map modèle d’accompagnement personnalisé - aviq.be · l’objectif de ce travail est de...

MAP Modèled’Accompagnement

PersonnaliséGUIDEPRATIQUE

exeGUIDE-MAP 01/17/06 21:30

GUIDE PRATIQUE MAP 01

Préambule“ Depuis 2001 et la mise en œuvre de MAP surle “ terrain ”, l’UNAPEI a effectué des centainesde formations et des milliers d’évaluations ontété réalisées par les professionnels des établis-sements et structures médico-sociales.Face à ce constat, notre volonté n’est pas demodifier le modèle MAP dans ses composantes,ni dans sa méthode, mais simplement de faireremonter les retours entendus lors des multiplesformations.En un mot, expliquer plus simplement le modèled’accompagnement personnalisé ”.

L’équipe MAP.

exeGUIDE-MAP 01/17/06 21:30 Page 3

02 MAP GUIDE PRATIQUE

Sommaire Introduction ...................................................... page 03

Le Modèle MAP ............................................... page 05

Relations et comportements ....................... page 13

Variables des activités domestiqueset sociales ......................................................... page 23

Le Pôle sensoriel ............................................ page 31

Aptitudes observées dans l’exerciced’activités .......................................................... page 35

Activités mentaleset corporelles (AGGIR) ................................. page 43

Typologie ........................................................... page 54

Ont participé à la rédaction de ce document :

Directeur de la Publication : Laurent COCQUEBERTResponsable de la Rédaction : Yann LE BERRE

Conseiller Technique à l’UNAPEI : Jean-Marc DUCOUDRAYConseillère Technique au SAIPHA, Papillons Blancs de Lille : Régine BALAVOINE

Directeur de l’APEI Les Elfes,Tours : Bernard BROTELANDENous tenons à remercier l’ensemble des associations et établissementsqui ont contribué à ce travail et, en particulier, le foyer “ Les Jacinthes ”

des Papillons Blancs de Lille.

Création graphique : Benji GilletiImpression : Montligeon

©UNAPEI 2005 - Dépôt légal : novembre 2005ISBN : 2-913157-89-0

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INTRODUCTION MAP 03

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#Introduction

#01 LES CONTRAINTES#02 BASE DE TRAVAIL


#

04 MAP INTRODUCTION

L’objectif de ce travail est deréajuster le guide pratique MAPen précisant le contenu desdiverses variables ainsi quela méthode d’observation et dequestionnement à l’aide desquatre adverbes (spontanément,totalement, correctement ethabituellement) dont il convientde préciser la signification par-ticulière pour chacune desvariables.

#01 LES CONTRAINTESNe pas modifier les items et indicateurs àquestionner qui constituent la base dumodèle à savoir :- la liste et le contenu des variables,- la cotation du niveau de réalisation des

activités (ce que la personne fait effective-ment seule et non ce qu’elle pourrait ou saurait faire),

- l’utilisation des quatre adverbes qui permet-tent de mieux qualifier les déficits d'activi-tés et de réaliser la cotation finale (sponta-nément, totalement, correctement et habi-tuellement),

Ne pas remettre en cause l’algorithme dedétermination des GIR (groupes isores-sources) et des MAP :- la pertinence de celles-ci par rapport à l’objectif,- la couverture du champ à évaluer.

#02BASE DE TRAVAILRéaliser un document utilisable à domicilecomme en institution.Etablir un ordre d’évaluation des variablestel qu’il soit :- logique dans le déroulement du question-

nement,- organisé pour l’enrichissement progressif

du bilan de situation,- structuré pour permettre un contrôle continu

de la cohérence des réponses à chaque variable par rapport aux précédentes, mini-misant le nombre d’incohérences de cota-tions parfois constatées.

Donner des précisions complémentairessans utiliser des exemples qui sontsources d’erreurs d’interprétation.Demander une réponse à chacun desquatre adverbes pour réaliser la cotationde synthèse.Constituer non un guide théorique mais unvéritable guide de réalisation de l'expertise.


§le Modèle

MAP#01 LE MODÈLE MAP#02 COMMENT UTILISER LE MODÈLE#03 LE CODAGE DES DIFFERENTES VARIABLES

DU MODÈLE

LE MODÈLE MAP MAP 05

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06 MAP LE MODÈLE MAP

#01 LE MODÈLE MAP1 / Qu’est-ce qu’un modèle ?Le modèle est un instrument d’informationqui renseigne sur un processus inaccessibleà une observation directe. On l’utilise en par-ticulier pour obtenir des informations concer-nant des systèmes complexes dont on dési-re connaître l’état ou suivre l’évolution. Lemodèle n’est donc jamais en mesure d’em-brasser l’ensemble du phénomène, maisseulement d’en refléter certains aspects defaçon significative. Un modèle qualitatif est composé devariables (items) auxquelles on répond enrespectant une logique de questionnement.La réponse à chaque variable est simplifiéeen x modalités.

Un modèle est donc un ensemble d’informa-tions qui rend compte le plus fidèlement et leplus complètement possible d’une réalitéobservée. Parmi les qualités d’un modèle,outre celle de fidélité de description, uneattention particulière doit être portée sur sareproductivité, ce terme signifiant que des cota-teurs multiples codifient de façon identique.

Mettre au point un modèle d’observationconsiste donc à définir successivement :- le champ d’évaluation ;- les sous-ensembles d’informations ;- par sous-ensemble, les règles de cotations ;- les items de chaque sous-ensemble et la

définition des modalités de réponses.

Puis à :- établir un guide pratique ;- valider ce guide pratique par des utilisa-

teurs multiples pour vérifier ;- la compréhension des définitions des

variables ;

- la pertinence de celles-ci par rapport à l’objectif- la couverture du champ à évaluer.

Enfin, à vérifier la reproductivité du modèleen faisant coter de mêmes individus par descotateurs différents qui n’ont pas connais-sance de la cotation des autres.La confrontation des résultats permet d’affi-ner le guide pratique voire même de modifierle système d’information.

2 / Le conceptLe modèle comporte 5 sous-ensembles.• RELATIONS ET COMPORTEMENTS :

9 variables• ACTIVITÉS DOMESTIQUES ET SOCIALES :

7 variables• POLE SENSORIEL : 3 variables• APTITUDES OBSERVÉES DANS L'EXER-

CICE D'ACTIVITÉS : 7 variables• ACTIVITÉS MENTALES ET CORPORELLES

( AGGIR ) : 10 variables

Le pôle sensoriel s’intéresse aux déficiences.Les autres sous-ensembles sont du domai-ne des désavantages. La déficience est définie comme :- toute perte de substance ou altération

d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique ;

- la déficience correspond à l’aspect lésionneldu handicap.

L’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé )définit le désavantage social ou handicappour un individu donné, comme la résultanted’une déficience ou d’une incapacité quilimite ou interdit l’accomplissement d’un rôlenormal en rapport avec l’âge, le sexe, lesfacteurs sociaux et culturels. Le désavanta-ge prend en compte les facteurs liés à l’envi-ronnement.


§


3 / Application de l’outilBien connaître l’ensemble des items.Avant de commencer l’évaluation, il est utilede bien connaître toutes les variables et dese familiariser avec les situations observéeset leur “ contenu ”. Bien comprendre le sensdes mots et intégrer l’objectif.

Pour chaque item, bien identifier ce qui estvisé et ce qui est évalué dans d’autresitems.Il est indispensable de bien comprendre etde garder à l’esprit que l’évaluation vise lapersonne observée - sujet de l’observation -en vue de définir dans un second temps, etaprès l’analyse de la grille d’évaluation et sescommentaires, ce que sera le contenu del’accompagnement. Il est donc primordial debien identifier ce qu’elle fait seule aujour-d’hui, au temps T de l’observation, sponta-nément, régulièrement, sans aide ni rappel etcorrectement.La définition du contenu de l’accompagne-ment ne viendra qu’en second temps.La codification peut être décomposée enplusieurs évaluations.Certaines variables comme la toilette, l'ha-

billage, l'alimentation, l'élimination, l'orienta-tion, l’exécution et la cohérence sont codéessur plusieurs " sous-variables " pour faciliterl’observation (toilette du haut et toilette dubas par exemple). Dans ces cas, les règlesspécifiques à appliquer sont indiquées pourchaque variable concernée.L'utilisation du modèle implique, en éta-blissement comme à domicile, que l'en-semble des 36 activités soit évalué.

4 / MAP et le projet individuelA domicile, comme en institution, il estévident que d’autres informations doiventêtre recueillies pour réaliser le projet indi-viduel notamment sur :- les plaintes, désirs et attentes de la per-

sonne,- l’environnement humain (familial, social) et

physique (lieu de vie, proximité des services…) ainsi que le mobilier ou matériel mis à dispo-sition, les contraintes liées à l’état de santé,

- les aides existantes et leur nature,- les habitudes culturelles de vie,- les conduites addictives éventuelles,- la formation et les apprentissages en

cours…

POLITIQUEDE SANTÉPUBLIQUE

DÉVELOPPEMENTDES PROTHÈSES,

RÉÉDUCATION

DÉVELOPPEMENTD’AIDES

TECHNIQUES

AIDEÀ L’EMPLOI

besoin d’un postede travail adapté

ne peut marcheratrophiedes jambes

polio

MALADIEOU ACCIDENT DÉFICIENCE

Domainemédical Domaine rééducation, aides

INCAPACITÉ DÉSAVANTAGE

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Le guide pratique s’insère donc dans undocument plus complet dont il est une descomposantes.Le modèle MAP n'est donc qu'un des élé-ments de l'ensemble des informationsindispensables à la mise en place d'unplan d'aides et du projet individuel.

Il est incontournable de bien s’entendre surl’objectif de MAP : la réalisation de l’évalua-tion constitue une première étape d’observa-tion pour identifier les besoins et faire un étatdes lieux. La seconde étape sera de définirun projet de réponse en terme d’accompa-gnement. MAP est dans ce sens un outil deréflexions.

L’inscription de la démarche MAP dans laprocédure d’élaboration du projet indivi-duel peut s’articuler de la façon suivante(5 étapes) :- 1 I Recueillir les attentes de la personne et de

sa famille- 2 I Evaluer ses besoins d’accompagne-

ment (MAP)- 3 I Identifier des objectifs prioritaires- 4 I Restituer et chercher un consensus

(avec la personne et sa famille)- 5 I Mettre en œuvre, coordonner et suivre

le projet avec des points d’étape et de contrôle.

#02 COMMENT UTILISER LEMODÈLE1 / Méthode d’observationL'observation porte sur les activitéseffectuées par la personne seule, enexcluant ce que font les “ aidants ” (il faut, eneffet, bien distinguer ce que fait la personneet ce que font l'entourage et les professionnels).Ce qui importe pour cette évaluation,

c’est ce que fait la personne, elle-même,maintenant et sans aide ni intervention dequiconque dans son environnement habi-tuel.

En revanche, les aides matérielles ettechniques sont considérées comme fai-sant partie intégrante de la personne :lunettes, prothèse auditive, fauteuil roulant,poche de colostomie, etc…Par exemple :une personne amputée des deux jambes,ses transferts étant assurés en totale auto-nomie, peut aussi se déplacer seule avec unfauteuil roulant en tout lieu, lorsque l’ envi-ronnement est accessible.

Une évaluation de qualité se fait parobservation et questionnement de la person-ne et des différents " aidants ", et doit tenircompte d’éventuelles fluctuations des

SYNTHÈSEL'observation porte bien sur :- les relations et comportements de la

personne ;- les activités effectuées par la personne ;- les aptitudes de la personne à effec-

tuer ces activités (en se référant à ceque la personne fait maintenant, au moment de l'observation) ;

et en excluant ce que font les accom-pagnants.

En effet, d’une part, si on évaluait ce quefait la personne handicapée mentaleavec l’aide des accompagnants, onmélangerait deux notions fondamentale-ment distinctes :- ce que fait la personne handicapée

mentale,- ce que font les accompagnants, et

d’autre part, c’est à partir des activi-tés non effectuées par la personne seule que les formes d’accompa-gnement nécessaires sont décidées.


§


activités dans le temps (" habituellement "),une activité pouvant être réalisée à un momentdonné et ne pas l'être à un autre moment.

Elle doit également tenir compte de l'envi-ronnement et des habitudes de l’individu : " correctement " peut ne pas avoir la mêmesignification pour une personne seule àdomicile et une personne vivant en commu-nauté dans un établissement médico-social,par exemple, ou pour des personnes d'origi-ne culturelle très différente (les facteurs cul-turels sont particulièrement présents dansles activités domestiques et sociales). On nedoit pas être en référence à une mode ouune opinion. • Ce qui est essentiel c’est ce que la per-sonne fait seule au moment T de l’obser-vation.Il faut constamment se méfier de ce que lapersonne est supposée savoir faire ou de cequ’on pense qu’elle sait faire ou pourraitfaire. Ce qui compte c’est ce qu’elle faitseule spontanément, correctement, réguliè-rement.Ce n’est pas le potentiel d’apprentissage quiest évalué mais seulement ce que la person-ne fait spontanément• Ce n’est pas l’encadrement, ni l’équipequi sont évalués.• Il ne faut jamais être complaisant.Il est recommandé de ne pas coter seul.Le référent habituel n’est pas exclusivementla personne la mieux placée. Ce dernier atendance à sur coter ou à ne plus remarquerque sa présence seule induit des conduites :- ne pas oublier qu’un simple rappel, un

signe constituent déjà une forme d’ac-compagnement, puisque la personne ne fait pas spontanément.

Si on ne sait pas répondre :- il faut chercher l’information et interroger,

notamment, l’entourage de la personne ;

- prendre le temps de mettre la personne en situation pour observer ce qu’elle adopte comme comportement ;

- ne pas induire qu’elle doit savoir ou qu’ellepeut faire pour conclure qu’elle fait ;

- et toujours se référer aux adverbes.

2 / La codification des variables etcelle de synthèse.Pour chacune des variables et sous-variables, il convient d’évaluer adverbe paradverbe chaque activité, puis seulementdans un deuxième temps, en fonction de laréponse aux adverbes, de coder la variablepar A, B ou C.

• Spontanément suppose qu'il n'existe pasd'incitation ou de stimulation, ni présence(ce point a souvent été sous-estimé entraî-nant des erreurs de codage).

• Totalement suppose que l'ensemble desactivités du champ analysé soit réalisé.

• Correctement recouvre trois aspects : laqualité de la réalisation, la conformité auxusages et la sécurité vis-à-vis de soi et desautres.

• Habituellement fait référence au temps età la fréquence de réalisation.

S Spontanément T TotalementC Correctement H Habituellement

S T C H

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A

B

C

la réponse est ouià tous les adverbesla réponse est nonpour 1 à 3 adverbesla réponse est nonà tous les adverbes

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Pour chaque variable et sous-variable, uneréponse positive pour les quatre adverbescorrespond au codage A, une réponsenégative aux quatre adverbes au codage Cet une réponse négative à certainsadverbes seulement au codage B.

La modalité B n'est en aucun cas à utiliserquand l'évaluateur ne sait pas. Elle corres-pond à une définition précise (réponse néga-tive pour un à trois adverbes). Dans le doute,on ré-observe ce que fait la personne et onse pose les questions de savoir ce que c'estde faire seul, de façon spontanée, totale,correcte et habituelle.

La connaissance de la combinaison desadverbes pour la modalité B chez un individuapporte un éclairage particulièrement enri-chissant dans l’élaboration du plan d’aideset de soins adaptés à ses besoins.

#03 LE CODAGE DES DIFFÉRENTESVARIABLES DU MODÈLE.1 / L’ordre d’évaluation des variablesElle obéit à deux logiques :- Une logique de conduite d’observation

et d’entretien, voulue ici comme décrivant approximativement le déroulement habitueldes activités tout au long d’une journée.

- Une logique d’enrichissement des varia-bles par les autres : l’abord d’une nouvellequestion doit permettre de confirmer les informations obtenues précédemment à partir des questions antérieures et/ou de bénéficier de ces informations dans la réponse qu’elle doit apporter. Attention, mettreen garde, cela ne doit pas conduire à déduire quand on se sait pas répondre.

Les différentes variables sont présentées par

sous-ensemble (la feuille de recueil, ci-contre,est aussi dans cet ordre). Cependant, pourune meilleure visibilité, nous vous conseillonsl’ordre suivant : le pôle sensoriel (voir, entendre, parler),transfert, déplacement intérieur, toilette, éli-mination urinaire et fécale, habillage, cuisine,alimentation, rapport à la nourriture, suivi dela santé, ménage, alerter, déplacement àl’extérieur, transport, activités du temps libre,achats, gestion, orientation, cohérence, exé-cution, constance continuité, suivi des pro-cédures, utilisations d’objets, réalisationqualitative, anticipation initiative, adaptationformation, conscience de soi, sociabilité,agressivité, rapport au danger, conventionssociales, communication décodée, relationpsychoaffectif, sexualité.

2 / Vraisemblance en fin d’évaluation.En fin d'évaluation, il faut analyser lavraisemblance des codages sur l'en-semble des items : il ne peut pas, dans latrès grande majorité des cas, y avoir detroubles au niveau mental (cohérence etorientation, sous-groupe relations et com-portement) et/ou au niveau moteur (trans-ferts et déplacements) sans atteinte des acti-vités corporelles, domestiques et sociales.De même, excepté dans les cas d’inadapta-tion de l’environnement, l’altération des acti-vités corporelles, domestiques et socialestrouve la plupart du temps son origine dansdes difficultés d’ordre mental et/ou d’ordremoteur.

La recherche de vraisemblance dans lecodage passe également par la connais-sance des pathologies et des déficiencesprésentes éventuellement chez la person-ne, pouvant expliquer ou pouvant fairesuspecter l’existence d’une diminution decertaines activités.


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Fiche MAPFeuille de recueil de données

Nom de la personne : ……………………….………… Prénom : ……………….………………… Date : ……. / ……. / …….

S • Spontanément, T • Totalement, C • Correctement, H • HabituellementMettre une croix dans la case correspondant à un adverbe posant problème

Variables concernant la relation et le comportement

Variables des activités domestiques et sociales

#01 COMMUNICATION DÉCODÉE

#02 SOCIABILITÉ

#03 RELATION PSYCHOAFFECTIF

#04 CONSCIENCE DE SOI

#05 RAPPORT AU DANGER

#06 CONVENTIONS SOCIALES

#07 SEXUALITÉ

#08 RAPPORT À LA NOURRITURE

#09 AGRESSIVITÉ

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#01 GESTION

#02 CUISINE

#03 MÉNAGE

#04 TRANSPORTS

#05 ACHATS

#06 SUIVI DE LA SANTÉ

#07 ACTIVITÉS DU TEMPS LIBRE

Pôle sensoriel

#01 VOIR

#02 ENTENDRE

#03 PARLER

3

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S T C H Code ( A ou B ou C )


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Commentaires éventuels : ……………………….………………………………………………………………………………

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Aptitudes observées dans l’exercice d’activités

Variables des activités mentales et corporelles

#01 CONSTANCE, CONTINUITÉ

#02 SUIVI DES PROCÉDURES

#03 ÉXECUTION RÉALISATION

COMPLEXITÉ

#04 ANTICIPATION, INITIATIVE

#05 RÉALISATION QUALITATIVE

#06 UTILISATIONS D’OBJETS

#07 ADAPTATION, FORMATION

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ÉXECUTION SYHTHÈSE .........

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#01 COHÉRENCE COMMUNICATION

COMPORTEMENT

#02 ORIENTATION DANS LE TEMPS

DANS L’ESPACE

#03 TOILETTE HAUT

BAS

#04 HABILLAGE HAUT

MOYEN

BAS

#05 ALIMENTATION SE SERVIR

MANGER

#06 ÉLIMINATION URINAIRE

FÉCALE

#07 TRANSFERTS

#08 DÉPLACEMENTS À L’INTÉRIEUR

#09 DÉPLACEMENTS À L’EXTÉRIEUR

#10 ALERTER

5

4

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COHÉRENCE SYHTHÈSE .......

ORIENTATION SYHTHÈSE .......

S T C H Code ( A ou B ou C )


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1Relations et

comportements

RELATIONS ET COMPORTEMENTS MAP 13

#01 COMMUNICATION DÉCODÉE#02 SOCIABILITÉ#03 RELATION PSYCHOAFFECTIF#04 CONSCIENCE DE SOI#05 RAPPORT AU DANGER#06 CONVENTIONS SOCIALES#07 SEXUALITÉ#08 RAPPORT À LA NOURRITURE#09 AGRESSIVITÉ


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14 MAP RELATIONS ET COMPORTEMENTS

#01 COMMUNICATION DÉCODÉELa personne a un système decommunication fiable.

PRÉCISION

Cette variable concerne uniquement lesmoyens de communication dont dispose lapersonne handicapée.La communication peut être verbale ou nonverbale, communication aidée, c'est pour-quoi il est parlé de communication décodée.La communication est analysée en tant quesimple outil de la relation. Mais cette com-munication ne doit pas être comprise uni-quement par certains professionnels et l’en-tourage proche. Ainsi définie, elle diffère de la relation qui estun mode d'échanges plus complexe,d'ordre psychoaffectif qui sera évalué sépa-rément.

LA PERSONNE FAIT SEULE

• Spontanément la personne fait comprendre ses besoins etmessages simples et spontanés et/ou sesémotions, sans sollicitation, ni interventiond’un tiers.

• Totalement elle sait induire l’autre à décrypter son codepersonnel de communication, quels quesoient la situation et l’interlocuteur. Le systèmede communication est élaboré et adapté à lasituation ou la demande.

• Correctementmessage fiable et accessible à tous.

• Habituellementla communication est fiable et permanente.


1


#02 SOCIABILITÉLa personne sait vivre parmi lesautres et / ou assumer sa solitude.

PRÉCISION

La personne accepte et recherche la relationaux autres ; la relation doit être sans agressivité.La personne peut avoir besoin de momentsde solitude, sans pour autant fuir le groupe.


• Spontanément la personne accepte et recherche la relationaux autres sans l’intervention d’un tiers.

• Totalement la personne établit et réagit aux contacts avecles autres, quels que soient l’interlocuteur et lasituation.

• Correctementla relation est respectueuse des règlesd’usage. La personne n’établit pas systéma-tiquement des contacts sélectifs.

• Habituellementla personne cherche à établir des liens sansvariabilité dans le temps.


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#03 RELATION PSYCHOAFFECTIFLa personne a des relations affec-tives harmonieuses.

PRÉCISION

Cette variable précise le mode d'échanged'ordre psychoaffectif, dans lequel les senti-ments, les émotions, les affects, sont mobili-sés dans l'interaction entre les personnes.Il s'agit des choix/rejets, des amitiés/inimi-tiés, des sympathies/antipathies, des relationsaffectives, positives ou négatives.En fonction de ses propres ”codes de commu-nication", l'évaluation portera pour la personnesur ses démarches d'écoute et de partage.Pour être en A, il faut que la personne nebénéficie d'aucune aide extérieure régulièrepour gérer de façon équilibrée ses relationsavec les autres (n’intervient pas dans cetteévaluation le fait d’une prise en charge psy-chothérapeutique et médicamenteuse quifont partie des soins techniques).


• Spontanément aucune intervention d’un tiers, ni intermédiaire(“tiers et intermédiaire” n’inclut pas une inter-vention thérapeutique régulière).

• Totalement sans accompagnement, dans l’ensemble deses relations, en groupe ou en individuel etquel que soit l’environnement humain danslequel la personne se trouve (travail, famille,institution, lieu public ou autres lieux).

• Correctementsans excès, sans comportement d’accapa-rement ou d’opposition ou de passivité.

• Habituellementpas de variabilité du mode d’échange enfonction des situations.


1


#04 CONSCIENCE DE SOILa personne se connaît et prendconscience d'elle-même dans sesréussites ou ses difficultés.

PRÉCISION

Cette variable précise le niveau de lucidité de lapersonne par rapport à son état et sa réalité(handicap, capacités, incapacités, difficultés...)au quotidien, dans ses projets…etc. Elle nevit pas dans l’utopie, ni dans le déni, ni dansla toute puissance.


• Spontanément il n’y a aucune intervention d’un tiers, nimédiation.

• Totalement dans l’ensemble de ses activités, ses relationset ses comportements avec tous ses interlo-cuteurs quels qu’ils soient.

• Correctementla personne se connaît bien et prend encompte sa réalité quels que soient la situa-tion et l’interlocuteur.

• Habituellementla personne est fiable régulièrement sansaltération selon le moment, il n’y a pas devariabilité dans le temps.


1


#05 RAPPORT AU DANGERLa personne réagit de façon adaptéedevant une situation dangereuse.

PRÉCISION

On entend par situation dangereuse, unesituation ou un comportement mettant en périll'intégrité corporelle ou la vie de la personne,l'intégrité d'autrui, celle de l'environnement. Cette variable précise la capacité de la per-sonne à percevoir et réagir face à une situa-tion dangereuse, à reconnaître et avoir lanotion de risques. Pour cette variable, il est conseillé de ne pasêtre complaisant, parfois un seul exemple suffitd’autant que le comportement repéré est per-manent ou fréquent.

Si la personne n’est jamais mise seule dansune situation dangereuse (elle est toujoursaccompagnée), les quatre adverbes doiventêtre considérés comme posant problème. Lacotation de synthèse est C.


• Spontanément sans la présence, ni l’intervention d’un tiers.

• Totalement sans accompagnement, ni intervention dansl’ensemble de ses activités et comportements.

• Correctementla réaction est adaptée et suffisante par rapportà la situation et à la personne, au sens de per-cevoir et de réagir et non pas seulement d’aler-ter (qui est évalué ailleurs).

• Habituellementla personne est fiable, quels que soient lasituation, l’environnement ou les activités.


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#06 CONVENTIONS SOCIALESLa personne ajuste ses comporte-ments et ses réactions aux lois etaux conventions sociales.

PRÉCISION

Il s'agit de mesurer s'il est constaté un éven-tuel déphasage dans l'adaptation auxconventions sociales, avec perte (ou non)des notions de bienséance.Cette perte de bienséance dénote unmanque de discernement et de mesure. Ellepeut se traduire par des paroles ou des actes.Elle affecte, non la conscience qu'a la per-sonne de la situation dans laquelle elle setrouve, mais la correction de ses actes parrapport à ce qui est considéré comme allantde soi en société.Les comportements ou actes qui peuventêtre sanctionnés par la loi, tels que le vol,l’exhibitionnisme, ne permettent aucunecomplaisance.


• Spontanément sans présence, ni l’intervention d’un tiers.

• Totalement dans l’ensemble de ses activités et relationssociales quels que soient le lieu et l’environne-ment et les interlocuteurs.

• Correctementla personne ajuste et corrige ses réactions etcomportements aux circonstances sociales.

• Habituellementde façon régulière dans le temps et reprodui-te sur différents jours, la personne est fiable.


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#07 SEXUALITÉIl faut entendre sous ce terme l'en-semble des comportements rela-tifs à l'instinct sexuel et à sa satis-faction .La sexualité est librement choisieet consentie sans contrainte avecou sans partenaire.

PRÉCISION

Les problèmes d'ordre affectif sont pris encompte dans la variable Sociabilité et équi-libre psychoaffectif. Les problèmes de prévention sont pris encompte dans la variable Santé.Dans cette variable, l’évaluation porte sur troispoints et selon le niveau de maturité, et/ou dedéficience, l’évaluation peut se faire sur un seuld’entre eux .Il s’agit de : - sexualité et maîtrise des pulsions- sexualité et intimité- sexualité et procréation ( la personne fait-elle

le lien entre “ acte sexuel et la procréation ” )- sont pris en compte également les compor-

tements verbaux et gestuels.


• Spontanément la personne maîtrise ses comportementsrelatifs à la sexualité sans intervention, nimédiation d’un tiers.

• Totalement dans l’ensemble de ses relations et comporte-ments.

• Correctementla personne se conforme aux règles d’usage età la loi. Elle n’use pas de violence pour arriver àses fins.

• Habituellementaucune variabilité n’est constaté dans letemps.


#08 RAPPORT À LA NOURRITURELa personne s'alimente normale-ment : elle mange au moment desrepas de façon suffisante et pourapaiser sa faim.

PRÉCISION

Les activités "se servir" et "manger" sont étu-diées par la variable Alimentation.La préparation du repas est étudiée par lavariable Cuisine.Les problèmes liés à l'alcoolisme et auxrégimes ordonnancés sont étudiés par lavariable Suivi de la santé.Cette variable permet de pointer lesconduites addictives (anorexie et boulimie)ou les manques majeurs au minimum deconduite alimentaire.


• Spontanément sans l’intervention, ni sollicitation d’un tiers.

• Totalement quelle que soit la situation, l’environnement etle type de repas.

• Correctementl’alimentation n’est ni déséquilibrée ni sélective.

• Habituellementpas de variabilité dans le temps.

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#09 AGRESSIVITÉLa personne ne présente aucunetendance visant à nuire à l'autre, à l'humilier ou à le détruire... ou neprésente aucune tendance à retour-ner l'agressivité contre elle-même.


• Spontanément maîtrise des comportements sans l’interven-tion d’un tiers.

• Totalement dans l’ensemble de ses activités, relations etcomportements quel que soit l’interlocuteur.

• Correctementadapté et conforme à la situation et auxrègles sociales.

• Habituellementquelle que soit la situation, de façon réguliè-re dans le temps et reproduite sur différentsjours.


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VARIABLES DES ACTIVITÉS DOMESTIQUES ET SOCIALES MAP 23

2Variablesdes activitésdomestiqueset sociales

#01 GESTION#02 CUISINE#03 MÉNAGE#04 TRANSPORTS#05 ACHATS#06 SUIVI DE LA SANTÉ#07 ACTIVITÉS DU TEMPS LIBRE


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24 MAP VARIABLES DES ACTIVITÉS DOMESTIQUES ET SOCIALES

#01 GESTIONCette variable regroupe trois typesd'activités :- gérer ses affaires, son budget et

ses biens,- reconnaître la valeur monétaire

des pièces et des billets, se servirde l'argent et connaître la valeurdes choses,

- effectuer les démarches adminis-tratives, remplir les formulaires.

PRÉCISION

Dans de nombreux cas, on ne s’étonnerapas que pour l’une des trois activités, la per-sonne ne soit pas autonome.

Les achats sont évalués dans une autrerubrique (Achats )


• Spontanément sans avoir à lui dire, à lui rappeler, à lui expli-quer, à lui montrer.

• Totalement pour l'ensemble des trois types d'activités.

• Correctementsans erreurs.

• Habituellementchaque fois que nécessaire.


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#02 CUISINEC'est préparer les repas et lesconditionner pour qu'ils puissentêtre servis.

PRÉCISION

Cette variable ne porte pas sur la vaissellequi est prise en compte dans les activités deMénage, ni sur l'achat des denrées pris encompte dans la variable Achats, ni sur le res-pect des régimes ordonnancés évalué dansla variable Suivi du traitement.



• Totalement pour l'ensemble de la préparation de chacundes différents repas de la journée.

• Correctementselon les usages culinaires, ses compétenceset ses goûts.

• Habituellementtous les jours sans tenir compte des repaspris à l'extérieur.


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#03 MÉNAGEC'est effectuer l'ensemble des tra-vaux ménagers courants.

PRÉCISION

Par ensemble des travaux ménagers, onentend :- le nettoyage des locaux, de son lieu de vie

privatif…- le rangement- l'entretien du linge- dresser la table, faire la vaisselle…

Il importe, comme pour la variable Toilette,de ne pas imposer ses propres règles depropreté et de rangement à une personnequi est propre et ordonnée mais avecd'autres règles culturelles.

Etant donné la complexité, le volume et l’im-portance des activités entrant dans cedomaine, il n’est pas surprenant qu’elles nesoient pas toutes réalisées à un âge avancéou pour les personnes vivant en institution.


• Spontanément sans avoir à lui dire, à lui rappeler, à lui expliquer,à lui montrer.

• Totalement pour l'ensemble des activités décrites plus haut.

• Correctementde façon à maintenir l'intérieur des lieux dansune propreté satisfaisante.



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#04 TRANSPORTSC’est utiliser volontairement unmoyen de transport collectif ouindividuel.

PRÉCISION

Cette variable “ Transports ” s’entend avecun S, cela induit qu’il ne s’agit pas unique-ment d’un seul trajet ritualisé et bien appris.Il s’agit d’utiliser un moyen de transport endehors de ceux fournis par la structure d’accueil,de travail ou la famille et l’entourage et /ouêtre autonome dans ses déplacements.


• Spontanément sans avoir à lui dire, à lui rappeler, à lui expliquer,à lui montrer.

• Totalement sans auto-limitation ou limitation liée à l'envi-ronnement ( absence de transports, limites deshoraires ou absence de tiers ).

• Correctementen utilisant le moyen de transport appropriéen fonction de la destination.

• Habituellementchaque fois qu'elle en a le désir ou le besoin.


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#05 ACHATSC'est l'acquisition volontaire debiens (nécessaires à la vie couran-te), de manière directe ou par cor-respondance.

PRÉCISION

Les biens s’entendent aussi pour les achatsde loisir et de plaisir.


• Spontanément elle-même ou en faisant exécuter par un tiersà son initiative, sans avoir à lui dire, à lui rap-peler, à lui expliquer, à lui montrer.

• Totalement pour l'intégralité des biens nécessaires à la viecourante.

• Correctementen fonction de ses besoins et de ses moyensfinanciers.



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#06 SUIVI DE LA SANTÉLa personne sait s’organiser et seprendre en charge pour consulterun médecin généraliste ou un spé-cialiste. Elle se conforme à uneprescription.

PRÉCISION

Nous incluons dans cette variable le traite-ment personnalisé par contraceptifs et l’inci-tation à la mise en place de préservatifs ainsique les conduites addictives.


• Spontanément la personne est concernée par son traite-ment, le réclame, s’en soucie. Elle consulteun médecin généraliste ou spécialiste de sapropre initiative et sans être accompagnéepar un tiers.

• Totalement pour l'intégralité des traitements prescrits, ycompris les régimes diététiques.

• Correctementla personne comprend la nécessité du traite-ment. Elle est en mesure d’expliquer et delocaliser sa douleur (ses demandes ne sontni fantaisistes, ni abusives). Elle réagit/prévienten présence d’un symptôme anormal.

• Habituellementen ce qui concerne les médicaments, àchaque prise et aussi longtemps, que l'indiquela prescription et pour les autres besoins desanté, sans variabilité dans le temps.


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#07 ACTIVITÉS DU TEMPS LIBREC'est pratiquer volontairement,seul ou en groupe, diverses activitésqui créent des événements rompantla monotonie de la vie du quotidien( mobilisation par rapport à l’ennuiou l’inactivité ).

PRÉCISION

Il ne s'agit pas d'évaluer la qualité culturelle,intellectuelle ou physique des activités. Il nes’agit pas non plus d’évaluer la fréquentationd’une personne à une activité mais d’appré-cier sa participation active.


• Spontanément en choisissant les activités et en décidantelle-même de les réaliser, sans avoir à luidire, à lui montrer, à lui rappeler.

• Totalement sans limitation de son choix.

• Correctementde manière adaptée à ses désirs et à son état.

• Habituellementde façon non occasionnelle et avec une cer-taine régularité.


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PÔLE SENSORIEL MAP 31

3le Pôle

sensoriel#01 VOIR#02 ENTENDRE#03 PARLER

Précision

l’observation a pour objectif de vérifier si les organesde la vue, de l’ouïe et du larynx sont fonctionnels.Lorsque l’on n’est pas en mesure de répondre,il est fortement conseillé de faire appel aux expertsque sont les ophtalmologistes, les O.R.L,les orthophonistes.


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32 MAP PÔLE SENSORIEL

#01VOIRLa personne distingue et identifieles personnes, les lieux et lesobjets même petits

PRÉCISION

Cette activité sensorielle est prise en comptedans le sens de la réception d’information.Le degré de vision est observé avec correction(lunettes, lentilles) s’il y a lieu.

LA PERSONNE VOIT

• Spontanément la personne voit sans avoir à chercher le meilleurchamp de vision. Elle réagit à ce qu’elle voit.

• Totalement la personne n’a aucune difficulté de loincomme de près avec correction si celle-ci estprescrite, dans le cadre de ses activités et del’environnement où elle évolue.

• Correctementaucune difficulté n’est observée dans la per-ception des formes et caractères.

• Habituellementpas de variabilité dans le temps (vision noc-turne et diurne).


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PÔLE SENSORIEL MAP 33

#02 ENTENDRELa personne perçoit correctementles sons.

PRÉCISION

Cette activité sensorielle est prise en comptedans le sens de la réception d’information.La déficience auditive s’apprécie avec cor-rection s’il y a lieu. Il faut que la prothèse soitutilisée de façon régulière.

La réceptivité, liée à l’aspect psychoaffectifde la relation, est traitée dans la variable“ Relation psychoaffectif ” et l’effectivité de lacommunication est traitée dans la variable“ Communication décodée ”.


• Spontanément aucune intervention d’un tiers pour attirerl’attention, ou traduire par une techniqueappropriée pour une bonne perception.

• Totalement la personne perçoit les sons quels qu’ils soient.

• Correctementaucun dysfonctionnement n’est observé.

• Habituellementpermanence de la perception en tous lieux etdans le temps.


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#03PARLERLa personne produit des parolesou des mots audibles pour tous.

PRÉCISION

Cette activité est prise en compte dans lesens d’un langage vocal.N’est évaluée ici que l’expression de la paro-le par des signes sonores. Il s’agit aussi derepérer s’il existe des lésions, des anomaliespurement instrumentales sensorielles oumotrices.Le système de communication est pris encompte dans la variable Communicationdécodée.Cette variable ne s’intéresse qu’à l’aspectfonctionnel.


• Spontanément elle utilise la voix.

• Totalement il n’y a pas de troubles organiques, ni neurolo-giques.

• Correctementil n’y a pas de troubles de l’élocution.

• Habituellementla personne utilise cette fonction régulièrement.

34 MAP PÔLE SENSORIEL


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APTITUDES OBSERVÉES DANS L’EXERCICE D’ACTIVITÉS MAP 35

4Aptitudesobservéesdans l’exerciced’activités

#01 CONSTANCE, CONTINUITÉ#02 SUIVI DES PROCÉDURES#03 ÉXECUTION, TRAVAIL OU PARTICIPATION

A UNE TACHE#04 ANTICIPATION, INITIATIVE#05 RÉALISATION QUALITATIVE#06 UTILISATIONS D’OBJETS#07 ADAPTATION, FORMATION


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36 MAP APTITUDES OBSERVÉES DANS L’EXERCICE D’ACTIVITÉS

#01CONSTANCE, CONTINUITÉLa personne fait preuve de stabilitéet persévérance dans ce qu’elleentreprend.

PRÉCISION

Il s'agit d'évaluer la personne au cours d'uneactivité spontanée, proposée ou imposée.


• Spontanément sans avoir à lui rappeler, sans médiation, nistimulation d’un tiers.

• Totalement pour l’ensemble des activités et démarchesentreprises, complète réalisation de ce quiétait prévu.

• Correctementconcentration durable et finalisation de l’acti-vité ou de la tâche dans un temps approprié.

• Habituellementquelles ques soient les activités entreprises,proposées ou imposés.


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#02 SUIVI DES PROCÉDURESLa personne connaît les consignes etles modes opératoires, les appliqueet les respecte régulièrement.

PRÉCISION

Les procédures concernent les domainescomme les procédés de réalisation, de fabri-cation, les règles d'hygiène, les règles desécurité...Il faut s’assurer de la bonne compréhensionde procédures par la personne, celle-ci lesapplique-t-elle ?par exemple :• suivi chronologique des processus de

fabrication,• port de vêtements ou accessoires de

sécurité ou d'hygiène adaptés à la tâche,• mise des couverts, ménage de la chambre,

…etc.


• Spontanément sans avoir à lui rappeler, ni intervention d’untiers.

• Totalement pour l’ensemble des activités et démarchesentreprises.

• Correctementrespect des règles, processus et consignes.

• Habituellementde façon régulière dans le temps et repro-duite sur différents jours.


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#03EXÉCUTION, TRAVAIL OU PAR-TICIPATION À UNE TÂCHE La personne effectue seule, correc-tement, une ou plusieurs tâchessuccessives, simples ou complexes.

PRÉCISION

Il convient d’évaluer successivement deuxcomposantes de cet item donc deux sous-variables :- la réalisation effective de tâches, qu’elles

soient simples ou plus complexes,- la complexité des tâches réalisées ; une

tâche complexe est caractérisée par unenchaînement organisé de tâches suc-cessives.

Les phases d’apprentissages nécessairespour de nouvelles tâches ne sont pas àprendre en compte pour l’adverbe spontané-ment. La capacité d’apprentissage sera éva-luée dans la variable E7 (adaptation, forma-tion). Ici les processus sont supposés connus.

Sous variable Réalisation

LA PERSONNE RÉALISE SEULEdes tâches plus ou moins complexes

• Spontanément sans stimulation, ni rappel des consignes, nisurveillance permanente.

• Totalement dans leur intégritéla personne accomplit plusieurs tâches dif-férentes réalisées

• Correctementavec respect des processus normaux.

• Habituellementde façon régulière dans le temps et reproduitesur différents jours.

Sous variable Complexité

LA PERSONNE RÉALISE SEULEdes tâches complexes

• Spontanément sans stimulation, ni rappel des consignes, nisurveillance.

• Totalementla succession nécessaire de tâches unitairesest réalisée dans son intégralité.

• Correctementavec respect des processus normaux d’en-chaînement.


• Codification de synthèse de la variable exécution

- Si la codification de réalisation est C, il estinutile évidemment de codifier la sous -variable complexité qui serait obligatoirementC donc exécution = C

- Autrement si : AA = AAB ou AC ou BB = BBC = C


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#04 ANTICIPATION, INITIATIVELa personne anticipe et prend desinitiatives adaptées.

PRÉCISION

On entend par anticipation, initiative, l'aptitu-de pour la personne de voir au-delà et autourde l'acte qu'elle est en train d'accomplir.


• Spontanément sans avoir à lui rappeler, ni intervention d’un tiers.

• Totalement pour l’ensemble des activités et démarchesentreprises ou nécessaires.

• Correctementà bon escient.

• Habituellementde façon régulière dans le temps et reprodui-te sur différents jours et les types d’activités.


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#05RÉALISATION QUALITATIVELa personne repère et corrige unou plusieurs défauts de ses tâchesou de ses activités.

QUESTIONS À SE POSER :

La personne réalise-t-elle une tâche ou uneactivité correctement et en contrôle-t-elle laqualité ?


• Spontanément sans l’intervention d’un tiers, sans avoir à luimontrer, à lui rappeler.

• Totalement pour toutes les activités ou tâches qu’elle réalise.

• Correctementen respectant les règles, procédures etconsignes.



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#06 UTILISATION D'OBJETSLa personne utilise de manièreadaptée et sans difficulté des outils,des ustensiles ou autres objetsnécessaires à l’accomplissementd’une tâche ou d’une activité.

PRÉCISION

L'outillage manuel fait souvent appel à plusde compétence que l'utilisation d'un outilautomatique.


• Spontanément sans l’intervention d’un tiers, sans avoir à luiexpliquer, à lui montrer.

• Totalement pour tous les objets usuels dans le cadre d’ac-tivités domestiques ou de travail et sur diffé-rentes activités.

• Correctementà bon escient et de façon adaptée, sansdanger.

• Habituellementde façon régulière dans le temps et repro-duite sur différents jours.


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#07ADAPTATION, FORMATIONLa personne change d'activité, delieu de vie ou de loisir sans difficultéd'adaptation et acquiert des com-pétences nouvelles.

PRÉCISION

On aborde ici les acceptations et les appren-tissages nécessités par des changements (par exemple : poste de travail ou lieu devie…etc ).


• Spontanément avec motivation et participation personnelle(On notera ici que les apprentissages néces-sitent l’intervention d’un tiers. Ce que l’oncherche à évaluer, c’est la participation de lapersonne).

• Totalement pour toutes les situations rendues nécessaires

• Correctementsans difficulté majeure et désir de résultat.



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ACTIVITÉS MENTALES ET CORPORELLES MAP 43

5Activitésmentaleset corporelles

#01 COHÉRENCE#02 ORIENTATION#03 TOILETTE#04 HABILLAGE#05 ALIMENTATION#06 ÉLIMINATION URINAIRE ET FÉCALE#07 TRANSFERTS#08 DÉPLACEMENTS À L’INTÉRIEUR#09 DÉPLACEMENTS À L’EXTÉRIEUR#10 ALERTER


44 MAP ACTIVITÉS MENTALES ET CORPORELLES

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#01COHÉRENCE C'est communiquer (communica-tion verbale et/ou non verbale),agir et se comporter de façonlogique et sensée par rapport auxnormes admises par la sociétédans laquelle on vit.

PRÉCISION

Cette variable est une synthèse globale de cellesobservées dans le sous-ensemble “ Relation etcomportement ”. Elle a été conservée dansMAP parce qu’elle est indispensable pourdéterminer le GIR (groupe iso-ressources).Pour sa cotation, il est donc indispensable d’avoirréalisé celles de “ relations et comportement ”.

La cohérence se décompose en deux sous-variables,chacune analysant différentes fonctions :

• COMMUNICATION

Cette sous-variable évalue si la personne aun système de communication fiable et suf-fisamment complexe pour communiquerdans la vie quotidienne avec autrui.

LA PERSONNE COMMUNIQUESEULE

• Spontanément sans stimulation, sans médiation et sansrappel à l'ordre.

• Totalementdans l'ensemble de ses activités et avec tousses interlocuteurs.

• Correctementde façon compréhensible, logique et sensée,conformément aux convenances et usages admis et acceptés en référence aux normessociales, sans exigences outre mesure.

• Habituellementde façon permanente dans le temps.

• COMPORTEMENT

Cette sous-variable évalue si la personne sait vivreparmi les autres et /ou assume sa solitude : si ellene présente aucune tendance visant à nuire àl'autre, à l'humilier ou à le détruire et/ou ne pré-sente aucune tendance à retourner l'agressivitécontre elle-même, si elle réagit de façon adaptéedevant une situation dangereuse pour elle-mêmeou pour les autres et si elle ajuste ses réactionsaux lois et aux conventions sociales de courtoisiehabituelles dans notre société.

LA PERSONNE SE COMPORTE ETAGIT SEULE

• Spontanément sans stimulation, sans médiation et sansrappel à l'ordre.

• Totalementdans l'ensemble de ses activités et avec tousses interlocuteurs.

• Correctementconformément aux convenances et usagesadmis et acceptés en référence aux normessociales, sans exigences outre mesure.

• Habituellementde façon permanente dans le temps.

CODAGE FINAL

- Si les modalités des deux sous-variablesCommunication et Comportement sont A,la modalité de Cohérence est A. Si l'une des deux sous-variables est C, la modalité de Cohérence est C. Dans les autres cas, lamodalité de Cohérence est B.

- C'est-à-dire : AA = ACC, BC, CB, AC, CA = CAB, BA, BB = B


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#02ORIENTATION C'est se repérer dans l'espace etdans le temps

PRÉCISION

Il s'agit d'une fonction cognitive temporo-spatiale.Attention aux "limites" de l'orientation : la per-sonne sait-elle se situer par rapport aux saisons,au moment de la journée (matin, soir), dans leslieux de vie habituels (la maison ou l'apparte-ment, le quartier, l'unité de vie…) ? Connaît-ellel'année, le mois en cours ? Elle peut très norma-lement ne pas connaître la date exacte.De même pour le repérage dans les lieux, ilconvient d’observer si la personne sait se situerprécisément dans des lieux de vie habituels etplus globalement dans des lieux nouveauxpour elle.

L'orientation se décompose donc en deuxsous-variables :

• ORIENTATION DANS LE TEMPS

LA PERSONNE S’ORIENTE SEULEDANS LE TEMPS

• Spontanément sans stimulation, sans médiation et sansindications.

• Totalementpour tous les repères temporels (saisons, jour-nées…).


• Habituellementsans variation significative d’un moment àl’autre de la journée, sans fluctuations d'un jour sur l'autre.

• ORIENTATION DANS L'ESPACE

LA PERSONNE SE COMPORTE ETAGIT SEULE

• Spontanément sans stimulation, sans médiation et sansindications.

• Totalementdans tous les lieux de vie habituels et les lieuxnouveaux.


• Habituellementsans variation significative dans le temps, sansfluctuations d'un jour sur l'autre.

CODAGE FINAL

- Si les modalités des deux sous-variables Orientation dans le temps et Orientation dans l'espace sont A, la modalité deOrientation est A. Si l'une des deux sous-variables est C, la modalité de Orientationest C. Dans les autres cas, la modalité de Orientation est B.

- C'est-à-dire : AA = ACC, BC, CB, AC, CA = CAB, BA, BB = B



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#03TOILETTE C'est assurer son hygiène corporelle.

PRÉCISION

La toilette concerne l'hygiène c'est-à-dire la pro-preté corporelle, répondant sans excès auxcontraintes de la vie collective. Elle inclut la pré-paration des affaires indispensables à sa réalisa-tion (eau, savon, serviettes…).Les installations (salle de bains, baignoire oudouche) ne doivent pas influencer l'évaluation decette variable. On peut être propre sans possé-der de telles installations. Par ailleurs, il importeégalement de ne pas imposer ses propresrègles d'hygiène à une personne qui estpropre mais avec d'autres règles culturelles.Aller à la salle de bain relève de l'itemDéplacement intérieur, se déshabiller pour selaver de la variable Habillage, la propreté de lasalle de bains, du lavabo, du linge de toilette…de la variable Ménage, et l'achat des produitsde la variable Achats.

La variable Toilette se décompose en deux parties :

Pour renseigner la variable Toilette, il convientd'abord de codifier la toilette des parties hautespuis des parties basses du corps, ces deux acti-vités nécessitant des capacités motrices etfonctionnelles sensiblement différentes.

• TOILETTE DU HAUT

Elle concerne le visage (y compris le rasageet le coiffage), le tronc, les membres supé-rieurs et les mains.Pour le coiffage, c'est le coup de peigne oude brosse qui est retenu. Le travail de la coif-feuse professionnelle n'est évidemment pasévalué ici.Suivant les âges de la vie, le nettoyage de ladenture peut être supprimé car, par exemple,

en grande majorité, les personnes âgées nese lavent plus les dents mais se nettoientleurs dentiers (introduire "les dents" feraitdonc perdre toute sensibilité à l'évaluationsur une variable très importante).

• TOILETTE DU BAS

Elle concerne les régions intimes, lesmembres inférieurs et les pieds.Suivant les âges de la vie, les ongles desorteils ne sont pas pris en compte, car, parexemple, la majorité des personnes âgées(et les personnes en surcharge pondérale)ont des difficultés réelles à ce niveau (l'inter-vention de la pédicure n'est pas évaluée ici).

POUR CHAQUE SOUS-VARIABLE,LA PERSONNE FAIT SEULE


• Totalementpour l'ensemble des activités entrant dans cechamp.

• Correctementaboutissant à une propreté corporelle satis-faisante.

• Habituellementautant que de besoins.

CODAGE FINAL

- Si les modalités des deux sous-variables Toilette du haut et Toilette du bas sont A, la modalité de Toilette est A ; si elles sont C, la modalité de Toilette est C ; dans tous les autres cas, la modalité de Toilette est B.

- C'est-à-dire : AA = ACC = CAutres = B


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#04HABILLAGE Cette variable porte sur l'habillage,le déshabillage et la présentation.

PRÉCISION

Le choix des vêtements, leur préparation (leschercher dans le lieu de rangement), leur mise àdisposition et la décision de change font partiede l'activité d'habillage. La pose de bas decontention ayant fait l’objet d’une prescriptionmédicale est exclue de l’évaluation de cettevariable.La tenue des vêtements (lavage, repassage, tra-vaux de couture) n'entre pas dans le champ decette activité mais est évaluée par la variableMénage. Rappelons que le coup de peignerelève de la variable Toilette.La mode et les goûts vestimentaires n’entrentpas dans cette variable.L'habillage se décompose en trois sous-variables sollicitant la motricité de manière différen-te, ces trois activités nécessitant des capacitésmotrices et fonctionnelles sensiblement différentes :

• HABILLAGE DU HAUT

C’est le fait de passer, d'enfiler les vêtementspar la tête et/ou les bras (en excluant leschapeaux éventuels non indispensablessous nos climats).

• HABILLAGE MOYEN

C’est le fait de fermer un vêtement (boutons,fermeture éclair, pressions, velcro) et demettre une ceinture, des bretelles, un sou-tien-gorge…

• HABILLAGE DU BAS

C’est le fait de passer, d'enfiler les vêtementspar le bas du corps, y compris les chaus

settes et les chaussures (en excluant doncles bas de contention ayant fait l’objet d’uneprescription médicale).

POUR CHAQUE SOUS-VARIABLE,LA PERSONNE FAIT SEULE


• Totalementen effectuant tous les actes nécessaires : choi-sir et préparer les vêtements, les mettre et lesenlever (habillage et déshabillage).

• Correctementconformément aux usages (les vêtementssales ne sont pas réutilisés), dans le bonsens et dans le bon ordre, adapté aux condi-tions météorologiques, au moment de lajournée, aux activités à réaliser…

• Habituellementrégulièrement dans le temps, chaque fois quenécessaire.

CODAGE FINAL

- Si les modalités des trois sous-variablesHabillage du haut, Habillage moyen et Habillage du bas sont A, la modalité deHabillage est A, si elles sont C, la modalité de Habillage est C ; dans tous les autres, cas, la modalité de Habillage est B.

- C'est-à-dire : AAA = ACCC = CAutres = B



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#05ALIMENTATION Cette variable concerne deux acti-vités : se servir et manger.

PRÉCISION

Ces deux activités concernent des alimentsconditionnés et apportés sur la table et sont éva-luées à partir du moment où la personnes'en "débrouille" seule. La préparation et leconditionnement des aliments relèvent de l’itemCuisine. Préparer la table, mettre le couvert seretrouvent dans l'activité Ménage. Le conditionnement (aliments hachés ou mixés,par exemple, relevant d'une décision médicale,ou une salade de fruits à la place d'un fruit àpeler), peut avoir une forte influence sur cesdeux activités, mais relève bien de la variableCuisine.

• SE SERVIR

C'est couper la viande, ouvrir un pot deyaourt, peler un fruit, remplir son verre…Pour une personne qui est servie dans lasalle à manger, dans sa chambre ou dansson lit à l'aide d'un plateau, se servir com-mence au moment où elle prépare les ali-ments, tels qu'ils sont conditionnés, avantde les porter à sa bouche et de les avaler.



• Totalementpour l'ensemble des divers actes requis.

• Correctementdans l'ordre, selon les usages et sans "enmettre partout".

• Habituellementà tous les repas.

• MANGER

C'est porter les aliments et les boissons à sabouche et avaler.Exceptionnellement, une personne peut êtreporteuse d'une sonde gastrique et le faitd’en assumer ou non la gestion est évaluédans cette variable.

LA PERSONNE MANGE SEULE


• Totalementpour tous les éléments du repas, y compris lesboissons.

• Correctementproprement dans le respect des autres, sansfausse route, sans mastication très prolongée.

• Habituellementà tous les repas (quel que soit le lieu dans ethors institution).

CODAGE FINAL

- Si les modalités de Se servir et de Manger sont A, Alimentation est A, si elles sont C, Alimentation est C. Par contre, si la moda-lité de Se servir est B et celle de Manger est C, la modalité de la variable Alimentationest C, et si la modalité de Se servir est C et celle de Manger est B, la modalité de la variable Alimentation est également C. Dans tous les autres cas la modalité de Alimentation est B.

- C'est-à-dire : AA = ACC, BC, CB = CAutres = B


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#06ÉLIMINATION URINAIRE ETFÉCALE C'est assurer l'hygiène de l'élimi-nation urinaire et fécale…

PRÉCISION

Il ne s'agit pas de maîtriser l'élimination (l'incon-tinence est un diagnostic médical) mais d'éva-luer comment la personne assure l'hygiène deses éliminations, c'est-à-dire la propreté deses éliminations. Avoir une bonne hygiènedans ce domaine, c'est éliminer dans un lieu ouun ustensile approprié, et assurer la propretésur soi. Une personne peut être incontinente etassumer parfaitement la gestion de ses fuites(protections à usage unique) et rester propre.Aller au WC relève de l'item Déplacement inté-rieur, baisser son pantalon de l'item Habillage,s'asseoir sur la cuvette de Transfert, la propre-té des sanitaires et le vidage de l'urinal ou de lachaise percée de la variable Ménage.

Elle se décompose en deux parties :l’élimination urinaire et l’élimination fécale.

POUR CHAQUE SOUS VARIABLE,LA PERSONNE FAIT SEULE


• Totalementen effectuant la totalité des actes nécessaires.

• Correctementoù il faut et comme il faut, dans un lieu ou unustensile adéquat, sans se salir.

• Habituellementaussi souvent que de besoins.

Attention ! Situation particulière Si la personne, alitée, élimine dans un urinal ou unbassin et qu’elle renverse toujours l’urinal ou lebassin dans son lit, le codage de la sous-variableconcernée sera C par convention (avec réponsenégative à tous les adverbes). Les autres situa-tions répondent aux critères habituels définis plushaut.

CODAGE FINAL

- Si les modalités de Elimination urinaire et de Elimination anale sont A, la modalité deElimination est A. La modalité de Elimi-nation est C si la modalité de Elimination urinaire est C (quelle que soit la modalité de Elimination anale) ou si la modalité de Elimination anale est C (quelle que soit la modalité de Elimination urinaire). Dans tousles autres cas, la modalité de Eliminationest B.

- C'est-à-dire : AA = ACC, BC, CB, AC, CA = CAutres = B



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#07TRANSFERTSC'est assurer ses transferts : selever, se coucher, s'asseoir. Passerde l'une de ces trois positions àune autre, dans les deux sens.

PRÉCISION

Cette variable s'intéresse aux seuls chan-gements de position et n'inclut pas lesdéplacements évalués par les variablesDéplacements à l'intérieur et Dépla-cements à l'extérieur.Nombreux sont les modèles qui n'incluentpas cette différenciation pourtant évidente etessentielle : dans de nombreux cas, on obser-ve des personnes ne faisant pas les trans-ferts mais qui, une fois levées, se déplacentsans problèmes.Un matériel adapté peut permettre d'assurerles transferts en toute indépendance : lit àhauteur variable, potences, sièges adaptés…



• Totalement en assurant l'ensemble des transferts dans lesdeux sens.

• Correctementsans se mettre en danger et en utilisantéventuellement les aides techniques adap-tées.

• Habituellementchaque fois que cela est nécessaire et souhaité.


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#08DÉPLACEMENTS À L’INTÉRIEURC'est se déplacer à l'intérieur dulieu de vie.

PRÉCISION

Au domicile ou en institution, le lieu de viecomporte les pièces habituelles, le jardin, leslocaux collectifs éventuels d'une résidence(restaurant, hall où se trouvent les boîtes auxlettres, local poubelles…), jusqu'à la ported’entrée sur la rue.

L'utilisation par la personne seule de cannes,d'un déambulateur ou d'un fauteuil roulantpeut lui permettre d'être parfaitement indé-pendante pour ses déplacements.



• Totalement dans tous les lieux de vie, jusqu'à la ported'entrée sur la rue.

• Correctementà bon escient et de façon adaptée aux pos-sibilités.




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#09DÉPLACEMENTS À L’EXTÉRIEUROn est à l'extérieur quand on esten dehors du lieu de vie tel qu'il aété défini pour la variable Dépla-cements à l'intérieur…

PRÉCISION

Cette variable permet d'apprécier si la per-sonne reste confinée chez elle, c'est-à-direne franchit pas la porte d'entrée sur la rue deson domicile ou de l'institution. "Prendrel'air" dans son jardin privatif ou dans le parcde l'institution n'est pas sortir à l'extérieur.L'utilisation des moyens de transport estappréciée par la variable Transports.


• Spontanément sans avoir à lui dire, à lui rappeler de le faire,à lui expliquer et à lui rappeler pourquoi etcomment faire.

• Totalement pour l’ensemble du déplacement, jusqu’auretour à domicile.

• Correctementà bon escient, en gérant le parcours, avec unbut et de façon adaptée à ses possibilités.



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#10ALERTERC'est utiliser un moyen de commu-nication à distance : téléphone,alarme, sonnette, télé-alarme…dans le but d'alerter en cas debesoin.


• Spontanément sans avoir à lui dire, à lui montrer, à lui rap-peler comment faire.

• Totalement avec un moyen approprié pour avoir uneréponse à son alerte.

• Correctementà bon escient, c’est-à-dire vers une destina-tion idoine et en ayant raison d’alerter.

• Habituellementà tout moment opportun.


54 MAP TYPOLOGIE

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#Typologie

#01 LA DÉFINITION DES 5 GROUPES MAPET DES 6 GROUPES GIR

#02 UN MODÈLE D’INFORMATIONEST-IL FORCÉMENT TRÈS RÉDUCTEUR ?


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TYPOLOGIE MAP 55

Un ensemble d’informationspermet de définir des profils,on dit aussi de types d’individus.La méthode consiste, à partird’un échantillon représentatif desituations observables, à :- identifier les variables qui diffé-

rencient le plus les individus entre eux ;

- étudier les combinaisons desréponses à ces variables ;

- définir des groupements ;- valider ces regroupements par

des méthodes plurielles(intuitives, statistiques) ;

- vérifier que tous les cas possi-bles sont bien classés.

Les méthode décrites ci-dessus ontété scrupuleusement suivies.

• 5 profils MAP (algorithme établi avec la CNAM-TS).

• 6 profils GIR (iso-resources,algorithme identique à celuipublié au JO pour l’APA).

Les profils (MAP et GIR) sont calculéspar un algorithme complexe nécessitantl’informatique et le logiciel ARCADE.

#01 LA DÉFINITION DES 5 GROUPESMAP ET DES 6 GROUPES GIR1 / Les profils MAP

MAP 1

Les personnes nécessitent un accompa-gnement total et permanent, du fait detroubles importants du comportement et /oude la relation et d’une forte perte d’autono-mie pour les actes de la vie domestique etsociale.

Cet accompagnement est aussi indispen-sable pour éviter leur mise en danger et/oucelle d’autrui.

MAP 2

Les personnes ont besoin d’une stimula-tion et d’une surveillance forte dans lesactes de la vie domestique et sociale. Eneffet, leurs troubles du comportement et desrelations induisent des difficultés pours’adapter aux événements rencontrés dansleur environnement (géographique, humain,matériel).

MAP 3

Les personnes nécessitent un accompagne-ment pour les acquisitions peu sûres etnécessitant donc en permanence desconsolidations de pratiques pour la réalisa-tion des actes de la vie quotidienne. Du faitde leurs difficultés à apprécier le danger,prendre des initiatives, concevoir la notion detemps, elles demandent conseils etaccompagnement réguliers pour la réali-sation de toutes activités.


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56 MAP TYPOLOGIE

MAP 4

Les personnes sont capables de bonneadaptation sociale et de mesurer les dan-gers. Leurs besoins ponctuels d’aide etde stimulation concernent l’ensemble desactivités de la vie quotidienne.Cependant, la perception et l’acceptation deleur handicap sont incertaines rendant leurfiabilité aléatoire.

MAP 5

Les personnes sont susceptibles d’organiserleur vie quotidienne et de gérer leurs rela-tions avec l’environnement grâce à unaccompagnement léger de soutien (quandcela s’avère nécessaire). Capables d’uneadaptation sociale, elles ne présentent pasde risque de mise en danger. Leur handicapest perçu et accepté.

2 / Les profils GIR(groupes iso-ressources)

GIR 1comprend des personnes confinées au lit ouau fauteuil, ayant perdu leurs activités men-tales, corporelles, locomotrices, et sociales,qui nécessitent une présence indispensableet continue d'intervenants.

GIR 2

est composé essentiellement de deux sous-groupes : d'une part, les personnes qui sont confinéesau lit ou au fauteuil tout en gardant des fonc-tions mentales non totalement altérées ( les"grabataires lucides " ) et qui nécessitent uneprise en charge pour la plupart des activitésde la vie courante, une surveillance perma-

nente et des actions d'aides répétitives dejour comme de nuit ; d'autre part, les personnes dont les fonctionsmentales sont altérées mais qui ont conservéleurs capacités locomotrices ( les " démentsdéambulants " ) ainsi que certaines activitéscorporelles que, souvent, elles n'effectuentque stimulées. La conservation des activitéslocomotrices induit une surveillance perma-nente, des interventions liées aux troubles ducomportement et des aides ponctuelles maisfréquentes pour les activités corporelles.

GIR 3

regroupe surtout des personnes ayantconservé des fonctions mentales satisfai-santes et des fonctions locomotrices par-tielles, mais qui nécessitent quotidiennement ,et plusieurs fois par jour, des aides pour lesactivités corporelles. Elles n'assurent pasmajoritairement leur hygiène de l'éliminationtant fécale qu'urinaire.

GIR 4comprend deux sous-groupes essentiels :d'une part, des personnes n'assumant passeules leurs transferts mais qui, une foislevées, peuvent se déplacer à l'intérieur dulogement, et qui doivent être aidées ou sti-mulées pour la toilette et l'habillage, la plu-part s'alimentent seules;d'autre part, des personnes qui n'ont pas deproblèmes locomoteurs mais qu'il faut aiderpour les activités corporelles, y compris les repas.Dans ces deux sous-groupes, il n'existe pasde personnes n'assumant pas leur hygiènede l'élimination, mais des aides partielles etponctuelles peuvent être nécessaires (au lever,aux repas, au coucher et ponctuellement surdemande de leur part).


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TYPOLOGIE MAP 57

GIR 5

est composé de personnes assurant seulesles transferts et le déplacement à l'intérieurdu logement, qui s'alimentent et s'habillentseules. Elles peuvent nécessiter une aideponctuelle pour la toilette et les activitésdomestiques.

GIR 6

regroupe les personnes indépendantes pourtous les actes discriminants de la vie courante.

3 / La combinaison entre les GIRet les MAP

30 combinaisons sontmathématiquement pos-sibles mais ne sont pastoutes probables.

En effet, par exemple :- une personne MAP1

ne peut pas être GIR 5ou 6

- une personne GIR 1 ou 2ne peut pas être MAP 4 ou encore moins MAP 5

Lors de la cotation finale, les couples GIR –MAP avec le signe XXXX dans le tableau ci-dessus doivent alerter les évaluateurs sur laqualité de leur observation.

Le comptage GIR - MAP permet de représen-ter de façon très synthétique un groupe depersonnes en différenciant les besoins ensoins de base de ceux d’accompagnementpour les activités d’apprentissages, profes-sionnelles, domestiques et sociales.

Le groupe le plus mobilisateur de ressourcescombinées (soins de base et accompagne-ment) est le groupe MAP1- GIR1.

Ces profils ne sont utiles que pour un groupe.A un niveau individuel et dans un objectif deprojet personnalisé, seules les variables dumodèle et les expertises techniques réaliséesen complément ont une utilité.

GIR 1

GIR 2

GIR 3

GIR 4

GIR 5

GIR 6

MAP 1

XXXX

XXXX

XXXX

MAP 2

XXXX

XXXX

MAP 3

XXXX

MAP 4

XXXX

XXXX

MAP 5

XXXX

XXXX

XXXX


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58 MAP TYPOLOGIE

#02 UN MODÈLE D’INFORMATIONEST-IL FORCÉMENT TRÈSRÉDUCTEUR ?Très souvent est affirmée l’opinion qu’unsystème d’information est très réducteur,c’est à dire qu’il traduit en peu d’items uneréalité très complexe et qu’il n’a donc pas desensibilité descriptive.

Quelques données chiffrées permettent detempérer ce jugement.

20 items ou variables codifiées selon 3modalités constituent effectivement unensemble d’information simple. Mais lenombre de combinaisons est de 3 puissance20 soit 3,486 milliards de combinaisons pos-sibles.

On doit donc se méfier de jugements tropsimples. Dans le cas de MAP et de AGGIR,le nombre total de variables pouvant avoir 3modalités conduit à un nombre énorme decombinaisons : des millions de milliards.


UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE PARENTSDE PERSONNES HANDICAPÉES MENTALES ET DE LEURS AMIS

15, rue Coysevox 75876 Paris Cedex 18Tél : 01 44 85 50 50 - Fax : 01 44 85 50 60

courriel : [email protected] - site internet : www.unapei.org


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