les relations interpersonnelles et la communication · la relation de parrai-nage respecte la...
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Les relations interpersonnelles et la communication
Formation pour les
participants
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QU’EST-CE QUE LA FORMATION ?
C’est un atelier sur les relations interpersonnelles comme le parrainage, l’engage-
ment et la responsabilisation envers votre réseau, le bénévole et le TUM à travers
une meilleure communication.
*Attention, ce n’est pas un atelier de relation d’aide mais plutôt des outils pour en-
trer en relation avec votre parrain ou votre marraine et toute autre personne avec
qui vous êtes en relation afin de développer un lien de confiance avec elle qui dure
dans le temps.
DÉROULEMENT :
5 ateliers de 2 heures chacun, avec une pause de 15 minutes. (Un cours par se-
maine)
Pour avoir droit au certificat attestant le suivi complet du cours, vous devez être
présents à chaque rencontre. Nous fournissons un cahier qui sera à vous à la fin de
l’atelier.
RÈGLES À SUIVRE POUR UNE AGRÉABLE FORMATION :
- S’écouter les uns les autres;
- Se montrer respectueux envers les autres;
- Adopter une attitude d’ouverture;
- Garder ce qui se dit dans le cours pour soi et ne pas le répéter : c’est confidentiel;
- Participer aux exercices demandés;
- Être présent à chaque rencontre;
- Aviser en cas de retard ou d’absence.
Vos questions et commentaires sont appréciés durant la formation.
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Selon vous, quelle est la mission du TUM ?
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Définition du TUM :
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Qu’est-ce que le parrainage pour vous ?
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Définition du TUM :
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L’organisme se base sur des principes alternatifs ainsi que sur le cadre de référence du Regroupement
Québécois du Parrainage Civique pour définir sa philosophie.
Chaque participant est unique. Chacun a sa propre histoire, son système de croyances, son
milieu d’appartenance et possède des capacités et des stratégies qui lui sont propres pour
maintenir ou améliorer son état d’être ou de faire.
Le TUM entretient une vision dynamique de la santé mentale qui ne stigmatise pas. Ce qui
intègre les notions de bien-être / mal-être et d’équilibre / de déséquilibre sur un continuum
d’adaptation.
Le TUM se représente les problèmes de santé mentale comme s’inscrivant dans une quête de
sens à l’histoire personnelle de la personne.
La relation de parrainage est personnalisée, chaleureuse et préconise une manifestation empa-
thique à l’égard des personnes. La relation de parrainage favorise l’entretien d’un climat de
confiance, de tolérance et de non-jugement de la personne.
La relation de parrainage respecte l’intégrité et la dignité des personnes. La relation de parrai-
nage respecte la personne au niveau de ses capacités, de son rythme et de ses limites.
La relation de parrainage se base sur des rapports égalitaires entre le bénévole et le partici-
pant.
La relation de parrainage nécessite un engagement volontaire du participants et demande à ce dernier, au bénévole et au TUM de susciter la participation active du jumelage.
La relation de parrainage favorise l’appropriation du pouvoir du participant en le supportant
dans ses démarches de réinsertion sociale.
La relation de parrainage privilégie le développement de l’estime de soi ainsi que des compé-
tences personnelles et sociales.
Le TUM considère la médication comme n’étant pas l’unique réponse. Le TUM la considère
comme un soutien possible à la démarche de réappropriation du pouvoir de la personne.
Le TUM et le bénévole suscitent l’utilisation des ressources de la communauté.
La relation de parrainage reçoit l’appui et l’encadrement de l’organisme.
La relation de parrainage permet au participant de se responsabiliser auprès de lui-même, de
son bénévole et du TUM.
Philosophie de la relation de parrainage
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Philosophie du TUM
En équipe de deux, discutez ensemble d’une des philosophies vues précédemment, puis
répondez aux questions suivantes:
- Qu’est-ce que vous comprenez de cette philosophie ?
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- Comment, en tant que participant, pouvez-vous mettre cette philosophie en application
dans votre jumelage ?
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- Est-ce que vous devrez modifier ou adapter votre façon de faire actuelle pour répondre
à cette philosophie ?
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Ces réflexions vous permettent de bien comprendre l’essence de l’organisme et ainsi
vous rappelez quelles sont vos motivations à en faire partie.
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Dans vos relations interpersonnelles, quelles sont les difficultés que vous rencontrez le
plus régulièrement ?
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Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lorsque vous communiquez avec les
autres ?
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Quels sont les outils que vous souhaitez venir chercher dans cette formation ?
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Voici quelques exemples des besoins du (de la) participant(e) :
Attention chacun est différent, donc les besoins des participants ne
sont pas tous les mêmes.
* Briser la solitude;
* Avoir des activités sociales;
* Avoir de l’écoute et du soutien;
* Être respecté(e) dans ses limites;
* Être reconnu(e) comme une personne à part entière.
* Élargir son réseau social.
Énumérez d’autres besoins que vous avez en tant que participant(e) au TUM.
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Les besoins
Voici deux bonshommes. L’un des deux vous représente et l’autre représente un(e) béné-
vole (le vôtre, celui que vous avez eu ou celui que vous attendez). À l’aide des besoins
énumérés précédemment, identifiez vos besoins et ceux de l’autre personne par rapport
au parrainage.
Vous Bénévole
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Les besoins (suite)
Suite aux besoins énumérés, discutons si les besoins peuvent être comblés dans le cadre
de la mission du TUM.
Discussion en groupe:
Est-ce que les besoins de chacun sont réalistes par rapport à la réalité des bénévoles et
leur rôle dans l’organisme ?
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Quels sont les besoins des bénévoles ?
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Quel est, selon vous, le rôle du bénévole dans l’organisme ?
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Rôle du bénévole selon le TUM :
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Comment exprimer mes besoins au bénévole ?
Deux par deux, chacun votre tour, vous allez jouer le rôle du participant et le rôle du bé-
névole. Vous allez exprimer un besoin qui concerne le jumelage au bénévole et le béné-
vole devra répondre au besoin en se basant sur les besoins du bénévole vus à l’atelier
précédent. Cela peut être plus difficile qu’on le pense !
Besoins du participant :
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Réactions du bénévole :
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Voici quelques idées dont vous pouvez vous inspirer pour une meilleure communica-
tion :
Établissez un contact visuel avec la personne.
Accueillez l’autre : Dites «Allo!», demandez « Comment ça va?».
Vérifiez si l’autre vous écoute, s’il vous regarde, s’il vous porte un intérêt.
Abordez le sujet principal.
Demandez l’opinion de l’interlocuteur.
Écoutez le point de vue de l’autre.
Donnez votre opinion.
Assurez-vous que le message soit bien compris.
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Définition:
Bien communiquer à l’oral, c’est faire passer des messages à l’aide d’un langage choisi en utilisant
une voix bien placée, en jouant de ses émotions, en utilisant intelligemment son corps pour que son pu-
blic, respecté et pris en compte, accepte le message émis et y adhère.
Le fonctionnement de la communication :
Acte au cours duquel un individu « émetteur » traduit un fait, un concept, un sentiment, en un
message qu’il adresse par le canal qui lui paraît le plus approprié à un autre individu « récepteur »,
avec l’intention que ce dernier puisse prendre connaissance du fait ou du concept envoyé.
L’émetteur : Il émet le message : c’est un individu, un groupe, une machine (répondeur, ordinateur), un animal, etc.
Le récepteur : Il est le récepteur du message : c’est un individu, un groupe, une machine, un animal, etc.
Le stimulus et la motivation : L’émetteur et le récepteur doivent être stimulés et motivés avant que ne puisse être amorcé un acte de
communication
Le message : Pour l’émetteur, l’acte de communication consiste à transmettre au récepteur un concept, une idée, une
pensée, une information. Pour cela, il va devoir l’exprimer à travers un message.
Au sens large, le message est le contenu général des informations.
Bref, le message est pensé par l’émetteur, puis codé par lui (langage verbal et non-verbal) et fina-
lement exprimé. De son côté, le récepteur le reçoit, le décode et le comprend à sa manière
(l’interprète).
Le message passe par un « canal » et est perturbé par des « bruits ». Ces « bruits » peuvent être
physiques et psychologiques. Si les « canaux » ne sont pas les mêmes et qu’il y a trop de
« bruits », le message ne passe pas et la communication ne s’établit pas.
On dit souvent : « Il écoute d’une oreille distraite. », « Nous ne sommes pas sur la même longueur
d’onde. », « Je lui ai parlé, mais il était ailleurs. »
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Il y a plusieurs façons d’avoir un langage efficace pour bien passer notre message:
Un langage simple
Un langage simple, avec des phrases courtes, est toujours plus efficace.
Une phrase courte est une phrase d’environ douze mots. Elle a un sujet, un verbe et un
complément. Un langage simple est un langage compris par tous.
Exemple : J’aimerais, si tu es disponible la semaine prochaine, aller faire du vélo
sur le bord de la rivière.
Un langage juste Le langage est à l’image de ce que nous sommes, et vice versa.
En modifiant notre langage et en utilisant des formules « plus efficaces », nous renfor-
çons notre impact.
Exemple : Je ne me sens pas considéré et respecté lorsque je n’ai pas d’excuses
après t’avoir attendu plus de 20 minutes après notre heure de rendez-
vous.
Attention à l’autosuggestion : nous avons trop tendance à nous sous-évaluer, à nous ra-
baisser.
Exemple : Si tu ne t’excuses pas de ton retard, c’est sûrement parce que je n’en
vaux pas la peine.
Propositions
1. Dire JE (ou NOUS) et parler à TU (ou VOUS). Supprimer ON, pronom impersonnel
et non-engageant. Exemple: J’aimerais que...parce que...
2. S’engager / être dans l’action. Parler le langage de l'action et de l'affirmation.
3. Parler de façon positive, éviter la double négation. Ex : « Je ne peux pas ne pas le
faire » = je vais le faire.
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Deux personnes ne se complètent pas toujours à la perfection, cependant la communication est permet de se comprendre et de mettre des choses en commun. Cet art n’est pas inné, il se déve-loppe. La parole est une façon d’exister, de se définir, de se positionner, de se donner une identité propre. La parole cherche nécessairement à ce qu’il y ait écoute et échange afin de permettre aux personnes d’être ce qu’elles sont. C’est ça, communiquer.
Comment développer l’art de communiquer :
La pratique reste le meilleur moyen de développer l’art de communiquer, mais comment faire en sorte que deux personnes puissent avoir leur place dans une relation ? Les stimulants de la communication - Le silence - L’accusé de réception « Hum, hum, oui, je comprends » - Invitation « Est-ce que tu aimerais…? » - Refléter, reformuler, faire le miroir « Tu dis que… ». Faire ressortir un sentiment, une émotion que vous pensez avoir perçue dans ce que l’autre vous dit. Reformuler, c’est répéter dans ses propres mots le contenu, les senti-ments exprimés par l’autre personne et vérifier que celle-ci est satisfaite de cette reformulation. Vérifier si on a bien compris aidera la personne à s’exprimer plus clairement ou à la rassurer sur notre compréhension. - Universalisation des émotions « Tu n’es pas toute seule à vivre cela, tu sais beaucoup de gens se sentiraient comme ça à ta place… » Déculpabiliser la personne de ses sentiments afin qu'elle sente qu’elle a le droit, comme les autres de se sentir frustrée, triste, etc. -Manifester de la curiosité envers les propos de l'autre - Adopter une position physique d’ouverture Faire face à la personne, pencher son corps vers elle, la regarder dans les yeux. - Question ouverte Une question dont la réponse ne peut être ni oui ou ni non. Par exemple : Qu’est-ce que tu veux faire ? - Question fermée Une question dont la réponse est oui ou non. Par exemple : Aimerais-tu aller au cinéma ?
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Il n’est pas toujours facile de laisser l’autre prendre la parole. Quelques pièges sont à éviter : 1. Donner des ordres, commander « Ramène-moi à la maison… »
Invite à la révolte, à la vengeance. Amène une perception de non-respect.
2. Avertir, menacer « Si tu es encore en retard, je… »
Peut susciter la crainte, la soumission. Peut faire naître la rancœur, la colère, la révolte. Oblige à vérifier les conséquences annoncées.
3. Moraliser, prêcher « Tu aurais dû m’écouter quand on a regardé ton budget… »
Fait naître un sentiment de culpabilité ou « d’obligation ». Peut inciter l’autre à s’ancrer davantage dans sa position, à se défendre et à se justifier Qui a dit ça?)
4. Conseiller, donner des solutions « À ta place, je retournerais sur le marché du travail… »
Sous-entend que l’autre est incapable de résoudre lui-même son problème. Empêche l’autre de réfléchir à son problème, d’envisager des solutions et de les essayer. Peut amener la dépendance ou la résistance.
5. Argumenter, persuader par la logique « Les faits prouvent que fumer du « pot » en consommant des médicaments peut… »
Oblige l’autre à se défendre et à argumenter. Amène souvent l’autre à se fermer et à devenir moins réceptif. Pousse l’autre à se sentir inférieur et incompétent.
6. Juger, critiquer, blâmer « Ces cours de gestion du stress ne sont bons à rien, ça ne sert à rien que tu les suives… »
Amène l’autre à se sentir incompétent, stupide, incapable de se servir de son jugement. Coupe la communication, car l’autre n’ose plus parler de peur d’être mal jugé ou de « se la faire boucler ».
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7. Humilier, ridiculiser « Voyons, montre un peu de motivation… »
Peut amener l’autre à se sentir rejeté, inférieur. Provoque souvent des ripostes verbales. Peut détruire l’estime que l’autre a de lui-même.
8. Psychanalyser, diagnostiquer « Ton problème, c’est que tu tournes en rond et que tu reviens toujours aux mêmes difficultés sans les régler. » « Tu es simplement fatigué. »
Peut amener un sentiment où l'autre se sent menacé, frustré et incompris. Coupe la communication par crainte d’incompréhension ou d’insinuation.
9. Rassurer, consoler, plaindre « T’inquiète pas, ça va aller mieux demain… »
Suscite de forts sentiments d’hostilité (« C’est facile à dire ! »). L’autre se sent incompris. L’autre comprend souvent le message « Ce n’est pas bien de ressentir cela. »
10. Enquêter et questionner « Comment ça va ? … T’es sûr que ça va bien ? … Tu es fatigué peut-être ? … Tu as eu une mauvaise journée? »
Risque d’amener l’autre à dévier de son véritable problème et à s’engager sur de fausses pistes. Amène l’autre à devenir parfois anxieux ou craintif parce qu’il ne sait pas où son bénévole veut en venir.
11. Éviter, blaguer, esquiver « Parlons de choses plus agréables… » Garder le silence ou changer complètement de sujet…
Suggère d’éviter les difficultés au lieu de les affronter. Laisse croire que les problèmes de l’autre sont banals, insignifiants ou sans importance. Invite l’autre à ne pas se confier, à taire les difficultés qu’il éprouve.
12. Prendre la vedette « Ah! moi aussi j’ai une sœur qui… » « Ah! ça m’est arrivé de perdre un emploi et… »
Peut être perçu par l’autre comme une manière de minimiser ce qu’il vit. Risque que l’autre n’ait plus envie de s’exprimer.
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… pas besoin d’être dur d’oreille pour ne pas entendre ce qu’on nous dit…
Qu’est-ce qui nous empêche d’écouter :
-Préoccupation personnelles; -Impatience, distraction ou sujet ennuyeux; -Malaise physique (faim ou fatigue); -Préjugés ou antipathie envers l’autre; -Environnement défavorable (chaleur, bruit, etc.); -Façon dont l’autre s’exprime (ton monotone, propos confus, débit rapide); - etc.
Développer l’art d’écouter : Pour devenir un artiste de l’écoute, il faut :
-S’investir dans la discussion; -Être vigilant et attentif; -Prendre le temps d’écouter puis de comprendre en tenant compte de la personnalité de
l’autre; -Offrir une présence; -Laisser du temps et de l'espace à l’autre; -Laisser de côté ses préoccupations, ses certitudes, ses idées toutes faites, ses craintes, ses
tabous, ses griefs, etc.; -S’ouvrir à la façon dont l'autre voit et ressent les choses.
Qu’est-ce qu’on écoute?
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Voyons de plus près le message au JE :
Il peut être un message d’acceptation, de prévention, de révélation et ceux-ci sont impor-
tants pour se connaître et se dire du positif. Ils se font hors de conflit.
Exemple: « Je suis vraiment contente de partager ce pique-nique avec vous, j’aime me dé-
tendre et rire avec vous.».
Dans le cas du conflit, notre message au JE sera différent. Il s’agit d’affirmer notre besoin
sans pour autant écraser l’autre, le nier, le culpabiliser ou ne pas considérer ce qu’il a à dire,
etc. Cela demande un peu d’entraînement pour trouver une formulation juste.
D’abord, je décris le comportement qui me pose problème (l’autre doit savoir de quoi on
parle);
Ensuite, j’annonce l’effet concret de ce comportement sur moi (inconvénients concrets et
crédibles pour l’autre);
Enfin, je dis l’état dans lequel je me sens, mes sentiments, mes émotions (cohérence, au-
thenticité).
Exemple : « Lorsque tu arrives 30 minutes à l’avance chez moi, je trouve ça plate parce que
je ne peux pas faire les choses que j’avais prévues. »
A travers le message au JE, nous pouvons exprimer un besoin et ainsi l’autre peut mieux
recevoir notre message. Aussi, les messages au JE permettent d’être efficace et de produire
un changement. De plus, ils ne sont pas dévalorisants pour l’autre et préservent son estime
de lui . Enfin, la relation risque moins d’être endommagée.
Les messages au TU provoquent la résistance de l’autre, lui font perdre la face, donc dimi-
nuent sa confiance en lui. Les messages au TU, c’est quand on commande, menace, promet,
critique et argumente de façon excessive.
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Passer du TU au JE
Convertissez ces phrases au TU en phrases au JE:
Exemples:
Tu es toujours en retard ! a ne t’es jamais passé par l’idée d’avoir une montre ?
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Je trouve que tu ne respectes pas tes promesses : tu avais dit qu’on irait faire du patin et là
tu ne veux plus !
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Tu ne m’as pas appelé la semaine passée, tu ne t’es pas préoccupé de moi !
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C’est toujours la même activité qu’on fait dans notre jumelage, tu n’as pas d’autres idées ?
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Message au JE
Pratiquons-nous à bien passer un message ou une demande au JE.
À tour de rôle vous allez passer un message au bénévole devant vous, joué par votre
coéquipier, en essayant d’être le plus efficace et le simple possible, et toujours au JE.
Voici quelques instructions pour vous aider :
Soyez précis: identifiez clairement votre message ou votre demande. Quel effet cela a
-t-il sur vous ? Quel but voulez-vous atteindre ?
Examinez et identifiez votre besoin : est-ce que la personne devant vous peut vous
aider ?
Une fois le message émis, écoutez attentivement ce que l’autre a à dire, demandez
des explications si nécessaire et utilisez le feed-back pour être sûrs d’avoir bien com-
pris.
À vous la parole !
Exemples:
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« C’est une façon d’écouter où le récepteur montre son attention par le biais de techniques verbales et non verbales appropriées. »
Voici quelques techniques simples d’écoute active : 1.1. Les questions de clarification On les pose pour obtenir des renseignements complémentaires et pour explorer tous les as-pects d’un problème. Exemple: « Est-ce que vous pouvez m’expliquer ce que vous voulez dire ?», « Qu’est-ce que vous voulez dire par… ?» 1.2. La reformulation On l’utilise pour s’assurer que nous pensons et interprétons de la même manière que l’autre personne. Elle sert à montrer que l’on écoute et comprend ce qu’on nous dit. Elle permet d’encourager la personne à analyser d’autres aspects de leurs problèmes et d’en discuter. Exemple: « Si je comprends bien, vous avez l’intention de … » 1.3. Démontrer de l’intérêt Cela consiste à encourager la personne à continuer de parler, à lui montrer que vous êtes intéressés par ce qu’elle raconte. Exemple : « Mmm, oui, ok. » Comment ? En ne l’interrompant pas, en souriant, en le regardant, en ne parlant qu’à lui et pas à d’autres personnes, en montrant qu’on l’écoute par un hochement de tête…En évitant toute interpré-tation hâtive ou erronée des propos de votre interlocuteur. Exercice d’écoute Deux par deux, chacun à son tour va parler durant 3 minutes pendant que l’autre mettra en pratique son écoute active.
Quelques suggestions pour améliorer l’écoute : Prendre du temps pour bien enregistrer et penser à ce qui est dit, essayer aussi de précé-
der la pensée de celui qui parle; Se faire des résumés intérieurs de ce que nous entendons, identifier les points saillants
du discours de la personne qui parle; Éviter d’être distrait ou accaparé par des sentiments qui nuisent ou bloquent notre atten-
tion; Il ne faut pas perdre de vue que l’écoute active est basée sur l’attitude intérieure qui veut
que toute personne qui parle à des choses valables à dire et mérite notre attention et notre respect.
Lorsque les deux ont terminé l’exercice, exprimez à l’autre vos impressions sur son écoute.
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La communication est une mise en relation entre personnes grâce à laquelle les interlocuteurs
peuvent se comprendre et se faire comprendre ou s’influencer l’une l’autre. Elle est le fait de
mots, d’attitudes ou de comportements. Toute communication produit un effet sur le récepteur et
sur l’émetteur. Il devient important de qualifier cet effet. C’est ce qu’on appelle le FEED-BACK.
Le FEED-BACK est une façon de se nourrir mutuellement dans la relation.
Qu’est-ce qu’un feed-back ?
Un compliment ou un point faible que l’autre nous dit ou que l’on dit à l’autre;
Un commentaire sur une idée ou une action;
De la reconnaissance ou des déceptions que l’on exprime à l’endroit de l’autre.
Pour qu’il soit efficace, il doit être perçu par celui qui le donne et celui qui le reçoit comme un
moyen de s’aider mutuellement à évoluer et améliorer la qualité de la relation.
Comment faire un feed-back ?
Adopter une attitude de respect;
Être vrai et sincère;
Préparer un message qui soit constructif;
Choisir le bon moment et le bon lieu;
En faire le plus souvent possible.
Les bénévoles lors des suivis de jumelage nous demandent souvent de connaître vos impres-
sions sur ce qu’ils sont et ce qu’ils font pour vous. Cela les aide à s’ajuster à vos besoins et leur
permet de savoir qu’ils sont appréciés. L’idéal, c’est que vous appreniez à les leur nommer.
Comment recevoir du feed-back, qu’il soit positif ou négatif ?
Démontrez de l’ouverture à ce que l’autre vous dit : vous avez le droit de ne pas être d’accord
et le droit de le nommer.
Attention aux mécanismes de défense : acceptez le commentaire qui vous est fait.
Demandez du feed-back à l’autre et nommez à l’autre quand vous n’êtes pas prêt à recevoir
son feed-back.
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Ce sont des comportements acquis par votre bagage personnel. Souvent, on les utilise de façon
inconsciente. C’est un peu comme une sorte de réflexe, une réaction pour nous protéger du mal
que l’on ressent.
Quand les mécanismes de défense sont-ils utilisés ?
Lorsque nous recevons un compliment et que nous ne nous sentons pas le droit de le rece-
voir.
Lorsque nous recevons une critique et que nous ne sommes pas prêts à la recevoir.
Quelques exemples de mécanismes de défense :
1. Je me referme sur moi-même;
2. Je ris;
3. Je crois que l’autre exagère et ne lui accorde pas d’importance;
4. Je fais à mon tour une critique;
5. Je complimente l’autre avec plus d’ardeur pour diminuer l’importance du compliment qu’il m’a
fait;
6. Je change de sujet;
7. Je fais semblant de ne pas avoir entendu;
8. Je me fâche;
9. Je fuis;
10. Je pleure;
11. Je trouve une façon de me justifier ou de me déresponsabiliser : « ce n’est pas de ma
faute…, ce sont mes parents qui m’ont appris ça…, tout le monde le fait. »;
12. Je nie l’affirmation de l’autre.
Connaissez-vous d’autres mécanismes de défense :
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Quoi faire pour les éviter :
1. Prendre conscience de votre mécanisme;
2. Être à l’écoute de l’impact de l’autre sur vous;
3. Prendre le temps de réagir;
4. Au besoin, revenir à une autre occasion sur le commentaire de l’autre.
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Introduire le feed-back dans nos conversations
Vous allez échanger avec une personne sur le sujet de votre choix. Durant la conversation, à tour de rôle,
vous devrez émettre un feed-back à l’autre.
Répondez aux questions suivantes:
1. Quel est le feed-back que vous avez fait à l’autre ?
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1.1 Comment vous êtes-vous sentis à émettre ce feed-back ?
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1.2 Comment l’autre a-t-il réagi à votre feed-back ?
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2. Quel est le feed-back que l’autre vous a fait ?
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2.1 Comment vous-êtes vous sentis à recevoir du feed-back ?
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2.2 Comment avez-vous réagi au feed-back de l’autre ?
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Si vous le souhaitez, partagez vos réflexions avec votre coéquipier.
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Nous sommes souvent portés à faire de mauvaises interprétation : des interprétations er-
ronées ou précipitées d’une situation, d’un propos ou d’un comportement.
Nous passons beaucoup de temps à analyser et interpréter les comportements des autres,
à chercher les sous-entendus forcément contenus - du moins en sommes-nous persuadés
- dans ce qu’ils disent.
Les mauvaises interprétations rongent la confiance, égratignent l’estime et BOOM !,
elles génèrent conflits, déceptions, désillusions, ruptures, etc. :
Elle m’a envoyé un courrier électronique plein de compliments c’est sûr, elle est
amoureuse.
Il ne m’a même pas dit bonjour en arrivant au boulot: il a une dent contre moi.
Quand elle se renferme comme ça, je sais qu’elle a des reproches à me faire.
Il n’est plus comme avant : je sais qu’il ne m’aime plus.
L’interprétation, c’est l’action de donner une signification personnelle à nos percep-
tions. Nous ne sommes pas neutres devant le réel : nous sommes prédéterminé, prédis-
posés, prévenus par nos opinions et nos motivations.
Dans certains cas, l’interprétation peut être synonyme de déformation. On recherche
constamment ce qui peut être une confirmation de son opinion. De fait, les motivations
des individus peuvent déformer leur perception du réel. Chacun, par rapport à ses moti-
vations, les projette dans son interprétation des faits.
Deux besoins nous poussent spontanément à organiser nos opinions en un système cohé-
rent :
Le besoin de sécurité : le besoin de savoir pour éviter l'angoisse de ne pas com-
prendre.
Le besoin d'identité : nous nous reconnaissons dans nos opinions et elles définissent
notre identité devant autrui.
On ne défend pas des idées : on se défend soi-même. C'est sa propre identité qui est
mise en cause, attaquée ou contestée au travers les opinions d'autrui.
Notre cerveau est une petite machine bien rodée qui passe consciencieusement toutes les
informations qu’il reçoit à travers nos filtres (éducation, expériences, milieu, convic-
tions). Une bonne petite interprétation erronée pour la route et nous voilà fins prêts à
plonger dans le malentendu générateur de relations pourries.
25
Tout ce qu’on nous dit, toutes les informations que nous recevons sont interprétées par notre cerveau. Selon notre âge, notre sexe, notre éducation, nos valeurs, nous compre-nons les choses différemment au même titre que tout ce que nous dirons sera interpré-té.
Par exemple :
Ce sont ces interprétations qui nous font dire des choses comme : « Je pense qu’elle n’aime pas faire telle activité » ou « J’ai peur de l’avoir brusqué un peu »… On se pose beaucoup de questions (ex.: « Est-ce que j’ai bien fait de lui dire telle chose ? » ou « Comment va-t-il réagir? ») alors qu’il suffirait simplement de vérifier notre compré-hension auprès de l'autre.
Pour éviter des malentendus à la Roméo et Juliette, il faut prendre conscience de nos interprétations et chercher à vérifier nos doutes et nos incompréhensions.
Voici un exemple :
Une bénévole, lors de la rencontre de jumelage (première rencontre), dit à sa nouvelle filleule « Veux-tu sortir avec moi? ». La filleule a répondu non. La bé-névole en a déduit qu’elle ne voulait pas être jumelée avec elle alors que la parti-cipante, de son côté, croyait que sa bénévole voulait l’avoir comme « petite amie », d’où le refus…
Ça doit être vrai-
ment laid !
Thérèse 78 ans
Josiane 25
Wow, ça doit être vraiment
cool !
C’est écœurant
26
– Être disponible, savoir écouter, savoir entendre (au-delà des mots);
– Sortir volontiers de son cadre de références, donc de ce que l’on VEUT entendre;
– Poser des questions pour aider éventuellement l’émetteur à préciser sa pensée.
De nombreuses techniques existent pour améliorer la communication:
– clarifier ses idées ;
– affirmer sa pensée ;
– maîtriser son exposé ;
– écouter activement.
Conclusion : On améliore la communication en apprenant à observer, à tenir compte des
autres (acceptation de l’autre) et en adoptant une attitude de contrôle à l’égard de ses
propres perceptions et interprétations.
27
Comment vérifier son interprétation ?
Nous avons ici des situations où il peut y avoir mauvaise interprétation. Quelles inter-
prétations faites-vous ? Comment iriez-vous vérifier la situation avec l’autre pour mieux
la comprendre ?
1. Nous avions convenu de nous rappeler mardi. J’ai attendu son appel toute la journée,
et il ne pas appelé. On est jeudi et je n’ai toujours pas de nouvelles.
Interprétation: ___________________________________________________________
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_______________________________________________________________________
Vérification: ____________________________________________________________
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2. On avait prévu prendre un café après notre marche au Parc les Salines mais, lors du
retour en auto, ma bénévole me propose de me ramener chez moi.
Interprétation: ___________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
_______________________________________________________________________
Vérification: ____________________________________________________________
_______________________________________________________________________
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Être soi-même dans une relation de parrainage :
Être soi-même dans n'importe quelle relation n’est pas si évident que ça.
En effet, comment être en contact avec soi-même quand les évènements et les exigences
de la réalité nous demandent toute notre attention ? Si on ne prend pas le temps d’être en
contact avec soi, on peut supposer qu'être soi-même dans une relation est plus difficile
qu’on ne le pense.
Arrivez-vous à être vous-mêmes dans vos relations ? Comment y arrivez-vous ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez?
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Authentique et respectueux:
Nous croyons que votre relation de jumelage doit être agréable pour
vous.
Il est donc essentiel d’être le plus possible vous-mêmes.
Comment être soi-même tout en communiquant avec l’autre avec le
respect qu’il mérite ?
Être authentique, c’est exprimer ce que l’on ressent. Et il ne doit jamais y avoir de
jugement de valeur dans l’expression d’un ressenti (je suis triste, je suis en colère).
Nos opinions comportent souvent toutefois de tels jugements ou accusations (tu m’as
tellement fait souffrir, tu m’énerves). C’est cela qui détériore les relations.
29
Se nommer avec respect
Jusqu’où peut-on pousser la franchise ? Une communication sincère et explicite semble indispensable
pour entretenir de bonnes relations, mais cela ne signifie pas pour autant que l’on doive dire tout ce que
l’on pense. Par contre, exprimer ce que l’on ressent est souvent indiqué.
Quoi faire ?
Exemple : vous avez un ami qui adore parler. Il est capable de vous entretenir durant de longs mo-
ments. Bien que ses histoires ne vous intéressent pas du tout, vous le laissez parler, par amitié ou par
politesse. Vous en arrivez même parfois à faire semblant de l’écouter, en espérant qu’il vous laisse tran-
quille au plus tôt.
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Maintenant, choisissez une situation où vous avez déjà été en conflit, que cela ne s’est pas bien passé et
qui a détérioré votre relation. Décrivez l’exemple, votre réaction et celle que vous auriez pu avoir pour
ne pas brimer la relation. Pensez à vos besoins, à votre interprétation et au respect. Que diriez-vous au-
jourd’hui ?
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L’empathie, c’est la capacité à imaginer une situation du point de vue de son interlocuteur, à ressentir
ce que l’autre éprouve et à comprendre ses attitudes.
Faire preuve de sympathie, c’est très beau, très noble, très valorisé, mais c’est en réalité le reflet de
nos propres sentiments dans une telle situation, pas de notre faculté à comprendre l’autre.
Les bénéfices de l’empathie:
· Nourrir le besoin d’être compris
En cas de coup dur, mais aussi dans les situations joyeuses, nous avons besoin d’être compris, soute-
nus, épaulés, pas qu’on réagisse à notre place. En nous ouvrant aux réactions émotionnelles de notre
interlocuteur, nous apprenons à mieux le connaître et aussi à mieux nous connaître à travers nos diffé-
rences.
· Favoriser l’absence de jugement
L’écoute sans jugement : plus nous sommes habitués à nous ouvrir aux représentations des autres,
moins nous avons tendance à juger leurs réactions en fonction de nous-mêmes.
· Faciliter la compréhension mutuelle
C’est grâce à l’empathie que notre grenouille, qui nage comme un poisson dans l’eau, parviendra à
comprendre la trouille de la souris et évitera de lui répéter des « mais enfin, n’aies pas peur! », phrase
qui pourrait convaincre ladite souris qu’en plus de la trouver trouillarde, son amie la grenouille est
persuadée qu’elle est stupide.
Le non-jugement
Dégâts des jugements:
· Ils nous rendent antipathiques;
· Ils alimentent le rejet;
· Ils favorisent l’intolérance;
· Ils gaspillent l’énergie;
· Ils tuent la communication;
· Ils nourrissent la peur du regard de l’autre;
· Ils alimentent la méfiance et l’individualisme;
· Ils renforcent les jeux de pouvoir.
Petit exercice : si vous voulez ne pas tomber dans le piège du jugement, commencez par avoir un re-
gard neutre sur vos comportements et votre perception de vous-mêmes. Ne vous dévalorisez pas et
voyez-vous plus objectivement.
Jugez moins, jugez mieux.
Jugez mieux pour vous ouvrir à une meilleure compréhension du monde.
31
Se mettre à la place de l’autre Voici quelques petites histoires vraies…
1. Je suis jumelée à une dame qui est devenue une amie. Elle a une attitude qui va à l’encontre de mes
valeurs : elle accepte de recevoir d’autres amis des biens qu’ils ont volés. Lorsque je lui demande si
elle est à l’aise avec ça, la dame me dit : « Je n’ai rien à me reprocher, ce n’est pas moi qui les ai vo-
lés. »
1.1 . Que pensez-vous de la situation ?
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1.2 Voici la réaction de la bénévole :
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1.3 Que pensez-vous de la réaction de la bénévole ?
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1.4 Comment s’est sentie la participante ?
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Se mettre à la place de l’autre Voici quelques petites histoires vraies…
2. Je suis jumelée à une dame qui est arrivée au Québec depuis peu. Elle ne parle pas très bien le français.
Nous faisons des sorties régulières et variées. Elle est disponible et respectueuse. Comme elle ne comprend
pas bien le français, je dois souvent l’aider. En plus, je lui sers de guide dans la ville de St-Hyacinthe.
2.1 . Que pensez-vous de la situation?
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2.2 Voici la réaction de la participante :
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2.3 Que pensez-vous de la réaction de la participante ?
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2.4 Comment s’est sentie la bénévole ?
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Se mettre à la place de l’autre Voici quelques petites histoires vraies…
3. Je suis jumelée à un homme qui est devenu un ami. Lorsque nous planifions une rencontre, il peut m’ap-
peler jusqu’à 5 ou 6 fois avant l’activité pour me poser toujours les mêmes questions du genre « Tu
viens me chercher à quelle heure ? » ou « Tu m’as dis que ça coutait 5$ ». Je lui ai exprimé que je sou-
haitais ne pas avoir à répéter les mêmes informations et qu’il pourrait prendre l’habitude de noter les dé-
tails de nos rencontres.
3.1 . Que pensez-vous de la situation ?
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3.2 Voici la réaction du participant :
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3.3 Que pensez-vous de la réaction du participant ?
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3.4 Comment s’est sentie la bénévole ?
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Se mettre à la place de l’autre Voici quelques petites histoires vraies…
4. Je suis jumelée depuis 3 mois à une dame. Le TUM m’a expliqué qu’elle était très seule. Par contre, de-
puis le début, j’ai de la difficulté à la rencontrer. Elle n’est jamais disponible, bien que je lui propose
plusieurs horaires de rencontres à chaque semaine : le soir, le jour, en semaine ou en fin de semaine. Je
suis souple, car je suis retraitée. Ça fait un mois qu’on ne s’est pas vues. Il y a une semaine, je lui ai lais-
sé le message de me rappeler et elle ne l’a toujours pas fait...
4.1 . Que pensez-vous de la situation ?
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4.2 Voici la réaction de la bénévole :
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4.3 Que pensez-vous de la réaction de la bénévole ?
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4.4 Comment s’est sentie la participante ?
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Se mettre à la place de l’autre Voici quelques petites histoires vraies…
5. Je suis un nouveau bénévole en processus. Je vais suivre la formation puis on va me présenter une per-
sonne qui a besoin de moi. Je me rends à la fête de Noël du TUM et je suis témoin de ceci: 3 hommes
discutent à l’extérieur de la salle. L’un dit : « Je pense à arrêter mon jumelage. » L’autre demande pour-
quoi et la réponse donnée par est « parce que ma bénévole ne veut pas dépenser l’allocation du TUM à
prendre une bière. »
5.1 . Que pensez-vous de la situation ?
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5.2 Voici la réaction du bénévole :
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5.3 Que pensez-vous de la réaction du bénévole ?
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5.4 Comment s’est sentie l’équipe du TUM ?
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Les étapes vers une nouvelle
relation d’amitié :
1. Prendre le risque
Accepter de se dévoiler, d’être au-
thentique;
Aller vers les occasions de
socialiser;
De se confronter aux réalités
sociales.
2. Faire les premiers pas
Lancer des invitations;
Accepter les invitations.
3. Développer la relation d’amitié
Adopter une attitude positive;
Suivre les règles de communication
de base (se souvenir des prénoms,
complimenter, etc.);
Donner envie à l’autre de devenir
votre ami.
4. Entretenir la relation
Accorder de l’importance à l’autre,
à ses émotions;
Écouter l’autre;
Être curieux, intéressé;
Être souple et ouvert;
Accorder du temps à la relation.
Les bienfaits des relations d’amitié :
1. Avoir du plaisir et rire;
2. Contribue à l’équilibre personnel;
3. Occasion de communiquer;
4. Favorise l’entraide;
5. La fidélité, la loyauté et la complicité
d’une relation amicale amènent la
construction de la personnalité;
6. Sécurité physique;
7. Équilibre affectif et cognitif;
8. Soutien amical;
9. Sentiment d’être aimé, d’être impor-
tant pour quelqu’un;
10. Reconnaissance par les pairs;
11. Calme, apaise les stress de la vie;
12. Meilleure santé physique et mentale;
13. Sentiment d’appartenance;
14. Partage de nos bons coups, nos fier-
tés, nos difficultés et nos limites.
37
La relation d’amitié
Saine Malsaine
J’ai l’impression qu’on y gagne tous les deux.
J’ai l’impression d’être seul à faire des efforts pour maintenir la rela-tion.
J’ai hâte que l’on soit ensemble. Ouf ! Ça ne me tente pas trop de la/le voir.
Je sens qu’on peut tout se dire. Je sens qu’il/elle ne m’écoute pas autant que je l’écoute.
Je me sens respecté dans ce que je suis et dans mes limites.
Je sens que je n'en fais jamais as-sez pour lui/elle, je ne me sens pas respecté dans mes limites.
Notre relation est basée sur l’en-traide et le partage.
Je sens que j’attends toujours plus de lui/elle.
Ma relation est satisfaisante et me permet de grandir.
Je sens que ma relation est un boulet.
La relation d’amitié ne se crée pas au premier contact.
Le premier contact vous permettra d’être attiré ou non vers l’autre
personne. Est-ce que nous pourrions devenir amis ?
Ce n’est que le temps qui pourra répondre à cette question mais, si
déjà la personne rencontrée vous donne envie de mieux la connaître,
c’est jà un bon début, non ?!
Vous passerez du stade de connaissances, à celui de copains, puis
d’amis.
Quel genre d’ami serez-vous ?
38
Les relations de type connaissances :
Ce sont nos collègues, la serveuse de notre resto préféré, la voisine, etc. Ce genre de relation nous permet d’acquérir des compétences relationnelles et est essentiel au développement social et professionnel. Ces relations nous permettent d’être plus satisfait de nos rapports sociaux et augmentent notre confiance en nous.
Les relations de type personnel :
Ce sont nos amis, notre amoureux(se), notre famille, etc. Ce genre de relation plus profonde répond aux enjeux de l’identité, du développement per-sonnel et de l’expression de soi. Elle permet l’épanouissement de soi en répondant à des besoins fondamentaux d’affection.
Différents genres d’amitiés :
Le confident : Il est l’ami à qui l’on se confie, que nous écoutons et avec qui nous partageons nos secrets.
Le joker : Il est l’ami avec qui l’on rit, l’on se détend. Avec lui on sort, on fait des activités de loisirs.
L’intellectuel : Il est l’ami avec qui on se cultive, avec qui on tente d’apprendre toutes sortes de choses, avec qui on fait la part des choses, on est curieux, on questionne le système, la vie, etc.
Le passionné : Il est l’ami partageant la même passion que nous et qui devient un partenaire avec qui on profite agréablement de cette passion.
L’ami de service : Il est toujours là pour donner un coup de main physique (déménager, pein-turer, faire des commissions, etc.).
Nous avons besoin de tous ces genres d’amis à différents niveaux et cha-cun de nos amis peuvent remplir plusieurs fonctions. C’est ce qu’on ap-pelle un jardin relationnel. Un jardin est composé de plusieurs plantes : certaines se mangent,
d’autres sentent bon et d’autres sont simplement belles à regarder. Il y aura toujours des plantes qui réussiront à faire tout ça en même temps, mais une seule variété de plante pourrait nous lasser à la longue. C’est la même chose pour le jardin relationnel. Il est important de pren-dre soin de toutes nos relations et d’en varier les saveurs, les odeurs et les couleurs. La relation de parrainage représente un danger à ce niveau. En effet, trop souvent, le parrain ou la marraine représente pour le participant la plante qui être tout à la fois : la belle plante, odo-rante et savoureuse ou, si vous préférez, le confident, le joker, l’intellectuel, le passionné et l’ami de service. C’est bien difficile d’être à la hauteur de toutes ces attentes. Il est donc important de cultiver un jardin relationnel qui soit varié. Pour ce faire, vous devrez développer vos compétences relationnelles et faire de nouvelles rencontres ou entretenir certaines relations significatives.
39
Relation d’amitié Relation de parrainage
Réciprocité : chacun de nous gagne en sup-port, en détente, etc.
Réciprocité : la relation de parrainage nous apporte ses bienfaits (briser l’isolement, etc.), mais c’est lorsque la relation d’amitié se déve-loppera qu’elle nous fera bénéficier des bien-faits de l’amitié.
Début : Basé sur des points communs; cha-cune des personnes impliquées cherche à con-naître davantage l'autre pour vérifier la possibili-té d’une amitié.
Début : la relation de parrainage est basée sur des points en commun, mais le bénévole, aidé du TUM, est amené à avoir la responsabilité de la relation qui sera partagée avec le participant à plus ou moins long terme.
La relation d’amitié répond à différents be-soins (affectif, matériel, distraction, etc.).
La relation de parrainage vous permet d’exer-cer une forme de bénévolat qui répond à vos besoins (rencontrer des gens, se sentir utile, etc.) pour éventuellement répondre à un besoin d’amitié (sous différentes formes).
Dans l’amitié, je recherche : la sympathie, l’écoute, le respect, l’entraide, la détente, le rire, etc.
Dans la relation de parrainage, je cherche à me réinsérer socialement, à briser mon isole-ment, à développer mes compétences relation-nelles, etc.
Dans la relation de parrainage, je cherche l’amitié pour la sympathie, l’écoute, le respect, l’entraide, la détente, le rire... mais l’amitié ne se construira pas en une seule rencontre.
L’amitié demande du temps. Le temps de se rencontrer, de se voir, le temps de s’écouter, etc.
Le parrainage demande du temps. Le temps de se rencontrer, de se voir, le temps de s’écouter, etc.
Les efforts doivent se faire de part et d'autre pour construire une relation satisfaisante.
Les efforts se font à différents niveaux de part et d'autre : le participant fait des efforts pour franchir différents obstacles liés à sa santé mentale ou à son isolement et le bénévole, aidé du TUM, s'efforce que la relation soit positive pour les deux.
Qu’est-ce que l’amitié : Sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se
fonde ni sur les liens du sang ni sur l’attrait sexuel; relations qui en résultent.
« L’attachement peut se passer de retour, jamais l’amitié. Elle est un échange, un
contrat comme les autres; mais elle est le plus saint de tous. » (J-J. Rousseau)
40
C’est…
se conduire et agir en fonction de ses convictions;
se mobiliser, individuellement ou collectivement, pour at-teindre un objectif auquel on croit profondément;
participer à un projet qui correspond à son opinion;
avoir le souci de l’autre en même temps que de soi-même;
préférer agir soi-même plutôt que d’attendre que les autres
agissent;
trouver un sens à sa vie dans l’action;
éprouver de la solidarité envers l’autre;
aller au-delà de soi-même.
L’engagement est souvent le résultat d’une conscientisation : on s’informe d’abord, puis on décide d’agir.
41
La notion d'engagement fait penser à plusieurs significations en apparences très
éloignées : deux personnes qui s'engagent l'une envers l'autre, un chanteur "engagé", un
automobiliste qui s'engage à un carrefour, un militaire qui s'est engagé pour dix ans, un
intellectuel qui s'engage pour une noble cause, un entrepreneur qui s'engage à respecter
tel délai dans une construction, etc.
Ce qui rassemble ces exemples, c'est que, dans tout, on s'engage soi-même : on ne
parle pas d'engagement lorsque qu'on engage quelque chose ou quelqu'un d'autre. L’ori-
gine du mot a ici un sens : l'engagement est le fait de « donner en gage ». Si l’on part de
cette définition, m'engager signifie donc « me donner moi-même en gage ». Plus préci-
sément, c'est prendre une décision libre et au moins un peu risquée pour moi-même (les
risques pouvant être de natures très différentes d'un engagement à l'autre) et surtout, être
prêt à en assumer moi-même les conséquences. S'engager, c'est donc prendre une res-
ponsabilité qu'on n'était pas obligé de prendre. L'engagement repose donc sur la liberté,
le plus souvent individuelle, mais on peut aussi admettre l'idée d'un engagement collec-
tif : on dit parfois qu'un peuple s'engage sur la voie de la démocratie, ou qu'une associa-
tion s'engage à défendre tel groupe de personnes.
Comment passer de cet engagement passif, subi, à un engagement actif ? Com-
ment, au lieu d'être simplement engagé, puis-je m'engager ? En réalisant et en acceptant
la contradiction qui fait que je suis à la fois engagé dans une situation et libre d'agir pour
changer, à mon échelle, cette situation. Mon inaction m'engage autant que mon ac-
tion. S'engager ici consiste à assumer les conséquences du fait que je suis en situation.
La question n'est donc pas de "s'engager ou non", mais d'assumer la responsabilité
totale qui découle du fait que nous sommes déjà engagés.
42
L’engagement
Identifiez des expériences simples et concrètes d’engagement :
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Comment vous engagez-vous dans vos relations avec les autres ?
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Comment les autres s’engagent dans une relation avec vous ?
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Discussion sur un de vos engagements personnels, sociaux ou vis-à-vis le TUM.
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Une écocarte est une carte de réseau social de soutien. Instruction: (les consignes tiennent compte de l’ordre suivant : du centre vers l’extérieur) Les prénoms des personnes avec qui vous avez des contacts à toutes les semaines sont inscrits dans le 1er cercle. Les prénoms des personnes avec qui vous avez des contacts à toutes les deux semaines dans le 2e cercle. Les prénoms des personnes avec qui vous avez des contacts une fois à toutes les 3 se-maines ou moins dans le 3e cercle.
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Quels genres de relation avez-vous avec ces personnes ? _____________________________________________________________________________
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Est-ce qu’il y a une ou des relations que vous souhaiteriez améliorer ?
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Comment allez-vous faire pour améliorer cette ou ces relation(s) ?
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Est-ce qu’il y a une ou des relation(s) qui devraient cesser ?
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Est-ce que vos relations actuelles répondent à tous vos besoins relationnels ?
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Quels sont les besoins non répondus avec votre réseau actuel ?
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Comment allez-vous faire pour répondre à ces besoins ?
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Est-ce que vous souhaitez développer de nouvelles relations ? _____________________________________________________________________________
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Comment allez-vous faire pour développer de nouvelles relations ?
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Comment mettre fin à mon jumelage ou à une relation ?
Nous vous conseillons tout d’abord de prendre connaissance de vos motivations à
cesser votre jumelage.
Donnez une explication à l’autre (en personne ou par écrit) en prenant des précau-
tions pour choisir un endroit et un moment appropriés pour faire cette annonce.
Avisez le Trait d’Union Montérégien de la fin d’un jumelage.
Préparez-vous à la réaction de l’autre personne, qu’elle soit négative ou positive.
Ce n’est pas le temps de vous sentir coupable et de revenir sur votre décision. Rap-
pelez-vous vos motivations à cesser ce jumelage.
Adoptez une attitude respectueuse.
Si votre jumelage ou une relation se termine :
Il est important d’être vrai dans vos explications. L’autre a besoin de comprendre
pour bien vivre cette « séparation ».
Prenez le temps de terminer la relation. Offrez-vous un dernier bon souvenir des
temps passés ensemble ou dites merci à l’autre pour tous les bons moments que
vous avez eus.
Mentionnez à l’autre tout ce que ce jumelage vous a apporté, combien la relation
a été agréable pour vous.
Parlez-en : cette « séparation » vous fera vivre des émotions et suscitera des réac-
tions chez votre ami. Toutes ces réactions auront un impact sur vous.
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Maintenant que la formation se termine, il est important de bien comprendre votre impli-
cation dans vos relations.
Selon vous, quelles sont vos responsabilités vis-à-vis votre réseau social ?
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Selon vous, quelles sont vos responsabilités vis-à-vis votre bénévole ?
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Puis, quelles sont vos responsabilités envers le TUM ?
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Selon vous, quelles sont les responsabilités du TUM envers vous?
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