aucune étude clinique n’a été effectuée sur les enfants. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypotension. NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : - ce médica-ment ne peut être administré par voie intraveineuse qu’en position couchée en raison du risque de collapsus. - Risque de réaction allergique, notamment réaction anaphylactique ou bronchospasme chez les sujets intolérants au bisulfi te, en particulier chez les patients présentant des antécédents d’allergie ou d’asthme. - La forme injectable ne peut être administrée aux patients présentant une intolérance au bisulfi te (cf. Contre-indications). - Ce médicament doit être utilisé avec pru-dence chez la femme enceinte (cf. Grossesse et allaitement). NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés : Les comprimés No-Spa 40 mg et forte contiennent respectivement 52 et 104 mg de lactose. Les patients souffrant d’une intolérance héréditaire au galactose, de défi cience en Lapp lactase ou de malab-sorption glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament. interactions : Les inhibiteurs de la phosphodiestérase tels que la papavérine diminuent l’effet antiparkinsonien de la lévodopa. L’administration concomitante de la drotavérine et de la lévodopa diminue l’effet antiparkinsonien de cette dernière, pouvant ag-graver la rigidité et le tremblement. grossesse et allaitement : Grossesse : NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : Les études rétrospectives chez l’homme et chez l’animal n’ont montré aucun effet malformatif ou foetotoxique par voie orale. Cependant, ce médic ament doit être prescrit avec précaution durant la grossesse. NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés : Les études chez l’animal n’ont montré aucun effet nocif direct ou indirect sur la grossesse, le développe-ment embryonnaire et fœtal, la parturition et le développement post-natal (cf. Données de sécurité préclinique). Ce médicament ne doit être prescrit durant la grossesse qu’après avoir pesé avec soin les avantages et les inconvénients. Allaitement : En l’absence de données cliniques, son utilisation est déconseillée durant l’allaitement. effets sur l’aptitude a conduire des vehicules et a utiliser des machines : Les patients doivent être informés que les activités potentielle-ment dangereuses, telles que la conduite de véhicules et l’utilisation de machines, sont à éviter en cas d’apparition de vertiges suivant une prise de NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés ou lors de l’administration de DOSES habituelles par voie parentérale, en particulier par voie intraveineuse de NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable. effets indesirables : Lors des études cliniques, des effets secondaires en liaison possible avec l’utilisation de la drotavérine ont été observés. Il s’agit des effets suivants, classés par organe (très fréquents : >1/10 ; fréquents : >1/100, <1/10 ; peu fréquents : >1/1000, <1/100 ; rares : >1/10000, <1/1000 ; très rares : <1/10000) : Affections gastro-intestinales : Rares : nausées, constipation. Affections du système nerveux : Rares : céphalées, vertiges, insomnie. Affections cardiaques : Rares : palpitations, chute de la tension artérielle. NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : Affections du système immuni-taire : Rares : réactions allergiques, notamment chez les sujets intolérants au bisulfi te. surdosage : Aucun cas de surdosage avec la drotavérine n’a été rapporté à ce jour. En cas de surdosage, il est conseillé de surveiller étroitement le patient et d’instaurer un traitement symptomatique. Pour NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés : un lavage gastrique et/ou l’administration d’un émétique. propriétés pharmacologiques : Pharmacodynamie : Classe pharmaco-thérapeutique: médicament pour les troubles fonctionnels intestinaux. Code ATC : A03A D02. La drotavérine est un spasmolytique dérivé de l’isochinoline agis-sant directement sur les muscles lisses par inhibition de la phosphodiestérase. Cette inhibition conduit à une augmentation de la concentration de la cAMP entraî-nant une relaxation des muscles lisses par activation de l’enzyme kinase de la chaîne légère de la myosine. La drotavérine inhibe la phosphodiestérase IV (PDE IV) in vitro sans inhiber les isoenzymes PDE III et PDE V. Physiologiquement, la PDE IV semble être l’acteur majeur de la réduction de la contraction des muscles lisses, ce qui indique que l’inhibition sélective de la PDE IV pourrait jouer un rôle dans le traitement des troubles de l’hypermotilité et des maladies liées aux spas-mes des muscles lisses du tractus gastro-intestinal. L’hydrolyse de la cAMP dans les muscles lisses du myocarde et des vaisseaux est assurée par l’isoenzyme PDE III, ce qui explique l’activité spasmolytique de la drotavérine, ainsi que l’absence d’effets secondaires cardio-vasculaires graves et l’activité thérapeutique importante. La drotavérine est effi cace dans le traitement des spasmes, qu’ils soient d’origine neurologique ou musculaire. La drotavérine exerce son effet spas-molytique sur les muscles lisses de l’appareil digestif, des voies biliaires, de l’appareil uro-génital et du système vasculaire, indépendamment de l’innervation vé-gétative. Par son action vasodilatatrice, la drotavérine améliore l’irrigation des tissus. Son effet est plus puissant que celui de la papavérine. Par ailleurs, l’absorption est plus rapide et plus complète et la liaison aux protéines sériques plus faible. Contrairement à la papavérine, elle n’entraîne pas d’excitation respiratoire lors de l’administration parentérale. Pharmacocinétique : La drotavérine est rapidement et complètement absorbée, aussi bien par voie orale que par voie parentérale. Elle se lie essentiellement aux albumines et aux globulines alpha et bêta (95-98%). Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint en 45 à 60 minutes après administration orale. Après un effet de premier passage, 65% de la DOSES de drotavérine administrée passe dans la circulation générale sous forme inchangée. La drotavérine est métabolisée dans le foie ; la demi-vie biologique est de 8 à 10 heures. La drotavérine est entièrement éliminée par l’organisme en 72 heures, à raison de 50% dans l’urine et de 30% dans les fèces, principalement sous forme de métabolites. La forme inchangée n’est pas détectable dans les urines. Données de sécurité préclinique : Les données précliniques d’études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, d’études de toxicité avec administrations répétées du médicament et d’études sur la génotoxicité, le potentiel carcinogène et la toxicité sur la reproduction montrent qu’aucun danger spécifi que ne découle d’une prise de ce médicament chez l’homme. • Selon des études in vitro et in vivo, la drotavérine n’a pas causé de retard dans la repolarisation ventriculaire. • La drota-vérine n’a montré aucun signe de génotoxicité dans les études de génotoxicité in vitro et in vivo (ex. test d’Ames, test du lymphome de souris, test des micro-noyaux). • La drotavérine n’a aucun effet sur la fertilité chez les rats et sur le développement embryonnaire/fœtal chez les rats et les lapins. conditions de conser-vation : NO-SPA® 40 mg et NO-SPA® FORTE 80 mg, comprimés : A conserver dans l’emballage original, à une température ne dépassant pas 25°C. NO-SPA® 40 mg/2 ml, solution injectable : A conserver à l’abri de la lumière, à une température ne dépassant pas 25°C. TABLEAU C (Liste II). Pour toute information complé-mentaire, s’adresser aux laboratoires : sanofi -aventis Maroc. Route de Rabat R.P 1-Aïn Sebaâ. 20250 Ca sablanca. Site internet : www.sanofi -aventis.ma

Date de mise à jour : Mai 2010

UNIVERS PHARMA28

PHARMACIENS, QUELLES PERSPECTIVES? POINT DE VUE DE M. HAMZA GUEDIRA, PHARMACIEN,

SUR LA COMPOSANTE OFFICINALE ET LES POSSIBILITÉS DE SON DÉVELOPPEMENT.

Les laboratoires Merck Serono ont annoncé qu’ils fi nanceront les trois meilleurs projets scientifi ques maghrébins se rappor-tant à la sclérose en plaques à hauteur de 5000 euros par projet et par pays maghrébin. Les projets déposés par les médecins vont être étudiés par un comité constitué du président de

chaque société maghrébine en neurologie, deux représentants du laboratoire, deux universitaires étrangers et une person-nalité de la société civile. Les lauréats seront connus lors du congrès maghrébin de neurologie qui se déroulera à Fès du 4 au 6 novembre prochain.

La situation actuelle de la pharmacie d’offi cine est inquiétante. D’une part, certaines disposi-tions du code de la phar-macie ne sont toujours pas appliquées (exemple,

la pharmacie n’a toujours pas récupéré les dispositifs

médicaux) d’autre part, la politique médicamenteuse axée

sur les génériques, mise en place par le ministère de la Santé pour encourager

l’accès aux soins, devrait être accompagnée par une augmentation de la marge des pharmacies d’offi cine pour assurer un gain égal à celui de la molécule princeps. De même, l’Etat doit contri-buer à la réussite de cette politique en abandonnant la T.V.A sur les médicaments qui coûtent 2,1 points de la marge des pharmaciens.D’un autre côté, le budget réservé aux médicaments par la population est faible, il est de 400 dirhams par personne et par an alors que la cou-verture médicale est timide, puisqu’elle ne touche que 20 à 25% de la population ! Ces éléments sont à l’origine d’une psychose au sein de la profession. On considère que nous avons aujourd’hui 4000 pharmacies d’offi cine en situation fi nancière diffi cile dont les conséquences sont fâcheuses sur les autres composantes du secteur (distribution et fabrication). D’ailleurs, la ministre de la Santé, elle-même, a déclaré lors du dernier congrès de la fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc, qu’elle était préoccupée par la situation matérielle des pharma-ciens. Il faut donc procéder à une mise à niveau de nos pharmacies et déve-lopper tout ce qui est en relation avec la santé. Pour commencer, on doit œuvrer à ce que toute dispensation de médicaments passe par la pharmacie en récupérant certains anticancéreux dispensés hors phar-macie, les médicaments de la sclérose en plaques ainsi que ceux de l’hépatite C qui nécessitent des conditions de conservation particulière d’autant que les malades atteints de l’hépatite C sont extrêmement vul-

nérables et que la majorité d’entre eux doit se déplacer à Casablanca pour se procurer les produits en question.La récupération de ces médicaments -qui sont chers- passera obliga-toirement par un eff ort de la part des pharmaciens au niveau de leur marge. De même, on devrait inviter les laboratoires pharmaceutiques à ne plus vendre de médicaments en dehors des circuits autorisés (exemple: vente de vaccins, opacifi ants et insulines) et inciter les pou-voirs publics à fermer les pharmacies mutualistes. Je rappelle que ces dernières achètent pour 350 millions de dirhams de médicaments par an engendrant une baisse allant jusqu’à 70% du PPM sur certains an-ticancéreux ce qui provoque un l’amalgame chez les malades, d’autant plus que le législateur a confi é à ce genre d’organisme de sécurité sociale la gestion et non pas la dispensation des médicaments !Dans le même registre, il faut développer de nouvelles niches, notam-ment la dermo-cosmétique, l’orthopédie et d’autres créneaux. Pour cela, je propose d’adopter le modèle européen qui est axé sur la santé. La dermo-cosmétique représente un marché potentiel au Maroc. Nombreux parmi les pharmaciens vont considérer l’opportunité de dé-veloppement de cet axe comme une moins-value pour leur personne et leur diplôme et ils auront tendance à le minimiser. Mon point de vue va dans le sens où il faut plutôt voir dans la dermo-cosmétique l’occasion de dynamiser le secteur, d’investir pour ceux qui le peuvent et élargir l’activité, c’est-à-dire la maximiser pour la sauvegarder sachant qu’elle échoit logiquement au pharmacien. Il existe 3 à 4 millions de consom-matrices qui ont le pouvoir d’achat et la pharmacie est le lieu idéal pour les conseiller et leur proposer des produits de haute qualité, car cette clientèle cherche avant tout la sécurité, l’effi cacité et la traçabilité. Cette clientèle attache également beaucoup d’importance à la caution du pharmacien lequel, à travers sa formation scientifi que et son expé-rience pointue, ne propose que des gammes de qualité appartenant à des laboratoires leaders dans le domaine. Pour conclure, malgré tous les problèmes et les diffi cultés que nous tra-versons, j’invite les pharmaciens à tenir leurs élections pour disposer de leur conseil de l’Ordre car il s’agit d’un outil indispensable qui, avec la fédération, peut organiser un débat et mener un travail pédagogique pour sortir la profession de sa psychose et ramener l’optimisme.

Sclérose en plaquesTROIS PROJETS DE RECHERCHE MAGHRÉBINS SERONT FINANCÉS PAR LES LABORATOIRES MERCK SERONO

UNIVERS PHARMA 29

UNIVERS PHARMA30

Prix Maghrébin de Pédiatrie 2011LA CANDIDATURE EST OUVERTEOff ert par l’Union des sociétés maghrébines de pédiatrie et par les laboratoires Biocodex, le Prix Maghrébin de Pédiatrie, d’une valeur de 6000 euros, est destiné à tout Maghrébin (de natio-nalité algérienne, libyenne, marocaine, maurita-nienne ou tunisienne) ayant eff ectué un travail de recherche réalisé dans un pays du Maghreb

portant sur la pédiatrie générale ou l’une des spécialités pédiatriques à condition que ce soit un travail original n’ayant jamais fait l’objet de publication ou de communication antérieures. La meilleure recherche recevra ce prix lors du 32e congrès maghrébin de pédiatrie qui sera or-ganisé à Casablanca le 30 avril 2011.

Les intéressés doivent remettre leurs œuvres en 9 exemplaires aux laboratoires Biocodex avant le 31 décembre 2010. Pour plus de renseigne-ments, il est conseillé de contacter la Société nationale de pédiatrie du pays maghrébin cor-respondant au participant.

MATINÉE09h30 : Séance inaugurale présidée par M. Oualid AMRI, (Prési-dent du Syndicat des pharmaciens de Casablanca) Présentation des activités du syndicat des Pharmaciens de Casablan-ca par Maria CHAMI 1ère Vice-présidentedu S.P.C.10h00 : NUTRITION INFANTILEPrésentée par les Laboratoires BOTTUIntervenant : M. GILBERT BARTHOME des Laboratoires FASSKAPrésident de séance : Mme Souad SAFIR (2e Vice-présidente du S.P.C.)11h00 : TENDANCE EN RETAIL ET DEVELOPPEMENT DE L’OFFICINE A L’INTERNATIONALPrésentée par les Laboratoires L’OREALIntervenant : M. BENOIT DELATER (Distribution dévelop-ment Director)12h00 : RÔLE DU PHARMACIEN DANS LA PREVEN-TION ET LE TRAITEMENT DES MALADIES CHRO-NIQUES.=Présentée par les Laboratoires NOVARTISIntervenant : Président de séance : Mme NAJIA RGUIBI (Phar-macienne)13h00 : Déjeuner : avec la participation des Laboratoires COOPER PHARMA ET NOVARTIS.

APRÈS-MIDI 15h00 : GESTION DES ANTICANCEREUX EN OFFICINE Présentée par les Laboratoires ROCHEIntervenant : M. ABDELKADER BOUKHRISSPrésident de séance : Mme IKHLASS BENYAHYA (pharma-cienne)16h00 : DYNAMIQUE ET ENJEUX DU MEDICAMENT, FOCUS ONCOLOGIEPrésenté par les Laboratoires COOPER PHARMAIntervenant : M. AYMAN CHEIKH LAHLOU (Directeur géné-ral COOPER PHARMA)Président de séance : Mohamed BELGHAZI (Pharmacien)Pause-café off erte par les Laboratoires BOTTU et L’OREAL17h00 : MERCHANDISING CATEGORIEL : C’EST QUOI, ET À QUOI ÇA SERT ? Présenté par les Laboratoires SANOFI AVENTISIntervenant : M. Hamid HALOUI (D.G.U. Head Santé Familiale SANOFI AVENTIS)Président de séance : M. EL AMINE Jawad (Trésorier général du S.P.C.)18h00 : PRESENTATION DU TOUR DE GARDE PAR G.P.S.Intervenant : M. Mohamed KHOUYI BABA Président de séance : M. Rachid SEKKAT (Secrétaire général du S.P.C.)18h30 : Clôture : Cocktail dînatoire off ert par PHARMA 5 et SA-NOFI AVENTIS

Depuis le 1er juillet 2010, Patrice Fuster est le nouveau Directeur général de Sanofi -aventis Maroc et de Maphar; il remplace Christophe Gourlet, auquel a été confi ée la direction générale de Sanofi -aventis en Hongrie.Âgé de 48 ans, Patrice Fuster, pharmacien de formation, a occupé auparavant diff érentes fonctions au siège et dans les fi liales du groupe Sanofi -aventis, en particulier en Amérique Latine, aux états-Unis et au

Moyen-Orient. Avant d’être désigné à ce nouveau poste, Patrice Fuster était le Directeur général de Sanofi -aventis en Tunisie.Il assure également la présidence de Maroc Innovation & Santé (MIS), l’association professionnelle des sociétés pharmaceutiques marocaines fi liales de laboratoires internationaux œuvrant dans la recherche et le développement du médicament.

Nouveau Directeur général CHEZ SANOFI-AVENTIS MAROC

JOURNÉE PHARMACEUTIQUE INTERNATIONALE DE CASABLANCA 2010 PROGRAMME DU SAMEDI 9 OCTOBRE 2010, HOTEL HYATT REGENCY, CASABLANCA

UNIVERS PHARMA 31

www.activia.ma

SPÉCIAL 32

UNIVERS PHARMA34

L’ Institut cardiologique «Les bonnes oeuvres du cœur», qui a fêté récem-ment son 15e anniversaire, a célébré à sa manière la Journée internatio-

nale du cœur en ouvrant ses portes au public le dimanche 26 septembre 2010 dans le but de faire connaître la gravité des maladies car-diaques au Maroc. Cette journée, qui visait à dépister, sensibi-liser et prévenir les maladies cardiaques, a commencé par des dépistages gratuits sur le risque de développer une maladie cardiaque. Près de 180 personnes en ont bénéfi cié et sont reparties avec une carte comprenant

leur cholestérol total -le bon et le mauvais cholestérol-, leurs triglycérides, leur glycé-mie, l’oxyde de carbone dans le sang (chez les fumeurs) ainsi que la tension artérielle et la saturation O2. Ces dépistages se sont déroulés durant toute la matinée, méthodi-quement et dans la bonne humeur, grâce à l’engagement du personnel médical de l’Ins-titut cardiologique, mais aussi grâce à la par-ticipation généreuse des laboratoires Bayer Schering Pharma et les laboratoires Pfi zer qui ont fourni tout le matériel nécessaire. Le laboratoire Bayer Schering Pharma, forte-ment impliqué dans la gestion du risque car-

dio-vasculaire, a participé, à travers la mise à disposition de glucomètres (dépistage du diabète) et de tensiomètres (prise de la ten-sion artérielle).« Les principales causes des maladies car-dio-vasculaires sont le tabagisme, le manque d’exercice physique et une mauvaise alimen-tation et chacun de nous peut être porteur des facteurs de risque de ces maladies sans le savoir, d’où l’intérêt de ces dépistages !», souligne Mme Naima Ghellab, Directrice de l’association Les bonnes œuvres du cœur.En parallèle, des fi lms sur les malades car-diaques ont été diff usés au sein de l’Institut

L’INSTITUT CARDIOLOGIQUE DES BONNES ŒUVRES DU CŒURCCAAARRDIOLOGIQUE DES BONNES ŒUVRE

À CŒUR OUVERT…« PARCE QUE LES MALADIES CARDIAQUES SONT LA 1ÈRE CAUSE DE MORTALITÉ DANS LE

MONDE, MIEUX FAIRE CONNAÎTRE AU GRAND PUBLIC LES PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE DE CES MALADIES AINSI QUE LES MOYENS DE LES COMBATTRE RESTE IMPORTANT. C’EST LE BUT DE LA JOURNÉE MONDIALE DU CŒUR QUI S’EST DÉROULÉE LE 26 SEPTEMBRE DE CETTE ANNÉE. »

UNIVERS PHARMA 35

tout au long de la journée afi n de familia-riser et d’informer le grand public sur ces maladies.Le programme de l’après-midi s’est dé-roulé sous forme de tables rondes, où professionnels marocains et européens de la cardiologie ont animé des sujets tels que l’importance de l’enregistrement des événe-ments et la variabilité du rythme cardiaque en télémédecine, présenté par le Pr Johannes Kasten, de l’université de Vienne (Autriche) ou encore Mme Yasmine Chami Ejjennane, anthro-pologue, qui a donné une conférence sur l’éthique, la déontologie et le pouvoir médical, et le Pr Abde-latif Lahlaidi, professeur d’anatomie à la faculté de médecine de l’université Mohammed V de Rabat et médecin spécialiste de chirurgie cardio-vasculaire qui a proposé aux invités un aperçu sur l’histoire de la cardiologie et de la chirurgie. D’autres spécialistes ont éclairé l’auditoire sur les dernières nouveautés en chirurgie cardio-vasculaire en 2010 tels les Pr Jerrari Amine, chirurgien de cardiologie vasculaire adulte et Mouhcine Abid Allah, chirurgien de cardiologie pédiatrique, tous deux offi ciant dans l’association Les bonnes œuvres du cœur. Le Pr Mohamed Zin Abdin Zoubidi, cardiologue interventionnel (également de l’association Les bonnes œuvres du cœur), a exposé quant à lui les dernières techniques de cathétérisme.L’association des bonnes oeuvres du cœur a égale-ment présenté ses activités, les travaux en cours et ses projets lors d’une table ronde. « Tous les ans, 6.000 enfants naissent avec une malformation cardiaque au Maroc et la majorité de ces cas est guérissable grâce à une bonne prise en charge ; de plus, 10.000 Marocains doivent être opérés chaque année de la valve cardiaque à cause d’une angine mal soignée. En 2009, nous avons réalisé près de 400 opérations à cœur ouvert, 800 cathétérismes diagnostiqués et interventionnels et 1200 explorations cardio-vas-culaires non invasives. Il faut se battre pour que la mortalité découlant des maladies cardio-vasculaires diminue dans notre pays, notamment grâce à la prise en charge précoce de ces malades et à la prévention et la sensibilisation de nos concitoyens sur ces pa-thologies», explique le Dr Ejjennane Said, Président fondateur de l’institut cardio pédiatrique de Casa-blanca « Les bonnes œuvres du cœur ».

QUELLE EST L’IMPORTANCE DE LA PRÉVENTION DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES ?

Une importance capitale car, selon l’OMS, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde (17,1

millions de victimes chaque année). Depuis plusieurs années, on pensait que le Maroc, vu ses traditions, notamment alimentaires méditerranéennes, était à l’abri des maladies cardio-vasculaires. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes face à un véritable « Tsunami ». La première cause de mortalité au Maroc est la mala-die cardio-vasculaire alors qu’il y a quelques années, c’était plutôt les maladies infec-tieuses. Toute notre attention doit donc être tournée vers la prévention et le dépis-tage précoce des cardiopathies congénitales et de l’enfant longtemps sous-estimées. Il faut accorder une très grande importance à la prévention afi n que la population marocaine puisse avoir de bonnes attitudes, une bonne hygiène de vie, une alimen-tation saine et pauvre en sel, sans oublier la lutte contre les facteurs de risque qui peuvent être associés à une hypertension, voire même l’aggraver comme le manque d’exercice physique, la consommation d’alcool, l’excès de cholestérol et le diabète.

QU’EN EST-IL DE L’ÉTAT DES LIEUX AU MAROC ?Au Maroc, 33% de la population de plus de 20 ans souff rent d’hypertension arté-rielle, 6,6% de diabète, 39,3% d’excès pondéral et 17,2% sont des fumeurs dont près de la moitié ont commencé à fumer entre 15 et 19 ans. Les chiff res des cardiopathies au Maroc sont alarmants : 1 enfant sur 100 naît avec une malformation cardiaque, 10.000 malades sont atteints de maladies de valves cardiaques chaque année à cause d’une angine mal soignée et 37% des hypertendus voient leur aff ection se compliquer en maladie coronaire et d’atteinte cardiaque.

AU-DELÀ DES ANTIHYPERTENSEURS OU DES ANTIDIABÉTIQUES, QUELS SONT LES TYPES DE TRAITEMENT S’INSCRIVANT DANS LE CADRE DE LA PRÉVENTION PRIMAIRE OU SECONDAIRE ?Récemment, les médicaments qui fl uidifi ent le sang ont eu les recommandations en termes de prévention primaire comme les anti-agrégants plaquettaires en préven-tion primaire chez les patients à très haut risque cardio-vasculaire. Il s’agit là d’un grand atout dans le traitement et la prévention des maladies et des complications cardio-vasculaires, car ces médicaments, disponibles au Maroc, ont pour but de prévenir les événements cardiaques, notamment l’infarctus, l’hémiplégie et l’insuffi -sance cardiaque et donc éviter aux malades d’évoluer vers ce genre de complications.Par contre, quand la maladie est là il faut la traiter correctement. Dans le volet phar-macologique, il existe le traitement anti-hypertenseur pour l’hypertension artérielle, le traitement contre le cholestérol et les médicaments qui fl uidifi ent le sang pour évi-ter une thrombose artèrielle.Ce n’est pas les médicaments qui manquent dans notre pays, la question est de dé-pister les maladies cardio-vasculaires à temps et d’assurer leur bonne surveillance.

LES INTERVENTIONS DE SOIN DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES SONT-ELLES ACCESSIBLES AUX MAROCAINS ? Au Maroc, le malade indigent se trouve dans une situation extrêmement diffi cile car bien que les techniques de soins soient disponibles, elles ne sont pas accessibles à cause du coût élevé des interventions. Les patients démunis se tournent alors vers les associations pour fi nancer une partie ou la totalité des interventions. Certaines associations, notamment à Casablanca et Fès, ont réussi le challenge de prodiguer les meilleurs soins et dans les meilleures conditions aux malades cardiaques démunis.

ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR MOHAMED ZIN ABDIN ZOUBIDI, CARDIOLOGUE INTERVENTIONNEL AU SEIN DE L’ASSOCIATION «LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR», CASABLANCA

GLOSSAIRE36

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.Afi n d’éviter de publier deAfi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

LES ANTIASTHMATIQUESLES ANTIASTHMATIQUESEn thérapeutique pneumologique, les bronchodilatateurs sont les médicaments les plus nombreux, notamment dans le traitement de l’asthme et de la bronchite chronique. Il existe deux types de traitement de la maladie asthmatique : le traitement de fond, pour prévenir la crise d’asthme, et le médicament de la crise pour traiter l’asthme proprement dit.

BECLOMETAZONE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

AER 250 µG 200 DOSES GEL A INH 200µG B60 GEL A INH 400µG B60

AIRCORT COOPER PHARMA 83,00

MIFLASONE NOVARTIS PHARMA 74,80 140,20

CLENIL FORTE CHIESI/PROMOPHARM 91,70

BELCOJET CHIESI/PROMOPHARM 133,40

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

AER 125 µG/DOSE FL120 DOSES SUSP INH 125µG 60 DOSES SUSP INH 250µG

FLUZAIR STERIPHARMA 180,00

FLIXOTIDE GSK 125,00 150,00

FLUTICASONE

BUDESONIDE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

PP INH 200 µG / 200 DOSES PULV NASAL 100µG/DOSE FL 200 DOSES

PULMICORT ASTRAZENECA 436,60

AEROMAX STERIPHARMA 190,00

La corticothérapie par inhalation est indiquée en traitement de fond de l’asthme, dans le cas d’asthme cortico-dépendant, de laryngo-trachéïte, toux spasmodique, broncho-pneumopathie chronique obstructive spastiques et dans le cas des bronchites de l’enfant. Les corticoïdes ont un eff et anti-infl ammatoire et anti-œdémateux. Leur action étant lente à se développer, il est utile d’y associer les autres thérapeutiques bronchodilatatrices sympathomimétiques et/ou xantiques. Ils sont contre-indiqués chez les patients présentant une tuberculose pulmonaire évolutive ou latente non traitée, un ulcère gastro-duodénal en évolution non traité ou non surveillé et en cas de grossesse au premier trimestre et d’allaitement. Il faut veiller à se rincer la bouche à l’eau après chaque inhalation buccale pour prévenir une candidose oro-pharyngée et ne pas suspendre le traitement brutalement.

CORTICOIDES

PREDNISOLONE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

CPS EFFV 20 MG B20 CPS EFFV 5 MG B30

SOLUPRED SANOFI-AVENTIS 79,40 33,30

GLOSSAIRE 37

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

AER 25µG/50µG FL 120 DOSES

AER 25µG/125µG FL 120 DOSES

AER 25µG/250µG FL 120 DOSES

DISKUS 100/50

DISKUS 250/50 DISKUS 10/50

SAFLU COOPER PHARRMA 130,00 150,00 195,00

SERETIDE GSK 199,00 248,00 340,00

SALMETEROL / FLUTICASONE

BUDÉSONIDE / FORMOTÉROL

ASSOCIATION CORTICOIDES BRONCHODILATATEUR BETA-2 STIMULANT

Généralement, les médicaments associant un corticoïde et un broncho-dilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action sont indiqués chez des patients insuffi samment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 ago-niste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande ou chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothéra-pie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée.

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

PP INH 100/6 µG 120 DOSES PP INH 200/6 µG 120 DOSES PP INH 400/12 µG 60 DOSES

SYMBICORT® TURBUHALER® ASTRAZENECA 400,00 400,90 400,90

BRONCHODILATATEURS ANTICHOLINERGIQUESLes anticholinergiques agissent par une action compétitive préférentielle au niveau des récepteurs cholinergiques du muscle lisse bronchique, entraînant, par eff et parasympatholytique, une bronchodilatation. Leur eff et bronchodilatateur est moins puissant que celui des bêta-2 mimétiques par voie inhalée. Une sécheresse buccale et une irritation de la gorge peuvent apparaître après leur administration.©

TIOTROPIUM

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

GEL A INH B30 + INHALATEUR

SPIRIVA BOTTU 659,00

GLOSSAIRE38

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

AUTRES

KETOTIFENE

THEOPHYLLINE ET DERIVES XANTHIQUES

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

GEL 1MG B30 GEL 1MG B60 SUSP BUV 1MG/5 ML FL 150ML

TOTIFEN PROMOPHARM 58,25 109,85 57,10

ZADITEN NOVARTIS/LAPROPHAN 84,50 158,90 67,70

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

GEL LP 100 MG B30 GEL LP 200 MG B30 GEL LP 300 MG B30

MICROPHYLLINE NOVOPHARMA 23,30 27,90 35,5

BRONCHODILATATEURS BETA-STIMULANTS SÉLECTIFS

Indiqués comme traitement de l’asthme et des broncho-pneumopathies chroniques obstructives, les bêta-2 stimulants, d’action brève ou prolongée, induisent une bronchodilatation et une utérorelaxation par leur propriété agoniste sélective sur les récepteurs bêta-2 du muscle lisse bronchique. Leurs eff ets secondaires les plus connus sont une tachycardie avec risque de troubles de rythme, des crampes musculaires, nervosité, tremblements, céphalées et vertiges.

SALBUTAMOL

FORMOTEROL

Spécialité Laboratoires

Présentations / PPM (en dirhams)

INJ SC 0,5 MG/ML

B 6

AER 100 µG FL200 DOSES

AER FL 300 DOSES

GEL 4MG B 10

GEL 8MG B 10

CPS 2MG B 40

CPS 2MG B 50

CPS 4MG B 50

SOL INH 0,5%

FL 10ML

S.BUV 2MG/5ML FL 150 ML

SUPPO 1MG B12

VITAIR STERIPHARMA 50,00

BULMOL GENPHARMA 48,00 32,00 38,00

DILATOR ECHOSPRAY COOPER PHARMA 55,00

BUTAMYL GALENICA 53,05 19,40 21,40 30,60

BUTOVENT PROMOPHARM 55,20 21,90 35,10 21,95

VENTOLINE GSK 25,10 56,30 22,35 52,80 27,35

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

AER 12µG FL120 DOSES GEL A INH 12µG B12

FORTAIR COOPER PHARMA 120,00

FORADIL NOVARTIS 208,70

TERBUTALINE

Spécialité LaboratoiresPrésentations / PPM (en dirhams)

TURBUHALER 0,5 MG / DOSE 200 DOSES

CPS LP 5 MG B 30 SP INH UNIDOSE 5 MG/2 ML B 50

BRICANYL ASTRAZENECA 157,50 47,20 384,50

GLOSSAIRE 39

Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastro-oesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

* Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

IPP + GavisconPRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Pour un soulagement rapide,les patients ont besoin de plus que les IPPs.

DOSS

IER

40

DOSS

IER

40

DOSS

IER

41

ÊTRE UN HOMME, CE N’EST PAS

TOUJOURS SIMPLE !

CANCER DE LA PROSTATE

CARREFOUR STRATÉGIQUE ENTRE LES VOIES URINAIRE ET GÉNITALE, LA PROSTATE EST LE SIÈGE D’UNE DES MALADIES LES PLUS

FRÉQUENTES CHEZ L’HOMME DE PLUS DE 50 ANS, LE CANCER DE LA PROSTATE.

CE CANCER REPRÉSENTE LA TROISIÈME CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ L’HOMME APRÈS LES CANCERS BRONCHIQUES ET

COLORECTAUX.

DOSS

IER

42 CANCER DE LA PROSTATEÊTRE UN HOMME, CE N’EST PAS TOUJOURS SIMPLE !

«La vie m’a appris qu’il y a deux choses dont on peut très bien se passer : la présidence de la ré-publique et la prostate.» L’édi-

teur de « J’accuse », de Zola, le Docteur Georges Clemenceau, l’a éloquemment affi rmé, et ceux qui souff rent d’un cancer de cette glande de la grosseur d’une noix ne manqueront pas de le confi rmer ! Située sous la vessie, en avant du rectum, la prostate est une glande exocrine. Elle joue un rôle majeur dans la fertilité de l’homme en secrétant le liquide séminal entrant dans la composition du sperme et qui a une fonction nutritive pour les spermatozoïdes ; elle fabrique égale-ment une protéine appelée PSA (pros-tatique spécifi que antigen) capable de fl uidifi er le sperme trois minutes après l’éjaculation, ce qui rend possible l’as-cension des spermatozoïdes à travers la

fi lière génitale féminine. Par la sécrétion d’IgA, agents antibactériens effi caces, la prostate joue un rôle immunitaire de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles. Sa croissance et son bon fonctionne-ment tiennent de la présence nécessaire d’hormones mâles, en particulier la tes-tostérone.

Entre l’hypertrophie bénigne et le cancer de la prostate, y

a-t-il fi liation ?Il n’y a aucun lien entre l’hypertrophie bénigne (HBP) de la prostate et le can-cer. L’HBP ne dégénère jamais et est très répandue chez les hommes puisqu’elle touche un homme sur deux au-delà de 60 ans.Le cancer de la prostate, beaucoup plus rare, compte 10 à 80 cas pour 100.000 habitants. Son incidence augmente avec l’âge avec un pic à 70 ans. L’amélioration de la durée de vie et son corollaire, le vieillissement de la population, entraîne une situation quasi épidémique dans les pays riches, posant un important pro-blème de santé publique. Côté statis-tiques, concernant notre pays, le registre du cancer de Rabat pour l’année 2005 montre une incidence avec un pic dans la tranche d’âge 64-74 ans.

Distribution et incidences par tranches d’âge

Contrairement aux autres cancers, le pro-nostic du cancer de la prostate reste bon étant donné que seul un tiers des hommes atteints d’un cancer de la prostate en dé-cédera. Dans certains cas, il demeure lo-calisé dans la prostate et n’a que peu ou pas d’eff et sur l’état de santé général ou sur la longévité de la personne. Au début, le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme. Des symp-tômes de type diffi culté d’uriner, besoin fréquent d’uriner peuvent être reliés à une autre maladie de la prostate, comme l’hypertrophie bénigne de la prostate. Insidieux, il est souvent diagnostiqué à un stade tardif. N’ayant pas encore livré tous ses secrets, il reste de ce fait de cause inconnue. Toutefois, certains facteurs, tels ceux génétiques (cancers héréditaires et familiaux), hormonaux ou liés à l’en-vironnement (groupes ethniques, rôle de certains aliments…) prédisposent sa survenue. Son évolution est relativement lente ; une fois la maladie diagnostiquée, elle peut évoluer pendant dix ans ou plus avant de devenir symptomatique. Conséquence, de nombreux hommes meurent avec leur cancer de la prostate sans que celui-ci n’en soit la cause.

Avec la collaboration du Dr Zakaria BELAHNECHAncien Professeur d’urologie au CHU Avicenne, à Rabat.

Le lycopène, pigment qui confère à la tomate sa belle couleur rouge, est considéré depuis plusieurs années comme un des phytochimiques les plus prometteurs de la pharmaco-pée végétale. Ce caroténoïde, qui n’a pas d’activité vitaminique A, est largement préconisé pour réduire le risque de cancer de la prostate ou pour en freiner l’évolution. Un usage qui semble précipité, au vu des résultats d’une des plus grandes études ayant évalué le rôle des concentrations sanguines en lyco-pène et autres caroténoïdes dans la prévention du cancer de la prostate.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’incidence marocaine du cancer de la prostate est en augmentation continue avec le vieillissement de la population.

DOSS

IER

43

Tôt dépisté, mieux traitéLe cancer de la prostate, qui se déve-loppe souvent très lentement, reste localisé au début au niveau périphé-rique. Quand le cancer évolue, il peut s’étendre en dehors de la prostate par envahissement direct des tissus et des organes si-tués près de cette glande. Si des cellules cancéreuses pénètrent dans les vais-seaux lymphatiques de la prostate, elles sont trans-portées vers les ganglions du petit bassin où elles continuent à se développer en formant des métastases ganglionnaires. Il peut essaimer dans d’autres organes à distance de la prostate (os, poumons…), sachant que la gravité du cancer dépend de l’éten-due de la tumeur (locale, avec métastases avoisi-nantes ou à distance, et de leur degré de malignité, c’est-à-dire de leur degré de diff érentiation. D’où l’intérêt d’un diagnostic précoce qui augmente les chances de guérison.

Les outils d’un bon dépistage sont :■ L’interrogatoire, qui recherchera la no-

tion de cancer chez les proches. En eff et 20% des cancers sont familiaux, dont 5 à10% héréditaires purs caractérisés par un âge de survenue de <50 et un risque

multiplié par 2 à 3 s’il existe un antécédent familial ou 5 à 10 s’il existe deux ou trois parents proches atteints.■ Le toucher rectal, premier examen par lequel on appré-cie le volume de la prostate, la régularité des contours et la consistance indurée ou pas de la glande. ■ Le dosage dans le sang des PSA. Il s’agit d’un marqueur tumoral. Le taux de PSA dans le sang est exprimé en nanogrammes par millilitres (ng/ml) et est considéré comme normal si le taux est inférieur à 2 ,5 ng/ml. Plus le taux de PSA est élevé en

cas de cancer de la prostate, plus le risque d’une extension à distance du cancer est élevé, ce qui signifi e habituellement une diminution des chances de guérison ou de survie à long terme.

PSA et stade tumoral- PSA <10 ng/ml stade localisé- PSA >30 ng/ml stade extra-capsulaire,- PSA >50 ng/ml 80% atteinte des vési-

cules séminales,- PSA >100 ng/ml 100% métastases.Un taux de PSA élevé et/ou un toucher rectal suspect doivent être suivis d’une biopsie de la prostate par voie endorec-tale. Grâce à une sonde échographique introduite dans le rectum, le praticien obtient une image échographique de la prostate qui lui permet de mieux défi nir la taille et les possibles hétérogénéités suspectes ainsi que le prélèvement de ca-rottes biopsiques. La biopsie est le seul examen permettant de déterminer de manière certaine l’existence d’un cancer de la prostate.D’autres examens complémentaires, comme une scintigraphie osseuse à la re-cherche de métastases, une IRM du pel-vis peuvent être demandés pour évaluer

DOSS

IER

44

Le diagnostic d’un cancer de la prostate repose sur le triptyque: toucher rectal, dosage du PSA et biopsie prostatique par voie endorectale échoguidée.

■ Prostatectomie radicale : ablation chirurgicale de la prostate et des vésicules séminales ainsi que les gan-glions lymphatiques de drainage,■ Irradiation : a. Radiothérapie externe : la tumeur

est traitée par des faisceaux de rayons externes,

b. Curiethérapie à haut débit : des sources de radiation sont placées dans la prostate de façon tempo-raire,

c. Curiethérapie par implants perma-nents : des petits grains radioactifs sont implantés dans la prostate,

■ Hormonothérapie : traitement par prise de médicaments occa-sionnant une castration médicale temporaire ou défi nitive,- Surveillance médicale avec prise en charge en cas d’évolutivité tumorale souvent monitorée par le suivi du PSA et du score de Gleason.

TRAITEMENTS POSSIBLES DU CANCER DE LA PROSTATE

INCIDENCE STANDARDISÉE SUR LA POPULATION MONDIALE

USA, SEER (9): Blancs (1998-2002) 116,0 France, Bas-Rhin (1998-2002) 87,7 Suisse, Genève (1998-2002) 85,4 Suède (1998-2002) 84,6 Italie, Modena (1998-2002) 58,9 Zimbabwe, Harare (1998-2002) 38,1 Maroc, Rabat (2005) 23,3 Japon, Nagazaki (1998-2002) 20,0 Libye, Benghazi (2004) 9,8 Maroc, Casablanca (2004) 9,6 Tunisie, Nord (1995-1998) 8,3 Algérie, Sétif (1998-2002) 7,5 Chine, Shanghai (1998-2002) 6,9

INCIDENCE AU MAROC HOMMES

Incidence brute* 20,9%Incidence standardisée sur la population mondiale* 23,3%Incidence standardisée sur la population marocaine* 17,9 %Risque cumulé 0-74 ans 3,0 %

Dr Tazi Adnane*Pour 100 000 habitantsIncidence standardisée sur la population mondiale.

CANCER DE LA PROSTATEÊTRE UN HOMME, CE N’EST PAS TOUJOURS SIMPLE !

DOSS

IER

45

DOSS

IER

46

STADE T ■ T1 correspond à une tumeur non

perçue au toucher rectal. T1a et T1b correspondent à des cancers décou-verts incidemment lors de l’examen du tissu prostatique obtenu au cours d’une intervention pour adénome bénin de la prostate. T1c correspond à des cancers découverts par biopsies eff ectuées en raison d’une élévation suspecte du taux de PSA,

■ T2 correspond à un cancer palpable au toucher rectal et qui semble localisé à la glande, intéressant un seul (T2a) ou les 2 lobes (T2b) de la prostate,

■ T3 correspond à un cancer qui s’étend en dehors de la prostate(T3a ) et/ou aux vésicules séminales (T3b),

■ T4 correspond à un cancer qui a envahi les organes adjacents à la prostate (vessie, rectum, muscle).

STADE N N0 correspond à l’absence d’envahisse-ment lymphatique, et N1 à l’envahisse-ment d’un ou de plusieurs ganglions du petit bassin.

STADE M M0 correspond à l’absence de métas-tases à distance et M1 à la présence de métastases en dehors du petit bassin (os, poumons, foie ou cerveau).

STADES DU CANCER DE LA PROSTATE SELON LE SYSTÈME

l’extension de la maladie et aider à choisir le traitement le mieux adapté.

Vers une personnalisation de la conduite à tenir

Dans une approche thérapeutique visant à améliorer la qualité de vie du patient, la prise en charge du cancer de la prostate a connu d’énormes progrès allant de plus en plus vers une personnalisation de la conduite à tenir. Une telle avancée s’inscrit dans une démarche multidisciplinaire im-pliquant toute une équipe de spécialistes (urologue, oncologue radiothérapeute, pathologiste, radiologue et anesthésiste). Outre le diagnostic de la maladie, un inté-rêt est particulièrement accordé à l’estima-tion du risque de la pathologie cancéreuse pour la santé du patient et s’il est vraiment nécessaire de le traiter ou de le mettre sous surveillance médicale.

À la base de cette évaluation, la détermi-nation du stade du cancer de la prostate selon la classifi cation TNM qui s’appuie sur trois critères : la taille de la tumeur (T pour l’initiale de tumeur), la présence ou non de cellules cancéreuses dans les gan-glions (N pour l’initiale de node qui si-gnifi e ganglion en anglais) et la présence ou non de métastases (M pour l’initiale de métastase). Quant à la valeur du PSA, elle donne une indication sur la taille de la tumeur. L’examen au microscope des cel-lules cancéreuses obtenues par les biopsies permet à sont tour de préciser l’agressivité des cellules cancéreuses. Cette agressivité est défi nie selon une échelle appelée score de Gleason.Les caractéristiques du patient sont éga-lement à prendre en compte. Âge, mala-dies (anciennes ou actuelles), opérations déjà subies, présence d’un adénome ou

d’une infection urinaire, état de santé général … sont autant d’éléments pris en compte dans le choix des traitements. Ces éléments sont mis en relation avec les risques et les bénéfi ces attendus des dif-férents traitements possibles et jouent un rôle important dans le choix d’un traite-ment adapté au patient.Enfi n, l’avis du patient bien renseigné sur les diff érentes options possibles est très important pour le choix fi nal du traite-ment.L’information du patient par l’équipe soignante concerne les diff érentes possi-bilités de traitement, leurs modalités, leur effi cacité (chances de guérison) et leurs inconvénients (conséquences sur la qua-lité de vie).Après un traitement du cancer de la prostate, il est nécessaire d’eff ectuer une surveillance régulière afi n de détecter les signes d’une éventuelle rechute et de prendre en charge les eff ets secondaires. Une consultation et un dosage du PSA périodiques sont suffi sants. signaler que les traitements mis en œuvre ne sont pas dénués d’eff ets secon-daires. Les troubles de la sexualité sont des complications fréquentes des traite-ments du cancer de la prostate. Ils sont appréhendés par les patients traités dans la mesure où ils conditionnent leur qua-lité de vie. Ces troubles peuvent survenir quel que soit le type de traitement envi-sagé. Il existe aujourd’hui des moyens ef-fi caces pour diminuer ces troubles sexuels et permettre de retrouver une activité sexuelle la plus normale possible.

CANCER DE LA PROSTATEÊTRE UN HOMME, CE N’EST PAS TOUJOURS SIMPLE !

Située sous la vessie, en avant du rectum, la prostate est une glande exocrine.

DOSS

IER

47

INSTITUTIONNEL4848 INTERVIEW

LE PROFESSEUR RACHIDA SOULAYMANI-BENCHEIKH, DIRECTRICE DU CENTRE ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE DU MAROC

« À PRÉSENT QUE NOTRE PAYS A RÉUSSI À GARANTIR LA DISPONIBILITÉ ET LA QUALITÉ DES MÉDICAMENTS, IL EST VIVEMENT APPELÉ À ACCORDER UNE GRANDE IMPORTANCE À LA RATIONALISATION DE LEUR USAGE »

INTERVIEW 49

Doctinews. Tout d’abord, quelle place faut-il accorder à un organisme tel que le Centre antipoison et de pharmacovigi-lance du Maroc au sein de notre système de santé ?Professeur Rachida SOULAYMANI-BENCHEIKH. Générale-ment, les centres antipoison et de pharmacovigilance exis-tent principalement dans les pays développés où on a réussi à contenir les problèmes les plus aigus de santé et à assurer l’accès de la population à l’off re de soins de manière générale et équitable. Dans les pays à faible niveau socio-économique, les pouvoirs publics sont tellement concentrés sur les pro-blèmes de santé les plus visibles (lutte contre les maladies en-démiques) qu’ils négligent le développement des centres de vigilance. En réalité, ces institutions sont d’une importance capitale pour accompagner toute politique de santé, car ils permettent la rationalisation des soins et l’anticipation des risques liés à l’usage rationnel ou irrationnels des produits de consommation (médicament et autres produits utilisés dans le domaine de la santé, aliments, produits chimiques, pesti-cides, plantes médicinales, produits ménagers, cosmétiques, etc.). Ceci dit, s’il est vrai que le centre antipoison et de pharma-covigilance est un organisme de santé publique, il ne faut pas oublier qu’il est au service de tous les départements ministé-riels et il mérite intérêt et soutien de la part des diff érentes instances : ministère de la Santé, départements de l’Agricul-ture, de l’Industrie et du Commerce, etc.La neutralité de notre centre et son indépendance doivent en outre inciter l’État à valoriser davantage ses missions dans la mesure où il contribue à mieux défendre les intérêts du pa-tient en particulier et du consommateur en général.

Concrètement, quel est le rôle du Centre antipoison et de pharmacovigilance ? De prime abord, il faut distinguer le centre de pharmacovi-gilance du centre antipoison. Il s’agit en fait de deux centres avec des missions diff érentes qui, selon le pays, peuvent tra-vailler de manière séparée ou intégrée. Au Maroc, le fonc-tionnement de ces deux centres se fait en tandem, ce qui a un avantage indéniable en termes de rationalisation des ressources humaines et matérielles et en effi cacité. La phar-macovigilance va s’intéresser aux eff ets indésirables des mé-dicaments, alors que l’activité antipoison s’intéressera aux méfaits de tous les toxiques et produits de consommation, y compris ceux des médicaments.

APRÈS PLUS DE VINGT ANS DE FONCTIONNEMENT, LE CENTRE

ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE EST DEVENU UNE DES ICÔNES PHARES DE LA SANTÉ DANS LA RÉGION ARABO-

AFRICAINE. SI CET ORGANISME ASPIRE À DEVENIR UN INSTITUT DE VIGILANCE ET DE SÉCURITÉ DU PATIENT, À L’INSTAR DE CE QUI EXISTE AILLEURS, SA DIRECTRICE, LE PROFESSEUR RACHIDA SOULAYMANI-BENCHEIKH APPELLE VIVEMENT À UNE RECONSIDÉRATION DE LA PLACE DE LA

PHARMACOVIGILANCE POUR LA RÉUSSITE DE TOUTE RÉFORME ENTREPRISE PAR

NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ.

Soulaymani-BencheikhRACHIDA

INSTITUTIONNEL5050 INTERVIEW

Le Centre antipoison et de pharmaco-vigilance du Maroc est en fait un obser-vatoire qui va collecter les eff ets négatifs, sur la santé, secondaires à l’usage ou au mésusage des produits de consomma-tion. Les données collectées sont éva-luées par un personnel spécialisé capable de générer des alertes sanitaires. Ces alertes sont transmises aux instances concernées afi n qu’elles prennent les dispositions nécessaires susceptibles de limiter les préjudices sanitaires. À titre d’exemple, le Centre a récemment publié dans la revue Toxico Maroc une alerte concernant le danger des thermomètres à mercure, le ministère de la Santé a pris en considération cette alerte et a réuni une commission qui a statué sur le retrait de ce type de thermomètre.

Mis à part les intoxications alimentaires et les piqûres de scorpions qui font sou-vent parler d’elles, avez-vous entamé des études épidémiologiques concernant les autres toxiques ?Notre travail dépend en grande partie de la collecte et de la compilation des cas d’intoxication déclarés, au Centre, par les professionnels de santé et par le public. Ces déclarations nous parviennent au moment de leur survenue grâce à notre service d’information toxicologique dis-ponible 24h sur 24h sur le numéro 0 810 000 180 ou bien grâce aux déclarations par courrier ou par Internet.Afi n de préserver l’information collec-tée, nous avons développé une banque de données contenant plus de 500 000 cas d’intoxication. C’est une banque de don-nées d’une importance inestimable car elle nous permet d’avoir une vision très précise sur la problématique à l’échelle nationale, de manière globale ou de ma-nière plus spécifi que à un type de toxique. Nous considérons aussi que cette infor-mation est un bien public à partager avec tous les intéressés ; c’est ce qui a motivé la publication de la revue Toxico Maroc dont les numéros sont disponibles sur le site du centre (www.capm.ma).Les données fournies par cette banque de données sont complétées par des études et des enquêtes plus ciblées. Vu la variété des produits disponibles, le travail d’ana-lyse et de recherche fait souvent suite à la déclaration par les professionnels de la

santé ou par la population d’une réaction néfaste suite à l’usage d’un produit. Le médicament est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps dans notre pays. Selon vous, quel est l’état de sa santé au Maroc?Au Maroc, d’importants eff orts ont été déployés pour garantir la qualité du mé-dicament et assurer sa disponibilité. Le pari est sans nul doute réussi aujourd’hui puisque notre pays couvre plus de 80% de ses besoins. Seulement, le Maroc reste encore lié à la vision classique du médi-cament axée sur la qualité de la molécule et la disponibilité des spécialités pharma-ceutiques, comme si l’assurance de la qualité est suffi sante pour assurer son bon usage. Notre pays est vivement appelé à ac-corder une grande im-portance à la rationa-lisation de l’usage de ces produits. En eff et, afi n d’assurer la sécu-rité du patient maro-cain, la rationalisation de la distribution, de la prescription, de la délivrance et de l’utili-sation du médicament doit bénéfi cier d’une plus grande vigilance de la part des pouvoirs publics, non seu-lement pour limiter les dépenses éco-nomiques, mais surtout pour limiter les préjudices sanitaires générés.Paradoxalement, contrairement à ce qui est conventionnellement connu, le médi-cament peut devenir un facteur de risque pour la santé quand il n’est pas utilisé de manière rationnelle. Les eff orts dé-ployés dans ce sens dans notre pays sont très limités. Et c’est là tout l’intérêt de la pharmacovigilance, premier pas vers le renforcement de la politique de rationa-lisation de l’usage du médicament.

Chez nous, fait-on un bon usage des mé-dicaments, sinon quelles pourraient être les mesures à prendre?En l’absence d’une véritable politique visant à rendre plus rationnel l’usage du

médicament, les constats ne peuvent être que décevants. En principe, les compo-santes d’un bon usage du médicament restent étroitement liées certes à la bonne qualité du médicament lui-même, mais aussi aux conditions de sa mani-pulation et de son usage une fois libéré par l’industriel : assurer la sécurité du médicament revient à utiliser le bon mé-dicament chez le bon patient, à la bonne dose, au bon moment par la bonne voie d’administration. Ces cinq conditions sont-elles respectées dans la pratique courante ? Malheureusement, pas tou-jours.

Après plus de vingt ans d’exercice, le Centre antipoison et de pharmacovi-gilance du Maroc a collecté des informa-tions très révélatrices sur les problèmes liés au mauvais usage des médicaments. La res-ponsabilité est parta-gée entre les pouvoirs publics en général et ceux sanitaires en particulier, les méde-cins, les pharmaciens et autres profession-nels de santé. Quant aux patients, ils sont également largement responsables.

Un exemple fl agrant c’est celui de l’usage abusif des corticoïdes par des femmes en bonne santé qui voudraient prendre du poids. Ces produits, s’ils sont nécessaires pour certaines pathologies, les consé-quences sanitaires de leur mauvais usage peuvent être catastrophiques (hyper-tension artérielle, diabète, ostéoporose, problèmes endocriniens et osseux, etc). Le premier responsable est la population elle-même, mais aussi certains pharma-ciens qui délivrent ce médicament sans ordonnance et les pouvoirs sanitaires qui ne punissent pas tous les écarts à la réglementation en vigueur et, en fi n de compte, nous tous qui ne dénonçons pas ces pratiques illégales et dangereuses.Par ailleurs, la distribution du médica-ment en dehors du circuit réglementaire devient un problème de plus en plus aigu.

La pharmacovigilance n’est pas uniquement le problème du ministère de tutelle, c’est un problème de santé publique qui nécessite collaboration et implication des patients, des professionnels de santé et de l’industrie pharmaceutique.

INTERVIEW 51

L’enquête nationale sur les délivrances a montré que plus de 50% des médicaments sont délivrés par le pharmacien sans or-donnance ; il s’agit dans bon nombre de cas de produits comme les corticoïdes, les antibiotiques, les antihypertenseurs, les antidiabétiques, etc. Le médecin est court-circuité et les conséquences sont insidieuses, mais graves. Par ailleurs, au Maroc existent certaines situations où le médicament est dispensé sans l’interven-tion et le contrôle du pharmacien ; je cite la vente du médicament dans certaines offi cines par des vendeurs sans compé-tence, ou dans des cliniques ne disposant pas de pharmacien, voire la vente des médicaments dans les souks des régions frontalières, Oujda en l’occurrence… Garantir la sécurité sanitaire et la quali-té des médicaments est un des objectifs de tout système de santé. Comment se présentent les activités de pharmacovi-gilance dans notre pays ? La pharmacovigilance chez nous est en très bonne position. Le Maroc est consi-déré parmi les premiers pays arabes et africains à avoir un plan d’activité. Notre expérience de plus de vingt ans nous a permis de développer une expertise dans ce domaine appuyée en cela sur une équipe qualifi ée et compétente et sur des moyens suffi sants. Toutefois, l’évolution souhaitée de cette discipline reste tribu-taire de l’implication des autres parte-naires et des notifi cations déclarées, heu-reusement en constante augmentation d’année en année. La collaboration qui existe aujourd’hui entre le Centre national de pharmaco-vigilance, les autres départements sa-nitaires, les professionnels de santé, les industries pharmaceutiques, etc., nous donne une visibilité assez claire sur les dysfonctionnements dont souff re l’usage rationnel du médicament, mais le che-min est encore long pour mettre en place des actions de synergie capables de limi-ter le préjudice.

Quelles mesures adopter devant un cas d’effet indésirable d’un médicament et que faire en cas d’alerte ?Deux cas de fi gure se présentent à nous : soit l’eff et indésirable est dû au médica-ment lui-même, dans ce cas les mesures

à prendre vont le concerner directement (retrait ou limitation d’utilisation). Dans la majorité des cas, l’eff et indésirable est plutôt dû au mauvais usage du médica-ment ; dans cette situation, les mesures sont beaucoup plus diffi ciles car elles doivent s’attaquer à des pratiques et à des changements de comportement et d’attitudes : réglementation, éducation, sensibilisation, révision de l’information délivrée, changement de la forme du mé-dicament.Le renforcement des structures du mi-nistère de la Santé (département du mé-dicament, centre de pharmacovigilance, etc.) permettra une meilleure réactivité pour réagir effi cacement contre ces pro-blèmes sanitaires.

Pourquoi notre pays souffre-t-il d’un réel problème de sous-notifi cation des effets indésirables des produits pharmaceu-tiques, comparativement à d’autres pays voisins ? La sous-notifi cation des eff ets indési-rables des médicaments est un problème commun à plusieurs pays avec un certain degré de relativité. Au Maroc, certes la notifi cation est sur-tout supportée par des médecins et des pharmaciens qui ont la fi bre santé pu-blique et qui ont compris l’intérêt et la fi nalité de la notifi cation des eff ets in-désirables des médicaments. Des eff orts de sensibilisation sont à déployer par le centre de pharmacovigilance pour faire adhérer plus de professionnels. Il est nécessaire également de diff user plus largement la fi che de notifi cation et de faciliter le circuit de notifi cation. Ceci dit, nous pouvons être fi ers de la qualité des données recueillies et des mesures qui ont été prises grâce à ces notifi cations.

Qu’en est-il de la pharmacovigilance au sein de l’industrie pharmaceutique ?L’industrie pharmaceutique est tenue de collecter les eff ets indésirables relatifs aux produits qu’elle commercialise et à les notifi er au centre national de pharmaco-vigilance. Certaines industries disposent aujourd’hui de départements spécialisés dans la pharmacovigilance et collaborent largement. D’autres industries ont du mal à concilier leur objectif marketing et la sécurité du patient.

Il faudra rappeler qu’il n’existe aucun médicament dénué d’eff ets indésirables. L’industriel qui va promouvoir la collecte des eff ets indésirables des médicaments est un industriel alerte, conscient de l’intérêt de surveiller ses médicaments justement pour protéger son intérêt commercial et celui du patient. La mise en place de mesures réglementaires pour l’instauration de départements de phar-macovigilance dans toutes les fi rmes pharmaceutiques est aussi un préalable indispensable.

Pour certains, l’interdiction d’essais cliniques chez nous aggrave davantage cette défaillance. Qu’en dites-vous ?Certes, une meilleure connaissance du médicament nécessite des essais cli-niques spécifi ques à notre population. Participer aux essais cliniques permettra aux professionnels de santé de participer aux grandes études internationales et de développer leur compétence dans la recherche. Il est bien sûr indispensable que ces études soient faites dans un cadre réglementaire respectant l’éthique et la dignité du patient. Contrairement à des pays voisins, le Maroc souff re d’un vide juridique à ce niveau qu’il faudra rapide-ment combler. Dans tous les cas, nous ne pouvons exiger que la communauté scientifi que marocaine soit exclue du développement international sur le mé-dicament.

Quelles sont les perspectives d’avenir du Centre antipoison et de pharmacovigi-lance du Maroc ?Je peux dire que l’avenir du Centre an-tipoison et de pharmacovigilance du Maroc est largement assuré grâce aux moyens qui ont été injectés et grâce au travail qui a été fait. La qualité de ses ressources humaines compétentes et dy-namiques et le réseau de collaboration national et international lui permettra un développement certain. La clé de son épanouissement réside dans l’attribu-tion à ce centre d’un meilleur statut ré-glementaire lui assurant une défi nition claire de ses missions et attributions et une plus grande autonomie pour qu’il puisse amplement jouer son rôle de vigi-lance et de sécurité du patient.

INSTITUTIONNEL52

Que sait-on de la toxicomanie au Maroc ? Pour le commun des mortels, de simples constats tirés par ci par là, un usage de plus en

plus abusif de drogues et un éventail de produits allant du tabac jusqu’à l’héroïne et dont le choix est avant tout une aff aire de moyens.Pour les personnes les plus exposées, jeunes et moins jeunes, ces drogues, synonymes de liberté et de plaisir, se transforment très vite en enfermement sur eux-mêmes, plus dur que ne peut l’être une prison. Alors que pour les parents, ce sont des armes irrévo-cablement destructrices, un drame à mul-tiples facettes.Les spécialistes membres de l’association Nassim, quant à eux, ayant une vision plus profonde, basée sur les études épidémio-logiques réalisées sur la problématique et constatant que le phénomène a pris une telle ampleur, l’heure est avant tout à la

mobilisation. En chiff res, 2,8% de la po-pulation âgée de plus de quinze ans sont dépendants de substances psycho-actives. L’âge de la population est tout autant alar-mant : 15,4% des consommateurs de dro-gue sont âgés entre 20 et 29 ans et 11,5% entre 30 et 44 ans. C’est une véritable menace pour la productivité de la popu-lation active de notre pays !

LES DISPOSITIFS DE PRÉVENTION ET D’ACCOMPAGNEMENTRattachée au service d’ad-dictologie du CHU de Ca-sablanca, Nassim accueille des patients présentant des problématiques addictives pour leur pro-poser diff érents types de soins médicaux personnalisés, allant de la consultation externe au sevrage en passant par la théra-

pie cognitivo-comportementale. Ces soins sont assurés par des ressources humaines médicales et paramédicales compétentes relevant de plusieurs disciplines. Dans ce cadre, l’évaluation de la situation du malade, qui constitue une étape cruciale,

permet de déterminer la nature et l’intensité de la pathologie addictive ainsi que les éventuels troubles associés. Il est souvent nécessaire de prévoir plusieurs entretiens -à des intervalles variables selon les situations- afi n d’apprécier les diffi cultés, l’évolutivité des troubles et la motivation aux soins.

Parfois, pour compléter cette observation, un bilan addictologique peut être proposé.La prise en charge eff ective du patient dans le service repose sur un engagement volon-

UN PLAN D’ACTION CONTRE LA TOXICOMANIE

L’ASSOCIATION NASSIM

POUR LE PUBLIC AVERTI COMME POUR LE MOINS AVERTI, TOUTES LES DROGUES SONT TOXIQUES ET ONT TOUTES DES CONSÉQUENCES TRÈS

GRAVES SUR L’INDIVIDU ET LA SOCIÉTÉ. MAIS L’ASSOCIATION NASSIM QUI, DEPUIS SA CRÉATION, EN 1997, NE S’EST PAS ARRÊTÉE À CE CONSTAT, S’EST INVESTIE DANS LA PRÉVENTION PAR LA SENSIBILISATION ET LA PRISE EN

CHARGE EN DIVERSIFIANT SES OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT ET D’ÉTAYAGE. CONSEILS, AIDE ET ACTION CONTRE LA TOXICOMANIE SONT LES MAÎTRES

MOTS DE SON PLAN D’ACTION.

Synonyme de liberté et de plaisir, la drogue aura vite fait de se transformer en quasi-prison.

INSTITUTIONNEL 53

INSTITUTIONNEL54

Au Maroc, la volonté des politiques, sous l’égide de Sa Majesté le Roi, est très pré-

sente et marquée par l’ouver-ture de centres d’addictologie à

Casablanca et à Rabat et bientôt dans diff érentes villes du Royaume.

De son côté, le ministère de la Santé intègre parmi ses axes stratégiques la toxi-

comanie autant dans sa dimension médicale de prise en charge que sociale et économique. Signe de cet intérêt croissant, la mise à la disposition des centres d’addictologie de Casablanca, de Tanger et de Rabat, de la

méthadone, traitement de substitution phare. Il s’agit là d’un acquis de grande importance dans le processus de lutte contre ce phénomène complexe.Dans ce climat favorable, le secteur associatif s’enrichit de nouvelles ONG au niveau des quartiers, constituées de jeunes et d’anciens usagers pleins de bonne volonté. Il importe toutefois de les intégrer et de les former pour les aider à mener à bien leurs actions d’information et de prévention. Autre point important à développer dans ce cadre, le concept des travailleurs de rue ou de proximité qui agissent sur le terrain, car c’est à ce niveau qu’on peut palper et prendre en charge le problème dans son intégralité et réunir les maillons de l’action en amont et en aval…

POINT DE VUE DU PROFESSEUR SOUMIA BERRADARESPONSABLE DU SERVICE DU CENTRE D’ADDICTOLOGIE DU CHU IBN ROCHD, CASABLANCA

taire et éclairé. Elle peut prendre la forme de soins en individuel, de traitements ins-titutionnels ambulatoires ou d’une hospi-talisation à temps complet. Ces soins ad-dictologiques hospitaliers répondent à une prescription médicale personnalisée.En parallèle, l’association mène des cam-pagnes de sensibilisation dans les écoles et conçoit à cette fi n des matériels pédago-giques variés (affi ches de sensibilisation, li-vrets, brochures ...). La tenue d’événements sportifs (semi-marathons, tennis, judo, arts martiaux ...) s’inscrit également dans cette optique préventive. Autre signe d’engagement fort de Nassim dans ce sens, les consultations hebdoma-daires qu’elle eff ectue à l’orphelinat d’Aïn Chok en collaboration avec l’Association des musulmans de Charité et le Centre de réadaptation pour adolescents Abdeslam Bennani.La recherche scientifi que n’est pas en reste. Outre la formation de médecins spécia-listes en addictologie, elle est également à

l’origine de la publication de nombreuses recherches dans le domaine des addictions et l’organisation d’une série de journées d’études. Ce volet se consolide davan-tage grâce à son étroite collaboration avec d’autres professionnels et organismes de diff érents horizons. C’est dans ce cadre que l’association a monté, conjointement avec l’ALCS, une consultation psychiatrique hebdomadaire au profi t des patients vivant avec le VIH dans le département des mala-dies infectieuses à Casablanca. Ambitionnant d’élargir son champ d’ac-tion, Nassim participe également aux activités de plaidoyer MENAHRA (Moyen-Orient et Afrique du Nord Harm Reduction Association). Cette initiative de l’OMS s’est fi xée comme objectif de renforcer la capacité de la société civile dans le domaine des services pour réduire les risques chez les utilisateurs de drogues injectables dans cette région et aider ainsi à stabiliser, voire même réduire l’épidémie du VIH.

Enfi n, en s’alliant au UNPLUGGED (projet présenté par l’Offi ce des Na-tions Unies de lutte contre la drogue et les crimes), cette jeune structure vise à contribuer à l’évaluation de l’effi cacité des programmes de prévention de la toxico-manie, notamment en limitant l’initiation à la drogue, ou en retardant le passage à la dépendance.

Plongeant ses racines dans les modes de vie moderne, la toxicomanie doit nous tétani-ser au même titre que certains problèmes de santé publique parce qu’elle touche les forces vives du pays. S’il est vrai que la pré-disposition neurobiologique, les antécé-dents familiaux et la disponibilité des dro-gues dans l’environnement immédiat de la personne sont autant de facteurs de risques qui conduisent à la toxicomanie, État, so-ciété civile et professionnels de la santé sont vivement appelés à concentrer leurs eff orts pour contrecarrer ce danger.

INSTITUTIONNEL 55

C’ est du bassin méditerra-néen et d’Asie occidentale que nous vient l’aneth. Une plante qui appartient à la

famille des apiacées et dont l’aspect rappelle celui du fenouil. De toute beauté, avec ses grandes ombelles, d’ailleurs très appréciées par les bour-dons, abeilles et papillons en été, il se distingue par une odeur aromatique intense et rafraîchissante qui lui a valu le nom latin Anethum graveolens (graveolens veut dire à forte odeur).

La plante se compose de tiges creuses atteignant 90 centimètres de haut, de minuscules fleurs jaunes et de fruits ovales renfermant deux petites graines qui deviennent brunes à maturité. Ses feuilles d’un vert foncé sont filiformes et très découpées. L’aneth, qui apprécie les expositions ensoleillées, est en principe cultivé dans un sol suffisamment humide et riche en nutriments, en association avec les oignons, l’ail, les carottes et les concombres.

L’ANETHUNE MINE DE VERTUS MÉDICINALES

RÉPUTÉE POUR SON FEUILLAGE DUVETEUX DÉCORATIF, L’ANETH EST UNE PLANTE QUI RECÈLE DE MULTIPLES PROPRIÉTÉS MÉDICINALES. SES FEUILLES ET SES GRAINES, EN PLUS D’ÊTRE APPRÉCIÉES DANS DES PRÉPARATIONS CULINAIRES TRÈS VARIÉES, PEUVENT ÉGALEMENT

SOULAGER DE NOMBREUX MAUX QUOTIDIENS.

Avec la collaboration de Yasmina ATTIA, Pharmacienne, responsable des achats chez la Société nouvelle Pharmac.

ALTERNATIVE56

ALTERNATIVE 57

ALTERNATIVE58

Une fois que la plante atteint une hau-teur d’environ 25 à 30 cm, elle est ar-rachée toute entière à la main. Pour la faire sécher, on la suspend en bottes et pour obtenir les graines, on laisse fleu-rir les ombelles que l’on secoue ensuite pour les faire tomber.

L’histoire nous apprend qu’au début du Moyen Âge, on utilisait une branche d’aneth comme talis-man contre la sorcel-lerie. «Avec un petit bouquet d’aneth, tout le monde n’en fait qu’à ma tête», disait un vieux dicton. Mais en paral-lèle, il figurait égale-ment dans la pharmaco-pée chinoise et dans un traité médical égyptien datant de plus 5000 ans.

PLANTE DU BIEN-ÊTRE ET DE LA SANTÉÉgalement appelé faux anis, « fenouil bâtard », l’aneth est utilisé aussi bien pour ses fruits que pour ses feuilles. Il tire ses propriétés médicinales béné-fiques de leur composition, riches no-tamment en tanins, mucilages, matières résineuses, aleurone et huile essentielle renfermant de la carvone, de la myristi-cine et de l’apiol. Résultat, nombreuses sont les recherches scientifiques qui ont montré que cette huile s’opposait à la croissance de germes comme les lacto-bacilles, Escherichia coli et certaines levures.

Les fruits de l’aneth sont donc recom-mandés pour soulager les troubles di-gestifs, gastriques et intestinaux tels que les ballonnements, les coliques et

l’hernie diaphragmatique. Diurétique, il soulage l’anxiété, la fatigue nerveuse et l’insomnie. Dans les vieux traités d’herboristerie, on retrouve l’aneth comme remède pour faire cesser le ho-quet et fortifier les ongles.

Pour l’entretien de la dentition, cette plante nettoie en profondeur les dents et les gencives, enrayant ainsi la proli-

fération de bactéries res-ponsables des infections de gencives et des caries. Aussi, il est conseillé aux gens qui sont aux prises avec des rages de dents de mâcher des feuilles d’Aneth afin de com-battre la douleur.

Chez les tout-petits, l’aneth aide à retrouver l’appétit si ceux-ci en

manquent à cause de rhumes répéti-tifs et s’avère efficace contre les crises d’acétone avec vomissements et les maux de ventre, tandis que chez les femmes enceintes et allaitantes, il favo-rise la montée de lait et les soulage en cas de nausée.

De ses graines et ses feuilles, on tire une huile essentielle employée en aro-mathérapie. Son apport demeure non négligeable dans la lutte contre les douleurs menstruelles et les problèmes hépatiques, ainsi que pour faire stopper les ronflements. Pour cela, il suffit de verser quelques gouttes d’huile essen-tielle d’Aneth sur un morceau de tissu déposé sur l’oreiller. Autre bienfait, cette même huile entre dans la compo-sition de médicaments et de savons.

L’aneth qui peut être administré tan-tôt par voie interne, tantôt par voie ex-terne, est contre-indiqué au cours de la grossesse. Son huile essentielle peut être toxique pour l’enfant à venir. De ce fait, les femmes enceintes doivent l’utiliser avec beaucoup de prudence et de circonspection. Par voie interne, l’Aneth doit être administré confor-mément aux prescriptions médicales (doses, fréquence de prises…). Bien sûr, il doit aussi être conservé dans un milieu sec et frais, hors de portée des enfants.En plus d’être comestible et de conférer aux plats un goût subtilement anisé et hautement frais, l’aneth est une plante championne des propriétés médici-nales. Sur le fonctionnement intestinal, psychique et dentaire, ses actions posi-tives sont prouvées.

- Infusion (digestion, insomnie, anxiété)Faire bouillir une tige complète d’aneth dans 1 tasse d’eau et laisser infuser quelques minutes. Retirer la tige et boire chaud.

- Eau d’anethLaisser tremper 1 petite cuillère à café de graines d’aneth broyées dans 1 tasse d’eau bouillante pendant quelques heures. Filtrer, sucrer avec du miel. Chez les enfants, diminuer la dose de graines de moitié.

RECETTES MÉDICINALES

Riche en sels minéraux, l’aneth peut remplacer le sel de table traditionnel dans un régime hyposodique.

ALTERNATIVE 59

60Sélection

Un ancien chirurgien et anthropolo-gue qui, en plus, est un aromatolo-gue au parcours humanitaire d’une cinquantaine d’années, durant les-

quelles il a été confronté à de nombreuses épidémies virales ou bactériennes (SRAS, Ebola, Choléra, typhoïde), ne peut que bien parler de la grippe A! Son expérience lui permet en eff et d’affi rmer que les théra-pies naturelles ont fait leurs preuves. Depuis que l’OMS a annoncé l’apparition, fi n avril, d’un nouveau virus de la grippe A, les nombreux livres qui ont paru durant cette période ont mis en avant les deux trai-tements offi ciels de cette pandémie, à savoir le Tamifl u et la vaccination. Alors que le premier s’est avéré inopérant dans quelques cas -sans oublier ses eff ets secondaires- et que le deuxième se faisait attendre, l’auteur affi rmait l’utilité et l’effi cacité de la préven-tion et des soins par des huiles essentielles spécifi ques.Dans ce livre d’informations pratiques, le Dr Jean Pierre Willem, à travers onze cha-pitres, fait le point sur la grippe A de façon concrète et pragmatique en traitant ses as-pects les plus récents, les virus et les risques de mutations ainsi que les traitements et stratégies favorisant sa prévention et les soins par les huiles essentielles. Y fi gurent également leurs posologies et modes d’emploi, à titre préventif et pendant la pandémie, les traitements naturels mis au point par le Dr Willem, les autres pro-

duits complémentaires ainsi que quelques adresses utiles.La thérapie du Dr Willem prend en compte la fl ore intestinale (qui représente 70% des défenses naturelles), le stress oxydatif, la prévention et la prise en charge des per-sonnes fragilisées par des pathologies chro-niques sous-jacentes, soit autant d’aspects qui font de cette stratégie thérapeutique à base d’huiles essentielles une approche ho-listique qui intègre la notion de terrain, une approche effi cace et sans eff ets secondaires.Le Dr Willem a fondé et dirige aujourd’hui les « Médecins aux pieds nus », une associa-tion humanitaire recourant à l’ethnoméde-cine et aux plantes médicinales, tout comme il veille aux destinées de l’Association Bio-logique Internationale (ABI).

Titre : Les Huiles Essentielles face à la grippe A - prévenir et traiter -

Auteur : le Dr Jean Pierre Willem

Edition du Dauphin

Année de parution : 2009

Prix : 12 €

Nombre de pages : 157

LORS DE LA PANDÉMIE DE LA GRIPPE A QUI A TOUCHÉ LA TERRE ENTIÈRE, LES HUILES ESSENTIELLES, UNE THÉRAPIE NATURELLE AYANT FAIT SES

PREUVES EN JUGULANT TOUTES SORTES DE GRIPPES, SE SONT AVÉRÉES DES SOLUTIONS PRATIQUES POUR SE PRÉPARER À CETTE NOUVELLE

ATTAQUE EN SE PROTÉGEANT CONTRE LES VIRUS QUI SURGISSENT ET EN ÉCHAPPANT À CE FLÉAU INFECTIEUX. ET N’OUBLIONS PAS L’APHORISME :

PRÉVENIR, C’EST GUÉRIR !

L’AUTRE MANIÈRE DE PRÉVENIR ET DE TRAITER

HUILES ESSENTIELLES VS GRIPPE A (H1N1)

Dr Jean Pierre WILLEM

(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92

Détente62

PHOTOPHOTO DU MOIS DU MOIS

150 litres de liquide sont fi ltrés par les reins chaque

jour. Quotidiennement, ces organes sécrètent 1,5 litre

d’urine. Costaud, quand on songe qu’ensemble, ils ne

pèsent que 300 grammes.

130 décibels constituent le seuil de la douleur pour

l’oreille.

13 kg. C’est ce que pèse un squelette adulte.

ON SE DEMANDE QUI A RAISON LES BAIGNEURS OU LA PLAQUE !!!

L’ŒUF OU LA POULE ?

De l’œuf et la poule, qui est le premier ? Une Question

qui se pose souvent et qui a intrigué.

C’est aussi une expression qu’on utilise pour designer quel

événement précède un autre.

Si on en croit les chercheurs britanniques qui se sont penchés sur la

question « Qui de la poule ou de l’œuf était le premier ? », il ne semble

pas y avoir de solution à cette énigme, tant la poule a besoin de sortir

d’un œuf pour exister et tant l’œuf a besoin de la poule pour être pondu.

Aujourd’hui, d’autres chercheurs sont convaincus que c’est la poule qui

était là la première. En eff et, une équipe de scientifi ques des universités

de Sheffi eld et de Warvick se sont penchés sur la question et ont étudié

les composants des coquilles d’œufs. Ils ont ainsi découvert une

protéine appelée ovocledidin-17. Cette protéine est essentielle à la

constitution des coquilles, mais elle ne se trouve que dans les ovaires

de poule. L’énigme est résolue !

Pour ceux qui croient en Dieu, ils sauront qu’il créa le monde

en 6 jours avec tous ses être vivants en couple, c’est-à-dire

une femelle et un mâle, donc une poule et un coq, ce

qui a permis d’avoir un œuf fécondé, puis un

poussin qui deviendra à son tour une

poule ou un coq…

C’est une patiente

qui sort de chez le

médecin:

- Zut, je ne me rappelle plus

si le docteur m’a dit capricorne

ou balance!

Je vais être obligée de retourner le

voir. De retour au cabinet médical, elle demande :

- Docteur vous m’avez dit capricorne ou

balance ?

Le médecin répond :

- Cancer madame, cancer...

Une dame essaie de dresser son jeune chiot.

Son mari, goguenard, lui dit :

-Mais tu n’y arriveras jamais !

-Mais si... rappelle-toi comme j’ai eu

du mal avec toi au début !

punene

LE SAVIEZ VOUS… ?