OK pour le TRAM mais ...

éditoEnfin un premier «journal», gratuit, consacré exclusivement aux habitants ! Pour la première fois, un journal sera le porte-parole de ce que pensent les habitants de la région grenobloise. Loin de toute propagande ou pensée unique, nous pourrons découvrir ce qui se fait autour de nous au travers d’actions individuelles, collectives ou associatives. Trop souvent la pensée collective est méconnue, malmenée, déformée ou interprétée. Il est temps de nous entendre et de nous faire entendre. Financé essentiellement par des annonceurs, ce journal vous donne la parole sur tous les sujets. La méthode : des habitants choisis au hasard expriment leurs préoccupations actuelles et définissent ensemble le thème du dossier à traiter. Une enquête quantitative est ensuite réalisée dans les communes de l’agglo sur le sujet retenu. Un espace d’expression est également réservé aux associations pour mieux connaître leur existence, leurs combats, les actions qu’elles mènent et comment les rejoindre ou les soutenir. Vous pourrez aussi découvrir d’autres rubriques : vitrine du développement durable, regard sur le passé, zoom sur un quartier, jeu spécial agglo, météo d’hier… et les indispensables «coup de gueule et coup de chapeau» Un souhait : que ces pages deviennent vite les vôtres, et que ce journal contribue à une plus grande conscience collective, qu’il fasse vivre et progresser l’agglomération, qu’il soit un espace supplémentaire pour que naissent de nouvelles idées porteuses de qualité de vie et de démocratie.

Anne Benoit-Janin

N° 0

AVRIL

2006

Dossier p 2/3

Espace Assoc p 6/7

Vitrine développement durable p 10

Pourquo i pas un vé lo- tax i su r l a p lace Grene t te .

l e g r a t u i t c i t o y e n d e l a r é g i o n g r e n o b l o i s e

Il y a un véritable intérêt pour la nouvelle ligne de tram. Le sondage réalisé dans l’agglo auprès de 350 habitants le prouve mais les personnes interviewées gardent aussi un esprit critique… suite page 1&2

Doss ier

p a g e 2

Ils proposent :Des aménagements pour développer l’usage du vélo :« Le vélo à la carte. »« Des abonnements, comme pour le tram : 20 voyages au mois »« Des pistes cyclables plus sécurisées : les enrobés rivalisent de plus en plus avec certaines villes africaines ! C’est très dangereux ! »« Des plantations d’arbres pour des passages ombragés... »

« Small is beautifull ». Il faudrait plutôt des petits transports qui passent plus souvent.« Il faudrait qu’ils inventent un nouveau truc. »« Des petits véhicules individualisés et à énergie humaine ou électrique... »« On ne devrait circuler en ville qu’avec des petits véhicules légers et qui consomment peu en terme d’énergie et de place. Il en existe pour les vacanciers dans le sud. Pourquoi ne pas les développer dans nos villes ? Quand on pense aux tonnes de ferraille qu’on se trimballe tous les jours ! Quand on voit toutes ces grosses bagnoles avec une seule personne dedans!... »« Ils auraient dû mettre plus de bus écolos et leur réserver une voie plutôt que de rajouter une ligne de tram à ces bus »« Je ne vois pas l’intérêt du tram alors que la ligne de bus n°5 aurait pu être développée. C’est une mauvaise technique de diminuer la fluidité. »« Ils devraient développer le co-voiturage, le ferroutage... »

Des tarifs moins chers«Il faut baisser le coût des transports en commun pour favoriser leur utilisation, comme à Dijon par exemple.Il devrait y avoir plus d’incitations pour que ce soit les entreprises qui financent les déplacements des personnes qui travaillent à l’extérieur (carte orange).»« Les transports en commun devraient être gratuits ! »

Sondage réalisé auprès de 12 personnes habitant l’agglo, dont :Ï 58.3% de femmes et 41.7% d’hommesÏ 8.3% de lycéens, 8.3% d’étudiants, 58,3% de salariés ; 0% d’inactifs ; 25% de chômeurs et 0% de retraitésÏ 16.7% de moins de 25 ans ; 41.7% de 26 à 45 ans ; 41.7% de 46 à 60 ans et 0% de retaités

Selon vous, quels sont les inconvénients de cette nouvelle ligne de tram ?

Inconvénients fréq

• cet aménagement ne réglera pas les problèmes de déplacement

58,3 %

• le coût est trop important pour les bénéfices annoncés 50 %

• le résau n’est pas assez développé pour être efficace 50 %

• les travaux apportent trop de nuisances 16,7%

• Pas d’avis 8,3 %

Ï total obs

Le résultat des observations est supérieur à 100% du fait des réponses multiples (3 au maximum)

A noter : ce sont ceux qui circulent en voiture qui sont aussi les plus sceptiques sur les avantages que représentent les nouvelles lignes

Avertissement !Cette enquête n’est pas réelle. Elle a été réalisée auprès de 12 personnes uniquement. Ces résultats ne sont donc absolument pas à prendre en considération. Cette présentation n’a pour objet que d’illustrer ce qu’un travail d’enquête pourrait donner.

OK pour le TRAM mais ...Le tram ne doit pas être la seule réponse A votre avis, y a-t-il d’autres modes de transport à développer ?

Une grande majorité d’habitants interviewés (83%) approuve le projet de construire une nouvelle ligne de Tram. Cependant, ils sont aussi scepti-ques sur l’efficacité de ce projet.

Approuvez-vous ce projet ?

de majorité d’habitants interviewés (83%) approuve le projet deconstruire une nouvelle ligne de Tram. Cependant, ils sont aussisceptiques sur l’efficacité de ce proj

Approuv ez-vous ce projet ?

Oui,plutôt

41,7%

Non, pas

25,0%

Oui,toutà fait

25,0%

Non, pas du tout

8,3%

Pasd'avis

0%

vraiment

Doss ier

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Pourquoi on n’aime pas prendre le tram :Ï « Je déteste quand je le vois passer sous mes yeux et que je vais devoir attendre le prochain ! »Ï « Prendre le tram, c’est contraignant: dans les abris, on se prend la pluie, la neige... On est bourré aux heures de pointe, il fait trop chaud l’été... Il faut attendre quand on est en retard et en cas de grève, on reste bloqué... »Ï « Le tram, c’est bien quand t’es tranquille, que t’as le temps, qu’il fait beau et pas trop chaud ! »Ï « De plus en plus la voiture, c’est pour ceux qui ont les moyens et les transports en commun pour ceux qui ont le temps ou pas de voiture. Comme dit ma fille: dans le tram, il n’y’ a que des retraités ou des jeunes... »

La voiture est le mode de transport le plus utiliséé 52,6 %v 26,3 %Ä 10,5 %b 5,3 %autre 5,3 %r 0 %

50% des personnes interviewées pensent qu’elles utiliseront cette nouvelle ligne

Ils sont plus de 40% à dire qu’ils ne connaissent pas vraiment les trajets de la nouvelle ligne.

Beaucoup de réactions concernant les places de parking payantesÏ « On n’a pas à payer pour travailler et vivre ! »Ï « Le problème de se garer en bas de chez soi quand on paie des impôts et le problèmes des déplacements est différent. Ils devraient être traités de manière différente. » Ï « Ceux qui habitent en ville devraient avoir une place de parking ! »Ï « On paie et en plus il faut qu’on marche parce qu’on ne trouve pas de place à côté de chez soi ! »Ï « Le fait de faire payer les résidents déplacent le problème, car ceux qui paient vont chercher des places gratuites ailleurs etc., etc... »Ï « Il faudrait la gratuité, des parkings en périphérie. »

50% d’insatisfaitsLa moitié des personnes interrogées n’est pas satisfaite de la manière dont la population a été consultée. Seuls 8.3% disent être satisfaits. Les autres n’ont pas d’avis sur la question.

Manque d’informations, consultation insuffisante ou pas adaptée, les habitants de l’agglomération ont le sentiment qu’on ne les écoute pas beaucoup.Ï « Je n’ai jamais été consultée et de toute façon on ne nous écouterait pas ! »Ï « On ne nous demande jamais notre avis de toute façon »Ï « Ils auraient dû faire un référendum local. »Ï « Les réunions publiques, ce n’est pas un mode de consultation adapté. »Ï « Je préfèrerais des petites réunions aux grosses »Ï « Des réunions publiques ont été organisées mais plus pour exposer le projet que pour savoir ce qu’en pensent les habitants de l’agglo. »

Regard passé

p a g e 4

La ville de Grenoble inaugure en 1893 sa première ligne de tramway. Cette dernière

part du square des postes à Grenoble, traverse Fontaine, puis Sassenage, avant de rejoindre Veurey.Ce tramway qui fonctionne à la vapeur, effectue ainsi

15,8 kilomètres. Ce nouveau mode de transport facilite la circulation des hommes, comme des produits, entre les deux rives du Drac. Le 17 avril 1897, deux lignes supplémentaires sont ouvertes en direction de Varces et d’Ey-bens. Leur gare de départ est

établie place Vaucanson.À leur apogée, les lignes atteignent 39 kilomètres et relient Vizille à Villard de Lans en passant par le centre ville de Grenoble, Fontaine, Seyssins, Seyssinet et Veurey.1903 est une année importante et marque un tournant dans

l’histoire du tramway : l’énergie électrique remplace progres-sivement la vapeur.A partir de 1949, la ville envisage d’arrêter le tramway : les pro-grès de l’automobile, le confort des bus viennent concurrencer le tram et la ligne est réduite à Seyssins. Il faut dire qu’à cette époque, le tramway est beau-coup moins confortable : aucune fenêtre ne protège les voitures et de simples bancs en bois attendent les passagers. À chaque station, un receveur exigeait le paiement de ceux qui montaient dans les voitures.En 1952, l’arrêt définitif des lignes du tramway est signé. L’acier sera revendu par la suite à des ferrailleurs.

Tramway à Grenoble : le grand passéEntre les grenoblois et le tramway existe une longue histoire d’amour, de divorce et de remariage. Peu de jeunes et moins jeunes Grenoblois le savent, mais le tramway a déjà circulé plusieurs décennies entre 1893 et 1952.

Source : l’association « Mémoires » (www.memoireaupresent.com) et Semitag (www.semitag.com) L’association « Mémoires »17, rue Jean Bocq 38600 FontaineTél. : 04/76/53/22/16E-mail : memoire.present@club- internet.fr

Un nouveau tram

Il faudra attendre 1983, quelques chocs pétroliers et des villes engorgées par la circulation automobile pour que le tramway vive une nouvelle vie. Un référendum est organisé en 1983 à Grenoble pour questionner la population sur son envie de disposer à nouveau d’une ligne de tramway. Le « oui » l’emporte de très peu mais les Grenoblois, après les Nantais, choisissent de faire confiance à ce nouveau mode de transport.

L’inauguration de la ligne A du tramway a lieu en 1987. La ligne B est inaugurée en 1990 et entre 1997 et 1999, les lignes A et B sont prolongées. Grenoble ensuite décide de créer une troisième ligne pour relier les premiers contreforts du Vercors au campus universitaire de Gières et engage les travaux des lignes C et D. L’implosion de l’autopont sur les grands boulevards en 2004 est l’image que la plupart des Grenoblois garderont en tête. Depuis maintenant plus de 3 ans, les travaux occasion-nent une gêne importante pour les riverains, les commerçants et la circulation de tous les habitants de l’agglomération. Un mal pour un bien ?

Regard extérieur

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Ville volontariste sur les transports collectifs, Nantes ne parvient pour-

tant pas à réduire la part de la voiture dans les déplacements de ses habitants. Selon les résultats d’une en-quête présentés le 22 septem-bre, 61,6 % d’entre eux ont été effectués en voiture en 2002, contre 58,6 % en 1997. La part des transports collectifs s’est érodée, à 13,9 % contre 14,2 %, celle de la marche à pied a baissé de 22,8 % à 20,6 % et celle des deux-roues de 3,8 % à 2,2 %. Cette régression va à l’encontre du plan de dépla-cements urbains adopté en 2000, qui prévoit de ramener la part de l’automobile à 50 % en 2010, en portant celle des

A Nantes, le tramway ne fait pas reculer la voitureUne étude constate une baisse des déplacements quotidiens entre 1997 et 2002

transports collectifs à 18 %. « Si nous baissions la garde en matière de transports col-lectifs, nous déboucherions, un jour ou l’autre, sur le choix de solutions extrêmes, que nous ne voulons pas, comme l’instauration, à Londres, d’un péage urbain », commente Jean-Marc Ayrault, président (PS) de la Communauté urbai-ne de Nantes.La contre-offensive a été amorcée fin 2002 par l’adop-tion d’un schéma de trans-ports collectifs prévoyant 580 millions d’euros d’investis-sements d’ici à 2010. Sont au programme l’extension des trois lignes de tramway, la création de deux lignes de « tram-bus » à guidage opti-

que, de nouveaux couloirs de bus et la mise en service de navettes fluviales. [...]Reste la vraie surprise de la dernière enquête : le nombre total de déplacements quoti-diens a baissé de 76 000 en-tre 1997 et 2002, tombant à 1 936 000, alors que, dans le même temps, la population de la Communauté urbaine a augmenté de 12 000 habitants. Cette inversion de tendance à l’accroissement de la mobi-lité ouvre de nouveaux champs d’études pour les futures poli-tiques urbaines.

UtopieAuteur: Stéphane Je rappelle que le tram devient écologique dans tous les sens si on change le mode de production de l’électricité qui est du domaine de la nation et non pas de la collectivité locale.

Gratuité pour tous ! Auteur: StéphaneJe me mets à rêver comme lorsque j’étais à Melbourne, où on peut monter dans un antique tram du début du XXe siècle et qui fait le tour des monuments de la ville et ceci GRATUITEMENT.

Urgence !Auteur: Jean-Paul Le tout voiture a la peau dure, mais en enlevant au

Paroles de Brestois

maximum les voitures de la ville, le transport en com-mun circulera beaucoup plus vite et le gaspillage de pétrole et la pollution directe induite diminueront rapide-ment et c’est urgent !!

N’oublions pas les courants d’air !Auteur: Patrick Je ne pense pas que le tram apportera un plus à la situa-tion actuelle! Et n’oublions pas que Brest est une ville pluvieuse et marcher sous la pluie, la tempête, attendre dans le courant d’air... qui de ceux qui utilisent leur voiture voudront le faire!

La fluidité avant tout !Auteur: Jean Prenons comme exemple

Vienne, ville richement dotée en transports en commun, métro, tramways, bus au gaz. Les viennois ont misé sur la fluidité de la cir-culation. Il n’y a pas de sites propres, les voitures et les transports en commun se partagent la voie en bonne intelligence. Le mot clé est la fluidité.

Boom immobilier !Auteur: ChristianUn article du Monde du 13 janvier 2003 de José Lenzini nous apprend que la ville connaît un boom du secteur immobilier à Toulon. Les raisons :«La récente annonce de la mise en chantier du tramway qui dégagera ces quartiers (hauteurs de la

ville, secteurs du bord de mer)» y est pour beaucoup sans oublier «le TGV Médi-terranée qui mettra en 2006 Toulon à moins de 3h de Paris»Des grands parkings gratuits !Auteur PaulJe pense que ce projet est un bon projet.La circulation dans BREST devient ahurissante malgré les efforts faits par la ville. DES RONDS POINTS PARTOUT. C’est n’importe quoi. Il y a encore plus de bouchons au niveau des ronds -points. Il faudrait faire des grands parkings gratuits à coté des stations de tram-way les plus éloignées du centre. VIVE le TRAMWAY

Extraits du forum du site Internet www.cub-brest.fr organisé par Brest Métropole Océane, communauté urbaine.

Dominique Luneau

Article paru dans l’édition du Monde du 04.10.03

E space as soc

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Regard passé

Vous connaissez certainement cet étrange palais oriental que l’on a tout loisir de contempler quand on est dans un bouchon sur l’autoroute aux portes de Grenoble, mais l’avez-vous visité ?

Joseph Jullien, dit Cochard, a fait bâtir cette « folie » pour sa seconde femme Jeanne-Marie à partir de 1855. De style « orientaliste », et non oriental (car son inspiration est d’un Orient rêvé), ce bâtiment est la seule architecture de ce type en Europe.

Laissée à l’abandon par ces successeurs, elle est squattée par des clochards et est le terrain de jeu des enfants du quartier pendant plusieurs dizaines d’années.En 1981 elle est sauvée in extremis par ses nouveaux propriétaires qui depuis ont décidé de l’ouvrir partiellement au public. Elle a été classée monument historique en 1986.

Pour en savoir plus, venez suivre une visite guidée • Pour les individuels :- tous les mardis et mercredis à 14h- tous les premiers samedis du mois à 14h selon un thème défini• Pour les groupes :Visite toute l’année sur rendez-vous

De nombreuses manifestations artistiques sont aussi organisées dans ces lieux par l’association « La Casamaures d’Hier et d’Aujourd’hui ». Jusqu’au 1er octobre, dix artistes exposent « des sculptures dans les jardins » à l’Orangerie.

Extrait d’un article de Mélanie sanchez,Stagiaire Tourisme à la Casamaures

Vous connaissez la Casamaures ?

ÏContact ?La Casamaures d’hier et d’aujourd’hui8 bis avenue Général Leclerc38950 Saint Martin le Vinoux Tél / Fax : 04/76/47/13/50Email : info@casamaures.orgSite : http://casamaures.org

Espace assoc

p a g e 7

Regard passé

Cette association met à la dispo-sition de particuliers ou d’associa-tions, des demandeurs d’emploi motivés pour des travaux de mé-nage, de repassage et d’entretien d’espaces verts.Ces particuliers ou membres d’as-sociations sont présents pendant le temps de travail. Grâce à leur regard positif et à leurs exigences progressives, ils leur permettent d’apprendre ou de réapprendre les bases d’un savoir être dans l’emploi, de reprendre confiance en leurs ca-pacités, d’acquérir de l’autonomie mais aussi de retrouver un revenu. Le contrat à durée déterminée

qu’ils signent, permet à l’associa-tion d’assurer, grâce à des profes-sionnels et à des bénévoles, un ac-compagnement socioprofessionnel personnalisé. Dès lors, « en marche vers l’emploi », ces derniers sont à même de trouver une situation professionnelle durable ou d’en-treprendre une formation, suivant leur projet professionnel.

Laëtitia Cambon, salariée de Travail et Partage.

L’action de Travail et Partage

L’ADTC répond à quelques interrogations légitimes quant à la politique de la petite reine à Grenoble.

Pour le stationnement des deux-roues à la Maison de la culture, les concepteurs ont fait preuve d’une sous-évaluation stupéfiante de leur nombre potentiel : il n’a été placé que douze garages à vélo, ce qui permet de stationner au maximum vingt-quatre vélos ! Quand on sait que la grande salle peut accueillir un millier de spectateurs, cela veut dire qu’on estime qu’il n’y a que guère qu’un spectateur sur quarante, soit 2,4%, susceptible de venir à vélo. Or le public étudiant, en particulier, gros utilisateur de deux-roues, a vocation à venir à la MC2. Où stationneront les vélos excédentaires ? Un peu partout, accrochés aux lampadaires, aux poteaux de signalisation.

On aimerait être sûr que le nombre modeste des garages à vélo ne doive rien à une prescription de l’architecte : en effet, les garages sont installés sous une rampe d’accès, sur le côté, à un endroit où ils sont peu visibles de l’extérieur. N’y aurait-il pas eu volonté de l’architecte d’interdire toute installation plus conséquente – et forcément plus voyante – qui altérerait la majesté de l’édifice ? On a déjà vu des cas où la présence d’un parking avec ses centaines de voitures est jugée tout à fait esthétique, alors que des garages à vélo souillent le paysage…

Bruno Vigny, militant de l’association.

ÏContact ?«Les jardins de la solidarité»

MoiransTél/Fax : 04.76.35.66.16

E.Mail : jardins.solidarite@wanadoo.fr

Entre culture et vélo, faut-il choisir ?

ÏContact ?ADTC : 04 76 63 80 55http://perso.wanadoo.fr/adtc

ÏContact ?« Travail et Partage »Tél : 04/76/47/18/33Email : travail.et.partage38@wanadoo.fr

Les Jardins de la SolidaritéAssociation à vocation d’insertion sociale et professionnelle

Solidaires avec la santé de nos conci-toyens, elle propose aux consomma-teurs/adhérents des légumes et des fruits biologiques de saison livrés en paniers hebdomadaires sur des lieux de dépôts près de leur travail ou domicile.

Solidaires avec nos concitoyens en re-cherche d’emploi, elle propose un travail à des personnes en situation de grande précarité, par le biais du maraîchage biologique et de production d’arbustes d’essences locales.

Zoom

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L’île verte à Grenoble

Un livre : « Mémoire de l’île, souvenir de nos ancêtres »Cet ouvrage propose une promenade dans le temps, de la fin du XIXè siècle jusqu’en 1980. Au travers de cartes, photographies, cartes postales, histoire de l’urbanisme, du cimetière, souvenirs de vie, regards d’enfants d’aujourd’hui...il plonge le lecteur dans la mémoire de ce quartier.

« Le roi de la petite reine »

Une enquête : comment lutter contre les stationnements « pendulaires » ?

Les habitants du quartier de l’Ile verte répondent.

La gestion du stationne-ment n’est pas simple ! C’est dans le cadre d’une réflexion plus large sur la circulation à l’Ile Verte et suite à plu-sieurs alertes données par des habitants sur l’augmen-tation du stationnement « pendulaire » que l’Union de Quartier a décidé de mener une enquête auprès des habitants pour chercher des solutions.Qu’est-ce que le stationnement « pendulaire » ? Des places de parking occupées par des automobilistes non-grenoblois qui se garent dans un quartier au stationnement gratuit pour prendre ensuite les transports en commun et se rendre sur leur lieu de travail.

Questionnaire

ÏAvez-vous des difficultés pour stationner près de votre domicile ?• Oui• NonÏSeriez-vous partisan d’un stationnement payant à l’Ile Verte ?• Oui• NonÏQuelle autre solution préfèreriez vous ?4000 questionnaires ont été dé-posés dans les boîtes aux let-tres.Aujourd’hui, l’heure est au dé-pouillement. Si environ 70% des habitants se sont prononcés contre un stationnement payant, bon nombre d’entre eux ont éga-lement fait des propositions et des commentaires sur les pro-blèmes de stationnement.L’Union de Quartier fera un rap-port à la mairie pour transmettre le positionnement des habitants avec les arguments exprimés.

Antoine Biboud par le célèbre caricaturiste Jean Briand (1948)« Libéria Cycles, situé rue de Mortillet, a été créé par la famille Biboud. La qualité de ses cycles était telle que Libéria équipait des leaders français du cyclisme. »

« Les gens passaient les soirées à l’extérieur, les chaises mises dehors, ils papotaient pendant que les enfants jouaient... » J. Ragris

3 projets menés de front par les habitants de cette île dite «verte». Et pour cause...

Extrait d’un compte-rendu de réunion du Conseil de l’Union de Quartier datée du 17 octobre 1927 : « [...] une discussion s’engage sur la vitesse excessive des bicyclettes et des automobilistes, ce qui amène de fréquents accidents. »Archives Union de Quartier

ÏContact ?Ce livre a été édité par les Presses Universitaires de Grenoble en 2004. Il est en vente dans les librairies Decitre et Arthaud ainsi qu’au bureau de tabac de l’Ile-Verte. Prix : 22 eurosUnion de Quartier de l’Ile-Verte, Maison polyvalente des Vignes-Square Henri Huchon, 3 bis avenue Maréchal Randon.38000 Grenoble

Zoom

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Une association : « Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ?» Pour découvrir les richesses méconnues de ce cimetière...

Le but de cette association est de faire découvrir aux visiteurs, à travers un parcours initiatique, les tombes des personnalités du monde historique, politique, artistique ou militaire grenoblois, ainsi que l’art funéraire décoratif, symbolique, religieux et laïc qui orne de nombreuses et remarquables sépultures. Elle organise donc des manifestations de promotion, de visites, d’événements culturels et d’informations. Elle mène également des actions de médiation entre le conservation du cimetière et les concessionnaires : démarche qui consiste à retrouver et contacter les familles dont le monument funéraire présente un intérêt patrimonial ou historique particulier méritant d’être mis en valeur.

Prochain Zoom : ces quartiers que l’on détruitSur l’agglomération plusieurs projets de démolition

reconstruction existent. Qu’en pensent les habitants ? Nous irons à Saint-Martin-d’Hères rencontrer

les habitants de La Plaine.

Appel à participationSi vous souhaitez intervenir en donnant

votre avis sur ces projets, contactez-nous 04 38 12 90 59

contact@lesantennes.com4 rue du Dauphiné 38000 Grenoble

Réponse énigme p 11 : 6 F (3 F est la réponse la plus courante)

ÏContact ? Association «Saint-Roch ! Vous avez dit Cimetière ?» Cimetière Saint-Roch,2 rue du Souvenir 38000 GRENOBLE

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ÏInformons-nousVous voulez faire passer une information inédite qui peut intéresser les autres habi-tants de l’agglomération ?Ecrivez-nous ! contact@lesantennes.com

Développement durable

Les Antennes ? comment ça marche. Ï Le principe : limiter au possible les intermédiaires entre l’expression des habitants et les articles.

Ï La méthode : le dossier traité dans chaque numéro est choisi par des habitants toujours différents. Ils doivent répondre aux questions du type : « Qu’est-ce qui vous préoccupe actuellement dans la région grenobloise ? » « Vous souhaiteriez connaître ce que pensent les autres habitants sur quel sujet ? » « Que voudriez-vous voir changer, comment ? etc ». Sur cette base, un questionnaire est créé et testé. Les habitants de l’agglo et des communes à proximité sont ensuite intérrogés selon un panel établi en fonction de la problématique retenue. C’est un organisme extérieur compétent qui effectue ce travail.

Vitrine du développement durable sur l’aggloLe développement durable « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Il « entraîne une croissance économique d’un type différent, plus consciente, dont le but est la valorisation du bien-être des personnes et l’élargissement du potentiel humain, lesquels passent par la protection de l’environnement nature. »Définition du développement durable donnée par l’ONU

Mais qu’est-ce qui se passe en matière de développement durable dans notre région grenobloise ?Cette rubrique vous informera sur ce qui se fait dans ce domaine. Vous pourrez y trouver aussi les prochains temps forts de la concertation, les colloques et forums qui traiteront de ces questions.

Colloques, forums et manifestationsFestival de l’environnementLe 23 avril, de 10 à 18h, salle des fêtes, CoublevieContact : 04 76 05 21 68

« Pour quel Développement Durable pour les perspectives d´aujourd´hui ? », Mardi 9 mai à 20h30, avec Patrick VIVERET, philosophe (Transversales), Jean-Marie HARRIBEY, économiste.Salle ODYSSEE- 89, rue Jean-Jaurès à Eybens- Tel :04 76 62 67 47. « Mondialisation: Bilan & perspectives des intégrations régiona-les et Manifeste pour l’égalité », organisé par les Amis du Monde DiplomatiqueMercredi 10 mai à 20h30, avec Jacques TERNIER (Asso. Manifeste pour l’égalité)Tonneau de Diogène, 6 place Notre Dame, 38000 Grenoble

« Ecarts d’identité sur la question des demandeurs d’asile » organisé par les Amis du Monde DiplomatiqueMardi 23 mai à 20h30, avec Laure CHEBBAH MALICET (politologue) et Marion GACHET (juriste) - soirée en partenariat avec la revue« Ecarts d´Identité »Tonneau de Diogène, 6 place Notre Dame, 38000 Grenoble

« Ethique et gouvernance », organisé par CLICOSS 38Jeudi 8 juin, de 8h45 à 17h30, à la MC2, avec M. BENASAYAG (Philosophe et Psychanalyste) et M. CHAUVIERE (Sociologue)Contact : 04 76 12 05 20

Les Amis du Monde Diplomatique recherchent des bénévoles et des associations locales qui souhaiteraient co-organiser les rencon-tres avec les AMDContacter : jacques.toledano@wanadoo.frhttp://www.monde-diplomatique.fr

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Mots masquésTrouver l’énigme de l’agglo : « Dans la capitale, c’était une prison »Règle du jeu. Trouvez les mots de la liste dans la grille sachant qu’ils peuvent être lus non seule-ment de gauche à droite mais également de droite à gauche, de haut en bas, de bas en haut, sur les deux diagonales… et qu’ils peuvent se recouper partiellement. Vous pourrez alors lire l’énigme en assemblant les lettres inutilisées.

ACAJOUACCORDEADROITAPPRETEEATTIBUTBABORDBIBLIQUEBLEUICHENAIEDELICATEDEMONDRESSINGEPANCHEREPICERFALLOIRFAUCILLEFETEEFLAIREE

FRUSTRERGAZOGENEGYMNASTEHELIPORTHIBERNERHYMNEINHERENTINTERAGIIRONIELESTE LITREMAISONMURETOBSCURCIOPERANTEOPPROBREPAGNEPARESSE

PENSEUSEPERPLEXEPLIERPONCIFPOSITIVEPOULETPRESUMERRADOUCIRREMBOITEREMONTREREMUERRENDURENFILERSKIERTETERTONICITETORCHISTOURNAGE

F P E N S E U S E G L D F A R E O I T R E

E N M Y H I B E R N E R I P E R B N U E T

T E T I C I N O T I G O C P M I S H B H N

E L L I C U A F N S A B N R U C C E I C A

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S Y R E M U E R V E T L O T R R D G O F U

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N N T F R U S T R E R Q R R I E L L O A E

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M S T L R E C I P E H E L I P O R T X R T

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D E D R O C C A R E S S E R A P S K I E R

ÏVous voulez que Les Antennes paraissent à nouveau ? Soutenez ce projet !

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Les AntennesComposite : 4 rue du dauphiné

38000 GrenobleTél : 04 38 12 90 59

E-mail : contact@lesantennes.comWeb : www.lesantennes.com

Responsable de la rédaction : Anne Benoit-JaninConseiller à le rédaction : Jean-Mi Asselin

Assistantes de rédaction : Lanik Lebihan, Delphine Lebihan

Conception maquette : Michel CottinImpression : Numérica

Papier 100% recyclé, 100% désencré

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Temps du 5 juin 1975 :Température minimale : 2.8°C (relevé à Grenoble Saint-Geoirs)Moyenne du mois de juin : 11°C

ÉnigmeSommes-nous meilleurs que les autres ?Trouvez le nombre de F écrits dans cette phrase et comparez votre résultat avec la bonne réponse page 9.++++++++++FINISHED FILES ARE THE RESULT OF YEARS OF SCIENTIFIC STUDY COMBINED WITH THE EXPERIENCE OF YEARS

Coup de gueule

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Le logement : une injusticeLe prix de l’immobilier, c’est drôle quand on a quelque chose à vendre, mais quand on veut acheter un bien ou simplement louer un appartement, c’est du délire !

Je ne trouve pas normal que les prix pour se loger atteignent ces sommets. C’est de la folie ! Avec un loyer de 450 euros, comment peut-on s’en sortir, alors que 17% des salariés sont des smicards et que l’on compte 3 millions de chômeurs ? A qui profite ce crime ? Je pense que les politiques laissent complètement faire. On est dans une société où le financier a pris le pas sur le politique. Le politique a échoué. Il y a de moins en moins de choses faites pour rattraper les inégalités de naissance. Si t’es jeune, que t’as des parents riches et que t’es en bonne santé, tu vas t’en sortir mais si t’as pas cette chance-là, t’es dans la merde ! Ce référendum sur l’Europe aura au moins permis de rediscuter de politique. Mais je me reconnaissais plus dans le discours des gens de terrain ou des techniciens que dans celui des politiques. L’autre jour, un journalis-te a dit un truc qui m’a fait bondir : un couple, il y a 20 ans pouvait accéder à un logement, avoir une voiture… Aujourd’hui, se loger représente une part trop énorme dans son budget, comment fait-on pour manger, s’habiller, éduquer ses enfants, circuler et je ne parle pas de prendre des vacances ou se cultiver ?

Michel, 42 ans, Varces

J’aime que …J’aime que la mairie ait emmené des gosses en montagne plus exactement sur la Dibona, cette merveilleuse aiguille du vallon du Soreiller dans l’Oisans. C’est du concret, du vrai , du solide et même s’il n’était que 15 gamins, c’est la manière forte d’affirmer que la mon-tagne existe à Grenoble et pour les jeunes c’est une école formidable. J’aime aussi que des citoyens continuent de se mobili-ser à propos de l’autoroute A 51. Sûrement il y a plein de raisons très économiques pour que cette autoroute existe mais il y a de vraies raisons éthiques, écologiques et tout simplement l’amour des paysages pour que cette solution disparaisse. Préférez des petites routes élargies, de toute façon dans quelques années, crise du pétrole oblige, on n’aura plus l’occasion d’emprunter ce qu’un grand écrivain (Rezvani) appelait des « terriphériques ». J’aime aussi que des gens à Genève et à Lyon aient des idées farfelues de réimplanter des rickshaws (des vélos taxis). C’est pas cher, pas polluant, ça donne du boulot et contrairement à tout ce que l’on peut penser, ça n’a rien de dégradant de servir les autres en pédalant, pour peu que le salaire soit décent !

Jean Michel, 53 ans, Grenoble

Coup de cœur