étude prospective emploi-formation étude … · un salarié en 2010, soit 6 280 entreprises...

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Observatoire de l’Emploi, des Qualifications, des Salaires et de la Formation ÉTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION 2011 1/8 1 rue de la Somme - Centre Ville / BP 497 - 98845 Nouméa Cedex / Tél : 28 10 82 / Fax : 27 20 79 / www.idcnc.nc Espace Observatoire Tél. : 28 42 98 / [email protected] PREMIERS RÉSULTATS Directeur de publication : Philippe MARTIN Rédacteur en chef : Corinne TARNOWKA Rédacteurs : Line HADJIFRAN et Thomas POIROT Enquêteurs : Fanny COTIGNOLA, Hélène LALIE, Baptiste RIFFIOD, Steven SCARON, Pascale TROËL, Christelle POARAOUPOEPOE Mise en page : Catheline KRISNO c En 2011, le contexte éco- nomique est plutôt favorable en Nouvelle-Calédonie, voire très favorable en comparaison du cli- mat international. Les employeurs confirment ce constat en affichant majoritairement leur confiance et leur optimisme. 8 sur 10 déclarent avoir recruté ces trois dernières années, et parmi eux 36% pré- voient des recrutements à court terme. Plus précisément, les employeurs projettent pour demain 2 621 opportunités d’emploi, dont les deux tiers sont motivées par des créations de postes ; des besoins concentrés dans les secteurs de la mine, du BTP et du commerce et qui requièrent une qualification pour 88% d’entre eux. Or, la moitié des employeurs ex- priment déjà des difficultés de re- crutement qu’ils associent le plus souvent à une sous-qualification des postulants. Parmi les 20 mé- tiers à venir les plus demandés, 9 présentent des difficultés de recrute- ment pour les entreprises : conduite d’engins de terrassement et de car- rières, maçonnerie, maintenance d’engins de chantier, levage, ma- nutention et machines agricoles, mécanique automobile, secréta- riat, personnel de caisse, conduite de transport de marchandises sur longue distance, personnel de cui- sine et enfin comptabilité. La formation interne reste le principal palliatif du manque de qualification, même si 53% des entreprises interrogées affirment ne pas proposer de formations à leurs salariés. Pour un tiers d’entre elles, des freins à l'envoi du per- sonnel en formation sont soule- vés. La perturbation du fonction- nement de l’entreprise, l'absence de formations adaptées et le coût sont les trois principaux obstacles. Indépendamment de ces difficul- tés, 1 employeur sur 3 a identifié des besoins en formation pour ses salariés, soit plus de 17 000 besoins recensés. Face aux besoins exprimés par les entreprises et la mise en appli- cation de la loi dite de "l’emploi local", les enjeux de développe- ment se focalisent autour de la formation à travers les thèmes de la qualification des nouveaux entrants sur le marché du travail et de la professionnalisation des salariés. Décembre 2011 L’étude prospective emploi-formation est réalisée à l’initiative de l’Observatoire de l’Emploi, des Qualifications, des Salaires et de la Formation (OEQSF) de l'IDC-NC pour le compte de la Nouvelle- Calédonie. L’objectif est de mieux comprendre les difficultés des entreprises et des salariés en termes d’emploi et de formation. Les résultats doivent permettre d’accompagner le besoin de professionnalisation des salariés et de répondre aux opportunités de recrutements déclarés par les employeurs. Le questionnaire de l’enquête a été élaboré en collaboration avec les organisations patronales afin de répondre à leurs attentes spécifiques. Nous remercions les professionnels, institutionnels et les représentants syndicaux qui nous ont permis de relayer l’information sur les enjeux de cette étude, ainsi que les entreprises pour leur coopération et leur participation à cette enquête. L’enquête a été réalisée entre mars et août 2011 sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Le champ de l’étude est celui des entreprises employeuses privées et publiques, à savoir celles qui ont déclaré au moins un salarié en 2010, soit 6 280 entreprises interrogées. Avant-propos Quelques chiffres clés 6 280 entreprises interrogées, soit l’ensemble des employeurs 2 014 répondants 28 699 salariés recensés 428 métiers recensés 2 621 recrutements envisagés dès 2011 17 041 besoins en formation professionnelle pour les salariés 83% des entreprises ont recruté récemment 53% des entreprises ne proposent pas de formation à leurs salariés 43% des entreprises identifient des freins à l’envoi de leur personnel en formation OBSERVATOIRE

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Observatoire de l’Emploi, des Qualifications, des Salaires et de la Formation

éTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION 2011

1/81 rue de la Somme - Centre Ville / BP 497 - 98845 Nouméa Cedex / Tél : 28 10 82 / Fax : 27 20 79 / www.idcnc.nc

Espace Observatoire Tél. : 28 42 98 / [email protected]

PREMIERS RéSULTATS

Directeur de publication : Philippe MARTINRédacteur en chef : Corinne TARNOWKARédacteurs : Line HADJIFRAN et Thomas POIROTEnquêteurs : Fanny COTIGNOLA, Hélène LALIE, Baptiste RIFFIOD, Steven SCARON, Pascale TROËL, Christelle POARAOUPOEPOEMise en page : Catheline KRISNO

1 rue de la Somme - Centre Ville / BP 497 - 98845 Nouméa Cedex / Tél : 28 10 82 / Fax : 27 20 79 / www.idcnc.ncEspace Observatoire Tél. : 28 42 98 / [email protected]

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En 2011, le contexte éco-nomique est plutôt favorable en Nouvelle-Calédonie, voire très favorable en comparaison du cli-mat international. Les employeurs confirment ce constat en affichant majoritairement leur confiance et leur optimisme. 8 sur 10 déclarent avoir recruté ces trois dernières années, et parmi eux 36% pré-voient des recrutements à court terme.

Plus précisément, les employeurs projettent pour demain 2 621 opportunités d’emploi, dont les deux tiers sont motivées par des créations de postes ; des besoins concentrés dans les secteurs de la mine, du BTP et du commerce et qui requièrent une qualification pour 88% d’entre eux. Or, la moitié des employeurs ex-

priment déjà des difficultés de re-crutement qu’ils associent le plus souvent à une sous-qualification des postulants. Parmi les 20 mé-tiers à venir les plus demandés, 9 présentent des difficultés de recrute-ment pour les entreprises : conduite d’engins de terrassement et de car-rières, maçonnerie, maintenance d’engins de chantier, levage, ma-nutention et machines agricoles, mécanique automobile, secréta-riat, personnel de caisse, conduite de transport de marchandises sur longue distance, personnel de cui-sine et enfin comptabilité.

La formation interne reste le principal palliatif du manque de qualification, même si 53% des entreprises interrogées affirment ne pas proposer de formations à leurs salariés. Pour un tiers d’entre

elles, des freins à l'envoi du per-sonnel en formation sont soule-vés. La perturbation du fonction-nement de l’entreprise, l'absence de formations adaptées et le coût sont les trois principaux obstacles. Indépendamment de ces difficul-tés, 1 employeur sur 3 a identifié des besoins en formation pour ses salariés, soit plus de 17 000 besoins recensés.

Face aux besoins exprimés par les entreprises et la mise en appli-cation de la loi dite de "l’emploi local", les enjeux de développe-ment se focalisent autour de la formation à travers les thèmes de la qualification des nouveaux entrants sur le marché du travail et de la professionnalisation des salariés.

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A venir en 2012

• Publications : les métiers porteurs, les fiches métiers• Débat : un diagnostic de

l’offre de formation proposée en Nouvelle-Calédonie ou soutenue hors de Nouvelle-

Calédonie versus les besoins du

territoire.

L’étude prospective emploi-formation est réalisée à l’initiative de l’Observatoire de l’Emploi, des Qualifications, des Salaires et de la Formation (OEQSF) de l'IDC-NC pour le compte de la Nouvelle-Calédonie.

L’objectif est de mieux comprendre les difficultés des entreprises et des salariés en termes d’emploi et de

formation. Les résultats doivent permettre d’accompagner le besoin de professionnalisation des salariés et de

répondre aux opportunités de recrutements déclarés par les employeurs.

Le questionnaire de l’enquête a été élaboré en collaboration avec les organisations patronales afin de répondre à leurs attentes spécifiques.

Nous remercions les professionnels, institutionnels et les représentants syndicaux qui nous ont permis de relayer l’information sur les enjeux de cette étude, ainsi que les entreprises pour leur coopération et leur participation à cette enquête.

L’enquête a été réalisée entre mars et août 2011 sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Le champ de l’étude est celui des entreprises employeuses privées et publiques, à savoir celles qui ont déclaré au moins un salarié en 2010, soit 6 280 entreprises interrogées.

Avant-propos

Quelques chiffres clés

6 280 entreprises interrogées, soit l’ensemble des employeurs

2 014 répondants28 699 salariés recensés

428 métiers recensés2 621 recrutements envisagés dès 201117 041 besoins en formation professionnelle pour les salariés83% des entreprises ont recruté récemment53% des entreprises ne proposent pas de

formation à leurs salariés43% des entreprises identifient

des freins à l’envoi de leur personnel en formation

OBSERVATOIRE

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Climat actuelOBSERVATOIRE

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Confiance en l’avenir

Tout à fait confiant : 36% Assez confiant : 40%

Pas tellement confiant : 9%Pas du tout confiant : 2%

évolution du chiffre d’affaires

Croissance : 41%Stagnation :11%

Décroissance : 11%Pas concerné : 11%

évolution du secteur

En développement : 44%En stagnation : 25%

En déclin : 9%

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Des écarts de confiance selon les secteurs d’activités

Selon le bilan conjoncturel du 1er semestre 2011 de l’ISEE (Institut de la Statistique et des Etudes Economiques), l’éco-nomie calédonienne est dyna-mique et la plupart des secteurs se portent bien. Beaucoup ont d’ailleurs été créateurs d’em-plois : les activités spécialisées, scientifiques et techniques et les activités de services administra-tifs et de soutien, l’hébergement et la restauration, le commerce,

réparation d’automobiles et de motocycles, la santé humaine et action sociale et le secteur de l’industrie.Selon la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, le nombre d’entreprises artisanales est en hausse de près de 3% sur le 1er semestre 2011.De même, sur le marché de l’emploi, le nombre de deman-deurs est en baisse sur le 1er semestre 2011 et le nombre

d’offres d’emploi a atteint un niveau record (6 586 postes offerts, soit +26% par rapport au premier semestre 2010). Au vu de ce contexte écono-mique favorable, quel est le ressenti des employeurs ? Les secteurs qui ont recruté vont-ils continuer d’embaucher ? Les salariés bénéficient-ils de ce contexte positif ?

Un contexte économique local favorable …

Cependant, quelques disparités sectorielles sont à souligner : les employeurs de l’agriculture et des arts et spectacles sont moins optimistes face à l’ave-nir. L’agriculture et le tourisme envisagent une évolution à la

baisse de leur secteur d’activi-té. Ils sont également plus nom-breux à prévoir une baisse de leur chiffre d’affaires. A l’inverse, l’immobilier, les in-dustries manufacturières et l’en-seignement se distinguent par

une grande part d’employeurs confiants, estimant que leur chiffre d’affaires va augmenter et que leur secteur va se déve-lopper.

… doublé d’un baromètre entreprises qui affiche une forte confiance

CONFIANTS EN L’AVENIR : Immobilier 89%, enseignement 88%, industries manufacturières 87%CHIFFRE D’AFFAIRES EN CROISSANCE : Transports 61%, banques et assurances, activités scientifiques et techniques et industries manufacturières 60%DéVELOPPEMENT DU SECTEUR D’ACTIVITé : Production et distribution d’eau/assainissement - gestion des déchets 83%, enseignement 69%, industries manufacturières 52% et extractives 55%

MOINS CONFIANTS EN L’AVENIR : Agriculture 64%, arts et spectacle 68%CHIFFRE D’AFFAIRES EN DéCROISSANCE : Tourisme 23%, agriculture 22%, commerce 15%DéCLIN DU SECTEUR D’ACTIVITé : Agriculture 28%, tourisme 12%

7 entreprises sur 10 sont optimistes et confiantes en l’avenir, ce qui confirme les indicateurs précédents.

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Recrutements récentsOBSERVATOIRE

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Modes de recrutement…

En moyenne, les entreprises ont recours à deux modes de recru-tement. Plus la taille de l’entre-prise augmente, plus les modes de recrutement se diversifient.Le bouche-à-oreille (32% des réponses) reste le premier mode de recrutement utilisé par les entreprises, viennent ensuite les candidatures spon-tanées (19% des réponses) et les petites annonces (15% des réponses).Le bouche-à-oreille est particu-lièrement utilisé dans le secteur

agricole, alors que les indus-tries extractives privilégient les services provinciaux de l’em-ploi. Les candidatures spon-tanées sont, elles, davantage plébiscitées par le secteur de la santé.

Difficultés…

250 métiers différents ren-contrent des difficultés de re-crutement, avec en moyenne trois difficultés différentes par métier.Parmi les entreprises ayant embauché au cours des trois

dernières années, 53% ont ren-contré des difficultés de recru-tement. Quelques secteurs sont plus particulièrement touchés : les banques et assurances (73%), l’enseignement (64%) et l’information - communication (63%).En termes de volumes - c’est-à-dire de nombre d’entre-prises- ce sont les secteurs de la construction, du commerce et des industries manufactu-rières qui arrivent en tête des employeurs ayant le plus de dif-ficultés à trouver du personnel.Les principales difficultés de

Top 10 des métiers qui rencontrent

des difficultés de recrutement

MéTIERS*

Nb d'entreprise

citant le métier

Préparation du gros œuvre et des travaux publics 46

Maçonnerie 44

Conduite d’engins de terrassement et de carrière 39

Comptabilité 36

Conduite de transport de marchandises sur longue distance 28

Mécanique automobile 28

Conduite et livraison par tournées sur courte distance 25

Secrétariat 22

Mise en rayon libre-service 22

Personnel de caisse 19

Base : 1220 citations (dont ne répond pas/non défini : 41) – Unité : nombre – *métiers classés selon le ROME définition en fin

de document

83% des entreprises interrogées ont recruté au cours des trois dernières années, pourtant le manque de qualification et l'insuffisance du vivier restent des difficultés majeures

8 entreprises sur 10, quel que soit le secteur, ont recruté au cours des trois dernières années. Les trois secteurs qui ont le moins embauché sont l’immobilier (65%), l’agriculture (69%) et l’information-communi-cation (70%) ; alors que les secteurs déclarant le plus avoir recruté sont les banques et assurances (88%), les activités de services administratifs et de soutien (88%), la production et distribution d’eau, assainisse-ment et gestion des déchets (89%) et les activités scientifiques et techniques (91%).

recrutement exprimées par les employeurs, sont la sous-qua-lification des candidats (34% des citations), l’insuffisance du vivier (23% des citations) et le manque de motivation (20% des citations).

Le secteur des banques et as-surances est l’un des secteurs où les entreprises sont les plus nombreuses à déclarer avoir recruté ces trois dernières an-nées. Mais elles déclarent aus-si de nombreuses difficultés de recrutement. Cette inadéqua-tion est sans doute compensée par la formation des salariés une fois embauchés, puisque les entreprises de ce secteur sont plus de 85% à déclarer proposer de la formation à leur personnel.

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ProfilOBSERVATOIRE

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Des inégalités persistantes …

Selon l’étude de l’ISEE, résultant du recensement 2009 de la population, le taux d’emploi n’a cessé d’augmenter depuis 20 ans. Ce taux d’emploi (57,9% en 2009) est supérieur à ceux de l’outre-mer

français et des petits états insulaires du Pacifique.Cependant, cette hausse du taux d’emploi ne doit pas occulter des inégalités persistantes. Malgré une forte diminution de la part des actifs occupés n’ayant aucun diplôme, il semble que le niveau de compétences et de qualifications des candidats restent parfois insuffisant ou inadapté aux besoins de l’emploi. De même la mixité est encore peu développée dans beaucoup de métiers.L’enquête prospective emploi-formation permet d’apporter quelques précisions sur cette inadéquation du vivier local face aux attentes des entreprises, et sur la situation d’emploi des salariés.

Cette photographie de l’emploi par métier dans tous les secteurs d’activité a permis de recenser 28 699 salariés, exerçant 428 métiers différents.

… en termes de mixité …Top 10 des métiers exercés

MéTIERS* Nombre de salariés Niveau de formation indicatif % FEMMES

Préparation du gros œuvre et des travaux publics 842 Pas de diplôme 2%

Secrétariat 828 Bac – Niveau IV 90%

Personnel polyvalent en restauration 818 Pas de diplôme 92%

Soins infirmiers généralistes 802 DE** infirmier – Niveau II 82%

Nettoyage de locaux 707 Pas de diplôme 80%

Comptabilité 670 Bac – Niveau IV 73%

Opérations administratives 592 Pas de diplôme 71%

Personnel de caisse 543 CAP/BEP – Niveau V 79%

Conduite d’engins de terrassement et de carrière 501 CAP/BEP – Niveau V 4%

Magasinage et préparation de commandes 465 CAP/BEP – Niveau V 25%

Base : 28 699 salariés dont non défini : 371– Unité : nombre - *métiers classés selon le ROME définition en fin de document / **DE : Diplôme d’Etat

La mixité est encore peu présente dans beaucoup de métiers (préparation du gros œuvre et des travaux publics : 2% de femmes, secrét ariat : 90% de femmes). Dans 145 métiers (soit un tiers des métiers recen-sés) les femmes représentent plus de 50% des effectifs. Elles exercent principalement dans les secteurs de l'hôtellerie-restauration-tourisme, de la santé, des banques-assurances-immobilier, du support à l’entreprise, du commerce, des services à la personne et à la collectivité.Les femmes salariées sont 55% à être diplômées, contre 41% des hommes.

…et de précarité

Parmi les 428 métiers exercés, 7 métiers sur 10 demandent une qualification. Globalement, 19% des sala-riés sont sans diplôme (avec une part importante de non répondants : 34% concernant cette question). Dans plusieurs secteurs, comme l’agriculture et le tourisme, les salariés non formés représentent plus de 40% des effectifs. Les salariés de l’agriculture, du tourisme et des activités de services administratifs et de soutien cumulent ce manque de formation avec une situation d’emploi précaire (prépondérance de Contrats à Durée Détermi-née - CDD -- et de temps partiel). Sur l’ensemble des secteurs, 12% des salariés sont en CDD et 11% sont à temps partiel.

% SALARIéS SANS DIPLÔME 19% % SALARIéS EN CDD 12% % SALARIéS à TEMPS PARTIEL 11%

Agriculture, sylviculture et pêche 64% Enseignement 31% Hébergement et restauration 34%

Hébergement et restauration 40% Activités de services administratifs et de soutien 29% Activités de services administratifs et de

soutien 29%

Activités de services administratifs et de soutien 33% Arts, spectacles et activités récréatives 21% Agriculture, sylviculture et pêche 25%

Industrie manufacturière 28% Agriculture, sylviculture et pêche 19% Autres activités de services 20%

Construction 27% Construction 15% Industrie manufacturière 18%

Base : 28699 salariés (Contrats : ne répond pas : 3%, /diplôme : ne répond pas : 34%, / Durée de travail : ne répond pas : 4%) - Unité : %

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éTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION PREMIERS RESULTATS 2011

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Des employeurs peu préparés aux départs à la retraite de leurs salariés

1 185 salariés sont âgés de 57 ans et plus, or 760 recrutements sont prévus pour "remplacements/maintien de l’effectif". Les em-ployeurs sous-estiment donc leurs besoins en emplois pour rem-placer les départs à la retraite. Ces postes à pourvoir devraient s’ajouter aux besoins en salariés formés dans les prochaines années.

La citoyenneté, une donnée jugée sensible par les employeurs

Cette question anonyme était demandée lors de l’enquête dans le cadre de la loi dite "de l’emploi local", afin d’évaluer la part des salariés "citoyens" par métier, et mettre ainsi en avant les métiers dans lesquels les "citoyens" ne sont pas assez présents ; l’objectif à terme, étant de faire monter en compétences les "citoyens" afin qu’ils soient plus nombreux à occuper ces postes. L’enquête dénombre 77% de salariés "citoyens" pour les entreprises ayant répondu à cette question.Cependant, pour 39% des salariés, les entreprises n’ont pas souhaité répondre à cette question. Ce chiffre conséquent met en avant la difficulté des employeurs à répondre à cette question. En effet, certains em-ployeurs ont fait valoir qu'ils ne connaissent pas cette information au sujet de leurs salariés et ne souhaitent pas leur demander (salariés trop nombreux, information jugée trop personnelle), qu'ils craignent de donner cette information ou qu'ils ne savent pas définir le "citoyen calédonien".

% DE "CITOyENS" 77%

Industries extractives 100%

Transports et entreposage 94%

Agriculture, sylviculture et pêche 90%

Construction 86%

Activités de services administratifs et de soutien 85%

Base : 17 397 salariés hors "ne répond pas" - Unité : %

% SALARIéS ÂGéS DE 57 ANS ET PLUS 4%

Industries extractives 8%

Activités immobilières 7%

Enseignement 6%

Agriculture, sylviculture et pêche 6%

Activités financières et d’assurance 5%

Base : 28699 salariés dont ne répond pas : 7% – Unité : %

40%

35%

30%

25%

20%

15%

10%

5%

-5%

0%

-5% 0% 5% 10% 15% 20% 40%35%30%25%-10%

Enseignement

Construction

Production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets

Industries extractives

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et

d’air conditionné

Activ. financières et assurancesInformation et communication

Activ. spéc., scient. et tech.Transport et entreposage

Activités immobilières Industries manufacturières

Administration publique

Santé humaine et action socialeCommerce

Autres activités de services

Arts, spectacles et activités récréatives

Agriculture, sylviculture et pêche

Hébergement et restauration

Activités de services administratifs et de soutien

% temps partiel

Prédominance du temps partiel 30%Emploi stable 38%

Manque de pérennité des postes 15% Emploi précaire 17%

% C

DD

Précarité des contrats

Base : 28 699 salariés - Unité : % - la taille des bulles correspond au nombre de salariés

Ce sont les salariés des petites structures (1 à 9 salariés) qui présentent les situa-tions les plus précaires, alors que les entreprises de 200 salariés et plus comptent plus de CDI et de temps plein.Les petites entreprises sont en effet plus fragiles face aux aléas économiques et leur capa-cité d’embauche est moins élevée. Dans ces conditions, il est plus difficile de maintenir un effectif d’emploi stable.

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Besoins en formation professionnelleOBSERVATOIRE

éTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION PREMIERS RESULTATS 2011

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43% des entreprises estiment qu’il existe des freins à l’envoi du personnel en formation

53% des entreprises interrogées ne proposent pas à leurs salariés de suivre des formations, pourtant la moitié d’entre elles estiment qu’il n’y a aucune raison les empêchant d’envoyer leur personnel en formation. Dans les secteurs de l’agriculture, de l’immobilier, du tourisme et des industries manu-facturières, plus de 60% des entreprises interro-gées ne proposent pas de formation à leurs sala-riés.

43% des entreprises estiment qu’il existe des freins à l’envoi du personnel en formation. Le principal

frein est la perturbation de l’organisation lorsque les employés sont en formation. Ceci est particuliè-rement vrai pour les secteurs transports et industries extractives. Pour trois secteurs, la principale diffi-culté est le manque de formations adaptées à leur activité : banques et assurances, autres activités de services et industries manufacturières.

Dans l’administration publique et le secteur banques et assurances, les employeurs sont plus de 80% à proposer à leurs salariés de suivre des formations professionnelles.

Top 10 des souhaits de formation professionnelle exprimés par les entreprises, soit 73% des besoinsSPéCIALITéS DE FORMATION* %

Sécurité des biens et des personnes, police, surveillance (y compris Hygiène et Sécurité) 39%

Informatique, Traitement de l’information, Réseaux de transmission des données 7%

Ressources humaines, Gestion du personnel, Gestion de l’emploi 6%

Spécialités Pluri-technologiques Génie Civil, Construction, Bois 4%

Bâtiment : Construction et Couverture 4%

Santé 3%

Développement des capacités individuelles d’organisation 3%

Transports, Manutention, Magasinage 3%

Structure métallique (y compris Soudure, Carrosserie, Coque de bateau, Cellule d’avion) 3%

Mécanique générale et de précision, usinage 3%

Base : 17 041 besoins en formation professionnelle – Unité : % - * spécialités de formation selon la NSF voir définition en dernière page

0 5 10 15 20 25 30

Les formations sont trop longues

Les formations sont peu efficaces

Autre

Une fois formés, les employés s’en vont

Les financements sont insuffisants

Les problèmes logistiques (hébergement, transport, ...)

Le personnel manque de motivation

La formation coûte trop cher

Il est difficile de trouver des formations adaptées

Les plannings et le fonctionnement sont perturbés

Freins à la formation dans l’entreprise

Base : 1627 – Unité : %

Plus d’une entreprise sur trois a exprimé au moins un souhait de formation professionnelle pour ses sala-riés. Les besoins les plus importants concernent le domaine de la sécurité et de l’hygiène.

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1 rue de la Somme - Centre Ville / BP 497 - 98845 Nouméa Cedex / Tél : 28 10 82 / Fax : 27 20 79 / www.idcnc.ncEspace Observatoire Tél. : 28 42 98 / [email protected]

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OBSERVATOIRE

éTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION PREMIERS RESULTATS 2011

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Besoins en recrutements à venir

La mine, le BTP et le commerce sont les principaux recruteurs

2 621 besoins en emploi ont été recensés auprès des entreprises interrogées.

Top 5 des secteurs recruteurs : soit 71% des besoins en emploiSECTEURS Nombre de postes envisagés

Industries manufacturièresDont sidérurgie

776606

Commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles 300

Construction 297

Hébergement et restauration 253

Santé humaine et action sociale 245

Base : 2621 besoins en emploi (dont ne répond pas : 2) – Unité : nombre

Sur les 20 premiers métiers demandés dans les prochaines années, 9 présentent des difficultés de recru-tement. Les employeurs risquent d'être confrontés à une pénurie de main-d’œuvre sur ces métiers.57% des métiers recensés dans les besoins en emplois demandent une qualification de niveau Bac ou inférieur (niveau indicatif selon le ROME).

Motif de recrutement : 64% des besoins sont des créations de postes, mais des secteurs comme la santé, les banques et assurances et l’administration publique prévoient leurs recrutements sur des remplacements de personnel plutôt que sur des créations de postes.Type de contrat envisagé : 69% des contrats envisagés sont des CDI, à l’exception du secteur de l’ensei-gnement où plus de la moitié des recrutements se feraient en CDD.Horizon de recrutement : 72% des besoins en emplois se feraient sur les années 2011 et 2012. Les entre-prises se projettent difficilement à plus de 2 ans.Diplômes demandés :

• Pour 68% des recrutements envisagés, les entreprises ne précisent pas la formation souhaitée.• Pour celles qui demandent une formation spécifique, il s’agit principalement des domaines de la santé, des spécialités pluri-technologiques mécanique-électricité et de l’hygiène-sécurité.

Top 10 des besoins en emplois : soit 36% du total des besoins (le top 20 représente 50% des besoins)MéTIERS* Nombre de postes Niveau de diplôme indicatif

Personnel polyvalent en restauration 187 AUCUN DIPLÔME

Conduite d’engins de terrassement et de carrière 180 CAP/BEP – Niveau V

Conduite d’installation de production des métaux 179 CAP/BEP – Niveau V

Soins infirmiers généralistes 85 DE INFIRMIER – Niveau II

Maintenance mécanique industrielle 67 Bac – Niveau IV

Maintenance d’engins de chantier, levage, manutention et de machines agricoles

55 CAP/BEP – Niveau V

Maçonnerie 52 CAP/BEP – Niveau V

Mécanique automobile 52 CAP/BEP – Niveau V

Maintenance électrique 48 CAP/BEP – Niveau V

Soins d’hygiène, de confort du patient 47 DE AIDE-SOIGNANT – Niveau V

Base : 2621 besoins en emploi (dont ne répond pas : 41, non défini : 1) – Unité : nombre - * métiers classés selon le ROME définition en fin de document

Hors sidérurgie et secteur public, d’autres métiers apparaissent dans le top 10 : nettoyage de locaux, per-sonnel de caisse, conduite de transport de marchandises sur longue distance, secrétariat, comptabilité et direction de chantier du BTP.

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Directeur de publication : Philippe MARTINRédacteur en chef : Corinne TARNOWKARédacteurs : Line HADJIFRAN et Thomas POIROTEnquêteurs : Fanny COTIGNOLA, Hélène LALIE, Baptiste RIFFIOD, Steven SCARON, Pascale TROËL, Christelle POARAOUPOEPOEMise en page : Catheline KRISNO

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NAF (ou APE) : Code attribué à chaque entreprise par les services de l’INSEE en référence à la Nomenclature des Activités Françaises (NAF) et qui permet de déterminer l’Activité Principale Exercée (APE) par l’entreprise.

NIVEAU DIPLÔME : L’Education Nationale répartit les diplômes dans plusieurs niveaux.• Niveau V : diplômes équivalents au CAP/BEP• Niveau IV : diplômes équivalents au baccalauréat• Niveau III : diplômes équivalents à BAC+2 (ex : DEUST, DUT, BTS)• Niveau II : diplômes équivalents à BAC+3/4 (ex : licence, maîtrise, master I)• Niveau I : diplômes équivalents à BAC+5 et plus (ex : master II, doctorat, ingénieur)

NSF : La Nomenclature des Spécialités de Formation, élaborée par le CNIS (Conseil National de l’Information Statistique), couvre l’ensemble des formations, quel qu’en soit le niveau.

TAUX D’EMPLOI : rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi et la population totale correspondante.

ROME : Le Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME) est un référentiel conçu par Pôle Emploi. Il présente les métiers regroupés par fiches et organisés par domaines professionnels. Ces fiches proposent une description détaillée des métiers (définition, conditions d’accès, compétences, activités qui les composent). Concrètement, plus de 10 000 appellations métiers sont traitées à travers 531 fiches métiers. En Nouvelle-Calédonie, le référentiel ROME est utilisé par :

• plusieurs institutions et entreprises pour codifier les métiers du territoire,• les services provinciaux de placement pour rapprocher l’offre et la demande d’emploi, • les employeurs lorsqu’ils déclarent une embauche (DPAE Déclaration Préalable A l’Embauche) auprès de la CAFAT

Et très prochainement au travers du TAP (Tableau des Activités Professionnelles) établi par les partenaires sociaux pour la mise en œuvre de la loi dite "de l’emploi local".

éTUDE PROSPECTIVE EMPLOI-FORMATION PREMIERS RESULTATS 2011

A venir en 2012

• Publications : les métiers porteurs, les fiches métiers• Débat : un diagnostic de

l’offre de formation proposée en Nouvelle-Calédonie ou soutenue hors de Nouvelle-

Calédonie versus les besoins du

territoire.

CIBLE RéPONDANTS

SECTEURS : NAF Nombre d’entreprises

Nombre de salariés

Taux de répondants

ENTREPRISES

Taux de répondants SALARIES

Agriculture, sylviculture et pêche 377 1 659 35% 25%

Industries extractives 50 1 366 27% 53%

Industrie manufacturière 525 8 611 41% 51%

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné 5 638 60% 60%

Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution 46 623 41% 33%

Construction 1 162 8 931 33% 36%

Commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles 1 259 9 216 35% 39%

Transports et entreposage 443 4 081 33% 39%

Hébergement et restauration 398 4 598 35% 47%

Information et communication 75 1 630 33% 66%

Activités financières et d’assurance 138 2 017 31% 70%

Activités immobilières 178 650 24% 39%

Activités spécialisées, scientifiques et techniques 399 2 917 33% 26%

Activités de services administratifs et de soutien 346 4 905 34% 34%

Administration publique 73 14 988 36% 33%

Enseignement 87 6 821 38% 10%

Santé humaine et action sociale 325 4 831 38% 74%

Arts, spectacles et activités récréatives 108 857 38% 37%

Autres activités de services 282 1 657 34% 25%

Activités extraterritoriales 4 28 50% 32%

TOTAL 6 280 81 023 35% 39%

Taux de répondants = nombre répondants/ (base initiale-(cessation + en sommeil + n’a plus de salariés) – Unités : nombre, %Quelques exemples d’activités : Industries manufacturières : imprimerie, industries de fabrication – Activités spécialisées, scientifiques et techniques : géomètre, agence de publi-cité, architecte, comptables,… - Activités de services administratifs et de soutien : travail temporaire, agences de voyages, nettoyage,… - Autres activités de services : syndicats,

organisations patronales, coiffure, blanchisserie, …

OBSERVATOIRETaux d’exploitation par secteur

Définitions