Fondée en 1851 et gérée par ses membres, la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) est une société privée à but non lucratif dont la mission essentielle est de négocier, collecter et répartir les droits d’auteurs à plus de 164 840 membres.

Depuis sa création la Sacem documente les œuvres qu’elle protège : chaque chanson, chaque poème, chaque texte de doublage ou de sous-titrage, chaque partition de musique fait l’objet d’un dépôt, informant sur son titre, son/ses auteurs, compositeurs, éditeurs. Chaque créateur ou éditeur qui souhaite devenir membre de la Sacem dépose également un dossier.

Au fil du temps, la Sacem a ainsi rassemblé quelques 30 kilomètres de documents administratifs, nécessaires à l’activité quotidienne de documentation des œuvres, des membres, et à la collecte et la répartition de leurs droits.

Ces archives représentent aujourd’hui un pan riche et inédit de l’histoire de la musique et de notre patrimoine culturel. Avec ce musée, la Sacem met en lumière pour la première fois des archives uniques qui révèlent le travail de créateurs et d’éditeurs connus comme moins connus, de tous répertoires et de tous horizons.

L’objectif du Musée Sacem est de présenter ces documents, généralement inédits, qui permettent d’éclairer les pratiques et les métiers des créateurs et de leurs éditeurs au fil du temps, et de voir la création en action.

Ce fonds constitue une véritable histoire de la création musicale. Le Musée Sacem propose de raconter cette histoire et d’entrer dans les coulisses de la création : comment sont nés des tubes tels que « Born to be alive » (Patrick Hernandez), « La Javanaise » (Serge Gainsbourg), « Le bal des Laze » (Michel Polnareff) ? Quelles histoires se cachent derrière « Rockollection » de Laurent Voulzy, « Alexandrie, Alexandra » de Claude François, ou encore « La Madrague » chantée par Brigitte Bardot ?

Pour son lancement, le Musée Sacem dévoile une sélection de plus de 3 000 archives, sous forme de fonds (documents et cartels) et de travaux éditorialisés (expositions, anecdotes ou histoires liées à des pièces particulières), agrémentée de podcasts et vidéos.

La sélection est faite en gardant à l’esprit un mot : DIVERSITÉ. Diversité des époques, des créateurs et créatrices, des styles musicaux, des répertoires, des pays.

LANCEMENT

musee.sacem.fr

Mardi 12 juin 2018#museesacem

Dossier de presse

Qu’ont en commun Francis Cabrel, Florence Foresti, Marguerite Duras, Sidney Bechet, Tchaïkovski, David Guetta, Guillaume Apollinaire, René Goscinny, Serge Gainsbourg, Barbara, Jean-Paul Sartre… et tant d’autres ? Ils sont tous (ou ont été) sociétaires de la Sacem – Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique - qui ouvre le 12 juin l’accès à des archives numérisées grâce à son musée en ligne, entièrement gratuit. Ou comment accéder à ce patrimoine exclusif en un clic !

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Photographie d’Antoine de St-Exupéry © DR/Fonds Sacem

Que propose le Musée Sacem

en ligne ?

Le musée propose 3 niveaux de découvertes :

1. Les expositions : des thèmes d’exposition sont propo-sés, en lien ou non avec l’actualité. Pour son lancement, le Musée Sacem invite à découvrir 5 expositions : l’his-toire de la Sacem, l’histoire du son du vinyle à Internet, Mai 68 en musique, Les femmes dans la création musi-cale du Moyen-âge au début du XXème et la musique pour le jeune public. D’autres viendront ensuite sur la musique de film des années 30, les auteurs de dou-blage, les musiques d’Outre-mer…

2. L’actualité : chaque année est l’occasion de rendre hommage aux créateurs/trices en célébrant des anni-versaires ou en commémorant leur mémoire. En 2018 : 100 ans de la disparition de Guillaume Apollinaire, 80 ans de la naissance de Joe Dassin… En 2019 : 10 ans de la disparition d’Alain Bashung et de Maurice Jarre, 60 ans de la disparition de Boris Vian, 90 ans de la naissance de Claude Nougaro…

3. Pièces uniques et histoires : certaines pièces sont uniques et inédites, ou bien ont des histoires particu-lières. Le Musée Sacem permet de les partager, ainsi que les archives de celles et ceux qui ont contribué à leur création : podcast d’un entretien inédit de Serge Gainsbourg, examen d’entrée à la Sacem de Barbara, partition de « Mon manège à moi » interprétée par Edith Piaf, télégramme de Giuseppe Verdi adressé à la Sacem, feuille de timbres du film « Les Tontons flingueurs », photos d’identités de Jean-Paul Sartre, Jacques Offenbach, Antoine de St-Exupéry…

Le Musée Sacem est voué à évoluer et à s’agrandir chaque jour, au gré des découvertes dans le fonds d’archives et de la numérisation de 1 000 à 3 000 documents par an. De même, il proposera entre 6 et 8 expositions par an.

« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire », disait Nietzsche. Depuis 167 ans, la Sacem accueille les talents de la création française mais aussi internationale comme Verdi, Wagner, Sidney Bechet et bien d’autres.

Ces archives, désormais numérisées, racontent l’histoire de la vie créative depuis la naissance de la Sacem. Ce patrimoine exceptionnel est le témoignage de la richesse, de la diversité et de l’évolution de la création.

La Sacem est fière de pouvoir partager et mettre à l’honneur ces nombreuses œuvres auprès d’un large public par le biais d’une expérience interactive inédite pour une société de gestion collective.

Jean-Noël Tronc, Directeur général – Gérant de la Sacem

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Partition « Mon manège à moi » © Éditions S.E.M.I – Éditions Pee-Southern / Fonds Sacem

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Questions à…

Claire Giraudin, Directrice de Sacem Université

— Comment est né ce Musée en ligne ?

Lors d’un déplacement pour rencontrer les équipes des archives de la Sacem il y a quelques années, Jean-Noël Tronc (Directeur général - Gérant) a réalisé que ces près de 30 kilomètres de rayonnages cachaient des trésors historiques inédits sur l’histoire de la création et de la Sa-cem, depuis plus de 160 ans en France. Une Commission Mémoire et Patrimoine composée de créateurs/trices et éditeurs/trices a alors été mise en place, et c’est Sacem Université, que je dirige, qui s’est vu confier le pilotage du projet de Musée en ligne, que nous avons véritablement mis en œuvre il y a moins de 18 mois.

— Quel est l’objectif du Musée Sacem ? À qui s’adresse-t-il ?

L’objectif du Musée Sacem est de faire partager au plus grand nombre les archives inédites de la Sacem, pour mieux faire comprendre ce que sont la création et la gestion collective. À travers les bulletins de dépôt des œuvres, les dossiers d’adhésion des sociétaires, leurs examens d’entrée, leurs correspondances avec « leur » Sacem, c’est tout un pan de la vie artistique qu’on peut approcher. C’est extrêmement émouvant de constater grâce à ces documents la diversité des répertoires et des membres de la Sacem, à toutes les époques, et l’impor-tance qu’ils et elles attachent à leur « maison ». Savoir que la Sacem représente les poètes, c’est une chose, mais voir la fiche professionnelle de Paul Verlaine, rem-plie par lui, avec comme réponse à la question de son occupation « homme de lettre », cela fait véritablement prendre conscience que cette société est depuis plus d’un siècle et demi le cœur battant de la création dans toute sa diversité.

Le public du Musée devrait être à son image : divers. Notre objectif est que chacun et chacune y trouve de quoi nourrir sa curiosité et sa passion. Et nous comp-tons bien sur l’activité et l’intérêt des passionnés, notam-ment en ligne, pour continuer à proposer des contenus de qualité !

Valérie Cottet, Directrice des archives et des moyens généraux de la Sacem

— Que trouve-t-on dans les archives de la Sacem ?

Tous les dépôts d’œuvres depuis 1851 ! Mais aussi les examens d’entrée de nos membres, leur correspondance, leur catalogue, des partitions, des programmes de salles de spectacles… La particularité de nos archives est qu’elles sont vivantes : nous les utilisons toujours dans le cadre de nos relations avec les ayants-droit. Nous conservons donc ad vitam aeternam toutes les archives relatives aux auteurs, compositeurs, éditeurs et aux œuvres.

— Vous avez récemment développé le prêt d’archives…

Depuis quatre ans, la Sacem mène une politique de valo-risation de son patrimoine en étant partenaire d’exposi-tions ou de festivals. Le service des Archives participe au choix, au montage et au prêt d’archives, le plus sou-vent en les reproduisant par fac-similés. Parfois, ce sont des originaux comme pour Barbara à la Philharmonie ou pour Édith Piaf, à la Bibliothèque nationale de France. Il est de plus en plus sollicité pour des ouvrages ou des thèses. Nos archives sont aujourd’hui au cœur de beaux livres consacrés à Marcel Mouloudji, Serge Gainsbourg et d’autres actuellement en préparation…

Examen d’entrée de Georges Brassens © Fonds Sacem

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— La genèse du projet

L’idée d’un musée en ligne remonte à plusieurs années et émane d’une volonté des créateurs et des éditeurs de valoriser le patrimoine de la Sacem. Près de 30 kilo-mètres de documents « dormaient » dans les archives de la Sacem, accumulées depuis des décennies. Parmi eux, de véritables pépites et bons nombres d’inédits.

Ce souhait se formalise en 2013 avec la création d’une commission « Mémoire et patrimoine », qui réunit une di-zaine d’administratrices et administrateurs de la Sacem.

Depuis cinq ans, le travail de cette commission a abouti à de la conception d’expositions, à la réalisation de por-traits audiovisuels, à l’élaboration d’hommages… jusqu’à la formalisation en projet concret de cette idée sous-jacente de musée en ligne, début 2017.

En quelques mois, les équipes de la Sacem, renforcées pour l’occasion, ont trié et numérisé des milliers de documents. Parallèlement, des partenariats ont été noués avec la Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM) et la Chambre syndicale des éditeurs de musique de France (CEMF), ainsi qu’avec de grandes institutions culturelles comme Retronews, le site de presse de la BNF, la BNF Collection sonore, La Discothèque de Radio France et le Phono muséum.

— Musée Sacem en quelques chiffres

• Une dizaine de collaborateurs impliqués

• 1 an et demi de conception et de développement

• 3 000 archives numérisées pour le lancement

• 1 000 à 3 000 nouveaux documents numérisés chaque année

• Entre 6 et 8 expositions proposées par an

— Partie technique

Le Musée Sacem propose dès son lancement un parcours au sein du fonds d’archive par le biais de trois modes de recherche : par lieu, par date (au moyen d’une frise chro-nologique) et par créateurs. Pour les expositions tem-poraires, l’ergonomie développée permet une navigation par salles, à l’instar d’une déambulation dans un musée « physique ».

Certaines pièces accompagnées d’un contenu éditorial ou pédagogique sont disponibles à l’impression sous forme de PDF (les recommandations d’impression et les conditions dans lesquelles elles peuvent être utilisées y sont détaillées).

Le Musée Sacem est construit autour de quatre rubriques :

• Nos archives

• Nos expositions

• Nos chroniques

• À propos

— Les projets de développement à venir

• Une 2ème phase de développement proposera des contenus multimédia mieux valorisés afin d’accompa-gner l’internaute dans une visite plus immersive.

• Une troisième phase de développement prévoit la mise en place d’un moteur de recherche lorsque le corpus d’archives numérisées sera plus important.

À terme, il est prévu de développer les fonctionnalités suivantes :

• Possibilité pour les internautes d’interagir avec cer-tains contenus, permettant de produire des memes, des gifs… ;

• Conception d’expositions et autres animations par des artistes du présent, en écho avec leurs ainés et celles et ceux qui les ont inspiré, sous forme de « carte blanche à… » ;

• Création d’un « coin des passionnés », où seront mis en valeur des sites de personnes spécialisées ou passion-nées par un créateur, un genre… permettant de valoriser leur travail et leur passion ; de même, les chercheurs et musicologues pourront recenser le fruit de leurs re-cherches et travaux ayant un lien avec les thèmes déve-loppés sur le Musée Sacem ;

• Intégration de salles en Réalité Virtuelle, en collabora-tion avec certains musées et/ou grandes expositions…

Site réalisé avec le concours de Minit-L, agence de création et de communication au service de la culture et du savoir depuis 2001, qui s’est occupée de la création de l’ergonomie et du webdesign, et de Idéesculture, entreprise qui propose des services informa-tiques pour les musées et le monde de la culture depuis 2012, qui héberge et déploie ce site sur CollectiveAccess (bibliothèque numérique opensource de gestion des collections). Idéesculture a réalisé l’intégration graphique et le développement du module de présentation des expositions.

Fiche technique

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Visuels disponibles pour la presse

Partition « Le Loir et Cher » © Éditions Marouani/Fonds Sacem

Partition « Et si tu n’existais pas » © Editions Music 18 – Éditions Musicales Curci/Fonds Sacem

Photographie de Jacques Offenbach © DR/Fonds Sacem

Partition « L’orange » © Éditions Le Rideau Rouge – Éditions Raoul Breton/Fonds Sacem

Partition « Mon manège à moi » © Éditions S.E.M.I – Éditions Pee-Southern/Fonds Sacem

Photo d’identité de Jean-Paul Sartre © DR/Fonds Sacem

Partition « Ève » © Éditions Raoul Breton/Fonds Sacem

Couverture de partition « Mon homme » © Éditions Francis Salabert/ Fonds Sacem

Photo d’identité de Jean Marais © Fonds Sacem

Partition « Pour un flirt » © Roland Vincent/Fonds Sacem

Couverture de partition « J’ai deux amours » © Éditions Francis Salabert/Fonds Sacem

Photo d’identité de Line Renaud © Fonds Sacem

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Visuels disponibles pour la presse

Pochette sociétaire Georges Brassens © Marc Chesneau

Courrier Serge Lama demandant à passer son examen à l’oral © Fonds Sacem

Photographie d’Antoine de St-Exupéry © DR/Fonds Sacem

Correspondance entre Boris Vian et la Sacem © Fonds Sacem

Partition « Aux armes et cætera » © DR

Télégramme de Giuseppe Verdi à la Sacem © Fonds Sacem

Texte de Françoise Hardy « J’aime ta voix » © Fonds Sacem

Courrier de Boris Vian à Georges Auric © Fonds Sacem

Examen d’entrée de Georges Brassens © Fonds Sacem Courrier d’Edith Piaf demandant à repasser son examen © Fonds Sacem

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Visuels disponibles pour la presse

Musée Sacem, page d’accueil © Musée Sacem Musée Sacem, page d’accueil rubrique « nos expositions » © Musée Sacem

Exposition « Mai 68, de la révolte à la légende » © Musée Sacem

Musée Sacem, page d’accueil rubrique « nos chroniques » © Musée Sacem Exposition « Les femmes dans la création musicale » © Musée Sacem

Exposition « Du vinyle à Internet, mille et une façons d’écouter la musique » © Musée Sacem

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La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) a pour vocation de représen-ter et défendre les intérêts de ses membres en vue de promouvoir la création musicale sous toutes ses formes (de la musique contemporaine au jazz, rap, hip-hop, chanson française, musique de films, musique à l’image…) mais également d’autres ré-pertoires (jeune public, humour, poésie, doublage-sous titrage…).

Sa mission essentielle est de collecter les droits d’auteur et de les répartir aux auteurs, composi-teurs et éditeurs dont les œuvres ont été diffusées ou reproduites. Organisme privé, la Sacem est une

société à but non lucratif gérée par les créateurs et les éditeurs de musique qui composent son Conseil d’administration. La Sacem compte 500 000 clients qui diffusent de la musique en public : commerces, bars, dis-cothèques, organisateurs de concerts ou d’évé-nements en musique, plateformes Internet, radios, télévisions.

Elle compte 164 840 membres dont 20 012 créa-teurs étrangers issus de 166 nationalités (3 830 nouveaux membres en 2017) et représente plus de 121 millions d’œuvres du répertoire mondial.

En 2017, la Sacem a réparti des droits à 300 000 auteurs, compositeurs et éditeurs dans le monde, au titre de 2,4 millions d’œuvres.

Contacts presse

PIERRE LAPORTE COMMUNICATIONPierre Laporte : pierre@pierre-laporte.comAnne Simode : anne@pierre-laporte.com01.45.23.14.14

Sacem,

Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musiqueMathilde Gaschet : mathilde.gaschet@sacem.frservice.de.presse@sacem.fr01.47.15.45.92

Informations pratiquesLancement le mardi 12 juin musee.sacem.fr

À propos de la Sacem

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