le cabinet - n°3

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—Le magazine de l’IHECS — #3 —mai 2012

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Chers lecteurs !

Voici le troisième et dernier numéro du Cabinet pour cette fin d’année scolaire!

Le Cabinet, est à la base un crédit projet. Nous devions sortir cette année 3 numéros, voilà qui est chose faite! Nous comptons reprendre avec certitude le relais l’année prochaine. Mais pour cela, nous avons besoin de vous! Nous avons besoin de vos idées, de vos plumes, de votre créativité graphique et de vos photos alléchantes. Nous voulons que ce magazine soit un moyen de communication alternatif entre les ihecssiens. Mais pour que cette communication se fasse, pour que ce projet vive, nous avons besoin que vous le nourrissiez de vos idées!

Nous espérons que Le Cabinet vous a plu, que vous trouvez que ce magazine est digne d’exister, qu’il vous a informé de petites nouvelles de la vie ihecsienne. mais surtout que votre connaissance de l’école s’est élargie.

En tout cas, je remercie toute l'équipe de journalistes, de graphistes et de photographes d’avoir participé en tout honneur à ce projet et de lui avoir ainsi permis de grandir jusqu'à devenir ce qu'il est aujourd'hui. Je remercie également tous nos sponsors pour avoir financé l’impression, et enfin, je remercie la direction de l'école pour m’avoir donné la possibilité de mettre ce magazine sur pied.

Je vous souhaite à tous un bon blocus, ne stressez pas trop, ça sert à rien.Bonne merde et bonnes vacances!

Audrey Fischer.

Résultat du concoursLes 20 Km de BruxellesLa nuit des médias 2012Les anciens de l'IHECSModeInterview des profsSelection photoWhat we likedAgenda

Rédaction: Samuel Vandenberg, Mélody Van Eeckhoutte, Justine Rossius, Giada Seghers, Ian Depauw, Elisabeth Debourse. Avec l'aide precieuse de Iris Brejean & Samuel Vandenberg.

Photographie: Samuel Vandenberg, Simon Souris, Benoît Theunissen, Justine Rossius.

Graphisme: Thibault Fournal (Design, maquette & Mise en page), Cyrill Ramakers (agenda), Julie Canon.Typo / Auto 3 / de Underware.

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Etant Saint-Gilloise d’origine, il me parraissait naturel de représenter Bruxelles à travers ma commune! C’est comme ça qu’un dimanche matin sous une fine pluie, je me suis rendue au marché du Parvis de Saint-Gilles. Je flânais entre les stands en quête d’un bon cadrage, d’une bonne composition… Quand soudain un bonhomme vient taper la discussion… il me demande ensuite de lui tirer le portrait, bah pourquoi pas il est gentil et un peu sur une autre planète! Sans aucune gêne, il se sert d’une pomme dans l’étalage et commence à la déguster devant mon objectif. Puis quand il en a assez du shoot photo, il me salue et s’en va!

Ca donne cette photo, qui représente mon Bruxelles à moi. Celle d’une jolie place qui accueille un marché multiculturel, avec pour arrière-plan l’église du Parvis, tout aussi multuculturelle. Entre ceux qui viennent faire leurs petites courses, ceux qui se baladent paisiblement ou ceux qui boivent un café tranquillou à “La maison du peule” ou au “Verschuren”…

Ce tirage vous est offert par:

LABO RIVERLaboratoire photographique digital et analogiquerue de tabora 3 - 1000 Bruxelles

#1 Elisa Ruwet (carte postale)

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Cette image, prise à la gare du Nord, me fait particulièrement penser à Bruxelles parce que elle est divisée en deux. Aussi, elle a un coté très graphique et régulier qui me plait beaucoup. Bruxelles est une ville qu'il faut apprendre à aimer. Le reflet permet de créer un univers très

C’est quoi Bruxelles? C'est la première question que je me suis posée.Chacun a son point de vue personnel, En tout cas, Bruxelles est belle. Avec l’objectif de donner le mien j’ai décidé de faire un collage. Vu qu’on est au printemps et Bruxelles est une des villes les plus verte au monde j’ai décidé de choisir un parc comme élément

symétrique, très droit. C'est un peu surréaliste. C'est quelque chose qu'on ne repère pas spécialement à l'oeil nu mais qui, en photographie, est beaucoup plus flagrant. On crée, dans le cadre, un monde où se confondent la réalité et l'illusion. Ne pas tout voir laisse de la place à l'imagination...

#2 Sophie Dumoulin (couverture)

#3 Patrick Weber principal. Mais seulement avec un parc on ne définit pas Bruxelles, elle est bien plus. Donc j’ai choisi la gallerie de la reine. Elle représente pour moi une architecture typique des monuments de Bruxelles et dans ses magasins le visiteur retrouve presque toutes les spécialités Belges.

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Cela fait depuis 42 ans déjà, et depuis 2010, que chaque année, plus de 30,000 coureurs participent au grand évènement sportif annuel des 20 km de Bruxelles Parmi eux, des passionnés du sport, des amateurs, des groupes désireux de couvrir une cause humanitaire ou sociale, des jeunes, des moins jeunes mais surtout des professeurs et des étudiants !

En effet cette année, l’IHECS a voulu nous donner l’occasion de nous bouger un peu et a formé une petite équipe de 21 participants se composant de membres du secrétariat, de professeurs et d’étudiants. Avec un entrainement de deux séances par semaine, un t shirt spécialement réalisé pour l’occasion et un dénommé M. Jouret comme coach on peut dire que pour une première, l’IHECS a mis les petits plats dans les grands.

Son parcoursTout le monde connaît M. Jouret en tant que président de la section pub et professeur mais qui l’eu cru que derrière cela se cachait un passé sportif des plus surprenants ? D’abord le foot, puis dès 16 ans l’athlétisme et les compétitions qui l’ont mené quelques années plus tard à participer durant plusieurs années au triathlon. Sélectionné dans l’équipe nationale et challenges internationaux, mais également dans l’équipe nationale militaire il partait régulièrement en Angleterre, en Allemagne, en France ou en Italie. Sport de haut niveau donc, qui lui vaudra son petit succès : finaliste en 400, 800 et 1500 mètres et champion de Belgique de 400 mètres haies. Même pendant ses études il participait aux compétitions et a toujours veillé à avoir cet équilibre qui pour lui était déterminant.

Sa philosophie sportiveSelon lui, le sport est un véritable exutoire qui permet de faire tomber le stress et d’éliminer la nervosité, mais il permet aussi après l’effort physique de nous focaliser sur autre chose, avec

une meilleure concentration. Cela évite donc de tout mélanger et permet de trouver un bon équilibre.C’est une bonne discipline et une bonne manière de se connaître. Savoir jusqu’où ont peut aller et être conscient de ses limites, mais également d’un autre coté, avoir un « esprit de corps », parce qu’on est avec les autres, ont partage les difficultés. Le coté sain et humain, l’individuel et le collectif qui s’entremêlent et le désir d’aller au bout de soi même, avec un chronomètre qui était capable de délimiter son temps, c’était aussi une façon de visualiser sa progression, qui lui donnait envie de faire mieux à chaque fois et d’aller au bout de lui-même. A cela s’ajoute aussi l’idée de l’effort physique qui nous fait du bien. Courir pour lui doit être avant tout un plaisir. Une passion vécue au quotidien qui se traduisait aussi par une forme de dépendance. Parce que faire le triathlon ce n’est pas s’entrainer quand on peut ni quand on veut, c’est un engagement de tous les jours. Une addiction saine certes, mais qu’il faut savoir maitriser.

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Les 20 km ont vu une très grande avancée, et mobilisent chaque année de plus en plus de participants. Cela démontre qu’il y a de plus en plus de personnes qui sont sensibilisées à la pratique d’un sport et aussi que contrairement à la mode durant les années 70 des «coureurs du jogging du dimanche », qu’il y a bel et bien une conscience de l’effort que cela implique. Presqu’une mode, ils sont de nos jours devenus un must. Parce que cela reste encore pour beaucoup l’objectif de dire « j’ai fais les 20 km ». Reconnus à l’échelle internationale, ils mêlent ce sentiment de reconnaissance et de fierté. Courir c’est bien, mais courir mal peut parfois devenir très pénible si on ne sait pas comment s’y prendre et peut mener à des malformations sur le long terme. Il ne faut pas que la course devienne une expérience douloureuse. Accepter d’ être le coach de l’équipe de l’IHECS pour les 20 km c’était avant tout pour lui le plaisir de se retrouver en équipe mais aussi pour être là afin de corriger les petits défauts techniques que beaucoup de débutants ont tendance à avoir.

Plus qu’un compétition ou une réunion sportive annuelle, les 20 km de Bruxelles c’est surtout une belle expérience humaine où les barrières sociales s’effondrent. Finalement il nous aurons peut être appris un petit quelque chose en plus sur nous même et les autres : une façon d’envisager l’effort collectivement, de surpasser ses limites, et de redécouvrir son corps et son esprit. Mais plus que tout ils nous auront donné une belle leçon de courage et d’humilité.

G.S

Rendez-vous le 27 mai dès 10 heures au parc du Cinquantenaire, venez nombreux.

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#NDM12 / Les Tweets de l'émission

« #NDM12: Merci aux étudiants de l'#IHECS pour leur accueil! » François Beaudonnet (FR2)

« La Nuit des Médias déplace les foules une fois de plus! Ils sont 100 selon la police, 20000 selon les ihecsiens #NDM12 » Laurent Van de Berg

« Michel De Maegd fait des blagues. Est-ce que ça veut dire que je devrai présenter un JT? #NDM12 » Dan Gagnon (Humoriste en devenir)

« Notre chroniqueur Pierre taille Dan Gagnon à la manière de Stéphane Guillon! #NDM12 »Ludovic Uytdenhoef

« Sinon, c'est quand que tu loues le Cirque Royal, Pierre? #2000places #NDM12 » Tom Salbeth

« Ca faisait 4 ans que je l'attendais cette Nuit des Médias, elle est mnt finie mais jamais je ne l'oublierai! Merci à tous! #Nostalgie #NDM12 » Arnaud Gabriel

Lancer « L'espace RP » n'a pas été une mince affaire, j'ai pu compter sur 15 personnes motivées pour que cet event puisse prendre forme et surtout puisse avoir autant de succès. Nous avons débuté l'aventure en janvier pour pouvoir être fin prêts pour ce 25 avril ... La recherche de sponsors a été parfaitement menée par Melody Van Eeckhoutte, étant notre « pre-mière » fois, nous avons du créer des contrats, négocier, ouvrir un compte, etc. L'organisation de deux conférences se déroule vraiment au préalable, il faut que tout soit prêt pour le soir même. J'ai du trouvé quelqu'un pour intervenir à la deuxième conférence à la dernière minute (Merci Bertrand Villevoye!) sinon au niveau de la technique nous avions également répété afin d'être prêt lorsque tout allait commencer. Nous sommes très fiers du résultat, deux auditoires combles pour nos deux conférences. Le plus dur est de garder le public attentif à la conférence donc nous les avons écourtées un petit peu et nous avons également organisé des concours assez intéressants pour notre public. On est peut-être une section moins visible que les autres mais notre challenge a été rondement mené ! Un petit conseil pour les organisateurs de l'année prochaine, s'entourer de personnes motivées et avoir le souci du détail. La nuit des médias 2012 fut une véritable réussite, avec le petit plus du tweet #NDM12 qui a bien fonctionné, nous ne pouvons que remercier l'orga-nisateur Romain Adam de cette édition.

L.L

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—PI

8 mois de préparation pour 2 heures et demie d'émission télé. Aux commandes, les Master 2, responsables de toute la logistique, de la cohérence de l'émission et de la gestion des invités. Quant aux Master 1, ils se sont occupés du tournage et du montage des reportages mais aussi de la réalisation et de la présentation de l'émission. Vous étiez quelques centaines à vouloir assister aux coulisses de l'émission. Vous étiez nombreux également à vous réunir devant l'écran géant qui a été installé pour la première fois à la Nuit des Médias pour suivre le direct. Une grande nouveauté pour cette édi-tion : le tweetwall. L'émission télé de la Nuit des Médias se devait de se mettre à l'heure des réseaux sociaux et donc de Twitter. Pendant toute la soirée, le public avait l'occasion d'interagir avec le hashtag #NDM12. A l'intérieur du Velge, un écran avait été installé pour visionner les tweets en live. Pas de gros problèmes techniques durant l'émission. Peut-être quelques imprécisions de réalisation, quelques problèmes de sons ou encore la dispari-tion du micro de la caméra volante. Les aléas du direct ! Les invités étaient impressionnés par le professionnalisme et l'ampleur de l'émission de la Nuit des Médias. « On le saurait si l'IHECS c'était de la merde mais là, je suis vraiment impressionné par l'organisation » m'a confié Dan Gagnon. L'émission télé de la Nuit des Médias, c'est une occasion unique de voir

comment se déroule une émission télé de A à Z. De la réalisation des repor-tages, au montage du décor. C'est aussi l'occasion de se confronter au direct, d'apprendre à maîtriser son stress. De manière générale, on peut parler d'une réussite et les échos à propos de l'émis-sion ont été plutôt bons. Le hashtag #NDM13, c'est pour l'année prochaine!

« Ce que disent les IHECSIENS »

C'est une série de capsules sur la vie quotidienne des IHECSIENS diffusées pendant l'émission. Des situations que nous avons tous et toutes vécues. Des cours en auditoire à la file devant les valves des BAC1 pour les horaires en passant par les manipulations caméra. Ce sont toutes ces phrases qui reviennent jour après jour, année après année. Visiblement, les 6 auteurs ne se sont pas trompés. Le cap des 7000 vues a été dépassé sur le web en à peine 3 jours. Des moments que nous ne sommes pas les premiers à vivre. Des anciens ont également réagi à cette capsule. Hor-mis le matériel moins perfectionné à l'époque, les souvenirs sont les mêmes!

L.VDB

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Cette année, en ASCEP, nous avions envie de frapper fort. Le problème c'est que les productions de notre section, un peu comme celles des RP, ne se prêtent pas à une diffusion comme celle de la Nuit des Médias. Trouver une animation originale face aux «institutions» comme le JT des PI ou les événements des PUB, mais tout en gardant une touche ASCEP, c'était un fameux challenge!Vu que notre espace était assez isolé, caché dans la forteresse du Bord de Verre (haha...), nous avons décidé de mettre en place une stratégie pour amener les gens à venir nous voir. C'est comme ça que Gaetan Chekaiban a proposé d'utiliser ses talents de photographes pour rameuter les foules. Ils prenaient des photos un peu partout et proposait au gens de venir chercher ses portraits dans notre espace. Des canapés, une table basse, quelques plantes et le tour était joué, un vrai petit salon alternatif était à leur disposition! Sans oublier le bar «produits locaux» et ses bières spéciales! Au dessus des canapés, des casques pendaient, présentant tout une série de travaux sonores de la section.

Les gens pouvaient ainsi attendre, tranquillement, une bière à la main la prochaine projection de nos travaux vidéos. Et selon les commentaires, la mission Nuit des Médias ASCEP est une réussite! Nous avons eu beaucoup de visites en comparaison des années précédentes. Ils ont été nombreux à venir faire un break chez nous en marge de la folie de cette soirée mémorable! De plus, pour mettre spécialement l'accent sur notre activité événementielle, le Vjing de fin de soirée n'est pas non plus passé inaperçu! La Kfet dans une ambiance ASCEP, quel bouquet final!

S.J & M.M

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BAvec deux autres personnes, nous nous sommes proposées pour organiser la Nuit de la Pub 2012.Dans un premier temps et sur les conseils de nos prédécesseurs, nous avons d’abord établit 4 pôles : graphisme, vidéo, déco et sponsoring. Chaque personne motivée de participer à l’organisation pouvait ainsi rejoindre le pôle de son choix. Au début, énormément de personnes se sont proposées (une quarantaine !), mais au final, après plusieurs mois de préparation, nous n’étions plus qu’une vingtaine.

L’équipe sponsoring a commencé dès novembre à contacter des entreprises, pour que nous puissions avoir un budget aisé et une marge de manœuvre confortable. Pour les autres équipes, le travail n’a vraiment commencé qu’à la rentrée de février : l’équipe vidéo a entamé ses recherches pour la sélection des séquences, les graphistes ont modifié le logo, créé les invitations et l’affiche, l’équipe déco cherchait des idées et le sponsoring continuait de contacter les entreprises propices à nous aider.

Quant à nous trois, on s’occupait de coordonner le tout, en pensant aussi aux détails tels que commander les sachets pour les gift pack, choisir les présentateurs, créer l’événement facebook, consituer un staff pour le soir même, etc.

Quand la première séance a commencé, tout le monde retenait son souffle. Nous ne savions pas comment le public allait réagir. Heureusement, tout s’est très bien passé ! Une fois la séance terminée, nous étions déjà rassurés. Les deux autres séances se sont elles aussi déroulées à merveille : les gens applaudissaient et riaient, je pense qu’ils ont été très content ! Et en ce qui nous concerne, on est tous très satisfait du résultat.

Seul point négatif : il y avait tellement de gens qui voulaient assister aux séances que nous n’avons pas su faire rentrer tout le monde ! Nous avons dû refuser l’accès à plusieurs personnes, et ça à chaque séance!

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ENS —GUILLAUME STOCKMAN

Avant d’arriver à l’Ihecs, j’avais fait une année à St-Louis en économie. Cela ne m’a pas plus et je me suis tourné vers l’IHECS car mon père est un ancien et que la formation pratique m’attirait particulièrement.Je ne me souviens pas vraiment de ma première impression en arrivant mais j’ai rapidement aimé l’ambiance générale qui régnait dans l’établissement. A la fin de ma première année je me suis retrouvé dans le CEICS en tant que Web/Commu. Fonction que j’ai occupée pendant deux ans avec le plus grand plaisir.

D’ailleurs, j’ai toujours pensé qu’on apprenait autant, si pas plus, en dehors des cours que pendant. C’est une école qui bouge, il y a toujours quelqu’un qui a un projet à lancer et j’ai trouvé ça très enrichissant.Depuis l’Ihecs, je fais un peu de tout. J’ai, entre autres, été co-organisateur de soirées au WOOD et intérimaire chez D’Ieteren dans la communication digitale. Aujourd’hui je co-organise des battles graphiques à la maison du peuple, je suis online community manager pour GossipZone et aussi DJ résident aux soirées « God Save The 90s ».

—RP

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—VALERIE DELHAyE

J'ai pris Press-info, parce que je voulais absolument être journaliste. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai fait cette école, car elle est très réputée. J'ai adoré la plupart des cours, ça te donne vraiment une vision générale de la profession. Et ça te donne le sens de l'information. Tu apprends à aimer, à décortiquer l'info. Le souci, c'est l'après. Au début peu de gens ont pu trouver directement du travail en tant que journaliste (du moins c'est l'écho que j'ai eu). Car il y a très peu de place, et la crise n'aide pas beaucoup. Tu dois bien souvent

—LISE VERCHEVAL

Sortant d’humanités artistiques, j’ai tout naturellement été attirée par la grande part que prenait la pratique à l’IHECS. Je n’avais pas d’idées précises de l’orientation que je souhaitais prendre donc je me suis un peu laissée portée par le courant et j’ai profité de tout ce que l’IHECS avait à offrir. J’ai choisi l’option ASCEP, création d’évènements, qui alliait mon goût pour la culture, l’art et l’évènementiel. Ces 5 années d’études et tout particulièrement les 2 années de master m’ont beaucoup apporté, tant au niveau des cours théoriques

faire des piges et ce n'est pas toujours évident au niveau financier. Je pense que le plus important est de réussir ses stages, car ça te permet non seulement de voir si tu aimes, mais en plus ça t'ouvre des portes. Pour ma part, je bosse à Liberty TV et vraiment en tant que journaliste. Et je dois dire que j'adore ce que je fais.

et pratiques qu’au niveau du réseau culturel que j’ai découvert en Belgique. J’ai très bien profité de ces 5 années, découvert Bruxelles que je ne veux plus quitter, beaucoup fait la fête et un peu bossé quand même. J’ai effectué mon stage de Master 2 dans l’organisation du Festival de Dour, où je suis finalement restée 6 mois. Quelques mois plus tard je trouvais mon premier job, dans l’organisation de la foire d’art contemporain Art Brussels, où je travaille maintenant depuis 2 ans.

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« Pétasses à tendance hipster. »(Anonyme)

On dit que…À l’IHECS, on est plus stylé qu’ailleurs. Loin d’être excentrique dans son style vestimentaire, l’étudiant(e) ihecsien(ne) lambda adore les vêtements, la mode, les marques, les accessoires et les bons plans. Parmi cette foule de filles, il faut savoir se démarquer des autres. Car l’Ihecsien(ne) aime aussi plaire. À soi-même autant qu’aux autres. Ici, on se nourrit de compliments. Il faut le dire, nous les filles, on passe énormément de temps à critiquer (positivement ou négativement) les tenues des autres (en face ou dans leur dos), ce qui résulte parfois en une certaine peur d’oser et de se faire remarquer - malgré l’envie. On n’est pas dans un grand n’importe quoi - comme aux Beaux-arts par exemple - quoique l’on ait déjà vu un gars en pyjamas une pièce avec des uggs aux pieds, une fille à la chevelure aux couleurs de l’arc-en-ciel, et plusieurs autres oubliant régulièrement de mettre une jupe ou un short sous leur pull ;))

Mais en y regardant de plus près…La majorité des étudiants reste classico-classique. Très BW*. Jeans droit, ballerines ou Converse, et trench ou petite veste pour les filles; baggy, baskets et pull à capuche pour les gars. Parfois pantalon beige, chemise et petit pull siglé pour les mini-BG**. Bonjour l’ennui.

« Peut mieux faire. »(Stéphane W., prof à l’IHECS)

En ce moment, on apprécie l’effort masculin venant des premières et deuxièmes, qui osent un style plus marqué; androgyne, rock ou dandy. Par contre, on remarque un relâchement (momentané ?) chez les filles avec une forte croissance du nombre de joggings portés à l’école, notamment en période de Nuit des Médias ou de régie intensive. On peut comprendre. Mais ce que l’on ne comprend pas, c’est de l’associer au pull de l’IHECS. D’ailleurs, toute la rubrique Mode du magazine vous encourage à laisser votre pull de l’IHECS chez vous, avec votre doudou. En vous remerciant.Tout de même…À l’IHECS, notre cœur balance entre le classique, le respect des normes, et l’innovation, la prise de risques. On aime mélanger nos basiques adorés avec une ou deux pièces formidables. À l’uniforme du short et des bas ou celui du motif fleuri, on ajoute une grande écharpe, un super sac, un pull vintage, une coque d’iPhone originale, ou une paire de lunettes de marque (et même à correction zéro, juste parce que c’est classe!). On reste toujours dans un certain équilibre entre l’apprêté et le je-m’en-foutisme.

« Tous s’habillent de manière relativement normale, mais avec des degrés de recherche différents. »(Marie, M1 ASCEP)

Car, même si au sein de l’école nous avons l’impression de tous nous habiller pareil, une fois à l’extérieur on peut repérer facilement un(e) Ihecsien(ne). On ne se confond pas dans la rue. On a un style reconnaissable. Comparez un peu avec l’école d’à côté… Rien à voir…

M.VE* Brabant Wallon** Beau gosse

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Directeur du département international et formation continue à l’IHECS ainsi que professeur en master Presse-Info et Relations Publiques, Jean Lemaitre nous accueille dans son QG au 4e étage du Bord de Verre. Mais qui est ce grand monsieur de la communication?

Bonjour Monsieur Lemaitre, pourriez-vous nous retracer brièvement votre parcours scolaire avant d’arriver là où vous en êtes aujourd’hui ?J’ai fait mes études à l’ULB. J’ai commencé par trois années de droit suivies de deux années de journalisme. Mon grand-père était avocat à l’époque et avait une forte influence sur moi. Etant rebelle de nature, c’est la seule personne ayant réussi à me convaincre de faire études dans l’optique de reprendre son cabinet par après.Mais il y avait deux métiers que je ne voulais absolument pas exercer. Avocat, car on m’aurait appelé maitre Lemaitre (rires). Et professeur. Je les trouve souvent trop individualistes et peu dynamiques. Je ne comprends pas que l’on puisse être prof en n’ayant rien

fait d’autre que d’avoir été sur les bancs de l’école. Je serais personnellement incapable d’enseigner si je n’avais pas eu la pratique qui précède.

Et maintenant vous êtes prof !Oui, entre autres ! Ayant moi-même eu des gros problèmes de discipline à l’école ainsi que des relations houleuses avec le corps professoral, je ne voulais pas faire subir à mes élèves ce qui m’avait horripilé à l’époque. Je suis pour la créativité dans la pédagogie, pour le coaching des étudiants. Faire découvrir aux jeunes leurs capacités et les exploiter au maximum.

Comment êtes-vous arrivé à l’IHECS, par envie ou par opportunisme ?Je suis arrivé comme professeur à l’IHECS un peu par hasard, sans vraiment le désirer. Sans que cela soit un plan de carrière. Après mes études j’ai notamment travaillé pour quelque unes des plus grosses agences de communication. Puis à un moment je me suis dit : la communication ça suffit. Et à ce moment-là, Pierre de Villers, que j’avais connu à la commission européenne lorsque j’y travaillais, m’a contacté. Je ne le connaissais pas énormément, mais nous avions de bons contacts. Et lors d’une fête il m’a demandé si je ne voulais pas donner un cours sur le lobbying. Même si je n’y connaissais rien, il m’a convaincu de foncer et d’y aller. Je me suis donc lancé dans l’enseignement quand lui était déjà président de la section RP. Il m’a fait confiance et j’ai tout de suite adoré donner cours. Je me suis toujours efforcé de partir d’une base concrète. La méthode « ihecsienne » mais poussée très loin.

Auriez-vous un conseil particulier à donner aux étudiants sortant à la recherche d’un emploi ?Si j’ai un conseil à donner aux jeunes qui sortent de l’IHECS, en particulier dans le domaine du journalisme, c’est de ne pas simplement se présenter en disant chercher du travail. Mais plutôt arriver avec un projet et proposer de monter quelque chose. Il y a plein d’opportunités pour peu que l’on soit prêt à se mouiller et à se lancer. Que l’on fabrique une chaise et que l’on ne se contente pas de s’asseoir dessus. Ce n’est pas évident d’opérer de cette manière directement à la sortie des

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études. Mais il est tout à fait possible d’allier un mi-temps pour assurer une base financière au projet tout en travaillant sur celui-ci en parallèle. Il ne faut pas faire de concessions avec ses idées, ni gommer sa personnalité pour trouver un job. On n’est jamais aussi bon qu’au centre de sa personnalité.

Une bonne anecdote, un souvenir particulièrement marquant à l’IHECS ?Le voyage en Palestine en territoire occupé avec les étudiants de l’IHECS. Je le dis sans aucune démagogie, ces jeunes m’ont bluffé. Ils ont bossé comme des tarés, avant pendant et après. Ce qui m’a frappé également, c’est la volonté de ceux-ci à y aller. On a du refuser près de la moitié des dossiers de candidatures ! Ce voyage a été la quintessence de ce que j’attends d’une école. A savoir une école ouverte aux réalités du monde qui emmène ses jeunes sur le terrain au contact des populations. L’idée serait de s’appuyer sur cette expérience afin d’impliquer de plus en plus nos étudiants dans des projets de solidarité internationale.

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itz J'animais des émissions et j'enregistrais

des concerts. La culture hip-hop m'intéressait en ce qu'elle a d'universel mais aussi ce qu'elle a de propre à cette banlieue.En rentrant j'ai bossé quelques temps au cirque royal mais plutôt comme jobbiste. Ensuite j'ai rejoint l'ASBL loupiotte qui faisait de l'éducation au cinéma. J'ai appris le métier du son un peu sur le tas, notamment avec le père d'un ami qui était médecin et ingénieur du son autodidacte. J'ai commencé à faire du home-studio avec un clavier et j'ai donc plutôt un rapport à la technique du son très opportuniste. Je prenais ce dont j'avais besoin et c'est vraiment de cette façon que j'ai évolué dans la technique du son.

Comment es-tu arrivé à l'IHECS, par envie ou par opportunité?J'y suis arrivé vraiment par hasard. J'ai rencontré Nicolas Bindel à une fête d'anniversaire et lui travaillait à l'époque au département vidéo de l'IHECS. On a causé et comme je bossais avec le même programme que celui utilisé à l'IHECS, et qu'ils avaient besoin de quelqu'un pour dépanner pour les mémoires, j'ai accepté. Six mois plus tard, une place s'étant libérée à l'IHECS et fort de mon expérience qui m'avait laissé de très bons souvenirs, notamment avec l'équipe, je fis mon retour rue de l'Etuve.

As-tu des activés professionnelles extra-ihecs? Si oui, lesquelles?J'essaye d'en avoir un maximum. Je travaille pour le moment sur un projet dans le domaine de la boxe pour la radio Panik. Le combat c'est pas trop mon truc à la base, mais l'idée ici c'est une expérimentation de prise de son où l'on enregistre le même combat à quatre preneurs de son différents. C'est une radio expérimentale donc on a le temps de faire les choses, c'est très agréable.Je vais également depuis plusieurs années dans des ateliers de slam dans des écoles. Pas dans la rédaction des textes, mais j'enregistre les jeunes sur plusieurs plans pour ensuite remonter leurs chansons, y ajouter de la musique, de l'habillage pour après leur rendre le résultat.Je joue aussi du piano jazz, mais pas à un niveau professionnel. Juste pour le plaisir.

Un bon souvenir, une anecdote particulièrement marquante à l'IHECS?

Les mémoires médiatiques avec les presse-info à ma première année m'ont laissé un très bon souvenir. C'était assez angoissant, j'étais stagiaire et assez jeune, et je sentais que les élèves étaient eux en attente de décisions de notre part. Je ne connaissais personne, ni les étudiants ni les profs. Il fallait assumer les choix qu'on leur proposait et quand on est dans le feu de l'action, dans l'excitation du studio, on perd rapidement l'objectivité que l'on peut avoir quand on écoute un travail pour la première fois. C'est difficile de garder un certain recul mais c'est ça qui crée également de bons moments, de bons échanges avec les étudiants! Expérience stressante, mais très enrichissante.

S.V

Sebastien Schmitz, alias Seb est professeur dans le département son à l'IHECS.Mais qui se cache derrière ce véritable dandy des temps modernes? Entre hip-hop sénégalais et slam bruxellois, Seb, malgré un emploi du temps très chargé, répond à toutes nos questions. Et ce pour le plus grand bonheur de ces dames.

Bonjour Seb, pourrais-tu nous retracer brièvement ton parcours scolaire et professionel avant d'arriver comme professeur à l'IHECS?Bruxellois de pure souche, j'ai grandi à Ixelles. J'ai étudié la communication et l'animation socio-culturelle à l'ULB suivit d'un DEA d'un an en histoire de l'art très axé sur le milieu de la création contemporaine liée aux nouvelles technologies. Ensuite j'ai fait des formations (déjà plus orientées sur le son) à Mons au centre technocité.Par après j'ai travaillé pour une radio dans une banlieue à Dakar où il y a une activité de rappeurs hip hop assez importante.

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L'imposante liste de sujets proposée pour le travail photo n'a pas facilité mon choix. Cependant le thème "café du coin" m'a très vite interpellée faisant écho à une anecdote racontée par ma grand-mère originaire de Roubaix, relatant l'histoire d'un vieil algérien de 71 ans ayant réussi l'exploit de sauver son café des démolisseurs.Piquée par la curiosité je me suis rendue à Roubaix, appareil photo en bandoulière à la rencontre de cet "extra-terrestre" résistant envers et contre tout aux sirènes de l'argent pour sauver son rêve. Quand je suis arrivée, Salah était seul au comptoir, il n’y avait aucun client. Il m’a raconté son histoire… Salah Oudjan a d'abord été ouvrier et au bout de longues années de travail et sacrifices il s'est acheté son café, s'achetant par la même occasion sa liberté. Il a ouvert son café en 1965. Il est à présent seul. Les promoteurs ont tout rasé autour de lui.En réalité le café de Salah se trouve au centre de l'un des plus gros projets d'aménagement urbain en cours en France. Depuis son comptoir, Salah a vu détruire tous les bâtiments autour de

son bistrot. Comme tous les habitants, il a reçu des propositions de rachat qu'il a toutes refusées ! "Jamais je ne bougerai d'ici! Ce café, c’est ma vie!". Chez lui, tout est pareil qu'en 1960. Rideaux vieillots, Jukebox, souvenirs éparpillés, une vieille machine à café... peu nombreux sont ceux qui s'aventurent encore jusque là. Malgré mes nombreuses visites chez Salah, celui-ci est toujours resté accueillant et disponible. J'ai ressenti chez cet homme une immense fierté, une envie de partager. Je suis venue chez lui, la première fois, afin de remplir au mieux les objectifs attendus par le travail de photo. Mais au fur et à mesure, j'ai préféré prendre mon temps, boire un verre avec lui et tout simplement m'imprégner de l'atmosphère de cet endroit insolite. Les architectes ont dû modifier leurs plans car Salah reste. L’argent n’achète pas tout… Ses enfants vont-ils reprendre le commerce? Le café restera-t-il comme témoin du passé? Au milieu de ce terrain vague, quelque part entre Roubaix et Tourcoing, le café de Salah est devenu le symbole du combat des petits contre les grands.

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ue Il est temps de sortir de votre torpeur hivernale prolongée par un temps scandaleusement déprimant. Secouez la tête, remuez les pieds, déhanchez-vous. Et ça y est, vous dansez. La bande sonore de ce numéro se composera des notes complexes et jouissives de Breton, du talent de The Rapture, du mysticisme de Caribou et des arrangements lumineux et euphoriques de Mike Snow.

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MIIKE SNOWC’est avec beaucoup de difficultés qu’on pose une étiquette sur la musique de Miike Snow, ovni mêlant indie, electro et pop, qui utilise avec brio une palette de sons savamment arrangés pour produire des morceaux soignés et, passons le mauvais jeu de mots, sans fausses notes.Si vous ne connaissez pas encore ce groupe venu du Grand Nord, les titres « A Horse Is Not A Home » et « Sans Soleil » sont un bon début. Et pour prolonger le plaisir, vous pouvez également vous délecter de « The Wave », titre phare de leur nouvel album ; « Happy To You ».

THE RAPTUREOn les avait cru disparus à jamais de la scène indie rock, mais c’est délesté d’un de ses membres que The Rapture est réapparu pour sortir un nouvel album, l’année dernière. « The Grace of Your Love », ce n’est pas seulement l’heureux retour d’un grand groupe, c’est également un hymne à la danse/ce, tant cet opus donne envie de se remuer, notamment sur les titres « How Deep Is Your Love » et « Can You Find A Way ». La chose est peu étonnante, lorsqu’on sait qu’il a été produit par celui même à qui l’ont doit le dernier Phoenix, ou encore Cassius.

CARIBOULe titre « Jamelia » est à l’image de la musique de Dan Snaith, alias Caribou, qui porta également les noms de scène Manitoba et Daphni. Ceci dit, il aurait pu s’appeler Tabernacle, que ses sons électro-rock psychédéliques et énergiques nous auraient tout autant plu. La belle sort tout droit de l’album « Swim », sorti en 2010, dont est également issu le titre « Odessa ». Grandiloquent et solaire, l’opus s’inscrit dans la lignée de son génial prédécesseur « Andorra ».La cacophonie dansante de Caribou, qui accompagne Radiohead sur une bonne partie de sa tournée, fera un arrêt à Dour, le 12 juillet prochain.

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BRETONOn tente de les définir « math-rock », « post-rock » ou encore « straight-up electro », mais la vérité est qu’il n’existe probablement pas de case musicale pré-étiquetée pour Breton. Mêlant le métallique et l’organique, les morceaux du groupe sont anxiogènes à souhait et terriblement vivants ; on se retrouve ici face à un chaos méticuleusement ordonné, où chaque son est préalablement désarticulé et remonté de manière géniale.Le groupe étant composé avant tout de jeunes réalisateurs, les titres sont bien souvent habillés de vidéos délicieusement home-made et pathologiques. Né de la cohabitation d’artistes multi-instrumentalistes au sein d’une banque désaffectée du South-East London, Other People’s Problems est leur premier album.

En salles:

Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en toutComédie familiale sans prétention. Sans renouveler le genre, le film nous fait passer un bon moment. 3,5/5

Sur la piste du MarsupilamiUne histoire en carton-pâte, des vannes animalières faciles ainsi qu’un jeu d’acteur digne d’une énième comédie française. Seul les fans de Chabats risquent d’apprécier. 2,5/5

AvengersAction, rythme et humour sont les 3 mots qui définiraient le mieux ce film. Un scénar ringard (en accord avec l’atmosphère du film) et un bon jeu d’acteur (mention spéciale à Robert Downey). Bref on a là un excellent divertissement pour se vider l’esprit. Et techniquement, le film ne souffre de rien. 3,5/5

Hunger GamesL’originalité du concept des Hunger Games pardonne tous les défauts scénaristiques du film. Le niveau n’atteint, certes, pas des sommets, mais la rareté de ce genre de film ne peut que nous intriguer. 4/5

Dark ShadowsUne intrigue parfaitement menée dans des décors somptueux et une musique en parfaite corrélation avec l’image. Le souci, c’est que Tim Burton gâche tout le film en transformant cette superbe introduction atmosphérique en une comédie foireuse aux airs de la Famille Adams avec les gags des Visiteurs. Heureusement que l’aspect technique sauve le film. 2,5/5

FOCUS / Le prénom.Contre. On pourra apprécier le jeu des acteurs ainsi que la qualité des dialogues, mais le fond à tendance à démolir ces deux qualités. Le gros point noir est que le canevas scénaristique demeure on ne peut plus répétitif: 5 minutes de montée 15 minutes d’engueulade 2 minutes de vannes pour faire redescendre la tension de retour une montée engueulade etc. En appliquant cela 5 fois, on arrive à la fin du film. De plus, les thèmes abordés faisant l’objet des disputes font preuve d’une démagogie apparente. On baigne dans le cliché : La confrontation gauche/droite, la femme au foyer qui en a marre d’être la boniche, l’amour est-il possible quand la différence d’âge est elevée et bien sûr, le grand débat “Peut-on donner n’importe quel prénom à son enfant?” Bref des thèmes de société maintes fois revus et donc faciles à modeler sans prendre de risque. Au final, on en vient à souffler avec les acteurs pour que cette joute verbale fatigante s’arrête et qu’on passe à autre chose. 2/5

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17/05Woodkid à l'AB

Souvenez-vous... On vous avait parlé de cet artiste époustouflant dans le dernier numéro. Woodkid sera en concert le 17 mai prochain au Cirque Royal. Si on veut se laisser emporter par la voix virile de Yoann Lemoine, on court acheter ses tickets!

19/05Charlotte Gainsbourg au Bota - Connan Mockassin

Un titre: «Out of touch», un envoutement. Ce titre est le fruit d’une fusion qui fait boum: la fille de Serge et Connan Mockassin, le Néo-zolandais. Alors, qu’est-ce-que pourrait donner la voix planante de Charlotte et l’excentrisme de Connan Mockassin? Pour le savoir, c’est le 19 mai au Botanique.

Mai entier 14/06 - 19/08

Derrière le rideau. L’esthétique pho-tomaton

Le Botanique accueille une exposition du Musée de l’Elysée, Lausanne. Depuis son invention, de nombreux artistes ont été fascinés et inspirés par le photomaton. Cette exposition est la première étude consacrée à l’esthétique du photomaton. Celle-ci se déroulera du 14 juin au 19 août au Botanique.

Cinematek

Vous aimez le cinéma de la nouvelle vague; ces films audacieux et anti conformistes. Le nom Godard vous inspire ou vous intrigue? La Cinematek de Flagey nous propose «Pierrot le fou» durant le mois de mai ainsi que d’autres films français du genre. On ose aller se plonger dans les yeux d’Anna Karina ou se laisser charmer par Jean-Paul Belmondo, c’est selon...

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L’Opening Season 2012

Les Apéros Urbains reviennent nous faire découvrir de nouveaux endroits à Bruxelles. Cette année, les apé-ros urbains se prolongent après la fermeture à 23h30 et se transforment en « apéros Club» dans des lieux de la nightlife bruxelloise. On y retrouvera aux platines une sélection de dj plutôt éclectiques tels que The Klaxx ou Cosy Mozzy. L’Opening Season 2012 des apéros urbains, c’est le 1 juin au parc de la Woluwe.

01/06

08/06 - 09/06

La Cambre défile

Comme chaque année, les génies de la Cambre font leur show et présen-teront leurs créations aussi chics que déjantées dans les somptueuses Hall de Schaerbeek. Un défilé aux thèmes encore tenus secrets qui promet de nous surprendre, nous émouvoir et nous en donner plein les yeux!

14/06 - 16/09

Nikon Press Photo Awards

Assistez à la remise des Nikons Press Photo Awards 2011 (NPPA), l’unique prix officiel pour la photographie de presse en Belgique. Les NPPA récompensent une fois par an les photos de presse les plus belles ou les plus originales. Cette année, la remise des prix est organisée à BOZAR! .

01/07

Soldes Urban Outfitters

On aime tout chez Urban: leurs gadgets rigolos, leurs chaussures à la Lady Gaga, leurs têtes de mort bougie, etc. Parfois, notre portefeuille dit non mal-gré nos plaintes et nos supplications. Le premier juillet, tout le monde va être heureux grâce aux soldes de chez Urban Outfitters parce que oui, Urban solde bien et nous lance des 50% et ça, c’est beau.

10/08 - 19/08

Brussel Summer Festival

En line-up cette année, on retrouve entre autre, le rock de Iggy & the Stooges (rien que ça!), l’électro-dance de Pony Pony Run Ru ou encore le reggae de Alborosie. Si vous hésitez encore, le prix du ticket pourrait vous influencer. 35 euros pour 10 jours de concerts, d’expos et de films (parce que oui, BSF c’est aussi tout ça). Du 10 au 19 aout 2012.

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Possiblement les meilleurs burgers de la ville.

100, Rue du Marché au Charbon.1000 Bruxelles. 02/503 37 59

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Rue du marché au charbon 95-101, 1000 Bruxelles - Belgique+32(0)2 503 41 20 - [email protected]

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