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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 18 ème année - N° 2963 - Lundi 24 Juillet 2017 - Prix : 200 Fc TÉLÉCOMMUNICATIONS Rendre effective l’interconnexion avant le 31 juillet LIRE PAGE 2 PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DJAHAZI Préserver les boutres dans le paysage maritime comorien Prières aux heures officielles Du 21 au 25 Juillet 2017 Lever du soleil: 06h 28mn Coucher du soleil: 17h 57mn Fadjr : 05h 13mn Dhouhr : 12h 15mn Ansr : 15h 12mn Maghrib: 18h 00mn Incha: 19h 14mn Autorités et invités au festival Djahazi

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com

La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales18ème année - N° 2963 - Lundi 24 Juillet 2017 - Prix : 200 Fc

TÉLÉCOMMUNICATIONSRendre effective l’interconnexion

avant le 31 juilletLIRE PAGE 2

PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DJAHAZI

Préserver les boutres dans le paysagemaritime comorien

Prières aux heures officielles Du 21 au 25 Juillet 2017

Lever du soleil: 06h 28mnCoucher du soleil:17h 57mn

Fadjr : 05h 13mnDhouhr : 12h 15mnAnsr : 15h 12mnMaghrib: 18h 00mnIncha: 19h 14mn

Autorités et invités au festival Djahazi

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L’Autorité Nationale deRégulation des TIC appelle lesdeux opérateurs de télécommuni-cation à rendre effective et opéra-tionnelle l’interconnexion de leursréseaux respectifs avant le 31juillet. Dans le cas contraire, leprésident de la République prometde prendre ses responsabilités.

Tant attendue par la popula-tion, l’interconnexion entreles réseaux Huri et Telma n’a

toujours pas eu lieu malgré les mul-tiples négociations et réunions detravail organisées depuis plusieursmois. Face à cette situation, le prési-dent de la République aurait donnéses instructions fermes à l’ANRTIC.Sur recommandation de ce dernier,l’Autorité Nationale de Régulationdes TIC vient de signer et rendrepublic une décision enjoignant lesdeux operateurs à rendre effective etopérationnelle l’interconnexion deleurs réseaux respectifs en s’ap-

puyant sur la décision du 4 févrierportant encadrement des tarifs determinaison d’appels fixe, mobile etSMS de Comores Telecom et deTelco SA. Selon la décision du régulateur

des TIC, l’interconnexion des deuxoperateurs devra intervenir avant le31 Juillet prochain. Cette décisionsouligne également l’obligation desdeux operateurs de parvenir à lasignature d’une convention d’inter-connexion avant le 30 Aout. Pour

rappel, l’ANRTIC avait pris unepremière décision appelant les deuxoperateurs à s’interconnecter souspeine d’amande. Malgré cette initiative du régula-

teur, l’interconnexion n’a jamais étéeffective. Dernièrement, le directeurgénéral de Comores Télécom etcelui de TELCO SA s’étaient misd’accord pour l’interconnexion etmême des essais ont été faits. Maisjusqu’aujourd’hui, les clients desdeux sociétés ne peuvent toujours

pas échanger. Un grand handicappour la clientèle des deux opera-teurs. L’opinion publique se deman-de pourquoi ce blocage. Au niveaudes autorités de l’Etat, on promet derendre l’interconnexion effective etopérationnelle avant la fin de cemois. Croisons les doigts.

Mohamed Youssouf

TÉLÉCOMMUNICATIONSRendre effective l’interconnexion avant le 31 juillet

Jérusalem: une semaine violente à l'esplanade des Mosquées

Huit personnes sont mortes dansune flambée de violences engendréepar l'installation par Israël de détec-teurs de métaux aux entrées del'esplanade des Mosquées àJérusalem, qui a déclenché la colèredes Palestiniens. Rappel des déve-loppements:

Fermeture de l'esplanade desMosquées

Le 14 juillet, trois Arabes israé-liens tuent par balles deux policiersisraéliens dans la vieille ville deJérusalem, avant d'être pourchasséset abattus sur l'esplanade desMosquées. Israël assure que lesarmes utilisées avaient été cachéessur l'esplanade et prend la décisionexceptionnelle de fermer pendantdeux jours l'accès au troisième lieusaint de l'islam. Cette décision susci-te la colère des Palestiniens et de laJordanie, gardienne des lieux saintsde Jérusalem.

Détecteurs de métaux

Le 15 juillet, le Premier ministreisraélien Benjamin Netanyahu déci-de de faire installer des détecteurs demétaux aux entrées de ce site et enannonce la réouverture pour le len-demain.Le 16 juillet, l'esplanade des

Mosquées rouvre au public mais lesfidèles musulmans refusent d'y ent-rer en raison de ces nouvelles mesu-res de sécurité. En signe de protesta-tion, des centaines de personneseffectuent leurs prières à l'extérieurdu site.

AffrontementsA partir du 16 juillet, des heurts

quotidiens ont lieu entrePalestiniens et forces de sécuritéisraéliennes, à Jérusalem-Est maisaussi en Cisjordanie occupée. Lesfidèles musulmans continuent de nepas aller prier sur l'esplanade desMosquées.Le 20 juillet, le président turc

Recep Tayyip Erdogan se joint auxdirigeants palestiniens pour deman-der à Israël de retirer les détecteurs

de métaux. Mais le Premier ministreisraélien Benjamin Netanyahu,après consultations avec des respon-sables de sécurité, maintient cedispositif en place.

Violences meurtrières

Le 21 juillet, jour de la grandeprière hebdomadaire, la police israé-lienne interdit aux hommes demoins de 50 ans d'accéder à lavieille ville. Des centaines de per-sonnes participent à la prière du ven-dredi près des portes de la vieilleville. Des violents heurts éclatentensuite à Jérusalem-Est et enCisjordanie occupée. Au moins troisPalestiniens sont tués et des centai-nes d'autres blessés.En soirée, un Palestinien pénètre

dans une maison de la colonie deNeve Tsuf, au nord-ouest deRamallah, et tue à coups de couteautrois Israéliens avant d'être lui-même blessé par balles. Le présidentpalestinien Mahmoud Abbas annon-ce que les contacts avec Israël sont"gelés" tant que les nouvelles mesu-res de sécurité sur l'esplanade desMosquées ne sont pas annulées.

Conseil de sécurité

Le 22 juillet, les affrontementsse poursuivent à Jérusalem-Est et enCisjordanie occupée, ponctués parla mort de deux Palestiniens, dontun tué dans l'explosion du cocktailMolotov qu'il manipulait.Le 23 juillet, une roquette tirée

de Gaza, territoire palestinien où leHamas est au pouvoir, touche unezone non habitée selon l'arméeisraélienne. Des responsables israé-liens se réunissent dans l'optique detrouver une éventuelle solutionalternative aux détecteurs demétaux.La flambée de violences à

Jérusalem doit être au menu le lundi24 juillet d'une réunion à huis closdu Conseil de sécurité de l'ONU, quiveut étudier "la façon dont lesappels à la désescalade peuvent êtresoutenus".

(Afp)

SOCIÉTÉ LGDC du Lundi 24 Juillet 2017 - Page 2

AVIS DE RECRUITEMENT : AGENT DE BANQUE

Intitulé du poste : AGENT DE BANQUEDescriptif du poste : CDD un an.

Exim Bank Comores SA recherche un(e) officier de banque et un(e) caissier(e) pour assurer le service com-mercial et les diverses opérations bancaires de l’agence de Foumbouni. Missions et Tâches :Passionné(e), vous avez le goût du travail en équipe, aimable et accueil chaleureux et souhaitez vous investirau sein d’un groupe en pleine expansion, sous la responsabilité du Directeur d’agence, et en collaboration étroi-te avec les autres membres de l’équipe.Profil du titulaire du poste : Formation BAC+3/4 en en commerce, comptabilité, économie Informations complémentaires :Le dossier de candidature doit être composé comme suit :

Une lettre de motivation adressée sous-pli fermé au Directeur Général et National d’Exim Bank précisant leposte ;un curriculum vitae

Trois lettres de recommandationsfournir les preuves des documents fournis : diplômes, attestations et expériences professionnelles.

Un certificat médical d’aptitudeUn casier judiciaireUne attestation de travail de votre dernier employeur.

Dépôt des dossiers de candidature :* par courriel à : [email protected] * (dans ce cas, le dossier physique sera apporté à l’entretien), * au secrétariat d’Exim Bank Comores SA sise a Place de France Moroni

Date limite de dépôt des dossiers : 27/07/2017 à 12h30Réserve : Les candidats doivent passer un concours et deux sessions d’entretien.

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La première édition duFestival Djahazi a été lancée ven-dredi dernier à Moroni. C’étaitl’occasion de parler en long et enlarge des boutres traditionnels desComores qui ont disparu du pay-sage maritime de l’archipel depuisneuf ans et réfléchir par la suitede sa réintroduction.

La première édition duFestival Djahazi a été lancéevendredi dernier à Moroni. 9

ans après leur disparition, l’idée dece festival est de stimuler la réintro-duction des boutres dans le paysagemaritime de l’archipel en vue depréserver l’un des riches patrimoi-nes des Comores. A travers cettepremière édition, le président del’association Djahazi veut encoura-ger les artisans du pays à reprendreune activité riche en histoire etgénératrice de revenus. « Si aujourd’hui, on a lancé

cette première édition du FestivalDjahazi, c’est pour montrer l’im-portance qu’avait le boutre como-rien dans le paysage maritime maisaussi qu’il était un grand moyen de

transport maritime pour se déplacerd’une ile à l’autre mais aussi pourmaintenir les échanges écono-miques avec les pays des continentsafricain et asiatique riverains del’Océan Indien », avance WadjihAbderemane, le président de l’asso-ciation Djahazi. L’autre objectif de ce festival,

c’est d’inciter les jeunes à se formerdans la technique de fabrication desboutres pour la continuation decette activité ancestrale. «Contrairement à sa vocation initiale(commerce et transport national etrégional), cette nouvelle générationde boutres renforcera les initiativesen cours dans le domaine de l’éco-tourisme et reflètera de l’originalitéde l’histoire des Comores », montreà son tour MoustoifaChamssoudine, ancien maire de lacapitale. Ce dernier estime que ladisparition des boutres constitueune perte fondamentale d’un patri-moine ancestral qui a marqué pen-dant des siècles le panorama de laville de Moroni. Pour certaines personnes, cette

première édition du Festival

Djahazi est très spéciale. C’est l’oc-casion de célébrer la richesse dupatrimoine culturel, matériel etimmatériel qui présente une valeuruniverselle exceptionnelle. « Leboutre a marqué l’histoire de notrepays. C’est à bord d’un boutre queles premiers habitants sont arrivés

dans nos iles. L’Islam est arrivé parboutre. C’est le moment d’agir auxcotes des gouvernements, des com-munautés locales et des sociétéspour soutenir l’heureuse initiativede l’association Djahazi », souligneà son tour Damir Ben Ali, le parrainde cette première édition du

Festival Djahazi. Du 21 au 23juillet, le public aura l’occasion derevivre à travers des photos, despeintures, des sculptures, des filmset autres objets l’histoire des bout-res aux Comores jusqu'à leur dispa-rition.

Mohamed Youssouf

PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DJAHAZIPréserver et réintroduire les boutres dans le paysage

maritime comorien

La fondation « Mbae Trambwe» et l'association Nour Zamane deKoimbani ont présidé la célébra-tion de la journée nationale MbaeTrambwe, en partenariat avec legouvernement et l’exécutif de l'îlede Ngazidja. Une occasion pour leprésident de la fondation de solli-citer l'enregistrement du patrimoi-ne « Mbaé Tramwé » à l’Unesco,afin qu’il soit connu à échelleinternationale. Il préconise aussi

l’intégration de cette journéenationale dans l'agenda des fêtesnationales ainsi que la réhabilita-tion du son palais royal.

Les Comores, comme chaqueannée, viennent de célébrerla « Journée nationale Mbaé

Trambwe ». Jeudi dernier, dans l’a-près-midi, une foule nombreusevenue des quatre coins de Ngazidjase trouvait à Koimbani à la Place

Shangani-trengwe de Koimbani,pour assister à la cérémonie mar-quant la dix-septième (17ème) édi-tion de cette célébration depuis sacréation en 2000 (de manière offi-cielle). Contrairement aux quinzedernières années, l'éditions de 2017a été reportée au 17 juillet puisque ladate du 17 juin a coïncidé avec lemois sacré Ramadan, seule la céré-monie religieuse a pu se tenir.Dans son discours, le président

de la fondation Mbae Trambwe asurtout plaidé pour la préservationde l’ancien palais royal. « On nepeut plus continuer à garder unsilence coupable, et la malhonnêtetéintellectuelle, alors que le palaisroyal de Mbaé Trambwe est en trainde s’écrouler et de disparaitre sousnos yeux », regrette AssadillahIbrahim qui propose un projet deréhabilitation et l’amélioration de cemonument vieux de plus de 2 siè-cles. L’appui du gouvernement est,selon lui, « indispensable ». Il insis-te en s’adressant aux autorités natio-nales et insulaires, « votre engage-ment pour le processus d'enregistre-ment de notre patrimoine culturel ethistorique au patrimoine mondial del’UNESCO serait un gage de votrebonne volonté ». Le président de la Fondation

demande également la réintégrationdans l'agenda des fêtes nationales :la journée Mbaé Trambwé initiée en1985 par l'association NourouZamane, relayée l'année suivantepar la Fondation qui porte son nomavant d'être officialisée en 2000,sous l’impulsion de l’ancien minist-re de l’Éducation nationale et de laCulture, le colonel Ahmed Sidi, sous

le régime d’Azali, dans le sillage dela célébration du Festival Itinérantde la poésie internationale africaine,la Journée nationale Mbae Trambwecélèbre la mémoire de cet hommequi aura marqué l’histoire du pays. Trambwe Mlanawu est né au

palais de Kapviridjewo vers lesannées 1740. Son père est MlanauMna Aziri, sultan du Bambao, etNtibe des îles de Ngazidja et deMwali. Sa mère est la princesseMmadjamu Binti Msafumu connuesous le nom de Mmadjamu waMdombozi. Trambwé accéda autrône de Koimbani dans des circons-tances qui furent pour lui très dou-loureuses au cours des années 1760.Une guerre eut lieu entre les SultansInya Matswa Pirusa (Bambao etHamahamet). Elle se termina à l’a-vantage de Fumnawu qui conduit leOichili. Le seul prince InyaFwambaya en âge de régner futTrambwe Mlanawu, demi frère deFumnawu et fils du vaincu. MbaeTrambwe fut intronisé sultan deOichili. Poète et philosophe né vers1735 et mort en 1815 à l’âge de 80ans.

Ibnou M Abdou

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MBAE TRAMBWEKoimbani sollicite l’inscription de Mbae Trambwe à l'Unesco

EN “ UNE “ ACTUALITES LGDC du Lundi 24 Juillet 2017 - Page 3

Célébration de la journée Mbaé Trambwe

Les anciens boutriers récompansés par une attestation de mérite

l’abonnementà La GAZETTE tellement plus simple

Contact 322 76 45 ou 334 33 79

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LGDC du Lundi 24 Juillet 2017 - Page 4

SOCIÉTÉ

Les examens professionnels deCae et Cap généralement réservésaux enseignants n'ont pas mobili-sé grand monde cette année. Ilsn'étaient que 35 enseignants àparticiper à ces examens qui sesont déroulés samedi dernier à l'é-cole application de Moroni.

Les examens professionnelsde Cae et Cap donnent le topdépart des examens natio-

naux de l'année 2017. Ce qui a étéconstaté le matin de ce samedi, lesenseignants ne se pressent pas auportail pour aller composer à cesépreuves exclusivement réservés aucorps enseignant. Sur 36 candidatsinscrits un seul s'est absenté d'aprèsAli Youssouf Hamadi président dujury. « Les examens se déroulent dans

de bonnes conditions et nous espé-rons qu'ils finiront dans la même

atmosphère. Ils vont prendre fin à18h. Les corrections sont pourdemain et la délibération le mardi 25juillet. Nous avons reçus les épreu-ves et les matériels qu'il faut à temps», a-t-il fait savoir.Il faut noter que l'engouement à

ces épreuves destinées à l'enseigne-ment et à la technique connaît unessoufflement par rapport à ces 20dernières années. Le nombre descandidats ne cesse de diminuer

d'une année à l’autre au point quecertains techniciens de l'éducationnationale montrent des réserves surl'utilité de maintenir des concoursqui manquent paradoxalement decandidats.« L'entrée en 6ème débutera

mercredi 26 juillet prochain et lesrésultats seront connus le 10 août »,a confié Nizar Ali Idjihadi directeurde l'office des examens et desconcours au commissariat de l'édu-

cation de l'île de Ngazidja. Pour lebaccalauréat technique et général, ilest prévu pour 28 juillet avec l'é-preuve facultative de dessin. Pour rappel, ils seront cette

année 20 008 candidats tous exa-mens confondus dont 7435 unique-ment pour l’examen du baccalau-réat.

Maoulida Mbaé

EXAMENS NATIONAUXLes concours du Cae et du Cap mobilisent

peu des candidats

Qu’y a-t-il pour que le coachprenne la décision de chan-ger l’équipe. Les citoyens

ont le droit de savoir ce qui n’allaitpas au sein du gouvernement, cequ’on appelle la transparence danstoutes les démocraties.Les Comores sont regorgent de

ressources humaines hautementqualifiées. Les membres du gouver-nement sont excellents du point devue compétence technique. Alors oùest le problème monsieur lePrésident. Ah ! le mariage de raisona toujours des conséquences impré-visibles.Cependant, si nous prenons la

peine de regarder la situation desComores d’il y a 60 ans, tout lemonde constatera que notre pays aconnu des bonds sociologiquesgigantesques et le phénomène estloin de s’arrêter. En effet, il y a 60ans le pays avait un seul médecincomorien, les enseignants primairesétaient recrutés de Madagascar etceux du secondaire étaient assuréspar les français.Depuis l’indépendance tous les

secteurs d’activité sont assurés parles comoriens eux-mêmes. De la

maternelle à l’enseignement supé-rieur les professeurs sont comoriens.Nos hôpitaux sont essentiellementoccupés par les comoriens.L’appareil judiciaire est dirigé parles comoriens. Toute la fonctionpublique est administrée par lescomoriens. Tous les conseillersauprès du président de la républiqueet du gouvernement sont des como-riens. En 4 décennies d’indépendan-ce, les citoyens comoriens ne peu-vent qu’être fiers de ces avancéessociologiques franchies, même si lasituation sociale et économiquedemeure exsangue.Les questions dont les citoyens

sont en droit légitime de poser estpourquoi le président s’était-il enga-gé dans la formation d’un gouverne-ment hétéroclite dont tout le mondesavait la finalité de cette alliance.Veut-il aujourd’hui procéder à unchangement au sein du gouverne-ment ? Quand on sait qu’au mois demai dernier tout l’appareil de l’Etatfêtait en grande pompe la premièreannée d’investiture du président enexercice en ayant comme corollairefaire des Comores un pays émer-geant dans moins de 15 ans. Dans

son discours du 6 juillet le chef del’Etat ne montrait pas une seuleombre de dysfonctionnement de sonappareil.En fait le système juridico-poli-

tique comorien présente des imper-fections majeures, ce qui empêchetoute dynamique de développement.Donc ce ne sont pas les femmes etles hommes du pays qui sont mau-vais. La véritable mue serait plutôtle toilettage total du systèmedéfaillant.Pour cela la tenue des assises

nationales sur le bilan proposé par lemouvement du 11 août tombe à

point nommé. Pour ce le parti Ulezis’en félicite et il s’y inscrit totale-ment sans réserve. Le parti Uleziappelle toutes les forces vives de lanation sans exclusion à s’asseoirautour d’une table, aussi bien cellesde l’intérieur que de l’extérieur pourdiscuter sans passion des intérêtssupérieurs de la nation.Le parti Ulezi dénonce avec la

plus grande fermeté la phallocratiedéveloppée par le chef de l’Etat. Aun moment où toutes les démocra-ties militent en faveur de la paritéhomme-femme, les autorités como-riennes persistent à rester dans le

machisme rétrograde. Une seulefemme est nommée au sein du gou-vernement. Scandaleux. La femmecomorienne possède la même capa-cité intellectuelle et professionnelleque l’homme. Elle doit par consé-quent occuper des postes de respon-sabilité. La parité n’est pas un motcreux, elle doit devenir une réalitédans tous les espaces y compris dansles institutions de la république.

Natuk Mohamed,Président du parti Ulezi

LIBRE OPINIONAlors pourquoi faut-il changer le gouvernement

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LGDC Lundi 24 Juillet 2017 - Page 5SOCIÉTÉ

A tort ou à raison, les athlètescomoriens sont considérés engénéral comme des compétitriceset compétiteurs, courageux ettenaces, mais « limités à la figura-tion ». Lors du championnat dumondial des moins de 18 ans, tenuen mi-juillet dernier, au Kenya, lesprinter Dahalani Mohamed a faitmieux en 100 mètres (6e/15 avec11 secondes 49). Il a battu sonpropre record. C'est un résultatencourageant.

Malgré le boycott massifdes grandes nations de ladiscipline, les Mondiaux

des moins de 18 ans ont bel et bieneu lieu à Nairobi. Le prétexte avan-cé, entre autres, par l'Australie, leBrésil, le Canada, l'Italie, laNouvelle-Zélande, la Suisse et lesUsa pour justifier leur réticence,voire retrait, est « le risque criminelet terroriste qui plane au-dessus duKenya ». Le souci sécuritaire n'apas, encore une fois, empêché laFédération Comorienned'Athlétisme de répondre présent àl'invitation.

L'athlète comorien DahalaniMohamed Mouigni a fait mieux en100 mètres. Il a battu son proprerecord (du 11 secondes 86), il gravitl'échelon (11''49). Son encadreur

technique, Djoumoi Ahmed loue lesefforts évertués et encourage letemps réalisé : « Notre sprinter s'estdistingué par rapport aux athlètes del'Océan indien présentés aux épreu-ves de la course de vitesse, dont les100, 200 et 400 mètres. Ces der-niers ont vécu un une situationscauchemardesque. Dahalani a faitune surprise agréable. Il a amélioréson propre temps ».

Athlètes pour la figuration

Chaque pays a été représenté parles athlètes les plus performantsdans les compétitions nationales.Mais, les championnats du monderegroupent les meilleurs athlètes de

la planète. Les athlètes utopiquesn'ont aucune place. Un projet cons-tructif et louable d'inscrire, dans uncentre de « Sport-Etudes » àMadagascar, cette étoile montantede l'athlétisme comorien, retientl'attention des responsables de ladiscipline. « Nous avons la volonté.Mais tout dépend de lui et desparents de Dahalani aussi », mur-mure le coach Djoumoi. A sa sortie,réussira t-il à dissiper de la tête desobservateurs fantaisistes l'idée pré-conçue, selon laquelle « l'Archipelregorge des athlètes de figuration »? Difficile d'avoir raison quandignore qu'il a tort.

Bm Gondet

ATHLÉTISME : MONDIAL DES U18 AU KENYARetour encourageant de l'athlète comorien

Dahalani espoir de l'atlétisme comorien au milieu

1. L’Union des Comores a reçu un financement duGroupe de la Banque Africaine de Développement (BAD)afin de couvrir le coût du Projet de Renforcement desCapacités Institutionnelles (PRCI) Phase II et a l’intentiond’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce donpour financer « le recrutement d’un(e) apprenti(e) - jeunediplômé(e) au sein du Service de la Comptabilité de laStructure d’Exécution du PRCI Phase II ».

2. Les services prévus au titre de ce contrat comprennentl’appui au Service de la Comptabilité de la Structured’Exécution du PRCI Phase II.

3. La Structure d’Exécution du PRCI Phase II invite lespersonnes qualifiées à présenter leur candidature en vue defournir les services décrits ci-dessus. Les personnes intéres-sées doivent produire les informations sur leur capacitédémontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (lettre demotivation, curriculum vitae actualisé, référence, copie

diplômes certifiés conforme, etc…..).

4. Les critères d’éligibilité et la procédure de sélectionseront conformes aux « Règles et Procédures pour l’utilisa-tion des Consultants » du Groupe de la Banque Africaine deDéveloppement, édition de Mai 2008 telle que révisée enJuillet 2012, qui sont disponibles sur le site web de la Banqueà l’adresse : http://www.afdb.org. Les candidatures des per-sonnes ayant un lien de parenté ou une proximité avec lesmembres actuels de la Structure d’Exécution du PRCI PhaseII ne seront pas acceptées. L’intérêt manifesté n’impliqueaucune obligation de la part du Donataire.

5. Les personnes intéressées peuvent obtenir des informa-tions supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous auxheures d’ouverture de bureau suivantes : du lundi au jeudi de7h30mn à 14h30mn et le vendredi de 7h30mn à 11h30mn(heures locales de Moroni - Union des Comores).

6. Les expressions d'intérêt doivent être déposées à l'a-dresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 07 août 2017 à11 heures 30 min (heure de Moroni) et porter expressémentla mention « Recrutement d’un(e) apprenti(e) - jeunediplômé(e) au sein du Service de la Comptabilité de laStructure d’Exécution du PRCI Phase II ».

A l’attention du Coordonnateur National du Projet PRCIMonsieur Abal Anrabe ABDOU CHACOUROUMinistère des Finances et BudgetStructure d’Exécution du Projet (SEP)Bureau : Malouzini- Moroni, non loin du Lycée GYMNASEBP : 7755 Moroni Moroni - Union des Comores Bureau: (+269) 773 94 80Fax: (+269) 773 95 54Email: [email protected]

Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles PRCI Phase II(PRCI – Comores)-----------------------------

STRUCTURE D’EXECUTION DU PROJET

Don n°: 5900155009251

Projet n°: P-KM-KA0-002

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DEDEVELOPPEMENT

UNION DES COMORESMINISTERE DES FINANCES ET, DU BUDGET

PoliceMoroni: 764 46 64Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

GendarmérieMoroni: 764 49 92Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

ImmigrationNgazidja: 773 42 86Anjouan: 771 01 73Moheli: 772 01 37

AéroportHahaya: 773 15 95Ouani: 771 07 31Moheli: 772 03 71

HÔTELS & RESTAURANTS :Le Select 773 00 31

Port maritimeMoroni: 773 00 08Moheli 772 02 57Anjouan: 771 01 43

HopitauxMoroni:: 773 25 04Fomboni: 772 03 73Mutsamudu: 771 00 34

BanquesBIC: 773 02 43Eximbank: 773 94 01Banque centrale: 773 10 02SNPSF: 764 43 00Meck: 773 36 40

MAMWEMoroni: 773 48 00Mutsamudu: 771 02 09Fomboni: 772 05 18

Numéros utiles

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LGDC du Lundi 24 Juillet 2017 - Page 6PULIREPORTAGE

Le 18 mars 2017, le décret N°17 – 029 /PR, portant création de l’Agence Nationale de Conception et d’Exécution des Projets (ANACEP), dans son article 19, a mis fin aux missions duFonds d’Appui au Développement Communautaire (FADC). Le décret N°17 – 077 /PR du 10 juillet 2017, précise que l’ensemble des biens, droits, obligations, contrats, conventions, accordset autorisations de toute nature du FADC, sont de pleins droit et sans formalités ceux de l’ANACEP. C’est à ce titre et à la demande pressante de Monsieur le Secrétaire Général duGouvernement qu’une passation de service a eu lieu ce vendredi 21 juillet 2017 entre le Directeur Exécutif National du FADC et le Directeur Général de l’ANACEP. La passation techniqueportant sur les détails mentionnés dans ledécret N°17 – 077 /PR sera faite ultérieurement

Créé le 10 janvier 93, par l’ordonnance N°93 – 001 /PR complétée par le décret N°93 – 068 /PR du 13 avril 1993 portant organisation et fonctionnement du FADC et le décret N°03 –013 /PR du 28 janvier 2003 portant modification de certaines dispositions du décret N°93 – 068 /PR, le FADC jouissait d’une autonomie administrative et financière et apportait aux com-munautés villageoise intéressées, une assistance financière, technique et matérielle aux projets communautaires d’intérêt public et exerçait son action, dans toutes les régions et localités quiéprouvent un réel besoin et dans tous les secteurs socio - économiques, où cette action est susceptible d’améliorer la qualité et les conditions de vies des populations concernées.Les missions du FADC consistent entre autre à :- Etablir un mécanisme institutionnel et financier répondant aux besoins socio économiques des communautés de base- Apporter son assistance à l’étude et à la préparation des projets qui s’intègrent dans un plan d’ensemble de développement communautaire-Aider et conseiller les responsables des associations villageoises, des associations non gouvernementales et les groupements communautaires dans l’exécution et la gestion des projets- Inciter et sensibiliser les populations les plus démunies à développer des initiatives visant à promouvoir le développement des localités, villages, régions- Aider les populations rurales dans la recherche des moyens tendant à limiter l’exode rural par la création et le développement des activités productives et génératrice des revenus.

Ainsi, depuis1994, le FADC a(i) renforcé les capacités des Communautés en :- Identification et Planification des actions à réaliser pour améliorer la qualité de vie- Gestion communautaire- Gestion administrative et financière, la passation des marchés- Maîtrise d’ouvrage - Le ciblage communautaire- Le suivi évaluation participatif- Technique d’entretien et de pérennisation des infrastructures de base- …..(ii) apporté une assistance technique et financière à la réalisation de projet communautaire. Le FADC a donc accompagné les communautés villageoises à :- Améliorer l’accès à l’enseignement primairedans 243 villages- Améliorer l’accès à l’eau dans 72 villages- Améliorer le désenclavement et l’assainissement dans 116 villages- Construire ou réhabiliter 17 postes de santé- Construire 75 micros projets d’infrastructure économique dans 27 villages de pêcheur (poissonnerie, magasin de stockage de matériel et équipement de pêche, ….)- Construire divers infrastructures (digues, ouvrage de franchissement, mur de soutènement, rampe de hissage, ….)dans 39 villages- Elaborer 188 plans de développement local- Elaborer 15 plans d’aménagement du terroir- Dans le cadre de la protection sociale :o Etablir un mécanisme institutionnel et financier répondant aux besoins de fournir un complément de revenu à 33 678 ménages affectés par les crises socio politiques du pays et la

crise alimentaire mondiale (2009 0 2014)o Etablir un mécanisme institutionnel et financier répondant aux besoins de fournir un complément de revenu à 4 217 ménages les plus démunis de 69 villages en vuede renforcer

leurcapacité de productiontout en améliorant l’environnement productif à leur communauté pendant 3 ans (jusqu’en juin 2019)

Les communautés villageoises bénéficiaires ont contribué, par le travail de leur Comité de pilotage et leur apport au financement des projets communautaires, au développement de notrepays.

Le FADC est composé de ;- Staff, travaillant dans les directions régionales et nationale et - bénévoles représentant des communautés et de la société civile au sein des conseils d’administration (Régional et national) - des volontaires au niveau des villages composant les Comités de Pilotages, les Comités de Protection Sociales, les Cellules de Recours et les Agents villageois de Développement.

Nous exprimons, au nom du FADC, notre reconnaissance et notre déférent hommageaux divers gouvernements qui se sont succédés depuis 1994, de nous avoir confié les fonds néces-saires pour exécuter les missions dévolues au FADC. Pour l’équité, ils ont voulu qu’une attentionparticulière soit adressée aux communautés villageoises les plus démunis. Les critères alorsimposés au FADC sont : la compétence, le professionnalisme, l’efficacité, l’efficience et l’obligation de résultat. Aucune considération autre que la pauvreté ne sera imposée pour le choixdes bénéficiaires.

Nos remerciements s’adressent aussi :(i) aux divers bailleurs pour leur confiance et leur appui technique notamment la Banque mondiale, la France, le gouvernement japonais, …(ii) aux divers intervenants notamment les entreprises, les bureaux d’études, les ONG pour leurs connaissances, leur technicité, leurs conseils, leur savoir-faire et leur adaptation à l’ap-

proche participative pendant la réalisation des activités du FADC(iv) aux divers organes du FADC notamment les membres du Comité Central de Coordination (CCC) et les membres des Comité Régionaux (CR) qui ont accompagné le STAFF du

FADC et la communauté pendant toutes ces années avec abnégations et pour les résultats escomptés. Je salue les efforts de certain membre du CCC et des CR pour sensibiliser les autoritésactuelles sur l’esprit et la philosophie du FADC

Nous adressons nos sincères félicitations aux Comités de Pilotage, aux comités de protection sociale, aux Cellules de Recours et aux agents villageois de développement pour le travailénorme réalisé volontairement pour le bien être de leurs communautés respectives. Nos félicitations et nos encouragements s’adressentégalement aux communautés villageoises qui ont sufaire confiance au FADC, adopter l’approche participative et ainsi mobiliser leurs ressources humaines et financières à la réalisation des projets de développement de leur village et régionsPermettez moi aussi d’adresser mes sincères félicitations et mes encouragements au staff du FADC qui n’a pas ménagé aucun effort pour faire du FADC, une structure de référence à l’é-

coute des communautés pauvres, vulnérables à la pauvreté ou affectées par les catastrophes naturelles.Ce n’est pas vers la Banque Mondiale ni vers les autorités qui ont mis fin au FADCque va se tourner la colère des communautés bénéficiaires si les espoirs suscités par le projet PFSS et la préparation du projet de promotion de l’emploine sont pas réalisés. C’est vers leFADC que la communauté va demander des explications. Il est donc important pour nous tous de doubler les efforts pour continuer nos activités jusqu’à ce qu’on nous demande d’arrêter.

LA DIRECTION NATIONALE DU FADC

UNION DES COMORES Unité – Solidarité – Développement

MINISTRERE DES FINANCESETDU DUDGETFONDS D’APPUI AU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE - FADC -

COMMUNIQUE DE PRESSE