le voile d'isis - 1895-11-13 - 221

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'^' ...._._¿ 1 ___ þÿ _ _ , , _ . ¿ , ¿ ; : . 1.--. Sixième année. 13 novembre 4895. Numéro 227 * _. ÎÎ JOURNAL HEBDOMADAIRE D*ETUDES ESOTÊRIQUES ua sIznN.mJm;L , °'"°"""*,= P^P"*' LB Hisinn _ Rédacteur en chef : Llcllll IIIICIEL n þÿ e n s S pas Secrétaires dela Rédaction: P. SÉDIR et Noël SISERA n þÿ e x iû t e pas Le Numéro : 10 Centimes ^á°"F':_"'E'"3 þÿ l D |û | N | 5 T R À T l 0 N G. RÉDÀCÎÎON I ^3°'f"E'E'"3 nu, 'mc' M. 79, Faubourg Poissonnière 79 U'"°"'°""l' ...... . ) i"â¿°2¢a:.:.; 2 Li: *PARIS me pailinlngie les uauplesi* Uépreuvc humaine va subir un nouvel avatar, s'il convientd'admettre les opinions des savants qui parlèrent ces temps derniers au congrès de sociologie. Après le règne dela force, de la féodalité, de la noblesse, et celui du troc, le prestige de Yintellectualité conduira seul, bientôt,le destin des peuples. Ainsi fut-il prévu, sous la présidence de, M. Kovalewski,dont les ouvrages éclaircis- sant les .origines de la famille et du droit, préparent une révolution rationnelle et plus grave que celles annoncées par les patago- nistes des sectes politiciennes. La sociologie est une connaissance récente. M. Eugène de Roberty, le plus novateur des philosophes russes contemporains, pu- .hlis un volume .portant ce titre Sociologie, il y a quelque vingt ans au plus. La théorie généraley fut établie avec sûreté. Naguère, un de nos professeurs, M. Izoulet, vulgarisa, dans un livre traitant de la cité future, les ,i (1) Nous croyons être agréable à nos lecteurs en extrayant pour eux de la Revue Blanche d`octobre Particle suivant à la plume d`uu écrivain déja célèbre. et dont les þÿ S u v r e s s'iuspirant souvent des principes de Fésotérisme, qui dans son adaptation contemporaine le compta au nombre de ses premiers disciples. mus . . . . . . en-. IXIOIS. ¢ . . . 55° moisson - . . . 2- doctrines de M. de Roberty, qui avaient mistout ce temps à illuminer les esprits trop peu hâtifs de notre Université française. Disciple ancien d'Auguste Comte et de Littré, M. de Roberty trouva sans doute le point initial de ses recherches dans l'idée positívisto de la synthèse des sciences, qui doit donner aux hommes une méthode pour approcher la certitude. En fait, le calcul positiviste menait seulement à une méta- physique aussi transcendantale que celle de Kant, de Hegel, des criticistcs. Il n'en demeure pas moins acquis que grâce aux efforts de la pensée, russe mani- festés par MM. Kovalewski, Lilienfeld Novicow, puis augmentés par l'apport de MM. de Lestrade, Monin, Goldberg, Coste, Limousin et bien d'autres, une science ra- tionnelle du gouvernement pourrait bien, en une saison prochaine, apparaitre tout à. coup, sans que ces chercheurs aient eu pour but de la créer directement, car chacun s pécialisa ses tentatives dans des visées de déductions abstraites. Mais il se révélera sans doute, à l'exemple de M. lzoulet, un compilateur érudit, pratique et doué d*une énergie mentale suilisante pour classer les notions, les assembler, les comparer, les distinguer, les unir en séries, les réduire les unes aux autres, formuler les lois nettes de leur enchaînement, poser des principes, des aniomes et des maximes.

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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  • '^'...._._ 1 _ __ ___ _ _ , , _ . , ; :

    . 1.--.

    Sixime anne. 13 novembre 4895. Numro 227 * _.

    JOURNAL HEBDOMADAIRE D*ETUDES ESOTRIQUES

    ua sIznN.mJm;L , '""""*,= P^P"*' LB Hisinn_ _

    Rdacteur en chef : Llcllll IIIICIELn e n s Spas Secrtaires dela Rdaction: P. SDIR et Nol SISERA n e x i t epas

    Le Numro : 10 Centimes

    ^"F':_"'E'"3 l D | | N | 5 T R T l 0 NG. RDCON I ^3'f"E'E'"3nu,

    'mc'M. 79, Faubourg Poissonnire 79 U'""'""l'...... . )

    i"2a:.:.; 2 Li: . *PARIS

    me pailinlngie les uauplesi*Upreuvc humaine va subir un nouvel

    avatar, s'il convientd'admettre les opinionsdes savants qui parlrent ces tempsderniers au congrs de sociologie.

    Aprs le rgne dela force, de la fodalit,de la noblesse, et celui du troc, le prestigede Yintellectualit conduira seul, bientt,ledestin des peuples.

    Ainsi fut-il prvu, sous la prsidence de,M. Kovalewski,dont les ouvrages claircis-sant les .origines de la famille et du droit,prparent une rvolution rationnelle et plusgrave que celles annonces par les patago-nistes des sectes politiciennes.

    Lasociologie est une connaissancercente.M. Eugne de Roberty, le plus novateurdes philosophes russes contemporains, pu-

    .hlis un volume .portant ce titre Sociologie,il y a quelque vingt ans au plus. La thoriegnraley fut tablie avec sret. Nagure,un de nos professeurs, M. Izoulet, vulgarisa,dans un livre traitant de la cit future, les,i

    (1) Nous croyons tre agrable nos lecteurs enextrayant pour eux de la Revue Blanche d`octobreParticle suivant d la plume d`uu crivain djaclbre. et dont les S u v r e ss'iuspirant souvent desprincipes de Fsotrisme, qui dans son adaptationcontemporaine le compta au nombre de ses premiersdisciples.

    mus . . . . . . en-.IXIOIS. . . . 55moisson - . . . 2-

    doctrines de M. de Roberty, qui avaientmistout ce temps illuminer les esprits troppeu htifs de notre Universit franaise.

    Disciple ancien d'Auguste Comte et deLittr, M. de Roberty trouva sans doute lepoint initial de ses recherches dans l'idepositvisto de la synthse des sciences, quidoit donner aux hommes une mthode pourapprocher la certitude. En fait, le calculpositiviste menait seulement une mta-physique aussi transcendantale que cellede Kant, de Hegel, des criticistcs.

    Il n'en demeure pas moins acquis quegrce aux efforts de la pense, russe mani-fests par MM. Kovalewski, LilienfeldNovicow, puis augments par l'apport deMM. de Lestrade, Monin, Goldberg, Coste,Limousin et bien d'autres, une science ra-tionnelle du gouvernement pourrait bien,en une saison prochaine, apparaitre tout .coup, sans que ces chercheurs aient eu pourbut de la crer directement, car chacuns pcialisa ses tentatives dans des vises dedductions abstraites. Mais il se rvlerasans doute, l'exemple de M. lzoulet, uncompilateur rudit, pratique et dou d*unenergie mentale suilisante pour classer lesnotions, les assembler, les comparer, lesdistinguer, les unir en sries, les rduireles unes aux autres, formuler les lois nettesde leur enchanement, poser des principes,des aniomes et des maximes.

  • 2 LE vous mais_

    _

    Ge jour-l., il nesera plus besoin de par-lementarisrne, d'autorit, ni de suffragepopulaire. Gonsidre, par rapport lamasse de la plante, comme les cellulescrbralespar rapport l'individu, l'huma-nit, cerveau de la terre, deviendra l'objetd'une thrapeutique dfinie et prcise.

    Tels que les simples organismes, on lesait, Yintelligence des peuples connut despriodes de sant fougueuse (barbarie),d'autres d'innervation extrieure (fanatismereligieux), d'autres d'activit interne, m-ditative, raisonnante (civilisation, science,mysticisme), d'autres de plthore et de con-sumption (dcadence). Chacune de cesphases de la croissance ou de la sniiit desnations, reste constate par tous les docu-ments de la gologie, des lgendes, del'histoire. C'est une banalit de le dire,puisque les mtaphores usuelles consacrentcette faon de penser, depuis des si-cles.

    Or, voici que les tudes des sociologuesparviennent des rsultats surprenants. Deces phnomnes principaux, leur minu-tieuse investigation a su dcouvrir lescauses lointaines. Les climats et la confi-guration physique des patres crent, selonles ncessits vitales du lieu, le caractrede race. Par les altrations successives, les

    ET UDES 22SUB

    LA MATHSEnu l u a r l u eet l t m n m ele la Smanna

    ,

    *du D' Jean M.Al..FA'l'l`l de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Suite)Les deux /o*r*am*ma ovatfa du bassin inf-

    rieur correspondent aux orbites du sup-rieur; le . s m p h s sossum pubis du pre-mier a la fente nasale du second. de mmeque la crista ile! et l'os coccygzs.d'une part,aux ossibussygomatrici ; et l'ossispheroid0de l'autre.Eufln,fle mme que les os iliaquesrunissent au bassin infrieur. de mme lesos de la mchoire infrieure se x e n tcomme articulatio ns' dans les cauttates gie- n a i d e S .de gauche et de droite .

    La symtrie des deux bassins est encoreplus frappante, si Yon se reprsente les ar-

    coutumes d'abord utilitaires deviennenttraditionnelles, religieuses, ou simplementlgales. La horde vnre la force, en pre-mier lieu, pour rsister, enstte pour vail-cre et conqurir. Puisque cette force est ledon de la nature, l`homme se donne l'ado-ration des puissances naturelles, la peurde Pouragan, au culte du soleil, au respectdes anctres qui canalisrent cette nergiedela plante jusqu`au bras du iils. La reli-gion et la famille manent de ce respectenvers la force physique, don divin, quideviendra le droit divin, le droit tabli parles puissances naturelles, occultes et incon-naissables.

    Trs diverse, aux temps de jadis, la fa-mille fut le plus souvent le patriarchat, lagens romaine, reposant sur le droit absoludu pre, dont la victoire asservitla faiblessede Ppouse, ou des pouses, ses besoinsde scurit et de triomphe. Faible,et prio-diquement maladive, la femme fut la pre-mire esclave de l`homme robuste. Tel enconquit, deux, trois, dix, les associait sestravaux, ses luttes, les dfendait contretoute attaque, puisque leurs vigueurs per-sonnelles le servaient. Il y eut ainsi posses-sion, fidlit, mariage. Quand on se futaperu que ds quinze ou seize ans les fils, leur tour, luttaient, chassaient, dfen-

    ticulations maxillaires comme passant de laforme ovaire dans une forme allonge.Dansce cas nous voyons mme les cavits buc-cales et maxillaires correspondre celles dugrand et du petit bassin infrieur. Et demme que ces parties sont divises. dans cedernier bassin par les duplicatures du pri-toine, de mme ce sont celles du bassin sn-prieur par les parties molles et les partiesdures du palais.

    Le front forme la faade du bassin sup-rieur. Il a desdeux cts suprieurs les satel-=lites placentaires du cerveau. les yeux; .ses limites, les oreilles; au milieu, le nez(comme representant du thoracique) et dansla bouche la langue, les glandes salivairea,et le pharynx (comme reprsentant de Pab-dominal)-

    Nous jugeons utile, avant de mener plusloin notre examen, de nous arrter sur cesdeux sinus du bassin suprieur que nous con-sidrons comme deux objets d'une hauteimportance.

  • LE VOILE D`ISIS 8

    dsient, chaque homme voulut proererheancoup. De la le rite de polygamie.

    End'autres cas, bien plus rares, la mrergit la famille. On a merveilleusementtudile matriarchat, ses raisons, ses cau-ses, sapuissance. Le matriarchat dut peut- t r e s Sorigines . des coalitions de femmesrepoussant Fesclavagve que voulaient pres-criredes mles moins nombreux. La lgendedesamanones pare cette theorie. Aux r-gions delaCaspienne et du Caucase, versI'ancienne Scythie, elle prvalut. Entrainspar leurs grandes chasses et les expditionslointaines, n'ayant point l'habitude dufoyer,dcims par les guerres et les intem-pries, les hommes n'taient que des pas-sauts.

    La femme sdentaire formait la partiepermanente et certne du peuple. A despoques la sparation fut entire. Penth-sile vint au secours de Priam suivie par lamultitude arme de ses ooncitoyennes. Ellemourut de la main d'Achille, bien avantque Thalestris voult visiter Alexandre.

    (A suivre.)

    La Franc- acunnerie30 ans aprs sa Fondation

    (Suite)Le but de cette infiltration ne iut mal-

    heureusement compris* que beaucoup plustard, alors qu'il n'tait plus temps deragir. Le furet papal tait matre... de laplace et comme les congnres, il devaiten abuser odieusement par la suite.

    Ces intrus hypocrites avaient compris,dans une suprme intuition que la Provi-dence leur octroya parce que l'heure dePexpiation n'avait pas encore sonn, otait le pril et jugrent qu'il fallait souspeine de mort, canaliser et aducter cemouvement qui menaait de les emportereux et leurs privilges, et de rveiller lepeuple de satorpeur et de sa nsignationsculaires. Ils virent aussi tout le partiqu'ils pourraient tirer de cette socit ou-vrire internationale, aux tendances vrai-ment emancipatrices des corps et desmes.

    Eux aussi se firent donc allilier cesmystres que le bon peuple toujours enqute de contes merveilleux, disait pleinsde prestiges et de choses sublimes mlesdes dpravations inouies.

    ' LA FOSSE NASALE

    On a recon u dans le nez une fonctiontriple. La premiere comme organe de larespiration (d'aprs Oksn comme poitrine o s a i e e ); le second, comme manatoire; latroisime, comme organe de l'odorat.

    Noustrouvons ici le proces de respirationrparti en trois atmosphres, nommmentcelles des poumons et c e l l Sdes cavits na-sale et buccale,'cette dernire reliant lesdeux autres.

    Gas trois atmosphressontentre elles dansun rapport mmdiat, quoique chacune aitune nature particulire. Le nez est le seulorgane qui possede dans lecorps humain unefaune rgulire triangulaire lurleve. nom-mment. la vraie forme du ternaire accompliet aboutissant alnngle droit facial - Oom-melt y parvient-il 1 - Par cette seule raisonque ce qui avait chou dans la cavit thora-cique ne pouvait russir que dans la plushante conclusion interieure du procs de

    respiration, dans le bassin crbral. Icil'on voit encore, dans le systme osseux,l'empreinte et la rptition de la lutte duproces de vie exprimes dans une o s s i c a t i o nextrieure.

    Le nez, considere dans ses cavits inte-rieures, reproduit exactement la formed'une cavit thoracique o s s i e ,de mmeque les os spongienx et crtblsqu'il renferme,tels que les ossa etherotdeaet Po: cribosumne reprsentent que des poumons o s s i s .Lescellules cartlagineuses diverses du neznous rappellent aussi les nombreuses r a m i ~cations bronohiques des poumons. L'amniosatmosphrique invisible de ceux-ci est ici re-presente par un ellipsotde creux, immobileet o s s i .

    Si le cerveau participe par Pentremise dnnez au proces de respiration. e'est lunequestion qui n'a pas encore t rsolue.Mais il est certain que Patmosphre ren*fermes, attidie, renouvele . volont dansla fosse nasale, pntrant par les stnmpar-

  • 4 LE voILE D'lSIS *_'

    Le prtexte pour ce nouvel avatar fut unephilanthropie jsuitique aux rticences in-fernales, et aussi leur profond amour pourla sainte fraternit, un de ces amoursqui aurait fait rver Cain s'il avait pu voirle fond de leurs mes tnbreuses, eux quidepuis vingt ans pressuraient le peuple,usaient et abusaient des privilges qu'ilss'taient accords.

    Mais en ralit ils espraient en se ren-dant compte des tendances et des moyensd'actions de la corporation confisquer leur profit en les dtournant adroitem ent,les revendications encore timides des spo-lis et enrayer ainsi la marche de ce qu'ilsconsidraient comme un flau redoutablepour leurs castes.

    Cela est si vrai que de 1738 17/il, lesplus grands seigneurs se firent aflilier etacceptrent mme avec un empresscmentqui aurait cl les rendre suspects, les fonc-tions de maitres et de grands-maitres, sanspour cela donner par leur prsence ungrand lustre ni apporter de grandes lu-mires dans le sein de leur nouvelle fa-mille philosophique.

    En 1738, M. le duc d'Antin fut lu Grand-Matre Gnral et perptuel des maons pour la France, aussi que les maitres des loges fussent relevs de leurs

  • 'T-'r-, -1._

    -.',- _I

    _

    LE VOILE D'ISIS 5

    rait, par la suite, en la plus puissante, en laplus inique machine de guerre, dirige con-tre les travailleurs de l'avenir.

    * Que l'on ne trouve pas cette manire devoir paradoxale, car si de nos jours une in-fime partie des francs-maons n'appartientpas labourgeoisie, du moins tous les bour-geois' sont francs-maons et ont su secontituer-sans distinction d'origine et decroyances en un concile o ils discu-tent, avec la frocit inhrente aux cas-tes atrophies, la sauce donton doit se ser-vir pour manger proprement du peuple : : .

    L'Allemagne et la Sude comprirent ga-lement les avantages de la Franc-maon-nerie et le roi de Prusse lui-m me, aprsyavoir t affili, s'en dclara le protec-teur. ~ .V W

    Aen juger par ces faits caractristiqueset par ce qu'en ont dit la plupart des histo-riens maonniques et autres, cette socitcorporative et philosophique avait des ra- m i c a t i o n spar tous pays et dans toutesles classes de l`ancienne socit, ramifica-tions que les compagnons rpandus dans lemonde entier s'attachaient tendre au-tant qu'iltait en leur pouvoir, laissant par-tout jusque dans les moindres bo urgadesdes traces mystrieuses de leur passage etde leur savoir, pour indiquer ainsi auxcom-

    celle de Pexpansion et de la contraction.Que l'on se reprsente l'amnios des poumonspntr par toutes les ramifications de latrache,1ue l'on considre la trache elle-mme comme tube conducteur (cordon) etson enchanement l'os hyode et cons-queinment a la langue comme ses placentasmaneips, et l'on ne pourra mconnalre enelle aussi la prsence du type architectom-que gnral sons la (orme pneumatique. .

    La cavit buccale, comme atmosphere in-tenndiaire entre les poumons et le nez, estmise avec Patmosphre moyenne de l'appa-reit de Poule dans un rapport immdiat aumoyen de la trompe d'Eustache;et tandis quePatmosphre des poumons se maintient dansunmouvement continuel et dans un char-gement permanent, celle du nez et de latrompe d'Eustache se comporte beaucoupplus paisiblement, contenue qn'elle est dansune vsicnle osseuse, immobile, et dans uncylindre analogue.

    __De mme que dans la cavit buccale, au

    pagnons voyageurs les foyers hospitaliersen amis.

    (Test ainsi que, dans un petit village desPyrnes, Sarrance sur la route d`Es-pagne, l'auteur de ces lignes a dcou-vert dans une auberge une dalle en pierred'environ un mtre de carr servant demanteau de chemine sur laquelle le frrequi passait sculpta en relief le signe rosicru-cien du Maitre maon, c`est--dire une h-lice quatre branches avant environ vingt-cinq centimtres de rayon, surmonte duThau sacr.

    Nous avons sous les yeux une monnaieespagnole frappe en 1788 . Peigie deCharles Ill qui porte, immdiatement au-dessous des armes d'Espagne les deuxpantaeles du4 et du 5. Ces deux signesgravs au burin nous paraissent tre lareprsentation de l ' i n n iou ternit desquatre lments primordiaux de l'universet le second, le symbole pentagrammatiquede la puissance de l'homme sur ces mmesquatre lments lorsqu'il sait se tenir aucentre c'est--dire ce point central del'absolu manifest, d`o il peut, ses pas-sions asservies sa volont, s'identitieravec Dieu, ou l'absolu non manifest.

    Sion dcompose ces signes, on verraqu'ils donnent Panalyse le shin hbra- -1

    moyen de Pamniosign qui remonte par latracbe, l'embryon thoracique se joint . lalangue, de mme l'embryon abdominal ydbouche par l'entremise des glandes sali-vaires, comme le n i d ele plus hautementanimalis. ' -

    Un appareil triple dufluide salivaire semontre en effet dans la cavit buccale, nom-mment le parotts avec le ductus sthnmia-nus, le submaxillaire avec le ductus Iartha-llntan s et le sublingualts avec le ductuswarthonfomus, les deux derniers dbouchantimmdiatement sous la langue et dans celle-ci.

    Ce triple appareil de glandes salivairesdans la cavit buccale, prsente aussi letype architectonique gnral nommmentlesglandes comme embryon, les duclus (con-duits) comme /uniculi, et sa conclusion sefait aussi dans le placenta mancip (par-ce qu'il leur est commun) c'est--dire lalangue. - Et de mme que la trache-artrepartageant la mme loi, a rsum en elle la

  • 5 LE VOILE D'ISIS

    que, l'emblme cle la puissance gnratriceou le triangle de l'voluton.

    (A suivre.) I Sr-LANNEs. . . :

    G-lanuresL'FNVOUTlMENT un AUSTRALIE

    C'est pour l'Australien une grosse af-faire que de livrer partie de sa chevelure.ll croit que tout homme qui possde unemche de ses cheveux a le pouvoir de lefaire mourir; et l'on me cite des cas o lapersonne qui se croyait cnvote par cemoyen, a poursuivi pendant des mois sonperscuteur imaginaire jusqu'. ce qu`ellel'et atteint et tu. :J

    (Dsir Charnay: Six mais en Australie:Tour du. Monde, 1880, T. 92.)

    LA mxvsioivomn

    d'aprs George Sand J 'ai toujours remarqu que les vives

    apptences de I'esprit ont leurs manifesta-tions extrieures dans- quelque particu-larit physique de l ' i n d i v i d ' u : .Certains omi-thologues ont des yeux d'oineau; certainschasseurs, l'allure du gibier qu'ils pour-

    suivent. Les musiciens simplement vir-tuoses ont l'oreille conforme d'une certainefaon, tan dis que les compositeurs ont dansla forme du front Pindice de leur facultrsumatrice, et semblent entendre par lecerveau. Les paysans qui lvent des boeufssont plus lents et plus lourds que ceux quilvent des chevaux, et ils naissent ainside pre en fils. : :

    (George Sand : Valvdre, p. 27, Ed. G.Lvy

    Remarque : Le Monsieur Rousset et leMouny Robin de George-Sand sont recommander aux lecteurs occulistes, sur-tout le dernier de ces deux contes, publischez C. Lvy la suite de Simon.

    Ssrunnmus.

    une rusromn ou nnvnnmr

    (Yest n'y pas croire. Mais un de nosconfrres, le Monde,la raconte. Et la voici:

    Un riche financier franais avait der-nirement lou, pour y passer une partiede I' t et en exploiterla chasse, le domainede Claudon-House, en Angleterre, qui ap-partient au comte d'Onslow.

    Or. le locataire vient de demander larsiliation du bail en donnant pour motifque le chteau est devenu inhabitable par

    principe atmosphre-lectrique, Pappareilglandulaire y transporte aussi le principetellnro-magntique : et d'apres Schubert la langue comme organe du got intro-duit les tresvivanls dans lecercle magneti-que qui leur a t assign, par Passimilstionet la transformation. :

    La langue, comme un des plus tonnantsparmi les organes, ne peut, malgr son etatd'6m ancipetion, se passer un moment du sucsalivsire; car que deviendrait-il de soncontact permanent avec Yatmosphrelnte-ri eure et extrieure si elle n'tait hnmecteesans interruption par les glandes et ne leslevait elles-mmes leur plus haut lmentanimal fluide 9

    Oomment lallangue pourrait-elle tre sanscela l'organe du got! C'est ainsi qu'elle estla promotrice despotique de la scrtion sa-lvaire au moyen de ses mouvements danstoutes les directions possibles.

    Umancipation dela langue hors de Pap-pareil salivaire de celui de la t r a c h S a r -

    tere consiste seulementdans son invitablese parution d'avec eux, comme organe libre,et non dans leur vie et leuraction communes.

    De tous les ctes de la cavit buccale desmuscles courent vers la langue, s'unissant elle pour lui communiquer les mouvementsles plus puissants, les plus varis. Nousavons dja dmontr qu'elle doit sa forma*-tion primordiale aux muscles qui sortentdu menton.

    Que le systme crbral se lie particuli-rement au sien, c*est ce que prouve son en-veloppe couverte de nerfs papillalres et detraits nerveux significatifs qui la pntrentintrieurement, par quoi elle est leve il'6tat d'orgaue de Pentendement du lan-gage.

    Dans le bassin superieur, comme labora-toire de Pengendrement an lmique, Pemhryonthoracique et l'embryon abdominal obtien-noat leur complete admission dans la sphresuprieure des nerfs comme sens de Podoratet du got. L,on peut le dire, les embryons,

  • ' J- Z . _ _ . . :rai.. '.

    LE VOILE D'ISIS 7

    suite de Pappariticn rgulire d'un fan-tme.

    Y

    Chaque nuit, environ trois heuresavant l'aube, les serviteurs de Claudon-House voient s'avancer, travers les pe-louses qui entourent le chteau, une damevtue d'une longue robe de satin crme,et portant au ct une ceinture de b u e t e -rie qui soutient un couteau de chasse. L'ap-parition pntre dans le chteau en tra-versant-le granit des murailles ou le chnemassif des portes. Des gardes-chasse lui onttir des coups de fusil. Le fantme s'en estmoque. Un clergyman lui a prsent unecroix. Le fantme s'en est empar.

    Le fantme, qui est videmment lettr,a taperu, en outre, par un domestiqueprenant un volume dans la bibliothque duehteau.La dame avait alors son couteaude chasse la main et elle a, d'un beaugeste, ordonn au serviteur de se retirer.

    Plus de vingt, tmoins, la plupartdignes de foi, allirment avoir vu la dameen satin crme et s'tre inutilement op-poss son passage dans la maison.

    Le riche financier franais a, parait-il,une peur bleue, et il a quitt le ch-au. n

    (La Croix, 17 octobre.)

    spars dans l'espace,viennent acqu rrlaconnaissance feux-mmes. eomme sensforms, et vont aboutir a P S i iet la l'oreilledans le visage de l'homme.

    Par la rception de ces organes sensuelsdans le visage de Phomme, apparat en luicette merveiileuse ttrade, qui anime etspiritualise sa physlouo mie.

    'Ln forme ovale de la physionomie hu-maine, qui atteint par le dveloppementdes deux courbes de la eisscde . Pellipsodergulier (1), renferme dans son axe delargeur triadique trois de ces sens, celui dela lumire. de Fodorat et du got ; tandisque le quatrime sens, celui de l'oue, ap-parat aux deux extrmits de son axe delargeur ttradique.

    llest important d'observer_que le sensde l'oue est dans- la plus troite et la plusintime annexlon, nou seulement avec legrand et le petit eerveammais aussi avec lescavits nasale et buccale, et que, comme

    (1) Voir premiere tude.

    Pnnsssnriunurs un mneDans la nuit du 5 au 6 septembre, une

    femme de M o n s - e n - B a r S u l ,prs de Lille,eut un horrible cauchemar. Elle se rveillatoutfen larmes, disant . son mari qu'ellevenait de voir en rve son fils mourir Madagascar.

    Allons donc, ne vas-tu pas maintenantcroire aux songes? lui dit son mari, unbrave ouvrier de l'usine de Fives. Ton filse;vig~oureux et il n'a jamais t malade.ll reviendra, je te legaranlis.- Non, non, je 'l'ai trop bien vu il En

    mourant, il a cri : fl Maman ! maman l : :Oh! je l'ai bien entendu... Mon pauvre

    Louis, jenele verrai plus 2 au _Et la pauvre mre eut une effrayante

    attaque de nerfs.Le lendemaizn, on crivait au soldat. Les

    jours, les semaines se passrent. Enfin,i`l ya quelques jours, la nouvelle fatale arrivait.

    En vrifiant les dates, on acquit la certi-tude que le rve de la pauvre mre con-cordait heure pour heure avec la mort deson l s .

    _

    (La Croix, 17 octobre.)

    Le grant : Cx-muusn.

    organe suprieur du mouvem ent, il est aveceux dans les mmes rapports que ceux quilient les membres dcrits plus hauts leursembryons respectifs. *

    Go *n'est que dans les traits du visage que'l'homme se rvle tout en tier, - ee n`estque la qu'on peut line les affections de l ' m : eet tes sensations du corps, - ce n'estque dans le visage que l'anglo droit se ma-nifesleeemme retour de l'el1ipse .au -cercledivin, comme conclusion -dsire de la tri-plevie de Phomme, dans le plus profond desa conscience, de mne que ns ce .que sapersonnalit a de .plus extrieur.

    O donc cela pourrait-il mieux se reflterque la o les trois embryons se t r e n s g u -rent en leurs tnois sens, et parviennent ala tri-unit, o, pnoedaat dn spiniatul,s'levan*t du corporel, ils tunssent animi-quemeuteonme audmnyne et gynandre, :etlaissent *gppgrlltm dans les traits 'du Ii-sage de Fhomme le moi nasant toujoursd'Elte-ete Lui, c'est-a-dire de Nous.

  • s V LE vom: D'ISIS '7'=,.Bllt IIEL, diteur,79,iauhuur|| Puissunnirei Pari

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    Vient de paratre : lf- :

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    Qunrums TUDESurle rythme et le type, le consens et

    Pantagonisme en gnral et particuliere-ment dans l'homme. *

    Si toute vie dans le durer (par la genserenferme dans l'ellipse) se forme elon lemouvement elliptique,persiste sous la formeovolde pour s'ingrer et s'expulser de nou-veau dans le cercle,c'est dans le type et dansle rythme que nous en trouvons ncessai-rement la suprme manifestation.

    Le rythme et le type, comme exposantsdu mouvement et des formations de la viedans le temps et dans Pespace, sont commeceux-ci insparables entre eux, ils se con-ditionnent et se fondent mutuellement etuns interruption; car, de mme que lerythme prccde arithmtiquement dans laprogression du temps d'aprs la lignedroite (radius), le type se formule geome-triquement dans celle de l'espace selon lesegment (la surface).

    Ils sont pour cette raison, dans le premiercas, comme + rythme - type, dans Ie ee-coud comme + typo - rythme, ou commerythme-typique et typo-rythmique Pan il'autre ; ]usqu' ce que, parvenus l`un :vgal'autre au ternaire du proces de la vie, ilsapparaissent leur point de culmination -ternante d'un ct dans le moment urithm tique, comme suivant la direction centri-fuge, de l'autre ct dans le point gom-trique comme suivant la direction centri-pte. _

    Dans cette dfinition de dveloppement,selon le temps et l'espace ou selon Pespneeet le temps, de tous deux gt la reprsenhg-tion de leur cycle. ou de cet orbitedique rythme-typique et typo-rythmiq ,qui s'exprime toujours dans la vie t f l l l manire rgulire par le passage du cercledans l'ellipse et par Paccomplissement 6Pellipse dans le cercle.

    (A suivre.)`