les echos de cannes -...

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|Gi ( 1(e « l'habile administration de M. Mé &> m maire, Menton va donc entrer dan; im nouvelle voie de prospérité. Elle e ivjit iPelleineiHbesoin. ' Bi m —Lapopulation de Beuil a été mis n e nui, lundi dernier, 3 mai, jour do 1 y a liKile, par le fait brutal suivant, qu uente *>il est vrai dans tons ses détails, un prompte et juste réparation. M. le curé de Beuil aurait été frappé vio .erainent au visage, et en plein jour, en pré îence de plusieurs personnes, par le uomm -;• I;L.., habilantde la commune. Le vicaire .ntervenant pour empêcher cet outrage pu olic envers son supérieur, aurait prendre !a fuite pour éviter lui-même les coups de : >ierre dont il était menacé. Après cet attentai, le nommé C. H... se serait promené dans (es rues ayant en mains un gourdin, proférant des menaces de mor outre plusieurs autres personnes respecta- bles de la localité. Le soir même, plusieurs jfuiitfs gens auraient été victimes de la hru- 'lité de cet. individu, qui les aurait frappés l'-Hips de bâton. Notre correspondant nous affirme qu'en ces i ri s les circonstances, l'autorité, représentée ,<nv un adjoint, aurait fait preuve d'une fai- blesse exceptionnelle. La gendarmerie, informée des faits que nous signalons, se serait rendue à Beuil, elle aurait verbalisé, mais sans pouvoir s'em- "i**s du coupable, dont elle n'a pu eue. retrouver les traces. (Le Phare*) Vhomoeopalhie en Australie. \,'[Iomoeo- nikie World, du l ar mai, nous anuoncéeqne !• yotiveruement de Victoria vient de con- n'der un terrain pour l'érection d'un hôpital 'iiuoeopaihique. Un comité composé de neuf i;es i't de neuf messieurs, à la tête du- i se trouve le chief-justice, lir Willia'm l. a déjà élaboré les règlements de cette e institution, qui aura une installation provisoire en attendant que les bâtiments délinitifs soient achevés. Un vieux prêtre de Saint-Cloud avait cru trouver dans de vieilles, très vieilles pa'po- .rasses des indications probantes sur l'empla- cement que devait occuper le cercueil de Clodoald, petit-fils de Clovis, fondateur de la monarchie française. Des fouilles furent faites il y a quelques jours, sur les indications de ce prêtre, et elles viennent d'aboutir d'une façon des plus heu- reuses. Le cercueil de Clodoald, qui a donné on nom à la ville de Saint-Cloud, a été trou- à une profondeur de quatorze mètres, sur l'emplacement d'une maiion incendiée, en face de l'églis*. Chacun sait que Clovis laissa quatre fils quf se partagèrent entr'eux son royaume, suivant la loi salique, comme un bien de fa- mille. On en fit quatre lots, qui furent tirés au soit, car le droit d'aînesse n'existait pas tmore. Thierry ou Théodorik, d'Évochil- :^, première femme de Clovis, fut roi de .\H'i£ ou d'Austrasie ; Clodomir, né de Clo- 1 ijlde, fui roi d'Orléan6 (Gaule Centrale); Jhildebcrt fut loi de Paris, elClotaire fut roi 'Je Soissons. Les trois royaumes d'Orléans, de Pariset.de Soisaous formaient ce qu'on appelait la Neustrie. Bu 523, Glodomir, Childebert et Clotaire, qui convoitaient la Bourgogne, déclarèrent la guerre à Sigismond, roi de celte contrée, sous le prétexte qu'il détenait une partie des ; ens de Cloiilde, leur mère. Clodomir, le K .%s actif des trois agresseurs, prit Sigismond avec sa femme et ses enfant» et les fit mon- ,r : niais l'année suivante, la guerre se con- .iiiuant, Clodomir fut tué à la bataille de Vois'on. Clotaire et Childebert, restés ieuls rain- rueurs, se partagèrent la Bourgogne. Clodomir mort laissait quatre enfants on bas âge, dont. U tutelle fut confiée à Clotilde, leur grand-mère ; mais comme le royaume 'Orléans tentait l'appétit de Clotaire et de idebert, qui venaient de se partager la J^j^ne, ils signifièrent à Cloiilde qu'elle ""Vir pour eux entre le cloîtra ou la /lolHde leur répondit énergiquement cLieli* préférait les voir morts que dégradés. J furieux de cette réponse, qui paralysait leurs con-voitises, Clotaire et Childebert se 1 rendirent alors a Paris, au palais des Ther- ^iies, demeurait Clotilde, leur mère, et ces ! ,. JlS barbarei, sans pitié 'pour leurs jeunes r v(juX| égorgèrent lâchement trois de ces pr jnces infortunés. Clodoald, le quatrième IU$ de Clodomir, eut la chance d'échapper ' à i a rage de ces rois assassins, leurs oncles ; il fui sauvé du trépas par quelques seigneurs -estes ii'ièles à la mémoire de Clodomir. L'enTan t t caché dam quelque retraite igno- ,-, ,flir. ni',u à neu ; mais comme il était jour le môme sort que subirent ses jeunes frères, s'il venait à revendiquer le royaume de sou père, il se fit couper les cheveux et se consacra à l'état ecclésiastique. Clodoald alla trouver alors un saint solitaire, nommé Séve- rin, qui vivait enfermé dans une cellule aux environs de Paris, et il vécut quelque temps avec lui, dans les exercices de la vie monas- tique, puis il sa retira en Provence, pour y mener une vie plus solitaire encore. N'ayant plus désormais aucune raison de redouter la fureur de ses oncles CloLaire c-t Childebert, au prolit desquels il avait renon- cé généreusement au royaume de son père, Clodoald revint à Paris, 0(1 il fut ordonné proirc par l'évoque Kusèbe, prédécesseur de saint Germain, puis il se retira au village de Novemtium, dans lequel il se renferma et y consomma le reste de ses jours dans des oeuvres de pénitence, Ce fut depuis la canonisation de Clodoald que lu village de Noventium a été appelé Sainl-Cloud. VARIÉTÉS LE ROSSIGNOL Nous avons trouvé dans notre boîle lo l'ii.'mimnf nrlirh; qui suit. Qui en os! 1 itt'iif? A'.HI^ l'ignorons., non? ]t; Vf- n:i.htu-- .-.u'IouL ; niais it vieni i.rnp ;'i tciuji^ i'i il (;sl vcvil dans un M\U- trop fleuri, poiu'qtiu nous on privions nos lecteurs. La nuit est venue. Des profondeurs de la vallée, ellea monté connue une mor sombre, l les derniers l'ayons du soleil couchant sa sont enfuis de cime en cîme pour disparaître fln derrière les collines qui bornent l'hori- zon. Quelques nuages, tout à l'heure rutilants comme une fournaise, ont bientôt pâli,puis se sont évanouis dans l'ep^ace. La lune descend, ardente et ronge comme vu globe de feu; elle ;e plonge lentement dans la nuit, elle s'efface, ît bientôt, an-dessus de ce noir océan qui eou- 're la terre, on voit scintiller dans la sombre mnnsnsilé du ciel les radieuses splendeurs des étoiles. La terre repose; et dans le vague murmu- •e de la brise à travers le feuillage, il semble ju'ou entend le souffle de la nature endor- mie. Quel silence eLquelle harmonie ! Com- jien. a MCMin 1 ijih' \<- contemple ces espaces mverts devant moi. jo vois s'en reculer les Kjrnes et s'en creuser les profondeurs ! Ané- .nti dans ce vide, perdu dans cet infini, 'homme se sent diminuer peu à peu et n'être ilus qu'un atome. Son aine le quitte et s'é- auce, les ailes étendues, dans l'immensité ,e la vie universelle... La douce nuit ! 0 nature que tu es belle, nais qui; tu es majestueuse, et que la parole .îumaine est faible à rendre la mystérieuse armonie de'ton silence ! Sous les splendeurs de la voûte étoiîée, ;ous les mille regards de flamme qui la con- .emplent du foml des abîmes éternels, sous 'attraction souveraine de ces mou des qui entraînent à travers l'espace, on dirait que a terre, silencieuse et voilée . comme une lancée pudique, s'abandonne aux cartsses e son bien-aimé. Qu'elle est donc la loi secrète qui vient insî, chaque nuit, suspendre la vie de ton* es êtres ? Sous ce voile sombre qui les cache, ans ce silence et dans ce repos elles sont :omme anéanties, pourquoi ces millions de .réature.s, tout à l'heure agitées de tous les nouvements et de toutes les passions de la îe, sont-elles maintenant muettes, sourdes t insensibles? Tout est peuplé, tout four- ùlle d'êtres vivants : la tourterelle est sur ion nid, l'aigle dans son aire, la hôte fauve ans sou autre, l'insecte sous sou brin d'her- ie> mais jusqu'à ce que les premiers l'ayons ai jour viennent les réveiller, pas un d'eux ne fera un mon vu m eut, pai un d'eux ne loussera un cri. 0 sommeil de la nature ! ô nuit sombre! ji dont les vagues profondeurs Toilent tant e mystères, qui oserait vous troubler Y Troii notes, longues, lentes, graves, allè- rent solennellement an milieu du silence de a nuit, et, tout aussitôt, partant comme une xplosion de mélodie, cent fusées harmo- nieuses jaillissent et ruissellent, se pressent, je "onfondent, se dépassent et vont éclater usqu'au ciel ! Puis, tout à coup la voix s'abaisse, se voile et devient si douce, qu'il faut se pencher pour l'entendre, Et alors, elle se balance, elle berce en un faible murmure, et le chan- teur fait résonner tour à tour la quarte, la juin te, l'octave, passant de l'une à l'autre ;omme pour les essayer. À mesure qu'il iliauto. le rliythme devient plus fin, plus dé.heut ; c'était un fantaisie, puis un rêve LES ECHOS DE CANNES pleine de la plus douce mélancolie et de la plus infinie tendrssse. Il s'arrête; un moment, puis reprend. Un long «Internent, un iil vibrant à peine.. et, peu à peu, ce faible son s'allonge, s'étend s'amplifie, et ses ondes sonores s'élargissent et se multiplient par degrés rapides, éclatent euliu et relentisseni/uans les longs échos des bois, comme- l'hymne sacrée sous les voûtes d'une cathédrale. Encore un repos. Maintenant, il ne chaule plus : il parle. Des notes brèves, profondes, graves, sour- des, tantôt simples, tantôt répétées ; ici cou- pées par des silences ; là, nuitées d'une courte roulade en sourdine, tout cela se suivant, s'enchainant, montrant le développement d'une pensée ; car qui oserait prétendre que le hasard seul dicte ces inflexions si variées, ces expressions si détaillées et si énergiques en même temps ? Et surtout, comment expli- quer ces retours et ces combinaisons Analo- gues de mêmes efforts; 1 Ne sonL-c& pas des mots, ne sont-ce pas des phrases qui revien- nent, et le jeu libre de ce gosier qui les arti- cule u'est-il pas l'exécution d'une volonté rélléehie et libre elle-même ? Il a recommencé sa chanson, et le voilà .[ni de nouveau jette ses folles roulades, com- me dos poignées de perles, à tous les hasards Je la fantaisie-, Tuul ce (pie le caprice a de plus soudain, la joie de plus glorieux, la i.'-ss-j de plus teiiiliT, l'amour de plus ar- i, \ H'M u.-ur ii Loin' .se iijnil ulei'iians ceclirint éLriinge. doiil. rhiLeiisitè semble redoubler à sure qu'il se prolonge ; et plus je- me busse aller au charrue irrésistible qui m'eulentraî- ne, plus je sens que la nature, à cette heure iolenuelle, est pour moi, toute entière, dans ces étoiles qui brillent et dans cet oiseau qui chante. Qui donc es-tu, frôle créature, pauvre être misérable perdu dans la foule des infiniment petits et des infiniment faibles, qui donc es- tu, pour qu'à loi, et à toi seid, il soit, permis d'élever la voix, à l'heure ou toutes les autres créatures, l'homme lui-même, subissent la loi du silence et du repos ? Pourquoi, toi qui n'as ni l'intelligence, ni la force, ni la beauté, la nature t'a-t-elle doué de cette voix assez puissante pour remplir la solitude et le silence des nuits d'élé, assez mystérieuse pour troubler le ccaur même de l'homme? Pourquoi ùi-t-elle enseigné d'une manière si précise et si parfaite l'art merveil- leux de faire résonner rinstnuueiu incoinpara ble qu'elle n'a donné qu'à toi ? Je le vois, je le sens : dans ce moment où je l'écoute, l'ârae tout attendrie et le corps tout frémissant d'un vague émoi, Lu remplis sur la scène de la nature un rôle plus grand que le mien ; car je suis l'homme, et c'est moi qui écoute ; je, suis l'homme, et, à tes accents qui m'entraî- nent, je voudrais m'élancer dans le vague de la nuit, je voudrais m'envoler vers ces mondes dont les rayons de feu me regardent et m'appellent ! Chante ! chante encore, encore, toujours ! Mon ciour se gonfle, resyeux se remplissent de larmes, et dans ta voix, dans ta voi.t tou- chante et passionnée, c'est l'àuie universelle, c'est mon âme elU-méme qui chante et que j'entends. Ah ! l'avoir choisi si petit et si faible pour le donner une voix de souverain et de domi- nateur, avec le sonflle inspiré de l'artiste ; avoir mis dans Ion chant merveilleux tout ce jue la musique a de plus suave et tout ce (jne la passion a de plus tendre ; l'avoir caché comme un amant, sous la fouillée des grands arbres, la nuit, au primptemps, pour envoyer des sénôrades aux étoiles, lui seul a pu le faire, n'est-ce pas? lui, la lumière 1 lui le feu ! lui, la vie ? Le Rossignol, Tu la dit ; I'AMOUR. x... PfiUTÉ" ATfilïO rendue sans mndecîne, sans ùikn 1 t fi I UUa purges et b ans frais, par la délicieux farine de Santé de Du R;UT\\ do Londres, Ï\EVALESCIÈRK Vingt-sept ans d'un invariable iiicoèï, en com- battant les dyspeptie?, mauvaises digestions, gaatri- 1rs. gastralgies, fçlairps, vents, aigreurs, aciditét, palpitations, [limites, nausées, renvois, diarrkée, vomissements, même *n grossesse, eonstipai.ion, dv??Gnterie,coli'iuc'K, phlhisie, toux, asthme, étouf- fements. étourdipsemenls, oppression, congestion, névrose, insomnies, mi'lancolie, diabète, faiblesse, épuisera en!, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane muqueu- se, cerveau et sang.— 79,000 cures, y compris celles de maiUme-la duchosae de Oastelestuart, la duc do Pluskow, maclamo la marquise de Br«han, lord Studrd de Deoies, pair d'Angleterre, etc. Cure 65,311. Voi'vant, 28 mars 1860. Monsieur,— Dieu soit béni ! votre Hovalcseièro nra sauvé la vin. Mon UMII [n'Tamrni, luilnreth-ntr ni sic de huit ans, trailrc, sans ivsiiltMl favorable par les mciirauîï, qui déclaraient que je n'avais plus (|in>!qu,':> mois à «^T^, quand réminonte vertu | Cure 78,365. M. p,t Mm» Léger, de maladie de fuie, diarrhée, tumeur et vomissements. Cure xv 138,471. M. l'abbé Pierre Gastelli. ti"épuisement complet, à rfl.cjc rie quatre-vin^t-cinq ans ; la He,valescière l'a rajeuni « ,}v iin'^lii'. JH confesse, yt visite les nia- nu* sfîiis l'cspnL lucide et la mémoire fraidie-. » l'ins nourrissante que la viande, elle écono- mie encore 60 fois son prix en médecines. En boite ; 1/4 lui., 2 fr. 25 ; f/2 kil., 4 fr. ; t kil., 7 fr, : \i kil., 00 fr.-Lc.s Biscuits de Rtvaletciire te. mangent, fin I ou t temps, soit à sec ou trempés dans de l'eau, du lait, café, chocolat, thé, vin, etc. TU rafraîchissent la bouche et l'estomac, enlevant les naus'\nî et vomissements, mémo en jçrosaesie ou en mer, ainsi que toute irrita- tion «1, toute odeur fiévreuse en selovant, ou après certains plat compromettants : oignons, ail, etc., ou boissons alcooliques, m£ma aprps le tabac. Améliorant le sommpil, l'appétit *' In digestion, ils nourrissent en même temps, mieux que lu viande, donnent un sang pur et des chairs iVnïies et fortifient les personnes les plu« affaiblies, i'jn boiles de 4, 7 et 60 franc?. —La TU- a/escin-t chocolatée rend appétit, digestion, som- meil, énergie ex chairs IVrmes aux personnes et. aux enfants les plus faible, et nourrit dix fois phu |ue la viande et que le chocolat ordinaire, sans ichauffer. lin boite de 12tasses, 2 fr. 2b c. ; (\r, ?* tasses, 4 fr. : de 48tasses, 7 fr, ; de 576taises, 60 fr. ; ou environ 10 c. la tasse.—Knvoi contre bon de poste, les boites fïe '\î et GO fr. franco. Dépôt à Cannes, chez MM. Buchillou el Pcrrissol, épi- ciers droguistes, et aux pharmacies Gras, Ardis- ;on et Ponzio.— Du BARRT &. C«, %, place Ven- dôme, Paris. ÀVEUTISSEMENT J'ai l'iionni'iu- de provenir MM. les four- siuirs que je ne reconnaîtrai aucune dette contractée afe mon nuu., ^nmaiu .«,.,.. absence. F. À. IIAUT/.K.N, niol landais) I'KTITK CTÂZKTTK AVIS. MM. les propriétaires qui dési- rent entrer en rapport avec l'Agence centrale des Kclios de Cannes sont priés d'envoyer au bureau du journal, 52, rue d'AiHibes. tous es renseignements et documents qui peuvent faciliter la location ou la vente de leurs villa», hôtels, appartements et terrains t Uils que : vues photographiques, descriptif)!) des appar- tements, plans et contenance des terrains, indication dea prix, etc., etc. Tous ces renseignements et documents se- 'Ont classéi niélhodiqueiuent et tenus cons- .amniciit et gnititilement à la disposition de MM. les é!rangers qui désireront en prendre connaissance. Xouvelle agence d'affaires. — MM. les pro- priétaires et MM. les cimn^ers actuellenienl a Cannes sont ni foi-nus que M. Honore >isl, ;ud7> de ses onfanls, vient ilo loii'icr, iaus la rue Bossu, 9. où il dtuneitro, une .louvelle agence d alVaircs, devant s'occuper âpécialeuicnt des achats, ventes et locations le terrains et de villas. 1,A MAISON DTKAND fï^niK-(lousi.r , M. •110 d'AnLiiieij, Cannes, se charge d'expédier 'rauco, pour ïous pays, les demandes que les lames vomiront liien lui faire. Les corsets faiU par la maison Durand, et u'elle garantit, sont essayés Mlis dans les ngt-quatru heures. Ouvrières spéciales de Paris. Dépôts de coussins hygiéniques à eau ;haude, do la maison Lareher, de Paris. GYMNASE MÉDICAL.— Orthopédie, massages, •alternent en ville e( à l'établissement, par M. A. Chalvignac. Cours de Gymnastique.— Hommes : les lun- di, mercredi et vendredi, de dix heures à midi. Cours de [amitié.— Demoiselles et garçons: es mardi, jeudi et samedi, de deux à trois heures ; dames : mardi, jeudi et samedi de trois à quatre heures. Leçons d'armes. Leçons de danse et de maintien-. Des professeurs (hommes et dame?) sont attachés a l'établissement. S'adresser pour tous ronseignemenls à M. Ijbalvigiiac. du uVux à quatre heuros du soir, rue d'Amibes, G8. M. l'abbé Pi un A NT® NI, prétr« italien.— Lfi- : - ons d'italien.— M. l'abbé Pierantoni parle l'anglais et le français. Uraude-Rue. 8, au deuxième étage. Nous croyons devoir appeler l'attention de MM. les étrangers sur la fabrique de poteries el faïences artistiques de M. Gabry, située à la pointe de la CroisetLo, près du tir aux pi- geons. La fabrique de M. Gabry se recommande par la variété, l'originalité et le bon goût de ses produits. On y trouve également \uie collection variée .le liltivs Pajot, les meilleurs et les plus durables ùr ceux connus jusqu'à ce jour. Par \n)o combinaison simple, on peut, à l'aide de ces hltr^, obtenir à volonté des faux calcaires ou L'errugineuses, suivant les besoins que réclament la santé des mala- des. 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|Gi(1(e « l'habile administration de M. Mé&> m maire, Menton va donc entrer dan;im nouvelle voie de prospérité. Elle eivjit iPelleineiHbesoin.

' Bi m —Lapopulation de Beuil a été misn e nui, lundi dernier, 3 mai, jour do 1y a liKile, par le fait brutal suivant, quuente *> il est vrai dans tons ses détails, unprompte et juste réparation.

M. le curé de Beuil aurait été frappé vio.erainent au visage, et en plein jour, en préîence de plusieurs personnes, par le uomm-;• I;L.., habilantde la commune. Le vicaire.ntervenant pour empêcher cet outrage puolic envers son supérieur, aurait dû prendre!a fuite pour éviter lui-même les coups de:>ierre dont il était menacé.

Après cet attentai, le nommé C. H... seserait promené dans (es rues ayant en mainsun gourdin, proférant des menaces de moroutre plusieurs autres personnes respecta-bles de la localité. Le soir même, plusieursjfuiitfs gens auraient été victimes de la hru-

'lité de cet. individu, qui les aurait frappésl'-Hips de bâton.

Notre correspondant nous affirme qu'en cesi ri s les circonstances, l'autorité, représentée,<nv un adjoint, aurait fait preuve d'une fai-blesse exceptionnelle.

La gendarmerie, informée des faits quenous signalons, se serait rendue à Beuil, oùelle aurait verbalisé, mais sans pouvoir s'em-"i**s du coupable, dont elle n'a pu eue.retrouver les traces. (Le Phare*)

Vhomœopalhie en Australie. — \,'[Iomœo-nikie World, du larmai, nous anuoncéeqne!• yotiveruement de Victoria vient de con-n'der un terrain pour l'érection d'un hôpital'iiuœopaihique. Un comité composé de neuf

i;es i't de neuf messieurs, à la tête du-i se trouve le chief-justice, lir Willia'm

l. a déjà élaboré les règlements de cettee institution, qui aura une installation

provisoire en attendant que les bâtimentsdélinitifs soient achevés.

Un vieux prêtre de Saint-Cloud avait crutrouver dans de vieilles, très vieilles pa'po-

.rasses des indications probantes sur l'empla-cement que devait occuper le cercueil deClodoald, petit-fils de Clovis, fondateur de lamonarchie française.

Des fouilles furent faites il y a quelquesjours, sur les indications de ce prêtre, et ellesviennent d'aboutir d'une façon des plus heu-reuses. Le cercueil de Clodoald, qui a donnéon nom à la ville de Saint-Cloud, a été trou-

vé à une profondeur de quatorze mètres, surl'emplacement d'une maiion incendiée, enface de l'églis*.

Chacun sait que Clovis laissa quatre filsquf se partagèrent entr'eux son royaume,suivant la loi salique, comme un bien de fa-mille. On en fit quatre lots, qui furent tirésau soit, car le droit d'aînesse n'existait pastmore. Thierry ou Théodorik, né d'Évochil-:^, première femme de Clovis, fut roi de.\H'i£ ou d'Austrasie ; Clodomir, né de Clo-

1 ijlde, fui roi d'Orléan6 (Gaule Centrale);Jhildebcrt fut loi de Paris, elClotaire fut roi'Je Soissons. Les trois royaumes d'Orléans,de Pariset.de Soisaous formaient ce qu'onappelait la Neustrie.

Bu 523, Glodomir, Childebert et Clotaire,qui convoitaient la Bourgogne, déclarèrentla guerre à Sigismond, roi de celte contrée,sous le prétexte qu'il détenait une partie des

;ens de Cloiilde, leur mère. Clodomir, le

K.%s actif des trois agresseurs, prit Sigismondavec sa femme et ses enfant» et les fit mon-,r : niais l'année suivante, la guerre se con-

.iiiuant, Clodomir fut tué à la bataille de

Vois'on.Clotaire et Childebert, restés ieuls rain-

rueurs, se partagèrent la Bourgogne.Clodomir mort laissait quatre enfants on

bas âge, dont. U tutelle fut confiée à Clotilde,leur grand-mère ; mais comme le royaume

'Orléans tentait l'appétit de Clotaire et deidebert, qui venaient de se partager laJ^j^ne, ils signifièrent à Cloiilde qu'elle

" " V i r pour eux entre le cloîtra ou la

/lolHde leur répondit énergiquementcLieli* préférait les voir morts que dégradés.J furieux de cette réponse, qui paralysaitleurs con-voitises, Clotaire et Childebert se

1 rendirent alors a Paris, au palais des Ther-^iies, où demeurait Clotilde, leur mère, et ces! ,. JlS barbarei, sans pitié 'pour leurs jeunes

rv(juX| égorgèrent lâchement trois de ces

prjnces infortunés. Clodoald, le quatrièmeIU$ de Clodomir, eut la chance d'échapper

' à ia rage de ces rois assassins, leurs oncles ;il fui sauvé du trépas par quelques seigneurs-estes ii'ièles à la mémoire de Clodomir.L'enTan tt caché dam quelque retraite igno-

,-, ,flir. ni',u à neu ; mais comme il était

jour le môme sort que subirent ses jeunesfrères, s'il venait à revendiquer le royaumede sou père, il se fit couper les cheveux et seconsacra à l'état ecclésiastique. Clodoald allatrouver alors un saint solitaire, nommé Séve-rin, qui vivait enfermé dans une cellule auxenvirons de Paris, et il vécut quelque tempsavec lui, dans les exercices de la vie monas-tique, puis il sa retira en Provence, pour ymener une vie plus solitaire encore.

N'ayant plus désormais aucune raison deredouter la fureur de ses oncles CloLaire c-tChildebert, au prolit desquels il avait renon-cé généreusement au royaume de son père,Clodoald revint à Paris, 0(1 il fut ordonnéproirc par l'évoque Kusèbe, prédécesseur desaint Germain, puis il se retira au village deNovemtium, dans lequel il se renferma et yconsomma le reste de ses jours dans desœuvres de pénitence,

Ce fut depuis la canonisation de Clodoaldque lu village de Noventium a été appeléSainl-Cloud.

VARIÉTÉS

L E R O S S I G N O L

N o u s a v o n s t r o u v é d a n s n o t r e b o î l e

lo l ' i i . 'mimnf n r l i r h ; qu i su i t . Qui en os!

1 i t t ' i i f? A' .HI^ l ' ignorons . , non? ]t; Vf-

n:i.htu-- .-.u'IouL ; n i a i s it v ien i i.rnp ;'i

t c i u j i ^ i'i il (;sl vcvil d a n s un M\U-

t r o p f leur i , p o i u ' q t i u n o u s on p r i v i o n s

nos lecteurs.

La nuit est venue. Des profondeurs de lavallée, ellea monté connue une mor sombre,l les derniers l'ayons du soleil couchant sa

sont enfuis de cime en cîme pour disparaîtrefln derrière les collines qui bornent l'hori-

zon. Quelques nuages, tout à l'heure rutilantscomme une fournaise, ont bientôt pâli,puis sesont évanouis dans l'ep^ace. La lune descend,ardente et ronge comme vu globe de feu; elle;e plonge lentement dans la nuit, elle s'efface,ît bientôt, an-dessus de ce noir océan qui eou-'re la terre, on voit scintiller dans la sombremnnsnsilé du ciel les radieuses splendeurs

des étoiles.

La terre repose; et dans le vague murmu-•e de la brise à travers le feuillage, il sembleju'ou entend le souffle de la nature endor-mie. Quel silence eL quelle harmonie ! Com-jien. a MCMin1 ijih' \<- contemple ces espacesmverts devant moi. jo vois s'en reculer lesKjrnes et s'en creuser les profondeurs ! Ané-.nti dans ce vide, perdu dans cet infini,'homme se sent diminuer peu à peu et n'êtreilus qu'un atome. Son aine le quitte et s'é-auce, les ailes étendues, dans l'immensité,e la vie universelle...

La douce nuit ! 0 nature que tu es belle,nais qui; tu es majestueuse, et que la parole.îumaine est faible à rendre la mystérieusearmonie de'ton silence !Sous les splendeurs de la voûte étoiîée,

;ous les mille regards de flamme qui la con-.emplent du foml des abîmes éternels, sous'attraction souveraine de ces mou des quientraînent à travers l'espace, on dirait quea terre, silencieuse et voilée . comme unelancée pudique, s'abandonne aux cartssese son bien-aimé.

Qu'elle est donc la loi secrète qui vientinsî, chaque nuit, suspendre la vie de ton*es êtres ? Sous ce voile sombre qui les cache,ans ce silence et dans ce repos où elles sont

:omme anéanties, pourquoi ces millions de.réature.s, tout à l'heure agitées de tous lesnouvements et de toutes les passions de laîe, sont-elles maintenant muettes, sourdest insensibles? Tout est peuplé, tout four-ùlle d'êtres vivants : la tourterelle est sur

ion nid, l'aigle dans son aire, la hôte fauveans sou autre, l'insecte sous sou brin d'her-ie> mais jusqu'à ce que les premiers l'ayonsai jour viennent les réveiller, pas un d'euxne fera un m on vu m eut, pai un d'eux neloussera un cri.

0 sommeil de la nature ! ô nuit sombre!ji dont les vagues profondeurs Toilent tante mystères, qui oserait vous troubler YTroii notes, longues, lentes, graves, allè-

rent solennellement an milieu du silence dea nuit, et, tout aussitôt, partant comme unexplosion de mélodie, cent fusées harmo-

nieuses jaillissent et ruissellent, se pressent,je "onfondent, se dépassent et vont éclaterusqu'au ciel !

Puis, tout à coup la voix s'abaisse, se voileet devient si douce, qu'il faut se pencherpour l'entendre, Et alors, elle se balance, elle

berce en un faible murmure, et le chan-teur fait résonner tour à tour la quarte, lajuin te, l'octave, passant de l'une à l'autre;omme pour les essayer. À mesure qu'ililiauto. le rliythme devient plus fin, plusdé.heut ; c'était un fantaisie, puis un rêve

LES ECHOS DE CANNES

pleine de la plus douce mélancolie et de laplus infinie tendrssse.

Il s'arrête; un moment, puis reprend.Un long «Internent, un iil vibrant à peine..

et, peu à peu, ce faible son s'allonge, s'étends'amplifie, et ses ondes sonores s'élargissentet se multiplient par degrés rapides, éclatenteuliu et relentisseni/uans les longs échos desbois, comme- l'hymne sacrée sous les voûtesd'une cathédrale.

Encore un repos.

Maintenant, il ne chaule plus : il parle.Des notes brèves, profondes, graves, sour-

des, tantôt simples, tantôt répétées ; ici cou-pées par des silences ; là, nuitées d'une courteroulade en sourdine, tout cela se suivant,s'enchainant, montrant le développementd'une pensée ; car qui oserait prétendre quele hasard seul dicte ces inflexions si variées,ces expressions si détaillées et si énergiquesen même temps ? Et surtout, comment expli-quer ces retours et ces combinaisons Analo-gues de mêmes efforts;1 Ne sonL-c& pas desmots, ne sont-ce pas des phrases qui revien-nent, et le jeu libre de ce gosier qui les arti-cule u'est-il pas l'exécution d'une volontérélléehie et libre elle-même ?

Il a recommencé sa chanson, et le voilà.[ni de nouveau jette ses folles roulades, com-me dos poignées de perles, à tous les hasardsJe la fantaisie-, Tuul ce (pie le caprice a deplus soudain, la joie de plus glorieux, la

i.'-ss-j de plus teiiiliT, l'amour de plus ar-i, \ H'M u.-ur ii Loin' .se iijnil ulei'iians ce clirin t

éLriinge. doiil. rhiLeiisitè semble redoubler àsure qu'il se prolonge ; et plus je- me busse

aller au charrue irrésistible qui m'eulentraî-ne, plus je sens que la nature, à cette heureiolenuelle, est pour moi, toute entière, dansces étoiles qui brillent et dans cet oiseau quichante.

Qui donc es-tu, frôle créature, pauvre êtremisérable perdu dans la foule des infinimentpetits et des infiniment faibles, qui donc es-tu, pour qu'à loi, et à toi seid, il soit, permisd'élever la voix, à l'heure ou toutes les autrescréatures, où l'homme lui-même, subissentla loi du silence et du repos ?

Pourquoi, toi qui n'as ni l'intelligence, nila force, ni la beauté, la nature t'a-t-elle douéde cette voix assez puissante pour remplir lasolitude et le silence des nuits d'élé, assezmystérieuse pour troubler le ccaur même del'homme? Pourquoi ùi-t-elle enseigné d'unemanière si précise et si parfaite l'art merveil-leux de faire résonner rinstnuueiu incoinparable qu'elle n'a donné qu'à toi ? Je le vois, je lesens : dans ce moment où je l'écoute, l'âraetout attendrie et le corps tout frémissant d'unvague émoi, Lu remplis sur la scène de lanature un rôle plus grand que le mien ; carje suis l'homme, et c'est moi qui écoute ; je,suis l'homme, et, à tes accents qui m'entraî-nent, je voudrais m'élancer dans le vaguede la nuit, je voudrais m'envoler vers cesmondes dont les rayons de feu me regardentet m'appellent !

Chante ! chante encore, encore, toujours !Mon ciour se gonfle, resyeux se remplissentde larmes, et dans ta voix, dans ta voi.t tou-chante et passionnée, c'est l'àuie universelle,c'est mon âme elU-méme qui chante et quej'entends.

Ah ! l'avoir choisi si petit et si faible pourle donner une voix de souverain et de domi-nateur, avec le sonflle inspiré de l'artiste ;avoir mis dans Ion chant merveilleux tout cejue la musique a de plus suave et tout ce(jne la passion a de plus tendre ; l'avoir cachécomme un amant, sous la fouillée des grandsarbres, la nuit, au primptemps, pour envoyerdes sénôrades aux étoiles, lui seul a pu lefaire, n'est-ce pas? lui, la lumière 1 lui lefeu ! lui, la vie ?

Le Rossignol, Tu la dit ; I'AMOUR.x...

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