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Maurice Duruflé-Pieter-Jelle De BoerTranscription de la Suite pour orgue op. 5

Né en 1902, mort en 1986, Maurice Duruflé traverse son siècle et jette des ponts entre la musique française de la fin du XIXe siècle et l’orgue contemporain. Formé par Maurice Emmanuel, Charles Tournemine et Louis Vierné (trois des grands noms de l’orgue français), Duruflé est en lien direct avec la tradition héritée de César Franck. Rapidement connu comme l’un des les plus brillants organistes de sa génération, il s’impose dans le même temps comme compositeur. En 1926, le jeune homme entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Paul Dukas, auteur de L’Apprenti Sorcier et d’Ariane et Barbe-Bleue. Sous la houlette de ce musicien exceptionnel, Duruflé se tourne alors vers l’orchestre pour lequel il cherche

des sonorités puissantes, inspirées par son instrument d’origine. Composée en 1932 publiée deux ans plus tard, la Suite pour orgue associe l’activité d’organiste, à laquelle Duruflé s’adonna toute sa vie, au souvenir des classes de composition du conservatoire. Dédiée à Paul Dukas, l’œuvre cite dans la Sicilienne centrale un thème de La Peri, ballet que Dukas avait composé en 1911. Cet hommage à l’un des maîtres de l’orchestration française se conjugue avec une virtuosité nerveuse, tourmentée, particulièrement perceptible dans le Prélude initial. Organiste et chef d’orchestre, Pieter-Jelle De Boer a transposé à l’orchestre la Suite pour orgue, proposant ainsi un singulier éclairage du chef-d’œuvre de Duruflé.

LE TOURBILLON TCHAÏKOVSKI Depuis longtemps, musiciens russes et français

se vouent un intérêt réciproque. Transcrite à l’orchestre, la Suite pour orgue (1932) incite à redécouvrir la majestueuse tradition des organistes français, tandis que les chefs-d’œuvre symphoniques

russes rappellent les tourments des artistes slaves.

MAURICE DURUFLÉ (1902-1986)Pieter-Jelle De Boer

Transcription de la Suite pour orgue, op.5 Prélude

SicilienneToccata

durée de l’œuvre : 22 min

DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975)Concerto pour violoncelle et orchestre n°1,

en mi bémol majeur, op.107AllegrettoModerato

Cadenza-Allegro con moto

durée de l’œuvre : 28 min

PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)Symphonie n°4 en fa mineur, op. 36Andante sostenuto – moderato con anima

Andantino in modo canzonaScherzo

Allegro con fuoco

durée de l’œuvre : 42 min

En partenariat avec le Festival international Toulouse les Orgues

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Piotr Ilitch TchaïkovskiSymphonie n°4 en fa mineur op. 36

«  À présent, je suis absorbé par la symphonie que j’ai commencé à écrire au cours de l’hiver dernier, et que je veux vous dédier, car vous y trouverez des échos à vos idées et à vos sentiments les plus profonds. Tout autre travail m’aurait été pénible actuellement, du moins tout travail qui exigerait une disposition psychologique particulière (…). Je me trouve actuellement dans un état d’âme agité, nerveux et irritable, peu favorable pour la composition, et qui se reflète même d’une manière négative sur la symphonie, laquelle avance péniblement. » À l’hiver 1876, Piotr Ilitch Tchaïkovski entame la genèse de sa Symphonie n°4, qu’il achève moins d’un mois après, en janvier 1877. La genèse de l’œuvre coïncide avec le début de ses relations avec Nadejda von Meck, veuve d’un riche homme d’affaire allemand. Fervente admiratrice du musicien, Mme von Meck le soutint financièrement, lui commanda des œuvres et échangea avec lui une

correspondance exceptionnelle… sans pourtant jamais le rencontrer. C’est à cette amie érudite que Tchaïkovski confie en janvier 1877 : « Il me semble que cette symphonie est une œuvre exceptionnelle et qu’elle est ce que j’ai fait de mieux jusqu’à présent. Je puis maintenant me consacrer à mon travail en ayant conscience que l’œuvre qui sort de ma plume ne sera pas destinée à l’oubli. »L a S y m p h o n i e n ° 4 m a r q u e un tournant dans le style de Tchaïkovski. Vastes proportions, dramaturgie abstraite, inflexions populaires : tout révèle une maturité nouvelle chez le compositeur alors âgé de trente six-ans. Tout en conservant le cadre traditionnel des quatre mouvements (deux mouvements de forme sonate encadrant un mouvement lent suivi d’un rapide), le musicien s’inscrit au cœur un débat esthétique qui agite alors l’Europe musicienne : le rapport entre texte et musique.

Dimitri ChostakovitchConcerto pour violoncelle et orchestre n° 1 en mi bémol majeur op. 107

L o r s q u ’ e n 1 9 5 9 , D i m i t r i Chostakovitch met la dernière m a i n à s o n C o n c e r t o p o u r violoncelle et orchestre n°1 en mi bémol majeur, il sort d’une longue crise compositionnelle marquée par le silence et le doute. C’est en partie grâce à un jeune interprète talentueux que le compositeur soviétique retrouve une inspiration : dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, Mstislav Rostropovitch avait étudié l’orchestration auprès de Chostakovitch à Moscou. Il avait ensuite régulièrement interprété sa Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur (1933). Au milieu des années 1950, Rostropovitch s’est imposé comme l’une des figures majeures de la jeune scène soviétique. Dédicace amicale autant qu’hommage à l’interprète de génie, le Concerto pour violoncelle et orchestre n°1 est indissociable de Rostropovitch. Derrière ce musicien éclatant, une deuxième figure

se dégage, celle du compagnon et ami Serge Prokofiev, mort en 1953, et dont Chostakovitch avait récemment découvert la Symphonie concertante (1952). De l’esprit d’une symphonie concertante, le Concerto pour violoncelle et orchestre n°1 retient le duo entre le soliste et le cor qui traverse le premier mouvement. L’exigeante virtuosité demandée aux deux interprètes rappelle l’idée d’une conversation « à plusieurs » qui fait la singularité de la symphonie concertante. Sollicité dans tous ses registres, y compris les plus aigus, le violoncelle doit déployer un lyrisme emporté dans le mouvement lent. En guise de dernier mouvement, Chostakovitch se ressaisit des thèmes de l’Allegretto initial  : un motif de quatre notes assorti de la «  signature musicale  » du compositeur : ut, si, mi bémol, ré, soit la transcription en musique de ses propres initiales, DSHC : Dimitri Schostakovitch.

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Avivée par la querelle entre les tenants de Johannes Brahms ( d é f e n s e u r d ’ u n e m u s i q u e symphonique dénuée de tout programme, titre ou substrat extramusical) et ceux de Franz Liszt et Richard Wagner (pour qui l’union étroite de la poésie et de la musique incarne l’avenir), la distinction entre musique « pure » et musique « à programme » prend une autre signification sous la plume de Tchaïkovski. « Vous me demandez si cette symphonie possède un programme précis  ? Je vous répondrai – aucun. Mais en fait, il est difficile de répondre à cette question. Comment exprimer ces sensations indéfinies par lesquelles on passe lorsqu’on écrit une œuvre instrumentale sans sujet précis ? C’est un processus purement lyrique. C’est la confession musicale de l’âme qui est passée par beaucoup de tourments et qui par nature s’épanche dans les sons, de même qu’un poète lyrique s’exprime dans des vers. Il y a bien un programme dans notre symphonie, c’est-à-dire la possibilité d’exprimer verbalement ce qu’elle cherche à exprimer, et à vous, à vous seule je puis et je désire exprimer sa signification. » Dans une longue lettre envoyée à Mme von Meck, le musicien n’hésita pas à dévoiler les sentiments qui avaient guidé l’accomplissement de la Symphonie n°4.

Le premier mouvement est placé sous le signe du Fatum, « cette force inéluctable qui empêche l’accomplissement de l’élan vers le bonheur, qui veille jalousement à ce que le bien-être et la paix ne soient jamais parfaits ni sans nuages, qui (…) empoisonne inexorablement et constamment notre âme. Elle est invincible et nul ne peut la maitriser. Il ne reste qu’à se résigner à une tristesse sans issue.  » Pour caractériser le destin, un seul thème, énoncé dans l’introduction, parcourt l’ensemble de l’œuvre. Rappelé sous forme de souvenir dans le deuxième mouvement, il articule également le Finale. Là ne s’arrête pas la dimension autobiographique : le deuxième mouvement est traversé par la mélancolie « que l’on éprouve le soir, lorsqu’on est seul, fatigué après le travail. », le troisième mouvement est lié au penchant notoire du musicien pour l’alcool. Ses images « incohérentes et décousues » ont été revendiquées par Tchaïkovski lui-même comme le souvenir d’une ivresse passée. Le Finale propose une illusoire échappatoire : « Si tu ne trouves aucun motif de joie en toi-même, regarde vivre les autres. Va dans le peuple. » En associant un cadre issu du romantisme allemand (forme en quatre mouvements, forme sonate encore présente) à des éléments imprégnés par sa propre expérience, Tchaïkovski parvenait à un style proprement russe, marqué par le tragique.

Charlotte Ginot-Slacik

PROCHAIN CONCERT29 octobre 20h

WEINERBARTÓK

SIBELIUS

DIRECTION / Thomas Søndergård violon / Vilde Frang

halle aux grains - 05 61 63 13 13 - ww.onct.toulouse.fr

WEINER Hungarian Folkdance, op.18BARTÓK Concerto pour violon et orchestre n°1, sz 36, op. Posth.

SIBELIUS Symphonie n°2 en ré majeur, op.43

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ANDRIS POGADIRECTION

De l’Académie Lettone de Musique Jazeps Vitols, Andris Poga reçoit le diplôme de direction d’orchestre et étudie la philosophie à l’Université de Lettonie. De 2004 à 2005, il suit l’enseignement d’Uros Lajovic, à l’Université de Musique et des Arts de la Scène de Vienne, dans la classe de direction. Durant ses études, il participe à des master classes avec des chefs tels que Mariss Jansons, Seiji Ozawa et Leif Segerstam. Il reçoit le Grand Prix de Musique de Lettonie en 2007 et entretient depuis des relations privilégiées avec les orchestres de son pays  : Latvian National Symphony Orchestra, Latvian National Opera et Riga Professional Symphonic Band dont il a été le directeur musical et chef principal de 2007 à 2010.En mai 2010, il remporte le 1er Prix du Concours International de Chef d’Orchestre Evgeny Svetlanov à Montpellier.

Projeté sur le devant de la scène, Andris Poga est nommé assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris en 2011 pour trois saisons, puis, en 2012, chef d’orchestre assistant du Boston Symphony Orchestra : il travaille et dirige le BSO durant ses concerts à Boston ainsi qu’au prestigieux Festival de Tanglewood.En septembre et décembre 2013, Andris Poga remplace au pied levé les Maestros Georges Prêtre et Mikko Franck à la Salle Pleyel avec l’Orchestre de Paris dans des œuvres de Poulenc, la 5e Symphonie de Tchaikovsky et la 7e Symphonie de Chostakovich. Le succès fut immense. En octobre 2014, Andris Poga a remplacé Lorin Maazel et Valery Gergiev dans une exceptionnelle tournée asiatique dédiée à Richard Strauss.

© Jānis Deinats

Aujourd’hui considéré comme un des meilleurs chefs d’orchestres de sa génération, il dirige de nombreux orchestres prestigieux tels que  : Gewandhaus Leipzig, Munich Philharmonic, Orchestre Philharmonique de St Petersbourg, New Japan Philharmonic Orchestra, N H K S y m p h o n y O r c h e s t r a , Orchestre national de France, Orchestre national du Capitole de Toulouse, Orchestre national de Lyon, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, China Philharmonic Orchestra, Bamberg Symphony Orchestra, HR Sinfoniorchester Frankfurt, Orchestre Symphonique du Québec, Svetlanov Symphony Orchestra of Russia, Orchestra Giovanile Italiana

E n 2 0 1 6 / 2 0 1 7 , s e s p r o j e t s comportent, entre autre, des concerts avec les Orchestre Philharmonique de St Petersbourg, Orchestre national du Capitole de Toulouse, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, NHK Symphony Orchestra, SWR Symphony Stuttgart, Sydney Symphony Orchestra, Shangai Symphony Orchestra… Depuis le 1er novembre 2013, Andris Poga est le Directeur musical du Latvian National Symphony Orchestra. En 2015, ils ont donné leur premier concert triomphal au Théâtre des Champs Elysées de Paris dans le Requiem de Verdi avec le magnifique Chœur de l’Etat Letton. En janvier 2017, ils seront en tournée en France avec la pianiste Plamena Mangova.

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ALEXANDRE KNIAZEVvioloncelle

Alexandre Kniazev étudie le violoncelle au Conservatoire de Moscou avec Fedorchenko et apprend l’orgue avec la célèbre Mme G. Kozlova. Véritable successeur de Mstislav Rostropovitch, il remporte de nombreux premiers prix dont le Concours International de Violoncelle de G. Cassado, le Concours International de Musique de Chambre de Trapani et le Concours International de Pretoria (UNISA)-Afrique du Sud.Alexandre Kniazev a joué sous la direction de grands chefs légendaires tels que  : Evgeny Svetlanov, Kurt Masur, Mstislav Rostropovitch, mais aussi, Yuri Temirkanov, Vladimir Fedoseyev, Neeme Järvi, Paavo Jarvi, Alexander Vedernikov, Mikhail Pletnev, Charles Dutoit, Kazuki Yamada, Stéphane Denève, Jean-Claude Casadesus, Maxim Chostakovich... Avec les Wiener Symphoniker, Royal Philharmonic Orchestra, Bayerischer Rundfunk Orchestra, St

© James Mc Millan

Petersburg Philharmonic Orchestra, Tchaïkovsky Symphony Orchestra de Moscou, Helsinki Philharmonic Orchestra, Russian National Orchestra,Het Residentie Orkest, Göthenburg Symphony Orchestra, Prague Philharmonic Orchestra, Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ou encore le NHK Symphony Orchestra… Ses partenaires en musique de chambre sont Evgeny Kissin, Vadim Repin, Plamena Mangova, Boris Berezovsky, Andreï Korobeinikov, Dmitri Makhtin, Nikolaï Lugansky, Sergei Krilov... Il fut également l’invité régulier du Festival de Moscou « Les Soirées de Décembre » organisé par Sviatoslav Richter, qui l’a très fortement influencé. Il s’est présenté en Trio avec Boris Berezovsky et Dmitri Makhtin sur les prestigieuses scènes du Concertgebouw d’Amsterdam, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,

au Wigmore Hall de Londres ainsi qu’au Festival de Salzbourg… En 2012, il a été invité par Martha Argerich à son Festival Progetto de Lugano.Son CD d’Ernest Bloch “Schelomo” sous la direction de Maestro S v e t l a n o v a v e c l ’ O r c h e s t r e Symphonique d’Etat de Russie a été acclamé par la presse musicale internationale. Celui consacré à Max Reger a été choisi parmi les meilleurs par le magazine «Répertoire». Chez Warner Classics International, il signe un CD avec l’Intégrale des Suites de Bach et enregistre sous le même label le Trio n°2 de Chostakovitch et le Trio Elégiaque n°2 de Rachmaninov avec Boris Berezovsky et Dmitri Makhtin, pour lequel il reçoit le « Diapason d’or » ainsi que le prix « Echo ». Plus tard, les deux trios de Mendelssohn, acclamés par la presse, reçoivent le Prix « Echo ». Le Trio enregistre par ailleurs un DVD Tchaïkovski avec les Pièces pour piano, violon et violoncelle et le Trio Elégiaque «A la mémoire d’un grand artiste» de Tchaïkovski. Ce DVD a obtenu le « Diapason d’or ». Il enregistre également avec l’Orchestre de Chambre de Moscou, sous la direction de Constantin Orbelian, un disque consacré à Tchaïkovski. Pour le label Lontano/Warner, le concerto pour violoncelle de Dvořák avec l’Orchestre Symphonique Tc h a ï k o v s k i d e M o s c o u e t Vladimir. Son CD, avec la pianiste

Plamena Mangova, paru chez Fuga Libera, et regroupant des oeuvres de Franck et Ysaye reçoit 5* de Diapason et les éloges du magazine Gramophone. Avec son partenaire Andreï Korobeinikov, il vient d’enregistrer, dans la prestigieuse salle du Bayerischer Rundfunk, un album consacré à Brahms. Celui-ci est paru à l’automne 2015, sous le label Mirare. Alexander Kniazev est également un ardent défenseur de la musique contemporaine et de compositeurs rarement joués tels Nikolai Miaskovsky. Dernièrement, Alexeï Rybnikov lui a dédié son Concerto pour violoncelle dont la première a eu lieu à Moscou cette saison.Ses prochains projets comportent, entre autres, des concerts avec le Russian State Symphony Orchestra/Kazuki Yamada, Orchestre national du Capitole de Toulouse/Andris Poga, Orchestre Philharmonique d e M o n t e C a r l o /A l e x a n d e r Sladkovsky, une tournée japonaise avec NHK Symphony Orchestra/Alexander Vedernikov…. Sans oublier la musique de chambre avec ses partenaires à l’Auditorium du Musée du Louvre, au musée Pouchkine de Moscou (Festival Richter), Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, National Concert Hall de Taipei. Egalement brillant organiste, Alexander Kniazev jouera sur l’orgue de la Cathédrale St Louis de Paris et donnera plusieurs récitals en Europe et Russie.

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Premier Violon soloEric Crambes

Premiers violonsSharon RoffmanSylvie ViviesNicole BoussinotMaryse UrsuleIon GeorgescuSylvie MougeatFrédéric PazioMary RandlesSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste JourdinSandrine Martin

Seconds violonsAudrey LoupyChiu-Jan YingMohamed MakniFrancois DrouhinYves SapirMarie Jose FougerouxVirginie AllemandAlexandre DalbigotDavid BenetahGuilhem Boudrant

Estelle BartolucciEléonore EppQuentin DebroeyerMarie Cauchefer

AltosBruno DubarryLambert ChenLaura EnsmingerIsabelle MensionTymoteusz SypniewskiClaire PelissierMailyss CainSamuel JolyAudrey LeclercqAnne-Sandrine DuchêneJoyce Blanco LewisClaudine Legras

VioloncellesPierre GilVincent PouchetPhilippe TribotChristopher WalthamBenoît ChapeauxGaël SeydouxThomas DazanSébastien LaurensMarie GirbalLéa Birnbaum

ContrebassesDamien-Loup VergneFlorent BarnaudGérard PonsMichel RenaultDaniel Ben SoussanVictor Garcia GonzalezConor Mc CarthyTarik Bahous

FlûtesSandrine TillyClaude RoubichouFlorence Fourcassie-Tardy

HautboisChi yuen ChengJean Michel PicardGabrielle Zaneboni

ClarinettesDavid MinettiEmilie PinelJean-Paul Decamps

BassonsEstelle RichardMarion DeleplancqueMylène Poulard

SaxophonePhilippe Lecocq

CorsThibault HocquetBenoit HuiHervé LupanoFrançois Lugue

TrompettesHugo BlacherJulien RieffelNicolas Pardo

TrombonesDominique DehuPatrick DubarryFabien Dornic

TubaSylvain Picard

TimbalesJean-Sébastien Borsarello

PercussionsThibault BuchailletChristophe DewarumezMatthieu ChardonBastien RicquebourgDavid Dubois

HarpeGaëlle Thouvenin

CélestaInessa Lecourt

Formation Orchestrale

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