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: i N12 46 - avril 19911 Les entreprises technologiquement innovantes (par type d ' innovations) Innovations réalisées en "..1 d'entreprise; 1/ >Dodos =total 100 80 so .10 20 innovations do produits boutes &in:nations technologiques ionovallore de procédés on d'errnpr,P2S im grandes Mel PMI Innovations projetées 100 61:1 dp 20 o 'butes innovations teelmoiolquds Soseco : SE.Se' - ??5L1 innove-ms .r. - iovations do pnxiults de procodes Minisiere de ma:Inside, des Postes et Teenornanunications et du Commerce Extérieur Direction Générale des Stratégies industriel Tes L'innovation technologique dans l'Industrie L'innovation en solitaire est un mythe Quatre entreprises sur dix mit innové dans les trois premières an- nées de la décennie 90. Le retourne- ment de l'activité Nur cette période occasionne une haire de la propen- sion à innover des entreprises par rapport A la période de croissance de la lin des années quatre-vingt. Mais. dès 1993, les entreprises se montrent déterminées A rel 'muer 1 ' irrn outil in et tout particulièrement l'innovation de produits, convaincues qui dles sont de la reprise de T'activité. Le processus innovant met le plus souvent la firine en relation avec plusieurs orgnnismes extérieurs. Les différents partenaires économiques sont autant de sources de technolo- gies pour l'entreprise qui crime ainsi des intiirmations, des résulta b mien- lingues et technologiques qu'elle transforme en innovations. Dans le seul domaine de la 1{8.711, les 2/3 îles entreprises tissent des liens avec d'antres, principalement dans le but d'obtenir des résultats cornplémen- faims d Icor propre ruche:rem 3c} . 5 ° c des firmes de l'industrie nianefeeturikee cet innevd tl troW rails ;:ur la période 1990-1992. Les grandes entreprises innovent dans leur grande majoritC' puisque 90% des firmes de plus de 2 000 personnes déclarent avoir innové sur lu période. En IreVaMFIC, 57% eus firmes de 50 à 100 personnes et plus des deux tiers des 20:L 49 personnes n'innovent pas. Les scetcurs les plus inno varas-suai 1 i nforminique (64%), instruments de pn5cision (63%) ou fo% inueliine%cls rriritn. {60%1 Une dynamique de l'Innovation mains soutenue ... 1 :16% des grarides.enTrÈpriSer; dt plte. de 2 personnes innovaient sur la période 1986-1990_ Elles ne sont donc plus que 90% à k faire dans tes trais années qui suivent, Cori suggère que lu récession u entraîne' une baisse de III propension à innover.Cependunt,..11.11COmparai.son ii irucie ]ives 1u5 unnees d'expansion de I' aulivite r estelëlitote caria dura ede rd le renec change riwir eferridré). Toutefois, les innovations de produira et de procédés crwicerneni respeelivoinenf ci 27%, des cimier contre des taux de 53%. ei 45c1 entre 19M6 et 199D. Cette baisse tour parti eulirenuent importante dem innovations de produits membLe bien répondre à l'atonie des iliarChés, plOrs que les inilevaneniR de procédé -s qui continuent d-améliorer les nendernerns productifs sont moinsaffeciées. Cette baisse rulative dcs innovations de produits Cpt cohérente avec les amie I prnions i[E.s en 1990 par ces firmes. En effet dés ce rie époque, elles envisageaient de paner leur etTon sur le gain crefficaeité de leurs processus de production_ tirant tes enseignements d'une ,f)ériorie iniense Cil innovation de produit. Il semble que l'arrivée de la récession ait accentué tris fortement le phe'nornene. tic plus. près de la moitié des finies innovantes entre 1986 et 1990 Ç.resseni d'innover. C'erenotieurni.-ri touche essentiellement les PMI ri il n'était pus airrticipé diirts 7:54. des uns, ee qui renforce lui th'e:5e rioriu.Fice de lu. 4.:unjuneture 11" . 1+Willirl è lu baisse des prujerl srirlrhsis..11

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Page 1: L'innovation technologique dans l'Industriemanufacturire française Cls renlisd sur des produits innovants de moins de trois ans_ triais des projets qui reeinarrent Interrogées en

: i

N12 46 - avril 19911

Les entreprises technologiquement innovantes (par type d'innovations)

Innovations réalisées en "..1 d'entreprise;

1—/ >Dodos

=total

100

80

so

.10

20

innovations do produits

boutes &in:nations technologiques

ionovallore de procédés

on d'errnpr,P2S

im grandes Mel PMI

Innovations projetées 100

61:1

dp

20

o 'butes innovations

teelmoiolquds

Soseco : SE.Se' - ??5L1

innove-ms .r.-iovations do pnxiults de procodes

Minisiere de ma:Inside, des Postes et Teenornanunications

et du Commerce Extérieur Direction Générale des Stratégies industriel Tes

L'innovation technologique dans l'Industrie L'innovation en solitaire est un mythe

Quatre entreprises sur dix mit

innové dans les trois premières an-

nées de la décennie 90. Le retourne-

ment de l'activité Nur cette période

occasionne une haire de la propen-

sion à innover des entreprises par rapport A la période de croissance de la lin des années quatre-vingt. Mais. dès 1993, les entreprises se montrent déterminées A rel 'muer 1 ' irrn outil in et tout particulièrement l'innovation de produits, convaincues quidles sont de la reprise de T'activité.

Le processus innovant met le plus souvent la firine en relation avec plusieurs orgnnismes extérieurs. Les différents partenaires économiques sont autant de sources de technolo-gies pour l'entreprise qui crime ainsi

des intiirmations, des résulta b mien-

lingues et technologiques qu'elle transforme en innovations. Dans le seul domaine de la 1{8.711, les 2/3 îles entreprises tissent des liens avec

d'antres, principalement dans le but

d'obtenir des résultats cornplémen-

faims d Icor propre ruche:rem

3c}.5°c des firmes de l'industrie nianefeeturikee cet innevd tl troW rails ;:ur la période 1990-1992. Les grandes entreprises innovent dans leur grande majoritC' puisque 90% des firmes de plus de 2 000 personnes déclarent avoir innové sur lu période. En IreVaMFIC, 57% eus firmes de 50 à 100 personnes et plus des deux tiers des 20:L 49 personnes n'innovent pas. Les scetcurs les plus inno varas-suai 1 i nforminique (64%), instruments de pn5cision (63%) ou fo% inueliine%cls rriritn. {60%1

Une dynamique de l'Innovation mains soutenue ...

1:16% des grarides.enTrÈpriSer; dt plte. de 2 personnes innovaient sur la période 1986-1990_ Elles ne sont donc plus que 90% à k faire dans tes trais années qui

suivent, Cori suggère que lu récession u entraîne' une baisse de III propension à innover.Cependunt,..11.11COmparai.son ii irucie ]ives 1u5 unnees d'expansion de I' auliviter estelëlitote caria dura ede rd le renec change riwir eferridré). Toutefois, les innovations de produira et de procédés crwicerneni respeelivoinenf ci 27%, des cimier contre des taux de 53%. ei 45c1 entre 19M6 et 199D. Cette baisse tour parti eulirenuent importante dem innovations de produits membLe bien répondre à l'atonie des iliarChés, plOrs que les inilevaneniR de procédé-s qui continuent d-améliorer les nendernerns productifs sont moinsaffeciées. Cette baisse rulative dcs innovations de

produits Cpt cohérente avec les amie I prnions i[E.s en 1990 par ces firmes. En effet dés

ce rie époque, elles envisageaient de paner leur etTon sur le gain crefficaeité de leurs processus de production_ tirant tes enseignements d'une ,f)ériorie iniense Cil innovation de produit. Il semble que l'arrivée de la récession ait accentué tris fortement le phe'nornene. tic plus. près de la moitié des finies innovantes entre 1986 et 1990 Ç.resseni d'innover. C'erenotieurni.-ri touche essentiellement les PMI ri il n'était pus airrticipé diirts 7:54. des uns, ee qui renforce lui th'e:5e rioriu.Fice de lu. 4.:unjuneture 11" .1+Willirl è lu baisse des prujerl srirlrhsis..11

Page 2: L'innovation technologique dans l'Industriemanufacturire française Cls renlisd sur des produits innovants de moins de trois ans_ triais des projets qui reeinarrent Interrogées en

MINA al grandes

MIrEm

L'importance accordée aux différentes sources de l'innovation par les firmes innovantes

Consultants Laboratoireo publies

Autres entreprises du groupe univemite,s

Services do R &D Banques de données

Centresteuhniques Labo du groupe

Coneunrents Conférences, publies!. profes

Autres-déparier'. do l'entrain, Fourn. de maté r, et compos rourrEisse uts n'ego ipomées

Clients Foires. expositions

ReciD ou étude* 1 1,$ 3 4,5

soigeo eieer • 151-em 1: nutio ... feinte moyenne ; 4 torts ; a :trés Forte

Les innovations dt produits représentent dans plus du tiers des entreprises innovantes entre IO% a 30S% du chiffre d'ileaires de Lei entreprises, Muins de 25% des firmes innovantes deularern pins de 30% de leur chiffre d'affaires en produic.a innovants, Ces réq Amas traduisent le resserrement de la population des entreprises qui poursuivrait une activité i ritense d'innovation parrappon à la période précédente, La récession a es effet peur conséquence d'exclure les entreprises les plus faiblement innovantes_ Les PMI ne reullisEnr que.. 9% de leur chiffre d-affaires en produits innovants. Cc dernier taux s'élève à 20% pour les grandes entreprises. En c4i15qucnuc. 17% dit chiffre d'affaires de I' industrie industrie manufacturire française Cls renlisd sur des produits innovants de moins de trois ans_

triais des projets qui reeinarrent

Interrogées en 1993 sur Leurs inten-tions d'innover dans les trois ans qui Mil-YelL les entreprises c imitaient [les déci-dées à acernitre leur eiffoo d'innovation. En effet, elles sont près de 50.5. déclarer vouloir innover dans celte période future contre. 39% seulement à l'avoir fait dans les troi.> années, précéçlcuie.. De plus. leur appétit retrouve. à innover les porte même VOL: plus d'intensité ers des projets

innovants en produits que Vers des projets innovants en procédés,

Ceci tranche trs fortement avee les Iliticipatiolis qui étaient les tours en 19911 Icesque. sortant d'une très intense période innovante_ elles prevoyaient un simple maintien de çeue illtil-VM11110 même un fort recul de P111414.àvgi.un de 'mn-duits à 1[1.t.[Liel LI el tes pr3féraient alors subs-tituer l'innovation de prsx-édé!,..

Lés 1993 ION elrillrerriNeN fouit done le pari du la reprise et t-e.olientear 35Se? nid [cale ment lours projets d'innovation vers des marches qu'eus prévoient à nouveau dés dynamiques,

Les trois quarts des entreprises font appel tl des soncees externes ...

Afin d'innover ou de rester Lu novantes, les 1-1rtnes disposent de ressources in ternes er de celles disponibles dans leur environnement r.eientillque et iechnologique,1[a foncti on de R&D interne ou d'é,tutics est toujours juge lover les entreprises comme ln source de n nova; i on plus importante. Plus de 729, des firmes iiinuvantes oui toutefois recours à des soirrees externes dulectirinlogim_ Foires et expositions sont ]es plus fréquemment citées (53%), 1.,es fultruisi,eith ainsi que les clients sont jugés comme relativement importants. Les eutieurrents arrivent seulement ensuite, derrière les autres départements de Verurrepri:qe ci les putqLçillitnls pruferisionnelies.

L'innovation des grandes entreprise-s plus de 500 ss t1 "Fiés) repose plus

résultats de la R&1) réslisée au sein du groupe auquel appartiern cette entreprise ci sur 1' ion des nouvelles technolngies de l'information (bases de Eluirr4es), Le PMI dépendent fortement ries foires-expositions. et des fournisseurs qu clietiv. Les entreprises de toutes milles pensent que les laboratoires. publics

stimulent peu l'innovation en moyenne. Ceux-ei touchent principsitemeut les Fermes des secteurs du raffinage. des télécommunications, des instruments de précision ou du verre, L'apport du euipe est essentiel pour les entreprises tuformoriques ot d;Lo> ulle M'Oindre. tilenllt pour les secteurs dc ]a métallurgie ou des machines électriques, Sculea les firmes de la chimie•pharrnacic foui largemcnl nivEl à la fois aux autres unités de leur groupe el mus labonnoires publies. Pltn, intlépeodni us. les secteurs manufacturiers traditionnels' tels que I.' habil [ornent, le cuir, le bois ou

dépendent pIut.61, de leurs fournisseurs de composants et matériaux tout comme ceux du secteur cuoulichutie-plastique ou travail des métaux.

En. bref, !es firmes innovantes sont le plus souvent au coeur d'un écheveau de relalierliç de natures, de configurations et d'intensités es variublos_

et di vereilienl leurs modalités d'acquisition dc technologies

Avec: leurs ditT ion tN pari ça-131.v., technologiques, les Firmes metteur en place un arand nombre dc d'aCIALLINiLinn de connalsNiinces et

Moyens d'acquisition de la technologie selon le pays d'origine nes firmes innovantes françaises

France CE lirrege hors CE Etats-Unis Japon Autres Ensemble

Sous-traitance de Ft& D 41,8 8,1 1,4 3,1 1,2 0,5 46,4 Ccpandration de R&D. 46,8 12,5 2 2.9 1 0,6 52,7 Le droit d'utiliser les inventions des autres 10,6 4,8 1,3 3.1 1,1 0,5 17 Analyse des produits concurrents 28,3 23 6,8 9.9 7,2 1,5 40 Services de çarfflIls 11,9 1,7 0,6 0.6 0,3 0,5 14 Achat d'équipements 29 1 18,3 2,9 3.3 22 0,5 42,9 Embauche d'employés qualifiés 28,1 I 2,7 0,6 0.7 0,1 0,5 30,2 Communication avec les fournisseurs 44,8 . 20,7 3,9 4 2 1 51,1 Communication avec les clients 46,3 , 18,5 6,4 5.7 2,6 3,1 50,3 Achat d'une outro ontropriso leu d'une perlie) 8,7 I 2 0,7 8,8 0 0.4 11,6 Joint-ventures ou alliances 4,3 I 2,9 0,8 1,9 0,6 0,0 9,1 Eutiango de calarias 3,6 ! 1,5 0.2 0,6 0,1 0,3 6,2

Source: SESSr • 19g4

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Les entreprises innovantes qui sous-traitent ou coopèrent en R8/0 (par type de partenaires)

Câncurrents Censultaria

Laboratnireeentraldugmape Autres Ueraloinaspublics

LInlversitas Aunes enlroprises du otoupo

Contrestechniques - —■1

F ournissou ru Ô-équipements Fournis.dorrl2ténet campos.

Segfee} 7 FEeEr 1994

Mgrandes

o

techniques. la coopéraiion de Re,..D est le principal et .concerne phis de la moitié des firmes innovantes et plus des deus tiers des grandes entreprises innovantes. La fréquence de ce mode d'acquisition devance de peu des formes telles que les communications avec les fournisseurs ou les clients. L'achat d'équipements n'arrive qu'après avec la sousqraitauce de Rekp (46%). tvi dcs produits concurrents (40%).

Conl'ormément aux anenreA, les PM' ont recours à un moindre Eventai 1 du modes d'acquisition (3,5 façons en moyenne centre plus de 1 pour les grandes). Sur k plan sectoriel, les entreprises de haute rechnotogie du secteur informatique, des instruments de précision ou de la chimie-pharmacie n'ont pas recours à une variété importante dc moyens d'acquisition de technologies. A contrario. les secteurs souvent considérés. comme da - basse technologie tels que le textile cuti l'ameublement sont très actifs dans I 'absorption de te boolog ie•N; CXiç"rrIC _ L'automobile est le secteur dont les s.uurégies d'acquisition de cconaissanees scientifiques et technologiques sont les plus variées_ Contrairement am résultats issus des données sur lo R&D. cc secteur apparai t com une technologiq u entrent rués omit.

L'originalité des entreprises innovantes de l'informatique, mais aussi du la chirnielharrnecie oc du raffinage ressort nettement. Ces firmes, souvent de glande telle ci appartenant à des eroupes, se spécialisent dans quelques stratégies " hourdes ' d'acquisition de technologies : des joint veniu res. dos rachats d 'entrerai se. des échanges de personnel ou rachat dc dedans d'exploitation dc brevets, A l'oppose. les secteurs traditionnels tels quo te bois. le papier canon, l'édition ou le textile se tiCII-VCITi en priorité du leurs relations avec leurs fournisseurs ou clients. L'embauche d'employés qualifiés et J'achat créqu ipcmcnts sont dos modalités qui vont de pair pour beaucoup d'entreprises avec [es relations de nature inforrnationtelle avec les ro

r.nrin, ces reintions scientifiques el lechnologiques surit esseruiellernent nationales_ Les relatinns internationales sont eircoiiscrites aux puys de la CF. De plus, e Fies. concernen[ des formes passives cracquisilionn de confiai services tel les glue les cfamaunications avec les clierm ou ronruisseurs ou hien encore l'achat et équipements ou l'analyse de produits concurrents.

lac, deux lien des entreprises innovantes lisent des liens de R&D

Plus dcs 213 des firmes innovantes nouent des lions nu titre de ln seule reeherrhe ci développement vin les deux modalités que sont la sous-traitance ou la codipératicin. Ce type de coord[matitin

L'enquête comm unnutai re sur I fi n n uvation (CIS)

L'enqunte communautaire sur l'innovation fait partie en France de trois enquêtes riatlisées en 1993 par k sESsr, dans le cadre d'une coopération avec ie ministère de l'Enseignement sup-6rieur ei de In Recherche. Les deux outres enqu'e-tes ont pour thème l'appropriation technologique et Permit% adon des entreprises.

Le questionnaire (7.18 est hasé sur le manuel d'Oslo établi par l'OCDE. De-, puis l9511, plusieurs pays européens ont ainsi réalisé des enquêtes similaires,.

Les entreprises sont interrogées sur : - les nhjeetirç de l'inorn-fition pnumtivie - les snurre-s internes et externes de l'innovation : - les moyens d'acquisition des tethnologits tulliste% ; - les moyens de diffusion des technologies utilisées ; - les partenaires pour travaux de 1.1S:13 ; - motivations de telle- relutinits eii 11&D - la part dans le chiffre d'affaires et dans les exportations des produits

hinnvants de moins de trois ans cràge ; - les projets d'innovation peur les trois années à tenir. En France, le questionnaire a été envoyé à un échantillon représentatif de

plus de 4 IF410 cidre/irises industrielles de plus de 20 salariés usant répandu à ]'en-quête SERS! "Innovation 1991". L'ensemble des firmes françaises de plus de I 00ti salaries e été interrogé ; le taux de soudage est de La pour les entreprises de 500 à 1 Oie salariés. de 1/3 polir celles de 2111 à :00 salariés. Uenquêle Innovation 1991 couvrait une période de 5 ans (1.9864990i ; l'enquéte CIS concerne. unique-ment les trois armées 1940-1992., Le turc rie aporise.%•est élevé ù 52% pour prés de 95%du chiffre d'affaires concerné.

fuie entreprise est qualifiée d'Innovante lorsqu'elle déclare avoir développé ou introduit des produits ou des procédés technologiquernent innovants sur la période.

lira produit est considéré eoninie innmunt s'il donne lieu à ln erialion d'un nouveau marché ou s'il peut se distinguer substnntiellement de produits précé-demment fabriqués, d'Un peint de vue technologique ou pur prestations rendues it l'utilisateur. Ne sont pas concernées les innovations de nature purement es-lhéli-ques ou de style (cmigui ; en revanche sont concernées les innovations de condi-tinnuernent Ott trembalinge.

Un procédé est considéré comme technologiquement innovant quand il mut ee oeuvre de nouvelles techniques pour lu production de produits innovants, maris aussi pour la production de produits déjà existants dans la gamme do l'entreprise,

implique le plus souvent plusieurs partenaires que ce soient des entreprises. des laboratoires publics, ou des laboratoires privés qui sont complémentaires.

Les secteurs importants niais peu innovants dus rnacii[nes cc du tr4voit des métaux représentent plus dc 30% dcs coopérations de R&D. Le secteur de la chimie devance te caoutchouc-plastique et les instruments de. précision (plus dc 7% eharun)_ Ces u tnul sCetclars culuvrenl 55% des liens en R&D déclarés pur rindusirie numuracturière. Les entremises

peu rwilibremes de l'infm malique et des télécommunications ne représentent ainsi seulement que 4,11.1.11e,i7a.ccorEls en IlLe.D.

seeteun, les plus eneagés dans les éellang., ale résultats de R&D sont tu secteurs de 1-automobile et dei raffinage dans lesquels plus de 90% des entreprises Innovantes déclarent avoir des liens de R&D. Ce taux est de plus de 75.q pour tes secteurs des té téeomenunications, des autres rnovens de transport, de la chimie. des machines électriques et des instruments de

Ili

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IPM I

àjgranaes

Motivations des firmes innovantes à sous-traiter ou à coopérer en R&D

er c..

Mettre en aCilaurrarlde velte Ali; D Interne

Evaluer les cati I s de RI&D

BeSOIRS en FII&D fon dam antallo

Dissuader dos concurrents potentiels

C'est In politique du g roupie

Edneficier do résultats do R.& D à moindres cants

Assureruneveilleiech neh)gigue

avaliser clesp.ojescie Rad infaisable loutes?ule

Répondre à des basai ns ponctuels de R& D

Obtenir des resulialsdeR&Deomplémentaires

.5o.idee:5ese • T2-94 10 26 20 -ID 50 GO 7D BD

Les principaux parleneires en Re") sont kg fournisseurs et les clients. Si les cl ients sont souri:KA' innovations pour4c1% des firmes innovantes concernées par de, liens en IMF), les relations avec les concurrents restent rares {rnoins de 6%). Les centres techniques oi.usi que les entreprises du rnérne groupe sont très présents dans les Échanges de ri sultats de R&D, Taro devant l'université qui touche quand même un quart des entreprises innovantes (surtout les grandes) qui rJ6clarent sous-traiter ou coopercren R&D.

Les firmes de grande taille multiplient les partenariats cri R&D mais organisent souvent leur R&L.1 autour des entreprises de leur groupe ou des laboratoires publics.. Les secteurs des télécommunications, des instruments de précis km. de ta chimie-pharmacie ont peu de sources de connaissances er s'adressent souvent à. de5 lalmentoires publie.. L'habillement mais aussi le bois s'adressent plut& à des experts conseils. Le secteur informatique est le lieu de coopérations entre concurrents er multiplie ses sources de rÉsulreds de l & D, ce n'une le font les entreprises du secteur de la fnérenfeJe, du paple.r-cartan on du cuir_

A Ifs recherche de complémentarités

Pour les deus tiers des entrepri_9es. la coopérni ion el sons-i rai tance de R&D sont tnotivC•es par la Lomplementarile. . Celle-ci se Udine en trois points ; comptdnienturitc tentent technologique entre le-s eump&iences des di [fere-nies finnes ; compldrueniarité ponctuelle par

'urne réerui une question et limitée ; complfinentarite

d'delielTe en raison de l'importance de certains projets. Le partenariat en R&Des1 tiu.-1.5Lrocensitie d'une part de rlisuinuerles criais de Red) et d'autre part de pratiquer une veille technologique_ Le besoin en R641] fondamentale est cite par plus !fun tiers des grandes entreprises mais ne constitue puts une morivatjon importante pour les firmes plus pen'tes. Les difficultés de gestion de la R&1) (identification des coint5 ctévulunfion du pcnonneli .ciblent plus grandes dans les ?!sil.

La coati, id in eturilé ponctuelle rEKIliVe les ergrerfri&eS des e. es de la intallurgie. du Nuis, du raffinage, de la

des té fécortitntinictigmu. e I des eu Ire; reayeeS tir transport qui veulent acquérir des résultais de recherche fondamentale, Cet objecrif sa re Iroirve dans Cs seuieur des. t6lécoinrnteitication5 OÙ! les 1:01r1p1 G ment cri I és Lechn ullugi que s sont cependant plus haporiantes. La complernc-nitirité d'échelle 5c Veuve dans cep scçlctrrs de hatitu technologie où les budgets de R.84.1) sorti importants par opposition aux secteurs du textile. de T'édition ou de l'ameublement où /es carepld.tecnturitEs d 'échelle et les FI-cherches fondamcniaks sont rares.

Los critrepriem de fh Lai lic poco L surtout. mals aussi des machines électriques d'équipement, de l'ameublement, du cuir ou de la chimie-pharmaric é'prouvent plus que les autres dcs difficultés dans leur gcstion tic kt R&D rroibc Cri conconcoce des chercheurs et rnaitrisc des cons). Enfin. l'opponw2ird d'une veille technologique est invoquée plutôt par les entreprises des secteurs du bois. raffinage. verre, ind ta lin rg ic, cari Utc boat`-pl astiques 01.1

textile.

■ Stéphane L.FLUULLERY CREI -Urii ersirt Paris Nord

Pour en savoir plus

• AItORA A. & GAMIJARDELLA A.. Cornplementary & External Linkages, ; " The Strategies of the Large Firms in Bloterlhmology ", Journal of iruhairial ÉCOnikiniCS, Vol XXXVIlLjune, 111̀ F4, 1 9O COFfEN Y4r, M. LEVINITIAL D.A„ " Innovation and Learning The Two races or R&D". 77ie Ecoimmic Journal. 99, 1'989

- Commissariat .Géniéral du Plan, Recherche cf Innovarian : le lemps des réseaux. La Documentation française. 1993

L'innoralion Jerk nologique, Dung:id:1,1994

Cette publication est réalisée avec le concours de la Délégation à la Communication Compusirion. par Perbritation Assisr6e par Orereae@ur

B.C.R.G. Brie& 3,a.r.r)én Tiltsé-s& lharrauger

Directeur dela publ lion: Michel QUEL ENNEC NU1SSN t 1241-1515

Abennense nt à retourna/ au Serdica des StaluslIquas I ridusi dallas Bureau dos Ventes 20_ avenue do Sur 7852 PARIS CI? SP

VouiLle2 en regLsirer man abonnerneril. au '4 peges"pour un en (11 numéros au mi n imurn} CEE 7.100E (11F le numéro} hors CEE : 120F (12F le numéro)

NOM ' AcIrose5;

Cade pinne]; Commune; Paya;

Ci-joint mon reffiementel'ordre de hi_ la reg Isseur des recettes du KilnIstere de I Industrte

Date:: Signature :.