la relance économique : un travail de longue haleine, focus conjuncture feb, novembre 2012

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  • 7/30/2019 La relance conomique : un travail de longue haleine, Focus conjuncture FEB, novembre 2012

    1/4

    La relance conomiqueUn travail de longue haleine

    { LA LIMITE DE LA RCESSION}

    Au troisime trimestre, lconomie belge a

    vit de justesse une rcession : la crois-sance trimestrielle tait de 0%, contre-0,5% au second trimestre. Il ny a cepen-dant pas de quoi se rjouir. Notre prosp-rit se situe toujours au mme niveau quily a quatre ans. Par habitant, elle a mmebaiss de 2% (en raison de la croissancede la population). On note toutefois desdiffrences importantes dun secteur lautre. Dans lindustrie, la valeur ajoutese contracte nouveau depuis un an, etest retombe presque 8% plus bas que

    le niveau davant la crise (voir encadr 1ci-aprs). Pour ce qui est du secteur ducommerce, des transports et de lhoreca,lcart combler est encore de 1,4%. Enrevanche, les secteurs des services aux en-treprises et de linformation et de la com-munication ont respectivement dpassde 2% et de 5,4% leur niveau de dbut2008. Pour le secteur de la construction, cepourcentage slve 4,4%.

    {PAS DE PERSPECTIVE

    DAMLIORATION DANSLIMMDIAT}Pour les six mois venir, les secteursnattendent pas damlioration sensible.Mme si le nombre de secteurs prvoyantune baisse de lactivit conomique aquelque peu diminu par rapport il y asix mois (43% contre 57%), aucune fd-ration ne prvoit un mieux. Les 57% res-tants sattendent une stabilisation (voirgraphique 1). Parmi le groupe qui penseque la valeur ajoute va continuer de

    baisser, on trouve aussi bien des secteursindustriels (en rouge) que des secteurs deservices (en bleu). Ceci dmontre que lemalaise conomique actuel sest gnra-lis : peu dentreprises et de secteurs sontpargns par la crise.

    {LA ZONE EURO EST EN CRISE}

    En tant que petite conomie ouverte, laBelgique est fortement dpendante deltranger. Sachant que prs de 60% denos exportations sont destines aux autrespays de la zone euro (plus de 65% mme

    si lon prend galement en compte leRoyaume-Uni), on se rend compte quelpoint notre croissance conomique est tri-butaire de celle de la zone euro. Or, celle-ciest actuellement en crise (voir encadr 2 ci-aprs). Des pays comme lEspagne et lIr-lande subissent toujours les consquencesde lclatement de la bulle qua connu lemarch immobilier. En Grce, la dette pu-blique a atteint un niveau intenable et, toutcomme en Italie et au Portugal, des me-sures doivent tre prises en vue de rendre

    lconomie plus performante. Ds lors, cespays traversent pour linstant une priodede transition trs difficile. Ainsi, on prvoitque lconomie grecque enregistrera cetteanne et lan prochain une rcession derespectivement 6% et 4,2%. En Espagne, la

    croissance conomique devrait stablir -1,4% pour ces deux annes. Quant lIta-lie, on y prvoit galement une croissancengative de 2,3% cette anne et 0,5% lanprochain. Il est vident que tout cela nestpas sans consquence pour les exporta-tions belges destination de ces pays et

    dautres tats europens.

    {LE RISQUE DACCIDENTSNEST PAS CART}

    Il faudra ces pays plusieurs annes pourse rtablir compltement. Entre-temps,le risque daccidents est lev. Ainsi, lEs-pagne et lItalie doivent par exemple ence moment payer des taux dintrt levssur leurs fonds publics. Ds lors, malgr lapolitique montaire souple de la Banque

    centrale europenne, les taux dintrt surles crdits des mnages et des entreprisesy sont aussi trs levs, ce qui a un impactngatif sur les investissements et donc surla croissance. Un autre phnomne est lebesoin, suite la crise profonde, de capi-

    ANNEXE LINFOR N 36 22 NOVEMBRE 2012 WWW.FEB.BE

    focusconjoncture

    1. Activit conomique au coursdes 6 prochains mois

    60%

    50%

    40%

    30%

    20%

    10%

    0%

    6 mois couls

    En baisse Stable En hausse

    industrie graphique

    ciment

    lectrotech.

    automobile

    prod. mtalliques

    commerce autom.

    commerce

    TICconstruction

    mcanique

    alimentation

    textile

    bois

    chimie

    matriaux

    environnement

    sidrurgie

    nergie

    extraction

    intrimassurances

    >

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    ANNEXE A LINFOR N 36 22 NOVEMBRE 2012 WWW.FEB.BE

    focusconjoncture

    taux additionnels pour certaines banques deces pays. Or, le march des capitaux leur estferm et elles doivent donc sadresser auxpouvoirs publics. Ces derniers sont eux aussidans une situation prcaire et on risque den-clencher un cercle vicieux. Celui-ci ne pourratre rompu quavec laide des autres paysde la zone euro (et plus particulirement delAllemagne).

    {PLUS DEUROPE, DURGENCE !}

    Des discussions (entre autres sur une unionbancaire, un contrle renforc et ventuel-lement une intervention de lEurope dans la

    politique des tats membres, le rle du mca-nisme europen de stabilit, ...) sont actuel-lement en cours au sujet dun renforcementde lEurope. Des calculs du FMI montrentla taille de lenjeu. Si lon ne parvient pas matriser ces forces centrifuges, la croissancedans les pays priphriques et ceux du noyaudur de la zone euro pourrait mme se rvlerplus basse de respectivement 6% et 1,75%.Par contre, si on fait un pas de plus dans leprocessus dintgration europenne afin dergler ces problmes une fois pour toutes, la

    croissance pourrait dpasser les prvisions de2,4% dans la priphrie et de prs de 1% dansles pays du noyau dur. Ces chiffres montrentque le sort des pays les plus forts et les plusfaibles de la zone euro est troitement li : lespremiers ne pourront se cloisonner des pro-blmes rencontrs par les seconds.

    {NOUS PERDONS DES PARTSDE MARCH}

    Le volume de nos exportations dpend nonseulement de la demande trangre, mais

    3. Part dans lconomie mondiale(en parit de pouvoir dachat ; Source : FMI)

    0%

    5%

    10%

    15%

    20%

    25%

    30%

    Zone euro USA Japon Chine Inde

    1991

    1993

    1995

    1997

    1999

    2001

    2003

    2005

    2007

    2009

    2011

    2013

    2015

    2017

    2. volution de la valeur ajoute danslindustrie(2000Q1 = 100; Source : Eurostat)

    90

    100

    110

    120

    130

    140

    BE DE FR NL AT

    2000

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    2009

    2010

    2011

    2012

    ENCADR 1Notre conomie est-elleen train de se dsindustrialiser ?Face quelques fermetures dusineset aux nombreuses restructurationssurvenues au cours des derniers mois,on peut se demander si notre cono-mie est en train de se dsindustria-liser. Il convient avant tout de savoirexactement ce que lon entend par l.Depuis 1970, le nombre de travailleursdans lindustrie na cess de diminuer

    (dun peu plus de 1,2 million moinsde 600.000 aujourdhui). Pourtant, lavaleur ajoute a continu dy crotre(de 2,2% par an en moyenne). Celasexplique par lvolution technolo-gique, qui a permis une croissancede productivit considrable danslindustrie. Autrement dit, sur le longterme, lindustrie a continu contri-buer notre prosprit et il nest doncpas question de dsindustrialisation. Lenombre de travailleurs dans lindustrie

    a certes diminu, mais ce phnomnea largement t compens par la cra-tion demplois plus importante dans lesecteur des services.

    Aujourdhui, force est de constater que,quatre ans aprs le dbut de la crise,la valeur ajoute de lindustrie belgese situe toujours quasi 8% sous le picde dbut 2008. La dsindustrialisationvient-elle alors juste de samorcer ?Une comparaison avec certains pays

    nous apprend que le pessimisme nestpas de mise. Ainsi, en Allemagne, auxPays-Bas, en Sude et en Autriche,lindustrie connat une reprise nette-ment plus marque. Avant la crise dj,la croissance de lindustrie y tait plusforte que chez nous (voir graphique 2).Une politique forte, crant des facteursdenvironnement favorables aux activi-ts industrielles, permet donc effecti-vement de faire la diffrence. Il est dslors urgent de sy atteler.

    ENCADR 2Quen est-il du reste du monde ?Selon le FMI, lconomie au sein de la zoneeuro devrait cette anne connatre un reculde 0,4%. Et pour lan prochain, il prvoit unecroissance de seulement 0,2%. Au Royaume-Uni, la situation est similaire, savoir une baissede 0,4% cette anne et une croissance de 1,1%lan prochain. En ce qui concerne les tats-Unis,les perspectives sont un peu meilleures : lacroissance attendue y est de 2,1% lanne pro-chaine. Cela suppose toutefois que les USA par-viennent viter le fiscal cliff ( savoir une forteaugmentation des impts et une diminution desdpenses, dj programmes). La situation est

    >

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    focusconjoncture

    aussi de la part de cette demande que nosentreprises parviennent conqurir. Or,dans ce domaine, la Belgique a perdu plusde parts de march au cours des derniresannes que certains de nos principauxpartenaires commerciaux : entre 2005 et2012, cette perte se chiffrait 4,4% dansnotre pays, soit plus de 0,6% en moyennepar an. Ce rsultat est similaire celui dela France, mais nettement moins bon quecelui des Pays-Bas ou de lAllemagne, oles entreprises ont gagn des parts demarch (respectivement 6,9% et 18,9%) aucours de cette mme priode. Ces diff-rences sexpliquent partiellement par le

    type de produits et de services dans les-quels les pays se sont spcialiss. Mais unautre facteur important est la diffrenceentre les pays en termes de comptiti-vit. Pour ne citer quun exemple : depuis2005, le cot salarial par unit produite aaugment de 19,5% en Belgique. Seulela Finlande qui a galement connu uneperte de parts de march considrable de10,9% fait pire avec un pourcentage de21,6%. En Allemagne, le cot salarial nacr que de 8,2% pendant cette priode.

    En Irlande, en Grce et au Portugal, il a peine augment, ce qui prouve que cespays sont rapidement en train de rtablirleur position concurrentielle, qui staitfortement dtriore de 2000 2007.

    {LES PERTES DEMPLOIENTAMENT LA CONFIANCE}

    La croissance conomique tant larrt(ou mme en recul dans certains pays), lescrations demploi ne suffisent pas en cemoment pour compenser les pertes. Le

    march de lemploi belge a longtempsrsist la crise, mais depuis le dbut decette anne, lemploi rgresse. Selon lesrponses des secteurs, aucune amliora-tion nest en vue : une nouvelle fois, au-cune fdration ne prvoit une augmenta-tion de lemploi dans son secteur au cours

    des six prochains mois (voirgraphique 4). Quelque 43%dentre elles (dont le sec-teur de lintrim, souventconsidr comme prcur-seur sur le march du tra-vail) pensent que lemploise stabilisera, alors que les57% restants estiment quelemploi continuera secontracter. Cette pertedemploi a non seulement

    un impact ngatif sur lepouvoir dachat des m-nages touchs, mais estaussi source dune grandeincertitude (voir graphique5). Ces deux phnomnes

    entranent un affaiblissement de la con-fiance et un flchissement de la consom-mation des mnages, en lger recul de-puis six trimestres dj. Lactivit co-nomique sen ressent dans les entrepriseset les secteurs, comme le commerce et laconstruction, qui sont trs dpendants du

    march intrieur.

    {INVESTISSEMENTS ENCORE LA TRANE}

    Le climat conomique difficile a gale-ment un impact sur les investissementsdes entreprises. Depuis le troisime tri-mestre de 2010, ils taient de nouveau lahausse, aprs une contraction de plus de15% pendant la crise. Mais une bonne an-ne plus tard, ce redressement appartient

    au pass. Aujourdhui, les investissementsdes entreprises se situent toujours plusde 5% sous leur pic antrieur la crise.Pour les six prochains mois, les deux tiersdes secteurs tablent sur une stabilisationdes investissements. Soit une lgre am-

    4. Emploi au cours des 6 prochains mois

    5. Les pertes demploi entament la confiance (Source : BNB)

    >

    totalement diffrente dans les pays en croissance. LeFMI prvoit une croissance de 8,2% pour l conomiechinoise lan prochain. Pour lInde, ce pourcentageest de 6%. Pour de nombreuses autres rgions, tellesque lAfrique subsaharienne et les pays de lANASE(Indonsie, Malaisie, Philippines, Thalande et Viet-nam), il avance des chiffres de croissance de 5%. Celadmontre une fois de plus que le centre de gravitde lconomie mondiale se dplace lentement. Landernier, lconomie chinoise avait dj dpass celle

    de la zone euro. Cette anne, lconomie indienne vadpasser celle du Japon. Sur la base des volutionsactuelles, la Chine devrait, en 2017, dpasser les USApour devenir la plus grande conomie mondiale (voirgraphique 3).

    60%

    80

    60

    40

    20

    0

    -20

    -40

    6 mois couls

    En baisse Stable En hausse

    confiance des consommateurs prvisions de chmage (plus pessimistes mesure que le nombre augmente)

    dc.07 av

    r.08ao

    t08d

    c.08 avr.09

    aot09

    dc.09 av

    r.10ao

    t10d

    c.10 avr.11

    aot11

    dc.11 av

    r.12ao

    t12

    50%

    40%

    30%

    20%

    10%

    0%

    extractionprod. mtalliques

    marriauxmcaniquesidrurgie

    industrie graph.ciment

    lectrotech.automobile

    TICcommerce autom.

    construction

    nergiealimentation

    textilebois

    chimieenvironnement

    commerceassurances

    intrim

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    focusconjoncture

    lioration par rapport aux six mois pr-cdents, o davantage de secteursont enregistr un recul des investisse-

    ments (voir graphique 6). Il est mani-

    feste quau vu du faible degr dutili-sation de la capacit de production (75,9%, il se trouve son niveau le plusbas depuis presque trois ans) et de lagrande incertitude face lavenir, dif-frents projets dinvestissements sontencore diffrs.

    {LASSAINISSEMENTPSERA ENCORE PENDANTDES ANNES SUR LACROISSANCE}

    Pour conclure, il convient dvo-quer lassainissement des financespubliques. Nous seulement il freinela demande publique de certainsproduits et services (par exemple enmatire de TIC), mais en outre lesnouveaux impts ou les dpensesmoindres auront un impact nga-tif sur la croissance (voir encadr 3ci-aprs). Lorsque nous examinons

    lampleur du dficit budgtaire dansles diffrents pays industrialiss, nouscomprenons que ce phnomne

    affectera encore lconomie pendant

    quelques annes. Ainsi, les USA affi-cheront cette anne un dficit bud-gtaire gal 8,5% du PIB : lassainis-sement budgtaire ny est donc pasencore dactualit. Mme scnarioau Japon, o le dficit budgtaireatteindra 8,3% du PIB cette anne. EnEurope, lassainissement des financespubliques est dj amorc, mais degrands pays comme lEspagne (-8%),le Royaume-Uni (-6,2%), la France(-4,5%) et lItalie (-2,9%) ont encore duchemin faire.Q

    >

    6. Investissements au cours des 6 prochains mois

    70%

    60%

    50%

    40%

    30%

    20%

    10%

    0%

    6 mois couls

    En baisse Stable En hausse

    ENCADR 3 Est-ce le moment dassainir ?

    Selon une rcente tude du FMI, lassainis-

    sement des finances publiques a un impactngatif sur la croissance conomique, mais sonampleur varie selon le pays (grande cono-mie ferme ou petite conomie ouverte), lesmesures dassainissement concrtes adopteset les rformes structurelles ralises ou non.Si tous les pays passent laction simultan-ment, les multiplicateurs (ou leffet de lassai-nissement sur la croissance) peuvent atteindredes niveaux levs. Lexemple suivant illustreles consquences possibles. Supposons unmultiplicateur gal 1. Dans cette hypothse,si lon prend des mesures budgtaires (cest--dire des dpenses plus faibles et/ou desimpts plus levs) hauteur de 1% du PIB, lacroissance conomique sera infrieure de 1%.Ce recul de la croissance a lui aussi un impactngatif sur le budget (denviron 0,5% du PIB),de sorte que des mesures complmentairesseront ncessaires pour raliser lobjectif fix.Ainsi, si lEspagne souhaite ramener son dficitbudgtaire denviron 8% 0% du PIB, elledevra, pour un multiplicateur gal 1, prendredes mesures concurrence de 16% du PIB1 :dans ce cas, le PIB diminuera lui aussi de 16%(par rapport la situation qui prvaudrait politique inchange), de sorte que prs de la

    moiti de leffet des mesures budgtaires seraannul.

    Selon certains, ces chiffres dmontrent quenous ne pouvons pas assainir les financespubliques maintenant. Ce point de vue mritedtre nuanc. Des pays comme la Grce, lEs-pagne, lItalie et le Portugal nont pas dautrechoix que de remettre leur budget en ordreds prsent : en effet, leur dficit budg-taire et/ou leur taux dendettement sont trslevs. De plus, les taux dintrt levs quedoivent payer les mnages et les entreprises

    affectent les investissements et la croissanceconomique. Il est donc indispensable que cespays assainissent et procdent des rformesstructurelles sils veulent regagner la confiancedes marchs financiers. En revanche, des paysdont les finances publiques sont plus saines,comme la Sude, lAllemagne et la Finlande,ont la possibilit de limiter temporairementleur assainissement. Cette option contribuera soutenir la demande intrieure dans la zoneeuro, ce qui facilitera quelque peu la tche despays en difficults, qui sont tenus de remettreleur budget en ordre. Une demande intrieure

    plus forte en Allemagne et en Finlande parti-cipera aussi, ct des ncessaires rformesstructurelles dans les pays en difficults, rsorber les dsquilibres macro-conomiquestoujours importants dans la zone euro.

    1 Pour la facilit, nous supposons ici que le dficit budgtaire de 8% du PIB a un caractre

    structurel. Cet exemple ne tient pas non plus compte de charges dintrt ventuellement

    infrieures : si le dficit public diminue, le taux dendettement augmentera moins fort

    (et un certain moment, il recommencera mme diminuer), de sorte quil faudra payer

    moins de charges dintrt.

    nergieextractionmcanique

    cimentautomobile

    construction matriaux

    alimentation

    textile

    bois

    chimie

    prod. mtalliques

    environnement

    sidrurgie

    lectrotech.industrie graph.

    intrimcommerce autom.

    commerceTIC