l'ecole valaisanne, octobre 1966

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R ü Tête du Christ en bois pO'lychromé de l'église du Grand-Sémin,aire Sion (près de l,a Tour des Sorci.ers) octobre 1966 - onzième année 2

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Page 1: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

J.A. SION 1

ECOLE A LP 1 N A 1874 CHAMPERY

Ait. 1070 m. Dir.: M. et Mme J.-,P. Malcotti-Marsily Tél. 025/441 17 Pédagogi,e curative - Sections primaire, commer­ciale (avec ,diplôme de commerce reconnu par l'Université Ide Genève) - ,Raccordement - Langues - Enseignement par petite classe - Sports: ski, pati­nage, tennis, équitation, natation, football. - Cours de vacances en juillet et août. Jeunes gens dès 9 ans

BANOUE CANTONALE DU VAL: IS BONS DE CAISSE:

à 3 et 4 ans à 5 ans et plus

Livrets d'épargne: 3 1/2 0/0

L'arge.nt que vous lui confiez travaille dans le canton et pour le canton

TOUT POUR TOUS AUX

MARTIGNY SIERRE

70 rayons

spécialisés

R ü

Tête du Christ en bois pO'lychromé de l'église du Grand-Sémin,aire Sion (près de l,a Tour des Sorci.ers)

octobre 1966 - onzième année 2

Page 2: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

--------------_1 LI ECO LE 1) AL,LJ/SAN IY E Octohru 1966 No 2

XIe année Seulement Fr. 248.-

Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SION

CI)

o ~ CI..

Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand

P. BOLLJ'ban

M. Praplan M. Veuthey

SOMMAIRE

Partie générale

Une association péda.gogique romande: le GRETi .

La' Sema.ine pé-d'agogique 1966 Ba'rtolomé Esteban Muril~o .

--------------------------------------11 H. Pellegrini El'ape arux Onnont,s .

DE MENAGE

DE SPORT

FOURNEAUX POTAGERS CI)

~

Avenue du Midi - Téléphone (027) 21021 CALORIFERES[i) CI..

Lavage chimique Nettoy'age à sec au kilo

SION-SI ERRE-MARTIGNY -MONTHEY

Teinturerie Valaisanne H. Jacquod Bureau Sion : Téléphone (027) 21464

P 1518 5

J. Follonier P. BOLLJ'ban

ODIS V. Joris

Nos coHègues: MicheJ}, Roduwt, peiJn,tre . Fai;tJe:s-vou:s chauter vos élèves?

Partie pratique Diaposirt>iVia5 . Fiches pour cl:8Js,s'e-'promena'de La forêt 'en 8/utomne _ P. Devanthey

E. M étrailler A ~a découverte de :b na'tUire pair J'O'b S'eJn lla,tio'll:

mont'agnal'd .

Partie corporative Emiss,ion de J'a r,a,dio s'colair'e

Avis offi.ciel . o S L AMGVR.

S S MG. Sta'l'Îs,üques des examens d"apütud'e,s physiques . Pro'cès verbal ,de 18 séance du comi,té SYE .

RENSEIGNEMENTS

L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

R~daclion: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, lél. 29365.

Délni de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edit ion, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365.

Impressio/l: Fiorina & Burgener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 · 12, Etat du Valais, Sion (pour le pero ,ollnel ellseignant, l'abonnement est rI'· lenll S III' le traitement du mois d·avril).

Publicité: Pllblicitas, A \'Cnue du Mini, Sion - Téléphone 24422.

Pages 3 et 4. de la couverture:

(10 illsertions) 1/1 Fr. 700.­X Fr. 200.­Y2 Fr. 380.-

Page~ ordinaires, 1 insertion: lh Fr. 60.­X Fr. 33.­X Fr. IB,­lis Fr. 10.-

5 insertions : rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %

2 1 5

Il 15 17

19 23 27

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39 41 41 !12 44 45 46

Page 3: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

te C}reti

Sous la dénomination de «Groupe romand pour r étude des techniques d'instruction» (GRETl), s'est fondée so,-,:s ~a présidence du professeur Samuel Roller de Gen~ve une ~ssocuttwn , roma~de groupant, à titre de l1lembres collectLfs, les. d~partemel1ts .de l Lns­truction publique, les universités, les ass?cLatw,,:s. projesswn,,:el!es d'enseignants et les institutions et entrepnses offLcLelles ou pnvees, manifestant de l'intérêt pour les problèmes ~'in.st.ruction. Peuvent aus­si en faire partie à titre de membres mdwLduels l.es .. personnes possédant une expérience pédagogique (membres actLfsJ .. et celles qui s'intéressent aux problèmes d'instruction (membres pas~Lfs): .

Selon l'article 2 de ses statuts, le GRETI a pour but d amehorer l'éducation et l'instruction par l'étude et la promotio~. des tec~niques pédagogiques les plus valables, dont, par exemple, l Lnstructwn pro-grammée et le laboratoire de langues. .

1.

2.

3.

4.

5.

6.

A cet effet, le GRETI:

rassemble et tient à jour la documentation relativ'~ il ces tech­niques;

informe régulièrement ses membres de l'év?lution d~· ces tech­niques au moyen, notamment, d'un bulletLn de hmson et de journées d'études;

forme les enseignants aux techniques nouvelles;

suscite la production de mo)rens d'instruction et étudie la pos­sibilité de leur application;

contrôle scientifiquement la validité de ces moyens d'instruc­tion;

coordonn(> les travaux entrepris dans ce domaine et assure la liaison avec des organisations similaires en Suisse et à l'étran­ger.

Dès sa première assemblée, celle du 22 janvier 1966, ù' GRETI a mis sur pied des commissions de travail:

La COllunission d'inforllliation, présidée par M. Eric Laurent, directeur du Centre d'information et de recherche du Départe­ment de l'instruction publique de Neuchâtel. Cette commission se chargera non seulement de la parution du Bulletin, mais recueillera aussi la documentation relative aux techniques cl'ins­truction et elle en assurera Il: diffusion panni les membres du GRETI.

La ·Commission dit die :fo'nnation, présidée par M. Gilbert Mé­traux, du Service de la recherche pédagogique du Département de l'instruction publique de Genève, se propose de former des programl1leS dan~ le secteur de l'instruction programmée.

La COmiuissrion 'de cont1rôl}e, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schellhorn, statisticien IBM, instrU1nentera le GRETI afin qu'il soit à même de porter un jugement objectif à l'égard des techniques d'instruction actuelles ou de celles qUi: pourront surgir. Le GRETI pourra ainsi décerner aux techniques vala­bles un «label de qualité» donnant aux utilisateurs toute ga­rantie quant .à leur valeur pédagogique.

La OOlll11üssion düe ·d'aJgèbre, sous la direction de lVI. Jacques Hainaut, maître à l'Ecole professionnelle de Genève, rédigera, avec l'appui de rOFIAMT (Berne), un manuel programmé d'al­gèbre destiné aux élèves des Ecoles professionnelles.

La Comlui:sS'ion de l'Ecoille prim.ai're, présidée par M. Paul Mayenzet, maître au Cycle d'orientation de Genève, suscitera des essais de programmation dans diverses branches scolaires afin de préciser dans quelle mesure et dans quels Sf:Cteurs par­ticuliers l'instruction programmée pourra être utih. à l'école primaire.

La Commi'ssion «ICO» enfin, sous la présidence de M. Pierre Belmann, directeur du Centre international de formation de l'industrie horlogère suisse, se propose de groupo tous les efforts qùe tente le monde de l'industrie et du com.merce pour se donner des di.spositifs pédagogiques rentables.

V oilà une association destinée à jouer un rôle important dans le domaine de l'enseignement en Suisse romande. Il serait souhaitable que de nombreux éducateurs valaisans deviennent membres du GRETI en s'inscrivant auprès de son secrétaire, Monsieur Gilbert Métraux, Service de la recherche pédagogique, rue de Làusann~ 63-65, 1202 Genève.

P. Bouu:ban

Page 4: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

L.a .

semaIne pédagogiqùe 1966

'Du 22 au 27.8.1966 s'e ctérou[.alit à S;Ïlon ilia 23e Sem,aine péctagogique. Ol"g·anisée par iJe Dépa,rteluent die rinstn:l!ction puhllÏ!qU'e à ri'Il'tention dru peroonuel ensei.

, gnanli. · · La 'paTticÏ'piation cle 850 cmJa~tre'S'S'e:s et Ina Îtr e's p'l."imarires, s'Oit le 85 9? ' de l'effectif tota~, a prouvé non seuh~Jlnent tout l'intérêt qure 1~ personnel ensel· . gnant porte à ces cours, mais aussi [le dévouement et le des~T de r~c1~erche dOlllt id fiait preuve. Nous p'Ü'uvtQ,nIS alffil'nl'er, ~es o~s ;de fOirce m~Jeur,~ mIS a y art

. (servi'ce lllilitaire, malhdie), que ['a quasi-totalhte ctes énseIgnant·~ valaIsans a suivi cette seJIllJaline enrichissante à tÜ'UlS poi!l1ts dre vue.

Nous ne tl'ahiroTiis aucun s'e'oret en décl:a'rant qUie cette participation de m1asse a vivement touché MonsieuT Ire chef du Dép'a,rtement de l'instruction publiqUie. Monsl'eu!" Gross [('a bien Ifilontbr'é, iLui qui a 1J!l."'atiquement vécu avec nous cette se'luaine.

Monsieur Gross, 'avec sa c!la:Ï'rv0Y'ance habitU'e(l'lle, mis·ait juste quand il comp. tait sur 1re dévouenl'ent et le désÎ'l" de perfecüom:J.leJ1llent des lll'aÎtresses et des mlaÎtres, ceci en dehOirs cle toute 'cont'rainte ou ob[igation.

P 'aT ailhleUirs et}e chef du déIJ'a,rtel1J1'ent [Pla bilen f!atÎrt !l."esS'oTtir Jors de son , l . di~cours de clôture il convientdre ~.oU'er l'organislation pa1rfaite Cté cette semmlne.

, 'il Monsieur Pannra1Ïe1" et son équilpe Ü'nt eu ,droit, à ju~te til're, tallit . au:, el ages du chef du Départeluent qu'a'llX ap'pJ'audissell1'ents qUI }es ont soulignes. NÜ'us qui avons suivi tout ce travruiJ die prépwrla;t:ion; ,nous . nouls. S?'lllmeS rendu com~te mieux qu'aucun antTe, de toute la depense cl 'e'nea:gl'e eXIgee pal' une tclle mIse en œUVTe.

Les visites aux ,diverses sections nOl[lls ont [aissé à tortIls une ex'cel~ente ia-npres. sion d'en8'emrb~e. Les chefs de cours que noUis tenons également à l'f'merC'Îm" et à féliciter ont fait p'l'euV'ed'tm m,agnifique dévQtuenlent a1Llié laru désir d'ouvr ir des hOTiz~ns nouveaux à lieurs c01IŒègues. De cette équipe a dépendu" en grande paa:tie, le succès ,cle 'cette 23e sessio!ll.

Quant à vos rapports, mirs obJigealllHll'ent par lie DépraTte'lllent à n~tTe dislpo. sition. iilis ·relèvent surtout 'et lalvec (l1ails'Ûn, le dévou'emenl et lia c'Onl})etence des chefs 'de oltasse. NoUls pensons cependa!llt, que ces Tlarppo.rt.s drevr.ai~nl, à.l'a'Veni~', 'porter également l'alocent 'Sur ['es options qu'e Iles pa'l"tlICIpants all'll1CTaIent von' se réaliselr 10r,s ,de ses'sions fulJures.

n ne nous reste qu'à souhaiter à nos dIa'S'ses, lia même a'ctiv~té fl'UtctLL'é'ULsel et bénéfique qui a illTIprégné Iles }J'a.rtÏicipa~ts ~o'rs c~e cette ~em>alne" ,!,outes t'OIUfS a'mrez à cœur, nrorUJsen 'soonnllBS 'certJa'I!ll, ,die flarure profIttm" VOIS élleves leçons reçues dur,ant oette session pédagogique.

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M. Praplan inspectewr S'coJaire

Bartolomé Esteban Murillo

1618-1682

Les mangeurs de pâté

La peinture espagno1le

Si l'architecture arlalbe, puis l'architecture romane et gothi'que llaissère!llt des m onWll'ents l'eIuall"quabJtes ·dans Wa -pénins'uwe ibérique, ~a p-eintuTf: alppaJl'laÎt relativement tard datns :l'histoN"le de ~'Iall"t espagnoŒ .. A 'conditio!ll, bien entenrdu, de classer à part la 'peirntul'e l'01llalIle oatalJane.

iDes peinrtres autochtones 'conunencent à œuvre,r veTS ae mi/lieu dru XIVe sièole, m'ai,s ill faut attendre U!ll sièO'l'e enco:re pour pouvoilJ." mentionner des atrtistes ICOHl!1The PecH.'o Bem~uguete, Sa'lldlO relie Zam.o!l"a, Antonio dei Rincon.

L es rellat.Ï>ons po~i'iiques de 'l'Espagne avec 11'ItaŒlie et les P lays-Ba,s eng'endrent cle nOlllbT'{~U'8'es guen'es et Wem: cOcl.'tège de misères, nuils d!1es offll.'ent 'au m'Üins l'avlantage Ide mnllti:pilfum" 1]e:S contacts ,a'V'e/c l "arl.'t c~e ces pays pta'l'tie'UiLièrmnent favoll"Î'sés, Idès la f.in ,du Moyen âge, darnrs Ule dom.ame ,de lia p-eintun:'_ Ajoutons à ceLa ilies encoUJl"'agem'ents ·que prodiguent 'aux rurts ILes rois d'Etspagne, no,tamment les il"ois roathollrilque's lau XV'e 'siècwe, puis QUIl'[es-Quri.m et Phi[ippc II. Mais :iJl f'aiUtt enco,re tlnentionner ~'inf11uenee f.écondante eX'e'rcée pail" i1Ja vie rreilligieuse intensément mystique de l'Espagne.

'Conséquence logique ,de ces données historiques, l'art espagnoŒ connaît un bel 'eSSOT dt11l"ant :Jies sièc'1es de gTanc1eur dru pays, c'est-à-'di'l'e du XVe au XVIIe 'siècles. M'ars :hl ne s'agit pas Cl"lUl 'a1rt très olri gin ail , en l~arilson 'des fQll"tes infThuelllCeS étr,angères suJJies paT les peintres esp.agno~iS: sinon, on aurait pu arttendre dies qu1aWité's vigoUll:/e'll'se:s ,cl'UIl1 pays aUlssi typiqule. Théodore de Wyzewa attriibue ,cela .au 111ystÏtoilsmie lllênl'e des peintres espagnoJs', qu'hl juge «1TOP pi'eux tll'Op ex.dlJUlsiV'e!luent préoooUJpés ,de :lIa pruTti'e re!lri'g,ieUtSe et lllQ(l"'al1e Ide lreurs œUNi"e'S, pOU!l.' se sOUlcieT aut'arntt qu'iIL frauda.ja,ili ,de ICl.'éer 'Une fOJ.'me .orLiginal1e »,

·L e XVIe siècle connaît }JoU'rtant un Icm'tlain nOiJ.n:bl'e de peintres de V'aO:eur, coon me LU'is Ide Varrglas, Lui1s Mor,aWes et SUl'tout Juan Fell.'nandez N avarrette, avec qui l'influence vénitÜenne pénètre en Espagne. iOans La seconde moitié dru sièdlie, ill f,aut cirrer Fra!lldrsco RihaJrtJa let Ison filiS Ju1an. M,ais le nom \Le p[u'S bl'ifliLant die cette époque est ,ce[lUi d'un orétois, DOllllenicos TheotocopouiLi, dit «EJ Greco », qui, aUiJré par Phi(J:i'ppe il, se fixe à To[ècle où S'es èhefs-d'œu'Vre se cO'mptent ·en·core pa!l.' ,diz'aill'es, mênl'e s,i lies mursées dru monde enLieT se les 'sont CLiS'putés,. A 'côté ,cle liUi se dislingutent deux pOlrtTlaitÎtstes, Aù'Û'l1s0 Sanchez CO eJl[1o et Juan P ,antojta ,de lia Gru,z.

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Page 5: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

Un élève du Gl'fe:CO, LUJÏs T!J.'isban, et F'l"ancis'co HeTTera fUIrent les maîtres die Diego Vel'asquez, 'aViec qui l'on entre .(Lans [le grrantCl XVlI siècle, ~ous au.rons 'l'occargÎon de pa'l'~rer p['ochainement cle cet aTtiste eX1ceptionnel. Qu'ant à F 'ran. cisco de Zurbrarran, iil 'erst J'un des Il:epréseJIltants les plus car'a'ctéris'Liques de ,La peintJure mystique et arustèl'e die ['E'spagne. l\1'entionnons égallierment un éCTiv'ain Îlmportant, peinbl"e et théodciren tollit à rua foils, Fll"anci'Sco Parcheco, et [le cé[èhl'e José Ribera, qui passa presque toulte sla vie en Italie.

'C'est dans ce context'C: que se situe ["a,rt die MuriJUo, de 19 ans phl'S jeune que Vella.squez. La s1an'Ple lirste de 'ces no'l11'S suffit à montrerr }a vÎ'tnhté de l'art espagnoL Mais, subitement, toute l'éJco[re s'éteint apTès eux. Le mëme phéno. mène s'ohserve d'·ailweurs, à peu près au mène m'Orment, en Italie, dan,;; lia FiLanclre et 'les Pays-Bas. En Espagne, PM't 'Cll"am-ati.cfue cIre FDancisco G0Y'a fOl ,m 'era, à J.a fin du XVIIIe siècle et au :début du XIXe, une brill[,ante exception.

Murillo

Sa vie

1618 Baptisé à SéviUle le leI' janvier. Son annrée dte n3Jissance ,devil:ait clonc être vraisemhLélIblement 1617, contl~ari'l"e'lnent à ce qu'on ind~'que ha!bitueHe. lilleJIlt, en se brasant S'Ull' 'cette date offi'CÎeUiJ.'e. Etudie 11a peint'llJre sours h conlduirtre de s'On onde, m,ailS -ce[rui-ci doit hilentôt quitter Sévillte pour Oadix. Le jeune Mm:i1IJlo est contrarÎnt de pratiqute'l' s'ans fOl.rmat1'On suffislante. N peint des banières et ·d-e nom'breU'ses Maldones ,desti.rnées à être envoyées en AmérÏ'que du Sud.

1642 Rencontre le peintre Peld'l'o ,de ,Moyla, qui s'est engagé dans une armée '<rliLant aux Pays-Ba's pOlwr conn1aître l'a peintrure flJamlande: i[ y subit l'inHuence de Ruhens et die van Dyck. A son 'Comtalct, Murillo décide d'apprendre vrlariment son métirel' de pe,intl'e. Se rend à MadlJ.'id, où hl est hi'en accueiillli p'M' l' ari:l11Ialba-e VeIllasquez, sévillan comme lui. Sours lia di,rection de Verl/aslquez, c'O'pie de nO!l11breux tatbiJJe<J.ux, surtout Wes œuvres du Titien et de v.an Dy'ck.

1645 RetoUll'ne à SéviaŒe, où son tailenrt appm'aît subitem-ent dans tTois 1:Jah~'elaux destinés au couvent Saint-François, qui [ui vallent une brusque cé~ébrité. Dès ce mOil11ent, et jus'qu'à s·a mO'l.'t, n0lJ.11breus'es commanlde'S'.

1648 Epouse Beatrix 'CIe Oabrrel"a y Soto[llIayor, avec qui il mène lille existence CJalme et heureuse. Foncle une aoadlémie gratuite de ,dle8rsin et de peintlue, 'destinée à encou· rage!' les jeunes taillents S'éviJlllans. Mais ni son fiilE, ni ses élèves ne de· viennent de gl~ands peintres.

1682 M-eul't 1'e 3 aV'l'i'l des suites d'une chute.

Son œ uvre

TablLeraux inno.mhliablres, ,dialIlls des g'enre's très cliveJl's- : cornpo~ltlons l"eH­gireLl'SeS, pOiJ:traüs, payslages, natuTes mortres, et surtout s,cènes dte genres.

Les p[urs célèbres sont toutefois ses em,11'posirtions religieuses:

Séviillle : Extase de s'aint AntoÎme de Padoue Aumônes c1e salint Thom-as dre Virra,en:euve Moïse frappant Jle rocheT

Ma,c1t-id: E xtases de saints (saint Fldlef onse, sa,int Bernard, saint François; sMnt Pa~-w.)

P.aTis:

MartYl'e, de saint Anrch'é Sainte Elis-abeth soignant ~es treigneux Fondation die Saint!e-Mrarrie M,ajeure Histoire -de Penf a\Ilt 'prodi'gure (4 tabllieaux) AnnonoÎ,atÎton Divers sa,ints

Jésus au M'ont des OJiviell's

Londrres : Sa-inte F.ami!l[e

Mlmidl: Saint Franço,i'S guérirs'Slant un pa'l'lalytique

En cle ll'O'Il1breux musées : plusÎ'ewrs toillies l'eprésentants l'Immlalcu 1 ée Concep­tion.

P'3Jl"lll,i ses scènes de genres, 'On peut mentionneT:

PaTis: Jeune mrendtiant

Mlmich : Vi'eiill1e fem-me étpouiililianrt un enfant

Son art

Murilo jouissait d'un grand talent, mais on ne .satlll"ait le d ;as'Ser pall'mi les peintres de génie. Son habileté et sra facilité ont ,cell'tainement dévf'.loppé chez 1ui l'habitude d'imp'l'ovilseT sres tahllearux et de le.s rba[ise'l' dans lia hâte. n abuse souvent des effets ch3Jl'mantJs qui piLalirsent au gros puhLic, p~ongeant une gl'ande partie de ses œuvres dlans Ulle atmosphère mystique d'un·e douce sensuaJ.JÏté.

LI chssait ,lui-même son art en trois genTes 'cliirstinlCts, s'll'iV'ant ~Ies suj-ets traités. A chacun de ces genll"e.s cOlr.res'ponrcllUle techll'i'CfU'e p 'alJ.·tÎrcuil.ière.

a) Le genre vaporeux

:MulJ.'ihlo, nous l'avons dit, est srull'tout connu part' S'es œuvres religieuses; et peut-être par les moins honnes d'entre elElles. l[ exceilil/e en effet dans ee genre suave qu,i pllaît - aux sensihilités ma[ cuMivées: cet él/ément assurlil son succès durant sla vie et a'près -Sa nl'O'rt. MurillŒ'o sait ,ctéeT l'atmosphère irréelle, douceIl'teuse, qui constitue l'a,mbirance rêvée pO'UIr évoquer une piété un peu mièVlre. Ses mUltipiJ..es Imm'acu.lées et sels rep'l'ésent ations cl'exta'ses a'p'pa'l'tiennent à ce genre efféminé. S'inspirant cI.e ·C'ert,a,ins moclè'Les ma"niéristes ita[i'ens? II mêle des

Page 6: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

anges roses et jouHlu's en étJat d'a'ppes·anrteur à d~~ nuage~ Mge,l~s. ~Tn:e ,LtlID~ère rayonnant de il:a tête des p'erSOJ1il1'ages aocentue ~ H11'pre'ssl'On dI'l"l"e:~hte qUI se dégage ·de ces ta·biLeaux.

b) Le genre chaud

La technique, ioi, est beau'co'U p pJiu!s f eU:,Iue. MUIl:iilf1o utiŒilS'e ce. st ylIe p'Our ses 'scènes hagiograplüques, Clail"lacté'risée·s pa'l" ['intensité de l'expressu.m, Ille mou· vement de Ta constru'cti'On ct lla vigueur ·des 'cû'uJ:eu'l"ls. Très ,clliffé-rentef.: de celJll'es du premier genr'e, 'ces toi[res rappellillenl pa.rfois ]Ies l"epT'ésen1:Jation~ vÏrri[es du Titien ou de Rembrandt.

c) Le genre froid 'C"est dans 'oe genI1e que lMuiriillIJo :s'e m'on'br'e Œ:e pŒ111S olriginalÎ'. 1ll. S" 'a'gi'~ de « p 'ein.

ture de mœurs» représentant cl'humbiIJes suj·ets, où ~e pcinrtre tl,ahI1 s~n sens de ilia f1l'aternité humaine. Ses thèlll'e'S préférés, iJ Iles trouve 'chez Ires mend'I,anit ou îLes 'bahémiens, ,dans we menu peuple des ruellil1es et des eamplagneR. Souvent, ses pm'isonnoages sont 'en haiilllons, 'et Ic:et aTt qui noUIS éIIll'eut 'choque d? nomb~-eux contempo'r,ains de MUlliiJJ.o, habitués à ml art tl'a'Clliti'OnnelB.le'lnent m"lstocT1atI'que oibéilss·ant am prindp'e dies sUljets «·dign'es die l'mot ».

Les mangeurs de pâté

Cette toiŒe fut . exécutée ·dUl11ant l 'es derniè11es ail111ée's -de lia vie de MUJrïH.o.

E~iLe se trouve actue,]leJnl'ent à [L'anciennre P.ina'cothèqUJe de Munid1.. Dimens[ons: 123 x 102 cm. (IreprodJU'ction du Ceil",cl.!e Id"ail"t !en prêt à Œ'ODIS: 56 x 45 om.).

C'e'st un «t,able!au de genre» a'p'pla'l·tenant à lia troisième ClU't'égo'l"i.c d'œuvres de Mu'rilJJl:o. Eilll:e repTésente d'eux enf anrt's assis dants un pay~age mal elrélfini, e~ compagn.i!e d'un chi'en. Au ple~m~er p]an, un sa'c et un p:~n'}ler g,alrnl~ de PJ.·OVI· sionts néo-ligemm'ent posés sUir le SO~I. Les deux protag'Ûnrstes ne pTetent nulJ.[e

, o ' iJl' ' attenrtion au pe'l1s0llill'alge pOIU!r [lrequlel riIlls sont 'S'ensés -pO'S'e'r, loar s ount oocupes à ,clégrulstBr un pâtié qu'i[\S viennent ,de tilr'e'!" de llleUir S'alc. Oell:ui lelie ~auche 'S'lapp'l"ête à en intTodwi'l:e une wanche ,dans S'a bouche, l,a m1ain l'evée au·dessus de sa tête. Son l"ega'rd suit attentivement ~Ies mourvements ,clie ilia t11anche qu'il tilent ent re le pouce et ['index.

. !A me VOŒr on 'polUlrirlalÏ.'t Œ'oi'l1e à lm banal! « Ipi'qure.nilqœe ». Maits son c~mp'agnon suit l'opél'ation avec UIIle expr'essi'Ûn si espiègle qu'on a le sentiment d'une farce ou d'un inn'Oicent larcin. Peut·être s'amulS'e·t-ill 'sinl'pllenlrent, ,d':aillileul'&; à voirr l'es précautions prÏlses pair son vo~~sin, son attention étta~t teŒ~lement c?~centrée qU!'i~ en olUhLÎ'e lui·même -de m1anger 'S'a pa!l:t: s'a m'aln S'emhlle . arretee cllans ~a boîte. QU!ant :au chien, i[ S'e contente ele suivre auss,i l'opératiOrJ.L. attend'ant patiemment que son tomr vi'enp.e pour jouir de l'laJuhaline et oaŒtuer s'a gourr· mandilSe. Le salc de toille rude, le p'ani'ffi' rustique, les vêtements -- p'antaJ,~ns déchÏTés, épamille nue et che'lnis-e en désordre de ['enfant die g·auche, chemIse Larrgement ouverte sOUIS une ves-te h"i'p-ée de ['autre :- nous révèllle;-t a'hu~b~e origine clefs deux mangeurs. Mais 'ces él'é'lnenrtlS extérIeurs font Plail"tl·· du d'elcor, pourr;ait.on dlÏ.re: ils ne gâtent en rien ~a vivacité ni ~a JO'i'e des enlfianto.

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L es espri'ts curieux pourront pours'1li"''l"e leull" anélli.> S'e ane'ddotiqut'. du sujet, cherchant notaanment à reconnaître lia nrature des PToduirts contenus dlans le saC et le pani'er: une miche de pain,dres melons, lm'e pomme, une orange, queiJ.­ques oignons peut-êt're.

M1ais, notre O1l'rro:sité ,docmnent'a,iIl4e étant s'atilsf1a[rte, o,cClUlp'ons-nOtfS lli'ainte­n'an t de ].ta réallité fOr'lnelŒe de l'œuv'Te. L'élément Je p llus f'l'appanrt de cette toi[e, ceJlmi qui a peut-être -capté notr'e 'attention avant même que noUls ayons songé à découvriT le sujet, est certainement son unité de couleur. L'ensemble ha1igne dans une teinte bil"Une qui inf\liUlence tous les autres tons. La chemilse dres enfants, 1a tête du chi'en, le s'a'c à pT'ovisions, noUis [es saVOntS bh'll'c:s, mais oes blancs se fondent habiJ·ement avec Ile reste, S'oit pail" Ile crura,ctère jlaunâlTe que le perÏntJr e lteUJr donlne, soi1: pail' Jle jeu dies omhTes brunes. Les autre~ éIléments lUn1,ineux - ['es paTties lliues dm corps . des enlf,ants, ~e pelage roux dm chÏ'en~ 1a boîte et va t'l'anche die pâté, [es o,ignlOll's et lIres fTuits, l'e panier tn--"ssé - sont comp'l"is dans une gaJIIlime iaJŒ,ant du Jaune à l'oran-ge: qu'on pTenTI'e Ira peine de comp airer la 111i'che de pain (si c' en est une !) ou 1'0l'auge ,au poi[ ci e 1'anim'a[, et J'on 'COll'stateDa avec que[ 'art sûr MUIl:illil'O établit i'unité de cou.J'P.urs entre des éJléIll'ents que, intellliectuéhlrement, nous s,avons différents. J.l en es[ de même dre toulS JJes bnul's de J;a gamme sO:lnb'l-e: 'lIes ff:uilUes Ide >l'aTDuS'rtes dTessé à d'l'oite dm ua,bŒeau ou 'Cehl'es de lia pliante 'du pTetmie~r p'laJIl sont cel"taill1'ement vertes en soi, m ai.s le peintre [lies nU!ance teilllienlent qu'ell1e'S se fondlent sans heull"t avec 1re reste. POUir s'en conv ain OTe, iJ sulffit de comp'a're!" ['es feuiilllle's de l,a pa/rties médi'ane ,d,roite avec 'lIe giJet de l'enfant de gauche, om ceil['es du bas avec le so[. Un mêm1e souci cIte fus[on et d'UIJlité 'alppalrlaÎt SUIl" tou'S Iles points. On peut le r er.marquer nota-m'ment en a,clmi'ranl ~a m'anière 'elont Le peintre mdt La zone d'ombre ·du panieil" aux deux feuiJŒ'es qui ISie dessinent SUIl' eilŒle. Même remrurque en obseTvant le pas'sage entre Ies 'd,eux pi'eds du m'angeur et ~Ia terTe du so[: on l'exp~iÏque'l'a si l'on veut par il'a poU'ssièll"e du chemin ayant souilŒé les pieds, mairs ['unité n'en elst poaiS moins r'éaililSée g.ràce à un habiŒe c1osa'ge 'des couŒ'e'urs. Ce n'est pars un hasarrcl, enfin, si ~es cheveux, [les ha,bits dies personlll,ages et Le rocher S'ur lequd illS sont 'assils présentent J.a même telÏnte: tout rel,a montre /Ire tarlent de Murï[ilo qui, se contentant d'une gamme restreinte de cowlJeurs, pall"vient à aS"imrer une parfaite unité sans engend,re'r auoune iIIlontonie.

La to illie , en effet, est animée pa,r lie jeu de [la lumière, avec ses effets de contraste's cla,il"·ohscur hérités ind~lrect:e:ment du Calrlavage. On remarque avec quel soin les zones ·clie lruniière sont ,elilstr1ibuées: elles engendll"ient un mouvement en S'p ira,le qui, de .J,a boîte ele pâté plarcée au cent'l'e, conduit à l 'a tranche S'UT le point d'être m·ànD"ée p'ar l'enf,ant dIe g,audle. Essayons clle su[vre ce mouvement: boîte m'ain, 'chel11i~e poitrine et tête clie ['enf!ant TÎ'eu'l" tête et flan"~ du chien, pani'~", salc, jallnhe d~e l'enf,ant gaU!che, 'chemilS'e, hr1a's ~rt tête. Evicl~mment, la ligne n'est pas l"igoureuse, e~['e · În"ésente un c.arr'a'ctère fantai'si'ste et sinueux 1l0n n aJ chez un peinm"e contempo,rain du sty1Je halroque: une JiglH~ stricte et froi,d'e'l11ent exprimée eût ,convenu à un pleintTe de ~Ia Renaissance; 'les a-rtÏrS'rtes bail"oqnes évitent soigneusement, au -contn:·aiTe, les st'ructures trop visiblement géométriques,cachanlt: weuI~s artrirfic:es ,de 'c01nposition S'OUIS Œle voiJ:e d'urne apparente fantarÏrsÏe.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

MaJÏ's ia structure n 'en est pais moirns 'alssurée, gtall'·antiiSsant ['éqUli'},ibre. L"aIl'tÏ'st e peut donc négliger Œles lignes p'l'éciS'e'S, SeuJls Ille:s dévaillts du salc et du pa!l1iiiffi', au premier plan, révèlent un s'Oud 'de p réoisi on. Aillil'eUlrs, ~es fOtl-rll'eig ~;'estom'P'ent d'ans lia tJransition valpore'U!S'e du « sftlllTIlato », contrihuant 'a,insi à -oréer cette ulllité si nettement recherchée glrâlce au choix des coull'eurs,

IOes qU!~lques ·rellliau.'qrnes, si l"on la. pil:ils soin non :g:eullleJIfilent de les iLÎre, mais de Iles vm'iHer sur ile tableau [ui-llIlêlTI1e, suffilSent sans d-oute à nous inspirer une conc!lusion: avec un sujet hU!l11b:lle et baniall, un bon peintre peut TéaJ~lSer une œuvre d'art, car l'all't ne ti'ent p'a'S, eIll soo, Jau sujet choi'si, m 'a,ilS bien p1utl:ôt à l'agencement harmonileux ,des éiM.ments fOIl'iJllellIS.

Michel Veuthey

\

N. B. - Le servi'ce de prêt de 'repirodlUioti'Ollis d'lalJ:t fonCÜOru1'eli a ·comme l'an ·dernier. Ii1 suffit de S'În'sŒ'Î:re à rODIS pour 111ecevOlÎlr réguillièrement et gr'atui­tement ,des reproducti'ons die peintun:es 'MlJa[rsées dans J''Ecolle v aJlaisanne.

Une sewl'e condhion: être en posls'e'S'sion d'un oa,dlfe 'a'ppr()lp~:jé que ['on peut se procun:er à l'ODIS lau PTix die FT. 17.-.

Qwe[le s'el'ait la commune qui 'l'efus'eJraitde payeT Ulll oa,clre pouY' une Sla[Œe d'e cil.iasse?

Page de couyerture

Tête du Christ en bois polychromé de l'église du Grand-Séminai.re de Sion (près de la Tour des Sorciers).

Ce très beau Christ du XIIe siècle provient de Saxon. Contran ement aux Christs plus tctrdifs, dans lesquels les artistes cherchent à émouvoir par l'évo­cation de la douleur physique, les œuvres des sculpteurs romans limitent leur recherche expressive à une discrète indication: quelques gouttes de sang suffisent à rappeler le supplice de la couronne d'épines. L'attitude méditativl:.' et calme du Christ dominant la douleur invite plus au recueillement et à la prière qu'il un commentaire humain des souffrances endurées par le Sauveur.

Ceux qui iront contempler sur place cette belle œuvre, constateront la même discrétion dans l'ensemble de l'attitude: le Christ se tient droit, les bras horizontaux et les deux jambes parallèles. L'artiste préféra évoquer la majesté du Christ, Roi du, monde même sur la croix, plutôt que le~ tortures du

Supplicié. Jésus lui-même avait dit, parlant de sa passion prochaine: «L'heure vient: le Fils de l' homme va être glorifié ».

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CINÉMA

G« Etape aux Orm onts »

A J'ocoalSion de la XXVIIe Semaine sooia1'e uni'V'e'rsitai'l'e or~anisèp. pail' J'l'ilS' titut ,die soci.oUlogie So:lv,ay, M. Delvaux, professeUll' de ·cinéma à \l'Athénée F. 'BlLum reffiall'quait qu'UIll cours systétmaltique d'e œ.lll'émia oomp[l'enait les éta'pes suriV'allltes:

1. l'étude élémentaire du langage cinématographique à pa,rtiT de COUIrts mé­:mo,ages, -de JJongs mé1Jra~e:s et d'extraits VUiS pm' Jla ·cllJélIsse. L'idée seunbilie alÛ'quise qu'~l n'est guère utÎ1'c d'entameT uille initÏlatilOll éillémenrtlaJÏ'l"e avant fâge de 9 ans;

2. la discussion et la préparation de travaux écrits SUT C1ert'aÎns ciIJassiques let certains fillims ,des c:U:tOuitscommtffi1o:iJaux. !Ce tTlav!alÎ!lJ est l"é!s'elrvé :aux ~r.atl1'ds éilèves d:e·s écoles 'seC'ondaire:s du l'e1r ,degré et même dies ·d.lJa:sselS de promotlÎon;

3. la réalisation de films par les élèves: pour po'S'SédJel' à f'ond 1:e i.angage du omém'a, iŒ f'aut 'a'l'rl'iver, nOon S'euflement à JJe compl'eJl1d'l'e, mais aussi à le m;anier. En ·d"autres t'e:l'1IDeS, ill f'aut apprendre à s'exprimm par [·'wage. En réai1ÏtSalllt un fillim, weJS éJèV'es p'rleTIll1'ent 'conscience 'de ['ex,i,stence du mé­canisme abstrait d'un !1ang.alge et meUlent 'en œU'Vl'e 'ses po'ssihiJ'Î:tés d'eX'pres­sion. Cette activité, nu[l1ement ,chimér'Î'que, s'intercaWe très biren entre ilies deux p'l"etrnières êta peso

C'lœt ]la pl,atÎ'que qui nous enseigne le l'angage 'V'm,ba~; die même·, pO~ll' s'initier au liang·age ciném alto gra'phiqu'e, 1re m,jeux erst .de s'exercea.' il s'en SeirVIr, et 'Ile meiilil:eur moyen die pa.rvenir à apprécieT la V'a~'eulr a'l'1Ji'stÎ'qut: du cinéil'l1'a est de prendre une p'a'l"t active à wa TéJa[lilsation die f.ilms.

J'entends déjà l'es obj'cctions que VOUIS fOlJ.illlulierez à da lecture de ce qui précède:

- nous ne di.sposons pas de L'équipement nécessalÎre;

- nom; n'·avons plas JJelS m'Oyens d'adreter d,e Ilia pellilli'ouŒ'e et cea.'tains 'accessoires iIl!dispensabl'els, de dè eloppel.' les fiilms;

- noUlS n'avonlS pa,s l'expérrÏence et peut-êtl"e Wes goûts vouŒlus pour diriger de teillS trlavaux.

Je orois que seille la ,cllell'nière ohj'~ctiOon est Vl'aiment sélrlÎeu~'C. Mais eN.e tomhera le jour où \La photog,raphi'e et a'e ciném'a seTont au programme des ECOIlles nOTmlaWes ou ,dies 'COUIl'S dJe plel'f'e.otionnement. üeiIJa sie flalÎlt déjà dians le cadr·e des cours f édié'l-aux. .

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Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

A tous ceux qui droutent de l'-effioaloité pédagogique d'une seInbl,ahlle ex. périen-ce qui rompt déliÎ.béTérment 'avec Wa tr-adition, je voud11ais dtécril):e Un exemple plJ.~atique d'initiation dnématog11aiphique. Et cet exemp[e est d'autant plus intéressant à analyser qu'il nous est donné pa,r uncoJilègu6 de Vevey, Le No 6 de la Tevue «EdlUJoalteur », OIrganle hehdon1Jada,i1re de \lia Soci'été péellago. gique de la Suisse rOlJ.uande contient 'UIIl a.rüdlle die M. Cl'alUlele-HeJlTy FeT!lwy, réalisateUtl.', avec la cüIJllJabo.r,ati'On de sa 'd.lJas'se su'péJ:'Ïleul.'e d:e 2e année. d'un C'Û'UIl't mét11age 8 mm. in1ÏtuJ1é «. Eba'pe aJUX Onnonts ». Et quand j'éorÎls « rt:aJi.sateur », le terme n'est pas tout à f,ait ex-a'ct, puisque ce sont Iles écoOi'eI:s eux-mêmes, des gall'çons et -des filJJes de qruatorze à quinze aniS, qui ont bâ,ti le 8'cénario, prépaTé le découpage, effectué le to.rurnage et J'e 'l11'ont'a'ge. Le maÎtit' de dLasse -a supea:v,isé et .coordonné iJie MaVlaiÎ[. ]1 ,a véri,fiJé [Les Cla,dIl1ag'es, cOlrrigé un geste, Mars dlans toute la llllesure -du pos'si,biLe, ilL a lliailssé ales jeunes cinéa.:.ïtes prendl):e leltl's responsabilliités à te'l1lJe enseigne qœe ,bi'eIl. elleJS p(JJans onlt été tOlUlrnés en son absence et sans aUJcun'e inteTventiün ,de sa pall't.

Le derni'er numéro de 1'« E1co[1e vallJaisanne» signaŒ,ait 1'0lUveriUTe d'une nouvel!le ruhrique COiIl'sa.orée aux réalliisations de nos coŒŒègues en ceoct'a,ins dOilll'aines. Cette petite remarque m'a suggéll'é le pl'ésent all:tÎ'cle, même si d'ans les exemple cités, li uér,atul"e , peintUll'e, souiLptu:re, musique, S'pOTt, ~e cinéma ne figurait palS. Coupahle négligell'ee ! Comment M. Ferney ,a-t-ill été ,alluené à réalLiser ce petit film?

Vraisemh1ablement à -la suite d'une conféll'ence donnée pail' 1\11. Antoine Vaihlet, secrétao.a:e de J'OIrga.nilsation «Fiilm et J eUll'esS'e» de Saint-Etienne, aux participants du premier 'COUlrs -cantonaJ. -de cu'lture 'Oiném,atop'a'phique. M. V avait recomm,andé aux maÎtre-s le tournage elle queil'ques fil:Lms très sim'pl,e:s. faill1ait pO'UIl' c~a conHer des oamél'as alUX écoHer:s afin -die lleull' peIJ.'mettre d' ' avec cel11es-'ci des 'conl.positions fi~imé:es compalr!a1bl,e's à cellŒ1es qu'i!h; réld~gent dans leur cahier de réd-action française.

Fort heUireUisement 'pOUlr ses éllèves, M. FOllueycHs'p'O'saat ,d'une da,méTa Kodak. Brownie 8 mm. et d'une Be1ex ZOOlTI Ref'.1ex P. 1. Et de pLus, rAsS'o'CÏiation vaudoise des ,auberges de J:a jeunesse ~u~ confia :La réallii\S'ation d'un documentalÏ:re SUT son œuvre d'utiJité puhJi'que, ceci en vue d'une infoll.'!IIl!ation plus l'alJ.'ge

du p'llibl':ÏJc. Est-hl be'soin d'ajouter qu'iil failillait aussi un be~ enthousÏlaiStme pOUl' se [Ianc-el

dam; une aventure -a'UJSs~ notUveŒ1e. Le suocès bi'en mérité qu'iIL a l'emporté est la juste récompenS'e el'un tll'av-aiU. très inteihllÎgent entrepris et l'éaŒi'Sé.

Nous retiendrons sUir1:out dans Icette eX'pérÏtence iLes condlusi'Ol1's qu'en ttÎT'ent M. FOl'ney dans le No 6 ,die il'«Edudateull' ». Sa cWa'S'se s"elst non seulem1ent initiée .aux techniques élémentaÎtl.'es ,de ,la corrstl'uction d'un fi,lm m'aitS a égaJem'ent déveiloppé S'on sens dru t'rayai! en éqUlipe. « Sur llie premier point, note M. FOl'ney, je erois pOUVOID.' clirle que la maj'orivé dies é\1èves a 'ComplJ:is que [loin d'être un aJIDu:sement, le cinéma est un moyen d'expressi'on et de commulll.ic-ation qui permet beaucoup die choSles. La majotl.'ité d'entre eux a pu -constater égaJement que, mettant en œuvre une très gr,and1e v'arriété de moyens techniques et tiqrue:s extrêmement suggestifs toulChant souvent dIe pll'ès à l'iililiuslonnisme,

oiD'é~~ perI?'et n~n seull~ent de tl'ouhiler ou de fla~Il'e r,1re le spectall:ieUir à volonte, ,ma,ltS a'U!SSl ,de JUI liInposer une certaine vi'sÎ'on des 'choses.

Es o.nt en tout cars Iréa1llÎlS'é qu'iIl exilstait une certaine «gtl'lairllmailJ."e» du oi~?ma qui ~'est parrf'Oi,s pa'S 'sans parrenté avec ha synt'axe hançalÎse à tel point qU.III ~st malnte~ant p~sslblle pail' ex'emp]1e de fIJeuT expŒiJquer ce qu'est lia .foll'me ehlJl'ptlque en faJisant s'llmp}le'l11'ent a'ppeil à des exemp[ie8 figu,rant dans ~e fiŒm.

Ils ont l'éaiLi'sé pour la -pilll'pall't que, daIl'S un fiilim honnêtement constl'uit ~haque 'Ïlm.age d~o.t, -avoir une .signif~:cati'Oll. prO'pJ.'e 'en eI](lie-imêmle et par Il'a'ppo'l'~ a ce~es quI loe p~'ece~e~t ou .qu'l !}e 'SUIvent. Tel 'pŒ,an ,de rivièr,e n'-a pa,s été WiS dans le fil1m P?~,r f,alil'e JOIlI, maI,S pOUlr sy'l11:bolLiserr J1e tem'ps qui s'éC'ou[e et méIlJa'ger une tl~ansltlOn entre deux mom'entsqu'l ne S'ont pais censés se swivlJ."e im'l11émlate­me~t. TeJlle i'mage I~'e vélos n'est pas incluse gratuiteITIent entre cleux. séque1l1Jce's, ~al's i(l pour b,m.'d annronc~r ~e reto?-il', dans Œ1e réôt ,elle lleu1's pll'opriétalÎlres que [ on 'av,aolt pTOV1S0H'eluent \Lalls'S'es de Icote. »

Si vous voullez connaj~'l"e. pJUIS ,de dé1JalÎlls 'S'Ull' cette expél"ieTIlce, '\ Otis pouvez voUiS procurer ;:Le No 6, fevl'l'er 1966, de wa -revue «Eel/Ulcat1erur », ré(l..aC'tewr res­ponsah1:e, M. J.-P. R'ochat, ,direction des écoŒles prim,a~res, -MontJl'eUY" ou écrill-e à son promoteur, M. Olaude-Henry FOil'n'ey, « Le clos rom1and »,av. Ruehonnet Il, Vevey,

D'autre paTt, f'A'sS'o.ciration vaUidoilSe des au hell' gelS de La jeunesse offi'..:': volronti:ers en p~'êt ~n:e cOp~'e, d'« E.tape aux Ormonts» laux enseignants .déstÎ!l'eux ,de pro]'etelr 'ce flb a lJJeIllll1S élleves 'et IpOU'Virunrt If1oÏlsposel' d'un -appa!l"eiŒ de projection de 8 llmTI. Le,s delluallidies sont à 'a,dresseir am SeCl'étJari'at de l' .AJss'Ociatiülll. Viau­doise dies auberges die la j-eunels'se, 1842 Terrritet-MontTeux.

La Centrale du film scolaire de 'Berne innove

L a Centl1a~e dru f!Ï.~ so~aiil·e . 'c~e BeTne a fait, 'ces ,dle1'nières 'années, de gros e{,fo[l.,ts 'pou:r meUre 'a la c1is-pO'SI:tIOn IdleS' éel'UlCiateUJl~S 'un eXlcelllient :lnaté[l.;elL de démonstration ,destiné à ililruistrell' lie;s IOOlllll'iS elle fiJlmoŒ'ogi'e. V'OUlS connaiss'ez sans doU!te ·ses 'corurt1s mé'lll'iage «Y'arr:i.lati'ÜiJJisl ISUIr un 1h~ne filmé », « ChaIups, contre chélJl1lps », «Le mOIlJelIe magl'q'U'e de I~a'rffi Zen1lan» «PlaJUJ Ank,a» et ses dü'Ou­mentalÎTes indU\st1'ie!liS d'une gt~aniCl'e qwaili1é: «Le ~'Ulban m'ag,i'que », «La paix comhattante» entre auvres.

Cet été,. cette centJl,aJlle la sorti .!l:e p'l'eIl1lie'l' fiùm d'une sér,ile ,de si~ alOngs mé­tl1ages dla~'s1\qUles, <~ Le voJleull' de b.l,cfo1ette » qui a été tout spéciJailem:lent p1'épa'ré e~ vue d UJIl enseIgne~11'ent du Cluem'a d,ans lies éco!l:e'S. En effet, en pŒus du fillm, lia CentmaJ-edu fiilrrn slcolLaire imet à rrla clispo-siti'On ·dles édlU!cateul's:

1. un fi!lm d'extliaits 'comprenant six s'équenoeJs till'-ées de lia version oTtÏgi'l1lalJJe;

2, ,dies 'dœap'ositi'V'es -cOOl1'prenant 'deux: sé'l,ies ,dlilstinlctes de 21 ciLichés donnant des exemples iJilustrlant une étwd'e 'dé1aliililtée du fiITlm et 8 dilchés fowrni'ssant 'llIl1 ex:em'pi1e .de montage;

3. une brochu1re pTésentmnt le fillim, S'a p(1aee dra'l1ls le c1ném-a itJaJl,i-en et mondi,aŒ, son la!l1!alyse très pou1ssée et un 'OO'l1lJlllel[l.t:arill~e du fifiim Id'ex:tmai'tls et ,des di1ap'Osiitives.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

Cinq arutres f,illms qui S'eront tous d'UlIl genre ,diff'élrent et qui inrulSt'r{~ront chaoun une péri'o,de important'e de ~'hi'stoi.rre dlU cinéma seront traités S'elLorn 1re même prooédé.

Cette initi.ative réjourirra tOUiS C'eux qui s'occupent de ['initi,ation de \La Jeunlesse au cinéma et qui, en Suiss'e, Ille Id:iJsposalÏJent pas toujoU'rs 'd'un ma'tél'iel conçu spéci,a!1ement pour eet enseignenlent si déÙlilc'at.

A ta découverte du cinéma

,C'est [}je tÏ!t1'e ·d'llID. magnifiique ,aillbum ilIlluIS'tré i(~e Ola'UJŒe Cobast, Hubert A.rnauiLt et Jacqueline Lajeunesse, 'publliiré pair l'UFOLEIS et qui l'aconte pa,r l'HllIage et l1e te:x:te Œle touTnage du fill.m «Le 'cerf-voIlant dru bout du monde ». Ce liw'e très intéressant vorus perrnetbra ,de vivre en eOlmpagnile dies réaH'Sateurrs toutes les phases de Wa 'créa1JÏ'on d'un fiJ'm, un ruhan de pellilicule de deux mliilJ..e qulatlJ.'e 'Ûents mèt:Jres «enfermé en gallet·tels de tro.is cents mètres 'dlans des boîte~ métallliques rondes ». Mais qui 'a coûté dies moils die p'l.·épaTation, des semaInes de tvavail et a englouti quellJqures miMions ,de francs. PJru.s de oinqante p'ersonnes y ont cohl,arboré.

Le vOllcan interdit

Trois hroUtmes, à l1a foirs expJol~ateulJ.·, Sarvant!s et dnéaiS'tes,d'omineni: à ['heure actueJ.liJre le docU'mellltailre fl~ançaiJs: P,alllll-'Ermi'1e Vi:ctor, [le coureflllr de banrqulÏses, le commalfildant Coulstearu, spéoila:1irste dies abysses et Haroun TrazieH, [le vo~ca­nologue que Ch,ris Malrker, auteUlr du documen'barirre du «Vowoan inter,drit» définit ,ainsi: « Variété grimpeursle du clüm:ÏJste et du 'physi'ci,en ».

Tazieff, réalisateUJr ftl'ançais d'origine polonaise est un repOirter d'une espèce un peu spécialle: iJ descend 'a~ fond ch~ls cratère~ et en r'a'pporte des ilmages d'une beauté sai:SIÏssarnte. Vous ,avez sans dloute vu Œle (Long m-étrlage qui J',a rend·u C'éJlèbre «Les rendJez-voulS du chllabWe ». Vous VOUIS souvenez peut-être dre ce spectad:e hailillU'cirrant qui trouvait S'on apogée avec rLe StJrOllllboilii. lrl manqUJait à ce dooU'l11entaire des expUri'catioIl's précilSes qui nous aUIl'ai'ent pell'n'hls de mieux com'prenld'l'e les voh~alns et leurs él'uptions.

Ce défaut 'a ,disparu du <-< VoI,oan inteo.·,drit » qui S'Ol,ti'l'a bilentôt sur nos écr,arns, Call' Tazieff est parti de l'j,dée qu'ill y a des mtlllii'ffi·s ·dle voU'cans de par ~e m'Onde. Oes voJ:oanls sont tO'll'S potenüell!lJemJent drangffi·eux. ID y a ,dies centaines de miŒiliions de pffi'sonn'~s <;lui hah,itent 'autoUJr des voilioallis. «Quand une éTuplion surgit, 'Oom'm'ent reagIs'sentoleJ1illes? ERles Il"éagisS'ent pral' ~a prièl'e, ['incantation, lia procession; eJilles s'en reJl1:ettent aux pruils'8'an'celS dtirvilfiles, qu'erllLes s'Oient hou­,dhiques, chrétiennes, i's[.amiques ou païennes. A 'Cette attituJde s'oppose Patti· ,tlUéL~ l,ationailiste, oall-tés-ile11.'l1le, lS'orentilfique qui est 'Oeilllle œe,s voWoanowgues qui eS'sa1!ent d'anaŒyser ~Ie phénomène pOUir Ile cOll11pll"endll·e. JCeUe étude peIJ.·met de prévoir, d'Oncd'arveirtir Jles gens et ,d'Iévirter ;Les grandes héclatombe~. » Ha'roun T'azieff, Imlage et Son No 196).

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Les prises de vU'es se s'Ont étendues sur une bonne diZiainre d'années et le «Y. oWcan interdit» est. l'~ résu!ll'at ·du montag'e d'im,ages provenalIlt cl,e 50 expé- ' dirtIOTI'S. Il y a des ,ml1Ii1iel~s de vO[lcans sruJr [la tene qui engvailSsellt Ire S'oJ de ~,eU1:s éruptions, a~tirant 'ainsi cIres p'0pl.l!llartion,s toujorur'S' p~rursabondantes qu'ils déCIm ent s·p0!l1a1chqu'BIll'ent. Le vOflrClanoITogue eSls1ari'e avelc ses ourti['s ses ép'l'ouvettes et ses instl'uments d'e comp!l."endlre l'humeuT capri~ieuse c1e ces mastodontes énigma1Ï'ques, et 1.1a compTenant, d'en parerr les coups les pJus mewrtrirers. Et wOl~squ'.iil est mruni d'unie eam-él'a, iil D'OUIS off'l'e dre son travail des im,ages fascinantes qUli transforment l'éC11alIl en une toillie où s'o'l.'~anisent de j ailI1Hssantes coanbirnlaisollis 'ahstl~a~te'S de l~gnes et die cO'llllIeUlrs. ·

Si voUis le pouvez, montrez ce fiJrm à vos ,illla'S'ses ŒlOrs die s'On passage srur les éoralIl vaW~isa~s et pr?fitez 'cle c.ette ooca1si'on pour en 1,ei]Jever son laiSlpec1 ,di,œa'CtJ.que et sa flabncatIOn, pUJJsque oe hr1m noulS l1évèile qu'eJl'ques H'spects d'un phénomène natur~ qule n~'~ .ignror~ns, et qu'H e'st ,d';ut'l'le palJ.'t eon~po'Sé d'images prrove­nant de 50 expedItIOns dlffer-ente's et tournees Slans ;arucull1 helIl en1:Jre elles.

C'est donc une eXlcehl'entJe leçon p.raüqure cte mont'age.

Pellegrini Hermann

NOS COLLEGUES

Michel Roduit, peintre

Ce qui 'surprend peut-être l ie pJIUIS, 'ohez MiJchel R'oduri,t.) c"e'st son entêtement à pours,,:lÏv1ve }la voi~, choisie, ~~ vooonté de reno.uveilllement, en quelque ,sorte, . sa vooatIOn. Sa dern'l.ere eXpOSItIon, 'aru Gall'refoufl' dies Alrts, à Si'On HOUiS ~'atUl"ait démon tré, si une preuve nouvehlle eût été nécelss·alh-e. '

, En ~'a!l-lll~t d~ véritahlle vocati'Ün, c\~st-àoldir.e « ,d"a'ppeilré », je crois qure l expl"ess'lOn ne 'depalss'e paIS la rbaililté. A ['E'cO'le ll'orrtmlaŒle déjà, Michefl Ro.duit étonn~~'1 ses calmall~adies J;l'al' sa p'roc1igileuse f.acillrité à eroqueT un paysage 'Ou une S'i,iLhoure~te. C!n S'entaIt eI? 1ui ~~ clon beaucoup plrus que la technique, et· que ViendraIt fa lire [la technIque qulan'd le progI"amme consent uue heure de desls,in par sem'aline ?

MilcheŒ Rod~.it aU'l.'ait pu, bi'en SÛT, 'se oontenteJr ,die S'ers étonnrantes c1ispos.itioll1s nal~rellWes, 'conhnuer, 'Petr iLa suite, à p'eitnc1lre Ides paysages «jo[:i.ls» des s,cènes «'pl'ttoresqU'e's» et meuh1er ainsi 1e muS'ée ·des médliocrité:s. Ce s'eTait Ile mal . connaître.

Pen,dlant de 110lIlguies :années, iJ fut !Ji'éilève de Fred Fayet comhien dé fois ai-je eu l'oocaSlÏ'on de Ile voiT s"a'ppl~qUler à suivr'e les 'conserilIs du bon m'aîtl'e, tout en demeUll~an~ extrêmem:ent personnell dans Il'exécution de l'œuvre projetée. Pau!l MesSled'l, aiUtre rurtlste de va]euT, s'occupa ensuite de Mi,cheT Roduit et son pi1aisir est grand, m'aintenant, -de suirv're 11a sûre ascensiQn de SO~l élève.

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Page 10: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

,·Voill,à pOUir ce qui ,coIllce'rne les m;aÎtres. Il ne fauch:ait pas oublier de men· tÎ<on~er, non plus, qu:e la sOllitude de son petit viiJ.~Ia-ge, h~s [ongueiS méditations, une Iflisati'S'f a\ction constante etu rés'l:ill1at oht1enu et une re'lTIial'quablre p{'rS'é'Vé:t~ance ont peJr,mis à M;jdn~ll Roduit d'.a-oquréd!l· cet équÏ'1i1bre et oe dépoulÏJ1l'ement qui ha:ppent en preJllier l~'eu à ["e:x.amen Ide ses œUVl~es'. Ge S'ont aus·si d'e gl"an,ds maîtres.

QU!e ]a vigne et !Les eüvffils ges,tes qU'leIlJle Sll'sohe 'ait fll-'3'p'pé enpremileil' Heu cetrtre ilmagination d'la:rti1ste, oe\lia n'a r~'en d'étonn.ant. Rodùit eiSt un solidle réa­lis·te, avec les pieds hilen pwan tés sutr la tlerre; hl ure cher'ch'e paIS a déS'Œ3'Se!l' un objet ni un paysage pourr voilr Ice qu'iiL trouvera à ~'intéTimlil'; i[ respecte lia géûmétri'e générmŒ'e ,des cho'Sies et mJle chiapelLl'e, pOUir rr'U1i, ne !œprés'erner!a jiamais autre ,chose qu'une chapeJŒ'e, fùt-eill1e même dépO!Uil]]Jée de tourtes ses llignes accessOIires; on ne 1Je fle-ra pas 1'epTéS'ent'er ['e ·cimetière de s'On viJJage sous la fOlUnre d'un oha'peau die dame; Je:s sav'ants mouvements en «i!sme» doivent i'e illaJÏlS's'er Idan<s Œla pllluiS palrf.aite indiffél~ence. Et com,bien hl la rai60n d'e lle'S igno'<1'el'. Trop de f'a'l"feilus s'en affUibUJent poutr jUistifim- Œewr manque d(~ taJlent. En revanche, ROIdlUiÎ1 peint aVeJc S'eS yteux qui voilent juste, s'On soHdp. bon s'ens et son équiUihre ·de tem,'ien, et 'aus'Si 'sion honnêteté. ]l1'els'pect'e [les cboees aimé'es comme iU. V'eut fa-Ï<l',e p'alrtJager ·au puhHc S'on pJ1aish' ,d'e les lexprime)' ,di ans lieur eS'sentielil'e heauté.

Pourquoi s'rurrêteil' si }onguJement à 11"alli:is1;e et pm11eJr si P'eJU ,de S'on œuvtve ? L'une dJécoUll.ant cle l'autre, ill convenait ·de bi1en si<tllie'r Cie bon peintre de chez nous, qui n'a. j1a,m 'a-Î's flarit jouleJr le tam-tam de lia pruib1ii.cité pOU'l' slgnaŒler son m'eS'sage au publi-c et qui, ·cllepuilS' vingt anis et IpJIll'S, pOU1~S'U.jt ave·c ~a sù-re lenteur paysanne, sa m'aa··che Vffi"lS de l'a'l'es satiosflacti-ons all'tÏ'stÏ'ques.

Sa d,ernière exposition séchmoilse nouls p'eJlilllit pJu'sileJUT'S cDnstatations heu· reuseJs: l'équiHhl"e ldles œuvres exposées, l'eur dép0'lllÏ[['ement, h~<ur ~UmiiIl'OlSité et l1eulr fOIl"oe d'expres:sion. Huiil1es, gouJa'ches et encre de Chine, une gTan:de sérénité se dégageJailt die chalcun dle's taiblJJeJaux où on sentait tout l'amo<Uil' que 1e peintre pOTte à son coin ·elIe t'eJl'r'e -et toute [là teJchni'que .globll"e et mûre avec }arquehl!e chaque dé'tJaiil est eX'pr~mé. MidleJ Rodmit '3' alC'qurils unE' vérita!bŒe m'aÎtrise dlaUis l'urti'Hsation die ~'eIlicre die Ghine et Ille p\Laisilr die -cette C'onlsitJa'tation fut pour nous d'une 1'are qualliité.

11 n'elsrt guère possib'}e, clans [le aa'd:re ele 'oe·s p'l'opo-s, 'die flailre une an'aŒ'yse dies œuV'rels expolS'ées ni de La techniqure de [''3Il'tÏ<ste. (Une chose est cell1Jaine; c'est qu'UIIle toil1e elle Michel Ro'duit, 'com1me o.adeau à une poc-sonn{--' qui vous e'st chère, lui f'erait grand plJa'ÎsiT - ou, peut-être, à vous même. Puibllioité gratuite ... )

El nous est td[:ement .ag,réab1Ie d',avoir lélICqui'S l:a 'certitud·e que Miehe[ Roduit pourlS'Uit sa quête de If\.hl1uère. la pos'sède un métier SÙ'l' et J'a probitp de ['<aIl'1:JÏste respeotueux de son t'l'avaH. Le temps Ides semaiilllte;s e'St palSS'é; d:éjà ondoient tes moissons mùres qui annOiIment 1,a g'l'andle récompense.

Et nous sommes heureux de s al'UleT l"aIl'il'ivée prochaine de ce jour que Michel Roduit aura l:argement mérité.

Jean F'ollonier

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Faîtes-vous chanter vos élèves?

Beaucoup de m!aÎtlres néglligent :}je chant d'ans leu'l' dIla'ss'e en prétextant leur form,ation insu,cHs'ante dans ce domaine, !I};s devrarient pourtant admettre que leu'l's élèves ont elJroi·t à cette form'atÎ'on, et ceci dès lia p-re:mière année d'écOile . ' .

Si un maître n'est pa-sd'Ûué pOUir Ille dmnt; s'i[ n'a pas de voix ou pas d'O'l-eiUe, 11 n 'est paIS dispensé pour autant de fari'l"e son devoirr. Qu'iŒ utia~se a~ol's un instru ment de musique, un n1'3gnétophone ou un pi,ck-U1P et des ·dit-que'S.

Pail' la clÏ'scogr.'aphie qui suit, n'OulSaimffi"Îon'S venir en 'aide 'aux maîtres pour qui wa mU'si~e n'est p'as (La hranche de prédi~e<cüon, ·comme aussi il ceux qui auendent aVeJc ilm p-aüence ~Ie nouveau mlanue[ de chant. .

Les chants que noms vou!s prop'osofiiS 'sont rtJrès 'connus, mai<s méritent d'être mieux connus lencore. Hs sont C'ert1alÎnemlent plus valllab~es que Iles «Elucubra· tions » d'Antoine.

P. B.

Rondes et chansons de France

Il s'agit d'une série de 10 disques illustrés (Super 45 tours-Philips), inter­prétés par Lucienne Vernay et les Quatre Barbus. Prix du disque: Fr. 10.--.

Voici 1e contenu die chacun de ces cli1slq'llJes: No 1 Frère Ja1cques - Manlan, ILes p'ti'ts bateaux - JeJan Ide h lune - A lia

voJeUe - Le roi DagobeI"t - La légend'e die sarnt Ni,colla's -- BellJle Rose La dlaÏJre fontaine.

No 2 -L'a'louette - Prom'nons-nou'S ,dlans les hoi's - Auprès de ma blonde -Surr Ile pont ,d'Avi~on - Mlalrgoton - A-s-tu vu iLa 'CIa\Squette ? - Les trois ta,mbouT's - Mon père !av'ait 500 moutons.

No 3 Bon voyage Monls.iJeur UUllllOJŒ'et - Marie-Mrud'e1Ieine - Fais dodo, ,coa1a.s, mon petit frère - Le petit hossu - La tOUT prends ga:rde - Encore 'un 'carreau d'cassé - Petit p'apa - Dodo, l'enfant dû.

No 4 LI était UJIl:e be'l'gère - Ah ! Me!s·dlam'es, voiilià du bon fromage - Pingo Les noix - 'En passant par ila LOIlT·aine - C'est lia mère MieheJl - J'ai 'perdu ;Le d·o - Le petit 'rIIJaitelliot - J'ai tclu bon taihalc.

No 5 Mon heJau s·apin - Nuilt -étoillié'e - Les Rois mages - 'Ainsi font, font, .font... - ' Je suti1s un petit g,aTçon - IŒ y adelS l"oses bbnches ... - Genti~ c()que~i'c()t ,- ·Ah! vous ,dirlais-je mlaman. '

No 6 lIt pl-eJUt, i[ pilleut hm'gèr:e - 'Co~plagnons de lia M,a'l-j-oITlaine - Arlequin clairs sla houtique - Compère Guil·leT - M-eiUIli:eT, tu dors - fi éta,it un 'petit navire - Nom'S n'irl'ons pJllrs au boilS - Dansons la, capucine.

No 7 La jeune greUlou~!lilte - Une pouille g.rilse - n court, ill ·court, le furet -La ,chèvre - Le petit bri-cou. - Les pet.its poissons - Une souTis verte Le crocod-hle.

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Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

No 8 Le ·cha·me:au - Savez-'vorus p[LanteJr Œ'es ·choux ? - Mon père m'a donné Ulll étang - Tl"e oOlmpagnons Is'en vont dzo'll@a - La fihlle die lia meunière -La borulliangère a ,des éCuiS - 'Le PalStourilaru.

No 9 Au ctaÏlr de lia [Lune - Mon pèl1e m"a ·donné un mla,ri - L'O'rphéoniste -SUtr le pont du nOlrd - Ca,det Ro'UsseilILe - De quoi qu'y a - M:aTÏe tl'Iempe ton paJÏn - Ah! m'On 'hearu ,châteJalU.

No 10 Sur ~a route ,œe Louviel"s - Le CornemU!seux - 8utr iIJa lJ,''OU1;e de Dijon -La PerdTioilre - Ne pl'etllJre pais }le:annet/te - A ~'a pêche dre's mou(J.Ies.

Rondes enfantines

VoioÏ Ullle \S'erle œe 13 ·di'Sqtl1eJs illlJustr1és PERGOLA. MiloroiSliiJ1lon 45 tOfUlT'S. Prix du disque: de Fr. 6.- ,à Fr. 10'.-.

Les Irondes ·des 3 p'l"ell1l.Ïers disques S'ont intea:prétées par iLes Petits Chanteurs de l'Etoile; ,les ·arutres sont chantées prul: (lja M1aÎtrisede !lia R. T.F.

V oi'ci Ille contlenu 'elle ces ,disques:

R'ondes No 1 Fiais dodo, Ooilin m'on 'p'etit frère - Ah! VO'lUS diTlalÏ:s-je m'at:mlan -Petit 'papa, c'e:s't 'aujourd'hui ta fê1:!e - Jll. CoruJrt, i~' court [Le furet.

Ron·œelS No .2 F.rère Jlatcqu'es - IlL pllietllt, ill plletlll bergère - Le bon roi Dagobert Oansorrl's la oalpucine.

Rondes No 3 H était un petit hOllnm'e - Cadlet Rou8'slelIUe - M,aŒbrough s'en va-t-en guerre - C'est lia mère Mi'cheŒ.

Rondies No 4 Au clJarÏ:r de lia JlUne - En passant pm' la LOI1.'1'laint' - Nous n'irons plus 'aru bois - Do,do, l'enfant do·.

RonidJes No 5 La tJoruJr 'prrendis g;ar.de - Ah! mon bearu 'château -Compagnons Idle lia Mlall'jo~at:inle - 'MeilmÎ!etr, tu dOl"s.

RonJœes No 6 Auprès de m 'a, bl1ond1e - J"ai du bon 'balbac - Jolli tambour -Ainsi font, f ontt, font ...

Ronœes No 7 J'oat:i pevdu (}le ,do - P'l'O'lllenlOnIS-llioulS dlan's [leJs bois - BUll' ~Ja route ·dle LouvÏ1eJ'l's - Ah! 'Mesc1all'llIes, voillà du bon fromage.

ROl1ldies No 8 Bon voy,age, MOllllsile'U!r DUIIll'ol1J1et - Gentill coquellliJoot - Da c!lJai're · fontlainre - Mon père m'la donné un mlari.

ROII1!Œe:s No 9 Sur we pond' A vig;non - 'M'aman, [JIeJs petÎ't~ hatt'eJaux - TI était un petit nlaviil"e - Une 'S'ollil·is verte.

Ronidies No 10 La chèvll~e - Un:e poruille grise - A rua voWettJe - Alouette.

ROilidteJS No Il BelŒ.e ros'e - M'ail'goton V'a-t-à-Pe·au - Mon père aVlait 500 moutolllS - A ilia pêche d'es mouilies.

ROIlldles No 12 ]jJ. étlaiÎ.t une beil"gère - Ne p~eure pa'S }eannetJte - III y a des roses bhnches - M.arie-Ma1délieine.

ROilidtes No 13 Jean de la lune - A:l'!lJequtin dans sa hoUItique - Le petit boSISU Le petit ffilate(l.ot. .

REMARQUE: Tous ces disques peuvent être auditionnés à l'ODJS.

IS

E. V. No 2, O'ct o1br.e 1966.

ODIS: Diapositives

Voici des diapositives, acquisitions récentes de l'OD/S, en complément du catalogue publié dans l'Ecole valaisanne du mois d'octobre 1965.

Art L'ENFANT et L'OEUVRE D'ART

l'expll~essi'On arrti'Stique dans Iles éco,lles sw:Ïsses d'n'près l'exposi­tion 1964

RiiUlD.1:Hches Gesta[ten he,i Kind:e!l'n und Ju:gendHchen

Estampes jlatponai/s'es L"a'l't musulltman atU Mialroc L"a1"t illJUIsulliman en Espagne L"ahbaye ·du Mollit St-Michel Architeûtull'e fl1."ançail8'e de ~Ia Renais-

sanC'e Soul1ptutre et fres'ques rom ailles au

Moren-âge L'Améri'quJe Pll'écoiliombienne 1 L'Amél'i'qu.e préco~oonhicnne II Souilptrure italliienne ,die la renaiss'a!llce F ée'l'ie de:s vitralUX de France 1 Féel'Î1e des vi1traux de France n F éerie des vitraux de Fl'ance In

Botanique La GerminatJÏofi R amnes et tiges Les fœetll'l's Les feutiilll.es F omnation ,du fru~t

Géogra'phie a) Génél'alitéo; physique,~ b) La Suisse Les glliaciel"s B â1e-V iillJJe Bâle-·Camp'agne OberllalIl'd bm'noilS B erne-V iJlJœ Mittel1.'and hetrnois Mitteiliand bernois Ar govie

36 dlÏJas

3,3 dl~as 20 dilas 20 mas 25 ëLi;as 16 ·d'iJas

15 dli'as

20 'ooas 20 ,dJilas 20 ·dtiJas 20 dtiJas 48 dti.léLS 48 tdliJas 48 ,dl~als

6 dJiJas 6 dâlas 6 dJiJas 6 dJiras 6 dliJa's

20 di~as 24 diJas 33 ,dilas 19 ·dJi'as

9 ooas 18 dtiJas 25 d,i'as 39 dtilal8

Marque

SSMD

Recti·collO!l~ IVAC IVAC IVAC IVAC

IVAC

IVAC IVAC IVAC IVAC F. Bl'lID'cl F. Bruncl F. BrlUleil

SE·PT SEPT SEPT SEPT SEPT

» 01. scot sUŒ'Sse

» » » » » »

No

1-18 et 19·33 E 23 B 105 B 104 B 10'2

B 91

B 81 B 66 B 67 B 60

21 34/34 a 34 b 33.1 33.2 33.3 33.31 3·5 a

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobre 1966,

Lucerne P alf c na ti onail Uri-ReuS'stail N eiU'châtell L ac des Quat,re-Gantons Genève Sol:eu!l"e Jll1'a bernois Va'lUd Glarr'Î.'S S'U~S'S'e vures diverses:

38 ,diras 49 'Mias 18 ,d!Ï!as 20 (mas 15 dilas 16 ,clia,s 19 MI ais 23 diJas 26 d~.as 16 dias

VD - BE - HL - LU - AG - VWS - UR 14 clti,as

c) EUROPE Types hwmallns en 'Errurope Islml!de Lux eJIl1bortlll' g Hongrie Danema'l'k Roumanie I darnde Finù:ande Alhanie NOl"Vège

cl) AMERIQUE IVlexiqu·e:

Wa vile écononlÏiqUie genT;e de vie 'aJl-t et civi~ri'sati'Ün de répoque coiLon~'aù'e civi[}jjrsation p.récoJotlubienne paysages nartUJrells

Ottawa Vanrcourver Paysages oarnaJœenlS ,de l'oU'est l Paysages oauadi'ellis ,de l'ouest II Types hlliffiiams d'Amé!l-ique Les peaux l'ouges ·œe 1,a GUyHne Les Bonrs, noirs de Wa Guyane

e) ASIE-OCEANIE Types h'll!llliallns d'Asie N ouvell1e-ZéUJarn.cle:

20

aspects ph ySÎ'ques p opuJJaûon, vilThes, in·dulStri'e agrÏ-ouùture et éJlevage

6 dli'alS 5 dLÏ.1as 5 ,d'~as

10 driJas 5 dilas

10 clllias 5 dilas 5 cliIas 5 clilas

10 dlilas

10 ,dJi.tas 10 dilas

10 driias 10 dœas 10 dilas 10 ·dilas

6 clllias 6 dillas 6 .Mas 6 dlÏJas

12 cl:1as 12 Ic1i..als

6 di'as

15 dliJas 10 d.iJas 10 dias

Marque

01. scol. sui'sse » » » » » » » » »

»

SEPT ColllÎn-V éronèse

» » » » » » » »

» »

» » » » » » »

SEPT SEPT SEPT

SEPT

• Vo

35 46/46 a

. 37 32 a 36 30 34 c 33.4 31/31 a 39

24 G 115 24 FI lS 24 Z 1110 24 GOIS 24 X 0/10 24 BliS '24 KI lS 24 P 2/5 24 H 0/10

23 G 5/10 23 G 4/10

23 G . 3/10 23 G 2/10 23 G 1/10 CAN 5/10 CAN 11/6 CAN 7/6 CAN 8/6

Co[in-Véronèse 25 R 1/15 » 25 R 2/10 » 25 R 3/10

E. V. No 2, O'ctohre 1966 .

Phillippinres Syrie JorèLarnie Irak Néparl CeJ711an AustraLie

f) MRIQUE

Types hU!lIl'adJlls d'Afrique Pays Atlas Rhoclésie du Nord et du Sud I:

aspects physiques RhoclésiJe ,du Nord et du Sud II:

aspects hUJIIl>ains et économiques République Sud-afrioarine I:

aspects physi.qu'es République Sud-afl-ioaine II:

Etat ert popuJ1ation République Sud-afri'oaine III:

a'es a'ctivités agl"ÏcotBs République Sud-afriüarine IV:

viUes, co:mmurniÎlca,tions et tou­risme

RépubJi.qule Sud-'afri'oaine V: mines et industries

Mozambique OaJlllS la sa'vanre soudlanaise Le continent af,ricain

Histoire Des 'Celtes 'aux GaIN'os-Romains:

évO'lution de l' M-t

Les GalllrO's-Rom1ains: monunlents l monmnents II ILes métiers

La pérrO'de néolithique La préhi'stoill.'e I: l"art L::t p réhistoi.'l"e II: l' oult::iilJl'age L'âge des Dolmens I:

Dowmens et Menhirs L'âge des Dohnens II:

Tumœli et pa'ssages 'couverts L'âge d'es Dolmens III: bijoux

12 di'as 12 ,diJas 12 dJ.i:as 12 dias 12 dia's 12 d.ia's 25 d~as

6 'cltiras 25 di·as

10 dâ,as

15 'CITas

10 di:as

10 dr1as 10 dtüas 22 c1~as 90dlias

6 -cHas

6 di'as 6 ,di'as 6 ,cl'Ï!as 6 ,dœas 6 ,clJi,as

6 di'as

6 dia's 6 cl.j'as

Marque

Westerm'ann » » » » » »

SEPT W este'rnloann

Coiliin-V éronèsJe

»

»

»

»

»

» »

IVAC A1lLianüe aJfl'i,c.

SEPT

SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT

SEPT

SEPT SEPT

No

1231 1232 1247 1219 1238 1235 1228

1218

22 W 1/10

22 W 2/15

22 Y 1/10

22 Y 2/15 ,

22 Y 3/15

22 Y 4/10

22 Y 5/10. 22 X 1/10 A 207

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, O'C'tonre 1966.

Les Gam.'oi,s 1: instruments et objets

Les Gaulois II: bijoux Les Gaulois III: l'art Les Ga'llÙ!o~s IV: l'aTt (s'll~te) 2e guerre mond,i,alie (oartes) Moyen-âge lll.'e p'M.'tie (cartes) Moyen-âge 2'e pa'l'tÏle (cartes)

Somatologie P[anches anatomiques:

1. le squelette 2. lets mus.rules (écorcbés) 3. :lIe systèm·e ganglionnaÏJre

J:e système c~rculLatÛ'ÏJre 4. la circuJ'ation 5. la respiration. lia peau 6. ~a digel'<tion 7. le système nerveux 8. le cerveau 9. les organes ·des sen.; A

10. les O'l'g'anes des sens B L'homme:

os et aTticulations cerveau, nerfs, mO'eiLle épinière JJe tube digestif l'appareill urinan"e et le foie le cœur \La resph~ation ilie système ch.'culliatoire ILe système musculaire ~es organes des sens A !IJes oll'ganes des sens B

Zoologie . Métamorphose des p'apillons

Le ,chien (OatlniVoire) La !IJibeN'llJ1e (insecte aTchiptère) Ecliosionde Ilia libeihlrul1e

Sciences techniques Usine à haute pression

Puériculture Ha'rmonœe charll'elil:e Régulation des naÏssaJnces 1 et II

22

Marque

6 dd'as SEPT 6 di'a's SEPT 6 di'as SEPT 6 d~'as SEPT

16 di'as IVAC 20 d'Ï!as IVAC 20 dri>a's IVAC

6 di'as SgCAS 6 œras SE'CAS 6 dœa's SECAS

6 èLias SE,CAS 6 dlÏi3's SECAS 6 dlÎ:as SECAS 6 dlias SECAS 6 d;)ia,s SECAS 6 dias · SE,CAS 6 drias SE,CAS

6 diJas SEPT 6 dias SEPT 6 d±as SEPT 6 di'as SEPT 6 dias SEPT 6 di'as SEPT 6 dli'as SEPT 6 dli'as SEPT 6 Mas SEPT 6 ,dias SEPT

6 d~las SEPT 6 dli'as SEPT 6 ,dii'as SEPT 6 ,ruas SEPT

01. S'col. slliÏs'S'e

24 di1a's IV AC 95 di,as IVAC + bande magnétique

No

20 F 103 104

8/a et b

E. V. No 2, oc,tobre 1966.

Fiches pour classe-promenade

L~s troÎs filches sulÏV'antes poum:ont guider ~es' maÎt'l'elS âians des c!IJass'es­p romenades.

Ces sortres feIl"ont t'OujolllJl.~s [l'objet d'1ID ooncoUJl's en11.re équti'pea de 4 éilèves qu i aU'l'ont Ile1l1l' chef, iIJeU!r nom, J'eur œevise.

Eilllies S'e mwn.Ïlront de 1C'aJ.'n0ts, de 'C['ayoTI'S, de mèt'l·e iuhan, de boîtes.

1. QUELS SONT 'CES BUISSONS?

1. Chaque équipe a vingt lmÏnlutes p'OUtl: ralppoo.'te!l' 'aJU ]ii.eu ,du l'Ias'Se,mh[lement un petit l'ameau g,alJ:nîÎ. de feUJiili1Jes et de huits ,de tous :les tall·busrOO'S qu'elle découvr:hl."a.

2, Des points swpp[émentaires réco:mpeD.lSeront ~es trouV'a~1flie8 extriaordilllaIires: piLume - mue - insectes - medadtie de f euilll~es.

3. Au signal donné, [es équipes S'e l'asS'embiJ.'ent et exposent lies a'rbrisse'aux r·a,ppOl'tés.

4. Le maÎWe cin:oWlle et ,di'srtrlÏhwe un point pom: chaque :l'ameau muni de fèuillJes et de huitts.

5. D.ans!La ,deuxièlll'e i'OIU1'née ill. .aUJlühue lU!Il. point p:M' builsson !Î.1éLe:nll:Jiiié.

6. Il fait ensuite s'a leçon donn ant 'aux buissons ~eur nom, avec quellques p'artioul1arités se r 'a1ppol't'ant aux feuilles, !au bo.i,s et 'aux fruitl&.

7. De l'etOUJl' en cJl'alsS'e, llie:s g.rou pes étaWent I teuil' cll'eiJl1ette et l'éti1quettent. Le m'aÎtl."e 'oE:culLe d'un g'l·olUpe à l'autre, attl'ibue dies points et chaque fois énonce Ile nom du buisson étiqu~é.

8. Huit jOUJl·s après, lau ilencleall'ailln ,d'U!I1 après-midi de congé, 1es équipes apportent à l'école un tab~leau-exposition portant à nouveau les noms dies ,différents ,a'rbustes 'de t e:hle œégion. Des pOIDtS récompenseront les meillilie1UIres p'résentations.

REMARQUE: 1. Si les groupes disposaient du Petit Botaniste Romand, la détermination des buissons serait faite par les écoliers eux-mêmes. Ce petit livre est d'un emploi particulièrement facile pour la recherche des noms d'arbrisseaux.

2. Pour les classes de Sion: explorer le versant nord de Montorge.

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobre 1966.

II. EXERCICES D'OBSERVATION D'UN RESINEUX

1. Nom de ~'·an.·br.re.

2. EndrolÏt où iŒ poU'ss'e.

3. Epoque de l'étude.

4. Situation: iliisière, forêt, fOUll'ré, i1soŒé, surI.' rodl'elr, S'ol g'l1a'veleux, aQ·gi[lJeux.

5. Fo:nue de l'rnrbre: arrondi ou en fOllïIle de cigan.·e. - Fa.ire une esquisse.

6. Di~'position des aiguillLes: 'SIUl' ,dreux rangs, tOout autOour de [ha tige pM' verti. dhl'es ·de trOois. Sont·ehles atta,chrées par deux, par cinq ou dJavantage ? Sont·ellles plates ou à. 4 angl1es, piquantes, pet··sistantes ou caduques? QUellle est Leur o,deur ?

7. Description du tlronc: sa cou,lel{]Jr, sa fornue, résine, faire un dessin.

8. Fruits: ·dressé, p 'eJJJdant, 'annueJ. ou bilsannruleJl.

9. Grmine: l'exu',aire, obS'eTver ['embryon, l'es aill'es.

10. Divers: a} esti'mez la hautelllT de l'arbre b} son âge c} sa cn-conf érence à l m. 30 de haut d} notez Id',autres partioulLarités: tr,oU's, insectes, oÎlse'aux, n:ÏJd.

Il. QUJe savez·vous de son boi's ? rEst·:iJl dUT, éla'stique, ca,ssant, tenche, ·pOoU!t·Ti,t.:iJl fa,ci!1em,ent ? A quels usages .JJe destine·t·on ? Se vend·ill. ch et· ? ,Les résineux à ohserver paQ" l'es Idifférentes équipes sont: (J,e mélèze, Œ'épieéla, Ure sapin, we pin, ]je genéVl'ier, l'if -lM' ole, 1e ·cyprès, le doug1as.

REMARQUE: 1. Chaque groupe observe, dirigé par cette fiche.

24

Un tableau.exposition de l'arbre est ensuite mis au point.

2. Pour les classes de Sion: la forêt de «Tsoupy» est particulièrement intéressante.

E. V. No 2, o'ctobre 1966.

III. EXERCICE D'OBSERVATION D'UN CHAMPIGNON

1. Chapeau: a) fo'rme: aIrrondie, éta~ée, en entonnoir, en dLOoche, 'avec un mrame~on b} couJ1eU!t·: blanc, rouge, crémeux, vioJJet, }arune, soufre, hrun, noÏlr, bleu c} revêtement: lisse, visqueux, éoarillleux, pelLwcheux, strié d} groS'sertlJl·: petit, moyen, grand.

2. Lameines: a} mode d'insertion sœr [e pied: !Libres, ·adnées, clécm:rentes, émarginées b} forme: ventrues, ser:rées, fourchues, bifi.des, en dents de scie, c} couLeur: bilanches, l'oses, vioJ'ettes, brunes, rouiililées, noires.

3. Pied: a} fO'l:me: épais, 'COUTt, ovoïde, bu(Lheux, venttru, 'cylltindriqule b} consistance: clUll', lis1se, creux, firagile, spongieux, glabre, velLu c} position: centrale, latéralLe.

4. Chai'l': a} 'couJeuT: blanche, jlaune, bi1eui'sS'allte, Tougi'ss'ante, verdâtre b} goût et oclem': am m', droux, poivré, de f,arme, agréable, nauséeUlS'e.

6. Habitat: pré, pâtUlflage, fOlrêt (sapÏn!s, mé1èzes, pins, 'chênes), lisières, troncs arbres.

7. Appareils s·porifèTle's: ~ame1.lLes, prti1s, tubes, ai'guiilllons, trous.

8. Croît-il en touffes, isolé. Faites·en U!ll oro quis.

9. Essayez de cherche!' ·drans un adla;s ·de .cha'mpignons le nom die celui que vous venez d'analyser.

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Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

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Automne

LA FORET EN AUTOMNE

La forêt a changé de cou1e1Uir. On ne se pl,ailllŒl"a plus Œe l'uniforrmité de sa verdure, qui n'exi'Slte d"a:iilll!eUll's que pü'Ulr [es yeux inattentifs, cal' le velrt d'aucun .alrhre n'est pareit A J;llesurœ que [18 froild approche, une chaleur de ton se déolare 'parm~ ,}les f'euiiIlLages, 'comme s'irIs vorul1Jaient Iret'enir le s·Qlleiil qui s'en va. C'est la magnificence du coudlarnt 'C'omp'arée à la sl;pendeur bllanche de midi. Tout prend une intensité, UIlIe vigueur et un écd'a't incompa,rables, comme dans la fournaise du orépuS'ooile les cosuiLeUll"lS s'mcendient et se décomposent en brillant, de manière à PToduire des effets d'une richesse éh'loujssante. En se retÎl'ant, la sève ·la·isse les feruimes se revêth' des nuanoes Iles plus vaJriées, dans cette ~amme O'puŒente et chaude qui pllaît tant aux ar1Î'stes, moins sen- . sibles peut-être aux bouquets biliancs et roses ,du printemp's qu'à la fauve cou­ronne de feuiH'es morte·s de l'automne.

Si l'on regaTde lia va,ste forêt qui s'étend sur lia pente d.e J.a colline, on e'st frappé Ide cette tJl'ansforr .. matÎ'on d',a'spect oaustée par quelques matÎJJées froides où la g8l1ée hlarnlche su'spend s'es petites ·pet·J,es ·aux point8ls d·es he'l"bel3 et ·d'ans les manl\es des fiiLets d'a:raignée. Sur un chaud frottÎls de bitume à la nembrand,t, la NartUll'le f,ai,t ·du feud.hl.é avelc des tons de topa~e, d'oT rouge, d:or pâle, de jlaune ooreux, die terre de Sienne, de ouivre rouge; quelquefois e]lle pousse }'.auda,ce jusqu'à esqui's'SeT, surr un fond sombre de sapins ou de noire~ veTdUires persÎ's1:léliIlte.s, un arbre au feuil1Œ,age éC'atrfllate, ri1llisoil'enCie ·de coJ.:o.rÏtste qui lui réussit toujours. L'immense voûte formée par le sommet dies a.rbres s'étend jusqu'à ['horizon, f·auve· et rutiŒ'ante, regèt-em-ent brillée dans ~Ies p-nrti'es que La lumière n'latte.Înt pas, sembhnt offriT ·des défÎls à ll!a pal:ette, surtouL lorsqu'un oblique rayon de so~eiiI. fait étinceloc ICŒIIDW lliI1e ,écume d'or Jla cime des vagues du f eui.ilWage.

Théophile Gautier (1811-1872) (La Nature chez elle).

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobr.e 1966.

A. VOCABULAIRE

a) Choisir trois couleurs et exprimer les nuances de chacune d'elles 1. rouge: oarrnin, vermeil, ·vermiillLon,. crlamoisri, 'amalliante, incal'nat,

'élcall'Ilate, nac.a,rart, pourpl'e, sang de bœuf, ponceau, bai, grenat, lC'o!l'aill, rouge sang, rouge cardi<ll'a~, 'pUirpurin, ceris'e, garance, f!l'taise, hriqrue, ocré, roux, feu ...

2. bleu: b1eu m'al'ine, outremer, tU!rquoise, de 'cie~, palstel, dre l'oi, de P'l"Ursse, nuit, pervenche, iJJavande, genti,ane, myosotis,! d'ardoise, oanard, cendrè, barbeau, azur, indigo, cohalot...

3. vert: émeliaulde, olive, am'anc1e, bronze, vert d'eau, céll1aocton, pom·me, ad,de, glauque, ja,de, pers, vert bouteiŒl'e, vert Nill ...

4. violet: vineux, He de vin, 1iiliars, rur·doisé, m'auve, p rrul[lle, vioHne? zinzoŒet, évêque ...

5. gris: pm'le, d'argent, pl1ombé, gris d'acier, gris cen.œré, ck fer, de lin, dre souris, livi'de, rouan ...

b) Rechercher des associations 1. sentiments qu'on peut prêter aux couleurs

- 'couleur gaie ~ riante, triste, sombre ... - Idouce, délicate, tendre, discrète, t1mi/d1e, provocante, aIl'rogante,

inso1ante ... 2. à quoi peut faire penser

-- la couleur blanche?: neiÏge, écume, Œ/ait, f a:riTI'e, crai:e, all'bâtre, a'l'gent, lIinge, aube, hermine, llÏs, robe de mla'riée, co~ombe, cygne ... -- l~ rouge?: feu, sOllei[ couchant, voiLoan en érU'ption, vin, ~èvres, chah',

'sang, 'coq, écrevilsse, hÜllTI<all-d, pivoine, coqueHcot ...

c) Recherches d'images

28

- forêt à l'automne: fête vénitiennre, bal -ch amp êt'l'e, cal'nlavaJ, m 'aS'cal"ade, - l'automne: m1agicien, ptL"estigi,ditateur, chad1atan, sahimbantfll'e, fOirain,

A d :e quin, peintre ... arbres (-aux fewiiIJlrages rouges, jaunes ... ) 1. S'OUlrces dre [umièilote

+ i!lllluinlÏThartion, !Lam.pions, ~;allfl:el'll'eS (de Venise, ja'ponaise), tOirches, [Lus1l1:les, ~am p·alctai'l"es ...

+ feu de joie, d'artifÏice, de Benga~'e, fusées, fontames lumineuses (lle's feuiililes = p[u~e d'orr).

2. pett,sonuages + pümpeuslemenrt habi[lllés: m1anteau de pou1''pl'e, justJaureol'ps, ·pOUl'·

point ... + travestis, masques, dominos, adequins ... + fanfreluches, parssements, g·alons, pana'che, pompons, cocaIl'de ...

E. V. No 2, octobre 1966.

3. de somptueux dècors + ta'pisserires, du:·a'peries ...

moLries ...

les feuilles qui tombent - elfles d1ansent, cahrioœent, gamba,dent

ronde, sarabandre, farrandoiLe, qUlard·riilll1e ... - confettis, serpentins.

B. SUJETS DE REDACTION

a) Paragraphes - Un aIl"bl'e d'automne - Une feuiill1e d'aurt01nne

Un vitraill de 'oarthé(lra~e -- Le ciel au sole:ill couchant - Un parl:terrre de Heull's

b) Développements suivis réception de l'automne ...

- La forêt en au1ümne est une fête vooitienne - Un coin de la forêt en automne

L'auto'mne est un magicien, un enchanteUlr L'automne en forêt, c'est VuIl,oain ,au travaiil dlans s'a fOl'ge L'automne, c'est le prince que wa nattue reçoit en magnifiocencc.

C. QUELQUES GLANES D'AUTEURS

- QUielqU'es 'a'l'bl'es déjà revêtaient hâtivement leur feuillage édat:ant de (l'arriè:re-sa.:irson, coul!eur de fieu, coullieur de melon mûr, d'ol'ange, die ci,tron, de viande rÏ'sso,lée. (Romain Ro1!JJand). .

La fOi'êt tilre son feu d'artifi/ce 'avec toutes iJJes nuances ·d'e ses feniUes paissant du rouge au jaune, à l'orange, au 'owivre, à 1'0.1' verdâtre, au bronze mm'du

d',aloides ... (P .. V. Margueritte).

(~es feuriili1.res): Les cuivres, iLes bronzes, (Ires chansons .. . [lies Harmm'es jaunies, ~es tons dre vieN amhre, d'Ol~ange et ,de citron ... jettent Ilreur ·chant ,de f'anfa'l<e éclatant ... (J. Nesmy).

- Le p ,ampl'e est troux dOlré, orr'ange, couŒreuT ,de p ,airrLe, 'c'OuileuT cl"aÎiJ:ain (TI. Bazin).

- L'olr mat et pâll'e des boUIreaux, ~'oir l'ouiHé ,des chênes, ["0'1' rouge des fayatl:ds, il'Oir de feu des osiers au bor d du torrent, l'or fauve ·d'es buissons, l'or écal"]Jate des touffes d'ain~lilre, J''O'l' pUlr, enfin l'or vierge des forêts de mé[èze ...

(H. Bordeaux) .

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2. octobre 1966.

- Les p'latanes sont en or pur tout neuf, si luisant, si daill', qu'on dh'a1t qu'ill va tintesr; }es peupliers en Oi' plus pâLe, comme mêlé d"argent ou reflétant UJIlIe Lueur bI/anche; les chênes en 01' roruge, lourd, somptueux, S'c.nJ'ptés dans toute sa profondeur, filigran,é comme urne 'cuÊrasS'e d'or ind.ien ... (Pierre Miillle).

D. POESIES

Chanson d'automne

Déjà plus d'une feuille sèche Parsème les gazons jau.nis; Soir et matin, la brise est fraîche, Hélas ! les beaux jours sont finis !

On voit s'ouvrir les fleurs que garde Le jardin, pour dernier trésor: Le dahlia met sa cocarde Et le souci sa toque d'or.

La pluie au bassin fait des bulles; Les hirondelles sur le toit Tiennent des conciliabùles: V oici l' hiver, voici le froid!

Th. Gauthier (Eaux et Camées)

E. V. No 2, o'ctobre 1966.

Automne

A pas lents et suivis du chien de la maison, Nous refai,sons la rou.te à présent trop connue. Un pâle automne saigne au fond de l'avenue, Et des femmes en deuil passent à l' horizon.

Comme dans un préau d'hospice ou de prison, L'air est calme et d'une tristesse contenue; . Et chaql.l,e feu,ille d'or tombe, l'heure venue, Ainsi qu'un souvenir, lente, sur le gazon.

Le Silence entre nous marche ... Cœurs de mensonges, Chacun, las du voyage, et mlÎr pour d'autres songes, Rêve égoïstement de retourner au port.

Mais les bois ont, ce soir, tant de mélancolie Que notre cœur s'émeut .à son tour et s'oublie A parler du passé, sous le ciel qui s'endort, Doucement, à mi-voix, comme d'un enfant mort ...

Allibm't Sam'ail(} (Au Jardin de l'Infante 1893)

Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobre 1966.

« la découverte de la nature» paB' l'observation

Le climat 1110ntagnard

A p'art sa position sur l'e g}obe, ou son re~Jj.ef, . toute région est soumi~e en ce qui rega,rde son olinlatt, à des phénomènes généraux te1s que: la llatltll'de et l,a cÏl'culation des ma(sses d'air.

TI ne s·a'luait être question d'une züne de c[imat Iuontaprald. ~e5 m~ntagnes partici'pent au dim-at de la zone à taqueJJe eIhles appartI'ennent: tropl'ca.J-e ou tempérée... . ..

Cepencl,ant la müutagne forme un miilie'l1 c1ima'tïque vIgoiUl1."eux chstm'Cts des régions basses dre }ia même zone. L'étagement de La Avégétation .~e prouve. La diff érence provi'ent spécialement de l'altitude et du l'ole de barrLere quef OiJ.'me la montagne.

Altitude et climat

L'a·ir se raréfie avec Œ'aÙrtitude et, pair le fait, la pl'ession atmosphérique diminue, éllJ.e s'accentue avec l'a.Jtitude mais son rythnle est régressif. POUl' abaisser d'un mm. le ha,romètre, hl famt s'é~eve~l' d'envi·ron: 10 m. du bord d'e lia mer; 12 m. velrs 1 000' m.; 13 m. 50 veTS 2 000 m.; 17 m. vers 4 000 m.; 22 m. 50 vers 6 000 m.

On esÜme que lia pression ratmosphérique a peI~du lIa moitié de sa valeur dès 5750 m.

Au niveau des plus hauts établissements humains de BoŒivie à 4 580' m. élie est ,de 438 mm. soit les 57/100 des 760 mm. au niveau c~e la mer. En p[us des effets physi'ologi'ques pTovenant du manque. d'oxyg~ne cette diminution de la ŒuanrtÏté d'air J' oue un rôlle thermique essentIe~ et bl'en connu.

1 e1l • L'alÎr dense d·ans lequel nous vivons se comporte comme un mat lars quI

am-ortit les variations de tem'pér.atul'e: 1re JOUir modèl'e l'al).Tivée de [.a chaleur solaÏTe et iLa nuit raŒ'entit Ile dépa'rt Ide Œ'a cha'leur absorbée par le sot

Dans un 'ait- raréfié, Ile m.atelals c~égonfiM peTeI de sa pui'ssa'l1'cP' de frein: De plJUls, rail' des montagnes est en généra1 tl'ès '~ec, lia vapeUlr d'eau eW1~ ?USSI renfol'ce 1re freinage thermic.f\:l'e: qu'on songe à l'égal:i't:é des cŒillnats m~nrtImes et à lIa brutailité des o~imats 'continentaux ou désertIques. Cerh explique les contrarstes clont s'étonnent ~'e's montagna'rcls: cha~eThl' accahliante du grand soleiil, fraîcheur qui tombe dès qu'un nuage ca,che ~e soleH, ~es chutes brutales de température au coucher du sdleill, nuits gl},acia1Ies puis réchauffe~ment presque instantané aux prem<ÏeJl.·s rayons dru so(l.eilllievant.

32

E. V. No 2, octobre 1966.

Ce regIme exp-li que Iles précautions vestÎInentaÎ!res, la iliaine suppléant l'air défai-lWant. TI condaulne Ires irnl'prud'ents qui s'aventUJrent en montagne en che­misette et en short de coton. Ma~gl'é Jles coups cIre chaWeur du mill(ieu dé; la journée, la moyenne est beaucoup pi1us basse en montagne qu'en plaine.

Barrière et climat

La mer est poul'voyeuse d'hUllU'i1dité mais son effet di-minure avef., l'éloigne­ment et \La distance. ]J en est de même SI une chaîne de m.ontagllC se d'l'esse (ex. Chaîne ·des Andes en A:mérique).

L'étagement des températures

En dinl·atoJogie la telnpélature est mesurée à W'le certaine distance du soi, à l'ombre, puis elle est réduite en moyenne et ceila afin de pm'mettre des comparaisons.

En tenant cO!Iupte des moyennes et sans cheœcher de tTOp grandes préCÏrsions, on peut admettre que la tem.péra-tul'e diminue de 1/2u C tous les 100 m. valeUIl: commode mais ra'pprochée qu,i varrie avec la topographie ou !l'exposition des versants. Cette diminu,tion est plus rapide S'UIl: les pentes raides et toul'nées vers le sud.

La diminution va pllius vite ['été ·que ~'hiveI·. L'hiver tend à uniform~se,r l1!e froi,d entre we hau't et i 'e has, du moins s'Ous

les 1atitudes moyennes. En été au contraire, l'éoart grandlÎt entre [la pl-aine et !La montagne au désa­

vantage die la deuxième car la chaleur est vive. Le froid montagnal'd augmente aussi de réqu'ateur vers les hauteE htitude's

parce qu'hl se combine avec ['inclinaison croissante des 'l'ayons clu sol'eiJ et avec l,a vioŒence a'ccrue des vents.

Moyennes annuelle!)

Climat Villes AIt. Temp. Villes AIt. Temp. équator~al Librevilhle 0 24 0 6 Quito 2800 m. 12 0 3 tropical V &1' a'cl'UZ 0. 25 u 2 Mexi'co 2300 m. 15 0 5 méc1iterr anéen Al gel' 0 18 0 3 GéryviJlle 1300 m. 13 0 5 temp&.ré PittsboUirg 255 m. 11 0 5 DenveJl.'s 1600 m. 9°9

Long Perak 2946 m. 2°5

Les montagnes d'e la l'égion équ;atoriale ont lill l'égiul'e de tempé'l'atŒl:e très réguiJ.ier.

Janviel' Février Mllil'S Avril Mai Juin Quito - 2 800 m. 12 ° 5 12 0 8 12 0 5 12 0 5 12 0 6 12'08

Juillet AoÎlt Sept. Octobre Nov. Déc. 12 0 7 12 0 7 12 0 8 12 0 6 12 0 4 12 0 4

soit un écaTt minime de 0 0 4.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobre 1966.

On peut donc paT'ler d'un éterne[ p'l'lntemps dans les Andes étlUlatorilaJes.

Pour l'homme et ,ses 'a1ctivités fLes effets de cet étagement ,des temp,éJ.,atUires vari'ent sensihl'ement de l'équateUJr vers ,les hautes [,atitudes.

A ~'éqUiateU'r et aux tropiques, zones chaudes, les monrtagne6 S'ffi'O?t des oasi'S Ide fl'aîcheuT et die saLubrité tout en fournissant des ressources suffIs'antes pour une a'bondlante pO'pulati'On (Andes - A,byS'sinie).

Dans les zones tempérées" l,es monta'~les souffTent de ll~ !Lon~~u,r de ~'l~,ive!l' (sai'Son morte) et de ses consequences (VIvre sur les prodJUIts de l ete). La SIt~Ia­tion s'agg'l'üve à mesure que l'on s'éIlève en ~;atitude (~es 'montagnes de NOIl.'vege sont vrdes).

L'a,spect grave pour l'holl1lJrne cte ce rég'Ïme thermilqtm, ce sont !J:es geŒées dont l'abS'ence concmtionne :JJa d'Ull.'ée 'el'e la saison végétative.

La pluviosité: pertuI'bations vertilcallies et btéraJ/es.

La formation de lia pluile exigeant un refroidirssement prononcé est aÜCJ.'ue et f.avorisée paIL' [es écrans m'Onillagneux.

Le relief qui ob[ige iJ.'air humide à s'ëlievffi' provoque des con,dens'ations p[rll's fortes.

L'humidité comme ~'e froid, croît avec PatLtitudle mai's seulement jU'squ'à un optimum ~ariab}e avec l,a Ï'atitude et lia position extérieure et intérieure dies chaînes:

l 000 m. dans fes zones tlroproailes 1 300 m. pour l'HimalJ..aya l 500 m. clans les Préaillpes 2800 m. SU'l' :Les reliefs intérieuTS COlllllIne te Mt-H}ant~

S'OU'S résffi've de cas parücultiers.

Au-dessus de cet optimum, iLa p1uviOisité déüroît très sensibŒement. A 2 000 m. le degré hygrométrÎ'que est la moitié de ;J!a valeur moyelme du bord de !La mer. A 4 000 m. e1llle en est Ile 1/4.

Relhtivement peu ar'l.'osée, soumises à une forte évla'poration qu'active encore l'éliridité de l'air et les vents f'l'équents, les hautes montlagnes souffrent donc de lia sécheresse. La pll'reté de l'·ai'l' et !La végétation d'aMure steppi'que en sont un témoignao-e irréousabl'e. Le relief même introduit de grandes inégalités entre les cliver;es parties d'un ensembil'e mont'agueux: les chaînes Prba[pf>s; co~[ines à la ba'se dre l'Hima,l'aya, et'c.

Un étonnant cOllt'liaste existe entre ~Ia forêt IO'l,t"mine et ;Le vignoble all:sacien de part et d'élIUtre d'une même montagne.

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E. V. No 2, octobre 1966.

Au contrailJ:e, Iles mont'argnes et ~es val1lées intèrieures manqU"~nt souvent d'eau d'e p<luie. On H'lTOSe rég'uHèrenlent en Briançonnais, en Va~,ail:, en haute M,aurienne.

'Ces nuances ou 'Ces op'posItIons ont une gIand'e conséquenoe pOUl' 1,a végé. tation, l'agricuùture, Ile ski, :lie c~inlati'Sme.

En région désertique, l'es montagnes S'ewles Iél'OcrOichent des pluies dont profitent souvent des plaines ou (régions loinûaiues (Tigre-Euphrate). On note aussi que l,a montagne a une pius gl'ande fréqtlence d'orage en été, et, en hiver, une pJuviosité moindre qu'e les p(l.aines V'oilsines.

L'enneigelnent copieux étend sur ires mont,agnes une nappe d"air ho,j,d qui tend à repousser les cyclones vers l'extérieur, à étJabilirr un régime 'anticydona1 sec et lumineux .. C'est lia vaison des beJiles journées ensollei·1l1ées hivelna~es.

A cette qtl'estion de l'humidité se raUa'che Ile pl'obŒème cle mers de nuages fréquentes en monûagne à des altitudes qUi varient avec la sarison, plus basses l'hiver, plus hautes ['été.

D'une façon génér,aJ.e, 1'hiver, la m'on1Jagne est phllS lwmineus'e que ~e pht pays ou les fonds des vaŒlées, av,antages appréciés pail.' les S'anatoriums et les stations de sport d'hiver.

Si ie froid accroît la p'luviosité, à 'SŒI tour lia piluie provoque un refroidis­sement. Les parties des montagnes Iles p1u1s humides sont aussli Iles plus froi,des (,les Préalpes). La limite de végétati'On et d'ha,bitat y est ,albaissé alo,rs qu'e~les se reJ.èvent clans ~es Mlpes intézeures 'pŒU's sèches, pllus [fUmineuses et plus chaudes.

Le climat modifié par le relief

~IHen que soumise aux J'Oi'S ,de la météorologie régi'onalle, llec'Limat d'es mon­tagnes peut être perturbé qUeÙ!q'Ule peu pair ~e 1'ellief, sUTtont en ce quj concerne la température et le jeu des vents.

1. L'exposition est la plus connue de ces nuances

Dans les vaH·ées orrentées à l'est et à l'oU'est l'e verS'ant nor,d regarde vers le sUid et inversément. Le premier 'Bst exposé au ,sud, Ile second au nord. La diffé­rence d'inso~lation, f ai.brIe dans les vaJllées la'rges, augmente dans l'es vatlllées étroites.

Le versant tourné vers le sUtd '~'eçoit au m.rlieu die la journée des l'ayons qui se rapprochent de la verûcall'e Mors qu'hls 'l~estent très oh1iqu'es SUT le vel'Slant opposé. L'écéllrt de température entre les ,d'eJlu versa!l1ts peut devenir si net qu'il guide l'habitat et l'exploitation (Illes maisons, les cha'lnps au soleil, [res forêts à l'ombre. Ex. dans tlJa vaJi1ée de Conches l,e 87 % des habitants vivent face au sud.)

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Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

E. V. No 2, octobre 1966.

De ces phénomènes sont nés les noms:

endroit enve.rs

aœret uhalC

soul1ane ombrée

indretto inverso

a'dTetto opa'co

SOI1ilJ.el1'seJÏte Schattenberg

A'lip es du nord

Ailp es du sud

P)'l'énée

Ita:1ie

L'habitat, Œles CJUlltures montent plus haut à l'aelret, lia végétatiOt~ s'po'llJtanée aussi.

Le relief enchevêtTé ete iLa mont'agne multip1ie illes nuances.

La dw .. ée de l'édla-Ï'l'e'ment devient donc en m'onrtagne un éléll1ent C'apita[ ma,is aussi vari'able à cause de 1'ombr,e portée eles grands 'l·eliefs.

La situation empire pOUl' Les v'atl,1ées étroites, enûalÎ:ss'ées entre des parois hautes et Tappro-chées.

2. L'inversion de température

C'est un renversem'ent ele !La 100i de Idécroi'ssance ete [la chrul'ewr avec l'ahitude qui S'e manifeste souvent en hi'VeT en ·montagne.

Causes: pail' temps froi,cl et calme !l'ai'r des snnllnets refroidi dès le cowcher du so-Leiil est donc rendu pthl'S 10Ul,d pour se réchauffer pal' cornpression: iil s'accumulé -au fond ,des vaJllées rejetant veTS Œ'e haut [Leur ·air p~'Us tiè.de et p.Jus 1éger. Le matin, le baiS baigne ainsi dans l'.aill' gkt.~é a['ol's que les sommets se réchauffent au premier r,ayon du so{}eiil.

La nuit se montre donc aussi fToilde que [e jouir dans q,es dépressions. On observe en j,anvier une moyenne de - 4 u 6 à 450 m. et - 3 0 6 à l 400 m. TI y a donc une augment-ati'On de l 0 au [lieu d'une dliminution de 5 0 que Pon serait en droit d'attenoo'e.

Les gelées S'ont donc la 'oa'1a'mi.té ,des fonds non S'eul!ement en hive.r, mlai,s aussi ce11Jes du printeunps, possihl'e tant que ales m'ontagn'es sont couve~rteci de neige. Le V'a:] .. aÎ's connaît ces oaiLamités.

Même sans gel, l'inversion de temp'ér,atUire rend il:e fond eles V'aŒ[ée,;; brumeux, une partie de lia vapem' d'eau se transfon:ne plal' le fTOid en brouiMard. Le fond des vaUées n'est 'Clonc plas en hiver un ~eu de séjour Î!œéa[,.

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E. V. No 2, o'cto'bl'e 1966.

Les vents en montagne

La brise des vallées (respi'l"ation montlagnrurde)

'Le soir, Iles haut~ ?Ù ille 11~yonnement s'évit avec iLa 'liapidité et 1ü fo!l"C'€ que l1(JUS savons S'e -refroJ.ldI'ssent des l"e coU/cher du so}eiŒ-.

. L'aiT f'l·oj.~ desce~d sur ~'es penl'es et s'écoull'e pail' [:es va!I.iLées produisant à lia fm de lia nUIt 1a frmde bl'l'se ,de montagne.

. Le ITIla'tl~n, ~Ie ~goUJl'eux. écha'llHem'en1 d'es S'ommets y provoque avec IDa di~ata. Hon de a "a(lll' un VIde relatIf. L'appel d'laiT ainsi créé est d"autant p[IIS vigowreux ~ue ,etan'? la pwaine u~ écl~auffem'ent pŒlUs f 01l"1 encoll"e provoque une tend·auce à l expanSIon vers Iles d'lll"ectlon's flavoralbŒIBS. 'Ain1si 's'e dédJ.enche Œ'a brilSe des vla[i1ées ou brl,ilse montanrt'e ou hri,se 'de jouIr. 'E!J..Ille sie lève ve,:rs 10 heu'l.'{~s plus tôt à ['avaJ' pilus vaTel à l'amont et se -calllm'e en fin d"a'près-midri ·avec .J·a chute d< ~a groS's~ chaWeull.'.

Le fœhn, vent plulS 1,0callilS'é \ll1.Iails pui'ssant, est bi1en 'C'onnl1l Ichez nous.

Tous iles vents subi'ssent d'aillrlleU'Œ en montagne des transfolrmationlS petites ou gu.~andets . La lTI'Ontalgne ~es canaJlise plal' ses valmées lui ilffiprtim,anrt ŒCh dilrections nouVlel.lJl'es.

L'instabilité du temps

·C'est en;core 'au ;reJlief qu'ill fa'll1 'atrirbuer Jla soudaineté et la vÎlol'ence des cbJalll'geunlents en mont'agn:e, et dans ûertar.Î.nes régions lia venue intempestive des oo'ages.

,Le be·au tem'ps en monbagn'e est 'llll1 orudeau (le la fin des nuit,s et cliC'., matinées }es 'après-'mi,di étant nOIl''.tnrull€llTIlent orageux. '

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

38

LE STYLO A L'ECO'LE ? ..

Oui, bien sûr!... mais à condition que la plume soit conforme aux exigences d'une écriture soignée. De plus, le stylo doit être solide, pratique et à la portée de toutes les bourses.

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[ PARTIE OFFICI 'EllE ET CORPORATIVE

Emissions de la radio scolaire

Nous rappe]JonJs ralllX memhl"es du ,coi~p's renseignant lies dates et ru~s sujets des prochaines émissions de la radio slcolLa~'l~e.

Vendredi 21.10.1966

Carillons de chez nous et d'ailleurs (M.'S.) pail' Marc VeJrnet

Ge sujet ·estde natlll!l"e à intéJresseT les jeun_es audlil.'eUl's de nos cillasses en raison de la prurt impo~:tante qui sera faiite, dm:ant ~'émission. aux ea1riihlons v,aJialisarns.

Vendredi 28.10.1966

De la T erre à la Lune (M.S.) pail' Léon B1.'Iaque

L'émTssion dru 28 octobre iI.·/ap'peilllle lqu:i[ y a cent ans, prall··atÎ.1ssait ~e 'Célèbre roman dre J U~Ie:s Vernie. On meSUIl:el'a Œ1e cheull1n pa'l'couru en un temps rollative­ment COIUl't, ,de lia Hction à lJa ré'al1Ïté. Palssionnés ,de fusées et de ,"oyages cos­miques, les jeurnes suivront avfeiC inté rêt lie récit im,aginé pail' Jules Ve!rne et réail.~lsé cte11lt anis ph talrld" dans des c'Û'IlJellitJi'oTIls létOllllllrammenJt 'anJaiIJogues pa:r les pÏ!olllD.lÏers ·dle l'eS'plalce.

Vendredi 4.11.1966

Un anniversaire sans gâteau ni bougies: l'UNESCO a 20 ans (S.) p'arr René Dov1az

L'UNESCO est une inlstituti'On dont on p.a'loile hearU'coup et qui poull"tJant, est peu connue ... du moins pM: 1'e'S élI'ères dte nos cl1a-sS'e:s. Une occasion s'offre de combh~T cette l,aloune. Cette élnis'sion, bien pl'ép'arrée, intéreSISera ~s jeunes du d,egré supérieur.

Vendredi 11.11.1966

Jeunes poètes de Suisse romande (S.) p'alJ.' Yvette Z'Graggen

Yvette Z'Graggen fera connaître, au corurs de cette émissi'On trois poètes de Suisse romantclle: Corinilia Bi.lilre, Vi/o-MrartÎln, OliaruJœe AU!berrt et quelques aurtœs encore. Si nous parl'Ons voJontirers des gr,ancl1s poètes des sièc1es p'assés, nous sommes, semhle-t-il, pJIllS rés'e'l:vés SUT oeJUX qui vivent dans notre temps et dlans notre pays. Aidons à découv'I:ir lia poésie de lia Su~s'Se romande.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

Vendredi 18.11.1966

L'eau et la musique (M.S.) pair J arc qu es BU/rdet

De tout temps, Fho'l1ll11'e 'a été 'attiré pm' ~'eau, ce 1Ï,qtlÎidle Pll'écieux et irrem­p[laçahl'e. A part sa vertu U'till~'1ïalÏlre, ~'eau po\S'sèlde une p'll'iss'a'I~'0~ de charme qui ,a inspiré à tl'aV'ers l'es âges [e'S peintr'es, [leiS poètes, le's mU'SI1JClelliS. J aü.q'll'e's Burdet présentm'ia, 'au COUTS die cette émilSsion où, 'P'récisérnffilt, Ile compos'ltem.' s' e:st efforcé, par le ll110yen 'rue Wa musi'que, de ,oréer chez l"aud~te'll'r l'impression oauS'ée par ~es dive,rs hruits de feau, de lia dmte d'une goutte au roulement des Hots d'un gl'and filleuve.

Vendredi 25.11.1966

Le calcul mental dans la vie de tous les jours (M.S.) pail' J.-J. Dessoulliavy et D. Auhert

Une émission ,d'un genre D!ouveau, à llaqUJe1['e p'all'tIÏl~ip'm''Ont alCtivement . les éilèV'es. Une émission-'concoU!rs powr files p'O's'SlesseU'Œ c~e f,etUliI.H'e1Js ,die d'û'cumentatlOn.

Vendredi 2.12.1966

POUir le 'centenai're de la nlaisSJanrce de Romlain RoillLand: Jean-Christophe CS.) pair Richard Bernall~d

D11am'aturge, musicoŒ'Ogue, hiog11alphe, épistoJl,ier et 'rom1ande!l', Ro~'ain ~o[­Land a vécu durant um certarÎn nomhre d'Iannees 'éLans notre pays, a Geneve d'alho11d, ensuite à V iillLeneu'V'c.

A Il' occasion du 'centenluil''e ,de s,a naioSs\ance, Ri'chra'l'd Be'l'nlalrcl évoqUJeil,a une pm'tÏ'e de l'œu'Vl'e principale ,du romlanoi1e!r: «Jean.lChri'stophe ».

Vendredi 9.12.1966

Le Gloria d'Antonio Vivaldi (S.) pm' Anclré Charlet

'ContempO'l'am de Haendel et de Jean-SéhalStien Badl, Viva1lldô. se d~'stingue par sa musique tout imprégnée de dlarté 'latine. Le « 'GlliO'l'ila » évoque la 'spaenJd>em: de Œ1a Baslllique de St..,Marc à VeniS'e.

Vendredi 16.12.1966

Connaissez-vous Rudyard Kipling? (M.S.) pail' J ealfillle Kocherhans

A Il'heure où l,es f'routières tendlent àS'lerŒacer, à Il'heur'e où les moyens .d'in­fOl"lll'ation mettent clIans notre Cha'llIp V~ISU;el et ,alUicIJitiif ce quIÏ se pals~e. dans les différentes p'rurties du glohe et l11ême danlS ilIes les'Paees extra-,atmospheTl'ques, ~a découverte d'U!Il lauteur qui Is'est exprimé dans Ulne autre langue que la nôtre ne p'araît pas supe.rf1ue. L'luistoire Ide Mowgllï, le pe~it ~10m,me éllJe~é pair des (Loups s'e1lon lia lolÎ ,de illa j'tmg'lie Ille mlanqwm'la palS .cl'lntere'S'S'eIl' ]es Jeunes auditeurs ,dies Ideg'rés moyen et supéri'eUlr.

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Vendredi 23, décembre 1966

Un chant de Noël, conte de Charles Dickens (LM.S.) adalpté 'pal' Norette Mertens

Nous connaissons le illlervei:lJJ.eux pouvoilr dre ,flals'cin'ation qu'e:-:erC'ent les contes sur 'l'inliaginaüon d'es enfants jeuillies et 'moins jeunes. « Chant Ide Noël» introduia.'a ,les éJlèves dans 'cette pério'd/e Ifll'l11 ineulS'e ,dIes fêtes ,de fin d'année.

REMARQUES: Toutes les émissions sont diffusées à trois reprises dans la journée: 9 h. 15

10 h. 15 et 14 h. 15. Une émission n'est rentable qu'à la condition d'avoir été bien préparée

préalablement et d'être exploitée après sa diffusion. Les feuillets df; dOCLtmen­tation auxquels on peut s'abonner ci raison de Fr. 2.- par an, auprès de «La Radio à l'Ecole », CCP 12 - 8502, Genève, contiennent les indications qui per­mettent une bonne préparation des émissions.

L'envoi des fiches-critiques au Service de l'enseignement primaire et ména­ger contrib.ue à une adaptation toujours meilleure des émissions radioscolaires auX nécessités de la classe et au gOLÎt des élèves.

Sion, le 27 septemhl."e 1966. Le Servi,oe de l"'ens'eignernrent pri1l1raill"e .

et ménager

Aux institutrices et anstÎtl!,ltEmn ~ommençant cet automne leur première, deuxième ou troisième année d'enseignement

Nouis VOUIS la'Ppel'Ons ~.a décision du chef du Dé p:all'tement de riustrurction pUlbll~que du 12.6.1964, Jaux tel'mes ,de llalq'ueJ]]Je vouis êtes tenus d"alck-esser à J'ins-

pectell1' de gymnastilqtl'e, lavant l''Ouvertur'e du CO'llJr'S slco[laÏTe, l'e progll'Iamme dre gymn1a'stiqtlle que vous avez élaho'lié pour votll'e c~as's'e.

Bon nomhre d'entre vOU1S se son t déjà 'ac'qllittés 'de cett'e tâche. 'Que les autres veui'lllient hi'e'Il se l11ettre en Ol~dlre S'anlS rtJaQ'd1m', et SUIl'tout nous éviter de l:eur arclil'esser tm l~appe~ personne[ !

P. CUl'dy, tinsp. de gymnastique

o S L

Ces trois llett'l."es 'Sont hi,en connu'es de miQiJ.,irel'is d'enfants surisses. EUes·Jle s'eIJ''Ont Mentôt de tours Iles enfants du VaUIa.ils g.râce à la p'l'éci'eus'e colŒ:ahoraüon du corps enseignant de ce canton. L'OeuvTe SuisS'e des LectU'relS pOU!l'. hl J etUnesse prend UIll nou'Veil essor chez nou'S. En effet, Ire Dépall'tem'ent de , 1'inS1'1.'Uctitm publ'Ïque vient ,de ,dés,igne.r Monsieur Lévy Pitte1oud, inspBctertl1' de l'enS'eigne­ment, p om: Ile reptésenter au sein du Comité 'r'Ü1uandde l'OSLo ChMfue district possède un chef du réseau de vente des hrrochures auquel vous pouyez adresser vos commandes.

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

RappelIons que lia Fonda,tion de Œ'Oeuvll'e SuilSise d'eS Lectures pour J.a Jeunesse a pour huts lia p'Ub~!i'Clartion à un PTix modeste de bons ouvrages d~stiné:s à lia jeunesse et rédigés ,dlans ~Ies 'dIiff érente'S ~anguelS nationaJ/e's, lainsi que Jem.' pTO­p'ag,ation à travers tout le p 'ays.

Le COll'PS enlSeignlant de ce oan'ton ne peut qu'lappTouver de tels buts. TI s'eifforoera d'a'P'Puyer Jes eHorts de ['OSLo Qu'i[ en soit paT av'anoe chaleureu­sement remercié.

Districts

Brig Conrthey Hérens

Martigny Monthey Haron Oestlilch St.,;MauTi'ce Sion

Visp

Liste des dépositaires OSIL en Va,lais

Karl! Wicki, Knahenschuille, 3900 Brig Guy GeIl'Il1anieJr, institu1:Jeur, 1961 E'rd,e-Conthey Louis PitteiLoud, instituteuT, 1961, Hérémence Ferllland Mouiliin, 'ch. des BOlIDes-'Lruites, 1920 Martigny-Vi[[e

Joseph Rilheaud, instituteur, 1870 Monthey Kaw Wi'cki, Knabel1!schu.l1e, 3900 Brig Jean ... Gérarrd M'O'ri'sod, ifilStiltuteu.'r, 1904 Verrnaylaz Antoine CÜ'I~/aIl'd, institut eurr , 1962 Pont-cle-1Ia-Morge Max R,aiber, Sekundrui1Jehrer, 3930 Visp

Les districts d'Entremont, die Conches,dJe Loèche, de Ra'rogn'e Oc6denta[, de Sierre, n'ont pas encore d,e dépO\Sitlaire OSLo

C ours de hockey à l'école:

Ce COUll'S a'UJrla Heu à ,La patinoilre de Ma,rtigny, Ile dimlanch'e 13 novembre, de 8 h. 30 à Il h. 30. LI s'adrcs1se aux in:stitutfleurs 'qui désirent mieu~\. commÎtre et flMre pra,tiquer à Jle1.u·s 'éllèves ee jeu élducatif et vill'ill ,qu'elst ~e hockey.

Direction: Guy Rev'az, instituteurr, Vem1ayaz. fuscription indils'p'en'Sra!b~Je - ,d'ffi'nier déi1ai, lundi 7 novembrre.

Cours de patinage à l'école:

Ce 'cours est orgacisé, p 'aT'aWlè::Lemenrt au COUiriS ,de hockey, à lia patirnoirre de Martigny, ~'e d>:Ïimanche 13 novembre, de 8 h. 30 à Il h. 30.

Jrl s'Iardrresse 'aux in'stitutem's et institutrices res'pon'Siab'l'es de l'enseignemen t dre ~a gymna'stique dans l'eur citasse et qui ont l'heureuse possibilité de con­duiJre leurs éllèves à Ila p'atinoiire.

Direction: RogeT Theux, m,aÎtr.e cle gymnastÏ'qu(e, MaTtrigny.

42

Attention: pour iLes cowrs de hockey et die patillla'ge à l'écoilte, il est abso~u­IIl'ent indi'spensahIre de s'insorire aUlp'l'ès de Roger Theux, m'aÎtl'e de gymnalSrtique, Marrtigny, jUJSqu'au lUlllJdi 7 novembre.

Si le n ombre d'insCil'iptions est ÏnSfllffÎlsant, le 'COUTS est suppil'lÎmf.

Cours de Yoga:

Ce COU!l'S, 'comprenant 5 séanoos, est o!l'~amse à lla sailile die gym du coililège Ste-Marie à ,M,a!l'tigny, Iles 29 octobre, 5, 12, 19, 26 no'Vemrhre, soit [e Siamedi à 17 heJUJres.

Direction: Mme Zita Delawoye, p!l'ofesseur die yogta,.

Les pel'S'onnes que ce COWl'S intéresse sont priées de s'insaliÏ.'re en versant }a finanoe de Fr. 25-.- au CCP 19 - 838, Ass. MaÎtl'es die gym. du VlailiailS roml(lruI"

Le chef technique: R. Theux

Cours régionaux d'automne 196'6

VoruV'l'y lundi 24 ootOibtre 17 h. Vetrna)'laz maJl'di 2'5 OIctobre 16 h. 30

Mall'1igny-'Coimbe 'convo'c. pa'r le ,d.ï.rect:eu!l' Le Châble m'elr'or:edi 26 oOfJohre 16 h. Orsièrres m 'ffi'ûl"edi 26 'Ü'otohre 16 h.

FullLy oonvoC. p 'a'l' 'le 'dliTecrteur Saxon mlMidlÏi 25 OIotolbre 16 h. 45 RiddlCS el! Leytron nuall'idli 25 O'ct'ohre 16 h. 30

]isé'l.,aHLes Inm,di 24 OIotohl"e 16 h.

Cham'Ûson venda.'edi 21 oCltobl"e 16 h. 30. Aaxlon et V étroz me1"CIl".edi 26 'Û1otohre 16 h.

Cünthey m'ffi·'CIJ."edTi 19 octOlbre 10, h. 30

Erde m'ffi'CIl"esdi 9 nOVlembre 10 h. 30 NelHlaz marrdlÏJ 25 octobre 16 h. Vex et Hérém.ence mwœedi 19 'Octobre 17 h. Sav:ièse marrJdi 25 ootobre 16 h.

AyeIllt me1"O'l'edTi 23 novembre 17 h. Grône et Gr,ang'es ilam.,dri 24 octobre 17 h. Chawais et Chippis m 'aIl',di 25 octobre 16 h. 30 FThanrthey, ,Lens

et Chermign'On Vissoie

oonvoc. par le drire>CJt!eu!l' illlM,di 25 octobre 17 h.

J.-G. M'oris'Oid J. .. G. MO!rrsold L. Tête P. IFelllljay

L. Tête R.OaJl'll'on R. Theux

G. DelaWoye G. DeJlallloye T. Chât'l'iand M. Héa~arr,d

D. FfUI1IlJeJaux D. FfUlI1eJaux P. GUJassey S. De~alLoye R. Héri,tier

P. GlLassey V. V uistinlCll' J.-P. Mi,che1liLod

R. Mitttaz Ph. Theytaz

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

S S MG· Commission technique

PUBLICATION DElS COURS !D'HIV'ER 1966

La ComnüssÎlon technique de IDa Société SUl]SSe Idles maÎtl'es die gynulIasltiq'Ue olrgan:ûse, pOUll' le Dép'all"t'emenrt milirta::ÏIIe fédéTall, les ,cours die pm,,cec1ionnement

-suivHIlJts poulr 1e CO'l'pS enseignant de toutfJe [la Sui'Sse: a) Cours préparatoire pour le brevet d'instructeur de ski

No 27 'Nltias (p-oUl' aieS 'cal1Jc1i,da'ts ,de langue la[UleI11Ianc1e) - No 28 Monts-üheVil~eui,ls (1 dals'S'e pO'Ul' 1es oa([lJdiclru{js de langue flran­

çaise) Les m,aÎtres qui s'intéressent à ces C01.111"S doivent f,a!Îll'e 'Pal'V,eniI1' lieur Înls-cri'ptron

SUll' lia fonTIu!1e usueil.l1e (voir sous: ReI11Ia:rques) au p'l'ési,dent ,de iteuil' 'a\s'SOicilalti'on ca!Iltollialle ,de maîtres ,de gyullla,stiqrtIJe jUlsqu'au 12,11.66. li1s join(lronrt égoaJI'e­lnent urne attestation ,certifiant qu'iil.s ont eléjà s'lllÏvi un 'COiUll"S 'cle 'teclllli'qule de ski, et 's"engagel'ont à se mettTe à Ula ,di:s'po'sition ,elles awtolrÎtés soo];alÎ'l"œ 'et Ide \lJeu,r asso. datio:n pour cl.:Ûrigel' (les COUir'S elle ski S'coUla,ire.

b) Cours pour l'enseignement du ski à l'école du 26 'au 31.12.66-- No 28 Monts-'Chevll'eui1iS - No 29 Les niaihfJJe'l"ets -:,- - No 30 Schwefell.

:herghrud - No 31 SOl"elllberg -::. - No 32 Stoos - No 33 Ai!roJo {du 3 au 7.1.1967) - No 34 SeehenaiLp ':'. * DaIl!s Ices coU!rs, U1l'e OLa'sse est Tés'ervée aux pao.'üdpian'IlS ,de plus ldie 40 ans.

c) Cours pour l'enseignement du patinage à récole - No 36 Moutilm' (poUir (Le COIl"PS eiIl'seignJa:nt IdJe ÜlangUle fll'a!Ilçaise).

REMARQUES: Participants: ces cours d'hiver de il,a SSMG sonrt prévus 'poUir les maÎrtJ1'8S qui

enseignent le' ski ou le patinage à ~,'écoŒle ou 'qui Ico[JJllalboil:ent àLadUiect1'o:n de oa:n1:pS de ski. Les 'C'OIU!rs S'ont mixtes.

Indemnités: il1 S'eria a1Woué une !Ïnlde'l1111it'é OOUlVl1i anrt en grlande prurtÏJe Iles u1'a,i,s ,de IlogeIn'ent et de p 'ension. Les {,rlaÎ's die voya'ge, tIajet 11e plus dlÎJ.~ect du Heu où ['on enseigne au lieuc1u 'COUJl:S sonlt reIll'hoursés.

Inscription: Iles mlaoÎtr'es qui s'inrtéT'e's's'ent à un 'COU11iS clle:maIl!deTont une for­muJ]ie d'inscT,i'pt~on à P. 'CUl'dy: insp. gym:n., ;alV. Ritz 35, 1950 Sion. Cette fO!rnml1.re peut lau\Ssi êh~e ohtenUie auprès ,du p1'ésiclent elle ~a C. T. de Ila SSMG. La fO!l"'IDiUœe dûmeIllt rem'pili'e S'era envoyée jusqu"au 15.11.1966 à Max Rei'l1fInann, Seminlaœ HofwiJ., 3053 Miilllchen'buchsee ,BE. On ne p 'eut s'ill'S'criT,e qru'au 'O'OUil"S le plns p1'Ü'che de son ,donliciUJe. Les inscriptiol1!s mco.J1l1pllètes (pa'l' ex. 'S1alllS a'ttpE-f:aÛon des arut01'1télS soowaÎlres) ou taTdiÏves ne lS'ont pa's prÏtses en Icon'3ÎellératiO!Il. Le nombre de 'pŒ,a'ces à chraqru'e ICOiU.r'~ est ~lÎimité. IChraqll!e maître inscrit là ru:n COU1\S {l"'ecev,ra une répollise juS'qu'au 7.12.1966 et 'S"laihstilencl.r.a de toute démlal1'che ,personn'e!lŒe.

ILe 'présiclent 'de la C.T. cle ]a S.S.,M.G.:

M. Reinmann

44

Statistique des examens d'aptitudes physiques de fin de sco'larité 1966 dans le Va:lais romand

J. Examen

1. Dispensés méd,iüallement

2. Examinés

3. Ont réussi lies 6 épr,eu'Ves

4. N'ont pars réussi les 6 épTeuves

5. Ont réus'Si Wa cOru.Jrse

6. Ont ll·éUBSii 1Je saut longueur

7. Ont l'éU!ssÎ lie 'saUlt appui

8. Ont réussi ~e [Ia:nlcer

9. Onrt réussi Ile grimpe:r

10. Ont réruss~ [Ile jet du bouJlJet

Il. Insignes

1. Insignes :déllivrés

2. Ont :rem pUJi Iles C'onditÏlons à !La COUI1"S'e

3. lau saut 101J.1'gueur

4. au gri.mpeT

5. au jet de boulet

Nombre

81

1016

627

389

872

882

89Q

883

835

794

247

343

404

428

443

-

--

--

% 7,38

61,71

38,29

85,82

86,81

37,79

86,82

82.18

78,14

24,31

33,75

39,76

42,12

43,60

L'inspecteur eantonal de gynm'âstÏtque:

P. Curdy

Sion, JJe 19 jruiIiJJet 196'6.

Ce que Iles enfants pensent de leur père A 7 I8ns': P,a'Pll' s'wi,t toult.

A 10 -ans: Pap'a S'a'Î!t be'aucoup.

A 15 ans: J'en s'ailS ,auss'i long qll'epapa.

A 20 ans: Papa. 'eslt vieux jeuelt ne s'll'it1: rien du tout.

A 30 a.us: H fa.udl'a'ÎIt peu't·êt,r·e que Je demande ["av,1s' de mon pèTe.

A 50 dIUS: Ah! lS'i -seU'Lemenll: je pouv,ais encore ,cousulher mon tpèœ !

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

Procès-verbal de la séance du

Comité SYE

Sion, we 25 aloût 1966 - E-ooiLe p!limaÎll"e - SaJlle des mlaÎtres

Présildenrce: M. Louis H 'eumlrunn Présences: Tous '}les mem]n'es

Ordre du jour:

1. Prog14amm'e pOUlr UiIle al1fl1ée de tr'avaiil. 2. Nom,Înation de :dlÎffél"enrt'es commissions 3. Conférences de M.le r,d père PéJI'in 4. P'remiers conta.cts 'avec Œla 'commi'ssion de réoTg>anisrartiûn

1. Programme d'une année de travail

Ceilui proposé pal' c.:Îl'culaia.'e par M. H'eum'arul l'ejoint singulliièrenlent ~1e:S sug. gestions contenurers dlans urne :Lettre ,a'clrressée 'au p'l'ésident pal' M. Paul Pignalt.

. De cette ,disoussion p rl'éIlimÏnalÎ:re, iŒ 1"08'SOlrt 'c[,aÏ1:t"ement que le 'coffilÎté de lia SYE se fixe, pOlUJr l'oannée en cours, urn p'rogrla!lnme ayant p'l'incip'a(1emen t. t'1,ait aux questi'onrs de pédagogi,e et d'éldlU'oat,ilOn, c:eci 'pOUll' respecter ~es c1iéci:!ions prises pa'!' iJ.'aiS'S'embWée tderulial~e de Mla!l.,tigny, en juin 1966.

Afin de mi'e'Ux fixer les gI4anides lignes de ce pa.'ogl~a'111me et dre commencer à iLe mettre à exécution, M. Heumlaml propose l.a 'Constitution die diverses com· missions. Le principe géné11ail. qui régit ces commiss<ions est Ile suivant: a} Un membre du comi,té SYE falÎt pral1:tie die droit d~ chaque commiJsrs~on

et, en principe, lia p'réside; b} Ces 'commissions sont 'com'P'0sées de 3 memhres, dont deux choisis p,arr le

le membre dru comite SYE en flai'sant pa'rtire, ces dleTIlie!fs pouvant éimaner d'arutres mi[ileux que la SYE propTement cÙÏ"be;

c} Une fois conlS'tituées, ces commissions p!l'oposent 'au 'comité !lies suj'ets qu'eilŒes .,dési!rent étudier et, après avoir ,siégé à cet effet, en font ra-ppo!l.'t au Comité.

Pû'Ul' l'instant, ce sont les suivantes:

1. Coonmissiondre «E,coiIre v'allaisanne»

2. C0ffiIlll1ssi1on pl 'eS/se en génrélraJ

3. Commission reWatioil1s extéliewrf',s SPR, CIPER, GRETI

46

resp'onlSiahlle Roge!!.' RieclreT

re:spon'S1ablle F. DelSilarzes

resp'0niSlahLe J. Folllonioc

4. Commission des re[.atioll'S ,avec l e Dépa!l." teJIIl'ent res'P'on/Sla,b1e Heumau.l.l . FOUirnier

5. Co'mmi::;sion die particip'ation à réh,bo!l.~ation elles diveTS manue[1S S'coŒ'a1Ir:es res1ponlSiabl'e ZUiber

6. Commissi'on dre pm'ticipatio!l1 aux program· . mes eJt ex'amel1'S respol1l.Siahl'e RoruilIiler

7. Comrmissi'On a!l.·üsti'queet cufltu l'eUe reSipoIli3ialh l!e Pi gn'a t

8. Commission des intérêts mlatédells respoIliSlalblle Da!l'iheillIJay.F oru'TnlÎer

Confé:'ence du Rd Père Périn

,'Ile Rel Père Pér'in 'p'roposre rrnne toui'nlée die ,conlfélrlence:s Ig'orus' iJJes 'ausp'Î:ces de la SYE et de SIVR. AV'ant die dlOuneT unie réponse c1éfinitive aru conféTel1'cieT M. P ignlat est chargé d'étudi,eJ.' paulS à fond cette questi,on, '

Divers

M. l'Iabbé P,annatier, lTI'embr'e dru comité désigné }J'al' Mgr ,d'ollUle sa démission, M. Heilluann 'communiqwe!!."a 'cette décision à Mgr et :Lui suggérera, pOUT ce tempJ1a.oen1'ent, M. Il'ra'bbé Béra!l'd.

L a. Com1mlÎlsslÎ-on de l"éorganiSiatioil1 fe1~a son lJ.' a'ppoTt dès que S'es tl'avaux am'ont aboutI à des cOfiiolulsiro!ll's pros définitives .

E'lliS'eigne, I}le 1er S'erptem'b'l'e 1966.

Le s'eCil:étaÎ'l:e: J. F olloniel'

Commentaires

L'Ialctivité d'un hom'me comtm'e Ice1lllJe ,d'ul1'e sOlcilété n''e51 Vil'la.iiIllenlt effica'ce que si ~l~'e trouve son exact équiùibl'e entre le passé et ll~ 'avenÏ!l.·, entre [les valeurs die tl'adl,t!'onrs et J,es arudialces de rentrepTi'S'e.

La ùJectu!l.'e du bref proto colLe de ~Ia séance du 25,8.1966 signifie bien que ri'en n'est Ilaissé 'au hasaTd. Dans la 'l'épa!l'tition Ides Commissions, chaque distrÎ'ct a sa part de re·s'poll'sab:illités.

, ~ 5St ,clr~marirclé, à chaqu.e coUlègUie, de COill1!lllrunlÎ'quer désirs et objections. Si [ raxwme, l'lIen ne se 'p'el'cl, l'len ne se 'orée a sa vaŒ'eul1.' !l.'Î'en ure 'SIe construit <"an'" l' h . ,'':10 , eut o'U!sl-~lel11ie, et sans l'effort de Cha'C"lill. Le Valliais de œem'alÎn exige notre CollIla'?OIrlatlOn a .t~u~. V?t:e conlÎté ,dlésiQ' 1a c:I:itiqUle en tant qu'examen l'ai­sonne die S'on 'alCtlvIte malS N ne S'au'! aIt 'aClce<p te~r lia 'cenSUl'e qui bllàme et 'Condam­ne tout.

E'picez vos C!l'itÎtqutes ,de beall'corUtp c1e goûts et ne ceniS'll'1"ez notl'e travraiU !J?-"?vec un brin de charité et 'ap'l'ès mûres réHexions, D'artll0U'l1'S vO'lllcl.Jvaient d-Ivl'Seœ DlOS org'anis'atÏ'ons. Est·'ce hien oppOirtun ? De tous Wes Icôtés s"annonrcent

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

de grandes fusions -- p'l-esse, f,ahrique's, hanques -. Pair ,esprit d'inclé'pend1anc'e et de clocher, nous, VaŒaisans ,aurions-noU!s 1'auclace de voguer à contre-eoUirant, simplement pOUl' nows singuJlal'i.ser. Per1sonne die sè'i,e'llx n'ose y songer.

Avant de prendre ceTtaines dé cilsi onrs, méditons lm peu SIUIr 1'aetion géné­reuse et pacificatrice de St-NilcoJals die FUtu'e. IGe Haut ProteoterUIl" de lJa S.V.E. -et -l'e pIus saint des Suisses, et, Ire plus Suisse cles saints - doit nous inspiret une conduite sage et cligne.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

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Page 28: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

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« Une étude attachante, révélatrice et courageu'se ... » Jean-Jacques Chou'et, Tribune de Genève, 14 juin 1966.

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Page 29: L'Ecole valaisanne, octobre 1966

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