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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 18 ème année - N° 3102 - Mercredi 21 Février 2018 - Prix : 200 Fc AFFAIRE DES CLOUS SUR LA PISTE DE L AÉROPORT DE MOHÉLI Said Larifou: "C'est une tentative d'attentat !" Les partis de la mouvance dénoncent une tentative d'attentat Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com ASSISES NATIONALES L'heure est à la restitution ASSISES NATIONALES Sounhadj réclame un audit au CPAN Lire page 3 Lire page 2

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales18ème année - N° 3102 - Mercredi 21 Février 2018 - Prix : 200 Fc

AFFAIRE DES CLOUS SUR LA PISTE DE L’AÉROPORT DE MOHÉLI

Said Larifou: "C'est une tentative d'attentat !"

Les partis de la mouvance dénoncent une tentative d'attentat

Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com

ASSISES NATIONALESL'heure està la restitution

ASSISES NATIONALESSounhadj réclameun audit au CPAN

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SOCIÉTÉ LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 2

Ph

Zorr

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Le ministre des affaires étran-gères a reçu hier lundi, le corps di-plomatique accrédité en Union desComores. Une rencontre axée es-sentiellement sur la tenue et lesconclusions des assises nationales.

Le ministre des affaires étran-gères, Soeuf Mohamed ElAmine a reçu, hier lundi, les

organisations internationales accrédi-tées auprès de l’Union des Comores,pour échanger sur les conclusions desassises nationales. Le chef de la diplo-matie comorienne, qui a salué l’ac-compagnement sans faille de cesdernières tout au long du processus, ademandé que cet accompagnementreste permanent pour la suite des évè-nements: « Après la fin des assises, le plus

gros reste à faire. On veut que le corpsdiplomatique apporte son soutien pour

les prochaines étapes à franchir surtoutquand il faudra traduire les conclu-sions des assises en actes », a expliquéSouef Mohamed El Amine qui a évo-qué l'idée d’une consultation popu-laire, qui peut être un référendum ouun vote à travers les grands élus, pourconcrétiser les recommandations.

Le ministre s'est réjouit de la fortemobilisation de la population, des re-présentants des 4 îles, des personnali-tés politiques, de la diaspora et de lasociété qui ont participé au dialoguenational qui s'est déroulé du 5 au 12février 2018. Une "opportunité" rarequi a permis de revisiter le passé puis

apprécier le présent pour pouvoir seprojeter dans le futur: « Ce n’est pasun cadre qui n’est pas tout à fait clas-sique mais qu’il vaut mieux prévenirparce que le monde est en marche »,poursuit-il. Ayant à coeur de s'inspirer du

passé, le gouvernement mise beau-coup sur les recommandations sous lerégime d’Ali Soilihi qui préconisaiententre autres, un système de gouverne-ment central et fort. Le ministre des af-faires étrangères a rappelé les effortsde la communauté internationale pourjouer les bons offices auprès des par-ties qui n’étaient pas représentées ausein du Comité de Pilotage des AssisesNationales, grands absents des assises;tentatives vaines.

Mohamed Youssouf

ASSISES NATIONALESLes conclusions des assises exposées au corps diplomatique

Après la fin des travaux des as-sises nationales, le gouvernement etle bureau du Cpan batte campagnesur la restitution et les recomman-dations. Top départ à Mutsamudu,ce dimanche d'une série de rencon-tres populaires qui se feront à tra-vers le pays.

C'est dans le stade de Missirique le gouvernement et lebureau du comité de pilo-

tage des assises nationales donnent letop chrono d'une série de rencontrespopulaires sur la restitution desconclusions et recommandations desassises nationales qui viennent justed’être organisées. Une occasion pourl'expert principal de revenir encoreune fois sur le diagnostic fait pour les42 ans d’indépendance et les recom-mandations issues des ateliers théma-tiques mais aussi au cours des séancesplénières. A Mutsamudu, les intervenants

n'ont pas manqué de dresser le bilanavant l'heure de l'action du gouverne-

ment. C'est le cas de Said Abdallah quiqualifie le président de la Républiqued'homme de parole et d'action. « Il n'ya pas si longtemps, se promener avecsa femme dans les ruelles de Mutsa-mudu était un risque à tel point qu'oncraignait que sa femme soit kidnappéesans qu'on le sache, tellement, il faisaitnoir. Aujourd'hui, la crise est derrièrenous, grâce aux efforts consentis enune année », a déclaré, celui qui dit in-tervenir au nom des notables de l'île.M. Abdallah qui mentionne avec en-thousiasme les travaux encours de ré-fection des routes, facilitant lacirculation des biens et des personnes. « Nous voulons que Mutsamudu

redevienne le poumon économique dupays », a-t-il lancé sous les ovationsdu public, ajoutant que la population àAnjouan réclame un État fort. « Jelutte pour redonner au port de Mutsa-mudu ses lettres de noblesse », ré-torque le président de la République.Azali Assoumani pour qui aucun écartne sera tolérable sur la gestion del’énergie. « Vous avez des droits mais

aussi des devoirs. Payez les factures,dénoncez les incivilités, préservez nosinfrastructures », a-t-il lancé, soute-nant l'action du directeur d'EDA pourune gestion dit-il exemplaire de cettesociété d'État. « Je remercie toutes lesrégions qui investissent elles-mêmes,et leur fait savoir que l’État les sou-tiendra dans tous leurs projets », a-t-ildéclaré. Et le chef de l’Etat de revenir sur

son sujet de prédilection. La luttecontre le séparatisme et le chiisme. «Être ensemble, se soutenir les uns lesautres, avec comme cadre program-

matique les conclusions des AssisesNationales, est ce qui consolideral'unité nationale comorienne. Maisêtre comorien c'est aussi une religion,le sunnisme d'obédience chafiite. Lesravages du chiisme, partout où il a étéintroduit, sont catastrophiques, et lesexemples sont légion : Yemen, Liban,Syrie, Iraq (…) préserver notre héri-tage religieux, c'est aussi cela être co-morien », a-t-il martelé. A noter que celundi, la même délégation a pris la di-rection de Fomboni à Mohéli pour lemême objectif.

Maoulida Mbaé

ASSISES NATIONALESL'heure est à la restitution

Le ministre des affaires reçoit le corps diplomatique

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SOCIÉTÉ LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 3

Quinze partis de la mouvanceprésidentielle sont montés au cré-neau après que des clous aient étédéversés sur la piste d'atterrissage del'aéroport de Badar Salam à Mwali,alors que l'avion présidentiel devaitdécoller. Devant la presse, ces partisont dit condamner avec fermetél’acte « ignoble », ainsi que la publi-cation du communiqué du partiJuwa qui "tente de justifier cet acte".

Des clous sur la piste de l'aéro-port de Fomboni (Mohéli)alors que l'avion du Président

devait décoller. La nouvelle a fait bon-dir la mouvance présidentielle. Une en-quête a été diligentée pour établir ce quis’est réellement passé lundi matin à

Mohéli. « Sans nul doute, c’est un actegrave qui porte atteinte à la sécurité del’Etat », a déclaré Said Larifou du partiRidja, un des 15 partis qui ont tenu uneconférence de presse hier pour «condamner avec fermeté cet acte ». «C’est une tentative d’attentat ! », s'estexclamé l'avocat pour qui les auteurs decet acte savaient pertinemment ce qu'ilsfaisaient. Tous appellent le gouverne-ment à user de tous les moyens pourappréhender les auteurs. « Une fois ar-rêtés, il faut qu'ils soient jugés et qu’ily ait des sanctions sévères et exem-plaires », a renchéri Me Larifou.Pour Djaé Ahamada Chanfi, c’est

l’image du pays qui a été salie. Cemembre du Rdc a dit son inquiétudeface à la rapidité à laquelle la nouvelle

a été publiée sur les réseaux sociaux.Mohamed Chatur Elbadaoui de la Crca dit regretter cette tentative de désta-bilisation de la paix, « unique gage dudéveloppement de ce pays ». « Nous nepardonnerons quiconque veut semerdes troubles dans ce pays », a prévenul'actuel directeur des hydrocarbures. Ilinsiste qu’il y a plus grave encore: « Ils’agit de la publication du communiquédu parti Juwa qui tente de justifier latentative; c'est plus grave que l'acte lui-même! ».Des propos que partage Me Lari-

fou: « Juwa soutient cet acte de terro-risme aux Comores », appuyé parSounhadj Attoumane, conseiller duchef de l'Etat, présent lors de cetteconférence. Il précisera que « c'est le

Juwa côté Barwane qui doit être sanc-tionné » car « ils soutiennent des actesde terrorisme aux Comores ».Les conférenciers appellent tous les

partis politiques de ce pays à condam-ner cet acte, « sinon, qui ne dit rienconsent », a lancé Djaé AhamadaChanfi.

Le parti Cadim a proposé une ra-diation de ce parti dans l’échiquier po-litique du pays « puisque c’est un partiqui ne veut que la guerre ». Sounhadjet Chatur ajouteront: « Instaurer la paixdans ce pays fait partie des recomman-dations de Bazi pour le bilan des 42 ansdes Comores et 15 ans de la chaisetournante ».

Ibnou M. Abdou

AFFAIRE DES CLOUS SUR LA PISTE DE L’AÉROPORT DE MOHÉLI

Said Larifou: "C'est une tentative d'attentat !"

Le rapport final des assises na-tionales a été remis au président dela République, la semaine dernière.Plus tard, Azali Assoumani signerale décret sommant la dissolution duComité de Pilotage des Assises Na-tionales. Des faits qui pousserontSounhadj Attoumane, aujourd'huiancien vice-président du Cpan, àsortir de son silence. Ce dernier ré-clame en effet un audit du Cpan, dé-plorant des "incohérences" sur lagestion financière.

Sounhadj Attoumane sort de sonmutisme. L'ancien vice-prési-dent du Cpan s'est exprimé sur

le déroulement des assises nationales,qui ont pris fin le 12 février dernier.Grand absent des médias durant leprocessus, il expliquera son silence encitant la lourde tâche qu’il exerçait ausein du Cpan: « Pendant trois mois, jeme suis tenu à l’écart des médias. Siaujourd’hui je m’exprime, c’est parceque le travail est fini et on a atteint lesobjectifs visés », a-t-il confié.

Dans son intervention, le conseil-ler du président de la République estrevenu sur l’organisation des assises

sur le bilan des 42 d'indépendance dupays, la "forte mobilisation" de la po-pulation et le travail effectué par lesexperts nationaux.

Concernant la gestion financièredu Comité en charge des assises, M.Attoumane se montre moins conci-liant: « Sur la gestion financière ausein du Cpan, je peux dire qu’il y a eudes incohérences. Il manquait cer-taines pièces justificatives. Et je nesais pas si c’est à cause du temps quiétait un peu court mais les faits se sontdéroulés, poursuit-il. La situation étaitcompliqué; il y a eu un nouveaucomptable nommé par le ministre desfinances », a-t-il déclaré. Pour lui, si le président a appelé à

effectuer des audits pour identifier les"voleurs de la République", ils doiventcommencer par le Cpan. « Un audit auCpan est nécessaire pour faire la lu-mière sur sa gestion financière. Et jesuis le premier à le réclamer car ondoit être les premiers à montrerl'exemple », ajoute-t-il. On parle deplus de 500 millions de francs qui ontservi pour les assises nationales.

Pour ce qui est des recommanda-tions faites à l'issue des assises, Soun-

hadj reste convaincu que le présidentde la République devrait saisir l’op-portunité pour renouveler son mandat:« La tournante reste et c’est une bonnechose. Mais on doit le réaménager,d’où la suppression des postes desvice-présidents », lance-t-il. Interrogésur l'absence de l'opposition aux tra-vaux des assises, le conseiller du pré-sident de la République a dit regretterleur choix. « Le parti Juwa a été le premier à

réviser la Constitution de 2001. Il l’atrafiqué pour qu’elle serve ses intérêts.

Pourquoi ils ne veulent pas s’asseoirpour discuter aujourd'hui ?», s’inter-roge-t-il. Hier c’était eux, et au-jourd’hui, ils sont dansl’opposition...». Tout récemment, leprésident de la République a procédéà la dissolution du Comité de pilotagedes assises nationales. Azali projettedésormais de passer à la phase appli-cation des recommandations des ex-perts, à travers la pédagogie et lasensibilisation de la population.

Mohamed Youssouf

ASSISES NATIONALESSounhadj réclame un audit au CPAN

Sounhadj Attoumane favorable à un audit du CPAN

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SPORT LGDC du Mercredi 21Février 2018 - Page 4

EPS (electronic power systems),est actuellement en phase d’étude defaisabilité dans les deux îles. La so-ciété italienne qui a signé un contratavec le gouvernement comorien àtravers le groupe Vigor, prévoit d’ali-menter Anjouan et Mohéli en éner-gie solaire d’ici la fin de l’année.

L’annonce a été faite à lapresse à l’issue d’une rencon-tre entre la multinationale ita-

lienne et la vice-présidence en chargede l’énergie, hier. Actuellement, desagents seraient sur le terrain pourl’étude de faisabilité de l’installationde deux centrales énergétiques à An-jouan et à Mohéli. Anjouan avec sesbesoins énergétiques de 6 mégawatts,on prévoit d’installer une centrale de 7à 8 mégawatts minimum, tandis qu’àMohéli, où le besoin actuel est de 1mégawatt, EPS prévoit d’y installerune centrale capable de produire 1 à 2

mégawatts.« Nous sommes des spécialistes

des systèmes d’énergie renouvelable.Pour ce qui est de stockage, noussommes intervenus en Australie, auxMaldives, Somalie (où chaque journous donnons de l’énergie à deuxville). Nous sommes intervenus aussien Amérique latine…En utilisant cessolutions les Comores peuvent arriverà une solution énergétique abordable,fiable et durable », annonce GiuseppeArtizzu, le directeur exécutif d’ « elec-tronic power systems », revelant aupassage que ce projet est travaillé de-puis maintenant un an.

Sans doute la multinationale quiest intervenu dans d’autres payscomme la Chine, l’Espagne, et l’Italieva-t-elle produire de l’énergie pour larevendre à la Ma-Mwe qui, à son tourla distribuera à la population. « EPS ales techniques de stocker de l’énergie.Sa méthode nous a séduits, raison pour

laquelle nous avons décidé de passer àl’acte », reconnait le vice-présidentDjaffar. A la question de connaitre lecoût d’investissement, le directeur dela société nationale de l’eau et d’élec-tricité a répondu aux journalistes que

cela ne peux pas se savoir avant la finde l’étude de faisabilité en cours. Parcontre l’échéance du retour d’investis-sement s’étale, elle, jusqu’à 10 ans à encroire le directeur exécutif d’EPS.

Toufé Maecha

ENERGIE RENOUVELABLE :Une société italienne devrait alimenter Anjouan

et Mohéli d’ici la fin de l’année

Le parti RDC a organisé uneconférence de presse samedi, cecipour donner son appréciation sur lesassises nationales. Le parti assureêtre à l’initiative de la suppressiondes postes des vice-présidents et dumaintien de la présidence tournante.

Le 12 février, les assises natio-nales ont pris fin; le docu-ment final a été soumis au

président de la République par les ex-perts nationaux. Samedi, dans uneconférence de presse, le parti RDC(tendance Djaé) a donné son apprécia-tion sur les recommandations faites parles experts nationaux. Une nouvellepage qui s’ouvre pour la population co-morienne à les en croire: « On a troplongtemps vécu dans la misère. Les as-sises nationales riment avec renais-

sance pour le pays. Soyons unis pourla construction de l’archipel », a dit Is-sihaka Djibaba, le secrétaire général dela RDC (tendance Djaé).Lors de cette rencontre avec la

presse, le parti a déclaré être à l’originede la recommandation de la suppres-sion des postes de vice-présidents, du

maintien de la tournante et de la largeautonomie des îles.« On s’est rendu compte que la pré-

sidence tournante était gage de stabilitéet de paix dans le pays. C’est pourquoion a beaucoup insisté sur ce point. Etpour le renouvellement, le mandat serade 5 ans renouvelable une fois. Pas 7

ans comme on le dit dans les réseauxsociaux, poursuit-il. Quant à l’autono-mie des îles, on a jugé qu’un gouver-neur ne peut pas gouverner sans avoirles pleins pouvoirs ».Le parti RDC a dit attendre avec

impatience la mise en place de la pla-teforme institutionnelle suivant les re-commandations des assises nationales,par le président de la République.Enfin, le parti se dit partant pour unéventuel référendum comme l’a évo-qué le directeur de cabinet du présidentde la République la semaine dernière.« Tout ce qu’on fait, c’est pour prépa-rer un meilleur avenir à nos enfants »,a conclu le secrétaire régional de laRDC.

Mohamed Youssouf

POLITIQUELe parti RDC (courant Djaé) :

"La tournante, gage de stabilité du pays"

Le parti RDC tendance Djaé devant la presse

PoliceMoroni: 764 46 64Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

GendarmérieMoroni: 764 49 92Fomboni: 772 01 37Mutsamudu: 771 02 00

ImmigrationNgazidja: 773 42 86Anjouan: 771 01 73Moheli: 772 01 37

AéroportHahaya: 773 15 95Ouani: 771 07 31Moheli: 772 03 71

HÔTELS & RESTAURANTS :Le Select 773 00 31

Port maritimeMoroni: 773 00 08Moheli 772 02 57Anjouan: 771 01 43

HopitauxMoroni:: 773 25 04Fomboni: 772 03 73Mutsamudu: 771 00 34

BanquesBIC: 773 02 43Eximbank: 773 94 01Banque centrale: 773 10 02SNPSF: 764 43 00Meck: 773 36 40

MAMWEMoroni: 773 48 00Mutsamudu: 771 02 09Fomboni: 772 05 18

Numéros utiles

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SOCIÉTÉ LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 5

Au cours d’une visite dans lechantier de Golden Tulip hier, levice-président en charge du tourismeet de l’investissement a annoncé queles trente chambres supplémentairesde l’hôtel Itsandra, devenu GoldenTulip depuis le mois d’août 2017,suite à sa reprise par le groupeVigor, seront opérationnelles danstrois mois.

L’hôtel comptera ainsi plus de 60chambres. Emotions etlouanges ! En charge du tou-

risme, le vice-président Djaffar AhmedSaid s’est rendu à l’hôtel Golden Tuliphier lundi pour constater de visu l’évo-lution des travaux d’extension dudithôtel. C’est dans un sentiment d’émo-tion qu’il a visité le chantier où plus de50 ouvriers s’activent pour les der-nières finitions. « Les trente chambres sont en

cours de finition. Les bungalows sontrénovés, la propreté dans l’hôtel est as-surée…Tout ce qu’on s’est entendu

(dans le contrat) est respecté à la lettre», s’est ému le vice-président, qui ymet ses pieds pour la première fois de-puis la pose de la première pierre il y ade cela six mois environ. Le groupeVigor a signé avec le gouvernementcomorien le contrat de reprise de l’hô-tel Itsandra, le 11 août 2017 pour nonseulement gérer l’existant mais aussi

faire une extension des chambres pouraccroitre la capacité d’accueil.

Devenu depuis Goldent Tulip,l’hôtel devait avoir les trente chambressupplémentaires opérationnelles à lafin de l’année 2017. Mais pour des rai-sons logistiques, elles ne seront livréesqu’en début du mois d’avril prochain,si on s’en tient à l’annonce du vice-

président selon lequel le groupe a de-mandé trois mois de plus pour finir lestravaux. Golden Tulip aura, ainsi, doublé

carrément la capacité d’accueil avec unhôtel de 67 chambres. Et parallèle-ment, l’existant est en cours de réno-vation, histoire d’avoir un standardinternational. Le décor intérieur, lesmeubles… tout est concerné. GoldenTulip qui serait actuellement à 3 étoilesplace la barre très haute. En effet, selonle vice-président Djaffar, il faut allerjusqu’à « 4 étoiles, voire 5 étoiles ! ». « Des gens comme Vigor qui lient

leurs paroles aux actes, nous aimonsbien travailler avec. Non mais franche-ment, Vigor a tenu parole », se félicitele vice-président en charge de l’inves-tissement devant ces investisseurs tan-zaniens, lesquels vont intervenir dansd’autres secteurs tels l’énergie etl’aviation.

Toufé Maecha

HÔTELLERIE : Les 30 chambres supplémentaires

de Golden Tulip bientôt opérationnelles

Le vice président Djaffar avec les responsable de Vigor à l'hotel Itsandra

Exim Bank a ouvert une agenceannexe à Foumbouni, dans leMbadjini. C'est donc la sixièmeagence en Grande Comore. La céré-monie officielle s’est déroulée enprésence d'une foule dense et a vula participation du gouverneur de laBanque centrale des Comores quiencourage vivement la population ày ouvrir ses comptes.

Les habitants du Mbadjinin’auront désormais plus à sedéplacer jusqu’à Moroni

pour effectuer leurs transactions àExim Bank. Il leur est désormais pos-sible de le faire sur place grâce à l’ou-verture d’une agence nouvellementinaugurée à Foumbouni, en présencedes autorités locales. Pour le préfet dela région, Mbadjini contribue au déve-loppement des institutions financières

de la place: « La Meck peut en témoi-gner», a dit Mzé Said Mhoumadi, pré-fet du Sud-Est. Après Moroni en 2007, Mutsa-

mudu et Domoni à Anjouan, Fombonià Mohéli et Mitsamiouli en GrandeComore, le tour revient à Foumbounià Ngazidja. D’après le directeur géné-ral de cette institution financière, la vi-sion de l’Exim Bank Comores est devoir le secteur bancaire comoriens’ouvrir d’avantage dans les régionsafin de se transformer en un centred'affaires de référence. « Nouscroyons au potentiel de cette région deMbadjini et voudrions voir le marchérégional se développer afin de voir undéveloppement économique durableaux Comores », a déclaré Guy Rwa-burindi, directeur général d'EximBank Comores. Pour le gouverneur de la Banque

centrale des Comores, Exim Bank faitpartie des banques venues avec unepolitique d’ouverture. Il rappellera à lafoule, venue nombreuse, qu’il y a 15ans, il n’y avait qu’une seule banque

commerciale. Pour ouvrir un compte,les habitants de la région Mbadjiniétaient dans l’obligation de faire le dé-placement à Moroni, avec toutes lesgalères que cela implique, sacrifianttoute la journée pour une seule opéra-tion, confiera Younoussa Imani. Dans ces circonstances, le gouver-

neur trouvait normal que la populationthésaurise son argent à domicile, «hors circuit bancaire », pour évitertoutes ces contraintes. Aujourd'hui, ilinvite la population de Mbadjini àvenir en masse ouvrir leurs comptescar « pour que les banques disposentde plus de crédits pour le développe-ment, il faut que la population aitconfiance et y dépose leur épargne ».M. Imani annonce la tenue dans lesmois à venir, d'une grande réunion quiva rassembler tous les acteurs clés im-pliqués, les banques, le secteur privé,l’Etat, les organisations patronales,syndicales.

Ibnou M. Abdou

BANQUEExim Bank s'installe dans le Mbadjini

Inauguration de l'agence Exim Bank de Foumbouni

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LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 6SOCIÉTÉ

La nuit du vendredi 16février, le navire a chaviréau petit quai de Moroni où ila été remorqué après unepanne de moteur au large deSingani. Les bagages qu’ilavait transporté, essentielle-ment des produits alimen-taires, sont dans l’eau.

Aen croire SaidMaoulida, le com-mandant du port de

Moroni, le bateau qui est partide Majunga la nuit du 14 fé-vrier, devait arriver à Moronile surlendemain 11h, soit le 16février. Mais tout ne s’estpassé comme prévu. Arrivé àNgazidja, précisément sur lescotes de Singani, le naviredont le moteur est coupé aémis un appel de détresse aucommandement du port de

Moroni. Au final, le comman-dement, le commandement aopté pour Majunga III pouraller remorquer Majunga II le-quel, va accoster au port deMoroni à 18h avec ses 99 pas-sagers et 12 membres d’équi-page sains et saufs.

Les passagers sont des-cendus juste avec leurs ba-gages à main. Quand auxautres bagages, les serviesdouaniers se sont montré unpeu réticents, vu qu’il faisaitencore nuit. Ils les ont priés derevenir le lendemain, samedi.A 22h du vendredi, le navireaccosté à bâbord au bout dupetit quai commence à retour-ner sur soi. Le commandantdu port, alors qu’il se trouvaitchez lui, fut contacté. A sontour, il contacte Moroni Ter-minal, pour emprunter un cha-

land et des amarres. « A monarrivée au port, les amarres deMajunga II commençaient àlâcher une à une. Mais on aquand-même renforcé le cor-dage pour limiter les dégâts »,se souvient le commandant duport. Majunga II avait trans-

porté essentiellement des oi-gnons, ails, poisson sec mais

aussi des planches. Malheu-reusement pour les passagers,beaucoup de ces produits ali-mentaires reposent au fond dela mer, ce qui rend leurconsommation dangereuse. Lesoir du vendredi, les servicesdouaniers, selon un d’eux quenous avons rencontré au port,déplorait un manque de visibi-lité pour procéder aux

contrôles et tout l’écheveau deformalités pour sortir les ba-gages. « Madagascar est unpays via lequel beaucoup deproduits illicites entrent auxComores. Pour des raisons deprudence, nous avons préféréattendre jusqu’au matin ». Unmatin pour sortir les bagageshors de l’eau !

Toufé Maecha

TRANSPORT MARITIME :Le navire Majunga II a chaviré,

les passagers pleurent leurs bagages

Navire Majunga 2 chaviré au port de Moroni

La gouvernance environ-nementale, au cœur d'unatelier de sensibilisationtenu samedi dernier. Au tourdes maires et les structuresengagées à la cause de l’en-vironnement d'être sensibili-sées sur les objectifs

climatiques de Rio.

Le commissariat encharge de l'environ-nement de Ngazidja

a lancé le projet ANCARII.Un projet visant au renforce-ment des capacités de gestionmultifactorielle, coordonnée et

décentralisée de l'environne-ment pour atteindre les objec-tifs de la convention de Rio. «L'atelier qui nous réunit ences lieux, requière notre grandintérêt face à une menace sé-rieuse de notre survie sur laterre », a déclaré Moisuli Mo-

hamed Aziri. Le commissaireà l'environnement de l'île deNgazidja fait savoir que leprojet en question permettrad'intégrer les besoins environ-nementaux mondiaux et lesdispositifs des accords multi-latéraux sur l'environnementdans le cadre législatif et ré-glementaire national. Et M. Mohamed de sollici-

ter l'expertise des maires pourla planification. « Nous de-vons prendre en compte lemode de vie des habitants,prendre en compte égalementla spécificité de chaque ré-gion. A nous d'être inventif no-tamment sur la ville de demain», a-t-il assuré. Même réactionpour Abdourahim Said Bacar,secrétaire général de l’Exécu-

tif de Ngazidja pour qui, le ca-ractère transversal du projetporte sur la valeur stratégiquede la gouvernance décentrali-sée comme approche d'appro-priation et participative dans lecadre des conventions de Rio.« La présence à cet atelier

de toutes les parties prenantessurtout les Maires, les repré-sentants des communes et lespartenaires nationaux est ungage pour une meilleure com-préhension et une bonne ap-propriation du projet », a-t-ilfait savoir. Et M. Said Bacard'appeler à mettre l'accent surla modalité managériale duprojet et les rôles des parte-naires clés.

Maoulida Mbaé

ENVIRONNEMENTLancement du projet ANCARII

Le projet ANCAR 2 est lancé

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LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 7SOCIÉTÉ

La campagne du marathon pourla présidence de la Fédération deFootball des Comores (Ffc) bat sonplein. Youssouf Chaéhoi est l'un desprétendants à la succession de Tour-qui Salim à l'occasion de l'assem-blée générale élective du 24 févrierprochain. Au cours d'une confé-rence de presse, tenue à Moroni hiermardi, il expose un programme am-bitieux, sur lequel resplendissententre autres, reforme administrativeet financière, promotion des acteursessentiels du football comorien etlutte contre la corruption et la vio-lence.

Le principal slogan de notrecandidat illustre le combatqu'il se prépare à livrer une

fois élu : « le changement est possible,le redressement c'est par nous, c'est lemoment où jamais et j'y crois ». Maispour y parvenir, il brandit une véritablepolitique d'innovation. « C'est mon en-gagement des 18 mois à la tête de laFfc », clarifie l'audacieux candidat, ori-ginaire de Hamahamet. Il compte ab-solument réformer la gestionadministrative et financière de l'insti-

tution et ses antennes collaboratrices,dont les Ligues, les Districts et lesClubs. « Je mettrai en place également des

mécanismes de lutte contre le clienté-lisme, la corruption et la violence etdes mesures draconiennes pour les ac-teurs de ces fléaux », avertit le respon-sable démissionnaire du départementdes Licences + de la Ffc. Ce dernierpartage la thèse selon laquelle le salutde toute discipline sportive repose surl'instruction. Ce qu'il envisage : « Pro-mouvoir la formation des cadres tech-niques de football de base, des jeunes

arbitres, des administrateurs des clubs,la création des centres de football dansles îles, en motivant ce qui existedéjà».

Football, jeu avec des valeurséthiques

Parmi les raisons qui l'on poussé àrendre son tablier à la Ffc, après troisans de loyaux et fructueux services, ilse serait rendu compte que l'institutionse montre réfractaire à toute politiquenovatrice, notamment les opérations dediagnostic, de thérapie et des perspec-

tives d'avenir objectives et productives.« Les commissions élues des financeset d'audit, imposées par la Fifa n'exis-tent pas. Tout se passe dans l'opacitétotale. Je suis optimiste quant à unchangement des mentalités. Il suffit dechanger les hommes », rappelle cet ex-président rénovateur de Meck Mbeni.En clair les indicateurs, entre autres, deperformance, de transparence, etc. res-tent utopiques à la Ffc. Celui que beaucoup, à tort ou à rai-

son, donnent favori à la succession deTourqui Salim, compte initier une vé-ritable politique de mobilisation defonds, primer les clubs champions etcréer des économies d’échelles au pro-fit de tous les clubs, qui sont pratique-ment déficitaires. En guise deconclusion, Youssouf Chaéhoi déclare: « Je veux faire du football comorienun jeu avec les valeurs éthiques, dansun atmosphère paisible, redonner del'envie aux spectateurs, complètementdésintéressés, de la discipline et fairede notre pays, petit qu'il soit, l'une desmeilleures nations de football enAfrique et dans le monde ».

BM Gondet

La 2e tentative, après janvier2014, de Djibouti pour l'organisa-tion des Jeux des jeunes de la Com-mission de la Jeunesse et des Sportsde l'Océan indien (Cjsoi) a fait unécho réconfortant. En avril pro-chain, les jeunes de la sous région seretrouveront à Djibouti à l'occasionde la 11e édition de ce prestigieuxrendez-vous de la Jeunesse et dessportifs.

Mais, Mayotte, jusqu'à là,traitée par la charte de cesjeux comme entité neutre,

est aujourd'hui, 101e département fran-çais. L'île s'insurge et réclame enconséquence la reconnaissance prag-matique de son image, innovée. La dé-légation sportive mahoraise, sous lahoulette de Madi Vita, président duCentre régional des œuvres sportives(Cros), compte sortir d'une situation «bâtarde » pour jouir enfin de son nou-veau statut (département français),malgré la réticence de la France. Laministre des sports du gouvernementfrançais, « Laura Flessel souhaite cetteannée envoyer une délégation unique,composée d'athlètes mahorais et réu-

nionnais, filles et garçons, sous uneseule bannière, baptisée « France del'Océan indien ». Si ce scénario périlleux voit le jour,

la délégation mahoraise (officiels, staffadministratifs et techniques, Jeunesse,artistes, sportifs, musiciens, etc.) seprésentera avec divers signes emblé-matique de bleu, blanc et rouge. Ce qui est interdit par la charte de

l'événement. A titre d'information, pources Jeux des jeunes, « il n'y a pasd'hymne et la notion de drapeau n'estévoquée que quand on est au podium.Cette attitude flegme et solidaire évite

l'humiliation, où seule Mayotte ne pou-vait avoir son drapeau national ». Quefera un glorieux athlète mahorais, unefois hissé au podium ? Et avec la ban-nière de « France de l'Océan indien »,quantitativement, Mayotte pourrait êtresous représentée. Au secours, SalimHafi, ministre des sports et IbrahimBan Ali, patron du Cosic, le spectre hu-miliant vécu à la Réunion en 2015,semble pointer à l'horizon !

Bm Gondet

FOOTBALL : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE DE LA FÉDÉRATIONYoussouf Chaehoi : "Changer les hommes

pour changer les mentalités"

DJIBOUTI : JEUX DES JEUNES DE L'OCÉAN INDIEN

Mayotte s'insurge et réclame la reconnaissance de son statut

Youssouf Chaéhoi en plaine conférence de presse.

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LGDC du Mercredi 21 Février 2018 - Page 8SOCIÉTÉ

La famille de Karim,jeune homme décédé dansdes circonstances douteuses,demande la lumière sur cetteaffaire. Dans une confé-rence de presse, tenue ven-dredi dernier, ses prochesaccusent la justice de lenteuret condamnent les propostenus par un gendarme surles ondes de l’Ortc sur lescirconstances de la mort dece jeune homme qui a suc-combé à ses blessures il y aune semaine.

Karim Aladin est dé-cédé dans la nuit dulundi 5 février dans

des circonstances douteuses.Sa famille et son quartier,Bacha à Moroni, sont

convaincus que leur fils a étélâchement battu à mort. Dansune conférence de presse, ilsréclament que justice soitfaite: « C’est justement la jus-tice qui devrait nous donnerdes éclaircissements sur lamort de Karim. Jusqu’à main-tenant, nous ne comprenonsabsolument pas », a regrettéBen Abdallah Gigi, un jeunedu quartier où résidait la vic-time dans une conférence depresse vendredi après-midi. Alors que l'enquête se

poursuit, Abdallah Ibrahim,gendarme, s'est exprimé surles ondes de l’Office de laRadio et Télévision Nationaledes Comores (ORTC). Sespropos ont mis hors d'eux lesproches du défunt, notamment

son quartier Bacha, qui esti-ment que M. Abdallah « avraiment minimisé les faits».Pour Gigi, la justice doit leurrendre compte de l’évolutionde l’enquête « mais hélas, ellene nous informe pas alors quele procureur de la République,

qui était le premier à intervenir(...) nous a promis d’ouvrirune enquête judiciaire. C'estun acte criminel; la justice estvraiment lente pour le coup »,a-t-il regretté. Désormais, le quartier

Bacha assure qu'il va prendre

ses propres mesures de sécu-rité. « Nous allons surveillernotre quartier. Même siquelqu'un s'y présente pourlouer une maison, il faut quenous sachions d’où il vient »,précise Gigi qui encourage lesautres quartiers de la capitaleà en faire autant. Le père de lavictime annonce, pour lesjours à venir, une marche dansla capitale pour dénoncer lesactes criminels. « Nous atten-dons l’autorisation du préfetqui nous a expliqué attendre àson tour, d'avoir l’autorisationdu ministre de l’Intérieur ». Leministre en question, Moha-med Daoudou, alias Kiki, estlui-même natif du quartier deBacha.

Ibnou M. Abdou

AFFAIRE KARIM ALADINSes proches demandent des éclaircissements

Conférence de presse à Bacha sur affaire Karim Aladin

1. L’invitation à soumissionnersuit l'avis général d'acquisition qui aété publié sur UNDB online et sur lesite Web du Groupe de la BanqueAfricaine de Développement sousles références respectives AfDB840-11/15 du 30 novembre 2015 et GPN- Comores - Projet de Renforcementdes Capacités Institutionnelles - PRCIII - 12 2015 du 02 décembre 2015.

2. L’Union des Comores a reçuun financement du Groupe de laBanque Africaine de Développementdans le cadre du Projet de Renforce-ment des Capacités Institutionnelles(PRCI) Phase II. Il est prévu qu'unepartie des ressources de ce don soitutilisée dans le cadre du contrat pour«Acquisition, Installation et Confi-guration des Equipements de Topo-graphie de l’AdministrationGénérale des Impôts et des Do-maines (AGID) ».

3. La Structure d’Exécution duPRCI Phase II, qui est placée sousl’autorité du Ministère des Financeset du Budget, invite par le présentAppel d’Offres International, qui estconstitué d’un lot unique, les soumis-sionnaires éligibles à présenter, souspli fermé, leurs offres pour la Fourni-ture, Installation et Configuration desEquipements de Topographie del’Administration Générale des Impôtset des Domaines (AGID).

4. Les soumissionnaires éligi-bles intéressés peuvent obtenir des in-formations complémentaires etinspecter le dossier d'appel d'offres aubureau de la Structure d’Exécution duProjet de Renforcement des CapacitésInstitutionnelles (PRCI) Phase II,Quartier Malouzini-Moroni B.P :7755 Moroni – Union des Comores ;Tél : (+269) 773 94 80 / Fax : (+269)773 95 54 ; email :

[email protected].

5. Un jeu complet de dossierd'appel d'offres peut être acheté parles soumissionnaires intéressés sursoumission d'une demande écrite àl'adresse indiquée ci-dessus et suiteau règlement d'un droit non-rembour-sable de « Vingt-cinq mille francs(25 000) Francs comoriens ou sonéquivalent dans une monnaie libre-ment convertible ».6. Les dispositions dans les

instructions aux soumissionnaires etdans les conditions générales ducontrat sont les dispositions du dos-sier d'appel d'offres de la BanqueAfricaine de Développement : Acqui-sition de biens.

7. Les offres doivent être sou-mises à l'adresse ci-dessus au plustard le 30 mars 2018 à 10 heures 30min (heure locale) et doivent être ac-

compagnées d'une garantie de sou-mission d’un montant de :

- Trois millions de francs como-riens (3 000 000 KMF) (ou sonéquivalent dans une monnaie libre-ment convertible.

8. Les offres doivent être va-lides durant une période de cent vingt(120) jours suivant la date limite dedépôt des offres.9. Les offres seront ouvertes

en présence des représentants dessoumissionnaires qui désirent êtreprésents et ce le 30 mars 2018 à 11heures 00 min dans les bureaux duProjet de Renforcement des CapacitésInstitutionnelles (PRCI) Phase II,Quartier Malouzini-Moroni B.P :7755 Moroni – Union des Comores ;Tél : (+269) 773 94 80 / Fax : (+269)773 95 54 ; email :[email protected]

Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles (PRCI) phase II(PRCI II – Comores)-----------------------------

STRUCTURE D’EXECUTION DU PROJET

Don n°: 5900155009251 / Projet n°: P-KM-KA0-002

Avis d’Appel d’Offres International

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DEDEVELOPPEMENT

UNION DES COMORESMINISTERE DES FINANCES ET, DU BUDGET