numéro 64 - octobre/décembre 2014

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JOURNAL D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL D’AQUITAINE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES MALANDAIN BALLET BIARRITZ OCTOBRE > DÉCEMBRE 2014 Raphaël Canet, Arnaud Mahouy, Irma Hoffren & Mickaël Conte, Estro © Olivier Houeix PAGE 3 PAGE 4 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 12 PAGE 14 PAGE 15 PAGE 16 ÉDITO ACTUALITÉ BILAN DANSE À BIARRITZ #59 SENSIBILISATION ACTIVITÉ EN BREF CALENDRIER

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Malandain Ballet Biarritz © Yocom

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ZOCTOBRE > DÉCEMBRE 2014

Raphaël Canet, Arnaud Mahouy, Irma Hoffren & Mickaël Conte, Estro © Olivier Houeix

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ÉDITO

ACTUALITÉ

BILAN

DANSE À BIARRITZ #59

SENSIBILISATION

ACTIVITÉ

EN BREF

CALENDRIER

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pour faire ce 64ème Numéro, soulignons que 64, le chiffre administratif du département des Pyrénées-Atlantiques correspond au numéro atomique du gadolinium. Sans trop se vanter, un métal faisant partie des « terres rares » à l’exemple offert par le Béarn et le Pays basque. Entouré d’un cercle, le chiffre 64, c’est aussi le sigle d’une marque partenaire du Malandain Ballet Biarritz. Une ligne de prêt-à-porter à succès célébrant l’art de vivre d’un territoire actif et profondément attaché à ses racines. Ajoutons sans prendre plus que notre part, un pays charnellement attaché à la danse. Ce qu’oublient invariablement - entre maigrir avant les vacances et la problématique des poux de la rentrée - les articles de circonstance, en argot de journalisme les « marronniers », qui chaque été renvoient du Pays basque les mêmes cartes postales : rugby, surf, golf, pelote, piments d’Espelette et people basques de Paris.

Euscarien de Biarritz et danseur à tout prix, Koldo Zabala, directeur des Ballets Basques de Biarritz Oldarra s’est éteint cet été. Ce 64ème Numéro s’ouvre à celui qui battit l’entrechat haut et droit ici-bas et dont les proches honorèrent la mémoire en dansant. Après la messe, sur la placette devant l’église, ce qui était déjà un spectacle émouvant et singulier, mais aussi pendant la liturgie des funérailles comme aux premiers temps du Christianisme. Avec Saint-Basile, on croyait alors que la danse était l’occupation par excellence des anges dans le ciel. C’était avant qu’en ce bas monde l’Eglise l’interdise pour des raisons morales. Mais preuve

d’indépendance, un trait de caractère commun à la généralité des basques, en 1939, les Ballets Olaeta, ancêtre des Ballets Basques de Biarritz Oldarra seront cofondés par l’hétérodoxe abbé Uricarriet, tandis que sous Louis XIV, l’abbé Poussatin, qui excellait au mutxiko sera appelé « le premier prêtre du monde pour la danse basque ». Bref, ici on danse, et «Satan et Monsieur le curé sont parfois deux bons amis».

On danse et parmi nos partenaires, la marque 64 nous permet entre la rigueur et le maintien exigés par notre art et l’époque, de manifester plus d’aisance. Mais à l’heure d’entrer en scène, afin de saluer le Président de Repetto, approprions-nous un instant la danse d’honneur que l’on nomme ici l’aurresku. Car grâce à l’indéfectible soutien de Jean-Marc Gaucher, la troupe est en mesure de passer de 20 à 22 danseurs. Ce chiffre, qui dans l’espèce est le symbole du mouvement et des grandes ambitions, correspond également au numéro atomique du titane, un métal résistant à la corrosion. Un pas supplémentaire pour faire de vieux os dans les Pyrénées-Atlantiques, au Pays basque où de pantagruélique mémoire, après être tombé dans le péché de gourmandise en arrosant d’Irouléguy et de cidre, l’axoa, la piperade, les chipirons, le jambon de Bayonne, le fromage de brebis, le gâteau basque et le chocolat, on danse encore.

n Thierry Malandain, septembre 2014

ÉDITO

Au moment d’entrer en scène

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ACTUALITÉ

EstroetNocturnesà Donostia - San Sebastián etReims

Représentées au Teatro Victoria Eugenia de Donostia - San Sebastián, les 8 et 9 novembre dans le cadre du projet Ballet T, puis à l’Opéra de Reims les 15 et 16 novembre, deux créations s’ajoutent au répertoire du Malandain Ballet Biarritz. La première, Estro s’appuie sur L’Estro armonico Op.3 et le Stabat Mater d’Antonio Vivaldi et aborde le désir d’élévation. La seconde s’inspire des représentations de la Danse macabre sur quelques Nocturnes de Frédéric Chopin. Le programme sera complété du solo Silhouette sur une musique de Ludwig van Beethoven.

L’Estro armonico Op.3 est après Les Quatre saisons l’œuvre concertante la plus célèbre d’Antonio Vivaldi (1678-1741). Alliant la fantaisie (« estro » signifie imagination) à l’harmonie en tant que système de composition, le titre de ce recueil de douze concerti pour un, deux, trois violons édité en 1711 peut être interprété comme le désir d’associer l’extravagance aux principes conventionnels de l’écriture musicale. L’Estro armonico est en effet une partition audacieuse, presque soumise à la tyrannie du toujours plus, d’où la tentation d’appeler ce ballet : est-ce trop ?

En 1963, sur cette musique « survitami-née », le chorégraphe John Cranko (1927-1973) créa L’Estro armonico pour le Ballet de Stuttgart. Diablement technique, cet ouvrage entrera au répertoire du Ballet Théâtre Français de Nancy en 1979 et dès l’année suivante, j’aurai l’occasion de l’interpréter. Les difficultés imposées par la chorégraphie n’étaient pas simple à maîtriser, se lancer était parfois une épreuve, une sorte de chemin de croix. Un soir, en pleine ascension, incapable de dépassement, j’éclatais en sanglots. C’était trop ?

Comme tout auteur met de lui-même en plongeant dans sa propre existence, Estro en reprenant les trois concerti choisis par John Cranko, additionnés de fragments du Stabat Mater (RV 621) écrit par Vivaldi en 1712, fait souvenir de cette anecdote pour ensuite inventer. A l’origine, afin de marquer un désir d’élévation et traduire les efforts à accomplir pour parvenir au sommet d’une montagne, vue comme le lieu de la rencontre entre le ciel et la terre, il était question d’utiliser les tabourets employés naguère dans certains ballets pour composer le bouquet de poses finales. Mais, la raison spirituelle du Stabat Mater (La Mère se tenait debout), qui célèbre la compassion de la Vierge aux douleurs de son fils crucifié, ont conduit à lâcher cet artifice pour des lanternes bricolées dans des pots de peinture. Sans doute, mieux aurait valu se débarrasser du superflu, d’autant qu’en ouvrant à une joie intime pour nous consoler de la terre et rappeler le ciel, Vivaldi permet d’approcher les cimes de l’être. Mais comme l’écrit André Lendger (1929 - 2005), aumônier des artistes, qui dans les années 70 exerça aussi son ministère auprès du monde de la nuit : « Il est plus facile aujourd’hui de gravir un sommet de 8.000 mètres que de monter de quelques centimètres à l’intérieur de soi. » n TM

A propos de

Estro

chorégraphie Thierry Malandain

costumes conçus en collaboration avec Karine Prins

conception lumière Jean-Claude Asquié

réalisation accessoires Frédéric Vadé, Christian Grossard

interprètes Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Lucia You González, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Nuria López Cortés, Fábio Lopez, Arnaud Mahouy, Patricia Velázquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo

coproduction Teatro Victoria Eugenia Donostia - San Sebastián, Opéra de Reims, CCN-Malandain Ballet Biarritz

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En proie à ses états d’âme, Fréderic Chopin (1810-1849) traduit dans Les Nocturnes - 21 pièces pour piano composées entre 1827 et 1846 - les langueurs de l’amour avec la profondeur de sa nature éprise de mélancolie. Cette prépondérance d’un sentiment empreint d’un voile obscur, ce goût du morbide, ce romantisme noir et « gothique » cultivé par Chopin et d’autres romantiques a motivé un rapprochement avec les Danses macabres en vogue à la fin du Moyen Âge. Il s’agissait le plus souvent de peintures murales représentant une suite de personnages de tout sexe, de tout âge, de tout état, entraînés chacun vers le repos final par un squelette, qui ne représentait pas la Mort, mais le mort, c’est-à-dire une image posthume du vivant.

Au-delà de l’idée d’associer deux choses aussi disparates que danser et mourir, les Danses macabres symbolisaient le passage du temps et montraient comment la Mort réunit fraternellement les hommes de tous rangs. Vestiges d’« un jour noir plus triste que les nuits » eût dit Charles Baudelaire, Nocturnes se présente comme une fresque, comme un songe écrasé sous le poids d’une éternelle mélancolie. n TM

Magifiqueà Biarritz

A l’occasion des fêtes de fin d’année, Malandain Ballet Biarritz présentera Magifique à la Gare du Midi, le 27 décembre à 20h30 et le 28 décembre à 16h et 19h30 au profit des victimes des inondations de Cambo-les-Bains et de ses alentours.

A propos de

Nocturnes

Tarifs de 8 à 32 euros

Victoria Eugenia Antzokia / Teatro Victoria Eugeniac/ Republica Argentina 1tél. +34 943481818

Antzoki Zaharra / Teatro Principalc/ Mayor 3tél. +34 943481970

Servikutxa, Telekutxatél. +34 943 00 12 00www.kutxanet.net

Donostia Kulturasarrerak.donostiakultura.com

Billetterie Donostia - San Sebastián

Tarifs de 10 à 35 euros

Office de Tourisme de BiarritzJavalquinto, Square d’Ixelles64200 BiarritzRéservations tous les jourstél. 05 59 22 44 66www.biarritz.fr

Ticketnet / LeclercTél. 0 892 390 100 (0,34€/min)www.ticketnet.fr

France Billet / Fnac-Carrefour-Géanttél. 0 892 683 622 (0,34€/min)www.fnac.com

Informations Malandain Ballet Biarritztél. 05 59 24 67 19

Billetterie Biarritz

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BILAN 2013

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interventions de sensibilisation

projet transfrontalier « Ballet T » mené avec Biarritz et Donostia - San Sebastián

projet transfrontalier « Regards Croisés » mené avec Biarritz et Bilbao

compagnies soutenues dans le cadre de l’accueil studio

compagnies d’Aquitaine

• Cie Révolution - Antony Egéa (partenariat Arcachon) • Cie Gilles Baron (partenariat Arcachon)• Cie La Coma (partenariat CDC D’Artigues) • Cie Maritzuli - Claude Iruretagoyena • Cie Etorkizuna - chorégraphe invité • Cie Résonance - Perrine Fifadgi

autres compagnies

• Cie Move - Meyer Chaffaud (partenariat Korzo La Haye)• Cie Hervé Koubi• Cie Gilschamber• Cie Kristen Debrock• Cie Annabelle Pulcini• Cie Lionel Hoche• Cie Kukai - Jon Maya• Cie Association Ezkandrai

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77.000

nouvelles créations dont Cendrillon

danseurs permanents

spectacles dont 40 % à l’international

spectateurs dont 14.000 à Biarritz

festivals soutenus

• Le Temps d’aimer / Biarritz• Association Ezkandrai / Itxassou• Dantza Hirian / Transfrontalier, Pays Basque Nord et Sud

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Masterclasse à Donostia - San Sébastian© Johan Morin

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Malandain Ballet Biarrtitz, Le Temps d’aimer, Port Vieux © Olivier Houeix

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Cendrillonmusique : Serge Prokofiev

chorégraphie : Thierry Malandainballet pour 20 danseurs

94 minutes

coproduction : Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de Chaillot,

Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia – San Sebastián, Estate

Teatrale Veronese, Lugano in Scena, Teatro Mayor de Bogotá, Artevent – Regione de Veneto, Teatros del Canal – Madrid, Théâtre Olympia

d’Arcachon, Espace Jéliote – Scène Conventionnée CCPO d’Oloron

Sainte-Marie, CCN Malandain Ballet Biarritz

créé le 3 juin 2013 au Kursaal de San Sebastián et le 7 juin 2013 à l’Opéra Royal de Versailles avec l’Orchestre

Symphonique d’Euskadi de Donostia - San Sebastián.

40.000 spectateurs55 représentations

en France et à l’International

(au 1er septembre 2014)

3,4 millions d’euros de budget dont 50% via les recettes propres

• DRAC Aquitaine / Ministère de la Culture et de la Communication• Ville de Biarritz• Région Aquitaine• Département des Pyrénées Atlantiques

• Total

765.500 €357.000 €323.500 €158.000 €

1.761.726 €

90collaborateurs dont 40 équivalents temps plein

• 63 % à l’artistique• 20 % à la technique• 12 % à l’administratif• 5 % à la direction

BILAN 2013

Création 2013

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Cendrillon, Opéra Royal de Versailles© Olivier Houeix

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LA DANSE À BIARRITZ # 59

Koldo Zabala

S ymbolisant le début et la fin, l’origine et l’éternité, la soka-dantza (danse de la corde) est une danse

caractéristique du Pays basque. Peu de pays possèdent un trésor aussi riche et aussi varié de danses, néanmoins on y retrouve l’éternel scénario de l’homme « paradant » devant la femme ; autrement, héritière des plus anciennes traditions, telle la farandole en Provence ou la gavotte en Bretagne, la soka-dantza se danse en chaine, main dans la main. Aux deux extrémités se détachent l’aurresku et l’atzesku, ce sont eux qui au son du txistu et du tambour exécutent les pas les plus savants. L’aurresku, celui qui marche en tête donne parfois son nom à la soka-dantza et au dernier tiers du XXe siècle, sa danse noble, digne et superbe a été sortie de son cadre originel pour être interprétée lors de cérémonies officielles. C’est ainsi que ce 17 juillet 2014, à l’occasion des obsèques de Koldo Zabala célébrées à Biarritz en l’église Saint-Martin, plusieurs de ses danseurs refoulant leur tristesse interprétèrent cette danse d’honneur devant son cercueil au milieu d’une foule grave et silencieuse.

Né à une époque sombre de l’Histoire des hommes, Koldo Zabala, danseur et basque avant tout, vit le jour à Getxo en Biscaye, le 21 décembre 1932. Toutefois, lors de l’exil de 1937, afin de ne pas être séparée de son plus jeune fils, sa mère Maria le déclara à l’administration française né en 1935. Le 16 février 1936, une coalition de gauche « El Frente popular » remporte en Espagne la victoire aux élections, la droite réplique par un coup d’état militaire, dont l’échec mène à la guerre civile qui éclate le 18 juillet 1936. D’un côté les nationalistes soutenus par l’Eglise, Hitler et Mussolini, alliés de Franco, promu généralissime, puis « Caudillo de España por la Gracia de Dios ». De l’autre, avec l’appui des volontaires des Brigades internationales, de la gauche française, les républicains armés par le Mexique et l’URSS de Staline. En contrepartie, les réserves d’or de l’Espagne détenues par la toute jeune République seront mises à l’abri en Union soviétique où elles resteront. Longue et meurtrière, la guerre d’Espagne se termina le 28 mars 1939 par la victoire des franquistes et l’instauration de la dictature. Mais avant, au plus vif des combats, après les menaces du général Mola de raser la Biscaye, le 26 février 1937, les avions allemands et italiens bombardèrent Guernica, la capitale historique et spirituelle du Pays basque. Cinquante ans plus tard, avec la même indignation que Paul Eluard, Picasso et d’autres, Koldo Zabala créera Gernika pour les Ballets Basques de Biarritz Oldarra (l’élan) sur une musique de Serge Lancen, 2e Prix de Rome en 1949.

En France, sous la pression de Londres et devant l’opposition de la droite et des radicaux, Léon Blum, chef du gouvernement s’était résigné à ne pas intervenir dans le conflit. Prélude funeste à la Seconde Guerre mondiale, l’engagement militaire allemand et italien ne changera pas la position française. Les colonnes de réfugiés passèrent la frontière en trois vagues : à partir de juillet 1936, pendant la campagne du Nord qui s’étala de juin à octobre 1937 et donna l’avantage aux nationalistes après la chute de Bilbao, enfin par centaines de milliers, civils et soldats mêlés après la chute de Barcelone et le défilé de la victoire des franquistes à Madrid, le 28 mars 1939.

Toujours en France, même si la solidarité s’organise, dans un pays affecté par la crise économique et traversé par les courants xénophobes, l’opinion est divisée à l’égard des « étrangers » et des « rouges » qui font figure de menace, et tandis qu’un grand nombre de réfugiés est dispersé sur le territoire ou renvoyé vers d’autres pays, des camps de concentration, terme employé par les autorités françaises sont aménagés dans le sud-ouest à Saint-Vincent-de-Tyrosse, Bayonne et Gurs où 6555 basques seront internés dès avril 1939.

Dernier né d’une fratrie de six enfants, alors que son père Emilio rejoint les forces républicaines en Catalogne et que sa sœur et ses frères trouvent asile en Belgique, au Chili ou à Cuba, c’est en juin 1937, après la prise de Bilbao par les franquistes que Koldo Zabala et sa mère arrivent en France. Le gouvernement basque organisant les évacuations, au départ de Santander ils atteindront Saint-Nazaire par la mer. À leur arrivée, tandis que les hommes valides sont forcés au rapatriement, femmes, enfants et vieillards sont acheminés vers divers centres d’hébergement. Ce sera un établissement religieux à Noyon avant de rejoindre Bidart. Car afin d’évacuer les soldats blessés, le gouvernement basque avait loué aux portes de Biarritz un grand hôtel-casino ruiné par la crise de 1929 : La Roseraie. Mère et fils y trouveront asile avant de retourner à Getxo. Humilié sur les bancs de l’école franquiste, contraint d’oublier son prénom euskarien pour répondre à celui de Luis, avec toute l’ardeur de sa fière nature, Koldo Zabala prendra alors conscience de sa « réalité basque » : « Face à ceux qui me disaient de baisser la tête, j’ai appris, avec ceux qui m’ont enseigné la danse, à la relever » lance-t-il dans Sur les pas de Jakes (2012), un documentaire essentiel de Ramutxo Garbisu consacré à Jakes Abeberry, danseur, puis président des Ballets Oldarra, figure majeure du mouvement abertzale et longtemps adjoint à la culture de Biarritz.

La tête haute et le corps droit, pour aller comme l’aurresku vers là où conduit la vie ? Parmi ceux qui initièrent Koldo Zabala à scruter l’horizon ne figure pas le fameux Segundo Olaeta (1896-1971). Mais, le père spirituel des groupes de chant et de

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LA DANSE À BIARRITZ # 59danse basque créés en France durant la Seconde Guerre mondiale, promène sa grande ombre sur son destin. Originaire de Guernica où il fonde en 1927 un groupe baptisé Elai-Alai (les joyeuses hirondelles), Segundo Aloeta fuit en 1937 la ville martyre, et se réfugie avec les siens à Saint-Jean-Pied-de-Port, puis à Bry-sur-Marne. A l’instar d’Eresoinka, ensemble créé par la volonté de José-Antonio Aguirre, maire de la ville natale de Koldo Zabala et président du gouvernement basque « pour qu’il porte, de par le monde, grâce à nos mélodies, le souvenir d’un peuple qui meurt pour la liberté » (1), Elai-Alai fera découvrir au public la richesse des traditions basques. Au reste, Elai-Alai et Eresoinka réunis se produiront au Palais de Chaillot à Paris, le 26 mai 1939. La même année, face aux menaces de guerre, Segundo Olaeta gagne Biarritz et fonde avec l’abbé Uricarriet, vicaire de l’église Saint-Martin, le grupo Olaeta, ancêtre des Ballets Oldarra confiés à Philippe Oyhamburu en 1945. Epaulé de son fils Bittor, Segundo Olaeta donnera un essor au répertoire local tombé en désuétude tout en faisant connaître celui de Guipuzcoa, Navarre et Biscaye.

Comme nous l’avons vu, à cette époque sombre et terrible Koldo Zabala et sa mère sont hébergés à La Roseraie convertie en hôpital. Toutefois le destin ordonne, car dès le 28 juin 1940, les forces hitlériennes prendront possession de cet ancien palace art-déco. Mais avant que la croix gammée ne flotte sur l’hôtel, avec aux manœuvres le sinistre Jean Ybarnégaray, député de Mauléon et ministre d’Etat qui ne cessait de vilipender les républicains basques réfugiés dans les Basses-Pyrénées. Entre le 18 et 25 mai 1940, sous le gouvernement de Paul Reynaud, qui avait reconnu le régime franquiste et nommé le maréchal Pétain comme ambassadeur, on interna au camp de Gurs près de 800 réfugiés basques du département, dont les pensionnaires de La Roseraie. C’est probablement à l’occasion de cette « rafle » que le père de Koldo Zabala, trésorier de l’établissement fut envoyé à Gurs. Quatre mois plus tard Hitler et Franco se serrent la main à Hendaye.

En 1942, laissant son fils, la mère de Koldo Zabala retourne à Getxo pour des raisons familiales, tandis qu’accusé de soulever le nationalisme par le chant et la danse, Segundo Olaeta est prié de quitter Biarritz. Avec l’aide de la Croix Rouge, Koldo Zabala rejoindra sa mère un an après. Plus tard, lasse des brimades et de devoir se présenter chaque jour à la Guardia Civil, elle décidera de passer clandestinement en France à une date oubliée. Un réseau leur permet de franchir la frontière aux Aldudes, mais dénoncés, ils sont arrêtés et envoyés à Bordeaux dans un camp d’internement. Certainement celui de Pichey-Beaudésert à Mérignac, où parmi les « indésirables » on enferma des réfugiés républicains.

Selon Edmond Rostand, « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière » (2). De fait, en 1946, retrouvant à Biarritz une partie des siens dont son père libéré du camp de Gurs, Koldo Zabala peut enfin danser librement sous les rayons du soleil. Initié à la danse dans le cadre familial (dans les années 1920 son père figurait parmi les fondateurs de Bizkaiko Dantzari Eguna

(journée de la danse en Biscaye) et son frère aîné Karmel dansera à Oldarra), en novembre 1947, il devient membre des « juniors » d’Oldarra, fondés à l’initiative de Félix Arosteguy, admistrateur d’Oldarra, de Philippe Oyhamburu et de Robert Housset, dit Santsin, excellent pédagogue récemment décédé. Le choisissant parmi les meilleurs danseurs, Robert Housset lui confiera volontiers le rôle du zamalzain, l’homme-cheval considéré comme le roi de la mascarade souletine. Koldo Zabala suit également des cours de danse classique auprès de Gina Bartissol, une référence à Biarritz, qui décèle en lui de véritables ...

Koldo Zabala, répétition Je me souviens... 2011© Olivier Houeix

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Koldo Zabala Arènes de Lutèce 1960© collection Maïté Zabala

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Oldarra 1947- 48, Groupe Juniors 22,16 Juillet 1948

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qualités. Puis, un jour de 1949, alors qu’il se destinait aux métiers de l’électronique, il voit au cinéma Les Chaussons rouges (3) : « J’ai pleuré, pleuré. Je ne me l’explique toujours pas. J’ai su alors que je serai danseur » (4) dira-t-il à Marie-Christine Vernay dans les colonnes de Libération. Entré à Oldarra en 1952, guidé par une irrésistible vocation entretenue par les représentions à Biarritz des Ballets du Marquis de Cuevas « je rêvais de la danse classique à en mourir » (5) ; en 1953, Koldo Zabala monte à Paris pour suivre les classes d’Alexandre Volinine.

Premier danseur du Théâtre Impérial de Moscou, passé par les Ballets russes de Serge Diaghilev, Alexandre Volinine (1882-1955) avait été durant onze ans le partenaire d’Anna Pavlova. En 1925, il se fixe à Paris et fonde l’Académie d’Art Chorégraphique. D’abord, Avenue de Montespan, puis Avenue de Villiers, au premier étage de l’hôtel particulier de Théodore et Tamara d’Erlanger. Depuis 1919, Biarritz était son rituel annuel. Début juin 1940, il s’y réfugie et ouvre un cours place Bellevue. Il sera fréquenté par ses plus fidèles élèves, parmi lesquels des juifs que l’on cache ou fait passer en Espagne. De 1941 à 1944, les leçons sont données rue Joseph Petit au domicile familial de Gina Bartissol, laquelle ouvre une classe à Salies-de-Béarn. Elle a pour cadre la Maison de l’enfant russe au Château de Mosqueros, où travaillera Eugenia Lifar, la sœur aînée du chorégraphe. En attendant, les leçons servent de couverture à un réseau d’évasion. A la Libération, souhaitant vivre au Pays basque, Alexandre Volinine enseignera aussi à Bayonne et Saint-Jean-de-Luz avant de devoir retrouver son studio parisien. A la barre avec les plus grands danseurs de l’époque, tirant le diable par la queue pour subvenir à ses besoins, Koldo Zabala étudiera avec Alexandre Volinine jusqu’en 1955.

LA DANSE À BIARRITZ # 59

A la mort subite d’Alexandre Volinine, la veille encore plein d’entrain, il donnait cours, Yves Brieux-Ustaritz (1905-1991) le prend alors sous son aile tutélaire. Formé à l’Opéra de Paris par Gustave Ricaux dont il perpétua l’enseignement, Yves Brieux né à Libourne était basque par sa mère, Marie Ustaritz. Au reste, fortement attaché au Pays basque, des années durant à l’instar d’Alexandre Volinine, l’hôtel des Falaises sera à Biarritz son adresse estivale. Jakes Abeberry révélant la profonde estime d’Yves Brieux pour les Ballets Oldarra, qui se manifesta par des collaborations artistiques, mais aussi par l’envoi de deux élèves dont la carrière chorégraphique fut importante : Jacques Garnier et Félix Blaska. A l’exemple offert par Clotilde et Alexandre Sakharoff, Yves Brieux se produira dès 1924 en récital avec Geneviève Harand, son épouse, connue sous le nom de Geneviève Ione : « Ione et Brieux de l’Opéra, deux noms, une seule âme, une perfection artistique, une renommée mondiale » (6) écrit la presse à cette époque. Touchant à tous les modes d’expression de la danse, Yves Brieux qui se destinait initialement à l’orgue, signe des chorégraphies saluées pour leur musicalité, tandis que sa femme dessine les costumes, exécutés dans ses ateliers disent les programmes. En 1939, il mettra au point « la reconstitution d’une danse de Vestris, le dieu de la danse » (7). Il s’agissait sûrement de La Gavotte de Vestris introduite au Pays basque au XIXe siècle. A l’inverse, en avril 1944, Philippe Oyhamburu, élève de Bittor Olaeta lui enseignera l’aurresku qu’il interprétera par la suite en récital. Professant depuis 1930, Yves Brieux dirigea une classe au Conservatoire de Paris (1947 à 1974), ainsi que celle des sujets à l’Opéra (1963 à 1970). Mais, hanté d’un souci de perfection poussé jusqu’à la minutie, c’est au 58 rue de la Rochefoucauld qu’il acquiert le surnom de « Maître des étoiles ».

A cette adresse légendaire fréquentée durant vingt ans et au Conservatoire de Paris dont il sort diplômé, Kolda Zabala qu’Yves Brieux affectionne tel un fils, entendra : « Hijo mio ! le dos droit, lève la tête ! » ou « Imagine une auréole d’or ! ». Engagé par Roger Fenonjois comme sujet au Grand-Théâtre de Bordeaux pour la saison 1956-57, en juin 1956, laissant une carrière de danseur classique, à la demande de Jakes Abeberry, président d’Oldarra, il revient à Biarritz pour succéder à Narkis Diez de Ibarrondo qui dirigeait Pinpiriñak (les papillons), autrement dit, la pépinière de jeunes danseurs créée à Oldarra en février 1952. Quant aux Ballets Oldarra artistiquement conduits depuis mars 1945 par Philippe Oyhamburu, ils étaient devenus « une énorme machine » : « Il y a au pied des Pyrénées, un conservatoire d’art populaire qui peut rivaliser avec les groupes européens les plus célèbres » (9)

note alors l’illustre Emile Vuillermoz. Cette classe internationale qui se mesurait par des tournées internationales et des succès sans fin invitait à la professionnalisation, mais motivés par le ressort essentiel de la passion plusieurs éléments de la troupe restaient attachés à l‘esprit fondateur. Quoiqu’il en soit, en 1953, Philippe Oyhamburu quitta Oldarra pour créer l’année suivante à Paris Les Ballets et Choeurs Basques Etorki (atavisme). Parrainé par le Marquis de Cuevas et d’autres personnalités, Etorki poursuivra sa trajectoire jusqu’en 1984.

Transmettant dès lors son savoir aux jeunes générations et créant avec un zèle infatigable, Koldo Zabala assisté de son épouse Maïté, danseuse formée à Oldarra et femme de cœur prodigieusement énergique, n’épuisera jamais son dévouement au 17 rue Duler, siège historique des chanteurs et des danseurs d’Oldarra, mais aussi lieu de fête, qui transporta par exemple dans les années 1950, les artistes du Marquis de Cuevas,

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(1) Eresoinka, de Sara à Paris, Philippe Régnier, Éd. Iru Errege, 2013(2) Chantecler, p.118, Éd. Fasquelle, 1927 (3) film réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger, 1948(4) Libération, 1er novembre 2011(5) Dans Je me souviens… film de Caroline de Otero & Catherine Guillaud - BoiSakré productions, 2011(6) Les Spectacles d’Alger, 24 novembre 1937(7) Le Matin, 1er janvier 1939(8) Réglée en 1785 à l’intention d’Auguste Vestris par Maximilien Gardel (1741-1787) au second acte de la comédie-lyrique d’André Grétry : Panurge dans l’isle des lanternes, cette gavotte fit ensuite fureur dans les bals et les salons. Exigée à l’armée pour les aspirants au brevet de prévôt de danse, diplôme sans lequel nul ne pouvait enseigner, elle sera introduite au Pays basque XIXe siècle. (9) Paris-Presse, 11 mars 1953(10) Dans Je me souviens… film de Caroline de Otero & Catherine Guillaud(11) De Biarritz a Tbilissi en passant par Bogota, Éd. Hitzak, 1994 (12) Le Journal du Pays basque, 22 septembre 2011 (13) Dans Je me souviens… film de Caroline de Otero & Catherine Guillaud(14) La Semaine du Pays basque, 18 juillet 2014(15) Libération, 1er novembre 2011

Pour leurs confidences, remerciements à Maïté Zabala, Philippe Oyhamburu, Jakes Abeberry, Daniel Housset, Claude Iruretagoyena et Mizel Théret.

LA DANSE À BIARRITZ # 59Rosella Hightower et Serge Golovine en tête, dans d’impétueux fandangos. Comme chorégraphe, la formation classique de Koldo Zabala l’invitera à travers ses nombreuses créations : Amaia, Gernika, Azken Oihua, Amalur, Xubero, Lekeitio et plusieurs autres à styliser la danse basque tout en lui gardant sa nature ardente. Claude Iruretagoyena, directeur de la compagnie Maritzuli, passé maître d’un art aujourd’hui précarisé, n’hésitant pas à parler de raffinement. De 1982 à 2000, ce goût de l’élégance, au fond cette manière personnelle de concevoir la modernité, conduira Koldo Zabala à enseigner la danse classique au Conservatoire de Bayonne tout en ayant l’opportunité d’initier les élèves aux danses des sept provinces de l’Euskal Herria. Selon ses propres mots, c’était « la première fois que la danse traditionnelle était prise en considération » (10). Au reste, en cette même année 1982, suivant les orientations définies par le gouvernement de François Mitterrand, afin de valoriser ce savoir populaire, « on parla d’un projet de troupe professionnelle basque, projet soutenu par Igor Eisner qui avait vu et apprécié Oldarra et Etorki » (11) rappelle Philippe Oyhamburu. Mais, en présence de points de vue divergents sur l’héritage, la transmission, la création artistique, l’heure d’avancer main dans la main, à l’image de la soka-dantza n’était pas encore venue.

Humainement attaché à ces considéra-tions et visant à effacer les antagonismes « dans ce Pays basque qui est très désuni » (12) comme il le confiera à regret ; c’est à Mizel Théret, chorégraphe artiste, engagé et sensible que l’Histoire devra d’avoir réuni sur scène avec bonheur Koldo Zabala, Philippe Oyhamburu, mais aussi Jean Nesprias, fondateur pour sa part des groupes Orak-Bat, Orai-Bat, Erro-Bat dont l’activité fut gouvernée par une conviction aussi « inamovible » que le béret : « la danse doit faire partie de la vie des gens » (13). Epousant avec une grâce infinie le thème temps du temps qui passe, marquant pour toujours la création euskarienne, à près de 250 ans à eux trois, ces trois astres qui projetèrent leurs rayons sur la culture basque créeront Oroitzen naiz… je me souviens, le 29 septembre 2011 au Colisée de Biarritz. « J’y ai raconté l’essentiel de ma vie et cela m’a apporté une grande sérénité » (14) avouera Koldo Zabala. Ce sommet d’émotion et de poésie salué par l’ensemble de la critique sera notamment présenté à la Biennale de la Danse de Lyon en 2012. Mais avant, les trois « chefs de file » confieront en chœur au journal Libération qu’ils n’avaient plus dansé ensemble depuis « la mort de Staline en 1953 » (15). Au-delà des convictions de chacun, des zones d’influence exclusive, on se souvient que l’aurresku, rendu à l’indépendance, cherche à s’émanciper, à briller, à montrer ses talents.

Du talent, de la générosité, des ressources pour servir la danse, Koldo Zabala n’en manquait pas. Le 29 mai dernier, il avait organisé sur la scène du Casino municipal de Biarritz les retrouvailles des Ballets Olaeta de Bilbao et des Ballets Oldarra de Biarritz. Cœur à cœur, main dans la main, une rencontre laissant passer le souffle de l’Histoire. Le 13 juillet à l’âge de 82 ans, il s’est éteint. Mais, la soka-dantza s’achevant par un fandango endiablé, les doigts claquant dans l’air joyeusement, contre la tristesse de tous, de son épouse Maïté, élue dans son cœur aux belles heures d’une tournée américaine, de leurs enfants, Iker, Maider, Aintzane et Gaizka, soyons certains que Koldo Zabala qui dansa haut et droit sur la terre qu’il aima, salua alors le ciel par une série d’entrechats, le front ceint d’une auréole lumineuse. n TM

Koldo Zabala, Jean Nesprias et Philippe Oyhamburu repetition Je me souviens... 2011© Olivier Houeix

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en haut, Alexandre Volinine et Rosella Hightower © Max Erlanger de Rosen

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en bas, Alain Davesne, Yves Brieux, Claire Sombert et Koldo Zabala © H.O Brillouin, St Germain en Laye © collection Maïté Zabala

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SENSIBILISATION

Aquitaine - EuskadiDans le cadre du projet euro régional Ballet T, une plaquette sur les activités 2014-2015 du Malandain Ballet Biarritz et du Teatro Victoria Eugenia de Donostia San Sebastián est diffusée en Pays basque nord et sud ou disponible sur demande auprès du Malandain Ballet Biarritz : tél. 05 59 24 67 19

Répétitions publiques de Malandain Ballet Biarritz

Donostia San Sebastián / Teatro Victoria Eugenia Vendredi 7 novembre à 19h

Biarritz / Gare du Midi Mardi 28 octobre à 19hJeudi 4 décembre à 19h

Classe ouverteDonostia San Sebastián / Teatro Victoria Eugenia Dimanche 9 novembre de 14h30 à 16h

DantzaklubRépétition publique de Dantzaz Konpainia

Gare du Midi / Grand studio14 octobre 2014 à 19h

Teatro Victoria Eugenia / Sala Club15 et 16 octobre 2014 à 21h

Renseignements / inscriptions Biarritz tél. 05 59 24 67 19Donostia San Sebastiántél. +34 943481818

Rhône-AlpesDans le cadre de la représentation donnée le 12 décembre au Théâtre du Parc d’Andrézieux-Bouthéon, à l’initiative du Conservatoire à Rayonnement Régional Jules Massenet de Saint Etienne et en collaboration avec la Ville de Saint-Etienne et le Conseil Général de la Loire, les 7 et 8 octobre, Dominique Cordemans proposera des master-classes, ateliers de répertoire et vidéo-conférences aux élèves du troisième cycle.

aux Rencontres Chorégraphiques d’avril, tous les deux ans, sous l’égide du « Ballet de l’Etudiant » trois représentations sont données dans les villes universitaires d’Aquitaine.

Cette année, près de cinquante étudiants, issus des facultés de Bayonne, Pau, Bordeaux, Toulouse, Paris, Cergy-Pontoise, Lyon, Tours, Nantes, Rennes, Rouen, Brest et Caen, lauréats des Rencontres inter-universitaires UPPAdanse 2013 et 2014 présenteront en tournée :

Une Dernière chanson (extraits), chorégra-phie de Thierry Malandain

Dialogues mêlés, chorégraphie de Sandra Marty et Thierry Martinez

Remember, chorégraphie Célia Thomas

Champs libres, chorégraphies primées aux Rencontres Inter universitaires 2014

Le Bal de Roméo et Juliette, chorégraphie de Thierry Malandain

Le 24 octobre à 20h30 au Centre Culturel Le Galet à Pessac, le 25 octobre à 20h30 au Centre Culturel La Centrifugeuse – La Maison de l’Etudiant à Pau, le 26 octobre à 18h00 au Théâtre de Bayonne – Scène Nationale Sud Aquitain

Entrée gratuite sur réservation

Renseignements Malandain Ballet Biarritztél. 05 59 24 67 19

Réservations Université de Pau et des Pays de l’Adour Uppadansetél. 05 59 40 70 61

Master-classesDonostia San Sebastián / Teatro Victoria Eugenia

Niveau intermédiaireSamedi 8 et dimanche 9 novembre de 12h à 14h

Niveau supérieurSamedi 8 et dimanche 9 novembre de 16h à 18h30

Biarritz / Gare du Midi

Niveau intermédiaire Samedi 20 décembre de 14h à 16h et dimanche 21 de 10h30 à 12h30Samedi 27 décembre de 14h à 16h et dimanche 28 de 10h30 à 12h30

Niveau supérieur Samedi 20 décembre de 16h15 à 18h45 et dimanche 21 de 13h30 à 16hSamedi 27 décembre de 16h15 à 18h45 et dimanche 28 de 13h30 à 16h

Atelier Voulez-vous danser avec nous ?

Donostia San Sebastián / Teatro Victoria Eugenia Jeudi 30 et vendredi 31 octobre, de 19h à 21hMercredi 5 et jeudi 6 novembre, de 19h à 21h

Biarritz / Gare du Midi Mercredi 17 et jeudi 18 décembre, de 19h à 21h

Aquitaine

Partenaire des Rencontres inter-universitaires UPPADanse initiées par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, depuis dix ans le Malandain Ballet Biarritz a accueilli près de 150 étudiants en résidence chorégraphique d’une semaine pour aborder à la fois un ballet de Thierry Malandain sous la direction de Dominique Cordemans et travailler avec d’autres chorégraphes. Outre les représentations en septembre aux Scènes Ouvertes du Festival Le Temps d’Aimer la Danse et

Champagne-ArdenneDans le cadre des représentations données les 14, 15 et 16 novembre à l’Opéra de Reims, Dominique Cordemans proposera des ateliers « Voulez-vous danser avec nous ? » aux étudiants et adultes non-initiés à la danse.

Par ailleurs, en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims et en prélude des master-classes et ateliers de répertoire donnés du 23 au 27 février 2015, la classe et la répétition des danseurs seront ouvertes aux conservatoires et écoles de danse de Champagne-Ardenne.

A l’occasion des représentations de novembre et décembre à Donostia San Sebastián et Biarritz, Dominique Cordemans proposera des master-classes, des ateliers de répertoire pour jeunes danseurs ainsi que des ateliers « Voulez-vous danser avec nous ? » pour adultes.

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MatcH à BordeauxDu 27 octobre au 6 novembre, à l’invitation de l’OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine), Gaël Domenger retrouvera l’équipe de MatcH, pour une résidence à Bordeaux au Molière-Scène d’Aquitaine. Cette résidence se clôturera par une présentation le 6 novembre dans le cadre du festival Ritournelles initié par l’association Permanences de la littérature.

« Au commencement de MatcH (!) il y a deux auteurs, Éric des Garets et Donatien Garnier, dont la passion précoce pour le rugby a été l’un des chemins menant à la poésie, champ littéraire qui les a, en retour, confortés dans leur pratique sportive. La publication du recueil MatcH (!) aux éditions Atelier B A I E a été la première conséquence de cette double gémellité. Mais le projet était aussi de revenir au corps et c’est de la rencontre avec le danseur et chorégraphe Gaël Domenger, responsable du Labo de recherche chorégraphique du Malandain Ballet Biarritz, et de l’accordéoniste Jesus Aured que naîtra la version scénique du texte. Deux semaines au Molière-Scène d’Aquitaine permettront aux deux auteurs de retrouver la mobilité perdue dans l’écriture, et de lire leur texte dans un espace tour à tour, plié / déplié, mathématique/organique, pacifié / en état de guerre… » Donatien Garnier

Scène Nationale Sud Aquitain7 octobre Théâtre de Bayonne - Cie Paul les oiseaux : Toutes les filles devraient avoir un poème

9 décembre Théâtre d’Anglet - Cie Régis Obadia : Tristan + Iseult

22 mars Théâtre de Bayonne - Cie Aracaladanza : Nubes

7 et 8 avril Théâtre d’Anglet - Grupo Corpo : Triz& Parabelo

23 mai Jai Alai de Saint Jean-de-Luz : Concha Vargas, Tomasa Guerrero, & Juana la del Pipa / Festival andalou

24 mai Jai Alai de Saint Jean-de-Luz : Ballet Flamenco de Andalucia / Festival andalou

Renseignementstél. 05 59 59 07 27www.scenenationale.fr

Gare du Midi / Entractes Organisations4 novembre Irish Celtic

27 novembre St Petersbourg Ballet Theatre : La Belle au bois dormant

9 janvier Cie Victor Ullate : Boléro, Jaleos, le Chant du compagnon errant

15 mars Tap Factory

27 mars St Petersbourg Ballet Theatre : Giselle

15 avril New Celtic Legend

18 mai Carmen

Renseignementstél. 05 59 59 23 79 www.entractes-organisations.com [email protected]

Gare du Midi / Biarritz Culture25 novembre Ballet Antonio Gades

RenseignementsBiarritz Culturetél. 05 59 22 20 21www.biarritz-culture.com

Teatro Victoria Eugenia - Donostia San Sebastián18 octobre Ballet Nacional Sodre de Uruguay : El Mesías

7 novembre Malandain Ballet Biarritz : Estro (scolaire)

8 et 9 novembre Malandain Ballet Biarritz : Estro, Nocturnes

14 décembre Usmanov Classical Russian Ballet : Casse-noisette

Renseignementstél. +34 943 48 18 18 www.victoriaeugenia.com

Malandain Ballet Biarritz27 et 28 décembre Gare du Midi : Magifique

26 et 27 mars Théâtre du Colisée et Studio de la Gare du Midi : « Regards croisés » (répétitions publiques, ateliers, spectacles de compagnies du Pays basque sud) en partenariat avec la Fundición de Bilbao, l’Institut Culturel Basque et l’Institut Français de Bilbao

27 avril Gare du Midi Estro, Nocturnes avec orchestre dans le cadre du Festival de musique organisé par les Affaires culturelles de Biarritz

31 mai au 2 juin Gare du Midi : « Rendez-vous sur le quai de la gare », manifestation dédiée au jeune-public et aux familles.

Représentations scolaires organisées par Biarritz Culture, visites, expositions, répétitions publiques, spectacles… en partenariat avec la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique.

Les Estivales duMalandain Ballet Biarritz

5 et 6 août Gare du Midi : Magifique

9 et 11 août Gare du Midi : Estro, Nocturnes

RenseignementsMalandain Ballet Biarritz tél. 05 59 24 67 19www.malandainballet.com

LE LABO

Saison Danse Eurorégion Aquitaine-Euskadi 2014-2015

AteliersLes ateliers de pratique chorégraphique pour adultes amateurs, dirigés par Gaël Domenger (Responsable Labo de recherche chorégraphique / médiation / Accueil studio), ont repris le 6 octobre à la Gare du Midi. Ils sont gratuits et ont lieu tous les lundis de 20h à 22h, hors vacances scolaires. Les « laborantins » reprendront leur travail autour de MIKADO pour imaginer sa présentation en milieu urbain, hors les murs.

RenseignementsMalandain Ballet Biarritztél. 05 59 24 67 19

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ACTIVITÉ

Week-endde Balletsà Biarritz

Les 5 et 6 juillet, les Ballets du Sud-Ouest (le Ballet du Capitole de Toulouse, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux et le Malandain Ballet Biarritz), quatre-vingt-dix danseurs à eux trois, se sont retrouvés pour la première fois sur la scène de la Gare du Midi. A cette occasion, ils ont offert, le temps d’un week-end, un panorama de la danse classique, de ses racines jusqu’à ses formes les plus actuelles.

Le samedi 5 juillet un débat avec les trois directeurs : Charles Jude, Kader Belarbi et Thierry Malandain, animé par Solange Dondi fut suivi d’un spectacle au cours duquel le Ballet du Capitole de Toulouse dansa Don Quichotte (Acte III, scène 2) dans la version de Rudolf Noureev, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux Carmina Burana de Mauricio Wainrot, tandis que le Malandain Ballet Biarritz présentait Estro en avant-première. Le dimanche 6 juillet, après une classe publique offerte par le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, le Ballet du Capitole de Toulouse donna Don Quichotte (Acte III, scène 2) ainsi que des pas de deux chorégraphiés par Rudolf Noureev tirés de La Belle au Bois dormant, Le Lac des cygnes et Roméo et Juliette ; le Malandain Ballet Biarritz clôturant avec Estro.

Cet événement s’inscrivait dans le cadre du Pôle de coopération chorégraphique du Grand Sud-Ouest, projet soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication. Cette coopération poursuit plusieurs objectifs : engager une réflexion commune sur les Ballets d’aujourd’hui, déterminer des moyens pour favoriser l’émergence de jeunes chorégraphes, la formation et la carrière des danseurs, les pratiques professionnelles…

Ce Week-end de Ballets fut donc l’occasion de poursuivre la réflexion grâce à des échanges auxquels participèrent, entre autres, le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux, le Ballet national de Marseille, le Ballet Preljocaj, le Ballet de Lorraine et le Ballet de l’Opéra national du Rhin.

en haut, Estro, Malandain Ballet Biarritz© Olivier Houeix

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ci-dessus, Charles Jude, Thierry Malandain et Kader Belarbi © Olivier Houeix

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Carmina Burana, Ballet de l’Opéra National de Bordeaux © Olivier Houeix

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Don Quichotte, Ballet du Capitole de Toulouse © Olivier Houeix

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Invitation à la Danse à Artigues-Près-Bordeaux

Dans le cadre de l’Été Métropolitain, en partenariat avec la CUB, la ville d’Artigues-Près-Bordeaux et Le Cuvier CDC d’Aquitaine ont proposé le 27 juin un spectacle du Malandain Ballet Biarritz, suivi d’un bal conduit par Arnaud Mahouy et les danseurs de la compagnie. À ce programme, le 26 juin s’est ajoutée au miroir d’eau de Bordeaux, une Mégabarre animée par Richard Coudray, maître de ballet au Malandain Ballet Biarritz.

Mezzo

Magifique, Une Dernière chanson et Le Spectre de la rose filmés par Sonia Paramo, Les Films Figures Libres, sont diffusés en septembre et octobre sur la chaine Mezzo. Plus d’informations sur www.mezzo.tv

Festival Internacional de Cine de Donostia San Sebastián

Notas en moviento, documentaire réalisé par Oskar Tejedor à partir de la création de Cendrillon et de la collaboration entre l’Orchestre Symphonique d’Euskadi et le Malandain Ballet Biarritz a été diffusé les 21 et 22 septembre dans le cadre de la 62e édition du Festival Internacional de Cine de San Sebastián.

Les Larmes d’Eros à Ekaterinbourg

A l’invitation d’Oleg Petrov, historien, critique de danse et directeur de la compagnie Danse-Théâtre d’Ekaterinbourg, Fábio Lopez, danseur au Malandain Ballet Biarritz a créé le 20 septembre en Russie Les Larmes d’Eros sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski.

Gigabarre à Biarritz etMégabarre à Arcachon

Lors du Festival Le Temps d’Aimer la Danse à Biarritz, Richard Coudray a animé une gigabarre le 21 septembre.

Dans le cadre du Festival Cadences d’Arcachon, Gaël Domenger a animé un cours de danse contemporaine sur la plage le 27 septembre et Richard Coudray une mégabarre le 28 septembre.

Don Juan et Mozart à 2 à Vienne

A l’invitation de Manuel Legris, directeur de la danse du Wiener Staatsoper et du Wiener Volksoper, Françoise Dubuc, maîtresse de ballet au Malandain Ballet Biarritz a remonté Mozart à 2 (1997) pour les danseurs du Wiener Staatsoper et Don Juan (2006) pour ceux du Wiener Volksoper. Première au Wiener Volksoper le 16 novembre 2014.

L’Après-midi d’un faune à Paris

Les 12, 13 et 14 septembre, sous la bannière d’Incidence Chorégraphique de Bruno Bouché, chorégraphe et danseur à l’Opéra national de Paris, Aurélien Houette, sujet à l’Opéra a interprété L’ Après-midi d’un faune de Thierry Malandain au Théâtre des Champs-Elysées lors du Gala des Etoiles du XXIe siècle.

EN BREF

Nouveaux venus

Clara Forgues, née à Biarritz. Elle débute à l’Ecole de Ballet Gillet-Lipszyc de Biarritz, puis entre à l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille en 2010. Elle poursuit ensuite sa formation à Lausanne au sein de l’Ecole-Atelier Rudra-Béjart. Elle entre au Malandain Ballet Biarritz en septembre 2014.

Romain Di Fazio, né à Toulouse. Formé à l’Ecole de danse de l’Opéra national de Paris, il poursuit ses études à l’Institut International de Danse Janine Stanlowa avant d’intégrer la Royal Academy de Londres en 2009. Membre de la compagnie La Coma pour la création de « Cartel » de Michel Schweizer, il entre au Malandain Ballet Biarritz en septembre 2014.

Thierry Malandain et Aurélien Houette, transmission de l’Après-midi d’un faune © Olivier Houeix

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Gare du Midi 23, avenue Foch • F-64200 Biarritz tél. +33 5 59 24 67 19 • fax +33 5 59 24 75 40 [email protected]

président Michel Labordevice-président Pierre Moutardetrésorière Solange Dondisecrétaire Richard Flahautprésident d’honneur Pierre Durand

Directiondirecteur / chorégraphe Thierry Malandaindirecteur délégué Yves Kordian

Artistique / Créationmaîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubucartistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Fábio Lopez, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo, Lucia You Gonzálezprofesseurs invités Angélito Lozano, Bruno Cauhapé, Giuseppe Chiavaropianistes Alberto Ribera-Sagardia, Miyuki Brickle, Jean-François Pailler

Transmission du répertoiremaîtresse de ballet Françoise Dubuc

Production / Techniquedirecteur technique Oswald Roosedirecteur de production, conception lumière Jean-Claude Asquiérégie plateau Chloé Bréneur, Jean Gardera régie lumière Frédéric Eujol, Christian Grossardrégie son Jacques Vicassiau, Nicolas Rochaisréalisation costumes Véronique Murat régie costumes Karine Prinsconstruction décors & accessoires Frédéric Vadétechnicien chauffeurs Thierry Crusel, Guy Martialagent d’entretien Ghita Balouck

Sensibilisation / Relations avec les publicsresponsable sensibilisation / transmission du répertoire aux pré-professionnels Dominique Cordemansresponsable Labo de recherche chorégraphique / médiation / accueil studio Gaël Domenger

Diffusionchargée de diffusion Lise Philippon attachée de production Laura Delpratagents Le Trait d’union / Thierry Duclos, Creatio 300 / Enrique Muknik, Norddeutsche Konzertdirektion / Wolfgang et Franziska Grevesmühl, Internationale Music / Roberta Righi

Communicationresponsable image Frédéric Néry / Yocomresponsable communication Sabine Lamburuattaché de presse Yves Mousset / MY Communicationsphotographes Olivier Houeix, Johan Morin

Mission Euro région / Projets transversauxadministratrice de projet Carine Aguirregomezcorta

Secrétariat général / Mécénatsecrétaire général Georges Tran du Phuoc

Développement & partenariatchargé de mission Jacques Jaricot

Ressources humaines, finances et juridiquedirecteur administratif et financier Jean-Paul Lelandaiscomptable Arantxa Lagnetsecrétaire administrative Nora Menin

Suivi et prévention médicale des danseursRomuald Bouschbacher, Jean-Baptiste Colombié, Aurélie Juret

San SebastiánCentre Chorégraphique Transfrontalier

Malandain Ballet Biarritz Yves Kordian directeur délégué Carine Aguirregomezcorta suivi du projet Arantxa Lagnet Relations partenaire, traduction basqueTeatro Victoria EugeniaAmaia Almirall directrice Norka Chiapuso direction de programmation Maria Jose Irisarri suivi administratif Koldo Domán suivi des actions

Numérodirection de la publicationThierry Malandainconception & design graphique Frédéric Néry impression IBL (Hendaye) ISSN 1293-6693 - juillet 2002

c e n t r e c h o r é g r a p h i q u e n a t i o n a l d ’aqu i ta ine en py rénées a t l an t iques

CALENDRIER OCTOBRE > DÉCEMBRE 2014

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Cergy-Pontoise

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Reims

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Villefontaine

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Annemasse

Echirolles

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Andrézieux-Bouthéon

Tarbes

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Sainte-Maxime

Sainte-Maxime

Cendrillon

Magifique

Roméo et Juliette

Roméo et Juliette

Cendrillon

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Estro (scolaire)

Silhouette, Nocturnes, Estro

Silhouette, Nocturnes, Estro

Cendrillon

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Cendrillon

La Mort du cygne, Une Dernière chanson, Estro

Cendrillon (scolaire)

Cendrillon (scolaire et tout public)

Cendrillon

Cendrillon

Cendrillon

Représentations en France

07/11

08/11

09/11

27/12

28/12

San Sebastián

San Sebastián

San Sebastián

Biarritz

Biarritz

Estro (scolaire)

Silhouette, Nocturnes, Estro

Silhouette, Nocturnes, Estro

Magifique

Magifique ( 2 représentations )

Représentations Eurogégion

11/11

19/11

20/11

21/11

Allemagne/Neuss

Suisse/Winterthur

Suisse/Winterthur

Suisse/Winterthur

Magifique

Cendrillon ( avec orchestre )

Cendrillon ( avec orchestre )

Cendrillon ( avec orchestre )

Représentations à l’étranger