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SALON DU VOYAGE 2013EVADEZ-VOUS !

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Cette année, vous mettez un thème à l’honneur et non un pays ? L’édition 2013 sera placée sous le signe des croisières. L’idée est de donner un lifting aux croisières, souvent considérées comme onéreuses et réservées aux seniors. Le village des croisières au Palais 7 proposera la diversité des croi-sières qu’il est possible de réaliser : des croisièr es pour toutes les bourses, des croisières axées pour les enfants, des mini-croisières à la manière d’un city-trip…Toutes les formules sont possibles.

Les grands classiques occupent toujours un large espace du Salon. Oui, l’entièreté du Palais 4 sera réservée à la France, destination numéro un des Belges. La région mise à l’honneur cette année est la Lorraine. De nombreux exposants seront là pour présenter les atouts culturels et gastronomiques de cette région, comme la célèbre quiche. L’Espagne reste également bien représentée, comme l’ensemble de l’Europe méridionale.

Le visiteur pourra-t-il également découvrir de nouveaux pays ? En ce qui concerne les nouveaux venus, on notera l’entrée du Macédoine, pays qui s’impose peu à peu comme destination « nature ». Le Cameroun et l’Ethiopie s’invitent au Salon pour la

première fois. Enfin, une large place sera réservée au Grand Nord (Scandinavie et Islande.) Ces destina-tions peu connues sont de plus en plus en vogue auprès des voyageurs. Au rayon des nouveautés toujours, le Salon propose cette année au Palais 6 « les villages belges », rassemblant les plus beaux coins de notre pays. En revanche, un pays sera absent cette année, le Portugal, pour des raisons budgétaires.

La crise a-t-elle découragé les voyageurs ? Pas vraiment. Le Belge dépense beaucoup d’argent pour ses vacances. Nous avons par contre constaté qu’il réalisait des plus petits voyages – comme des city-trips, des week-ends gastronomiques ou de courts séjours en Belgique – mais plusieurs fois par an. Probablement pour se détendre et compenser le stress de la crise.

La 55e édition du Salon des Vacances prend ses quartiers au Brussels Expo jusqu’au 4 février. L’occasion de faire le plein d’information pour un prochain voyage et même de réserver ses vacances pour l’été. Aperçu du programme avec Didier Demaeght, porte-parole du Salon des Vacances.—par Manon Legrand

En routE pour LeS vaCanCeS !

PRATIQUE : BRUssEls ExPo (Palais 4, 5, 6 et 7.)Du 31 janvier jusqu’au 4 février 2013.Heures d’ouverture: 10h00 - 18h00 Adultes : 8 € Pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés d’un adulte : gratuitwww.salondesvacances.eu

voyAgE 2013

La Lorraine (ici la magnifique place Saint-Stanislas à

nancy) sera la région française à l’honneur

du Salon des Vacances 2013.

Rédactrice en chef Elodie Weymeels / Rédaction 79, rue des Francs - 1040 Bruxelles - Tél. : 02 211 30 51 - e-mail: infos@essentielle.be / Collaborateurs Manon Legrand, René Sépul / Direction artistique et mise en page mpointproduction.be / IPM Advertising Marie-Noëlle Raquez - 02 211 31 00 - Portable : 0475 30 55 99 - marie-noelle.raquez@ipmadvertising.com / Crédits photo Reporters, DR / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 - delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression Sodimco / vice-Président du conseil d’administration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

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Happy BirtHday, Londres ! Londres vivra une année 2013 placée sous le signe des anniversaires et des commémorations. L’occasion de découvrir la ville en replon-geant dans son passé.

Le métro le plus vieux du monde, le célèbre « Tube » londonien, a fêté ses 150 ans d’existence le 9 janvier dernier. Mais les festivités se prolongeront toute l’année 2013. Plusieurs trajets à bord de rames anciennes tirées par des locomotives à vapeur seront organisés au départ de gares historiques. Du mois de février au mois d’octobre, le London Transport Museum exposera les plus belles affiches publicitaires du métro londonien créées depuis 1908. Enfin, les murs de chaque station du réseau se couvriront d’œuvres d’art con-temporain et des films y seront ponctuellement projetés. Autre anniversaire, celui des crimes de l’homme qui a terrorisé des générations de Londoniens et a inspiré de multiples légendes  : Jack l’Eventreur, le tueur en série des prostituées de WhiteChapel à la fin du XIXème siècle. Londres ne pouvait pas passer à côté de l’anniversaire d’un criminel qui fascine encore aujourd’hui des milliers de touristes. Pour l’occasion, le London Dugeon - le musée d’horreur et de la torture– inaugure ses nouveaux bâtiments dans les caves voutées du County Hall, prêt à faire revivre, à grand renfort d’effets spéciaux, tous les personnages qui ont fait frissonner Londres.

Depuis qu’elle a accueilli les Jeux Olympiques, la Grande-Bretagne se sent plus séduisante que jamais. Pays multiple, bouillon culturel, qui possède la mer, les montagnes et des villes incontournables. Terre qui oscille entre austérité victorienne et excentricité, héritage et modernité. Il suffit de traverser la Manche pour connaître un dépaysement complet. —par Manon Legrand

Voyage en grande-Bretagne

GrEAT !

Dans un autre registre, plus glamour cette fois, Londres célèbrera le 60ème anniversaire du Couronnement de la reine. Encore me direz-vous ? Le Jubilé de Diamant célébré en 2012 commémorait en fait le 60ème anniversaire de l’accession au trône de la reine Elizabeth à la mort de son père, le roi George VI. Mais elle ne fut couronnée que l’année suivante, le 2 juin 1953 lors d’une cérémonie télévisée, la première de l’histoire. Cet anniversaire royal sera fêté en grand pompe. En juillet, se déroulera un festival rassemblant les fournisseurs officiels de la Cour, l’occasion de goûter le chocolat que déguste la reine par exemple ? Une cérémonie officielle à l’abbaye de Westminster suivie d’une procession dans les rues de Londres est également prévue.

Enfin, il ne s’agit pas d’un anniversaire mais plutôt d’une naissance. Le plus haut gratte-ciel d’Europe Occidentale est sorti de terre cet été à Londres. The Shard (en français, «  l’éclat ») culmine à 310 mètres. Une plateforme d’observation ouvrira au public en février 2013, lui offrant une vue imprenable sur la capitale.

The Shard, c’est-à-dire l’«éclat» est le plus grand gratte-ciel de bureaux et de logements de Londres. Il est situé à Southwark, sur la rive droite de la Tamise, face à la City de Londres. La tour a été inaugurée le 5 juillet 2012.

Edimbourg, capitale de l’Ecosse, est construite sur

des collines, un peu comme rome ! D’ailleurs certains

essaient à tout prix de compter sept collines

dans la ville.

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L’EcossE côté campagnE

Immortalisée dans le film Skyfall, l’Ecosse et ses paysages de légende s’imposent comme la destination parfaite pour les amateurs de voy-ages au grand air. La région des Hautes Terres est la plus sauvage, contribuant à préserver une faune et une flore diverse et rare. Baignés dans une lumière changeante, les paysages sauvages de landes et de montagnes, de lochs et de côtes escarpées plongent le visiteur dans une ambi-ance mystérieuse. Le tour du Loch Ness donne l’occasion de saluer Nessie, le célèbre monstre, et de visiter les ruines du château d’Urquhart. En

descendant vers le sud, la vallée de Glen Coe offre de somptueux décors et de superbes ran-données. A découvrir également : le parc national des Cairngorms. Il fêtera cette année son 10e anniversaire. Situé au nord-est de l’Écosse, il est le second des deux parcs nationaux écossais établis par le gouvernement écossais, après le parc national du Loch Lomond et des Trossachs, créé en 2002. Le tout à couronner bien sûr par un verre de whisky, sans quoi on ne peut préten-dre connaître vraiment l’Ecosse.

LES AUTRES SPOTS

S’il est une ville à visiter cette année dans le pays, c’est bien elle. Deuxième ville d’Irlande du Nord après Belfast, Londonderry ou Derry (selon l’appellation que lui confèrent les protestants ou les catholiques) a de multiples atours pour prétendre à une destination privilégiée de city-trip. D’ailleurs, elle figure au top 5 des destinations mondiales de 2013 dressé par Lonely Planet. En 2013, LondonDerry fêtera les 400 ans de ses remparts. Pourtant, cette ville chargée d’histoire n’a pas pris une ride et a le vent en poupe. Proclamée « Ville de la Culture du Royaume uni en 2013 », son agenda sera bien chargé dans les domaines de la musique, du sport et des arts. Elle accueillera en juin, le City of Derry Jazz and Big Band Festival, une opportunité de voir de grandes vedettes, dans un cadre historique. En août,

Derry-Londonderry accueillera Fleadh Cheoil na hEireann, le plus grand festival de culture et de musique irlandaise au monde. C’est la première fois que l’Irlande du Nord accueille ce festival. Visiter Derry permet aussi de découvrir l’histoire de l’Irlande. On peut y faire une ballade le long de ses rem-parts, les mieux préservés d’Irlande et replonger dans les conflits qui ont jalonné son histoire. Composée d’une partie catholique et protestante, Derry a toujours été un pôle de résistance républicaine. C’est d’ailleurs dans cette ville que s’est déroulé le Bloody Sunday en 1972, une manifestation pour les droits civiques au cours de laquelle plusieurs personnes furent tuées par l’armée britannique. Le Museum of Free Derry situé dans le centre-ville commémore cet événement tragique.

UNE BALADE AU BORD DE MER à BRIGHTON La Grande-Bretagne est une île bordée de côtes superbes et multiples, alternant plages de sables et de galets, falaises et polders, petits village de pêche et stations balnéaires comme Bornemouth au sud ou Blackpool au nord. Tout près de la Belgique, au sud-ouest de l’Angleterre, se situe Brighton, ancien village de pêcheur transformé en cité balnéaire mondaine au XVIIIème siècle. Située à 60km au sud de la capitale, de nombreux Londoniens viennent y passer des week-ends. Brighton possède tout le charme d’une ville en bord de mer. Restaurants et boutiques peuplent ses ruelles. Son incontournable jetée (en anglais, « Brighton Pier ») est un complexe de loisirs ouvert jusque tard dans la nuit. Perdez-vous dans les ruelles du quartier des Lanes et admirez les superbes façades colorées des maisons de cet ancien village de pêcheurs. Brighton doit aussi sa bonne réputation à sa vie nocturne légendaire, très appréciée de la commu-nauté gay. Des centaines de pubs et de discothèques attirent un public énergique, surtout le week-end. Parmi les attractions culturelles, on peut notamment visiter le Royal Pavilion, un palais fantastique inspiré du Taj Mahal construit XIXe siècle par le futur roi George IV.CITy-TRIp à LONDONDERRy

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La vie à bord est placée sous le signe de la détente, à l’instar d’un yacht privé.Lors des escales, vous pourrez profi ter des excursions, des sports nautiques gratuits (ski nautique, planche à voile, dériveur etc...) du farniente sur les ponts et d’une table raffi née qui enchantera vos papilles.

Nos croisières sont d’authentiques circuits qui vous feront découvrir les Caraïbes, le Costa Rica et Cuba durant l’hiver et la Méditerranée et la Mer Baltique en été, sans compter l’expérience unique de nos transatlantiques.

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DES PALACES SUR L’EAU Golfs, piscines, casino, les principaux armateurs font preuve de démesure pour proposer des paquebots toujours plus beaux et toujours plus grands. Les croisières de luxe offrent l’opportunité de combiner un séjour relaxant dans un paquebot hautement confortable et la découverte des plus beaux ports et villes du monde lors des escales.

CROISIÈRES À THÈME Le concept : on suit le fl euve autour

d’un thème précis. Les croisières-opéra emmènent par exemple les visiteurs de Venise à Vérone. Les croisières gastronomiques ou œnologiques récol-tent aussi un franc succès auprès du public belges. Au rayon des croisières thématiques, la classique traversée de la Vallée du Nil séduit toujours autant les passionnés des Pharaons.

POUR LES ENFANTSLes principales compagnies de croisières se soucient de plus en plus du bien-être des enfants à bord. Ils se dotent de clubs où sont organisées des activités ludiques pour les petits. Certains paquebots pro-posent même des services de baby-sitting, afi n de laisser la possibilité aux parents de s’offrir un repas en tête-à-tête. Le must ? La Disney Cruise Line, un voyage en compagnie de Mickey et Cendrillon.

Les croisières, un mode de voyage ringard ? Rangez cette idée reçue au placard. Elles ont depuis quelques années le vent en poupe auprès d’un large public. Et pour cause, les compa-gnies rivalisent d’originalité pour offrir un large choix de croisières, des plus classiques aux plus insolites. —par Manon Legrand

VOGUENT LES CROISIÈRES

LES CROISIÈRES FLUVIALESPlus démocratiques, les croisières fl uviales ont leur petit succès auprès des familles et des plus jeunes. Une multitude de villes historiques se sont érigées sur les rives du Rhin, du Rhône ou du Danube. Les croisières fl uviales permettent de découvrir des paysages sous un nouveau jour et conduisent les passagers vers les plus grandes villes d’Europe.

A LA DÉCOUVERTE DU CONTINENT BLANC Pour les voyageurs en quête de sensations fortes, des voyages en Antarctique sont organisés durant l’été austral (qui correspond à la période d’hiver dans l’hémisphère nord). Au départ d’Ushuaia, le port argentin situé le plus au sud, les périples proposés peuvent vous mener au Cap Horn, aux îles Falkland (Malouines) ou en Géorgie du Sud avant d’atteindre le continent glacé. Un voyageinsolite à travers les dômes de glace et les manchots royaux. Frissons garantis.

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CITY-TRIPS où vont les Belges ?

sans grande surprise, les capitales européennes demeurent les destinations favorites des Belges pour passer un week-end. Paris et londres se partagent la première place du podium. « Elles attirent les touristes pour leur histoire et leurs activités culturelles. De plus, le dépaysement est rapide puisqu’elles sont accessibles en une heure de train », explique Florence Bruyère, porte-parole de Jetair. Barcelone se place en troisième position. la ville, facilement accessible en vol au départ de Bruxelles, séduit pour son doux climat, son ambi-ance et ses merveilles architecturales. C’est aussi le cas de la capitale italienne, hautement con-voitée par les Belges. A la 5ème place, on retrouve Cologne, une ville voisine aux richesses culturelles, folkloriques et gastronomiques, suivie de près par Prague, Amsterdam ou encore Berlin, destination hype très prisée par les jeunes. Comme le précise Florence Bruyère, « d’autres destinations plus loin-taines attirent également les amateurs de city-trip », comme new-York qui a rencontré un franc succès en 2012, ou Montréal, la « perle du Canada », une ville insolite où se côtoient quartiers pittoresques et gratte-ciels

NOS DESTINATIONS COUP DE CŒUR

POUR 2013

Le Sri LankaAu rayon des destinations lointaines, le Sri Lanka tire son épingle du jeu. Il est classé premier au classement des meilleures destina-tions 2013 du guide de voyage Lonely Planet. Les images terribles du tsunami et de la guerre civile ne s’effacent pas du jour au lendemain, mais un vent de renouveau semble souffler sur cette île. Le Sri Lanka évoque de multiples images qui font rêver. Les plages bordées de cocotiers, les temples bouddhiques émergeant des forêts tropicales, les plantations de thé verdoyantes, plusieurs sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco : autant d’éléments qui donnent envie d’explorer au plus vite cette île.

La Grande-BretaGnePays éclectique, le Royaume-Uni attire tant pour ses villes historiques que pour ses superbes campagnes, son mélange subtil de conservatisme et d’excentricité, son whisky et ses cupcakes. Accessible facilement en train ou en bateau, le pays demeure une destination idéale pour un séjour en 2013.

L’itaLieSes villes et au riche héritage culturel (Rome, Venise, Pise, Florence parmi les incontournables), ses villages typiques, sa fine gastronomie, son talent pour la mode, ses plages, ses montagnes et son soleil radieux sont autant de ses charmes qui font tomber les cœurs des vacanciers. (Voir notre reportage à Montalcino) L’iSLande

Il n’est pas étonnant que le Salon des Vacances ait élargi son village du Grand Nord car ces terres extrêmes attirent de plus en plus d’explorateurs en herbe. Parmi les régions en bordure du cercle polaire, l’Islande rencontre un franc succès. Outre ses superbes paysages, la raison de cet engouement s’explique par la chute des prix de ce pays suite la crise. Ses fjords à l’eau pure, ses volcans et ses montagnes, l’accueil chaleureux des habitants de l’île font de ce pays une destination unique pour ceux qui recherchent la quiétude et l’air pur.

La turquie Bien qu’éloignée, la Turquie est devenue une destination low-cost incontournable. Les cités balnéaires de Bodrum ou Izmir n’ont rien à envier à la Riviera. La Turquie recense également des sites archéologiques incontournables et des villes historiques comme Antalya, Troie et bien sûr Istanbul, la ville à cheval entre l’Europe et l’Asie. Les plus téméraires en quête de dépaysement pourront s’éloigner s’exercer au trail dans l’est du pays. Le long du parcours, les voyageurs sont hébergés dans des familles d’accueil kurdes. Une manière peu ordinaire de découvrir la Turquie, loin de l’effervescence touristique.

Barcelone se place 3e et vient challenger Paris et londres avec sa facilité d’accès et son climat agréable.

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LE VOLCAN DE LA SOUFRIÈRELe volcan de la Soufrière est certes un des sites touristiques les plus visités de l’île, il n’en reste pas moins une expérience extraordinaire à vivre. Il est situé dans le parc national du même nom, dans le sud de l’île de Basse-Terre. Sans réclamer d’aptitudes physiques particulières, la découverte se fera avec une guide pour une rando sortant des sentiers bat-tus. La Vieille dame comme on le surnomme est le seul volcan actif, mais en état de repos. La dernière éruption date de 1976. Elle a obligé l’évacuation de la partie sud de l’île. Plusieurs pistes balisées rensei-gnent le parcours. Les sportifs le graviront jusqu’à son sommet sans diffi culté. Le point culminant de la Gua-deloupe et des Petites Antilles (1467 mètres) offre un panorama exceptionnel par beau temps. C’est alors un paysage rocheux et chaotique, quasi lunaire, hérissé de pitons, souvent couvert de brumes. Il n’y a pas de véritable cratère, mais plusieurs bouches d’où s’échappent des vapeurs. Certains secteurs sont interdits en raison de ces gaz parfois acides et tox-iques. De nombreuses balades sont possibles suivant votre condition et les conditions climatiques. Comme toujours, c’est aux petites heures, avec un départ au, voire avant le lever du soleil que les randonnées sont les plus agréables et intéressantes.Pratique : Démarrage aux « Bains Jaunes » , puis prendre la « Trace du Pas du Roy ».

LES CHUTES DU CARBETDans le massif forestier de la Soufrière, les trois chutes du Carbet méritent aussi la visite. Néces-sitant une marche assez conséquente pour la rejoindre, la première chute attire moins de visiteurs. C’est pourtant la plus haute, avec un saut de plus

À huit heures de vol de Bruxelles, les sept îles de l’archipel guadeloupéen jouissent d’un climat doux en toutes saisons. On conseille aux voyageurs de sortir de sortir des hôtels et autres complexes tou-ristiques aux activités trop programmées pour une dé-couverte plus personnelle. Outre les plaisirs attendus des Tropiques – la plage, la mer et la fête – la Guadeloupe propose en effet des initiatives intéres-santes tant dans les fl ots – plongée, observations de la faune et de la fl ore, qu’à l’intérieur des terres, principalement dans la partie centrale de la Basse-Terre, occupée par le Parc national de Guadeloupe et le volcan de la Soufrière, ainsi que la région côtière propice aux randonnées vertes. Nos choix.—par René Sépul

UNE GUADELOUPE BLEUE, VERTE ET CONSCIENTE

de 125 mètres. Il faut tenir compte des condi-tions météorologiques pour s’y rendre car la pluie, fréquente en toutes saisons, peut rendre la prom-enade délicate et les sentiers glissants. Autant se renseigner auprès des responsables du parc avant de tenter l’aventure.

La seconde chute est plus simple d’accès, acces-sible via des sentiers aménagés et son un pont suspendu. Impressionnante, elle offre un dénivelé de 110 mètres, avec une eau se précipitant dans le vide le long d’une paroi de roche. En novembre 2004, un dernier tremblement de terre a provoqué des éboule-ments empêchant l’accès au pied de la chute où il n’est plus possible de se baigner. Enfi n la troisième chute, la plus accessible, baptisée « La charmeuse », est moins spectaculaire, mais vaut davantage pour le cadre plus sauvage qu’elle offre et où l’on peut toujours se baigner.

LA POINTE DES CHÂTEAUXLa Pointe des Châteaux est une péninsule située à l’extrémité Est de l’île de Grande-Terre, à 45 km de Pointe-à-pitre. Il s’agit d’une large bande lit-torale balayée par les vents. Repris dans le réseau des grands sites de France, le site attire de nom-breux visiteurs, mais reste aussi incontournable qu’impressionnant avec ses aiguillons rocheux surgis-sant de l’océan, reliques d’une falaise érodée par les vagues et les embruns. À l’extrémité, l’escalade de la Grande-Croix offre un point de vue exceptionnel vers Grande terre, Basse terre et, au nord, vers l’île de la Désirade. La plage des Grandes Salines est superbe, mais dangereuse. On ne s’y baigne pas.

L’architecture créole qui joue sur les couleurs, le blanc et la simplicité s’intègre merveilleusement dans ces paysages de rêve, baignés de soleil.

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UNE GUADELOUPE BLEUE, VERTE ET CONSCIENTE

LA POINTE GRANDE VIGIELa pointe de la Grande Vigie est le site à voir le plus au nord de la Guadeloupe. L’endroit enchante, permettant de découvrir un paysage unique de falaises, de plages de sable blanc avec une myriade de bleus comme seuls ces coins de paradis peuvent offrir. C’est éblouissant. La pointe de la Grande Vigie propose un parcours pédestre sécurisé aux bords des falaises, mais pensez à vous protéger du soleil. Vous y rencontrerez peut-être des pêcheurs capables de ramener des pois-sons chat depuis le haut de la falaise. La faune est intéressante, avec des ortolans, des pailles en queue ou des frégates. Ce paysage somptueux contraste avec la plage de la Pointe du souffl eur de Port Louis pas très loin de là.

LA MANGROVE DE GUADELOUPE ET LA BARRIÈRE DE CORAILAutre site d’exception, la mangrove de Guade-loupe est une réserve naturelle riche d’une faune et d’une fl ore évoluant dans un espace complète-ment envoûtant. Il s’agit d’une succession d’îlots et plages désertes d’une beauté spectaculaire qui ravira les amateurs d’eau, de faune, de fl ore. N’hésitez pas à vous entourer de spécialistes et de professionnels pour une découverte pointue.

DORMIR AU VERTle Palmaretum Retiré et voisin du Saut de la Lézarde, le Palmaretum est un hôtel éco-touristique. Il pro-pose des chambres, des gîtes et des cases créoles. La maison s’est engagée dans un projet écologique durable, économisant 12 tonnes de CO2 par an par rapport à une structure hôtelière classique. Elle pro-pose des forfaits semaine variant de 300€ à 470€ la semaine pour deux personnes selon la saison. www.palmaretum.com

An-TIKAZ-la On est à Trois-Rivières, dans un cadre offrant une vue exceptionnelle sur la mer et l’archipel des Saintes. Construites en bois dans le respect de l’architecture créole, elles offrent convivialité et confort. Passionnée par la culture locale et le patrimoine naturel, Mi-Marie, la patronne propose de venir découvrir la Guadeloupe autrement…www.tikaz-la.com

Les Cocotiers Sur les hauteurs de Vieux-Habitant, en Basse-Terre, pas loin de Vieux Fort, cette cocoteraie dominez la Mer Caraïbe. Autrefois exploitée pour la fabrication de savon, elle abrite aujourd’hui une colo-nie de pics de la Guadeloupe et de colibris que vous découvrez au petit matin depuis des appartements et chambres simplement aménagés. Sympathique endroit. www.bungalows-cocotiers-guadeloupe.com

PRATIQUEALAVAMAPetite structure, Alavama propose la découverte de la plus grande barrière de corail des Petites Antilles, les îlets Kawan ou Tête à l’Anglais, dans une ambiance mêlant sérieux et convivialité. Organisation très professionnelle pour des balades sous marines dans des sites protégés avec passage par la mangrove. Conscientisée à la protection ce milieu, l’équipe dispose d’un navire conçu pour plonger dans des conditions optimales. Alamava propose deux plongées par jour, à 9h et 14h, des sorties d’environ 3 heures ou des sorties à la journée, par groupes. Plongée en eaux profondes le dimanche matin. Égale-ment à son programme, des explorations de nuit pour découvrir l’effervescente vie nocturne du monde sous-marin, avec explications aussi sur le rôle de cette barrière qui constitue de multiples cachettes et supports pour quantités d’animaux et de plantes. Celles-ci forment une chaîne ali-mentaire complexe où chacun lutte pour l’espace, la lumière et la nourriture. Stephan Cereso. Alavama. Bord de mer, à 97115 Sainte-Rose - T. 0590 28 65 49 www.alavama.com

TAMTAM PAGAIETamTam Pagaie propose des randonnées en kayak, de la demi-journée au raid de plusieurs jours. C’est une façon formidable de parcourir des espaces protégés, calmement tout en travaillant le corps. Si vous êtes débutant, ne vous engagez pas pour de longues promenades, le corps devant s’habituer. Les moniteurs font partager leurs connaissances de la faune, de la fl ore et de la culture guadeloupéenne. Au départ du petit port de Morne Rouge à Sainte-Rose, cette structure invite à découvrir le lagon du Grand Cul-de-Sac Marin, baie réunissant Basse Terre et Haute Terre, bordée par des mangroves, des forêts marécageuses et des marais. Le récif corallien protège cette baie de la houle, permet-tant un habitat remarquable par sa biodiversité. Un chapelet d’îlets alterne mangroves, forêts sèches, marais et plages. De plus, la baie collecte les rivières qui descendent des montagnes, augmentant la biodiversité de ce milieu naturel d’exception splendide à traverser.Melane Franck, Saint Denis la ramée, 97115 Ste-Rose. T. 0590 28 13 85 - M. 0690 75 70 02 Pour les prix (automne 2012) randonnée guidée à la jour-née : 50 € par adulte, 25 € par enfant de 8 à 12 ans et 8 € par enfant de moins de 8 ans. Location de kayak : 20 € p.p (+ de 12 ans) et 15 € pour la journée.

POUR LA BARRIÈRE DE CORAIL, NICO EXCURSIONSNico Excursions propose des excursions dans la même zone. À la sortie du port de Sainte-Rose, le guide dirige son groupe vers l’îlet Blanc, toujours dans la réserve naturelle du Parc National de la Guadeloupe. Cette zone protégée demande une approche discrète. La découverte passe au-dessus de deux épaves que l’on voit du bateau. Le groupe rejoint ensuite la bar-rière de corail avec palmes, masques et tubas. L’accompagnateur se fait un plaisir de vous décrire les poissons et coraux, notamment pois-sons perroquets, gorettes, petits barracudas, étoiles de mer et éponges. Nicolas Malato. 45, La Plaine Sainval 97115 Sainte Rose. T. 0590 287247. M. 0690 530965. Formule demi-journée. Départs 8h00 et 11h30. Nombre personnes limité à 12/14 personnes Tarif 35 € & 1/2 tarif enfants : 20 €.

Du vert, du bleu, du transparent… des plages éblouissantes.

Les chutes du Carbet. Sport et découverte.

La mangrove, site d’exception.

La Pointe des Châteaux.

La plage des Grandes Salines.

Depuis la Soufrière, panorama vertigineux.

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La destination fait aujourd’hui partie du saint des saints de tout gourmet qui se respecte. On est en Toscane, mais pas dans n’importe quelle Toscane. Oubliez Florence, son fleuve magnifique, ses ruelles encombrées et ses musées si courus qu’ils invitent l’été à prendre le large. Oubliez San Geminiano, et même Sienne, pourtant si douce au coucher du soleil, pour rejoindre plus au sud une colline et quelques villages d‘art où le vin a pris beaucoup d’importance ces dernières décennies.

Avant de rejoindre cette terre promise, il serait idiot de ne pas apprécier l’émouvante beauté des vallons ondoyants qui y conduisent, surtout si vous venez du Nord. Il s’agit des anciens greniers à blé de Sienne et de Florence. Si vous les traversez au printemps, vers fin avril ou début mai, c’est une mer d’un jaune tendre, ondulant sous les coups de vent, d’où s’échappent les têtes rouges des coquelicots. Superbe. Quelques pins parasols ou cyprès s’en dégagent, solitaires ou en ligne, à vous montrer alors le chemin d’une anci-enne ferme transformée en agriturismo. Un monde à part, entre le Chianti et le Val d’Orcia, dont les paysages sont aujourd’hui inscrits au Patrimoine de l’Humanité.

La coLLine des chênes vertsLe nom de Montalcino a une origine mystérieuse. Certains pensent qu’il dérive de Mons Lucinus, mont consacré à la déesse Lucina, mieux connue sous le nom de Junon, d’autres le rattachent à Mons Ilcinus, la Colline des chênes verts, suite à la présence de forêts sur les hauteurs. Cette seconde appré-ciation semble plus probable d’autant qu’aujourd’hui encore cette impression-nante colline est recouverte en partie de forêts. Les cultures alternent vigno-bles, oliveraies et terres arables, enlaçant les villages que sont Castelnuovo d’Abate, San’t Angelo et Torrenieri, plus beaux les uns que les autres.

À l’heure où l’oenotourisme a le vent en poupe, Montalcino, au sud de la Toscane, est une destination prisée des amateurs de cuisine et grands vins toscans. Ce village d’art et d’histoire, dont certains paysages sont inscrits au Patri-moine de l’Humanité, ne regrette pas d’avoir parié sur la culture du vin pour se faire connaître, une culture plus récente qu’il n’y paraît à première vue. —par René Sépul

À MontaLcino,

d’une vigne À L’autre

On est à 40 km de la mer, à une centaine des Apennins. Les pluies sont fréquentes les mois de printemps et de fin d’automne. La neige n’y est pas rare, mais les zones vinicoles, délimitées par les rivières Ombrone, Asso et Orcia, sont rarement touchées par le brouillard, les gelées ou le givre vu la présence fréquente d’un vent qui garantit à la vigne les meilleurs conditions qui soient pour produire un des meilleurs vins d’Italie, donc du monde.

se couvrir Le visage de vinLa vocation de Montalcino à produire du vin remonte au moins à l’Antiquité si l’on croit certains vestiges laissés par les Étrusques. La ville fut par la suite au coeur de rudes disputes entre le 12e et le 16e, se battant longtemps contre Sienne, sa rivale, avant de s’allier à celle-ci pour s’opposer à Florence. Ses habitants, dit-on, avaient l’habitude de se rougir le visage de vin lorsqu’ils par-taient au combat afin d’effrayer leurs adversaires et dissimuler leurs blessures, mais cela, je ne le crois qu’à moitié. Le brunello tel que nous le connaissons est d’ailleurs récent. Dans la seconde partie du 19e siècle, un jeune paysan, Ferruccio Biondi-Santi, plante dans ses vignobles un clone du cépage sangiovese, connu sous le nom de brunello. Il avait relevé que ce cépage appelée «  grosso  » était assez résistant aux attaques du phylloxera qui ravageait alors les vignobles de la région. Il con-stata ensuite que le vin produit était capable de vieillir, et même de bien vieillir. Biondi-Santi décida de laisser le vin mûrir en barrique, avant de poursuivre l’affinage en bouteille, se distinguant des pratiques locales qui préféraient les vins rouges jeunes. Biondi Santi alla également le faire déguster sur la place de Bordeaux et à Paris où il rafla les plus belles médailles dans les concours de l’époque. Le premier grand millésime officiel fut le Brunello 1888, duquel cinq bouteilles existent toujours.

une production LongteMps LiMitéeLa production resta tellement limitée qu’elle ne fut jamais considérée par les Français comme une concurrence sérieuse. Le vin n’était à Montalcino qu’une culture parmi d’autres, associée au blé et à l’élevage. C’est seulement à partir de la seconde moitié du vingtième siècle, et même seulement après 1980, avec l’intérêt croissant des Italiens installés aux Etats-Unis que Montalcino s’est affirmée à l’échelle internationale. « Dans les années 50, il n’y avait que quatre ou cinq domaines qui produisaient un vin qu’ils laissaient vieillir », explique Giancarlo, viticulteur et propriétaire de

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l’Azienda Siro Pacenti. « Pour les paysans, le vin était une culture parmi d’autres. Ils vendaient leur production à l’année, localement. À l’époque, ces paysans sur-vivaient plus qu’ils ne vivaient car la région était pauvre. Je me souviens, fin des années 60, chez nous, il n’y avait pas de tracteur. Mon père travaillait avec les bœufs. La plupart des paysans ont vendu leur terre et sont partis sur Milan ou Rome pour travailler. Mon père est resté, et a pu acheter quelques terres car elles ne se vendaient pas très cher. Il a planté du sangiovese. Par son mariage, il a aussi pu récupérer des terres au sud de Montalcino, ce qui nous permet d’avoir des vignes sur les versants nord et sud, une bonne chose. Sur le versant sud, nous possédons les plus anciennes vignes de Montalcino, plantées par mon grand-père il y a quarante-cinq ans. »

Siro Pacenti fut aussi un des fondateurs du Consortium, créé en 1967. « Vingt-cinq producteurs se sont réunis pour réfléchir à la commercialisation du vin. Dans les années 1970, il y a eu l’ouverture vers les USA grâce à deux mai-sons, Frescobaldi et Banfi qui ont parié sur le marché américain. Mon père m’a envoyé étudier le vin à Bordeaux. J’y avais visité quelques domaines et j’avais vu le fossé qui nous séparait. C’était rare à l’époque de partir ainsi étudier à l’étranger dans les familles paysannes, mais j’y ai appris comment travailler très professionnellement. C’est avec la génération de mon père, entre 1960 et 1990 que les paysans ont abandonné la polyculture pour ne produire que du vin et l’huile d’olive. La production a grimpé, mais aussi la qualité. Le village a profité de l’engouement pour la Toscane et le vin. Il s’est transformé avec l’ouverture de restaurants et de nombreux bars à vin et cavistes qui vendent près de 30% de la production générale de Brunello. Tout cela, en à peine trente ans. »  Montalcino compte aujourd’hui environ 220 producteurs. Une quarantaine d’aziendas peu-vent être visitées. Les visites se font généralement sur rendez-vous. Plus vous vous dirigerez vers de grandes maisons, plus les choses sont prises en main de manière professionnelle, avec un prix réclamé, alors que les petites aziendas, c’est en général gratuit, et l’on se fait un plaisir de vous recevoir en cuisine. Comme autrefois.

éclairageLe consortium du Vin Brunello Di Mon-talcino est né en 1967, au lendemain de la reconnaissance de la DOC, comme une libre association entre producteurs désireux de protéger leur vin et de valo-riser ses caractéristiques. Ce consortium organise des événements et des foires en Italie et à l’étranger pour aider à la reconnaissance de ses vins. Le Brunello di Montalcino, comme le Rosso, sont produits sur le territoire de la commune de Montalcino, avec des raisins de sangiovese, cépage traditionnel appelé à Montalcino, « Brunello ». la production par hectare doit être inférieure à 52hl/

hectare. Le vin doit passer au moins deux ans dans le bois et connaître quatre mois d’affinage avant d’être mis sur le marché.

Des azienDas à visiterSiro Pacenti J’avais eu la chance de rencontrer Giancarlo il y a cinq ans. Ses vins ont depuis encore grandi, assez classiques, mais excellents. Des vins très purs. Wine Spectator reprend d’ailleurs souvent ce domaine dans les 100 meil-leurs domaines au monde, avec des vins, certes chers, mais finalement abordables quant on compare aux autres. Le domaine se trouve quelques kilomètres avant l’entrée dans Montalcino. www.siropacenti.it

Colle degli Angeli Ma découverte de l’année en Toscane. Un jeune domaine – les vignes ont été plantées en 1992, et le premier Brunello remonte à 2007 - créé par un amateur, Attilio Locati, dont la famille était propriétaire de terres qu’elle entretenait autrefois plutôt qu’elle ne travaillait. Attilio a remis ses affaires milanaises il y a quelques années pour s’occuper plus sérieusement du vin. Son brunello est tout en fraîcheur, à un prix battant toute concurrence. Mais cela va changer. Dépêchez-vous ! On travaille ici en agriculture raisonnée. www.paradisone.it

Podere La Vigna Au Nord est de Montalcino, à proximité de Torrenieri. Une très belle surprise. De tous les domaines visités, c’est le seul où l’on pratique la polyculture. On a d’ailleurs davantage l’impression d’arriver dans une ferme qu’un domaine vinicole. Un vigneron très gentil, mais qui ne parle ni l’anglais, ni le français. Beaucoup de complexité, de netteté et de fraîcheur dans les vins, à un prix abordable. www.poderelavigna.it

Fonterenza Le domaine n’est pas évident à trouver. Vous vous y rendrez si vous êtes amateur d’un vin différent car on est ici dans un mode de travail en biodynamie,

avec un élevage partiel sans soufre. De la dentelle. Élégance, précision et longueur. www.fonterenza.it

Pian dell’Orino On est à quelques kilomètres de Montalcino chez un des producteurs les plu intéressants de la zone, voisin de Biondi Santi. L’azienda est menée en agriculture biodynamique par Jan Erik Erbach, un vigneron allemand. Ce passionné vous prévient avant la visite qu’il faut ménager le vin. Ainsi, en cave, on ne parle pas trop fort et on ne toque pas du poing sur les cuves ou les barriques. Des vins grandioses, peut-être trop modernes pour certains, mais que j’apprécie. Attention, on n’arrive pas chez lui en touriste. www.piandellorino.com

Col d’Orcia Maison plus classique appartenant au comte Francesco Marone Cinzano. C’est un domaine de plus de 540 hectares dont 138 consacrés à la vigne. Le haut de la gamme est représenté par la cuvée Poggio al Vento, le vin des raisins d’une parcelle de coteaux exposés au vent, au sud de l’aire de Montalcino. Un domaine magnifique, avec des dégusta-tions très professionnelles pour des vins peut-être moins personnels que ce qui a été cité auparavant, mais néanmoins très réussis. www.coldorcia.it

Manger_La Taverna du Castello Banfi. Bel endroit, un bâtiment historique dans le domaine Banfi, un des géants Montalcino. Castello di Poggio alle Mura, 53024 Poggio alle Mura. www.castellobanfi.it_Il Pozzo. Petite trattoria sympathique et classique. Piazza del pozzo, 2 | Montal-cino, 53020 Sant’Angelo in Colle. www.trattoriailpozzo.com_Al Giardino. Cuisine toscane classique et sérieuse. Piazza Cavour 1, 53024 Montalcino

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