mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention d’un diplôme d’Ingénieur
Présenté par : ANDRIAMIRIJA Fenosoa Michaël
PROMOTION 2012
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE DE LA VILLE DE MAEVATANANA
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention d’un diplôme d’Ingénieur
Membres du jury :
Président : Mr RAMANARIVO Solofomampionona
Encadreur pédagogique : Mr RANDRIANASOLO David
Encadreur professionnel : Mr RAZAFIMBELO José Victor
Examinateurs : Mr RANDRIANARIVONY Charles
: Mr RAFALIMANANA Mampitony
Présenté par : ANDRIAMIRIJA Fenosoa Michaël
Date de soutenance : 13 Décembre 2013
PROMOTION 2012
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE DE LA VILLE DE MAEVATANANA
i
REMERCIEMENTS
Que la grâce soit rendue à Dieu Tout Puissant de m’avoir donné le courage, la
volonté et la santé durant les années d’étude à l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo.
En présentant aux lecteurs ce présent mémoire, il m’est agréable d’exprimer mes
sincères remerciements et ma profonde gratitude envers toutes les personnes
suivantes qui ont contribué à sa réalisation :
Monsieur ANDRIANARY Philippe, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo ;
Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona, Enseignant chercheur à l’ESPA
et Chef du Département Hydraulique, qui me fait l’honneur de bien vouloir
présider cette soutenance ;
Monsieur RANDRIANASOLO David, Enseignant chercheur à l’ESPA, qui n’a
pas hésité d’avoir donné son aide et ses conseils en tant qu’encadreur
pédagogique de ce mémoire de fin d’études;
Monsieur RAZAFIMBELO José Victor, Ingénieur Hydraulicien, Responsable
Suivi Evaluation au sein du PAEAR, Encadreur professionnel de ce mémoire,
pour avoir partagé ses connaissances et ses expériences ;
Monsieur RANDRIANARIVONY Charles Honoré et Monsieur
RAFALIMANANA Mampitony, tous deux Enseignant chercheur à l’ESPA, pour
avoir accepté de faire partie des membres du jury en tant qu’examinateur de
ce mémoire ;
Monsieur RAZAFINDRAKOTO Lantomangaharijaona, Coordinateur du
PAEAR, qui m’a accueilli en tant que stagiaire au sein du PAEAR ;
Monsieur RANDRIANASOLO Jean de Dieu, Directeur de la DRE Betsiboka,
pour l’aide compétente qu’il m’a apporté durant l’encadrement de mon travail
sur terrain ;
Monsieur RAFARALAHIMBOA Christian, Responsable passation de marché
au sein du PAEAR, pour son aide et ses précieux conseils ;
Monsieur RAKOTOMALALA Zo, Chef secteur de la JIRAMA Maevatanana;
ii
Monsieur Olivier, DEXO Soanierana;
Tous les enseignants ainsi que le personnel de l’Ecole Supérieure
Polytechnique de l’Université d’ Antananarivo ;
Tout le personnel du PAEAR;
Tous mes collègues
Mes remerciements s’adressent également à ma famille pour son assistance, son
soutien moral et son encouragement.
A vous tous, je dis un "Grand Merci".
iii
DECLARATION SUR L’HONNEUR
Je soussigné, ANDRIAMIRIJA Fenosoa Michaël, auteur de ce mémoire intitulé :
« Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de
Maevatanana », déclare sur l’honneur que :
Ce document est le résultat de mes travaux de recherche personnelle, travaux
qui n’ont pas encore été publiés.
Dans ce manuscrit, je n’ai ni copié, ni reproduit les œuvres d’autrui.
Conformément à l’usage en matière de travaux destinés au public, j’ai précisé
à partir de la bibliographie les sources exactes des extraits et des documents
exploités.
Antananarivo, le 13 Décembre 2013
L’intéressé,
ANDRIAMIRIJA Fenosoa Michaël
iv
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES CARTES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
Chapitre 1 : LES RESSOURCES EN EAU A MADAGASCAR
Chapitre 2 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre 3 : LE SYSTEME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE EXISTANT A MAEVATANANA
PARTIE II : ORIENTATION TECHNIQUE DU PROJET D’AMELIORATION
Chapitre 4 : EVALUATION DE LA DEMANDE EN EAU POUR LES DIFFERENTS HORIZONS
Chapitre 5 : SOLUTIONS ALTERNATIVES
Chapitre 6 : INTRODUCTION SUR LE LOGICIEL 2.0 ET SIMULATION HYDRAULIQUE DU RESEAU
PARTIE III : ETUDE D’IMPACT FINANCIER ET ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
D’AMELIORATION
Chapitre 7 : ETUDE FINANCIERE
Chapitre 8 : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
v
LISTE DES ABREVIATIONS
AEP : Adduction d’Eau Potable
AEPG : Adduction d’Eau Potable par Gravité
AEPP : Adduction d’Eau Potable par Pompage
APS : Avant-Projet Sommaire
APD : Avant-Projet Détaillé
BA: Béton armé
BAD : Banque Africaine de Développement
BD: Base de données
BF: Borne Fontaine
BP: Branchement Particulier
BV: Bassin Versant
CEG : Collège d’Enseignement Général
CU: Commune Urbaine
CR: Commune Rurale
CSB : Centre de Santé de Base
CTGREF : Centre Technique de Génie Rural et des Eaux et Forêts
DEXO : Direction et Exploitation Eau
DN : Diamètre Nominal
DRE : Direction Régional de l’Eau
EIE : Etude d’Impact Environnemental
EPP : Ecole Primaire Publique
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
FTM : Foiben’ny tao-Tsaritanin’i Madagasikara
GEPI: Groupe Electropompe Immergée
GPS: Global Positioning System
HMT: Hauteur Manométrique Totale
vi
JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy
MECIE: Mise en Compatibilité des Investissements à l’Environnement
PAEAR: Programme d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement en milieu
Rural
PCD: Plan Communal de Développement
PEHD: PolyEthylène Haute Densité
PGEP : Plan de Gestion Environnementale du Projet
PN: Pression Nominale
PRD: Plan Régional de Développement
PVC: Polyvinyle chlorure
TRI: Taux de Rentabilité Interne
TTC: Toutes Taxes Comprises
TVA: Taxes sur les Valeurs Ajoutées
VAN: Valeur Actuelle Nette
vii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Les principaux Fleuves et Rivières de Madagascar ................................. 5
Tableau 2 : Les principaux lacs continentaux de Madagascar ................................... 7
Tableau 3 : Les différents types de nappes à Madagascar ........................................ 8
Tableau 4 : Lacs et étangs de la Région Betsiboka .................................................. 11
Tableau 5 : Pluviométrie moyenne mensuelle de la zone d’étude ............................ 18
Tableau 6 : Températures moyennes mensuelles minima et maxima ...................... 18
Tableau 7 : Répartition de la population par Fokontany ........................................... 21
Tableau 8 : Situation des institutions sanitaires ........................................................ 25
Tableau 9 : Caractéristiques de l’ouvrage de captage .............................................. 29
Tableau 10 : Caractéristiques du réseau existant ..................................................... 34
Tableau 11 : Projection du nombre de la population sur 20 ans ............................... 42
Tableau 12 : Consommation journalière des différentes institutions ......................... 43
Tableau 13 : Résultat du bilan hydrique selon Thornthwaite .................................... 47
Tableau 14 : Pluviométrie mensuelle de fréquence quinquennale sèche (P0.2)
calculée pour la station météorologique de Maevatanana (mm). ............................. 48
Tableau 15 : Pluies maximales journalières de la station météorologique de
Maevatanana ............................................................................................................ 49
Tableau 16 : Caractéristiques du bassin versant de la Nandronjia ........................... 52
Tableau 17 : Débits spécifiques de différentes fréquences de la station Ambodiroka
sur la Betsiboka ........................................................................................................ 53
Tableau 18 : Résultats des apports annuels de la rivière Nandronjia calculés par la
méthode de stations de référence ............................................................................ 54
Tableau 19 : Coefficient de répartition d’Aldegheri pour les BV de l’Ouest .............. 54
Tableau 20 : Apports moyens mensuels par la méthode de Station de référence .... 55
Tableau 21 : Apports quinquennaux secs mensuels par la méthode de Station de
référence .................................................................................................................. 55
Tableau 22 : Résultats des apports annuels de la rivière Nandronjia calculés par la
méthode CTGREF .................................................................................................... 56
Tableau 23 : Résultats des apports moyens mensuels par la méthode CTGREF .... 56
Tableau 24 : Apports quinquennaux secs mensuels par la méthode CTGREF ........ 56
Tableau 25 : Synthèse des apports quinquennaux secs au droit du barrage ........... 56
Tableau 26 : Résultats des débits de crue pour la rivière Nandronjia à partir de la
méthode Louis Duret ................................................................................................ 58
Tableau 27 : Calcul du débit de crue décennal par la méthode ORSTOM ............... 58
Tableau 28 : Caractéristiques du lit de la rivière Nandronjia ..................................... 61
Tableau 29 : Dimensions caractéristiques du radier et des parafouilles ................... 63
Tableau 30 : Caractéristiques du profil du barrage ................................................... 65
Tableau 31 : Résultat de calcul de la stabilité élastique ........................................... 68
Tableau 32 : Caractéristiques du bassin de dissipation ............................................ 70
Tableau 33 : Dimensions de la chambre de mise en charge .................................... 70
Tableau 34 : Dimensions du réservoir ...................................................................... 75
Tableau 35 : Calcul du moment de renversement dû au vent .................................. 76
viii
Tableau 36 : Valeurs des rugosités des conduites utilisées dans EPANET 2.0 ....... 87
Tableau 37 : Les valeurs du coefficient de perte de charge singulière pour quelques
obstacles .................................................................................................................. 94
Tableau 38 : Récapitulation du coût du projet .......................................................... 99
Tableau 39 : Les frais de renouvellement et d’entretien des matériels ................... 100
Tableau 40 : Estimation des dépenses du personnel et de l’administration ........... 101
Tableau 41 : Prix d’énergie pour élever l’eau ......................................................... 101
Tableau 42 : Coût du traitement de l’eau ................................................................ 102
Tableau 43 : Identification des impacts .................................................................. 107
Tableau 44 : Evaluation des impacts ...................................................................... 109
Tableau 45 : Mesure d’atténuation ou de compensation ........................................ 111
Tableau 46 : Programme de suivi ........................................................................... 113
ix
LISTE DES CARTES
Carte 1 : Localisation de la zone d’étude .................................................................. 13
Carte 2 : Délimitation de la Commune de Maevatanana .......................................... 14
Carte 3 : Hydrographie ............................................................................................. 17
Carte 4 : Emplacement des quartiers de la ville ....................................................... 20
Carte 5 : Délimitation du Bassin Versant de la Nandronjia ....................................... 50
LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Profil type du barrage ............................................................................... 65
Figure 2 : Réseaux ramifiés (1) et maillés (2) ........................................................... 79
Figure 3 : Interface du logiciel ................................................................................... 84
Figure 4 : Editeur de courbe caractéristique d’une pompe ....................................... 89
Figure 5 : Editeur de courbes de modulation ............................................................ 91
Figure 6 : Résultats de la simulation dans le réseau 1 à 13h00 ............................... 95
Figure 7 : Extrait de résultats de la simulation dans le réseau 2 à 12h00 ................. 96
Figure 8 : Variation du niveau d’eau dans le réservoir en fonction du temps ........... 98
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Cheminée servant de floculateur ............................................................... 32
Photo 2 : Ouvrage de filtration endommagé ............................................................. 36
Photo 3 : Kiosque existant ........................................................................................ 37
Photo 4 : Plan de masse pour la mise en place d’un batardeau en sac de sable ..... 38
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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INTRODUCTION
L’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement demeure encore un problème
majeur dans le monde entier car l’eau est probablement la plus importante des
ressources naturelles, elle est vitale pour tous les organismes vivants et l’homme ne
fait pas l’exception.
Les objectifs du millénaire pour le développement à Madagascar est la
réduction de la pauvreté avant 2015. Un des facteurs clé pour ce développement est
l’alimentation en eau potable pour la majorité des communes que ce soit urbaine ou
rurale dans les 22 régions.
Cependant, la situation du secteur eau potable et assainissement en 2012
annoncée par le Ministère de l’Eau montre que le taux de desserte en eau potable à
Madagascar n’est encore que de 45% au niveau national. En effet, la forte
croissance démographique dans les milieux urbains entraîne la saturation des
installations existantes destinées à la distribution tandis que dans les milieux ruraux,
de telles installations sont rares voire inexistantes.
Ainsi, c’est dans cette initiative que le Programme PAEAR a été lancé afin de
promouvoir la réalisation d’AEP dans 30 grands centres répartis dans les zones Nord
et Sud de la Grande Ile.
A propos de la ville de Maevatanana, malgré la présence de la JIRAMA sur
les lieux, le système d’AEP reste encore déficitaire car non seulement on assiste à la
vétusté des installations mais aussi le taux de desserte est de 39%. Par conséquent,
le taux de maladie hydrique est encore élevé.
C’est la raison pour laquelle, nous avons choisi ce thème : «CONTRIBUTION
A L’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA VILLE DE
MAEVATANANA DANS LA REGION BETSIBOKA »
Cet ouvrage s’étalera sur trois grandes parties :
La partie I concernant les généralités et les informations de base
sur le site d’intervention
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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La partie II qui concerne les études techniques et solutions
envisagées pour la réhabilitation du système d’AEP avec une simulation de
réseau sur le logiciel EPANET 2.0
La partie III qui traite les études d’impact économique et
environnemental du projet
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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PARTIE I : GENERALITES
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Chapitre 1 : LES RESSOURCES EN EAU A MADAGASCAR
1.1. Présentation générale
La ressource en eau, par définition, est l’ensemble de toutes les eaux
accessibles comme ressources et disponibles pour l’homme. Elle est indispensable à
toute forme de vie et est surtout utilisée dans la plupart des activités humaines telles
que l’agriculture, l’industrie, l’alimentation en eau potable, etc.
La ressource en eau varie surtout en fonction du climat d’une zone ou d’une
région. Cette richesse naturelle peut se regrouper dans deux parties : les ressources
en eaux continentales ou de surface et les ressources en eaux souterraines.
Selon les articles 6 et 8 du Code de l’Eau, les eaux de surface sont
constituées par l'ensemble des eaux pluviales et courantes sur la surface du sol, des
plans d'eau ou canaux, les fleuves et rivières, les canaux de navigation et rivières
canalisées, certains canaux d'irrigations, les étangs salés reliés à la mer, les lacs,
étangs et assimilés, les marais, les zones humides. Les eaux de surface font partie
du domaine public. Tandis que les eaux souterraines sont constituées par les eaux
contenues dans les nappes aquifères et les sources. Elles font également partie du
domaine public. Les sources qui sont des émergences naturelles des nappes
souterraines continuent de faire partie du domaine public.
1.2. Ressources en eau disponible à Madagascar
Les principales ressources disponibles et présentes à Madagascar sont :
Les eaux continentales
Les eaux souterraines
1.2.1. Les eaux continentales
Comme dans le paragraphe précédent, les eaux continentales sont
constituées par les fleuves et rivières dites « milieux lotiques » et les lacs, marais,
étangs dites « milieux lentiques ».
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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En ce qui concerne les fleuves et rivières, Madagascar possède un réseau
hydrographique considérable couvrant une longueur totale de plus de 3000 Km et ce,
si l’on ne tient compte que des fleuves et rivières de plus de 10 m de largeur. Ce
réseau est subdivisé en cinq versants d’importances très inégales notamment à
cause du relief:
Versant Nord-Est et la montagne d’Ambre : Mahavavy,
Sambirano, Irodo…
Versant de Tsaratanana : Sambirano, Bemarivo, …
Versant Est : Mangoro, Maningory, Mananara,…
Versant Ouest : Betsiboka, Mahajamba …
Versant Sud : Mandrare, Menarandra
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Tableau 1 : Les principaux Fleuves et Rivières de Madagascar
Versant Principaux Fleuves et Rivières Longueur
(Km) Bassin Versant
(Km²)
Nord-Ouest et Montagne d'Ambre
Saharenana
11200 Irodo
Besokatra
Tsaratanana
Mahavavy 160 3270
Sambirano 124 2950
Maevarano 203 5360
Bemarivo 140 5400
Lokoho
Total Tsaratanana 20000
Est
Maningory 385 12645
Ivondro 150 3300
Rianila 134 7820
Mangoro 300 17175
Mananjary 212 6780
Namorona 103 2150
Faraony 150 2695
Matitanana 4395
Manampatrana 4050
Mananara 16760
Manampaniry
Total Est 150000
Ouest (Grands Fleuves)
Sofia 27315
Ensemble Betsiboka-Mahajamba 63450
Mahavavy du Sud 410 18500
Manambolo 370 13970
Tsiribihina 525 49800
Mangoky 304 55750
Onilahy 400 32000
Ouest (Petits Fleuves Côtiers)
Ankofia 2500
Tsinjomorona 3980
Sambao 250 6040
Manambaho 340 8060
Morondava 200 6400
Maharivo 165 4700
Fiherenana 200 7600
Total Ouest 365000
Sud
Mandrare 270 12570
Manambovo 165 4450
Menarandra 235 8350
Linta 173 5800
Total Sud 44000
Source : Situation des principaux indicateurs environnementaux de Madagascar,
2007
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Les milieux lentiques sont des zones d’eau stagnantes c’est-à-dire qui ne
bougent pas comme le cas des lacs, lagunes, marécages, marais, étangs,
tourbières.
Pour Madagascar, la superficie totale des lacs est de 2000 Km². En 2007, on
a recensé près de 1300 lacs littoraux et continentaux (avec quelques lagunes).
Les principaux lacs littoraux de Madagascar se trouvent dans la partie Est de
l’île. Ce sont une série de lacs réunis par des canaux artificiels constituants ainsi tout
le long de la côte, sur une longueur de 600 km, le Canal de Pangalanes.
Quant aux lacs continentaux, qui se trouvent aux hauts plateaux, ils sont
constitués par :
Les lacs tectoniques : ils sont dus à des accidents tectoniques.
Leur forme est en générale allongée comme le cas du lac Alaotra.
Les lacs des plaines : ils se trouvent dans la partie Ouest de l’île
et sont caractérisés par une faible profondeur. Leurs superficies peuvent
varier également en fonction de la saison (saison sèche et saison de pluie).
Cas des lacs Bemamba, Bemarivo, Kimanomby, Iboboka,…
Les lacs volcaniques : ce sont des lacs formés dans des cratères
de volcans dont la forme est généralement arrondie ou ovale. La superficie de
ces lacs est relativement faible et sa profondeur souvent élevée. Cas des lacs
du moyen Ouest (Itasy, Andranotoraha, Amparihikisoa,…), de la montagne
d’Ambre, de la région Vakinankaratra (Tritriva, Andraikiba) et Nosy be (12
petits lacs).
Les lacs de barrage naturel : ils sont piégés dans des vallées ou
bas-fonds par des vastes éboulis ou alluvions. C’est le cas des lac Ihotry et lac
Kinkony.
Les réservoirs d’eau artificiels : ce sont des lacs aménagés à des
fins hydroélectriques (Mantasoa, Tsiazompaniry, …), pour l’irrigation des
zones agricoles dans la région de Marovoay ou pour l’approvisionnement en
eau des villes comme Mandroseza.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Tableau 2 : Les principaux lacs continentaux de Madagascar
Lacs Superficie (km²)
Alaotra 220
Kinkony 139
Anketraka (Nord de Mandrozo) 124,38
Ihotry 97
Itasy 35
Tsimanapetsotsa 30
Mahajery 20,16
Bemamba 16
Mandrozo 14,71
Mantasoa 17,8
Tsiazompaniry 32,7
Source : Situation des principaux indicateurs environnementaux de Madagascar,
2007
1.2.2. Les eaux souterraines
Etant donné l’énormité du potentiel de Madagascar sur les ressources en eau
de surface, ses ressources en eau souterraine ne sont pas non plus négligeables. En
effet, le sol malgache est constitué d’un tiers (1/3) de terrains sédimentaires et de
deux tiers (2/3) de socle cristallin et métamorphique.
Les terrains sédimentaires sont des terrains perméables et compte tenu du fait
que Madagascar possède une pluviométrie moyenne annuelle (1438 à 1700 mm)
plus élevée que la moyenne dans le monde (700 à 1000 mm), l’infiltration dans le sol
est favorable, permettant ainsi d’obtenir une réserve d’eau souterraine.
Aussi, les formations cristallines et métamorphiques sont recouvertes d'une
épaisse couche d'altération (arènes et latérites) et dans certaines vallées
importantes, de formations alluviales composées de graviers, sable, argiles. Ces
terrains de recouvrement contiennent des nappes qui constituent également des
véritables réservoirs d’eau souterraine pouvant être exploitées à gros débits surtout
dans les alluvions.
Voici un tableau montrant les différents types de nappe et les types
d’alimentation dans les zones hydrogéologiques de Madagascar.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Tableau 3 : Les différents types de nappes à Madagascar
Zones Types de nappes
Les hauts Plateaux
Nappes de faible profondeur
Nappes d'arène
Nappes de fissure et les terrains volcaniques alimentés par les nappes d'arène
La partie sud des Hauts Plateaux
Les nappes d'alluvion
Les nappes d'arène
Les nappes de fissure dans le socle
Le bassin sédimentaire de l'extrême sud
Les nappes d'alluvion
Les nappes de sable blanc de Beloha et d'Ambondro
Le bassin sédimentaire de Toliary
Les nappes d'alluvion de profondeur jusqu'à 20 m
Les nappes de sable de plage
Les nappes de sable argileux supérieur
Le bassin sédimentaire de Morondava
Les nappes sont les mêmes que celles de Toliary
Le bassin sédimentaire de Mahajanga
Les nappes d'alluvion
Les nappes de sable de plage
Les nappes de sable argileux supérieur
Le bassin sédimentaire d'Antsiranana
Les nappes d'alluvion
Les nappes de sable de plage
Les nappes des terrains volcaniques quaternaires
Le bassin sédimentaire de l'Est
Les nappes d'alluvion
Les nappes de sable de plage
Les nappes de sable argileux supérieur
Source : Situation des principaux indicateurs environnementaux de Madagascar,
2007
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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1.3. Gestion de l’Eau Potable à Madagascar
Par définition, une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre
de caractéristique la rendant propre à la consommation humaine et qu’elle respecte
les normes de potabilité du pays concerné.
Pour Madagascar, le Décret N°2004-635 du 15 Juin 2004 dit :
« Toute eau destinée à l’alimentation humaine ne doit jamais être susceptible
de porter atteinte à la santé de la personne qui la consomme. Elle doit de plus, si
possible, être agréable à consommer. »
Selon l’article 39 du Code de l’Eau : Une eau potable est définie comme une
eau destinée à la consommation humaine qui, par traitement ou naturellement,
répond à des normes organoleptiques, physico-chimiques, bactériologiques et
biologiques fixées par décret.
Ainsi donc, la ressource en eau à exploiter doit avant tout être analysée et
ensuite traitée en conséquence, avant de pouvoir approvisionner la population.
La distribution de l’eau potable au niveau des usagers se fait soit à partir des
branchements particuliers, lorsque l’eau arrive directement dans les maisons, soit à
partir des bornes fontaines qui sont des points d’eau collectifs.
A Madagascar, tant en milieu rural qu’en milieu urbain, ce sont ces points
d’eau collectifs qui sont les plus utilisées pour l’alimentation en eau potable de la
population. Ceci est due au fait que Madagascar fait encore partie des pays ayant un
taux de pauvreté élevé d’où la majorité de la population n’a pas les moyens de s’offrir
un branchement à domicile.
Toutefois, pour la durabilité de vie des ouvrages, il est indispensable de bien
les entretenir et de bien les gérer. Concernant cette gestion, elle dépend de la nature
et de la taille du système d’adduction en eau. Dans le PAEAR, pour les petits
systèmes d’AEP utilisant un forage, la gestion de l’eau est assurée par les comités
de points d’eau ou les bénéficiaires directes. Pour un AEPG, le système est géré par
contrat d’affermage tandis qu’un AEPP est géré par contrat de concession ou de
gérance.
Les rôles de ces personnes sont d’assurer :
le respect des règlementations d’utilisation du point d’eau par les
utilisateurs telles que les heures d’ouverture et de fermeture du BF (borne
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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fontaine), l’interdiction de toutes activités au niveau du point d’eau pour
préserver la qualité de l’eau et de la propreté du milieu.
l’entretien permanente du point d’eau, des petites réparations en
cas de panne
le paiement du recouvrement du coût d’utilisation par les
bénéficiaires.
1.4. Inventaire des ressources en eau disponible dans la Région Betsiboka
La Région Betsiboka, dans la partie Nord-Ouest de Madagascar, est
particulièrement riche en matière de ressources en eaux surtout les eaux de surface.
Cette Région est largement drainée par un réseau hydrographique particulièrement
dense offrant un capital en eau inestimable pouvant être exploité pour toutes sortes
d’utilisation. Cependant, cette hydrographie est conditionnée par le relief et le climat
qui confère un régime capricieux se traduisant ainsi par l’alternance des crues et des
étiages souvent absolus.
Les principaux fleuves et rivières traversant la Région sont :
Betsiboka
Ikopa
Mahajamba
Mahavavy
A ce réseau s’ajoute quelques lacs et étangs qui sont favorables à la pêche
continentale et au transport fluvial.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Tableau 4 : Lacs et étangs de la Région Betsiboka
Commune Nom Superficie
(Ha)
Tsararano
Amparihibe Sud 1247
Amparihinandriana 297
Bekipoly 412
Bemokotra Komadio 334
Bemahia 90
Mangabe
Mangabe 154
Bonga 100
Ampijoroana 51
Ambalajia Marosakoa 103
Ambalanjanakomby Antongonivao 81
Madiromafy Mahalavolona 76
Anahidrano 70
Sarobaratra
Andranolava 62
Andranotapaka 51
Ankara 65
Bondrony et Masiabe 502
Kamotro 507
Total 4332 Ha Source : Tableau de Bord de la Région Betsiboka, Novembre 2011
On peut y trouver également 2 sources thermales dans le District de Kandreho
et quelques chutes d’eau dans les trois District de la Région.
En ce qui concerne plus précisément la Commune de Maevatanana, les eaux
continentales sont plus importantes que les eaux souterraines surtout en termes de
quantité. Le réseau principal qui traverse cette Commune est le fleuve Betsiboka
avec son affluent l’Ikopa.
Entre autre, on a aussi les rivières : Isinko, Nandronjia, Menavava et
Mandrava.
La zone ne contient pas de lacs, on parle plutôt d’étang dont la plupart se
trouve dans la Commune Rurale Maevatanana II. La ressource en eau souterraine
est la nappe d’alluvion présente au bord de la rivière Ikopa.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
12
Chapitre 2 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Situation Géographique
2.1.1. Localisation
La localité de MAEVATANANA se divise en 2 parties dont la Commune
Urbaine (CU) MAEVATANANA I et la Commune Rurale (CR) MAEVATANANA II.
La zone d’étude est la Commune Urbaine de MAEVATANANA qui est située
au niveau du District de MAEVATANANA, Région BETSIBOKA de MADAGASCAR
et dans l’ancienne Province autonome de MAHAJANGA. Géographiquement, elle est
située à 16°57’ de latitude Sud et 46°49’ de Longitude Est. Sa superficie est de 28
Km².
Le Chef-lieu se trouve à environ 342 Km au Nord-Ouest de la capitale
ANTANANARIVO sur la RN 4 reliant ANTANANARIVO à la ville de MAHAJANGA et
à 256 Km de cette dernière. De ce fait, notre zone d’intervention est accessible par
voie routière.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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13
Carte 1 : Localisation de la zone d’étude
Source: Extrait de carte 1/500 000ème FTM, Google Earth
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2.1.2. Délimitation de la zone
La CU MAEVATANANA I se trouve entourer par la CR MAEVATANANA II qui
est, elle-même, délimitée au Nord par les Communes de MANGABE, TSARARANO
et AMBALANJANAKOMBY, au Sud par les Communes de BEMOKOTRA et
ANTSIAFABOSITRA, à l’Est par la Commune de BETRANDRAKA et enfin à l’Ouest
par la Commune de ANKIRIHITRA.
Les Communes MANGABE, TSARARANO, AMBALANJANAKOMBY,
BEMOKOTRA et ANTSIAFABOSITRA appartiennent au District de MAEVATANANA
tandis que celle de BETRANDRAKA appartient au District de TSARATANANA et
celle d’ANKIRIHITRA au District de KANDREHO.
Carte 2 : Délimitation de la Commune de Maevatanana
Source : Extrait de carte 1/500 000ème FTM
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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2.2. Contexte physique
2.2.1. La Géomorphologie
Le relief de la Commune Urbaine de Maevatanana est, en général, caractérisé
d’une part par des collines de faibles altitudes variant de 65 m à 121 m. Ces collines
se trouvent surtout à la périphérie de la ville notamment dans sa partie Est et Sud.
D’autre part, la partie Ouest de la ville se situe sur une plaine alluviale qui borde le
fleuve Ikopa. Cette zone est ce qu’on appelle « Baiboho ». Son altitude moyenne est
de 42 m.
En sortant de la Commune Urbaine, on peut déjà rencontrer un relief assez
accidenté.
2.2.2. La géologie et pédologie
La majeure partie de la zone d’étude se situe sur des latérites déposées sur le
socle cristallin dans le système du Vohibory. Ce dernier est caractérisé par
l’abondance des roches amphiboliques et la présence d’anciennes coulées
basaltiques transformées en ortho amphibolites.
De ce fait, on peut alors remarquer l’existence des affleurements de certaines
roches métamorphiques telles que le schiste vert, le gneiss et la migmatite.
Pour la partie Ouest de la ville, en bordure du fleuve Ikopa, le socle est
d’abord surmonté par l’Isalo-I qui est constitué principalement par du grès sableux et
au-dessus de ce dernier se trouve une couche d’alluvion. Ceci est due au fait que
cette partie de terrain était autrefois submergée par l’eau lors de crue exceptionnelle,
ce qui provoqua le dépôt d’alluvions.
Ainsi, il existe deux types de sol dans la zone d’étude dont le sol peu évolué et
le sol alluvial.
Une des particularités de la région également est son sous-sol qui est riche
en divers minerais tels que la chromite, le gypse et surtout l’or.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
16
2.2.3. Contexte Hydrographique et Hydrogéologique
Les formes des réseaux hydrographiques malgaches présentent une très
grande variété à cause de la géomorphologie du relief de la Grande Ile.
Les principaux fleuves qui dominent l’hydrographie de la localité de
Maevatanana sont le BETSIBOKA et son affluent l’Ikopa. Entre autre, il y a aussi les
rivières : Isinko, Menavava, Mandrava, Andriantoany et Nandronjia.
En ce qui concerne la zone d’étude, elle est drainée à l’Ouest par l’Ikopa et est
traversée dans sa partie Est par la rivière Nandronjia.
La nature poreuse du grès et des alluvions présent sur place permet
d’emmagasiner un maximum d’eau de pluie qui pourra être utile en saison sèche et
constitue alors un excellent réservoir.
Le « Baiboho » constitue une nappe alluvionnaire dont la profondeur moyenne
est de 8 m.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
17
Carte 3 : Hydrographie
Source : Extrait de carte 1/500 000ème FTM
2.2.4. La climatologie
Le climat est un facteur important qu’il faut tenir en compte car il permet de
déterminer à partir de procédés de calcul hydrologique le régime des crues et aussi
de l’étiage.
Madagascar possède une variété de régime climatique à cause de sa richesse
en biodiversité.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
18
Dans la Région Betsiboka, le climat dominant est du type tropical caractérisé
par deux saisons bien distinctes :
Saison chaude et pluvieuse (Octobre – Avril)
Saison fraîche et sèche (Mai –Septembre)
Pluviométrie
La précipitation moyenne annuelle est de 1600 à 1800 mm
Ce tableau donne les précipitations moyennes mensuelles de la zone.
Tableau 5 : Pluviométrie moyenne mensuelle de la zone d’étude
Maeva Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
P (mm) 431,5 372,7 249,8 72,9 8,8 0,4 3,0 3,5 14,3 43,4 123,4 306,2 Source : Service Régional de la Météorologie de Maevatanana
Température
La Région à laquelle appartient la ville de Maevatanana est classée parmi les
régions les plus chaudes de la Grande Ile avec une température moyenne annuelle
de 28 °C. Les températures minimales varient de 16 à 18 °C et les températures
maximales peuvent atteindre une valeur jusqu’à 42 °C.
Ce tableau résume les valeurs des températures moyennes mensuelles
minima et maxima (calculées pour une durée de 10 ans).
Tableau 6 : Températures moyennes mensuelles minima et maxima
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc
T° C Min 23,3 23,7 23,9 23,0 21,1 18,4 18,6 19,3 20,9 22,6 23,4 23,6
T° C Max 33,5 33,6 34,8 35,3 34,3 32,9 32,8 34,0 35,3 36,6 37,0 34,5
Source : Service de la Météorologie de Maevatanana
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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2.3. Contexte Démographique : Urbanisme et Habitat
2.3.1. Situation administrative
En 2003, la Commune Urbaine ne comptait encore que neuf (9) Fokontany
dont Ambodimanary, Antaninandro, Androfiamadinika, Ambatofotsy, Anosikely
Atsimo, Anosikely Avaratra, Andranomangatsiaka, Morafeno et Antanambao.
Actuellement, elle compte onze (11) Fokontany avec Morarano et Ambalarano
kely qui ont été instaurés à partir de l’année 2004 après le conseillé communal.
Les Fokontany de Morarano, Ambodimanary, Antaninandro, Androfiamadinika
et Ambalarano kely sont plus excentriques par rapport au Chef-lieu de la Commune.
En effet, ils sont situés dans la périphérie de la ville dans un rayon de 2 à 5
Km.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
20
Carte 4 : Emplacement des quartiers de la ville
Source : Extrait de carte 1/100 000ème FTM
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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2.3.2. La Population
La Région BETSIBOKA est considérée parmi les régions sous-peuplées de
Madagascar avec une densité de 12 Hab /Km² pour le District de Maevatanana.
En 2008, on a recensé au niveau de la CU de Maevatanana 20254 habitants
répartis dans les 11 fokontany avec un taux d’accroissement démographique annuel
de 2,6%.
Actuellement, la population est de 23028 habitants.
Tableau 7 : Répartition de la population par Fokontany
Nombre de population en 2013
Andranomangatsiaka 3240
Ambatofotsy 3070
Morafenokely 2956
Anosikely Avaratra 2729
Anosikely Atsimo 2298
Ambalaranokely 767
Morarano 625
Antanambao 2255
Androfiamadinika 682
Antaninandro 2331
Ambodimanary 2075
Total 23028
Source : Bureau de la CU de Maevatanana
La population de Maevatanana constitue un groupe cosmopolite à cause de la
présence de différentes ethnies. En effet, auparavant, la ville a été une zone de très
forte migration due à sa richesse minière surtout l’or qui est la particularité de cette
région et aux activités lucratifs informelles. La majorité de ces immigrants sont des
Merina (46%) et des Betsileo (42%), le reste est composé des Sakalava, Antaisaka,
Antandroy, Betsirebaka et Sihanaka.
Le nombre de ménage est approximativement de 3376 dont la taille moyenne
est environ de 6 à 7 personnes par foyer.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
22
2.3.3. Activités économiques de la Population
L’activité dominante de la population dans la CU Maevatanana est surtout
l’exploitation aurifère et l’orpaillage. Néanmoins, il existe aussi d’autres activités telles
que :
Le commerce
L’agriculture
L’élevage
La pêche
Le tourisme et l’hôtellerie
L’administration
a- L’exploitation Minière
La Région Betsiboka est particulièrement riche en ressources dans son sous-
sol. De ce fait, l’exploitation aurifère est devenue l’activité principale de la population
et par conséquent ce fut une des causes de la déscolarisation car, en effet, même
les enfants participent à cette pratique.
Pour la CU, les principaux produits miniers sont l’Or, le Quartz et le Cristal
dont les lieux de gisements sont presque dans tous les Fokontany.
b- Le commerce
C’est la deuxième activité la plus prisée dans la ville après l’exploitation
aurifère. Les activités commerciales informelles sont pratiquées partout dans les
différents Fokontany et dans les moindres recoins de rues, sur les trottoirs. Au jour
du Marché, les commerçants et marchands ambulants occupent même la route
menant vers les bureaux administratifs.
c- Agriculture
Même s’il s’agit d’une Commune Urbaine, l’agriculture demeure l’activité
pratiquée par la plupart des ménages de la Commune Urbaine de Maevatanana. En
effet, en plus des agriculteurs de métier, bon nombre de commerçants et de salariés
la pratiquent, en tant qu’activités d’appoint.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
23
De plus, la présence d’immense plaine alluviale, le baiboho et les bas-fonds
inondables dans la Région permet d’obtenir une large gamme diversifiée de culture
aussi bien vivrière qu’industrielle.
La superficie totale cultivée dans la Commune est de l’ordre de 267 hectares,
dont 112 hectares occupés par la riziculture, représentant les 42% du total.
d- Elevage
A Maevatanana, les larges zones de Baiboho et les plateaux de savanes
offrent un milieu naturel favorable à l’élevage.
Les deux types d’élevage, considérés comme les plus porteurs sont les
activités d’élevage bovin et porcin. La position géographique de la Commune, sur
l’axe RN4, favorise l’écoulement des produits.
e- Pêche
On parle ici surtout de pêche traditionnelle dans les lacs, les rivières et dans
l’Ikopa. Les types de produits pêchés sont : Carpes, Anguilles, Tilapia, Fibata,
Vangolôpaka, Gogo et Carpe royale.
La grande partie de la production de la pêche est auto consommée ou vendue
sur le marché local.
2.3.4. Infrastructure sociale
a- Education
Dans la CU de Maevatanana, le taux d’alphabétisation des adultes est environ
de 70% dont 38% pour les femmes contre 32% seulement pour les hommes.
Actuellement, le taux brut de scolarisation pour les enfants d’âge officiel
primaire c’est-à-dire de 6 à 10 ans est assez élevé car il atteint 81,54%. Ceci
s’explique par la présence de nombreux établissements scolaires publics et privés
sur place.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
24
En effet, la ville compte en tout:
5 EPP (Ecole Primaire Publique) qui se trouvent respectivement
à Mahatsinjo Ambony, Andranomangatsiaka, Ambatofotsy, Ambodimanary et
Androfiamadinika.
2 CEG (Collège d’Enseignement Général)
1 Lycée Enseignement Général
5 Ecoles Privées dont Mahazoma, Sainte Anne (Catholique),
ZOARA (FJKM), Pouponnière et Fanomezantsoa.
Le lycée de Maevatanana ville est le seul lycée existant dans tout le District.
Ceci est dû au fait que le nombre d’élève arrivant à ce stade de l’enseignement soit
très réduit. Effectivement, le taux d’abandon des élèves est assez élevé juste après
le primaire, et est plus poussé après la fin des études de premier cycle secondaire.
La cause de cette forte déperdition est surtout la pauvreté des parents qui n’arrivent
plus à subvenir aux besoins et aux dépenses liées à la poursuite des études. Ainsi,
les enfants entrent très tôt dans la pratique des activités lucratives informelles et
aussi dans l’exploitation aurifère.
b- Santé
En matière de Santé, il existe un Centre de Santé de Base (CSBU) et un
Centre Hospitalier de District de niveau II (CHD2) dans la ville. Ce sont ces centres
publics assurent le service sanitaire pour la CU et la CR de Maevatanana.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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Tableau 8 : Situation des institutions sanitaires
Nombre
de
médecins
Nombre de paramédicaux Nombre
de lits
Nombre de
personnel
administratif
Nombre de
consultations
/mois
Nombre
d’accouche
ments/mois
Type Sages-
femmes Infirmières
Aides
sanitaires
Centres
publics
CSB1
CSB2 2 3 1 0 8 1 1200 30
CHD2 8 2 5 1 32 8 199 31
Centres
privés Néant
Source : DSRP Maevatanana
Les maladies les plus fréquentes au niveau du CSBU et du CHD2 sont la
Paludisme, Diarrhée, Malnutrition et Toux. Néanmoins, il existe aussi d’autres
maladies telles les dermatoses, tuberculose et IRA (Insuffisance Respiratoire Aigüe).
Après une enquête que l’on a menée auprès du Médecin-Inspecteur, on a
conclu que la plupart des maladies sont dues :
Au manque d’accès à l’eau potable car 5 Fokontany sur 11 ne
sont pas encore desservis par la JIRAMA mais utilise encore des puits.
Au manque d’infrastructure sanitaire et d’assainissement dans la
ville tels que les latrines, les poubelles d’où les gens font leurs besoins un peu
partout, dans les canaux. Les ordures s’éparpillent dans tous les endroits.
A l’ignorance et au manque de sensibilisation sur l’hygiène.
Au changement climatique
A la pauvreté
De ces faits, un renforcement au niveau de l’accès à l’eau potable, l’hygiène et
l’assainissement s’impose.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
26
c- Communication et Information
Comme moyen d’Information, il y a la Radio Nationale Malgache (RNM) et la
Télévision Nationale Malgache (TVM) qui couvrent la ville de Maevatanana. Une
radio locale « Maeva Radio » est également présente sur place.
Pour la communication, la zone est couverte par tous les réseaux
téléphoniques existants à Madagascar (Airtel, Orange, Telma). A part cela, il y a
aussi une agence postale publique « Paositra Malagasy » et une agence postale
privée « Colis Express ».
d- Religion
Il est à noter que presque tous les types de Religion sont présents dans la CU.
En faisant le tour de la ville, on peut apercevoir les édifices religieux tels que l’Eglise
Catholique, l’Eglise Protestante, le Mosquée, Jesosy Mamonjy…
e- Sécurité
Pour assurer la sécurité et les règles de la jurisprudence, les instances
suivantes sont disponibles pour la Commune :
une brigade de gendarmerie
un poste avancé de gendarmerie : Peloton mobile
un commissariat de Police
un tribunal de première instance
une maison centrale d’arrêt
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
27
2.3.5. Extension de la ville
Selon le Maire de la Commune Urbaine de Maevatanana, la ville s’étend
surtout vers le Nord et l’Est sur la route menant à MAHAJANGA, étant donné que la
partie Ouest est déjà limitée par le fleuve Ikopa et dans la partie Sud, on a une zone
de cimetière.
De plus, il a été discuté un projet de changement d’emplacement de la gare
routière de Maevatanana, actuellement placée en plein centre près de la station
Shell, vers la sortie de la ville à l’Est. Cependant, à cause de l’inexistence d’un plan
d’Urbanisme, le projet est encore en suspens.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
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Chapitre 3 : LE SYSTEME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE EXISTANT A
MAEVATANANA
3.1. Historique du système d’AEP
Le premier réseau d’adduction d’eau potable dans la ville de Maevatanana a
été créé en 1963 par la JIRAMA mais c’est seulement vers 1969, après la
construction du réservoir de la ville, que les installations ont commencé à
fonctionner. A cette époque, le système était alors alimenté par deux forages F1 de
capacité 25 m3/h et F2 de capacité 14 m3/h. Ces forages étaient placés à l’Ouest de
la ville près de la rivière Ikopa et il n’y avait pas encore de traitement.
En 1978, la JIRAMA construisit un autre forage F3 de capacité 15 m3/h pour
renforcer les deux premiers et instaura aussi par la suite la station de traitement
d’eau potable avec un décanteur et filtre à cause de la présence d’un taux de Fer
plus ou moins élevé dans l’eau du forage.
Mais à partir de 2004, les systèmes de forage connurent quelques problèmes
tels que l’ensablement des crépines d’aspiration, l’usure et la rouille des équipements
et par conséquent, on a arrêté le fonctionnement des forages F1 et F2. De ce fait, il
ne restait plus que le forage F3 pour l’alimentation de la ville. Ainsi, pour en optimiser
le débit, ce dernier a donc dû être transformé en un puits-drain en captant l’eau de la
rivière Ikopa kely qui est une partie de la grande Ikopa en rive droite. On avait ainsi
obtenu un débit de 37 m3/h.
Actuellement, seulement six quartiers de la ville (Ambatofotsy,
Andranomangatsiaka, Morafeno, Anosikely Avaratra, Anosikely Atsimo et
Antanambao) sont desservis par le réseau de la JIRAMA. L’alimentation en eau de
cinq autres quartiers (Ambodimanary ; Morarano ; Antaninandro ; Ambalarano et
Androfiamadinika) est assurée soit par une vingtaine de puits (de profondeur de 7 à
13 m) dont 9 publics équipés de pompe à motricité humaine, soit par l’eau de la
rivière Ikopa.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
29
3.2. Description du système actuel
3.2.1 Le captage
Le système de captage, actuellement utilisé par la JIRAMA, est un système de
puits-drain renforcé par la rivière Ikopa kely. Le système fonctionne avec un bassin
collecteur et un dessableur. Le puits est situé à l’Est de la ville de Maevatanana sur
la plaine de Baiboho bordant la rivière Ikopa. Ses coordonnées GPS sont : 16° 56’
15.7’’ latitude Sud et 46° 49’ 42.4’’ longitude Est.
En effet, le système fonctionne tel que le puits-drain est réalimenté par le
pompage d’un sous-écoulement de l’Ikopa. La pompe utilisée est munie d’une
crépine JOHNSON Inox qui est immergée dans le bassin de collecte d’eau brute.
Les dimensions caractéristiques de ces ouvrages de captages sont données
dans le tableau :
Tableau 9 : Caractéristiques de l’ouvrage de captage
Ouvrage de captage
Bassin de collecte d’eau brute
Longueur = 7,90 m, largeur = 4,00 m, Hauteur = 3 m
Crépine JOHNSON INOX de Diamètre = 200 mm, Longueur = 3,65 m,
Ouvrage de dessablage circulaire Profondeur : 4,50 m
Diamètre : 2,00 m
Puits P3 Profondeur : 7,50 m
Diamètre : 2,00 m
Système de pompage
Pompe Q moyen: 40 m3/h, HMT: 68 m
Type : UPA 1505-48/7, Marque KSB
Moteur P nom. : 12 KW, V : 2819 Tr/mn, Intensité : 25,6 A
Type : UMA 150 B14/21, Marque KSB
Source : JIRAMA Maevatanana
Lors des essais de débit initial réalisés par la JIRAMA sur le puits de captage,
on a pu déterminer que le débit de la nappe est de 37 m3/h.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
30
3.2.2. La conduite de refoulement
Le refoulement de l’eau vers l’usine de traitement est assuré par une conduite
en Fonte Ф150 (ou 150 mm de diamètre) et de longueur 2,154 km.
3.2.3. Le traitement
Après le captage, l’eau brute est refoulée vers l’usine de traitement d’eau
potable. Pour la ville de Maevatanana, elle est située dans le Fokontany de
Morafenokely à environ 2 km du puits de captage. Cette usine comprend :
Deux (2) ouvrages de floculation
Deux (2) postes de décantation
Un bassin de filtration avec deux compartiments
Une salle de réactifs
Un laboratoire d’analyse
Ils existent différentes étapes de traitement pour rendre une eau
consommable mais cela dépend des résultats d’analyses de l’eau initiale en
question. Dans le cas de Maevatanana, l’eau du puits-drain est un mélange d’eau
souterraine et d’eau provenant de la rivière Ikopa qui est une eau quelque peu
chargée à cause des exploitations minières en amont du captage. Ainsi, les étapes
de traitement utilisées sont telles que :
La coagulation-floculation
La décantation
La filtration
La désinfection
a- Coagulation-floculation
La coagulation est la déstabilisation, par des mécanismes d’agrégation et
d’adsorption, des différents polluants ou structure chimique contenues dans l’eau. En
effet, les particules colloïdales caractérisées par leurs dimensions très faible (< 1μm)
possèdent la propriété de se maintenir en équilibre dans l’eau sous l’effet des forces
électrostatiques de répulsion. Ainsi, pour les éliminer, on utilise des réactifs appelés
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
31
coagulants dont l’hydrolyse conduit à la formation de précipité insoluble. Tandis que
la floculation c’est l’agglomération des colloïdes déchargés. Ce sont les matières en
suspension déclenchées par la coagulation sous forme de flocon. Afin d’augmenter
la vitesse de sédimentation des flocs et une meilleure capture des colloïdes, on
utilise des réactifs appelés floculant.
Avant l’entrée de l’eau brute dans l’usine de traitement, la coagulation se fait
par injection de Sulfate d’Alumine avec un taux de 18 g/m3. Ensuite, l’eau remonte
lentement dans une cheminée qui va jouer le rôle d’un floculateur. Les dimensions
de cette cheminée sont comme suit :
Diamètre intérieur : 1,02 m
Diamètre extérieur : 1,22 m
Hauteur : 4,85 m
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
32
Photo 1 : Cheminée servant de floculateur
b- Décantation
La décantation est une phase à l’issue de laquelle les flocs formés
précédemment se décantent pour former des boues qui s’accumuleront au fond du
bassin d’où ils pourront être extrait facilement et périodiquement.
L’usine de Morafeno comprend 2 postes de décantation dont un décanteur de
forme rectangulaire et un autre circulaire. Ce sont des décanteurs statiques à flux
vertical c’est-à-dire que l’eau s’écoule suivant la verticale du bas vers le haut de
l’ouvrage. Pour le bon fonctionnement de ce type de décanteur, il faut faire en sorte
que la vitesse ascensionnelle de l’eau soit inférieure à la vitesse de chute des flocs.
Les 2 décanteurs possèdent les mêmes caractéristiques comme suit :
Volume des décanteurs : V = 50 m3
Débit : Q = 65 m3/h
Cheminée floculateur
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
33
Vitesse maximale : v = 1,5 m/h
Temps de contact : t = 40 min
c- Filtration
La filtration vise à éliminer les matériaux en suspension restants et les flocs
non décantés dans le décanteur. Le procédé général consiste à faire passer l’eau à
travers un milieu poreux qui est en général du sable afin d’obtenir ainsi une eau
clarifiée.
L’usine de traitement de Maevatanana contient un bassin de filtration avec
deux compartiments de filtre. Les dimensions intérieures d’un compartiment du filtre
sont :
Longueur : L = 2,45 m
Largeur : l = 2,40 m
Surface unitaire : Su = 5,80 m
Hauteur (entre dalle et trop plein) : H = 1,9 m
Le filtre utilisé ici est un filtre monocouche de caractéristiques suivantes :
Débit de chaque compartiment de filtre : Q = 25 m3/h
Vitesse de filtration : V = 5 m/h
Hauteur de la couche de sable : h sable = 0,80 m
Granulométrie : 0,8 à 1,5 mm
Hauteur d’eau au-dessus du sable : h eau = 0,50 m
Il est à noter qu’au fur-et-à mesure que l’eau passe à travers le lit filtrant de
sable, les matières retenues s’accumulent dans les pores et va colmater le filtre et
diminuant ainsi son rendement. C’est ainsi qu’il faut nettoyer fréquemment le filtre.
Ici, le lavage des filtres s’effectue tous les jours en période d’étiage et 2 fois
par jour lors des périodes pluvieuses. Le matériau filtrant est remplacé tous les 6
mois.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
34
d- Désinfection
La désinfection est un procédé dont le but est d’éliminer tous les organismes
pathogènes à la sortie des usines.
Pour Maevatanana, le système de désinfection se fait directement à la sortie
du filtre par injection de désinfectant qui est l’Hypochlorite de Sodium. Ce réactif est
injecté à l’aide d’une pompe doseuse avec un taux de 11 g/m3.
3.2.4. Le réservoir
Le réservoir est un ouvrage servant à stocker l’eau potable en attendant sa
distribution ou encore servant à accumuler le surplus de débit d’adduction en heure
creuse pour ensuite la restituer en heure de pointe.
Le réservoir de Maevatanana est un réservoir semi-enterré dont la capacité
est de 300 m3. Il est situé dans le quartier de Morafeno à la cote 100 m, près de
l’usine de traitement d’eau potable dont les coordonnées GPS sont :
S : 16° 57’ 20,9’’
E : 46° 49’ 50,6’’
3.2.5. Le réseau de distribution
Les conduites de distribution existant dans la ville de Maevatanana sont
presque les mêmes depuis 1969. Il existe deux types de conduites utilisées dans ce
réseau telles que la Fonte et le PVC. Les caractéristiques de ces canalisations sont
reportées dans le tableau :
Tableau 10 : Caractéristiques du réseau existant
Fonte 150 Fonte 100 PVC 110 PVC 90 PVC 75 PVC 63 Total
Longueur (m)
382,5 3597,5 668 1091 336 3534 9609
Source : Dexo JIRAMA
Les vannes utilisées dans le réseau sont des vannes à tête ronde de diamètre Ф15.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
35
Concernant la distribution proprement dite au niveau de la population, vingt
(20) bornes fontaines ont été installées et réparties dans les six quartiers desservies
par la JIRAMA et on compte également 417 branchements particuliers.
Le chlore résiduel en bout de réseau est de 0,8 à 1[mg/l] variant selon la
saison.
3.3. Les problèmes rencontrés
3.3.1. Au niveau de la ressource exploitée
Il existe 3 problèmes majeurs qui sont :
Manque de débit
Vue la consommation de la CU Maevatanana actuellement, le débit du puits-
drain 37 m3/h ne suffit plus aux besoins de la population.
De plus, lors de notre descente sur terrain avec la JIRAMA et la DRE
Betsiboka, on a constaté que le drain de captage sur l’Ikopa kely qui a servi de
renfort au puits de captage s’est complètement asséché à cause du changement de
lit de ce dernier. Ceci est dû surtout à la déforestation et à l’évolution incessante du
secteur minier dans la région. Par conséquent, les essais effectués sur terrain ont
permis d’observer que le débit de pompage du puits devient 18m3/h pendant 45
minutes et arrêt pendant 15 minutes au lieu de 37m3/h durant les 22 heures de
temps.
L’inondation de la zone de captage lors des crues
En effet, le puits de captage se trouve sur une plaine alluvionnaire bordant la
rivière Ikopa. Lors des crues, le niveau d’eau de la rivière s’élève inondant ainsi toute
la zone de Baiboho avec le puits.
Le non-respect des périmètres de protection autour du captage
La zone de Baiboho étant très fertile, la population riveraine est tentée par la
culture sur toute l’étendue de la zone et ne respectant plus le périmètre de protection
rapprochée définie comme 15 à 25 m au-delà de l’ouvrage de captage. Cela pourrait
affecter la qualité de la ressource exploitée.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
36
3.3.2. Au niveau de l’usine de traitement
La potentialité optimale de la station est atteinte
Manque de traitement sur l’élimination du Fer alors que l’eau à traiter est une
eau quelques peu ferrugineux.
Baisse de rendement du filtre car on constate que le fond de l’ouvrage est
endommagé et aussi le sable qui sert de matériaux filtrant n’est pas toujours
remplacé à temps d’où l’incapacité du filtre à supporter le débit d’eau à traiter.
De ce fait, une partie de l’eau venant du décanteur est directement envoyé
vers le réservoir sans passer par la filtration.
Manque de matériels et d’approvisionnement en réactif dans le laboratoire
d’analyse provoquant ainsi l’absence de test faite sur l’eau surtout pour le Fer
et aussi le test de pH.
Insuffisance de personnel travaillant pour la station
La vétusté des ouvrages de traitement
Photo 2 : Ouvrage de filtration endommagé
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
37
3.3.3. Au niveau du stockage et du réseau de distribution
Le réservoir actuel est endommagé surtout sur le toit et manque d’entretien
La capacité du réservoir est devenue insuffisante malgré les six quartiers
seulement à desservir. De ce fait, la distribution d’eau vers la ville se fait
alternativement d’où les quartiers comme Morafeno, Antanambao ne reçoivent de
l’eau que la nuit et d’autres le jour seulement. De même, il y a des BF qui ne
fonctionnent que l’après-midi.
La côte d’emplacement du réservoir semi-enterré ne permet pas
l’approvisionnement en eau des parties hautes de la ville.
Vétusté des installations du réseau de distribution particulièrement les
conduites en Fonte qui sont rouillées affectant ainsi la qualité de l’eau : présence
de dépôts de Fer
Nombre de point d’eau fonctionnel insuffisant par conséquent des longues
files d’attente devant chaque bornes fontaines pendant les heures de pointe.
Photo 3 : Kiosque existant
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
38
3.4. Les mesures à entreprendre
3.4.1. Au niveau de la ressource exploitée
Mesure à court terme
Pour solutionner l’assèchement progressive de l’Ikopa kely et pour assurer le
renouvellement du débit de la nappe, la JIRAMA, en collaboration avec la DRE
Betsiboka, a déjà proposé une solution d’aménagement telle que la mise en place
d’un batardeau en sac de sable à 3 km du point de captage afin de dévier une
partie de la grande rivière Ikopa vers l’Ikopa kely pour en augmenter le débit et la
quantité de l’eau alimentant le drain.
Photo 4 : Plan de masse pour la mise en place d’un batardeau en sac de sable
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
39
Il sera aussi nécessaire d’effectuer des travaux de dragage au niveau du drain
de captage
Afin de protéger le captage contre les éventuelles infiltrations dues à
l’inondation de la zone de Baiboho en période de crue, il est possible de rendre
étanche le puits-drain surtout à sa partie extérieure. Il est envisageable
également d’installer un local technique hors zone inondable au droit du site de
captage pour loger un groupe électrogène de secours, les armoires de
commande (groupe et GEPI) et la centrale d'acquisition associée aux
équipements de mesure.
Il faudra instaurer un périmètre de protection autour du captage et
sensibiliser la population riveraine sur le respect de ce périmètre et aussi de
ne pas laver leur linge à proximité des drains.
Mesure à long terme
Une autre solution envisageable concernant le manque de débit pour
approvisionner la ville de Maevatanana est la mobilisation d’une nouvelle ressource
en eau telle que l’exploitation de la rivière Nandronjia qui se trouve dans la partie
Ouest de la Ville.
3.4.2. Au niveau de l’usine de traitement
Mesure à court terme
Afin d’optimiser la rentabilité de l’usine de traitement de Morafeno, il convient
de :
réhabiliter le filtre existant et envisager la construction d’un nouveau filtre avec
2 compartiments de même capacité que l’ancien pour pouvoir accueillir le débit
venant des décanteurs.
effectuer des lavages fréquents tant pour les décanteurs que pour le filtre et
respecter également le délai périodique du changement des matériaux filtrants.
procéder à l’étape de déferisation en début de traitement pour assurer
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
40
l’élimination du Fer en utilisant un système d’aération ou de la chaux.
augmenter le nombre de personnel travaillant pour la station
approvisionner le laboratoire d’analyse en matériels et produits en quantité
suffisante pour pouvoir réaliser les différents tests surtout pour le Fer, le pH et le
Chlore résiduel.
Mesure à long terme
Cependant, la capacité optimale de la station en général est déjà atteinte et ne
suffit plus à traiter le débit nécessaire à l’adduction d’eau potable de Maevatanana.
Alors, on perçoit de construire une nouvelle station de traitement d’eau potable en
suppléance à l’usine existante.
3.4.3. Au niveau du stockage et de la distribution
Mesure à court et long terme
Pour pouvoir pallier les problèmes liés à la production et aux réseaux, ainsi
que pour subvenir aux besoins actuels et futurs de la population, on propose les
solutions suivantes :
réhabilitation du réservoir existant avec nettoyage et entretien périodique
construction d’un nouveau réservoir qui sera implanté sur une côte assez
élevée de façon à ce qu’il puisse desservir les quartiers en hauteurs ainsi que les
cinq autres restants qui n’ont pas encore accès à l’eau potable.
remplacer les conduites en Fonte par des conduites en PEHD et PVC
installer des surpresseurs et des brises charges si besoin dans le réseau de
distribution pour régler les éventuels problèmes de pressions non résolus par
l’emplacement des réservoirs.
augmenter le nombre de bornes fontaines dans la ville.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
Partie II : ORIENTATION TECHNIQUE DU PROJET
D’AMELIORATION
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
41
Chapitre 4 : EVALUATION DE LA DEMANDE EN EAU POUR LES DIFFERENTS
HORIZONS
4.1. Les tendances démographiques
L’évaluation du besoin en eau d’une agglomération dépend surtout :
Du nombre de la population à desservir
De l’importance économique et du climat de la localité
Du niveau de vie et des habitudes de la population
Il est donc commode de toujours évaluer tout d’abord l’accroissement du
nombre de consommateur en fonction de la durée de vie du projet.
Pour cette étude, on considèrera que le projet s’étalera sur 20 ans à partir de
l’année 2013. Ainsi, la détermination de la population future se fera par la formule
générale ci-dessous :
P : Nombre de population à l’année n de projection
Po : Nombre de population de l’année de base (2013)
α : Taux d’accroissement annuel
n : Nombre d’année à venir (ici, n = 20)
Les données statistiques issues du PRD 2005 de la Région Betsiboka ont montré
que le taux d’accroissement pour la Commune Urbaine de Maevatanana est de
2,6%.
La projection du nombre d’habitants pour les 11 Fokontany est donnée dans le
tableau qui suit :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
42
Tableau 11 : Projection du nombre de la population sur 20 ans
Année 2013 2033
Andranomangatsiaka 3240 5414
Ambatofotsy 3070 5129
Morafenokely 2956 4939
Anosikely Avaratra 2729 4559
Anosikely Atsimo 2298 3839
Ambalaranokely 767 1282
Morarano 625 1045
Antanambao 2255 3767
Androfiamadinika 682 1140
Antaninandro 2331 3894
Ambodimanary 2075 3467
Total 23028 38476
4.2. La dotation en eau
Pour Madagascar, la norme appliquée par la JIRAMA pour les bornes
fontaines est de 30l/j/hab et de 60l/j/hab en moyenne pour les branchements
particuliers. Toutefois, selon les constatations sur terrain sur la quantité d’eau en
moyenne consommée par chaque individu par jour et vu le climat de la localité, on a
adopté la dotation suivante :
40l /j /hab pour les bornes fontaines (BF)
100l /j /hab pour les branchements particuliers (BP)
4.3. Analyse du besoin en eau future de la ville
4.3.1. Consommation totale journalière à l’horizon du projet
Parmi les 38476 habitants en 2033, 15 % utilise des branchements
particuliers, 10% fait partie d’autres utilisateurs comme les institutions diverses et les
établissements administratifs telles que le CSB, le marché public, les EPP, etc.
Le nombre de personne utilisant les bornes fontaines est donc estimé à
29 897 et le nombre de population pour les branchements particuliers est de 5771.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
43
Alors le besoin en eau de la population B est obtenu par la relation :
PBF : Population utilisant les BF
CBF : Consommation moyenne journalière pour les BF (40l/j/hab)
PBP : Population utilisant les BP
CBP : Consommation moyenne journalière pour les BP (100l/j/hab)
Soit B = 1 742 184 l/j = 1742 m3/j
Concernant les autres utilisateurs, leurs consommations sont données dans le
tableau suivant :
Tableau 12 : Consommation journalière des différentes institutions
CH2D et CSB II 25000
Ecoles (EPP, CEG, Lycée, Collège Catholique) 3000
Marchés publics 8000
Bureau de la commune, Abattoir, Amphithéâtre 4300
District 9900
Caserne de gendarmerie et Commissariat 23500
Usine CHROMA 2500
Hôtels et Restaurants 10200
Autres 20300
Total en l/j 106700
m3/j 107
Source : JIRAMA
Par conséquent, le besoin global ou la consommation totale journalière à
l’horizon du projet pour la CU de Maevatanana est donc de :
Bg = 1742 + 107 =1849 m3/j
Soit Bg = 1850 m3/j
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
44
4.3.2. Le débit de pointe
Le débit de pointe est la consommation en eau maximale de la population au
cours de la journée.
Les enquêtes menées auprès d’un échantillon représentatif de la population
de la CU de Maevatanana nous a permis de savoir les habitudes et comportements
des habitants concernant le mode de puisage de l’eau.
Ainsi, on a obtenu les pourcentages de la consommation journalière suivante
en fonction des horaires de fréquentation :
5h – 7h : 15 %
7h – 11h : 20 %
11h – 15h : 30 %
15h – 17h : 15 %
17h – 21h : 20 %
21h – 5h : 0 %
D’après ces valeurs, le besoin atteint le maximal de 30% de la consommation
totale journalière entre 11 h et 15 h soit une durée de 4 heures. Le débit de pointe
sera alors de 38,5 L/s.
4.3.3. Le coefficient de pointe
Le coefficient de pointe est un coefficient qui permet de déterminer réellement
la consommation journalière de la population pour le dimensionnement du réseau
d’AEP. En effet, il tient compte de tous les variations du débit demandé en fonction
du temps. Ce coefficient est donné par la relation :
Avec : Q pointe = débit de pointe journalière [l/s]
Q moyen = débit moyen journalier [l/s]
Soit
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
45
Chapitre 5 : SOLUTIONS ALTERNATIVES
5.1. Etudes justificatives du choix des ressources mobilisables
5.1.1. Variante 1 : Eaux souterraines
a- Débit d’étiage et caractéristiques de la nappe
La principale ressource en eau souterraine pour la ville de Maevatanana est
dominée par la zone de Baiboho qui est une nappe alluviale.
Les essais pour la détermination du débit d’étiage ont été effectués par la
JIRAMA en 2004 pour la mise en place du puits-drain qui alimente actuellement la
ville et dont les résultats sont donnés ci-après :
Type de nappe : Nappe libre
Niveau statique n.s= 3,18 m
Niveau dynamique n.d = 3,89 m
Rabattement s = 0,71 m
Hauteur piézométrique H = 2,51 m
Débit d’étiage Q = 37 m3/h
De même, les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe sont :
Transmissivité T = 1.10-3m²/s
Perméabilité K = 1,9.10-4 m/s
Coefficient d’emmagasinement S = 0,2
b- Estimation de l’apport de la nappe
L’estimation des apports souterrains consiste à vérifier si la quantité d’eau
disponible dans la nappe est suffisante pour satisfaire les besoins de la population.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
46
D’après la relation de N.A Plotnikov, l’apport annuel de la nappe d’une aire
délimitée topographiquement par ses crêtes est calculé par la formule :
Q = I x A
Q : Apport annuel en [m3/an]
A : Superficie de la zone d’alimentation [m2]
I : Quantité d’eau infiltrée [m/an]
La superficie de la zone d’alimentation ou le bassin versant de la nappe est
déterminée à partir d’une carte FTM (Echelle 1/100 000).
Pour le calcul de la quantité d’eau infiltrée, on se base sur le bilan hydrique de
Thornthwaite :
P : Précipitation [mm]
ETR : Evapotranspiration réelle [mm]
R : Ruissellement [mm]
I : Infiltration [mm]
ΔS : Variation du stock d’eau dans le sol [mm]
Le résultat de ce bilan est donné dans le tableau suivant (Détails cf. Annexe 3)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
47
Tableau 13 : Résultat du bilan hydrique selon Thornthwaite
Source : Annexe 3
DC : Déficit cumulé ETP : Evapotranspiration potentielle
Surplus = R + I
Le ruissellement R = CR x P où CR : coefficient de ruissellement de la zone qui
dépend de la superficie du BV, sa pente ainsi que de la nature de la couverture
végétale.
Pour notre zone d’étude, CR = 0,3
P : Pluviométrie moyenne de la zone [mm]
Soit R = 489 [mm] alors on a : I = 383,1 [mm]
Pour une surface A = 216800 m2, l’apport annuel de la nappe est de l’ordre de
83 049 m3/an.
5.1.2. Variante 2 : Eaux de surface
La ressource en eau de surface à exploiter est la rivière Nandronjia. On
rappelle que cette rivière est un affluent de la grande rivière Ikopa qui est elle-même
affluent du fleuve Betsiboka. La Nandronjia est située à l’Est de la ville de
Maevatanana.
Pour pouvoir estimer la capacité de cette ressource, on doit faire l’étude
hydrologique du BV. Cette étude comportera le traitement des données
pluviométriques, la détermination des caractéristiques du BV, l’estimation des
apports et le calcul de la crue.
Mois J F M A M J J A S O N D Moyenne annuelles
t (°C) 27,8 27,9 27,9 28,3 27,1 25,4 25 26 27,4 28,9 29,3 28,5 27,5
P (mm) 431,5 372,7 249,8 72,9 8,8 0,4 3,0 3,5 14,3 43,4 123,4 306,2 1630,0
ETP 97,1 89,2 98,2 93,2 81,7 60,4 64,0 72,1 84,5 109,2 113,9 114,2 1077,7
P - ETP 334,4 283,5 151,6 -20,3 -73,0 -60,0 -61,0 -68,6 -70,2 -65,8 9,6 192,0
DC 20,3 93,2 153,2 214,2 282,8 353,0 418,8
Stock S 100 100 100 81 38 21 11 6 3 1 10,6 100
ΔS 0 0 0 -19 -43 -17 -10 -5 -3 -2 9,6 89,4 -99
ETR 97,1 89,2 98,2 91,9 51,8 17,4 13,0 8,5 17,3 45,4 113,9 114,2 757,9
Surplus 334,4 283,5 151,6 102,5 872,1
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
48
a- Traitement des données pluviométriques
Le traitement de données pluviométriques consiste à ajuster statistiquement
les données brutes afin d’en déduire certaines valeurs utiles pour la suite de l’étude
telles que :
La pluviométrie moyenne mensuelle de fréquence quinquennale
sèche pour le calcul des apports garantis d’une rivière ;
La pluviométrie maximale journalière de fréquence décennale
pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques.
La pluviométrie interannuelle est calculée par l’ajustement statistique suivant
la loi normale ou Loi de GAUSS tandis que la pluviométrie maximale des différentes
fréquences est obtenue par l’ajustement statistique suivant la loi de GUMBEL.
Pluviométrie moyenne mensuelle
La pluviométrie moyenne mensuelle est la somme des hauteurs de pluie
tombées dans les jours du mois (28, 29, 30 ou 31 jours selon le mois considéré).
L’ajustement suivant la loi de GAUSS nous a permis d’obtenir la pluviométrie
mensuelle de fréquence quinquennale sèche (P 0,2) pour la station de Maevatanana.
Tableau 14 : Pluviométrie mensuelle de fréquence quinquennale sèche (P0.2)
calculée pour la station météorologique de Maevatanana (mm).
J F M A M J J A S O N D Année
P 0,2(mm) 352,0 304,1 203,8 59,5 7,1 0,4 2,4 2,8 11,7 35,4 100,7 249,8 1329,8
Pluviométrie maximale journalière
Les relevés pluviométriques journaliers interannuels permettent de connaître
les plus fortes précipitations de chaque année communément appelées « pluies
maximales journalières ».
Lors de l’étude de la crue pour le dimensionnement des ouvrages
hydrauliques en aménagement quelconque, il est nécessaire de bien fixer la période
de retour pour les calculs en fonction de l’ampleur du projet en question et les
risques de pertes que pourrait causer la rupture des ouvrages.
Dans notre cas, la période de retour fixée est de 10 ans.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
49
Les valeurs des pluies maximales journalières P5h et P10h correspondant
respectivement à la fréquence quinquennale et décennale humide calculées suivant
la loi de GUMBEL, sont alors présentées par le tableau suivant :
Tableau 15 : Pluies maximales journalières de la station météorologique de
Maevatanana
P max 24h
(mm)
P 5h 143,4
P10h 166,1
b- Caractéristiques du bassin versant (BV)
Un bassin versant relatif en un point ou en une section d’un cours d’eau est
définie comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et
ses affluents à l’amont de la dite section ; tous les écoulements prenant naissance à
l’intérieur de cette surface doivent passer par la section droite considérée dite
« exutoire » avant de poursuivre leur trajet vers l’aval.
Un bassin versant fonctionne donc comme un collecteur chargé de recueillir
les pluies et de les transformer en écoulement à l’exutoire. Il existe donc une relation
pluie-débit au sein d’un BV pour déterminer le régime de débit de cours d’eau.
Chaque BV est délimité par la ligne de partage des eaux constituée par des
lignes de crête des sommets, des points côtés culminants et de la ligne de plus
grande pente de part et d’autre de l’exutoire.
Ses caractéristiques sont surtout :
La surface S [Km2]
Le périmètre P [Km]
La longueur du rectangle équivalent L [Km]
La pente I [m/Km]
La forme du bassin définie par le coefficient de Gravelius K
La couverture végétale
Le temps de concentration Tc [h]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
50
Délimitation du Bassin Versant
La délimitation du BV se fait à l’aide du logiciel MapInfo avec une carte FTM
1/100 000 tout en connaissant les coordonnées géographiques de l’exutoire ou
l’emplacement d’un barrage. A partir de cette délimitation, on pourra obtenir la
surface et le périmètre du BV étudié. Pour notre BV, l’exutoire est situé aux
coordonnées GPS : 17°00’9,4’’ Sud et 46°50’36,1’’ Est.
Carte 5 : Délimitation du Bassin Versant de la Nandronjia
Source : Extrait de carte 1/100 000ème, FTM
Système de coordonnées : Laborde Madagascar
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
51
Forme du bassin versant
La forme du BV dépend de la valeur du « coefficient de compacité de
GRAVELIUS K ». En effet, si
K >1 : on a un bassin de forme allongée
K : on a un bassin de forme ramassée
La valeur de K est calculée par la formule suivante :
Avec S : Surface du BV [Km2]
P : Périmètre du BV [Km]
Le rectangle équivalent
La notion de rectangle équivalent est une méthode qui consiste à assimiler le
BV étudié à un rectangle de même superficie, de même coefficient de GRAVELIUS K
et de même hypsométrie.
Ceci étant fait pour faciliter le calcul et la comparaison entre les deux bassins.
En effet, on pourra ainsi considérer la longueur du rectangle équivalent comme étant
la longueur du plus long cheminement hydraulique L.
Si l et L sont la largeur et la longueur du rectangle équivalent, S et P la surface
et le périmètre du BV alors on a les relations :
Par suite, on peut en déduire :
La pente du bassin versant
La pente d’un BV est une caractéristique topographique très importante qui
conditionne directement deux facteurs du cycle de l’eau : le ruissellement et
l’infiltration.
Elle se calcule de deux manières en fonction des données disponibles
concernant le BV :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
52
Soit à partir des altitudes maximales et minimales,
Le facteur est la dénivellation moyenne calculée à partir de
l’altitude maximale et minimale.
: étant l’altitude maximale, qui définit l’élévation maximale observée à
l’intérieur du BV
Indique la côte de l’exutoire, qui est l’altitude minimale observée à
l’intérieur du BV
Soit à partir de la courbe hypsométrique,
Avec :
: Pente du bassin versant
Dénivellation moyenne en mètre avec :
Altitude correspondant à la surface représentant 95% de la surface du
BV ;
Altitude correspondant à la surface représentant 5% de la surface du
BV;
: Longueur du plus long cheminement hydraulique.
Notons que la courbe hypsométrique est la courbe représentative de la
surface du bassin versant en fonction de l’altitude. Dans le traçage de la courbe, on
porte sur l’abscisse une altitude donnée et en ordonnée la surface du bassin versant
au-dessus de cette altitude.
Pour la rivière Nandronjia, les caractéristiques de son BV sont résumées dans
le tableau suivant :
Tableau 16 : Caractéristiques du bassin versant de la Nandronjia
S (Km2) P (Km) K L (Km) Z max
(m) Z min
(m) Z moy
(m) I (m/Km)
118,4 60,8 1,57 25,8 491 134 312,5 13,13
Z max : Altitude maximale
Z min : Altitude minimale
Z moy : Altitude moyenne
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
53
c- Estimation des apports
L’estimation des apports pour une rivière donnée revient à calculer le débit
d’étiage disponible au niveau d’une section de contrôle de cette rivière dite exutoire,
par exemple au niveau d’un barrage pendant des intervalles de temps définis.
Pour le calcul de ce débit d’étiage, il existe deux méthodes :
La station de référence
La méthode CTGREF (Centre Technique de Génie Rural et des
Eaux et Forêts)
Méthode de la station de référence
Cette méthode consiste à exploiter les valeurs de débits observées sur les
stations hydrométriques. En effet, on recherche un bassin versant de mêmes
caractéristiques physiques que le bassin à étudier et ayant une station
hydrométrique la plus proche.
Ainsi, on pourra calculer l’apport minimal par la formule :
Q BV= q. SBV
Dans laquelle :
q : Débit spécifique du BV de référence [l/s/Km2]
S BV : Surface du BV à étudier [Km2]
Dans notre cas, la station la plus proche est la station Ambodiroka sur la
Betsiboka dont les apports interannuels sont présentés dans le Tableau suivant :
Tableau 17 : Débits spécifiques de différentes fréquences de la station
Ambodiroka sur la Betsiboka
Débit spécifique q (l/s/km2)
Moyen (q2)
quinquennal sec (q5s)
décennal sec (q10s)
quinquennal humide (q5h)
décennal humide
(q10h)
23,8 19,8 18,1 28,9 32
Référence : Fleuves et Rivières de Madagascar, P. Chaperon, J. Danloux, L. Ferry,
Edition 2005
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
54
L’apport moyen annuel, l’apport quinquennal et décennal sec du BV de la
Nandronjia sont ainsi obtenus en multipliant la superficie de celui-ci par les débits
spécifiques q2, q5s et q10s du BV de référence.
Les résultats obtenus sont alors représentés dans le tableau qui suit :
Tableau 18 : Résultats des apports annuels de la rivière Nandronjia calculés
par la méthode de stations de référence
Pour obtenir les apports mensuels de la rivière, on applique les coefficients de
répartition mensuelle dite d’ALDEGHERI sur les apports annuels. Le débit mensuel
s’obtient par la formule suivante :
Où :
Qm : Apport mensuel quinquennal sec du mois considéré [l/s]
Q5s: Apport annuel sec du bassin versant considéré [l/s]
Rm: Coefficient de répartition mensuelle ou coefficient d'ALDEGHERI qui dépend de
la région. Pour notre zone d’étude, le BV de Nandronjia fait partie du bassin de
l’Ouest donc les valeurs du coefficient de répartition mensuelle considéré (en %) sont
définies par le Tableau suivant :
Tableau 19 : Coefficient de répartition d’Aldegheri pour les BV de l’Ouest
R J F M A M J J A S O N D année
R4 23,8 19 17,2 6,8 3,8 2,7 2,4 2,1 1,6 1,5 3,3 15,8 100
Source : Aldegheri (1986)
Les résultats des calculs des apports moyens mensuels et apports
quinquennaux secs mensuels par la méthode de station de référence sont donnés
par les tableaux ci-après :
Apport moyen annuel
(l/s)
Apport annuel sec (l/s)
Apport annuel humide
(l/s)
5 ans 10 ans 5 ans 10 ans
Barrage Nandronjia
2817,9 2344,3 2143,0 3 421,8 3 788,8
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
55
Tableau 20 : Apports moyens mensuels par la méthode de Station de référence
Nandronjia J F M A M J J A S O N D Année
Qm (l/s) 8048,0 6424,9 5816,2 2299,4 1 285,0 913,0 811,6 710,1 541,0 507,2 1115,9 5342,8 2 817,9
Tableau 21 : Apports quinquennaux secs mensuels par la méthode de Station
de référence
Nandronjia J F M A M J J A S O N D Année
Qm (l/s) 6 695,4 5 345,0 4 838,7 1 913,0 1 069,0 759,6 675,2 590,8 450,1 422,0 928,4 4 444,8 2 344,3
Méthode CTGREF
La méthode CTGREF est une méthode empirique pour l’estimation des
apports. L’expression utilisée pour le calcul est :
Dans laquelle :
QF : Apport moyen annuel de fréquence F [l/s]
PF : Pluviométrie moyenne annuelle de fréquence F [mm]
Zm : Altitude moyenne du BV considéré [m]
SBV : Surface du BV considéré [Km2]
B : Coefficient régional
Le coefficient régional B dépend des rivières concernées ou tout simplement
des rivières périphériques. Ce coefficient est égal à 46 pour le cas de la Betsiboka à
Ambodiroka.
Les apports annuels de différentes fréquences seront obtenus en prenant les
pluviométries moyennes de même fréquence. Ainsi, on obtient les résultats suivants :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
56
Tableau 22 : Résultats des apports annuels de la rivière Nandronjia calculés
par la méthode CTGREF
Barrage
Apport moyen annuel
(l/s)
Apport annuel sec (l/s)
Apport annuel humide (l/s)
5 ans 10 ans 5 ans 10 ans
Nandronjia 2100,7 1496,3 1213,2 2784,3 3172,5
Les apports mensuels pour la méthode CTGREF sont calculés de la même
manière que dans la méthode de station de référence en appliquant les coefficients
de répartition d’ALDEGHERI aux apports annuels. Les résultats sont ainsi donnés
dans le tableau suivant :
Tableau 23 : Résultats des apports moyens mensuels par la méthode CTGREF
Nandronjia J F M A M J J A S O N D Année
Qm (l/s) 5 999,5 4 789,6 4 335,8 1 714,2 957,9 680,6 605,0 529,4 403,3 378,1 831,9 3 982,9 2 100,7
Tableau 24 : Apports quinquennaux secs mensuels par la méthode CTGREF
Nandronjia J F M A M J J A S O N D Année
Qm (l/s) 4 273,5 3 411,6 3 088,4 1 221,0 682,3 484,8 430,9 377,1 287,3 269,3 592,5 2 837,0 1 496,3
Synthèse des résultats
En guise de synthèse, les résultats obtenus à partir de ces deux méthodes
devront être comparés aux débits réellement observés sur terrain correspondant aux
relevés des plus basses eaux pour avoir plus de précision. Cependant, à défaut de
valeur réelle, puisque nous n’avons qu’une seule mesure ponctuelle de débit durant
la descente sur terrain (mois d’octobre), il serait alors plus prudent de prendre les
valeurs moyennes obtenues par les différentes méthodes.
Par conséquent, les valeurs moyennes des apports quinquennaux secs
mensuels issues des deux méthodes sont alors définies dans le tableau :
Tableau 25 : Synthèse des apports quinquennaux secs au droit du barrage
Nandronjia J F M A M J J A S O N D Année
Qm (l/s) 5 484,4 4 378,3 3 963,5 1 567,0 875,7 622,2 553,1 483,9 368,7 345,7 760,4 3 640,9 1 920,3
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
57
D’après ce tableau, on peut voir que le débit est faible du mois de Juin à
Octobre. Un pic est observé en mois de Janvier et la plus faible valeur se trouve en
Octobre où la chaleur devient importante.
L’apport journalier délivré par la rivière Nandronjia est donc de 165 915 m3/j.
d- Estimation des crues
Afin de dimensionner les ouvrages hydrauliques, il est indispensable de
déterminer la crue du projet pour une fréquence de retour donnée. Pour une
adduction en eau potable, cette période de retour est fixée à 10 ans.
Il y a différentes méthodes pour l’estimation du débit de crue mais les plus
courantes sont :
La méthode rationnelle
La méthode LOUIS DURET
La méthode ORSTOM
La méthode dite rationnelle n’est applicable que pour les BV de superficie
inférieure à 4 Km2 donc nous n’utiliserons pas cette méthode vu que la surface du
BV de Nandronjia est 118,4 Km2.
Nous nous concentrerons donc sur les deux autres méthodes.
Méthode LOUIS DURET
La formule de l’estimation du débit de crue par la méthode LOUIS DURET à
Madagascar est appliquée pour les bassins versants dont la superficie est supérieure
à 10 Km². Cette formule varie selon la superficie du bassin et s’écrit comme suit :
Pour une SBV< 150 [Km²] on a :
Pour une SBV > 150 [Km²] on a :
Avec :
QF : Débit de crue pour une fréquence F [m3/s] ;
S : Surface du bassin versant [Km²] ;
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
58
I : Pente du bassin versant [m/Km] ;
PF : Pluviométrie maximale journalière pour une fréquence F tombée à l’intérieur du
BV [mm].
D’après la formule précédente, avec une surface du bassin inférieure à 150
Km², les valeurs de débit de crue quinquennal et décennal du BV de Nandonjia sont
données dans le Tableau suivant :
Tableau 26 : Résultats des débits de crue pour la rivière Nandronjia à partir de
la méthode Louis Duret
Barrage S (km2) I (m/km) P (24, F) QF (m3/s)
5 ans 10 ans 5 ans 10 ans
Nandronjia 118,4 13,1 143,4 166,1 222,1 272,4
Méthode ORSTOM
Cette méthode est valable pour des bassins versants de superficie supérieure
à 10 km². L’avantage de cette méthode est la prise en compte de la nature de la
couverture végétale du BV et la nature du sol. La formule d’ORSTOM s’exprime
comme suit :
Avec :
Q10h : Débit de crue du projet [m3/s]
I : Pente du BV [m/Km]
PF : Pluie maximale journalière de fréquence F tombée en un point du BV [mm]
S : Surface du BV [Km2]
E : Indice d’exondité (déterminant la présence ou non de marais, rizières, lacs dans
le BV)
G : Coefficient d’imperméabilité du sol
V : Indice de couverture végétale
Les valeurs de E, G et V sont déterminées dans Fleuves et Rivières de Madagascar
de Chaperon. P.
Tableau 27 : Calcul du débit de crue décennal par la méthode ORSTOM
Barrage S (km2) I (m/km) E G V P (24, 10) Q10
(m3/s)
Nandronjia 118,4 13,1 0,8 1,0 0,4 166,1 235,1
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
59
Synthèse des résultats
Pour avoir plus de précision comme pour l’estimation du débit d’étiage, les
résultats obtenus à partir de ces deux méthodes devront aussi être comparés aux
débits réellement observés sur terrain correspondant aux relevés des plus hautes
eaux ou aux laisses de crues.
Cependant par manque de données réelles fiable sur terrain, nous sommes
contraints à exploiter les valeurs du Q10 calculées à partir de ces deux méthodes. Le
débit de crue Q10 pour la méthode LOUIS DURET donne une valeur de 272,4 m3/s
tandis que celle de ORSTOM est de 235,1 m3/s. On prendra la valeur du cas le plus
défavorable (Q10 LOUIS DURET) pour avoir plus de sécurité dans le
dimensionnement des ouvrages.
5.1.3. Conclusion sur la variante à retenir
Vu l’apport minimal de la ressource souterraine, on peut dire que le débit de la
nappe seule ne suffit plus à satisfaire les besoins de la population. Pour y parvenir,
on peut remédier par son renforcement en construisant un puits drain captant la
rivière IKOPA. Cependant, le débit exploitable du puits drain de la JIRAMA qui
fonctionne actuellement est de 37 m3/h avec un temps de pompage de 22/24h.
Afin de recouvrir tous les besoins, il faudrait construire 3 à 4 puits-drain
semblable à celui de la JIRAMA mais cela coûterait trop cher. Aussi, cette variante
ne serait qu’une mesure à court terme compte tenu de la non maîtrise du
changement de lit de la rivière Ikopa.
Concernant la rivière Nandronjia, l’apport minimal annuel est largement
supérieur aux besoins globaux de la population de Maevatanana. Mais exploiter
cette ressource seule reviendrait à abandonner les captages et puits existants, ce qui
aurait des répercussions économiques importantes.
Pour la réhabilitation de l’AEP de Maevatanana, on choisit donc d’utiliser une
ressource mixte en captant l’eau de la rivière Nandronjia tout en gardant les
captages existants.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
60
5.2. Adéquation Ressources-Besoins
Le mois le plus sec pour Maevatanana est le mois d’Octobre. Le débit d’étiage
de la rivière Nandronjia durant ce mois est estimé à 345,7 l/s alors que le besoin
global de la ville est de 21,4 l/s.
Par conséquent, on peut en conclure que la ressource satisfait amplement les
besoins de la population. Le débit à l’aval du barrage qui sera utilisé par d’autres
utilisateurs est également assuré.
5.3. Mode captage
5.3.1. Mise en place d’un seuil de dérivation
Au niveau de la rivière Nandronjia, on note déjà la présence d’un reste d’un
ancien barrage en maçonnerie de moellon dont la moitié a été emportée par la crue.
De plus, on constate qu’il existe un grand vide dans le corps de ce barrage restant.
Ainsi, deux options ont été retenues pour le captage de cette nouvelle
ressource :
Option 1 : Réhabilitation de l’ancien barrage en maçonnerie de moellon
Option 2 : Construction d’un nouveau barrage en BA
Malgré les raisons économiques, la réhabilitation du barrage en maçonnerie
de moellon nécessite beaucoup de joint d’étanchéité pour éviter que l’eau ne puisse
traverser le corps de l’ouvrage. Aussi, il faudra instaurer un dispositif d’accrochage
rigide pour tenir en place les deux parties du barrage surtout en période de crue.
Contrairement à cela, l’ouvrage en béton armé est plus compact et de plus, est facile
à réaliser tant sur la forme que au niveau des évacuateurs de crues. On note
également que cette configuration en béton armé apporte une amélioration du
comportement de l'ouvrage vis-à-vis de l'érosion et des effets du vieillissement des
ciments.
De ce fait, dans cette étude, nous allons choisir la deuxième option qui
consiste à la construction d’un nouveau barrage en BA au niveau de l’exutoire choisit
du BV. Ce nouveau barrage sera construit en amont de l’ancien barrage.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
61
Le seuil utilisé est un seuil semi-mobile constitué d’une partie fixe et d’une
partie batardable servant d’évacuateur de crue.
5.3.2. Choix du site d’implantation
Le choix du site d’implantation d’un barrage dépend surtout des
caractéristiques du lit de la rivière. En effet, on recherche toujours un tronçon d’une
rivière assez rectiligne et aussi des points d’étranglement pour minimiser la longueur
de l’ouvrage. De même, dans la mesure du possible, on essaie de placer le barrage
au niveau d’un seuil rocheux car d’une part ce site procure une meilleure fondation, il
n’y a pas lieu de mettre des parafouilles pour protéger des effets de renards, et
d’autre part, on n’aura pas besoin de construire des murs d’ancrages mais le barrage
est directement ancré dans la roche.
Dans notre cas, le sol de fondation est un sol meuble composé de graviers et
de galets donc il y aura nécessité d’installer des parafouilles amont et aval par contre
la présence des roches sur les rives nous permet de dispenser des murs d’ancrages.
Les caractéristiques du lit de la rivière sont données dans le tableau suivant :
Tableau 28 : Caractéristiques du lit de la rivière Nandronjia
Type du sol de fondation Meuble
Matériaux constituants le sol de fondation Graviers et Galets
Largeur du lit [m] 44
Côte Berge Rive Gauche [m] 140,98
Côte Berge Rive Droite [m] 141,43
Côte du fond de la rivière [m] 135,83
5.3.3. Dimensionnement du barrage seuil
a- Hauteur du seuil
Un barrage seuil est un ouvrage d’art construit en travers d’une rivière dont le
but est de pouvoir surélever le niveau d’eau au droit de cette section pour permettre
le captage de l’eau, surtout en période d’étiage.
La côte du site de notre barrage est élevée par rapport à la côte d’arrivée de
l’eau au niveau de la station de traitement (132 m). De ce fait, l’eau sera acheminée
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
62
vers cette station par une conduite d’amenée qui fonctionne comme une conduite
forcée. Par conséquent, la hauteur du barrage doit assurer une hauteur d’eau
suffisante qui correspondra à une charge suffisante au-dessus de la conduite pour
obtenir le débit demandé.
Dans notre cas, la hauteur du seuil sera prise donc à 2,50 m.
b- Longueur du seuil
Soit L la longueur du barrage qui est définie par la largeur du lit de la rivière et
est égale à 44 m. Cette longueur L sera décomposée en deux : L1 la longueur de la
partie fixe et L2 la longueur de la partie mobile formée par les passes batardables.
La détermination de ces deux valeurs sera effectuée sous-programme Excel
par le principe de valeur cible. La méthode consiste à la résolution du système
d’équation :
Dans laquelle :
Qn : Débit de crue du projet de fréquence n choisie. Dans notre cas, le barrage sera
dimensionné pour la crue de fréquence décennale Q10= 272,4 [m3/s].
h : Hauteur d’eau au-dessus du seuil fixe. Cette hauteur sera fixée à partir de la
hauteur des berges Hberge, de la revanche R=0,5m, et de la hauteur du barrage hb.
H berge : Différence entre la côte de la berge et la côte du fond de la rivière. Ainsi, on
obtient : = 1,6 [m]
m : Coefficient de débit
En principe, on devra tenir compte de la présence de l’ouvrage de chasse
pour le dimensionnement du seuil déversant (barrage à seuil fixe) ; mais en général
les usagers ne respectent pas les consignes de façon à ce que cet ouvrage devra
être complètement ouvert en cas de crue. Il faudra donc rester dans le cas
défavorable pour le dimensionnement du seuil, c'est-à-dire considérer le barrage tout
entier comme un seuil déversoir. Dans notre cas, le barrage est considéré comme un
déversoir à seuil épais donc m est égal à 0,40.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
63
g : accélération de la pesanteur égale à 9,81 [m/s²].
Après calcul sur Excel, les valeurs obtenues pour L1 = 33 [m] et L2 = 11 [m].
Cette valeur de la longueur L2 indique donc le nombre de passe batardable de 1m
suffisant pour évacuer le débit de crue sans risque de rupture de l’ouvrage ni
débordement sur les rives.
c- Fondation
Le sol de fondation au niveau du site du barrage étant un sol meuble, il est
donc indispensable de placer des parafouilles et des pieux pour protéger la fondation
de l’ouvrage.
Les dimensions du radier et des parafouilles sont choisi de telle sorte que la
règle de LANE soit toujours vérifiée au niveau de la fondation.
Ainsi, les dimensions caractéristiques du radier et des parafouilles sont
comme suit :
Tableau 29 : Dimensions caractéristiques du radier et des parafouilles
Radier aval 1,00 [m]
Epaisseur radier 0,50 [m]
Parafouille amont 2,50 [m]
Parafouille aval 1,50 [m]
Source : Annexe 6
La règle de LANE s’écrit comme suit :
lv : La longueur des cheminements verticaux (comptés comme dans la théorie de
BLIGH de haut en bas et de bas en haut)
lh : La longueur des cheminements horizontaux
C' : coefficient dépendant de la nature du sol de fondation, dans notre cas : C’ = 2,5
(graviers et galets)
ΔH : La dénivelée entre le niveau d’eau amont (H amont) et le niveau d’eau aval (H
aval)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
64
H amont du barrage est donnée par :
h : La lame d’eau au-dessus du barrage est calculée par la formule :
Comme on considère toujours le cas défavorable, Q est le débit de crue du
projet et L la longueur totale du barrage.
H aval est obtenu par le calage hydraulique à partir de la formule de Manning-
Strickler :
K : Coefficient de Strickler dépendant de la rugosité du fond et des berges (K = 40, lit
avec cailloux et rochers)
S : Section du lit de la rivière en fonction de H aval
R : Rayon hydraulique
I : Pente du fond de la rivière
Le calage hydraulique est un programme sous- Excel permettant de déterminer la
hauteur d’eau en ayant le débit du projet, la largeur du lit et la pente du fond.
Le principe du calage hydraulique est la même que la méthode de valeur cible.
Après calcul, on a :
lv = 7,00 [m] , lh = 5,50 [m]
H amont = 4,80 [m] , H aval = 2,70 [m]
lv + (lh/3) = 8,83 > C’ ΔH = 5,24 d’où la règle de LANE est vérifiée.
5.3.4. Etude de la stabilité du barrage
Afin de pouvoir étudier la stabilité de l’ouvrage, on prend toujours le cas le
plus défavorable tel que le barrage tout entier est considéré comme un déversoir à
seuil épais.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
65
Le profil type du barrage sera donné comme la figure ci-dessous :
Figure 1 : Profil type du barrage
Ainsi, les caractéristiques de ce profil type sont :
Tableau 30 : Caractéristiques du profil du barrage
Hauteur seuil (m) 2,50
Largeur crête (m) 2,00
Largeur à la Base (m) 4,50
Talus paroi aval (m/m) 1,00
Radier aval (m) 1,00
Epaisseur radier (m) 0,20
Parafouille amont (m) 2,50
Parafouille aval (m) 1,50
Epaisseur parafouille (m) 0,20
H amont (m) 4,80
H aval (m) 2,70
Hauteur de sédiments (m) 0,25
Angle Frottement interne (°) 25
Source : Annexe 6
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
66
a- La stabilité au glissement
Pour que la stabilité au glissement soit assurée, il faut que :
Avec :
Kg : Coefficient de glissement
P : Poussée de l’eau à l’amont de l’ouvrage
W : Forces verticales dues au poids du barrage
U : Sous-pression
Tg Ф : 0,6 si la fondation est constituée de roche plus tendre.
Après calcul, on trouve Kg = 1,24 donc la condition au glissement est vérifiée.
b- La stabilité au renversement
Le barrage a en général tendance à basculer vers l'aval à cause de la
poussée de l'eau et la sous-pression. Cependant, il faut noter la présence des
sédiments qui sont charrier jusqu’au barrage d’où il faut tenir compte également des
poussées des sédiments. Seul le poids de l'ouvrage agit pour le stabiliser. Dans ce
cas, l'ouvrage doit être suffisamment lourd et la base suffisamment grande pour que
la résultante du poids et des poussées passe à l'intérieur du tiers central de la
fondation.
La stabilité de l'ouvrage sera obtenue lorsque la somme des moments des
forces tendant à le faire basculer autour du point de rotation est inférieure à la
somme des moments des forces tendant à le stabiliser avec un coefficient de
sécurité comprise entre 1,5 et 2.
Le barrage est stable au renversement.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
67
c- La stabilité à la flottaison
La condition de non flottaison est vérifiée si le rapport "poids du barrage + surcharge"
par la sous-pression est supérieure à 1,1.
Dans laquelle :
W : Forces verticales dues au poids du barrage
Sc : Forces verticales dues à la surcharge provoquée par le poids de l’eau sur le
radier
U : Sous-pression
On trouve après calcul, Kf = 3,62 > 1,1
Le barrage est donc stable à la flottaison.
d- La stabilité élastique ou condition de non poinçonnement de la fondation
La vérification de la stabilité élastique consiste à calculer les contraintes à la
base et dans le corps de l’ouvrage. La condition de non poinçonnement est vérifiée si
la contrainte sur le sol de fondation est admissible :
Le σsol est égale à 40 [T/m2] pour notre cas (nature du sol en galets et
graviers).
La contrainte sur le sol de fondation peut être calculée par la méthode
classique de la résistance des matériaux telle que :
Dans cette expression, par convention, les contraintes de traction porteront
des signes négatifs et les contraintes de compression des signes positifs. Avec :
M : Moments de toutes les forces appliquées par rapport au centre de la base
du radier G.
.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
68
S : Section droite de la pièce fléchie, en l’occurrence, il s’agit de la surface de
contact radier fondation. (S=bx1m avec b c’est la base de fondation) ;
I : moment d'inertie rapport à l'axe passant par le centre de gravité de la
section du radier
v : distance maximale de l'axe neutre,
N : Somme des efforts normaux à la section, soit N=W-U
Dans notre cas, les résultats de la stabilité élastique sont donnés dans le tableau :
Tableau 31 : Résultat de calcul de la stabilité élastique
Moment % à G [kg.m] 7554
ΣN [kg] 18463
v [m] 2,75
Moment d'inertie [m4] 13,86
Section [m2] 5,50
σ max [T/m2] 4,86
σ s [T/m2] 40
Source : Annexe 6
Ce tableau montre que la stabilité élastique de l’ouvrage est respectée. On
peut dire alors que les dimensions choisies pour le barrage sont correctes.
e- Vérification de la règle du tiers central
La règle du tiers central définie que le point d’application de toutes les forces
appliquées à l’ouvrage doit passer à l’intérieur du tiers central de sa base. Ce point
est distant du centre de gravité de la base de l’ouvrage par une valeur « e » appelée
excentricité.
En un point situé à une distance y de G la valeur de la contrainte normale est
donnée par la formule suivante :
M : Moment fléchissant de N par rapport à l’axe passant par le centre de
gravité G. (M=N*e) où e est l’excentricité : M = 7554 [Kgm] = 7,55 [Tm]
S est la section de base de l’ouvrage : S=bx1m avec b = 4,50 [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
69
I est le moment d’inertie de la section S par rapport à un axe horizontal,
perpendiculaire à la base et passant par G : = 13, 86 [m4];
v est la distance séparant l’axe du moment d’inertie passant par G jusqu’à la
fibre la plus tendue (et la plus comprimée) :
N : effort normal : N=W-U=W=18 464 [Kg] = 18,46 [T]
Après calcul, on a :
La relation entre le moment fléchissant M et l’effort normal N telle que : M = N *e
permet d’obtenir la formule de l’excentricité e :
La règle du tiers central est vérifiée si l’excentricité e est inférieure à la un
sixième de la base ( c'est-à-dire que la résultante des forces appliquées doit
couper la base de l’ouvrage dans la zone correspond au tiers central.
D’où
= 0,14 [m]
= 0,75 [m]
Donc La règle du tiers central est vérifiée.
5.3.5. Dimension du bassin de dissipation
En passant par le seuil qui est une section critique, l’écoulement de l’eau
devient torrentiel et provoque un ressaut à l’aval du barrage. Ainsi, pour éviter
l’érosion au niveau du lit de la rivière et à l’aval immédiat de l’ouvrage, on construit
un bassin de dissipation pour dissiper l’énergie du ressaut.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
70
Les caractéristiques du bassin sont données dans le tableau suivant (les
détails de calcul sont représentés en annexe 6) :
Tableau 32 : Caractéristiques du bassin de dissipation
Puissance fournie [CV] 7623,76
Volume bassin [m3] 1524,75
Longueur bassin [m] 6,4
Longueur enrochement [m] 5,4
Vitesse de l’eau en aval [m/s] 2,86
P50 [kg] 227
D50 [m] 0,56
Epaisseur couche Enrochement [m] 0,89
Source : Annexe 6
5.3.6. Chambre de captage
La chambre de captage sera constituée par deux compartiments, en béton
armé, placée en rive gauche et accolée au barrage.
Le premier compartiment est équipé d’un système de dégrillage et de
matériaux filtrants composés de galets de diamètre 50 à 100 mm qui servira à filtrer
les corps en suspension emportés par l’eau et éviter leur pénétration dans la
conduite.
Le deuxième compartiment ou chambre de prise, servira à remplir la conduite
d’amenée et à maintenir la charge nécessaire à la prise.
Le système de vidange sera branché sur la conduite d’adduction, en aval du
barrage, pour entretenir la chambre de captage.
Tableau 33 : Dimensions de la chambre de mise en charge
Caractéristiques Premier compartiment Deuxième compartiment
Longueur [m] 1,00 1,00
Largeur [m] 1,50 1,00
Hauteur totale [m] 2,50 2,50
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
71
5.3.7. Conduite d’amenée
La conduite d’amenée d’eau brute sera en PVC DN 250/ PN 10 sur une
longueur totale de 5 446 m jusqu’à la nouvelle station de traitement
d’Androfiamadinika.
On installera 7 ventouses afin de chasser l’air emmagasiné aux points hauts
ainsi et 9 vidanges aux points bas pour l’entretien de la conduite.
5.4. Station de traitement
La réhabilitation du système d’adduction en eau potable de la ville de
Maevatanana conduit à l’exploitation d’une nouvelle ressource qui est l’eau de la
rivière Nandronjia. La station de traitement à construire sera définie en fonction de
l’analyse complète de l’eau à capter. L’emplacement de cette nouvelle station sera
choisi en fonction du site du réservoir pour réduire la longueur de refoulement. Il sera
placé dans le quartier d’Androfiamadinika à la cote topographique 132 m.
En général, le traitement d’une eau de surface doit déjà être composée de :
Pré-traitement : constituée essentiellement d’un système de
dégrillage, d’un dessableur et selon le cas d’un système de pré-chloration,
débourbage et déshuilage.
Traitement physico-chimique : constitué des étapes de
coagulation, floculation, décantation et de filtration pour obtenir ainsi une eau
claire.
Traitement bactériologique : utilisée pour l’élimination de toutes
formes de vie (Bactéries, virus, micro-organismes pathogènes) présentes
dans l’eau à traiter.
Neutralisation : pour l’ajustement du pH de l’eau.
Comme notre étude n’est encore qu’en phase d’APS (Avant-Projet Sommaire)
et en tenant compte de la non disponibilité des données d’analyse de l’eau de la
rivière Nandronjia, faute de matériels sur le terrain, nous ne pourrons dimensionner
correctement les ouvrages de traitement qui seront utile pour rendre cette eau
potable.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
72
5.5. Le stockage
Le réservoir est ouvrage qui joue un rôle important dans l’adduction en eau
potable car non seulement, il permet d’accumuler ou stocker le débit d’eau qui arrive
mais aussi satisfait les besoins en eau de la population au cours de la journée. De
même, c’est aussi un régulateur de débit.
Ainsi, à cet effet, il doit être construit en matériaux durables afin de résister à
l’usure et aux éventuelles poussées dues à l’eau. Ils peuvent donc être réalisés selon
le cas, en maçonnerie ou en acier pour de petites capacités, de nos jours on voit de
plus en plus des réservoirs construits en béton armé ou en béton précontraint.
Comme l’eau stockée est une eau destinée à l’alimentation humaine, le
réservoir doit être protégé de toutes sources de pollution telles les eaux d’infiltrations
souterraines, les poussières, la pluie, etc... On prévoit également un « trou
d’homme » pour y accéder et faciliter le nettoyage.
5.5.1. Forme
La plupart du temps, les petits réservoirs se font carrés ou rectangulaires,
mais la forme circulaire est moins coûteuse et présente l’avantage d’avoir une
pression uniformément répartie sur les parois. Et lorsque les moyens d’exécution le
permettent, on réalise des réservoirs de forme tronconiques ou cylindro-tronconique
à la place des réservoirs de grand volume.
5.5.2. Emplacement
En général, l’emplacement du réservoir dépend notamment de la topographie
de la zone d’étude.
Dans la mesure du possible, il devra aussi être implanté au niveau de la cote
la plus élevée de la commune à desservir ce qui permettra une distribution facile par
gravité. C’est ainsi que nous avons choisi le site de ce nouveau réservoir dans le
quartier d’Androfiamadinika qui se trouve à la côte 133,44 m. C’est le quartier le plus
élevé de la ville et la plus proche de la source.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
73
5.5.3. Choix du type de réservoir
Il existe 3 types de réservoir :
Réservoir enterré
Réservoir semi-enterré
Réservoir sur tour (Château d’eau)
Le choix du type de réservoir est basé sur des critères d’ordre technique et
financière. Cependant, les réservoirs au sol présentent les avantages suivant par
rapport au château d’eau:
-Economie sur les frais de construction
-Etude architecturale très simplifiée et moins sujette à des critiques
-Etanchéité plus facile à réaliser
-Accessibilité plus facile pour l’entretien
Malgré ces privilèges, la présence des quartiers trop éloignés nous a incités à
utiliser un réservoir surélevé pour régler les problèmes de pression dans la zone à
desservir.
5.5.4. Accessoires pour le réservoir
Les équipements associés à ce nouveau château d’eau sont :
Un regard de dimension 0,80 x 0,80 [m] contenant les vannes de contrôle des
débits de distribution et celle de vidange ;
Une conduite de trop plein en PVC DN 90;
Une conduite de vidange;
Une conduite de distribution PVC DN 200 ;
Une conduite d’arrivée d’eau dans le réservoir PVC DN 200 ;
Une échelle métallique extérieure de longueur 12 m environ ;
Un trou d’homme de 1,00 x 1,00 [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
74
Pour l’actuel réservoir semi-enterré, les travaux de réhabilitation à effectuer
sont la remise en état de la coupole de couverture et la réfection des enduits
étanches à l’intérieur ainsi que la peinture pour la partie extérieur et les accessoires
hydrauliques.
5.5.5. Capacité théorique
Pour le cas des adductions d’eau continues, en tenant compte du volume
d’eau arrivant et sortant du réservoir, la capacité théorique de ce dernier est donnée
par la formule :
(Source : Hydraulique Urbaine, A. Dupont, Tome II : Ouvrages de transport-Elévation
et distribution des eaux)
Avec : V : Capacité théorique du réservoir [m3]
X = C/24 : Débit horaire moyen de consommation [m3/h]
C : Consommation totale sur 24h [m3/j]
5.5.6. Dimensionnement du réservoir
Le nouveau réservoir d’Androfiamadinika fonctionnera simultanément avec
l’ancien réservoir de Morafenokely pour couvrir tous les besoins en eau de la
population de Maevatanana.
Il sera surélevé de 4 m au-dessus du sol pour régler les éventuels problèmes
de pressions et faciliter la distribution par gravité car en effet, la ville de Maevatanana
est composée de zone basse et de zone haute dont les dénivellations sont quelques
peu conséquents. La cote du radier est de 137,59 m.
Les calculs de vérification de la stabilité ont permis de déterminer les valeurs
de dimensionnement de chaque élément du réservoir résumées dans le tableau ci-
dessous. Les calculs détaillés et l’étude de stabilité sont représentés en annexe 7 :
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2013
75
Tableau 34 : Dimensions du réservoir
Volume du réservoir [m3] 475
Diamètre intérieur du réservoir [m] 11,00
Hauteur utile de l’eau [m] 5,00
Epaisseur de la cuve [m] 0,10
Epaisseur de la coupole [m] 0,12
Flèche de la coupole [m] 1,15
Epaisseur du radier [m] 0,15
Hauteur des piles [m] 4,00
Dimensions des piles [m2] 0,30 x 0,30
Dimension entretoise [m2] 0,40 x 0,30
Longueur entretoise [m] 22,00
Semelle de fondation [m2] 2,00 x 2,00
Source : Annexe 7
5.5.7. Etude de stabilité du réservoir sur tour
a- Stabilité au renversement
Comme le réservoir est un réservoir surélevé, les forces qui tendent à
bousculer l’ouvrage sont surtout les forces du vent. Ainsi, pour déterminer la stabilité
au renversement, il faut déterminer ces efforts dus au vent.
La pression du vent agissant sur les ouvrages dans la Région Betsiboka est
d’environ Pv = 250 Kg/m2 (source : Règle pour constructions para-cycloniques,
Météorologie Nationale)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
76
Tableau 35 : Calcul du moment de renversement dû au vent
Surface
exposée s [m2]
Forces de pression : Pv x
s [Kg]
Bras de levier par rapport à
l’axe au sol [m]
Moment de renversement
Mr [Kgm]
Coupole 8,54 2135,6 12,725 27175,51
Cuve 60,48 15120 9,65 145908,00
Radier 2,87 718,75 7,025 5049,22
Piliers 14,82 3705 2 4560
Entretoise 3,00 750 2 1500
ΣMr = 184192,72 [Kgm]
Ce moment de renversement total sera pondéré d’un coefficient 5/3 car on considère
que le réservoir est vide et que le vent est maximale.
Soit alors, Mr’ = 5/3 x ΣMr = 306987,88 [Kgm]
Comme tous les efforts dus au poids de l’ouvrage sont transmis aux semelles par
l’intermédiaire des piliers, le bras de levier sera d’/2 (d’ : distance entre axe piliers).
Ms = Ptotale x d’/2
Ms=587444,2 [Kgm]
D’où L’ouvrage est stable au renversement.
b- Contrainte du sol
Cette étape de calcul est indispensable car elle permet de voir si le sol support
sera apte ou non à soutenir tout l’ouvrage que ce soit lors de sa conception ou lors
de son utilisation à long terme. De ce fait, pour le calcul, il faut tenir compte de toutes
les charges mises en jeu pour obtenir la contrainte du sol. Cette contraint est
obtenue par :
On sait que le réservoir est porté par 6 piliers en BA donc la charge toute
entière est transmise aux 6 semelles de fondation. Cette charge totale est la somme
des poids du réservoir vide, des piliers, de l’entretoise et de l’eau.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
77
Pour le calcul de la contrainte, on considère une seule semelle donc la charge
supportée par cette semelle est le 1/6 de la charge totale.
Soit P totale = 631301,44 [Kg],
P (01 semelle)= 105216,9 [Kg]
D’où σsol = 2,6 [Kg/cm2] σsol < σ adm sol = 4 [Kg/cm2]
On peut en conclure que le sol est apte à pouvoir supporter tout l’ouvrage et les
dimensions choisies sont acceptables.
5.5.8. Conduite de refoulement
Le pompage d’eau traitée vers le nouveau château d’eau se fera avec une
pompe de surface de puissance 2 kW ayant un débit de 50 m3/h, pour une HMT =
15 m.
5.6. Réseau de distribution
Le réseau de distribution est un ensemble de canalisation qui assure le
transport de l’eau accumulée dans le réservoir vers les foyers et les points d’eau
publics. De ce fait, il devra être conçu de façon à pouvoir véhiculer en toute sécurité
le débit de pointe journalier. Ainsi, cela implique le bon choix du diamètre des
conduites à utiliser tout en s’assurant une vitesse d’écoulement convenable et une
pression compatible à la limite avec la hauteur des immeubles à desservir.
En général, un réseau contient également quelques accessoires comme les
vannes, les ventouses, les vidanges, les surpresseurs, les réducteurs de pressions
ou brise charge et les compteurs.
5.6.1. Choix du type des tuyaux utilisés
La gamme des tuyaux présente sur le marché actuellement est très large
notamment sur la nature de la matière de fabrication. Ce sont :
Les tuyaux métalliques (en Fonte, en Acier galvanisé)
Les tuyaux en ciment (Béton Armé, Béton précontraint, Amiante ciment)
Les tuyaux plastiques (PVC : Polyvinyle chlorure et PEHD : Polyéthylène
Haute Densité)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
78
Le choix du type de tuyaux à utiliser dépend surtout des avantages que peut
offrir chacun. En général, il est question de caractéristiques techniques et
d’importances économiques. En effet, les conduites en aciers sont fortement
recommandées dans le cas où la conduite pourrait être à ciel ouvert ou aussi lors de
passage sous pont. Concernant ceux en ciment, ils sont utilisés pour les besoins de
conduites à gros diamètre. Cependant, ces deux types de tuyaux ont un coût
économique plus conséquent par rapport au PVC et PEHD qui sont non seulement à
faible prix sur le marché mais aussi sont reconnus pour leur facilité d’utilisation, leur
légèreté, leur flexibilité et enfin leur résistance face à la corrosion.
Dans notre cas, on utilisera ainsi les tuyaux PVC pour les conduites de
refoulement et les canalisations principales et les tuyaux PEHD pour les
canalisations secondaires et les branchements vers les abonnés dans l’extension du
réseau. Pour le réseau existant, on remplacera toutes les conduites en Fonte par des
tuyaux PVC.
5.6.2. Tracé du réseau
En général, le mode de distribution de l’eau potable dans les communes peut
être classé comme suit :
Réseau ramifié
Ce type de réseau est utilisé en zone de faible et moyenne densité
humaine. Les caractéristiques de ce réseau telles que les conduites ne
comportent pas d’alimentation en retour, le débit n’est pas régulier et surtout en
cas d’intervention sur le réseau, l’arrêt complet de la distribution en aval est
nécessaire (Figure 2, gauche). Cependant, le coût économique de son installation
s’avère faible.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
79
Réseau maillé
Pour les grandes agglomérations et les zones de forte densité humaine, le
réseau maillé est le plus adéquat car l’eau circule dans les deux sens de la
canalisation et la régularité du débit est constante. De plus en cas de panne dans le
réseau, l’arrêt est localisé et peut être restauré sans pour autant priver les autres
abonnés (Figure, droite). Le seul inconvénient de ce type de réseau est le coût de
l’installation élevé.
Figure 2 : Réseaux ramifiés (1) et maillés (2)
Pour le tracé du réseau proprement dit, il faut faire en sorte que les réseaux
suivent le tracé des routes existantes ou, à défaut, traversent les terrains du domaine
public.
Concernant la pose des conduites, il est préférable d’exécuter des fouilles de
hauteur variant de 0,60 m à 1,20 m et une largeur de 0,60 m pour faciliter la pose
des accessoires tels que les joints, les vannes et aussi pour faciliter les travaux
d’entretien et de réparation ultérieure.
Les matériaux utilisés lors de la pose des conduites également dépendent
notamment de la surcharge à laquelle la canalisation pourra subir par exemple dans
le cas d’une traversée d’une route ou piste importante. En général, le fond de fouille
est toujours muni d’un lit de pose de 0,10 m à 0,20 m d’épaisseur, bien pilonnée et
bien nivelé.
(1) (2)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
80
5.6.3. Équipements des réseaux
Pour la sécurité de l’exploitation, on installera des ventouses au niveau des
points hauts pour permettre le libre écoulement de l’eau et d’autre part des vannes
de vidanges pour la purge des points bas de la canalisation. Les bornes fontaines
mises en place assument en partie les fonctions assignées aux ventouses dans
l’optimisation du fonctionnement du réseau.
Les équipements de raccords et de fixation dépendent des caractéristiques
des canalisations (nature de la canalisation, pression de service, nature de fouille) :
tés égaux, coudes, réductions…
5.6.4. Dimensionnement des conduites
a- Vitesse
La vitesse de l’eau acceptable dans les conduites est de l’ordre de 0,4 à 1,7
m/s. En effet, une vitesse trop faible pourrait entraîner l’obturation des conduites à
cause de la formation de dépôts et de même une vitesse trop forte pourrait perturber
l’installation telle que le coup de bélier.
Après avoir choisi un diamètre de tuyaux, la vitesse dans celui-ci se calcule
par la formule :
Avec :
V : Vitesse d’écoulement dans la conduite [m/s]
Q : Débit à transiter [m3/s]
D : Diamètre intérieur de la conduite [m]
b- Perte de charge
Dans les conduites, il existe 2 types de pertes de charge :
Perte de charge linéaire
Perte de charge singulière
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
81
c- Perte de charge linéaire
La perte de charge linéaire est la quantité d’énergie produite tout le long de la
conduite. Pour son évaluation, il existe de nombreuses formules qui ont été établis
mais la plus utilisée reste la formule de Darcy-Weisbach :
j : Perte de charge unitaire [m/m]
Q : Débit de l’écoulement [m3/s]
D : Diamètre intérieur de la conduite [m]
λ : Coefficient de perte de charge
g : Accélération de la pesanteur [m/s²]
La détermination de λ peut se faire soit avec le Diagramme de Moody soit à
l’aide de différentes formules empiriques qui dépendent surtout du régime
d’écoulement. Cependant, la plus utilisée est la formule de Colebrook telle que :
(Source : Mécanique Expérimentale des Fluides, R.Comolet, Tome II)
λ : Coefficient de perte de charge
k : Coefficient de rugosité de la paroi interne de la conduite
D : Diamètre intérieur de la conduite [m]
𝓡e : Nombre de Reynolds
V : Vitesse de l’écoulement [m/s]
𝓥 : Viscosité cinématique du fluide [m2/s]
Dans notre étude, la perte de charge unitaire pour les tuyaux PVC et PEHD
sera calculée par la formule suivante :
(Source : Pont à Mousson, Canalisation P 131)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
82
Après avoir calculé la perte de charge unitaire dans la conduite, la perte
de charge linéaire totale est obtenue par la formule :
J : Perte de charge linéaire [m]
j : Perte de charge unitaire [m/m]
L : Longueur de la conduite
d- Perte de charge singulière
La perte de charge singulière est due à la présence des singularités tels les
changements brusques de direction, le rétrécissement de la canalisation, les Té, les
vannes, les coudes. Elle est calculée à partir de la formule :
k : Coefficient de perte de charge singulière
V : Vitesse de l’écoulement (m/s]
g : Accélération de la pesanteur [m/s²]
En général, la valeur de cette perte de charge singulière est souvent très
faible voire négligeable. Ainsi, dans notre cas, on l’estimera à 10 % de la perte de
charge linéaire.
e- Pression
Pour assurer une bonne tenue des conduites et assurer l’arrivée de l’eau à
distribuer vers les ménages, la pression minimale admissible est de 0,3 bar ou 3 m
de colonne d’eau]. La limite maximale est définie par la pression nominale supportée
par la conduite utilisée.
La pression au sol dans le réseau de d’adduction d’eau potable est donnée
par :
Pression au sol [m] = Hauteur piézométrique [m] – Côte au sol [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
83
Chapitre 6 : INTRODUCTION SUR LE LOGICIEL EPANET 2.0 ET SIMULATION
HYDRAULIQUE DU RESEAU
6.1. Présentation
EPANET 2.0 a été développé par la division de ressources et de l’alimentation
en eau du Laboratoire National pour l’Investigation sur la gestion de risques, de
l’Agence d’ Environnement des Etats-Unis (US Environnemental Protection Agency)
suite à un congrès qui visait à protéger les ressources naturelles du pays et à mieux
appréhender les écoulements et les transformations de l’eau dans un réseau
d’adduction d’eau potable.
En effet, c’est un logiciel de modélisation qui permet de simuler et de
reproduire artificiellement un réseau afin d’étudier les comportements hydrauliques et
qualitatifs de l’eau circulant à travers ce réseau sous pression pendant une longue
durée.
Dans le logiciel, ce réseau en question est un ensemble de canalisation reliant
des nœuds entre eux ou avec d’autres organes tels que les réservoirs, les pompes,
les bâches et les vannes.
EPANET permet de calculer automatiquement la pression au niveau de
chaque nœud, la vitesse dans les conduites ainsi que le niveau d’eau dans le
réservoir à n’importe quel moment de la journée. Il permet également de simuler le
taux de concentration en chlore résiduel arrivant jusqu’aux consommateurs. De ce
fait, on pourra obtenir le meilleur dimensionnement possible du réseau de distribution
d’eau potable.
En résumé, le logiciel présente tous les outils pour remplir les objectifs suivants :
Régulation des pressions dans le réseau
Détection des zones de fonctionnement déficitaire
Dimensionnement de réseaux : calibrage du diamètre des conduites, meilleur
choix et emplacement de pompe et des vannes.
Amélioration de la gestion des équipements en eau
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
84
De plus, EPANET offre une aide à la recherche de stratégies alternatives pour gérer
le réseau, comme par exemple :
Utilisation en alternance des différentes ressources du système ;
Modifier le régime de pompage ou de marnage des réservoirs ;
Planifier l’entretien et le remplacement de certaines canalisations
Après la simulation hydraulique, EPANET affichera les résultats sous plusieurs
formats tels que :
Des cartes avec des codes couleurs
Des tableaux
Des graphiques
6.2. Interface du Logiciel
Après le lancement du logiciel, une interface s’affiche sur l’écran comme sur la
figure indiquée ci-dessous :
Figure 3 : Interface du logiciel
Barre de
menu u
Barre d’Etat
Espace de travail
Barre d’outils Fenêtre de navigation
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
85
Les éléments de base de cette interface de l’EPANET sont :
La barre de menu
La barre d’outils
La barre d’état
L’espace de travail
La fenêtre de navigation
6.3. Les composantes d’EPANET 2.0
Les éléments utilisés dans le logiciel sont de deux sortes :
Les composantes physiques
Les composantes non physiques
6.3.1. Les composantes physiques
a- Les nœuds de demande :
Ce sont des points du réseau où les arcs (tuyaux) se rejoignent. Ils servent
d’entrée ou de sortie d’eau venant des canalisations donc peuvent représenter des
bornes fontaines en bout de réseau.
Les données d’entrée minimale exigée pour les nœuds de demande sont :
L’altitude ou côte à partir d’un plan de référence (en général, on prend le
niveau de la mer)
La demande en eau ou besoin au niveau du nœud
La qualité initiale de l’eau
Les résultats calculés aux nœuds de demande à chaque intervalle de temps d’une
simulation sont :
La charge hydraulique (Hauteur piézométrique) : Energie interne par poids
spécifique du fluide ou bien somme de l’altitude avec la hauteur de pression.
Cette définition de la charge est différente de celle utilisée en hydraulique
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
86
urbaine qui prend en compte le facteur de vitesse de l’eau sous forme
d’énergie cinétique.
La pression au sol
La qualité de l’eau obtenue
Les nœuds de demande peuvent également avoir des variations de demande
dans le temps (présence de besoin de pointe) mais aussi des demandes négatifs, ce
qui indiquerait que l’eau entre dans le réseau à ces points.
b- Les réservoirs
Le réservoir est considéré comme un nœud avec une capacité de stockage
car en effet, il y a de l’eau qui entre (venant de la source) et qui sort (vers la
distribution). Le volume d’eau dans le réservoir varie en fonction du temps.
Les données de base à entrer dans le logiciel pour les réservoirs sont :
L’altitude du radier (où le niveau d’eau est zéro)
Le diamètre (ou sa forme s’il n’est pas cylindrique)
Le niveau initial et niveau maximal de l’eau
La qualité initiale de l’eau
Les principaux éléments calculés dans la simulation sont les suivantes :
La charge dans le réservoir (altitude de la surface libre de l’eau)
La pression (niveau de l’eau)
La qualité de l’eau
c- Les bâches
Les bâches infinies sont des nœuds représentant une source externe de
capacité infinie. De ce fait, elles sont utilisées pour modéliser les sources telles que
les rivières, les lacs, les couches aquifères souterraines.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
87
Les données d’entrée de base pour la bâche sont :
La charge totale qui est égale au niveau de la surface de l’eau pour le
cas des sources gravitaires et correspond à l’altitude du point d’aspiration pour le
pompage.
La qualité initiale de l’eau
d- Les tuyaux
Les tuyaux sont des arcs qui transportent l’eau d’un nœud vers un autre. Le
logiciel EPANET 2.0 considère que tous les tuyaux sont pleins à tout instant.
Les données de base utile pour les tuyaux sont :
Les nœuds initial et final
Le diamètre
La longueur
La rugosité des parois
Etat de l’arc (ouvert, fermé ou avec un clapet anti-retour)
La rugosité des parois des canalisations pourra être choisie selon le type de
matériaux pour la fabrication des tuyaux utilisés comme dans le tableau ci-dessous :
Tableau 36 : Valeurs des rugosités des conduites utilisées dans EPANET 2.0
Type de tuyaux Coefficient de rugosité
Galva 0,15
Fonte 0,25
Béton 0,3 à 3
Plastique 0,015
Céramique 0,03
Les données des qualités de l’eau pour les tuyaux sont :
Coefficient de réaction dans la masse d’eau
Coefficient de réaction aux parois
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
88
Les valeurs obtenues dans les tuyaux après la simulation sont :
La vitesse de l’écoulement
Le débit
La perte de charge
Qualité moyenne de l’eau
e- Les pompes
Les pompes sont des arcs utilisés pour refouler l’eau à une certaine hauteur
voulue. Les principaux paramètres d’entrées sont :
Les nœuds d’aspiration et de décharge
La courbe caractéristique
La courbe caractéristique d’une pompe est tracée automatiquement par
EPANET après avoir entré dans le logiciel le débit de pompage ainsi que le HMT. En
effet, EPANET suppose que la charge à débit nul est égale à 133% de la charge
nominale (c’est le point de barbotage ou à vanne fermé), et qu’à la charge nulle, le
débit sera égale au double du débit nominal. C’est pourquoi il arrive à construire une
courbe à partir d’un point unique. La figure suivante montre l’éditeur de courbe
caractéristique d’une pompe.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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89
Figure 4 : Editeur de courbe caractéristique d’une pompe
f- Les vannes
Ce sont des arcs qui limitent la pression ou le débit en un point précis du réseau. Les
données d’entrée sont les suivantes :
Les nœuds d’entrée et de sortie
Le diamètre
La consigne de fonctionnement
L’état de la vanne
Les valeurs calculées pour les vannes sont :
Le débit
La perte de charge hydraulique
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
90
Les différents types de vannes présentes dans EPANET sont :
Vanne stabilisatrice aval
Vanne stabilisatrice amont
Vanne brise charge ou réducteur de pression
Vanne régulatrice de débit
Vanne diaphragme
Vanne d’usage générale
6.3.2. Les composantes non physiques
Les composantes non-physique sous EPANET sont formées par l’ensemble des
courbes telles que :
Les courbes caractéristiques
Les courbes de rendement
Ces deux premières courbes sont assignées à la pompe.
La courbe de volume qui est propre au réservoir
Les courbes de pertes de charge pour les vannes
La courbe de modulation
La courbe de modulation est un ensemble de multiplicateurs qui peuvent être
appliqué à une valeur de base pour lui permettre d’évoluer au cours du temps. On
peut assigner les courbes de modulation à la demande d’un nœud, au niveau d’une
bâche, à la vitesse de rotation d’une pompe, à la qualité de l’eau dans une source et
au prix de l’énergie.
L’intervalle de temps utilisé pour chacune des courbes de modulation à la
même valeur fixe. Durant cette période, la valeur du paramètre ne change pas, elle
reste égale au produit de sa valeur nominale avec le multiplicateur de la courbe de
modulation pour cette période de temps.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
91
Figure 5 : Editeur de courbes de modulation
6.4. Principe de calcul dans EPANET 2.0
6.4.1. Loi de base du calcul
Afin de pouvoir effectuer la simulation, EPANET 2.0 utilise la loi des nœuds et
aussi la loi des mailles comme base pour tous les calculs dans le réseau.
La loi des nœuds est basée sur le principe de l’équilibre des débits tel que la
somme algébrique des débits entrant et sortant doit être nulle. Concernant la loi des
mailles, la différence de charge ΔH (égale à la somme de la pression et de la côte au
sol du point considéré) entre deux nœuds est égale à la perte de charge entre ces
deux nœuds.
Cependant, pour pouvoir obtenir les charges et les débits pour chaque nœud
et chaque tronçon, il est indispensable de connaître préalablement certains débits et
certaines charges. Ces charges connues à l’avance sont des charges qui peuvent
être fixées comme ceux des réservoirs et des bâches qui imposent la charge de
départ et permettra par la suite le calcul de la charge au niveau de chaque nœud. De
même, les débits connus à l’avance sont les débits fixés au niveau des nœuds de
demande.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
92
Enfin, l’écoulement de l’eau dans le réseau se fera à partir du nœud ayant la
charge la plus élevée vers le nœud ayant un potentiel de charge moins important.
6.4.2. Les formules utilisées par le logiciel pour le calcul des pertes de
charges
a- Les pertes de charge linéaire
Pour le calcul des pertes de charge linéaire, le logiciel utilise trois formules
différentes qui sont :
La formule de Hazen-William
La formule de Darcy-Weisbach
La formule de Chézy Manning
Ces trois formules sont tous basés sur l’équation suivante :
Avec :
hL : perte de charge en unité de longueur [m]
q : débit [m3/s]
A : coefficient de résistance
B : exposant du débit
Les coefficients A et B varient en fonction de la formule utilisée telle que :
Hazen-William
Darcy-Weisbach
Chezy Manning
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
93
q : Débit dans le tronçon [m3/s]
d : Diamètre du tuyau [mm]
L : Longueur de la conduite [m]
f : Facteur de friction de Darcy-Weisbach
ε : Coefficient de rugosité de Darcy-Weisbach
C: Coefficient de rugosité de Hazen-William
n : Coefficient de rugosité de Chezy Manning
La formule de Hazen-William est la formule de perte de charge la plus utilisée
aux Etats-Unis. Cependant, elle n’est applicable que pour l’eau et a été développé
pour les écoulements turbulents.
La formule de Chezy Manning est généralement utilisée pour les canaux
découverts et de gros diamètre.
Dans notre cas, nous utiliserons la formule de Darcy-Weisbach qui est
théoriquement la plus correcte et de plus s’applique à tous les régimes d’écoulement
et à tous les liquides.
b- Les pertes de charge singulière
Les pertes de charge singulière représentent la présence ponctuelle d’un
obstacle à l’écoulement (vanne partiellement ou totalement ouvert, té, coude,
élargissement brusque, rétrécissement, etc). La formule utilisée est la suivante :
Avec :
k : Coefficient de perte de charge singulière
V : Vitesse d’écoulement [m/s]
g : Accélération de la pesanteur [m/s2]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
94
A titre d’exemple, on pourra donner les quelques valeurs de coefficient de pertes de
charge singulière dans le tableau suivant :
Tableau 37 : Les valeurs du coefficient de perte de charge singulière pour
quelques obstacles
Accessoire k
Vanne à boule, entièrement ouverte 10
Vanne à angle, entièrement ouverte 5
Clapet anti-retour à battant, entièrement ouvert 2,5
Vanne entièrement ouverte 0,2
Coude de petit rayon 0,9
Coude de rayon moyen 0,8
Coude grand rayon 0,6
Coude 45° 0,4
Coude 180° 2,2
Té standard flux droit 0,6
Té standard flux dévié 1,8
Entrée brusque 0,5
Sortie brusque 1
Source : Manuel d’hydraulique Générale, LENCASTRE
6.5. Simulation hydraulique du réseau d’AEP de Maeavatanana
6.5.1. Principe
Dans notre étude, la simulation que nous effectuerons consistera à vérifier et
à ajuster le dimensionnement du réseau qui a été calculé auparavant.
La simulation est effectuée pour une durée de 24h pendant laquelle le
système sera soumis au rythme de demande journalière de la population.
6.5.2. Résultats
Après la simulation, on peut obtenir les résultats des vitesses calculées dans
les tronçons et ainsi que la pression au niveau de chaque nœud de demande. Ces
résultats sont présentés sous différent format tels que le format texte et le format
graphique.
Le résultat sous forme de texte est donné en annexe tandis que le résultat
graphique est comme suit :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
95
Figure 6 : Résultats de la simulation dans le réseau 1 à 13h00
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
96
Figure 7 : Extrait de résultats de la simulation dans le réseau 2 à 12h00
Sur ces deux figures, on a le tracé des deux réseaux à savoir l’extension
venant du nouveau réservoir d’Androfiamadinika (Figure 7) et l’ancien réseau
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
97
renouvelé (Figure 6). On voit également des points en couleur qui représentent les
nœuds de demande. Au fur et-à-mesure que le temps de simulation défile, la couleur
des nœuds de demande ainsi que des conduites varient selon la valeur de la
pression au nœud et la vitesse ou le débit dans les tuyaux.
Echelle de couleur pour la pression
6.5.3. Interprétations
D’après le rapport complet de la simulation hydraulique du comportement du
réseau d’adduction d’eau potable de la ville de Maevatanana pendant une journée,
on tire les observations suivantes :
La vitesse de l’eau dans les conduites de distribution dans les deux
réseaux ne dépasse pas 1,50 m/s, ce qui montre que l’eau n’est pas gaspillée lors de
l’ouverture des robinets; mais avec les différents coefficients de la courbe de
modulation qui correspondent à la variation de consommation journalière de la
population, il existe des vitesses en dessous de 0,40 m/s et même avoisinant 0
surtout vers 0h00. Cela expose les tuyaux aux risques de dépôts de particules fines.
La pression au niveau des nœuds sont convenable pour la totalité du
réseau de distribution. En effet, durant les heures de pointe, notamment vers 12h00,
la pression au sol pour chaque point de prélèvement (bornes fontaines) est
supérieure à 1 Bar. On peut dire donc que l’eau arrive bien au niveau de chaque BF.
Vers minuit, plus personne ne puise de l’eau. Par conséquent, la
pression au niveau des nœuds est très élevée et peut atteindre jusqu’à 8 Bar surtout
dans les conduites allant vers Anosikely Avaratra, Anosikely Atsimo et Antanambao.
Ainsi, il est préférable d’utiliser dans ces tracés des tuyaux PEHD. Une autre variante
qu’on a appliquée est la mise en place de 3 vannes réductrices de pression entre les
nœuds 87 – 88, 33 – 34 et 33 – 36.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
98
La pression de l’eau dans le réservoir indique le niveau d’eau à
l’intérieur. Ce niveau d’eau varie beaucoup pendant la journée comme indique la
figure suivante :
Figure 8 : Variation du niveau d’eau dans le réservoir en fonction du temps
On remarque que le niveau d’eau dans le réservoir est minimum à 20h00 du
soir. Si l’eau descend en dessous de cette limite, il se peut qu’on ait des pressions
négatives dans le réseau.
On peut dire aussi que le réservoir commence à se remplir à partir de 20h00
du soir.
6.5.4. Conclusion
Après avoir comparé les valeurs obtenues par le calcul classique du
dimensionnement du réseau et la simulation sur le logiciel EPANET 2.0, on peut dire
que le choix des tuyaux est favorable car les résultats sont à peu près les mêmes en
se référant aux annexes 8 et 9.
Au cours des 24h d’observation, le réseau d’adduction d’eau potable de la ville
de Maevatanana se comporte bien au niveau hydraulique.
La simulation nous a permis de calculer rapidement les vitesses et pressions
dans le réseau et d’étudier l’emplacement stratégique des vannes.
Enfin, il est à signaler qu’il faut bien respecter la périodicité du lavage des
filtres pour réduire au plus les dépôts possible dans les canalisations.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
Partie III : ETUDE D’IMPACT FINANCIER ET
ENVIRONNEMENTAL DU PROJET D’AMELIORATION
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
99
Chapitre 7 : ETUDE FINANCIERE
L’étude socio-économique est une étude qui permet d’évaluer le coût financier
d’un projet et de savoir l’impact de ce coût vis-à-vis de la vie sociale de la population
bénéficiaire.
Cette étude servira également à savoir la viabilité et la rentabilité du projet
durant les années de projection future.
7.1. Coût estimatif du projet
L'estimation du coût des travaux a été effectuée sur la base des quantités
mesurées sur l'ensemble des ouvrages projetés et du bordereau des prix.
Les prix unitaires utilisés pour la base de calcul résultent d'une analyse des
prix pratiqués pour ces types de travaux par des bureaux d’étude ayant
soumissionnés pour le projet PAEAR tout en tenant compte de la difficulté d’accès au
site du projet.
La récapitulation du coût total du projet pour la réalisation de la réhabilitation
de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana est présentée comme
suit :
Tableau 38 : Récapitulation du coût du projet
Désignations Montant (Ar)
Frais généraux 100 000 000,00
Nouveau réservoir de 475 m3 95 310 270,00
Réhabilitation de l'ancien réservoir de 300 m3 18 683 246,00
Nouvelle station de traitement 150 000 000,00
Construction d'un nouveau barrage sur Nandronjia 641 555 805,00
Chambres de captage 7 868 760,00
Installation d'une conduite d'amenée d'eau brute venant de la rivière Nandronjia
555 600 000,00
conduite de refoulement 154 120 000,00
Réseau de distribution 650 741 200,00
Construction de 78 nouvelles bornes fontaines 217 157 129,00
Réhabilitation des bornes fontaines existantes 2 029 025,00
TOTAL GENERAL HORS TAXES 2 593 065 435,00
TVA 20% 518 613 087,00
TOTAL TTC 3 111 678 521,00
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
100
Le devis estimatif des travaux est arrêté à la somme de : « TROIS
MILLIARDS CENT ONZE MILLIONS SIX CENT SOIXANTE DIX HUIT MILLE CINQ
CENT VINGT ET UN ARIARY » Toutes Taxes Comprises. Les sous-détails de prix
et devis quantitatif des travaux sont représentés en annexe 11.
7.2. Calcul du coût du mètre cube d’eau
Le calcul du coût de revient du mètre cube d’eau sert à amortir les frais
d’investissement pour la réalisation du projet ainsi que les besoins pour la
maintenance des infrastructures.
L’étude de ce prix de revient se base sur les dépenses annuelles suivantes :
Charges fixes
Charges d’exploitation
7.2.1. Charges fixes
Ce sont des dépenses qui ne varient pas au cours du temps mais qui doivent
être tenu en compte durant toute la durée de vie du projet. Elles concernent :
Les frais d’entretien et de renouvellement des matériels qui
seront estimés annuellement à 5% du montant total des travaux de
canalisation et 2% du montant total des travaux de Génie Civil ;
Les dépenses du personnel et de l’administration
Tableau 39 : Les frais de renouvellement et d’entretien des matériels
Travaux Canalisations [Ar] Génie civil [Ar]
Montant total [Ar] 1 360 461 200,00 1 232 604 235,00
Frais d'entretien 68 023 060,00 24 652 085,00
Total 92 675 145,00
Les frais d’entretien et de renouvellement sont estimés à 92 675 145,00 Ar
Concernant les dépenses du personnel, ils comprennent les salaires des
personnels à chaque poste et les dépenses pour les matériels de bureau.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
101
Tableau 40 : Estimation des dépenses du personnel et de l’administration
Désignation Dépenses [Ar]
Administration 100 000
2 Techniciens de réseau et d'usine 7 200 000
Personnel comptable et service social 9 600 000
Ouvriers d'usine 7 200 000
Responsable BF 47 040 000
Total 71 140 000
Les dépenses annuelles du personnel sont alors estimées à 71 140 000,00 Ar.
D’où le total annuel des charges fixes est égal à 163 815 145,00 Ar.
7.2.2. Charges d’exploitation
Elles sont formées par :
Les frais éventuels d’énergie pour élever l’eau
Les frais de traitement
a- Les frais d’énergie pour élever l’eau
Cette somme est évaluée en fonction de l’énergie dépensée par les pompes
pour refouler l’eau vers l’usine de traitement ou le château d’eau et également du
prix du KWh qui est de 205 Ar pour la JIRAMA.
Pour notre cas, nous avons deux pompes dont l’une est utilisée pour l’ancien
captage qui refoule l’eau vers l’usine de traitement de Morafenokely et l’autre sert à
élever l’eau de l’usine d’Androfiamadinika vers le nouveau château d’eau.
Les prix d’élévation de l’eau pour ces deux pompes sont donnés dans le
tableau suivant :
Tableau 41 : Prix d’énergie pour élever l’eau
Hauteur d'élévation [m]
Energie dépensée par
jour [KWh]
Coût annuel de l'énergie
dépensée [Ar] Coût total
Pompe 1 68 165 12 346 125 15 937 725,00
Pompe 2 10 48 3 591 600
Le coût total annuel de l’énergie utile pour élever l’eau s’élève à 15 937 725,00 Ar.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
102
b- Les frais de traitement
Les frais de traitement correspondent au coût de traitement de l’eau pour la
rendre potable. Pour notre cas, nous avons pris comme base de prix le coût de
traitement de 1 m3 d’eau utilisé par la JIRAMA à Maevatanana.
Tableau 42 : Coût du traitement de l’eau
Production annuelle
[m3]
Prix de traitement
[Ar/m3] Total [Ar]
675250 16 10 804 000
Le coût total annuel du traitement de l’eau est estimé à 10 804 000,00 Ar.
Par conséquent, le total annuel des charges d’exploitation est égal à 26 741 725,00
Ar.
7.2.3. Le coût du m3 d’eau
Ce coût peut être obtenu à partir de la formule suivante :
Avec :
a : Amortissement annuel des investissements, donné par :
I : Investissement total TTC à mettre en œuvre
F : Frais de fonctionnement du système d’AEP
B : Besoin en eau total par jour à l’horizon du projet
d : Durée de vie du projet, d = 20 ans
Les frais de fonctionnement F est la somme des charges fixes et des charges
d’exploitation. Soit un montant de 190 556 870,00 Ar.
Comme l’investissement total TTC pour la réalisation du projet, I = 3 111 678
521 Ar alors on a l’amortissement annuel a = 155 583 926 Ar.
Donc, on obtient :
Ar
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
103
Afin que le projet soit rentable, on propose le prix du m3 d’eau à 1200 Ar pour
la ville de Maevatanana.
7.3. Détermination de la Valeur Actuelle Nette (VAN) et du taux de rentabilité
interne (TRI)
7.3.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
Le calcul de la VAN qui est la somme des bénéfices nets pendant la période
considérée se fait en effectuant la différence entre les capitaux investis et les cash-
flows actualisés. Elle s’exprime par la formule suivante :
Où :
VAN : Valeur actuelle nette
CF: Cash-flow
I : Investissement total TTC à mettre en œuvre
i : Taux d’actualisation
n : Année.
Compte tenu du fait que la VAN exprime les bénéfices, on peut dire qu’un
investissement est acceptable si la valeur actuelle nette est supérieure ou égale à
zéro.
Pour notre étude, avec un taux d’actualisation de 15%, on a :
VAN 15% = 370 715 294 > 0. De ce fait, on peut dire que le projet est rentable.
Les calculs détaillés de la VAN sont reportés en annexe 12.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
104
7.3.2. Le taux de rentabilité interne (TRI)
En ce qui concerne le TRI ou taux de rentabilité interne, on peut le définir
comme suit : "Le TRI est le taux pour lequel il y a équivalence entre le capital investi
et l'ensemble des cash-flows".
Le TRI d’un projet est définit comme la valeur du taux d’actualisation qui
annule la VAN. C’est le taux maximum auquel le capital investi sera rémunéré par les
revenus du projet.
Pour déterminer le TRI, on utilise la méthode d’interpolation linéaire :
Avec un taux d’actualisation :
i1 = 15%, VAN1 = VAN 15% = 370 715 294
i2 = 20%, VAN2 = VAN 20% = - 465 972 502
Après calcul, on obtient : TRI = 17,50 %
En fait, un investissement est rentable si le TRI est supérieur au taux bancaire
national. Pour le cas de Madagascar, le taux directeur est environ de 13 %.
Ainsi, notre TRI = 17,50 % > 13 % Le projet est rentable.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
105
Chapitre 8 : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL (EIE)
L’environnement est la source de vie, d’alimentation, de santé, de loisir,
d’éducation, de l’exploitation, de revenus. Il assure le développement du bien-être
humain. De ce fait, il est primordial de préserver l’environnement.
Selon le décret 99-954 relatif à la MECIE (Mise en Compatibilité des
Investissements avec l’Environnement), l’EIE est une étude qui consiste en l’analyse
scientifique et préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur
l’environnement, et en l’examen de l’acceptabilité de leur niveau et des mesures
d’atténuation permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des
meilleures technologies disponibles à un coût économiquement acceptable.
Ainsi, tout projet d’aménagement ou de réhabilitation doit faire l’objet d’une
étude d’impact environnemental. Comme ce qui est le cas de cette étude d’AEP de la
ville de Maevatanana.
8.1. Loi de base
8.1.1. Charte de l'Environnement
Conformément à l’article 10 de la loi N° 90-033 du 21 décembre 1990 portant
Charte de l’Environnement Malagasy, modifiée par la loi n° 97-012 du 06 juin
1997, les projets d’investissements publics ou privés susceptibles de porter atteinte à
l’environnement doivent faire l’objet d’une étude d’impact environnemental (EIE).
8.1.2. Décret MECIE
En application de cet article 10 de la Charte, le décret N° 99 954 du 15
décembre 1999, portant refonte du décret N° 95-377 du 23 mai 1995 relatif à la mise
en compatibilité des investissements avec l’environnement (MECIE), fixe les règles
et les procédures à suivre par les promoteurs pour la mise en œuvre d’une EIE.
Ce décret définit entre autres le champ d'application des études d'impact, les
projets devant être évalués, le processus à suivre, le contenu de l'étude, la
procédure d'évaluation et la participation du public à l’évaluation. L'étude d'impact du
promoteur doit satisfaire les exigences du décret et le projet sera évalué selon les
règles qui y sont préétablies.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
106
8.2. Description du milieu récepteur
Milieu physique
Le milieu physique est défini par l’occupation des sols latéritiques et des
larges plaines alluviales. Le réseau hydrographique est dominé par les grands
fleuves : la Betsiboka et l’Ikopa et par quelques rivières notamment la Nandronjia qui
est notre source de captage.
Milieu biologique
Le milieu biologique comprend la faune et la flore :
-la flore dans la région est formée par la savane herbeuse avec la présence
de quelques arbustes.
-Quant à la faune, on peut citer surtout la présence des animaux domestiques
tels que les bovidés, les volailles. Entre autre, on a également quelques espèces
d’oiseaux dues à la proximité des parcs naturels de la région.
Milieu humain
Les caractéristiques de ce milieu sont telles que l’homme, l’habitat, la
civilisation, la santé,…
8.3. Analyse des impacts
Tout projet d’aménagement ou de réhabilitation comporte plusieurs phases en
partant de l’étude jusqu’à la phase d’exploitation. L’analyse des impacts se porte
alors sur l’identification et l’évaluation des impacts probables sur l’environnement
durant ces différentes phases du projet et vise à en proposer ainsi des mesures
d’atténuation sur les effets néfastes ou mieux, des mesures de préventions.
8.3.1. Identification des impacts
Cette étape se fait par confrontation des composantes du milieu récepteur aux
éléments de chaque phase du projet.
Pour chacune des interrelations entre les activités du projet et les
composantes pertinentes du milieu, il s’agit d’identifier tous les impacts probables.
Les impacts sur les composantes du milieu sont généralement identifiés en regard du
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
107
milieu physique, puis du milieu biologique et du milieu humain. Il est alors possible de
décrire les sources d’impact directes du projet sur le sol, l’air et l’eau et, d’en déduire,
les impacts sur les milieux biologique et humain découlant des modifications
appréhendées sur le milieu physique.
Tableau 43 : Identification des impacts
Phases du projet
Activités Milieu récepteur affecté Impacts probables Types
d'impact
Préparation
Installation de chantier
sol, air, faune
Pollution du sol (absence de toilette, déchets), pollution de l'air,
perturbation de l'habitat naturel des animaux
Négatif
Arrivé de main-d'œuvre
population, santé, économie, coutume
Insécurité, risque de maladie transmissible (SIDA), perturbation
de la vie sociale Négatif
Création d'emploi, amélioration de l'économie (revenue de la
population locale), introduction de nouvelle culture
Positif
Transport de matériaux et de matériels sur le
site
sol, air
Pollution de l'air par les camions, émanation de poussières
Négatif
Aménagement de l'accessibilité au site
Positif
Réalisation: Construction et réhabilitation
Décapage et débroussaillage
flore, faune Destruction de la végétation Négatif
Terrassement sol, air, homme
Risque d'érosion au niveau des lieux d'emprunts, pollution de l'air
par les poussières, nuisance aux bruits des engins
Négatif
Fouille pour les ouvrages,
tuyauteries sol, air, santé, social
Risque d'accident, pollution de l'air Négatif
Protestation des habitants sur le passage des conduites sur leur terrain, destruction des routes
Négatif
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
108
Phases du projet
Activités Milieu récepteur
affecté Impacts probables
Types d'impact
Réalisation: Construction et réhabilitation
construction du barrage
eau, faune, santé
Diminution des apports d'eau pour d'autres utilisations en aval du
barrage, modification de l'habitat naturel des animaux aquatiques,
pollution de l'eau
Négatif
Construction du nouveau réservoir
et des Bornes Fontaines,
réhabilitation de l'ancien réservoir et
de la station de traitement
eau, sol, homme Risque de maladie hydrique, risque
d'accident lors d'exécutions des travaux
Négatif
Finition Repli de chantier sol, homme
propagation des maladies transmissibles vers d'autres horizons, pollution du sol
(éparpillement des restes de matériaux et matériels non utilisés)
Négatif
Reprise de la végétation, Positif
Exploitation Exploitation des infrastructures
d'AEP
eau, sol, homme, santé
Satisfaction de la communauté (amélioration de la qualité et la
quantité de l'eau), création d'emploi, contribution au développement de la ville,
diminution des maladies hydriques
Positif
Insalubrité (présence de fuite, eaux stagnantes au niveau des bornes
fontaines), risque de conflits social sur la mauvaise gestion et entretien
des infrastructures
Négatif
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
109
8.3.2. Evaluation des impacts
A partir de cette phase, on traite les impacts en les évaluant avec différentes
critères afin de pouvoir justifier le besoin ou non de la mise en place des mesures
d’atténuation. Ces critères sont surtout l’intensité, la durée et la fréquence de l’impact
vis-à-vis du milieu récepteur. La démarche à suivre consiste à attribuer à chaque
impact une note comprise entre 1 et 3 pour tous les critères. La somme des notes
obtenues permettra alors de déterminer l’importance de l’impact (mineure, moyenne
ou majeure).
Valeur Portée Durée Intensité
1 Locale Occasionnelle Faible
2 Régionale Temporaire Moyenne
3 Nationale Permanente Forte
Tableau 44 : Evaluation des impacts
Nature de l'impact Source de l'impact Portée Durée Intensité Note importance
Imp
act
po
siti
ve
Création d'emploi arrivée de main-d'œuvre,
exploitation des infrastructures
2 2 3 7 Moyenne
Introduction de nouvelle culture
Arrivée de main-d'œuvre 1 3 2 6 Moyenne
Amélioration du revenu économique
Arrivée de main-d'œuvre 1 2 3 6 Moyenne
Aménagement de l'accessibilité au site
Transport de matériaux et de matériels sur le site
2 3 2 7 Moyenne
Reprise de la végétation
Repli de chantier 1 3 2 6 Moyenne
Satisfaction de la communauté
Exploitation des infrastructures d'AEP
3 3 3 9 Majeure
Contribution au développement de la
ville
Exploitation des infrastructures d'AEP
3 3 3 9 Majeure
Diminution du taux de maladies hydriques
Exploitation des infrastructures d'AEP
1 3 3 7 Moyenne
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
110
Imp
act
né
gati
f Pollution du sol
Installation et repli de chantier
1 2 1 4 Mineure
Pollution de l'air Installation de chantier,
Transport de matériaux sur le site, terrassement, fouille
1 1 1 3 Mineure
Destruction de la végétation
Décapage et débroussaillage, fouille
1 3 2 6 Moyenne
Perturbation de l'habitat naturel des
animaux
Installation de chantier, Construction du barrage
1 2 2 5 Moyenne
Pollution de l'eau Construction du barrage 1 2 2 5 Moyenne
Risque de maladie transmissible
Arrivée de main-d'œuvre, repli de chantier
1 1 2 4 Mineure
Destruction des routes goudronnées
Canalisation 1 2 1 4 Mineure
Erosion sur le lieu d'emprunt
Terrassement 1 1 1 3 Mineure
Protestation des habitants sur le passage des conduites sur leur
terrain
Canalisation 1 1 1 3 Mineure
Accident sur les lieux de travail
Construction des infrastructures
1 1 1 3 Mineure
Nuisance causée par le bruit des engins
Terrassement 1 1 1 3 Mineure
Diminution des apports d'eau en aval
Construction du barrage 1 2 1 4 Mineur
Insalubrité Mauvaise exploitation des
ouvrages 1 2 2 5 Moyenne
Risque de conflit social sur la mauvaise gestion
Mauvaise exploitation des ouvrages
1 2 1 4 Mineure
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
111
8.3.3. Mesures d’atténuation
Quand on parle d’atténuation, cela veut dire surtout réduire ou adoucir un fait
déplaisant donc les mesures d’atténuation prendront effet sur les impacts négatifs.
Toutefois, on pourra également proposer des mesures qui viseront à favoriser les
profits des impacts positifs.
Dans d’autres cas, si la recherche d’une mesure d’atténuation s’avère difficile
voire impossible, on pourra envisager d’appliquer des mesures compensatoires
relatives au problème.
Tableau 45 : Mesure d’atténuation ou de compensation
Composante Impact potentiel Mesure (atténuation, compensatrice, ou bonification) Impact résiduel
Sol
Pollution du sol Mise en place des bacs à ordures et latrines Mineur
Erosion au niveau du lieu d'emprunt
Eviter les zones sensibles à l'érosion, restaurer les sols perturbés par des ensemencements ou
plantations Mineur
Air Pollution de l'air Utilisation des engins en bon état Aucun
Eau
Pollution de l'eau Construire une zone de protection autour de la
source de captage (Puits, barrage), Utilisation des matériaux et produits non toxique au contact de l'eau
Mineur
Diminution des apports en aval
Etude de la quantité du besoin en eau nécessaire en aval du barrage
Aucun
Flore Destruction de la
végétation surface de décapage et débroussaillage réduite à la surface utile seulement, effectuer des reboisements
Mineur
Faune
Perturbation de l'habitat naturel des
animaux et disparition des espèces endémiques
Déplacer si possible les animaux vers une zone d'habitat semblable
Mineur
Santé
Diminution du taux de maladie hydrique
Sensibiliser la population à boire et n'utiliser que l'eau potable, sensibiliser au lavage des mains
fréquemment Majeur
Risque de propagation des maladies
transmissibles (SIDA)
Sensibilisation de la population sur les dangers du SIDA, Mettre le campement de chantier en dehors de
la ville Aucun
Accidents de travail Clôturer le chantier, mettre des panneaux de
signalisation et d'avertissement, port de casque obligatoire pour tout le personnel
Mineur
Insalubrité
Mise en place d'un comité de gestion et responsable de l'entretien des borne fontaines, entretien
périodique des canalisations pour éviter les fuites, construire des ouvrages d'assainissements
Mineur
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
112
Social
Perturbation et nuisance de la vie sociale, insécurité
Mettre le campement en dehors de la ville, mise en garde de la population
Mineur
Risque de conflit social sur la mauvaise gestion
des infrastructures
Formation pour les personnes déléguées à la gestion des infrastructures, répartition équitable de l'eau par
fokontany Aucun
Protestation des habitants sur
l'accaparement de leur terrain pour le passage
des conduites
Dédommagement des personnes expropriées Aucun
Destruction des routes
goudronnées Remise en état des routes affectées Aucun
Economie Création d'emploi Offrir plusieurs places pour le travail, encourager la
population jeune à postuler Majeur
8.4. Le plan de gestion environnemental
Le PGEP ou plan de gestion Environnemental est un programme qui constitue
la base du cahier de charges environnementales du promoteur. Il contient ainsi les
consignes sur la surveillance et le suivi de la bonne application et l’efficacité des
mesures d’atténuation prescrites à mettre en œuvre durant les phases de réalisation
des travaux et même après la fermeture du projet.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
113
Tableau 46 : Programme de suivi
Critère à contrôler Indicateur de
Suivi Mode d'acquisition de donnée
et fréquence Responsable
Qualité de l'air, sol air respirable, surface de sols érodés
Observation tous les jours
Autorités locales et entreprise titulaire
Qualité et quantité de l'eau
Plaintes déposées auprès des autorités
Sondage et descente au niveau des bornes fontaines
AUE
Santé Nombre de malade par jour
Rapport mensuel du CSB et de l'Hôpital
Hôpital, CSB
Accident Nombre d'accident survenu
Cahier de charge et réunion hebdomadaire
Maitre d'Œuvre
Reboisement Nombre de plants ayant repris
Inventaire exhaustif par an
Chef Fokontany, Comité villageoise de reboisement
Création d'emploi réduction du taux de chômage
Nombre d'emploi induit par projet tous les ans
Maitre d'Œuvre
Installation de latrine et bacs à ordures
Nombre de nouvelles Latrines et bacs construites
Observations par mois Maitre d'Œuvre, Commune
Remise en état du site
Non éparpillement des restes de matériaux, volume de déblai non gazonné
Visite du chantier après la fin des travaux
Maitre d'œuvre et entreprise titulaire
Respect du périmètre de protection des
sources
Non violation du site
Observations tous les jours AUE, Chef Fokontany
Contribution aux travaux d'entretien
Bon fonctionnement des infrastructures
Observations par an AUE
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
114
CONCLUSION GENERALE
L’étude de l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de
Maevatanana s’est révélée comme étant un projet prioritaire et urgent vu la situation
actuelle de la ville. Ce projet s’annonce également comme une étape pour son
développement tant sur le plan économique que social et entre dans le cadre des
objectifs de l’état malgache à promouvoir le développement du pays.
Faces aux différents problèmes rencontrés à Maevatanana, les scénarios
retenus pour la réhabilitation sont comme suit :
Exploitation de la nouvelle ressource venant de la rivière
Nandronjia qui sera utilisé en simultané avec l’ancien captage
Construction d’un nouveau barrage de dérivation en béton armé
sur la Nandronjia
Construction d’un réservoir sur tour
Extraction de toutes les anciennes conduites de la ville pour un
nouveau tracé et de nouvelles conduites facilement utilisables et à prix moins
cher sur le marché.
Dans le cas général, Madagascar est un pays qui possède encore beaucoup
de ressources en eau inexploitées pouvant servir à l’approvisionnement en eau
potable des communes ou des villages.
Toutefois, ces projets sont souvent coûteux pour le gouvernement malgache
et se doit de rechercher des appuis financières provenant de certaines organismes
telle la BAD (Banque Africaine de Développement).
La réalisation du présent mémoire nous a donné l’opportunité de pouvoir
appliquer les cours théoriques reçus à l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo plus précisément au sein du Département Hydraulique durant ces
cinq années d’études.
Pour terminer, ce mémoire n’est pas encore exhaustif, il mérite d’être repris
sur plusieurs points en vue de son amélioration lors de l’APD notamment au niveau
du dimensionnement de la station de traitement qui n’a pu être fait à cause du
manque de données d’analyses.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
115
BIBLIOGRAPHIE
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Chaperon P., Danloux J. et Ferry L., « Fleuves et rivières de Madagascar ».
DMH-CNRE, 874 pages, 1993
R.COMOLET, « Mécanique Expérimentale des Fluides », Tome II
André DUPONT, Hydraulique Urbaine : « Ouvrages de transport-Elévation et
distributions des eaux », Tome II
GUILSOU Sylvain, « Modélisation sur le logiciel EPANET du réseau d’eau
potable de la commune d’Urrugne (064) », ENGEES, Mémoire Juin 2007
JIRAMA Maevatanana, Rapport sur « Les sources de problèmes et les
solutions d’urgence et à long terme pour assurer l’approvisionnement
continuel en eau potable de quantité et de qualité satisfaisante de la commune
urbaine de Maevatanana », 2012
A.LENCASTRE, « Manuel d’hydraulique générale ». Eyrolles, 1986
Météorologie Nationale, « Les règles pour constructions para-cycloniques »
Ministère de l’Eau, Annuaire du secteur Eau potable et Assainissement 2013
Mme RAHARIMALALA, « Situation des principaux indicateurs
environnementaux de Madagascar en 2007 »
PCD de la commune urbaine de Maevatanana, 2004
N.A. PLOTNIKOV, « Evaluation de la réserve souterraine »
PONT A MOUSSON, « Canalisations », 1180 pages, 1975
PRD de la région Betsiboka, 2005
Tableau de Bord Environnemental Régional Betsiboka, 2009
RANDRIANASOLO David, « Cours d’Hydraulique Urbaine » (4ème année),
« Cours d’Adduction en Eau Potable » (5ème année)
RASOLOFONIAINA J.Donné, « Cours d’aménagement Hydro agricole » (4ème
année et 5ème année)
RANDRIAMAHERISOA Alain, « Cours d’Hydrologie » (3ème année), « Cours
d’Etude d’Impact Environnemental » (5ème année)
RAVAOHARISOA Lalatiana, « Cours de Béton Armé » (3ème année)
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
ANNEXES
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
I
Annexe 1: Présentation des données
Pluviométrie moyenne mensuelle (mm)
Année Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1950 356,7 199 353 25,1 12 1,1 0 18,5 0,1 82 139 268
1951 1029 186 440 0 7,3 0,1 0 6,2 0 31,8 239 259
1952 525 297 227 85,2 0 0 0 0 83,7 36,6 230 349
1953 713,5 292 224 39,6 7,1 0 0 4,1 0 64,5 210 472
1954 627,7 380 269 46,1 0 0,3 0 0 0 27 127 215
1956 355,1 316 140 63,2 5,1 0 17,2 0 0 20,4 186 302
1958 523,9 441 505 68 14 0 2,2 12,5 70,6 35,8 70,3 493
1960 514,1 195 249 16,8 1,3 0 0 0 0 9,7 94 369
1961 231,4 84,2 210 281 26 0 1,9 0 0 0,5 14 130
1963 184,7 371 39 81,2 0 0 0 0 1,6 59 96,2 308
1964 243,3 342 230 41,3 0 0 13,9 0 0 13,2 148 275
1965 634,2 284 451 5 0 0 8,5 19,7 0 23,1 210 474
1966 91,4 285 164 0 31 0,2 0 0,2 0 10 64,8 349
1967 653,9 328 242 100 0,1 0 0 0 0 66,1 56,3 165
1968 261,3 292 305 63 0 3 0 1,7 0 28,5 130 431
1969 410,7 225 271 170 3 2,7 0 0 0 16,7 65,3 243
1972 267,8 567 382 50,5 4 0 0 29 0 9,5 140 88,8
1977 285,2 844 370 15,2 1,2 0 0,2 0 4,5 62,4 190 81,2
1978 421,9 382 31,7 85,4 0 2,2 3,8 0 82,7 101 39,8 229
1979 193,5 479 96,9 131 3,1 0 0 18,2 0 91,5 374 305
1980 232,4 125 383 102 2,2 2,4 0 0 54,9 85,6 42,5 263
1981 301,5 224 347 31,4 66 0 0 1,2 17,6 21,1 158 155
1982 485 511 252 70,8 3,2 0 16,7 0 104,4 70,3 109 280
1983 466,9 574 314 81,4 0 0,4 0 0 0,9 10,9 154 336
1984 755,6 825 164 175 0 0 0 3,6 0,7 6,8 144 214
1985 267,2 331 244 7 0 0,8 21 5,7 2,5 9 159 565
1986 291 382 157 41,5 7,9 0 3,7 0,3 1,3 147 69 391
1987 531,2 544 83,1 138 5,9 0 0,2 0 0 26,5 79,6 161
1988 252,8 250 211 112 0,7 0 15,5 0 0 117 46,3 216
1991 167,1 646 350 215 0 0 0 0 0 68,9 128 321
1994 358 739 323 43,8 0 0,4 0 0 0,4 53,6 34,2 211
1995 322,4 343 89,9 83,5 16 1,5 0 0 2,8 3,8 147 388
2001 613,8 198 187 0,7 0 0 0 0 1,6 0 0,1 304
2002 723,4 402,1 204,7 8,1 86,3 0,1 0 0 18,1 51,3 164,6 585,1
2003 809,2 162,9 234,1 74,4 3 0 0 0 51,8 58,9 61,2 521,5
Source : Station météorologique de Maevatanana
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
II
Pluviométrie Maximale de 24 Heures (mm)
Année Pmax (mm)
1980 76,6
1981 135,3
1982 138,8
1983 190,3
1984 169,3
1985 96,3
1986 94,5
1987 127,2
1988 118,8
1989 84,9
1990 80,8
1991 87,4
1992 82,2
1993 185
1994 110,9
1995 83,6
1996 91,1
1997 101
1998 180,6
1999 75,1
Source : Station météorologique de Maevatanana
Annexe 2 : Traitement des données pluviométriques
Les lois d’ajustement statistique
La Loi de GAUSS ou Loi normale est définie par la fonction de répartition suivante :
Où :
u : variable réduite de Gauss et définie par :
PF : Pluviométrie de fréquence F ;
Pm : Pluviométrie moyenne de la série de pluie ;
: Ecart-type de la série de pluie.
La valeur de la fonction de répartition de la variable réduite est obtenue en fonction
de l’utilisation de la table de GAUSS. En pratique, on utilise des périodes de retour
bien définie.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
III
Table de Gauss
T (ans) 5 10 20 25 50
u 0,84 1,28 1,63 1,75 2,05
F sèche (1/T) 0,2 0,1 0,05 0,04 0,02
La Loi de GUMBEL est une loi de probabilité doublement exponentielle qui s’ajoute
bien au cas des valeurs extrêmement élevées (crue) et des valeurs extrêmement
faibles (étiages). Cette loi est définie par la fonction de répartition suivante :
Ou
Pour cette loi, la variable réduite u de GUMBEL pour une fréquence donnée F est :
où α et Po sont des paramètres d’ajustement de Gumbel et sont
définies par les relations suivante :
Gradex égal à 0,78 σ ;
σ : Ecart type de la série de données pluviométriques ;
PF : Pluviométrie maximale journalière de différente fréquence (mm) ;
: Paramètre d’ajustement de Gumbel ;
: Pluviométrie moyenne ;
P0 : Paramètre de position.
Pluviométrie moyenne mensuelle
La procédure consiste à calculer la pluviométrie mensuelle de fréquence voulue au
niveau de chaque station sur la base de la loi d’ajustement statistique interannuel de
Gauss (loi normale).
La moyenne de la variable aléatoire :
La pluviométrie moyenne annuelle PA est notée par :
Les pluviométries mensuelles P Fm sont calculées à l’aide de la pluviométrie
annuelle distribué sur chaque mois à l’aide des pourcentages mensuels de
précipitation.
L’écart- type :
Pluviométrie quinquennale sèche annuelle :
Pluviométrie quinquennale humide annuelle :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
IV
Année Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc Année
Moyenne 431,5 372,7 249,8 72,9 8,8 0,4 3,0 3,5 14,3 43,4 123,4 306,2 1630,0
% 26,5% 22,9% 15,3% 4,5% 0,5% 0,0% 0,2% 0,2% 0,9% 2,7% 7,6% 18,8% 100,0%
Ecart-type 357,4
P 0,2 352,0 304,1 203,8 59,5 7,1 0,4 2,4 2,8 11,7 35,4 100,7 249,8 1329,8
P 0,8 510,9 441,4 295,8 86,3 10,4 0,5 3,5 4,1 16,9 51,4 146,2 362,6 1930,2
Pluviométrie Maximale journalière
Les pluviométries maximales de différentes fréquences sont obtenues par la loi
d’ajustement statistique selon GUMBEL :
Avec :
- P (24, F) : Pluviométrie maximale journalière de différente fréquence (mm) ;
- Po : Paramètre de position égale à la formule suivante : Po = Pm-0,45σ
- μF : Variable réduite de GUMBEL ; définie par μF = -ln (-ln(F))
- F : Fréquence donnée ;
- aG : Coefficient de Gradex, obtenu par la relation aG = σ/1,28
- σ : Écart type de la série de données.
- Pm : Moyenne annuelle des séries de données.
-
Moyenne 115,5
Ecart-type 38,7
Po 98,1
aG 30,2
5h 143,4
10h 166,1
Annexe 3 : Bilan Hydrique de Thornthwaite
Le bilan hydrique se traduit comme suit :
P : Précipitation [mm]
E = ETR : Evapotranspiration réelle [mm]
R : Ruissellement [mm]
I : Infiltration [mm]
ΔS : Variation du stock d’eau dans le sol [mm]
Les expériences menées par Thornthwaite ont permis de déterminer la relation
donnant l’Evapotranspiration Potentielle suivante :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
V
ETPnc : Evapotranspiration potentielle non corrigée [mm]
t : Température [°C]
I : Indice thermique annuel
i : Indice thermique mensuel
α : Coefficient caractérisant la zone :
Après avoir obtenu ETPnc, on a :
ETPc : Evapotranspiration potentielle correcte
λ : Coefficient de correction qui dépend du mois m et de la latitude de la zone
Coefficient de correction λ dans la formule de Thornthwaite
Latitude Sud (λ)
Mois
J F M A M J J A S O N D
5 1,06 0,95 1,04 1 1,02 0,99 1,02 1,03 1 1,05 1,03 1,06
10 1,08 0,97 1,05 0,99 1,01 0,96 1 1,01 1 1,06 1,05 1,1
15 1,12 0,98 1,05 0,98 0,98 0,94 0,97 1 1 1,07 1,07 1,12
20 1,1 1 1,1 1 1 0,9 1 1 1 1,1 1,1 1,2
25 1,17 1,01 1,05 0,96 0,94 0,88 0,93 0,98 1 1,1 1,11 1,18
30 1,2 1,03 1,06 0,95 0,92 0,85 0,9 0,96 1 1,12 1,14 1,21
35 1,23 1,04 1,06 0,94 0,89 0,82 0,87 0,94 1 1,13 1,17 1,25
40 1,27 1,06 1,07 0,93 0,86 0,78 0,84 0,92 1 1,15 1,2 1,29
42 1,28 1,07 1,07 0,92 0,85 0,76 0,82 0,92 1 1,16 1,22 1,31
44 1,3 1,08 1,07 0,92 0,83 0,74 0,81 0,91 0,99 1,17 1,23 1,33
46 1,32 1,1 1,07 0,91 0,82 0,72 0,79 0,9 0,99 1,17 1,25 1,35
48 1,34 1,11 1,08 0,9 0,8 0,7 0,76 0,89 0,99 1,18 1,27 1,37
50 1,37 1,12 1,08 0,89 0,77 0,67 0,74 0,88 0,99 1,19 1,29 1,41
Source : BROCHET P et GERBIER N, 1968, L’évapotranspiration, Aspect agro
météorologique, évaluation pratique de l’évapotranspiration potentielle.
Afin d’établir le Bilan Hydrique, on calcule pour chaque mois les paramètres
suivants :
Déficit cumulé DC :
Le premier Déficit cumulé : c’est le premier (P – ETPc) négatif
Le deuxième Déficit cumulé : c’est le Déficit précédent + |(P – ETPc)| du mois
Stock S :
Si (P – ETPc) positif Stock = 100 mm
Si (P – ETPc) négatif Voir table de Stock en fonction du Déficit cumulé
Si (P – ETPc) devient positif après une série des (P – ETPc) négatif Stock =
(P – ETPc) + Stock précédent
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
VI
On ramène le stock à 100 en faisant (P – ETPc) + X = 100 si ETP suffisant et Stock
suffisant
Avec X = une partie du Stock précédent
Variation du Stock ΔS :
Elle s’exprime par :
Calcul de l’évapotranspiration réelle (ETR) :
Si et (P – ETPc) > 0 ETR = ETPc
Si et (P – ETPc) < 0 ETR = P
Si et (P – ETPc) < 0 ETR = P + |ΔS|
Excédent (Surplus):
1er cas : Si (P – ETPc) > 0 : Seul le mois peut avoir de l’excédent
2ème cas : Si (P – ETPc) < 0 : pas d’excédent
3ème cas : Après une série de (P – ETPc) < 0, le surplus va d’abord ramener le
Stock à 100 mm et on a :
(P – ETPc) + Dernier stock
Si (P – ETPc) est suffisant et apporte une valeur supérieure à 100 mm, le
complément de 100 mm est égale au surplus.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
VII
Annexe 4 : Tableau pour la détermination du coefficient de ruissellement en
fonction de la superficie du bassin, de sa pente et de sa couverture végétale
Source : Cours aménagement Hydro agricole 5ème année
Pour notre cas, les caractéristiques du Bassin versant hydrogéologique au niveau de
la nappe sont :
S (Km2) P (Km) K L (Km) Z max
(m) Z min (m)
Z moy (m) I (m/Km)
0,216 1,965 1,18 0,7 70 63 66,5 10,22
La détermination des paramètres est faite de la même manière que pour le Bassin
Versant hydrologique.
D’où, on a le coefficient de ruissellement : CR = 0,3
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
VIII
Annexe 5 : Calcul de L1 et L2
La méthode sur Excel est basée sur la résolution du système d’équation :
Après avoir entré les données connues (Q, m, h, hb) dans Excel, on fixe une valeur
de L1 et L2 = L – L1, ainsi on obtiendra un débit calculé Qcal résultant de la
deuxième équation. Ceci fait, Excel va traiter le problème par la méthode de la valeur
cible jusqu’à obtenir une valeur optimale de L1 (cellule à définir) en faisant tendre Q
cal vers le débit du projet Q10 ou jusqu’à obtenir le résultat :
Extrait de la feuille de calcul sur le dimensionnement hydraulique (1er tableau)
m= 0,4 hb= 2,5 h= 1,6
Q10 L L1 L2 Qcal Q
272,4 44 33,7 10,3 272,4 0,0%
D’après ce premier tableau sous Excel, on obtient L1 et par conséquent, on a aussi
L2 qui correspond au nombre de passe batardable (au choix en fonction de leur
dimension : 1m ou 1,5m).
Dans notre cas, on a choisi 11 passes de 1m donc les valeurs de L2 et L1
deviennent respectivement 11 [m] et 33 [m].
Dans un deuxième tableau utilisant les mêmes formules que précédemment, on
porte ces nouvelles valeurs de L1 et L2. On recommence les mêmes opérations mais
cette fois ci, la cellule à redéfinir et à vérifier sera la valeur de la lame d’eau h (m).
Extrait de la feuille de calcul sur le dimensionnement hydraulique (2ème tableau)
m= 0,4 hb= 2,5 h’= 1,55
Q10 L L1 L2 Qcal Q
272,4 44 33,0 11,0 272,4 0,0%
D’après ce deuxième tableau, la valeur de h’ est inférieure à h donc on n’a pas
besoin de rehausser les berges.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
IX
Annexe 6 : Barrage de dérivation
Calcul de la lame d’eau et calage hydraulique
Considérons les valeurs des paramètres de dimensionnement suivantes comme
hypothèse de départ :
Débit Q [m3/s] 272,4
Longueur seuil L [m] 44
Hauteur seuil hb [m] 2,5
Coefficient de débit m 0,4
Les paramètres à déterminer sont : H amont, H aval, h (Lame d’eau)
La lame d’eau au-dessus du seuil h est calculée par la formule :
Puisqu’on est toujours dans le cas défavorable, on tiendra compte de la longueur
toute entière du barrage lors de l’utilisation de cette formule.
On a : = 2,30 [m]
H amont = h b + h = 2,50 + 2,30 = 4,80 [m]
La détermination de la hauteur d’eau en aval du seuil (H aval) est obtenue par
le calage hydraulique (programme sous Excel). Cette méthode est basée sur
la formule de Manning-Strickler :
K : Coefficient de Strickler dépendant de la rugosité du fond et des berges
S : Section du lit de la rivière en fonction de H aval
R : Rayon hydraulique
I : Pente du fond de la rivière
K = 40 (Berges couvertes d’herbes et de terre quelques peu irrégulière, lit
comportant quelques cailloux et rochers) (Référence : Manuel d’Hydraulique
Général, LENCASTRE)
Le principe du calage hydraulique est le même que pour la valeur cible. Connaissant
le débit de crue du projet Q, le coefficient de rugosité K, la pente du fond de la rivière
I et la largeur du lit de la rivière, on se fixe une valeur de la hauteur d’eau en aval du
seuil Haval. Excel calculera à partir de cette valeur de Haval donnée un débit calculé
noté Qcal. Ensuite, on utilise la commande valeur cible comme quoi la cellule à cibler
est celle contenant Qcal tandis que la cellule à modifier est celle contenant H aval et la
simulation commence.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
X
Dans cette simulation, Excel varie la valeur de Haval jusqu’à ce que l’on obtienne
Extrait de la feuille de calcul sur Excel pour le calage hydraulique :
K = 40 m = 0 I = 0,001
Q (m
3/s) b (m) h (m) S (m²) P (m) Rh (m)
Qcal (m
3/s)
ΔQ (%) h/2 (m) V (m/s)
272,40 44,00 2,72 119,54 49,43 2,42 272,40 0,0% 1,36 2,28
D’après le calage hydraulique, on obtient H aval = 2,7 [m]
Etude de stabilité du barrage
Les données de base sont :
Hauteur seuil hb [m] 2,50
Largeur crête (l crête) [m] 2,00
Base [m] 4,50
Talus paroi aval 1,00
Radier aval ( l radier aval) [m] 1,00
Epaisseur radier (e radier) [m] 0,20
Parafouille amont (h par amont) [m] 2,50
Parafouille aval (h par aval) [m] 1,50
Epaisseur parafouille (e parafouille) [m] 0,20
H amont [m] 4,80
H aval [m] 2,70
Seuil aval [m] 0,20
Pesanteur g [m/s2] 9,81
Masse volumique du barrage ρb [Kg/m3] 2500
Masse volumique immergée des sédiments ρs [Kg/m3] 1600
Hauteur de sédiments hs [m] 0,25
Angle de Frottement interne (°) 25
= 2 + 2,50 x 1 = 4,50 [m]
largeur fondation=Base +l radier aval = 4,50 + 1 = 5,50 [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XI
Les différentes forces agissant sur le barrage
Les forces appliquées au barrage sont présentées dans le Tableau ci-dessous (en
Kg).
Poids du barrage
W1 (massif) 12 500
W2 (massif) 7 813
W3 (radier) 6 875
W4 (parafouille amont) 1 000
W5 (parafouille aval) 500
W6 (seuil aval) 100
Total W 28 788
Formules utilisées :
Poids de l’ouvrage
Poussées de l’eau
Poussée des sédiments
Sous pression
Poussée de l'eau P1 (lame d'eau) 5 757
P2 (réservoir eau) 3 125
Poussée de sédiments Ps 20
Total P 8 902
Sous-pression U1 7 441
U2 2 883
Total U 10 324
Surcharge Sc crête 4 605
Sc radier aval 2 706
Sc parafouille aval 1 253
Total Surcharge 8 564
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XII
C = coefficient de minoration tenant compte du degré plus ou moins grand de la
perméabilité (généralement on prend C = 0,5)
Surcharges
Ils sont dus au poids de l’eau sur le radier
Sc crête =
Sc radier = H aval * l radier aval * 1000
Sc parafouille aval = (H aval – h seuil aval)*e radier * 1000
Les Bras de levier
Les bras de levier, par rapport au point O extrémité aval du barrage et au centre de
la base du radier G, des forces appliquées au barrage sont donnés dans les tableaux
suivants :
Bras de levier dFi en mètre
BRAS DE LEVIER % à O (m)
Poids du barrage
Poussée de l'eau
Sous-pression
dW1 4,50
dP1 2,75
dU1 2,75
dW2 2,67
dP2 2,33
dU2 3,67
dW3 2,75
dW4 5,40
Poussée de sédiments
dW5 0,10
dPs 1,58
dW6 0,10
BRAS DE LEVIER % à G (m)
Poids du barrage
Poussée de l'eau
Sous- pression
dW1 1,75
dP1 -1,50
dU1 0,00
dW2 -0,08
dP2 -1,08
dU2 -0,92
dW3 0,00
Poussée de sédiments
dW4 2,50
dPs -0,33
dW5 -2,50
dW6 -2,50
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XIII
Moments
Les moments de toutes les forces Fi par rapport aux points O et G sont donnés par
l’expression :
MOMENTS % à O (kg.m)
Poids du barrage
Poussée de l'eau
Sous-pression
MW1 56 250
MP1 15 831
MU1 20 462
MW2 20 833
MP2 7 292
MU2 10 572
MW3 18 906
Poussée de sédiments
Total M(U) 31 034
MW4 5 400
MPs 32
MW5 50
Total M(P) 23 155
MW6 10
Total M(W) 101 450
MOMENTS % à G (kg.m)
Poids du barrage
Poussée de l'eau
Sous-pression
MW1 21 875
MP1 -8 635
MU1 0
MW2 -651
MP2 -3 385
MU2 -2 643
MW3 0
Poussée de sédiments
Total M(U) -2 643
MW4 2 500
MPs -7
MW5 -1 250
Total M(P) -12 027
MW6 -250
Total M(W) 22 224
Dimensionnement du bassin de dissipation
Les formules utilisées pour le dimensionnement du bassin sont :
Puissance de l’énergie à dissiper :
P = puissance exprimée en [CV]
Q = débit de crue du projet [m3/s]
ΔH = dénivelée entre plan d'eau amont aval [m]
g = pesanteur [m/s2]
ρ= masse volumique de l'eau [Kg/m3]
P = 1000. 9,81. 2,10. = 7624 [CV]
Volume du bassin : = 762 [m3] (1 [m3] de bassin peut dissiper 10 [CV])
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XIV
Longueur du bassin : = 6,4 (m]
Longueur enrochement : = 5,4 [m]
Vitesse de l’eau en aval majoré de 25 % : =
2,86 [m/s]
Poids moyen des enrochements : = 227 [Kg]
Diamètre moyen de l’enrochement : = 0,56 [m]
Epaisseur couche d’enrochement : E = 1,6. = 0,89 [m]
Annexe 7: Dimensionnement du réservoir
Hypothèse de dimensionnement
-Poids volumique du béton : γ b = 2500 [daN/m3]
-Poids volumique de l’acier : γ a = 7850 [daN/m3]
-Poids volumique de l’eau : γ eau = 1000 [daN/m3]
-Poids volumique de l’enduit : γ enduit = 2300 [daN/m3]
-Contrainte admissible du béton : σ b = 82,5 [kg/cm2]
-Contrainte admissible de l’acier : σ a = 1600 [kg/cm2]
-Contrainte admissible du sol : σ adm sol = 4 [kg/cm2] (le sol est de type gravier terreux
et mélange de latérite)
Prédimensionnement
Volume du total des réservoirs : V = 10. X = 10. (1850/24) = 775 [m3] or on a déjà un
réservoir de 300 [m3] donc la capacité du réservoir à construire est de C = 475 [m3].
Diamètre de la cuve : = 11,0 [m]
Hauteur utile de l’eau : h = 0,46.d = 5,0 [m]
Hauteur libre de la base jusqu’à la calotte : ho = 0,10. d = 1,10 [m]
Coupole
Flèche de la coupole : f = 0,104 d = 1,15 [m]
Epaisseur de la calotte : ec = 0,0112 d = 0,123 [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XV
Longueur de gousset à l’intérieur de la cuve : Lg = ec. (2)½ = 17 [cm]
Rayon sphérique : Rs = (R²+f²)/2f = 13,7 [m] avec R = d/2
Surface de la coupole : Sc =2π.Rs.f = 98,4 [m2]
Volume de la coupole: Vc = Sc . ec = 98,4 x 0,123 = 12,1 [m3]
Poids total de la coupole : P coupole= [(ec x γ b) + 175] x Sc = 47 487,2 [Kg] (175 étant
la surcharge considérée)
Paroi cuve
Epaisseur mur de la paroi cuve ecuve= 0,10 [m]
Diamètre extérieur de la cuve : Dext= d + 2 x 0,10 = 11,20 [m]
Poids total de la paroi cuve : P cuve = h γb = 43791,13 [Kg]
Armatures de la Paroi cylindrique
Pression hydrostatique :
Effort normale de compression :
Armature de cerces :
Ainsi, nous avons divisé la cuve par tranche de 1 [m] et les résultats sont portés dans
le tableau ci-dessous :
Tranche Z [m] P [Kg/m2] N [Kg] A [cm2] Section réelle
I 1 1000 5481,22376 3,42576485 5Ф10
II 2 2000 10962,4475 6,8515297 9Ф10
III 3 3000 16443,6713 10,2772946 10Ф12
IV 4 4000 21924,895 13,7030594 7Ф16
V 5 5000 27406,1188 17,1288243 9Ф16
Concernant les armatures longitudinales, dans la pratique, ils sont minorés de 80 %
des diamètres des armatures principales.
Enduit
Epaisseur de l’enduit : e = 0,01 [m]
Enduit de la coupole : 2x (Sc x e x γ enduit) = 2 x 98,4 x 2300 = 4527,27 [Kg]
Enduit de la paroi cuve : (2 x π x d x h) x e x γ enduit = 2x 3,14 x 11 x 5 x 0,01 x 2300
= 7984,73 [Kg]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XVI
Poids total enduit : P enduit = 4527,27 + 7984,73 = 12512,01 [Kg]
Radier
Epaisseur du radier : eradier = 0,15 [m]
Surface du radier : = 97,8 [m2]
Poids du radier : P radier = S radier x e radier x γ b = 97,8 x 0,15 x 2500 = 36679,2 [Kg]
Sous-pression : = 375 [Kg/m2]
Moment de flexion : = 1835,84 [Kgm]
Section d’armature du radier :
Hu = e radier + 5/2 – enrobage et ε = 0,75 (abaque déterminé par abaque)
AN : A= 10,55 [cm²] soit un quadrillage de 7Ф14 par mètre de section.
Support (Piliers et entretoises)
Hauteur pilier : hp = 4,0 [m]
Section horizontale : ap x bp = 0,30 [m] x 0,30 [m]
Hauteur entretoise : he = 0,40 [m]
Epaisseur entretoise : e entretoise = 0,30 [m]
Longueur entretoise : L entretoise = (3,14 x d’)-(6 x ap) avec d’= 7,70 [m] : distance entre
axe des piliers
Poids total des piliers : P piliers = 6 x ap x bp x hp x γ b = 5400 [Kg]
Poids de l’entretoise : P entretoise = he x e entretoise x L entretoise x γ b= 6713,4 [Kg]
Semelle de fondation
Soit la dimension des semelles : 2,00 [m] x 2,00 [m]
Vérification des piliers au flambement
Soit lo longueur libre de la pièce et lf longueur de flambement.
La partie supérieure du pilier est encastrée à un côté et articulée à l’autre côté donc :
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XVII
La vérification au flambement est caractérisée par l’élancement avec i : rayon
de giration.
Si λ < 35, on ne tient pas compte du flambement.
Où I : moment d’inertie et B section du pilier telles que :
avec et d’où
ap et bp sont les dimensions du pilier : ap = bp = 0,30 [m]
Avec, lo = 2 [m], on a : lf = 1,4 [m] d’où on ne tient pas
compte du flambement.
Concernant la partie inférieure, elle est encastrée des deux côtés donc :
Avec, lo = 2 [m], on a : lf = 1 [m] d’où on ne tient pas
compte du flambement.
Ainsi, on peut dire alors que les piliers ne sont susceptibles au flambement.
Armature de la semelle et des piliers support
Armature de la semelle de fondation
Soit :
d1 = distance bord béton axe fer 1° nappe = 0,03 m
d2 = distance bord béton axe fer 2° nappe = 0,04 m
Soit aussi Lx et Ly les dimensions respectives de la semelle suivant les axes Ox et Oy
ainsi que lx et ly les dimensions du pilier.
On doit vérifier que : avec N : Charge supportée par une semelle
Pour le calcul de l’épaisseur de la semelle, on a :
Dans notre cas, Lx =Ly = 2,00 [m] et lx = ly = 0,30 [m]
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XVIII
D’où prenons hs = 0,45 [m]
Fx= Forces suivant Ox ; )(8
)(
1dhs
lLNF xx
x
= 53519 [Kg]
Fy= force suivant Oy ; )(8
)(
2dhs
lLNF
yy
y
= 54824 [Kg]
Ax = armature suivant Ox : = 33,44 [cm2] Soit Ax~ 7 25
Ay = armature suivant Oy ; = 34,26 [cm2] Soit Ay~ 7 25
Armatures des piles (ou poteaux)
Considérons les hypothèses suivantes :
-Béton dosé à 350 [Kg/m3] avec du ciment CEMI 42,5 : fc28 = 20 [MPa]
-Aciers constitutifs de l’armature : FeE500
Le calcul des poteaux est conduit à l’ELU (Etat Limite Ultime), la section d’armature est donnée par :
]
= 434,78 [MPa]
= 11,3 [MPa]
= 0,08 [m2]
Si λ < 50
Pour notre cas : λ = 16,3 β = 1,04
Nu = 1,35G + 1,5Q
Avec G : Poids total du réservoir vide supporté par un poteau = 1,4/6 = 0,23 [MN]
Q : Poids total de l’eau dans le réservoir = 4,75/6 = 0,8 [MN]
Soit Nu = 1,51 [MN]
] A = 15,8 [cm2] soit 8 Ф 16.
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XIX
Annexe 8 : Calcul Réseaux de distribution
Réseau 1: Andranomangatsiaka
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
RE A PVC 54,5 9,94 113 0,0082 0,99 0,45 0,49 103,00 102,51 100,00 96,76 0,05 3,00 5,75
A B PVC 88,27 9,94 113 0,0082 0,99 0,72 0,79 102,51 101,71 96,76 94,69 0,05 5,75 7,02
B BF1 PEHD 18,23 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,25 0,27 101,71 101,44 94,69 93,73 0,01 7,02 7,71
B C PVC 321,9 9,48 113 0,0075 0,95 2,43 2,67 101,71 99,05 94,69 85,66 0,05 7,02 13,39
C BF2 PEHD 39,66 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,53 0,59 99,05 98,46 85,66 85,24 0,01 13,39 13,22
C D PEHD 100 0,29 26,2 0,0176 0,54 1,76 1,94 99,05 97,11 85,66 77,54 0,01 13,39 19,57
D BFe 8 PEHD 5,68 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,08 0,08 97,11 97,02 77,54 77,53 0,01 19,57 19,49
C E PVC 101,2 7,69 99,4 0,0096 0,99 0,97 1,07 99,05 97,98 85,66 82,94 0,05 13,39 15,04
E F PVC 76,04 7,38 99,4 0,0089 0,95 0,68 0,75 97,98 97,23 82,94 80,88 0,05 15,04 16,35
F G PVC 66,17 3,88 99,4 0,0029 0,50 0,19 0,21 97,23 97,02 80,88 76,95 0,01 16,35 20,07
G BF3 PEHD 5,27 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,07 0,08 97,02 96,94 76,95 76,12 0,01 20,07 20,82
G H PVC 37,97 3,50 99,4 0,0024 0,45 0,09 0,10 97,02 96,92 76,95 77,20 0,01 20,07 19,72
H I PEHD 71,12 3,42 76,8 0,0079 0,74 0,56 0,62 96,92 96,30 77,20 72,74 0,03 19,72 23,56
I J PEHD 72,72 0,33 34 0,0065 0,37 0,47 0,52 96,30 95,78 72,74 73,14 0,01 23,56 22,64
J BF4 PEHD 9,05 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,12 0,13 95,78 95,65 73,14 72,92 0,01 22,64 22,73
I K PEHD 53,17 2,71 76,8 0,0053 0,58 0,28 0,31 96,30 95,99 72,74 70,25 0,02 23,56 25,74
K BFe 6 PEHD 2,75 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,04 0,04 95,99 95,95 70,25 70,22 0,01 25,74 25,73
K L PEHD 72,18 1,85 64 0,0064 0,58 0,47 0,51 95,99 95,48 70,25 70,81 0,02 25,74 24,67
L M PEHD 138,1 0,67 34 0,0217 0,73 3,00 3,30 95,48 92,18 70,81 67,76 0,03 24,67 24,42
M BFe 14 PEHD 6,64 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,09 0,10 92,18 92,08 67,76 67,75 0,01 24,42 24,33
K N PEHD 90,34 0,54 34 0,0151 0,60 1,36 1,50 95,99 94,49 70,25 61,56 0,02 25,74 32,93
N O PEHD 60,15 0,27 26,2 0,0155 0,50 0,93 1,02 94,49 93,47 61,56 62,45 0,01 32,93 31,02
O BFe1 PEHD 4,24 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,06 0,06 93,47 93,40 62,45 62,47 0,01 31,02 30,93
N P PEHD 179,8 0,25 26,2 0,0135 0,46 2,42 2,66 94,49 91,83 61,56 63,24 0,01 32,93 28,59
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XX
P BF5 PEHD 9,85 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,13 0,15 91,83 91,68 63,24 65,70 0,01 28,59 25,98
L Q PEHD 101,8 1,15 42,6 0,0192 0,80 1,96 2,15 95,48 93,33 70,81 60,92 0,03 24,67 32,41
Q BF6 PEHD 9,84 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,13 0,15 93,33 93,18 60,92 60,96 0,01 32,41 32,22
Q R PEHD 60,10 0,85 42,6 0,0115 0,60 0,69 0,76 93,33 92,57 60,92 60,38 0,02 32,41 32,19
R S PEHD 12,25 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,16 0,18 92,57 92,39 60,38 60,65 0,01 32,19 31,74
S T PEHD 155,7 0,25 26,2 0,0135 0,46 2,10 2,31 92,39 90,08 60,65 61,18 0,01 31,74 28,90
T BF7 PEHD 8,78 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,12 0,13 90,08 89,95 61,18 61,27 0,01 28,90 28,68
R U PEHD 47,71 0,50 34 0,0131 0,55 0,63 0,69 92,57 91,88 60,38 60,30 0,02 32,19 31,58
U V PEHD 41,61 0,48 34 0,0122 0,53 0,51 0,56 91,88 91,32 60,30 60,34 0,01 31,58 30,98
V W PEHD 56,99 0,46 34 0,0113 0,51 0,64 0,71 91,32 90,61 60,34 60,38 0,01 30,98 30,23
W BF8 PEHD 8,34 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,11 0,12 90,61 90,49 60,38 61,00 0,01 30,23 29,49
F X PEHD 17,13 3,19 76,8 0,0070 0,69 0,12 0,13 97,23 97,10 80,88 80,36 0,02 16,35 16,74
X BFe7 PEHD 5,42 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,07 0,08 97,10 97,02 80,36 80,31 0,01 16,74 16,71
X Y PEHD 21,92 2,90 76,8 0,0059 0,63 0,13 0,14 97,10 96,95 80,36 77,94 0,02 16,74 19,01
Y Z PEHD 84,19 0,29 26,2 0,0176 0,54 1,48 1,63 96,95 95,32 77,94 76,42 0,01 19,01 18,90
Z BF9 PEHD 18,23 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,25 0,27 95,32 95,05 76,42 76,86 0,01 18,90 18,19
Y A1 PEHD 78,15 2,59 76,8 0,0049 0,56 0,38 0,42 96,95 96,54 77,94 76,35 0,02 19,01 20,19
A1 BF10 PEHD 24,03 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,32 0,36 96,54 96,18 76,35 76,71 0,01 20,19 19,47
A1 B1 PEHD 49,82 2,25 64 0,0091 0,70 0,45 0,50 96,54 96,04 76,35 75,47 0,03 20,19 20,57
B1 BFe13 PEHD 12,08 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,16 0,18 96,04 95,86 75,47 73,17 0,01 20,57 22,69
B1 C1 PEHD 76,88 1,96 64 0,0071 0,61 0,55 0,60 96,04 95,44 75,47 73,86 0,02 20,57 21,58
C1 D1 PEHD 168,1 1,88 64 0,0066 0,58 1,11 1,22 95,44 94,22 73,86 72,34 0,02 21,58 21,88
D1 E1 PEHD 38,61 0,67 34 0,0217 0,73 0,84 0,92 94,22 93,29 72,34 74,85 0,03 21,88 18,44
E1 BF11 PEHD 15,56 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,21 0,23 93,29 93,06 74,85 74,47 0,01 18,44 18,59
E1 F1 PEHD 57,85 0,33 26,2 0,0223 0,62 1,29 1,42 93,29 91,88 74,85 75,73 0,02 18,44 16,15
F1 BF12 PEHD 16,81 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,23 0,25 91,88 91,63 75,73 75,42 0,01 16,15 16,21
D1 G1 PEHD 62,78 0,27 26,2 0,0155 0,50 0,97 1,07 94,22 93,15 72,34 66,08 0,01 21,88 27,07
G1 H1 PEHD 40,80 0,23 26,2 0,0116 0,43 0,47 0,52 93,15 92,63 66,08 67,15 0,01 27,07 25,48
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXI
Réseau 2: Réservoir (Androfiamadinika)-Morafenokely
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
RE 2 1 PVC 82,91 32,87 184,6 0,0064 1,23 0,53 0,59 140,99 140,40 137,99 132,04 0,08 3,00 8,36
1 2 PVC 83,37 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,51 0,56 140,40 139,84 132,04 131,02 0,07 8,36 8,82
2 3 PVC 45,00 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,28 0,30 139,84 139,54 131,02 131,24 0,07 8,82 8,30
3 4 PVC 42,36 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,26 0,29 139,54 139,25 131,24 126,17 0,07 8,30 13,08
4 5 PVC 101,7 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,62 0,68 139,25 138,57 126,17 127,08 0,07 13,08 11,49
5 6 PVC 41,05 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,25 0,28 138,57 138,29 127,08 123,36 0,07 11,49 14,93
6 7 PVC 31,23 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,19 0,21 138,29 138,08 123,36 120,53 0,07 14,93 17,55
7 8 PVC 197,9 31,91 184,6 0,0061 1,19 1,21 1,33 138,08 136,75 120,53 117,40 0,07 17,55 19,35
8 9 PVC 71,33 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,44 0,48 136,75 136,27 117,40 115,27 0,07 19,35 21,00
9 10 PVC 69,54 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,43 0,47 136,27 135,80 115,27 114,09 0,07 21,00 21,71
10 11 PVC 119,2 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,73 0,80 135,80 135,00 114,09 113,33 0,07 21,71 21,67
11 12 PVC 138,8 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,85 0,93 135,00 134,06 113,33 109,02 0,07 21,67 25,04
12 13 PVC 100,8 31,91 184,6 0,0061 1,19 0,62 0,68 134,06 133,38 109,02 108,76 0,07 25,04 24,62
13 14 PVC 282,9 31,91 184,6 0,0061 1,19 1,73 1,91 133,38 131,48 108,76 101,97 0,07 24,62 29,51
14 BF13 PEHD 23,37 0,25 21 0,0385 0,72 0,90 0,99 131,48 130,49 101,97 101,21 0,03 29,51 29,28
14 15 PVC 116,9 31,66 184,6 0,0060 1,18 0,71 0,78 131,48 130,70 101,97 99,34 0,07 29,51 31,36
15 16 PVC 91,33 31,66 184,6 0,0060 1,18 0,55 0,61 130,70 130,09 99,34 96,13 0,07 31,36 33,96
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXII
Réseau 2: Morafenokely
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
16 17 PVC 49,32 20,68 147,6 0,0083 1,21 0,41 0,45 130,09 129,64 96,13 95,87 0,07 33,96 33,77
17 BF14 PEHD 13,99 0,25 21 0,0385 0,72 0,54 0,59 129,64 129,05 95,87 96,25 0,03 33,77 32,80
17 18 PVC 118,2 20,43 147,6 0,0081 1,19 0,96 1,06 129,64 128,59 95,87 91,72 0,07 33,77 36,87
18 19 PEHD 78,51 1,50 64 0,0045 0,47 0,35 0,38 128,59 128,20 91,72 95,46 0,01 36,87 32,74
19 BF15 PEHD 82,77 0,25 21 0,0385 0,72 3,19 3,51 128,20 124,70 95,46 94,13 0,03 32,74 30,57
19 20 PEHD 63,53 0,69 42,6 0,0079 0,48 0,50 0,55 128,20 127,65 95,46 99,12 0,01 32,74 28,53
18 21 PVC 60,62 18,85 147,6 0,0070 1,10 0,43 0,47 128,59 128,12 91,72 91,70 0,06 36,87 36,42
21 BFe10 PEHD 4,96 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,07 0,07 128,12 128,04 91,70 91,44 0,01 36,42 36,60
21 22 PVC 81,16 18,58 147,6 0,0069 1,09 0,56 0,61 128,12 127,50 91,70 90,47 0,06 36,42 37,03
22 23 PVC 96,2 18,54 147,6 0,0068 1,08 0,66 0,72 127,50 126,78 90,47 89,93 0,06 37,03 36,85
23 BFe11 PEHD 2,00 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,03 0,03 126,78 126,75 89,93 90,18 0,01 36,85 36,57
23 24 PVC 66,44 18,20 147,6 0,0066 1,06 0,44 0,48 126,78 126,29 89,93 89,78 0,06 36,85 36,51
24 BF16 PEHD 8,00 0,25 21 0,0385 0,72 0,31 0,34 126,29 125,96 89,78 90,34 0,03 36,51 35,62
24 25 PVC 65,22 17,89 184,6 0,0022 0,67 0,15 0,16 126,29 126,13 89,78 89,25 0,02 36,51 36,88
25 BFe12 PEHD 7,66 0,25 21 0,0385 0,72 0,29 0,32 126,13 125,81 89,25 89,01 0,03 36,88 36,80
25 26 PVC 75,99 17,60 184,6 0,0022 0,66 0,16 0,18 126,13 125,95 89,25 88,20 0,02 36,88 37,75
26 27 PVC 170,2 17,56 184,6 0,0022 0,66 0,37 0,40 125,95 125,55 88,20 85,96 0,02 37,75 39,59
27 BF17 PEHD 15,25 0,25 21 0,0385 0,72 0,59 0,65 125,55 124,91 85,96 85,85 0,03 39,59 39,06
27 28 PVC 80,32 15,22 184,6 0,0017 0,57 0,13 0,15 125,55 125,40 85,96 82,90 0,02 39,59 42,50
28 29 PEHD 95,7 0,57 26,2 0,0571 1,06 5,46 6,01 125,40 119,39 82,90 85,17 0,06 42,50 34,22
29 BF18 PEHD 5,00 0,25 21 0,0385 0,72 0,19 0,21 119,39 119,18 85,17 83,18 0,03 34,22 36,00
29 30 PEHD 88,17 0,30 26,2 0,0185 0,56 1,63 1,80 119,39 117,60 85,17 90,96 0,02 34,22 26,64
30 BF19 PEHD 9,00 0,25 21 0,0385 0,72 0,35 0,38 117,60 117,22 90,96 91,24 0,03 26,64 25,98
28 31 PVC 40,94 14,65 184,6 0,0016 0,55 0,06 0,07 125,40 125,33 82,90 81,95 0,02 42,50 43,38
31 32 PEHD 60,97 0,25 21 0,0385 0,72 2,35 2,58 125,33 122,75 81,95 79,40 0,03 43,38 43,35
32 BF20 PEHD 13,15 0,25 21 0,0385 0,72 0,51 0,56 122,75 122,19 79,40 79,45 0,03 43,35 42,74
31 33 PVC 262 14,40 184,6 0,0015 0,54 0,40 0,44 125,33 124,89 81,95 74,23 0,01 43,38 50,66
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXIII
Réseau 2: Anosikely Avaratra
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
33 BF21 PEHD 71,37 0,25 21 0,0385 0,72 2,75 3,02 124,89 121,87 74,23 72,84 0,03 50,66 49,03
33 34 PVC 140,3 8,38 113 0,0061 0,84 0,85 0,94 124,89 123,96 74,23 74,26 0,04 50,66 49,70
34 BF22 PEHD 15,83 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,21 0,23 123,96 123,72 74,26 74,88 0,01 49,70 48,84
34 35 PVC 55,67 8,07 113 0,0057 0,80 0,32 0,35 123,96 123,61 74,26 73,86 0,03 49,70 49,75
35 36 PVC 31,43 7,92 113 0,0055 0,79 0,17 0,19 123,61 123,42 73,86 72,96 0,03 49,75 50,46
36 BF23 PEHD 25,12 0,25 21 0,0385 0,72 0,97 1,06 123,42 122,36 72,96 72,38 0,03 50,46 49,98
36 37 PVC 119,9 7,57 113 0,0051 0,75 0,61 0,67 123,42 122,75 72,96 75,80 0,03 50,46 46,95
37 BFe15 PEHD 6,38 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,09 0,09 122,75 122,66 75,80 75,87 0,01 46,95 46,79
37 38 PVC 47,56 7,21 113 0,0047 0,72 0,22 0,24 122,75 122,51 75,80 75,88 0,03 46,95 46,63
38 39 PEHD 52,24 1,94 76,8 0,0029 0,42 0,15 0,17 122,51 122,34 75,88 76,72 0,01 46,63 45,62
39 40 PEHD 43,85 1,29 64 0,0034 0,40 0,15 0,17 122,34 122,17 76,72 76,32 0,01 45,62 45,85
40 BFe16 PEHD 8,92 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,12 0,13 122,17 122,04 76,32 76,57 0,01 45,85 45,47
40 41 PEHD 50,06 0,63 34 0,0194 0,69 0,97 1,07 122,17 121,10 76,32 73,17 0,02 45,85 47,93
41 42 PEHD 36,1 0,63 34 0,0194 0,69 0,70 0,77 121,10 120,33 73,17 70,32 0,02 47,93 50,01
42 43 PEHD 43,82 0,58 34 0,0172 0,64 0,75 0,83 120,33 119,50 70,32 67,10 0,02 50,01 52,40
43 BF24 PEHD 83,53 0,25 21 0,0385 0,72 3,22 3,54 119,50 115,97 67,10 67,82 0,03 52,40 48,15
43 44 PEHD 33,22 0,33 26,2 0,0223 0,62 0,74 0,81 119,50 118,69 67,10 64,77 0,02 52,40 53,92
44 BFe17 PEHD 112 0,31 21 0,0569 0,90 6,37 7,01 118,69 111,68 64,77 64,72 0,04 53,92 46,96
39 45 PEHD 183,8 0,60 34 0,0183 0,67 3,36 3,70 122,34 118,64 76,72 73,85 0,02 45,62 44,79
45 46 PEHD 35,95 0,52 34 0,0141 0,57 0,51 0,56 118,64 118,08 73,85 71,77 0,02 44,79 46,31
46 BF25 PEHD 30,65 0,25 21 0,0385 0,72 1,18 1,30 118,08 116,78 71,77 68,34 0,03 46,31 48,44
46 BF26 PEHD 39,47 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,53 0,58 118,08 117,50 71,77 71,87 0,01 46,31 45,63
38 47 PVC 125,3 5,21 99,4 0,0049 0,67 0,61 0,67 122,51 121,84 75,88 77,20 0,02 46,63 44,64
47 BF27 PEHD 21,07 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,28 0,31 121,84 121,52 77,20 75,19 0,01 44,64 46,33
47 48 PVC 125,9 4,94 99,4 0,0044 0,64 0,56 0,61 121,84 121,22 77,20 76,18 0,02 44,64 45,04
48 49 PVC 144,7 4,69 99,4 0,0040 0,60 0,59 0,64 121,22 120,58 76,18 74,25 0,02 45,04 46,33
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXIV
49 50 PVC 39,37 4,57 99,4 0,0039 0,59 0,15 0,17 120,58 120,41 74,25 73,25 0,02 46,33 47,16
50 BFe18 PEHD 7,88 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,11 0,12 120,41 120,30 73,25 72,51 0,01 47,16 47,79
50 BF28 PEHD 64,3 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,87 0,95 120,41 119,46 73,25 73,20 0,01 47,16 46,26
50 51 PEHD 163,7 4,05 64 0,0253 1,26 4,13 4,55 120,41 115,86 73,25 69,53 0,08 47,16 46,33
51 52 PEHD 53,36 3,36 64 0,0182 1,04 0,97 1,07 115,86 114,79 69,53 66,58 0,06 46,33 48,21
52 BF29 PEHD 21,84 0,25 21 0,0385 0,72 0,84 0,92 114,79 113,87 66,58 65,86 0,03 48,21 48,01
52 53 PEHD 53,56 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,34 0,37 114,79 114,42 66,58 65,05 0,02 48,21 49,37
Réseau 2:Antaninandro
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
53 54 PEHD 51,97 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,33 0,36 114,42 114,06 65,05 65,04 0,021 49,37 49,02
54 55 PEHD 111,2 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,70 0,77 114,06 113,29 65,04 64,85 0,021 49,02 48,44
55 56 PEHD 108,8 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,69 0,76 113,29 112,53 64,85 64,54 0,021 48,44 47,99
56 57 PEHD 143,4 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,91 1,00 112,53 111,54 64,54 69,42 0,021 47,99 42,12
57 BF30 PEHD 52,16 0,25 21 0,0385 0,72 2,01 2,21 111,54 109,33 69,42 64,47 0,027 42,12 44,86
57 58 PEHD 80,21 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,43 0,48 111,54 111,06 69,42 72,73 0,018 42,12 38,33
58 BF31 PEHD 12,83 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,17 0,19 111,06 110,87 72,73 74,34 0,011 38,33 36,53
58 59 PEHD 77,72 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,05 1,15 111,06 109,91 72,73 73,10 0,011 38,33 36,81
59 BF32 PEHD 18,12 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,24 0,27 109,91 109,64 73,10 72,63 0,011 36,81 37,01
58 60 PEHD 145,2 2,25 76,8 0,0038 0,49 0,55 0,61 111,06 110,45 72,73 72,83 0,012 38,33 37,62
60 BF33 PEHD 23,01 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,31 0,34 110,45 110,11 72,83 73,06 0,011 37,62 37,05
60 61 PEHD 66,45 0,75 34 0,0267 0,83 1,77 1,95 110,45 108,50 72,83 70,93 0,035 37,62 37,57
61 BF34 PEHD 15,69 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,21 0,23 108,50 108,27 70,93 69,77 0,011 37,57 38,50
61 62 PEHD 164 0,50 34 0,0131 0,55 2,15 2,37 108,50 106,13 70,93 64,27 0,015 37,57 41,86
62 BF35 PEHD 20,95 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,28 0,31 106,13 105,82 64,27 66,70 0,011 41,86 39,12
62 63 PEHD 110,8 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,49 1,64 106,13 104,49 64,27 71,17 0,011 41,86 33,32
63 BF36 PEHD 25,43 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,34 0,38 104,49 104,11 71,17 67,27 0,011 33,32 36,84
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXV
60 64 PEHD 217,3 1,25 42,6 0,0225 0,88 4,89 5,38 110,45 105,07 72,83 67,18 0,040 37,62 37,89
64 BF37 PEHD 29,22 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,39 0,43 105,07 104,64 67,18 69,79 0,011 37,89 34,85
64 65 PEHD 86,16 1,00 42,6 0,0152 0,70 1,31 1,44 105,07 103,63 67,18 74,61 0,025 37,89 29,02
65 BF38 PEHD 28,53 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,38 0,42 103,63 103,21 74,61 75,50 0,011 29,02 27,71
65 BF39 PEHD 30,75 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,41 0,46 103,63 103,17 74,61 73,15 0,011 29,02 30,02
Réseau 2: Antanambao
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
33 BF40 PEHD 10 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,13 0,15 124,89 124,75 74,23 78,97 0,01 50,66 45,78
33 66 PVC 145,2 4,90 99,4 0,0044 0,63 0,63 0,70 124,89 124,20 74,23 72,76 0,02 50,66 51,44
66 BFe19 PEHD 5,28 0,25 21 0,0385 0,72 0,20 0,22 124,20 123,97 72,76 72,75 0,03 51,44 51,22
66 67 PEHD 65,91 2,98 76,8 0,0062 0,64 0,41 0,45 124,20 123,75 72,76 73,12 0,02 51,44 50,63
67 68 PEHD 40,51 2,77 76,8 0,0055 0,60 0,22 0,24 123,75 123,50 73,12 71,4 0,02 50,63 52,10
68 BF41 PEHD 12,57 0,25 21 0,0385 0,72 0,48 0,53 123,50 122,97 71,4 71,75 0,03 52,10 51,22
68 69 PEHD 160 2,42 76,8 0,0043 0,52 0,69 0,76 123,50 122,74 71,4 69,75 0,01 52,10 52,99
69 BFe20 PEHD 5,87 0,25 21 0,0385 0,72 0,23 0,25 122,74 122,49 69,75 69,64 0,03 52,99 52,85
69 70 PEHD 107,7 2,15 76,8 0,0035 0,46 0,38 0,42 122,74 122,33 69,75 75,32 0,01 52,99 47,01
70 71 PEHD 78,44 2,11 76,8 0,0034 0,45 0,27 0,29 122,33 122,03 75,32 79,95 0,01 47,01 42,08
71 BF42 PEHD 18,28 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,25 0,27 122,03 121,76 79,95 80,05 0,01 42,08 41,71
71 72 PEHD 102,2 1,86 76,8 0,0027 0,40 0,28 0,31 122,03 121,73 79,95 83,99 0,01 42,08 37,74
72 73 PEHD 110,5 1,79 76,8 0,0026 0,39 0,28 0,31 121,73 121,42 83,99 91,04 0,01 37,74 30,38
73 BF43 PEHD 21,18 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,29 0,31 121,42 121,10 91,04 88,16 0,01 30,38 32,94
73 74 PEHD 212,1 1,50 64 0,0045 0,47 0,94 1,04 121,42 120,38 91,04 94,78 0,01 30,38 25,60
74 BF44 PEHD 13,05 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,18 0,19 120,38 120,18 94,78 94,18 0,01 25,60 26,00
74 75 PEHD 204,1 1,25 64 0,0032 0,39 0,66 0,73 120,38 119,65 94,78 96,28 0,01 25,60 23,37
75 BF45 PEHD 19,85 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,27 0,29 119,65 119,36 96,28 95,75 0,01 23,37 23,61
75 76 PEHD 122,6 1,00 64 0,0022 0,31 0,27 0,30 119,65 119,36 96,28 98,57 0,00 23,37 20,79
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXVI
Réseau 2: Ambalaranokely
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
76 77 PEHD 130 1,00 53,6 0,0051 0,44 0,66 0,73 119,36 118,63 98,57 105,54 0,01 20,79 13,09
77 78 PEHD 95,56 1,00 53,6 0,0051 0,44 0,49 0,53 118,63 118,10 105,54 111,78 0,01 13,09 6,32
78 BF46 PEHD 20,6 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,28 0,31 118,10 117,79 111,78 114,46 0,01 6,32 3,33
78 79 PEHD 49,5 0,75 53,6 0,0031 0,33 0,15 0,17 118,10 117,93 111,78 111,81 0,01 6,32 6,12
79 80 PEHD 268 0,75 53,6 0,0031 0,33 0,82 0,91 117,93 117,02 111,81 114,16 0,01 6,12 2,86
80 BF47 PEHD 4,5 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,06 0,07 117,02 116,96 114,16 114,23 0,01 2,86 2,73
80 81 PEHD 301 0,50 42,6 0,0045 0,35 1,35 1,49 117,02 115,53 114,16 110,02 0,01 2,86 5,51
81 BF48 PEHD 25,24 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,34 0,37 115,53 115,16 110,02 111,24 0,01 5,51 3,92
81 82 PEHD 100,3 0,25 34 0,0039 0,28 0,39 0,43 115,53 115,10 110,02 109,55 0,00 5,51 5,55
82 BF49 PEHD 4,92 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,07 0,07 115,10 115,03 109,55 111,09 0,01 5,55 3,94
Réseau 2: Morarano
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
122 145 PEHD 147,4 0,75 42,6 0,0091 0,53 1,35 1,48 99,34 97,86 73,13 79,64 0,01 26,21 18,22
145 146 PEHD 100 0,75 42,6 0,0091 0,53 0,92 1,01 97,86 96,85 79,64 86,37 0,01 18,22 10,48
146 BF73 PEHD 22,29 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,30 0,33 96,85 96,52 86,37 88,91 0,01 10,48 7,61
146 BF74 PEHD 83,91 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,13 1,24 96,85 95,61 86,37 85,81 0,01 10,48 9,80
146 147 PEHD 205,3 0,25 26,2 0,0135 0,46 2,76 3,04 96,85 93,81 86,37 85,24 0,01 10,48 8,57
147 BF75 PEHD 38,29 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,52 0,57 93,81 93,25 85,24 83,99 0,01 8,57 9,26
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXVII
Réseau 2: Anosikely Atsimo
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
16 A' PVC 49,78 10,98 99,4 0,0179 1,42 0,89 0,98 130,09 129,11 96,13 96,76 0,10 33,96 32,35
A' 83 PVC 221,4 10,96 99,4 0,0179 1,41 3,95 4,35 129,11 124,76 96,76 89,19 0,10 32,35 35,57
83 BFe9 PEHD 3,36 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,05 0,05 124,76 124,71 89,19 89,09 0,01 35,57 35,62
83 84 PVC 9,89 9,98 99,4 0,0152 1,29 0,15 0,16 124,76 124,60 89,19 87,46 0,08 35,57 37,14
84 85 PEHD 84,04 0,25 21 0,0385 0,72 3,24 3,56 124,60 121,04 87,46 83,59 0,03 37,14 37,45
85 BF50 PEHD 66,17 0,25 21 0,0385 0,72 2,55 2,80 121,04 118,24 83,59 79,20 0,03 37,45 39,04
84 86 PVC 68,06 9,73 99,4 0,0145 1,25 0,99 1,09 124,60 123,51 87,46 80,22 0,08 37,14 43,29
86 BF51 PEHD 13,13 0,25 21 0,0385 0,72 0,51 0,56 123,51 122,96 80,22 78,40 0,03 43,29 44,56
86 87 PVC 68,24 9,48 99,4 0,0139 1,22 0,95 1,04 123,51 122,47 80,22 79,62 0,08 43,29 42,85
87 88 PVC 250 9,48 99,4 0,0139 1,22 3,46 3,81 122,47 118,66 79,62 63,30 0,08 42,85 55,36
88 BF52 PEHD 8,25 0,25 21 0,0385 0,72 0,32 0,35 118,66 118,31 63,30 65,05 0,03 55,36 53,26
88 89 PVC 15,56 9,23 99,4 0,0132 1,19 0,21 0,23 118,66 118,43 63,30 63,35 0,07 55,36 55,08
89 90 PEHD 144,9 0,70 34 0,0239 0,78 3,46 3,81 118,43 114,62 63,35 62,20 0,03 55,08 52,42
90 BF53 PEHD 59,74 0,25 21 0,0385 0,72 2,30 2,53 114,62 112,09 62,20 63,29 0,03 52,42 48,80
90 91 PEHD 97,89 0,37 26,2 0,0268 0,69 2,63 2,89 114,62 111,73 62,20 65,14 0,02 52,42 46,59
91 92 PEHD 65,15 0,31 26,2 0,0194 0,57 1,27 1,39 111,73 110,34 65,14 65,38 0,02 46,59 44,96
92 93 PEHD 28,99 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,39 0,43 110,34 109,91 65,38 67,06 0,01 44,96 42,85
93 BF54 PEHD 11,38 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,15 0,17 109,91 109,74 67,06 67,93 0,01 42,85 41,81
89 94 PVC 49,44 8,53 99,4 0,0115 1,10 0,57 0,63 118,43 117,81 63,35 65,05 0,06 55,08 52,76
94 BF55 PEHD 15,36 0,25 21 0,0385 0,72 0,59 0,65 117,81 117,16 65,05 64,42 0,03 52,76 52,74
94 95 PVC 138,6 8,28 99,4 0,0109 1,07 1,51 1,67 117,81 116,14 65,05 69,14 0,06 52,76 47,00
95 96 PVC 302,4 8,28 99,4 0,0109 1,07 3,30 3,63 116,14 112,51 69,14 77,28 0,06 47,00 35,23
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXVIII
Réseau 2: Ambatofotsy
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
96 97 PEHD 237,3 4,53 76,8 0,0129 0,98 3,07 3,37 112,51 109,13 77,28 86,5 0,05 35,23 22,63
97 BF56 PEHD 18,89 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,25 0,28 109,13 108,85 86,5 86,2 0,01 22,63 22,65
97 98 PEHD 181 4,28 76,8 0,0117 0,92 2,12 2,33 108,85 106,52 86,5 84,51 0,04 22,35 22,01
98 BF57 PEHD 47,1 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,63 0,70 106,52 105,83 84,51 83,88 0,01 22,01 21,95
98 BF58 PEHD 63,54 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,86 0,94 106,52 105,58 84,51 76,1 0,01 22,01 29,48
98 99 PEHD 147,8 3,78 76,8 0,0094 0,82 1,39 1,53 106,52 104,99 84,51 76,02 0,03 22,01 28,97
99 BF59 PEHD 85,55 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,15 1,27 104,99 103,73 76,02 70,59 0,01 28,97 33,14
99 100 PEHD 70,17 3,53 76,8 0,0083 0,76 0,59 0,64 104,99 104,35 76,02 74,85 0,03 28,97 29,50
100 BFe3 PEHD 4,46 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,06 0,07 104,35 104,28 74,85 74,8 0,01 29,50 29,48
100 101 PEHD 86,86 3,28 76,8 0,0073 0,71 0,64 0,70 104,35 103,65 74,85 73,26 0,03 29,50 30,39
101 BF60 PEHD 13,3 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,18 0,20 103,65 103,45 73,26 72,16 0,01 30,39 31,29
101 102 PEHD 58,92 3,03 64 0,0152 0,94 0,89 0,98 103,65 102,66 73,26 71,8 0,05 30,39 30,86
102 103 PEHD 39,44 3,03 64 0,0152 0,94 0,60 0,66 102,66 102,00 71,8 66,85 0,05 30,86 35,15
103 104 PEHD 26,41 2,92 64 0,0143 0,91 0,38 0,42 102,00 101,59 66,85 63,24 0,04 35,15 38,35
104 110 PEHD 90,75 1,19 64 0,0030 0,37 0,27 0,30 101,59 101,29 63,24 61,93 0,01 38,35 39,36
110 BF61 PEHD 12,8 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,17 0,19 101,29 101,10 61,93 61,64 0,01 39,36 39,46
110 111 PEHD 34,32 0,88 42,6 0,0120 0,61 0,41 0,45 101,29 100,84 61,93 61,37 0,02 39,36 39,47
111 112 PEHD 36,22 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,49 0,54 100,84 100,30 61,37 60,66 0,01 39,47 39,64
112 BFe5 PEHD 4,29 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,06 0,06 100,30 100,24 60,66 60,79 0,01 39,64 39,45
104 105 PEHD 9,67 1,63 64 0,0051 0,51 0,05 0,05 101,59 101,53 63,24 64,45 0,01 38,35 37,08
105 BFe2 PEHD 2,95 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,04 0,04 101,53 101,49 64,45 64,9 0,01 37,08 36,59
105 106 PEHD 42,01 1,38 64 0,0038 0,43 0,16 0,18 101,53 101,36 64,45 64,38 0,01 37,08 36,98
106 107 PEHD 48,2 0,85 42,6 0,0115 0,60 0,55 0,61 101,36 100,75 64,38 62,79 0,02 36,98 37,96
107 108 PEHD 45,23 0,50 34 0,0131 0,55 0,59 0,65 100,75 100,10 62,79 62,54 0,02 37,96 37,56
108 BFe4 PEHD 6,48 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,09 0,10 100,10 100,00 62,54 62,43 0,01 37,56 37,57
108 109 PEHD 73,23 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,99 1,08 100,10 99,01 62,54 68,35 0,01 37,56 30,66
109 BF62 PEHD 48,8 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,66 0,72 99,01 98,29 68,35 70,74 0,01 30,66 27,55
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXIX
Réseau 2: Anosikely Atsimo-Ambodimanary
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
96 113 PEHD 94,37 3,75 76,8 0,0093 0,81 0,88 0,97 112,51 111,54 77,28 87,39 0,03 35,23 24,15
113 114 PEHD 88,46 3,75 76,8 0,0093 0,81 0,82 0,91 111,54 110,63 87,39 93,81 0,03 24,15 16,82
114 115 PEHD 135,3 3,75 76,8 0,0093 0,81 1,26 1,38 110,63 109,25 93,81 97,68 0,03 16,82 11,57
115 116 PEHD 53,68 3,75 76,8 0,0093 0,81 0,50 0,55 109,25 108,70 97,68 101,34 0,03 11,57 7,36
116 117 PEHD 119 3,75 76,8 0,0093 0,81 1,11 1,22 108,70 107,48 101,34 94,29 0,03 7,36 13,19
117 118 PEHD 155 3,75 76,8 0,0093 0,81 1,44 1,59 107,48 105,89 94,29 86,89 0,03 13,19 19,00
118 119 PEHD 105,7 3,75 76,8 0,0093 0,81 0,98 1,08 105,89 104,81 86,89 79,69 0,03 19,00 25,12
119 120 PEHD 239 3,75 76,8 0,0093 0,81 2,22 2,45 104,81 102,37 79,69 73,74 0,03 25,12 28,63
120 121 PEHD 162,6 3,75 76,8 0,0093 0,81 1,51 1,66 102,37 100,70 73,74 73,90 0,03 28,63 26,80
121 122 PEHD 132,8 3,75 76,8 0,0093 0,81 1,24 1,36 100,70 99,34 73,90 73,13 0,03 26,80 26,21
Réseau 2: Ambodimanary
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
122 123 PEHD 50,35 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,32 0,35 99,34 98,99 73,13 71,51 0,02 26,21 27,48
123 124 PEHD 33,68 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,21 0,23 98,99 98,76 71,51 77,1 0,02 27,48 21,66
124 125 PEHD 110,8 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,70 0,77 98,76 97,99 77,1 81,1 0,02 21,66 16,89
125 126 PEHD 62,59 3,00 76,8 0,0063 0,65 0,40 0,43 97,99 97,56 81,1 81,17 0,02 16,89 16,39
126 BF63 PEHD 28,11 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,38 0,42 97,56 97,14 81,17 81,52 0,01 16,39 15,62
126 127 PEHD 28,02 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,15 0,17 97,56 97,39 81,17 79,43 0,02 16,39 17,96
127 128 PEHD 74,03 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,40 0,44 97,39 96,95 79,43 78,57 0,02 17,96 18,38
128 129 PEHD 43,87 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,24 0,26 96,95 96,69 78,57 79,03 0,02 18,38 17,66
129 130 PEHD 51,94 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,28 0,31 96,69 96,38 79,03 78,6 0,02 17,66 17,78
130 131 PEHD 54,58 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,30 0,33 96,38 96,05 78,6 78,45 0,02 17,78 17,60
131 132 PEHD 56,36 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,31 0,34 96,05 95,71 78,45 78,31 0,02 17,60 17,40
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXX
132 133 PEHD 125,3 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,68 0,75 95,71 94,97 78,31 77,47 0,02 17,40 17,50
133 134 PEHD 136,1 2,75 76,8 0,0054 0,59 0,74 0,81 94,97 94,15 77,47 76,52 0,02 17,50 17,63
134 135 PEHD 185,8 2,75 76,8 0,0054 0,59 1,01 1,11 94,15 93,05 76,52 78,32 0,02 17,63 14,73
135 BF64 PEHD 51,55 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,69 0,76 93,05 92,28 78,32 77,24 0,01 14,73 15,04
135 136 PEHD 99,17 2,50 76,8 0,0046 0,54 0,46 0,50 93,05 92,55 78,32 74,49 0,01 14,73 18,06
136 BF65 PEHD 23,85 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,32 0,35 92,55 92,19 74,49 75,25 0,01 18,06 16,94
136 137 PEHD 94,47 2,25 64 0,0091 0,70 0,86 0,94 92,55 91,60 74,49 75,95 0,03 18,06 15,65
137 138 PEHD 40,06 2,25 64 0,0091 0,70 0,36 0,40 91,60 91,20 75,95 71,09 0,03 15,65 20,11
138 BF66 PEHD 45,03 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,61 0,67 91,20 90,54 71,09 72,15 0,01 20,11 18,39
138 139 PEHD 20,79 2,00 64 0,0074 0,62 0,15 0,17 91,20 91,03 71,09 72,77 0,02 20,11 18,26
139 BF67 PEHD 20,43 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,28 0,30 91,03 90,73 72,77 68,98 0,01 18,26 21,75
139 140 PEHD 43,03 1,25 64 0,0032 0,39 0,14 0,15 91,03 90,88 72,77 77,4 0,01 18,26 13,48
140 BF68 PEHD 45,24 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,61 0,67 90,88 90,21 77,4 76,19 0,01 13,48 14,02
140 141 PEHD 66,47 1,00 53,6 0,0051 0,44 0,34 0,37 90,88 90,51 77,4 75,92 0,01 13,48 14,59
141 142 PEHD 144,6 1,00 53,6 0,0051 0,44 0,73 0,81 90,51 89,70 75,92 65,65 0,01 14,59 24,05
142 BF69 PEHD 114,9 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,55 1,70 89,70 88,00 65,65 72,68 0,01 24,05 15,32
142 143 PEHD 819,9 0,75 42,6 0,0091 0,53 7,50 8,25 89,70 81,45 65,65 72,4 0,01 24,05 9,05
143 BF70 PEHD 28,95 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,39 0,43 81,45 81,02 72,4 68,16 0,01 9,05 12,86
143 144 PEHD 112,5 0,50 42,6 0,0045 0,35 0,51 0,56 81,45 80,89 72,4 68,54 0,01 9,05 12,35
144 BF71 PEHD 9,32 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,13 0,14 80,89 80,76 68,54 70,19 0,01 12,35 10,57
144 BF72 PEHD 57,38 0,25 26,2 0,0135 0,46 0,77 0,85 80,89 80,05 68,54 68,69 0,01 12,35 11,36
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXI
Réseau 2: Androfiamadinika
Tronçons Type de conduite
L (m) Q
(L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m)
ΔHtot (m)
H amont
H aval Z
amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
1 148 PEHD 243,3 0,96 53,6 0,0047 0,42 1,15 1,26 140,40 139,14 132,04 131,55 0,01 8,36 7,59
148 BF76 PEHD 124,6 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,68 1,84 139,14 137,29 131,55 132,1 0,01 7,59 5,19
148 149 PEHD 109,7 0,50 34 0,0131 0,55 1,44 1,58 139,14 137,56 131,55 131,82 0,02 7,59 5,74
149 BF77 PEHD 162,2 0,25 26,2 0,0135 0,46 2,18 2,40 137,56 135,15 131,82 131,95 0,01 5,74 3,20
149 BF78 PEHD 133,1 0,25 26,2 0,0135 0,46 1,79 1,97 137,56 135,59 131,82 132,15 0,01 5,74 3,44
L : Longueur de la conduite
Q : Débit
D : Diamètre
H amont et aval : Hauteur piézométrique amont et aval
Z amont et Z aval : Côte amont et aval
P amont et P aval : Pression au sol
j : Perte de charge unitaire
Conduite d’amenée
Tronçons L (m) Q (L/s) D
(mm) j (m/m) V (m/s) ΔH (m) ΔHtot (m) H amont H aval Z amont Z aval V²/2g
P amont
P aval
Barrage(1') 2' 6,24 13,20 220 0,0006 0,35 0,00 0,00 139,28 139,28 136,78 136,50 0,01 2,50 2,78
2' 3' 239,05 13,20 220 0,0006 0,35 0,20 0,22 139,28 139,06 136,50 136,29 0,01 2,78 2,77
3' 4' 344,31 13,20 220 0,0006 0,35 0,17 0,18 139,06 138,88 136,29 135,56 0,01 2,77 4,50
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXII
4' 5' 291,84 13,20 220 0,0006 0,35 0,12 0,13 138,88 138,75 135,56 135,42 0,01 3,32 3,33
5' 6' 210,09 13,20 220 0,0006 0,35 0,08 0,09 138,75 138,66 135,42 135,10 0,01 3,33 3,56
6' 7' 140,63 13,20 220 0,0006 0,35 0,11 0,12 138,66 138,54 135,10 134,71 0,01 3,56 3,83
7' 8' 185,45 13,20 220 0,0006 0,35 0,08 0,09 138,54 138,46 134,71 134,25 0,01 3,83 4,21
8' 9' 138,27 13,20 220 0,0006 0,35 0,06 0,07 138,46 138,39 134,25 134,13 0,01 4,21 4,26
9' 10' 111,58 13,20 220 0,0006 0,35 0,06 0,06 138,39 138,33 134,13 133,74 0,01 4,26 4,59
10' 11' 97,05 13,20 220 0,0006 0,35 0,06 0,06 138,33 138,26 133,74 133,19 0,01 4,59 5,07
11' 12' 103,68 13,20 220 0,0006 0,35 0,05 0,05 138,26 138,21 133,19 133,14 0,01 5,07 5,07
12' 13' 86,02 13,20 220 0,0006 0,35 0,04 0,04 138,21 138,17 133,14 133,41 0,01 5,07 4,76
13' 14' 62,75 13,20 220 0,0006 0,35 0,04 0,04 138,17 138,13 133,41 133,58 0,01 4,76 4,55
14' 15' 100,27 13,20 220 0,0006 0,35 0,06 0,06 138,13 138,07 133,58 133,63 0,01 4,55 4,44
15' 16' 228,51 13,20 220 0,0006 0,35 0,13 0,14 138,07 137,93 133,63 133,11 0,01 4,44 4,82
16' 17' 178,01 13,20 220 0,0006 0,35 0,10 0,11 137,93 137,81 133,11 133,48 0,01 4,82 4,33
17' 18' 175,24 13,20 220 0,0006 0,35 0,10 0,11 137,81 137,70 133,48 132,95 0,01 4,33 4,75
18' 19' 179,5 13,20 220 0,0006 0,35 0,10 0,11 137,70 137,59 132,95 133,46 0,01 4,75 4,13
19' 20' 172,2 13,20 220 0,0006 0,35 0,10 0,11 137,59 137,49 133,46 132,80 0,01 4,13 4,69
20' 21' 194,33 13,20 220 0,0006 0,35 0,11 0,12 137,49 137,36 132,80 133,43 0,01 4,69 3,93
21' 22' 245,13 13,20 220 0,0006 0,35 0,14 0,15 137,36 137,21 133,43 133,38 0,01 3,93 3,83
22' 23' 305,84 13,20 220 0,0006 0,35 0,17 0,19 137,21 137,02 133,38 133,34 0,01 3,83 3,68
23' 24' 200,95 13,20 220 0,0006 0,35 0,11 0,13 137,02 136,89 133,34 133,17 0,01 3,68 3,72
24' 25' 200,95 13,20 220 0,0006 0,35 0,11 0,13 136,89 136,77 133,17 133,00 0,01 3,72 3,77
25' 26' 191,51 13,20 220 0,0006 0,35 0,11 0,12 136,77 136,65 133,00 132,90 0,01 3,77 3,75
26' 27' 153,03 13,20 220 0,0006 0,35 0,09 0,10 136,65 136,55 132,90 132,82 0,01 3,75 3,73
27' 28' 133,97 13,20 220 0,0006 0,35 0,08 0,08 136,55 136,47 132,82 132,75 0,01 3,73 3,72
28' 29' 226,08 13,20 220 0,0006 0,35 0,13 0,14 136,47 136,33 132,75 133,30 0,01 3,72 3,03
29' 30' 278,47 13,20 220 0,0006 0,35 0,16 0,17 136,33 136,15 133,30 133,15 0,01 3,03 3,00
30' Station 265,03 13,20 220 0,0006 0,35 0,15 0,17 136,15 135,99 133,15 132,00 0,01 3,00 3,99
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXIII
Annexe 9: Simulation hydraulique du réseau de la ville de Maevatanana
État des Nœuds du Réseau 1 à 13:00 Heures
Demande Charge Pression ID Nœuds (LPS) (m) (m) Noeud A 0,00 103,24 6,48 Noeud B 0,21 102,52 7,83 Noeud BF1 0,25 102,29 8,56 Noeud C 1,25 100,14 14,48 Noeud D 0,04 98,47 20,93 Noeud BFe8 0,25 98,40 20,87 Noeud BF2 0,25 99,64 14,40 Noeud E 0,31 99,18 16,24 Noeud F 0,31 98,52 17,64 Noeud G 0,13 98,34 21,39 Noeud BF3 0,25 98,27 22,15 Noeud H 0,08 98,25 21,05 Noeud I 0,37 97,71 24,97 Noeud J 0,08 96,18 23,04 Noeud BF4 0,25 96,07 23,15 Noeud K 0,06 97,45 27,20 Noeud BFe6 0,25 97,41 27,19 Noeud N 0,02 96,17 34,61 Noeud O 0,02 95,29 32,84 Noeud BFe1 0,25 95,23 32,76 Noeud L 0,04 97,01 26,20 Noeud M 0,42 94,14 26,39 Noeud BFe14 0,25 94,06 26,30 Noeud P 0,00 93,89 30,65 Noeud BF5 0,25 93,77 28,07 Noeud Q 0,04 95,14 34,22 Noeud BF6 0,25 95,02 34,06
Noeud R 0,10 94,49 34,11 Noeud S 0,00 94,34 33,69 Noeud T 0,00 92,37 31,19 Noeud BF7 0,25 92,25 30,98 Noeud U 0,02 93,90 33,60 Noeud V 0,02 93,42 33,08 Noeud W 0,21 92,81 32,43 Noeud BF8 0,25 92,71 31,71 Noeud X 0,04 98,41 18,05 Noeud BFe7 0,25 98,34 18,03 Noeud Y 0,02 98,28 20,34 Noeud Z 0,04 96,88 20,46 Noeud BF9 0,25 96,65 19,79 Noeud A1 0,08 97,92 21,57 Noeud BF10 0,25 97,62 20,91 Noeud B1 0,04 97,49 22,02 Noeud BFe13 0,25 97,34 24,17 Noeud C1 0,08 96,97 23,11 Noeud D1 0,94 95,92 23,58 Noeud E1 0,08 95,13 20,28 Noeud BF11 0,25 94,93 20,46 Noeud F1 0,08 93,91 18,18 Noeud BF12 0,25 93,70 18,28 Noeud G1 0,04 95,00 28,92 Noeud H1 0,23 94,55 27,40 Bâche PUITS -4,96 15,00 0,00 Réservoir Morafeno -4,94 103,68 3,68
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXIV
État des Nœuds du Réseau 2 à 12:00 Heures
Demande Charge Pression ID Noeud (LPS) (m) (m) Noeud 1 0,00 141,59 9,55 Noeud 148 0,21 140,52 8,97 Noeud BF76 0,25 138,94 6,84 Noeud 149 0,00 139,16 7,34 Noeud BF78 0,25 137,48 5,33 Noeud BF77 0,25 137,11 5,16 Noeud 2 0,00 141,07 10,05 Noeud 3 0,00 140,79 9,55 Noeud 4 0,00 140,53 14,36 Noeud 5 0,00 139,91 12,83 Noeud 6 0,00 139,65 16,29 Noeud 7 0,00 139,46 18,93 Noeud 8 0,00 138,24 20,84 Noeud 9 0,00 137,80 22,53 Noeud 10 0,00 137,38 23,29 Noeud 11 0,00 136,64 23,31 Noeud 12 0,00 135,79 26,77 Noeud 13 0,00 135,17 26,41 Noeud 14 0,00 133,42 31,45 Noeud BF13 0,25 132,57 31,36 Noeud 15 0,00 132,71 33,37 Noeud 16 0,00 132,16 36,03 Noeud A' 0,02 131,30 34,54 Noeud 83 0,73 127,48 38,29 Noeud BFe9 0,25 127,44 38,35 Noeud 84 0,00 127,34 39,88 Noeud 85 0,00 124,26 40,67 Noeud BF50 0,25 121,83 42,63 Noeud 86 0,00 126,40 46,18
Noeud BF51 0,25 125,92 47,52 Noeud 87 0,00 125,50 45,88 Noeud 88 0,00 113,50 50,20 Noeud BF52 0,25 113,20 48,15 Noeud 89 0,00 113,31 49,96 Noeud 90 0,08 110,02 47,82 Noeud BF53 0,25 107,83 44,54 Noeud 91 0,06 107,52 42,38 Noeud 92 0,06 106,33 40,95 Noeud 93 0,00 105,96 38,90 Noeud BF54 0,25 105,81 37,88 Noeud 94 0,00 112,78 47,73 Noeud BF55 0,25 112,22 47,80 Noeud 95 0,00 111,37 42,23 Noeud 96 0,00 108,30 31,02 Noeud 97 0,00 105,61 19,11 Noeud BF56 0,25 105,37 19,17 Noeud 98 0,00 103,77 19,26 Noeud BF57 0,25 103,17 19,29 Noeud BF58 0,25 102,97 26,87 Noeud 99 0,00 102,59 26,57 Noeud BF59 0,25 101,51 30,92 Noeud 100 0,00 102,10 27,25 Noeud BFe3 0,25 102,04 27,24 Noeud 101 0,00 101,57 28,31 Noeud BF60 0,25 101,40 29,24 Noeud 102 0,00 100,83 29,03 Noeud 103 0,10 100,33 33,48 Noeud 104 0,10 100,02 36,78 Noeud 110 0,07 99,77 37,84 Noeud BF61 0,25 99,61 37,97
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXV
Noeud 111 0,62 99,38 38,01 Noeud 112 0,00 98,92 38,26 Noeud BFe5 0,25 98,87 38,08 Noeud 105 0,00 99,99 35,54 Noeud BFe2 0,25 99,95 35,05 Noeud 106 0,52 99,88 35,50 Noeud 107 0,10 99,60 36,81 Noeud 108 0,00 99,04 36,50 Noeud BFe4 0,25 98,96 36,53 Noeud 109 0,00 98,12 29,77 Noeud BF62 0,25 97,50 26,76 Noeud 113 0,00 107,46 20,07 Noeud 114 0,00 106,67 12,86 Noeud 115 0,00 105,46 7,78 Noeud 116 0,00 104,98 3,64 Noeud 117 0,00 103,92 9,63 Noeud 118 0,00 102,54 15,65 Noeud 119 0,00 101,60 21,91 Noeud 120 0,00 99,47 25,73 Noeud 121 0,00 98,02 24,12 Noeud 122 0,00 96,84 23,71 Noeud 145 0,00 95,58 15,94 Noeud 146 0,00 94,72 8,35 Noeud BF73 0,25 94,44 5,53 Noeud BF74 0,25 93,66 7,85 Noeud 147 0,00 92,12 6,88 Noeud BF75 0,25 91,64 7,65 Noeud 123 0,00 96,54 25,03 Noeud 124 0,00 96,33 19,23 Noeud 125 0,00 95,67 14,57 Noeud 126 0,00 95,30 14,13
Noeud BF63 0,25 94,95 13,43 Noeud 127 0,00 95,16 15,73 Noeud 128 0,00 94,78 16,21 Noeud 129 0,00 94,56 15,53 Noeud 130 0,00 94,29 15,69 Noeud 131 0,00 94,01 15,56 Noeud 132 0,00 93,73 15,42 Noeud 133 0,00 93,09 15,62 Noeud 134 0,00 92,39 15,87 Noeud 135 0,00 91,45 13,13 Noeud BF64 0,25 90,79 13,55 Noeud 136 0,00 91,02 16,53 Noeud BF65 0,25 90,72 15,47 Noeud 137 0,00 90,21 13,26 Noeud 138 0,00 89,87 18,78 Noeud BF66 0,25 89,30 17,15 Noeud 139 0,50 89,72 16,95 Noeud BF67 0,25 89,46 20,48 Noeud 140 0,00 89,59 12,19 Noeud BF68 0,25 89,02 12,83 Noeud 141 0,00 89,28 13,36 Noeud 142 0,00 88,60 22,95 Noeud BF69 0,25 86,76 14,08 Noeud 143 0,00 81,59 9,19 Noeud BF70 0,25 81,22 13,06 Noeud 144 0,00 81,12 12,58 Noeud BF72 0,25 80,39 11,70 Noeud BF71 0,25 81,00 10,81 Noeud 17 0,00 131,75 35,88 Noeud BF14 0,25 131,23 34,98 Noeud 18 0,08 130,77 39,05
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXVI
Noeud 19 0,00 130,45 34,99 Noeud 20 1,25 129,08 29,96 Noeud BF15 0,25 127,41 33,28 Noeud 21 0,02 130,35 38,65 Noeud BFe10 0,25 130,28 38,84 Noeud 22 0,04 129,79 39,32 Noeud 23 0,08 129,12 39,19 Noeud BFe11 0,25 129,10 38,92 Noeud 24 0,06 128,68 38,90 Noeud BF16 0,25 128,39 38,05 Noeud 25 0,04 128,54 39,29 Noeud BFe12 0,25 128,26 39,25 Noeud 26 0,04 128,38 40,18 Noeud 27 2,08 128,02 42,06 Noeud BF17 0,25 127,47 41,62 Noeud 28 0,00 127,89 44,99 Noeud 29 0,02 122,63 37,46 Noeud BF18 0,25 122,44 39,26 Noeud 30 0,05 121,09 30,13 Noeud BF19 0,25 120,76 29,52 Noeud 31 0,00 127,83 45,88 Noeud 32 0,00 125,60 46,20 Noeud BF20 0,25 125,12 45,67 Noeud 33 0,62 127,45 53,22 Noeud BF21 0,25 124,83 51,99 Noeud BF40 0,25 127,32 48,35 Noeud 66 1,67 122,45 49,69
Noeud BFe19 0,25 122,26 49,51 Noeud 67 0,21 122,06 48,94 Noeud 68 0,10 121,85 50,45 Noeud BF41 0,25 121,39 49,64 Noeud 69 0,02 121,20 51,45 Noeud BFe20 0,25 120,99 51,35 Noeud 70 0,04 120,85 45,53 Noeud 71 0,00 120,60 40,65 Noeud BF42 0,25 120,37 40,32 Noeud 72 0,06 120,34 36,35 Noeud 73 0,04 120,08 29,04 Noeud BF43 0,25 119,81 31,65 Noeud 74 0,00 119,20 24,42 Noeud BF44 0,25 119,04 24,86 Noeud 75 0,00 118,59 22,31 Noeud BF45 0,25 118,34 22,59 Noeud 76 0,00 118,34 19,77 Noeud 77 0,00 117,73 12,19 Noeud 78 0,00 117,28 5,50 Noeud BF46 0,25 117,02 2,56 Noeud 79 0,00 117,14 5,33 Noeud 80 0,00 116,38 2,22 Noeud BF47 0,25 116,32 2,09 Noeud 81 0,00 115,12 5,10 Noeud BF48 0,25 114,80 3,56 Noeud 82 0,00 114,75 5,20 Noeud BF49 0,25 114,69 3,60
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XXXVII
Noeud 34 0,06 97,45 23,19 Noeud BF22 0,25 97,25 22,37 Noeud 35 0,15 97,14 23,28 Noeud 36 0,10 96,98 24,02 Noeud BF23 0,25 96,05 23,67 Noeud 37 0,10 96,39 20,59 Noeud BFe15 0,25 96,31 20,44 Noeud 38 0,06 96,17 20,29 Noeud 39 0,04 96,03 19,31 Noeud 40 0,42 95,89 19,57 Noeud BFe16 0,25 95,78 19,21 Noeud 41 0,04 94,97 21,80 Noeud 42 0,00 94,39 24,07 Noeud 43 0,00 93,68 26,58 Noeud BF24 0,25 90,62 22,80 Noeud 44 0,02 92,99 28,22 Noeud BFe17 0,31 86,91 22,19 Noeud 45 0,08 92,86 19,01 Noeud 46 0,02 92,38 20,61 Noeud BF25 0,25 91,26 22,92 Noeud BF26 0,25 91,88 20,01 Noeud 47 0,02 95,59 18,39 Noeud BF27 0,25 95,32 20,13 Noeud 48 0,25 95,06 18,88 Noeud 49 0,13 94,50 20,25 Noeud 50 0,02 94,36 21,11 Noeud BFe18 0,25 94,26 21,75 Noeud BF28 0,25 93,55 20,35 Noeud 51 0,69 90,28 20,75 Noeud 52 0,10 89,34 22,76
Noeud BF29 0,25 88,54 22,68 Noeud 53 0,00 89,02 23,97 Noeud 54 0,00 88,71 23,67 Noeud 55 0,00 88,04 23,19 Noeud 56 0,00 87,39 22,85 Noeud 57 0,00 86,53 17,11 Noeud BF30 0,25 84,62 20,15 Noeud 58 0,00 86,12 13,39 Noeud BF31 0,25 85,96 11,62 Noeud 59 0,00 85,14 12,04 Noeud BF32 0,25 84,91 12,28 Noeud 60 0,00 85,60 12,77 Noeud BF33 0,25 85,31 12,25 Noeud 61 0,00 83,92 12,99 Noeud BF34 0,25 83,72 13,95 Noeud 62 0,00 81,90 17,63 Noeud BF35 0,25 81,63 14,93 Noeud 64 0,00 80,92 13,74 Noeud BF37 0,25 80,55 10,76 Noeud 65 0,50 79,67 5,06 Noeud BF38 0,25 79,31 3,81 Noeud BF39 0,25 79,28 6,13 Noeud 63 0,00 80,49 9,32 Noeud BF36 0,25 80,17 12,90 Bâche RivNandronjia -19,42 140,28 0,00 Réservoir R2 -13,07 142,12 4,12
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2013
XXXVIII
Annexe10 : Conduite de refoulement
Calcul du diamètre économique
Le dimensionnement de la conduite de refoulement est effectué à l’aide de la
formule de Bresse :
Avec Q le débit à refouler en [m3/s]
Q = 13,2 [L/s] = 0,0132 [m3/s]
D = 172,3 [mm] d’où soit le diamètre normalisé DN 200/184,6.
Calcul de la puissance de la pompe
Avec :
Q : Débit [m3/s] ; Q = 0,0132 [m3/s]
H : Hauteur manométrique totale ; H = 15 [m]
ρ : Masse volumique de l’eau ; ρ = 1000 [Kg/m3]
g : Accélération de la pesanteur ; g = 9,81 [m/s2]
η : Rendement de la pompe ; η = 0,75
Soit P = 2 [Kw]
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2013
XXXIX
Annexe 11 : Bordereaux de détail quantitatif et estimatif
Désignation Unité Quantité P U (Ar) Montant (Ar)
000 Frais généraux
Installation et repli de chantier FFt 1,0 100 000 000,00 100 000 000,00
Total Frais généraux 100 000 000,00
Nouveau Réservoir de 475 m3
100 Terrassement
Débroussaillage m2 24,0 1 150,00 27 600,00
Fouille m3 7,2 13 000,00 93 600,00
Sous-total 100 121 200,00
200 Maçonneries
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 m3 4,92 330 000,00 1 623 600,00
Béton armé dosé à 350 Kg/m3 à 110 Kg d'armature/m3 de Béton
m3 70,69 990 000,00 69 983 100,00
Enduit ordinaire dosé à 250 Kg/m3 m2 465,3 12 000,00 5 583 600,00
Enduit étanche dosé à 500 Kg/m3 m2 270,5 15 940,00 4 311 770,00
Sous-total 200 81 502 070,00
400 Menuiserie Métallique
Fourniture et pose d'une échelle métallique U 1 64 000,00 64 000,00
Fourniture et pose d'une trappe métallique U 1 47 000,00 47 000,00
Sous-total 400 111 000,00
500 Fournitures
Fourniture et peinture à l'huile pour ouvrage métallique U 2,0 6 500,00 13 000,00
Fourniture et peinture plastique de type extérieur m2 465,3 4 000,00 1 861 200,00
Cadenas U 1 40 000,00 40 000,00
Sous-total 500 1 914 200,00
700 Conduites et accessoires
Tuyau PVC DN 200 ml 25 145 000,00 3 625 000,00
Tuyau PEHD DN 90 ml 6 18 000,00 108 000,00
Vanne d'arrêt DN 200 U 2 1 200 000,00 2 400 000,00
Vanne de vidange DN 200 U 1 650 000,00 650 000,00
Coude 90° DN 90 U 4 124 700,00 498 800,00
Coude 90° DN 200 U 4 320 000,00 1 280 000,00
Té égaux 90° DN 200 U 1 600 000,00 600 000,00
Fourniture et pose de robinet flotteur U 1 1 000 000,00 1 000 000,00
Fourniture et pose compteur volumétrique DN 200 U 1 1 500 000,00 1 500 000,00
Sous-total 700 11 661 800,00
Total nouveau Réservoir de 475 m3 95 310 270,00
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XL
Réhabilitation de l'ancien Réservoir de 300 m3
200 Maçonneries
Béton armé dosé à 350 Kg/m3 à 90 Kg d'armature/m3 de Béton m3 9,17 1 180 000,00 10 820 600,00
Enduit ordinaire dosé à 250 Kg/m3 m2 243,6 12 000,00 2 923 320,00
Enduit étanche dosé à 500 Kg/m3 m2 222,9 15 940,00 3 553 026,00
Badigeonnage à la chaux m2 243,6 1 500,00 365 400,00
Sous-total 200 17 662 346,00
500 Fournitures
Fourniture et peinture à l'huile pour ouvrage métallique U 1,0 6 500,00 6 500,00
Fourniture et peinture plastique de type extérieur m2 243,6 4 000,00 974 400,00
Cadenas U 1 40 000,00 40 000,00
Sous-total 500 1 020 900,00
Total Réhabilitation ancien Réservoir 18 683 246,00
Construction d'un nouveau Barrage sur Nandronjia
100 Terrassement
Fouille m3 171,6 13 000,00 2 230 800,00
Remblai préparatifs (remblai pour déviation d'eau) m3 532 18 700,00 9 948 400,00
Démolition m3 96 35 000,00 3 360 000,00
Sous-total 100 15 539 200,00
200 Maçonneries
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 m3 26,18 330 000,00 8 639 400,00
Béton armé hydrofugé dosé à 400 Kg/m3 à 110 Kg d'armature/m3 m3 417,28 1 340 000,00 559 155 200,00
Enduit étanche dosé à 500 Kg/m3 m2 470,25 15 940,00 7 495 785,00
Enrochement m3 211,46 107 000,00 22 626 220,00
Sous-total 200 597 916 605,00
300 Menuiserie en bois
Fourniture et pose de pieux en bois Ф8 et de longueur 10 m U 570 30 000,00 17 100 000,00
Sous-total 300 17 100 000,00
400 Menuiserie Métallique
Fourniture et pose de vanne métallique U 11 1 000 000,00 11 000 000,00
Sous-total 400 11 000 000,00
Total nouveau Barrage 641 555 805,00
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XLI
Chambres de captage
100 Terrassement
Débroussaillage m2 7,0 1 150,00 8 050,00
Fouille en terrain rocheux m3 1,3 40 700,00 52 910,00
Sous-total 100 60 960,00
200 Maçonneries
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 m3 0,22 330 000,00 72 600,00
Béton armé dosé à 350 Kg/m3 à 90 Kg d'armature/m3 m3 6,13 1 180 000,00 7 233 400,00
Enduit ordinaire dosé à 250 Kg/m3 m2 28,9 12 000,00 346 800,00
Sous-total 200 7 652 800,00
400 Menuiserie Métallique
Fourniture et pose dégrilleurs U 1,0 50 000,00 50 000,00
Sous-total 400 50 000,00
500 Fournitures
Matériaux filtrants m3 1,5 70 000,00 105 000,00
Sous-total 500 105 000,00
Total chambre de captage 7 868 760,00
Installation d'une conduite d'amenée d'eau brute venant de la rivière Nandronjia
700 Tuyauteries et accessoires
Fourniture et pose tuyau PVC 220/250 ml 5446,0 100 000,00 544 600 000,00
Accessoire de pose (tés, coudes, ventouses, vidanges,…) FFT 1,0 10 000 000,00 10 000 000,00
Fourniture et pose manomètre U 1,0 1 000 000,00 1 000 000,00
Sous-total 700 555 600 000,00
Total conduite d'amenée 555 600 000,00
conduite de refoulement
Refoulement vers l'ancien réservoir de Morafenokely
700 Tuyauteries et accessoires
Reconditionnement conduite fonte DN 150 existante avec toutes sujétions de mise en œuvre ml 2154,0 60 000,00 129 240 000,00
Accessoire de pose (tés, coudes, ventouses, vidanges,…) FFT 1,0 10 000 000,00 10 000 000,00
Fourniture et pose manomètre U 1,0 1 000 000,00 1 000 000,00
Sous-total 700 140 240 000,00
Refoulement vers le château d'eau
700 Tuyauteries et accessoires
Fourniture et pose tuyau PVC DN 200 ml 30,0 96 000,00 2 880 000,00
Accessoire de pose (tés, coudes, ventouses, vidanges,…) FFT 1,0 10 000 000,00 10 000 000,00
Fourniture et pose manomètre U 1,0 1 000 000,00 1 000 000,00
Sous-total 700 13 880 000,00
Total conduite de refoulement 154 120 000,00
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2013
XLII
Aménagement des bornes fontaines
Construction de 78 nouvelles bornes fontaines - devis pour une borne fontaine
100 Terrassement
Préparation site-fouille FFt 1,0 100 000,00 100 000,00
Sous-total 100 100 000,00
200 Maçonneries
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 m3 0,4 330 000,00 132 000,00
Béton armé dosé à 350 Kg/m3 à 90 Kg d'armature/m3 de Béton m3 1,5 1 180 000,00 1 770 000,00
Enduit ordinaire dosé à 250 Kg/m3 m2 11,5 12 000,00 138 000,00
Hérissonnage m3 0,5 80 000,00 40 000,00
Sous-total 200 2 080 000,00
400 Menuiserie Métallique
Fourniture et mise en œuvre d'une grille métallique en cadre L 50 x 50 avec Fer rond Ф12 pour pose seau de dimensions 50 x 50
U 1,0 70 000,00 70 000,00
Fourniture et pose porte métallique de dimension 0,70 x 0,20 U 1,0 40 000,00 40 000,00
Sous-total 400 110 000,00
500 Fournitures
Fourniture et peinture à l'huile pour ouvrage métallique U 1,0 6 500,00 6 500,00
Cadenas U 1,0 40 000,00 40 000,00
Sous-total 500 46 500,00
700 Conduites et accessoires
Fourniture et pose de tuyau galva 20 x 27 ml 1,5 9 000,00 13 500,00
Fourniture et pose de tuyau PVC DN 63 pour évacuation ml 7,0 12 378,75 86 651,25
Fourniture et pose de tuyau PVC DN 32 en fourreau passage galva dans le béton ml 0,4 9 036,25 3 614,50
Fourniture et pose coude 20 x 27 U 1 5 000,00 5 000,00
Fourniture et pose compteur volumétrique DN 20 U 1 300 000,00 300 000,00
Fourniture et pose robinet de puisage DN 20 x 27 U 1 8 800,00 8 800,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt 20 x 27 U 1 30 000,00 30 000,00
Sous-total 700 447 565,75
Total construction d'une borne fontaine 2 784 065,75
Total construction des 78 bornes fontaines 217 157 128,50
Réhabilitation des bornes fontaines existantes
200 Maçonneries
Enduit ordinaire dosé à 250 Kg/m3 m2 0,5 12 000,00 6 000,00
Sous-total 200 6 000,00
700 Tuyauteries et accessoires
Fourniture et pose de tuyau PVC DN 63 pour évacuation ml 7,0 12 378,75 86 651,25
Fourniture et pose robinet de puisage DN 20 x 27 u 1,0 8 800,00 8 800,00
Sous-total 700 95 451,25
Total Réhabilitation des 20 bornes fontaines 2 029 025,00
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2013
XLIII
Réseau de distribution
700 Tuyauteries et accessoires
Fourniture et pose tuyau PVC DN 200 ml 2311,6 96 000,00 221 908 800,00
Fourniture et pose tuyau PVC DN 160 ml 472,0 76 000,00 35 872 000,00
Fourniture et pose tuyau PVC DN 125 ml 859,5 46 000,00 39 537 000,00
Fourniture et pose tuyau PVC DN 110 ml 2034,5 36 000,00 73 242 000,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 90 ml 4775,0 33 000,00 157 575 000,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 75 ml 1711,0 23 000,00 39 353 000,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 63 ml 997,0 16 800,00 16 749 600,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 50 ml 2044,0 9 200,00 18 804 800,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 40 ml 1466,0 5 100,00 7 476 600,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 32 ml 3609,5 4 200,00 15 159 900,00
Fourniture et pose tuyau PEHD DN 25 ml 906,5 3 800,00 3 444 700,00
Accessoire de pose (tés, coudes, ventouses, vidanges,…) FFT 1,0 10 000 000,00 10 000 000,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 200 U 3,0 1 200 000,00 3 600 000,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 125 U 5,0 610 000,00 3 050 000,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 110 U 2,0 568 800,00 1 137 600,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 90 U 6,0 520 000,00 3 120 000,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 75 U 1,0 388 200,00 388 200,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 50 U 3,0 85 000,00 255 000,00
Fourniture et pose vanne d'arrêt DN 40 U 1,0 67 000,00 67 000,00
Sous-total 700 650 741 200,00
Total réseau de distribution 650 741 200,00
Récapitulation du coût du projet
Désignations Montant (Ar)
Frais généraux 100 000 000,00
Nouveau réservoir de 475 m3 95 310 270,00
Réhabilitation de l'ancien réservoir de 300 m3 18 683 246,00
Nouvelle station de traitement 150 000 000,00
Construction d'un nouveau barrage sur Nandronjia 641 555 805,00
Chambres de captage 7 868 760,00
Installation d'une conduite d'amenée d'eau brute venant de la rivière Nandronjia
555 600 000,00
conduite de refoulement 154 120 000,00
Réseau de distribution 650 741 200,00
Construction de 78 nouvelles bornes fontaines 217 157 129,00
Réhabilitation des bornes fontaines existantes 2 029 025,00
TOTAL GENERAL HORS TAXES 2 593 065 435,00
TVA 20% 518 613 087,00
TOTAL TTC 3 111 678 521,00
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XLIV
Annexe 12 : Calcul de la VAN
Année 1 5 10 15 20
Nb population 23028 26181 29767 33843 38477
C (m3/j) 1143,0 1284,9 1446,2 1629,6 1850
C (m3/an) 417180,4 468975,2 527862,6 594813,9 675250,0
Prix du m3 d’eau (Ar) 1200 1200 1200 1200 1200
Recette (Ar) 500 616 480 562 770 183 633 435 093 713 776 718 810 300 000
Charge d'exploitation
Cout d'élévation (Ar) 9 867 993 11 093 147 12 486 071 14 069 739 15 937 725
Cout de traitement (Ar) 6 674 886 7 503 602 8 445 801 9 517 023 10 804 000
Charge du personnel
Salaire total/an (Ar) 71 140 000 71 140 000 71 140 000 71 140 000 71 140 000
Charge fixe
Canalisation et GC (Ar) 92 675 145 92 675 145 92 675 145 92 675 145 92 675 145
Dépenses totales (Ar) 180 358 024 182 411 894 184 747 017 187 401 907 190 556 870
Recette nette (Ar) 320 258 456 380 358 289 448 688 076 526 374 811 619 743 130
Amortissement (Ar) 155 583 926 155 583 926 155 583 926 155 583 926 155 583 926
(1+i)^n (i1= 15%) 1,2 2,0 4,0 8,1 16,4
(1+i)^n (i2= 20%) 1,2 2,5 6,2 15,4 38,3
Cash-flow 15% 413 775 985 266 458 001 149 366 797 83 808 968 47 372 699
Cash-flow 20% 396 535 319 215 383 156 97 593 302 44 262 853 20 223 672
Investissement (Ar) 3 111 678 521
van 15% -2 697 902 537 -1 418 988 261 -465 005 667 70 048 090 370 715 294
van 20% -2 715 143 203 -1 605 195 558 -918 606 481 -607 341 644 -465 972 502
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
XLV
Annexe 13 : Valeurs de la contrainte admissible du sol selon la nature du sol
Nature du sol s en T/m²
Argile compacte bien sèche 80
Argile compacte humide 30
Sable humide mêlé de cailloux 60 à 80
Sable fin humide 50
Remblai ancien (1 siècle) 10
Sable argileux et aquifère 20
Roches compactes 100 à 150
Gravier terreux 20 à 50
Cailloux et graviers 40 à 60
Terre vierge non humide 20
Terre végétale rapportée qui a été tassée et
pilonnée 10
Vase et argile molle 5
Annexe 14 : Plans
Profils en Long des réseaux principaux
Plan du réservoir
Plan du barrage
Profil du barrage
Plan de masse du projet
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
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Table des matières SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES CARTES
LISTES DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
PARTIE I : GENERALITES
Chapitre 1 : LES RESSOURCES EN EAU A MADAGASCAR ................................ 3
1.1. Présentation générale ................................................................................ 3
1.2. Ressources en eau disponible à Madagascar ............................................ 3
1.2.1. Les eaux continentales ........................................................................ 3
1.2.2. Les eaux souterraines ......................................................................... 7
1.3. Gestion de l’Eau Potable à Madagascar .................................................... 9
1.4. Inventaire des ressources en eau disponible dans la région Betsiboka ... 10
Chapitre 2 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ........................................ 12
2.1. Situation Géographique ............................................................................. 12
2.1.1. Localisation ........................................................................................... 12
2.1.2. Délimitation de la zone .......................................................................... 14
2.2. Contexte physique .................................................................................... 15
2.2.1. La Géomorphologie .............................................................................. 15
2.2.2. La géologie et pédologie ...................................................................... 15
2.2.3. Contexte Hydrographique et Hydrogéologique ................................... 16
2.2.4. La climatologie ..................................................................................... 17
2.3. Contexte Démographique : Urbanisme et Habitat ...................................... 19
2.3.1. Situation administrative ........................................................................ 19
2.3.2. La Population ....................................................................................... 21
2.3.3. Activités économiques de la Population............................................... 22
2.3.4. Infrastructure sociale............................................................................ 23
2.3.5. Extension de la ville ............................................................................. 27
Chapitre 3 : LE SYSTEME D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE EXISTANT A
MAEVATANANA ................................................................................................... 28
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
3.1. Historique du système d’AEP ..................................................................... 28
3.2. Description du système actuel ................................................................... 29
3.2.1 Le captage ............................................................................................ 29
3.2.2. La conduite de refoulement ................................................................. 30
3.2.3. Le traitement ........................................................................................ 30
3.2.4. Le réservoir .......................................................................................... 34
3.2.5. Le réseau de distribution ...................................................................... 34
3.3. Les problèmes rencontrés .......................................................................... 35
3.3.1. Au niveau de la ressource exploitée .................................................... 35
3.3.2. Au niveau de l’usine de traitement ..................................................... 36
3.3.3. Au niveau de la production et du réseau de distribution ...................... 37
3.4. Les mesures à entreprendre ...................................................................... 38
3.4.1. Au niveau de la ressource exploitée .................................................... 38
3.4.2. Au niveau de l’usine de traitement ....................................................... 39
3.4.3. Au niveau de la production et de la distribution ................................... 40
Partie II : ORIENTATION TECHNIQUE DU PROJET D’AMELIORATION
Chapitre 4 : EVALUATION DE LA DEMANDE EN EAU POUR LES DIFFERENTS
HORIZONS ........................................................................................................... 41
4.1. Les tendances démographiques ................................................................ 41
4.2. La dotation en eau ..................................................................................... 42
4.3. Analyse du besoin en eau future de la ville ................................................ 42
4.3.1. Consommation totale journalière à l’horizon du projet ......................... 42
4.3.2. Le débit de pointe ................................................................................ 44
4.3.3. Le coefficient de pointe ........................................................................ 44
Chapitre 5 : SOLUTIONS ALTERNATIVES .......................................................... 45
5.1. Etudes justificatives du choix des ressources mobilisables ....................... 45
5.1.1. Variante 1 : Eaux souterraines ............................................................. 45
5.1.2. Variante 2 : Eaux de surface ................................................................ 47
5.1.3. Conclusion sur la variante à retenir ..................................................... 59
5.2. Adéquation Ressources-Besoins ............................................................... 60
5.3. Mode captage ............................................................................................ 60
5.3.1. Mise en place d’un seuil de dérivation ................................................. 60
5.3.2. Choix du site d’implantation ................................................................. 61
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
5.3.3. Dimensionnement du barrage seuil ..................................................... 61
5.3.4. Etude de la stabilité du barrage ........................................................... 64
5.3.5. Dimension du bassin de dissipation ..................................................... 69
5.3.6. Chambre de captage ........................................................................... 70
5.3.7. Conduite d’amenée .............................................................................. 71
5.4. Station de traitement .................................................................................. 71
5.5. Le stockage ................................................................................................ 72
5.5.1. Forme .................................................................................................. 72
5.5.2. Emplacement ....................................................................................... 72
5.5.3. Choix du type de réservoir ................................................................... 73
5.5.4. Accessoires pour le réservoir ............................................................... 73
5.5.5. Capacité théorique ............................................................................... 74
5.5.6. Dimensionnement du réservoir ............................................................ 74
5.5.7. Etude de stabilité du réservoir sur tour ................................................ 75
5.5.8. Conduite de refoulement ...................................................................... 77
5.6. Réseau de distribution ............................................................................... 77
5.6.1. Choix du type des tuyaux utilisés ......................................................... 77
5.6.2. Tracé du réseau ................................................................................... 78
5.6.3. Équipements des réseaux ................................................................... 80
5.6.4. Dimensionnement des conduites ......................................................... 80
Chapitre 6 : INTRODUCTION SUR LE LOGICIEL EPANET 2.0 ET SIMULATION
HYDRAULIQUE DU RESEAU .............................................................................. 83
6.1. Présentation ............................................................................................... 83
6.2. Interface du Logiciel ................................................................................... 84
6.3. Les composantes d’EPANET 2.0 ............................................................... 85
6.3.1. Les composantes physiques ................................................................ 85
6.3.2. Les composantes non physiques ......................................................... 90
6.4. Principe de calcul dans EPANET 2.0 ......................................................... 91
6.4.1. Loi de base du calcul ............................................................................ 91
6.4.2. Les formules utilisées par le logiciel pour le calcul des pertes de
charges ........................................................................................................... 92
6.5. Simulation hydraulique du réseau d’AEP de Maeavatanana ..................... 94
6.5.1. Principe ................................................................................................ 94
6.5.2. Résultats .............................................................................................. 94
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
6.5.3. Interprétations ...................................................................................... 97
6.5.4. Conclusion ........................................................................................... 98
Partie III : ETUDE D’IMPACT FINANCIER ET ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
D’AMELIORATION
Chapitre 7 : ETUDE FINANCIERE ........................................................................ 99
7.1. Coût estimatif du projet .............................................................................. 99
7.2. Calcul du coût du mètre cube d’eau ......................................................... 100
7.2.1. Charges fixes ..................................................................................... 100
7.2.2. Charges d’exploitation ....................................................................... 101
7.2.3. Le coût du m3 d’eau ........................................................................... 102
7.3. Détermination de la Valeur Actuelle Nette (VAN) et du taux de rentabilité
interne (TRI) ..................................................................................................... 103
7.3.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN) ......................................................... 103
7.3.2. Le taux de rentabilité interne (TRI) .................................................... 104
Chapitre 8 : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL (EIE) ............................. 105
8.1. Loi de base .............................................................................................. 105
8.1.1. Charte de l'Environnement ................................................................ 105
8.1.2. Décret MECIE .................................................................................... 105
8.2. Description du milieu récepteur ................................................................ 106
8.3. Analyse des impacts ................................................................................ 106
8.3.1. Identification des impacts ................................................................... 106
8.3.2. Evaluation des impacts ...................................................................... 109
8.3.3. Mesures d’atténuation ........................................................................ 111
8.4. Le plan de gestion environnemental ....................................................... 112
CONCLUSION GENERALE ................................................................................... 114
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................... 115
ANNEXES
Annexe 1: Présentation des données ....................................................................... I
Annexe 2 : Traitement des données pluviométriques.............................................. II
Annexe 3 : Bilan Hydrique de Thornthwaite ........................................................... IV
Annexe 4 : Tableau pour la détermination du coefficient de ruissellement en
fonction de la superficie du bassin, de sa pente et de sa couverture végétale ...... VII
Annexe 5 : Calcul de L1 et L2 .............................................................................. VIII
Annexe 6 : Barrage de déribvation ......................................................................... IX
Contribution à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana
2013
Annexe 7: Dimensionnement du réservoir ........................................................... XIV
Annexe 8 : Calcul Réseaux de distribution ........................................................... XIX
Annexe 9: Simulation hydraulique du réseau de la ville de Maevatanana ....... XXXIII
Annexe10 : Conduite de refoulement ............................................................ XXXVIII
Annexe 11 : Bordereaux de détail quantitatif et estimatif ................................ XXXIX
Annexe 12 : Calcul de la VAN ............................................................................ XLIV
Annexe 13 : Valeurs de la contrainte admissible du sol selon la nature du sol ... XLV
Annexe 14 : Plans ............................................................................................... XLV
Nom et Prénoms : ANDRIAMIRIJA Fenosoa Michaël
Titre du mémoire : « CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE L’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE DE LA VILLE DE MAEVATANANA »
Nombre des pages : 108
Nombre des figures : 8
Nombre des Tableaux : 46
Nombre des annexes : 14
RESUME
Ce présent mémoire de fin d’étude a pour objet d’évaluer les solutions à apporter en vue de
l’amélioration du système d’alimentation en eau potable de la ville de Maevatanana.
L’analyse de la situation existante sur le terrain a permis de mettre en évidence l’absence
totale de la maîtrise en eau tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif.
Ainsi, la solution retenue est l’utilisation d’une ressource mixte en exploitant la rivière
Nandronjia tout en gardant le système de puits drain qui sert actuellement à l’alimentation en eau de la
ville.
Les études techniques effectuées sont basées sur la détermination du volume exploitable des
ressources et le besoin global de la population à desservir dans une projection de 20 ans. Il sera
également calculé le dimensionnement d’un barrage de dérivation qui servira de captage pour la
ressource en eau de surface.
Les résultats avec l’étude classique du dimensionnement du réseau de distribution ont été
vérifiés sur le Logiciel EPANET 2.0. La comparaison entre les deux valeurs obtenues montre que le
réseau se comporte bien durant une simulation de 24 h donc le dimensionnement préalable des
conduites est acceptable.
Dans cette réhabilitation, on projette un renouvellement du réseau existant et une extension
vers les nouveaux quartiers à desservir avec la mise en place de 78 nouvelles Bornes Fontaines.
Le coût total du projet s’élève alors à 3 111 678 521 AR.
Mots clés : Alimentation en eau, réhabilitation, barrage de dérivation
Encadreur pédagogique : RANDRIANASOLO David, Enseignant chercheur à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo
Encadreur Professionnel : RAZAFIMBELO José Victor, Ingénieur Hydraulicien, Responsable
Suivi Evaluation au sein du PAEAR
Adresse de l’auteur : Lot II-N 64 DM Analamahitsy
Contact : 033 28 067 07 / 032 51 446 29
Email : [email protected]