l'ecole valaisanne, mai 1967

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CD [ [ ({) > Saint Théodule, XVe siècle, égHse de BOY'e'rnlier mai 1967 - onzième année 9

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1967

J.A. SION 1

ECOLE L A 1874 CHAMPERY

AIt. 1070 m. Dir.: M. et Mm e J.-P. Malcotti-Marsily Tél. 025/441 17 Pédagogie curative _. Sections primaire, comme r­cial e (avec diplôme de commerce reconnu par

-l'Université de Genève) - Raccordement - Langues - Enseignement par petite classe - Sports: ski, pati-nage, tennis, équitation, natation, football. - Cours de vacances en juille t et août. Jeunes gens dès 9 ans

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Saint Théodule, XVe siècle, égHse de BOY'e'rnlier

mai 1967 - onzième année 9

Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Seullment Fr. 248.-

v Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand 'Ecole

laisanne Mali 1967 No 9 XHe annéle

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Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SION !!! ...

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fl'J11~.I!:! argent 1

SOMMMAIRE

A, Pannatier M, Veuthey V, Carron P. Pignat ], F,

Unesco

PARTIE GENERALE

XXIVle s'e15lsIÎlOOl példlaig:ogiqrrue ,d'été . P'elÎll.lItwr1e éll1l1UJsqUle: Lrt~ jo.UlOOlr Idle fllÙl!e. ' , " Les gtllrunJœs lex,plIJo'l.':artieUII:S VI: Rob:et1t FlalLoollli SCion ' NOiS loo!ljlè~eJs' : ] ,eJ.an FoiIJLo'l1:iell' " N08 ·ooilllègU/eJs: t Mall.'œl Reva'Z , Biibi1i1() gl.'lalp hÏle Vi~SlÏJtJe à Q "é~mllie hUŒl'llSom1.!Ï. ère: MATH-ECOLE ,

PARTIE PRATIQUE

XXIVie 00UIl'S ClatntlOlJllail de p :elrlflelCllli'Omremoot

2 3 8

11 12 14 16 31

19

PARTIE CORPORATIVE ET OFFICIELLE

OO!Ull';<; d',Îln:ill!i:aJtilon à I~a vélIl'aiPlP'e ' 15 15 15 15 15

A M G V R NaJ~aJtJ.iJoll1. e lt joo!X , , ,

P èllleIJ.·li:nla.ge à Noltœ-Dame: die Loull~œelS ' M1llSÙJqwe '518!0l'ée. , SeIJ.'VÏlCJe médrico-lS'OIcJÏlalL

RE NSEIGNEMENTS «L'Ecole va'lailSlltnne» ,paraît à Sion J.e 15 de chaque llDois! ju:iilllJeIt eJt août eJeceptés,

Rédaction: P. RourbaJO, ODIS, Rawyl 47, Sion; 'lé:léphone 293 65,

Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration et expédition: ODIS, Bawy'l 4,7, Sion, téléphone 29365.

Impression: Fiorina & Burgeu(lIf, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Va'lais, Sion (pour le p'ersonnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traÏ1emellt du mois d'avril),

Publicité: PublJcitalS, avenue du Midi, Sion, téléphon.e 244 22,

Pag.es ·dle '00'UIV'eIJ.~tuu.~B (illiÏiniimullD 10 folÏJs) 1/1 Ipla'ge F:r. 900.-1/2 Ipage HI.', 470.-1/3 Ip la'g,e FIL'. 320,-1/4 'P'alg.e F'I.', 250,­l/S p'alge F!l', 140,-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1967

XXIVe Session pédagogiqlle d'été

iL' «EcoŒe vail'aisanne» pub1ie ,dans ce numéro de mai ale programme 'ctu XXIV cours cantonal ,de perfectionnement. e

Dans ses grand'es lignes, ce 'pl'og.ramm~ ressem'bjJ.e à cellui ,des sessions précé. dentes. On remarquera cependant i'alocent parüou!lier ,donné ' à ['enseignement de 'l'a langue française aux ,différents degrés, IT'introductiond'une section pour l'es maîtres de cllasses uniqu,es, ~'eHort fait en favelu des écoŒ'es et dasses spéciaŒes et la forme nouve'tlIle ·donnée à Œ'initiatÏ'on cilllém'atographique.

Afin ·de décharger Iles 'cours Ide m'athématiques et pour permettI~ aux m aîtres et aux maîtœsses 'candi,dats au hrevet p édagogique, qui en avai.ent été tenus éloignés Œ'·année 'dernière, d'y parüciper cet été, nous prions l'es autTes illl'elllibl'es du ,col'J)S enseignants de ne pas s'y inscrire.

Les critères déterminants pour ~e 'choix d'une section ne ·devraient p as être en premier lieu, ~':attl'alÎt qu',e/Ue offre et Œ'a 'possi'bilLité qu'elllle présente de p'assel: Lll1e agréabl,e se'lnaine, m'ais bien la nécessité que chaque Ill'aÎtre ·d'Oit éprouver de se perfectionner dans ~e domaine où iŒ se senti: le moins à ['aise.

On peut manifester quelque étonnement ,d·evant [e nombre r eilative'lnent peu élevé d'inscriptions que recueilll.;ent certains séminaires par 'rapport à ,d'aut'res. Atta/che-t-on, pa'r exe:mpŒe, suffisamment 'Cl'imp'Ortl:all'ce à son l'ecyc1Lage ,dans le d'Omaine de renseignement du chant, ,du dessin, des travaux manuelJ.s ? H s'agit là,dir/a-t-on, de branches secondait'es. Certes, m 'ais cesdiscilpŒines n'ont-ellaes pŒus de consi'dér,ation? Et que dire des techniques audio-visueJIJ'es dont on se réclame volontiers mais que !l'on ne miaÎhise peut-être 'pas suffisam'ment?

:Les cours eatéchétiques Id'Ont rr'a suppression avait été envisagée pa'l'ce que ŒeUl' durée ne devait s'ételldre, en principe, que SlU trois aliIées consécutives, ont été maintenus à la demande ,de nombreux pall,ticipants. Souhaitons . qu'e cette m esure donne aux maîtres qui ne 'les ont pas encore suivi,s, et iil:s SO!l1t nombreux, J'oO'ca­sion d'y prelldre part 'c'et été. Nous signarr'Ons en p 'aIJ:ticulliier [e 'COUTS No 3 l'ése1'Vé aux prêbres, aux institutelus et ·aux institutrices qui ont la responsabilité ,de ~a formation religieuse des adoŒ·escents. Les maîtresses ,de J'enseignem'ent ménager non astreintes à suivre !le cours No 21 y seront égaIT·ement bienvenues.

II ne s'agit pa,s ici, ,de passer ·en revue tous Œes 'cours ,de la semaine pédago­gique. Les indications et !les comment'aÎ1+es donnés Idans Œa présentation du pro­gramme renseignent avec suffi,samnJlent ,de précision.

Qu'on nous permette toutefois encore ,d'insiste'1.' SUT le ·ca'l'actère nouveau que revêt cette année l'initiation 'au ciném·a. Elll1e a été prévue pour J'ensemble des parti'cipants de sorte que ~es fervents du septièm.e Art et tous les 'autres m aîtres puiss·ent se famiiliariseT d.avanta'ge avec 'Cie moyen ld'eXtpression sans .devoir r enon­Ce'1.' aux cours pédagogiques prop'l'ement .dits.

TI n'est pas nécessaiJ}:e ,de l'1a'Ppe!lter l'import'ance ·de h connaissance cinéma­tographique dans le mond.e ,d'aujoul~d'hui. Nous vivons .dans une dviHsation qui fait Ull'e lm+ge plta'Û'e aux moyens aU'dio-visueas pOUl' Œ'infoml'atiùn, h pub[i'CÏté, Ira 2

. +, tion. Nos élèves hahitués à rr'a téllévision et à ,[ 'image, s'aocommo-d'el'ont d,istI ac ' . ' 1 11 ' • • ~ ~ , , de moins en moiriis de Jeçons et de cours 'dans [esqueJ.'s lI.a m muone Vlsu el.me n entr e p.as en jeu. . .

P eIlldant t>roi1s sowees conséoutiv'es, et à tI~.re ,de fOTmatI?n cullt Ul'elle. per-illlIe sel1a 'présent'é et 'anallysé [Le beau fiihn dO'cumenta!lre S'lH' un viIlllage

s~de 'La LEGENDE DE LA JUNGDE» dlU SuécloŒ'S Arne Sucksd orff, f,iJ.m hm 10U, « .., , illil fl L, " empreinJt ,d'une grande 'chafi..eUT hlull'ame et quI IdepaS'se ,d ,a eurs ll'e 'caclil e stnct du ,d,oICillmen taire.

Comm·e on le constatera, [e prognlilnme Ide 11a XXIVe session péc~agogique vise essenti elllLement ·à (l)a 'p.l'atirque 'des ·diff ér ent es 'cliS'cÏlplLil1'es ,de iL' en sel gnelIDent faux divers degTés.

IL '·éJlJ€mIent 'ouilturell n'a 'pas été. toutefois 'com'pŒètemenlt Idél~r:i.ssé p'llÎiS>'F~' en 'plus d l"nitiation au cinmna dont nous avons ·paa.-Ifé, deux ·conferences genera!l~s, en e l . . d'éll" d .1 ort avec [a pédagogie permettront ·aux parhclpants ·argn a . es C Imen-:~!!s plus vastes J·es 'probilèmes ,de 1'écoŒe et de ['enseignement.

Nous tenons à .préciser enfin que ae progra~~e :d~ la XXIVe sess~on p~dago-i ue s'inspire largement ,d'es rtemaTques, ,des 'pToposItIOns 'et ,cl~s conset:ls quI nous

g q 't ' . ' l_fl'em,o;nt cn. ................. uni'(liJ]és à ll'ot·re -clemiaIlIde, 'I)ar Œ'es ecoJ,e'S niO'nnarlles, iles ont e e 'aImallJl.1l v v ......... ,....L '1. - , • • , d inspecteurs de il'enseignement primaire et Œes -dléITégués Ides aSSOCIatIOns pe ·ago-

giques. . . , Nous souhaitons que le prochain cours ,de perfe~tlonnement .connalsse le

ccès non point le seuil succès quantitatif, nTais -ceihu SlutOut , mOIns spe-ctacu­~u. +e 'quI' ~",. ais.gu'l.~é :par Ile ,désÎJr ,die 'cha'que paTticilpant, d'e ISe meUre cha'que !i:an: , ~L • ,1 l' . . " année, paT le Inoyen de a..a sem'aine .péœagÛ'glquJ~, dans '.Les 'C ['S'posItIOns qUI p er-mettent un enseignement moderne, VIvant et eff:t.oace.

A. Pannatier

Le Joueur de flûte (Fresque étrusqu'e)

Les Etrusques

L'histoire "étrusque est etnJCOTe Î!I1lpa'rf'aitem'ent -c~nnue. Ce P~U'P~~ rrovient s-ans ·d·oute ,de ['Asie mineUl~e. :m s'installlle en Itahe vers ~'e IXe .sleclle avant Jésus-Christ, oocup.ant en gros l1a Toscane . ,actueillle. ~a'l'~, son mf1uenc~ se dévelop'pe bientôt et, à PM,tir ,du VIle siècJl~, on. [es VOlt s etend'l'e Ve'1.'S ~ Est en rul'ection de ['Adriatique et vm+s (Le SUld en directIOn ,de Ro'me. ..

R ' oono:nt-ila' ' est dans a,a première l)ériO'de de son hIstone. Ses orne, a ·ce m v " , ' • . • d' . conquêtes n'ont 'pas 'encoll~e 'CO'lllllneIlICIé. Au ;contra~'re, [lies, trOIS 1 .e~':~n:eTs I:OIS de R ome sontd'Ol'igine étrusque, üe qui 1l10ntll'e bllen qu au yIe s~ec:le, 'c e.st 'l'EtlU'l'ie qui est en périod·ed'expansion. Mars les abus ,du deT~er r~I, Tarqum le Superbe (c'est-à..,dhe «'l'~rgue~eux»), révo[tent ~es Ronl'aIDs quI, chass'ant le m O!Ilarque, instau'l'ent J'a Republique (509).

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Av'ec !la République commencent (les 'conquêtes. li s 'agit d ' abortd ,de heurts entre voisins. Les Etrusques sont parmi a:es p'l'emièl'es victimes de ROlll

e ApTès ['Etrurie ·du Sud, ~'ensemhŒe du ter ritoire étrusque tombe sous ;tes 'Coup' de Rome au IVe siècile avant Jésrus-iChrist. 8

Leur civiUsation

Les Etrus'quJes étaient d"abolid agriculteurs. ILes 'PT·emiers :eH orts de civillisation portèrent sur l"all1lé lioration ,du s·oI1, notamment p 'M' [la création de systèmes ,de drainage. ,

Utillisant 'ensuite les minerai's de cui'V'l~e et de fel', Ns ,dJévell'oppèrent peu à peu une véIûtablle industrie, 'spéci'alLement Idans Ille secteur Ides 'aI'lues et des outiils. Leurs va'ses firent ,assez tôt 'COllcur,renoe à Œla 'cél'iamÏ'que gl'eoque, importée pa'!' [les coloni'es du Sud Ide ['I1a1lie.

ILes Etrusques 'S'e distinguèrent en 'Outre pal' Œeur 'S'ens ,de !l'urbanisme assez Pll.'oche de ,celui dies vi!ll1es ol'ientalles. •

Quant à Jeur reUgion, ieillle ra:ppe1ll1e 'cell1l·e Ide Il/a ChaJ:Ldée: caI~actél'isée 'P'ar UIlle superstition enV'ahi'Ssante et son besoin ode prédi'ctions, eillle infUuença forte. ment 'ce/lILe des Romains ('procédés die ,divination, ,amull:ettes, etc,).

Leur art

Si la civiiHsation ,des Enu'sques 'poursuit des buts éminemment ipl'atiques, leurs prodUictions m'anifestent néanmoins tille nette vecherdhe Ide ,dé coration. Certes, leuT aTt nous paraît ·assez pri'mitif, et 'c'est iIlOl'ma!l! : 'ce 'CIaTlactère est dû à ala ,destinée tragique ,de ,oette .civHisa.tÏ'On, 'alléantie ou a1ssim!illé e 'par [es RO!ll1laÏns avant d'avoÎi' pu ,donneT tous 'ses f.ruits. POUir juge'l' une œUV1'ie étrus'que ,authenti. que, :li ne faut ,donc j!aTIl'ais owbŒi'er 'Cet inachèvement de 'l'évolution ar­tistique de ce peUJplle.

P.our bien 1'e ·comprendre, iJl suffit d'aiillleuxs die Ile cO!llli{J'arer à Il'a'l'! grec contemlporalÏn: entTe ~e VIne et [e VIe ,si èdl'e , f1'aa'! gt~ec nÜ'UJ8 'S'embo1e encore l"l]Ide et prinritif. On 'peut Idonc imagine'r que Il'aa1: étrusque, 'comme l"al1.'t grec, am~ait aueint un haut nive au ,de qua[ïté, :si Il'IaJll1lexion par Rome n'a'Vait pas aIltéré pl' of ollldém enit s'On originallité. ]1 suhsiste à R'Ome, m'ai~, se mê~'e à de muflJtip~es ëléments qui l~eIlldent ,diff:iJcille Ile 'l"epérage Ide ses éllémentrs propres.

Ajoutons que, vm"s !Le VlIe sièol,e ,déjà, Iles conta'cts 'avec [es œuvres grecques avai'ent introduit ·des influences heUéniques dans 1I:es 'créations des E tlusqu·es.

Si l'originra1lité ,de 'cet aTt est ,donc ,diffi,c:il}e à ,dégager, N' nous apparaît, en gros, 'comme une fOlll11'e ldie t'l~ansition qui, p'a<rtlant d ie [l'a'!'t mésop'Otamien et de ['art grec aœhaïquoe, 'Prépare J'tal'! t)71pi'quement r 'om1ain antél'ieur à iI:a p é1'ioide impériaile-.

Enfin, l'art étrusque est re!llativement peu connu ,du puh[li!c, :ca'l', ,dans, ['es IIlIUsées où i!l es t présenté, N soufft'e 'du voisina'ge ,de !l"art ' 'gl'ec et de [" arrt romain ta,l,dif, pll.us évo1Lués, donc 'p[lfUoSa,ccessihŒes au puhllî/c m'Oyen . . _ '

En plLus ,des vestiges des 'CÎl'a!delllles étI'U'S'ques, d'imporrbmtes colIllections mé­ritent pourtant ,d'êt're visitées, notamm/e!llt à Rome et à FThoTence, clans d iverses vÏ'liles de :l'ancienne Etrurie (Arezzo, T'a.rquinies, VoŒite'lTla), et même â J'étranger (LollJŒ:es, Paris).

1

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1) architecture et urbanis'me

_ Vi'lles fortifiées p<hl:' des 'rem'p'arts ;Ïm.pos/a(t.'-tg.. . _ aisons d'habitation annonçant [la m-a1~o~ romaIne (COUT intérieuTe).

Temples, connus seu(lement 'par 'desde'S'Ü'rIpt'lons. ombes, de ,deux t)71pes!

- soit ·en form'e Ide tertr/es (tumullus), . , " - soit en fOrnle ,de sa!llles lSouterraines, avec nI'ches ~:ateraŒes s'eparees

par ,des ·pill.iÏ.ers décorés (stucs et fresques). . , A . •

La constl'Uction étrusqwe se :caraoté'l'ise par ["'empJ:m de, [la voute en pafeffl~ . (. t, 'goûts portes ,de villll'es' œa «Oloa'ca mlaXIm'a» de Rome nous 0 le

crotre pon s, e, , '[1' [1 1 toscane 'exemp[ed'égoût étrusque). Comme sup'port, on utI!l~Se !la co ?nne ,

~oche de la cO[O!llIle dorique greoque, mais avec une moullure a !lJa base, et un fût sans oanne[uxes.

2) A rt industriel

- M onn'ai es. - AImes.

- P ierres gravées. . b l 'd' , .'~ B•• oonb""=ux C-'1[1II',OI"S pendentlf.s aD"'I~af'es, ha gues ·et owcwes OIeI!l-- IJOUX: n ' L 'V ' UUlI \.iL , , ~ •• h l es. Les femmes n'étaient pa's' seu(1es à 'Se p ,arer ,de bIJOUX! ['es omlmes et les enfants (]:es p'Ort'aient aus/si. A

_ Vases: comme ~I:a céJ.'lami'que grecque, cell[e Id'es Etrusques connalt ses genres la'ssez 'différ'ents, sui'Vant [es usages: - vases fun'éT'au-es s'UIl',mont'és d'une tête ('canope); , - vases 'en 'terre noi,re 'a'V'ec motifs en retief (hUlClche~'o) ; ., - v'a'Se'S peints imitant Œes modèlles grec'ques, à pa,rtH' du IVe sIecJe; - coffrets cyllJmdriques, en métaŒ.

3) Sculptures

- RaI'es S'latues en pierre. . - Statue:s en bronze (sujets hUlUaiÎns et arum/aux) . - Nom'breuses terres cuites, ' d' .

- soit comme éllélments ar,chitect1lJl'laJUx (fi'o!Iltons ode temp~le'8, ecoratlOn~

de tombes), . _1. dléJf ) soit 'comme 'coUIVe.I,dl'es (de sa'l'co'phages (mage 'uu ' unt.

4) Peinture . . L . t . ' trusque décore SUl'!OUt d,es tombeaux. Dans des sty['es qurt varIent

a pe~ ure e l ' . . , ' . " ent des scènes ritU'e1llLes (ld1an ses , offrandes) avec ~es ep'Oques . es artIstes evoqu ." db , , 't ' fl'e ,cull"e des morts malS aUSSI des cenes e anquets, tres souvent en ra'ppor ,avec '1 'L ,

de ch asse, die pêche et ,de 'Sports.

5

Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1967

LE JOU E U R nEF lt u 'r E r,.' ' ': i l 1; ."Ci :d r 1 y~ f '.

Ce fl'agment appartirent aux peintU:res 'rdécÛ'r'ant!La '±6~be ' 'ci;~s i~opaJ.tl · , rarquinia (PJ:ovince dre Viterbe). L'lell'semb[le fOl'me une 's'ol'te de f.rise 'r e ~~,a g~n~~nt, ,dans un décor Id' a~Jbustes, Ides musilciens, et défi' clanse'urs. On distinP ue. d a~eUTs, sur a,~ reprodlU.lctlOn I~U CerdJ.,e Id,'art, Œ'e,x:ti~~ih~ ',de~ fjg1lJ!.'e~t e!!:!our~e ce J?UJ~U: ,de Bute ,doup~e:_ un J(meur ,de ayre et illlpod~ll,r: , ëlJe powpe. Haute t de IlongmaJ: 84 'cm. . ',,' . ' '-, Ut

On est tout d'aholl',d fra'ppé par 1a retherèhe ' dè mouvemént 'qui se :d'é ' de eeHe peinture. L'évocation ,de la mm:1che est' très nefte. Pllùsieurs élJ.:éJin!?a

ge con 't' eU. []' ' , ;J , . ' " ents , corn en a 'c a: ~ 'e/cart sep'M',ant (nes ,deux PlCldLS, aieUT 'position ' 1 ' cillll:ongem,ent même, qui attire 'surI' eux ['attention du spectalteur' m:ais' 'a.u' s .ell1:1,. • • "~(J, d . . , 'SI ,la pOSItIOn generi:tlJJe . u personnage, vl'sI,bŒeanent p'endhé en 'avant· enfin Œe de' ~I-' """'" d" f' , ,1' _1 . , , ,plla. CO.1.l.lent ' au' 'Igure pal' we Jeu wes pais dru vêternent. " " " . ,

Cella nous conduit à l'observ'ation -de la construction ,die ['a s'cène. Oert La ~'tl"U.'oture ~é~éirale est assez f.~uste. La frise s'étaUle entre 'çleux, band~s brun::: et ~a 'composItlOn se 'contente Id une a~ternan.ce ,die personnàges ' -et "de végét MaI's, ave? un peu 'p[us ,d"attention, on reITI'a'rquel~a que 'cette ', aWtel'nance ~ pOUl~ l'~r~,lste Œ'oc~asio~ '~',éta,b[in.' des rapports clie Œignes: Iles 'pais ,qllJ ' vêt,emen~ et Iles tIMtS coJores qru U ornent forment un ensemble 'd'obU.i'ques propre a' , [}j , , evo· quer 1 e ~ou,vem~nt; IpOUT J'équill!i.brer, la bTan~che iruféTiem:e . ,ete ['arbuste de gafUJClhe" vI~nt ,s~uJhgner ae m'ouvement de aa, jamhe pŒla,cée en avant. Cette ligne se poursuit ·d 'aillil'eUll's, en une ,doubaJe 'paralllleŒ'e, Sull' Ille Îlarut rellCis bra'S tafJlfdis qu cl . 'Œ .. Il , b l ' e ,erTIere ' e mfUlSI1CIen,:ta r1an;c l 'e supél'ieure Ide il,"arbl"e de ,ffi'oite sellllbŒe 'r épondre a 'cellJ1e que n.ous venons ,de sIgnaU.1eT pOUT ,en'Sel'1,'et a'e 'peI'sQnnage ,dlans ~eul's !lignes de ,co~'StructlOn. Certes, on peut se Iclemander, une f'ois ,d'e rp[u 'S, sri ,J'artiste fut conSCIent de 'ces -rythmes JinéaÎl~es. <Oe qui 'est 'certain en tous cas c'est qu'i~ cherché à ~écorer sa surfa'ce d'une manière très équillibi"ée. De ~~t effort san: doute prOVlennent ces rruppo'rts 'entre a'es p'arties du Co.I1pS 11ltm'ain et [es bl'anches des all'Ibustes. '

.Get an se Icaralct.'érise Idonc Ipar s'On des'sin: .dressin Iconsn'uÎ'sant t'l'ès n efltement L~ ISlcène\ ~ressin.'doru:a:t;tt. ile mo~vCl~ll'ent ,généra[. Mais on rem'a.rrqt;Lel'a ,à ce sujet laspect a 11a f?II'S I?r~ItI'f et tres evoŒue ,de cet a!].'t. D'une p'al't, en effet, on y retrou'Ve cer~runis éU-ements 'a'l"chaïques, comme cette :rep'L~se'l1tation ' dre ['œill de f a'oe sur un VIsage .d:e pl'o.fi~" oru IceHe coiUtill:e frisée un peu stéréoty'pée, ou encore la iloUI,deur et la talll[e -drémesUTiée ,dies mains et Idles pi'edls. 11' aub'e pa'rt, (Les [ignes d,e 'ce même d'e8sin ont un l'ée1l lpouvoir évocateur ,elre mouvem'ent: ellJles t:l"ah issent pa'l'fois un «coup de crayon» ~'une grande sÛTeté: on ["élJdmÎTeTa, tout stpécialle­~ent dans iJ.e 'contour Ides j'amhes"<lu pel'iSOnnafge, ou ,dràns [,a paTtie inférieure du VIsage gonflé Pal' ['aiT, détai[ évo'qué pourtant avec des moyens extrêmement sobres.

Nous ne nous attal,derons rp'ar sur [IeS coulleurs, ,car, (J1l'aH1eUreusement, erlles ont été visib['eluent aiLVérées 'par , [e t 'emp'S. Tous [es VeI'ts 'sont td;~~enus Meus; certames pa'l'tie'S tSont même entièreInént 'effacées; :comme Îëé'S· fèuiillIJes 6nia!Ü.~ les troi'S petites branches plJ:acées sous [e personnage, pOUll' garriÏl" J'espace ' situé entre ~'es deux j,ambes. Mais Cie qui nous appa'l'aît ell'co'l~ë nous ' Il1on~re le souci ~'aClcorder les éUéments c'O[orés les uns aux autre§, étab[issant une 'gamme d'ocres

6

aiJr1an t de l ,a teinte die fond au bl~ Ides cheveux en passant Ipœr les parties nues du 'COI ps, les bran'ches, et Œes tl~~iits ornant Œe vêtement. Un acco'l~d ana:logue sewbl'e S'e manifes1:'er enÎl"e Œes feuilliles et aes bandes b[eues ,de 'C'C même vêtement, mais !la t r op visibŒe 'aŒtél'ati.on de, [ta gaiïnrme Ides verts èt des bJ'eus nous interdit dre tirer Ides conclLusÎ'ons trop ~â1léato;fi;es.

Mêlue si, ,dépourvue d'e profondeur, Œ'œuvl'e ne com,blle pas 'au p'l'emiell:' a,bOl,d des yeux tro'p amateurs de 'Ci].IassicÎ'sme, eliLe chamne rpourt'ant pal" sa vie et sla fraîcheur. EJllle nous servi'ra sans d'Ûute aussi à nous :rarppe1l'eI' qu'e, enfouis dans nOS souvenirs historiques entre fies Grecs et {l'e Rom'ains, [es Etrusques fm''Cnt un p eUIpJ,e bien vivant: i!l continua généreusement à former cette ouJ.ture romaine à a'aquelle nous ,devons une grand.e 'part de notre civillisation.

Michel Veuthey

p«g e' de cou,(erture:' ;Sail1t Théodule

·Cette statue ·d'évêqu·e rerpriésente vT~isem'b[la,bŒement saint Théotdu!l.e. Haute de 88 cm., ef1IIe 'se trou'V'e à U"églLise de Bovernirer. On .adrmiT'era surtout ae beau rno'dellé de Jla -chasuh1'e. ExéJcutée en bois, 'oette œuv.re comporte une bene poly-chromie; (XVé,sièdlé). .

Voyages d'études a u cent.ee Inontessorien de Rennes ~

. 16û enf'ants de 2 à 12 ans, épanouis et discipŒinés, évoŒuent ,d'ans cette graI1Jde m,aison en forlne .de «U»: d'un 'côté, !les «petits», 'dre ['autre, Jes «gt'and'8», 'au millieu; Œ'a'trirun, lieu ,de recueiilllement, Id'e TencontTe e;t 'point ,d,e 'départ ,de toutes les activités . . Les sailll'es ,de dhsses séparées seull,ement ,de dloisons à mi ... haut:eur nous d'Ûnnent l'impTession <d'être au m'Îllieu d'une ruche heU'reuse. Largement ouverts an, monde, Œes, enfants vivent Œ'a Hturgie, appTennent Œ'angllai,s ,dès l'a materne'lJle et [e !latin dès 8 'ans. Un 'contrMe réguŒier, préJcis et détailIllé permet au maître 'cIre connaître, ,de suivre et Ide guilder chaque éIlève individuell!lement. Depuis Je cent~'e :NASCITA qui sadresse aux futures 'mamans des futurs éIlèves, jusqu'à la fin ,des études, les contalcts aVe/c [es p'a'l'ents sont fTéquents, h 'Coll[,a­boration 'constap..te. , Oui, nous 'a~ons vécu de riches journées, trop courtes, hé[las! Merci, M. et

M;!ll~ Lant~rni~i, et vos 'coll[l.ahC?ra,trices 'de .votre a,ooueia si ,challeu~'eux" -de toutes vos attentions. " M~r:ci, .Sœl~il.' ~la'1,'ie-René d'avoir organi'~'é un 'si ,beau voytage. Me~-ci, M. l~ Directeur Muc1ry de votre enthou'8i'asme communlüatif. ' A to~teB, à ImlI~ée prochaine, pour un autre voyage!, '

Une p'al'ticipant~

Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Les · grands exp'iorateurs 'Y'I

Robert Falcon Scott

(18'68 .. 1912)

Scott: à l'aventure joindre la science

PQul"quoi SCQtt reste-t-i[ atta'ché 'aux hérQs ,du ·début ,de ce siècJJoe? Est . f . . . -ce sa ln tragIque quI nQUS ~e ren/d sympathique? Peut-êt:ve. Estt-lce ['exemplLe d'

chef volQntaiTe et cQlloscie[[}JCÏ'eux? Certainemlent. JÜalJ.· i[a su donner un un • ! .C· , sens

scWnh.llqu·e a sa g'ranode ~aventure vel'S [e pôlle sud·.

1. Enfant de la mer

" Quand,Qn ,cQnllRaît son pays nata~', l'e DevQn au sud Ide iJI'Ang!lJetea.Te, on ne s e'tQnn~ ptlUS que Qbe;t FTa[,cQn Scott flIa'quirt [le l'egar,d tourné vers Œla mer, cette ~del' quI 'sera .~Q~te 8

ba vI;e. 'Out 'ce qui ['f'e.ntourait était barque, filllet, marin . Déjà

a ' Q?ze ans, II~ sem' 'arqua SUIJ.' Œe «Britannia» 'CQmme orud·et. I!J. gravit petit à !petit Les 'echeilQns ,de [a 'm:arine. C'était Œe vtérita(b!lJe Anr4ais travai!lJleur m'ais .t'fl . . D' d' 0 " ILlJ.eg ~a~I'que. Que ' un gr,anJd 'calhne et Ide réelJUes 'oapa,cités !p'Qur ,cQmm'anoor ID etaIt f Qrt bien 'CQté ,de ses s'lllpéri'eul's. '

2. A la découverte du pôle sud

. En 1899, ~Ie prQjetd'une expéd!.ittion britannique ,dans a.'~tarctique mûris. ~alt Œlentrem·ent. L'Qn ICQnnalÏ's'sai!t tt'ès :peu Ide ,chQse de 'C'eS régions glia,C'ées de l"extJrê~'eb8.u'd. IlL falIil,iait 'dQnc un m'a'l"Ïn expérimenté, un éhef de vaileux pour mener a len 'cette 'expéd!Î.'tion. Avec Q'l"œre et 'Pr'éci:sj'Qn, iil anrim'a «La Décou. v~~rte». S'CQtt avait PQur mission ,d'eXlpŒore'l' [a Terre ViotQrÏ'a, et J'a «Granlde har­nèr~ ·d'e gLace», .ainslÎ que de pénétl'eIJ.' !l!e :p\1usa'Vant pQssi'blIe à lL'intmerur du oontJment anta,r0tlqu'e. En fait, Scottav·alÎt [La seorète esp'ériance ,d'attem.rdre ilie 'POle. E,t Ic',est ,de 'peu qu'iil éch()lU,a à S'a 'pl"'eJmiè'l"e tent1ative.

ID 'partit ,dQnc avec unie équrpe ,de scientifiques. Il1 vouiIJait faire- ,d\mtres dé. CQu,:eTtes que 'oeJIŒredu pâle. Le pôlle s'est-i!l: idoéJp~acé? Est-'CIe qu'i[l y :a des traces de ViI'e? VoifLà [}les questiQns qu'iŒ VQuU,ait résoulœre.

AU?Ull effort ne rf~ut 'épalrgné. IllIS se (lj.'vJ.'èrent à des t'l'av'aux sdentifiques des pŒus ,dIvers. IiLs y a[[erent en traînearux, à :skis, à pied,. Es essayèrent même de Se [lancer ver.s [Le Ipô[e, m 'ais !lie temlps S'e gât'a, Œles chiens flI.aJIlichèrent et iŒrs' durent renQncer.

~c'Ott pl'ouva qu.'i[ était un ex'Ce!lŒent condweteu'l' ,de traîneaux, et quoique tQUJ,Q~1S 'ca!l~e, un 'chef à l1a hauteur de 'sa tâche. III arvait 'compris ilJes 'P'l'obllèmes poses a (La 'SCIence 'par Œ:e 'pMe suld let iIL 'avait déoQuvert ,de nom1hTeux spécimens géoilogiques,

b

Ci Préparation de lia grande aventure

Arp,rès S'on .t'etour en AngJ!eterre, iJl lcQntinua à servi'r ,dans Œ'a marine pendant quelliques . années. Mais iIl. ne :put renQ'l1Icer à 's'a pa'ssion. Et en 1910, iŒ, se 'pré/para à nouveau, m'ai's 'cette fQis pour aa grande :aventute, 'aventure sans retour m ,a[­heur'euseanentt.

]l rurrim'a Je 'p[us gr,a[lJd halleinier ,de [t'épQque, [le «Terra NQva». A SQn ·aven­ttU.'e i[ a'lllia de nouveau la sCÏ:enlce. Jugeoll'so'en p(Lutôt: falÎsaient Ipartie ,de ['expé­d~tion: ,des physi'Ciens, Ides géQ(liOgues, des biQ!1ogist'es let un oCÎnéaste. Cepenldant Scott Icon'l1'aÎ'ssaoÎt «son» pMe et i[ se heuTtait à un gI .. and 'Prohlèm'e: ['e choix des m Qyens de 'transport. Ill, emlportait 'a'VoeJc (lui -34 'ehiens, 19 'poneys et 3 tracteurs à ·chenillŒes. Mais il n'aVlait pas téso[1u ~e pl'oMème lp'oulr autant.

Au ,cours de ['arutQmne 1911, Qn a'vait éta:b[~ ,des dépôts Ide vivre le [ong de ba route '-p'o['aire jUB'qu''au 80e ·parallll.èlle. Maintenant tQut etait prêt, [,a g'ran,de atta'que aiJJlJai t 'coIJnID'efllC'er.

-_.-- .-- 11l1e EXipOOiJtJiJO!I1

2e Exp'édi1tiÎlon

4. L'héro'I'que aventure

·Le 'pô[le S'emhlait vouiloÏT gal'deT à tQut PTix 'Sla virginri:té, :iil aocalb[;a 'ces no/biles voyag'eurs ,des pires tQumnents. TQut :d"a,bolr1d 'a'pTès <rll'e~ques jQUIJ.'S Ide m.aJ."Iche, ~Ies tr'aÎnea'llx à m'Oteut' SQnt mis hQirs d'iUSage par un f'rotÎ,d 'dépassant - 30,0 C. Les poneys et -wes Ichiens tranSPQrtèrent Œes hagages juslqu'au ,début rdiécembl'e 19'11. L'aV'anice était très !Lente, 'car h tem,pête nie cessa de Is'Ouffl,el' :dura'llt 'Ces pll'emie'l.'s mois. Bientôt [''On ,a:haUit [tes ,dleIJ.'niers PQneys PQur ,se nourrir 'et ['Qn ~ .. enVQra [es chi'ens. SCQtt et 'SQn 'CQ.urageux grQupe ,deVlaient 'l'1Î.squer ["as'saut finra[, san'$ tra'ctel,.ll' sans p oney et sans chien.

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Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1967

'De furieuses tourmentes f aÎ'sai'ent rr'age et !Le theT1ll'omètre descendait ' ~ 40° sans jamais rem?nter il zéro. Fai]j1ait-iŒ 'abandmIDer si p'l'ès du but? Scot~ renvoya J'a grand>e 'palrtIe ·d>e ses hommes et n'en garlda que 4: Dr Wiason, O ates ~o~vers" Evans. MaIlgré 1'em.pŒ,oi 'de skis, Ua m'ar'che ne fut jamais f,ad~e et ['0 ' etaIt. tœs en reta:d sur ['ho~"am'e prév~. M~is ['aventure en v'a[ait ~:a peine, : fa~alt avancer coute qu~ coute. Le 16 ]anVl'er 1912, aes hommes 'ape'l'çurent au l'Ü~ une· grande tache nOlT,e, dans [e Idésert b[lanc. Que!Jll.e 'l"a'ge! QuellllJe déce!ption! Re~er de tout gagne!> d 'alpporter à son p~ys un trrophée m'agnifique et éch ouer ~a~te~a~~! ~h! OUI .,car . Amundsen 'ava!lt ,dressé sru: ['e pôle [e- ip'av:iIllLon nO!_

v'egleI~. C etaIt [,e 18 pnVl'er 1912, Œ1e cœu'l' Œml'1:d qu'e Scott et ses compagnons toucherent la tente et ~Ie c1rapeau rd'Amililllds'en. " ,En dép~: du fl'.oid. g11a1ciaU. et d.es vents furieux, [e [l"etour s'effectua au tlélbut

cl une maruere satlsfaI'sante. M'ais, Evans se frr'a'Ctur,a [e crâne [ors d'une chute. quel'ques jours pJus tard, i[ m'Oul'ait. Pour comble de maU.heur, ills s"alpe'rçul'en~ que Ue carbuI~ant s'était évap·oré. PtI'us de chaa'eul', d.ès Œ'O'l's .paus 'd'espoo.r.

5. Triste fin

Dès/ llo'1:s, ' a'e gel Œes m'Or,dait pŒus fOl~ et eni-l'avait [eurrs fiévreux efforts iŒs se 9:aîna~ent ,~_,p:g.file -tl'un ,dépôt à [,"aub:e. Le 17 mars, Oates, fus mem,br~s à dem~ gel}~s, 'Sent~L~:il dleVenait une >charge, Idit ~ ses 'comp,agnofiS: «Je 'VIais partIr pOUl' §lsséz Œ'ongtelnps». III ne revint p'a:s ... Le 29 m 'a:rs Scott écrivait d ans son JOlunàll: «Toujours. d'épais tourbiJlllonrs ,de neige Ichassés p'a'l" Œ'a tempête. Main. tena~t .tout eSp'Qir doit êtr,e aballidonné. Nous tiench:ons jusqu'au bout. Nous nous aff~l~[Isson~ ,de l)~US en pUus et 'la fin ne ,peut êh"e élloignée. 'C'es-t regrettable malS Je ne pen~~ pas pouvoo.r contimlel' à écrire ... » '

C'e~t pro~ablelll1~ntt peu 'a'près ces mots 'que [es trrois ,hommes périrent victimes du f.r~I,d ,et cle Ua neIge. Ce ne fUit 'que huit mois tplLus tmid 'qu'une patrrouillllle dé. oouvnt aa tente et les COI'p'S .

. Des ,llettres, ,des notes 'quo,ti1diennes, Ides 'p'hotog'I'a1phi,es laiÎnsi que ·dJe vo!Lu. mmellX spécimens géoflogiques fUI~ent retrouvés Id'Mls sa1:lente. ]I alVIairt ,découvert entre autres lUle-pieITe empreinte ,d'une magnifique f.ougère trOlpi'caŒ'e.

Son av:entur'e n'était pas inutriîe 'Puis'qu'ellll.le avait ub. but; ISCOtt était au service d'e la science et i[ est mOl~t en SerViaJIlt son be[ Î1déa[,.

6. Que nous apporte-t-il?

Avec Œe reoul du temps, iŒ a'ppa'raît que Scott tout entier à son pr'Ojet avarÎt assumé un maximll'm de risques, et iŒ a finaŒem'ent choisi, se[on [>es traléLitions de (l'a marine ang,l'aise, de ne pas survivre à S'es hom'mes. III prit '«sa» diéJciSlÎ'on en toute ,conscience, certain qu'e a'es Tésu[lt'ats S'cÎ'entifiques ser,aient sauvés à brève échéance.

PIlus qu'e pour tout autre exp['ol'ateur, [·a vie Ide Scott est Œe reflliet de l'h'Omme et 'de son cal'a'ctèl'e; à toute époque ceux qui ont ['e oUllte du coura'ge se penche­ront sUir l'histoire de cet homm'e call1lne, de cet 'Of.f.1cier modeste pour y n ourrir leur enthousi'asme au souvenir de s'a g'rande aventure. Reten'Ofi's sa d evise: (lutter, chercher et ne jamais ploye'r!» Vincent Carron

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NOS COLLE GUES

Jeall Follollier

> J ean. Foffiloni1er: type caralctréristique de l'authentique éiclI:ivain du terrroir. Dépeindre' le personnage sails le tl"ahir .n'est poi,nt cho~e aisée. Monta~ar~ d'Hérémence, ,dont ill ûa1Illpe la siUho'U'ette, ill. en ~osse'~re ['a rIche nature:. se~s In?e et lu cide d·es réaiLités, tem'pél'ament ea[me, malS quI eXlp[ose 'alU beSOIn, IrOnIe, amère 'Parfois, de celui qui voit (loin et auqu.eil on n'~n. ,c?nte p'as, s'agesse pil'o'Ver: bialle ,des gens ,de [là-haut, 'am'OUr passionné 'de ['a ver!lte, de [,a terre nata[e, fOI prof ofllde et sans f'aillle.

Ses étude? E,colle norm1alle: brevet en 1938 puis, cellui des ~'angues en 1939. Iil enseigl1e à M'âche, à Eüseigne, ellifin au:c co:nrs ?~mp[létmen~aiTes à ~i~n. Dè~ l'âge de 18 ans, i[l éprouve [e be~oin, com~Ien Im~'erileux, 'c~ ~vre'l', ~es I·dees qUI bouill.'onnent en !Lui, ·de communlquer ses Imp:resslOns, son 1,de'a~, ,d apporter s'On tém oigna'ge.

Son probe meSSIage? Faire mieux connaître ['âp'l'e vie de nos ;nont~gD'ard~, révéJ1er '1'âm'eseorète, si méconnue, des habitants des hautes vailllees, rdecouvifl'l; Leur vrai visage, magnifier [e pays dont i!L vOUJdrai,t, fa'oo 'aux l'éforrmes modm'nes de structure COll'SeTVer ~e cara'cotère, [es tTlalditions, [es vertus ancestrales. Son œuvre ÎnitÏ'alle: Peuple des Montagne~, parue au p~ntemrps 1944" con.st~tu~ ['a première étape v·el·S un but qu'ilL p'OU'l~SUJlw'a 'Sa!lll~ ~"eU.a'che ~t !:rvec tenaJcIte, 'C ~t aussi la révéll'ation d'un tallent p'rom'eUreul'. Les 'C'l:ltlques !LUI reservent un alOCueI'l f.a'Vora;b(J..e; Pierre Va!l!ette, ,dans sapréf'alce, 'en soULigne [l"heureuse r éussite. Bientôt se suocéderont:

La Nuit Mauvai'se: roman.

Marguerite Voide: rom'an, prix GaspaJrd Va!Lette 1945.

La Vigne Morte: récits, iflIlustrations de V~cky.

Histoire d'un Banage: pièce théâtrallre, musique de PielTe Haenni.

Au Idébut, aesty'le ,de FoIlIlomer est vÎ'sÏh[,elment. tributair~ ~re RI~:Uz ,et '~ussi , un peu de Zermatten qui [ui a ouvert certa~ ~onZO~'S. P~tIt. a petIt I[ S ;affl;·me et acquiert ,cette persorunallité qui !le cara'cterllSe au]oUl;d h~I. Sobre, '~n~e de toute vaine littérature, agreab~e, viv'ant, i[ cou[re aU.erte, il;i'mplde; e;n h "alts VI~0.u­reu:c ill. peint ses pers~nnage,s a/Vec ~ ~a[i-St~e ~ ~,éldult. On [le ~tt. a:vec phlslr. MaIntenant notre 'coallegUie s att'aque a '1 all't SI difbcii1e.du <conteur, IIL.corre~ond à' i{e nombreux joœm,~ux et revues. LaU'r~at ,de lIa SUl8'Se rÜ'm.a~e., I~ o~tmt en }anvieT 1967 à 'l':ocorusÎOIÏ ,du 20e 'anniversau-Ie Ide ll'Un'esco, un lprIX hUerrure pour un travail ,d~ 20 pages sur J~e"~hème: Dans queillle IIlesure et.com~ent ['élco~e peut­ellle f avorriser hi coooalssahtce et [es cont'alOts a;yec Jes OUYrlm\S etrangexs.

Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1967

~sprit cUl'ieux, ouvert aux tend'~n~e;';a,~t,ùefI[é~ cl" r T " d' . r'0lu~ion, .i/l occupe une p~-ace en vue clans !La hi=~: Ire )~dJa'g~glque en. pŒeine 'les Sille hnea, pas un JOUi' sans une ai eŒ • ense:gnement. NuJlŒ'a

du vel'be pOUL' ac ,. l 'L :""' ..! ' gne t est le consmU Idonne paT 11&>'0 Dl1a"t ' querl.l' \ ·al>'t'e'CIii"ù· . . cl ~ ,Il N ' ',h .. ., 1 te à oe pro'cédé adjuvant. H s'est i, ~~é 'il st)';Le. ,ot~ 'cpWlè~?e ~ouscrit pŒeinenl'en: heul'e ... N'est-oe point a' nI!pd' .. ' en ~fet, !la ta'Che cl ecnrre !Chaque jour 11 ....

'. a une . eClSlOn ou transp'ar At a . Il' ....... le rnalntenl'l'et ·d'e pa'rf "'';l'e s' f . ' , .al e SOWCl !1'afiiOlnant de '. ~ a omnat'lOiIl ... temOIgn '. éIt , d se consa'cre avec 'amOllir tous ses sOOns 'aux p1!ép' aratÛgs~d"un()quhe~~ " II llP.on~a:gn~rd. : qu,i

. . ' . 1... e,. elllJ,e 'as~en.Sl0!l~ - . "

Ses projets dans !I.'Ïmmédilat.: d '. eux ~UlVres ·à parr~î,t.re:

Va·laisa.nnes: nouve!l1les. ~ . ... -

Valais d'autrefois: inv,entaÏrre dres t'l'aditions ~l() 'ClaŒes ' - - . ' " - -. . . Quant à l'av " . . . -' ~. ':. ., ~.

cU'ose P t A eml, le~pectons-en !Le sem':e.t. 'La lListre :'de ses œuv~ ~t' 'J' IQ ' ' d~" . eu -etre nous reservera-t-i!l. ell'corre Id !Lus .,' '. . J,.. ' .. !ll , etre

no~s 'nous en l'éjouissons. ,e 'P . _ gran~es ~Ul"p~es?· D"~'Van~e; C.onolusion... p ·ratique. Cher,s coJllè ue . . ' . ' ", . ,. . ' : '.,

pathlqu:e éoriy;ain, f.aites-Je .connaître ~ncs~u:ous lUI bsez deta'p'PTeo!eZ ae, sy;m. des nôtres ,n'est-;ce Inas? On 'e 't . '.' . agez e, ~~C?l1J 'ez ses effo:l.'ts; ia, est

, 'd . " h 1:' . s , SOlllVen't . SI seuIL 1l0!I-"SqtI on ve t ·· . t . ' .. 1- ' gnm, e tac e et s'efforcer de TéalLis jL ."':l1 .'d' IL ' .. .' ',u .. ' en reprOOlUTe une

el' un 1Jt:U, 'l' ca., . '.. ' . . '. . . , '. . .

,,'

t Marcel Re:V8,z

..... P.'Pignat

• ~ •• : ,'. 1

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; .. '

L~ ~oi~sonneuT cherc~'e [e bon, gr·~ir~. :Co~e a'a nior~: ~" "_ '.' --_ .. , .. : .' .... ' ,. ~ .. AmsI VIent de nous quItter Œ'un cl. [ , . ' - , - ! . , ,_ . .. , ",, ' , ..

gement final. . - . . e~ p ~s ~erIt~nts d entre n'Ous pour a 'engraIi~ Erst-ill nécessaire ,de Œe ;: . a~ ,; . -" . : 1

si étonn'ante présence? presenter, te. ement l~ Jut" ~'Ûuj'OU(l'S et p'~rtout, d:une

, ,Marce(! Revaz inrea'l'nait à l,a perfection ' . ,-' Ide . , , '. . cl athlète, petit 'air 'clébonnlaire, {!hef de fiJeun con~ " ~'Otr~ "pax~·,. Be!l~è s~ature au hon m·oonent 'Ou fermer l' ' 'UŒ " . aux . . lId~es. ,cilJal~es,. ~aJdhant . insri~ter fi.dèle à une ligne cIe oonldul't û'IdetI e. ,qlua~d rcer%talneg- ICl'l"OOnstances ['exigea~eht,

, 'e ' erpUlS ' ,onmem h" h '. " ' ,' et charm'ant camara.d, t-'l . o ~ ~s e OlSJoe, on ·v.J'Vant it ' ~'(}ocasion , w e, üJ. nous Tevlent à ~' "t h . .. ... ,

Société Vahisanne d'E _1 . • ' ... >espl'l! CIe C Iffl:. ancl'e~ . prési.dent ·de la u<ucatlOn au terme a. . 2·5 '11 . ' '. -" . ' pagnel' à sa ·de' " d ' .e ce 'aVp!! ou nous dume Œ"alOCom~ . lnlere · em'eUll'e. · . '.. .. . ~ . ~ : ' ' "

Je SaIS que chf .' f . -. . .:' - ' , en ," e re portIalt su flTa; 'P0Ul' t'OUS ·ë'oox qui U"ont COlU1JU ' ',~. " 'aitl' '

meanoIre. , .; ', i ' ,a e g ~r

12

• -' 1 •

Cependant, 'pOlU' l'édifi.cation ,de-·ceux qui 'Hou,s suivent ,dans 1a pTofessi·on, il nOUS p a'l'aît utile de mieux ·situer cett·e ,h~e a'cti'Vité hUlIllaine.

Né au d1t%ut de ce siè:&e, Ma,rceJ Revaz pouvait IQonc espérer entrerr ·dans [es dou ces années d·e retraite que Œ,€ Bon Direu veut bi'en réserve'l' à queillques-uns ·des siens. Mais ~e Bon Dieu en -déoi,da autrement, après quarante-seJpt ·ans d'enseigne~ ment, iŒ 'nous l'erill.,eva. .

Exi'stenrce t'O'Uailem·ent vouée au bien ·de rtous. !M'aI"ceil R-eV'az est mort à 66 ·ans après a'Voir donné une eXle.ptionp.eJll1e mesure à a'a société. A 'côté ,de ses fOl~'ctions de «régent», iŒ fut ,donc successivea.nent - et on voudra bi~n excuser !la séche­resse de cette énumération:

- P romoteur des preTIliers cours 'p'l'ofes'sionnel1s ,de Martigny - point ,de ,départ de Œ'épanouissement a'ctue1l de :la formation"pTof'essionneill1e' dans notre canton.

P résident du groupement ,des instit:Juteurs ·de St-Maurice pendant vi.ngt ans.

Memhre du Comité de ~:a SYE ·depuis 1942, 'puis S'on .président Ide 1957 à 1965.

Membre fondrateuT, en 1943,de [,a ]fédération ,des 'servi'ces 'pubrrilCs ,de l'Etàt du Valais et son président ·de 1949 à 1962, et ensuite membre d~onneur.

P romoteur ,die Œ'AssocÏ.a-tÎ'on ,des productJeurs ,de fruits let 1:égumes Ide V ~T1l!ayaz et environs.

Cl'éateur de Profruits, qu'i[ présida pendant quellqrU'es années.

F ond'ateur et président de Œa Œigule anti..tuhercu[J:euse de St-M'aurirce.

P l'ési,dent de ~-a Chambre pup.iilll'aire d.e Ver~1'ayaz. L'un des premiers millitants, ,a'vec M. René Jaoquo.d, dans ae mo~vement chré­t ien-sodaŒ vaUaisan.

- F ondateur die fa «poayphonia» die ·Vernaraz; ce m'erv'eiŒŒeux ·chœur mixte .qui, l e jour de son enseveilissement,!Lui rendit, sous ['a ,di'rection lde MilChell Veuthey, un si parfait hommage. -

Cerei n'était qu'une esquisse. On 'comprend mieux un être de ce 'Ca/libre qUand Ires circonstances vous ont arppelLé à travaiilller en sa com/pa'gnie. M'ar·ce,} Revaz ne connaissait pas [-a limitation d.es petites frontières. ]l était à tOJlt et à tous, arv'ec son immence bon 'cœur et son non moins i'mm·ense souci 'de ·servir tout le mon'de.

E t à voir l;a f.oule ,qui 3.'·atC'colllllP'a'gna à 'S'a IdemièTe ,demelm."e me 25 'aiVriil 1967, il est pern1Ïs de croire que 'ce grand serviteu'l' ,de rra cause ,de tous n'.a pas œuvré en vain.

... Il faut encore 'pailler ,du prés1dent ,de /l'a SYE. ,Ayant siU'cC'édé à Louis Prallong de St-Martin ,dont i!l fut Ile secrétah'le, iil ,dirigea notre So~ciété au moment où iJl failUait coilanateT toutes [-es énergies 'pour aboutir 'aux resullûtts qUe nous sav·ons. La revallorisation ·de notre statut' matérièU est en p'arti'e S'on œuVre.

Mon ·cher Marcel 'Revaz, merrcÏ au nom, de tous ~es enseignants qui prient ta famiJ1l'e de croire en Jeur sympathie. .'. . _

Tu reposes m.a.inrtenant ,dans \I:es jar/dins du.. Père. Puisses-tu toujours entendre le murmure Ide Ula 'ca'Sloalde vooSlirre, 'aJU nmIDe pOUT t,e T.appellerr qu'~ fois': tu fus de ce pays et ,que tu ['as bIen servi. ' , .-

J.F.

Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1967

BIBLIOGRAPHIE

PORCHET HENRI - Arithmétique, comptabilité, géométrie. La'Ul'ilalIme, Sp'es, 1966, 408 pra'gets, + Livl'e't d,e's l"ép0118!es.

MI8JÎItlt'e d,e d:alSS'~ supéillÎ.,elUll~e, HrelllJl'i P'Üll~che!t IlIOUS, p ll.'&S!e!l1rtle UI11 tlrès he.au m1aIl1ll.11e!l , fl'l\]~t de S'a l ,i'che eXpéil'Œlell1lC1e d'e!lll'ilelÎ~gnraIJ11t>. Ge 'maiI1fU/ell JeiSltt IdJel'ilti:tlJé laIll'X éilè'Vles ·de· 12 à 15 311181. En l'el1iaJn:t c'?Illlplte dels CO'UIl~IJ1Itl'i pédralgrogi'qUie.s IaJCItruleilis, mlle a1t1Ue1l1Jt1101J1 1I01lliUe oSpéci1a/lle ra 'été d /01l1illée au wailliga:g 'e mathém·aJbiqure. DtatIllS p,1UL5l~e'UiliS ' chalpùl~l'ecs', l"aIUltJmlll' 1110lllS. mOnlbt1e 'comm'eIl1)t Iles' mraîtlJ.'e~ preU/VeJl11t UltliiJJi's'er loe m /aitérr1i,e(l 'CulÙslen:alÏll"e au ,d,egl,é sUIP'él'.ilelUJl.'.

OeiU 'OIllIVT'aIge rcompJlèlttel'11lÎlt 'très· hooll'eIlli5'e!l11'e'11It llial ISlmiiie lœe1s' 'CÎlllq mall1ll.lellJS' 'aICJtulellllle!l11eJ.1Jt en Uistal~e 'Œart11S n05 ·c'l'a!SlSles vaWaJÏ!slaIl1lr1JeIS.

: "o- ~ "!: ·~~::.:~;::;:·);3t

LOUIS LEGRAND L'enseignement du frança'Ï's à l'éco'le élémentaire

P.rohlèmes et 'perspectives. De['a1chaux et Niestllé, Neuchâte[' 1966. 150 pages. Loùis LEGRAND ,dans son ouvralgte «L'enseignement ·du f.rançais à J'écolle

élénrenttan'e» f'ait un réquisitoÏl'e 'assez sévère dre ['enseigne!ll1en:t tTaditionn~1 du fl'ançruÏs à J'écoJJ..e 'pl'im·éÜr.e 'qui ne donne pas du tout 'S'a:Üsfa'Ction à ['hel1.u.'e actueillle. L'auteU'r imipute cette si.tuation laux Iconceptions et -aux techni ques en vigueur: abus ,de J,a !réfi1exioill, et ide lL'anlaayse prématurées, absence COl'ré. lative ,d'un véritl!ab~e exeroioe Ide ~'exp'reslsion ora[e et écrite.

L'.auteur justifie .S'es lass·etrtÏtons par une 'argumentation très soil!itde i!l1S1pirée à (1a fois de la ·crritique historique, de ~a !linguistique, die ['a péJd'agogie expé1.'i. menta!lle,et esquisse, par les mêmes voies, une pooagog,ie rnouve[['e du fr'ançais,

A une pédagogie traditionnelle du français qui préconise: - VALORISATION du LANGAGE ADULTE, rprils comme mo,dèlLe et ·comme

point de départ; .' - CONFIANCE faiTe à (La CONSCIENCE 'GLAIRE let Jaux 'Carpa/cités Icœ;du~.

tives dans a'a recoiI1lla~ssance Ides 'Tèg[res, il/eur alppœntissage et Œ'eœr <lPp[i. oation; Besoin enfin 'de ['a PLANIFICATION .rigom"etWSe, rationneilll'ellnent dé­fiui'e en f ouci'on ,d'et (Ira matière étudiée;

une pédagogie dite ~oderne ou «nouvelle» oppos-e: , ~ EXALTATION DE L'EXPRESSION ENF,ANTINE dans 's'a rtaïveté, sa

fraîcheur, ses Ù)lcorrections pittO'reslqueS'; CONFIANCE faite à ['INTUITION,

à ['EXP,LORA TION tâttomuée, aux ha,bituœes montées d 'ans ce tâtollnetmJent au ser· vice de l'expression;

CONFIANCE en llia NATURE, _ . _ _ . _ en ['HARMONIE s'pont'anée des besomls et ,des tâches qui, len ldehon ,de toutte hâte et ,die tome intervention adui1:tIe intemp'estive, fini'ront p 'ar se rejoindrre inélJ.JUlctaibŒtelIDent,

. La lecture de ce livre donnera à tout éducateur. soucieux de se soustraire à la «pesanteur pédagogique» le désir de repf!-nser ses méthodes .en vue -de tou­jours mieux adapter son enseignement à la psychologie de l'enfant.

e - Un [ectew.'

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[ PARTIE OFFICIELLE ET CORPORATIVE

Cours d'initiation à la vara'ppe

Vu le grand 'suocès obtenu ['an dernier, 11'A,MGVR 'Orga!l1ise à nouveau: un 'COUI~S /d'initila,tion à Œ,a Via'l1appe, Idu ven1dr11edi 7 au IChlmallliohe 9 juHŒ'et 'au Grand-St-Bernra.l~d,

Dh'ection 'du ·cours: chanoinre R'ausis, 'prÏleur ,de Il'Hospi:C'e et gllillde ,œ .paômé. Logement et 'pensi'on à Il'hoslpi1ce Idu Oranld-!St .. Bernar,d: 1p11'ix Fr. 45.- !pour

les trois jours. . InscriptÏ'onrs 'aU!PTès ,de Roger Theux, m'aÎtre ,de gymnastIque, Martigny,

jusqu"au .10 jui:n, (TéJ1. 0126/2,14,23). . . . Un e 'CI,I'cullaœre sel"a env.oyéle a chaque 'PoaJ:rtalcl'pant, Vous tous qui 'aim:ez Œ'a mont'a/giIle, n'hésitez 'pas Ull1 seuil instant et inscrivez­

vous sans tal"der. 'Le ·chef t1e'chnique: Roger Theux

S M GVR

La S M G V R org.alllÎ,se ·dies 'Corur,s Ide natation et jeux .à Sion [es 26 - 27 et 28 juin 1967. . .

S'inscrire jusqu'au 15 juin ,chez Saulue(1 DeIl1a[oye, Chlh, 1870 Monthey.

Pèlerinage d'été de la Suisse romande à Notre-Dame de Lourdes

Ce pèlerrinage aura aieu ,du 16 au 22 juiŒ[et 1967. Mg·r A, Lovey, Rme Prévôt du Grancl-St-Bernrurld ['e prési,dera.

Deux possibiiIités de v0'Ylage: rCal' et tl'ain. Ma!lades, infirmières, brrun!c.all~di'er~ et 'péJlJerinlS peu'Vent s'ad'resseT pour ren­

seignements et IDscrilptions, juSlqu"aJU 1er juill 1967, .à }ean-Oliviér Pralong, rte du Raw)"l 45, 195'0 Sion.

Musique sacrée

La Sem'aine roonandre ,de musique 'saJorrée aU:1.·,a Œieu à [':aibbaye de St-M,aurice du 16 au 23 juiilil'et 1967.

S'inscri'.re a.vant Œle 10 juin au SecrétJa'ri.'at Id'es (Semaines, Aubépines l, 12015 Genève, téJJ.éphonre 022 25 41 02 (heu'l'esde's l"epals et ~e SOIT).

L'a'lcooUsme est une ma,ladie - C'est un·e maladie guéri's·sable .

à condition d'être soignée à temps et par un médecin. C'est id qu'int'ervielllt [e SERVI CE MEDICO~SOCIAL.

En V ~ais ,de tells Serv1ees 'exi'stentt à SfON, tSIE'RRE, MARTIGNY, B.RIGUE. filS sont patr~.nné:s par La Ligue Valaisanne contre les abus d~ l'alcool, Service médico-social de Sion, 24, 'av'en.u:e Ritz, téll'éiphone 2 37 29,

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Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1967

{~onsuJtaltion8 sociaŒes: joUJrs ouvvab[es: 08.00 -12.00 et 14.00 - 18.00 (s'auf samedi). .

Cop.sultations médi>ca[les: jeudi: 13.30 - 15.30. Responsable: M. Czech.

Service médico-social de Sierre, 35, rue ,du Bourg, téll:. 5 18 5,6 (interne 24). Consultations soda(lJes: meI~credi 08.00 - 10.00. ,Consu['tatÎon.S méldiCla!Les: jeudi: 16.00· 17.30. ResponS'able: M. Loutan.

Service médico-social de Martigny, rue :du Bourg 8, télléphone 23031. 'Cop,&ulltations s'Olcia[e'S: mardi: 14.00' - 16.00:, vendredi: 14.00.·15.00. Gonsu!litations médic.a[es: jeudi: 09.00 - 10.30. Respo~sa.blle: Ml~e Magnin.

Service ~édico-social de Brigue, Winke[gasse 7, téllléiphone 3 26 72. Gonsulltations so'CÎa(Les: [lamdi à j'eUJdi: 08 .. 00 - 10..0,0" 14.0û . 16.00,

veIlJd:t~edi: 08.00 -10.00, 18.00 '· 20.00, samedi: 08.00. 11.00.

Res'ponsahLes': M. et Mme Leitz-Strohm.

Remarques

'Le DJ.~ H.' Pitte[~u:d, neucoiLogue et psychi'at're, 'a'ssure [es consu[1ations d,ans ~es trois ,servÎIC'es médilco-soCÎ>aux du Va[aisll'offi,aill1d.

Le'S r;ais' :ïn~di:èa'llx et -phannalceurtiques ,concernant ['e traitement non hos­pitalli.:er ,de PaÎLcoo[i'sme sont à !La 'dha1.'ge ,du Serrvke médico"'s'Ü'cia[.

·)Le Sécrétariat permanènt de Sion,.· téILéphone (027) 23729, ,demeure à votre disp.osition pour vous dQIlller tous [es renseignements nécessalÎ.'l-e:s.

. A la mémoi .. c de Célestin Freinet (1896-1966): 9 Visite à l'école buissonnière

paJr Jtacque\S dte B1'Uls'Sley~MalWiUQIe

, LO'liSq\u>'on pa'l'!lJe de Ve'rvce (Alpes Mrallitill1llelS), immédilaltJemeult ron songe à la chapeJj}1e

décoll~be p'ar -l\1atti'slS'e. III y a ceip-e!lldant auJtIJ.'e chol'ile' qu~ méQ'Ï!lte d'ê.tJre v1siJtlé. III y 'li: ['éico[te de

M. FIl'>ei'lllBt, Et, }o.r'6qUle il3. cUll.'liolS~lt'é ou Il les nbcleISS~It1éts Pl'O~eJSlS~ollllllel[les' V<QUIS pell.'uuelt1tJe!l1t d'y l}éné'tt,eI1., i~ est biie:Il ·imp0oSsib[le de n'elll p 'oill1lt co~:ell'V'ell' UIll l'i'o'll'venwr ÎuoluhalÎ.lah[e.

Ge n'ets1t p 'alS 'au cœUlr d,e ~Ia p:eti1be COmmUJI1'e de V 'enrce qUie se tlr:o,uve féco!1e. La vo!Ï,t'l1I1.~e dlO~t eunpil'u~1JteJl' une roulte ,die mOTIlt!algl.1le, t lOUlt en épJlllIglllelS à -cheveux, Le .tIrla~ 'elt ·elSlt 'Clrwr, ma,is le pay,Siar~e SlplLenaide: nets ton>alliittlés ·'{le v ,el,-dulI.'Ie à' { 'alill'le 'rêvell' 'Un pJe~Il1ltiœ, nets mimo'S'as en flloolrs,

d'elS O'l'anlgell:S, des olliirvi'elJ."S·.

Et void l'écoll ,e: UIll:e <tll'ès v ,ilei[[le bârtissle, malÎs qUli s'eJmhlle conf01' tJablJe, aV'e-c SIOn IÎm mense

pall'C, ' SelS gntnds arbl"eJS.

TOlUlt d'e swit1e, ~e d~.r,ecl'eurr-foll1dlaltleurr (Œ,'écol'e fUit ' clréiéle en 1935), m'>a!ocU!eliJJle l 'es ma,ins

tell'düe..s.

~ V rOl,1\S a'V.e?:_ d~. ~ta chall1,ce d'ê,tJr,c jOUllmlaadlsltle -'et de- m''alVo~Il' d,ermaul1dé 11111 il-oo.dez-1VOIUIS.

A~tJr~.eJ.lllt, . ce s'ont mies «.~es~> . q'llli. 'l1eçoIÎN'e!l1lt fLes vilS~ltJelaJ."S' cl ~IBUlI.' EO[1Jt ILelS hOil1UierUIl'lS ·Çl/e ,lia n;aliiS'OOl. Ils la cOU'llIall'SISIeIl1it mIiJelllIX qUle moi.!

Et aUJSosi!tôt :il enchaîne: . ~ V ~s : venez : voir' -comment , UIl1 ,ÎlllJSlt'ÎltulbeU!' cIte p'l'O'V in.c:e· a vouiLu· SOiiti1.r ·dles sooltli~"'S , nialtltlUs

d~ J~ I?:érllalgo~~ '~l~d,illiioll1'l1'eHIe? J'taii. vorud[U · dll1.aIUI~1l1eJl' Uill 'ensl~glll'em:e!l1lt b:as'é eJt cell1ltlr lé siUlJ.' ~Ia. l'~choo~he et " l ,e déveJl'OIpp-elm:eI1Jt sl)'ISItJéJmJaltJiquleIS' Ide ;Ll!' ·pet1s'o!l1Jl1/aŒlÏltéeJt ,dl~1 'lliptitudIes rp:r:orpll1ets die

l'eI1{1alIlit·. .. . . ~ Exp·~iqwez-mo'i.

~ Eh Men! v<Qi,CÏ: j 'e SUlÏJS' parti drur pr~ll1rciip'e sUIÎIv'aII1!t. III f'llll.llt, :aNlll!l1il:· tOlUlt,· qUle' Œ'oofaJn.t ailt dQ' goû1t -à-. '\ll'a~vaii'~')ler, qUie .'lle . ltIr:aJV1ati~ I8lo1Îlt pOlUll' ~ulÎ." 'UOIIl 'llII1Ie obligation, Il1Ul~lS Ulll plaisir ,elt 'llUlSlSi un

d~sir , d"aJP'l)l"eJn>d~'e., Gall" 'r'e1nJlall1lt, p~lir Sla' UJaitlUll.'\e même, es!t CIUI1'i'BUX, lil ne· ffaiLllt j'llll11'aiilS' ŒIe dé-

coWager. , "'1

- ' Q'Ueil!l'~ eJS·t 'V'()<tl/.~ mélthode. d;ense:i:glllemoolt·?

M. FIl"eJÏuet ·me 1l1egaJrdie un peUr ironti1qulelmern.Jt: .

- N'O',UIS :u'lell'S(eli:gl1!o'l1!s . . 'l'j'e/n, ou pl'elS~qule. Ge Slonlt lOOs eufl3n/ts qU1i ' <<'S,'aiprpiJ.'e:IUlleJll,t» rtrOUlt slooŒs.

Pair exe~'P~~, . 'H~ . 'O'lllt 1!e\S ' <<Jt'extbeis Iftithrl.'1elS>;. Un éIl~V'e _Ifl' ,élol'lÎIt UIll Il,écrilt quleIlJconquJe~ ·dle sIOn 'Choix,

il Œle i'Ilt- d'~a'I;lt 's,es Ciatm!all1llJdI~~ ChraJCfUIl1 d'eulX :a/pipo'r'lle ' ~Ia' <<Jl"eltJoiUtche». On Chlll~ll!;1e UUlle rphl.'lalsle,

0;1 modit~i'~ ' ~'Iire . !011m~~~'" Ni iLe/S' iil1SIl!iIt.wbelllll~ . 'llltltJalchtéJs, à Œ'étlahdtÎ5'slemle:Il't, ni moi.an&l11Ie n'till1rtell'"

ienOll1I!i . Lets élèv.es 011lt t1IOlultte Litherltlé de «'ciréer»,

- . Combien en a,v~z-VOlJ.lls? _ ~ _.P~~ .tJ.~~_~~~~10!UJSt _ ~elS_ ~~~~~,p~~ilr _ ~e _qrtII~ltIl1e _laIlllS',, 'f:'t weJs g'au.'çonl5' jus·qu'à t-œÏze

qtl'a!~()IJ.' z'e anIS.

: M. FreJinet pOUlliSlUli1t:

- Lels '~enfialll~s I~'e 'SrllrhislSleJl1lt , llCi 'aJUlC<Ua1le d'ilS lci~[:inle., ~[IS' [JaI C1'léerIllt telUX-mênllelS, Dès 8 h, 30 Hs &'OII1Il- théoriq.uemellt- 'eJll- cIlllllSlSle, mtalÎlS 'p'3S -du - t'OUlt -dIaIBS' l ie SIe!l1s 0 Ù HIOUIS' J 'JalV'Oll1lS' 'C'OUlUlU, v 'orulS '

et J!Hyi.,_ e,'_eiSl-il:dÜ1e-,diatn!S: .U!~lie saJm'e _dle'Wlln:L 'lIIO monl'lIÎIOOIl' qu~ nie l'iJatÎ/t jJaIl11}a~IS', 'l'~IÎIl' tl'è,s ~lmip'ol~llanl lt dte111,ièl1e sta chatiJ<;'e.

i III n'a pas .}~aiill' «ilrnp()il'i~aJllJt» M. Frein/et. Toull: 'eil1 rplaldJail1lt, i[ crall'eJSISle Ila t 'êtle d'un peltlÏit

h1rçO'll d'e 5 ans'. . - Guy, va .me ·che11cheu' Il le «Tlalb[leIalu de ,tl'JaIV~b dI~ lia' S/e!l11'llIÏare.

V,en['ll!n{ p'aJrt ~'l1' OOlliIl~a'nlt '~It ·l~·ir~t 'arWc;lSliltÔ't: '- VIO>i[ià, ipJapa. Fre~ll1leit. M, F1'eiÎ.tnet enoo'a,Î'llie: ' -V oyte·z, ilci lie <t'albilJeiaru d ie 1t!l'alVaIia ,de' [Ja, stellnta~nle. Hits'ooli ll'<e: «La

V.11~a gallllio"il.'·oonlaliil1le», <~LelS VOlÎles 1l'i0iIJl/llÜ1l1Je!s-», «LeIS wan1s 1l101nllalÎil11S», «Le>S1 'arènes rotmlalÎullelS» .. , ,

C oonme je pa'l~lÎ~ uln 'pieJUr é~~r1ll1é, mOIl1 inJtterŒlooultlelUll' m''e~p[~qule:

- VIO'llISalm,ei ' oOOhpren.(lJl'le . . Aû ,l~teru, d''llll1Je JleQOIIl, nousl donnons à IllOIS' éd.,èves, UIl11e s'&'~1e de

bonnlet<; · phoI110~l1aJphlÏle!s-;--NoUIS- I:Lerull' ·- d·iJs0115: «VoliJci., oocir~iplrès'eil1JtIe rune vàUat arœ tremJpS' dies 110-

t.~j.ms-. Eorils oe· qUIe 11'U -'eJl1 - P!eIl\Slet<;· ••• » L''elnIf1ll1l1It est ItJoU~orull'S' inlJt>é!l'eslSté pail' !OOs i~nalg'elS ' eJt !l1I()UIS .

'a'l'\T'enons~ :~ ·d,es .!,é5JuJLtlilills eX"l1alo1-dJilnialiI1~: ra te/Il let;;it de rillî;mlle'en SIç1IeUICIeIS, Nos, éIlèV'e'S alPpll'enUlIe~'Lt

.omnrent f()<n·C'tilQ.~e ~e:" tJél}jéip 'ho~,: JJa ~ ~dliro ... IUts eIll SJalV'enlt SIOIU;y7eUllt ,d~llVanlltJa,ge que Men dtelS .

~raoole& petl"'S'OIl1JI1e\S. '.' ' .

1 - MaJilS (et M. F 'l'teÙll1'eJt itnJsd'Slte t10wt P'aJl.'lt1ilcuilJiè1,êmr~t GIUIl' ce ipO[Œ1;f), IÎ.[ Ille faut j lamatirs obliger , ~n oof rul1lt à êtl"e pl'étsle'I1lt daJlliS ullle ISlailllJe d ie cJltalStSie; à.' ,ŒelS heull'les déttleJ1'ŒniIl1léel5. Mes «goslSles» ont

~al1~l/llÎlttermenrt I.e . {h;?~f .d"~~~-:: ~~~~I~ .~ ~1 ~oliiIl " -du j~'diln l'i1Ï etel/aJ iLeJUll' pJ~ît. C'est SruLe~illit :

1\ c1nq heures qlùJIS dlOll'V~nlt> s'e' . 'ttrouveT J.'ffilll1llJSI- 'OOImieJot'l'\7'elme,ntt, p'OUIl' oerrt'allluelS LeÇOll1s: g'l~m­

tpa'Îlre, 0\I.1t'hographe, cM<èu~;' 'Ici.; ' hro~' ne' conrualÎlSt5Jons p 'alSwelS il: éJC1r~é:~tio~s, L 'e'S 'oof'aIl1Itl<s se m:eit:oont :

~ l1éCl'OOltllOU erux-mêmelS .et' ,tIl'1lllVtüiŒIDOO,t. <félUx-mêmres.

16 11 ~

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Je pOlUll'SUWS' l ia LelC'tull'ie du «ThiMleialUl d'e tll'iaIVWiŒ» 'elt j 'e i~IS' : «Ch:ruufflWge 00rut:rm~, alcl()us;tiq~ ~

moteJU/liS ••• -- VOUIS nIe }10011' eIllSleŒ,gn.lez relUit die même P'aIS commea1lt fOlI1lool()nne le cbnrulfatge central?

- Et pourquoi p'alS'? PO'lllrqulolÏ UIll enfall1lt (l,e 13 ans I1Je SIaIl1IJ.'!aIilt-iŒ PIaS- comrmtenlt fOlJ.1lCotIDllIl1.le

,le -chaIl1Ha!ge cen'Mall, 'C'Üll11!llleullt ,\noilie l\lJI1 ruv-10In, COlnlllUoeIll,t 'elSlt ŒlalIllC1é un SlaltieŒŒIi,t>e all.'!lifi'ClielL? D_ ~a v/Île, C"etglt beruulooulP pI1!lliS UJt1ia,e q'llie d,e SIa'VOlÏil' r réciltlell' d ies V'eIliS plall' cœull'. Sarvez-vous qlUle 'nl()~llS 'aCV'o'llts d ~exoC'e[]J}le11t'8 pOltilelliS'? VI~ez VlOlÏlJ: ...

M. F'œ'i 'net 111 \mlfiJJa-ÎTl!e V'e1l1S UlI1le slllŒilJe où s'0111t eXipOIs'é.g, (l,es valSlfIS, d'es CIl'I\lIches'~ d'es laslSJÎJelttes.,

d~es '0e1l1Jœ"Îlel'S, des -alllli1mmux, -d,eJs 'P'eIÎullmlJ.,eJs qUlellqule P'OO SUIlIl·,éJaIHslt'eLS lall1s5L.

- Anne-M'all'Îie'!

Une peJt-i;te fillIle die 5 a'Il«> 1/2, I les cheV'eutX '~rès, baomls, aes, y'wx très b1.Loo5, ll11Je ,tleil1Jd [la mralÏ:n~ - C"e!Sit nO~1e gt1a1J.1Ide 'atlitlÏJSltle', me ,dlilt M. Fl'eJÎll1leJt 'eII1 me ,d&slÎlgnîalI1Jt <dlel<; laJI1lÏilllal\ltX préh~it'Q.

iI.~iqUle", elt en me g~ilslSlrunlt à ~,"o'DeIÏŒŒie : «Eilllie ra f.alilt' t lOUIt ça, d'après' dies, gIl'arvull'Ie(S> elt ,tIOUIt'es H~s prOp0lJ.1t1Î!()nlS S<0111t eX'aICll'elS».

- MaIÎltlffilalnlt, veniez vOIm- nOI~l1e i 'ITIlpl,illnell·<ÎJe.

}e lie ru,j'S. Bilen s-m: ' on Ille' p'OII1IlIl1alÏlt <impll'JlITlJeIl' l1à un glJ.'ill'Iul qUIO:riddoo, mnlÏs, celi iai1'eŒ~~r m1U1ÏJalrua.'e peJrme't 'alUX éllèvels d''ÎlIl1lpaiÏrmer eux-mêmes, leur journal. ne nombreuses éooŒel'; d'aijlb, IreUIJ.1S échangel1lt meJI1ISlllleJlllieunel1Jt ~eJU/l1S- jOIlu.·nall~ 1.·/esipectlÏlf's:. U' s~ pil~dllllÏlt une SlOi-lie- d'em'llŒa. Vron -tlrèlS s,ai]u.a'Îlre: lllll tell" à Châ,I,001Is 0111 à M<all-setiŒILe, '0111 à DOlllaaJa, a, éCll."ilt ceClÎ, je veux faire

mieux... lnformations Unesco

18

COURSES D'ECOLES ET SOCIETES Instituteurs. institutrices ... Voici de b,ea,ux buts pour vos promenades de classes et de s·ociélés 1

Téléphérique Château-d'Œx But i,déal de cours'es d'écOIle's.

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cours cantonal sion 26 juiu-ler juillet 1967

21 août-26 août 1967

de perfectionnement

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Le temps des économies

celu'i de l'épargne

CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS

2Q

E.V. No, 9, m'ai- 1%7

Liste des cours

1 Cours ca,téchétiques

COUTS No 1 Cours 'catéooétique 'au 'degré inférieur (7-9 ans) Professeur: Mlle Odile Dubuisson, 93, Noisy le Sec, France

Gours No 2 Cours 'catéJohétique au Idegl'é moyen (9-11 'ans) Professeur: M. l'abbé André PO'laert, Merville (Nord), France

COIUJrS No 3 COUTS 'oatéJchiétique IpOUl' Idl!a,sses i(p'aldolliescents (13-16 ans) Professeur: Frère Vincent Ayel, 78, rue de Sèvres, Paris VIle

Il Cours de frança'Îs et de s'ci'ences

CO'll1:s No 4 Cours de français lau Ideg.r'é inférieur (6-8 lall1's) Professeur: Mme Mina Hubert, ch. des Collines 28, 1950 Sion

Cours No 5 Lemure fouillée ·et réd'acti'On au degré moyen (9-10 ans) Professeurs: M. Charles Cornuz, Instituteur, 1075 ChaZet-à-Gobet; M. Edgar Savary, maître d'application, 1008 Jouxtens

Cours No 6 Ell1'seignement du fl'lançais et des science (11-12 ans) Professeurs: M. Victor Joris, maître d'application, EN, 1950 Sion; M. Vital Darbellay, professeur, 1920 Martigny

III Cours sur l'utiUsation du Ulm scolai're

Cours NO' 7 Le fillm: moyen moderne d'ens'eignement Professeur: M. Edgar Sauvain, 2500 Bienne

IV Cours de mathématiques

COUt'S No 8 Enseignellllent du ca/1cull à ['écolle enf.antine et ICOUirS ,de rythmJÏque Professeurs: Mme Yvonne Savioz, 1950 Sion; Mme Manette Perrier-Daetwyler, 1950 Sion

Cours No 9 Enseignement ,du cai1cull en 1re et 2e alIIDées prim:aires (7-8 -am;) Professeur: M. Jean Pralong, maître d'application, EN, 1950 Sion

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Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Cours No 10 Enseignement dru c'alLcuU. :en Ive, 2e et 3e 'années prunai,res (7-9 ans) Professeur: Mlle Gertrude Carrupt, 1915 Chamoson

Cours No Il Enseignement du c·aiLooIT. en lire, 2e 'C.t 3'e amIJéles primaires (7, 8, 9 ans) Professeur: Mlle Madeleine Mathey, 1950 Sion

V Cours de dessin

COU1rs No 12 Le dessin au degré inférieuT (7-8 ans) Professeur: Mlle M. Danielle Frésard, 1'. Carteret 2, 1200 Genève

Cours No 13 Le Idessin au ,degré moyen Professeur: Mlle Rina Rio, rte d'AIt 14, 1700 Fribourg

Gours No 14 Le dessin aru 'deg'ré supérieur Professeur: M. l'abbé Denys Theurillat, EN, 1950 Sion

Ces trois 'COUl's ainsi que (Le 'cours No 17 SeTont 'compillétés pax un 'Cours d'éduoation a'rtisticp:re à l'éco},e prim'aire. Professeur: M. Maurice Lapaire, 2900 Porrentruy

VI Cours de chant

Cours No 15 Initiation scoŒ,aill'e mus~JcaU.e par [e chant Professeur: M. Joseph Baruchet, 1950 Sion

VII Cours pour écoles et c'Iasse's spécia'les

Cours No 16 A ~'intention d,es m'aÎtl'es des élco[es de p'fomotion Directeur: M. Marcel Praplan, inspecteur, 3941 Icogne

COUTS No 17 POUir maîtres ,de dlalSs'es à tous [es ·degrés Professeur: M. Gaston Guélat, maître d'application, 2900 Porrentruy

Cours No 18 Travai~ ,dru papi'eor, 'ca!rton et rotin Œ1éger Professeur: M. Paul Allégl'oz, 3941 Grône

Gours No 19· Pour m'aÎtresses de cŒasses enfantines Montessori Professeur: M. Michel Lanternier, Rennes

CoruTs No 20 Vannerie, porur m'aÎtl'esses d'écoŒes ménagères Professeur: M. Paul Glassey, 1967 La Crettaz/Bramois

COWl'S No 21 Travaux manuelLs et bricoa'age, pour maÎtl'esses ménagères Professeur: Mlle Simone Bille, 2525 Le Landeron

22

VIII Cours d'ouvrage's manue'ls féminins

Gours No 22 POUl' maÎu'esses ·dru deg'l'é 'inférieur . Professeur: Mlle Angèle Rossier, 1913 Saillon

Cours No 23 Pour m'aÎtresses 'd'ouvragès manueils dipJômées au printemps 1966 Professeur: Rde Sœur Jean-Marie, EN, 1950 Sion

IX Cours pour da'sses d'enfants handicapés

Cours No 24 Példagogie 'curative Professeur: Mlle Axelle Adhémar, 11, ch. des Grottes, 1700 Fribourg

X Cours pour jeunes instituteurs

Cours No 25 Civisme et gymnalStÏ-que, (du 26 juin au· 1er juillll.e1 1'967 Professeurs: MM. Louis Pralong et Paul Curdy, inspecteurs

08.15 10.15 lOi. 30 11.45 12.15 14.00 15.15 15.30 16.45 17.45 18.45

08.15 09.00 10.15 15.30 - 17.00

Horaire des cours

1 Horaire généra,1

Début des ,cours Pause Suite des cours Fin des cours du matin Repas de midi Reprise des cours P'ause -Suite des cours Fin des COUTS Office divin (dans chaloullie clles deux éco[es nOirm'aa:es) Repas ,dru soir

Il Horaires particuliers

Lundi 21 août

Ouverture de b session à [a Grande sa!lllie ,de [a Matze Pll'emière conférence généora[e . Début ,des cours particuJiers (p'as de pause [e matin) Premier exercice d'initi'ation au cinéma Groupe A

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1967

10.30 . 12.00 15.30-17.00 17.00 -18.30

10.30. 12.00 15.30-17.00 17.00-18.30

10..30-12.00 14.00-15.00 15.30 15.30 -17.0.0 17.00-18.30

10.30-12.00 15.30 -17.00

10.45 11.00

Mardi 22 août

Premier exercice d'initiation au ciném'a Gl'oupe B Pl'emier exerdce d'initiation au ciné'lna Gl'O'Ulpe C Séance de cinéma Groupe A

Mercredi 23 août

Deuxième exm~cice d'initi'ation au cÏiném·a Groupe A Deuxiènle exel"lci'ce d'initiati'On au cinéma Gn.'OI1lpe B Séance ide 'cinéma GrOl1l.pe C

Jeudi 24 août

Deuxième exerdce d'initi'ation au ,cinéma Groupe C Deuxième 'conférence génértaŒe à ['aulla du ,coUllège Suive ,dies 'cours . Troisième exei~dce ,d'initiation au Icinétm'a Gi'oupe A Séanoe ·de, 'cinéma Groupe B

Vendredi 25 août

Troisième exerciIce d'initiation au 'CÏllléall'a Grorupe B Troisièlue exerci1ce d'initi1ation 'au 'cin'éma Grouip·e C

Samedi 26 août

Fin Ides 'cours Clôtul'e off.iciell1le des cours à ['aruil!a du 'coill1ège

Conférences générales

Deux conférences géll'értaŒ-es 'Sont pl~évues au pTogramme d.e la session:

Lundi 21 août

09.00-09.45 M. Guy Dupuis, SeCl"'é1Jail~e génél'a[ de ['Union Ides Oeuvl'es 'catho. qriques ,de Fl"an!ce et Président ,du Centre nationaJl ,die Presse catho. .Iique, P ,aris.

24

«La pres1se 'c<l!thOilique, une ,répol1's'e à [·'attente ,des enfants et à oe1lilJe ,des édJU:cateU'l's 'chrétiens.» Cette 'conférenoe aura i1i.leu ,à !lla 'Gl'anide salliJ..e ,de [J]a M'atze.

14.00-15.00

Jeudi 24 août

Hd. père Séba'stien Co rthO'llts, dÎl"ectem.' des rédactions: La Sem:aine, TrempŒin, Bon j OU'l'S; BruxeillLes. «Méthodes modernes pour un enseignement plus efficient.» Gette 'causerie avec 'projection 'aura [ieu à a'auil,a ,du c01l!lège.

Initiation • 1"

au CloelDa Lieu: Saàile de cinéma de l'EN 'des Instituteurs, Sion Responsable: Professeur Urs Schencker, EN des Instituteul'S, Sion

Celtte 'aJnJnée, ilia plofSL"ilibiŒIi,vé d'urne l"a:piÏlde 'Î1I._aIUioil aru ,lang·wge ert à J'el'irl!héltique cÏ:l1lém1artoy'arphique!S, e\Slt o,f{ell:;tJe à tous lle's p,all.'rtÏlcilp·aJllIIlS de lia sleslSLÏ..oil péda'go" giqwe d'été. En effet, Iles hora:ixes prévoient tlL'ois eXeJl"c:ilC'es d'~a1[I!JiIMion alU cinémlal, A chalqUie eX:eJl'cilc'e, un Coul't-mélt'l'a'ge S~eJl'a plI."és!eniIJé, projeté et alJ.1arlysé emJSllÙllle 'SiOliS iLets I1lISlple'CII:\S sruti 'Varl1'ts :

1. JJe genll."e dru fi~m et l'elS int·eJ.1.rtÏ!OI1S du r,éaJlÎ.lStarreUr; 2. ['ima:ge; 3. Jte mOI1ltage; 4. lie 61on; 5, ['Iarstp:elct pé·oo·g·ogiqll'e,

Gel1~e ar.t1lail}"Sle ste fem pHIl' équipes, à p,all.'1ÙJ.' d'u:n qUJes1!Ï'01l1l1Iruilre d éNuilŒé, ert s,erla ·SIUlÎIV~e d'Ulne mi.sle en commun, ChaqUie p'arr1!Ïcip'ant r e'ceVl"a une pe·t!ite dOlcumenrtlartJi;olJ.1 sur :Les SlUj'e!t\s itJl'1aIÎ!lJbs, ne pros·, p'e'nldJa!l1.t t1'O[S Slo[lrées cOl1JS,écutiV'es, die 17,00 à 18.30 h. , Le fillm «Une liégende ,de ,lia Jungr1e» (Dslchual.gel1slage) s~el'a pi"é;s'e'll'tJé et proj'eté à la t';la!l.i1:e de cinéma de l'EN ·d:e.s 1I1lSltiitulteull.'S'. P,rix d '1eJnj1ll.,éJe: 2 fI'. P.oUlr oetlie ill1lÏ.tifaltiiton aJI1J cinéma, ~ paJl"t~dpga1lt1s fOlJ."luerol1!t n 'oil'> gmnrdlS grou· Pe5' diliffé:J.'eulis, A, B et C, dont Ira c0IJ.1l!po8ici<Jll s'e:ra aUJl1oncé'e utlll'brlÏ·euremen·t.

SOUllDaire des cours partlc-. __ .-..e ers

Cours No 1 Cours catéchétique Mlle Odile Dubuisson, professeur, Paris

Ex,posés méJthodo!lJo~irqtIlels: qU:"elSH~e qUle ~aŒne le CjaJll~ch?smle? . ' lies pl'Ogl'aJlnmels à 7-9 aInIS; 'llll1!estml'aJll1le de oatechl':une; ~a ~alUSeDl'e, 1~ aJotli'VÎltés, Les céILébrrathYl.1JS à 7-9 ans, ,telS ,pcSlaruune5. g.eLSflnrers, we dJeslS!l'll aJU caJl!he" chiisme", Exp'Qlslbg p'l~lli.q'Ules: PVéiPaJllall1i!O'U et é-dlUlCallli.<O'I.l à l'EUlChatl:i~lt!Île, édwc'a;lli'O'U à La prÏ<ère. Tl'alV'arux pll.'laJtl~q'llie\S· 'eŒl: éq'lllÏtp:eLS SIUll' leJs rrhèmelS' dels ex'po~bst, pl~élplamÜoll.1 de OaJUJSleo:tÎJe.s, d'ua'lle cédébl'la!trlJon, d'UI1Ie plI.,ière g.esrtruJée, ..

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Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1967

Gow's No 2 Cours catéchétique Abbé André Polaert, professeur, lVlerville

E:x;p,OIsés: IVeJS thèmes de la CaJtéohèSie à 9-11 aJIl!S: ,1a pédlwg'Og;iJe dies «'Sli.gnes» à cet âge; mémOJ:ÏlswlÙon elt activiltés; le «dialogue» en cal1:bchèsle; œ ltéchis'lUe et «l,elLaJbi,O'l1. patsto!ratLe». Tl':alV'arux praroiqUies eI1l t"eù.lWtioil1 af'Vec h~ls q1llesltiol1s étudiées.

Cours No 3 Cours catéchétique Frère Vincent Ayel, professeur et direc.teur de «Catéchistes», Paris

EX!p:o:sés 1SIllIl' !Le.s prwO!cip!e..5: oroli:œ, pOiUIl' un 'adolles'Cel1!t, qlU"eM-ce qUie c'eslt? diffÎlomtJés Clt clllaJ.l!C'es d'Ulnle owl'échèsle aux ·a:dolLeslC'elllts d'·alU~olUll'd'hlUlÎ: plS'Yeho, Log'Île ,l'e1ig<ÏJeruJs'e de.s 13-16 ·Wl1JS. '

POUIl' Ulll'C C'aJt'échè-soe g:reffée srur ,p'exp,ét,i'eHce v·jJ~ailie dlelS jlefUŒ1!eJs aJ<1:oILe.s:Oetlllbs. Expo's'és ,d "0t!,du.1e iplJ.'ailÙ,que: Wa <~péœagogie ,du h&101&»; JJa ip'é'dalgog1e ,de l1'l1Ï!slto'Îll'e ŒU ISlaJ1ult; 'l'ullIillills'a/ui,on ,du <~dO'Clhll1fen1it» ; I}le tll'alViarill pair grouplesl 'elt lÙeIS aotlÎrvÎltléts; prés'ffi.1ftiaJtI1on 'Ol1iJtI1que d~iJn:sIJ.~etlllt1s die OaiIJéchèsle pOIUIl' 13-16 'OO1!S' (ilfuvIJ.'el.s" fliiCllle\5) moyens :alUidilovJÏJsuel1s). T<l'a~aux pt'aitlÎ'que',S': préip'all~lcio.n en CO'l11!l111\l1Il de thèmes de calbéchès'e Ipour Il~s 13-16 'anis.

Cours No 4 Enseignement du français au degré inférieur jVlme IVlina Hubert, institutrice, Sion

A P1OO'tiu.' d"OOlfOOlills qUIÎ eO~ml1!eŒ1!CtlalJt récole - à 5 ou 6 anIS - eIt jusqu'en 2e 1Wll!l1!éJe; 11l0lUlS, elSls'ruyelrOŒ1!Si de chen-c1lJea: e'lllSlemb1e qUle~'qulelS 111:0y ems de l~ ÏJntél'eIS\sIe!l' ,dlan1lS ~ "enlSlelÎ'g;I1Ie!llllel1lt du fl'a'll ça-.ÎJs: jielllX d "ohs!eIl,V'rutJilon, a!p!pIl~ellltlÎ\s~lalge de Ila 1eCltIUll".e (jeux); g.l'amm1falÎlJ.'e - 1eçon typ'e (j'eIIlx); vo'crubuÙ'ruill'e (j;eux ); teXlt'es, à trrlolUls, - dŒoItéels'.; textes ~1ηblJ."es - éiliO'cuttlÎlOll - .J.eçons de cho\SICIs -poéls'~eIS - expWo,iJtJaJtIÎ'O\ll d'lUn -cenl\me ci':Îlnltélt'êt. POUlr dlOŒl!l1!er UŒ1!e no'l!e gariJe à no·t1re COUl.'IS HOUIS aipip'l"en:drro'llIs qUleiLqUies chalntts à ilia p OllitJéte ,die no\S ip:eJ~1t.s '.

Cours No 5 COUTS de lecture au degré moyen

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M. Charles Cornuz, instituteur, Chalet·ji·Gobet

Au (lolllg d'UŒ1Ie cliolu(lalilll!e: d'helUIl-e:S, ùe CO.llIl's s'e pro,p'OlS'e, COIlThlll'e obj'ectif es\S'en­t1ieJl, J"aippll,olche en COmn'llUll de teXitels valr±és' ,tiu.'és d'œuvres, die bons, Gl!Ult/elUll'\S de llaiI1J~Ule flliall1çaÏi.sle. p·rur ['értJuide foulillllJée de q'UleJ.quelS mOll'C'e!ruux, de 1eUlr vocrubuilimi!l:e, de J'em syI1itiaooe, d:e WelUlllS pi"océdlés ,de SltyàIC, hl ell1!tenJd f'atÏII:e ul'Î'eIIlX conna,îrtt"e et ruimer La 1a1l1g;tl1e, eil: dllell"dter à ,d!éV'ewoipp·etl' wa l11ai1!l-'ilSle dieJs moye1~ ,d':exp,ress,ilOll. Des ex:etl'cilce!S, nombœrux (1l1echell~che du, pian. de fWl11iillLeIS de mo'tIS, qUles'i'i'Oll!llaœreS, p'ei~Îl~s CeI1Jtll)elS d'Î'ntélt'êIts·, alSIS'OIC!ÏJatriOil1!5 de mot:,s et d'idées, el'c.) permettront el1'co,re de tIÎIl' eil' p'oo,ti deis riÏ.cllle'.slSlelS, delS teXlte;s ipll'opo'S,és. Ce COIUIl'S d'éb'OlUIche a~!I1fS1Ï diill-eClt'ellllel1Jt SUIl' cedlll'i de co'mposllitioll a,vec ,1equed id eJst j.UŒ1l'eWé, 'baillit tÎÙ: est vra!Î qUie férudle foU'idilèe die textes, d'lalUll'eull"S c011fSltÎlrue Ullie des bwSleIS !Les pllU\S SÙl'es pÜILl;l' ,1'el1!SlelÎgllleJll1!ent de lia réda,ot1Ïlon. l'l eJst darÏll: qu'avec dels' éilèvelS' ,de 9 eft 10 'aIl1S', [\~lll1!éJ]JÎlo'l~altliO'l1 de 10a 'l'eclmi'qUJe d'e .!la wee;tu<l"e t1<o,it être Le comlt1OOl.t ~!oulci delS nmÎrt!re's. On ne pe.ut en eJf<e!t inSiplureil' }oe goÛ!!: de .JJi'l:e et ob:t!eIlIÎIl' i~aIiJslWl1JCle de rLa compréhell1fSlÎlon que s,i J,'e!s- diiffitcuiÙ~és mat&'.Ï!eililes die lia le!CJt!\lIl1e 13lûf1it ValÎ~'1CUle!S. DiV'eIl's moyens s'e!l:Ol1!t ilJ.lId'i1q'll éls à cet effClt, et <Les pOO" tû.C~pIOOlitls v01lJdront hi'e!ll. alpipoll1llen' I~e.s mool.'llIeilis enl UIS'alg'e clioo1lS' JJes éocoil:es. liL I!euil' Sletl'lal I1llUlSIS~ 'l'Iemùs· du malt'éIlÛle!l ,dJID.~ectenl'ell1;t uttilUiJs,rubwe pM' lieurs éllèves', f'l"UlÎlt dlU traJVlaJiJl ~n C'olll1!l11un alOCOl11Iptli depuis, p~us de S'eplt 'OO}S pWl' un gro'UiplC die six illl.lSltJiltJuJt1eIUlllS V'alUldlolÎlS.

Gours No 6

Cours No 7

Cours de rédaction au degré moyen NI. Edgar Savary , maître d'application, Jouxtens

GOllllIllifflllt ·a[Jpll"ffllrd~1e. alUx eruf.aIIlftis à s'exip'l'tÎm lCll', à welS aŒl1!erreo: pll'og<l·eslSû'Vement à di'l<e C'e q,UI'Ii[,s, VO~le!ll1t, ce qu'iIlls sient'ent eIt ee qu'ilLs, Ip:em;lel1it; COalU'lllenlt ohrenh' œes 'éJlèlV'esl qw'dllJs m'eJtil!enlt ·dle il':O<l-dIl'e dlall1iS ilJeulJ.· iidléelS , qu 'dihs s!aJcheŒ1it [leIS grouiper sous un tiJ~l'e dOTl1lllé, qu' illlS LeIS expJ.imerut dlalIlIS UŒ1!e ltangUie Gl!U'S'~d cltaùll"lC et e~a-cJt!e qwe iposlSli[)[le, teJ~s IS'Oollit l,es. bulIJs (fUie Sie PIl"OipOIS'e' d'lalt1te'Ïn!d<l"e iJ.~e CO'UŒ'S de r bdalcJt\io'l1 O.lU de'gll,é m0Y'en.

Programme La phrase,' 'COl1lSl ~l'lllCl~Îloln, e!l1!rÎ'ch1s!S'eme'l1!t, ifrnirt1a!liÎIon, prOipIl'1Î,éI~é des Î'eIJ.'Ill'es et SIOh11üéJt:é d lalI1ls l"exp'l1elSlsIÎloll. Les premiers textes,' COUtSlt'l.'lUIctlÎlon rd'un p-a:m'gil"a,phe, hiSltloi'l<es iŒ1IWcll'evée!S, hitS­tlOÜll' e!S ffll ~1l1ialgelS. Les exercices d'el'ttraînement,' repQ'odlllICftlilo'l1, imQ,t!alti'OJl, tIJ.~anJSip'o.slilti'on, compœ­re11!dlU!, eSIS'aIÎ ·d!Ï11Ï1g'é. Les essais libres, le choix des sujets. Le texte libre. La correction des exercices de rédaction, Au COUIJJs ,die 'Cie ipII'O'gmllll'l'l1Ie, illIL'l1lSllll,é d'exe'l11ip1ltelS, 'lié'all~lslés dall1iS m la, allaiSlsle, iŒ S'eIl"a aIUISISIi eX'all11'iiné q.uet! eSlt l'aipip'0'l1t die 'l'étu.de foulÎUlliée de l1extle;s , dJelS centres d ' i:nltlél-&ti.s, dle\S alUJt1res drisc1ptlil1le8 à l'-eIll!SleJllg1l!eŒJl'etllrt dlC l!a réodlalc,ti'Ou.

Cours de français en Se et 6e années primaires M. Victor Joris, maître d'application, Sion

Le !fexte ill~bre Ïimprooné f'OUlrl1'Ï/f 'aITh maÎbre quti dlbslÎtr:e s'Ort'm' d-as s!e:nt'üers halttus, l 'o'ccalslÏio!Il d"etlllS'ei'gnletr ~e fraInça~\S d'utr1e l11'alIliè'l'e vl'V'ante eIt effi'c'a,ce.

Cours d·e sciences en Se et 6e annéès primaires M. Vital Darbellay, professeur, Martigny

Oe dlerrni-co'U!l'1S vifSJe à cO'l'l1fJJIlbtell' ha fOll'Ill'aotirO!Il dlelS mairt1r1e!S et ffilaitore'slS'C(C;, diC S'e 'Clt 6e aIl1,r1!ées', daŒl1s 11e dlo!Il1Jalme ,des sCÎ'el1lccs l1lalbull'eJlLeJS, cire manière à lwtr f,aciŒtÏ.ltell' .la prbs'eruf1a;ti'on c1e l,eço!Ils d.e cholS'es eal l"a!piport ave'c les découvertes récffllll1BS. Aill'sli. I!:e p'l"ogramme de Se pllJévoilt: «L'e feu 'alU Slell.'vioe ,de J'ho!Il111'l1'e: !Le pélm:()Ire, 1e nmZ011lt». Ces Ïmp<mlialJ1ltes smlll'C'e!s ,d'.é11!eirgiJe, alllxqucll1e.s nous aojOutOOl·ons l' éJ1eotll'idlf1é 'elt l 'él1le1l'O'~e n'llJoléaiÎlt"e, ruoulS peirm~ttront d'érudiler allllSlS~ tes grandies l'éJaJMISIalbro[1JS qU~ ell1l:eJs ::> 0l1!t p'emnioSles . QUleù.qUJes leçons de boil1aruqUie vÏlOOdronlt ab!'er ag'l'élalbll,el11etl1!t l1!oltre p;ro·g1'almme. Remarques concernant les cours No 5 et 6,' Chacun des cours No 5 et 6 a donc un double programme et peut recevoir un nombre élevé de participants qui seront répartis en deux groupes avec échange de professeurs ait. cours de la semaine.

UtHisation du HLm s,colaire M. Edgar Sauvain, instituteur, Bienne

D'id qUled,q'lllC's alJ:1ll1léeis, 1a l1él,évÏ'sùlon s'el'a ilnf1rodu~lte d'aons toU!l1e:s l'eS fallllfil1JleJs. Il e.slt gl'Ml,d 1Jemp..s ,de pl,élpaJl'ffl' nolS enœaŒ1!t,s à ,deverrÎll' des t·éMSipeolJa'teurs a'Vel'­ti's,des .aill'lJodid1alc'lleiS inIlJBlIligeI1lvs, sra-chau't tire!l' !lle ulle!Ïllllieulr p'alDUi pOIS,si·Me d'e(5 prOgt'aŒ1l!ll1!Bs ft,éillévisé\S . Le fiJlm Slco.J.a·hl'e lSie'rvÎl~ de 't!rell1lp'l,i'I1 oeIt cella ,de façon pall,~icuiliièl'etl1lleallt hénéfique, COO' l'u1JillœslaltlÎlOl1 biJen C'ompJl'lJs!e ,die.., moyens audio-

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1967

vlÎIsrue!Ls" 8lU1J.'f\10fWt Ile eÎn&ma· aru degtré S!UJP'eriierull:, OfUf\IIl'e ,dJe!s horizons nouveaux, l'eIl1Jd nOltme ffl1l5 Ie'ÏJg11le:I111e'llit vÎV'aIrut, Le '11eJnoU1V'elIale s'amlS c:es'sie ern apprenant à appl'eJ1Jdl'e, Le CO'llIl~ rteIlIt-era d;oulc d'oru,enrtoer ILeIS p'allit'fcÎlp'alJ1rt1s 5UIJ.· Les d,i'VleJI'sles IlUoalnrièa.' elS d'expŒloÎlt,er IbeiS fril1ms dlallllS l,eiS diff&'enlibeLS bil.,alJ1,ches du p1l'ogl'wmme. La mamlllprulLam.on œelS proj'eJctJeJllIl1S eJt enrl'egtilsrtIPerult~ ne 61ell'lll p'aIS nég.l:igée. Comme l',a déj·à allllnlo.ncé iJ' «ECloŒ'e ValkllÎ'Slallllne», 0111 p'BUlt QJbtvettl'Î.Il' g'raJtuÏ:tleme!lllt des fillms d'eallseQlg:I1JerI1l'elnlt 'alup:rèlS ,die tlJa OenlrtJliaJlle SfuÙJs's.e ,dru fillm à Berllle, 'llIJ1 'OontIJ.'Illlt &tomt palSlSé laveJc 11'BvaJt du V:aŒlarÎls . D'<alJ1ltre Pall,t, l'ooq'l1liJs~ltllion ,d'wp'P'aIl"leiÏl5 de projec, tilonlS 'est 6u~nneJllltJiloJlll1.éJe, Il hl1llpOO1lle donlc d'appll~el1Jdl1e à maîrtl:Î'slen' c'es IliOUve'l'leg tlechnÎqUlelS d'eJlllSlelignrerI1lenlt, pomlt· pOUIVO'ÏII' Les ultlilLiJsle:r !},alrgrem-eIllt ert alV'ec p'rofit, C'Ie'Slt I}.e b'llit du COUIl'S No 7.

Cours No 8 Enseignement dru ca;}.cu[ à ['éco;le enfantine Mme Yvonne Samoz, institutrice, Sion

EIJllldre du pro'C'eSJsulS n1IeJllllall CfU'i cOll1Jdu,~t à La nroltlÎlon die 11'om,blJ.'e; COIl'l'eJSrp'Ülll" ·dJarnc:e tteJll'lll1'e à terrIue; c:onISlelt'V'aIIÙJOI1 des quJan'tlllvés; qUJaIJ1JtIÏlfiloalf1eull\'i, prélsrenrtation du nomhl'e ('alcqullsIÎllJi:on ,d,u vorcaJbuŒlaÎ!l"e JlIulmbnicrue et 'COIl1l11!8!ÏlslSalll'ce des sym, bOlles); OOIt,dilllJall'Ï;té elt oll'd,i'l1alld.'lJé dru lllolIIEhre; 'eX!eJl'CJ~c:eLS de l'ogi'quJe et d'ord'l'e. UttillWslaJt'~on d'li mallJéJr~eJl CUlisle11Jai'r-e: .JJes eX'e!l'orceJS quJal1iJ~aJti,fs. ExrplloIÏif1ati'ûn de jeu ltÎthœ; l,ers séltlilalti1olI1S; ·LeJs o'pél'alrirQIJ.1!S e.t We/Ill"1S propriétés au niveau qUilllIDJt'altif; lia nO'~altiO'll; 'Ira nmmélt'allli'OIl. GalLculllS chi,ff,l'léJs.

Cours' de rythmi'que (durée 1 heure par jour) 111me 1110nette Perrier-Daetwyler, Sion

1. EX'eIJ.'CÎlc:el5 S'lill' l' oll'ile'l1lt1aJIJiJOll s parllilall e. 2. Exen-cices SILlll' :JJa COÛll'ClilllaJtit()11 motl'ice. 3. EXe!llCÎ!CeIS SUi!.' la ba'téll"allÎ'slaflli'oll du mÛluven1:ent. 4. Ex:ercicelS SUit· La réalc;lüon aurcH~ive ct vLsulewle. 5. Jerux et cha!lllÎls mimés.

Cours No 9 Enseignement du 'Carlcu1 en 1re et 2e années prim'aires 111, Jean Pralong, nwître d'application~ Sion

Oe 'cOlulrlS qu!i' failt un JJall-gte ~ori dru' mlalliéldjeilJ CwiJsleJl1ralitrte elslt dJeslllilnié arux maîtres et aux nH1ÎltIl'eJ.5.srelS qtl!.Î n'ont pas encore fa'ut u:s'alge de ce martJérieJ. avec 1eulliS élèves.

Programme du cours: 1. Le pl''Océd,é cires «N omhres en CO'UllleJllll'l'i» (p1l1éslerrtllartrion du malrérirell. Cuisre,

ll!aM1e). 2. Ex'elrcices qu:ailiirI!altilEs elt log'i'quelS deJSrt!inbs à l'élliruboil'aJtÏon du nombre. 3. Lers 0lp,él'arti1oll1!s et LerurJ.'s propnilétbs. 4. Les balsles de 'La Il'llll11étrlaJtÎlon. 5. E~Uld'e ·d'es llomhreJs <lie 1 à 100. 6. EJ1évaitlion à une rpuisls!aIJ1Jc:e, ·eÀ"iIll,.ao1Ji'on d'ull1le l'alcil1'e. 7. Le oall-;ré <eit 'le cruhe, ,La 11111cil1Je ca:.nrée ct La l"acme 'Cuhiq.we. 8. Exel'ciiCes Pllaltrilqules.

Cours No 10 Enseignement du ca1}cu1 en 1re, 2e et 3e années primaires lUlle Gertrude Carrupt, institutrice, Chamoson

Cours No Il Enseignement ,du c'afl,cu[ en 1re, 2e et 3e années prim'aires 111lle 111adeleine Mathey, institutrice, Sion

Les derux CO'llJl'S 10 -et 11 ont ,Le même p'11Ogt'aIJ1llll1Je, Us font égaLement un large empl101Î du ma:lJériell OUlÎlSleJ11IatÎl"e; 'ilhs s·mllt d'esrt'Înés aux ma'Î'tlrers qui ont déjà UI~~llisé l,e!S ré'gLetJtes aVelc '1ellJl'ls élèveJS.

Programme: 1. Ex'ercucelS qUalllll1aJtHis et llÛgriqules de.5ltÎnés à l'éJOOo'l'alti,on de La notion du

nonlbl,e. 2. OpéTaltliOULS elt 'l'eulls rprl'orpdértés, 3. Etru,dedu 1lJomhre rsrellon l'e pIJ.'o,gm1llme de 1re, 2e et 3'e >aru1ées. 4. Les hrruse15 (Le l'ft ll'lllm,éJl1aJlJi:on, 5. PiI.'ohlèJrne\s pflaltiqulers : Ol'gtaJl1'us1aJl'Ïlon dru ,tJl'lHIV'aJiJl dlainS 'La cLasLSle.

Cours No 12 Le dessin au degré inférieur 111lle !YI. D, Frésard, institutrice, Genève

Connaissance de la couleur: ex'p-éllÏimenl'l'alti'on delS pro,priétés l'leillaltlirves arux I1JlM1IllCes é1ém,enlllJali'res. Apprentissage du colotiage: diffélrtem..tels lJechl1rÏiq'll'el5 d'arpp1i'CJaItÎ'û'l1ls pIJ.'Ogrl'lessirves. Etude du tracé: rnlÎltiJation à Uill gIl"'alphiisme précis elt l"arpid,e, Acquisition de la construction proportionnée et de la répartition équilibrée du dessin: noti,onos de miIse en p'a,g'e. Application à divers thèmes: démoniSlt1.1all1Î'oill de qwerlqwes Leçons. N otes de méthodologie et travaux pratiques.

Cours No 13 Le dessin au degré moyen Mlle Rina Rio, professeur, Fribourg

Ce COUll'lS de d'eiSl')lin eJSIt PIl',éJpalJ.,é SlpérCJÏJaJlremoot pOiUll' to1liS COOX qwi désirerut alcquéllir dies halSleJS Slo'li'des pOUlI' fl'erI1!SIeigTI'eme11lt ,de ce:l1l!e bl'aJl1,che, arÎnsi qu'une l'l'ès g'l'amldre habILelté ple!liS'onneillbe. En pJJws des clonn,ée15 mélthodo'~ogi'qUle<S, ail OOIIJŒl!l-'eIlldi11a rSllll11IJOUIIJ 'beraruJcorujp ·d'rexe!l'(CJ.Î)ceJS.

Cours No 14 Le dessin au degré supérieur Abbé Denys Thew'illat, professeur, EN, Sion

InilJÏJaltlwn à lia OOUiLOOil' (gtouillichre); ,Le 1a111Jgagre de:s couilieulJ.1S; coudterull's fondoam<elll" l'ail'eJs, SleJcondlruÏll1els, 1Jellitiw'eI5; COU~lefUll'\S com'l11émentad'l"e\5; courLeurs chau~des. eJt couŒel1Jl's flJ.'oi,des; ~es bl"l.lJIliS et 00s gris coJ,oll'és; tO:lllS rompulS; hrurmOl1!ls'a-trol1 des coruiLerull"s p'aIl' contll"alsitJe, Plall' ~aJIUiIlŒ'e; c:rum8.Ïteru ,; eX'e!l'C'Î!ce15 rpIJ.'all1ÎqUJes.

Remarque concernant les cours No 12, 13 et 14: Les trois cours pratiques de dessin ainsi que le cours No 17 seront complétés par des données théoriques et méthodologiques apportées grâce au bienveillant concours de M, Maurice Lapaire, professeur de dessin à l'EN de Porrentruy, V oici les thèmes qui seront traités par M. M. Lapaire: Essai de coordination de l'enseignement du dessin à la formation générale de la personne de l'écolier.

a) Un peu de psychologie du dessin. b) L'enfant artiste, c) Le dessin du préadolescent, 'cl) L'art et l'adolescent. le) Aspect des loisirs.

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Cours No 15 ' lnitiation 'sco[aire musicale par le -chant M. Joseph Baruchet, professeur, Sion

a) La fOll'malt,ioll1 aUld-ill1ve (-ÎnItOl1IillÜOIl1 et rythme), b) La fonl1'aJ~iol1 vO'oaJ1e, po",:e die voix, principe de la l'eiSipÏrl.'1aJrion, c) La fOrmaiMOn méJLOIdi,qf\lle, :Îll1ItonaitiiO'l1 en mode l11la(jeUJr et mme'lllr, prin'càp~

delS l1iJ.'Illll1JslP'o\SlÎlliiious, d) La fOl1rnatli.'oill l'yll'hmilqtlle, ryth/ffie/S hinra!ÏJl"e e:t t1ell"IJ!aJi~e, vailieJUll"S, IllJesIIlIl"eS. e) L'évci:l d'Il 51en1JS letsillhéJtÛlqUle, bt'UldJe 00 phr'alslé tl'Illip'l'ès l'alrllaJl:y~le trythmoo(tné[o.

diqruJe, aJP'Pl"Oche de iLa · fOJ.'7lll!e, f) ASlSlÎlmilllaJtiiJon au moyen .rue Il'impl'oV'ÎlSlaltilO'l1, c'ormp,olSilllÎ'on, pil"ail'i'q.we SIllJr de

l1JOOnhreiulX chillll1J1ls SlcoWalûr'els d'atpipllicaltÎlO'l1, Chacr1Jt ,choml jO'llll'[}jaillile!l',

Cours No 16 Le programme des écoŒ·es d.e pl"omotion M. Marcel Praplan, inspecteur, Icogne

1. Ad'aip'tlaltilon df\ll pll'ogll'am:IU'e delS êcoilJeis, die plI.".omolllÎlon à lia: 'l'llmière des eXipé. l"Ï!ence:s véJc.UJel'3, -et ,dJes /ffi1all.1JUJel1s à lUJt,ilLilSleI' en fo,l1JCJIlÎ'01l1 de ce pll'O~l'IaJIIlme,

2. L'0'1,ien't!altiI011 pr.o!elSlSfuoo1lll1eil!Lè à l'écollie die ']l{l'OimOltÎlon. 3'. Problèmes di'V'ffl~S Il,eilJalllil~s à [' éJcdlte de Pil'ollloltÎ'on.

Cours No 17' Pour maîtres de classes à tous Jes degrés

Cours No 18

Cours No ] 9

Cours No 20

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M. Caston Cuélat, maître d'application, Porrentruy

La oliaiS/SIe uul:Î'qwe: monlSit1l1e ,péJd'algogiqwe? - Diffrilcullmés de tO'lllS O'rdres -COnlIll1epaa',tÎ:e - CŒtimalt - Orgall1lÎlStaIIlÎolll péJdalgo~iqwe - EmpiIJoi 00 temps -Répalli llÎlllÎIOlll des éJli'WelS - InsllJallIlJrutliloll1 - Eq'l1lÏtp'emell1Jt - Gt·oup'ets de \trr:a'V'a~Œ -D,~tdpI1ÎJ~e 'et Cû'éldwo~l'ilolll - M 'é't1ho!doll'ogi1e de quelllqUielS hroalI1Jches - Rech~he d ed'llldallUJon COlrlltpaJl~e:e,

Trav,aiJ du pa/pier, carton et rotin llége!' NI. Paul Allégroz, professeur de travaux manuels, Crône

But du cours: Acqu;iJSl~tÎlO'l1 de wa 11l1éthO'de 'elt de la tecll11li'qUie en vule de r~sletigll1lenll'en1It de iJJa conlSltil1uolliion die Peit,i'bs OU'V:l"alg:es en p lalplÎle\l', C!aIl1~0'l1 'elt ro;lJÎal. GO'l1lllati.lslSfaJn'oo e:t Ultoil1i'S'altœoll1 dies maltiè11elS: pia!pÎlen'; O'atl,te elt cralfitolIl:, :tO'i!Le, l'ollrin, et,c, Dévet1oppe. mlffillt de ~':h1lÎltiiJa~i'Ve P'eIl'SloillnJeŒnle elt du ~oÛJt.

Programme:

P1~agles, d,écoulpalges, cm'ltollll1iagie îLégel', Plalpirel\~ p'eÏllltls à Il'tallJcolo[ elt à ~'Jamildon. Rl'épall.1a!t:Ï

'o:n d ie f'Oll1ld de bOIÎlset de fO'l1ld SftrIalllÎlfié 'P'O'llIl' Of\lIVl'llllges', -en rottlÎn,

. . Pour maîtresses ,de dlasses enfantines Montessori M. Michel Lanternier, directeur du centre Montessori de Rennes

Psychdtogie monillelS'soo'Ïlenll1le, T echrrilqUle 00 iliaJn~a\ge.

V ann e1'Îe M. Paul Classey, professeur, Bramoij

a MATH élnatique ,

--~ .... E C o L E à l'

GRA Til TU DIE

Le pl"ésent numéro de Math-E,coŒe, avec ses qua.tre pages en coullellls a pu être réallisé gl"âce à [.a gl'all'de générosité

de Monsieur Franz Schubiger à Winterthour,

d.e «L'Ecole valaisanne»,

Que nos aunabI'es donateurs veu.ill!lent bien trouver ici ["ex­pression de t'a gratitude d'e tous ~es IlecteuTS et a:misde Math-Ecole.

Entre ces deux mots se situe toute l'évolution de l'école depuis le début du siècle. L'école active a détrôné la classe auditoire pour en faire un atelier. La psychopédagogie de la mathématique la transforme en laboratoire. La mue n'est pas neuve. Des chantiers de mathématiques existent à la TV française, et depuis plusieurs années, en Angleterre no­tamment (Leicester), le labo de mathématiques a pris rang aux côtés des ateliers de travau.x manuels et des labos de biologie ou de chimie.

Il serait présomptueux de lais'ser croire aux lecteurs de Math-Ecole que le laboratoire qui a aujourd'hui les honneurs de nos premières pages en conIe urs, soit le premier qui ait été réalisé chez nous. Si nous avons pourtant désirer leur présenter celui de Nicolas Savary de l'Ecole du Valentin à Lausanne, c'est en raison du zèle fervent qui anime notre ami et en raison aussi de la qualité de son premier essai. Puisse la des­cription qu'on va lire susciter la naissance d'autres labos et engager ceux qui en ont déjà un, à nous le dire afin que nous puissions bénéficier de leurs expériences.

S. R.

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1, POURQUOI UN LABORATOIRE DE MATHEMATIQUE?

, ~~s tl'avaux des pSY'cho(Logues qui, comlme Piaget et Dienes, ont etudie Œ'a psyohog&.nèse ,des Iconlcept!s mathématiques, ont Idémontré qu~ l~ 'pl'oce:ss,u<s de Œeur fo:rrnaüon est bea'wcoup p[uS' [ong qu'on ne [e Ol"'Olralt de pume abord. La 'COilllpréhension 'en sillJl1fa'cequi, d'aillileur~, n'en est 'pas une, Idle 'certains mécanism'es, à hase Ide stimu[us..,réponse , d ' l"lS'que e ,donner le change quant à une 'appréhension vraie des stl'U'ctures

qui ~'eur 'Sont sous-jacentes, La mathémati,que est trop souv,ent--env:isagée pair Œes -prof'anes 'comme un système de svmho[es 'clos, détachés des struc­tu?-'es qu'ills deJVl~aient pournant signifier: Or, on sait m,aintenant qu'e Jes ~?l'S mlathéInatiqu'es ne peuvent s'instaflllerdans l'esprit de ['enfant qu'APRES anallyse Ide :situations 'concrètes et diverses vécues par lui, faute de quoi, iIl n'y aurait que formailismedesséchullt susceptible de donner !li'eu ,à ,des ibiLoooges peut-être définitifs. Des situations, IrÎIches en l,eIlatiou's mathéanatiques, se montrent d,ans [,a vie 'courante - cm1:es et on pourrait les .eXIpI.oiter de manière p'rofitabŒe, en faisant' pl'euv~ d'iInagination. 11 n'en ,demeure pas moins 'qu'ill nous f:a'Uldra <souvent cvéer 'al1:ifiJcie®ement ,de t;ell!l'es 'situations. C'est ici qu'entl~ent en jeu il:es matériells 'dits «'S'tructwrés», ilmaginés pour faJCilliter ll'aüquisition de tell ou t~l 'concept, en 'raison de certains c!:e leurs 'ca,r~'ctères physiques, Cependant, et ,chacun Œe cOllIlpr,enJd :aisémem, torut mJatérÎ'e[, si ri,che en possibillités soit-il, est nécessairement UirInüé. De pŒus, i[ est diffici[e à ['enfant d',albstr,au:e, 'c'est-à-lclüre 'de 'déga'ger un 'concelpt, ,à partir d'un seul et uni'que m-atérieŒ, sans 'cOlUrir Ue risque de s'en renlcl.re esoe['ave, et ,donc, en ,définitiv'e, Id-e n'être --pais en 'Ill'eS'lLre id"ahstraire. Si ,d'une part, -iiI. f:aut éviter, sellon [es mots mêmes de M, CuiseIliaill'e, de piétiner d'ans [e .con'CJ.'e't, iU faut Id'autJre part jouer Œongtemps 'avee [es figur,ations 'conol"ètes d'un concept aV'anrt de p'0'llvoh' Œe 'c:oncevoir-<dans son intégr'aŒité et sa généraHté. - _

Donc, pour ~'é'ponru'e simu[tanéonent à une doubŒe exigence, ~eillle de {La srtl'uct1We Ides mathém'a1Î'ques et 'ce®'e de (La psyohoŒ,ogie de ["en ... fant, ['em'Pll'Oi Ide matéridls ,div-ers et 'com!p!1ém'entaires s'impose.

A ~'instal" ides [alb01~atoir,es Ide sci'ellices où Œes /lois Ide [la physique et de la 'Chimie sont déoouvertes à partiT \d'lt~:x.périenJces, U'exi'si'ellice d'un ~abo:ratoh'e Id<e mathématiqu'e p 'a1r:aÎt s' ÏmJp'Ü'ser. On IpO'U1'l,ait y trrouver des matérieJl,s Idivers g!l"âüe aruxque[;s !Les éIlèves 'délcouvil-iraient, p-ar eux­mêm'es, Œ'es lI!01s qui régissent [e m 'Ollld/e ,de !La m1athéo:n:atique. Ces m-até­deŒ,s, 'par un jUldi'cierux système Ide :r o1:lalti on, po'Ur\l~aient être mi,s à [la dispositi'on Ide toutes les cŒ:asses ,d'un mêm'e étab[iss'ement. Cell,a, p 'M' aiillletN"s, Télduirait JConsiIdérab\l!ement [es frais d"alchat. C'est un tell JoahoraltoÏTe qu'e, lliodestem-ent, nous avons essayé {le réalI.iser à l'écoŒe du ValJ,entin Ide Lausaml-e, qui coonpte huit clla~ses.

2. GENESE ET INVEN'TAIRE DU LABIO'RATOIRE

A'Près ,avoir 'en queliqu'e sorte motivé ~'a Œ'éation de notre Œabo:ratoire, je me 'Propose maintenant ,d'en 'Clécl-ire 11a- genèse. Le Œ:aboil'atoire s'est constitué progressivement, pour l'élpondre à des impél~atifs ,d'Ol,d'i'e psy­chollogiqule, pédagogique et m ,athémalti'qu<e. Son équi'pement n'a, en a1lloune façon, Œ-a pl'iétention Id'êt1~e Icomp[),et. Toutefois [l'enseJmb[e des matériels qui s'y trouvent peut déjà perm'ettre de pr'atiquel" une s-aine pédagogie -si \l'on veut se m 'etJtre dans (l'optÎ'que Ides s1:lrU'otures Ide \l'a mathém,ati'q'U'e telliles ,qu'on \les .conçoit ac1:lueililem-ent, et en même tem:ps d'e ,ceill1es de la psycholllO'gie 'd'e tl'enfant.

IC'est -sellon [l'Oll<!clJre ohronoll,ogi<que Ide ['eUl' aplpm-ition que seront présentés [l-es Idifférents m<atéI-ie[,s. Quell:ques 'exen1<plles monrt'l"eront 'ensuite comment JCeux--ci ont 'Pennis ~"a'cquisi'tion Ide 'ce'rtains Iconlcepts ,d,e hase.

1963 août Premi'er cour,s \d'init'Îiation à (l'em'p[loi Idu matériel Cui,s'enaÏre Idonné

à Sion Ipall" Léo Bioll!laz. Je pressens qu'iIl y 'a ilà ['amü1"Ce d'une vraie révol1ution Idans Œ'a mléthOld,oIl-ogie Idru loa\llcull, [l',alcc:ent étanrt mis sur [es DE,COUVERTES PERSONNElLLErS de Œ,'enJfant.

Septembre Achat ,de 8 boîtes de l"ég[lettes pOUl' mes 24 éIlèves ,de 7e 'année p'l'i­

maire.

Octobre Je reçois ~a hrochure «L'éco[e alctive», 'qui est 1ecata[ogu1e des

matériels ,d"enseignement et Ides m'oyens intuitifs mode'l"nes ,de lla mlaison Foranz Schubiger à WinterthouT. T'Out 'oe qui 'se 'i'ap'porteau Icalliou[ m'intéresse. Pius de ,oinquante pages y sont <consalcrées.

Confection Id'un ta'blleau moillleton ou flaneill1og1'aphe. SUir Ide ['isore[ mou j'appŒique une 'fIlane[ll]Je, J,e 'co:rrumandle Ides f'euiillles ide, pa'pier ,dont [e verso est ve\1outé. Grâ,ce à (La texture de !la fŒanel1l1e ,et Ide ~a ,oouche velll()ru­tée, Il'-aJdhésion est pM'f.aite par simpJe Ip'i'ession, (le l'abî1:eau Il'estant verti­oaŒ. Les e1émeIllts aJpplHqués restent mobi[es. ,Ce tab[-eau est Œa pro'pdété ,de ['éllève. ]1 ne Iservira jamais à une stéri[e let :aTtifÎiciellŒe démonstt'ation faite par l'e maître. Voir photo 1; arrière -plan à ,droite.

Décembre Achat d'une règŒe à oaŒ-cu~ «Aoristo». Queilqués élèves m'iinitent.

Expl1:oitation collilective.

1964 mai ,CO'l1TS Goutartl à Genève. Dans le ca-dre d'un enJtretien pnve,

M. Rol!1er m 'e suggère /l'idée Ide 'crée1' un laboratoire de mathématique.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1967

L'idée 'est séduisante. Le 'COUl'S GoutaJ.-Id m'ouvre des' perspectives nou­ve[llJ.es 'et paJ.'ticuJlièrement fécondes.

1965 septembre

L'J,'co[e étant 'dotée ,d'un atellie>l' de menuiserie, ce dernier sera uti~isé pour confectionner du matérieil sicolaire et, pans p-artiroull,ièrement du

t , . ,1 h' . P " , ma eneJ. ~at ,ematIque. our [etude des ba-ses -de la numération, pal' exempl'e, Je decoupe -dans des blIIl'eS de hêtre de l -cnl d'épaissewl' des plJraques ca'rrées ayant respectivement 2, 3, 4, 5, 6, 10 -cm ,de côté. Par superposition de ceJl!les"'ci ~'é[ève pom.ll·,a construire des cubes. -Chaqu'e ~ève a à .sa disiposition une boîte qui contient assez ,de pièces pour ['expé­nmentaltlOn ,de S'es 6 sortes ,de pŒaques. Les enfants -découv.rent les notions de puissanoe, de racine, de ~ogaTithme.

Abaques

V ~ir photos 4 et 1. Les phnchettes où sont p-r,atiqurées une ,douzJaine de ramures au moyen de 1-a m011iaiset'!-Se vont permettre ~'expaoitation de la notion ,de valeu.T positionneil~e et conduire à une ahsrtl~alction p[us poussée -de 1a numér-ation. On s'e détaJchel1.·JaaŒ'Ors des blocs multibases qui n'auront été qu'un ruppui mOlll-entané .. .

1966 avril

Avec mes amis Léo Bio[Œ'az et Gaston Guéllat, maîtres d'ap'P[i.cation à Sion et à PorrentTuy, je me l'efilds à Paris au C.E.P.A.M. (Centre d'Et~de -des Prorcessus -d'Apprentis'sa'ge Mathématique). Pel1ldant une SeTIlJame, nous nous ,do'cum·entons abonrda,m!lll'ent sm' b manière d'intTo­,duÎl'e la m 'athématique mO!denl'e à ['éco[le p :riiluaÎl'e. A ~a suit'e de ce séjour enTichissant, dans [e -eadre ,d'une équipe que cim'ente une soUilde amitié, nous -étudions ensemble comment réailis'eI1.' un «~albo» de ma1l:h.

Juillet

Ati cours fédél'ai! 'de Winterthourr un lu:emier «iLa,bo» est monté sur i'heUl"euse et opportune initiative ,de mes coilllègues. B1Û'c-s mulltihases et bŒ'O,cs Œogiques, se trouvent réunis ,dans une seulle saillle où [es partidpants enthousiastes 1:r,avai1!lent à tour Ide rô[e pm: petits groupes. La fo(rmuile prend -COl'pS. De semhlabŒes «fIla,bos» existent actue[Œ'ement à' Sion et à Porrentruy.

Août

. Je m'approvisionne en bŒ'Û'cs muiltiba'Ses, hlocs iogiques et matériell aŒ gébri que.

Blocs multibases

I!J..s seTont de trois sortes: a ) Matérieil fabTiqué par nos soins (photo l p 'remier pŒan). Dans des

l'ames ,de hêtre étuvé je ,découpe ,des cubes et -des -prismes droits représentants [es puissances suocessives ,d'une base donnée. Ainsi pOUl' ['étude ,du système binaire, hase 2. nous avons [es b10'Os aux dimen­sions suivantes: Unité: lxlxl cm; ensuite lxlx2 cm, 2x2x2 cm, 2x2x4 om, 2x4x4 'om, 4x4x4 cm, 4x4x8 cm, 4x8x8 'om, 8x8x8 cm, 8x8x16 em. Base 3: élém'ent-'lmité: lxlxl cm; ensuÏt-e: lxlx3 cm, lx3x3 cm, 3x3x3 cm, 3x3x9 cm, 3x9x9 cm.

. Base 4: élément-unité: lxlxl cm; ensuite: lxlx4 cm, lx4x4 cm, 4x4x4 cm, 4x4,x16 'om, 4x16x16 cm. Base 5: éJlément-unité: lxlxl om; ensuite: lxlx5 cm, lx5x5 am, 5x5x5 om, 5x5x25 cm. Ces b~o'cs ne (laissent pas apparaître ies éléments-unités à p 'ar-iir .des­queŒ's i1'8 sont fo-rmés. Au:cune coulleur ne permet -de les iclentifier. La pr-atique montre que l'enf.ant a un réell pil'aisir à les mesurer [es uns par l~a'pporrt aux autres pour déterminer leurs va1leurs relatives. Chaque groupe ,de 2 élèves possède 4 boîtes de chaussUl'es cO]ltenant [es pièces -concernant aes ,différentes ba-ses.

b ) La série des b10cs mruJltibases d ie Dienres, pour 28 éJlèves, com'prend 2 boîtes de hase 3, 2 boîtes Ide base 4, l boî,te de base 5, l boîte de base 6, l boîte de base 10. Voir ,photo 5, en gros pl1an, 6 cubes super­posés de hase 6. En face, SUl' ~a même photo, Ires b[ocs non l'ayés cités pŒus haut de base 3.

c ) Enfin nous disposons des bŒocs en cou['eurs conçus par M. Roil1er, V oir photo 4. La grosse pŒ-aque l'ouge reip1.'ésente fl.a Se puissance de 4 et ['a grande barre jaune la 4e puissance de 5. Les couŒeru's per­mettent ,d'identifier les bases 'respectives. De p[us nous pouvons procéder aux rangements sans confusion. L'enfant ne paraît pas avoir de clifficuaté à s'a,dapter à ·:ces trois

m atériels; iQ se sert -de l'un et de ['autre avec 'aisance; ,du mèins terJ est l'avis de Œ'ensembŒe des maîtres qui participent au tl'avai[ avec [eurs p ropl'es é1lèves. ActueillJ..ement i1l existe aussi -dans J,e comm'el~ce ,des 'cubes et p[aques Cuisena-Ïre. Ces pièces se situent -d'ans le pro[ongement du m atériell Cui,senairedont ['es -coUleurs ont -été respectées.

Jetons

Chaque équipe ·de 4 éŒèves l)oS'sède une hoît'e ,d'environ 200 jetons en pŒ'astique de 6 coulleurs . ,différentes, donc .une- trentaine de jetons de chacune d-e~ ces 6 cou[eurs._ .

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Matériel algébrique

Le jeu com'p[et comprend:

a) une baŒanoe à bl'as égaux (Jevier arithmétique) munie, ,de chaque côté, de 10 crochets équidistantsauxque~s on peut suspendre des anneaux de même masse;

b) des carrés, ,des reotangLes, des Œ'osanges, des t'l"apèzes ,de dimen ­sions diff érent-es;

c) une pŒ,anche à trous et ,des 'cheviŒŒes de -cou[euTS;

d) 200 fiches Ide tr,avaiŒ ,destinées aux éŒèves et ,donnant ,d,es indications aux maî,tres sur ~'utiai'sation du m,atériefl.

. Conjointement au nratérie!J. Cuisenah'€, qui ~ui aussi, suivant J'usage .qu'on en fait, est un lnatérieil atlgébrique, ees ·divers m,atérieils ,conduisent à b découverte ,des 'propriétés des OIp'érations: distributivité, associati.

. vité, commutativité.

Blocs logiques

Le nombre est une p'l'opriété rel,ative à un ensemblle 'd'objets, et non ~ux objets eux"inêmes. EntTe Œe monde cles objets et celui Ides nombres se situe celui des e~sem'~Œ'es. 'Comane 'pal' aill1eul's un ·ensemb[e se définit souvent p'aT une ou pŒusiew's propriétés précises, iŒ sea.'ait bon d'·avoir un matérie1 rÏ'che en pro'pâétés ou a'Uributs afin que l'enfant, se fami­Haris·ant avec 'ces notions, pui,sse en a'l"rivter à eeillLe de nmll'bre (ce dea.ïlier n'étant jaJl1l'ais ·que Œ'attribut 'd'un ensembŒe).

Nous (disposons aussi ,de 8 boîtes .de bŒocs logiques (Dienes), cha.cune d'eilJle étant prévue pOUl' 4 eIèves. Ces boîtes comportent des séparations offl'laTIt [e pT{~cieux aV'antage de pouvoh' sen'er [es b(loos sans cliffi,cuilté et ,d'exercer un contrô['e fa<CiUe. Chaque élément de l'ensemble des Hl:ocs ['ogiques e'St 'C'araiCtérisé par quatre variabUes:

1. [a f orlne: carl"é, rectang[le, trian:g[e ou rond; 2. la cOlI'lleuT: rouge, b!1eu ou j aunte; 3. ].a taiŒl:e: grand ou petit; 4. Œ"épaisseur: é.pai's ou mince.

Chaque éll1ément ,de l'ensemb'le ,des bŒocs ~'ogiques est Œ1a conjoncti'Ün de 4 attributs. Nous avons pa~' exempil,e un éll'ément «:rect an gl,e , j aune, petit,. mince».

Grâce à un usage inte1lŒigent Ide ce 'matéâe[ renf'ant se famiHaTiser:a progressivement avec les dOIUlées fondam'entalles rehtives 'aux opéra-

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t ions arithmétiques. De p[us h 'connai'Ssance de h gr,ammaire des ensem­b~'es conduira à "lm'e étude \p-oussée de [a ~ogi'que s'O'Us-ja'cent'e à ['édifi-ce m'athématique.

Comment utilli,ser ce matériell?

Photo 6. - li s'agit de mettre à ['intéâeur du üea.·'ceau jaune (['a couJ.'eurr j'Ouant (Je rÔle de sim,pŒe indicatif; v'Oir Papy «Math. It1.odernes 1») toutes Œ'es pièces g,railicles, aUOUll'e 'pièce gil-ande ne 'devant être (Laissée à :l'extérie'lU'. De même on mettr'a à Œ'intérieur ,du 'cer,CleIau bleu (on aUll~ait pu pl'endre un cerceau Id'unle 'couŒeur quel1conque) t'Outes les pièces b'leues, laucune pièce bJeue ne devant être à J'extér,ieur. 'L'enfant set'Ia amené à découvrir qu'ill exi'ste ,des pièces g,l">8.l1Jcles ET bilieues à la fois. Ces 'pièces-d appall'ilennent ,donc aux deux ensembŒes. P ,ar lui-même, 'après 'quellqtlJels essais, iIl sUlpeflpose partÎ'e[Œ'ea.nent {).tes deux cerceaux pOUl' 'p\la,cer 'ces pièces à Œeur intersection. ID est évildent qu'au­paravant ,des ensem.bI1es aw'ont ,été {'OIrmlés à p1artir ,d'objets QUELCON­QUE<S; y \compris 'les enfants eux-mêmes!

Photo 7. - Un ëlève 'choisit une pièoe queJlrconque. 1!l h 'pose sur le trait bŒleu. IŒ s'agit Id'en ·choisiT une autre qui diffère ,de h première par deux, et seu(l;em'en1 deux, lauributs et Ide [,a pOSeIl' à côté su.r rra même ligne. Ainsi rr'a gu.'and·e pièoe roug,e, épai'Sse let 'ronde est posée à côté de ['a p'etite pièce jatme épaisse et rOllide. Seulles ldiffèrent [a couleur et [la granrdeu,r, all'Ors que ['érp'ai'S'S'eur et ala forme restent inchangées. On conti­nue ainsi jusqu'à ,épuiS'em'ent Ides IpoS'sibiŒités. Sur l1a aigne rouge, per­pencHoullarire ,à !la [Ligne bil!eu'e, ~es éŒè'Vle'S plIracent Ides 'pièces qui diffèrent pél!r trois, 'et seuŒ,ement trois, 'attTilbuts. Nous voyons que [a 'pièce ronde, jaun,e, mince et grande et la petite 'pièce rouge, 'can'ée et mince diffèrent par Œa f01'lIre, rra grandeur 'et 1Ja 'couIleur, Il'érp'aisseur seufl'e restant inchan­gée. On pourrait poursuivre ·en traçant un qua,driŒŒage. La réflexion est sans cesse so[[idté'e. Les ëlèves t1:avairm.ent 'ainsi pm' équipes de 6 SUT des tabŒes ou tabŒeaux peints en ar,doisine. Ces tabll-eaux noirs sont p osés sur deux bureaux juxtaposés.

3, EXEMPLES D'UTILISATION DU MATE'RIEL

Un 'concept, ,disions-nous, ne S'm'a Œ'objet d'une' véritablle .appre­hension intell!lectue1[l'e, que clans [a mesure où nous avons [ongtem'ps et de diverses èt :lnulltÎ'p[es m.anières «joué» avec ,des élém'ents concrets qui, en qu,efl'que sorte, ['incarnent. Si [es situations 'coll'crètes-P'erc€lptives, ,dira Dienes, ne sont pas suffisam:luent nombreuses, Œ·e ,conoe'Jpt' ~:i8'quett'a de se trouyeT IcomIÎl!e emprisonné ,dans une iniage 'parti!cuMère, ,ailloTS qu'ill ne peut être. ,dégagé - ,c'est-à-,dilre .abstl~ait 'au . sens _ét-rffio[ôgique

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du mot - qu'à Œla suite ,de nombreuses observations et manipuilrations concrètes. Void quelques exem,p['es qui i[[ustreront 'ce processus d'·ac­quisition.

3. 1. Bases de la numération

Notions à faire découw:ir:

a) groupements parr puissances succ~ssives 'd'une ba'se donnée; b) vaJ·eur positiomleU[e.

a) Jetons. - Chaque éIlève ·dispose ,de 35 jetons. Faisons ,des tas de 3 jetons chacun. Nous avons Il ta·s et :ill Il'este 2 jetons que j·e n'·ai pas le d'l'oirt de groUiper en r,aison Ide ~'a Tègle pluement convention­nehl'e que je virens de poser. Je v.ais maintenant rassemb~er ces pre­miel's tas pour en faire ·de plIus grands. l1l est décidé qu·e j'ai ['e clrr01t de réuniT 3 ·des «pTemiers» tas pourr en faire un 'pll'llS grand. Nous pourrons donc faire 3 «·deuxièmes» l'as; i[ Testera a10rs 2 <<'premiers» tas et 2 jetons. ToujoU!rs selon la même règle, je pouTrai formel' un «troisièm'e» tas. Inventaire: 1 «troisième» tas, 0 «deuxième» tas, 2 «preIhim's» tas, 2 jetons. On éorit: 1022, base 3.

b) Allumettes. - Suivant Iles mêm'es règles, l"enf ant va maintenan t grouper des ·allilumettes, 35 si .l'on veut, m'ais pal' 4. S'ill faut 4 ailllu ­mettes pOUl' former un «prermiel'» tas, i[ faudra aŒo'l's 4 «pTemieTs» tas pOUl' form~r un «deuxième» tas. NoU'sam'ons donc 2 «deuxièmes» tas, 0 «premieT» tas et 3 jetons. Ce qui s'écrit: 203, base 4.

c) Pastilles veloutées, - Pendant qu,e certains élèves travai:1il.ent 'avec des Jetons ou des .ailllumettes, ,d'autres groU'pent des p'asti.rlŒes sur 1re f71'aneIlU'ographe. F.l suffit ·de 'découper ces pa'sti~[es av~c un emporte­pièoes, dans ,de gran'des feuillll,es ve[outées que ['on obtient ,dans le commerce.

d) Billes. - Prenons ·des boîtes d'anumettes, des soucoupes, des boîtes de cigares, des boîtes de chaussuTes, Chaque élève a un sa·c de biilJI.es. lil a I·e da'oit de meUre 3 bilia'es d.ans une boîte d'ailllunlettes. lJ1 vel'Se'l'a Œe contenu de 3 boîtes ainsi 'l'emp[ies ,dans une seule S'ou­'coupe; 3 soucoupes à 1eu1' tour seront versées ,d'ans une seuŒre boîte ·d'e cigares etc... Si nous ·di'Slposons de 35 bi[Œres nous aurons 1 boîte de dgares, 0 soucoupe, 2 boîte·s d"a:JJlUilll·ettres et 2 biillles non groupées. On écrit: 1022, base 3.

e) Réglettes, - A ce starde, il palraît o'p'polrtun de faire usage d'un m a­téri,eJ. structuré. Prenons [es réglettes «'Cu1senaire». La :régllette hlanche représente Œ'unité. A parth: ,de ceilile-ci J'éJlève compose'l'a

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ses ,divers groupernen1s. Si, par ex empU'e, i~ ,dispose ,ele 35 tl'églettes bilanches, iŒ Œes groupel'a pail' troi's. Les Il groupem'ents de trois étant constitués, ill remp[,acel,a chacun de ceux·,ci par une régJlette vert cilaiT qui symbo[i'sera l,e «prenüer» groupement. Les «deuxièmes» gr()1Œpements seront représentés par trois régflettes vert dlair réunies sous forme de plaques 'cal"rl.'ées et les «troisièmes» groupements seront f.aits ,d'e cubes foriInés ,de trois pUaques s'Ulpe:rposées. On rermarquera que 'pour faiTe une pJaque, ill faurt ,autant ,de régfl,ettes vert ,ûlair qu'ill en a f all!lu d'e brranches 'pom: avoir une vert dlair: notion de puissance. Des jeux d'échange ont ~'eur p[,a'ce i1ci tout natureiJllement: une pUa'que s'échange contre trois rég~'ettes Vell'if: chir qu'on pOUl'ra appe~er «barres»; un cube s'échang,el'a contre 27 b~anches, 3 p~aques ou 9 barres.

f) Blocs multibases. - Les pŒaques, les cubes, iles barres qui constituent Œes élléments ,d'un jeu de b[o.os muhibases seront ici Ues bienv'enus pour éviter des manipu1l'ations désoil"lTI'ais inutilles. Ce matérieJI est utiŒisé ,avec un profit évi'dent (dans [e prolongement des régflettes. Les échanges s'opèrent ,de Ua mêr::.'e m'anière qu'avec ['es régfl'ettes. VOilA «La Mathématique Moderne ;d,ans ['enseignement primaire» de Dienes, ohapitre 5.

g) Les bŒocs RoŒŒer ainsi que ceux de notre fa,briC'ation permettent l'Cl

,de représenter jusqu'à la 5'e puissance, quoique, en groupant ~es cubes Dienes, nous arrivions ·au mêm'e Tésu1tat.

h) Des blocs aux jetons. - A une pièce détenninée ,des h3<ocs mullitibases on va faire correspond.re un j'eton ,d'un,e 'couU'eurdéteNninée ég'aUe­ment qui nous pemnettra ainsi ,d'identifim' sa va[eur rel,atÏve. Par exenrpwe, à ~'élémlent"'lm~té j'e fais 'correspondre un jeton j-aune, à la harre un jeton rouge, à ~'a p[la'que lm jeton vert, 'au 'Oube un jeton bleu. Je dispose ,d'un jeton v1ert et veux 'acherter d,eux baT;res en base 5. L'enfant raisonne ainsi: avec lm «vert» je peux me pll'ocurer 5 ba'1:res. Une ban'e s"a'chète 'avec un «l'oug'e». Un «vert» va['ant ainsi 5 «rouges» on nIe l',endra 3 «rouges». Ces eXJpérienoes amèneront une bOIlle 'com'préhension ,de J'a S'oustratction.

i) Les jetons seuls. - L'enfant va maintenant se libérer des h[ocs po.m.' ne trava,iiUer qu',avec Ides j'e1onsmanipullés Icom'ITIie ,autan1 de syrnhoJes reliés cependant à d,es TéaUités vécues.

j) L'abaque. - Je munis chaque éJlève d'un ahaque (photo 4, en gt'os pŒan). La vaŒeul' des réglettes, en 1'0ccurell'ce des régflettes bŒanches,

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que je pŒa'ce d,ans Œes -1' a inUl' es dépendra Ide Œ:a 'pŒace oocupée, Ainsi, je numérote les coŒonnes en comm'ençant par l,a dToite pour me diriger vers rra gauche: 0, l, 2, 3, 5, ellc, .. Si je travaiiffie en hase 5, une rég]Jette pŒacée dans h 'coŒonne 0 v,aut l, lID'e régllette pŒacée d-ans la collonne l vaut 5, dans la coŒ'Ûnne 2 eNe vauJctra 25, <Clans la 'co[onne 3 ealle vaudra 125. En hase 2, les réglettes 'pŒaoées ctans Œes coŒ'Ûnnes 0, 1, 2, 3, 4, 5,6, 7, vall'clront respectivement l, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128. L'ahaque servill',ade dlavim' pour fLes jeux en différentes baS'es. Le concept de vaŒ,eur positionne1Œ,e est atteint et e:x.p1'Ûil'é.

k) Les tours. '- Ohacune des pièces muhibases est rempll,acée pal]: des réglettes qui se sUlpel1posent en <CToix. Ainsi en hase 3, (le quatrième groU/pe sera l'Clprésenté par 4 vert ,dhir qui se superposeront en «tours»: 3x3x3x3 / v x v x v x v. Je 'pClUX égall-etrIl'ent, i,ci, 11epll-éS'enter j'es mêmes bŒO'cs 'pal' d,es «L»: ,régI,ette V'e'rt -cilair en 'positioll1 hOl,izontalle et rose en position vertica(le pOUl' indiquer Ih hauteUl' de ~a tOUT, qui repTésente eŒI,e-même un p'1.'olduit ,de f alcteurs ild'entiques.

1) Le boulier. - Le bourlier vient tout natm:e'ill.ement clans [e pro[on­gement Ide [',abaque. La coulleUJr ,des houa,es ne représente rien, seulle, [a pll'ace que oeŒŒ'es-oi occurpent indique ll!a vaŒeur rél'ative qU'ell!le 'représentent selon Œa hase choisie. Nous pouvons maintenant, et à oe stade seu!lement, abordel' l'ad­'dition et Jla soustl'action. Les retenues triaditionn1elJes S'ffi'ont ['objet de la découverte personneJl1e de Œ'éIlève. Le mécanisme Œibérateur rupparaîtra, sera compris et s'~mposCira pour r-end-re l'esprit ,disponible pour ,d'autl'es rechm'ches.

m) Les exposants négatifs. - On expl'Ûite ['a noÜon Ide vla[eur püsitiül1-nelUe qui veut que ,ce ,qui est à dToite -est toujours une fI4alcrti'Ûn ,de ce qui est à gauche. l1l n'y a Id"aiU[,euT's aulcune TaÏ:son ,de s'an'êt'e-r dans un sens ou 'dans l'autre. Nous travaillllerolJ1'S ,d"ahoil.,d 'avec ~es baoros qui sont hien conorets. Déci,dons, en has'e 3 (photo 5, à cltroite), que (le oube repll"ésente ~-'unité. Pour frixer m'On 'choix, je ,pose une ré­gllette hlLanche .dessus. La pŒ.a-que vault; a[ol's 1/3, Ua han'e 1/9, [e jeton 1/27. Cella corres'P0nd aux prenlière, Jd1euxième et troisième puissances nég;atives de 3. En trava.ill['ant d:ans d',autres hases i'éaèv'e découvtrira que J'unité 'correspondra toujours à 'La 'puissance zéro. 'La notation écrite donnm'a 0,1 pour la piliaque, 0,01 pOUl' h hane et 0,0011 pour ~e jeton.

A un sta'de pauls avancé, des échanges se feront au niveau des jetons de cot-d'eurs comme indiqué ci.Jdessus (i). Ce jeu des échanges assou­pHt particullièrem'ent Œ'esprit.

Cet exemp~e, queŒque peu détai[[é, quoique encore b:ès incomplet, montre que lIa ,diversité Id'es nlatéricls eIIll}JŒoyés pour [a 'conquête du même Iconcept ,éllimine les Idangers de condit~onnem:nts par ! a,uss'es assooiations 'et perm'et d'arriver à une ;ahs tr,actlOn VIJ.~ale. III Clst eV1<Clent que 'pour ,dlClS e.nlf'ants pllus âgés une teŒŒle V.a1'iété de situations serait moins nécessai,re.

ILes éIlèves dont iŒ est question dans -cet aTti<Cllle ne ,dépassent p'as 12 ans; Œes 'pIlus j,eunes ont 7 ans.

«A mesure que 1es enfants s'appl'o'chent du stade où iIliS peuvent faire ,des ,déJductions à partir Ide certaines hypothèses, ia est possib[e, de pllus en pUus, -de se passer Ide ['eX!p~rience .nll~térie~e. et de compt~r sur Ides opérations imaginées. Dh'e: «S1 on falsalt ceCI, IŒ se produll'alt teùll'e OU tclile 'chose» IcleVlient une méthord,e Ide 'p[us en p'lus va~·ab[e ·avec des enf/ants ,de 12 ou 13 ans». (Z .P. Dienes - «Comprendre la mathéma-tique», p. 39). , ., . ,

De fait, aVlec des éŒè'YCis -de 13 ans, nous avons etU'd~e ,dlffeTentes hases de numérations avec Ile seull matéTie[ CuiS'enûre duquel d'aiJllem:s ces éllèves se sont, ensuite très vite lJ.ihérés.

3. 2. Fractions

Dans ce domalÏne très vas1:te 1Lim,Jt·ons-nous à lIa notion de fra'ctions équiva-a'entes. Outre Œ'es 110mbTetuses, s~itUiatioiJ1's qu'off.re 1'~ ;rie qu'Oti­dienne, nous verrons que ,divers matenell's vont pe,rm'ettl'e a l enf'ant de -découvrirr cette noti'On ,dans ,des sÏtJuations différ,entes.

a) Matériel «Cuisenaire». - Décildons que 8 régllettes manon repré­sent'ent Il'unrirté. Pl~enOIJ1S la moitité Ide 'ces régtlettes: 4 m'aJ.'f.ron. Ces 4 rég!1ettCls Ipeu'Yent être remplla'cées pal' 8 l'oses, 16 ro~~es et 32 bllan!Clles. Comm'e lID'e marron représente Œe 1/8 ,de l'unite, 1:a ~ro'se le 1/16, ~a roug·e Icle 1/32 et Œ'a 1J!1anche a'e 1/64, (l'enfant ,constate que: 1/2 = 4/8 = 8/16 = 16/32 = 32/64. " . 2e eXemlpUe. - 'L'unité est nlamtenant rClp'resentee p,ar un t~am 2 olJ."ang·e + rose. Côte à côt'e, juxtalposons des tram's. de meme coull:eUl' 'chareun. On 'a 24 ,hl]janches, 12 Touges, 8 vert ,cUlail'r, 6 l'oses, 4 vert f ollicé. 3 marron, 2 Ol~anrge-l'ourges. Ill. -saute aux yeux 'que, la moitié 'de !l'unité sera rClprés'entée Ipar: orang'e-l'ouge, 2 ven fonce, 3 roses, 6 rouges, 12 ,hŒanchies. C0IIl1!l11'e ,cha!cune Ide ces l"égUIClue:s re­présClIl'te 1/2, 1/4, 1/6, 1/12, 1/24, on constate que 1/2 = 2/4 = 3/û = 6/12 = 12/24. De murltiples cheminements {liffér~n1s inèneron~ ~ cette découverte. Foroe nous est, i'Ci, de choisi'!' 'pullsque noU's deSl'rons surtout nous ili'miter à ~\a présentation de nos divers matériells.

Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1967

b) Blocs multibases. - Ce ID'atérieil, ,conçu spéciallement pour l'étUide de ,différentes hases de numéJr,ation, se 'prête, quoique d'une manière l1imit:ée, à ~" étUide Ides f:ractions. De fait, avec [e m 'atériell. ,d'une base ,donnée, \Les dénooTIlinateUJ.'s [[le pourront être que ~es puissances de ['a ha'se en question. Prenons Œ'e :InatéJrieil de hase 4. Déddons que (Ire ,cube repl'ésente norrna(Lem,elllt la 3e IptlÏ'ssan'ce 'Soit l'unité. Prenons tla moitié Ide ce Icube. J,e me pl'oour'e a[ors 2 'pŒ,aques qui, éll1e:s­'mêmes, peuvent être relll'pŒla'cées par 8 ban'es ou 32 jetons. Cha'cUlIle de 'ces pièces représentant Tespectivement 1/4, 1/16 et 1/32 de ['unité, on 'constate que 1/2 = 2/4 = 8/16 = 16/32.

c) Flanellographe. - Rien ,de p[us f <licille qUre de Idécollllper soi-même ,d'an's ,des feuiŒl:es veŒoutées des figures à not're fantaisie qui donne­ront une per·ception visueUi1e tl'ès variée de rapports équiv'aŒents. Les procédés utilli'sés tr.aditionn·eilll:ement n'onrt :den peflclu de leur va[eur (dessin, palpier décorupé, plirag,e) luais se trouvent intégrés .dans un ensembU'e ,de situations conorètes ·pŒ'U's vaste.

3. 3. Nombres relatifs

«TI importe iaujoUlid'hui, cm.t L. PaulLi, que Ides ,recherches systéanati­ques soient en:tl'eprises sur Œ'intro1duction 'die Œ'allrgèbre et p[uls pm'ücu!liè­rement clu 'call,cuil des «nombres reiLatiifs» à ['écolle prmulIÎ'l'e ,déjà, e1 au début ,du cyc!lle secollldaÎll.'e. La pillaice 'alClco'l',dJée dé'S'ol'!ffiais 'aux structures dans l'ensei'gnement Ides m 'athématiques modernes miHte d'·ailleurs en f'aveur de tei11es ,recherches».l

La Œo~ ·des expos·ants,pO'I.'tant sUir 'des nom,bres ;positifs ou négatifs, suppose une cffi't'aine 'Ûolllliaissance des J."e[latifrs . Par qtH~1 bilai's pl'Ovoquei' ~a ,découve'I.'te ,de 'ce ,eonlcept cle uomb'l'e reillatif? Me ,haslant sur ['es tlra­vaux remal'qll'ahUes Idle Dienes, je confectionne [e m'atérie[ qu'iŒ propose (<<Construction des mathématiques», p. 139, ss.) Je 'découpe d,ans du bristdl ,des Ican'és, Id'es ,di'sques 'et ,dies t'l'Îlangiles. 'Qlaque élève Iposs'édera une envelloppe contenant 20 oa1'l~és Meurs, 20 cal'J.'és Touges, 20 tl'iangU'es hleus, 20 'tl'Îangiles l'ouges, 20 Idisques bŒerus et 20 'disques rouges, Pre­nons pair exemp[e 10 cal'rés ,Meus et 12 'ca'l~-és rouges. Je veux exp'l'Îmer des différeI1Jces ( et non ,des T,atprpOIl't'S) de quantité. III faut al}ors tl'ouver une réféTence. Bare",l ou l'ouge? Je drédde: bŒeu. Nous avons 2 rouges de 'paus: + 2. Les éllèves sont amenés à ·constater que cette même dif-

1) L. PralUilJ ,d'a!llis «Les nombres relatifs» (GahiJeJl'lS ,de pérdlrugogiJe 'ex,p'éIimea.1lta~1e e t de plS')"ohoi1ogïi'e ,de ["eJnrf'lallllt, No 20, Ip. 5, S. Ro!l[,e'r . L. Praruilii - H. SUlbea.' - G. Mérl!narU'x, Ed. HeilJa'chaux e:t NireiSttlé). Ge numéro }J'J.'0'fJOlSie dies P'11o'cédlés SIUIslcrelpltlirb'1eJS de farvoll-1\S'el' il'inIÏltli,artlÎlOlldlelS écoŒ~ell's

aux 111om,br1'6S 'l,ellaftIilflS>.

férence ,de qu'antité reiJ.,ative à [la même l"éfé'I.'enICe peut être représe.ntée par une infinité Ide pilles ,de 'oa:l.'rés où Iles «rouges» d,lépassel'ont [es «bleus» ,de ,deux. ID. e8't faloiŒe , 'S'ur Icette hase, ,die se aiv[rer à Ides opér,ations d'aielldition et de soustl'a'otion.

Soustraction. - Je veux f,aÎ'I.-e «découwÏl'» que sou8'tr,ailre un nombre négatif est éqtlÏva[lent à ajouter son «inrverse» soit, 'par exemple: (+ 3) - (- 2) = (+ 3) + (+ 2) = (+ 5).

a) (+ 3); l'enfant possède d 'es idisqu'es b(lmls et des ,disques rouges

prenons 2 iClis'ques :rouges; 5 disques b[eus;

notons: 2 r notons: 5 b

Mettons-['es ensemb[le 'pour fO'l'!m:er une 'priWe qu'e nous nortons (2 1',5 h). Gomme Jes blleus dépassent ,de 3 'Iles 'l'ouges ,donnons à 'cette piŒe ~e nOlln «p['\lIS trois»: (+ 3). FOirmons p[U'sieul~s pil1es 'au~que[iLes ce même nom pourra s"ap'p(Jj'quer . Nous ,aurons Ipal.' exemlp[e: (311.',6 lb), (4 1',7 b), (5 1',8 b), (7 l', 10 b), (9 l', 12b) ... 'Une f a,millŒe (lcŒasse) ·de piŒes est ainsi constituée.

b) (- 2) Le nombrre Id'es b[leu:s s'era i'ci infél'Ïeur ide 2 à ce[ui des rouges. Formons -des piŒes auxque[[es Ile nom «moins deux» (- 2), pOUl'il.'a s'appliquer. (3 ~', 1 b), (41', 2 b), (5 1', 3 b), (7 l', 5 b), (9 l', 7 b), (15 'L', 13 b) ...

c) Prenons une pi:le Ide nom (+ 3) que j'e 'poUl'rai 'démonter pour enlleve'I.' tille pille ,de uom (- 2). Exemplle (5 r, 8 b) --~ (+ 3) et (3 l', l b) --~ (- 2) La pille-d'iffrérenlce sera fo'rmée Far <<5 l' - 3 l'» c'est-à-dire 2 l' et «8 b - 1 b» c'est-à-dire 7 ,b. NOill'S aurons (2 l', 7 b). Quelt nom pourra s'aJppUiquer à 'cette pille? «Pllus cinq» (+ 5)! E 'ssayons ,avec d',aut<res ,pi1es ,de nom (+ 3) et (- 2), ire nom de ~a pi!l.e ... différ'ence sei,a touJours ae même, ,c'est-à-,dil'e, (+ S,).

d) Au (lieu d'en!l~ver une pi[e ,de nom (- 2) à une piŒe de nom (+ 3), 'ajoutons une piŒe Ide nom (+ 2) à tille pilLe d,e nom (+ 3). :Exem'p(le si (3 l', 1 b) a [e nom (- 2)

(1 l', 3 b) 'alli'a 11e nom (+ 2) Nous 'aJVons, ,quéID.es que soient (Les pilles que je p1~enne d;ans l:es familles respectives:

(5r,8b) -~(+ 3) (3 l', 1 b) ~(- 2)

(2 l', 7 h) -~(+ 5)

(5r,8b) ---+(+ 3) équivailrent à + (1 l', 3 b) --~ (+ 2)

(6 l', Il b) -~(+ 5)

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A'Vec les l~égILettes, Je t:l'availlile dans (Le même sens en 'aŒ!lJarnt p[us loin ctans la ,symhoHsatioTI ,des rep'résentations. Ainsi je prend'S un ceœtain nomhl'e ,de rég1lettes bilian'ches et un ·certain nomb:re ,de régU:eues d'une autre coulleu:r, vertes pa~: exemplle, Ide sorte que Ile nombre des vertes dépasse ,de ,deux l'e nom,bre des bbnches. L'enfant voit que (+ 2) s"a'P­paique à une f,amilllle, ,disons une crr'assede coupilles. Fina[ement nous composel'ons ,d'es couplles ·d'e rég['ettes 'c'om.nle suit: (rose, vert f OIl!cé) , (jaune, noir), (veTt forn1cé, maTTon), (noiir, bŒeu) etc ... Le premier mem­bre ,du ·coup!Le l~eprésentera ilci lie nombi .... e de b~anche:s et a'e ,deuxième membre rre nom,]J1'e de vertes. 'Comaue on peut toujours reffilplLaicer un coU'p[e p:al' un autre pouvu que l'a ,différence sooit de deux et que [a référ,ence soit 1,a même, i[ sera toujours possi'blle de se ilIi'vTer à l'a sous­tra'ction.

Cet e.xemplle montre par aillileurs que [e cOl[l)cep1 de <œŒ,asse» va en s'intériorisant p'rog,ressi'Vem'ent à pal'tÏrr ·de mlarnilpulLations muŒtiplles et diverses.

Au fond ,de ['adhsse, un meubŒ'e à rayonnJages permet un l'angement rationne'! ,du matériel1. Les bl10cs mu[Ltibases S'ont sm'rés en pel'luanence dans \Les hureaux des éllèves pui'sque (le 10'call est exclusivement l~servé aux activités mathématiques Deux éIlèves ,disposent 'de 4 jeux: base 2, 3, 4, 5. Les j.eux 6 et 10 Ide Dienle'S ainsi que [1es b[o'cs Ro\lll!er 'S'ont à ['a d~sposition de toute ~a d1asse par l'otation. Une boîte de régl1eues pour 2 'elèves 'et une boîte Ide bllocs logiques pOU'l.' 4 éllèves.

Les bureaux, groupés ,deux à 'deux, sont pŒ'alcés de tellUe sorte que Jes éI1èves ne tournent 'plas [le dos 'au llllIaîtl~e. Ills tSont qu,elLq'll'efOOrs recou­VleI'ts d',un talb~eau noi:r. Nous avons 8 taib!1eaiUX pOUl' (les 8 paires de bureaux, c"est-à .. diœ pour 8 équipes de 4 éIlèves cha'cune. Oes ta:b!l.eaux ne sont autres que 'des \p\~a'ques 'cl'iIl'suilite de .s mm ,d'épaisseuT et de 1 2Ûx1 20 m peintes ,au pistoJet avec de ["aJ.',doisine adletée à [a d,ro­~e'l'ie: La ~ossibi(J.i1Jé de s'ex,priIner a'Ve'c rra cr'aie est très stimu[,ante ca'!' œes enfants 'prennent un p(l'aisÎT évi'Œent à tra'duÏTe ~mli1.' pensée pail' des tSchém·as·.

Cha.oune Ides dJJasses ,de l.'écoil'e, suiv,ant un hOl'ai'l'e ,déteTminé, vient traV'aiTIel' ·au «Il'abo». La premiè'l"e année pll-imaÎ!-e vi'ent 3 fois p 'arr se­maine et [les au'IJl'es Idlasses 2 foi's. Les m'aîtres Is'Ont toujours p!l'éS'ents.

tLa question Ide !l,a Idis'cipŒ1Jl1e ne se pose pas, Iles enfants étant inté­resS'és et 'S'ouvent enthousi'asmé-s ;paT [lleuT propre a-cti'Vité. De plus renviromlement mathém:atiqu,e qu'on a 'créé contribue à entretenLÏr une forte illotiVlation intrinsèque.

, 5. CONCLUSION,S

. Certains po~n'ont penser que [·a vairi'été ,d'es matéTie1lis risque de Jeter Œ'a :confusIOn dans ::L'iesprit des enfants. Les expél'iences réallisées paor ,d'aut:l'es que nous et 'ce!li},es dont nou.s sommes Je témoin, infirment cette appréhension. Bien au contTail'e, 1"enfant s'enthousiasme à .décou­vrir Jes prop'l-iétés communes à des sitU/ations Idifférentes. Cette -clécou­v~'te, to,?-tefois, n'es: jamais immédiat:e. Ill, f 'aut Laisser 'au temps [e som de Jouer son l'rue. P.all' un merveilll1eux transfert, Œ'éIlève s'e crée petit à petit un mode ·de pensée qui Gari pm'm'et de maîtn.ser[1es situations inédites et ,dive'l'ses que Ua vie :lui présente, et celh en d leho:rs de tout ap'P'al'ei~ m~t~lématiqU'e. C'est ,dès [1ors toute ~Ia vie ,de ['enf,ant qwi se trouve edlalree. Sous \le 'chaos a,p'pa'l'ent des c:ho'S'es [,"enf'ant perçoit des OIrdres sous-j'acents.

ILe luatériell stJl'll'ctul'é n'est p 'a's une fin en ,soi; on ne sauliait trop le cHre ·et le l'eldrre. L'icMail 'seli ait peut-étire de n"en pû'Înt avoir et de d~v.o~' .re·couri~' 'aux 'Olbjets d'e [);a vie ,de tous (les jours, cm' i\l s'agit en defmItn/ie de resoudre (l'es problèmes te[)is qu'ill's sUl'gi,ssent des faits et non tJeflIs que nous (l'es 'construisons 'pOUl' aces p'O'ser ensuite aux enfants. Le matérieU. «,ad hoc», ainsi, est uti1.Le dans [a mtesu.J.~e où ill s·e l~ellid inutiae. U~e foi,s ~e~ 'concepts ,découvert,ts on s'en iclé1estel-ap'OUr ne 'pLLus opérer qu «en esp'l'l1» .

POUT résunl'er, disons que le probaème essentiel qui d'Oit motive'l.' nOitre aJctivité é'diU'catrÏtCJe est ce!lui de ['éveill et du rdéveùolppement die [la personnaŒité Ide Œ'enf'ant. Nous aurons contrÏ'bll'é à Œe 1,és'OU'ch'e pal' ['a mise au point toujou:rs ':r:enouvellée d'e méthodes qui 'saÜsf,a.ssent si:mu[­tan&ment à (l,a ,dowh(l'e exigence ,de :1a psychoŒogie Ide renfant et de [,a structure ,des mathém'atiques. C'est en nous eff'OTç'ant !dle fa:Ï!œ une synthèse bal'lll'onieUiSe des redl'el'che'S Jc1.es 'psytch:oŒo'gll'es que, n'étant n'Ous-mêmes eonJditionnés p 'aT awcu:ne écol1e p,artÎtcull,ière, nous p 'OThlTOnS év'eiller et -cuari,v,eT (l'a !li:beTté ·de (l'enfant, fliherté qui ,constitue 'comme [e cœür ,de sa pm'sonna!lité.

J...JauSlanne, rr'e 15 mai 1967.

LEGENDES DES PHOTOS

1. Au ~alhO'.J.<al ~o:i'lle ,de' 1l11lruthbmlaitJÎlcfUle, 'll~lIe Icilials!Sie: 1eil1' a.cItJÏIOJ.1.

2. Puis's!MI'ees 'e~ hals!e!s' ,de nrurméa.·,ruI:'Îom

3. OllruslS'elS' de l'eSltecS'.

4,. Viens ['Ialhsllll"alc'l'~on. : Ide/S' biIJ01CiS à F'ahaq'llle"

5. A l ,a ,déco'll'V'er ,tJe ,dlers lexfpO'siaJI1JtJs 'l1Jbg<altliJf~,.

6. Logi'que: [le je.u rdrefS timpf1i,Cialt:ÎlOl1L5'.

7. En!s'mnbil:es': 'dJiJrugl'lalIl1II.11le: ,die V 'eJ.\1!ll.

(Photos: P'aluil. DaiIheilllJa.y, ùa'U!SIaJl1Jl1Je.)

N icO'las Savary

Page 27: L'Ecole valaisanne, mai 1967

PRIX ANNUEL GEORGES CUISENAIRE

«LA REGLETTE D'OR»

REGLEMENT 1967

Cette année «La Réglette d'Or» sera attribuée à un ouvrage suisse, cela grâce à la générosité de la Maison Calozet de Bruxelles.

1. L'AslS'OIClÏlalt!Îlo'll GllwS1e!llalÏll'e-BeŒ'g'Ïqule ilm'iltiltiUle We pll'ix anlnll.lleil GeJO'l'g.eJs CUlilSIe.IUldre «La Rég'l'eJUte d'Or».

ilJe prix oo'1'tSÜlsl~e 'en Ulnie rég/Leltltle d ie. 10 ŒIl de iLo.11.guJeJl.l!r 'eJt 10m2 de Sle,c.tÎon

- en .()1r ma/&sif - et est réservé aux abonnés à la revue su.isse <<Math-Ecole».

2. Le plI' ix récompeJl1S1e1ra UIl1 l'l'l,;11VaâJJ., mu !l'aippOIl't, une étud.e, unie 'thès:e SIllll.' hl mbtho,de, Ile matémÎJell Cu~sle.Halilre elt 'œeVl'la conSlbi,tweu.' Ulllie œU'Vl'e o'l"Îgill11aJe, ul1Ie nou­vea/l.llté ou un arplport p'eirsollnell à l'UIt,iilisialliion d'eiS régle't1te'S Cuis'enrai,re dans uille dlials,S'e, clowns u~lIe éoo!1e, elt prés'edlltler un oamlc!l:ère dü1arctiqu'e préJp'Oudéraul'Ï.

3. L'eS 'pallitlilcilIJialIlltJs 'Œevl"O!I1lt pl~o-dlU'Ïll'e solÎit UIl1 l'apport SlUl' UlIl1e actlilviitJé de C[laiS'S!e,

s-oÎ't un l'a'P'port co!lJ1eJobif daJl1.S UllJe écol1e, s()1ilt Ulllle é.tud,e SIllIl' lelS «NOllllbl'IeJS en Cou­~eUl's», SIOlj.lt lllll'e thèse, eJlIc.

4. Le.s tlIl'arv,alUx ill1trod'llIÎ!ts H ASll1e1l'Ol1Jt l:a propri.iété du ComÏl~é de l'AS's'Ûciation OllisleII1a1ine-BeŒgiqUie qUli. pOlUlI.lI.1a en dl1sposler à Sla conVel1'a~llCe et notlamanent les faliJ.'e p'l.l'biJ.irer ell l'OUlt ou en pau'tÏle.

Les mWI1U1S'Ûl'ÏtS ne Sieront palS l'esll'vtués.

5. Les déc'ÎlSLions du jury cO!l11posé de mru~hémaJtlÎlCÏieIls elt de péda-gogUles, 61e'ronrt sans ruppeJl. Le pO'll'vo'Îll' dis'crétiolll'l1'alire du jUtl'y eJSlt reCOllll1U pa~' Les participal11l:'S.

6. Le jUlry t~eJllIdJ.'a wmplJe œaulls son aiplpré~artiol1 à lia foils du fond de La mla/lièt.re déveJ1op'pée, de lia ValLe.UIl' péd,rugogiqol.lle et dÏJdlwCJtÎ'qtlfe du trarvarill.

7, Le jury se réSlerve le droi't die ne prus Wt!b11ihulBr Le .p'l.'ix dans I,e Cla's où il jugeralÏJt

qu'WllICUll1 "l'avaria Ile méll.'oÎlte ~e P'l1ix Georges CuÙlS'eJI1la'hl'e.

8. Les f1r'aJWlJUx devronil: plau"Ve.nfÎll' au siège de rAsSoodaltion GlllÎIsleJua'Î'l'e-Beilgiqure,

40, rule ,des ChalI.1b11emc, B'l',ulCellilles' l , oaJU' lpIrus 'uau:d 'PO'Ull.' (J]e 15 décembre 1967.

46

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Cours No 21 Travaux m'annells et bricoilage Mlle Simone Bille, nwîtresse ménagère, Le Landeron

Ge, OOl\.lll'rS IdOIIlInflrfa r3!UX 'plrul~ biJcJÏP'all1it'es Illa lp'ols,sùIh.i!1iJué die '[ élalliiJSleJl' dlels' <objets Ultlil'es', déc()111altifLs, 'en Vlle d~rugl'ém'eJnllleJr we foyteJl' ,die ILeJllIl1S éilh/eIS, celliai ISIWI1lS Îmislt:aŒQ'aJtion Slpéc~aJlie <elt à Il''3I~dle ,d'Uill ,mral~éll.J~etl 'J.1 é1duIÎJt. Le pr,ogra'mme OOllllpl1e1nd drliHéa.'enllls 1n."afVlaIUX:

ru) Déco'l,atliJf1S': rmohillieJS - 'plailhllleJalU mll.lll1al1 eln f'eJIlltll.,ilIlle - ÏlmPl'eJslsli,on sm,' n6&U (rt'atmaJ'O'll, 'ohalbll1on, hll."ll'ÏnJe, blalt1vk) - 'CJall1Hets' ,de vœulX (hmlÎJne, bra1tik).

b) Utii!Je;s: ItôŒle pieJÎlllllîe - "CIl.4ruqUielliwg1e - pIlJamlt>'liIJe' - ŒeISIs'olUlgo.Jd'e;pilJalt - urtilJ1sation éLu tJÎlSISU ,alUl~o..!()'oQiIJalIl:t - orb jleltls dlilVeJl'S1.

Lecoull.'6 No 21, 'oWigalboÏl11e, IflSiI: Œesltlilné ml~iqU/emeu.11I: 'alUX maÎit!reiSlSle\S' m'éJl1.iagèl1es clamËldlalbelS llliU bll.'e'VieJ~ rp'éJœwgolgi'qwe.

Gours No 22 Ouvrages manuels eri Ire, 2e et 3e aJ1llloées Mlle Angèle Rossier, maîtresse d'ouvrages manuels, Saillon

1. Tricotage: moTllt!alge Œes mraiilllllelS' - mamie e'l1ldll'oilt - mlali.Œl1e -ettwe.rs - côl1e1S - tl'ÎiOOll: ,Slllll' desux tell: qllilltJne la~gumleJS - d.iIm:i~1IUJt1i'ons - iIla~lOnr.

2, Cou.ture: ltleJl1lUle die ['raj.~li!llLe :elt dlll ;t1l'aJV'ali[ - ellnJpiLoi dlll dé - Jie nœuld.

Etude:' la) LeJS 'pom~ (a'Villlnlt - laJl'iJ.1Ï,èœ - malchliillie - Olllll.ilJat - ISllllrj'elt). b) L'om:ilieJt. c) Les 'COIl.llU"eIS' (à '8IUII.jelt - 'silJl1ipŒle - aJl1Jg1LalÏ.iSle).

TO/Ultes IlelS rrupplhllC'altÏiom ISe fO!l1lt SU 11.' ,d'es modèll'elS coll.'tl'relS!pomlanll: aIll'X dliffé,rea1ltleJS éllJUldes,

Cours No 23 Ouvrages ,manue[,s, oblligatoire pour m'aÎtres'Ses clip[ômées en 1966 Rde Sœur lean-Marie, professeur., EN, Sion

Programme: P<a1tiJ.'OIl1 d ie bwsle: coosraogleelt mJaJllIcheJs eJt lOOuaiS dlÎJV1e:l1s!eJS' tII.'wnsf'Ûl'mations. COOllfe.C1t'ÎlO1l1 de ],'1() he -et tlIaJb(1i,eJl' d' eJn~a!O.tt. Û.1{)1cheit à i1Ja fOIU'l'fche.

Cours No 24 Pédagogie curative Mlle Axelle Adhémar, assistante à l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg

QUleilJqwelS plJ:lobiLèmeJs qui, se pOSieJllt à l'reŒ1fance' il1a1dtapWe œ!IlS qUIe:

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Page 28: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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Cours No 25 Civisme M. Louis Pralong, inspecteur, St-Martin

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Gymn'astique M. Paul CW'dy, inspecteur, Sion

GymlImSlti1qu:e; .nlaJlJaltu1OO1, lLeo1lUil1e die c~II.'1'e, Ultti[liBaltii'olll de iJla bO''lli'ilSJollie, 'eX'eJrcÏlcel'; d ''OIlÛleID~aI\JiO'n. Le OOlUlliS NO' 25 ·a .dJétj'à élJé aIIlillOil1!Clé dlruns· [·'«Eco/lre V'a1IJaliJSlalrullle» IŒu moi,s d'mrdJ. II 'arua.'a NleJU à S1:OIn, ,du 26 jwi'n 'aIll' lell' ju,jJl(!leJt, III 'elSlt l'élS!el..vé taux jleJUlllielS ÏJnsti· tJuIlletull'6, oall1JOOIClaltl'; ~u bl1BV'elt Iptéclatg'ogliq:Ule, qui Illie ip'ffilIVIë!nlt iSle pil,éSleniVer à la SeJS'M1O'n O':l,dl.iJnJali!œ d'ruO'tlili à oarusle 'Œn sleJr:viICJe mriJl!i11.1ruÏJœ. Le dé!IJali, ,d'i:ns'cl'ÏJpiltÏO'n pOUir ce ~O'U!l.iS ohil:i~aJ\Jo'iIl1e plJ.1eJl1Jd f,jJI1 laru 31m1alÏ 1967,

Obligation de suivre les cours 1. Les cours ,de peTfectionnement sont obligatoires pOUT tous .les instituteurs et

institutrices candidats au brevet pédagogique. lUs tiennent (lieu de '[H"'estation armuellJ:e exigée seJlon le règflement ·de tl'E,coile nOl'm,aŒe.

2. Des tll~aVlaux pal"t:Î!oulLiiers seront exigés ,des mJaÎtT{~S '('IDlIpêdl.és 'pour ,des l'aisons va!1aMes aldtmises pru: Œe Dbpartem,ent (maŒélJdi'e), de suiv'I:e Œes cOlUlrs presents. Ces maîtres s"annonceront au Service cantonall ,de ['enseignement primaire et ménager jusqu'au 20 juin 1967 ou dès lie moment à pa'rtir duquell ['empêche­ment est 'connu.

3. ILes COUTS de oa{llcru -portant Œ1es Nos 9, 10 et Il ne sont pas Idestim~s 'Cette année aux maîtres et aux m'aÎtresses qui sont en possession du brevet délfinitif d'ensei­gnemlent. Ces institutri'ces et ces instituteurs.' voudTont bien en conséquence cihoisrir d'autres sections.

4. iLes personnes qui s'in'scrivent à [a session pédagogique s'engagent à SlUlvre régullièrement et 'avec ponrctuallité [es cours, Œes confére,1liOeS et Œes exer1CÎ'ces ,dont ifLs laocomrp~li.ront [e programme compŒ·et.

RelDarques générales 1. Les transferts d'un cours à ['autre ne sont pas autorisés. S'inSicrire après

'réf.lexion. 2. Les enseign'ants étrangers au canton peuvent partlc11per à la sem'aine va[ai­

sanne de perfectionnement pour autant qu'iŒ y ait des ph,ces disponi1bles et contre p 'ayement d'une taxe d'insor:Î!ption de 40 fr. ILe logement et ~a pension

49

Page 29: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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3. Le Dép,a.rtem.ent assumera pOUl' [es pa.rt~cipants vahiSians, [es frais de penslÎon ertde logem'ent aux E-coles norm.ailes. et ,dans ,d'autres éta!bllisS'ements désignés 'pair la direction ,des cours.

4. Les ,dames voudTont bien prendre Œes mesures nécessaires IpOur évite'!' d'o'C'ca­sioilliler, avec Jeurs chaussuTes, des dégâts dan's l'es ~o'caux des cours.

5. Parcage des véhicules Les c()ll1JduC1I:eursde véhioulles qui se l'ellident à ['E,colle nO'l.'maŒe des instituteurs utillisent le pal'cours: avenue Ritz--lroute ,du R\awyll et rangent leurs véhioules dans la cour siturée sous les saililes d'appllication.

6. Matériel Les participants recevront avec l'avis cl'aldm1Ïssion Ja /Liste du m 'atérie1l à pren­dre ainsi 'que [es del'nières instructions. IIls doivent apPQIJ.'te.r avec eux !Le pro­gramme ,de la session péd'agogique.

RelDarques concernant l'inscription 1. Tous les participants au COUll'S de perfectionnement ont ['ob'Irigation de s'ins­

Cl'ire dans les déliais, au lTIoyen des buill1etins appI'opl'iés. Des exemplaires suppaémentaires d.u progranlme des 'COUl'S et des fOll.'mu1les ,d'ins'c'riptiolIl peuvent être obtenus sur d.em,aIllcle auprès du Semce cantona[ de l'enseignement primair,e et InénageiJ.'.

2. Afin de pel'meth'e une répartition équillibrée des participants dans ilies diffé­rentes sections, 3 cours à option doivent être désignés cl'ans un o'l.'dre de préfé-rence dégressif. '

Le Service C'antona'l de J'enseignement prinnai(l'e et ménager tiendra compte des désirs exprimés, ceci dans l'ordre d'al'rivée d,es ins'cl'iptions. Les buiJlletins qui ne contienclraient p'as [a désignation de tl'ois sections seront retournés pOUl' être co.mpŒ-étés. Cette remarque ne s'applique pas, bien entendu, aux pall.'tidpants à qui Ila fréquentation d'un COU(l'S détel'lniné a été fixée.

3. Le délai pour s'annoncer prend fin au 20 juin 1967, Œes inscriptions tru.',dives ne poufl'ront être prises en .considération.

Sil

Page 30: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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Avis

aux institutrices qui enseignent la gymnasti'qu'e à des classes de fi'iles de 9 à 14 ans (ne concerne pas ,les maÎtresses de da,s'ses mixtes)

ILe :Dépra,rtement invite oes mstÎtut'rÏJC'es à une journée de 'COUTS ,die gymnra'stÎlque destinée à prélpa'rer (lia prochaine année sco(l,aire. '

!

Lieux et dates

A :S'lON, saillle ,de g)"mnastique de /t'E'co[e ll'onnalle ,des institlutrioes, Œundi 28 ao~t 1967, pour [Les institu1:l.twces des dilStrÎ'cts ,die Siel"re, Hérens, Sion, Conthey.

A ';MARTIGNY, saillLe ,de gymna'stÎ<que ,de Œ'élcoŒre prNll'aITe, m'M,di 29 'août 1967, p'our Œ-es institutrilces des dist'rirc1Js ,de Ma,rtJ:igny, Ent'remont, St .. Maurice et Mo~they.

Dans le COUl'ant ,du m'Ois ,d'août, une invitartion p'el'8olliIlellŒe, ,contenant de p\1us amp[Le:$ l'enseignements sel' a ardressée aux p'a'rtÏJcÏlp anTes. Les m'aÎtresses que ce COUTS ,concerne et qui n'aun."ai'ent pas reçu ,de ,cll.,cuiaire jusqu',au 21.8.1967 vou­dront bien :lia lécùamer rau Départem'ent. ~ '

. D'~res et déjà, on voud.ira bien reserver [Les dates mdiquées.

Service de 1'enseignement primaire et ménager

Page 31: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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à renvoyer au Dép:alrteJment 'de ['Î!Ilstr1l'ctÏ'on Ipu'b!li'qwe jus1qu'au 20 juin 1967 (jl1S'qu"au 31 mai poux \Le ICOUŒ No 25)

Nom: ........ .................. ......................................... .............. ... ......... .. (Mme, Mlle, M.) Prénom: ... .... ................................................ .

Domicile: .............................. ... .................................................. .. Nombre d'années d'enseignement (No postal)

Rue, No: ...................................................................................... .

Lieu d'enseignement: Classe ou degré d'enseignement:

évent. établiss. sco1.:

No du 'Cû'lWS désiJré 'Pa'r olrdore d.e p,réfbr,enc1e dégressif, d'e g'aJuche à dil'oiltie

x PENSION ET LOGEMENT Marquez une croix (X) dans la case correspondante

1. Je prends logement et pension complète à l'Ecole Normale

Je prends pension complète à l'Ecole Normale, sans logement

Je prends seulement les repas de rilldi et du soir à l'Ecole Normale

2.

3.

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Je prends seulement le repas de midi à l'Ecole Normale

5. Je ne prends ni logement ni pension à l'Ecole Normale

TRANSPORTS pour ~es pa.l,t1cipants qui ·rentrerut chaque s'oitr à domirci,1e. Matrquez

une X dans la ca.s·e co.rrespondmwe

1. Je rent,re à domicil,e en véhilcUJ1e privé

2. \ Je 'rellit're à d-omicill'e 'alU moyen de.s trnnspo1r.tos pu<bI1i,cs (Catr, CFF)

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Page 32: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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pa'r ordre de préfooence dé~re:sISi.f, de g·au,che à droite

PENSIOIN ET LOGE'MENT Ma1rqll'ez une croix (X) dams (La 'oals'e cor.res.pondamJl'e

TRAN'SIPORTS 'pÛ'uor l 'es p:artioi,p 'ants qui ren1lreilit chaque \SIO~1l" à domidilie. Mrurquez

urue X OillfIlS' Œa ,ollise corres,pond'lmItle

1. Je ren1tre à domi.ciJe en 'V·éMculLe prJiVé

2. Jeven'l1re à domiDi.Le 'aIU m0Y'en d,es traruJspo.J."Its puhd~·cs (crur, CFF).

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Page 33: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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La. m<;lthématique mode'me dans l'enseign'elment prlmiO'l're

Les premie'rs pas len 'ma~hémaHqve: 1) Log'ique et jeux I,ogiqu,es Il) Ensembles, nombres et pui's,s'ances HI) Exploration de l'eS/pace et prati'q've de 'Ia

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L'tapprenHssage de ,l'a mathématique d"avjo'U'rd'hu,i

Les ma11h~matiqu'e's let les enrfnants

Gouflalrd, La pratiqu,e ,des Inombre en co'ull'eurs

Pica'rd, Oes en'sembles à lia découverfle du nombre IHvre théoriqu'e pou,r le maître

Pica'rd, Des en'semhles à lia 'déco'uverte du nomhre cahi,er de l'élève sans enca'rt Encart seUil pou'r le maître

Pioa'rd, Ordre: cahier de f'élè",e oahier du maître

Pi'oa'rd, Opérer: cahie'r de l'élève cahier du maître

Pi'oa'rd, Numération: cahie'r de l'élève cahier du maître

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chaque 'côté (10 cro,chets équildistants auxquels on peut su'spendre des anneaux ayant tous ,la même masse;

-' de's calrrés, des recf1ang'le's, des trÎtcmglles, etc. de différentes d:i-mens,ions;

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Page 34: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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Fi'dèle à un'~ tr:adition déeoullant de son pre'stig'e, sur Ile plan :de ''''instruction, Aglaune, qu'is'enorguei'lilit de ipossé:de'r de:pui's ma'intes décenn'ies ' son collège de l'Abbaye dont sont :i's'Su'es de nomhreu'ses per,sonna'lités du mO'':lde politique, cutlt.u­rel ·et scientif,ique, a ét'ahli une notion d'équ,illibre e,ertain par Il,a créa'Non d'lm instillut pour j'eunes tiIIles: . .

REGI NA PAC.IS -, Ce fait, ban 011 en soi, revêt pourtant unca'ractère tout parti-culli'er .. en mison de sa dénomination qui dévoille la teneur, l'e Igenre d''Ï'nstrucition: éftu,des oIa'ssiques!

Sur le pllOll esthétique, le 'co,I'lège Regina Pacis est cal'1adéj,i'sé por un m6de~nli ·sme où l'aspect pratique ne ~alit po'int rdéf.aut; les div.e·rses instatltlations ' pel'1mett~nt de faire plus amrpl,e connaissance avec des bran1ch'es, de naturé scientifi'que prin'oipa­lement, qui ne furent, jadis, qu'effle'urées.

, Comment ·concevoir et inf.e'rpréteT Il 'a 'créa'l1ion ~'un 'collèg.e da's'SÏ'que Ipour je·~nes fi,I·les?

Issu d'une co''''atboration de deux 'instituts de formation seconda'i'/1e: ·l'es linstituts St- Joseph à Monthey et Ste-Oloftiliide à Aig,le qu·i Idurent fa,ire iiace à Ides pfOib:lèmes d'ordre qUlanti~atif. Le cOllllège Regina Pacis, de par son 'modernisme ,et ·sa Sliftu'a'l1ion géographique, pe'rmet 'd'a,ooue'i'Hir et d'insf1wire; dams ·d'excellentes conditions, ,l,es jeunes firl'les désireus'es d'obtlenlir Ileu'r maturité d la,sSlique.

Cette heureuse 'initi,ative due à fent'e1nt:e 'enftre instituts re'li'gi'eux, de même qu'entre Etat et ma,ison re.'l>ig'ieuse, offre aux jeunes filMes 'd'A'gaun'e ,et des cités 'avoisinantels, la possibi'lité ,de dissert'er sur l,a pros'e Ide :César et de ,découvrir ,la rLo'i d'Avog'adro en pass'ant par ,l'e théorème de Pyf1ha,gor~.

, Regina Pacis ,constitue pour l'es éllèves de iMonth·ey et Ai'gle 'ia sdluNon ildéaille po·ur I·a continuatio'n de 'Ieurs étuldes olassiques. : .

Cette centraHsation .annihille l'e fadeur pénurie auquel Iles deux cOllllèges précités durent foire face chaque ·année. j

i

En' effet, si ~ 'e nombre d'é/lèves s'·avéra'it ;suffisant Idans !-es Ide'ux lin'stituf1s les pre­mières 'années, ill n'en éta'it pas de même !'Po'ur 'les d~rnières qui voyali1ent /'effeétif des étudiantes s'ame.nuiser cons,idérahle~ 'ent dam les degrés supérieurs, tandis que ce'lu:i des profe.sseurs resta'it +e même. '

, Outre .j'équipement rellatif aux branches s·ci'enti~iques, I·e ' colllège Regina Pacis possède un l'a1bo'ratoire spécj.all'ement 'con9~ Ipour l'étude de's ,Iangues; étude fadlitée parles moyens mis à ,disposit,ion et susceptihl-e,s de prO'culrer ·a'ux ie~nes firHes lJn

enseignement di'rect de I:angue's v:i\flante.s. 1 •

f" Le col·lège Regina Pacis vi'ent 'complét.er Icette adminahl'e ,cité estudiant~ne par excellence où quel'ques 1400 jeunes g·ens et jeu~,es fill,les fréquentent joume'l,lement les cours des co'lllèges 'og'aunoi's.

Regina Pacis initie ·cette jeunesse Iféminine a'ux reSrponsabiHté's qU'i .. ,seront Il'es ,l'eurs dans un proche avenir, 'et l'ui incullrque ;'a'V~c bonheur Ilia 'notion d'églOll'ité nécessaire pour s,a liberté d'expression. . , A Regina Pacis, la l'inge ,de 'con'duite ipsY'oho'lo.g'i'qùe v:is'e à ,la fO'I1m'ation ,et à "'édu­cation ,de la personna'l,ité. 'Cette o:ptiqu'e éClvcaNVie consi'ste donc à mettr-e en va'leur sa personna+ité Slans po'Ur autant, nég, l ' ig,e ~ ,ce/lle des ·autres qui, maintes fois, sert à contrôler O'U 'au ,besoin à a'hléllioTer l'a Jienne. ' .",

A Regina Pacis, la manière de se'rvir ~ 'a ~ommuna'uté et de ~ui veni'r en ai/de est traitée, 'ana'lysée ,avec minutie 'et objeCtiV'i té.

A Regina Pacis, 'la foroe de Icaractè're trou~e ·son droit et s'av éri'ftable définiHon. A Regina Pacis, la force 'de ca'radère' trquve son droit et sa vérit<;llble ,défin'ition. reine. Riapih.

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Page 35: L'Ecole valaisanne, mai 1967

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Le stylo scolaire superbe

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