le voile d'isis - 1895-03-13 - 194

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F_ .Î._ -__ ___çinquième annee Mercredi 13 Mars 1895. Numéro 194 wii þÿ : ' JOUÈNAL HEBDOMADAIRE ÉSOTÉRIQUE v-Îv-_ "gg" ua summum. Dm'*=<='1'==°1*= PAPUS LB IIASARDV Rédacteur en chef : Llclll IIIIGIEL "'°*i"° P" smemm aan neamion : P. sims a mal SISI-IM þÿû ' ° × i S 1 = 0 pas 5 --r'cs2r-r~* _ ` Le Numéro : 10 Centimeu .l ABONNEMENTS ADM]N|STRAT]0N | ABONNEIENTS 1-'ra . . U :==,:);._ _ :E 29, rue de Trevise, - 29, Un :,,_`Î"'Î"f°'Î"f'f 2% 980$ IO;-I v". I _ P A R I S uhuuoiinia . I .. Î-.î-_ CARNAVAL :ini Péladan affirme que Noël est la grande fkdes intellectuels ; il est possible ; mais, plus évidemment encore, le carnaval est la fête des instinctifs. Aux temps proches encore des Satumales d'où nous vinrent les orgies du mardi gras, les esclaves devenaient maitres et, durant de longues heures, leur débauche emplis- sait d'ordures et de vains bruits les ave- nues de la Ville éternelle. Des peuples ont passé, le peuple est toujours le même ; l'es- clavage est socialement aboli, mais l'origi- nelle bestialité, cette esclave essentielle de Pintelligence humaine, s'insurge en ces jours d'ivresses et, temporairement, reprend l'em- pire qu'clle avait aux âges primitifs de la terre, alors que, sous l'invisible et sage direction des races d`abord 6voIuées,vivaient heureux, en leur matórialité, les ancêtres des races actuelles. Et, pour se mieux þÿ a fû r m e r , cette ances- trale bestialité revêt de masques animaux les 'formes humanisées des visages de la foule; porcs, sínges,tâtes de morts, tousles facies ignobles et de contre-vie s'arborent, triomphante þÿ p e r s o n n íû c a t c u r s des vices, et se mêlent aux idoles extra-humaines dont -__.. _--._.-_.. les traits de cauchemar retracent les hideurs élémentales des larves, des vampires, des goules. Il est-remarquable que ces þÿ d éû g u r a t i o n s sont caractéristiques des époques de déca- dence; la fin de l'empíre romain. comme celle du second empire français, fut þÿ s i g n a : lée par la splendeur dont les fêtes popu- laires cachaient le réel mal-être de la nation. Les temps primitifs ne connurent point ces outrages å la beauté ; l'homme restait pur en sa magnifique vigueur de brute. Les périodes de haute intellectuali eurent leurs carnavals ; mais alors on ne cherchait point à. s'enlaidir; on voulait, par le choix (l'un costume symbolique approprié, þÿ aû i r m e r sa sympathie pour tellegrandc personnalité, pour telle idée noble. Aujourd'hui, on_nc s'occupe même pas -- ou si peu! --de porter un travesti séant; on choisit, on s'arrache le plus laid. La conséquence forcée de ces choses est le dégoût. Carnaval est mort, dit-on. Tant mieux! Cela prouve que, par une juste réaction, Pintellectualitó s`élève et proteste contre les ignominies de Pinstinct ellréné. Et, de fait, depuis longtemps, on n'a tant pensé que do nos jours. Que les pensées ne soient pas encore très élevées, qu`clles soient fausses pour la plupart, voilà qui est bien Î_ __ ___ F__n__._ Cinquième année vous mus Mercredi 13 Mars 1895. 'î______;—4_____;_*_ . T._ -_. - Numéro 194 JOURNAL HEBDOMADAIRE ÉSOTÉRIQUE LE SUBNATUREL n'existe pas Le Numéro s 10 Centimes Dmacrsua”: PAPUS Rédacteur en chef : LIclII IIIIBIEL Secrétaires depla Rédaction : r. SÉDIR et Noël SISERA —--r'csa-.—w LE IIASABlD-i mexisto pas à l ABONÆNEMENTS ADunusTRynoNg ABONNEMENTS ‘rance ___ . . U ion tale an}. _ , _ _ _ _ à“: 29, _ue de Trevise, 29 m,“ ΰ°_’_ _ 6% ou): unie Î V ' I ' PA R! , Ï.Ï‘..Î'.°ÂÎ.'.,J l 4 2.. ne» —— __ _ ——.——--_._.. CARNAVAL Péladan affirme que Noël est la grande ffides intellectuels ; il est possible ; mais, plus évidemment encore, le carnaval est la fête des instinctifs. Aux temps proches encore des Saturnales d'où nous vinrent les orgies du mardi gras, les esclaves devenaient maîtres et, durant de longues heures, leur débauche emplis- sait d’ordures et de vains bruits les ave- nues de la Ville éternelle. Des peuples ont passé, le peuple est toujours le même ; l'es- clavage est socialement aboli, mais l'origi- nelle bestialité, cette esclave essentielle de l'intelligence humaine, sïnsurge en ces jours d’ivresses et, temporairement, reprend l'em- pire qu'elle avait aux âges primitifs de la terre, alors que, sous l'invisible et sage direction des races d'abord évoluées,vivaient heureux, en leur matérialité, les ancêtres des races actuelles. Et, pour se mieux affirmer, cette ances- trale bestialité revêt de masques animaux les ‘formes humanisées des visages de la foule; porcs, singes,têtes de morts, tous les facies ignobles et de contre-vie s'arborent, triomphante personnificateurs des vices, et se mêlent aux idoles extra-humaines dont les traits de cauchemar retracent les hideurs élémentales des larves, des vampires, des goules. ' Il est-remarquable que ces défigurations sont caractéristiques des époques de déca- dence; la fin de l'empire romain. comme celle du second empire français, fut signa- lée par la splendeur dont les fêtes popu- laires cachaientle réel mal-être de la nation. Les temps primitifs ne connurent point ces outrages à la beauté ; l'homme restait pur en sa magnifique vigueur de brute. Les périodes de haute intellectuali eurent leurs carnavals ; mais alors on ne cherchait point à. sbnlaidir; on voulait, par le choix d'un costume symbolique approprié, affirmer sa sympathie pour tellegrande personnalité, pour telle idée noble. Aujourd'hui, on_nc s'occupe même pas -— ou si peu! --de porter un travesti séant; on choisit, on s'arrache le plus laid. La conséquence forcée de ces choses est le dégoût. Carnaval est mort, dit-on. Tant mieux! Cela prouve que, par une juste réaction, Plntellectualité s'élève et proteste contre les ignominies de Pinstinct ellréné. Et, de fait, depuis longtemps, on n’a tant pensé que do nos jours. Que les pensées ne soient pas encore très élevées, qu'elles soient fausses pour la plupart, voilà qui est bien

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

TRANSCRIPT

  • __ ___

    F_ .._ -__. _-.. -

    ___inquime annee Mercredi 13 Mars 1895. Numro 194

    wii : '

    JOUNAL HEBDOMADAIRE SOTRIQUEv-v-_ "gg"

    ua summum. Dm'*=

  • 2 - LE VOILE D'ISlS

    certain. Mais qu'importe ? Mieux vaut pen-ser .mal que de ne penser point, etle progrsest dj grand lorsquela. foule, qui toujoursveut s'amuser, cesse de trouver plaisir auxexcs de son instinctivit.

    '

    qMLRIUSDECRESPE

    .___..._._

    GOMTRIE SYHBULIQIIEHumbie hommage Parus

    En mditant sur l'origine de l'iod Kabba-listique et sdr Pimportance que lui donnenttous les exgtes, nous avons fait les cu-rieuses constatations suivantes:

    Si l'on construit sur la croix astronomi-que une spirale deux centres, on obtientd'abord une g u r egomtrique parfaitequi ressemble . s`y_ mprendre l'iodsacr, qui peutalors tre c0nsidr,au point,de vue mtaphysique, comme la reprsen-tation indiscutable de la monade du mou-vement originel. Dans le sens mystique,elle semble devoir tre YA lpha et l'Ome'g:zdont parle saint Jean dans son Apocalypse.

    On peut encore interprter ce symboleplus qu'antique de diffrentes autres faonset lui trouver de nombreuses applications, la musique par exemple, ear les quatre.

    x=EUn.Ln'roN nu vous n'is1s 19. .

    7

    '

    ,

    LE MIROIR SPIRITUEL'Primo '_

    i

    _Mon cher ami,

    _

    Je parlais hier des deux idals, selon lerepos et le mouvement, le premier endehors du temps et de l'espace. par retourimmdiat a Vorigine, l'autre travers lesternits et les i n n i s ,ralisant le s a n s ` nde toute aspiration. , -

    _ La question est difficile rsoudre. Peut-tre y a-t-il attenance des deux tats. Peut*tre y a-t-il realisation des' deux la fois,dans ,un mouvement de vie quilibr s'ap-puyant d`une part sur le repos,de l'autre surle mouvement, l'tre vritable occupant unpoint neutre et ralisant le tout possibleternellement; pour Finstant, je ne pousse

    __.._. ___

    no'es de l`accor

  • _;,__...-_ -__ .__ ,__ _ _.. _... _ _.._ 3-y-

    ' -. *.WI"* '__.* _ .

    ' LE voxuz D`ISIS 3. _L.

    dans les quatre aires de l'arbre du Bien etdu Mal, dans l'Aour, ombre de la LumireInlzre.

    La deuxime figure peut encore, parextension, tre considre comme le soleilmatriel qui claire le monde des formes.Et, nouvelle et non moins curieuse coinci-dence des deux iods, divin et diabolique,qui, opposs, entrent dans l'expression gra-phique de ce soleil matriel, alectent laforme du Cancer, signe lunaire.

    Nous laissons de plus avancs en occul-tisme que nous le soin de tirer, de cesdiverses particularits, les conclusionsqui nous paraissent devoir en tre extraitespar les chercheurs.

    St-Lmsns

    Les Philtres et les substances

    aphrodisiaquesLA CANT_HAl-}lDE

    Nous n'avons pas l'intention d' apprendre nos lecteurs ce que cest qu'un philtre ; laplupart d"entre eux sont familiari ss avec lesmatires qui sont le domaine de la magie

    mogne Un. Nul moi ne pouvant subsisteren prsence du Mot (lEVE)sans prsenter lemme caractre d'absolutisme, c'estla raisonqui fait que ds qu'un tre, ide ou autre,est d i ` r e n c i 6du 1, il l'est avec le cachet d ' i n n i t et d'ternit. C'est ce qui fait qu'ily a forcment un nombre infini de chosesternelles par suite mme de l'origine de ceschoses. Ainsi en prsence de PETRE, il nepeut yavoir qu*une infinit d`tres ternel-tement.

    Ladescente au fini devient maintenant fa-cite.

    Si Pen songe que toutes choses sont soli-daires, on voit qu'elles n`existent que lesunes par les autres et que leur inlinit ter-nelle seule leur permet d'tre en prsenced'un qui peut ainsi s'y mircr, s'y contem-pler ternellement sans avoir' rompu nul-lement son unit (ce qu'il ne saurait faired'ailleurs).

    Toutes les choses sont distinctes, en appa-rence seulement, les unes des autres, elles

    noire et de la sorcellerie meurtrire ; nous neferons qu'eft`leurer ces sujets en continuantaujourd'hui par l'tude de la Cantharide,substance aphrodisiaque qui a t et qui estencore trs employe dans la compositionde ces breuvages qui ont la proprit defaire aimer ou de provoquer des dsirs ro-tiques violents. La Cantharide est un eolop-tre de la famille de Mloides, section desHtromres, appartenant la tribu des V-sicants.

    _

    Elle aime de prfrence les pays chaudsou temprs, mais en gnral elle est trscommune partout. On la trouvesur les frnesles lilas, les trones, le jasmin, dont elle d-vore les feuilles On la recueille gnrale-ment en juin et juillet, c' est alors qu'ellerpand une odeur pntrante et trs carac-tristique de souris.

    C'est un des aphrodisiaques vants ds laplus haute antiquit ; elle rentre aussi dansla composition des phillres abortifs que l'ondistribuait au sabbat des sorciers.

    Chez l'homme elle dtermine ce que l'onappelle le priapisme, avec rection doulou-reuse et continuelle, quelquefois sans dsirsvnriens ; l`abus amne trs souvent lagangrne du pnis.

    Chez lu femme les effets sont peu prsles mmes ; il y a grande excitation gn-

    sont en realit un et leur coLi.sc'rn* RSUL-TANT, la Cuoss Dxsrmcs est une avecl'tre.

    La Cration est fatalementinlinie ou ter-nelle ou elle n`est pas, car ce n'est qu'ai::siqu`elle peut tre une et par suite confondueaux uns et pouvant les manifester.

    La conclusion est un peu moins ardue.Rien d`tennant, d'une part, . ce que

    l'homme puisse concevoir un retour imm-diat vers l'Un (puisqu`il ne fajamais quitt).

    L'Etince2le doit tre libre d'aller au cen-tre, a la Circonfrence, de Un N et rci-proquement.

    Rien d'tonnant . ce qu'on puisse d'autrepart concevoir une vie ternelle, Ptincellese promenant sur les sphres...

    `

    Il est permis de prvoir que Phomxgaaprs de sublimes exstences prouve le be-soin de n i rtoute existence; il est permisde prvoir que l'homme plong dans Nir-vana, puisse en sortir.

    LE VOILE D'ISlS 3

    dans les quatre aires de l'arbre du Bien etdu Mal, dans lAour, ombre de la LumireIncre.

    La deuxime figure peut encore, parextension, tre considre comme le soleilmatriel qui claire le monde des formes.Et, nouvelle et non moins curieuse conci-dence des deux iods, divin et diabolique,qui, opposs, entrent dans l'expression gra-phique de ce soleil matriel, affectent laforme du Cancer, signe lunaire.

    Nous laissons de plus avancs en occul-tisme que nous le soin de tirer, de cesdiverses particularits, les conclusionsqui nous paraissent devoir en tre extraitespar les chercheurs.

    Sl-LANNES

    Les Philtres et les substancesaphrodisiaques

    LA CANTflAfilDENous n'avons pas l'intentiond'apprendre

    nos lecteurs ce que cest qu'un philtre ; laplupart d'entre eux sont familiarissavec lesmatires qui sont le domaine de la magie

    noire et de la sorcellerie meurtrire ; nous neferons queffleurer ces sujets en continuantaujourd'hui par l'tude de la Cantharide,substance aphrodisiaque qui a t et qui estencore trs employe dans la compositionde ces breuvages qui ont la proprit defaire aimer ou de provoquer (les dsirs ro-tiques violents. La Cantharideest un colop-tre de la famille de Mlodes, section desHtromres, appartenant la tribu des V-sicants.

    _

    Elle aime de prfrence les pays chaudsou temprs, mais en gnral elle est trscommunepartout. On la trouvesur les frnesles lilas,les trones, le jasmin, dont elle d-vore les feuilles On la recueille gnrale-ment en juin et juillet, c est alors qu'ellerpand une odeur pntrante et trs carac-tristique de souris.

    C'est un des aphrodisiaques vants ds laplus hauteantiquit ; elle rentre aussi dansla composition des phillresabortifs que londistribuait au sabbat des sorciers.

    Chez l'homme elle dtermine ce que lonappelle le priapisme, avec rection doulou-reuse et continuelle, quelquefois sans dsirsvnriens ; l'abus amne trs souvent lagangrne du pnis.

    Chez la femme les effets sont peu prsles mmes ; il y a grande excitation gn-

    mogne Un. Nul moine pouvant subsisteren prsence du Mol (IEVE)sans prsenter lemme caractreabsolutisme,c'estla raisonqui fait que ds qu'un tre, ide ou autre,est diffrenci du l. il l'est avec le cachetdnfiuit et d'ternit. C'est ce qui fait qu'ily a forcment un nombre infini de chosesternelles par suite mme de l'origine de ceschoses. Ainsi en prsence de PETRE, il nepeut yavoir quune infinit d'tres ternel-lement.

    Ladescente au fini devient maintenant ta-cile.

    Si lon songe que toutes choses sont soli-daires, on voit qu'elles n'existent que lesunes par les autres et que leur infinit ter-

    "nelle seule leur permet d'tre en prsenced'un qui peut ainsi s'y miror. s'y contem-pler ternellement sans avoir rompu nul-lement son unit (ce qu'il ne saurait faired'ailleurs). .

    Toutes les choses sont distinctes, en appa-rence seulement, les unes des autres, elles

    TANT,sont en ralit un et leur COLLECTIF RSUL-

    la CHOSE DlSTlNCTE est une avecl'tre.

    La Cration est fatalementiniinieou ter-nelle ou elle n'est pas, car ce n'est quair.si

    q

    qu'elle peut tre une et par suite confondueaux uns et pouvant les manifester.

    La conclusion est un peu moins ardue.Rien d'tonnant, d'une part, . ce que

    l'homme puisse concevoir un retour imm-diat vers l'Un (puisqu'il ne Fajamaisquitt).

    L'Etince:le doit tre libre d'aller au cen-tre, a la Circonfrence. de Un N et rci-proquement.

    Rien d'tonnant ce qu'on puisse d'autrepart concevoir une vie ternelle, l'tincellese promenant sur les sphres... il est permis de prvoir que l'homme

    aprs de sublimes existences prouve le -soin de finir toute existence; il est permisde prvoir que l'homme plong dans Nir-vana, puisse en sortir.

  • 4 LE VOILE D'lSIS

    sique et chez elle la Cantharide produit uneffet abortif radical ; ce qui fait malheu-reusement constater au docteur lgistePcmpoisonnement par la Cantharide dansmaint procs cl'avortement.

    Ijantiquit nous fournit bon nombred'exemples historiques des ravages occa-sionns par les philtres base (lc

  • -_ __

    '

    LE vous D'is1s 5

    On prpare la teinture de Cantharide base d'alcool en faisant macrer 50 grammesde Cantharide en poudre pendant l0joursdans 500 grammes alcool 80 ; filtrez,ensuite ; c'est la prparation la moins dan-gereuse, on prend dose de 10 30 gouttesdilues dans une boisson quelconque.

    On l'emploie aus si en friction excitante,soit seule, ou additionne d'alcool camplir,huile, etc. En magie noire, elle servait confectionner les pommatles excitantcscomposes de graisse humaine ou (le rep-tile. '

    On extrait de la Cantharide une sub-stance cre,corrosive, irritante,appele Can-tliaridine, qui a des proprits pispatiquestrs grandes et qui, appuye sur la peau,dcolle l'piderme et produit une espce(Fnllammation appele phlyct ne ;c'est unpoison mortel dose de 0 gr. 05.

    Les meilleurs antidotcs pour combattreles ravages occasionns par la Cantliaridesont: l'alcool, l'opium, agissant en stimu-lant.

    Raspail donne aussi un remde biensimple et qui nous parait plus efficace quetoutes les mdications compliques que l'ontrouve dans le Trait de Toxicologie, voirson Manuel de la Sant.

    . Comme on le voit, nous ne parlons pas ici._....

    Le 12 octobre 1893.

    Mon cher ami, ,

    Je reviens encore sur mon sujet idal,avant d'aborder ceux que j'ai annoncs(pouvoirs magiques). -

    Ainsi trois instruments principaux : Sen-timent, Raison, Intuition (Harmoniel, cor-respondant la Concentration (rectiligne).l'Analyse (rectiligne), la Synthse (Conci-liateur rectiligne). correspondant au repos,au mouvement, a Pquilibre (Vibrator).

    Ce sont les moyens d'exploration donnesl'homme et le constituant spcialement.

    Il faut d'abord dmontrer cela 11 Le sentiment d'esclavage correspond

    la concentration et par suite au repos ; en e e t ,que dsire le sentiment immdiat ? lafusion avec l`aime, que dsire le sentimentexalt. s'appuyant sur le prcdent? Car dematrialiste, nous avons deja dit qu'on nedevient idaliste qu`en passant par l'amour

    *

    des vritables philtres d'amour magiques,ce n'estqu`au point de vue de la Gotie quenous avons essay Panalyse d'une substancequi fut trs employe et qui le sera encorelongtemps par les sorciers de toute catgo-rie, libres ou ofliciels.

    Quant ce quiconrerne les philtres ma-giques, on peut lire les maitres de l'Occul-tismecontemporain, Papus, de Guaita, E.Lvi, si l'on veutavoir des renseignementscomplmentaires.

    C. Bouneurzr.

    (Groupe de Montpellier.)

    L'@jl:lt'lt imie(Suite)

    An 1000, etc. (Europe.)Alain de l'lslo, surnomm le docteur uni-

    versel, n en IH4, m. en_ 1203, vaste gniede ce sicle.

    Albert le Grand, n en Souabe vers 1205.Ouvrages : De mineralibus; de animali-bus; compositum de compositis (le com-pos des composs), son plus clbre crit.Albert le Grand est un des alchimistes lesplus connus.

    humain, la fusion avec euav, e n nla fusionavec lut.

    Le sentiment veut le tout ou un, c'est laperte de tous dans l'extase commune. C'estle s a c r i c ede soi, c'est la mort dans la lu-mire. Ceux qui ont connu les doux baisersd'amour ne me contrediront pas et ceux-laont la clefde l'amour. s'ils veulent bien ad-mettre uno SENSATION i n n i e ,ternelle,correspondant . la passagre (hlas !) alaquelleje fais allusion.

    Donc le sentiment concentre, runit, fu-sionne, identifie,rend homogne. llcherchela concmtration pour trouver le repos. Ilveut se baigner immdialcinenl au sem duCrateur.

    2 La Raison Analyse ; cela, ai-je apeinebesoin de le dmontrer. C`est cette mmeraison qui veut la vie ternelle, qui veut quetous les mondes soient habits distincts, quine veut pas de bornes aux possibilits et quipar suite nous entraine au mouvement sanstin a

    On prpare la teinture de Cantharide based'alcoolen faisant macrer50 grammesde Cantharide en poudre pendant l0joursdans 500 grammes alcool 80 ; filtrez,ensuite ; c'est la prparation la moins dan-gereuse, on prend dose de l0 30 gouttesdiluesdans une boisson quelconque.

    On l'emploie aus si en friction excitante,soit seule, ou additionne d'alcool camphre,huile, etc. En magie noire, elle servait confectionner les pommades excitantescomposes de graisse humaine ou (le rep-tile.

    On extrait de la Cantharidc une sub-stance cre,corrosive, irritante,appeleCan-tharidine,qui a des proprits pispatiques.trs grandes et qui, appuye sur la peau,dcolle Ppiderme et produit une espce(l'inflammationappele phlyctne ;eest unpoison mortel dose de 0 gr. 043.

    Les meilleurs antidotes pour combattreles ravages occasionns par la Cantharidesont: l'alcool, l'opium, agissant en stimu-lant.

    Raspail donne aussi un remde biensimple et qui nous parait plus efficace quetoutes les mdicationscompliques que l'ontrouve dans le Trait de Toxicologie,voirson Manuel de la Sant.

    Comme on le voit, nous ne parlons pas ici

    LE VOILE lTISIS

    des vritables philtres d'amour magiques,ce n'estqu'au point de vue de la Gotie quenous avons essay Panalysed'unesubstancequi fut trs employe et qui le sera encorelongtemps par les sorciers (le toute catgo-rie, libres ou officiels.

    Quant ce quiconeerne les philtres ma-giques, on peut lire les matres de l'Occul-tismecontemporain, Papus, de Guaita, E.Lvi, si lon veutavoir des renseignementscomplmentaires.

    C. Bouneurzr.(Groupe de lllontpellier.)

    Dlai:imie(Suite)

    An I000, etc. (Europe)Alain de llsle, surnomm le docteur uni-

    versel, n en 1H4, m. en_ i203, vaste gniede ce sicle.

    Albert le Grand, n en Souabe vers 120:3.Ouvrages : De mineralibus; de animali-bus; compositum de compositis (le com-pos des composs), son plus clbre crit.Albert le Grand est un des alchimistes lesplus connus.

    Le l2 octobre 1893.

    Mon cher ami,,

    Je revieuswencora sur mon sujet idal,l

    avant d'aborder ceux que j'ai annoncs(pouvoirs magiques).Ainsi trois instruments principaux : Sen-

    timent, Raison, Intuition (Harmoniel, cor-respondante la Concentration (rectiligne),l'analyse (rectiligne), la Synthse (Conci-liateur rectiligne),correspondant au repos,au mouvement, lquilibre(Vibrator).

    Ce sont les moyens dexploration donnsrhomme et le constituant spcialement.Il faut d'abord dmontrer cela zl Le sentiment d'esclavage correspond

    la concentration et par suite au repos ; enetlet, que dsire le sentiment immdiat? lafusion avec l'aimes, que dsire le sentimentexalt. s'appuyant sur le prcdent? Car dematrialiste, nous avons dj dit qu'on nedevient idaliste quen passant par l'amour

    humain, la fusion avec eu, enfin la fusion .avec lut.

    Le sentiment veut le tout ou un, cest laperte de tous dans l'extase commune. C'estle sacrifice de soi, c'est la mort dans la lu-mire. Ceux qui ont connu les doux baisersd'amour ne me contrediront pas et ceux-lont la clefde l'amour. s'ils veulent bien ad-mettre une SENSATION infinie, ternelle,correspondant la [Jassagre (hlas l) laquelleje fuis allusion.

    Donc le sentiment concentre, runit, fu-sionne, identifieend homogne. llcherchela concentration pour trouver le repos. Ilveut se baigner mzmdalcvneizl au sein duCrateur.

    2 La Raison Analyse ; cela, ai-je peinebesoin de le dmontrer. C'est cette mmeraison qui veut la vie ternelle, qui veut quetous les mondes soient habits distincts, quine veut pas de bornes aux possibilitset quipar suite nous entrane au mouvement sansfin.

  • 6 LE VOILE D'lSIS 11-11

    ltoger Bacon, appel le Docteur admi-rable; gnie prodigieux; intelligenceuniverselle; nul n'ignore son nom - nen,1214 llehester, comte de Somerset,mort en 1294; il tait moine. - Ouvra-ges : Opus majus; Speculum A t c h e m i S .(Miroir d'alchimie.) Epistola de 'secretisoperibus artis et n a t u r Sopus tertium.

    Saint Thomas d'Aquin n en 1227 prsd'Aquino (italie), m. en 1271. Esprit uni-versel et puissant.

    Raymond Lulle, n Palma (lle Ma-jorque), en 1235, m. en 1315; undes alchi-mistes les plus originaux; il eut une viemouvemente et trs aventureuse, ce quine l ` e m c h apoint de se livrer son pen-chant pour la science et de laisser plusieursouvrages : /rs gencralis sive magn, etc.,comprenant : arsdemonstrativa, ars inven-tiva, ars expositiva; arbor scientiw; arsbrevis...Clavicula, les clavicules, donnentla clef de ses travaux.

    Arnaud de Villeneuve, n vers 1245,m. en 1314. Arnaud de Villeneuve, Albertle Grand, Raymond Lulle et Bacon furentquatre illustrations du mme sicle. Con-sulter il leur sujet le livre trs intressantde A. Poisson : Cinq traits d*alchimie.(Chamuelditeuinl Hauteur donne des tra-ductions indites de traits hermtiques. !!

    X1V et xv' sicles. -

    Georges Riple -- Norton-Bartholome- Bernard le Trvisan, n Padoue en1406, m. en 1490. ll dcouvritle secret dugrand S u v r edans cet adage du maitre del'art sacr: a Nature s'esjouit de sa nature,

    'et' nature contient nature : : c"est--direpour faire de l'or, il faut de Por. - Ouvra-ges : De Chemi. - Trait de la naturede l ' S u fdes philosophes - Le trs gran"lsecret des Philosophes.

    Nicolas Flamel, n Pontoise, m. en1-113, trs clbre alchimiste flont la vie at crite et les curieux travaux prsentspar A. Poisson. Il opra plusieurs trans-mutations. - Sa femme Pernelle, est unefigure bien connue. Ouvrages: Le Dsirdsir. - La Musique chimique.

    Eck de Sultzbach - Ulsted-Tritheim.Basile Valentin vivait en 1413 Erfurt.

    Ouvrages : Currus triumphalis anlimonDe lmicrocosmo. - Azoth sive auretiaocculta. - Les Douze clefs de la Philo-sophie traitant de la vraie mdecine m-tallique.

    Isaac le Hollandais - Ouvrage: De la-pide philosophorum. (De la pierre des phi-losophes.)

    C'est la raison qui proteste contre la Nir-vana. Elle veutbien du Nirvana, maisquandelle aura vu tout le reste. Car tout le restelui parat si vrai, si beau, qu'elle ne peutcroire qu'on puisse_ condamner l'lre l'abanilonuer au moins sans experience, sansexamen.

    *

    La raison nous dit. Toutes ces*mes d'-toiles solidaires a travers l ' i n n i ,sur le planlumineux que nous percevons naturellementsuprieur nous analogiquement, corres-pondent entre elles. C'est la grande familledes Dhyan-Chohans. -

    Que voient-elles 'Z D'autres i n n i s ,d'au-tres splendeurs. Elles sont en extase puis-qn'elles illuminent.

    Et quoi, tout cela serait vain. Nous au-rions quiti le jour rien que pour expri-menter notre petit grain de boue, puis nousprtendrons que toutes les sphres tince-lantes sont le t`aitd'une erreur que nous, mi-crobes il peine veills, aurions dja perce jour.

    'i_

    La raison s'oppose a cela ; elle veut toutanalyser avant de reconstruire ; elle ne s'enrapporte qu`a elle-mme. Analyser, c'est semouvoir, c'est la libert.

    _

    3 Ulntuition. Celle-la en vrit, est lesens de tous les mm-veau-ns qui en dis-posent librement.

    Elle ressort essentiellement de l'harmo-nie. elle inspire tous les artistes et lesprtres qui en sont souvent inconscients.

    L'0ccultiste s'y lance en pleine conscience.(C'est le sens de Pharmonie de l'quilibredes contraires.)

    L'Harmonie , c'est l'adorable c o n a n c eentre le mouvement et le repos.

    *

    L'Intuition ne concentre plus, ne diviseplus, elle runit tousles extrmes, elle sebaigne dans le vrai. Elle abandonne c S u ret raison et recherche la perceptionunique, synthtique.

    C'est elle qui nous rvle que tous lesamours drivant de PAMOUR.

    Toutes les raisons d'une RAISON .

    6 LE VOILE D'ISIS

    Roger Bacon, appel le Docteur admi-rable; gnie prodigieux; intelligenceuniverselle; nul nignore son nom nen, i214 llchester, comte de Somerset,"mort en 1294; il tait moine. - Ouvra-ges : Opus majus; Speculum Alchemi.(Miroir d'alchimie.) Epistola de secretisoperibus arlis et natur opus tertium.

    Saint 'Ihomas dAquin n en i227 prs(YAquino (ltalie), m. en 127i. Esprit uni-verscl ct puissant.

    Raymond Lulle, n Palma (lle Ma-jorque), en 17235, m. en 1315; undes alchi-mistes les plus originaux; il eut une viemouvemente et trs aventureuse, ce quine l'empche point de se livrer son pen-chant pour la science et de laisser plusieursouvrages : Ars generalis sive magna, etc,comprenant : ars (lemonstrativa, ars inven-tivu, ars expositiva; arbor scienti; arsbrevisnlllavicula, les clavicules, donnentla clef de ses travaux.

    Arnaud (le Villeneuve, n vers 1245,m. en 1311i. Arnaud de Villoneuve, Albertle Grand, Raymond Lulle et Bacon furentquatre illustrations du mme sicle. Con-sulter leur sujet le livre trs intressantde A. Poisson : Cinq traits dalchimie.(Chamuelditeunl L'auteur donne des tra-ductions indites de traits hermtiques.

    x1v et xv sicles.Georges Riple Norton-Bartholome

    Bernard le Trvisan, n Padoue en1406, m. en 1490. Il dcouvritle secret dugrand uvre dans cet adage du matre del'art sacr: a Nature s'esjouit de sa nature,et nature contient nature n, dest--direpour faire de l'or, il faut de lor. Ouvra-ges : De Chemi. Trait de "la nature(le l'uf des philosophes Le trs granisecret des Philosophes.

    Nicolas Flamel, n Pontoise, m. enH13, trs clbre alchimiste dont la vie at crite et les curieux travaux prsentspar A. Poisson. Il opra plusieurs trans-mutations. Sa femme Pernelle, est unefigure bien connue. Ouvrages: Le Dsirdsire. La Musique chimique.

    Eck de Sultzbaeh Ulsted-Tritheim.Basilc Valentin vivait en 1413 Erfurt.

    Ouvrages: Currus triumphalisanlimonDe microcosme. Azoth sive aureliaocculta. Les Douze clefs de la Philo-sophie traitant de la vraie mdecine m-tallique.

    Isaac le Hollandais Ouvrage: De la- Apide philosophorum.(De la pierre des phi-losophes.)

    C'est la raison qui proteste contre la. Nir-vana. Elle veutbien du Nirvana, maisquandelle aura vu tout le reste. Car tout le restelui parat si vrai, si beau,qu'elle ne peutcroire qu'on puisse_ condamner l'tre l'abandonnerau moins sans exprience, sansexamen.

    La raison nous dit. Toutes ces mes d'-toiles solidaires a travers l'infini,sur le planlumineux que nous percevons naturellementsuprieur nous analogiquement, corres-pondent entre elles. C'est la grande familledes Dhyan-Chohans. .

    Que voient-elles 2 D'autres infinis, d'au-tres splendeurs. Elles sont en extase puit-qu'elles illuminent.

    Et quoi, tout cela serait vain. Nous au-rions quitt le jour rien que pour expri-menter notre petit grain de boue, puis nousprtendrons que toutes les sphres tince-lantes sont le t'aitd'uneerreur que nous, mi-crobes a peine veills, aurions dj perce jour.

    La raison s'oppose cela ; elle veut toutanalyseravant de reconstruire ; elle ne s'enrapporte qu'a elle-mme. Analyser, c'est semouvoir, c'est la libert.

    _3 L'intuition. Celle-la en vrit, est lesens de tous les nou-veau-ns qui en dis-posent librement.

    Elle ressort essentiellement de l'harmo-nie. elle inspire tous les artistes et lesprtres qui en sont souvent inconscients.

    Uoccultiste s'y lance en pleine conscience.(C'est le sens de l'harmonie de l'quilibredes contraires.)

    LHarmonie,

    c'est l'adorable confianceentre le mouvement et le repos.

    L'intuition ne concentre plus. ne divise.plus, elle runit tous les extrmes, elle sebaigne dans le vrai. Elle abandonnecur et raison et recherche la perceptionunique, synthtique.

    C'est elle qui nous rvle que tous lesamours drivent de PAMOUR.

    Toutes les raisons d'une RAISON.

  • LE VOILE D'ISIS 7

    xvi' sicle.'

    Paracelse (Philippe - Aurole - Tho-phrasto Bombast de Hohenheim),nen 1493 Einsiedeln, prs de Zurich, mort en 1541.Paracelse est certainement le plus illustre,de tous les alchimistes; il en est aussi laplus extraordinaire figure. Non-seulementil s'occupa de la transmutation, mais il re-nouvela la chimieen la basant, le premier,sur Fexprience, en s'appuyant sur ' lanature et non sur les livres. Il voyagcabeaucoup et acquit une grande renommeautant comme mdecin que com me savant ;il frquente. toutes les universits connuesde son temps, ne ngligeant ricn pour s'in-struire. Puis il professa; sa fougue, sontrange loquence, ses ides rvolution-naires, son langage populaire, loignrentd'abord des auditeurs; 'mais bientt songnie pera et la foulcvint se presser (levantsa chaire. Un des premiers gnies du monde,Paracelse laisse une quantit d'crits re-cueillis par ses disciples; mais plusieurssont apocryphes.

    `

    Thurneysser - Croll - Dorn - Rochle Baillif - Bernard Penot - QuercetanusLibavius -- n l*Ialle,m. en 1616.0uvrage:Alchimie - Dnslachaire - Blaise de

    Vigenre, n Saint Fourain en 1523, m.1

    _

    en 1592. Barnauld - Grosparmy - Vcot- Gaston Claves - Kelley -- Scndivoigius- J. B. Porta.. ,

    xvu sicle;1

    Van-Helmont (Jean-Baptistel, n Bruxelles en, 1577, m. en 1611, disciple deParacelse -chimiste et mdecin - Ouvra-ges : Ortuts m e d i c i n S ; y remarquer letrait de magnetic vulnerum cura-tone : : (ile la gurison magntique desblessures), qui fait de Van-Helmont unpr-curseur de Mesmer. _ _ 1

    Brigard - Crossct de la Haumerie-Helvtius'- Philalthe.

    xviu sicle.

    Pernety (Antoine Joseph) bndictinn Roanne en 1716; m. 1801 - Lenglet-` Dufresnoy, n Beauvais en 1674, m.en 1755; il tait ecclsiastique. Ouvrages :Histoire de la Philosophie hermtiqueetc., - Respour - Libois - Saint Ger-main, vcrs 1740.

    xix* sicle.

    Cyliani -- Cambriel - Louis Lucas:n Cond sur Noireau le* 25 mars 1816,m. Paris l 9 janvier 1863. Lucas estpeut-tre l'alchimiste de ce sicle le plusconnu; il avait fait de fortes tuiles en chi-

    _i

    Toutes les harmonies d'une HARMONIE.Toute la multiplicit de UN qui se mani-

    feste lui-mme._

    '

    L'lntuition s'appu-ie sur le c S u ret la rai-son et conduit l'me a la vision directe.

    Ifme un jour,tant elle-mme le vrai, lebeau, le bien, percevra les vrits directe-ment, sera plonge au sein de la beaut. etconnatra le bien suprme. * _

    Voil1:e_que Plntuition nous rvle. Ellenous dit aussi que tous les antagonisines sersolvent, que les notions de relations et du a z e ,d'erreurs et du vrai, de net de l. desmoi et du soi se fondent en l'Absolu, et quele vrai destin de Pme chappe du sein duPre est d'y retourner, aprs s'tre"baignedans toutes les possibilits.

    a. - Le sentiment est Panaloguu de laforce centripte qui, seuledominante, plon-geruit immdiatement en ligne droite toutesles muabilits au sein du x e ,sans esp-rance de vie. * - -

    b.-La raison est Panalogue dela force cen-

    - : . , . '_v-.

    __

    triiuge qui entrane l`tre il une c o u r : eternelle en ligne droite, dns l ' i n n idusombre abri, sans esprance de retour aufoyer. , .

    c.-L'lutuiiion est Panalogue dela Courbequi ralise admirablement Pquilibre entreles deux ventualits prcdentes.

    Le sentiment, seul, anantit la libert,dans l'ternel. ,

    La raison, seule, donne Ialibert absolue(avec anantissement certain au bout, par,refroidissement -contractour de l'tre surlui-mme). -

    La courbe de vie est providenlielle. lilleconcilie tout.

    Tout a paru et tout est rest li aun.Le rsultat, c'esl Fternelle HARMONIE.C`est la vibration ralisant le vritable in-

    termdiaire en le repos et le mouvement.

    _ (A suivre).

    `

    LE VOILE D'ISIS 7

    xvi sicle.

    Paracolse(Philippe Aurole Tho-phrastcBombast de Hohenheim),nen1493 Einsiedeln, prs de Zurich, mort en 154i .

    V Paracelse est certainement le plus illustrede tous les alchimistes; il en est aussi laplus extraordinaire figure. Non-seulementil soccupa de la transmutation,mais il re-nouvela la chimieen la basant, le premier,sur l'exprience, en sappuyant sur lanature et non sur les livres. Il voyagcabeaucoup et acquit une grande renommeautant comme mdecin que comme savant;il frquente. toutes les universits connuesde son temps, ne ngligeantrien pour s'in-struire. Puis il professa; sa fougue, sontrange loquence, ses ides rvolution-naires, son langage populaire, loignrentdabord des auditeurs; mais bientt songnie pera et la foulcvint se presser (levantsa chaire. Un des premiers gnies du monde,Paracelse laisse une quantit d'crits re-cueillis par ses disciples; mais plusieurssont apocryphes.

    Thurneysscr Croll Dorn Rochle Baillif Bernard Penot - QuercetanusLibavius n Halle,m. en l6i6.0uvrage:Alchimie Dnslachaire Blaise de

    Vigenre, n Saint Fourain en 1523, m.

    en i592. Barnauld Grosparmy Vicot Gaston Claves Kelley - Scndivoigius J. B. Porta.

    .

    xvu sicle;V Van-Helmont (Jean-Baptistel, n

    Bruxelles en, 1577, m. en 16H, disciple deParacelsechimiste et mdecin Ouvra-ges : Ortus medicin; y remarquer letrait de magnelic vulnerum cura-tione (de la gurison magntique desblessures), qui fait de Van-Helmont unpr-curseur de Mesmer.

    .

    _

    Brigard Crossct de la llaumerie-Helvtius- Philalthe.

    xvm sicle.Pernety (Antoine Joseph) bndictin

    n Roanne en i716; m. 180i Lenglet Dufresnoy, n Beauvais en 1674, m.en 1755; il tait ecclsiastique. Ouvrages :Histoire de la Philosophie hermtiqueelc., Respour Lihois Saint Ger-main, vcrs 1740.

    XIX sicle.Gyliani - Camhriel - Louis Lucas:

    n Cond sur Noireau 1e25 mars i816,m. Paris le 9 janvier 1863. Lucas est

    > peut-tre l'alchimiste de ce sicle le plusconnu; il avait fait de fortes tudes en chi-

    __;._.

    Toutes les harmoniesd'une HARMONIE.Toute la multiplicit de UN qui se inani-

    feste a lui-mme._

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    L'intuition s'appu-ie sur le cur et la rai-son et conduit l'me a la vision directe.

    L'me un jountant elle-mme le vrai, lebeau, le bien,percevra les vrits directe-ment, sera plonge au sein de la beaut.etconnatrale bien suprme. A

    yVoiiceque l'intuition nous rvle. Ellenous dit aussi que tous les antagonismes sersolvent, que les notions de relations et dufiwe, d'erreurs et du vrai, de net de 1. desmoi et du soi se fondent en lAbsolu,et quele vrai destin de l'me chappe du sein duPre est d'y retourner, aprs s'trebaignedans toutes les possibilits.

    a. Le sentiment est l'analogue de laforce centripte qui, seuleldominante, plon-gernit immdiatementen ligne droite toutesles muabilits au sein du fixe, sans esp-rance de vie. '

    b.La raison est l'analoguede la force cen-

    A

    trituge qui entrane l'tre une cour-eternelle en ligne droite, dns l'infini dusombre abri, sans esprance de retour aufoyer.

    _

    .

    cu-Ulutuition est l'analogue dela Courbequi ralise admirablement l'quilibre entreles deux ventualits prcdentes.

    Le sentiment, seul, anantit la libert,dans l'ternel.

    ,

    La raison, seule, donne lalibert absolue(avec anantiesement certain au bout, par,refroidissement contracteur de l'tre sur

    _

    lui-mme). .La courbe de vie est providentielle. Elle

    concilie tout.aut a paru et tout est rest li un.Le rsultat, c'est l'ternelle HARMONIE.C'est la vibration ralisant le vritable in-

    termdiaireen le repos et le mouvement.(A suivre).

    .

  • s ~ LE vo1LE msxs

    ,

    mie biologique; ila donn comme ouvra-ges se rapportant aux travaux molculaires:La chimie Nouvelle. - Le Roman alchi-mique - La Mdecine Nouvelle, dont ilne parut qu`un volume, prsente ses idesthrapeuthiques.

    Thodore Tiffereau ; ouvrages: [for ellaTra nsmutation des Mlaux; plusieurs bro-chures sur ses procds opratoires; a fa-briqu de l'or.- Rmy Piorret, n en 1820,rn. en 1893.

    Albert Poisson, mort en 1894 :Ouvrages :Cinq Traits d'alchimie. - Thories elSymboles des Alchimisles - NicolasFlamel.

    '

    *

    '

    (A suivre). F. JoLL1vE'r CAs*rar.o'r.

    FIN D'UN INCIDENT

    M. Ernest Bosc n'ayant voulu nous (lon-ner aucune justification de l'emploi par luidu nom de P u i o r - n o m sutilis par notreami regrett Poisson, ds 1891, nous nous

    ___.i__...

    voyons oblig de cesser toute relation d'-cliange avec son journal. - Nous suppri-mons donc la Curiosit de la 'liste d'-change avec l`Initiation et le Voile d'Iss,et nous donnons personnellement lesor-clres ncessaires Padministration. M. Boscvoudra bien comprendre que, charg d'unemission sacre par un mort, nous poursui-vrons jusqu'au bout la ralisation de notremission.

    TRAVAUX DE

    2 Statues de 3l Vaisseau de 281 Oblisque de 71 Muraille de 151 _Colonic (lc 2501 Arme de 61Flotte do i1 Cavalerie de

    _24

    1 Train de 28.-

    ' PAPUS.

    SESOSTlllS

    0_

    coudes

    0 I0 __000 hommes000000 pitons000 vaisseaux000 chevaux000 chars

    ljaddition fait 365 sans le zro.

    (Les Romes, p. 123.)

    Bill lIEL,iitaur,79,fauhourq Poissannira, Paris

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    8 - LE VOILE D'ISlSm- _______._._

    mie biologique; ila donn comme ouvra- voyons oblig de cesser toute relation d-ges se rapportant auxtravauxmolculaires: change ayec son journal, _ Nous suppri-La Chimie Nouvslle- - Le Roman alchi- ; mons donc la Curiosit de la liste d'-mique '' La udecine Nouveu? 40" il change avec Flnitiationet le Voile (Plsis,"9 Paru (llm VOUmCa Prsmc Ses ides . et nous donnons personnellement lesbr-thrapeuthiques. i, dres ncessaires Padministration. M. Bosc

    TIOOPO Tfiereau OUVPZGS: U0? 9H3 voudra bien comprendre que, charg d'uneTransmutationdes Mtaux;plusieurs bPO- mission sacre par un mort, nous Poursui-chllres SU! S85 Pmcds opratoires; 3 fa vrons jusquau bout la ralisation (le notrebrique de lor. Rmy Piorret, n en i820, mission, - PAPUS_m. en 1893. A - -*''*"

    Albert Poisson, mort enl89luOuvrages: TRAVAUX DE SESSTHISCinq Traits alchimie. - Thories etSymboles des Alchimisles Nicolas 9 Statues