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_ " b b a a i n o .'_ 28 aout 4895. Numro 213. .

JOURNAL HEBDOMADAIRE D'E'l`UDES ESOTRIQUESanwuluuninnnmumnviumiuing __`=5q~,_. . _3 .

LE DIRECTEUR . PAPUS

, _ Rdacteur en chef: Luclln IIUIIEL-""" P" s e t r e u i m d m i i e a m i m n r . s t u | a a x < : e | s | s u l u

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a t n u i s i n n a n'existe pas i 5 Q ,

S """~"*"" mnnuuiuuuunuuuunauuuumuniLe Numro : 10 Centimcs

^ " I : _ a 1 : f ' " sDMINISTRTION &. RDCTION I ^BNN5'55NT3,,,, A,_______ ,,,,._ 79, Faubourg Poissonnire, 79 UN ,N [{"'f"f pf"ffM__si un ...... a -- s .... _ . 'x -0

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Vous ne vous tonnerez pas, en appre-nant que, depuis l'instant de ma mort, jen'ai point aperu les portes du Ciel. Maisje suis si pleinement heureuse dans monsjour actuel que je ne regrette nullementde n'avoir pas trouv ce que j'csprais surterre. Lorsque je me rveillai, je crus treencore sur la terre, dans une contreinconnue; j'attendais votre pre et vous ;l'a.ir tait doux; et les passants portaientle bonheur sur leur figure ; je me dis: Il ne faut pas que je reste oisive ; et ilme sembla coudre dans des vtements. Jeme souvins tout d'un coup que ce jour-ltait dimanche, et je m'enquis de l'-glise. Celui qui je fis cette demandesourit et me rpondit amicalement: Voici'Yglise : ce monde est le temple naturel91_nQus prions le Pre. :A ces paroles, ilme sembla recevoir une commotion int-rieur, et j`entendis des voix crier : Gloireau Seigneur, au Roi ternel ! En un in-sta.nt,je connus que j'tais morte ; et envi-roune d'esprits qui ne m'el'frayaient point.Je me prosternai , et je rcitai l'oraisondominicale. Toutes mes .ides antrieures

(1) Communication mdlanimique d'uue mrehses l l e l .

taient renverses ; j'tais stupiaite depossder un corps que je croyais avoir laissdans la tombe. Mon amie me rpondit: Oui, ton corps physique est au tombeau;celui que tu as maintenant est un organismetout diffrent. Le souvenir de ma vieprcdente 'me revint alors, et je ne fusque plus merveille de tout ce que j'aper-cevais alors. Je croyais que nous avionsdes ailes dans le ciel n, dis-je; mon amiepour toute rponse me prit par la main etje vis aussitt votre pre causant avec unvieillard ; mais je ne pus lui parler.

Je croyais toujours tre au ciel, jecherchai le chant des psaumes et le son desharpes, et les bienheureux vtus de blanc ;alors une voix intrieure me rpondit : larobe blanche, celle laquelle tu as tra-vaill tout l'l1eure, elle est actuellementtermine: lfs psaumes, e'est le Pater :dont les paroles sont une musique dlicieusepour Mon oreille, et Mon trne est dans ton c S u r . Mon entendement s'ouvrit alors etla paix profonde descendit en moi. Il m'estimpossible de vous dcrire tous les horizonsqui me furent ouverts; je rptais : Parle,Seigneur,ton serviteur t'coute, : :et la voixcontinuait ses admirables leons.

Cette vie vous parat peut-tre bien sem-blable . la vie terrestre; il n`en est riencependant.Il me semble lorsque je compareles hommes d`iei aux hommes de la terre

2 LE VOILE D'ISIS

que les cadavres sont ces derniers. Les

plus levs et les meilleurs d'ici se vouentpresqu'entirement la consolation des a f i g s+ car il en est qui souffrent parminous d'une faon terrible.

(Traduit de Ich EruacI}te)

ESSAIS DE MAGIE(suite)

Regardez : : ,me dit mon ami, en fai-sant claquer ses doigts : aussitt l'horrihlechat noir, que j'avais dj vu la veille, rap-parut, traversa ma chambre et sortit enpassant travers les vitres d'une fentrehermtiquement ferme.

Sans me laisser le temps de dire un mot,Georges prit ses gants, les secoua, et alorsje vis apparaitre une quantit innombrablede souris qui sortaient un peu de partout,mme de nos vtements.

Effraye, je me prcipite vers la porte;lui jette ses gants entre la porte et moi, etje vois surgir tout un bataillon de sourisqui me barre le passage. Affole, j'allaisappeler ma s S u r ,lorsque sur un geste dujeune magicien tout disparut. -

Je demandai voir de nouvelles appari-

tions, mais je dsirais ne pas tre effray'Georges me dit alors : Que voulez-vque je vous fasse voir ? choisissez vous-mme. : :

`

.

Je lui deman-.lai de faire apparaitre unpetit caniche que nous avions rencontr parhasard la veille dans notre promenade.Mon ami se tournant vers la chemine dit: Viens : : et immdiatement je vis bondirdans la chambre le petit chien que j'avaissouhait voir, il ne tarda pas disparaitredans le mur.

J'tais merveille, mais pas satisfaite.Je savais que l'un des amis de Georges,

M. P. tait parti pour Paris depuis deuxjours : Je demandai voir ce monsieur;.Pesprais bien embarrasser fort monami.

Mais ceudernier me rpondit: Votredsir est facilement ralisable; regardezplutt. : : II tendit les mains vers 1'un desangles de la chambre, et il voqua M. P.queje pus apercevoir aussitt, sans savoircomment il tait entr.

Le premier moment de surprise pass, jeme preipitai vers la porte que je fermai clef. M. P. resta environ deux ou trois mi-nutes avec nous, io le vis me faire une l-gre inclination de tte, je l'entcndis fortdistinctement me dire bonjour, puis, sur un

FEUILLETON DU VOILE D'lSlS 14

ETUDESSUR

LA MATHSEIlll l l l l l l l l BI IIII`lI'IlIlIIl IIB III SIIBIIIIB

du D' Jean MALFATTI de MONTEIKEGGIOtraduites par Chri stien OSTROWSKI

(Suite)

Bien que, en gnral Parchitectoniquehumaine, que nous voulons particulirementexaminer ici, aille du mme pas que l'-volution et la rvolution de la vie indivi-duelle, (puisqu'elle a comme elle le plusgrand dveloppemement a son milieu dans lapriode de la virilit et de la nubilit, demme que son commencement dans le f S t u set sa ndans le vieillard.) nous trouvons

cependant qu`elle n'en repose pas moins,au milieu de toutes ces variations, sur unrythme persistant et un type de substratorganique qui, dans toutes les phases de lavie, ne se laisse pas dnier. Cela nous semblevident au moins dans celle des premirespriodes de l'tre humain, c'est-.-dire dela vie f S t a l e ,par l'examen de laquelle nouscommenons cette tude.

Si, dans la recherche de Porganon mystiquede la mathse, nous sommes sortis de l'hi -roglyphe fondamental, c'est-a-dire du zroelliptique, il nous faudra egalement com-mencer ici par Fhiroglyphe humain cor-porel, c`est--dire par l'amnios fcondepour rechercher, aprs, Parchitectoniqueentire de son organisme.

Depuis les remarquables travaux de Fa-bricius d'Aqua Pendente et du grand Harvey,Fembryovologie, de notre temps surtout,s'est tellement enrichie par les travaux denaturalistes et de mdecins distingus, quel`on devait considrer presque comme pui-

_

'If' ' : .

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Souvent, les exemplaires de cet ouvragerenferment le CATCHISME des quatre pre-miers grades avec 3 g u r e sou bien encorele MANUEL des francs-maonnes. - Du resteles ditions sont extrmement nombreuseset varies.

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2486. DU MME. - Appel aux savants ob-servateurs du xxx' sicle de la dcisionporte par leurs prdcesseurs contre lemagntisme animal et ndu traitement dujeune Hbert, in-8, Paris, 1813.

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LE VOILE D`ISIS 7

geste de l'vocateur, il disparut semblantpntrer dans le mur.

J'tais satisfaite: ces visions m'avaientbouleverse; je craignais de devenir folle,etje me serais bien gard de rclamer denouvelles expriences, mais Georges nevoulut pas s'arrter en si beau chemin : Regardez-moi, me dit-il : : ,jlobis etjevis apparaitre autour de sa tte une aurolede feu. semblable celle qu'on reprsenteautourde la tte des saints; en mme tempsje vis partir de chacun de ses doigts unelongue flamme rouge.

Ces visions m'avaient fatigue : je me sen-tais la tte lourde, les yeuxcuisants: je passaidans mon cabinet de toilette dans l`inten-tion de m`humecter les yeux avec de l'eaufraiche. Je ne pus retenir un lger cri d'ef-froi, lorsqueaperus au fond de ma jatte- eau quatre normes grenouilles. Je meplaignis Georges : de la chambre voisineil pronona quelques paroles que je necompris pas, mais je vis au mme instantles grenouilles disparaitre comms si ellestaient fondues dans l'eau.

Quand je revins dans ma chambre je visdeux personnes qui, toutes deux, ressem-blaient compltement Georges, l'une taitassise dans un fauteuil, l'autrc tait debout il ou 3 mtres plus loin.

Le premier de ces deux Georges se leva,se dirigea vers le second, le pntra et peu peu se confondit avec lui.

Ijunique personne qui rsulta de cettefusion (et qui n'tait autre que le Georgesqueje connaissais), fit avec sa main droitele signe de se couper la tte. Alors, spec-tacle horrible ! je vis et j"entendis cettette tomber sur le plancher. Le corps d-capit se pencha, ramassa sa tte de samain gauche et se la remit sur les paules.

(A suivre.)

Groupe i n l l i p e l l l l a l i t i l a t u l l e ssotriquesLa branche la ParfaiteJustice de Roanne,

l`occasion de la clture de ses travauxavait organis un concours sur les ques-tions suivantes.

1 Anatomie et physiologie ;2 Le corps astral;3 Un sujet laiss au choix de l'tudiant.Aprsla proclamation du rsultat l`or(lre

du jour suivant a t adopt :1 Renouvellement du bureau :2 Rception des nouveaux adhrents.3 Dispositions prendre pour les tudes

pratiques occultes.Le grant : Cl-IAMUEL.

se la nomenclature des mtamorphosesorganiques de la vie f S t a l e .

Le rsultat le plus important de cettescience pour notre recherche, c'est quedans le dveloppement de Pamnios l'onaperoit d'abord son enveloppe triple, et,comme le dit avec raison l'minent Carus,nous y voyons dans une vsicule troismembranes un S u fcomme premire formede la vie; c'est encore que la disparitionsuccessive des trois vsicules situes horsdu f S t u s ,savoir, de celle de Purkinj,l'ombilicale et l'allantode a lieu dans lemme ordre que le dveloppement des troisenveloppes intrieures et cavits du f S t u s ,dveloppement pendant lequel la formationextrieure du placenta, du cordon ombilicaletde l'enveloppe ovulaire augmente progres-sivement.

Dans le premier cas la vie f S t a l ese portede prfrence vers Pengendrement ou Pin-volution,de mme que, dans le dernier, versla naissance extrieure ou l'volulion.

Lorsque Pamnios a atteint tout son d-veloppement, on le trouve, comme on sait,plus ou moins rempli d'eau animalise eton y trouve d'un ct le f S t u s ,et de l`autrele placenta avec le cordon ombilical et lesrestes de la vsicule triple cite plus haut;toutes parties sous-jacentes qui sont dansune vie commune entre elles, de mmequ'avec le f S t u set la matrice, et qui consti-tuent les lments indispensables intgrantset identiques de l ' S u ffcond.

La naissance du f S t u sest suivie d'unsecond produit nomm arrire-faix, tandisque le f S t u sdvelopp, une fois dlivr,s'lve a la vie individuelle organique dansle monde, l'lre posthume, Farrire-faixretombe dans la mort lmentaire..

A cause de cette mort partielle, avaitcess aussi toute recherche physiologiqueultrieure de ce produit, et cela, il faut ledire, n'tait pas rationnel.

En effet, si c`tait prcisment dans lamort que s`ouvrait le champ le plus fcond

9 LE VOILE D'1siS -@_

BHAMIIEL, diteur, 79, lauhuuru Puissunnire, Pi _'Vient de paratre :

D' Th. PASCALLES

Sept principes de |'Hummeou sa consliiuliou occulte, il'aprs la Thusophie

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pour des recherches plus importantes? Si cequi est tomb hors de la vie tait le plus pursymbole d'une cration organique intrieureanalogue? Si cette cration, le but extrieurune fois atteint entre la mre et l'enfant,rejet alors a Pextrieur, revivait dans l'in-trieur entre l'enfant et la mre nature? Etsi le f S t u sne dpouillait l ' S u fextrieurque parce qu'il en a acquis un triple dansson intrieur?

Toutes ces questions nous conduisentd'abord . l'examen des parties qui con-stituent l'arrire-faix et reconnaitre leurtonnante conformit avec les systmes etles organes qui leur correspondent.

Il y a trente-cinq ans dj que, traitant dela vie f S t a l e ,je consdrais le placentacomme un poumon expuls de sa sphre;par cette raison que la cavit thoracique del'embryon se dveloppe en dernier lieu, etparce que ses poumons ne fonctionnent pasencore. J'avais en partie raison, mais niplus ni moins que ces physiologues qui

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prenaientle placenta pour un foie utrin,ou d`autres, pour une rate(hepar ulerimmz,lien uterinum), pures allusions qi*un vraiprsent de la ralit vient suppler, commenous le prouverons plus loin.

Et d'abord, si l'on considre anatomique-mentla structure et la substance du pla-centa, on leur trouvera des analogiessurprenantes avec celles du poumon, dufoie et de la rate. Si, en outre, l'on observeattentivement la place x equ'occupent cesorganes, on verra s'accrotre la prsomptiond'une homognit entre eux. Mais le pointle plus important consiste dans leursfonctions correspondantes, comme organesde Phmatose, comme organes de trans-mission et d'adoption, d'absorption, detransformation et de rpulsion; tous im-plants en commun sur les limites dusegment suprieur de l'enveloppe 'et de lacavit respective de leur S u f .

(A suivre.)

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