la semaine africaine n°3449

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo brazzaville n°3451 du 02 decembre 2014.63ème année-siège social :Bd lyautey

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 1

    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - 63me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

    61meanne

    56me anniversaire de la proclamation de la Rpublique du Congo

    Aim EmmanuelYoka est mont

    au front du dbatconstitutionnel

    (P.3)

    Campagne de soutien au Prsident DenisSassou-Nguesso pour la sauvegarde de la

    paix et de la dmocratie au Congo

    Consensus 2016:Denis Sassou-

    Nguesso, un malncessaire

    La discrimination des femmes sropositivesau Congo, un phnomne combattre

    (P.7)

    Maison darrt deBrazzaville

    LO.c.d.h etlAdhuc

    appellent lespouvoirspublics

    condamner le meurtre,par balle,

    dun dtenuayant tent de

    svader(P.6)

    Comit montaire et financier nationalMalgr la baisse du prix du baril de ptrole,

    le Congo va connatre une fortecroissance conomique

    (P.7)

    Lutte contre le V.i.h-sida

    (P.19)

    Commission piscopale de lapostolat des lacs

    Une rencontre aruni les aumniers

    autour de MgrYves Monot

    (P.11)

    Canal+ Congo

    Focus sur le Congo travers lmissionsportive Talents

    dAfrique(P.18)

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 2

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 3

    EVENEMENT

    Une seule allocution amarqu la clbrationdes 56 ans de la Rpu-blique du Congo. Celle du mi-nistre dEtat Aim EmmanuelYoka, garde des sceaux, minis-tre de la justice et des droitshumains, qui, publiquement, arelanc le dbat sur le change-ment de la Constitution du 20janvier 2002.En effet, le patron du dparte-ment de la justice na pas faitune plaidoirie sur la cration,sinon la proclamation de la R-publique du Congo. Pour le56me anniversaire, Aim Emma-nuel Yoka a plutt thoris surla dmocratie et lEtat de droit.Dfinissant la premire notioncomme un systme dans lequelle citoyen, qui a un conseil adonner lEtat, se lve, avanceet parle, lorateur a, par la suite,indiqu que la dmocratie estune organisation de pouvoirpolitique, dont la lgitimit re-quiert quil reconnaisse, pleine-ment, la souverainet popu-laire. En revanche, lEtat dedroit est, avant tout, un principede gouvernance dont les troisprincipaux piliers sont: la hi-rarchie des normes juridiques,la sparation des pouvoirs etlgalit de tous devant la loi, ycompris lEtat en tant que per-sonne moraleSon plus granddanger, cest de ntre dirigpar rien de ce qui est tabli ouconnu, a-t-il expliqu. Pour lui,la vie de la Rpublique dans lacit rside dans la justice et lechoix davoir eu au moins lestrois formes de gouvernement, savoir: la monarchie, laristo-cratie et la dmocratie.Comme pour introduire le su-jet sur le changement de Cons-titution, Aim Emmanuel Yokanest pas all par quatre che-mins, ni tenir la langue de bois.Selon lui, on reconnat la valeurdun bien que lorsquon laperdu. Le Congo en a faitlamre exprience, pendant3.340 heures pendant lesquel-les il a, momentanment, perdula paix et la scurit, a-t-il vo-qu, en faisant allusion auxvnements tragiques de 1997.Rconfort par le retour et laconsolidation de la paix, AimEmmanuel Yoka pense que leCongo a besoin de vivre. Pourcela, il a besoin de la paix, a-t-il poursuivi, avant dajouter:Depuis sa naissance, nosjours, la Rpublique a connuplusieurs mouvements de cri-ses qui, pour la plupart, onttrouv leur justification dans ledficit profond de culture rpu-blicaine caractrise par le tri-balisme.Fort de ses arguments, le mi-nistre dEtat a estim que dansles jours, semaines et mois quiviennent et cela pour garantir,

    selon lui, la paix, la stabilit etle progrs conomique et so-cial, les Congolais auront faire les choix. Car, tout choixest, essentiellement, motivpar un dsir, une ide ou unautre objet que lon considrecomme un bien ou un but at-teindre. La notion de souverai-net nationale devrait simpli-quer pleinement, pour que noschoix ne soient pas dicts uni-quement par la conjoncture in-ternationale ou tout autre imp-ratif extrieur notre pays.Nous aurons faire ce qui estbien, ce qui est mieux, ce quiest vital pour nous et non ceque lon nous demande dechoisir. Nous sommes ma-jeurs, a-t-il dit.Comme un pav dans la mare,le ministre dEtat Yoka a relancle dbat sur le changement dela Constitution rest en berne,depuis la chute du prsidentBlaise Compaor, au BurkinaFaso, sans pour autant appe-ler chat par chat. Les suc-cs les plus politiques ou touteaction collective ou individuellerepose, principalement, sur lechoix des hommes. Lequel detel homme, de telle femme aurabesoin notre pays, pour mieuxsengager dans le chemin quiest devant nous, parce quenous avons dcid de tourner,dfinitivement, le dos au pass,en tenant compte du contextenational et international, mar-qu par des crises aussi pro-fondes que diverses qui nesont pas, malheureusement,hlas toujours de nature politi-que et scuritaire, a-t-il ren-chri. Afin de parvenir cechoix qui nest autre que lechangement de la Constitution,Aim Emmanuel Yoka a fait sa-voir que les moyens juridiquesexistent. Il suffit dy recourir,de manire responsable, paisi-ble et en toute souverainet.Par consquent, lorateur sestdit tonn du tumulte inaudiblepour le peuple quest devenu ledbat actuel sur les institutionssans quon sache qui a passla commande, sest-il inter-rog, tout en prcisant quon nerentre pas dans la vie politiquepar procuration, ni par infrac-tion, ni moins par dlgation.Il sagit l dun acte de foi per-sonnel.Toutefois, il a laiss entendrequil y a un grand en dmocra-tie, cest la volont populaire.Et si cest le cas dans dautresinstitutions que leur Constitu-tion na pas prvu le rfren-dum populaire. Eh bien! Lepeuple prend son droit le plusinalinable, perceptible et lgi-time de dire ce mot. Alors l, onle suivra, a signifi Aim Em-manuel Yoka qui, par ces mots,suggre lide dun rfrendum

    constitutionnel.Pour lheure, le ministre de lajustice pense que rien nestencore, officiellement, dcrt.Un projet de constitution ne sechuchote pas, il ne se murmurepas. Il se discute, publique-ment, et dbattu selon les m-canismes prvus par les rglesactuelles et communes du droitconstitutionnel et aussi dansun cadre identifi. Cest uneaffaire dintelligence. UneConstitution ne peut pas secacher, elle doit tre visible,transparente et surtout de nepas avoir un visage.Parlant du scrutin prsidentielde 2016, Aim Emmanuel Yokaa prcis que nul ne peut,aujourdhui, avec les moyensnormaux, dire qui sera candi-dat ou qui ne le sera pas. Cedont nous sommes tous, enrevanche, certain, cest quetous les candidats seront desCongolais. Et, cela est plus fortcomme le rappel notre hymne.Notre devise est dune difiantedialectique. Elle prescrit quilsuffit de nous unir, de travailler,pour quau bout, quil y ait deprogrs, a-t-il affirm.Attach ces valeurs dunit,de travail et de progrs, lora-teur a prn lapaisement et laretenue. Il a recommand que

    chacun sabstienne de toutcomportement, de toute atti-tude, faits et gestes qui peuventremettre en cause la paix et lastabilit acquises. De sorteque notre pays renvoie,irrversiblement, limage denos grandes forts quatoria-les ou pendant que les bran-ches se querellent, les racinessembrassent. Cest a la na-tion et la patrie, a soulign leministre dEtat qui, maintesfois, revenait sur le mot con-sensus.Le ministre dEtat Yoka estimequil na fait qumettre des hy-pothses. Jai thoris. Celaconstitue plus quun crime,cest une faute. Je plaide cou-pable, a-t-il indiqu. Et pour sadfense, il a emprunt les motsultimes de Boniface Ruth, dansson conflit religieux: Voici matte, voici mon cou, pourvu queje meurs pape, a-t-il conclu.Du pain sur la planche du chefde lEtat et de la famille politi-que de la majorit. Le clou dela crmonie a t la leve dudrapeau national, suivie delexcution de lhymne natio-nal. La Rpublique est entredans sa 57me anne au Congo.

    Cyr Armel YABBAT-NGO

    56me anniversaire de la proclamation de la Rpublique du CongoAim Emmanuel Yoka est mont au

    front du dbat constitutionnelLa Rpublique du Congo a clbr ses 56 ans dge. Les festivi-ts marquant cette commmoration ont eu lieu, vendredi 28 no-vembre 2014, au Palais du peuple, Brazzaville, sous le patro-nage du chef de lEtat, Denis Sassou Nguesso, accompagn deson pouse, en prsence des prsidents du snat et de lassem-ble nationale, des membres du gouvernement, des parlemen-taires, des ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques,du haut-commandement militaire, des corps constitus natio-naux, etc. A cette crmonie, le ministre dEtat Aim EmmanuelYoka a largement abord la question constitutionnelle, tandisque le fait insolite a t la remise officielle de lex-otage polo-nais, Pre Mateusz Dziedzic, enlev en octobre dernier, danslOuest de la Rpublique Centrafricaine. Libr, grce lactiondu prsident Denis Sassou-Nguesso, il a t remis la repr-sentante de lUnion europenne au Congo, Mme Saskia De Lang.

    Aim Emmanuel Yoka.

    Le couple prsidentiel.

    Pre Mateusz Dziedzic ( g.) Libr, grce laction du prsident DenisSassou-Nguesso. il a t remis la reprsentante de lUnion europenneau Congo, Mme Saskia De Lang (au centre).

    Le M.c.u avait annonc la cou-leur, lorsquil avait donn saposition sur le dbat consti-tutionnel, qui est celle de nepas changer la Constitutiondu 20 janvier 2002. Il ne luirestait plus qu se dtermi-ner sur son positionnementpolitique. Aujourdhui, leM.u.c a choisi son camp, ce-lui de lopposition congolaise.Faisant le bilan des activitsmenes, le bureau excutifnational et la commission na-tionale dvaluation et desuivi se sont flicits du tra-vail abattu, savoir: lorgani-sation de la sortie officielle du

    M.c.u (Mouvement Congo uni)Purhence Etoula Pominoko

    choisit de mener son combatpolitique lopposition

    Les membres du bureau excutif national de la commissionnationale dvaluation et de suivi du M.c.u taient en assem-ble gnrale, mardi 25 novembre 2014, au sige du parti, Talangai, le sixime arrondissement de Brazzaville, sous le pa-tronage de Purhence Etoula Pominoko, le prsident de ce parti.Ctait pour faire le point de lexcution du programme dactiondu M.c.u, depuis sa cration, jusqu nos jours. A cette occa-sion, le M.c.u a annonc, solennellement, son appartenance lopposition congolaise, en vue de faire le contrepoids, aux c-ts des autres forces de cette obdience politique, ce quilappelle les drapages du pouvoir en place contests et ldans la gestion du pays.

    parti, en juin dernier, au palais des congrs; le lancement de lacampagne dadhsion dans les deux grandes agglomrationset dans les autres dpartements du pays; la mise en place desstructures dirigeantes dans toutes les villes et dpartementsdu pays; la participation du parti aux dernires lections loca-les, etc. A cet effet, le bureau excutif national envisage la tenueprochaine de la session du conseil national, en vue de ladop-tion du rapport dactivits mi-chemin.Sagissant de la politique nationale, le Mouvement Congo uniconstate que, depuis la dernire dclaration du bureau politi-que du Parti congolais du travail, quelques voix se sont levespour rclamer la tenue dun dialogue national. Le M.u.c rappelleque des concertations ont toujours t tenues dans notre pays,mais lapplication des conclusions issues de ces accords si-gns na jamais t respecte par certains partis signataires.De ce fait, le M.u.c nadhre pas, prsent, la proposition de latenue de ce dialogue. Mais demande au pouvoir en place derendre compte au peuple congolais de leur gestion.De mme, le M.u.c interpelle la conscience de la jeunesse con-golaise sur les enjeux de lheure et lexhorte prendre sa desti-ne en main face la pratique avilissante de certains hommespolitiques quils utilisent de fins personnelles, lors des cam-pagnes lectorales, car ne dit-on pas que lavenir dun pays, cestla jeunesse!Abordant la politique internationale, le M.u.c salue le courage etla maturit politique du peuple burkinab, pour avoir su grer,dans la srnit, la crise suite au mouvement populaire qui afait partir de force le prsident Blaise Compaor et qui aboutit la mise en place des institutions provisoires pour une transitioninclusive et apaise.Dans le souci de contribuer de faon dcisive et constructive linstauration dune dmocratie intgrale dans notre pays. LeM.u.c annonce, solennellement, son appartenance lopposi-tion congolaise, en vue de faire le contre-poids aux cts desautres forces de cette obdience politique sur les drapagesdu pouvoir en place que lon constate ici et l dans la gestiondu pays. A cet effet, le M.u.c lance un appel toutes lesforces vives de la nation qui luttent pour la dfense de la dmo-cratie et lalternance en vue de la cration dun front Uniquepour dire non au changement de la Constitution du 20 janvier2002 et au rfrendum sans fondement.

    Pascal-Azad DOKO

    Pour tous renseignements, contacter les bureaux deLa Semaine Africaine Brazzaville et Pointe-Noire.

    e-mail: [email protected]

    Congo6 moisRetrait sur place: 15.600Expdi: 23.4001 anRetrait sur place: 31.200Expdi: 46.800

    France, AfriqueFrancophone

    91 Euros182 Euros

    Autres pays dAfrique 96 Euros192 Euros

    Europe96 Euros192 Euros

    Amrique-Asie100 Euros200 Euros

    Nouveaux tarifs pour abonnement

    Purhence Pominoko Etoula.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 4

    ANNONCES

    INTERNATIONAUX:

    Tl.: (242) 01 029 69 70 / 04 473 07 14 / 01 050 10 57

    1. Le Gouvernement de la Rpublique du Congo aobtenu auprs de lAssociation Internationale deDveloppement (IDA) un crdit n 5063-CG, pour lefinancement des activits du Projet de Renforcementdes capacits de Transparence et de Gouvernance(RRCTG), et a lintention dutiliser une partie du mon-tant dudit Don pour financer les services de consul-tants ci-aprs: Recrutement dune firme de rputa-tion internationale pour la formation des membresdes deux (02) Commissions Economie et Financesdes deux (02) chambres du Parlement, de leurs col-laborateurs et des membres des Secrtariats Gn-raux du Parlement.2. Lobjectif gnral de la mission est de former en-viron cent trente (130) membres des deux (02) Com-missions Economie et Finances des deux (02) cham-bres du Parlement, leurs collaborateurs et les mem-bres des Secrtariats Gnraux du Parlement.Pour atteindre lobjectif gnral, la firme assurera laformation des membres des deux (02) CommissionsEconomie et Finances des deux (02) chambres duParlement, de leurs collaborateurs et des membresdes Secrtariats Gnraux du Parlement traversles thmes ci-aprs: (i) budget du Parlement: comp-tes et apurement des comptes, (ii) fonction de rap-porteur spcial, (iii) fonction de modrateur et de con-seil de la nation, (iv) techniques dlaboration desrapports de contrle budgtaire, (v) techniquesdlaboration des comptes rendus: analytiques, in-tgrales, descentes parlementaires (vi) administra-tion et travail parlementaires, (vii) gestion axe surles rsultats et indicateurs de performance, (viii)gestion des projets de dveloppement ou dinves-tissement, (ix) contrle parlementaire, (x) mthodeset techniques de proposition des lois au parlement.La dure de la mission est de cent soixante (160)jours y compris la formulation des observations duClient et la soumission du rapport final par le con-sultant.3. LUnit dExcution du PRCTG, invite les candi-

    MINISTERE DE LECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE LINTEGRATION

    PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE Crdit n 5063 -CG

    Unit dExcution du ProjetB.P 2116 Brazzaville, Rpublique du Congo, Tel: 06921 91 16, Courriel: [email protected]

    AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION DINTERETN22/MEFPPPI/PRCTG/14

    Recrutement dune firme de rputation internationale pour la formation desmembres des deux (02) Commissions Economie et Finances des deux (02)

    chambres du Parlement, de leurs collaborateurs et des membresdes Secrtariats Gnraux du Parlement

    dats intresss manifester leur intrt fournirles services dcrits ci-dessus. Les Consultants in-tresss doivent fournir des informations pertinen-tes indiquant leurs capacits techniques excu-ter lesdits services.Les consultants intresss doivent fournir les in-formations indiquant quils sont qualifis pour ex-cuter les services (brochures, rfrences concer-nant lexcution de contrats analogues, expriencedans des conditions semblables, etc.). Les consul-tants intresss peuvent sassocier pour renforcerleurs comptences respectives. Dans le cas duneassociation, les consultants doivent indiquer clai-rement le Chef de file et sa nationalit.4. Sur cette base, un cabinet dtudes sera slec-tionn conformment aux Directives de la BanqueSlection et Emploi des Consultants par les Em-prunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011.Le Consultant sera slectionn sur la base de laqualit technique et le cot.5. Les intresss doivent sadresser lUnit dEx-cution du PRCTG pour obtenir des informationssupplmentaires, ladresse ci-dessous, les joursouvrables, de 8 h 00 14 h 00.6. Les manifestations dintrt doivent tre dpo-ses sous pli ferm ou en version lectronique ladresse ci-dessous, au plus tard, le mercredi 17Dcembre 2014:

    PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITESDE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE

    UNITE DEXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHES

    B.P 2116 Brazzaville, Rpublique du Congo;Derrire le Commissariat CentralCourriel: [email protected], le 25 Novembre 2014

    Le CoordonnateurMarie Alphonse ITOUA

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 5

    NATIONALLutte contre le V.i.h-sida

    La discrimination des femmessropositives au Congo, un

    phnomne combattreLorsquune femme a toutes les raisons de croire quelle b-nficiera dun traitement et des soins appropris pour elle-mme, ses enfants et son partenaire, il est probable quelleaccepte de se faire dpister et conseiller, et que, au cas ole test rvlerait quelle est sropositive, elle accepte desinterventions visant rduire, voire liminer la transmis-sion du V.i.h de la mre lenfant (T.m.e) (1)Le Congo est dot dun Programme national de prventionde la transmission du V.i.h de la mre lenfant (P.t.m.e)comprenant des programmes de traitement, de soins, desoutien pour une prise en charge (P.e.c) efficace de la femmesropositive et sa famille.

    Cependant, la P.e.c des personnes vivant avec le V.i.h-sida(P.v.v.i.h), notamment des femmes sropositives inclusesdans ce programme, ncessite normalement limplicationactive du personnel soignant. Car, en dehors des pressionspsychologiques persistantes, des problmes dordresocioconomique dus au V.i.h et vcus au quotidien par cesfemmes dans la communaut, le milieu hospitalier est de-venu un lieu de discrimination par excellence des P.v.v.i.h,plus prcisment des femmes en P.t.m.e (Prvention de latransmission du V.i.h de la mre lenfant).Outre le non-respect des lois et rglements encadrant lalutte contre le V.i.h-sida, la protection des P.v.v.i.h au Congoet le serment dHippocrate sont devenus presque de vainsmots, sinon de simples slogans pour le personnel de sant.Malheureusement, ces mauvaises pratiques sapent les ef-forts accomplis par le Congo et replongent ces femmes dansune situation de remise en cause de leur droit au dsir den-fant. Cest pourquoi, le cas de discrimination que jai vcuparat trs illustratif de ces discriminations dont nous som-mes victimes.En effet, grande actrice de la lutte contre le V.i.h-sida, t-moignant visage dcouvert, formant le premier couple s-ropositif mari, officiellement, premire personnalit desP.v.v.i.h au Congo, en ma qualit de prsidente du Rseaunational des associations des positifs du Congo, jai vcuun cauchemar mmorable.En 2006, dtermine montrer lexemple quil est possibledtre une femme sropositive et davoir des enfants sains,jai suivi, rgulirement, les protocoles P.t.m.e (Programmenational de prvention de la transmission du V.i.h de la mre lenfant), avant et pendant ma grossesse. Malheureuse-ment, je fus abandonne dans la salle, le jour de mon ac-couchement, par les sages-femmes, du fait de ma sropo-sitivit. En effet, pendant que je me tordais de douleurs etpour justifier leur crainte dtre contamines, les sages-fem-mes mavaient exig dacheter des gants dont la longueurdevraient atteindre les paules. Hlas, jai pu russir touteseule pousser et sortir lenfant qui, malheureusement,tait tomb de la tte par terre. Je suis reste lie avec len-fant travers le cordon ombilicale, pendant longtemps, jus-qu ce quil meure. Nanmoins, malgr lhmorragie, jaipu survivre. Enfin, malgr cette rude preuve, jai accomplimon rve, jai donn naissance deux jolies filles sron-gatives.

    Valrie MABA.Note1- Extrait du manuel de formation du participant sur la PTME

    Entr au gouvernementen septembre 2012, Gil-bert Mokoki se proccu-pe de bien cerner les missionsassignes son dpartementministriel par le chef de lEtat,pour dvelopper le secteur dutransport fluvial au Congo. Auregard de cela, nous avonscompris quil y avait un chal-lenge relever, pour accomplircette mission. Il nous a fallulaborer un plan de travail, pourrelever le dfi et dans lequel ilnous fallait nous enrichir delexprience de ceux qui ont d-velopp les voies navigables etlconomie fluviale, a-t-il expli-qu. Le Brsil, pays qui bnfi-cie dun immense bassin etdune riche exprience dans lagestion des voies deau dansde cadre de lexcution de ceplan daction, est un exempledont il entend sinspirer.Outre la visite de plusieurs vil-les brsiliennes, le ministreMokoki sest entretenu avecdes organismes qui grent les

    questions deau, notamment lesecrtariat gnral des ports duBrsil, lAgence nationale destransports fluviaux, la Directiondes infrastructures de trans-port et la Direction gnrale dela socit Andrade Guttierez.Le Brsil a une riche exprien-ce en matire de gestion desports publics avec des termi-naux privs; la gestion des ter-minaux privs ouverts au pu-blic et dans les ports privs etdes ports spcialiss. Cest uneriche exprience qui nous avraiment intresss, a-t-il faitsavoir. Cest pourquoi, il envi-sage de signer des mmoran-dums dentente avec lAntaq, lasocit Andrade Guttierez et laFacult dingnierie maritime etdarchitecture navale de lUni-versit de Para, spcialisedans la recherche et les tudesdans le domaine fluvial.Tirant les leons de sa missionau Brsil, il entend, prioritaire-ment, doter son dpartementministriel dun plan de dve-

    loppement des voies naviga-bles. Nous avons constatque le Brsil a russi dans lagestion des ports publics avecdes terminaux privs. Le payspossde un port public passa-ger qui est organis comme unaroport, qui mrite dtre co-pi. Chez nous, lorsque vousallez au Beach ou au port pas-sager, ce sont des tracasseries.Lhomme nest pas respect.Cest une honte, a-t-il dit.Interrog sur la politique miseen place, afin de booster le sec-teur du transport fluvial au Con-go, Gilbert Mokoki, qui a vo-qu llaboration, par son d-partement ministriel, dun planstratgique de dveloppementde lconomie fluviale, estimeque la premire stratgie poury arriver consiste rendre lescours deau navigables. Enoutre, il nous faut des infras-tructures de base. Pour cela, il

    y a un plan de rhabilitation etde construction des ports dontceux de Brazzaville, Mossaka,Impfondo, Makoua, Itoumbi etBtou, a-t-il indiqu.Conscient que lEtat ne peutpas tout faire, le ministre Mo-koki pense quil faudra aider lesprivs acqurir et entrete-nir des units fluviales. Il y a,aujourdhui, une grande caren-ce en moyens de transport flu-vial, cest--dire les bateaux.LEtat ne peut pas tout faire,mais il doit encourager linitia-tive prive. Cet encouragementpasse par la mise en uvre desmoyens comme les chantiersnavals ou on peut monter lesunits fluviales et les entrete-nir. Mais aussi, le balisage descours deau et dautres moyensdaide la navigation, a-t-ilprcis.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Ministre des voies navigables et de lconomie fluvialeCapitaliser lexprience brsilienne dans

    la gestion des ports et des voies deauDu 12 au 21 octobre 2014, Gilbert Mokoki, ministre dlgu,charg des voies navigables et de lconomie fluviale, a effec-tu une mission dtudes au Brsil, pour senqurir de la richeexprience de ce pays en matire de gestion du bassin de lAma-zonie. Au cours de son sjour, il sest entretenu avec plusieursorganismes brsiliens de gestion de voies deau. Sduit par lex-prience brsilienne, Gilbert Mokoki prvoit de signer des m-morandums dentente avec des structures brsiliennes, notam-ment lAntaq (Agence nationale des transports fluviaux), la Fa-cult dingnierie maritime et darchitecture navale de lUniver-sit de Para, spcialise dans la recherche et les tudes dans ledomaine fluvial, et, enfin, avec la socit Andrade Guttierez. Il afait la restitution de sa mission au Brsil, mercredi 26 novembre2014, au cours dune confrence de presse quil a anime dansson cabinet de travail, Brazzaville.

    La visite dYvon AdlardBonda, dans les quar-tiers de larrondissement9 Djiri victimes drosion, a tfortement apprcie par les po-pulations. Le conseiller muni-cipal sest rendu, avec la pres-se, dans la zone de Bito et dela station terrienne o les ro-sions menacent, dangereuse-ment, les habitations, certainesroutes et les installations lec-triques. Lobjectif tant datti-trer lattention des autoritsnationales sur le sort des po-pulations qui se sentent aban-donnes.Sur le terrain, la ralit est tris-te. Thophile Ekon, lun deshabitants du quartier, na pasmanqu dexprimer sa dcep-tion. Vous pensez que lors-quil y a une rosion de cetteampleur, nous serons daccordde continuer vivre ici? Nousne savons plus quoi faire. Cestpour cette raison que nous de-mandons, simplement, auxpouvoirs publics, dengager degros moyens, pour venir no-tre rescousse. Sinon, a seracompliqu pour nous. Mme

    notre dput nous a abandon-ns, tout comme ladministra-teur-maire de Djiri. Quils nat-tendent pas que les gens per-dent leurs maisons acquises auprix de grands efforts, et lesautres difices publics impor-tants qui sy trouvent, commela station terrienne de Massen-go et les installations de laS.n.d.e, pour venir faire le m-decin aprs la mort. Il est danslintrt de lEtat dagir rapide-

    ment, a-t-il dclar, dun tonferme. Par ailleurs, il a dplordes chantiers par certaines en-treprises, ce qui provoque desrosions.Face lampleur des dgts,Yvon Adlard Bonda sest dittriste. a se passe de com-mentaire. Jai t interpell entant qulu, par la population deMassengo. Nous saisissonscette opportunit pour interpel-ler les pouvoirs publics; pourquils essaient dtre trs regar-dants sur ce qui se passe cesderniers temps Massengo,avec ce phnomne dangereuxet rcurent de glissement deterrain. La population veut treassiste par les autorits.Quand il pleut, cest la dsola-tion totale. Tout le monde doitavoir une pelle ou une houe la main. Ce que nous dplo-rons, aujourdhui, nest que laconsquence directe dun tra-vail bcl de la socit So-

    cofran qui fait quelques mtresde caniveaux, abandonne etchange dendroit pour refaire lamme chose, a-t-il confi.La ville de Brazzaville sagran-dit, anarchiquement, et lurba-nisme ne suit pas. Au bout ducompte, le gouvernement estdbord et ne semble pas avoirde solutions en faveur des ci-toyens victimes de catastro-phes naturelles. Il se recroque-ville alors dans le silence, affi-chant lindiffrence totale: pasun mot au conseil des minis-tres, alors que des citoyensperdent la vie, dans ces catas-trophes. La mairie de Brazza-ville, tout comme les mairiesdarrondissement nont aucunmoyen pour voler au secoursdes populations victimes. Lesgens sont abandonns la d-brouille et chacun sa chancede sen sortir.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Arrondissement 9 Djiri (Brazzaville)Yvon Adlard Bonda au chevet des populations

    victimes des rosions MassengoDcidment, les pluies diluviennes qui sabattent dans la capi-tale, Brazzaville ne cessent dapporter leurs lots de malheursaux populations de certains quartiers. En effet, dans le quartierMassengo et Djiri, les populations ne savent plus quel saintse vouer. Elles vivent un vritable cauchemar avec les rosionsqui menacent, dangereusement, demporter leurs habitations.Dj, les habitants de la zone de la station terrienne nont plusde voies daccs leur quartier et manquent mme deau pota-ble, cause de la destruction de certains tuyaux de la S.n.d.e.Le rseau lectrique nest pas pargn. Une situation qui proc-cupe llu municipal de cet arrondissement, Yvon Adlard Bonda,qui a effectu, le 22 novembre dernier, une descente dans leszones touches par le phnomne des rosions, afin de se ren-dre compte de lampleur des dgts. Le constat est amer.

    Gilbert Mokoki.

    Des travaux inachevs, lorigine du drame des populations.

    Valrie Maba avec ses deux enfants srongatives.

    Yvon Adlard Bonda.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 6

    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais NATIONAL

    Dans le communiqu fi-nal sanctionnant lestravaux des experts dedfense entre le Congo et leBnin, lu par le colonel AimIgnoumba, chef de divisioncoopration la Dgascom (Di-rection gnrale des affairesstratgiques et de la coopra-tion militaire), il ressort entreautres, quau cours de leursentretiens, les deux ministresont lou lexcellence des rela-tions entre les gouvernementsdes deux pays, sous limpul-sion de leurs Excellences De-nis Sassou Nguesso, prsidentde la Rpublique du Congo, etThomas Boni Yayi, prsident dela Rpublique du Bnin. Aus-si, le ministre bninois de ladfense nationale a-t-il salules efforts que ne cesse dedployer le chef dEtat congo-lais, dans le domaine de la s-curit collective en Afrique.Larrangement technique, pour-suit le communiqu final, pr-cise les rgles de cooprationentre les parties, dans le domai-ne de la formation militaire. Ildtermine notamment les con-ditions de formation des lveset stagiaires des Forces armesbninoises dans les diffrentescoles militaires des Forces ar-mes congolaises.

    Donnant son opinion sur cetaccord, le ministre ThophileYarou Robert a estimque laccord de partenariatporte sur la coopration militai-re. Nous avons, dans ce cadre,plusieurs axes dintrts. Nousavons un point commun enAfrique, cest chercher renfor-cer nos diffrentes forces. Et,dans ce cadre du renforcementdes capacits, nous avons,dans le cadre de cette coop-ration, prvu un axe de renfor-cement des capacits de nosforces, cest--dire la formationde nos forces armes, de nostroupes, aussi bien au niveaudes minimes quau niveau dessniors.Selon lui, il est galement pr-vu, dans cette coopration,dexplorer plusieurs autres pis-tes, notamment dans le do-maine de la gestion des res-sources humaines et militaires,dans le domaine des changesdexpriences en matire destratgie et de technique. Etdans ce cadre, il est envisagque nos deux pays puissentcooprer dans le domaine dugnie-civil, gnie-militaire, de lasant et de la recherche scien-tifique. En matire de sant mi-litaire, nous avons galementcomme piste de coopration,

    au niveau de nos deux Etats,les changes dexpriences se-niors.Dans le cadre de cette coop-ration, et notamment sur lesquestions de paix, il est aussiprvu de faire des manuvrescommunes et dchanger lesexpriences dans le domainede lintervention ou des tech-niques des stratgies de main-tien de la paix et de la stabilisa-tion dans nos pays qui sont endifficult. Il est aussi prvudchanger le personnel entreles Etats, pour des stages de

    formation dans le domaine mi-litaire. Ce que nous sommesvenus faire bien que a soitdans le domaine militaire maisa contribue galement ren-forcer ce qui existe dj, a-t-ilconclu.Signalons qu cette occasion,les deux ministres ont chan-g des prsents, avant de pro-cder la visite de lEcole mili-taire prparatoire gnral Le-clerc.

    Alain Patrick MASSAMBA

    Coopration militaire entre le Congo et le BninSignature, Brazzaville, dune conventiondans le domaine de la formation militaireLes relations de fraternit darmes et de coopration militaireentre le Congo et le Bnin se renforcent davantage. Cela sesttraduit par la visite de travail que le ministre bninois de la d-fense nationale, Thophile Yarou Robert, a effectu Brazza-ville, du 27 au 29 novembre 2014, sur invitation de son homolo-gue congolais, Charles Richard Mondjo, ministre la prsidencede la Rpublique, charg de la dfense nationale. Cette visite at ponctue par les travaux des experts des deux pays et parles entretiens entre les deux ministres, suivis de la signaturedes documents relatifs laccord de coopration militaire et larrangement technique entre les Forces armes du Congo etdu Bnin. Laccord vise dvelopper les relations de coopra-tion militaire entre les deux pays et entre leurs forces armesrespectives, dans le strict respect des engagements internatio-naux de chaque Etat.

    Selon les informations re-cueillies, Gatsobeau Roch Mo-rel a t mis la disposition ducommissariat central de policede Maklkl, par son oncle,aux fins de correction, pourlavoir menac de mort. Il a t,ensuite, dfr la maison dar-rt de Brazzaville, le 20 octobre2014. Le 11 novembre, Gatso-beau Roch Morel et un codte-nu ont t soumis une cor-ve; celle de vider les dchar-ges autour de la maison dar-rt. Ayant profit de la distrac-tion dans la surveillance desgendarmes, il aurait tent de

    svader. Cest dans ce contex-te quil a t froidement abattu.Pour lheure, il est difficile desavoir si cette fusillade est im-putable aux gendarmes en d-tachement ce jour ou bien auxpoliciers qui, depuis un mo-ment, font la ceinture de scu-rit lextrieur de la maisondarrt de Brazzaville.Pour maquiller le meurtre, M.Gatsobeau Roch Morel a tconduit lhpital central desarmes o il est dcd quel-ques minutes aprs. Les sour-ces hospitalires ont confi nos organisations que les gen-

    darmes qui ont conduit Gatso-beau Roch Morel lhpital mi-litaire navaient pas dclin leuridentit. Le corps sans vie delinfortun a t aussitt plac la morgue du Centre hospita-lier et universitaire de Brazza-ville (C.h.u).Depuis la commission de cemeurtre, les parents du dcdnarrivent toujours pas acc-der la dpouille de leur fils.Ainsi, nos organisations con-damnent fermement le meurtrede M. Gatsobeau Roch Morel la maison darrt centrale et decorrection de Brazzaville, le si-lence des autorits congolai-ses et appellent ces dernires traduire en justice le ou lescoupables de ce crime grave.

    LO.c.d.h et lAdhuc estimentque cette tentative dvasion nepouvait, en aucun cas, justifierlacte commis et qualifient cecrime dexcution dlibre.Tout compte fait, nos organisa-tions recommandent aux auto-rits congolaises de:- condamner publiquement cetassassinat ;- faire connatre aux parents etau public le ou les coupablesde ce meurtre et les mettre ladisposition de la justice;- accorder aux parents le droitde voir la dpouille de leur fils;- prendre en charge tous lesfrais lis aux obsques;- procper la rparation lahauteur du prjudice subi.

    Maison darrt de BrazzavilleLO.c.d.h et lAdhuc appellent les pouvoirspublics condamner le meurtre, par balle,

    dun dtenu ayant tent de svaderTrsor Nzila, directeur excutif de lO.c.d.h (Observatoire con-golais des droits de lhomme), et Loamba Mok, prsident delAdhuc (Association pour les droits de lhomme et lunivers car-cral), ont anim, jeudi 27 novembre 2014, Brazzaville, un pointde presse conjoint, suite au meurtre, par balle, du dtenu RochMorel Gatsobeau (21 ans), qui tentait de svader de la maisondarrt, le 11 novembre dernier, en escaladant le mur de clturedu ct du cimetire des victimes du crash de lavion dU.t.a.Atteint par plusieurs balles au bas ventre et conduit lhpitalcentral des armes Pierre Mobengo, il est dcd avant mmede recevoir les soins. Lors de cette confrence de presse, tenueen prsence des parents de la victime, conduits par le comman-dant Jonas Mafoumba, chef de famille, lO.c.d.h et lAdhuc ontrecommand aux autorits nationales, de condamner, publique-ment, cet assassinat ignoble perptr par les agents de la forcepublique et daccorder aux parents le droit de voir la dpouillede leur fils. Nous publions, ci-aprs, lintgralit du communi-qu de presse des deux organisations de dfense des droits delhomme.

    Trsor Nzila ( g.) et Loamba Mok.

    Thophile Yarou Robert et Charles Richard Mondjo signant la convention.

    Les deux dlgations posant pour la postrit.

    Le dbat constitutionnel bat son plein Brazzaville, aprs les propos de

    Franois HollandeA la veille du sommet de lO.i.f (Organisation internationale de la franco-phonie), Dakar (Sngal), le prsident franais, Franois Hollande, aaccord une interview exclusive trois mdias franais diffusant en Afri-que (T.v 5, France 24 et Radio France internationale), le 27 novembredernier, au palais de lElyse. On ne peut pas interdire des chefs dEtatde se reprsenter plusieurs fois au scrutin! Ce que je naccepte pas, commedailleurs les populations concernes, cest quon puisse, au dernier mo-ment, alors quil y a une rgle constitutionnelle, la modifier. Surtout quandla rgle constitutionnelle a t approuve par rfrendum, a dit le prsi-dent franais. R.f.i a fait ragir, le lendemain de cette interview, deux ac-teurs politiques congolais, de lopposition et de la majorit. Paul-MarieMpoul, coordonnateur de la plateforme Sauvons le Congo, estimeque la rfrence est on ne peut plus claire: Je pense quil [le prsidentfranais] sadresse particulirement au prsident Sassou, qui a fait adop-ter, en 2002, par rfrendum, une Constitution qui fixe bien la limite dge70 ans et la limite du nombre de mandats deux. Pour Pierre Ngolo, lesecrtaire gnral du Parti congolais du travail, le Congo ne fait pas partiedes pays o lordre constitutionnel est chang par intrt personnel. Leprsident Hollande a certes raison de ragir de cette faon-l. Mais cetteraction na rien voir avec le Congo, parce que ni le prsident Sassou-Nguesso, ni le Parti congolais du travail nont pris loption de la modifica-tion de la Constitution. Comme quoi, le dbat bat son plein au Congo.

    A Dakar, Franois Hollandea poursuivi sa croisade

    Prononant son allocution au sommet de la Francophonie, Dakar,le samedi 29 novembre dernier, le prsident franais, Franois Hol-lande, est revenu la charge contre ceux qui voudraient se mainte-nir la tte de leur pays, en violant lordre constitutionnel, commeen tmoigne lextrait ci-aprs: Cest ce qui vient de saccomplir enTunisie. Cest une belle illustration, que ce soit dans un pays franco-phone, quil y ait eu la russite dun Printemps Arabe. Cet accom-plissement, cette transition doivent galement servir de leon. L oles rgles constitutionnelles sont malmenes, l o la libert estbafoue, l o lalternance est empche, jaffirme, ici, que les ci-toyens de ces pays sauront toujours trouver dans lespace franco-phone le soutien ncessaire pour faire prvaloir la justice, le droit etla dmocratie. Il y a quelques semaines, le peuple burkinab a faitune belle dmonstration. A lui aussi de maitriser ce processus, defaire en sorte que les rgles puissent tre poses et encore une foisrespectes, que la rconciliation vienne et que lon vite tout rgle-ment de compte inutile. Mais aussi, ce qua fait le peuple burkinab,doit faire rflchir ceux qui voudraient se maintenir la tte de leurpays, en violant lordre constitutionnel. Parce que ce sont les peu-ples qui dcident. Ce sont les lections qui permettent de savoir quiest lgitime et qui ne lest pas.

    A lO.i.f, les candidatures africaines au postede secrtaire gnral ont t lamines

    Ils taient quatre Africains sur cinq candidats au poste de secrtaire g-nral de lO.i.f (Organisation internationale de la francophonie), pour suc-cder au Sngalais Abdou Diouf. Soutenue par la France, la candidatecanadienne, Michalle Jean, dorigine hatienne, ancienne gouverneuredu Canada, a t dsigne par consensus, aprs un moment dpresngociations. Aucun des quatre autres candidats, notamment le Congo-lais Henri Lops, lEquato-guinen Augustin Nz Mfumu, le BurundaisPierre Buyoya et le Mauricien Jean-Claude de lEstrac na pu runir lenombre de voix ncessaires pour tre lu. Devant le blocage, et aprsune concertation de dernire chance, la Canadienne dorigine hatienne at dsigne.

    Un mort dans lincendie qui a dvorquatre maisons en planches Pointe-NoireQuatre habitations de terrain ayant des maisons en planches ont travages par un incendie, vendredi 28 novembre 2014, vers 21h, Tchiniambi 2, un quartier de Loandjili, le quatrime arrondissementde Pointe-Noire, la capitale conomique du Congo. Bilan: un mort etdes dgts matriels importants. Le feu, attis par le vent, est partide la maison de la victime, un adulte, qui se trouvait dans sa cham-bre, quand les flammes lont surpris et calcin. Les flammes ont,ensuite, atteint, rapidement, et dvor les maisons des trois parcel-les voisines. Les sapeurs-pompiers sont arrivs trop tard. Les mai-sons taient compltement consumes, laissant leurs propritairessans abri. On ne connait toujours pas lorigine de ce sinistre meur-trier.

    Un chauffeur de camion transportantla boisson tue un taximan

    Mardi 25 novembre 2014, vers 19h, un camion appartenant la socitBralico, charg de boisson, a, violemment, percut un taximan qui char-geait sa voiture, larrt de bus situ en face de Charden Farel, FondTi-Ti, sur lavenue de la Rpublique, ex-Rvolution. Le taximan est mortsur-le-champ, le choc tant violent. Le camion, en provenance du quartierMpaka, de retour de livraison de boisson, roulait vive allure. Les pas-sants ont saisi le prtexte de la mort du taximan pour piller le contenu ducamion. Mais, le chauffeur avait dj pris la poudre descampette, pour serfugier au commissariat de police de la gare de Ti-Ti. Il faut signalerque le mme jour, au mme endroit, vers 10h, un corbillard transportantun corps y est tomb en panne. Il a fallu une heure pour le rparer, alorsque le cercueil tait lintrieur.

    Un homme se tueen sautant du train

    La semaine dernire, un train-voyageur roulant vers Pointe-Noire acras un homme au niveau de la hanche, la gare de Nkayi. Il sagitde linspecteur coordonnateur de lenseignement primaire et secon-daire de la Bouenza. La victime revenait de Kinkembo, o elle taitalle lenterrement dun parent. Arriv Nkayi, il a saut, alors quele train tait en marche. Il est mort sur-le-champ, daprs un tmoi-gnage.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 7

    NATIONALMinistre de lconomie forestire

    et du dveloppement durable

    Validation de la stratgie2015-2017 et du plan de

    communication 2015Le Ministre de lconomie forestire et du dveloppement dura-ble a organis, du 26 au 28 novembre 2014, un atelier sur lana-lyse et la validation de sa stratgie 2015-2017 et de son plan decommunication 2015. Ouvert, le mercredi 26 novembre 2014, ausige de la B.d.e.a.c (Banque de dveloppement des Etats de lAfri-que centrale), Brazzaville, par Michel Elenga, directeur de cabi-net audit ministre, en prsence dAurlien Despray Taty, direc-teur de la communication et de la vulgarisation, et de JacquesOssissou, coordonnateur du P.f.d.e (Projet fort et diversificationconomique), sous la modration de Guy Barthlmy Moussoki,attach la communication audit ministre, cet atelier a runi 30experts venus de diffrentes institutions publiques nationales etinternationales en poste Brazzaville.

    Le Ministre de lconomie forestire et du dveloppement dura-ble sest engag, avec lappui de la Banque mondiale, dans unprocessus de renforcement de ses capacits oprationnelles, quiprend en compte ses diffrentes entits. Pour atteindre ces ob-jectifs, les deux institutions misent sur la communication. Cestpour cette raison que, dans son mot de bienvenue, le directeur dela communication du Ministre de lconomie forestire et du d-veloppement, Aurlien Despray Taty, a rappel la place quoccupe,dsormais, la communication, dans la stratgie du ministre. Lacommunication, cest loccasion de le dire, trouve bien soncompte, puisque lappui du Projet fort et diversification cono-mique la Direction de la communication et de la vulgarisation,sest matrialis, le 7 novembre dernier, avec la prsentation offi-cielle du site Internet du M.e.f.d.d, dans la salle de confrence dela prfecture de Brazzaville, en prsence du ministre HenriDjombo, a-t-il dclar. Selon lui,latelier danalyse et dvalua-tion de la stratgie et du plan de communication du ministreintgre la mme logique qui met laccent sur la communication.Pour le directeur de cabinet, Michel Elenga, la cration au seindu M.e.f.d.d, dune direction de la communication et de vulgarisa-tion, charge de concevoir la politique de communication du mi-nistre, de btir les stratgies de la mise en uvre de cette politi-que, afin de donner une visibilit et une lisibilit sur les diffren-tes ralisations et activits menes au sein de la communautforestire, a donc toute sa raison dtre. Elle est, sans nul doute,la preuve de la prise en compte de cette proccupation par lechef de lEtat, a-t-il prcis.Michel Elenga a fait savoir que le Ministre de lconomie fores-tire et du dveloppement durable sest engag dans un proces-sus de rvision de sa lgislation forestire, dans un butavou:faire face lmergence des nouvelles thmatiques liesaux changements climatiques, la biodiversit, la productiondes nergies renouvelables, lintgration de la foresterie au d-veloppement local, lvolution des techniques et du dialogueinternational sur les forts. Do limprieuse ncessit de mettre contribution la communication, afin de produire un documentstratgique qui, une fois valid, fera rfrence, pour la coordina-tion des actions de communication du ministre.

    Marcellin MOUZITA MOUKOUAMOU

    Plusieurs dossierstaient soumis lap-prciation, entre autres,les informations conomi-ques financires et bancaires,la programmation montairedu Congo, le march mon-taire et la surveillance multi-latrale. Aprs lexamen etlanalyse de ces diffrents dos-siers, les participants ont, dansleurs conclusions, raffirm labonne tenue de lconomiecongolaise, en dpit de la bais-se du prix de baril de ptrole,sa principale ressource.La diminution du prix du barilde ptrole ne prsente pas lerisque de ralentissement delconomie congolaise. Il estquestion de distinguer deuxchoses dans la baisse du prixdu baril de ptrole: les revenusissus du ptrole, qui, sans dou-te, devraient baisser; et lacti-vit conomique en elle-mme, a dclar le ministredEtat Gilbert Ondongo, qui aprcis que sil y a baisse duprix du baril de ptrole, le Con-go sattend une hausse de saproduction ptrolire. Le tauxde croissance est prvu 9,1% pour 2014 contre une prvi-sion initiale dun peu plus de12%.Concernant la diversificationconomique, le ministre dEtatGilbert Ondongo a soulign:Lconomie du Congo est encours de diversification. Elle

    nest pas encore diversifie,mais en cours. Notre conomie,aujourdhui, fait vivre les troissecteurs classiques. Le secteurprimaire, avec lagriculture,llevage et tout ce qui fait tou-tes les autres branches du sec-teur. Lagriculture chez nous,au Congo, croit un rythme ac-ceptable, llevage aussi. Lesecteur secondaire, cest, es-sentiellement, le secteur des in-dustries. Nous sommes entrain de mettre en place des in-dustries. On commence un em-bryon dindustries au Congo. Ily a aussi le secteur des bti-ments et des travaux publics,qui, plutt, marche dans notrepays. Et, enfin, le secteur ter-tiaire, cest celui du commerce,du tourisme et de lhtellerie.Ce secteur vit au Congo.Aujourdhui, les trois secteursvivent et surtout les trois sec-teurs sont en pleine croissan-ce. Lconomie est rellementen voie de diversification.Les institutions financires in-ternationales, notamment laBanque mondiale et le F.m.i(Fonds montaire internationa-le), ont, malgr tout, demandau gouvernement quun rqui-librage budgtaire simposepour prserver la stabilitmacroconomique. A ce sujet,le ministre dEtat Ondongo adifi les participants que cesinstitutions, au regard de la si-tuation conomique mondiale,

    estiment que le Congo, qui tirelessentiel de ses revenus delactivit ptrolire, devrait re-considrer ses dpenses, poursaligner sur le niveau de sesrecettes. En vrit, comme cha-cun peut le constater, nos re-cettes vont baisser, automati-quement, du fait de la baisse duprix du baril. Ces institutionsnous conseillent daligner lesdpenses sur le niveau des re-cettes. On navait mme pasbesoin de ces institutions pourle faire. Cela relve du bonsens, si les recettes baissent,il faut, ncessairement, bais-

    ser les dpenses, pour ajusterles dpenses aux recettes. Il nya pas besoin de perdre lespoir,cest comme la vie dun trehumain. Il y a des momentsdifficiles, aujourdhui, avec labaisse du prix du baril, cest unmoment difficile. On ne souhai-te pas le vivre. Mais, on ne doitpas perdre lespoir. Notre co-nomie vit, nous allons nousajuster par rapport aux recettesqui rsulteront de lactivit p-trolire, a-t-il conclu.

    Philippe BANZ

    Comit montaire et financier nationalMalgr la baisse du prix du baril de ptrole,

    le Congo va connatre une fortecroissance conomique

    Le comit montaire et financier national sest runi, mercredi26 novembre 2014, au sige de la Direction nationale de la B.e.a.c(Banque des Etats de lAfrique centrale), Brazzaville, sous ladirection du ministre dEtat Gabriel Ondongo, ministre de lco-nomie, des finances, du plan, du portefeuille public et de lint-gration, en qualit de prsident dudit comit, en prsence deLecas Abaga Nchama, gouverneur de la B.e.a.c, et de CdricOndaye-Ebauh, directeur national de la B.e.a.c. Au terme de cetterunion, le ministre dEtat Gilbert Ondongo a rassur que parrapport lconomie relle, notre pays va connatre une crois-sance forte, malgr la baisse du prix du baril de ptrole sur leplan international.

    A louverture dudit smi-naire, No EmmanuelMbemba, directeur duC.n.d.i.s.t (Centre national dedocumentation, dinformationscientifique et de linnovationtechnique), a expliqu lutilisa-tion du Web 2.0. Linnovationtechnologique volue un ryth-me effrn et nous le voyonstous, des applications Internetsimples, bases sur les logi-ciels libres, ainsi que les servi-ces conus pour amliorer lacollaboration en ligne sont,maintenant, disponibles pourle grand public, peu de fraisou gratuitement. Ces nouveauxservices et applications en li-gne sont connus sous le voca-ble Web 2.0. Ils sont crspour faciliter laccs linfor-mation, la collaboration dis-tance, pour la cration, le par-tage et la publication de linfor-mation, a-t-il dclar.Ainsi, pendant cinq jours, lesparticipants ont t initis uti-liser, de manire pratique, les

    outils informatiques courantsdevant leur permettant de pu-blier ou dchanger entre euxou avec les acteurs dautressecteurs dactivits.Au nom de de lAnvart (Agencenationale de valorisation desrsultats de recherche), NoEmmanuel Mbemba a remerciceux qui ont contribu larussite de ce deuxime modu-le de formation, aprs celuitenu Brazzaville, au mois dejuillet 2014. Il a particulirementexprim sa gratitude BrunoJean Richard Itoua, ministre dela recherche scientifique et delinnovation technique, pourson implication personnelle, la tenue de cette formation.A la fin de la formation, un desparticipants, Hlne Bakoua, alivr ses impressions: Je re-mercie tous ceux qui ont pen-s nous former. Je regretteseulement une chose: dans lesvillages o nous voluons, ilny a pas dInternet, alors quenous devons vulgariser ses

    Ministre de la recherche scientifique et de linnovation techniqueLes jeunes du secteur agricole

    forms sur lutilisation du Web 2.0Le Centre technique de coopration agricole rural (C.t.a) A.c.p-Ue, en partenariat avec le Ministre de la recherche scientifiqueet de linnovation technique, a organis, du 3 au 7 novembre2014, linstitut Ucac-Icam, sis Total E&P Congo (Kilomtre 4), Pointe-Noire, un sminaire de formation sur lutilisation du Web2.0, lintention de vingt-cinq jeunes du secteur agricole.

    connaissances acquisesauprs des autres qui fontlagriculture, comme nous. Voi-l pourquoi je souhaite que lespouvoirs publics pensent mettre cet outil dune importan-

    ce capitale au moins dans tousles chefs-lieux de dparte-ment.

    Equateur Denis NGUIMBI

    Comit montaire et financier Cdric Ondaye -ebauh et Lecas AbagaNchama au premier plan pendant les travaux.

    Gilbert Ondongo.

    En haut: pendant la formation. En bas: photo de famille des participants.

    Michel Elenga.

    Photo de famille la fin de latelier.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 8

    ANNONCES

    Chre Madame/Cher Monsieur,

    Nous vous demandons de bien vouloir nous adresservotre soumission au titre du recrutement dune (1) so-cit charge de raliser un systme de cblage au PNUDBrazzaville.

    Les btiments ou locaux concerns sont les suivants:CEDAP, URDC, Dispensaire, Bureau chauffeurs et Gu-rite.

    Aux termes du prsent appel doffres, un contrat institu-tionnel ou professionnel sera tabli entre le PNUD et lepartenaire retenu.

    Veuillez utiliser le formulaire figurant dans lannexe 2 jointeaux prsentes pour les besoins de la prparation de vo-tre soumission.

    soumissions doivent tre dposes sous enveloppes scel-les jusquau 19 dcembre 2014, 17h30, ladresse sui-vante:

    PNUD Congo-BrazzavilleAngle avenue Foch/rue Behagle

    Centre-ville, BrazzavilleRpublique du CongoTl: +242 06 660 85 76

    Votre soumission doit tre rdige en langue franaise,et assortie dune dure de validit minimum de 120 jours.

    Dans le cadre de la prparation de votre soumission, ilvous appartiendra de vous assurer quelle parviendra ladresse indique ci-dessus, au plus tard, la date-limite.Les soumissions qui seront reues par le PNUD post-rieurement la date-limite indique ci-dessus, pour quel-que raison que ce soit, ne seront pas prises en compte.

    INVITATION A SOUMISSIONNER (RFP)

    NOM & ADRESSE DE LENTREPHISEDATE: 24 novembre 2014

    REFERENCE: RFP/CEDAP/OO3/CblageInformatique

    Si vous transmettez votre soumission par courrier lectro-nique, veuillez-vous assurer quelle est signe, en formatPdf et exempte de virus ou fichiers corrompus.Les services proposs seront examins et valus en fonc-tion de lexhaustivit et de la conformit de la soumissionet du respect des exigences indiques dans la RFP et danslensemble des autres annexes fournissant des dtails surles exigences du PNUD.

    La soumission qui rpondra lensemble des exigences,satisfera lensemble des critres dvaluation et possderale meilleur rapport qualit/prix sera slectionne aux finsdattribution du contrat. Toute offre qui ne rpondra pas auxexigences sera rejete.

    Toute diffrence entre le prix unitaire et le prix total serarecalcule par le PNUD. Le prix unitaire prvaudra et le prixtotal sera corrig. Si le prestataire de services nacceptepas le prix final bas sur le nouveau calcul et les correc-tions derreurs effectus par le PNUD, sa soumission serarejete.

    Aucune modification du prix rsultant de la hausse descots, de linflation, de la fluctuation des taux de change oude tout autre facteur de march ne sera accepte par le PNUDaprs rception de la soumission. Lors de lattribution ducontrat ou du bon de commande, le PNUD se rserve le droitde modifier ( la hausse ou la baisse) la quantit des ser-vices et/ou des biens, dans la limite de vingt-cinq pour cent(25 %) du montant total de loffre, sans modification du prixunitaire ou des autres conditions.

    Tout contrat ou bon de commande qui sera dlivr au titrede la prsente RFP sera soumis aux conditions gnralesjointes aux prsentes. Le simple dpt dune soumissionemporte acceptation sans rserve par le prestataire de ser-

    vices des conditions gnrales du PNUD figurant lan-nexe 3 des prsentes.

    Veuillez noter que le PNUD nest pas tenu daccepter unequelconque soumission ou dattribuer un contrat/bon decommande et nest pas responsable des cots lis laprparation et au dpt dune soumission par le presta-taire de services, quels que soient le rsultat ou les mo-dalits du processus de slection.

    La procdure de contestation que le PNUD met la dispo-sition des fournisseurs a pour but de permettre aux per-sonnes ou entreprises non retenues pour lattribution dunbon de commande ou dun contrat de faire appel dans lecadre dune procdure de mise en concurrence. Si vousestimez que vous navez pas t trait de manire quita-ble, vous pouvez obtenir des informations dtailles surles procdures de contestation ouvertes aux fournisseurs, ladresse suivante:http://www.undp.org/content/undp/en/home/operations/procurement/ protestandsanctions/.

    Le PNUD encourage chaque prestataire de services po-tentiel viter et prvenir les conflits dintrts, en indi-quant au PNUD si vous-mme, lune de vos socits affi-lies ou un membre de votre personnel a particip laprparation des exigences, du projet, des spcifications,des estimations des cots et des autres informations uti-lises dans la prsente RFP.

    Le PNUD applique une politique de tolrance zro vis--vis des fraudes et autres pratiques interdites et sest en-gag prvenir, identifier et sanctionner lensemble deces actes et pratiques prjudiciables au PNUD, ainsiquaux tiers participant aux activits du PNUD. Le PNUDattend de ses fournisseurs quils respectent le code deconduite lintention des fournisseurs de lOrganisationdes Nations Unies qui peut tre consult par linterm-diaire du lien suivant:http://www.un.org/depts/ptd/pdf/conduct_english.pdfNous vous remercions et attendons avec intrt votre sou-mission.

    Cordialement,Elhadj Oumar Diallo

    Assistant Reprsentant Rsident/Oprations24 novembre 2014

    Unissons-nouspour les enfants unicef

    Sous la supervision de la Reprsentante Adjointe de lUnicef au Congo, lAssistant(e) de Pro-gramme sera charg(e) de donner un support technique et administratif au sein du Programme.Il/elle aura un rle important dans la collecte des donnes et le suivi des activits du pro-gramme.

    Profil requis pour le poste:

    Etre titulaire dun diplme de fin dtudes secondaires, de prfrence compltes par destudes suprieures techniques dans le domaine de lorganisation du travail. Avoir au moins 5 annes dexprience professionnelle dans le domaine administratif, dontune anne au moins dans un domaine troitement li lappui des activits de programme.Une (1) anne dexprience dans le Systme des Nations Unies serait un atout. Aptitude travailler dans un environnement international et multiculturel. Aptitude communiquer, ngocier et travailler sous pression. Etre capable de prendre des notes. Avoir un esprit de synthse. Capacit contribuer au suivi budgtaire du programme. Capacit assurer le suivi du courrier et prparer les rponses conformment aux instruc-tions du superviseur. Connaissance de loutil informatique et de ses applications communes. Matrise du franais et bonne pratique de langlais.

    Conditions de service:

    Contrat dure dtermine avec possibilits de renouvellement. Grade: GS-5, selon la grille des Nations Unies. Lieu daffectation: Brazzaville - CONGO.

    Dpt de Candidatures au plus tard le 12 dcembre 2014 17 heuresLettre de motivation + CV et Formulaire de lhistorique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplmes lattention de lAdministrateur charg des RessourcesHumaines, par courriel ladressesuivant: [email protected].

    NB: Prire mentionner obligatoirement le numro de lavis de vacance de poste dans lobjetdu courriel. Les candidatures fminines sont vivement encourages. Seuls les candidats prslectionns recevront une lettre dinvitation.

    Avis de vacance de poste n CBRA/CRD/2014/003Le Fonds des Nations Unies pour lEnfance cherche recruter

    Un(e) Assistant(e) de Programme.

    Aux termes des actes reus par MatreJean Marie MOUSSOUNDA, en date Brazzaville du 06 octobre 2014, dmentenregistrs Brazzaville, aux Domai-nes et Timbres de Poto-Poto, la mmedate, sous Folio 176/12, n2554, il a tconstitu une Socit dnomme:T.V.D SERVICES, dont les caractris-tiques sont les suivantes:

    Forme: Socit A Responsabilit Limi-te Unipersonnelle;

    Capital: le capital social de la Socitest de: 1.000.000 F. CFA;

    Sige: Le sige de la Socit est fix Brazzaville, au numro 7 bis, avenueCharles DE GAULLE (March Plateauxville);

    Objet: La Socit a pour objet, en R-publique du Congo:* Hygine(scurit, environnement, as-sainissement, entretien, dsinfection,dsinsectisation, dratisation, espacesverts, dmoustication, vente des pro-

    ETUDE de Matre Jean Marie MOUSSOUNDANotaire au ressort de la Cour dAppel de Brazzaville1er tage immeuble City Center, Centre-ville, B.P: 587

    Tl.: (00242) 81.18.93; 06.664.83.17; 05.522.06.60E-mail: [email protected]

    REPUBLIQUE DU CONGO

    T.V.D SERVICESSocit A Responsabilit Limite Unipersonnelle

    Au Capital de 1.000.000 F. CFASige: n 7 bis, avenue Charles DE GAULLE

    (March Plateau ville)Brazzaville

    INSERTION LEGALEduits et appareils dassainissement,vente de ciment, trader en pierres pr-cieuses (comptoir de Diamant), venteet location des vhicules, le froid, ser-vices courriers, architecture,consulting, centre de formations;

    Dure: La dure de la socit est de99 annes;

    RCCM: La Socit a t immatriculeau Registre du Commerce et du Cr-dit Mobilier du Tribunal de Commercede Brazzaville, sous le n BZV/14 B5384 du 08 octobre 2014; Grance: Monsieur PENA Jean DeDIEU, de nationalit Congolaise, estle Grant-associ unique de la socit.

    Dpt de deux expditions des statutsa t entrepris au Greffe du Tribunalde Commerce de Brazzaville, confor-mment la loi.

    Pour insertion,

    Matre Jean Marie MOUSSOUNDA

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 10

    VIE DE LEGLISE

    LOGISTIQUE

    TRANSIT

    Conception de basede donnes et

    Microsoft -ACCESS

    Cration des sitesWeb

    Contenu de chaque sminaire Dure Ville Dbut Cot- Les Approvisionnements- La gestion des stocks- Les incoterms- Le transport et lassurance (calcul du fret,...)- Les moyens de paiement linternational- Inventaires et traabilit (code barre, RFID,...)- Maitrise des cots linternational

    2 Semaines

    (17h30-20h)

    B/ville 20 Nov 14 45000F +1marker P/Noire 28 Nov 14 50000F 1markerKinshasa 17 Dc 14 150$ +1marker

    - Les documents utiliss limport et lexport etles services concerns- Les rgimes douaniers- Les positions tarifaires et droits et taxes- Le calcul de la valeur en douane- La dclaration en douane- Le fret maritime, arien, routier,...- Lexpdition internationale de bout en bout

    P/Noire 29 Nov 14 50000F +1marker

    B/ville 22 Nov 14 45000F +1marker

    Kin-shasa 27 Dc 14 150$+1marker

    2 Semaines

    (17h30-20h)

    - Cycle dabstraction dune base de donnes(Modle conceptuel, Modle logique, Modle phys- Modle de donnes avec Merise- Implmentation sur Microsoft-ACCESS- Requtes SQL

    2 Semaines (17h-20h)

    2 Semaines (17h-20h)

    B/ville 20 Nov 14 45000F +1marker

    P/Noire 04 Dc 14 50000F +1marker

    - Langages HTML et PHP- Base de donne MySQL- Hbergement et rfrencement

    2 Semaines

    (17h-20h)

    B/ville 23 Nov 14 45000F P/Noire 06 Dc 14 50000F

    MAG.SYS Immeuble en face du hall des lgumes Agri-congo March totale derrire la fac de droit ( ltage)-B/ville. Contacts: 05556 90 64 / 06937 60 54

    Un an dj, quil a plu Dieude rappeler Lui, AugustePENA Le Boss, ancien tra-vailleur de la socit PO-RION en service Schlum-berger.A loccasion de ce triste an-niversaire, la familleMPENA prie tous ceux quilont connu et aim davoirune pense pieuse pour ce-lui qui leur manquera ja-mais, en ce mois de novem-

    IN MEMORIAM23 novembre 2013 - 23 novembre 2014

    bre, mois de prires, par excellence, pour les mes de nosparents et amis dfunts.

    Que brille ses yeux la lumire sans dclin et que sonme repose en paix.

    La famille Kikouimba et lesenfants: Victorine, Dieu-donn, Rita Flicit, MarieYvonne, Hortense et Joa-chim, remercient Son Excel-lence Isidore Mvouba, minis-tre dEtat, tous les tra-vailleurs dudit Ministre, lesVnrables Mahouka Jac-ques et Nzondo MilongoEmilie, le chef de quartier M-to, le cur et le vicaire de laparoisse Saint Kisito, la fra-ternit Maria Gorettie,Kilombo 16 de la paroisse deMayangui, les huissiers prs

    REMERCIEMENTS

    la cour de justice de Brazzaville, les agents du Ministre de ladfense (D.g.a.f, D.s.p, D.g.r.h, D.g.a.s.c.o.m et ex-D.c.e), lesamis et connaissances pour leur assistance multiforme, lorsdu dcs de leur pre et frre, Auguste TONGO, le 12 novem-bre 2014.Que le Seigneur, notre Dieu, te reoive dans son Royaume.

    Du 1er au 6 dcembre 2014:Retraite spirituelle Liambou (Pointe-

    Noire)

    Du 10 au 13 fvrier 2015:Session pastorale au C.i.o (Brazzaville)

    Du 20 au 26 avril 2015:Assemble plnire au C.i.o (Brazzaville)

    Visite ad limina apostolorum Rome (Italie)

    4 mai 2015:Audience avec le Pape Rome (Italie)

    Calendrier annuel de la Confrencepiscopale du Congo

    M. Milandou Firmin (agentde lAsecna) et les enfantsKinzonzi ont la profondedouleur dannoncer auxamis et connaissances ledcs de leur frre, preet oncle M. Kinzonzi An-toine ancien travailleur re-trait de lOnpt (Office Na-tional des Postes et Tl-communications), dcdce lundi 24 novembre 16heures Paris (France).La veille mortuaire setient son domicile sis 6rue Lemvo Kinsoundi,arrt de bus virage vers le

    NECROLOGIE

    poste salutiste de Nzoko barrage, la date de linhuma-tion sera communique ultrieurement.

    Dans lassemble o il yavait beaucoup de reli-gieux et religieuses, ona not la prsence de quelquesdiplomates, des autorits poli-tico-administratives locales tel-les que Mme Anne Hidalgo,maire de Paris, et M. Christo-phe Grard, maire du quatri-me arrondissement de Paris,des figures politiques commeEdouard Balladur, ancien pre-mier ministre. La communautpolonaise de Paris tait l engrand nombre tout comme denombreux plerins venus desquatre coins du monde. Deuxchorales ont chant en alter-nance, le chur Gaude Materde la communaut polonaisede Paris et un quatuor de lamatrise Notre-Dame de Paris.

    Une longue procession, avecdes porte-drapeaux et ten-dards, des anciens combat-

    tants, des scouts et de nom-breuses associations catholi-ques polonaises a ouvert la

    crmonie. Le cardinal AndrVingt-Trois a revtu les orne-ments ports par Jean-Paul IIaux J.m.j (Journes mondialesde la jeunesse) de 1997 Pariset utilis le mme calice quelancien Pape.Dans son homlie, larchev-que de Paris a rappel loriginede la saintet du Pape Jean-Paul II: Jean-Paul II nest pasdevenu Saint parce quil a faitdes grandes choses, extraordi-naires, parce quil a ralis desprodiges. Ce nest pas le murde Berlin qui a fait de lui unSaint. Mais, il est devenu Saint, parce quil tait dans la com-munion la plus profonde et laplus permanente avec la per-sonne du Christ.Aprs le service liturgique, vint

    Archidiocse de Paris (France)Le cardinal Andr Vingt-Trois a inaugur

    la statue de Saint Jean-Paul IILe cardinal Andr Vingt-Trois, archevque de Paris(France), a inaugur, samedi 25 octobre 2014, la statuede trois mtres de haut ddie Saint Jean-Paul II, etqui trne dans le square Jean XXIII, situ dans les jar-dins de la cathdrale Notre-Dame de Paris. La bn-diction de cette statue a eu lieu aprs la messe cl-bre par le cardinal, et conclbre par plusieurs v-ques parmi lesquels Mgr Marek Jedrazewski, archev-que mtropolitain de Lodz et vice-prsident de la Con-frence des vques de Pologne, Mgr AnatoleMilandou, archevque mtropolitain de Brazzaville, MgrWieslaw Lechowicz, vque auxiliaire de Tarnow etdlgu de la Confrence des vques de Pologne,charg de la pastorale des Polonais ltranger et grandartisan de lorganisation de cette journe, Mgr Stanis-las Jez, recteur de la Mission catholique polonaise enFrance ainsi que de nombreux prtres.

    le temps du dvoilement de lastatue de Saint Jean-Paul II ex-cut par le Cardinal de Paris,Mgr Jedraszewski et Mme AnneHidalgo, en prsence de Zou-rab Tsereteli, artiste sculpteurdu monument. La majestueusestatue de trois mtres de hauttrne dans le square Jean XXIIIsitu dans les jardins de Notre-Dame de Paris et porte les pa-roles fortes du pontificat deJean-Paul II: Nayez pas peur!Ouvrez, ouvrez toutes grandesles portes au Christ! sa puis-sance salvatrice ouvrez lesfrontires des tats, les syst-mes conomiques et politi-ques, les immenses domainesde la culture, de la civilisation,du dveloppement. Nayez paspeur! Le Christ sait ce quil ya dans lhomme! Et lui seul lesait!...). La Braka, chant pr-fr de notre Saint-Pape et lechant de victoire des chevaliersont accompagn linstallationdes invits.Puis, le temps des discours of-ficiels. Tour tour, M. PaulKosstka de Sztemberg, au nomde lAssociation Concorde-Amis de la Mission catholiquepolonaise en France, a remer-ci les autorits, lartiste dona-teur qui a offert la statue en rai-son de son admiration pour lepape polonais pour avoiruvr la libration des mil-lions dEuropens. Il a aussiremerci Mgr Stanislas Jez,grand architecte de ce projet.Mgr Jedraszewski a rappel lesvoyages apostoliques de Jean-Paul II en France et ses dis-cours, en particulier celui pro-nonc en 1980 au sige de

    lUnesco sur la culture et liden-tit nationale, puis celui desJ.m.j de 1997 sur la constantejeunesse de lEglise et enfincelui de Lourdes en 2004 surlesprance.Le cardinal Andr Vingt-Trois alou le travail de lartiste avantde donner le sens apostoliquede lemplacement de la statue:Le symbole qui nous est don-n voir, cest un symboleapostolique. La statue fait dos la cathdrale. Cela veut dire:quil sort de la cathdrale pourla ville de Paris. Il est tournvers la ville depuis la cathdra-le. Il a ensuite donn un sensmissionnaire laccueil fait cette statue: Donc, que leschrtiens vivant au cur de lacit ne sont pas invits tour-ner le dos leur ville, pour al-ler la cathdrale, mais ils sontinvits puiser dans la cath-drale la force dtre pleinementdes citoyens. La prsence decette statue aidera de nom-breux touristes tre des ple-rins attentifs.Dernire personnalit sexpri-mer, Mme Anne Hidalgo, mairede Paris, a salu la communau-t polonaise et a invit les auto-rits du diocse de Paris veiller sur ce beau joyau qui estun signal significatif de la ca-pitale franaise. Pour elle, lastatue est un hommage lhomme de paix et de rconci-liation, celui qui a apport dansle monde le message desdroits de lhomme et qui a tlartisan du dialogue entre lesreligions. Paris tant aussi uneville de dialogue, Anne Hidalgoa profit de loccasion pour lancer une invitation au PapeFranois, de venir Paris. Lechant Totus Tuus a marqula fin de la crmonie.

    Jean-Baptiste MILANDOU(France)

    Mgr Anatole Milandou.

    La statue de Jean Paul II.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 11

    VIE DE LEGLISECette semaine

    au Vatican

    La semaine qui sest acheve a t celle o le Pape Franoisa effectu, quelques jours dintervalle, deux voyages internationaux. Mardi 25 novembre 2014, il tait Strasbourg(France), sige du parlement et du conseil europens. Il a rpondu une invitation des dputs europens qui souhaitaient enten-dre la voix dune des personnalits les plus influentes du monde.Et le Pape ne les a pas dus, si lon en croit les salves dapplau-dissements qui ont salu ses deux discours dans lune et lautrede ces assembles. Il a invit lEurope vieillie et fatigue, sa-voir retrouver ce supplment dme qui sut inspirer son huma-nisme des sicles passs, au point den tre un exemple. Lemoment est venu dabandonner lide dune Europe effraye etreplie sur elle-mme, a exhort le Pape, surtout face la ques-tion de limmigration, avant dinviter faire en sorte que la Mdi-terrane ne soit plus un cimetire des migrants.Deuxime rendez-vous important de la semaine pour le Pape Fran-ois: son voyage apostolique de trois jours en Turquie (28-30novembre). Voyage la fois diplomatique (la Turquie, pays mu-sulman, est la charnire entre lEurope et lAsie) et cumnique(ce voyage du Pape sest droul dans deux villes aux ralits

    sociales et religieuses assez diffrentes: Ankara, la capitale etIstanbul, le poumon religieux du pays, sige du patriarcat ortho-doxe).Dans la premire ville, le Pape Franois a prononc un discourso il a, de nouveau, appel la fin des violences contre les chr-tiens et la fin de la violence au nom dune religion. En qualitde chefs religieux, nous avons lobligation de dnoncer toutesles violations de la dignit et des droits humains. La vie humaine,don de Dieu Crateur, possde un caractre sacr. Par cons-quent, la violence qui cherche une justification religieuse mritela plus forte condamnation, parce que le Tout-Puissant est le Dieude la vie et de la paix. Le monde attend, de la part de tous ceux quiprtendent ladorer, quils soient des hommes et des femmes depaix, capables de vivre comme des frres et des surs, a no-tamment dit le Pape dans sa rencontre avec le prsident des affai-res religieuses de Turquie.Ce sixime voyage du Pape hors du Vatican, destin attirer lat-tention sur le sort des minorits chrtiennes mais pas seulement,sest droul alors quau Nigria, la secte islamiste Boko Haramcommettait, vendredi, lun de ses attentats les plus meurtrierscontre un difice religieux musulman: la grande mosque de Kano(120 morts).Mais, les activits du Pape tout au long de la semaine ne se sontpas limites ces deux voyages seulement. Le Pape Franois acontinu tenir les homlies dans ses messes matinales de tousles jours (sauf les mercredis cause de laudience gnrale) dansla chapelle de la Maison Sainte Marthe o il continue de loger, auVatican. Ainsi, jeudi et profitant de lentre dans le Temps liturgi-que de lAvent, le Pape a attir lattention sur une bonne prpara-tion: Babylone tait corrompue, elle se sentait la matresse dumonde et delle-mme, avec le pouvoir du pch. Quand saccu-mule le pch, on perd la capacit ragir et on commence pourrir, a-t-il averti.Le Pape Franois a aussi reu en audience, jeudi, au Vatican, lesmembres de la famille paulinienne, Socit et Filles de Saint-Paul,bien connus pour leur engagement dans la communication et lesmdias. Dailleurs, le Pape a rappel ce trait qui fait partie, a-t-ildit, de leur A.d.n: Lvanglisation est fondamentalement lie lannonce de lEvangile qui ne connat pas Jsus ou la, jus-quici, repouss... Chacun a le droit de recevoir lEvangile, tandisque les chrtiens ont le devoir de lannoncer tous, sans excep-tion. Cet lan catholique doit porter jusquaux priphries exis-tentielles.Le Pape a aussi procd des nominations durant la semaine:- Au Rwanda, il a nomm le Pre Clestin Hazikimana, vque deGikongoro. N en aot 1963, il tait jusquici secrtaire gnral dela Confrence piscopale du Rwanda;- Au Ghana, il a nomm vque dObuasi, le Pre John YawAfoakwa, qui tait recteur du sminaire local Saint-Louis.- En Afrique du Sud, cest le Pre Victor Hlolo Phalana qui devientvque de Klerksdorp. Il tait prcdemment vicaire gnral delarchidiocse de Pretoria.Par ailleurs, le Pape a aussi nomm des recteurs: au Grand-smi-naire Notre-Dame de Guessihio de Gagnoa (Cte dIvoire); auGrand-sminaire Saint Jean-Baptiste de Ouagadougou (BurkinaFaso) et au Grand-sminaire Sainte Thrse de lEnfant Jsus deTananarive (Madagascar). A la semaine prochaine!

    Albert S. MIANZOUKOUTACorrespondant au Vatican

    Prside par labb JessyBiyoudi, deuxime vicai-re de la paroisse et con-clbre par sept prtres, par-mi lesquels labb ArmandKiyindou, cur recteur de laBasilique Sainte-Anne, la mes-se daction de grces du di-manche 23 novembre a connudeux moments forts, lhomlieet lhommage Emile Oboa.Dans son homlie, labb Jes-sy Biyoudi a parl de lhumilitqui est une valeur qui doit ca-ractriser tout chrtien en g-nral et le choriste en particu-lier, travers louverture decur comme critre dacces-sion au Royaume des cieux.Les mouvements dapostolatdoivent mener leurs activitspastorales en toute humilit.Les responsables doivent tredes serviteurs au service desautres et non exercer une quel-conque autorit sur eux. Exer-cer votre pouvoir en toute sim-plicit comme le fils de lhom-me la exerc lui-mme. Vousdevez vivre en Eglise famille deDieu en cette anne de la fa-

    Basilique Sainte-Anne du Congo (archidiocse de Brazzaville)Les Piroguiers du Congo ont clbrleur 65me anniversaire dans la simplicit65 ans pour la chorale Les Piroguiers du Congo de la Basili-que Sainte Anne du Congo, dans larchidiocse de Brazzaville.Lvnement a t clbr, dimanche 23 novembre 2014, en lasolennit du Christ Roi de lunivers, dans la plus grande simpli-cit. Dans lassistance, une personnalit: Jean De Dieu Kourissa,dput lu dans la premire circonscription lectorale de Poto-Poto, un des bienfaiteurs de cette paroisse. La veille, le samedi22 novembre, un concert de chants religieux, en hommage Emile Oboa, artiste musicien de renom et prsident fondateurde ladite chorale, a t donn. De vieux souvenirs tels queMwana Nzessi et autres, ont t excuts, la grande joie dupublic.

    mille, comme Dieu vie en cha-cun de vous, a-t-il dit.Avant le rite de renvoi et la b-ndiction finale, le cur recteura, au nom de Jean ChristopheAya-Yombo, prsident de lachorale, retrac le parcours his-torique des 65 ans dexistencede la chorale Les Piroguiersdu Congo. Luvre amorcepar Emile Oboa a beaucoupgerm et port beaucoup defruits qui demeurent. Aujour-dhui, la chorale, qui compteplus dune centaine de choris-tes, jeunes et adultes, a, sonactif, prs de quatre disquesmis sur le march et qui font lafiert des chants liturgiquesdans larchidiocse de Brazza-ville. Ensuite, le cur recteur a remer-ci les bienfaiteurs, notammentle dput Jean De Dieu Kouris-sa, pour le don de matriel desonorisation fait la paroisse.Enfin, il a annonc les projetsqui restent raliser pour lamodernisation de la paroisse.Il sagit, notamment de llec-trification dune grande partie

    de lglise et de sa dcorationdevant tre celle dune Basili-que digne de ce nom. Puis, il ainvit la chorale a fredonn unchant en hommage EmileOboa intitul: Mwana Nzessi,chant en chur par toute las-semble debout.Que dire finalement de la cra-tion de cette chorale en 1949?En effet, la cration de la cho-rale Les Piroguiers peu avantlanne 1936, par lorganisteJoseph Dacosta, ancien lvedes frres des coles chrtien-nes de Lopoldville (Kinshasa)en 1940, sous la direction dupre Charles Lecomte, le grou-pe prend lappellation Les pe-tits chanteurs la croix dEb-ne, affilis la Fdration inter-nationale des Pueri Cantoresde Mgr Mallet. Le 1er novembre1949, loccasion de louvertu-re au culte de la Basilique Sain-te-Anne du Congo, le groupeest dbaptis chorale Les Piro-

    guiers. Cette chorale connatraun succs au Congo et ltranger, sous la directiondEmile Oboa. La messe ditedes Piroguiers clbre en1947 tait la recherche deloriginalit et que le pre Le-comte contacte le couple Hen-ri et Eliane Pepper pour intro-duire une note vritablementafricaine dans les chants litur-giques. Le 14 mai 1948, MmeEliane Barat Pepper remet aupre Lecomte les partitions dela messe des Piroguiers, uneadaptation pure des chursBandas ressortissants de laRpublique Centrafricaine, ac-compagns en Lingala. Et quele tam-tam fut utilis pour lapremire fois la messe, le 1ernovembre 1949, a rappel lecur-recteur, concernant lhis-toire de la chorale.

    Pascal BIOZI KIMINOU

    Aprs le mot de bienvenuedu vicaire gnral, lab-b Lonard Milongo, pro-nonc au nom de larchevquemtropolitain de Brazzaville, lesdeux allocutions ayant marqula crmonie douverture ontt prononces tour de rlepar Georges Makosso, prsi-dent du C.n.a.l.c et Mgr YvesMarie Monot. Les deux inter-ventions ont eu pour toile defond de reprciser limportan-ce de la deuxime dition desaumniers des mouvementsdapostolat.Au sujet des objectifs de ladeuxime dition, il convient desouligner quelle a vis dam-liorer la gestion des structuresdans lesquelles voluent les fi-dles lacs. Ainsi, le prsidentdu C.n.a.l.c a relev que cetterencontre a eu pour but de dis-poser les lacs mieux affron-ter les dfis sociaux, denvisa-ger une charte des aumnierspour rendre plus incisive lac-tion des aumniers sur le ter-rain.

    Commission piscopale de lapostolat des lacs

    Une rencontre a runi les aumniersautour de Mgr Yves Monot

    Aprs octobre 2004, la deuxime dition de la rencon-tre des aumniers des mouvements nationaux dapos-tolat a eu lieu, du 28 au 30 novembre 2014, Brazza-ville, sous lgide de Mgr Yves Marie Monot, vque deOuesso et prsident de la C.e.a.l (Commission pisco-pale de lapostolat des lacs). Organise par le C.n.a.l.c(Conseil national de lapostolat des lacs) que prsideGeorges Makosso, la deuxime dition place sous lethme: Rle et mission des aumniers des mouve-ments dapostolat des lacs, a connu une cinquan-taine de participants dont les responsables lacs natio-naux, venus de diffrents diocses du pays. Cettedeuxime dition a eu pour modrateur, labb Lo-nard Milongo, aumnier national de larchiconfrrieNotre-Dame du Suffrage et vicaire gnral de larchi-diocse de Brazzaville.

    Aprs son allocution douver-ture, Mgr Yves Marie Monot aimmdiatement embot le pasavec la premire communica-tion de la rencontre, sur le th-me: Laumnier comme servi-teur de lEglise corps du Christet famille de Dieu. Cette com-munication a fait remarquerque laumnier est plac ausein du groupe dapostolatpour tre serviteur de lEglise.Cest laumnier qui garantitlorthodoxie de la doctrine et dela morale dans la marche dugroupe. Pour ce faire, il est tenude rendre compte son sup-rieur ecclsiastique de la bon-ne marche spirituelle et moraledu groupe dapostolat placsous sa responsabilit.Labb Sbastien Zoubakela,premier secrtaire de la C.e.a.l,a dvelopp les diffrentssous-thmes suivis de dbats,qui ont rythm cette rencontre:Laumnier toujours lcou-te; accompagnateur et anima-teur spirituel du groupe dapos-tolat, Laumnier comme for-

    mateur, Spiritualit et ges-tion conomique du groupedapostolat, Laumnier com-me entraineur vers le bien.Signalons que la rencontre at marque par une partie r-crative constitue par la pro-jection dun documentaire enhommage Saint Jean Paul II.La rencontre a donn lieu plu-sieurs recommandations, sou-haits et suggestions, afindamliorer laction de laum-nier et mieux circonscrire sonchamp de comptence, pourque son action soit davantagefructueuse.La messe de clture a eu lieuen la cathdrale Sacr-Cur deBrazzaville, dimanche 30 no-vembre 2014. Prside par MgrYves Marie Monot, la messe at conclbre par Mgr Jean

    Gardin, vque dImpfondo etpar lensemble des prtres par-ticipant la rencontre, accom-pagns de labb Brice ArmandIbombo, secrtaire gnral dela C.e.c (Confrence piscopa-le du Congo).Peu avant la fin de la messeanime par la chorale SainteJeanne dArc de la cathdraleSacr-Cur, Lon-ProsperBassa-Ngouala, membre delquipe du secrtariat de ladi-te rencontre, a lu la synthsedes travaux de la deuxime di-tion de la rencontre des aum-niers des mouvements natio-naux dapostolat. Puis, sen estsuivi le mot de remerciementsde labb Alexis Tobangui, curde la cathdrale Sacr-Cur.

    Gislain Wilfrid BOUMBA

    Jaime lire La Semaine Africaine,notre Journal de proximit.

    De g dr. NN.SS Jean Gardin, Yves Marie Monot et l'abb LonardMilongo.

    Photo de famille devant la Basilique Sainte-Anne du Congo.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3449 du Mardi 2 Dcembre 2014 - PAGE 12

    ANNONCES

    Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/001- 2me Publication -

    Le Fonds des Nations Unies pour lEnfance cherche recruterUn(e) Spcialiste en Communication Pour le Dveloppement

    Unissons-nouspour les enfants unicef Unissons-nouspour les enfants unicef

    Unissons-nouspour les enfants unicefUnissons-nouspour les enfants unicef

    Sous la supervision de la Reprsentante Ad-jointe, le/la spcialiste en Communicationpour le Dveloppement sera charg(e) essen-tiellement de la conception, la formulation,la gestion, lexcution, le suivi et lvaluationdu programme communication pour le chan-gement de comportement, de la stratgie demobilisation sociale et de la communicationexterne afin de promouvoir les droits et va-leurs sensibles du genre, cerner les probl-mes des enfants dans le domaine public, ren-forcer la volont politique en faveur de lamission et des objectifs de lUNICEF, renfor-cer la crdibilit de lorganisation et leffica-cit du programme de pays dans son ensem-ble.Le/la candidat(e) slectionn(e) aura op-rer de faon autonome avec une supervisionminimale.

    Profil requis pour le poste: Etre dtenteur dau moins un Master ensciences sociales et/ou en sciences et tech-niques de la communication (sociologie, an-thropologie, psychologie, communication,) avec un accent sur la planification de lacommunication stratgique pour le dvelop-pement ax sur le changement de comporte-ment, la mobilisation sociale, la communica-tion participative et la recherche. Etre de nationalit Congolaise (RC), Avoir au moins cinq ans dexprience pro-fessionnelle sur des postes responsabili-ts dans le domaine du dveloppement, dela planification des stratgies de communi-cation et de la gestion des programmes dedveloppement social, de prfrence dans lespays en dveloppement, avec une expriencepratique dans ladaptation et lapplication des

    processus de planification de la communication des programmes spcifiques et mthodes ettechniques de recherche.Avoir une exprience de gestion dune quipe Capacit danalyse et de conceptualisation. Aptitude travailler dans un environnementinternational et multiculturel. Capacit tablir des relations de travail har-monieuses et efficaces Aptitude communiquer et ngocier. Connaissance de loutil informatique et de sesapplications communes. Matrise du franais et trs bonne pratique delanglais oral et crit. La connaissance des lan-gues locales parles dans le pays serait un atout.Conditions de service: Contrat dure dtermine (Fixed-Term) dun(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validit du poste. Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies. Lieu daffectation: Brazzaville - CONGO, avecdes dplacements lintrieur du pays.Dpt de Candidatures au plus tard le 22 dcem-bre 2014 17 heures

    Lettre de motivation + CV et Formulaire delhistorique personnel des Nations Unies (P11)

    OBLIGATOIRE + copie des diplmes lattention de lAdministrateur des

    Ressources Humaines, par courriel ladressesuivante: [email protected].

    NB: Prire de mentionner le numro de lavis devacance de poste dans lobjet du courriel. Les candidatures reues lors de la 1re Publica-tion seront prises en compte. Les candidatures fminines sont vivement en-courages. Seuls les candidats prslectionns recevrontune lettre dinvitation.

    la supervision de la Reprsentante Adjointe, le/la spcialiste en Planification, Suivi et Evalua-tion sera responsable de la planification, du d-veloppement et de la mise en uvre des stra-tgies de suivi et dvaluation intgres lap-pui du programme de pays.

    Il/Elle sera charg de soutenir les autres com-posantes du programme dans le suivi des stra-tgies adaptes aux enfants, axes sur lquitet de fournir une analyse prcise de la situa-tion des enfants et des femmes au Congo. Il/elle mettra galement un accent sur le dve-loppement des capacits nationales sur le suivides plans locaux participatifs adapts aux en-fants, la gestion axe sur les rsultats, lappro-che genre fonde sur lquit.

    Profil requis pour le poste: Etre dtenteur dau moins un Master en scien-ces sociales (sociologie, dmographie, Planifi-cation du Dveloppement, Statistiques Econo-mie, Suivi-valuation.). Etre de nationalit Congolaise (RC). Avoir au moins cinq ans dexprience profes-sionnelle sur des postes responsabilits dansle domaine de la planification, du suivi et va-luation des programmes et une bonne exp-rience dans le traitement des statistiques, la col-lecte et lanalyse des donnes qualitatives etquantitatives. Capacit danalyse, de conceptualisation etde rdaction. Aptitude travailler dans un environnementinternational et multiculturel. Capacit tablir des relations de travail har-monieuses et efficaces.

    Avis de vacance de poste CBRA/CRD/2014/002- 2me Publication -

    Le Fonds des Nations Unies pour lEnfance cherche recruterUn(e) Spcialiste en Planification, Suivi et Evaluation

    Capacit travailler avec un minimum de su-pervision Aptitude communiquer et ngocier. Bonne connaissance de loutil informatiqueet de ses applications communes ainsi que cel-les lies la recherche. Matrise du franais et trs bonne pratiquede langlais oral et crit. La connaissance deslangues locales parles dans le pays serait unatout.

    Conditions de service: Contrat dure dtermine (Fixed-Term) dun(1) an renouvelable selon les besoins du pro-gramme et la validit du poste. Grade: NO-3, selon la grille des Nations Unies. Lieu daffectation: Brazzaville - CONGO, avecdes dplacements lintrieur du pays.

    Dpt de Candidatures au plus tard le 22 d-cembre 2014 17 heures

    Lettre de motivation + CV et Formulaire de lhis-torique personnel des Nations Unies (P11)OBLIGATOIRE + copie des diplmes latten-tion de lAdministrateur des Ressources Hu-maines, par courriel ladresse suivante:[email protected].

    NB: Prire de mentionner le numro de lavisde vacance de poste dans lobje