le taurillon dans l'arène - n°8

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Le Taurillon dans l’Arène Dans ce numéro : Edito 1 Pour encourager la mobilité européenne 2 Effectuer son SVE dans une association prônant la mobilité des jeunes 3 Qu’est-ce que la mobi- lité ? 4 Sur la route ! 5 La mobilité européen- ne est possible aussi grâce à des initiatives individuelles 6 La communauté Couchsurfing et le parrainage des étu- diants Erasmus L’Agenda 7 8 Les Jeunes Européens-Bordeaux en mouvement Après Bordeaux l’an passé, c’est la ville de Caen qui accueillait le mois dernier l’uni- versité d’été des Jeunes Euro- péens-France. « C’est ici qu’est née l’Europe » nous lança Philip- pe Bonneau vice-président de la région Basse Normandie dans son discours inaugural devant une assemblée interloquée. La visite du Mémorial de Caen et des plages du débarquement allait en effet vite nous rappeler la tragédie qui précéda la cons- truction européenne et dont la peur qu’elle ne se répète allait servir de puissant moteur à son approfondissement, pour garan- tir une paix durable sur le conti- nent. « L'Europe n'a pas été faite, nous avons eu la guerre » nous dit Schuman dans sa célèbre Déclaration du 9 mai 1950. Au- delà de ce rappel, nécessaire, il fut surtout question d’avenir. Quels projets pour notre asso- ciation et surtout quelle Europe voulons-nous, dans une actualité qui ne pousse guère { l’optimis- me ? Une Europe plus ouverte et respectueuse de ses minorités, dans laquelle les Etats ne se replient pas sur eux-mêmes. Une Europe dynamique et sûre d’elle qui encourage la mobilité trans- nationale de ses jeunes, de tous ses jeunes ! C’est l’objet de la résolution que nous avons adop- tée en Conseil d’administration (page suivante) et nous nous attacherons à la promouvoir au plus près des jeunes concernés lors de notre campagne nationa- le Eurotour des facs qui fera bientôt escale à Bordeaux. La mobilité européenne sera également { l’honneur, sous ses formes les plus variées (sport, culture, études, emploi) à Bor- deaux les 14, 15 et 16 octobre prochains pour les rencontres de Youth on the Move, une initia- tive de l’Union européenne. La ville de Bordeaux a en effet été choisie, après Budapest pour accueillir ce grand événement qui, durant trois jours et en présence d’Androulla Vassiliou, Commissaire européenne à l’Education, la Culture et { la Jeunesse, verra se dérouler des dizaines d’ateliers, conférences et débats au CAPC et dans la ville, ponctués de spectacles et de concerts. Bien sûr, les Jeunes Européens- Bordeaux n’ont pas attendu la Commission pour chercher à susciter l’envie de chacun de s’approprier cet espace com- mun qu’est l’UE : dans toutes nos activités, nous cherchons à promouvoir la mobilité, gage de découverte et de promotion de la citoyenneté européenne. Nous en sommes persuadés, c’est par la mobilité des jeunes que se construira l’Europe unie et politique que nous voulons ! Aussi, ce numéro d’octobre du Taurillon dans l’Arène, « spécial mobilité », y apporte sa contribution en dressant un panorama non exhaustif des possibilités de mobilité en Europe, des plus institutionnel- les…aux plus inattendues. Bonne lecture à tous et à bien- tôt pour nos prochaines activi- tés, café-débats, conférences, actions de rue etc. ! Yohan Baril Octobre 2010, n° 8 Université des Jeunes EuropéensFrance, Caen, septembre 2010, par Marine Privat

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Le Taurillon dans

l’Arène

Dans ce numéro :

Edito 1

Pour encourager la

mobilité européenne

2

Effectuer son SVE

dans une association

prônant la mobilité

des jeunes

3

Qu’est-ce que la mobi-

lité ?

4

Sur la route ! 5

La mobilité européen-ne est possible aussi grâce à des initiatives individuelles

6

La communauté

Couchsurfing et le

parrainage des étu-

diants Erasmus

L’Agenda

7

8

Les Jeunes Européens-Bordeaux en mouvement

Après Bordeaux l’an

passé, c’est la ville de Caen qui

accueillait le mois dernier l’uni-

versité d’été des Jeunes Euro-

péens-France. « C’est ici qu’est

née l’Europe » nous lança Philip-

pe Bonneau vice-président de la

région Basse Normandie dans

son discours inaugural devant

une assemblée interloquée. La

visite du Mémorial de Caen et

des plages du débarquement

allait en effet vite nous rappeler

la tragédie qui précéda la cons-

truction européenne et dont la

peur qu’elle ne se répète allait

servir de puissant moteur à son

approfondissement, pour garan-

tir une paix durable sur le conti-

nent. « L'Europe n'a pas été faite,

nous avons eu la guerre » nous

dit Schuman dans sa célèbre

Déclaration du 9 mai 1950. Au-

delà de ce rappel, nécessaire, il

fut surtout question d’avenir.

Quels projets pour notre asso-

ciation et surtout quelle Europe

voulons-nous, dans une actualité

qui ne pousse guère { l’optimis-

me ? Une Europe plus ouverte et

respectueuse de ses minorités,

dans laquelle les Etats ne se

replient pas sur eux-mêmes. Une

Europe dynamique et sûre d’elle

qui encourage la mobilité trans-

nationale de ses jeunes, de tous

ses jeunes ! C’est l’objet de la

résolution que nous avons adop-

tée en Conseil d’administration

(page suivante) et nous nous

attacherons à la promouvoir au

plus près des jeunes concernés

lors de notre campagne nationa-

le Eurotour des facs qui fera

bientôt escale à Bordeaux.

La mobilité européenne sera

également { l’honneur, sous ses

formes les plus variées (sport,

culture, études, emploi) à Bor-

deaux les 14, 15 et 16 octobre

prochains pour les rencontres

de Youth on the Move, une initia-

tive de l’Union européenne. La

ville de Bordeaux a en effet été

choisie, après Budapest pour

accueillir ce grand événement

qui, durant trois jours et en

présence d’Androulla Vassiliou,

Commissaire européenne à

l’Education, la Culture et { la

Jeunesse, verra se dérouler des

dizaines d’ateliers, conférences

et débats au CAPC et dans la

ville, ponctués de spectacles et

de concerts.

Bien sûr, les Jeunes Européens-

Bordeaux n’ont pas attendu la

Commission pour chercher à

susciter l’envie de chacun de

s’approprier cet espace com-

mun qu’est l’UE : dans toutes

nos activités, nous cherchons à

promouvoir la mobilité, gage de

découverte et de promotion de

la citoyenneté européenne.

Nous en sommes persuadés,

c’est par la mobilité des jeunes

que se construira l’Europe unie

et politique que nous voulons !

Aussi, ce numéro d’octobre du

Taurillon dans l’Arène,

« spécial mobilité », y apporte

sa contribution en dressant un

panorama non exhaustif des

possibilités de mobilité en

Europe, des plus institutionnel-

les…aux plus inattendues.

Bonne lecture à tous et à bien-

tôt pour nos prochaines activi-

tés, café-débats, conférences,

actions de rue etc. !

Yohan Baril Octobre 2010, n° 8

Université des Jeunes Européens—France, Caen, septembre 2010, par Marine Privat

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contenu des programmes, les équivalences { l’étranger (etc.) n’est pas accessible pour une majorité de jeunes. Regrettant que les personnels chargés d’orienter les jeunes et de les informer sur ces pro-grammes rencontrent eux-mêmes des difficultés pour se former et être aptes, par la suite, à délivrer les informa-tions requises. Il en résulte que le coût d’acquisition de l’information pour les jeu-nes est beaucoup trop élevé et décourage une trop gran-de partie de candidats à la mobilité européenne. Rappelant que de nombreux obstacles subsistent et entra-vent la conduite à terme des projets de mobilité, au delà de l’accès { l’information. L’insuf-fisance et la quasi absence de proportionnalité dans l’aide financière apportée aux jeunes souhaitant bénéficier d’un programme de mobilité euro-péenne entrainent un pro-fond manque d’équité socia-le et creuse l’inégalité des chances. Déplorant que les périodes de mobilité, bien qu’elles consti-tuent une source d’enrichisse-ment importante tant sur le plan éducatif, professionnel que personnel qui devrait être davantage valorisée, soient trop souvent perçues comme étant des vacances ou une perte de temps.

Remarquant par ailleurs que le déroulement d’un program-me de mobilité reste éloigné des réalités d’une grande par-tie de la jeunesse, notamment pour les catégories sociales les moins aisées, où rarement, dans leur entourage, les jeunes ont une personne ayant béné-ficié d’une expérience similai-re. Ces éléments contribuent à éloigner une proportion non négligeable de jeunes des pro-grammes de mobilité alors que ces programmes pourraient être promus par la mise en place d’échanges d’expérien-ces dès le plus jeune âge. Les Jeunes Européens – France proposent, afin d’en-courager la mobilité des jeunes en Europe : que des informations et des échanges d’expériences de mobilité sous forme de témoi-gnages soient organisés de façon systématique dans les classes de collèges et lycées et qu’{ cet effet le programme Europe { l’Ecole soit soutenu et promu auprès des établisse-ments scolaires et des milieux enseignants pour susciter l’en-vie de mobilité, que la mise en place de jume-lages électroniques soit systé-matisée dans tous les établis-sements scolaires, que soit mis en place un por-tail internet spécifique, infor-mant d’une part sur les possi-bilités de mobilité pour l’en-semble des cursus et des par-cours, et regroupant d’autre

Pour encourager la mobilité européenne

part des témoignages de jeu-nes en mobilité et des informa-tions pratiques sur les formali-tés à suivre pour chaque pays pour faciliter l’accès { l’infor-mation, en conséquence, que les per-sonnels des établissements d’enseignement du secondaire et des universités soient for-més pour accueillir les jeunes dans les locaux publics et les guider sur ce portail, afin de permettre aux jeunes qui ne disposent pas d’un accès inter-net personnel de pouvoir bé-néficier de ce service, que l’aide financière allouée par la Commission européenne soit complétée par une bourse allouée par le ministère des affaires étrangères, et que son montant soit proportionnel aux revenus des candidats pour rétablir l’égalité des chances dans l’accès { la mobi-lité, que les formations profession-nelles les moins représentées dans les programmes de mobi-lité reçoivent des incitations, notamment financières, pour favoriser la mobilité de tous les jeunes, que le gouvernement français pousse les institutions de l’U-nion et les États membres à accélérer l’harmonisation des formations universitaires et des formations professionnel-les courtes pour développer une réelle politique commune de mobilité européenne.

Les Jeunes Européens—France

Persuadés que les program-mes de mobilité à destination des jeunes, des étudiants, des apprentis ou des profession-nels, constituent une occasion unique de promouvoir le dialo-gue interculturel, de dévelop-per la citoyenneté européenne, d’offrir de nouvelles perspecti-ves, de diversifier la formation et les expériences des jeunes. Ils sont un outil considérable d’ouverture, mais également d’apprentissage des langues étrangères et de développe-ment de l’autonomie en mi-lieu professionnel. Constatant que, d’une part, un nombre trop faible de jeunes bénéficient de ces programmes, en France et en Europe ; et que d’autre part, il existe une très forte inégalité d’accès { ces programmes, qui bénéficient généralement à des jeunes is-sus de catégories sociales plus favorisées. Déplorant que les programmes de mobilité souffrent d’un man-que flagrant de publicité. Les programmes restent pour beaucoup d’entre eux mécon-nus, et cette sous information s’aggrave pour des parcours spécifiques (filières techniques, études courtes, métiers ma-nuels…) où l’information sur le

Les Jeunes Européens-

Bordeaux sont partenai-

res de l’évènement

Youth on the move qui

se tiendra à Bordeaux,

les 14, 15 et 16 octobre

au CAPC !

Venez nombreux ren-

contrer des étudiants

Erasmus, échanger votre

expérience ou tout sim-

plement discuter de la

mobilité européenne !

Photographie : Karim-Pierre Maalej

Résolution adoptée par le Conseil d’administration des Jeunes Européens - France

Effectuer son SVE pour une

association prônant la mobilité des jeunes :

une tâche loin d’être aisée

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Le Taurillon : Comment l’Union européenne pour-rait-elle davantage encou-rager la mobilité des jeu-n e s ? Bart Bzdak : Je pense qu’il a de multiples possibilités pour les jeunes en Europe pour vivre de nouvelles ex-périences { l’étranger. Je crois que ce qu’il faudrait faire maintenant c’est pro-mouvoir ces actions et da-vantage communiquer afin que les jeunes soient au courant de ces offres et qu’ils aient réellement connaissance et accès à ces nombreux programmes.

Le Taurillon : Que dirais-tu à de jeunes européens pour les inciter à partici-per au programme de ton o r g a n i s a t i o n ? Bart Bzdak : N’ayez pas peur de vivre de nouvelles expériences. Il y a de nom-breuses personnes { l’étran-ger qui sont prêtes à vous rencontrer, à vous appren-dre de nouvelles choses et à recevoir quelque chose de votre part en échange.

Pour connaître les organi-sations de mobilité des jeunes qui existent près de chez vous ou dans votre pays, rendez vous dans un Bureau Europe Direct.

Propos recueillis par Charlotte Lerat

Dans le cadre de l’évènement Youth on the Move, le Tauril-lon a interviewé un jeune polonais de 26 ans, Bart Bzdak, rencontré lors d’une session d’étude organisée par le Conseil de l’Europe, afin qu’il nous parle de son expé-rience de Service volontaire européen (SVE) au sein d’une organisation prônant la mo-bilité des jeunes. Si cette expé-rience à l’étranger a été à plus d’un titre très enrichis-sante, il en ressort que la mobilité est un sujet qui cap-tive encore peu certains jeu-nes.

Le Taurillon : Peux-tu dé-crire en quelques mots l’organisation pour laquel-le tu as travaillé ?

Bart Bzdak : J’ai effectué mon Service volontaire euro-péen pour une ONG interna-tionale appelée Youth for Exchange and Understan-ding (YEU). Parmi les princi-pales missions de l’organisa-tion, on compte la promotion de la mobilité, de l’égalité et du volontariat parmi les jeunes. YEU coopère avec le Conseil de l’Europe et met en place des événements dans le cadre du programme Youth in Action. YEU a des organisations membres dans toute l’Europe mais aussi en Afrique du Nord.

Le Taurillon : Qu’est-ce qui t’as motivé à faire un SVE pour une organisation

faisant la promotion de la mobilité des jeunes ?

Bart Bzdak : Le SVE a été une excellente opportunité pour mon propre développe-ment personnel. J’ai ainsi pu vivre un an au Portugal et travailler avec des personnes aux profils et aux cultures très différentes. Cela m’a donc permis de me familiari-ser avec différentes techni-ques de travail et d’échanger avec ces personnes au quoti-dien. A titre personnel, le SVE a représenté une aven-ture qui m’a permis d’ap-prendre beaucoup de choses tant au niveau professionnel que culturel. Le Taurillon : Pendant ton expérience professionnel-le en tant que SVE, quelle a été la tâche la plus diffici-le ?

Bart Bzdak : Le but de mon projet était de promouvoir le programme Youth in Action parmi les jeunes d’Algarve, au Sud du Portugal. Une des manières d’y parvenir était d’organiser des sessions spéciales dans les écoles et c’était sûrement la partie la plus difficile de cette mis-sion. Il était très difficile de remplir toutes les formalités nécessaires. Ces sessions spéciales étaient en réalité le résultat de plusieurs mois de travail. Nous avons souvent eu du mal à parvenir à trans-mettre le message que nous avions à faire passer. Mal-heureusement, les jeunes n’étaient pas très intéressés par le sujet.

Mis en place depuis

1998, le SVE a pour

objectif de stimuler la

mobilité des jeunes

européens dans le

cadre d'une citoyen-

neté active, leur per-

mettre d'acquérir une

expérience formatrice

dans plusieurs sec-

teurs d'activités, favo-

riser leur contribution

active au service de la

construction et à la

coopération euro-

péenne, à travers leur

participation à des

activités d'utilité col-

lective.

Source : www.europa.eu

Photographie : Lago di Caldonazzo, sur Flickr

Photographie : www.crij-haute-normandie.org

Page 4

Qu’est-ce que la mobilité ? « La mobilité est protéiforme »

En cette semaine de promotion de la mobilité européenne, le Taurillon revient sur les diffé-rentes formes de mobilité et ses aménagements. Mais en réalité, qui saurait nous donner précisé-ment une définition de la mobili-té européenne ? Loin d’être simple, la mobilité est protéifor-me. Si l’on s’en tient { la défini-tion classique, être mobile, c’est le fait de pouvoir se déplacer dans un espace donné. En réali-té, ce n’est pas uniquement ça ! On peut certes se déplacer et passer les frontières, mais on peut aussi « se déplacer » de manière culturelle, par l’inter-médiaire de livres, de photogra-phies, de musique. La mobilité européenne est bien plus qu’un simple vol d’avion !

La mobilité géographique, à la découverte de nouveaux terri-

toires

L’Union européenne est une région où la libre circulation des personnes est largement répan-due depuis la création de l’Espa-ce Schengen. En effet, pour se rendre d’un pays membre { un autre, il suffit de présenter sa carte nationale d’identité. Exit les passeports, visas et autres formalités pour pouvoir voyager au sein de l’Union ! Tout citoyen européen peut librement s’ins-taller, résider, séjourner, travail-ler, se faire soigner dans n’im-porte quel État membre puis-qu’il n’y a plus de barrières. Peu importe la raison de votre voya-ge, vous êtes libres !

Derrière cette idyllique liberté de circuler, il ne faut pas non plus oublier que la mobilité européenne est parfois un luxe. Elle peut ne pas être volontaire, comme lorsqu’une entreprise délocalise sous la pression des coûts de ses concurrents. Com-ble du luxe, l’Espace Schengen s’apparente { un espace quelque peu élitiste où certains États parviennent à entrer et dont les citoyens peuvent revendiquer leur liberté de circuler, sans visa, sans papiers administratifs formels, compliqués à obtenir. Pour d’autres, la problématique est toute autre : toute personne qui ne serait pas un résident de l’Union devra, pour entrer sur le territoire et y séjourner, présen-ter certains papiers. Sans reve-

nir sur la polémique actuelle des Roms, citoyens de l’Union euro-péenne, il paraît quand même bon de rappeler que la mobilité géographique n’est pas donnée { tout le monde. Une remarque qui n’est pas sans rappeler l’actuelle campagne de la JEF Europe prô-nant la libéralisation des visas pour les pays d’Europe de l’Est.

Le fait de voyager, pour une rai-son ou une autre, nous confronte dans tous les cas au problème de la « barrière de la langue ». Au-jourd’hui dans l’Union européen-ne il n’existe non pas une mais vingt-trois langues officielles. Même si certaines sont plus par-lées que d’autres, ce qui amène souvent les partisans de l’Espé-ranto { dire que l’anglais est privilégié, et qu’ainsi, une seule langue commune, officielle, mé-langeant toutes les langues euro-péennes serait la bienvenue. Le projet est noble mais serait-il réellement souhaitable de voir une langue unique, l’Espéranto, remplacer une autre langue uni-que, l’Anglais ?

Bien que l’Union européenne, pour constituer une « nation », au sens d’Ernest Renan, manque d’une langue commune, en réali-té, la diversité des langues fait la richesse de notre territoire euro-péen. Quoi qu’il en soit, il n’en demeure pas moins qu’en l’état actuel des choses, toute personne amenée { se déplacer dans l’es-pace européen doit avoir des notions dans plusieurs langues. Ceci explique peut-être le succès des programmes institutionnels de mobilité, notamment le pro-gramme d’échanges Erasmus, créé en 1987 qui permet aux étudiants de tous horizons de passer plusieurs mois dans un pays européen de leur choix. Moins connu, mais tout aussi nécessaire et intéressant, le pro-gramme CIEL offre la possibilité de suivre entre trois et huit se-maines de cours intensif, dans un pays européen dont la langue est peu répandue. Les étudiants se familiarisent ainsi avec la langue, mais pas uniquement ! Il s’agit surtout de partir vers l’inconnu, { la découverte d’un nouveau pays, d’une nouvelle culture, certes proche de la nôtre, mais qui a nécessairement ses particulari-tés.

La mobilité culturelle, une autre manière de voyager

Passer les frontières géographi-ques est une chose, mais, même quand on ne le peut pas, il y a toujours des barrières invisibles que l’on peut traverser. La mobi-lité européenne est aussi une affaire culturelle : chacun d’en-tre nous peut aujourd’hui s’il le souhaite aller dans une librairie, et choisir des livres de littératu-re européenne, des livres en anglais, en allemand, en espa-gnol, en roumain… La culture européenne circule elle aussi, et depuis chez soi, il est possible de voyager, confortablement assis sur son canapé. Cette forme de mobilité est très large puisqu’el-le englobe également la musi-que, la photographie, et même la mode. Depuis quelques années, on se retrouve dans des festivals européens de musique, de dan-se… On regarde, ou tout du moins, on connaît le résultat de l’Eurovision, le palmarès du festival du cinéma européen et les artistes en vogue ! Toutes les composantes de la culture natio-nale de chacun forment une culture européenne émergente.

Finalement, cette culture euro-péenne n’est pas sans rappeler la devise de l’Union européen-ne : « Unie dans la diversité ». Notre diversité est une richesse, et notre union, une force. Ren-forcée par les symboles de l’U-nion, elle a pourtant tendance à gommer certaines particularités nationales. Une brèche pour les défenseurs des minorités cultu-relles. C’est un fait : aujourd’hui dans l’Europe continentale,, certaines minorités sont effa-cées par la puissance et l’impor-tance de la culture européenne. Chaque contrée lointaine (et pas si lointaine que cela, quand on y pense) a sa culture propre. La « Grande Europe » a tendance à uniformiser les cultures, cultu-res qu’il faut toutefois, préserver

comme des bijoux précieux.

La mobilité européenne, une réelle philosophie, faites-en la

vôtre !

Passer des frontières, découvrir une autre culture, une autre lan-gue, de nouveaux lieux : c’est une réelle philosophie ! Discuter avec un Européen allemand qui vous dira que dans tel bar, la bière est la meilleure, avec un Européen belge qui vous dira que les meil-leures frites de Bruxelles se trou-vent non loin du Parlement euro-péen, ou encore avec un Euro-péen roumain qui vous dira qu’il est possible d’apprendre la danse traditionnelle dans tel endroit. Se faire des amis européens, tout simplement, tel est le véritable sens de la mobilité européenne.

La mobilité européenne est bien plus qu’une simple envie de voya-ger : c’est une philosophie. C’est avoir envie d’échanger, de décou-vrir l’autre. C’est la curiosité de l’inconnu, c’est partir, avec un billet d’avion, au volant d’une voiture ou à vélo à la rencontre de l’être humain et de son envi-ronnement. C’est donner au mot humanité son sens le plus abouti.

Marine Privat

Retrouvez ces

articles sur le

Taurillon.org !

Photographie : ec.europa.eu

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Sur la route ! Les programmes institutionnels prônant la mobilité

À quelques semaines de l’événement Youth on the move qui se déroulera à Bordeaux les 14, 15 et 16 octobre pro-chains et marquera le lancement d’une nouvelle initiative européenne en faveur de la mobilité des jeunes pour l’éducation et l’emploi, un bref panorama des pro-grammes institutionnels existants s’impo-se. Si depuis la sortie de L’Auberge espa-gnole de Klapisch, le programme Eras-mus représente dans l’imaginaire collectif européen un véritable succès et, de plus en plus, une étape essentielle de tout cursus universitaire, la mobilité des jeu-nes en Europe reste néanmoins limitée.

Les programmes de mobilité des jeunes en Europe sont bien plus nombreux et divers que l’on ne pourrait le croire. Ils concernent à la fois les écoliers, les étu-diants, les jeunes diplômés ou encore les jeunes travailleurs. Prônant aussi bien l’éducation universitaire que la « non formal education », ces programmes représentent un véritable atout mais restent un outil auquel tous n’ont pas encore accès, souvent par manque d’in-formations ou pour des raisons d’ordre financier.

Le programme européen d’Éducation tout au long de la vie

Instrument financier de l’Union euro-péenne pour la période 2007-2013 en ce qui concerne l’éducation et la formation, ce programme est certainement le plus connu de tous. Il regroupe les quatre programmes Comenius, Erasmus, Leo-nardo da Vinci et Gruntvig. Comenius s’adresse { l’enseignement primaire et secondaire, Erasmus { l’enseignement supérieur, Leonardo { l’enseignement et à la formation professionnels tandis que Gruntvig est spécialisé dans l’éducation des adultes. Le programme Erasmus est sans conteste le plus médiatisé de tous. Créé en 1987, il a permis lors de ces vingt premières années d’existence { 1,5 million de jeunes d’aller étudier { l’é-tranger pour une période allant de 3 mois à 1 an. Le programme concerne les 27 États membres de l’Union européen-ne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie, la Croatie et la Ma-cédoine. En 2005, environ 1% des jeu-nes européens participaient à ce pro-gramme qui permet une reconnaissance des crédits ECTS obtenus durant le sé-jour, l’obtention d’une centaine d’euros par mois, l’exonération des droits d’ins-cription dans l’établissement d’accueil ainsi que le maintien des bourses et autres droits perçus dans le pays d’origi-ne. Le succès de ce programme doté de

6,9 milliards d’euros pour 2007-2013 a conduit l’U-nion européenne à élargir l’espace concerné { tra-vers la création en 2004 du programme Erasmus Mundus.

Le programme européen Youth in Action

Elément phare de la politi-que européenne en faveur de la mobilité des jeunes en Europe, Youth in Action se développe selon cinq axes principaux et s’adresse aux jeunes âgés de 15 à 28 ans (de 13 à 30 ans dans certains cas). Doté de 885 millions d’euros pour la période 2007-2013, le programme concerne les 27 États membres auxquels s’ajoutent l’I-slande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie et les États considérés comme faisant partie des trois sous-ensembles régionaux appelés Europe orientale et Caucase, Région méditerranéenne et Europe du Sud-Est. Contrairement au précédent programme qui vise principa-lement la « formal education » c’est-à-dire la formation plus traditionnelle et liée au cursus scolaire, Youth in Action développe une stratégie davantage orientée vers la « non formal educa-tion ». Parmi ces actions, on retrouve ainsi des échanges de jeunes de 13 à 25 ans, des initiatives et des projets liés à la jeunesse en Europe mais aussi dans le monde avec les projets SALTO Europe du Sud-Est, SALTO Europe orientale et Caucase, ainsi que SALTO Euro-méditerranée. Youth in Action propose aussi des visites d’étude, des séminaires et des trainings tout au long de l’année, en partenariat avec le Conseil de l’Euro-pe, le forum européen pour la Jeunesse et diverses ONG. Il offre aussi un soutien à la coopération européenne notam-ment pour l’organisation de séminaires internationaux. Enfin, Youth in Action est aussi le programme qui s’occupe du SVE/EVS ou Service volontaire euro-péen. Le SVE s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans (dès 16 ans pour les jeunes ayant moins d’opportunités) et permet de développer un projet personnel avec une ONG dans des domaines très divers tels que la culture, la jeunesse, le sport, le social ou encore l’environnement. Au cours d’une période de 2 { 12 mois, le jeune volontaire bénéficie d’une forma-tion technique et linguistique, d’un loge-ment, du couvert, d’une assurance et reçoit une petite indemnité mensuelle. Afin de participer à ce programme, il est toutefois nécessaire d’être en contact au

préalable avec un organisme d’envoi et avec un organisme d’accueil qui peuvent être trouvés dans la base de données du programme consultable en ligne. Autre avantage du SVE, le jeune est encadré tout au long de son volontariat et, en cas de problème, il peut se référer à la charte SVE.

Le programme Eurodyssée

Encore peu connu des jeunes diplômés et des jeunes travailleurs européens, le programme Eurodyssée représente pour-tant un tremplin de choix pour acquérir une expérience professionnelle { l’étran-ger et se perfectionner dans une langue étrangère. Ce programme d’échange en-tre les régions d’Europe signataires per-met aux jeunes demandeurs d’emploi entre 18 et 30 ans de postuler pour un stage d’une durée de 3 { 7 mois dans une entreprise ou une administration d’une des régions signataires. Il faut savoir que, tout comme pour le SVE, le programme Eurodyssée prévoit un logement ainsi que de l’argent de poche voire des tickets repas ou de transport et des cours de langue. En contrepartie, le stagiaire doit envoyer des fiches de suivi ainsi que rédiger un rapport de stage.

Depuis quelques années, l’Union euro-péenne met l’accent sur la mobilité des jeunes pour favoriser une meilleu-re inclusion, promouvoir le dialogue interculturel et offrir une meilleure formation aux jeunes européens afin qu’ils puissent rivaliser avec leurs homologues nord-américains et nip-pons. Des programmes de mobilité européens existent et les jeunes qui ont pu en bénéficier reviennent géné-ralement très enthousiastes de leur expérience.

Charlotte Lerat

Photographie : www.animafac.net

arriver, en Allemagne, à fran-chir le Rideau de fer puis le mur de Berlin. » À travers tou-tes ces étapes, le voyageur fait des rencontres qui l’amènent { s’interroger sur le poids de l’histoire { travers le temps : il cite notamment l’exemple de cet homme de 80 ans, ren-contré à une centaine de kilo-mètres de Paris. Traumatisé par la Seconde Guerre mon-diale, le vieil homme exprime son admiration pour le projet de Sébastien tout en avouant son impossibilité de faire de même : il se sent « bloqué » par rapport à son vécu per-sonnel ; cependant, il incite ses enfants et petits-enfants à apprendre l’allemand et { voyager en Allemagne. D’une certaine manière, cette façon que ce grand-père avait de conseiller à sa famille ce que lui-même ne parvenait à réali-ser, cette façon de ne pas en-tretenir la haine et la ranc-œur, cela est probablement une belle symbolique de la réconc i l ia t ion franco -allemande.

D’ailleurs, { travers son voya-

Train, voiture, vélo, pieds sont autant de moyens à notre disposition pour partir de manière autonome à la rencontre de l’autre

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ge, Sébastien a rencontré beaucoup d’Européens, sur-tout à proximité des capitales, très multilingues. Dans les campings, « cœur de la jeunes-se européenne en vacances », quasiment toutes les nationa-lités étaient représentées. Est-ce { dire qu’{ travers le voya-ge, la rencontre de l’autre, on peut véhiculer, dans nos baga-ges, un morceau de paix et d’humanité ? D’après Sébas-tien, « notre génération a pour devoir de construire la paix à travers les voyages. Les régions que j’ai traversées ont beau-coup souffert et la pierre en porte encore la trace (par exemple la cathédrale de Munster, ou encore dans Ber-lin certains bâtiments ont été conservés, qui portent la mar-que de la Bataille de l’Europe). C’est important de se dire qu’a-vec l’Europe et la construction européenne, on a réussi à effa-cer ça. »

Stéphanie Khoury Lattouf

www.veloparisberlin.wordpress.com

Sébastien Liebus a choisi, l’été 2010, de traverser une partie de l’Europe de l’ouest… { vélo. De Paris à Berlin, en passant par Amsterdam et une infinité de petits villages, ce jeune homme d’une trentaine d’an-nées a aussi effectué un voya-ge à travers le temps. Décom-posons ce voyage : d’abord, pourquoi l’Europe ? « Les pays comme la Belgique, la Hollan-de et l’Allemagne sont très proches de nous mais je ne les connais pas du tout… alors que je suis déjà allé en Inde et aux États-Unis. Je me suis dit qu’il fallait profiter, rencontrer ce qui est à portée de main. »

23 langues officielles, 2 lan-gues effectivement parlées

Le choix du vélo, pour sa part, s’explique de manière assez lyrique : Sébastien voulait prendre son temps et profiter de tous les endroits traversés. Courageux, il avoue que s’il avait pu y aller « à pied ou en pédalo » il n’aurait pas hésité, désireux de « redécouvrir la lenteur » – sans compter que son bilan carbone est ainsi nul. Européen, sportif et res-ponsable, donc. Quant au sport, justement, il s’est en-traîné quelques week-ends avant le grand départ pour habituer son corps { l’effort physique. Avant de partir, il s’est juste assuré que son Blackberry avait une connexion fonctionnelle afin d’être { même de rechercher des campings dans les villes étapes de son voyage.

La question qui revient sou-vent quand il s’agit de mobili-té européenne, à laquelle on ne peut échapper, est évidem-ment celle de la langue : com-ment se faire comprendre

La mobilité européenne est possible aussi grâce à des initiatives individuelles

quand on ne parle pas vingt-trois langues ? « J’avais des petits dictionnaires avec moi : hollandais et allemand car je n’en ai pas trouvé de flamand, mais finalement ça n’a pas posé de difficulté. En fait, beaucoup parlent anglais, j’é-tais inquiet mais ça s’est plutôt bien passé. Et surtout, les gens que je croisais venaient spon-tanément me voir, pensant que j’étais moi-même hollandais ou allemand, puisque l’attitude d’enfourcher son vélo pour partir à l’aventure n’est pas très française. » En conclu-sion, on peut voyager en Eu-rope sans forcément parler local, il suffit essentiellement d’être avenant et de vouloir communiquer pour parvenir à se faire comprendre.

L’histoire comme paysage privilégié

Sébastien Liebus est un pas-sionné d’histoire qui a pris la mesure du pèlerinage histori-que qu’il effectuait une fois sur place. « Ce voyage était très symbolique, il reste des anciennes tranchées, on passe à côté de cimetières de la Pre-mière et de la Seconde Guerres mondiales, on traverse énor-mément de villes synonymes de grandes batailles (Ypres). À Amsterdam, on rencontre le musée Anne-Frank, pour enfin

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La communauté Couchsurfing

Le Couchsurfing est un concept simple : héberger ou être hébergé gra-tuitement. Ce n'est pas un hôtel gratuit ; ce qui est mis en avant est le rapport humain, la découverte de l'étranger. À chaque Couchsurfeur son profil, sur lequel sont affichées des informations sur lui-même, sa capaci-té d'hébergement, avec bien souvent quelques photos. Un système de référence permet d'avoir des retours, positifs ou négatifs, sur la personne qui souhaite accueillir ou être accueillie, permettant ainsi de ne pas tom-ber sur n'importe qui ! Des certifications sont possibles, pour que les plus impliqués se fassent identifier par le website au moyen d'un don par carte bancaire et d'un échange postal. Même les plus frileux y trouveront leur compte en ne choisissant que des Couchsurfeurs certifiés aux références positives nombreuses... Couchsurfing, ça marche : plus de 2 millions de Couchsurfeurs sont référencés dans le monde entier, de Paris (plus de 14000) à Moscou (plus de 5000) en passant par des endroits bien plus reculés (une vingtaine de Couchs sont disponibles dans la ré-

gion Antartique !).

Aristomenis Kanellopoulos

Comme chaque année, les Jeunes Européens-Bordeaux ont

organisé, en partenariat avec l’Université Montesquieu Bor-

deaux IV, le parrainage des étudiants Erasmus et Erasmus

mundus, le mercredi 29 septembre dernier.

Chaque étudiants étranger se voyait attribuer un parrain ou

une marraine français(e) pour le guider dans ses démarches à

l’Université, mais aussi dans ses activités personnelles, et sur-

tout ses soirées ! Après la cérémonie se déroulant { l’Univer-

sité Montesquieu Bordeaux IV, en présence du Doyen Jean-

François Brisson et des professeurs coordinateurs Pascal

Combeau et Pedro Arbulu, la soirée s’est poursuivie comme {

son habitude au Connemara Irish Pub !

Nous souhaitons remercier l’Université, mais aus-

si le service des relations internationales qui nous

a été d’un grand soutien !

Nous souhaitons surtout VOUS remercier d’être

venu en si grand nombre !

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir participer {

cet évènement ou qui n’ont pas pu avoir de filleul ou de par-

rain, vous pourrez toujours vous inscrire pour le parrainage

des étudiants Erasmus de Bordeaux IV du second semestre !

A très bientôt !

Photographies : Kévin Perrottet

Connemara Irish Pub

Parrainage des étudiants Erasmus de Bordeaux IV :

la soirée de la rentrée qu’il ne faillait pas manquer !

Cérémonie de parrainage

Université Montesquieu Bordeaux IV

www.couchsurfing.org

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Le Taurillon dans l’Arène est la version bordelaise, mensuelle et papier du Taurillon.org, le magazine en ligne des Jeunes Européens-France. Il regroupe les articles publiés par les Jeunes Européens-Bordeaux et vous informe sur les prochains activités de l'association. Notre objectif est de montrer que la construction européenne ne se limite pas aux institutions et de promouvoir une Europe citoyenne.

Rédactrice en chef : Marine Privat Relecture : Stéphanie Khoury et Virginie Renaudin

Si vous souhaitez participer { la rédaction du journal ou nous donnez votre avis, n’hésitez pas et écrivez-nous à [email protected]

Pour adhérer { l’association des Jeunes Européens ou être informé de l’actualité de l’association, ren-dez-vous sur www.jeunes-europeens.org ou www.je-bordeaux.eu

Ce numéro a été imprimé grâce au financement de l’Université Montesquieu Bordeaux IV et

Sciences Po Bordeaux.

L’Agenda - octobre 2010

Lundi 4, 18h30, Connemara Irish Pub

Réunion de rentrée des Jeunes Européens-Bordeaux

Mardi 5, 18h15, TNBA

Echanges entre les associations étudiantes et le TNBA

Mercredi 13, O’7 Café

21h30-2h : soirée Erasmus de lancement de l’évènement Youth on the move, organisée en partenariat

avec Babaoc, €rasmix et Melting Potes.

Jeudi 14, CAPC :

14-18h : Stand éducation, emploi, citoyenneté, art et culture au CAPC

16h30 : Ouverture de l’évènement Youth on the move, par Mme Androulla Vassiliou, commissaire

européenne chargée de l’Éducation, de la Culture, du Multilinguisme et de la Jeunesse

19h30 : Concert John Dutler Trio, espace Medoquine, Talence, produit par le Rocher de Palmer

(concert payant)

Vendredi 15, CAPC :

10-18h : Stand éducation, emploi, citoyenneté, art et culture au CAPC

14h : Rallye de l’Europe : CAPC-Miroir d’eau organisé par l’Union nationale du sport scolaire (UNSS), Académie

de Bordeaux

20h30 : Concert Youth on the Move: Rock School Barbey Pastors of Muppet - Beasty - Senbei - Oddatee -

United Fools (concert gratuit : billets disponibles les 14-15 octobre au CAPC)

Samedi 16, CAPC :

10-18h : Stand éducation, emploi, citoyenneté, art et culture au CAPC

9h30-15h : Bordeaux accueille ses étudiants

11h30-12h30 : Remise des bourses BTS et des attestations Jules Vernes, par le Rectorat de Bordeaux (CAPC,

sur scène)

14h : Parade Youth on the Move Miroir d’eau, Bordeaux

16h : Inauguration de l’Esplanade du Professeur Tournesol, quai de Bacalan à Bordeaux, Association les Péli-

cans Noirs et l’Opéra de Bordeaux

Pour retrouver le programme complet : www.paueducation.com/YOM_programme/Bordeaux.pdf

Samedi 16, 11h30, Parc de Carpinet, Blanquefort :

« Toute la ville s’ouvre au monde et aux autres... » à Blanquefort

Mardi 26, 10h15, Hôtel de ville

Réunion de la Maison de l’Europe Bordeaux Aquitaine en vue de préparer la fête de l’Europe