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MAGAZINE DÉCEMBRE 2009 - 5 1 ER FRANS BONHOMME Pierre Marol tient bon la barre d’Alstef

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Magazine de La Lettre Valloire Hiver 2009

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MAGAZINE DÉCEMBRE 2009 - 5 €

1ER FRANS BONHOMME

Pierre Maroltient bon la barre

d’Alstef

TOURSFrançois Boille

9, rue Edouard Vaillant37000 Tours

Tél. 02 47 75 07 50 - Fax. 02 47 75 09 [email protected]

Ce magazine est un hors sériede La Lettre Valloire,bimensuel d’information politiqueet économique en région Centre.Edité par MCM PresseSARL au capital de 51 000 €RCS Tours B 341 914 273.

Siège social :14, boulevard Heurteloup à Tours

Adresse postale :BP 9203137020 Tours Cedex 102 47 70 60 [email protected]

Rédaction :François-Xavier Beuzon(rédacteur en chef)Jean-Christophe Savattier(rédacteur en chef adjoint)Aurélie Vouteau (assistante)

Ont collaboré à ce numéro :Capucine BeckerStéphane FrachetOdile MénardCharles Tulibad

Maquette :Régis BeauneStève Ankilbeau

Révision et correction :Odile Ménard

Publicité :François-Xavier BeuzonEmmanuel de Gonneville

Diffusion :Annie Coupet

Crédits photographiques :Jean Puyo (Une et pages 38 et 39) • DR. (pages 4, 5,6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 20, 41, 42, 47, 48, 52, 56, 58,59, 60, 61, 62, 65, 66) • François-Xavier Beuzon (4,9, 40, 51, 65) • Jean-Christophe Savattier (6, 11, 54)• Régis Beaune (12) • Philippe Lavallart (16) •Stéphane Frachet (46, 47) • Odile Ménard (48) • A.Lombard (50) • Capucine Becker (63)

Impression :Imprimerie Vincent, Tours (37)

Informations légales :Abonnement annuel 2010 (23 numéroset 4 magazines hors série) : 350€Abonnement électronique avec éditionbihebdomadaire : 420€Abonnements aux 4 magazines seuls : 20 €Prix de ce numéro : 5 €

CPPAP : 0111 I 85872ISSN : 1246-4333Dépôt légal : décembre 2009

Directeur de la publication :François-Xavier Beuzon

www.lettrevalloire.com

Grand chambardement au MoDemLes défections se multiplient au MoDem. Les rumeurs de fusion avec la liste socialiste au second tour des régionales provoquentdes états d’âme. Mais la relève est prête. page 12

Nicolas Forissier au chevet de la “ferme” FranceL’agriculture a été dotée d’un plan d’urgence qui passe notamment par l’octroi de prêts bonifiés. Nicolas Forissier, le députémaire de La Châtre (36), vient d’être nommé médiateur national du dispositif. Il en explique les modalités. page 13

Les vents contraires soufflent sur les éoliennesLes constructeurs d’aérogénérateurs et les exploitants se frottent les mains. Mais le développement exponentiel des parcséoliens soulève un vent de fronde chez les défenseurs du paysage pages 14 et 15

Blois dessine la ville de 2020 page 16

PEFC/10-31-1138 FCBA/07-00835 – Document imprimé sur du papierPEFC participant à la gestion durable des forêts

Dossier Sommaire

EntreprisesA LA UNE Pierre Marol tient bon la barre d’AlstefConfronté à la baisse de son activité de conception de solutions de manutention et de convoyage de bagages pour l’aéroportuaire,l’orléanais Alstef Automation s’attend à une année 2010 délicate. Mais pas question de tailler dans les effectifs : le pdg Pierre Marolsouhaite tout au contraire faire de cette mauvaise passe un intense moment de mobilisation. pages 38 et 39

Pôle Emploi : une fusion par gros tempsLa fusion des ex-ANPE et Assédic a été compliquée par la crise économique pages 40 et 41

EIC utilise l’argument TGVL’éditeur de logiciels comptables EIC attire de jeunes cadres parisiens à Vendôme pages 42 à 44

McDo met Cargill et McKey à plein régimeIgnorant la crise, McDonald’s poursuit sa progression. Ses fournisseurs augmentent les cadences pages 46 et 47

Le soixante-huitard Jean Hervé a gardé ses valeurs intactesAvec 1% de son chiffre d’affaires, Jean Hervé construit des écoles à Madagascar et bientôt en Haïti page 48

Si pour vendre plus, on essayait la location ?Atecmaa Packaging propose aussi à la location ses machines à banderoler les palettes page 50

Cofisoft rêve d’EuropeL’éditeur castelroussin de logiciels Cofisoft entend devenir un acteur européen sur ses marchés page 52

“La PharmaValley réduira les menaces de délocalisation industrielle”Jean-Pierre Dubuc, président de la PharmaValley, explique les avantages du cluster de production pharmaceutique page 54

Cette année, le classement des 500 premièresentreprises possédant leur siège social en régionCentre, en fonction de l’importance de l’excé-dent brut exploitation (EBE) enregistré durantl’exercice 2008 pages 19 à 36

Le vainqueur : Frans Bonhomme, le bon tuyau des investisseursLe distributeur tourangeau de canalisations en PVC a acquis une position de leadership sur ses marchés en misant sur un réseaude distribution comptant 370 points de vente. Il a réalisé en 2008 un EBE record page 20

Immobilier d’entreprises page 56

Chantiers en région Centre page 58

Le Journal de l’Aritt Centre (publi-information) pages 59 à 62

A l’Affiche pages 63 à 65

Carnet page 66

Points ChaudsEn Bref pages 4 à 5

En Scène pages 6 à 9

Le PS orchestre la chasse aux royalistesL’éviction de la royaliste Béatrice Arruga, vice-présidente sortante, a provoqué uneonde de choc médiatique que n’avaient pas prévu les leaders socialistes page 10

Les communistes tentés par la séditionEn votant le ralliement aux socialistes, la fédération du Cher se singularise du reste duparti communiste qui a majoritairement choisi de faire liste à part page 11

MCMpresse

Le palmarès des entreprises régionales

Points Chauds En Bref

4 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Hervé Novelli, d’Azay-le-Rideau à Orléans

Erreur de jeunesseSans le vouloir, le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) d’Eure-et-Loir a certainement rappro-ché le maire de Chartres des électeurs du Front national. En assimilant l’action de Jean-PierreGorges à celle du parti de Marine et Jean-Marie Le Pen, l’affiche ci-dessous, placardée sur les mursde la ville dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, ne visait pourtant pas cet objectif.Quand, tout fiers, les jeunes du MJS lui ont présenté leur œuvre, David Lebon, chef de file de l’op-position municipale et membre du cabinet de Martine Aubry, a trouvé ça « un peu dur » … et pro-bablement aussi « un peu » maladroit. Mais il ne leur a pas dit. Jean-Pierre Gorges s’est contentéd’en sourire. Ce qui en dit long sur la qualité du coup porté au maire de Chartres par le MJS. Leslepénistes chartrains onttrouvé l’histoire moinsdrôle. Leur leader départe-mental, Philippe Loiseau,a même tenu, par le tru-chement du site web de lafédération, à rappeler ladifférence entre FN et UMP.De peur qu’elle échappeaux électeurs de droite quiseraient tentés par un votenationaliste en mars.C’est ce qu’on appelle setirer une balle dans le pied.Les jeunes socialistes char-trains seraient bien inspi-rés d’écouter leurs aînés,la prochaine fois.

Claude Roironfait un tabacL’imprévisible présidente duConseil général d’Indre-et-Loirea encore fait des siennes aucongrès des maires du départe-ment, le 1er décembre. Devant 700maires, élus et fonctionnaires,Claude Roiron a sévèrementapostrophé Edouard Balladur entraitant son projet de réforme descollectivités territoriales de « dan-gereux pour la démocratie lo-cale ». Du côté des participants,les critiques ont surtout visé lasuppression de la taxe profes-sionnelle et le flou entretenu parle gouvernement sur son rempla-cement. Ces divergences n’ontpas dû étonner l’ancien Premierministre, qui considère qu’ilaurait été préférable de dissocierréforme territoriale et suppres-sion de la taxe professionnelle.

C’est un Hervé Novelli offensif quia présenté, mardi 24 novembre

à Azay-le-Rideau (37), les têtes de listedépartementales qui défendront lescouleurs de la majorité présidentielleaux prochaines élections régionales.Devant une salle comble, sur les terresde la 4e circonscription d’Indre-et-Loirequi l’a envoyé trois fois à l’Assembléenationale (1993, 2002 et 2007), lesecrétaire d’Etat aux PME a accusé la majorité socialiste « de non-assistance à région en danger ». Citant Jeanned’Arc, « partie de Chinon pour délivrer Orléans », Hervé Novelli a souhaité « réconcilier la région avec ses ter-ritoires », évoquant de nouveau son projet de tenue mensuelle d’une conférence territoriale entre les exécutifsdes six départements et celui de la Région Centre.Un à un, les cinq autres têtes de liste sont venues rejoindre sur scène celui qui conduira aussi la liste en Indre-et-Loire. Ci-dessus, entourant Hervé Novelli, la nouvelle députée européenne Catherine Soullie (UMP), qui serachef de file dans le Loiret, et, à gauche du secrétaire d’Etat, la représentante de l’Indre Paulette Picard, présidentede la Chambre régionale de commerce et d’industrie (CRCI) et de la CCI de l’Indre.Serge Lepeltier, maire UMP de Bourges, conduira la liste dans le Cher, tandis que les députés Nouveau CentrePhilippe Vigier et Nicolas Perruchot représenteront respectivement l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher. Les 71 autrescandidats devraient être connus dans la seconde moitié du mois de janvier.

La Lettre Valloire - Décembre 2009 5

Florent Montillothaut lamainLe 24 septembre, FlorentMontillot a été élu président dela Fédération Nouveau Centredu Loiret, réunissant 84 % desquelque 150 suffragesexprimés, loin devant sonadversaire Robert Romilly.Le nouveau président veutinstaller son mouvement« comme l’une des trois grandesformations politiques du Loiret ».Au lendemain du vote,il revendiquait 230 adhérents,entre le Loir-et-Cher (environ300) et l’Eure-et-Loir (200).

André Laignelboycotte SarkozyLe maire socialiste d’Issoudun(36) et secrétaire général del’Association des maires deFrance (AMF) est furax. AndréLaignel n’a pas digéré l’absence

de Nicolas Sarkozy au congrèsdes maires qui s’est tenu à lami-novembre. En représailles,il a demandé à ses confrères –sans guère de succès – deboycotter l’invitation à l’Elyséede 700 maires programméepour le lendemain du congrès.Non mais !

Wilson Valor,seul contre tous ?Condamné pour avoir embauchésa belle-fille dans les servicesmunicipaux, le maire DVD deLuisant (28) a réussi à préserverson fauteuil. Mais pour combiende temps ? Sa première adjointeFrançoise Pelletier vient, à sontour, de rejoindre les dissidents.Elle reproche à Wilson Valor son

manque d’écoute et, surtout,d’avoir payé son avocat avecles deniers de la commune.

Doc GynécoLe sénateur UMP d’Indre-et-Loire Dominique Leclercveut que l’Office nationald’indemnisation des accidentsmédicaux (Oniam) se substitueaux assurances privées desgynécologues-obstétriciensau-delà de 3 M€ d’indemnités.

Une modification de lalégislation prévoit, en effet, queles praticiens puissent encourirdes condamnations financièresdépassant ce seuil en casd’accident à la naissance.

DébandadeAprès le lâchage de 6 des 9 élusdu groupe Front National à laRégion (lire notre magazine de

mars), la candidature folkloriquede Patrick Bourson auxEuropéennes, c’est Jean-LinLacapelle, élu régional depuis11 ans, qui jette l’éponge et

démissionne de tous sesmandats. A 42 ans, celui qu’onprésentait comme un prochede Marine Le Pen veut seconsacrer à ses activitésprofessionnelles.

L’UMP penseà ChâteaudunLes alliés de l’ancienmaire etdéputé UMP de Châteaudun (28)Alain Venot viennent de désignerRoger Pécout comme chef de filepour 2014. Âgé de 53 ans, RogerPécout, qui fut pendant 20 ansdirecteur de cabinet d’AlainVenot, est aujourd’hui l’attachéparlementaire de Valérie Boyer,la député UMP des Bouches-du-Rhône.

TurbulenceA Vendôme (41), le PS est enpleine turbulence. Quelquesjours après l’annonce del’éviction de Béatrice Arruga dela liste socialiste aux régionales,le conseiller municipal FrédéricTricot vient de claquer la portedu parti pour rejoindre EuropeEcologie. L’élu, qui veut garder« son indépendance d’esprit »,affirme, pour autant, ne pasvouloir adhérer aux Verts.

De Baptiste Chapuis conseiller municipal d’opposition,à propos de « l’université » de rentrée des sections orléa-naises du parti socialiste : « C’est notre petit La Rochelle,sans les people. » Les militants du PS ont décidément piè-tre opinion de leurs leaders nationaux… De Karim

Laanaya, conseiller régional et municipal Verts, à François Huwart,maire PRG de Nogent-le-Rotrou, qui l’invitait à plus de retenue enséance : « J’allais dire oui papa, mais ce serait déplacé. » En effet.

De Maurice Leroy, président du Conseil général et députéNouveau Centre du Loir-et-Cher, lors d’une émission de Canal +et à propos des hommes politiques et des régimes amaigrissants :« Je préfère les faux-gros aux faux-culs. » D’Alain Tanton, pre-mier adjoint MoDem au maire de Bourges et président de la com-munauté d’agglomération Bourges Plus, à Irène Felix, conseillèremunicipale PS, à propos d’une controverse sur les rôles respectifsde la Ville et de l’Agglo : « Vous faites du trapèze volant ! Vous enavez les dispositions naturelles. » De Véronique Fenoll, adjointeau maire de Bourges et conseillère régionale UMP, à propos de lamajorité socialiste du Conseil régional : « Jean Germain est le pré-sident bis. Vous n’imaginez pas tout ce qui est fait sur Tours. »

SMS

Le GPV d’Orléans-La SourcerécompenséLe grand projet de ville (GPV)d’Orléans-La Source a été récom-pensé cet automne par le grand prixdu jury du festival Fimbacte, dansla catégorie « projets innovants ».Le GPV d’Orléans (143 M€ d’inves-tissement, dont 20 M€ à la chargede la Ville) l’a emporté face à desdossiers soutenus par les Villes deParis, Evry et le conseil général du Nord. Le dossier remis au jurya détaillé la restructuration du quartier de La Source, un projet qui,selon ses initiateurs, vise « à restaurer un cadre de vie valori-sant et sécurisant pour les habitants ». C’est Olivier Carré, députéUMP du Loiret et premier adjoint au maire d’Orléans en charge del’urbanisme, qui a reçu le prix en présence d’André Santini, pré-sident d’honneur de ce festival fondé par Hedwige de Penfentenyo,destiné à valoriser les compétences des acteurs du cadre de vie.

6 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Points Chauds En Scène

Thierry Vinçonun saint-cyrien en Berry«E n 18 mois, nous avons déjà réa-

lisé deux tiers de notre pro-gramme. » C’est peu dire que ThierryVinçon, qui a succédé à son frère Serge àla mairie de St-Amand-Montrond suite àson décès, mène la municipalité au pas decharge. Ce sous-préfet de 47 ans, bardéde diplômes et spécialiste des relationsinternationales, revendique un style « trèsdirect »... bienmoins consensuel que celuison frère. Saint-cyrien, rompu aux arcanesdu commandement, Thierry Vinçonapplique à la lettre l’une des devises del’école militaire : « Ordonner, laisser-faire,vérifier, sanctionner. » Conseiller technique à l’Elysée sur les questions de sécu-rité intérieure, il a donc laissé une grande liberté de manœuvre à ses adjoints etaux services de la ville. Mais gare aux collaborateurs défaillants ! Le directeurgénéral des services, débarqué à l’automne, a déjà fait les frais de l’irritation dubaroudeur. Les résultats sont là : l’abattoir menacé de fermeture a été privatisé,St-Amand-Montrond devrait réaliser 1 M€d’économies par an tout en conti-nuant à investir, les projets d’urbanisme – tel celui du Clos des Grands-Champsprévoyant 119 logements – s’accélèrent.Thierry Vinçon reste flou sur les suites de sa carrière politique. Seule certitude,il sera présent sur la liste départementale aux prochaines Régionales « en positionéligible » derrière Serge Lepeltier. Pour le reste, « on verra bien ». Mais commentexiger d’un spécialiste de l’art militaire qu’il dévoile ses batteries…

L’agglomération berruyère veut sonTGV. Réunis à Clermont-Ferrand à lami-novembre, les élus ont obtenu deséclaircissements sur l’échéancier dela future ligne TGV Grand Centre-Auvergne. Le débat public devrait êtrelancé en 2011 et le tracé dévoilé à lafin de la même année.

Stop à la HaldeLe député-maire UMP de St-Cyr-sur-Loire (37) PhilippeBriand a contribué, avec unecinquantaines d’autres parle-mentaires, à geler les dépensesde la Haute autorité de luttecontre les discriminations(Halde) : elle ne sera dotée quede 11,9 M€ l’an prochain,comme en 2009, soit 1 M€ demoins que prévu au budgetinitial. On reproche à la Haldele loyer exorbitant (1,5 M€)de ses 2 126 m2 de locaux pari-siens et les augmentationsanormales de ses charges depersonnel.

La secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno a été désignée tête deliste UMP à Paris pour les élections régionales en Ile-de-France. Elle seradonc au côté de Valérie Pécresse pour reprendre à la gauche cette Régionperdue en 1998. Outre le fait qu’une victoire de l’UMP dans la plus peupléedes 22 régions françaises positionnerait Chantal Jouanno, 40 ans depuisjuillet dernier, comme candidate possible à la mairie de Paris, cettepromotion semble de facto tordre le coup à la rumeur d’une candidaturede l’ancienne championne de karaté sur la 6e circonscription du Loiret.D’autant que la tête de liste socialiste, à Paris, sera Anne Hidalgo,première adjointe au maire de Paris, ce qui laisse supposer que ce duelde femmes pourrait être reproduit aux municipales de 2014. A défautde s’enraciner dans le Loiret, Chantal Jouanno devait être présenteà Orléans pour soutenir Hervé Novelli, le 12 décembre dernier.

Bourges àgrande vitesse

Paris plutôt qu’Orléans ?

Louis Pinton, le président UMP duconseil général de l’Indre, « ne s’ex-plique pas » le phénomène, mais il estpatent. Fin septembre, le Départementavait déjà financé une dizaine de pro-jets d’entreprises (Sider, Cofisoft, JeanHervé, Scanplan, Rioland…) pour unmontant total de 653 000€. « Soit beau-coup plus qu’en 2008, assure LouisPinton. Nous passons entre les gouttesde la crise. »

La criseévite l’Indre

La Lettre Valloire - Décembre 2009 7

L e député UMP de la 5e circons-cription du Loiret, Jean-Paul

Charié, est décédé des suites d’unemaladie mardi 3 novembre : il étaitâgé de 57 ans. Fils de Pierre Charié,ancien résistant et lui-même député

UNR, puis UDR duLoiret de 1958 à samort, en 1973,Jean-Paul Chariéavait été élu députépour la premièrefois en 1981 sousl’étiquette RPR – ilavait 29 ans et étaitalors le plus jeuneparlementaire deFrance – puis cons-tamment renouvelédepuis par les élec-teurs du Pithive-

rais. Comme son père, il était né àEgry, un village de quelque 300 habi-tants à mi-chemin entre Pithiviers etMontargis. Membre de la commissiondes Affaires économiques de l’Assem-blée nationale, Jean-Paul Charié avaitété le rapporteur, l’an passé, de la loide modernisation de l’économie etauteur d’un rapport sur l’urbanismecommercial dans lequel il proposait

l’abrogation de la loi Royer. Jean-PaulCharié avait également été longtempsle patron du Courrier du Loiret, l’heb-domadaire d’informations généralesde Pithiviers et de ses environs, jour-nal qu’il avait vendu en 2003 à LaRépublique du Centre.C’est sa suppléante Marianne Dubois,ancienne maire de Neuville-au-Bois,qui lui succèdera au Palais Bourbon.

S’il n’en reste qu’un

V anik Berberian, maireMoDem du vil lage de

Gargilesse (36) depuis vingt anset président de l’Association desMaires Ruraux de France (AMRF),a choisi de ferrailler contre la dis-parition de la taxe profession-nelle. « C’est plus une questionde méthode. A l’AMRF, nous nenions pas qu’elle présente desinconvénients notamment parcequ’elle pénalise l’investissement.Mais on a annoncé sa dispari-tion avant d’avoir déterminé lescompétences des nouveaux éche-lons territoriaux induits par laréforme des collectivités. C’estincohérent ! » Le premier magis-trat de l’un des plus beaux villages

de France prévient : « Cetteréforme mal construite va obli-ger les collectivités à augmenterles impôts ou à restreindre leursprojets qui représentent tout demême 74 % de l’investissementpublic. » Mais la fronde révèle sansdoute un malaise plus profond :« Les élus ruraux en ont assezd’être cloués au pilori. » En cause,le discours qui entoure la réformeen cours du « millefeuilles » territo-rial : « Ces élus, pour la plupartbénévoles ou presque, constituentplutôt une richesse pour laFrance. On verra bien les coûtsde fonctionnement lorsqu’ils’agira de remplacer des élus trèsengagés par des fonctionnaires !

Le vrai pro-blème, c’estle cumuldes man-dats. »Vanik Ber-berian, onl’aura com-pris, n’est pasun chaud par-tisan de lacréation desconse i l l e r sterritoriaux.« Nous sommes faceà un oukase présiden-tiel mais nous appelonsle gouvernement à geler ceprojet et à nous écouter. »

Les départs successifs de 7 des 9 conseillers régionaux FN élus en 2004 (les 6 par-tis chez Carl Lang d’une part, Jean-Lin Lacapelle d’autre part) ont propulsé sur ledevant de la scène Philippe Loiseau, élu du parti frontiste en Eure-et-Loir. Cet agri-culteur de 51 ans sera la tête de liste régionale en mars prochain. Il sera difficile àsa liste de renouveler le score de mars 2004 (16,46 % pour la liste conduite par JeanVerdon), mais l’espoir renaît. Les sondages de l’automne donnaient un FN autourde 9 % et la concurrence du Parti de la France ne semble guère plus menaçante quecelle du MNR de Bruno Mégret. « Ils n’auront aucun élu », prédit Philippe Loiseau,pour lequel les espoirs d’un maintien au second tour ne sont plus si éloignés.

La Jacquerie de Vanik Berberian

Décès de Jean-Paul Charié

Châteauneuf-sur-Loirese marie à l’an neuf

8 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Points Chauds En Scène

L e processus lancé par l’équipe municipale éluepar les Castelneuviens en mars 2008 aura abouti

le 1er janvier 2010. A cette date, Châteauneuf-sur-Loire,commune de 8 000 habitants, aura rejoint la com-munauté de communes des Loges, un ensemble crééen 1996 par Jargeau et quelques-unes de ses voisinesqui va compter, avec l’apport de la nouvelle arrivante,14 communes et 28 000 habitants.« Il n’était plus possible que Châteauneuf reste àl’écart de ce mouvement de regroupement de com-munes » justifie Loïs Lamoine, le nouveau maire PS, quine voit que des avantages à la nouvelle situation. La voi-rie, l’assainissement non collectif, le réseau d’assis-

tance maternelle, l’aire d’accueil des gens du voyage et la future zone d’activitésMarigny seront désormais de compétence communautaire, ainsi « que la piscinequi est fréquentée à 40 % par des habitants extérieurs à la commune », ajoute-t-il. En contrepartie, la taxe professionnelle acquittée par les 300 entreprises etcommerces castelneuviens sera transférée à la communauté présidée par Arnaudde Beauregard, adjoint aux finances à Vitry-aux-Loges. « L’écart entre nos pres-sions fiscales respectives était très faible, les entreprises ne seront donc paslésées », commente Loïs Lamoine, qui va devenir l’un des vice-présidents de la CdCdes Loges. L’inquiétude est plutôt pour plus tard, avec les incertitudes nées dela réforme de la fiscalité locale. Mais c’est une autre histoire…

Plutôt LaignelDans la rivalité qui l’oppose àMichelSapin pour le leadership socialistedans l’Indre, André Laignel reçoit lesoutien discret des élus… de droitequi apprécient « l’enracinement dumaire d’Issoudun dans le terreau localet sa capacité à mobiliser tous lesfinancements disponibles ». Tropimpliqué dans les luttes intestinesde la rue de Solférino à leur goût,Michel Sapin est également marquépar son passage à la présidence dela Région qui n’a « pas changé grandchose dans le Berry ».

Si Tours a lancé cet automne la 1ère

édition de son Festival Cinéma &Politique, placé sous la présidencede Pascal Perrineau, le patron duCevipof et tourangeau d’origine,Bourges a organisé du 8 au 11 octo-bre son 5eFestival International duFilm Ecologique. Le jury était pré-sidé par la navigatrice IsabelleAutissier.

Françoise Vallet, éphémère députée PS d’Eure-et-Loir et ancienne conseillèremunicipale d’opposition aumaire de Chartres, a été déclarée inéligible pour unepériode d’un an. Dans un arrêt rendu fin octobre, le Conseil d’Etat a invalidé lescomptes déposés par la candidate à la suite des électionsmunicipales demars2008 pour dépassement des dépenses autorisées.C’est la seconde fois que Françoise Vallet est rendue inéligible, après la sanction

prononcée par le Conseil constitutionnel àl’issue de la législative partielle de février 2008.On se souvient qu’elle avait été élue, avant quel’élection soit de nouveau invalidée et queJean-Pierre Gorges (UMP) l’emporte, cette foiscontre David Lebon. Rien n’empêchera toutefoisFrançoise Vallet de se présenter devant lesélecteurs enmars 2010 pour les électionsrégionales. A condition, naturellement, qu’ellefigure sur la liste socialiste d’Eure-et-Loir.

Double peine

IngratsPas très reconnaissants, voirefranchement ingrats, les com-munistes giennois. En réponseà la proposition faite par lemaire divers droite de Gien,Jean-Pierre Hurtiger, d’intégrerla conseillère régionale et mu-nicipale communiste SylvieVauvilliers à la communautéde communes giennoise, qu’ilpréside, ils ont répondu qu’ils’agissait « de l’hommage duvice à la vertu ».

Festival

La Lettre Valloire - Décembre 2009 9

Mi-octobre, les élus UMP de la région Centre ont dévoilé « Le vrai bilan de la gauche plurielle 2004-2009 ». En 29 pages, cet opuscule au ton résolument pamphlétaire dresse le bilan de la manda-

ture « d’une majorité hétéroclite (…) plus soucieuse d’aider ses amis politiquesque de soutenir des projets structurants indispensables à notre région… ». Nouslaisserons les curieux télécharger le document sur http://vraibilan.fr/2009/.Cet opus est une suite au « Livre noir des régions socialistes » publié l’an passé,dont le compte-rendu dans La Lettre Valloire ne nous avait manifestementpas valu que des amis au sein de ladite majorité. Pourtant, à la lecture despapiers des confrères, nous nous trouvons, avec le recul, bienmodérés. L’und’entre eux, qui n’émarge pourtant pas dans le camp d’en face, a même qua-lifié l’ouvrage de « réquisitoire accablant ».

François Bonneaudevient star malgré lui

I l va peut-être connaître le destinde Susan Boyle, cette Ecossaise

devenue star en quelques jours. Si, àl’évidence, François Bonneau ne cre-vait pas l’écran avant le sondage LH2sur la notoriété spontanée des prési-dents de Région, une bonne partiedes 93 % d’électeurs régionaux qui,hier, disaient ne pas le connaître,pourraient bien changer d’avis.Le 8 décembre, tous les journaux duBerry et du Val de Loire titraient sur

cet inconnu qui préside aux destinées de la Région Centre, arrivé à la dernièreplace des 21 présidents de Régions françaises, à la traîne d’autres illustres incon-nus comme André Reichardt (Alsace) ou Claude Gewerc (Picardie). Le très gau-chisant Figaro affichait même son portrait à côté de celui de Ségolène Royal, entête du palmarès LH2 avec une notoriété spontanée de 85 % dans sa régionPoitou-Charentes.François Bonneau n’a pas tiré de conclusions catastrophistes de cette lanternerouge. « La région Centre est vaste et je ne suis élu que depuis deux ans » modère-t-il. Qu’il se rassure, seules quelques étoiles parviennent à se hisser au-dessusdes 40 % de notoriété spontanée, comme Ségolène Royal ou Georges Frêcheen Languedoc-Roussillon. Seuls trois Français sur dix peuvent citer leur prési-dent de Région (29 % des personnes interrogées le citent d’emblée, 6 % citent unautre nom et 65 % ne donnent aucun nom)… et seulement 63 % sont capablesd’indiquer la couleur politique de l’exécutif en place

En rose et noir

Paix des bravesL’été avait été un peu chaud à Blois,suite à la décision du Conseil gé-néral de Loir-et-Cher de réduire sasubvention au centre aquatique de3,5 M€ à 1 M€. La réaction des élussocialistes blésois avait été vive.Début octobre, les belligérants ontpactisé en trouvant un compromis.« Avec Maurice Leroy, on a la mêmeculture. Là, on s’est parlé directementet seuls » a commenté ChristopheDegruelle, président d’Agglopolys.

Chacun s’interroge pour connaîtrele nombre de conseillers territo-riaux qui remplaceront, à partir de2014, les conseillers des deux as-semblées locales. Pour l’Eure-et-Loir, on s’acheminerait vers 26 élus(pour, actuellement, 29 conseillersgénéraux et 12 conseillers régio-naux), pour le Cher 23 (aujourd’hui,35 généraux et 11 régionaux). Lesuspens demeure pour les autresdépartements.

Spéculations

DisparitionL'ancien député PS de l'Indre(1988-1993, puis 1997-2002) etmaire de Châteauroux (1989-2001) Jean-Yves Gateaud estdécédé le 19 novembre à Parisdes suites d'une longue mala-die. Né à Oulches (36), enlisière de la Brenne, ce profes-seur agrégé de géographie, quiavait succédé en 1989 à DanielBernardet comme premiermagistrat de la ville de Châ-teauroux, aurait eu 60 ans le17 décembre.

Points Chauds Politique

10 La Lettre Valloire - Décembre 2009

M ais quelle mouche adonc piqué FrançoisBonneau pour qu’il en

arrive à remercier l’une de ses plusbrillantes vice-présidentes ? En cettefin d’année, Béatrice Arruga est deve-nue au fur et à mesure que le voiles’est péniblement levé sur la liste duLoir-et-Cher aux régionales, le groscaillou dans la chaussure du prési-dent sortant. Femme, jeune et bos-seuse, cette descendante de répu-blicains espagnols réfugiés en Francea pourtant labouré le terrain depuis2007. Fin août, lorsque le nouveauprésident reprend le fauteuil laissélibre pour cause de cumul par MichelSapin, François Bonneau fait telle-ment confiance à Béatrice Arrugaqu’il lui donne les clefs du plus grosbudget de la région et de la politiquela plus vendeuse, celle des lycées.« On m’a un peu mise en scène », sesouvient-elle.Depuis, l’adjointe au maire deVendôme en charge de… l’éducation,avait fait de sa vice-présidence un vraisacerdoce. Marathon dans les centlycées régionaux, dialogue constantavec les proviseurs et les parents

d’élèves. Et comme la dame, adeptedu « politique autrement », a promisde « rendre compte à ses électeurs »,elle produit au jour le jour descomptes-rendus détaillés sur le blogpolitique le plus fourni de la régionCentre.Fin novembre, en présentant sesbinômes sur la péniche amarrée quaidu Châtelet à Orléans, FrançoisBonneau a dit la main sur le cœur àpropos de la sortie d’Arruga : « Rienà voir avec les courants – il ne parlaitpas de la Loire, mais des motions duPS –, c’est une conséquence durenouvellement ». Drôle de renou-vellement quand cinq des six autrestêtes de listes sont d’anciens prési-dents de Région, Alain Rafesthain(2000-2004), Jean Germain (par inté-rim en 2000 et en 2007) et François

Bonneau lui-même, ou des piliers dela maison, comme Marie-MadeleineMialot et Dominique Roullet !Le même jour, dans un communiqué,la vice-présidente sortante et sortieécrivait : « François Bonneau aorchestré l’éviction ». Et en privé, lajeune femme complète : « Ils ontvoulu faire leur petit truc en douce,mais l’écho médiatique les a bienem…. Ils ne s’y attendaient pas ».Alors ? L’activisme de Béatrice Arrugane plaisait pas à tout le monde enLoir-et-Cher. « C’est une tueuse » ditd’elle un autre cacique solognot. Enprivé, Karine Gloanec-Maurin, qui

sera tête de liste, explique que sarivale voulait la tête de liste, « sinonrien ».Secrétaire nationale adjointe à la cul-ture et ancienne 1ère secrétaire fédé-rale à Blois, Karine Gloanec-Maurinest sans doute mieux rompue auxarcanes de la rue de Solférino.L’actuel n°1 du PS du Loir-et-Cher,Pascal Usseglio, en remet unecouche : « Elle (Béatrice Arruga,NDLR) n’avait qu’à présenter uneliste alternative ». Et il souligne quela liste proposée aux votes des mili-tants n’a été récusée que par unetrentaine d’entre eux.La future ex-vice-présidente de laRégion serait-elle la victime d’un com-plot destiné à écarter les royalistesde l’exécutif régional ? La goutted’eau qui a fait déborder le vase a eu

lieu en juillet. Lorsque CatherineLockhart, maire et conseillère géné-rale de Vendôme, a voulu se fairerembourser la note de frais d’unvoyage à Senlis où elle avait étéconviée au mariage du duc deVendôme, Jean d’Orléans !A l’inverse de l’équipe socialiste soli-daire, Béatrice Arruga avait votécontre en conseil municipal, et avec ladroite. Le sang (rose) de la républi-caine n’avait fait qu’un tour. On abeau être royaliste, ce n’est pas pourautant qu’il faut s’incliner devant lefait du prince.

Charles Tulibad

Le PS orchestre la chasseaux royalistes

”“ ILS ONT VOULU FAIRE LEUR PETIT TRUC EN

DOUCE, MAIS L’ÉCHO MÉDIATIQUE LES A BIENEM…. ILS NE S’Y ATTENDAIENT PAS

L’éviction de la royaliste Béatrice Arruga, vice-présidente sortante en charge des lycées, a provoquéune onde de choc médiatique que n’avaient pas prévu les leaders socialistes.

François Bonneau et Béatrice Arruga.

La Lettre Valloire - Décembre 2009 11

I ls ont osé ! Sans tenir compte del’avis de leur chef de file Jean-

Michel Bodin, qui s’était rangé « sansétat d’âme » derrière la bannière dusocialiste François Bonneau, les mili-tants communistes ont choisi de fairebande à part au premier tour desRégionales.« Ce n’est pas ce que nous atten-dions » confesse l’entourage de Jean-Michel Bodin, l’actuel vice-présidenten charge des transports de laRégion. Un tel choix est lourd deconséquences. Tout d’abord, pourfusionner avec la liste socialiste, lescommunistes et leurs alliés du Frontde gauche devront rassembler 5 %des suffrages à l’issue du tour initial,ce qui n’est pas acquis. Certes, des

sondages récents créditaient leur listed’un score de 7 %, mais il faudra sansdoute tenir compte de l’influence deslistes d’extrême-gauche lors dudécompte final.Une part non négligeable des 13 éluscommunistes siégeant aujourd’hui àOrléans (4 pour le Loiret et le Cher, 2pour l’Indre-et-Loire, 1 pour le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir et l’Indre) devracéder la place à des nouveaux venus.D’autant que les alliés – la gaucheunitaire formée des dissidents du NPAou le parti de gauche de Jean-LucMélenchon – n’entendent certaine-ment pas jouer des rôles de figura-tion. La préparation des listes et lechoix des candidats éligiblesdevraient donner lieu à de belles

empoignadesentre cama-rades !Pour autant,cette posturepeut encoreévoluer. Lesmilitants dela puissantefédération duCher, à contre-courant de la ten-dance, ont ainsi voté pour l’unionavec les socialistes dès le premiertour. Jean-Michel Bodin, conseillerrégional d’Indre-et-Loire, se dit lui-même « préoccupé ». Orléans vautbien une petite entorse aux grandsprincipes démocratiques du Parti.

Jean-Christophe Savattier

Les militants communistes ont décidé, démocratiquement, de faire cavalier seul au premier tourdes Régionales. Sans tenir compte des avis de leur chef de file Jean-Michel Bodin et de la fédéra-tion du Cher, qui crient à l’erreur politique.

Les communistes tentés par la sédition

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Points Chauds Politique

12 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Les défections se multiplient au MoDem. Les rumeurs de fusion avec la liste socialiste au second tourdes régionales provoquent des états d’âme. Mais la relève est prête.

Comme nous l’avions indiqué dansl’édition automnale du magazine

de La Lettre Valloire, les Verts présen-teront une liste autonome aux pro-chaines élections régionales. Ilsl’ouvriront toutefois à des écologistesde la société civile, dans la fouléed’une stratégie qui leur avait plutôtbien réussi aux élections européennes.Jean Delavergne, vice-président de laRégion et conseiller municipal deChâteauroux, sera la tête de liste dans

le département de l’Indre et conduirala liste régionale au côté de deuxreprésentantes d’Europe Ecologie :l’agricultrice bio Michèle Rivet, mem-bre de la Confédération paysanne etmaire du village de Marçay, dans leCher, et la jeune Pascale Rossler (ci-contre), médicatrice à Loiret NatureEnvironnement, à Orléans.Respectant une stricte parité, les Vertsont désigné Chantal Rebout commepremière de cordée dans le Loir-et-

Cher et deux conseillers régionauxsortants, Christophe Rossignol etKarim Laanaya, respectivement enIndre-et-Loire eten Eure-et-Loir. Ilfaut noter aussien haut de la listela présence del’avocate char-traine SandraRenda.

FXB

Les Verts sans surprise

L e MoDem régional est en pleineturbulence. Sur les 7 élus UDF

de la liste conduite par JacquelineGourault en 2004, 3 ont quitté lenavire : Philippe Vigier a rejoint leNouveau Centre dès 2007, ColetteGirard a été mise en congé duMoDem et ne veut plus entendre par-ler d’un retour en grâce, et AgnèsThibault, maire de Marcilly-en-Gault(41), a indiqué qu’il ne faudrait pascompter sur elle en 2010 !A Tours, la mise à l’écart du journa-

liste Guillaume Lapaque, qui aopéré depuis un rappro-chement avec Hervé Nove-lli, a conduit en octobre à

l’élection d’un nouveau pré-sident de la fédérationd’Indre-et-Loire, PierreCommandeur. Dans leLoir-et-Cher, le conseil-ler général Jean-PaulPinon, élu sur le can-

ton de Selles-sur-Cher en 2008, a quitté leMoDem à la mêmeépoque, laissant Marie-Hélène Millet seule élue

du mouvement à l’assemblée dépar-tementale. Il a fallu que le conseilgénéral fasse voter un amendement àson règlement intérieur pour quel’élue du canton de Blois I puisseconserver jusqu’à la fin du mandatles avantages d’un groupe… réduit àun seul membre.Alain Tanton ne sera pas candidat àun 5e mandat de conseiller régional.Elu en 1986, à l’âge de 29 ans, le pre-mier adjoint au maire de Bourgeset président de la communauté d’ag-glomération Bourges Plus jette

l’éponge, officiellement pour seconsacrer à ses deux mandats. MaisAlain Tanton n’exclut pas de reveniren 2014, pour l’élection des conseil-lers territoriaux. Ce qui lui laissera,peut-être, le temps d’observer l’évo-lution politique du MoDem.Pour le Cher, Franck Piffault et MichelMrozek se disputeront la tête de liste.La question, ainsi que celle concer-nant les autres chefs de liste départe-mentaux, sera tranchée avant la fin del’année. Des surprises sont attendues.

François-Xavier Beuzon

Grand chambardementau MoDem

Marc Fesneau, conseiller régional MoDem et tête de liste aux prochainesrégionales, participe aux grands chantiers du sarkozysme. Il est le repré-sentant de l’Assemblée des communautés de France (ACF) à l’un des troisgroupes de travail, celui sur la gouvernance, installés par Michel Mercier,le ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, dans lecadre des Assises des territoires ruraux, une vaste consultation lancée parle gouvernement.Marc Fesneau arrive en terrain connu : Michel Mercier fut un grand digni-taire du MoDem et un ami de trente ans de François Bayrou… avant derompre avec l’impétueux gascon à l’issue des municipales à Lyon sur laquestion douloureuse des alliances avec l’UMP Dominique Perben.

Marc Fesneau aux Assises rurales du gouvernement

Jacqueline Gouraud et Marc Fesneau.

La Lettre Valloire - Décembre 2009 13

La Lettre Valloire : En quoi consis-te votre mission de médiateur ?Nicolas Forissier : Le Premierministre m’a mandaté afin de veillerà l’application rapide et efficace dece plan d’urgence. Concrètement, ils’agit de faire en sorte que chaqueagriculteur dans l’embarras puissetrouver une réponse en sollicitant sabanque, sans obstacle ni perte detemps. L’idée maîtresse de ce planest simple : ne laisser personne s’en-liser dans des difficultés de trésorerieet étudier chaque cas d’octroi d’aidesà travers le réseau départemental demédiation. Mon rôle de médiateurnational consiste donc à lever tousles obstacles que pourraient ren-contrer les agriculteurs dans leursdiscussions avec les banques.Pour cela, je vais sur le terrain afinde mieux cerner leurs demandes etleurs attentes. Ce qui implique de lasouplesse dans la mise en œuvre dudispositif en accord avec tous les par-tenaires : Etat, banques, représenta-

tions syndicales… In fine, l’objectifest de redonner aux exploitants l’oxy-gène dont ils ont besoin pour amor-tir leurs installations, investir oupallier la chute des cours, faire face àla surproduction, affronter les crisessanitaires... Car pris dans une spiraledélicate, nos agriculteurs traversentune passe délicate aiguisée par lacrise économique. Les filières laitièreou porcine en ont fait les frais cesdernières années.

LV : Comment se traduit le plande sauvetage ?N. F. : Suite à une convention signéeentre l’Etat et quatre établissementsbancaires (Crédit Agricole, BNPParibas, Crédit Mutuel, Banquespopulaires), des prêts bonifiés serontconsentis aux exploitants et ce, àhauteur de 1 Md€. Ces prêts sont dedeux types : des prêts de reconstitu-tion de fonds de roulement et desprêts de consolidation. Le taux maxi-mum dû est de 1% pour les jeunes

agriculteurs et de 1,5% pour lesautres.En outre, des dispositifs sont mis enplace pour permettre une prise encharge partielle ou totale des annui-tés. Celles de 2010 sont concernées,ainsi que les cotisations sociales duesà la MSA. Sans oublier un arsenal demesures de soutien aux agriculteursen proie à de lourdes difficultés.

LV : C’est bien de parer au pluspressé…N. F. : Mais ça ne suffit pas ! En effet,le plan d’urgence est salutaire mais ilne peut pas régler l’ensemble desproblématiques auxquelles sontconfrontés les exploitants agricolesfrançais. Il faut repenser notre agri-culture à l’échelle européenne etmondiale. Face aux défis alimentairesà venir (9 milliards d’individus esti-més d’ici à 2050) et à la croissancede pays émergents (Brésil, Inde), ilfaut réagir en s’interrogeant : quellestratégie agricole adopter, quels sché-mas mettre en œuvre pour maintenirnos positions, comment garder notrerang de leader dans l’exportation deproduits agroalimentaires, quellepolitique de régulation mener àl’échelle européenne ? Pour mainte-nir son rang et rester compétitive,notre agriculture doit poursuivre samodernisation en vue du réaménage-ment de la PAC de 2013. C’est pour-quoi, j’achèverai cette mission demédiation sur un rapport proposantdiverses pistes de réflexion.

Propos recueillis par Capucine Becker

Nicolas Forissierau chevet de la

« ferme » FranceL’agriculture a été dotée d’un plan d’urgence qui passe notamment par l’octroi de prêts bonifiés. Rompuaux questions agricoles et élu d’une circonscription rurale, le député-maire de La Châtre (36) NicolasForissier vient d’être nommé médiateur national du dispositif. Il en explique les modalités.

L’électricité produite par les éoliennes est achetée par EDF deux fois plus cher quel’électricité produite par ses centrales nucléaires. Les constructeurs d’aérogéné-rateurs et les exploitants se frottent les mains. Mais le développement exponen-tiel des parcs éoliens soulève un vent de fronde chez les défenseurs du paysageet… les écologistes.

P erchées à 140mètres au-des-sus du sol, soit

l'équivalent d'un im-meuble de 50 étages,un diamètre de rota-tion qui engloutit l’en-vergure d'un A380, despales de 12 tonnes cha-

cune : Alstom Power, labranche énergie de l'indus-

triel français, n'a pas lésiné eninstallant six méga-éoliennes àCharmont-en-Beauce, près dePithiviers (45). Sur parole, lesinvités présents à l'inaugurationdébut octobre ont cru qu'ellesétaient les plus puissantes deFrance : 3 MW chacune, soit18 MW au total. De quoi éclaireret chauffer 12 000 foyers autotal. Vérification faite sur lesite www.suivi-eolien.com, desengins aussi puissants – lesV90 3000 fabriqués par Vestaspour EDF Energies nouvelles –tournent déjà en Languedoc-Roussillon, ainsi qu'à proximitéde Bonneval (28).Qu'à cela ne tienne, 18 autresmoulins à vent géants vont sor-tir de terre dans ce secteur dela région Centre, identifiécomme un eldorado par MétéoFrance et l'Ademe (Agence del'environnement et de maîtrisede l'énergie).

En France, on comptait 2 000 aé-rogénérateurs en 2005 ; ils seront8 000 en 2020, selon les hypothèsesdu Grenelle de l'environnement.Les sociétés qui investissent ne sontpas tombées de la dernière pluie.L’affaire est rentable. EDF a l’obliga-tion de racheter 0,082 €chaque kilo-watt-heure (Kwh) éolien produit surle territoire national pendant 10 ans,un peu moins dans les 5 ans qui sui-vent. Deux fois plus que le prix derevient du même Kwh produit parune centrale nucléaire. Une affairetrès juteuse pour les exploitants deparcs éoliens, y compris EnergiesNouvelles, la filiale d’EDF.A Pithiviers, un autre champion dunucléaire, Alstom, et son comman-ditaire, l 'électricien portugaisEnergias de Portugal Renovaveis(EDPR), veulent toucher leur part dugâteau. Pour l'heure, les éoliennes

ont surtout reçu un ouragan de cri-tiques. Outre les associations deriverains, des écologistes sont réu-nis dans un collectif justementnommé « Vent de colère ».« Les seuls gagnants de cette pollu-tion sonore et visuelle sont les fabri-cants, avec des rentabilités de 20 à40 % », tempête Gérard Dubus, unmilitant opposé au projet de Cortrat,près de Montargis (45), promoteurardent d'un référendum local. Danssa livraison du 28 novembre, le quo-tidien Le Monde, au gré de ses péré-grinations dans le Massif Central, leJura et en Bretagne, listait les effetsindésirables. Prix des terrains enchute, nausées, vertiges, dépressionsdes voisins...Cette jacquerie contre les décisionsd'implantations prises en haut lieumontre aussi l'attachement desFrançais à leurs paysages. La notion

1 MW d'énergie éolienne rapporte entre 14 000 et 15 600 € par MW auxcollectivités grâce à la taxe professionnelle. A Charmont-en-Beauce(45), le parc Alstom ERDP (18 MW) aurait dû générer 270 000 € de TPannuelle. Mais la taxe professionnelle disparaît, remplacée par unecontribution économique territoriale et la taxe réseaux. Cette dernièrevisera les producteurs d'énergie et sera moins rentable pour les éluslocaux.

Une manne pour les collectivités locales

Les vents contrairessoufflent sur les éoliennes

Points Chauds Environnement

14 La Lettre Valloire - Décembre 2009

n'est pas définie stricto sensu. Lecode de l'urbanisme l'évoque mais nela grave pas dans le marbre. C'esttellement subjectif, un paysage. Pourveiller sur lui, la loi impose l'avis d'uneCommission départementale de lanature, des paysages et des sites(CDNPS), associant les services del'Etat, des personnes qualifiées (asso-ciations environnementales, protec-tion du patrimoine, architectes,paysagistes...) et des élus locaux. Mais

elle n'émet qu'un avis, le préfet restel'ultime décideur. Dans le Loiret, parexemple, la « commission des sites »,comme on la résume, se réunit unefois par mois. « Les rejets sont rares,car la concertation avec les habi-tants est engagée dès l'étude d'im-pact, avant la formulation del'avis », décrypte un fonctionnaire del'équipement.Les groupes de pressions sont plusou moins virulents au cœur de laBeauce, où la densité est très faible,ou en Touraine, où les habitants sontplus nombreux et les paysages va-riés. Pour autant, la Direction régio-nale de l'environnement (Diren) s'estsubstituée aux riverains pour taperdu poing sur la table.En mai 2007, elle a émis des critèresde pollution visuelle parce que troisvillages (Guillonville et Poinville enEure-et-Loir, Tournoisis dans le Loiret)risquaient l'encerclement. « Dans laBeauce eurélienne, on n'est jamais àmoins de 10 km d'une éolienne »,avertissait la Diren, demandant uneconcentration des parcs plutôt queleur étalement.Les aérogénérateurs de la Beauceétouffent leurs riverains. C'est unservice de l'Etat qui l’affirme. Sur lacommune de Poinville, 280° dupanorama (sur 360°) est polluévisuellement par des éoliennes. Sansdoute un record de France, sans sta-tistique pour le vérifier.

« Chaque département a sa proprecommission des sites et les avis diver-gent de l'une à l'autre », reconnaîtun promoteur de l'éolien, qui préfèrerester anonyme. « La Touraine, laSologne, le Val de Loire, le Sancerroissont des endroits où les éoliennes nepourront sans doute jamais s'im-planter, du fait de la combinaisonentre la pression des habitants et laprésence d'espaces naturels ou his-toriques classés », reconnaît-il.

Dans le parc naturel régional LoireAnjou Touraine, où les deux éléments(vigilance de la population, sitesremarquables) sont réunis, on atoutefois dû accepter l'évidence. Alorsque trois projets de parcs éoliensémergeaient en 2006, une vingtained'autres murissent dans les tiroirsd'élus locaux en quête de subsides

(autrefois la taxe professionnelle,demain la taxe réseaux, lire ci-contre). Le PNR a donc édité unguide du « développement raison-né », qui recense trois zones : entreDoué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay,dans le sud de l’Anjou, entre L'IleBouchard et Richelieu et près deVillaines-les-Rochers, dans le sud de laTouraine.Last but not least, une autre critiqueémane des milieux d'affaires. Jusqu'àprésent, s'il a créé un peu de chiffred'affaires pour quelques-uns, l'éolienn'a pas généré beaucoup d'emplois.L'ensemble de l'économie verte(transports, énergies, habitat, tri desdéchets) n'emploie que 400 000 per-sonnes en France, selon une statis-tique du ministère de l'Environ-nement. Moins de 7 000 en régionCentre. C'est peu. Pire, si le secteurs'envole, il ne créera pas beaucoupplus de travail : environ 280 000 d'icià 2020 de l'aveu même du ministèreBorloo.

Stéphane Frachet

“DANS LA BEAUCE EURÉLIENNE, ON N’ESTJAMAIS À MOINS DE 10 KM D’UNE ÉOLIENNE ”

La région Centre est la 3e région productrice en France derrière la Picardie, laLorraine et la Bretagne. Plusieurs champs d'éoliennes sont en cours d'installation.Après la Beauce (Eure-et-Loir, Loiret, nord du Loir-et-Cher), c'est le Berry qui attireles investissements, comme à St-Genou et St-Georges-sur-Arnon, le long de l'au-toroute A20... L'Indre-et-Loire, où les sites historiques et naturels sont plus nom-breux, et la plus grande partie du Cher, où le vent est très faible, seront peu ouprou épargnés.

La région Centre, 3e productrice française d'éolien

La Lettre Valloire - Décembre 2009 15

Puissance éolienne raccordée au réseau EDF

600

500

400

300

359 MW

432 MW441 MW481 MW

604 MW

Picardie Lorraine Centre Bretagne LanguedocRoussillon

source Ademe (2009)

Points Chauds Aménagement

16 La Lettre Valloire - Décembre 2009

L a Ville de Blois s’attaque à undossier en souffrance depuisplusieurs années : l’aménage-

ment du quartier de la gare. Les col-lectivités, via leur Sem d’aména-gement Grand Blois Développement(GBD), ont engagé en début d’an-née des discussions avec la SNCF etRFF pour s’assurer la maîtrise fon-cière des propriétés ferroviaires dela ZAC St-Vincent-Gare-Médicis, quis’étend sur 4,5 ha de part et d’autrede la gare.Une étude a été confiée à Inexia,filiale de la SNCF, pour définir lesconditions de la transaction. Avantmême l’achèvement de l’étude, quidoit être rendue à l’été 2010, GBD

pourra engager la démolition de lahalle du Sernam, située sur le côtégauche du parvis de la gare. Sur cetteemprise, qui sera complétée pard’autres terrains appartenant à RFFou à la SNCF et par une parcelle

détenue aujourd’hui par GDF-Suez,un vaste programme tertiaire(bureaux, mais aussi commerces) de20 000 m2 de SHON est envisagé. Ilsera naturellement divisé en plu-sieurs tranches pour s’adapter auxcapacités du marché de l’immobilierd’entreprise à Blois (entre 1 000 et1 500 m2 de locaux neufs construitschaque année). Mais la municipalitéanticipe le retour au centre-ville d’ac-tivités tertiaires qui ont privilégié uneimplantation en périphérie ces der-nières années.Dans la foulée, GBV va réhabiliterune partie de l’îlot Ducroux, situécette fois sur le côté droit du parvisde la gare, le long de la rue éponyme.Un programme de 6 500 m2 deSHON, comprenant des bureaux,avec probablement des commercesen RdC et peut-être des logementsà l’étage, sera confié à un promoteurprivé.L’accord de cession avec le proprié-taire de l’ancien bâtiment desDouanes, aujourd’hui abandonné,

devrait être obtenu en début d’an-née prochaine. Les travaux pour-raient commencer avant la fin de2010 pour livraison courant 2012.Avenue de Châteaudun, la CCI deLoir-et-Cher a acquis 3 ha de terrains

sur l’îlot Laplace et engagé des tra-vaux. Cet été, les anciens silos àgrains de la Franciade ont étédétruits, et l’ancien magasin GammVert, de l’autre côté de l’avenue,devrait suivre.Un palais des sports pouvant éven-tuellement être utilisé pour d’autresmanifestations devrait être construitsur place. Un parking et un pro-gramme mixte de bureaux, loge-ments et commerces complèterontle tout qui offrira à terme, selon lesvœux du maire de Blois, l’aspectd’une véritable entrée de ville.Du côté de l’ancien site Quebecor,on attend toujours de connaîtrel’identité du mystérieux aménageurprivé qui aurait soumis « un prixbien plus intéressant que celui pro-posé par Agglopolys ».Mais il est certain que la commu-nauté d’agglomération ne se désinté-ressera pas de la question. L’avenirdu site de l’avenue de Vendôme restedonc en suspens.

François Xavier Beuzon

Quartier gare, îlot Laplace, friche Quebecor : la Ville de Blois ne manque pas de chantiers d’urbanismeà mener pour les dix à quinze ans à venir. L’objectif affiché est de densifier l’offre de locaux d’activi-tés à l’intérieur du périmètre urbain.

Blois dessinela ville de 2020

La réhabilitation del’îlot Ducroux

(matérialisé en rouge)sera confiée

à un promoteur privé

“ C’EST LE CŒUR BATTANT DE L’AGGLOMÉRATIONQUI EST EN TRAIN DE SE CONSTRUIRE”

La Lettre Valloire - Décembre 2009 19

Le

Palmarèsdes

Entreprises

En partenariat avec E

P our cet EcoGuide 2010, La Lettre Valloireet son partenaire Coface ont choisi de clas-ser les 500 premières entreprises de la

région Centre suivant leur excédent brut d’exploi-tation (EBE) 2008.Comme à l’accoutumée, nous avons écarté lesentreprises dont le chiffre d’affaires était inférieur à2 000 000€. Seules les entreprises ayant publiéleurs comptes durant l’année 2008 et les ayantdéposés à l’un des greffes de tribunaux de com-

merce de la région Centre ont été prises en consi-dération.Certaines absences peuvent s’expliquer par desdépôts de comptes tardifs, ou un défaut pur etsimple de dépôt. Comme les années précédentes,nous voulons souligner que cet exercice difficilede classement des entreprises demande un impor-tant travail de vérification et de paramétrage. Nousréclamons l’indulgence de nos lecteurs pour leserreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.

COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?“chiffre

d’affaires 2008

Résultatd’exploitation

(EBE)

siège social

1 FRANS BONHOMME TUYAUX ET RACCORDS PLASTIQUES SARAN (45) 741 000 000 127 000 000

2 JOHN DEERE FRANCE MATERIEL AGRICOLE SARAN (45) 1 194 612 166 115 969 901

3 MARS PF FRANCE ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE ST-DENIS-DE L'HOTEL (45) 804 631 333 39 191 431

4 MR BRICOLAGE CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 177 227 000 36 803 000

5 BARILLA HARRY'S FRANCE PAIN ET DE PATISSERIE FRAICHE CHATEAUROUX (36) 491 418 251 36 258 239

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

20 La Lettre Valloire - Décembre 2009

C’est une véritable pépite quise cache au cœur de lazone industrielle de Joué-

lès-Tours (37) et qui reste encoreassez largement méconnue du grandpublic. La société Frans Bonhomme,créée à Tours en 1935 par un fonda-teur éponyme, est en effet devenue,au fil des années, la référence absoluedes professionnels (plombiers, cana-lisateurs, spécialistes de l’assainisse-ment, collectivités locales) quiutilisent, installent ou maintiennentdes canalisations PVC.Cette situation de leadership incon-testée – près de 30 % de part de mar-ché pour certaines catégories deproduits –, l’entreprise de négoce ladoit avant tout à la qualité de son

implantation commer-ciale et de son réseau de

distribution. FransBonhomme s’ap-puie ainsi sur unr em a r q u a b l emaillage de 370points de venteet d’enlèvement

de marchandises, une force de ventede 500 technico-commerciaux, uneflotte de 450 camions qui sillonnenten permanence les routes de France,un catalogue trimestriel rassemblantprès de 20 000 descriptions tech-niques d’articles, ainsi qu’un site inter-

net recensant les 33 000 référencesproduits. De quoi naturellement ravirles 145 000 clients qui composent leportefeuille de l’entreprise.Ce positionnement plus que confor-table se traduit dans la performancefinancière de l’entreprise : l’excédentbrut d’exploitation (EBE) de FransBonhomme, qui emploie 2 260 per-sonnes, s’est élevé en 2008 à 127 M€pour un CA de 741 M€, une factura-tion qui n’a eu, d’ailleurs, de cessed’augmenter ces dernières années(737 M€en 2007, 660 M€en 2006).Cette performance propulse lasociété tourangelle à la premièreplace du classement.Les financiers ne s’y trompent pas.Dans le milieu feutré des investis-seurs, Frans Bonhomme est consi-déré comme une bonne affaire qu’ilconvient de courtiser. Rien d’éton-nant à ce que le capital de l’entreprisesoit passé par de multiples mains toutau long de son histoire, permettantainsi aux différents propriétaires deréaliser de substantielles plus-values.

Ainsi, en 2005, le groupe ApaxPartners a cédé pour près de 900 M€le contrôle du distributeur au fondsd’investissement Cinven. Les deuxprotagonistes constituent d’ailleursde vieilles connaissances de la sociététourangelle, puisqu’Apax, filiale de la

banque Lazard, avait repris en 1994Frans Bonhomme dans le cadre d’unpremier LBO avant de céder sa par-ticipation six ans plus tard à… Cinven,associé aux fonds PAI et Astorg, puisde la reprendre en 2003 dans le cadred’une nouvelle opération de LBO.Soit quatre changements de main enune douzaine d’années. Caroline

Grégoire Sainte-Marie, la nouvelleprésidente du groupe, aura pour prin-cipale tâche de reconduire la martin-gale gagnante d’une société qui afacilité l’arrivée d’un nombre impor-tant de ses collaborateurs à son tourde table. JCS

Le distributeur tourangeau de canalisations en PVC a acquis une position de leadership sur sesmarchés en misant sur un réseau de distribution comptant 370 points de vente. Frans Bonhomme aréalisé en 2008 un EBE record qui lui permet de prendre la première place de notre classement. “

“ DANS LE MILIEU FEUTRÉ DES INVESTISSEURS,FRANS BONHOMME EST CONSIDÉRÉ

COMME UNE BONNE AFFAIRE

Le vainqueur

Le bon tuyau des investisseurs

Présidente : Caroline Grégoire Sainte-MarieCA 2008 : 741 M€

EBE : 127 M€

Résultat net : 61 M€

Effectif : 2 260 salariés

Frans Bonhomme

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

1 FRANS BONHOMME TUYAUX ET RACCORDS PLASTIQUES JOUE-LES-TOURS (37) 741 000 000 127 000 000

2 JOHN DEERE FRANCE MATERIEL AGRICOLE SARAN (45) 1 194 612 166 115 969 901

3 MARS PF FRANCE ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE ST-DENIS-DE L'HOTEL (45) 804 631 333 39 191 431

4 MR BRICOLAGE CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 177 227 000 36 803 000

5 BARILLA HARRY'S FRANCE PAIN ET DE PATISSERIE FRAICHE CHATEAUROUX (36) 491 418 251 36 258 239

6 PLASTIVALOIRE (GROUPE) PLASTURGIE LANGEAIS (37) 253 444 000 34 651 000

7 THERMOR PACIFIC APPAREILS ELECTRO-MENAGERS ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 190 353 255 25 709 128

8 IBIDEN DPF FRANCE PRODUITS CERAMIQUES COURTENAY (45) 78 140 844 24 435 949

9 LABORATOIRES SERVIER PHARMACIE GIDY (45) 150 008 359 19 824 472

10 COMATELEC APPAREILS D'ECLAIRAGE ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 68 500 245 17 892 024

11 EPIS CENTRE CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL BOURGES (18) 683 098 407 17 886 471

12 BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE PHARMACIE DREUX (28) 142 489 963 17 302 607

13 VERLINDE EQUIPEMENTS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION VERNOUILLET (28) 107 132 946 15 945 007

14 LABORATOIRES 3M SANTE PHARMACIE PITHIVIERS (45) 154 971 545 15 248 745

15 ETS HORTICOLES GEORGES TRUFFAUT FLEURS VINEUIL (41) 363 448 963 14 511 886

16 CINQ SUR CINQ COMMERCES DE DETAIL EN MAGASIN SPECIALISE CHARTRES (28) 305 044 047 14 076 684

17 MAQUET APPAREILS D'ECLAIRAGE ARDON (45) 106 253 721 13 899 155

18 PPG DISTRIBUTION MATERIAUX DE CONSTR. ET D'APP. SANITAIRES ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 322 893 240 13 427 851

19 SICMA AERO SEAT (ZODIAC AEROSPACE) SIEGES D'AVIONS ISSOUDUN (36) 196 457 072 12 967 524

20 SITA CENTRE OUEST ENLEV. ET TRAIT. DES ORDURES MENAGERES MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 98 417 719 12 909 225

21 LORILLARD MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES CHARTRES (28) 87 854 877 12 284 934

22 SEALED AIR EMBALLAGES EN MATIERES PLASTIQUES EPERNON (28) 283 468 637 12 261 079

23 PFIZER PGM PHARMACIE POCE-SUR-CISSE (37) 127 879 685 11 998 598

24 CALDEO COMBUSTIBLES ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 532 612 515 10 761 433

25 FRAGRANCE PRODUCTION PARFUMS CHARTRES (28) 233 349 136 10 584 742

26 VORWERK SEMCO APPAREILS ELECTRO-MENAGERS CLOYES-SUR-LE-LOIR (28) 79 277 497 10 310 350

27 TDA ARMEMENTS ARMEMENT LA -FERTE-ST-AUBIN (45) 76 525 766 9 189 681

28 LAITERIES HUBERT TRIBALLAT FROMAGES RIANS (18) 193 911 748 9 073 721

29 AUXITROL INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE BOURGES (18) 62 851 691 8 914 138

30 SOPHARTEX PHARMACIE VERNOUILLET (28) 50 349 904 8 896 226

31 HERVE THERMIQUE GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE JOUE-LES-TOURS (37) 288 562 708 8 567 988

32 ST MICROELECTRONICS TOURS COMPOSANTS ELECTRONIQUES TOURS (37) 221 165 973 8 242 222

33 FENWAL FRANCE APPAREILS MEDICO-CHIRURGICAUX LACS (36) 71 279 544 8 084 734

34 CENTRAL TRAILER RENTCO LOCATION MATERIELS DE TRANSPORT TERRESTRE MEUNG-SUR-LOIRE (45) 26 122 149 8 059 125

35 DAHER AEROSPACE PIECES TECHNIQUES EN MATIERES PLASTIQUES ST-JULIEN-DE-CHEDON (41) 245 419 969 7 767 837

36 FAMAR ORLEANS PHARMACIE ORLEANS (45) 101 823 860 7 717 683

37 FCI AUTOMOTIVE FRANCE COMPOSANTS ELECTRONIQUES EPERNON (28) 115 379 305 7 472 324

38 AGEMOB INTERNATIONAL BIENS DE CONSOMMATION LA CHAPELLE-ST-URSIN (18) 45 258 202 7 039 772

39 SUCRERIE DE TOURY SUCRE TOURY (28) 74 674 766 6 917 173

40 KVERNELAND GROUP FRANCE MATERIEL AGRICOLE ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 146 525 356 6 730 096

41 ITM REGION PARISIENNE DISTRIBUTION GARANCIERES-EN-BEAUCE (28) 13 815 096 6 617 422

42 LOCAPHARM LOCATION BIENS PERSONNELS ET DOMESTIQUES LE POINCONNET (36) 81 913 987 6 482 957

43 ANTARTIC EAUX, SODAS, JUS DE FRUITS ST-MARTIN-D'ABBAT (45) 122 339 085 6 240 976

44 SANDVIK HOLDING FRANCE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES ORLEANS (45) 152 233 284 5 942 701

45 STROMAG FRANCE ORGANES MECANIQUES DE TRANSMISSION LA GUERCHE-SUR-L'AUBOIS (18) 42 212 906 5 721 547

46 ROGER MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES PATAY (45) 23 588 655 5 366 751

47 UNIROUTE TRANSPORTS ROUTIERS INTERURBAINS ST-DOULCHARD (18) 67 815 998 5 283 279

48 DELTA INFORMATIQUE EDITION DE LOGICIELS TOURS (37) 28 371 231 5 230 118

49 INOVA FRANCE ENLEV. ET TRAIT. DES ORDURES MENAGERES ST-BENOIT-LA -FORET (37) 142 111 251 5 034 684

50 JABIL CIRCUIT AUTOMOTIVE CARTES ELECTRONIQUES MEUNG-SUR-LOIRE (45) 231 048 387 4 924 263

La Lettre Valloire - Décembre 2009 21

Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

22 La Lettre Valloire - Décembre 2009

51 LEXMARK INTERNATIONAL MACHINES ET EQUIPEMENTS DE BUREAU ORLEANS (45) 256 982 171 4 838 061

52 MAC KEY FOOD SERVICE VIANDES DE BOUCHERIE FLEURY-LES-AUBRAIS (45) 162 170 517 4 825 543

53 CHAVIGNY MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES ST-OUEN (41) 96 327 445 4 812 392

54 FORCLUM VAL DE LOIRE GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE JOUE-LES-TOURS (37) 79 105 269 4 734 448

55 ACIAL MEUBLES DE BUREAU ET MAGASIN ST-AIGNAN (41) 47 555 854 4 685 178

56 CTVL MAISONS INDIVIDUELLES BAULE (45) 71 708 532 4 681 916

57 GBC NEGOCE DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION TOURS (37) 82 795 052 4 538 649

58 ATP LOCATION BIENS IMMOBILIERS ORLEANS (45) 38 615 060 4 461 994

59 GAULT ET FREMONT CARTONNAGES ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 37 853 567 4 443 702

60 SOCIÉTÉ DE MAINTENANCE PÉTROLIÈRE MATERIELS DE TRAVAUX PUBLICS CHATEAU-RENARD (45) 25 271 205 4 380 641

61 IN-LHC TRANSMISSIONS HYDRAUL. ET PNEUMATIQUES CHATEAUDUN (28) 74 689 857 4 265 800

62 CARRIER REFRIGERATION FRANCE EQUIP. AERAULIQUES ET FRIGORIFIQUES ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 30 849 122 4 250 435

63 SPERIAN FALL PROTECTION FRANCE ARTICLES EN TEXTILE VIERZON (18) 30 337 960 4 245 756

64 DACTYL BURO DU CENTRE DISTRIBUTION FOURNITURES DE BUREAU BOURGES (18) 107 358 975 4 083 278

65 CLEN MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN ST-BENOIT-LA-FORET (37) 35 346 961 3 977 852

66 ANDAC GESTION AUXILIAIRES D'ASSURANCE TOURS (37) 14 188 017 3 965 351

67 DEXIA INGENIERIE SOCIALE AUXILIAIRES D'ASSURANCE LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 12 394 095 3 871 674

68 DAMES DIS (LECLERC) HYPERMARCHES LA VILLE-AUX-DAMES (37) 68 139 003 3 870 461

69 SURGELES DISVAL PRODUITS SURGELES CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 84 993 904 3 819 824

70 VENDOME DISTRIBUTION (LECLERC) HYPERMARCHES VENDOME (41) 80 250 770 3 818 171

71 ALSTEF AUTOMATION EQUIP. DE LEVAGE ET DE MANUTENTION BOIGNY-SUR-BIONNE (45) 39 800 264 3 762 298

72 BALSAN TAPIS ET MOQUETTES ARTHON (36) 86 980 483 3 759 905

73 SORODIS (LECLERC) HYPERMARCHES ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 68 751 142 3 744 613

74 TATEX MESSAGERIE, FRET EXPRESS TOURS (37) 155 299 857 3 696 329

75 KRONOFRANCE PANNEAUX DE BOIS SULLY-SUR-LOIRE (45) 176 818 970 3 688 029

76 GESTION FORMATION PREVOYANCE ET SERVICES/GFP TRAITEMENT DE DONNEES CHARTRES (28) 16 067 504 3 467 590

77 RACCORDS TUBES INOX INDUSTRIE CONSTRUCTIONS METALLIQUES VASSELAY (18) 14 726 792 3 334 787

78 LIGERIENNE BETON ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 45 627 963 3 287 858

79 JOHNSON CONTROLS CENTRE MACHINES LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 32 940 694 3 187 967

80 REDEX MACHINES POUR LA METALLURGIE FERRIERES-EN-GATINAIS (45) 41 891 930 3 173 596

81 SYSTEME INGENIERIE TELECOM INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES NOGENT-LE-ROTROU (28) 12 897 599 3 163 918

82 COGEP ACTIVITES COMPTABLES ST-DOULCHARD (18) 23 175 226 3 145 066

83 BONARGENT GOYON FABRICATION DE CHAUX ST-GAULTIER (36) 24 113 388 3 127 211

84 SENSAS ALIMENTS POUR ANIMAUX DE FERME FONTENAY-SUR-EURE (28) 27 962 599 3 068 883

85 USG FRANCE PROFILAGE A FROID PAR FORMAGE OU PLIAGE DREUX (28) 37 907 660 3 065 719

86 CHAUX ET MATERIAUX D'AMBOISE MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES NAZELLES-NEGRON (37) 48 704 818 2 975 000

87 AXE SYSTEMS MECANIQUE GENERALE ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 16 875 752 2 955 429

88 SECO TOOLS FRANCE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS BOURGES (18) 74 917 668 2 945 979

89 LES VOLAILLES DE LA VALLEE DE LA BRAYE VIANDES DE VOLAILLE SAVIGNY-SUR-BRAYE (41) 65 882 370 2 941 301

90 FRANCIAFLEX ELEM. EN MATIERES PLAST. POUR LA CONSTR. CHECY (45) 99 701 238 2 908 810

91 MIRION TECHNOLOGIES (IST FRANCE) INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN. FUSSY (18) 7 659 861 2 890 824

92 GEORGES MONIN EAUX DE VIE NATURELLE BOURGES (18) 36 051 076 2 884 314

93 DUBUS INDUSTRIES MACHINES OUTILS MALESHERBES (45) 23 027 044 2 824 251

94 SATI TRAITEMENT DE DONNEES CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 17 845 740 2 785 473

95 SAINTE LIZAIGNE ARTICLES DE ROBINETTERIE STE-LIZAIGNE (36) 31 714 210 2 757 305

96 GUINAULT MOTEURS ET TRANSFORMATEURS ELECTRIQUES ST-CYR-EN-VAL (45) 19 241 957 2 742 959

97 AGRALYS CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL LA CHAPELLE DU NOYER (28) 269 048 449 2 726 030

98 DERET SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION SARAN (45) 4 731 342 2 711 763

99 SAVOIE FRERES MACONNERIE GENERALE CHAMBRAY LES TOURS (37) 34 615 619 2 707 700

100 AMAZON FRANCE LOGISTIQUE ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE SARAN (45) 20 161 582 2 681 928

24 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

101 AEB ELECTRICITE INSTALLATION ELECTRIQUE ST-GERMAIN-DU-PUY (18) 11 820 917 2 672 982

102 MEDIBIO 45 LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES MONTARGIS (45) 13 336 088 2 652 691

103 ANCIENS ETABLISSEMENTS BRANGER/AEB LOCAT. DE MACH. ET EQUIP.S POUR LA CONSTR. MONTHOU-SUR-CHER (41) 52 248 781 2 596 671

104 AGRI 37 CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL REIGNAC-SUR-INDRE (37) 75 371 373 2 569 656

105 INEO RESEAUX CENTRE LIGNES ELECTRIQUES ET DE TELECOMMUNIC. VILLEMANDEUR (45) 34 547 717 2 563 893

106 INVACARE POIRIER MATERIEL MEDICAL FONDETTES (37) 87 920 200 2 552 230

107 SOCIETE D'ORTHODONTIE FRANCAISE MATERIEL MEDICAL ROCHECORBON (37) 18 642 670 2 549 500

108 MINOTERIE CANTIN MEUNERIE REUILLY (36) 44 052 059 2 540 816

109 POLINORSUD TRAITEMENT DE DECHETS SOLIDES AVOINE (37) 45 284 306 2 528 224

110 COROLLE JEUX ET JOUETS LANGEAIS (37) 24 260 510 2 523 155

111 FAMAR PROPERTIES ADMINISTRATION D'ENTREPRISES ORLEANS (45) 4 612 329 2 496 943

112 SOTEP PIÈCES MECANIQUES CHOUDAY (36) 9 426 847 2 467 064

113 ESS FOOD VIANDES DE BOUCHERIE ORLEANS (45) 88 100 602 2 435 648

114 PLEE CONSTRUCTIONS MACONNERIE GENERALE CHANCEAUX-SUR-CHOISILLE (37) 17 812 266 2 419 467

115 ENRAF MARINE SYSTEMS INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN. BOURGES (18) 19 044 517 2 349 691

116 DANIEL ALLAIRE CONSERVATION DE LEGUMES ST-AIGNAN-DES-GUES (45) 13 519 384 2 319 218

117 W 41 TP EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION PARCAY-MESLAY (37) 40 792 626 2 313 924

118 ALAIN GUENOT CEREALES CULTURES INDUSTRIELLES ST-FLORENT (45) 16 143 857 2 313 584

119 ETS HEBERT MEUNERIE CHARTRES (28) 47 357 773 2 258 286

120 GROUPE LECOQ MATERIEL AGRICOLE BOISVILLE-LA-ST-PERE (28) 58 555 055 2 254 655

121 ETS RAGONNEAU SABLES ET DE GRANULATS ST-AVERTIN (37) 10 562 858 2 232 583

122 RETOTUB CONSTRUCTIONS METALLIQUES VIERZON (18) 20 261 018 2 191 891

123 POMMIER MATERIEL AGRICOLE VIABON (28) 11 532 527 2 179 771

124 SETEC CHAUSSEES ET SOLS SPORTIFS DIORS (36) 25 468 984 2 177 591

125 CENTRADIS MATERIEL AGRICOLE ST-CYR-EN-VAL (45) 63 778 907 2 170 094

126 INEO CENTRE INSTALLATION ELECTRIQUE ORLEANS (45) 57 369 842 2 161 902

127 SPPE COMBUSTIBLES CHATEAU-RENARD (45) 6 313 200 2 152 640

128 EXTRUSION SERVICES TRANSFORMATION DE L'ALUMINIUM LUCE (28) 39 208 235 2 151 070

129 LOWARA FRANCE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS PARCAY-MESLAY (37) 16 693 245 2 122 635

130 JAYBEAM WIRELESS EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION AMBOISE (37) 21 412 054 2 079 215

131 TRANSPORTS TENDRON TRANSPORTS ROUTIERS AMILLY (45) 28 453 509 2 070 097

132 MAURY IMPRIMEUR IMPRIMERIE MALESHERBES (45) 111 255 203 2 065 682

133 MJB CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES CHATEAUROUX (36) 15 466 944 2 060 399

134 COFREN FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS VIERZON (18) 16 846 089 2 052 655

135 SLM LOCATION BIENS IMMOBILIERS CHATEAUROUX (36) 3 630 768 2 041 911

136 AXFLOW MACHINES-OUTILS MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 24 970 091 1 887 874

137 MENUISERIE GERARD DUBOIS MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES SEPMES (37) 14 068 400 2 012 036

138 SAFIL MEUBLES BONNY-SUR-LOIRE (45) 11 954 815 2 008 704

139 HL DISPLAY FRANCE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS ST-AVERTIN (37) 46 014 208 2 004 784

140 INDENA PHARMACIE TOURS (37) 29 597 128 1 951 874

141 CORNET CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL ORGERES-EN-BEAUCE (28) 89 520 617 1 949 503

142 LAPROVET PHARMACIE NOTRE-DAME-D'OE (37) 9 964 470 1 937 151

143 BRIAND ET GERARD CONSTRUCTION METALLIQUE CONSTRUCTIONS METALLIQUES VOVES (28) 11 112 191 1 920 302

144 DELPHARM TOURS PHARMACIE CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 24 398 028 1 912 735

145 KEOLIS TOURS TRANSPORTS URBAINS DE VOYAGEURS ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 28 538 897 1 900 513

146 AREM EQUIPEMENTS AERAULIQUES ET FRIGORIFIQUES ST-BRISSON-SUR-LOIRE (45) 12 896 880 1 883 169

147 NGK SPARK PLUG INDUSTRIES EUROPE EQUIPEMENTS AUTOMOBILES MEUNG-SUR-LOIRE (45) 22 535 147 1 882 851

148 SACCAP ARTICLES DE ROBINETTERIE BLOIS (41) 17 647 350 1 877 624

149 AGINCO DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE DREUX (28) 10 679 253 1 871 630

150 IDI COMPOSITES INTERNATIONAL EUROPE PLASTURGIE VINEUIL (41) 54 222 878 1 859 000

Entreprises Palmarès

26 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

151 GELCO EQUIPEMENT DE LA MAISON TOURS (37) 35 399 955 1 810 697

152 VAN LEEUWEN TUBES MINERAIS ET METAUX CHALETTE-SUR-LOING (45) 78 342 247 1 803 355

153 PROJECT MECANIQUE DE PRECISION MECANIQUE GENERALE VENDOME (41) 12 436 530 1 786 812

154 FERME DE LA MOTTE FRUITS ET LEGUMES TALCY (41) 18 294 087 1 777 854

155 LESENS CENTRE VAL DE LOIRE INSTALLATION ELECTRIQUE TOURS (37) 19 795 378 1 762 159

156 CONCEPT URBAIN AMEUBLEMENT PARCAY-MESLAY (37) 6 232 547 1 743 536

157 ORCOM CENTRE ACTIVITES COMPTABLES ORLEANS (45) 7 135 679 1 733 407

158 NEFAB EMBALLAGES EN BOIS SALBRIS (41) 18 060 697 1 718 145

159 CTSP CENTRE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES BOURGES (18) 24 801 129 1 715 388

160 SOCIETE DE MECANIQUE DE THIRON GARDAIS EQUIPEMENTS AUTOMOBILES THIRON-GARDAIS (28) 20 309 034 1 715 126

161 HENRI BOURGEOIS VITICULTURE SANCERRE (18) 15 071 340 1 708 531

162 JF STOLL LEMKEN MATERIEL AGRICOLE ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 48 524 579 1 702 761

163 PERDIS HYPERMARCHES ST-PERE-SUR-LOIRE (45) 43 970 927 1 700 130

164 COLFAX IMO POMPES POMPES TOURS (37) 12 688 002 1 685 144

165 ENTREPRISE JEROME TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 19 490 307 1 685 060

166 VERGNET HYDRO COMPRESSEURS SARAN (45) 10 505 905 1 675 663

167 THEVENIN MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES ST-CYR-EN-VAL (45) 44 453 389 1 645 022

168 SEML GEDIA ELECTRICITE DREUX (28) 33 168 538 1 635 074

169 VERMON INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN. TOURS (37) 15 670 281 1 629 512

170 INDRAERO-SIREN AERONAUTIQUE LE PECHEREAU (36) 66 245 847 1 614 636

171 PARTNER JOUET BIENS DE CONSOMMATION TAUXIGNY (37) 74 951 593 1 612 931

172 ARAIR ASSISTANCE ACTIVITES HOSPITALIERES TOURS (37) 21 056 932 1 608 884

173 SITRAM ARTICLES DE MENAGE ST-BENOIT-DU-SAULT (36) 30 027 847 1 591 418

174 HOLGER CHRISTIANSEN FRANCE EQUIPEMENTS AUTOMOBILES OLIVET (45) 7 037 982 1 588 721

175 BARBAT RECYCLAGE RECUPERATION ET RECYCLAGE BLOIS (41) 30 539 599 1 585 744

176 POSTFORMING AMEUBLEMENT FONDETTES (37) 8 755 089 1 581 970

177 EBL CENTRE OUVRAGES D'ART LA CHAPELLE-ST-URSIN (18) 16 312 423 1 576 288

178 ETA CARROSSERIES AUTOMOBILES RIANS (18) 21 859 535 1 575 573

179 BIOEXCEL LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES ST-DOULCHARD (18) 6 915 935 1 570 731

180 DATACARD GLR INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES SEMOY (45) 21 794 694 1 562 719

181 GENIE FRANCE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS GALLARDON (28) 6 663 984 1 554 140

182 DEMOSPEC INSTRUMENTS D'OPTIQUE ST-LOUP-DES-VIGNES (45) 4 945 679 1 553 153

183 TEN PLUS MACHINES SPECIALISEES CHERISY (28) 4 804 677 1 535 889

184 COOPERATIVE AGRIDIS CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES FOSSE (41) 151 476 977 1 513 595

185 ESTEVE MACHINES POUR L'INDUSTRIE AGROALIM. RIANS (18) 14 737 715 1 510 235

186 ROTO CENTRE IMPRIMERIE SARAN (45) 8 347 646 1 501 020

187 SANITRA FOURRIER EPURATION DES EAUX USEES JOUE-LES-TOURS (37) 39 985 321 1 499 831

188 IMAGERIE 37 PRATIQUE MEDICALE TOURS (37) 6 036 970 1 499 180

189 BURBAN PALETTES RECYCLAGE RECYCLAGE DE PALETTES ORMES (45) 29 895 629 1 489 100

190 SERVAIS VIANDES DE VOLAILLE DROUE (41) 21 434 186 1 488 678

191 HITACHI COMPUTER EUROPE EQUIPEMENTS INFORMATIQUES ARDON (45) 224 768 182 1 485 977

192 ERODE DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE YEVRES (28) 11 535 811 1 463 167

193 C+ BIO LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES NOGENT-LE-ROTROU (28) 7 411 267 1 460 901

194 LESTRA TEXTILE NAZELLES-NEGRON (37) 32 197 938 1 459 358

195 ENTREPRISE ASSELINE PEINTURE GIEN (45) 9 848 226 1 458 902

196 EGGER FLOOR PRODUCTS FRANCE MATERIAUX DE CONSTRUCTION TOURS (37) 19 047 707 1 446 259

197 GUAINVILLE INTERNATIONAL VEHICULES AUTOMOBILES GUAINVILLE (28) 17 550 283 1 424 590

198 STERIS SURGICAL TECHNOLOGIES MATERIEL MEDICAL SARAN (45) 18 921 423 1 419 504

199 LA BERRICHONNE FOOTBALL ACTIVITES SPORTIVES CHATEAUROUX (36) 6 945 089 1 413 948

200 MEDIPREMA MATERIEL MEDICAL TOURS (37) 9 466 077 1 407 720

Entreprises Palmarès

28 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

201 SOLODIS (LECLERC) HYPERMARCHES PERRUSSON (37) 45 396 699 1 406 794

202 SAIRP COMPOSITES PLASTURGIE ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 18 494 793 1 405 282

203 CARTONNAGES INDUSTRIELS MEHUNOIS CARTONNAGES MEHUN-SUR-YEVRE (18) 17 338 366 1 404 993

204 AMYCEL CHAMPIGNONS VENDOME (41) 8 218 134 1 402 717

205 GIBERT CLAREY IMPRIMEURS IMPRIMERIE CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 10 348 743 1 401 686

206 ECLAIRAGES ROGER PRADIER APPAREILS D'ECLAIRAGE ST-MAUR (36) 6 843 904 1 386 742

207 BLOCH CONSTRUCTION DE BATIMENTS CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 16 908 034 1 379 021

208 VERANDALUX QUINCAILLERIE GIEN (45) 16 756 355 1 344 738

209 INTERFACE CEREALES CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL DREUX (28) 168 701 766 1 342 556

210 SEG TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES GOURNAY (36) 3 497 331 1 338 375

211 APLUS SANTE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES BOURGES (18) 3 838 328 1 337 646

212 DLD (SUPER U) HYPERMARCHES LOCHES (37) 32 295 006 1 336 476

213 PERADON CONSTRUCTION DE BATIMENTS ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 8 779 092 1 332 489

214 BAURAL MATERIEL AGRICOLE CHAMPIGNY-EN-BEAUCE (41) 4 386 002 1 327 997

215 SORADIS (LECLERC) HYPERMARCHES CHINON (37) 35 189 639 1 320 292

216 CERALLIANCE CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL LEVROUX (36) 78 404 048 1 316 421

217 SOCIETE B 2 V GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE ORLEANS (45) 12 512 950 1 304 811

218 DEMEURES TERRE ET TRADITION PROMOTION IMMOBILIERE BAULE (45) 18 738 313 1 303 749

219 FRANCEL INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN. GALLARDON (28) 27 042 186 1 299 762

220 BALGENDIS (LECLERC) SERVICES COLLECTIFS TAVERS (45) 52 308 147 1 299 230

221 ANGELO MECCOLI & CIE HYPERMARCHES AZAY-SUR-CHER (37) 37 708 989 1 298 737

222 COMAREG - NOUVELLE REPUBLIQUE GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE ST-AVERTIN (37) 16 831 826 1 287 793

223 FOURNIER PERE ET FILS VITICULTURE VERDIGNY (18) 9 536 220 1 270 297

224 ATELIER D'ARCHITECTURE CLAUDE BLANCHET ARCHITECTURE TOURS (37) 2 760 426 1 260 606

225 GMO DEVELOPPEMENT SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION TOURS (37) 2 238 715 1 259 922

226 KONGSKILDE FRANCE MATERIEL AGRICOLE ORLEANS (45) 27 126 035 1 245 277

227 BINEAU AGRI SERVICE PRODUITS CHIMIQUES FLEURY-LES-AUBRAIS (45) 17 647 186 1 242 520

228 NEVES INDUSTRIE CHARPENTES ET DE MENUISERIES ST-OUEN (41) 7 046 198 1 238 065

229 SETCARGO INTERNATIONAL AFFRETEMENT ORMES (45) 77 204 574 1 236 449

230 SELAR DIRECT LABO ANALYSES BIOLOGIE LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES TOURS (37) 10 567 144 1 235 991

231 DISVAL/SILOR COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 51 786 903 1 233 937

232 SOCIETE DE FORMATIQUE ET FINANCIERE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES ORLEANS (45) 5 683 500 1 220 181

233 EXPLOITATIONS FORESTIERES BARILLET SCIAGE ET RABOTAGE DU BOIS CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 33 218 811 1 217 082

234 SEBEMEX FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTR. PARCAY-MESLAY (37) 10 761 414 1 212 544

235 GIRAULT ACCESS. POUR TOILETTAGE CHIENS ET CHATS BALLAN-MIRE (37) 6 262 695 1 211 464

236 JEAN DE BERRY ACTIVITES HOSPITALIERES ST-DOULCHARD (18) 5 937 280 1 211 284

237 ARTENAY SEVENDAY TRAVAIL DES GRAINS ARTENAY (45) 59 459 466 1 208 616

238 ATER ENQUETES ET SECURITE SORIGNY (37) 9 004 147 1 199 299

239 ETS COXE ET FILS BOISSONS COUDDES (41) 9 414 975 1 194 983

240 LABORATOIRES D'ANALYSES BERRY SOLOGNE LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES ROMORANTIN -LANTHENAY (41) 8 683 339 1 193 877

241 RECAM SONOFADEX EQUIPEMENTS AUTOMOBILES NOUAN-LE-FUZELIER (41) 82 590 776 1 190 587

242 KLEBER MALECOT EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION NEUVILLE-AUX-BOIS (45) 46 527 727 1 175 770

243 SCAC AUTOMOBILES VEHICULES AUTOMOBILES BOURGES (18) 66 361 408 1 174 933

244 ANTEA INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES ORLEANS (45) 51 193 856 1 174 461

245 ESLAB LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES CHECY (45) 3 896 415 1 172 000

246 ADES ECLAIRAGE BIENS DE CONSOMMATION VERNOUILLET (28) 5 593 710 1 169 471

247 EUROFEU SERVICES FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS SENONCHES (28) 31 769 799 1 169 351

248 INTERSPORT VEHICULES AUTOMOBILES ST-CYR-SUR-LOIRE (37) 61 709 405 1 166 462

249 BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS DE L'ORLEANAIS MACONNERIE GENERALE ORLEANS (45) 19 797 326 1 160 471

250 CREUZOT MICHEL ACTIVITES COMPTABLES GIEN (45) 6 984 262 1 152 271

Entreprises Palmarès

30 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

251 WAREHOUSING AND PAUW FRANCE PROMOTION IMMOBILIERE CHATEAUROUX (36) 4 303 533 1 147 328

252 LES MAISONS DE STEPHANIE MAISONS INDIVIDUELLES ST-AVERTIN (37) 8 059 637 1 138 341

253 CEG PLASTURGIE COULLONS (45) 9 478 524 1 137 757

254 VERTUMNE PRODUITS CHIMIQUES GALLARDON (28) 26 495 942 1 132 404

255 EURO WIPES PARFUMS ET PRODUITS POUR LA TOILETTE NOGENT-LE-ROTROU (28) 20 843 899 1 131 353

256 M. DUBUIS ET CIE OUTILLAGE MECANIQUE VILLEBAROU (41) 13 412 765 1 123 811

257 DERET LOCATION MATERIELS DE TRANSPORT VERNEUIL-SUR-INDRE (37) 4 647 112 1 123 606

258 CHARTRES ENROBES PRODUITS MINERAUX NON METALLIQUES LUCE (28) 13 024 358 1 118 514

259 RASORI ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION ST-GEORGES-SUR-EURE (28) 10 682 142 1 091 494

260 HERBY INDUSTRIE ARTICLES DE MENAGE LA LOUPE (28) 10 634 727 1 088 475

261 MATERIAUX REUNIS MATERIAUX DE CONSTRUCTION CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 30 190 936 1 086 479

262 JEAN HERVE INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE CLION (36) 7 430 756 1 084 060

263 A NEMERY ET CALMEJANE BIENS DE CONSOMMATION TOURS (37) 11 967 584 1 083 353

264 PRODIA RECUPERATION ET RECYCLAGE FLEURY-LES-AUBRAIS (45) 31 527 156 1 079 871

265 JEAN ROGGIANI PEINTURE CHALETTE-SUR-LOING (45) 7 056 195 1 075 751

266 WELSER PROFILES FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS CHARTRES (28) 10 146 789 1 071 696

267 HASLOUIN PERE ET FILS RECUPERATION ET RECYCLAGE PUISEAUX (45) 4 594 323 1 071 572

268 VOISIN JEAN TERRASSEMENTS, DEMOLITION BEAUMONT-LA-RONCE (37) 8 911 553 1 067 426

269 MANGEARD FILS LOCATION DE MACHINES ET EQUIPEMENTS JOUE-LES-TOURS (37) 7 894 779 1 065 444

270 PINXYL PEINTURE MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 5 897 597 1 060 736

271 CONSTRUCTION IDEALE DEMEURE CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES TOURS (37) 10 662 155 1 058 373

272 DUSOLIER CALBERSON MESSAGERIE, FRET EXPRESS PARCAY-MESLAY (37) 135 332 949 1 057 254

273 AEROWATT INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES SARAN (45) 10 835 332 1 055 725

274 TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS TUBES EN ACIER NAZELLES-NEGRON (37) 63 957 557 1 054 968

275 ORSINI MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN OUARVILLE (28) 4 249 039 1 051 295

276 LE POIDS LOURD DROUAIS VEHICULES AUTOMOBILES VERNOUILLET (28) 18 889 948 1 049 640

277 RISOUD PRECISION MECANIQUE GENERALE AUBIGNY-SUR-NERE (18) 10 803 375 1 048 485

278 PISSIER CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL OUZOUER-LE-MARCHE (41) 31 797 702 1 047 739

279 SOFRIA INDUSTRIES ALIMENTAIRES BRIARE (45) 25 954 041 1 047 206

280 MARCHAND MACONNERIE GENERALE CHARGE (37) 10 529 501 1 036 600

281 BEIRENS CHEMINEES INDUSTRIELLES BUZANCAIS (36) 15 651 439 1 034 675

282 TONNELLERIE VALLEE DE L'EURE LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES CHARTRES (28) 6 104 339 1 031 128

283 LES EDITIONS INFORMATIQUES COMPTABLES EDITION DE LOGICIELS ST-OUEN (41) 4 996 518 1 028 377

284 PLOMBELEC QUINCAILLERIE MEUNG-SUR-LOIRE (45) 15 636 530 1 024 169

285 HOUDARD MATERIAUX DE CONSTRUCTION LUCE (28) 23 047 298 1 012 109

286 DURAND CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL L'ILE-BOUCHARD (37) 19 451 260 1 010 824

287 SLF TOURS ENTREPOSAGE FRIGORIFIQUE PARCAY-MESLAY (37) 5 304 164 1 009 839

288 BAUDIN CHATEAUNEUF CONSTRUCTIONS METALLIQUES CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 130 896 617 1 009 785

289 COMEXO CONDIMENTS ET ASSAISONNEMENTS CHATEAU-RENARD (45) 18 934 910 1 005 158

290 NASSE ET MARCHAND TRANSFERT DEMENAGEMENT ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 8 163 087 991 721

291 DS SMITH LAROUSSE EMBALLAGES EN BOIS TIGY (45) 19 565 294 988 239

292 LES SABLIERES DU THIEULIN SABLES ET DE GRANULATS LE THIEULIN (28) 4 628 082 985 334

293 LARDIERGAZ CARBURANTS ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 5 202 572 984 353

294 PARC DE BONNEVAL PRODUCTION D'ELECTRICITE ALLUYES (28) 2 276 166 983 243

295 RESIDENCE SAINTE CECILE ACCUEIL DES PERSONNES AGEES ORLEANS (45) 3 146 657 982 930

296 STE ETUDE REALISATION MONTAGE MATERIEL AGRICOLE ST-DENIS-LES-PONTS (28) 4 164 818 981 992

297 ETS GILBERT METHIVIER MATERIEL AGRICOLE BRAY-EN-VAL (45) 41 169 373 974 393

298 BRISARD NOGUES VAL DE LOIRE CONSTRUCTIONS METALLIQUES ST-DENIS-LES-PONTS (28) 10 637 164 974 064

299 LIMPA NETTOYAGE NETTOYAGE ORLEANS (45) 33 460 174 971 234

300 AVREDIS (LECLERC) HYPERMARCHES ST-LUBIN-DES-JONCHERETS (28) 49 992 344 971 112

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

301 CITROEN ORLEANS VEHICULES AUTOMOBILES OLIVET (45) 60 439 791 969 293

302 TRELLEBORG INDUSTRIAL ARTICLES EN CAOUTCHOUC SANCHEVILLE (28) 4 141 463 964 479

303 TRIHOM FORMATION CONTINUE AVOINE (37) 6 579 692 961 957

304 INVACARE FRANCE MATERIEL MEDICAL FONDETTES (37) 15 558 663 961 073

305 SERT GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE CHARTRES (28) 5 225 779 959 186

306 LHOTELLIER R2A PLASTURGIE CONTRES (41) 5 803 381 952 854

307 POSTFORME AMEUBLEMENT NOGENT-LE-ROI (28) 12 782 890 950 652

308 LEPEIL LOCATION DE BIENS IMMOBILIERS AMILLY (45) 2 732 863 943 293

309 SAGET SN FABRICATION DE BRIQUES COULLONS (45) 2 467 155 942 700

310 BROCHARD MATERIAUX DE CONSTRUCTION BOURGES (18) 23 677 998 936 127

311 MDM PROMOTION IMMOBILIERE SARAN (45) 18 751 162 935 778

312 ONEX CONSTRUCTEUR CONSTRUCTIONS METALLIQUES JOUE-LES-TOURS (37) 8 085 476 932 813

313 SCHRUB MATERIELS ELECTRIQUES BALLAN-MIRE (37) 9 643 750 932 357

314 CARRIERES DU BOISCHAUT SABLES ET DE GRANULATS CHATEAUMEILLANT (18) 4 276 859 929 743

315 SDEC INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE REIGNAC-SUR-INDRE (37) 4 091 555 929 668

316 GROUPE BENARD MATERIEL ELECTRIQUE ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 15 039 925 917 895

317 LABORATOIRE ANDRE LESCAROUX LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES CHATEAUROUX (36) 8 927 475 915 188

318 DIRECTLOG DISTRIBUTION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES SARAN (45) 6 815 058 913 186

319 EPMO MECANIQUE GENERALE LA CHAUSSEE-ST-VICTOR (41) 9 933 931 912 681

320 SAS DU GORD (INTERMARCHE) SUPERMARCHES CHARTRES (28) 23 800 656 911 509

321 NEGOTOURS PRODUITS A BASE DE VIANDE TOURS (37) 10 660 310 911 061

322 ROBUST ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE CHARTRES (28) 4 061 125 908 670

323 INTERABA VIANDES DE BOUCHERIE MONTS (37) 10 313 629 897 505

324 GALVA 45 TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX ESCRENNES (45) 26 612 437 895 569

325 SUPLISSON CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL COULLONS (45) 16 245 504 894 477

La Lettre Valloire - Décembre 2009 31

Entreprises Palmarès

32 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

326 MASCHIO GASPARDO FRANCE MATERIEL AGRICOLE LA FERTE-ST-AUBIN (45) 13 041 260 893 574

327 ATRIUM IV PROMOTION IMMOBILIERE INGRE (45) 7 623 660 892 637

328 LES JARDINS FLEURY SUPPORTS JURIDIQUES DE PROGRAMMES FLEURY-LES-AUBRAIS (45) 7 550 282 890 006

329 ALOMBARD MATERIEL ELECTRIQUE ST-PRYVE-ST-MESMIN (45) 45 300 634 888 390

330 CLIMATELEC GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE CONTRES (41) 17 851 247 888 233

331 COOPERATIVE DES AGRICULTEURS DU CHINONAIS CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL LA ROCHE-CLERMAULT (37) 17 856 724 887 587

332 TP BAT CONSTRUCTION DE BATIMENTS CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 16 435 099 887 237

333 ENTREPRISE JEAN PIERRE DUBUGET MACONNERIE GENERALE BOURGES (18) 9 151 588 887 002

334 BOUTARD QUINCAILLERIE ST-OUEN (41) 18 075 652 884 500

335 SODC PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE CHALEUR ORLEANS (45) 10 109 440 883 817

336 EQUIP'LABO AMEUBLEMENT NAZELLES-NEGRON (37) 11 486 548 883 539

337 TFE ORLEANS TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES SARAN (45) 17 099 858 882 770

338 TRANSPORTS LUCIEN ROBINET TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES SARAN (45) 21 548 907 882 236

339 FORMATYPE EQUIPEMENTS AUTOMOBILES CHERISY (28) 8 819 128 881 446

340 PHARMACIE DE LA LOIRE PHARMACIE D'OFFICINE GIEN (45) 6 377 247 879 084

341 LA MONTGOLFIERE HYPERMARCHES AMBOISE (37) 58 545 604 873 357

342 SOCIETE FINANCIERE ET GESTION TRIBALLAT SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION RIANS (18) 4 109 133 871 667

343 CHIMIE MACHINES SERVICES HIGH TECH RECUPERATION ET RECYCLAGE LUIGNY (28) 8 240 673 870 960

344 VEOLIA TRANSPORT CENTRE TRANSPORTS ROUTIERS DE VOYAGEURS CHATEAUROUX (36) 6 585 083 870 329

345 GALLIER GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 14 265 609 866 420

346 DARDONVILLE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS VILLEMANDEUR (45) 6 270 989 865 538

347 ARCANTE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES BLOIS (41) 12 281 926 864 641

348 CARTOR SECURITY PRINTING/CSP IMPRIMERIE MEAUCE (28) 8 204 617 862 368

349 CENTRE VEHICULES INDUSTRIELS VEHICULES AUTOMOBILES CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 24 072 447 861 779

350 VOSS DISTRIBUTION FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS VERNOUILLET (28) 10 014 266 859 550

351 ORLEANS LASER DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE ORLEANS (45) 3 719 313 858 224

352 M2H FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS CHARTRES (28) 10 938 465 857 768

353 ENTREPRISE LAIRE CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES ST AIGNAN (28) 19 653 891 855 981

354 DECOUPAGE INDUSTRIEL DE PRECISION/DIP DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE FERRIERES-EN-GATINAIS (45) 4 504 698 855 496

355 RIOLAND MAROQUINIERS ADMINISTRATION D'ENTREPRISES VICQ-SUR-NAHON (36) 6 922 812 852 860

356 MAISONS ATRIA CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES BLOIS (41) 4 555 585 848 488

357 AFFINITY LA CHAPELLE ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE LA CHAPELLE-VENDOMOISE (41) 45 478 179 848 269

358 LES VERGERS DE DAGOBERT LOCATION DE BIENS IMMOBILIERS SARAN (45) 4 236 985 846 890

359 CEBIPHAR RECHERCHE PHARMACEUTIQUE FONDETTES (37) 4 370 405 846 176

360 DSOM ETANCHEITE ETANCHEIFICATION SARAN (45) 9 059 372 845 252

361 MAISONS ERICLOR CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 14 410 110 842 024

362 DS SMITH CHOUANARD EMBALLAGE COULLONS (45) 14 906 082 840 841

363 SAMI PROMOTION PROMOTION IMMOBILIERE ORLEANS (45) 5 000 428 839 431

364 MCSA SIPEM MECANIQUE GENERALE VIERZON (18) 17 252 316 839 366

365 TDC DISTRIBUTION ELECTRIQUE LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 5 963 103 836 123

366 TRANSPORTS HOUARI TRANSPORTS ROUTIERS INGRE (45) 11 346 336 835 982

367 BIORLAB LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES ORLEANS (45) 4 835 061 835 863

368 TOURAINE EMBALLAGE RECYCLAGE RECUPERATION ET RECYCLAGE LA RICHE (37) 14 220 420 835 382

369 CENTRE D'HEMODIALYSE DE L'ARCHETTE ACTIVITES HOSPITALIERES OLIVET (45) 4 518 332 829 222

370 LOCADEL LOCATION DE MATERIELS DE TRANSPORT VERNOUILLET (28) 3 673 767 827 866

371 COMPTOIR FORESTIER MATERIAUX DE CONSTRUCTION CHALETTE-SUR-LOING (45) 17 314 099 826 050

372 PAUL ROBERT INDUSTRIE DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE INGRE (45) 12 037 032 820 873

373 GAM INGENIERIE INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES OLIVET (45) 31 805 781 820 338

374 SOCIETE CENTRALE DE VIABILITE TRAVAUX PUBLICS SARAN (45) 5 148 965 817 548

375 ETIENNE DAZARD ET FILS MACONNERIE GENERALE BONNEVAL (28) 4 151 584 817 001

La Lettre Valloire - Décembre 2009 33

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

376 JOSKIN BOURGES MATERIEL AGRICOLE LE SUBDRAY (18) 17 476 743 815 352

377 CHIMIREC PPM PRODUITS CHIMIQUES LA ROCHE-CLERMAULT (37) 7 557 061 814 379

378 SOCIETE DE RESEAUX DHENNIN TRAVAUX PUBLICS ORGERES-EN-BEAUCE (28) 6 727 186 814 250

379 CHAMBORD LIQUEUR ROYALE DE FRANCE PRODUITS AGROALIMENTAIRES COUR-CHEVERNY (41) 7 754 794 804 923

380 VAUVELLE TRAVAUX PUBLICS VARENNES-CHANGY (45) 16 484 239 802 823

381 REVIL MACONNERIE GENERALE VILLEMANDEUR (45) 7 931 752 802 714

382 IMPERATOR INDUSTRIES DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE OUCQUES (41) 5 720 138 801 644

383 SLBO TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES ST-DOULCHARD (18) 24 985 101 801 445

384 ARTPROM PROMOTION IMMOBILIERE TOURS (37) 5 460 906 799 608

385 KEOLIS BLOIS TRANSPORTS URBAINS DE VOYAGEURS BLOIS (41) 8 198 039 798 210

386 APPAOO MECANIQUE GENERALE MENARS (41) 5 771 183 797 996

387 OREP EMBALLAGE LOCHES (37) 34 590 302 797 372

388 ETABLISSEMENTS MALARD MACONNERIE GENERALE ST-DENIS-EN-VAL (45) 9 162 007 794 236

389 DECOUPES SYSTEMES DIAMANT MACONNERIE GENERALE MARDIE (45) 6 041 088 793 010

390 VIOUX DUBOIS MATERIEL AGRICOLE LE POINCONNET (36) 20 774 949 790 850

391 ACR DISTRIBUTION CENTRE FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFFAGE SEMOY (45) 7 040 592 788 737

392 IVARS BALLET ARCHITECTES ARCHITECTURE TOURS (37) 3 087 177 787 709

393 SENALIA UNION ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE CHARTRES (28) 19 320 218 784 685

394 RDSL ROUTAGE ST-LUBIN-DE-LA-HAYE (28) 15 728 364 784 658

395 ORCOM ET ASSOCIES ACTIVITES COMPTABLES VILLEMANDEUR (45) 3 186 845 777 367

396 ALEXIS ROBERT QUINCAILLERIE VILLEMANDEUR (45) 9 148 493 777 036

397 SERVIT VEHICULES AUTOMOBILES TOURS (37) 18 996 570 776 346

398 PROLUDIC ARTICLES DE SPORT VOUVRAY (37) 22 667 512 774 920

399 MEKAMICRON MECANIQUE GENERALE BLOIS (41) 4 062 410 774 666

400 JAVAUX PLASTURGIE MAINTENON (28) 6 213 036 774 501

Entreprises Palmarès

34 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

401 CROIXMARIE MENUISERIE BOIS ET PVC ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 8 189 644 771 666

402 SKY ACCES LOCATION D'EQUIPEMENTS POUR LA CONSTR. BLOIS (41) 9 649 084 767 787

403 JURIS FRANCE EDITION DE LOGICIELS ORMES (45) 5 773 062 767 274

404 ISI ELEC INSTALLATION ELECTRIQUE ST-DENIS-DE-L'HOTEL (45) 5 089 806 766 197

405 USINES DE ROSIERES APPAREILS ELECTRO-MENAGERS LUNERY (18) 45 286 714 765 634

406 PROTECTION 24 ENQUETES ET SECURITE VINEUIL (41) 14 597 800 762 271

407 BUSSIERE IMPRIMERIE ST-AMAND-MONTROND (18) 20 650 674 761 182

408 CALBERSON LOIRET MESSAGERIE, FRET EXPRESS SARAN (45) 40 918 053 761 004

409 GOURNAY DISTRIBUTION (HYPER U) HYPERMARCHES VERNOUILLET (28) 47 318 816 760 934

410 COMET FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFFAGE INGRE (45) 24 248 211 760 081

411 SEYFERT PAPER PAPIER ET CARTON DESCARTES (37) 59 154 848 759 388

412 FINANCIERE DOURS ADMINISTRATION D'ENTREPRISES CHARTRES (28) 3 551 617 759 363

413 EMKA FRANCE SERRURES ET DE FERRURES BOURRE (41) 13 971 135 757 577

414 YVON BOYER MECANIQUE GENERALE ST-HILAIRE-LES-ANDRESIS (45) 4 250 299 757 416

415 AS AVENIR 2000 SUPERMARCHES BAULE (45) 32 043 713 757 347

416 MARTIN AUBAILLY ALLEZY ET ASSOCIES ACTIVITES COMPTABLES ORLEANS (45) 2 630 222 756 594

417 SOPEP GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE ORLEANS (45) 7 197 068 756 553

418 TFE TOURS TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES PARCAY-MESLAY (37) 33 821 131 754 957

419 ENTREPRISE TRAVAUX DU BATIMENT DU CHER CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES BOURGES (18) 6 631 810 753 351

420 COMPTOIR BARILLET DES BOIS ET MATERIAUX SAS MATERIAUX DE CONSTRUCTION CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 16 567 541 753 291

421 SET AMENAGEMENT URBAIN ET FONCIER TOURS (37) 16 352 286 753188

422 THERMIE SOLOGNE 37 GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE ST-PATERNE-RACAN (37) 7 930 305 751 533

423 TIB CARROSSERIES AUTOMOBILES BREZOLLES (28) 10 530 711 751 499

424 SNEF INSTALLATION ELECTRIQUE ST-DOULCHARD (18) 9 143 211 751 048

425 OUVRARD TOURAINE MATERIEL AGRICOLE STE-MAURE-DE-TOURAINE (37) 18 296 385 747 618

426 CHARBONNIER TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 7 639 080 747 161

427 TW METALS MINERAIS ET METAUX ST-AY (45) 7 078 639 747 140

428 FRANCE FLEXO IMPRIMERIE GARANCIERES-EN-BEAUCE (28) 7 819 177 746 848

429 LE GRAND MOULIN DE BALLAN MEUNERIE BALLAN-MIRE (37) 6 941 338 746 715

430 STANDIS AMEUBLEMENT SALBRIS (41) 10 059 078 745 423

431 AZYNOX TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX ESVRES (37) 41 008 745 745 418

432 PROMILL STOLZ MATERIEL AGRICOLE SERVILLE (28) 10 154 852 744 092

433 GARAGE THIREAU VEHICULES AUTOMOBILES CHARTRES (28) 20 470 276 743 132

434 TRANSMANUCENTRE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS INGRE (45) 2 940 972 741 001

435 COOPERATIVE AGRICOLE DE BONNEVAL CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL BONNEVAL (28) 69 454 774 739 138

436 CHENON TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT ET DE VOIERIE MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 2 875 781 737 673

437 GILBERT AUTRET ARCHITECTURE ARCHITECTURE ORLEANS (45) 2 092 865 737 657

438 CIBER PRATIQUE MEDICALE BLOIS (41) 2 353 796 737 526

439 SCIENTIFIC ATLANTA FRANCE EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION GELLAINVILLE (28) 5 237 789 737 185

440 MODUSLINK FRANCE IMPRIMERIE ORLEANS (45) 27 656 615 735 599

441 CHESNEAU AGRITECH MATERIEL AGRICOLE MER (41) 26 855 945 734 667

442 CARATY POUPART LAFARGE ARCHITECTURE ARCHITECTURE TOURS (37) 2 863 633 733 988

443 CAVE DES PRODUCTEURS DES GRANDS VINS CHAMPAGNISATION VOUVRAY (37) 8 017 823 732 059

444 CATIN CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL RICHELIEU (37) 6 839 879 731 103

445 GOBEL ARTICLES DE MENAGE JOUE-LES-TOURS (37) 4 564 970 730 898

446 SCOMA EQUIPEMENTS AUTOMOBILES LA LOUPE (28) 6 959 382 728 978

447 A Z TOURAINE FRUITS ET LEGUMES PARCAY-MESLAY (37) 29 780 464 728 768

448 SECURITE ET SIGNALISATION ARTICLES METALLIQUES DIVERS CHAMBOURG-SUR-INDRE (37) 72 831 936 726 917

449 AMI PRODUITS CHIMIQUES TAUXIGNY (37) 17 308 209 723 697

450 DURAND MONTOUCHE ADMINISTRATION D'IMMEUBLES ORLEANS (45) 4 651 285 722 972

11 DÉCEMBRE 2009 C C I T O U R A I N E

A C T U A L I T É

M A N I F E S T A T I O N S

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CCI Touraine4 bis, rue Jules FavreBP 4102837010 TOURS CEDEX 102 47 47 20 [email protected]

http://www.touraine-eco.com/leblog

Cette page prolonge chaque trimestre dans le magazine de La Lettre Valloireles opinions et réactions des élus de la CCI Touraine sur l’actualité économique

de nos territoires. Ces « posts » courts sont également publiéssur Touraine Eco le blog (http://www.touraine-eco.com/leblog)

et ouverts aux commentaires des internautes.

ACCOMPAGNER LES JEUNES AUJOURD’HUI POUR PREPARERL’AVENIR DE DEMAIN

Les jeunes de moins de 26 ans sont les premières victimes de la crise. Comme ledit Gérard Bouyer, vice-président de la CCI Touraine en charge de l’Emploi et del’Insertion dans le dernier numéro de Touraine Eco le Mag : « Lʼavenir sʼécrit avecles jeunes ».Le gouvernement, avec le plan d’urgence pour l’emploi des jeunes, a mis en placedes mesures concrètes pour plus de 500 000 jeunes. La CCI Touraine relaie etaccompagne le plan auprès des entreprises pour les sensibiliser les convaincresur l’opportunité de ce dispositif d’urgence qui favorise l’insertion professionnelledes jeunes dans nos entreprises, le développement de compétences.

Les mesures exceptionnelles et immédiates de primes et d’exonérations concer-nent à la fois le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation, lecontrat initiative emploi ou l’embauche d’un stagiaire en CDI, autant de mesurespour aider les entreprises à s’inscrire dans cette démarche et former des compé-tences adaptées à leur besoin spécifique.

Les services de la CCI sont à l’écoute des entreprises pour répondre à leurs ques-tions, leurs interrogations sur le déploiement de ce plan.

Engageons nous ensemble auprès des jeunes.

Roger Mahoudeau, président de la CCI Touraine

LA CCI TOURAINE LANCE UN SITE DÉDIÉÀ L’APPRENTISSAGE

www.je soutienslapprentissage.fr

Toutes les informations utiles sur l’apprentissage et notam-ment un zoom sur la taxe d’apprentissage avec calcul auto-matisé

« Simplifier vous la taxe »

C’est l’engagement de la CCI, en tant qu’organisme collec-teur de la taxe d’apprentissage. Soutenir l’emploi desjeunes, c’est aussi financer des formations professionnellesqualifiantes pour favoriser les emplois de demain.

Entreprises Palmarès

36 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2008 EBE 2008

451 SOCIETE FRANCAISE DES GALERIES CD MAGASINS POPULAIRES TOURS (37) 8 934 025 717 831

452 CHAUDRONNERIE BAULOISE CHAUDRONNERIE-TUYAUTERIE BAULE (45) 7 127 112 717 431

453 GBB VEHICULES AUTOMOBILES TOURS (37) 6 386 245 717 153

454 DIS TOURS NORD (LECLERC) HYPERMARCHES TOURS (37) 47 401 860 716 959

455 CALFO SUPERMARCHES ST-MARCEL (36) 17 904 976 715 769

456 AMPLITUDE AUTOMOBILES VEHICULES AUTOMOBILES CHAMBRAY-LES-TOURS (37) 29 909 549 712 037

457 HELES MESSAGERIE, FRET EXPRESS BOURGES (18) 10 680 309 711 878

458 FRASEM CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL LUTZ-EN-DUNOIS (28) 4 637 933 710 179

459 MCSA CELERC MECANIQUE GENERALE LA GUERCHE-SUR-L'AUBOIS (18) 8 728 946 707 986

460 GTM TOURS INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES PARCAY-MESLAY (37) 23 266 221 705 764

461 MRCI MESSAGERIE, FRET EXPRESS ST-DOULCHARD (18) 33 325 192 705 540

462 RAGOT MACONNERIE GENERALE GIEN (45) 12 837 121 700 628

463 LAVAL BIENS DE CONSOMMATION CHEDIGNY (37) 14 338 884 699 798

464 BONNIN COMMERCES DE GROS ALIMENTAIRES INGRE (45) 7 599 691 699 289

465 JEAN ET FILS MATERIEL AGRICOLE GEHEE (36) 24 637 501 696 431

466 LABORATOIRE BAILLY CREAT PHARMACIE VERNOUILLET (28) 10 566 644 694 911

467 IMAGERIE MEDICALE DU GATINAIS PRATIQUE MEDICALE MONTARGIS (45) 5 009 865 692 179

468 SODIM FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS FLEURY-LES-AUBRAIS (45) 7 639 803 690 284

469 L'HEUDE ET L'HEUDE ARCHITECTES ARCHITECTURE ORLEANS (45) 2 765 582 689 043

470 THERMIE CLIMAT DISTRIBUTION FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFF. MEUNG-SUR-LOIRE (45) 6 708 934 688 659

471 PROSECO ISOLATION VINEUIL (41) 9 416 230 688 434

472 DYADEM INFORMATIQUE PARCAY-MESLAY (37) 38 928 821 687 074

473 LA SOMADIS (SUPER U) SUPERMARCHES CHISSAY-EN-TOURAINE (41) 21 167 129 684 239

474 CHARTRES POIDS LOURDS VEHICULES AUTOMOBILES CHARTRES (28) 24 961 183 683 751

475 PGS CENTRE INSTRUMENTS DE MUSIQUE COLTAINVILLE (28) 10 753 155 682 208

476 GALLAUD ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUC. BADECON-LE-PIN (36) 14 563 198 679 238

477 GROUPE MONIN ADMINISTRATION D'ENTREPRISES BOURGES (18) 2 085 030 679 186

478 SITRANS ENTREPOSAGE ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE GELLAINVILLE (28) 5 479 503 678 386

479 JALOUNEIX ET ASSOCIES AUXILIAIRES D'ASSURANCE ORLEANS (45) 3 270 851 678 201

480 TRANSPORT BOUDET TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 12 548 163 675 994

481 PROTERMA GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE GARGILESSE-DAMPIERRE (36) 4 923 018 674 279

482 FERME DES ARCHES FRUITS ET LEGUMES TERMINIERS (28) 18 498 024 672 099

483 FORMES ET SCULPTURES INDUSTRIE PLASTURGIE BLERE (37) 9 436 067 671 441

484 JORDENEN BIENS DE CONSOMMATION LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 8 385 834 671 051

485 SELVI LORRIN VEHICULES AUTOMOBILES FONTENAY-SUR-LOING (45) 12 901 794 670 616

486 COOPERATIVE MARTIN MACONNERIE GENERALE LUÇAY-LE-MALE (36) 14 784 618 670 418

487 RIWAL FRANCE LOCATION D'EQUIPEMENTS MIGNIERES (28) 9 481 526 669 854

488 OPTIPHARM CENTRALE D'ACHAT CHATEAUROUX (36) 6 175 833 669 296

489 CRT CONTRÔLE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS GALLARDON (28) 3 660 585 668 803

490 ODYSUR PAPIN SERVICES TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES BOURGES (18) 4 064 397 667 380

491 EUROFEU MACHINES D'USAGE GENERAL LE MESNIL-THOMAS (28) 21 161 054 666 498

492 MALPE CARROSSERIES AUTOMOBILES LOUANS (37) 2 927 313 665 975

493 SAVN FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS LUCE (28) 7 787 038 662 034

494 SOCIETE GIENNOISE DE CHAUDRONNERIE CONSTRUCTIONS METALLIQUES GIEN (45) 8 425 774 651 660

495 LES PONOTS LEGUMES MARAICHAGE ST-PATERNE-RACAN (37) 2 617 307 650 763

496 PARIS BREST VEHICULES AUTOMOBILES LUCE (28) 19 068 731 650 722

497 DISTRIFIL TEXTILES NIHERNE (36) 7 553 411 649 451

498 GEOMEXPERT METREURS, GEOMETRES VILLEMANDEUR (45) 4 878 398 645 240

499 AF CHASSET OUTILLAGE MECANIQUE DUN-SUR-AURON (18) 2 886 721 644 398

500 CAMPING CARS DE TOURAINE VEHICULES AUTOMOBILES VERETZ (37) 9 624 723 644 272

38 La Lettre Valloire - Décembre 2009

«N ous allons essayer de traverser cette passe difficile en tentant de

préserver l’emploi. Les 190 salariés d’Alstef ne sont pas une variable d’ajustement » martèle Pierre Marol. Lucide, le président de l’entreprise orléanaise s’attend à une année 2010 « très délicate ». Mais pas question que cette annus horribilis soit synonyme de plan social.Installée à Boigny-sur-Bionne (45), Alstef Automation s’est positionnée sur le marché de la conception, de l’installation et la maintenance de solutions automatisées de stockage destinées aux opérateurs de logistique, « une activité qui pèse près de 15 M€

et assure environ un bon tiers de la facturation » juge Pierre Marol. Les deux autres tiers du chiffre d’affai-res sont assurés par des applications très intégrées de transbordement, de convoyage, de tri et de contrôle de bagages exploitées dans les aé-roports. Il s’agit notamment de ces fameux carrousels équipés de tapis roulants autour desquels des hordes de voyageurs attendent fébrilement la livraison de leurs sacs et de leurs valises…

Entreprises Stratégie

Pierre Maroltient bon la barre d’Alstef

Confronté à la baisse drastique de son activité de conception de solutions de manutention et de convoyage de bagages pour l’aéroportuaire, l’orléanais Alstef Automation s’attend à une année 2010 très délicate. Mais pas question, pour l’heure, de tailler dans les effectifs : le pdg Pierre Marol souhaite tout au contraire faire de cette mauvaise passe un intense mo-ment de mobilisation.

Si la charge de la partie logistique, plu-tôt stable dans le temps, sera sauvée en 2010 grâce à deux contrats remportés auprès du distributeur Leclerc et du groupe Lactalis pour l’équipement de leurs entrepôts, il n’en est pas de même pour la partie aéroportuaire. « Ce marché connaissait traditionnel-lement une forte croissance, mais la crise a eu raison des investissements et des grands projets d’équipement ou de renouvellement des instal-lations » poursuit Pierre Marol, qui

résume en une formule la gravité de la situation : « Nous n’avons pas signé de gros contrats pour 2010 ».Du coup, et compte tenu des délais de réalisation et de paiement, les pers-pectives ne sont guère réjouissantes. « Au mieux, le CA d’Alstef s’établira l’an prochain à un niveau compris entre 30 et 35 M€, contre plus de 45 M€ en 2009. Inutile d’espérer davantage ».Certains managers commenceraient déjà à envisager la réduction des effec-

Alstef Automationhistoire d’un LBO réussiC’est en 2006 qu’Alstef Automation a fait l’objet d’une reprise par ses salariés, via une opération de LBO. L’entreprise, qui appartenait à l’origine au groupe Alstom, était à l’époque la propriété du britannique Babcook, « un spécialiste de la maintenance industrielle et du facilities management », se souvient Pierre Marol. C’est en apprenant que l’industriel anglo-saxon souhaitait se séparer de l’usine française et ne conserver que celle de Leicester que ce dernier tente le coup. Le projet de LBO, quasi-exclusivement financé par emprunt bancaire, associera donc Pierre Marol (à hauteur de 50,1 %), quatre cadres dirigeants (25 %) et près de 90 salariés de l’entreprise pour les 25 % restants.Pour l’heure, et en dépit du ralentissement provoqué par la crise mondiale, les protagonistes de cette opération n’ont pas à rougir de leur parcours. Le CA est en effet passé de 26 M€ en 2006 à près de 46 M€ en 2009. Une progression qui s’est réalisée dans un contexte de rentabilité tout à fait honorable. Ainsi, en 2008, la société a réalisé un CA de 39,8 M€ pour un résultat net de 2,5 M€.

La Lettre Valloire - Décembre 2009 39

tifs. Pierre Marol a choisi une approche toute différente. « Nous allons bien sûr essayer de réduire les coûts, mais il n’est pas question, pour l’instant, de toucher à la masse salariale. » Bien entendu, la proximité affective entre ce patron de PMI et ses salariés - dont une petite centaine est présente au tour de table, à hauteur de 25 % (voir encadré) - explique ce parti-pris, mais elle n’épuise pas le sujet. « Il me paraît tout à fait contre-productif de se séparer de précieux savoir-faire et des multiples qualifications si difficiles à obtenir et à préserver. Ces moments difficiles constituent,

au contraire, de formidables oppor-tunités de mobilisation. »Tout le monde sur le pont ! Tel sera donc le leitmotiv de la direction d’Alstef Automation pour 2010. Le couteau entre les dents, Pierre Marol a décidé d’aller chercher du business « là où il se trouve ». Cap sur les pays émergents : Alstef Automation, qui exploite déjà deux filiales au Canada et en Turquie, devrait prochainement compter trois autres pied-à-terre au Brésil, au Maroc et en Chine, sans doute en cheville avec des opérateurs locaux.« Autant notre activité logistique est plutôt centrée sur la France en dépit de quelques exceptions (Belgique, Egypte), autant l’activité aéropor-tuaire est totalement tournée vers l’international » explique le président d’Alstef qui précise sa stratégie. Pas de plan B : « Il s’agit avant tout de redoubler d’efforts commerciaux afin de pouvoir donner en pâture à notre bureau d’études, qui emploie près de 60 collaborateurs, de beaux projets et ceci le plus tôt possible, idéalement en début d’année ».Par ailleurs, le manager n’a pas l’in-tention d’abdiquer sur le front de la formation. « Nous consacrons

n’est jamais garanti, mais je suis convaincu que les fondamentaux d’Alstef sont bons. Tout est en place pour bénéficier de la reprise qui ne va pas manquer de se produire… » avance son président.Reste qu’un renforcement du haut de bilan de l’entreprise viendrait sans doute opportunément consolider l’édifice. « Il est, en effet, fort probable que nous ouvrions notre capital, sans doute d’ici à deux ans » prévient Pierre Marol.

Jean-Christophe Savattier

Nous alloNs bieN sûr essayer de réduire les coûts, mais il N’est pas questioN, pour l’iNstaNt, de toucher à la masse salariale ”

traditionnellement à ce poste un montant qui représente trois fois nos obligations légales » explique Pierre Marol, qui insiste sur la nécessité de maintenir cet effort, a fortiori par gros temps. « Notre métier d’intégrateur-assem-bleur de solutions requiert des com-pétences très diverses en mécanique, électronique, électromécanique, in-formatique qui ne s’improvisent pas et qui doivent être renouvelées en permanence. C’est une obligation indiscutable ». Enfin, la direction d’Alstef a bien l’intention d’achever le programme d’investissement en

cours - environ 1 M€ avec l’acquisition du terrain - qui va se concrétiser en 2010 par la construction d’un nouveau bâtiment industriel. « L’une des caractéristiques de notre activité est qu’elle ne consomme pas beaucoup de fonds propres » avance Pierre Marol. « En revanche, nous devons faire preuve d’une grande vigilance à l’égard du poste créances clients. » Ces derniers auraient en effet, la crise aidant, plutôt tendance à retarder davantage le règlement de leurs factures. L’ensemble de ces dispo-sitions permettra-t-il à Alstef de traverser le gué sans plus d’en-combres ? « Bien sûr, rien

40 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Entreprises Managers

Pôle EmploiUne fusion par gros tempsEn un an, Pôle Emploi a dû digérer la fusion de l’ex-ANPE et de l’ex-Assédic. Une opération compliquée par les différences de statut des deux effectifs. Le tout dans un contexte de crise économique aiguë et de forte remontée du chômage. En région Centre, rien n’a été laissé au hasard par le management pour accompagner le parcours des 1 600 agents.

Jean-Yves Cribier

n se serait bien passé de la crise », re-connaît en soupirant Jean-Yves Cribier, directeur régional de Pôle Emploi Centre

depuis le 1er janvier. Car la fusion entre l’ex-ANPE et feu l’Assédic est intervenue au pire moment, celui d’une des plus violentes crises économiques qu’ait connue le pays depuis la fin des Trente Glorieuses.Chacun peut comprendre qu’engager le rappro-chement de deux établissements aux cultures aussi différentes, faire cohabiter les 1 600 collaborateurs de la région Centre sous un même toit et harmoniser leurs

statuts, le tout dans un contexte de forte progression du chômage (+ 30 % depuis le début de l’année),

relève de la gageure.Pourtant, les deux organismes se prépa-raient depuis plusieurs mois à la fusion. Jean-Yves Cribier en a vécu toutes les éta-pes : dès 2007, le temps de la réflexion au sein d’un groupe de travail constitué autour de quelques cadres de l’Assédic, puis la nomination comme délégué régional pour le Centre, au mois de juillet 2008, enfin la prise de ses fonctions actuelles à la création de Pôle Emploi, six mois plus tard. Plus d’un an de labeur où la question managériale a été de tous les instants.Avant d’engager les troupes dans la ba-taille, il faut bien s’assurer que chaque officier est à sa place. La première phase a donc consisté à « structurer la colonne vertébrale » du nouvel organisme. Au sommet, le directeur régional, assisté de deux directrices régionales adjointes : Florence Dumontier (l’ex-directrice régionale de l’ANPE, en charge du

La Lettre Valloire - Décembre 2009 41

réseau) et Virginie Coppens-Ménager (ex-Assédic du Centre, en charge des fonctions support). Tout juste au-dessous, les 25 cadres supérieurs et les 70 de l’encadrement opérationnel (les directeurs de pôles, de sites, les responsables d’équipes et de services) qui, dès la fin du premier trimestre, avaient reçu ou s’étaient vu confirmer leur place dans le dispositif.

Cette phase s’est accompagnée de la refonte du réseau. Les 62 sites hérités de l’ANPE (36) et de l’Assédic (26) ont été regroupés en une trentaine de pô-les, dotés chacun d’un site d’accueil de la clientèle et d’un site de back office pour le traitement des dossiers. Cette nouvelle configuration en préfigure une seconde, qui sera étalée sur les deux prochaines années. À son terme, les 62 sites existants auront laissé place à 33 agences Pôle Emploi, toutes installées dans de nouveaux locaux, à l’exception de 3 d’entre elles (Loches, Argenton-sur-Creuse et Aubigny-sur-Nère) qui ne déménageront pas.La seconde étape, la plus délicate à conduire sur le plan managérial, consistait à assurer la mutation et le transfert des personnels restants, soit 1 400 agents, issus pour les deux tiers de l’ex-ANPE et dotés d’un statut de droit public, et pour un tiers de l’ex-Assédic, possédant donc un contrat de travail. Le délicat redécoupage des tâches ne pouvait être mené qu’avec l’accord des intéressés. Dans un premier temps, chacun a été invité à remplir une fiche de vœux. Dans un second, à se positionner sur un poste. Entre le maintien au sein de l’agence, dédiée, dans la nouvelle configuration, soit à l’accueil des demandeurs d’em-ploi, soit à la gestion des dossiers, ou la poursuite du traitement des dossiers par métier, « c’est souvent le secteur professionnel qui a emporté

le vœu », souligne Virginie Coppens-Ménager. Pour accompagner le changement, Pôle Emploi a consenti un effort exceptionnel : 90 000 heures de formation ont été dispensées en 2009, soit en moyenne 50 heures par salarié, pour un coût équivalent à 6 % de la masse salariale.« Les agents en contact avec les de-

mandeurs d’emplois, soit environ un millier de nos collaborateurs, doivent maîtriser un tronc commun de connaissances à nos métiers. Cela a demandé 7 à 8 jours de formation pour chaque conseiller , explique Vir-ginie Coppens-Ménager. De la même façon, chaque agent doit être capable de conduire un entretien unique. La plus grande partie a été formée durant l’été pendant 2 jours. »En appui de ces formations, 7 conven-tions (1 par département et 1 spé-cifique, pour le personnel du siège d’Orléans) ont été organisées au mois de juin sur le territoire régional : une demi-journée pour chacune, rythmée par des tables rondes associant enca-

drement et collaborateurs, une séance de questions-réponses et la diffusion d’un reportage vidéo faisant témoi-gner agents, demandeurs d’emplois et recruteurs.En parallèle, Pôle Emploi a recruté pour faire face à la brusque remontée du chômage. Une bonne centaine de nouveaux agents ont rejoint ses effectifs dont, pour une bonne part, des CDD transformés en CDI.Il reste pourtant du chemin à par-courir. La formation des agents sera poursuivie ; encore 5 % de la masse salariale y sera consacrée en 2010. Mais, en matière de ressources humaines, le grand chantier sera l’explication et l’information sur la convention collective nationale, dont on vient de boucler les négociations. Si le cas des ex-Assédic est réglé, la nouvelle convention se substituant à l’ancienne, celui des ex-ANPE est plus délicat puisqu’il faudra choisir entre le maintien du statut de droit public ou le passage au contrat de droit privé. Jean-Yves Cribier ne se fait pas d’illusions : « Il faudra l’année tout entière », admet-il. Reste à espérer que l’amélioration de la conjoncture économique facilitera le franchisse-ment de cette ultime étape.

François-Xavier Beuzon

les 62 sites hérités de l’aNpe et de l’assédic oNt été regroupés eN uNe treNtaiNe de pôles ”

Pôle Emploia son baromètre socialCeux qui sont allés en Irlande disent qu’on peut vivre les quatre saisons dans la même journée. Le climat social d’une entreprise comme Pôle Emploi est aussi changeant. Pour bien saisir son évolution, le guichet unique de l’emploi a utilisé des outils déjà mis en place par l’Assédic, comme le baromètre social. « Deux fois par mois, nous demandons à l’encadrement de nous communiquer des informations sur le climat régnant dans les équipes, explique Virginie Coppens-Ménager. Nous demandons aux cadres d’exprimer un ressenti, mais aussi de suggérer des améliorations. »Sur ce baromètre sommaire, un soleil traduit le beau fixe, un nuage le début d’une inquiétude, et une averse la franche dégradation des conditions sociales. Les données sont, pour le moment, à la disposition de l’équipe de direction. Cet avertisseur permet de prévenir les malaises, au même titre que le dispositif de détection des risques psycho-sociaux, et de désamorcer les conflits, voire, au pire, des drames humains. « En plus de notre réseau d’assistantes sociales, nous avons ouvert une ligne d’écoute, 24 h / 24, pour les collaborateurs en difficulté », ajoute Virginie Coppens-Ménager.

42 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Entreprises Managers

C omment recruter au-delà de son bassin d’emploi et attirer de nouveaux collaborateurs

dans une petite ville de province ? En participant, entre autres, au salon Provemploi à Paris, spécialement dédié à la mobilité professionnelle à destination des régions.Basé à Vendôme (41), la SSII EIC a réitéré cette année une première expérience réussie, en passant à la vitesse supérieure. « Nous sommes en train de lancer un projet de réécri-ture de nos logiciels comptables dans un nouveau langage C# (C Sharp). Nous nous orientons donc vers la constitution d’une équipe composée essentiellement d’informaticiens ou de comptables possédant une expé-rience en cabinet », précise Manuel Bouchet, responsable marketing.Cette seconde participation à Provem-ploi a donc, une nouvelle fois, permis à EIC de rencontrer bon nombre de candidats et de collecter des CV in-téressants. Les recrutements, pour la plupart liés au projet, sont en cours. L’équipe comptera, à terme, 40 personnes basées sur un plateau

EIC utilisel’argument TGV

À la recherche de profils pointus en informatique et comptabilité, l’éditeur de logiciels comptables vendômois EIC est passé par le salon Provemploi. Objectif : attirer de jeunes cadres parisiens prêts à franchir le périphérique pour goûter les joies de la vie de province. Et chacun y trouve son compte.

ses recherches pour dénicher des compétences souvent issues de SSII et de cabinets comptables. Confrontée à un bassin d’emploi restreint, Monique Malnou, la DRH d’EIC, a saisi l’intérêt

jouxtant la gare TGV de Vendôme-Villiers-sur-Loir.Pour conduire son projet, fondé sur le déploiement et la maîtrise de tech-nologies novatrices, EIC doit élargir

Coup double pour Arthur et GuénolaAu départ, rien n’aurait laissé penser d’Arthur Kergommeaux qu’il quitterait aussi rapidement son job parisien. Puis, un détour « par hasard » au salon Prov’emploi, l’offre attractive d’une entreprise en développement et un entretien concluant ont abouti à un nouveau challenge, doublé d’un emménagement à Vendôme… Interrogée un an après leur installation, sa femme Guénola ne regrette pas un instant sa vie d’avant : « Nous sommes gagnants sur tous les points : job à responsabilités pour mon mari, poste adéquat pour moi (responsable métier chez EIC), hausse de notre pouvoir d’achat, mode de garde adapté à notre fille de 2 ans… le tout dans un cadre de vie beaucoup plus spacieux et agréable puisque nous habitons une grande maison pour un loyer deux fois moins élevé qu’à Paris. »Conquis par la vie en province, le jeune couple ne se voit pas revenir à Paris, mais admet avoir eu de la chance de trouver EIC. Pour Guénola, « ce fut décisif car on ne peut évidemment pas lâcher son job sans assurer ses arrières professionnels ». Ainsi, avant de franchir le pas, le ménage a fait des calculs pour bien mesurer les conséquences de ce changement de vie en incluant tous les coûts incompressibles liés à l’immobilier, alimentation, transports, loisirs, garde d’enfants… Une telle mutation, ça se prépare.

44 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Entreprises Managers

de ce nouveau mode de recrutement qui permet de rencontrer des Parisiens ou des Franciliens motivés par la vie en province.« L’an passé, notre stratégie s’est ré-vélée payante puisque parmi une soixantaine de candidats rencontrés, nous avons recruté Arthur Kergom-

meaux pour un poste de manager. Quelques mois plus tard, sa femme nous a rejoints. Cette année, notre objectif est de multiplier ce type de recrutements où chacun trouve son compte : des compétences nécessaires à notre développement d’une part, un cadre de vie et des conditions intéressantes d’autre part. À nous de savoir vendre l’entreprise aussi bien que la vie ici… »Pour ce faire, Monique Malnou a rôdé

ses techniques, focus sur les opportu-nités professionnelles et les évolutions de carrière proposées par EIC, déroulé des aides destinées à faciliter la mo-bilité des candidats et de leur famille. « Nous travaillons avec une agence de relocation susceptible de proposer jusqu’à dix biens immobiliers en une

journée. Sa connaissance pratique de la ville et de la région facilite le choix et peut intervenir dans la prise de décision finale », fait-elle remarquer. Viennent ensuite les points forts de la Région Centre et du Vendômois en particulier. « Certes, sans mer ni montagne, nous sommes conscients que notre région n’est pas la première destination à laquelle on pense ! Mais les dessertes autoroutière et ferroviaire sont des atouts. Grâce au

TGV, rallier Paris prend moins d’une heure. Ce qui peut être déterminant dans un choix de vie de famille : l’un peut travailler ici à Vendôme, quand l’autre poursuit son activité parisienne ou banlieusarde avant une installation plus définitive », argu-mente la DRH. Situation géographique idéale, qualité de vie reconnue… Chez EIC, on aime vanter les mérites de la région tout en étant conscient de ses limites. « La taille de la ville et la baisse de salaire sont les freins les plus fréquemment évoqués par les candidats envisageant une instal-lation en province. Alors bougera, bougera pas ? Face à cette question cruciale, le mieux est de mettre dans la balance d’une part son pouvoir d’achat et son mode de vie, d’autre part les atouts et les contraintes liés à la migration. Sachant que dans la majorité des cas, l’arrivée d’un enfant puis d’une fratrie est souvent l’élément déclencheur qui pousse à la mobilité professionnelle et familiale », conclut Monique Malnou.

Capucine Becker

grâce au tgV, rallier paris preNd moiNs d’uNe heure. ce qui peut être détermiNaNt daNs uN choix de Vie de famille ”

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BOURGES :4, allée Albert MéaryBP 241 - 18005 Bourges CedexTél : 02 48 66 71 71Corinne Pelvoizin :[email protected]

CHARTRES :10-12, allée ProméthéeLes Propylées II - BP 4021128004 Chartres CedexTél : 02 37 21 42 21Thibault Betsch :[email protected] :[email protected]

CHÂTEAUROUX :15, place Lafayette - BP 26536005 Châteauroux CedexTél : 02 54 22 07 01Jean-Jacques Beugras :[email protected]

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46 La Lettre Valloire - Décembre 2009

M cDonald’s continue de dévorer la France. Et il y a fort à parier que le festin

va durer. Selon une étude du cabinet Xerfi sur la restauration rapide, après une croissance moyenne de 5,5 % par an entre 2000 et 2008, soit près de 50 % de progression sur la période, les sandwicheries, kebabs, pizzerias et autres fast food vont se stabiliser en 2009 et repartir à la hausse en 2010, bénéficiant d’un report de la clientèle des restaurants traditionnels. Dans ce

cDo metCargill et McKey

à plein régimeIgnorant la crise, McDonald’s, le géant américain de la restauration rapide, poursuit sa pro-gression en Europe. Les deux fournisseurs orléanais de produits carnés, Cargill et McKey, augmentent les cadences.

contexte, McDo profite de la prime au leader.Après les grandes agglomérations puis les villes moyennes, l’enseigne américaine s’implante désormais dans

les sous-préfectures. McDo a ainsi ouvert une trentaine de nouveaux restaurants en France cette année, dont un à Loches (37). A priori, le lien est vite fait entre la crise, la recherche d’une alimentation au meilleur rapport qualité-prix (environ 11 € le plateau moyen de deux repas chez McDo) et le boom de la restauration rapide. Pas si simple : le secteur reste encore atomisé. Au-delà des marques les plus connues (McDo, Quick, Kentucky Fried Chicken, Paul, Brioche dorée, Pomme de pain...), les sandwicheries, saladeries et croissanteries représen-tent 85 % de ce tissu commercial ali-mentaire. Pour 1 hamburger, il se vend toujours 9 sandwiches. McDo et ses challengers, Quick et le petit nouveau Subway ont donc encore des marges de progression. « La conjoncture n’est pas l’unique levier de notre performance », insiste Alexandra Martin, porte-parole du groupe McDonald’s en France. La moyenne d’âge de la clientèle vieillit

Entreprises Agroalimentaire

St-Cyr-en-Val

31 000 tonnes de poulet transformées en 2009110 M€ de CA255 salariés

Fleury-lès-Aubrais

50 000 tonnes de steaks hachés en 2009 (35 000 en 2005)160 M€ de CA en 2008 150 salariés

La Lettre Valloire - Décembre 2009 47

et les consommateurs McDo sont à la recherche de produits plus diété-tiques. Si le Big Mac reste indétrôna-ble, l’offre en produits « équilibrés » s’étoffe, comme des tranches d’ananas à croquer, explique Bertrand Sau-veur, patron de 7 restaurants dans le Loiret et dans la Nièvre. Ou encore des salades composées : « Elles nous rapportent pas mal d’argent, alors que nos marges sont ridicules sur les sandwiches, par exemple », reconnaît ce franchisé. Point fort de McDo : la qualité constan-te, quel que soit le lieu d’implantation du point de vente. Cette réussite est à mettre aussi au crédit des fournis-seurs, comme les orléanais McKey, qui prépare les steaks hachés des célèbres hamburgers, et Cargill, qui confectionne les non moins célèbres nuggets de poulet pané.Les deux entreprises surfent sur le succès McDo. Outre l’aspect folklori-que de la relation acheteur-fournisseur - il n’y a pas de contrat écrit et « on se tape dans la main », assure un négociateur -, la bible est un cahier des charges « maison » appelé MAAP, très inspiré du standard agroalimen-

taire britannique BRC (British Retail Consortium). « McDo a mixé plusieurs normes de qualité pour élaborer le sien », résume Eric Billier, directeur commercial de Cargill.Ce géant américain de l’agroalimen-taire, qui emploie 180 000 personnes dans le monde, est l’un des fournis-seurs de McDo en Europe. Basée à Minneapolis (Minnesota), la société

a implanté en 1993 une usine à St-Cyr-en-Val, en banlieue orléanaise. Elle y transforme 30 000 tonnes de morceaux de poulet panés, dont les deux tiers sont consommés en France. Le tiers restant va nourrir les clients italiens, espagnols ou hollandais... « Nous avons investi 10 M€ ces cinq dernières années, dont 2 M€ sur une machine de mise en forme montrée en exemple dans le monde entier par les acheteurs de McDo », raconte Basile

Tchikladzé, ingénieur agro passé chez le volailler Doux avant de prendre la direction de l’usine orléanaise.Les 250 salariés travaillent 6 jours sur 7 dans une usine qui ressemble à un hôpital, où la cigarette est bannie, même à l’extérieur du bâtiment de production. « La sécurité alimentaire est vitale pour toute la filière McDo, indique Eric Billier. Nos nuggets sont 

D’autres entreprises régionales, plus petites et hors filière agroalimentaire, ont gagné la confiance de McDo. Fournisseur de la signalétique pour des restaurants McDo-nald’s dans toute l’Europe, Merim pousse les murs. Jean-Jacques Mulleris, pdg de cette société de 60 salariés, investit ainsi 1 M€ pour étendre son usine de St-Gaul-tier (36). Elle sera opérationnelle au début d’année 2010.« C’est tellement urgent que nous déména-geons au fur et à mesure de la construction », décrit cet ingénieur, par ailleurs président de Shop Expert Valley, le cluster spécialisé dans les aménagements de magasins. Fabricant

de panneaux signaléti-ques et d’équipements pour la restauration (conteneurs d’huiles usagées), Merim vient de prendre position sur le vaste chantier de renouvellement des aires de livraison Mac Drive. « Nous avons équipé 4 restaurants. Et McDo envisage de rénover ses 4000 points de vente en Europe », se réjouit Jean-Jacques Mulleris, dont le CA devrait progresser cette année de 25 %, à 10 M€.

consommés dans 3 000 restaurants chaque jour, soit 1 million de clients, dont 450 000 enfants. Nous traquons le moindre millimètre d’os, la moin-dre impureté. »Cargill est concurrencé sur le marché européen par un autre sous-traitant américain, Esca, implanté en Alle-magne. Par ricochet, le site orléanais active toute une filière de la volaille avec les usines Doux dans le Loiret et le Cher et, dans le Finistère, avec le volailler Boscher.Autre industriel du Loiret bénéficiaire de l’appétit des Européens pour le Big Mac : McKey. Créée en 1987 et filiale à 100 % de Keystone Foods, McKey France emploie 150 personnes dans son usine de Fleury-lès-Aubrais. L’usine tourne 20 heures sur 24 et transforme quelque 2 millions de steaks hachés à destination des restaurants français, mais aussi belges, italiens, danois, hollandais, espagnols et marocains. Son CA s’est élevé à environ 160 M€ en 2008.« Fournisseur de McDo depuis 45 ans, McKey fonctionne à livre ouvert avec son client. C’est à dire en toute trans-parence », témoigne Arnaud Rochard, l’un des responsables de cette multi-nationale américaine. Contrepartie de cet attachement hors norme : McKey et Cargill n’ont pas d’autres clients. Pour le moment, cette exclusivité suffit parfaitement à leur bonheur.

Stéphane Frachet

Merim se positionne sur les Mac Drive

48 La Lettre Valloire - Décembre 2009

«L e bio, c’est un marché qui se porte tout seul », assure

Jean Hervé, créateur de l’entreprise éponyme en 1982, qui s’enorgueillit d’une « croissance organique de 15 % l’an depuis trente ans ». Pour répondre à la demande, Jean Hervé multiplie les équipements, toujours les mêmes : des fours de séchage des fruits secs, des meules de granit qui les réduisent en poudre, des lignes de condition-nement. La surface des bâtiments est passée de 1 200 à 4 300 m2 avec l’ex-tension en cours (1,2 M€), et l’effectif de 1 à 28 personnes aujourd’hui, 31 demain, pour un CA 2009 de 8 M€.Jean Hervé fabrique 180 produits, es-sentiellement des poudres et des pâtes à tartiner à base de fruits secs : les amandes et les noisettes viennent de Sicile, ainsi que la pistache de Bronté, le sésame arrive d’Egypte et d’Inde,

Le soixante-huitard Jean Hervé a gardé ses valeurs intactes

Avec 1 % de ses ventes, Jean Hervé a déjà construit dix écoles, trois collèges et un lycée à Madagascar. Aujourd’hui, l’entreprise de confiserie bio de Clion-sur-Indre embauche et investit dans un nouveau projet en Haïti.

soit, avec l’arachide et la noix de cajou, 1 200 tonnes de matières premières achetées chaque année. Les produits sont directement commercialisés à la boutique de Clion, sur internet, sur les salons bio grand public et quelques manifestations professionnelles avec, pour unique outil de propagande, un lot 10 000 petites cuillères sur chaque stand pour faire goûter. Cet autodidacte breton a commencé sa vie professionnelle en Savoie : « Avec des copains post-soixante-huitards, nous voulions créer un village artisa-nal dans un hameau abandonné. J’ai démarré avec un pressoir à huile » et le rêve s’est vite évanoui. Il acquiert alors 200 m2 à Chambéry en 1981 et se lance dans la purée d’amande (amande broyée), base du lait d’amande, qui constitue encore le fer de lance de la maison Jean Hervé. Lorsqu’il apprend qu’un bâtiment de La Vie Claire est à vendre à Clion, avec les machines, il

n’hésite pas : « J’ai acheté l’atelier en 1992 à Pierre Botton qui venait tout juste d’acquérir l’affaire auprès de Bernard Tapie ».La démarche de commerce solidaire est chère au cœur du patron, histoire « d’aider des gens qui n’ont rien. Nous y consacrons 1 % de notre chiffre d’affaires chaque année, soit un total de 428 000 € à ce jour ». A Madagascar, Jean Hervé a construit dix écoles, trois collèges et un lycée avant de prendre la route d’Haïti où un nouveau projet porte sur deux écoles et un lycée, en partenariat avec une structure financée par EDF pour les orphelins. Après une vie professionnelle bien remplie, Jean Hervé s’apprête à passer la main à deux de ses filles, Maïa et Marie, et à son gendre. Il a confiance : « J’ai choisi les produits pour le long terme ».

Odile Ménard

La poire d’Olivet change de mainsImplantées à Olivet, près d’Orléans, les sociétés Godeau & Fils et Covifruit - cette dernière doit sa notoriété à la commercialisation de la fameuse eau-de-vie de poire d’Olivet - ont discrètement changé de mains dans le courant de l’automne. Joël Godeau, le fils du fondateur de ce négociant de fruits et légumes très implanté dans l’Orléanais, a en effet cédé le contrôle des deux sociétés à Hervé André, un ancien de la grande distribution. La transaction a été accompagnée par le cabinet de conseil en cession-acquisition JCG Entreprises. Godeau & Fils (5,1 M€ de CA) avait repris la coopérative vinicole et fruitière d’Olivet (Covifruit) en 2001.La « poire d’Olivet » est tirée de plus de 500 tonnes de poires William’s cueillies à la main, héritage des arbres fruitiers plantés au Moyen-Âge par les moines de Micy. Covifruit (1,2 M€ de CA) distille, chaque année, environ 17 500 litres d’alcool titrant entre 45° et 50° et commercialise également des liqueurs, apéritifs, vins, jus de fruit et différents produits du terroir.

Entreprises Agroalimentaire

Jean Hervé et sa fille Marie,

chargée de la fabrication

TOURSFrançois Boille

9, rue Edouard Vaillant37000 Tours

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50 La Lettre Valloire - Décembre 2009

Entreprises Mécanique

Si pour vendre plus,on essayait la location ?

Pour doper sa production de machines à banderoler les palettes, Eric Rassinoux a décidé non plus seulement de les vendre, mais aussi de les louer.

White, un site internet dédié (www.banderoler-eco.com). A partir de 174 € par mois, un in-dustriel peut louer une machine semi-automatique, avec pré-étirage du film et contrat full services. « Dès le premier mois, le client gagne 330 € de consommables » promet le site internet. Le tout assorti d’un engage-ment de 24 à 60 mois avec possibilité de sortie à tout moment. Une vraie révolution signée Atecmaa Packaging qui devrait consolider sa position de leader sur un marché dont elle détient déjà une part de 15 %.« Nous offrons à nos clients une al-ternative à l’investissement dans une période tendue, explique Eric Rassinoux. En même temps, nous

pouvons désormais répondre à une demande ponctuelle, par exemple pour une activité saisonnière. »Mais ce n’est pas tout. Atecmaa Packa-ging qui, avec sa société sœur Rassi-noux Production (tôlerie de précision), emploie une soixantaine de salariés pour 6,7 M € de CA, met sur le marché une nouvelle machine « charnière », qui sera un compromis entre les machines semi-automatiques, qui coûtent entre 3 000 et 9 000 €, et les automatiques, dont les prix s’étagent de 50 000 € à… près de 300 000 €. Il en coûtera environ 45 000 € à l’acheteur. Eric Rassinoux vient de la présenter, avec une nouvelle génération de machines, au salon Europack de Lyon.

FXB

R epreneur en juin dernier à la barre du tribunal de commerce de Blois

de Kopec Verloës (SKV) et de ses 23 sa-lariés romorantinais (25 aujourd’hui), Jean-Marie Rudent souhaite constituer un groupe de mécanique de précision « polyvalent, depuis la conception de pièces mécaniques de haute préci-sion jusqu’à leur production ». Vaste ambition pour cet ancien consultant industriel et ancien manager, qui est le fondateur de Production Industrielle Intégrée Intensive (P3I). A 47 ans, Jean-Marie Rudent s’est dé-cidé à mettre les mains dans le cam-bouis. Au début de cette année, il don-ne de la consistance à son holding en

Les ambitions de P3I pour Kopec VerloësJean-Marie Rudent, patron de P3I, veut s’appuyer sur Kopec Verloës à Romorantin pour constituer un groupe industriel de pointe.

reprenant EFOPC, un mécanicien de précision implanté à Herblay (95), une ancienne filiale de la multinationale japonaise ARRk. EFOPC est spécialisé dans le prototypage industriel et en particulier le « reverse engineering », qui permet de fabriquer des pièces à partir des modèles finaux en utilisant des lasers et des caméras. Aujourd’hui, EFOPC emploie 30 salariés et réalise 3,1 M€ de CA.Parmi les clients de P3I, la Snecma, EADS, la RATP, la SNCF ou encore PSA. « Pour les deux structures, je propose des prestations de plus en plus éten-dues à nos clients », avance Jean-Marie Rudent, qui s’attaque à un marché

occupé en partie par des industriels comme Daher, Mecachrome ou Als-tom. « Quand le marché repartira, il y aura moins d’acteurs, mais des contraintes nouvelles de qualité et de spécialisation », prédit-il. Cette stratégie offensive relance SKV, déboussolée par le décès de son an-cien pdg Jacques Hérault, intervenu le 30 août 2008. « Cette société possède de nombreux atouts, en particulier des qualifications pour l’industrie aéronautique et une clientèle di-versifiée », assure Jean-Marie Rudent. D’autres acquisitions sont envisagées dans ce secteur de la mécanique de précision. Stéphane Frachet

I nnover, c’est parfois faire du neuf avec de l’ancien. Eric Rassinoux,

patron d’Atecmaa Packaging à Ter-miniers (28), le démontre avec son nouveau concept « Banderoler-Eco.com ». Pour donner une impulsion

nouvelle au marché des machines à banderoler les palettes (système qui entoure les palettes d’expé-

dition de film plastique, les transformant en vé-ritables momies), ce

dynamique patron les propose depuis cet été aussi à la

location : il a même conçu, avec l’agence de communication chartraine Green and

La Lettre Valloire - Décembre 2009 51

L e 24 septembre, Joël Duchesne (ci-contre) et son fils Loïc étaient

fiers de présenter leur nouveau centre de découpe laser Amada. Cet équipe-ment, doté d’un magasin avec charge-ment et déchargement automatisés, trône depuis cet été dans les ateliers de la petite entreprise de tôlerie-chau-dronnerie de Château-Renault (37). « Le centre Amada nous permet de couper trois fois plus vite des tôles acier jusqu’à 20 mm d’épaisseur »,

Du nouveau chez Duchesne à Château-Renaultexplique Loïc Duchesne, cogérant de l’entreprise fondée par son père en 1981. « Il gère automatiquement les coupes, de moins de 0,8 mm à 15 mm d’épaisseur, et peut tourner, si besoin, 24 h / 24 et 7 j / 7. »L’investissement (800 000 �) est d’im-portance pour une entreprise d’une vingtaine de salariés qui réalise 2,2 M� de CA. Mais il devrait permettre d’ap-procher de nouveaux clients dans les secteurs du bâtiment, de l’agencement

Scanplan étoffe Argenton-sur-CreuseLa Scanplan, qui conçoit à Luant, au sud de Châteauroux (36), des machines spéciales pour les industries automobile et agroalimentaire, ainsi que des machines de flocage, se développe sur la Z.I. des Narrons à Argenton-sur-Creuse (36). La société dirigée par Jean-Marc Poirier (environ 1 M€ de CA, 12 salariés, dont la moitié dans l’atelier) a ainsi racheté les locaux argentonnais (1 000 m2) de la Cimac ; elle y prévoit des travaux d’aménagement et d’extension (environ 100 m2) qui permettront d’étoffer ses activités d’ingénierie et de bureau d’études sans, pour autant, compromettre son installation à Luant. L’investissement, qui s’élève à 310 000 €, devrait permettre la création de 6 emplois.

de magasin ou du matériel agricole. « Avec l’ancienne machine, je pla-fonnais à 10 mm d’épaisseur. Main-tenant, je peux proposer des plaques de 20 mm et cela nous ouvre des mar-chés », reprend Loïc Duchesne. Pour maîtriser parfai-tement ce nouvel outil, qui n’existe qu’à une vingtaine d’exemplaires au Ja-pon, il a fallu deux mois de formation au personne l concerné.

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52 La Lettre Valloire - Décembre 2009

I nstallée à Vendôme (41), Mondoubleau (41) et à Montoire-

sur-le-Loir (41) où se situe son siège social, la société de services en ingénierie informa-tique AXN connaît une croissance rapide. Cette structure d’une vingtaine de collaborateurs réalise, en effet, un CA compris

entre 1,5 et 2 M€ qui « a doublé en quatre ans » nous indique une por-te-parole de l’entreprise dirigée par Nicolas Arnoux.Multi-spécialiste de l’informatique, AXN doit ce succès à la diversité de son offre (conception et hébergement de sites internet, développement et mise à disposition de logiciels spécifiques

AXN Informatique mise sur le sur-mesure

L ’éditeur castelroussin de logi-ciels Cofisoft, spécialisé dans le développement de logiciels

de gestion pour les transporteurs, les exploitants de carrières et les TP (24 salariés, 2,2 M€de CA en 2008) engage un important programme de développement. Guillaume Beaure-gard, le pdg de l’entreprise qu’il a rachetée en 2007, entend en effet faire de Cofisoft « un éditeur de ga-barit européen dans ces spécialités d’ici à huit ans ». Le patron connaît la difficulté de la tâche puisqu’il dirigea pendant quelques années l’export de l’éditeur Géoconcept, un spécialiste des logiciels de cartographie…Ce plan stratégique va tout d’abord passer par « une plus grande indus-trialisation de nos process et des pro-duits ». Puis Cofisoft, qui répugne à

Cofisoft rêve d’EuropeSpécialisé dans les logiciels de gestion dédiés aux transports, aux logiciels de gestion et aux exploitants de carrière, le castelroussin Cofisoft entend devenir un acteur européen sur ces marchés.

passer par des distributeurs, prévoit de procéder à des acquisitions externes de petits éditeurs locaux en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni qui seront filialisés.Par ailleurs, Guillaume Beauregard en-tend aussi effectuer plusieurs rachats en France d’éditeurs aux savoir-faire complémentaires. Un premier achat d’une cible de 0,5 M€ devait être an-noncé prochainement à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il a égale-ment prévu d’effectuer l’acquisition en 2011/2012 « d’un éditeur d’une taille beaucoup plus importante (entre 60 et 80 % du CA actuel de Cofisoft) ». Si le timing est respecté, l’éditeur castelroussin devrait réaliser d’ici à huit ans un CA de 8 M€ dont 25 % à l’export.L’entreprise, qui était installée à l’étroit

sur la zone aéroportuaire (ZIAP), a accru ses capacités immobilières : elle a déménagé à la fin novembre dans les anciens locaux de la Trésorerie générale de Châteauroux (36) après l’exécution de travaux de réaména-gement. L’investissement s’est élevé à plus de 700 000 €.

Jean-Christophe Savattier

Cohésium-Telmotiv et Actèmedeviennent NetwaveL’éditeur toulousain de logiciels Linéasoft (2 M€ de CA), spécialisé dans les logiciels de gestion de vente à distance (VAD), a repris cet été Actème, implantée à St-Cyr-sur-Loire (37), une entreprise réalisant pour le compte de tiers des campagnes de vente à distance. Cette dernière s’était, au préalable, renforcée via l’acquisition de l’activité de marketing téléphonique du tourangeau Cohesium-Telmotiv. L’ensemble (40 collaborateurs, 2,5 M€ de CA) a d’ailleurs été rapatrié sur St-Cyr. Les deux sociétés tourangelles sont désormais contrôlées par le holding familial Netwave de Jean-Luc Bernard, le pdg de Linéasoft.

et métiers sur mesure) « mais aussi à la proximité et à la réactivité de ses équipes ». Les entreprises-clientes, qui comptent de 1… à 100 salariés, apprécient cette logique qui s’appuie sur des plates-formes logicielles hé-bergées sur le web en mode SAAS

(Software as a service). En adhérant à ce mode astucieux, elles n’ont, en effet, plus qu’à louer ces logiciels téléchargeables − ou une partie de leurs fonctionnalités…− sans avoir à se préoccuper des tâches de mainte-nance ou de mises à jour.

Entreprises Informatique

54 La Lettre Valloire - Décembre 2009

La Lettre Valloire : Le risque de délocalisation plane-t-il sur la

pharma française ?Jean-Pierre Dubuc : L’industrie pharma-ceutique française est l’une des plus performantes au monde. Notre pays subit parfois les effets négatifs d’une réglementation plus stricte qu’ailleurs ou de mesures de distorsion de concurrence, telles que l’impossibilité, à ce jour, de produire avant l’heure H les génériques de princeps en passe de perdre leur brevet*. Mais ses atouts demeurent : une exigence de sécurité jamais démentie, une main d’œuvre de haute qualité… ou encore le dé-veloppement de clusters à visibilité internationale, tel que PharmaValley,

« La PharmaValley réduira les menaces de délocalisation industrielle »

Jean-Pierre Dubuc, le directeur des opérations industrielles d’Ipsen, estime que le cluster de production PharmaValley, dont il est le porte-parole, réduit les menaces de délocalisation qui pèsent sur les capacités de production pharmaceutiques régionales.

premier bassin pharmaceutique euro-péen. Celui-ci concentre en Centre-Normandie 60 % des effectifs et 50 % de la production française. Pour ces raisons, le médicament made in France continue de jouir d’une réputation mondiale. La concentration de l’acti-vité des laboratoires pharmaceutiques sur un nombre plus restreint d’unités de production constitue cependant un risque non négligeable.

LV : L’existence d’un cluster est-il l’antidote à ce phénomène ?J.-P. D. : Ce mouvement pousse les industriels à réaliser des arbitrages au sein même de leurs groupes, en ras-semblant sur un seul site des activités portées par plusieurs filiales. Pharma-Valley, qui organise des séminaires pour les directeurs d’usines dédiés à ces problématiques d’attractivité, peut jouer un rôle d’appui majeur dans ces arbitrages.

LV : La France est-elle encore un pays d’accueil des investissements pharmas ?J.-P. D. : Depuis cinq ans, c’est un total de 850 M€ d’investissement qui ont été engagés sur le territoire interrégio-nal de PharmaValley. Le contexte n’est pas à l’installation de nouvelles unités de production. Ce qui n’empêche pas de nouveaux investisseurs de choisir la France et des bassins comme ceux de PharmaValley qui offrent un envi-ronnement préparé et fertile.

LV : Des stratégies de spécialisation peuvent-elles être payantes ?J.-P. D. : La spécialisation de la France

doit être la qualité et la compétitivité. La France mérite d’être reconnue comme un pays où le médicament est le plus sûr et le plus compétitif au monde. Plus concrètement, la France est en effet en train de dessiner, par le biais du Leem − le syndicat des industriels du médicament − et des clusters sur lesquels il s’appuie, une organisation en trois grands pôles de référence : un pôle alsacien spécialisé dans le développement des biotech-nologies, un pôle lyonnais autour du vaccin, et PharmaValley, le pôle français de la production pharmaceutique issue de la chimie classique.

LV : Mais est-il opportun de se posi-tionner sur le terrain des molécules chimiques ?J.-P. D. : La chimie fine et les médica-ments issus de cette chimie classique auront encore une grande place de-main, même si la moitié des produits en développement sont aujourd’hui issus des biotechnologies. La spécia-lisation de PharmaValley, c’est son excellence en matière de production secondaire de médicaments chimi-ques, mais aussi le positionnement sur les thématiques clés du développe-ment et de la production de demain : bioproduction, galénique innovante ou imagerie…

Propos recueillis par Jean-Christophe Savattier

* Le Comité stratégique des industries de santé (CSIS) organisé le 26 octobre dernier sous le patronage du Président de la Répu-blique a prévu de lever ce verrou.

Entreprises Pharmacie

Jean-Pierre Dubuc, président de Polepharma et porte-parole de PharmaValley

56 La Lettre Valloire - Décembre 2009

L e groupe Veolia regroupera au dé-but du mois d’avril divers services

tourangeaux de sa division Environ-nement sur 3 200 m2 de bureaux, dans l’un des trois premiers immeubles du programme Acti Campus, sur la ZAC des Deux-Lions à Tours.Au total, entre 150 et 200 personnes rejoindront ce bâtiment aux normes BBC (consommation d’énergie de 43,05 kW/h par m2, inférieure aux normes requises) : la direction régio-nale Atlantique de Dalkia, actuellement installée aux Granges-Galand à St-Aver-tin, le centre opérationnel Dalkia de la rue Michel Colombe, au centre-ville, et une direction de Veolia Eau. Le même programme Acti Campus, développé par le groupe Lelièvre, la Caisse des Dépôts et la Société d’équi-pement de la Touraine (SET), accueille déjà ce dernier sur 760 m2 au RdC du premier immeuble. Le second étage, de même surface, reste à commercialiser, ainsi que le deuxième immeuble du programme, d’une surface de 1 700 m2, qui fait toutefois l’objet de négociations avancées avec un occupant unique.La commercialisation est assurée en exclusivité par l’agence IEL de Tours.

Entreprises Immobilier

Veolia aux Deux-Lions

Début octobre, Bouygues Im-mobilier a inauguré un ensem-ble immobilier de 10 000 m2 de SHON, comprenant l’immeuble de bureaux Central Station, la résidence hôtelière Citea et un immeuble de logements avec commerces en RdC. Les bâti-ments sont situés rue Édouard

Vaillant, à proximité de la gare de centre-ville.Les 3 340 m2 de surfaces de bureaux, réparties sur 6 niveaux, ont été intégralement ache-tées par la Foncière Inea. Elles ont été louées par le conseil en immobilier d’entreprise Arthur Loyd Boille-Immobilier au tribunal d’instance de Tours et à la société Daher, qui en prendra possession en début d’année. À l’heure où nous écrivons ces lignes, une surface représentant environ un tiers de l’immeuble restait à placer. La gestion de la résidence hôtelière, constituée de 99 chambres destinées à des séjours de moyenne et longue durée, a été confiée à Citea, une filiale de Lamy et de Pierre & Vacances.

Des projetsorléanaisen stand-by

Orléans, plusieurs projets im-mobiliers tertiaires tardent à

sortir des cartons. La Sogeprom, le bras armé immobilier de la Société générale, envisage de construire à proximité de la gare un ensemble de 12 000 m2 qui comprendrait un hôtel. La Cirmad, filiale promotion de Bouygues, a également mis à l’étude un programme de 8 000 m2 sur l’îlot de la Râpe, mais le projet − qui devait abriter les services de l’entreprise de BTP Dalla Vera, éga-lement filiale de Bouygues − semble en stand-by.Enfin, le groupe Lazard précité en-visage de lancer la construction de plusieurs modules en R+1 d’une surface unitaire de 1 500 m2 sur la ZAC du Moulin à Olivet ; le pro-gramme pourrait se déployer au total sur au moins 5 000 m2.

Un nouvel immeubled’affaires à la gare de Tours

Bureaux près de la rocadede ChartresL e promoteur chartrain I2C lance

un important programme de bureaux d’environ 3 000 m2 de SHON au Coudray, près de Chartres (28). L’emprise est située rue Claude Bernard, à proximité de la rocade intérieure de l’agglomération chartraine. Il comprend trois immeubles en R+1 et devrait être livré au troisième ou au quatrième trimestre 2010. Les surfaces sont proposées à la location (entre 115 et 125 € HT le m2 / an) ou à l’achat (entre 1 250 et 1 350 € HT le m2). La commercialisation des bâtiments 4 (1 000 m2) et C (740 m2) a été confiée au conseil en immobilier d’entreprise IEL. D’ores et déjà, près de la moitié des surfaces ont fait l’objet d’une réservation ; une entreprise a déjà retenu l’un des trois bâtiments.

Un lotissement d’une centainede logements devraient se cons-truire au lieu-dit Les Pétaudes,à St-Amand, dont les deux tiersseront consacrés aux seniors. Ily aura également une maisond’accueil, une salle de restau-ration et une salle de gym.Livraison prévue en 2011.

A St-Germain-du-Puy, un lotisse-ment de 250 logements devraitvoir le jour dans le quartier desChailloux, sur 14 ha. La livrai-son est prévue pour la rentrée2011.

Une bibliothèque devrait voir lejour en 2011 à La Chapelle-St-Ursin. Le permis de cons-truire sera déposé en janvier etl’appel d’offres destiné auxentreprises en avril. Le débutdes travaux est prévu en sep-tembre.

Un ensemble de 130 loge-ments, une maison des serviceset un pôle médical vont voir lejour dans le quartier Beauvoir,à Châteaudun. Les travaux decet immense chantier de 65 M€devraient commencer en 2010.

L’Opac Habitat Drouais vientd’engager un programme deréhabilitation por tant sur197 habitations sur le Lièvred’Or, à Dreux. La 1ère tranchede cette opération sera livréefin 2010 et portera sur 26 loge-ments collectifs. L’investissementse monte à 42 M€. Par ailleurs,41 logements seront livrés enseptembre prochain boulevardPasteur ainsi que 41 pavillonsà Comteville et 26 maisons enbois rue de Bretagne.

La salle paroissiale de la Cité,à Chartres, est en cours de

démolition afin de laisser placeà la construction d’ici à fin 2011d’une nouvelle salle de 700 m²qui disposera d’une salle poly-valente modulable et de sallesd’activités. L’opération semonte à 2,5 M€ . La Maisonpour tous, située avenue de laRépublique, sera égalementdétruite et remplacée par deslogements.

A Courtalain, une maison deretraite de 83 lits de 4 500 m² esten construction. Les travaux,d’un montant de 10 M€ ,devraient être terminés enoctobre 2010.

L’hypermarché Leclerc deSt-Denis-les-Ponts entame laconstruction d’une galeriecommerciale de 3 500 ², dont1 500 m² de boutiques. Lestravaux devraient être terminésmi-2010.

Le conseil municipal deMonnaie vient de validerl’avant-projet et le projet deplan d’épandage. Un appeld’offre devrait prochainementêtre lancé pour sélectionner lesentreprises candidates.

Un projet d’installation de com-merces et logements sur 4 haentre La Motte et La Petite Motteà Tour-en-Sologne va voir lejour dans le cadre du Contratde projets Etat-Région.Montantdes travaux : 2,3 M€ , dont1,6 M€ restera à la charge dela CdC du Pays de Chambord.

Les travaux de restructurationde la station d’épuration deMalesherbes va se traduire parla construction d’une nouvelleusine sur l’actuel site. Le mon-tant des travaux devrait s’éleverà 5,8 M€ sans les avenants niles options. L’inauguration estprévue courant 2010.

Les travaux pour la constructiond’un centre culturel de 1 130 m²sur le Campus d’Orléans-LaSource devraient commencerà la fin du mois d’octobre pourune livraison en avril 2011. Ilabritera une salle de musiqueamplifiée ainsi qu’un théâtre de165 places.

Le projet de déviation àJargeau par un pont sur laLoire est en bonne voie. Uneétude d’impact est program-mée pour 2010, suivie en 2011de la DUP. 2010 et 2013 serontconsacrées aux acquisitionsfoncières et les travaux pour-raient débuter en 2014 pourune livraison en 2016.

EURE-ET-LOIR

LOIRET

INDRELa CdC du Paysd’Issoudun vaconsacrer 3,5 M€

à la création d’unvillage d’entre-prises sur la ZI dela Limoise,à Issou-

dun. Les travaux, qui débuteront en mars 2010, compren-dront la construction de 4 modules de 1 000 m² ainsi quel’aménagement d’une desserte vers la RN 151.

Entreprises Chantiers

CHER

LOIR-ET-CHER

58 La Lettre Valloire - Décembre 2009

INDRE-ET-LOIRE

Contacts : Emilie Landeroin, à l’Opéra de Tours & Orchestre Symphonique Région Centre02 47 60 20 30 - [email protected] - www.operadetours.fr

Des Mécènes à l’OpéraLa loi du 1er août 2003 permet aux entreprises, comme aux particuliers, de par-ticiper au financement des œuvres et des artistes en déduisant fiscalementune partie des sommes versées. L’Opéra de Tours a créé une association pourrecueillir ces dons.

D epuis quelques années, les entreprises se lancent dans une alternative raisonnée au sponsoring :le mécénat. A la fois acte désintéressé pour soutenir des initiatives artistiques ou humanitaires,

mais aussi moyen de renforcer la notoriété et l’image des entreprises, le mécénat est, pour certains, unevéritable démarche qualité pour l’entreprise ou, plus modestement, un gage de relations publiquesefficace.

Encouragé par la loi du 1er août 2003, qui permet aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux im-portants, le mécénat a ainsi permis à de nombreux projets culturels de trouver les moyens humains,financiers ou matériels nécessaires à leur aboutissement.Le mécénat offre, en effet, l’avantage de pouvoir être versé en espèces ou en nature, par exemple sousforme de prestations. En choisissant de devenir mécène, l’entreprise bénéficie d’une réduction fiscalede 60 % du montant du don (dans la limite de 0,5 % de son chiffre d’affaires). Pour un particulier, ladéduction fiscale est de 66 % du montant du don dans la limite de 20 % de son revenu imposable.Outre l’aspect fiscal, il est possible d’obtenir de l’artiste une contrepartie équivalente à 25 % maximum dumontant du don. Par exemple, des places de spectacle ou des entrées pour une exposition.

Localement, si de nombreuses initiatives ont vu le jour depuis la promulgation de cette loi (Centre cultu-rel Saint-Martin de Tours, Artistes et Entreprises, Musée des Beaux-Arts de Tours, Association entreLoire et Chère), certaines existent depuis déjà quelques années.C’est le cas de Diva/Club Entreprises, pour l’Opéra de Tours, qui vise à promouvoir les spectacles de lasaison lyrique, les concerts de l’Orchestre Symphonique ou les activités jeune public. Les dons s’éche-lonnent entre 1 500 et 15 000 € pour des avantages qui varient de la mise à disposition de certains lieux(Foyer du public, salle de 1 000 places), à celle de places de spectacles et d’espaces publicitaires.

Outre son intérêt philanthropique, l’acte de mécénat revêt une signification importante pour l’entre-prise. Tout porte à croire que ce sont également cesmotivations qui ont poussé quelque 200 chefs

d’entreprises à franchir les portes de l’Opéra de Tours le 7 octobre dernier pour assister àla répétition Générale de La Clémence de Titus de Mozart, mise en scène par Alain

Garichot et dirigée par Jean-Yves Ossonce, lors d’une soirée spécialementdédiée aumécénat à l’Opéra de Tours et co-organisée avec Mécénat

Touraine Entreprises.©

Fran

çoisBerthon

Carnet

Sébastien Meunier vient d’êtrenommé chef d’agence Centrede SPIE Communications, sociétémajeure en matière de servicesinformatiques et réseaux télé-coms. Il était auparavant direc-teur d’Europe Sécurité Télécom-munications, une filiale de SPIESud Ouest.

Magali Charbonneau, directricede cabinet du préfet d’Eure-et-Loir, Jean-Jacques Brot, vient dequitter son poste pour rejoindreTahiti, où elle a été nomméedirectrice de cabinet du Haut-commissaire de la République enPolynésie française.

Olivier Delpech vient d’êtrenommé directeur de l’usineMichelin de Joué-lès-Tours. Il suc-cède à Yannick Leben, qui estnommé responsable des activitésindustrielles de la ligne Produitsgénie civil à Clermont-Ferrand.

Ludovic Chaker vient de prendreses fonctions de directeur de ca-binet du maire de Joué-les-Tours.Ce diplômé de Langues’O, duCelsa et de Sciences Po, a aupa-ravant travaillé deux ans àShanghai au consulat général deFrance.

Pascal Renoux quitte son postede directeur de l’Office publicde HLM Terres de Loire Habitatde Blois. Il sera remplacé parJacques Borbon.

A l’issue de la réunion régionaledu Prisme (Professionnels de l’in-térim, services et métiers de l’em-

ploi) qui s’est déroulée récem-ment à Orléans, les adhérentsde la région Centre-Auvergne-Limousin ont réélu PhilippeGobinet président. Ce dernier estprésident du groupe Partnairedont le siège est à Orléans.

Christian Verdy quitte la directionde l’usine Georgia Pacific deGien, poste qu’il occupait depuis1992. Son successeur est BrunoVoisin, précédemment directeurde l’usine de Kunheim (68).

Frédéric Potier, directeur de ca-binet du préfet du Loiret et de laRégion Centre Bernard Fragneau,quitte son poste pour rejoindre leministère de l’Intérieur. Il sera rem-placé par Etienne Laguarigue deSurvilliers.

Brunon Pénichon prend la suc-cession d’Yvon Barbou au postede secrétaire général de laChambre des métiers et de l’arti-sanat du Loiret. Il suivra le chantierdu nouveau centre de formationcontinue Pôle de développementdes entreprises qui verra le jour enavril 2010.

Youssoufi Touré vient d’être éluprésident de l’Université d’Orléans.

Il était précédemment vice-prési-dent en charge de la rechercheet de la valorisation. Youssoufi Tourésuccède àGérald Guillaumet.

Jean-François Rocchi, inspecteurgénéral de l’administration, vientd’être nommé président duBureau de recherches géolo-giques et minières (BRGM), basé àOrléans. Nommé en Conseil desministres, il succède à PhilippeVesseron.

LOIR-ET-CHER

LOIRETVincent Mouret, directeur général deWirecom Technologies depuis lemoisde mars, s’est attelé à la tâche derestructuration de la start-up orléa-naise. Après avoir levé 1,5M€ de fondsau printemps, Wirecom espère bou-cler une augmentation de capital d’en-viron 2 M€ auprès des actionnaireshistoriques de la société. Cet apportd’argent frais permettra de nettoyerle bilan et d’envisager un retour àl’équilibre à l’issue du prochain exer-cice. D’ici à cette date, le spécialistedes solutionsdemaîtrise del’énergie dansle bâtimentn’échapperaprobablementpas à une ré-duction d’ef-fectif.

66 La Lettre Valloire - Décembre 2009

LOIRET

INDRE-ET-LOIRECaroline Grégoire Sainte-Marie(droit, Sciences Po) est la nouvelleprésidente et directrice généralede Frans Bonhomme, le n°1 fran-çais de la distribution de tubes et

raccords plastiques dont le siège est à Joué-lès-Tours. Elle succède àMichelPic. Caroline Grégoire Sainte-Marie était précédemment présidente pour laFrance et la Belgique de Tarmac, un fabricant de produits en béton, après unpassage chez le cimentier Lafarge.

RÉGION

EURE-ET-LOIR

INDRE-ET-LOIRE

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