journal interne des rp avril 2013

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Avril 2013 Le journal des L’expérience d’abord ! EDITO Comment « NewsPapeR » deviendra-t-il en septembre « Le P’tit RP » ? La mise en page, la promotion ou encore les rubriques. Ce sont les problèmes que vous avez soulevés lors de notre sondage sur le journal interne. Depuis plusieurs semaines, nous travaillons sur son aspect promotionnel. Et vu que nous sommes dans l’ère des réseaux sociaux, l’outil communicationnel principal du futur journal sera la page Facebook « Le P’tit RP ». Vous y trouverez un agenda, un plan du journal, un suivi des articles parus et enfin la date de parution du journal. La page sera aussi, nous l’espérons, un endroit d’échange. Nous envisageons de changer certaines rubriques, voire d’en ajouter de nouvelles, pour la prochaine publication, pour mieux répondre à vos attentes. Nous espérons que « Le P’tit RP », le prochain journal, verra un jour son contenu apposé sur un format papier, et que cette nouvelle mise en page « en ligne » vous plaira. Travailler à l’amélioration du journal interne est quelque chose de très enrichissant, et voir nos idées se concrétiser l’est encore plus. En espérant avoir été à lécoute de vos remarques, merci de votre participation à notre sondage! Notre groupe vous souhaite une très bonne lecture. Marie Coste, Morine Gilles, Arthur Lamalle, Sarah Lecarte et Pauline Libert Sommaire What’s up in PR ? P 2 à 5 Entretien avec… P 6 Erasmusons-nous P 7 Que sont-ils devenus ? P 8 Trucs et astuces P 9 Mieux connaître ses études P 11 et 12 Portrait RP P 13 à 15 Que fait-on à Liège? P 16 Journal interne réalisé par les étudiants de 2 e année Relations Publiques - Cours de Relations Publiques - Mme Chiarlitti Haute Ecole de la Ville de Liège - Catégorie économique

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NewsPapeR Le journal interne de la section Relations Publiques - Cours de Mme Chiarlitti

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Avril 20

13

Le journal des

L’expérience d’abord !

EDITO Comment « NewsPapeR » deviendra-t-il en septembre « Le P’tit RP » ?

La mise en page, la promotion ou encore les rubriques. Ce sont les problèmes que vous avez soulevés lors de notre sondage sur le journal interne. Depuis plusieurs semaines, nous travaillons sur son aspect promotionnel. Et vu que nous sommes dans l’ère des réseaux sociaux, l’outil communicationnel principal du futur journal sera la page Facebook « Le P’tit RP ». Vous y trouverez un agenda, un plan du journal, un suivi des articles parus et enfin la date de parution du journal. La page sera aussi, nous l’espérons, un endroit d’échange. Nous envisageons de changer certaines rubriques, voire d’en ajouter de nouvelles, pour la prochaine publication, pour mieux répondre à vos attentes. Nous espérons que « Le P’tit RP », le prochain journal, verra un jour son contenu apposé sur un format papier, et que cette nouvelle mise en page « en ligne » vous plaira. Travailler à l’amélioration du journal interne est quelque chose de très enrichissant, et voir nos idées se concrétiser l’est encore plus. En espérant avoir été à l’écoute de vos remarques, merci de votre participation à notre sondage!

Notre groupe vous souhaite une très bonne lecture. Marie Coste, Morine Gilles, Arthur Lamalle, Sarah Lecarte et Pauline Libert

Sommaire What’s up in PR ? P 2 à 5

Entretien avec… P 6

Erasmusons-nous P 7

Que sont-ils

devenus ?

P 8

Trucs et astuces P 9

Mieux connaître ses

études

P 11 et 12

Portrait RP P 13 à 15

Que fait-on à Liège? P 16

Journal interne réalisé par les étudiants de 2e année Relations Publiques - Cours de Relations Publiques - Mme Chiarlitti

Haute Ecole de la Ville de Liège - Catégorie économique

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WHAT’S UP IN PR ?

Berlin, Berlin

Au mois de mai, les étudiants de 2e année Relations Publiques vont se rendre à Berlin, dans le cadre des cours de Tourisme et de Ressources naturelles et culturelles. Un voyage à la découverte de la ville, de la culture, des traditions et des styles de vie à Berlin.

Avec la réunification et le transfert du gouvernement allemand de Bonn à Berlin, la ville a retrouvé son aspect mondain. Aujourd’hui, elle se trouve à la troisième place, après Paris et Londres, sur la liste des villes les plus visitées en Europe. Mais qu’est-ce qui la rend si spéciale ? C’est clair : c’est sa longue histoire changeante. L’histoire d’une ville qui était divisée en deux. Aussi, les diverses tendances culturelles qui s’y

retrouvent. S’ajoute enfin le grand boom de la construction dans l'est et dans l’ouest de Berlin, où les architectes les plus célèbres sont immortalisés. On peut dire que Berlin bénéficie du statut de lieu incontournable, un lieu qu’il faut avoir vu une fois dans sa vie, avec des sites touristiques comme « Checkpoint Charlie », le « Mur de Berlin » avec ces images d’artistes nationaux et internationaux, le Zoo de Berlin etc.

Un tourisme qui augmente de plus en plus

Depuis 2003, le tourisme a fort augmenté, même doublé. Si on voyage à Berlin, on retrouve particulièrement des touristes jeunes qui viennent de toutes les régions du monde.

La promotion de la ville est orientée vers l’image d’une ville urbaine, cosmopolite, ouverte et historiquement intéressante. La fameuse

expression connue du bourgmestre de la ville, Klaus Wowereit, « Berlin est pauvre mais sexy » est toujours utilisée pour faire la promotion de la ville. Une promotion qui est faite par des portails comme « visitberlin.de », auxquels on peut s’adresser pour toutes les informations touristiques.

Avec des nombreuses possibilités de sortir et de s’amuser, Berlin attire les touristes. Pour ceux qui veulent visiter des comédies musicales ou des spectacles de danse, le choix est large. Des shows comme le « Blue man group », « Danse des vampires » et « Hinterm Horizont », … sont bien populaires à Berlin. Pour ceux qui veulent faire la fête, des clubs connus comme le « Matrix » ou le « Watergate » sont toujours des adresses populaires, aussi bien chez les touristes que chez les Berlinois.

Découvrir la ville d’une façon originale

À côté des possibilités de découvrir la ville, en bus hop-on-hop-off ou en croisière sur la Spree, on peut aussi faire un tour de la ville dans une Trabi (« Trabi Safari »). Il y a aussi la possibilité de louer une Trabi pour découvrir la ville soi-même. Au temps de la RDA, la Trabi était presque la seule voiture que l’on connaissait en Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, ces petites voitures permettent une découverte amusante de la ville.

Fabienne Rauw

Les tops 5 des sites touristiques à Berlin:

1. La porte de Brandebourg

2. La tour de TV de Berlin

3. Le Reichstag

4. L’île aux Musées

5. Le zoo à Berlin

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Prenons le pouls des stages !

Le stage est le passage marquant la fin d’un cursus, mais surtout le début de la vie active. Plusieurs étudiantes de troisième année Relations Publiques ont accepté de répondre à mes questions afin de nous faire part de leur quotidien loin des murs de notre école. Angleterre, Espagne, Belgique, Luxembourg… Embarquons dans l’univers des stages !

« J’apprécie énormément mon stage. J’apprends beaucoup, mes collègues sont très sympathiques.»

Gwen Hebette est en stage à Wemperhardt au Luxembourg chez Inside Out communication où elle a très vite intégrée grâce à son bagage

linguistique, outil non négligeable de notre formation ! Ses tâches sont multiples. Elle réalise des publireportages, elle crée des sites web, s’occupe de stratégie marketing ou encore de la promotion des clients via internet. Même si elle s’y sent bien, elle passe parfois huit

heures par jour derrière un ordinateur, ce qui peut donc sembler long et rébarbatif. Et Comment sont les Luxembourgeois qu’elle côtoie? « Certains clients luxembourgeois ne sont pas toujours très amicaux. Ils ont leur mentalité et leur façon de vivre. Le Luxembourg est un petit pays très riche. Les patrons des entreprises (donc nos clients) aiment nous le répéter. »

« J'apprécie mon stage. La machine a eu un peu de mal à se mettre en route, mais maintenant, elle est lancée. »

A la différence des autres étudiantes, Elise Cornet ne fait pas un stage dans une agence de communication. En effet, elle évolue chez XL Studio à Harzé, une maison de production qui réalise des spots TV et radios, des films d’entreprise,… C’est fièrement qu’elle dit avoir réalisé le site web de l’entreprise qui était vide à son arrivée. A l’instar des autres membres de troisième, si Elise ne s’est pas orientée dans le monde de l’événementiel, elle s’en défend : « Comme il n'y a pas énormément de débouchés dans l'évènementiel, j'avais envie de quelque

chose de totalement nouveau, qui me permettait d'apprendre au quotidien ». Comme il s’agit d’une petite entreprise, il lui arrive de délaisser sa fonction de stagiaire en RP au profit de travaux administratifs. L’élément « plus » de ce stage ? Un partenariat avec « jour de fête », là où son amie Florence, également étudiante en troisième année, fait son stage. C’est donc ensemble qu’elles travaillent au développement de deux émissions culinaires. Et tout ça par le plus grand des hasards. Le monde est petit, comme on dit !

« C’est une expérience unique, même si mes tâches ne sont pas trop portées sur le travail de RP. »

Wivinne Van den Abelle est à Londres dans l’ « International Partnerships Office » (IPO) du Regent’s College London où,

grâce à sa nationalité belge appréciée des Londoniens, elle n’a éprouvé aucune difficulté à s’intégrer. Elle accomplit des tâches nombreuses et diverses qui sont moins axées sur les Relations Publiques et pourtant, elle est très heureuse de son stage qu’elle trouve très enrichissant. Il lui permet d’acquérir un esprit créatif, réactif et polyvalent. Son anecdote ? « Quand un des membres du staff part à l’étranger, il ramène toujours une « spécialité » du pays dans lequel il est parti. Deux fois par mois, la manager de l’IPO apporte un gâteau ou des cookies, et en fait profiter tout le staff pour le remercier de son travail. ». Et enfin, sous le temps pluvieux de Londres, elle me décrira sa nouvelle ville d’adoption comme suit : « Londres est une ville multiculturelle. C’est impressionnant de rencontrer autant de personnes différentes dans une même ville, d’autant plus que chaque culture se respecte. Ici, les plats chinois et indiens sont rois. » « Les tâches ne sont pas toujours en rapport avec mes études, mais c’est enrichissant d’apprendre quelque chose dans un autre domaine. »

Voici ce que déclare Caroline Cargnino qui se trouve à l’université de Southampton en Angleterre. Comme vous pouvez le remarquer, une fois de plus, son stage ne concerne pas uniquement les Relations Publiques,

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et pourtant, elle s’épanouit dans ce nouvel environnement. Southampton est une petite ville avec deux grosses universités, ce qui lui donne un

caractère estudiantin et permet ainsi à Caroline de rencontrer d’autres étudiants. A Southampton se trouve également Maud Köttgen qui nous donne quelques conseils !

Les conseils de Maud

- Chercher son stage tôt à l'avance si on veut le trouver par soi-même.

- Eviter de rester avec des francophones.

- Prévoir un certain budget avant de partir. On dépense toujours plus que ce que l'on pense.

- Essayer de travailler son anglais même hors de son stage.

- Essayer de s'engager un maximum dans ce qu'on fait, intégrer l'équipe et montrer notre motivation.

« C’est une ville avec beaucoup d’histoire. C’est une ville très dynamique, à quelques kilomètres de la plage, à quelques kilomètres de la neige où on peut skier, et il y a beaucoup à voir culturellement.»

La ville où se trouve Jenny Drösch ? Grenade, en Andalousie. Si son stage la satisfait peu, en raison de ses tâches essentiellement administratives, elle est conquise par la ville et sa population. Les Espagnols ont une tout autre mentalité, ce qui fait qu’elle s’intègre facilement n’importe où. Sur son lieu de stage, elle adore ses collègues mais surtout l’apprentissage de la langue espagnole, qui fait qu’elle ne regrette en rien d’être partie en Espagne. Avec une passion certaine pour son nouveau pays d’adoption elle déclare : « Qui dit Grenade, dit l’Alhambra et la Sierra Nevada. Grenade est ainsi au cœur de l’Andalousie, entourée par de merveilleuses villes comme Séville, Cadiz, Málaga,… La ville est une ville universitaire, tenant 60.000 étudiants. » A l’entendre, c’est sûr, l’Andalousie devrait être la destination incontournable de nos prochaines vacances.

« Je fais beaucoup de rédaction : des articles pour le magazine, pour le site web, des communiqués de presse. » Kerby Manise est en stage chez Plan Belgique à Bruxelles. Un stage qui correspondait vraiment à ce qu’elle recherchait. Elle affirme: « J’évolue dans un environnement bilingue, les langues ont donc une place importante au quotidien. Je fais des traductions anglais-français et néerlandais-français tous les jours. » Et si c’était à refaire ? « Je suis dans un domaine - l’humanitaire - qui m’apporte un plus sur le plan personnel, c’est ce que je recherchais aussi. » Elle poursuit : « J’acquiers aussi des connaissances dans d’autres domaines (la politique internationale, le droit,...) grâce aux missions de l’ONG dans laquelle je suis. ». A titre anecdotique, la communication interne se fait exclusivement par e-mail, et donc elle reçoit ses tâches via cet outil. « Pour ce qui est du travail concrètement, ils m'ont dès le début laissé proposer mes idées et me donnent beaucoup de liberté. » Maude Lentz est à Madrid et travaille chez Agencia Quality. Elle touche à tout ce qui concerne le monde des Relations Publiques comme le sponsoring, la gestion de site internet, la promotion, l’organisation d’évènements,… Elle n’a pas eu de problème à s’intégrer même si au début, elle éprouvait des difficultés à assimiler la langue, vu que les Espagnols parlent très vite. Quant à ses collègues ? : « Les personnes sont très aimables et malgré la barrière de la langue elles me font confiance. De plus, ils sont très à l'écoute, patients et m'expliquent tout de A à Z. » Mes interviews montrent, une fois de plus, l’importance du choix du stage dans notre formation. Consultez la farde « Carnet de stage » pour obtenir plus d’informations sur les expériences de cette année ! Pauline Libert

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No Committee, No Party !

On entend souvent parler du comité RP tenu par les élèves de 2e année, mais finalement à quoi sert-il ? Qui de mieux que la présidente du cru 2012-2013 pour vous en parler ?

C’est un fait : Comité RP et soirées sont indéniablement liés. Mais la mission du comité s’étend au-delà de l’aspect purement festif. Notre équipe, composée de huit membres motivés et dynamiques, s’est donné comme objectif cette année de renforcer les liens entre les étudiants. Et quoi de mieux qu’une soirée dans une ambiance bonne enfant pour créer de nouvelles amitiés ? De plus, nous tentons de faire bouger les choses en amenant une visibilité à la section Relations Publiques afin de la faire connaître au plus large public possible.

Le comité RP 2012-2013

Une question d’argent

Le comité, c’est également l’occasion de générer des bénéfices. Cette année, ceux-ci seront reversés à l’ensemble de la classe lors de notre voyage à Berlin organisé dans le cadre du cours de Tourisme. Ils nous permettront aussi de posséder des fonds dans le but de mettre sur pied notre futur projet de 3e année.

Au cours du mois de décembre, nous avons innové en proposant des pulls à l’effigie de notre section. La finalité de cette action était de créer une identité propre aux étudiants de RP à l’instar des universités et de garder un petit souvenir de notre passage en RP. Même si l’opération n’a pas eu le succès escompté, nous espérons qu’elle sera renouvelée par de futurs étudiants et qu’elle deviendra une véritable institution au sein de la

section Relations Publiques.

De la théorie à la pratique

Si travailler dans un bureau ne vous intéresse pas et que vous voulez être sur le terrain, alors le secteur de l’évènementiel est fait pour vous ! Sachez que l’organisation de soirée par le biais du comité est un excellent exercice car il permet de passer de la théorie à la pratique et de vous confronter aux difficultés propres a métier de chargé de Relations Publiques.

Hélas, Ce que l’on ne nous apprend pas sur les bancs de l’ECSSAC, c’est la gestion du stress. Même si rien n’y paraît, organiser une soirée amène son lot d’adrénaline. Les obstacles peuvent s’avérer nombreux et il faut être capable, en cas d’imprévu, de s’adapter rapidement à une nouvelle situation.

Vous vous êtes éclatés jusqu’au bout de la nuit à notre première soirée « LA MOUSSE TACHE » ? Vous savez sans doute que le comité remet le couvert et organise, en continuité avec son premier thème, sa deuxième soirée intitulée « LE BAR BUT ». Celle-ci aura lieu le mardi 30 avril à La Basse-cour, une salle fraîchement inaugurée en plein cœur du Carré. Il s’agira de la dernière occasion de faire la fête avant les examens. Nous vous attendons nombreux ! Alors : A vos barbes, prêts ? Partez !

« Le BAR BUT »

Quand? Le mardi 30 avril dès 21h

Où? A la Basse-cour (Rue Tête de Bœuf 8)

Combien? 5€ + une surprise

Carla Lo Presti

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ENTRETIEN AVEC…

La communication écrite selon Madame Neven

Comment améliorer notre communication écrite ? Pour les besoins de mon article, je suis allé interroger Madame Neven. J’en ai profité pour en savoir un peu

plus sur son parcours…

Depuis 2007, elle donne le cours de Correspondance, rapport et communication à la en Relations Publiques à la HEL. Diplômée en Arts et Sciences de la communication de l’Université de Liège, tout en commençant à travailler, elle obtient un DEA en Relations internationales et en Politique européenne. Ensuite un master en Langues et littératures romanes. Comme elle souhaite devenir Professeur de français langue étrangère, elle part deux ans en Espagne, où elle peut enseigner. Après son master, on lui propose un poste d’assistante à l’ULg. C’est après son doctorat qu’elle rejoint la Haute Ecole de la Ville de Liège et passe son CAPAES. L'enseignement n’était donc pas vraiment un terrain inconnu pour Madame Neven qui avait déjà enseigné un an en promotion sociale et six ans à l’Université.

Avec les cours de langues, le cours de Correspondance est un des cours les plus importants de la formation. Pensez-vous qu’on lui accorde une juste place par rapport aux autres cours ?

Oui. Le français est extrêmement important. On est de plus en plus dans une société de l’écrit et de la communication. Il est donc vraiment important de maîtriser la langue française.

Avec le cours de RP, votre cours est le seul à aborder la communication écrite. Comment travaillez-vous cela avec vos étudiants ?

Il y a trop peu d’heures pour travailler l’écrit. C'est en effet un travail qui se fait sur la durée et de façon personnalisée. Il faudrait pouvoir travailler en petits groupes ou en ateliers, et en mélangeant les niveaux. Mais cela est assez difficile à mettre en pratique. D’autre part, c’est

un travail qui demande beaucoup d’implication de la part des étudiants et tous n’en sont pas conscients. En deuxième année, les étudiants voient l'article et le communiqué de presse. En première année, nous voyons le CV et la lettre de motivation. Je leur demande également la rédaction d’un programme pour l’organisation d’une journée ou d’un week-end. En plus de cela, le rapport de leur rencontre avec un chargé de Relations Publiques est également pris en compte, ainsi que les deux examens qui sont entièrement écrits.

De nombreux diplômés sortent des études en ayant de grosses difficultés avec le français écrit. La maîtrise du français ne devrait-elle pas être une condition indispensable à l’obtention de son diplôme ?

La maîtrise du français est indispensable. Il ne faut pas se contenter uniquement de QCM lors des examens écrits. Tous les cours doivent aussi évaluer les étudiants sur leur capacité à rédiger. J’organise un test de français au début de la première année. Les étudiants en difficulté suivent alors des remédiations. Force est de constater que les bacheliers avec une maîtrise insuffisante du français restent souvent bloqués sur le marché de l’emploi. Mais il n'y a pas que l'orthographe. Le style compte aussi. Nous sommes dans une période où l’on choisit les meilleurs et le fait de ne pas posséder cet atout désavantage le futur travailleur, car dans de nombreuses entreprises, la sélection se fait toujours sur base d’une épreuve écrite.

L’école pourrait-elle mettre quelque chose en place pour améliorer l’expression écrite en français de ses futurs diplômés ?

La remédiation. Ensuite, pousser les élèves à lire encore et encore. On pourrait imaginer des ateliers de lecture/écriture. Les étudiants liraient par exemple le journal pendant une heure. Suivrait l'écriture. C’est un exercice qui permettrait à la fois de travailler la curiosité, d’entretenir son information sur le monde, de travailler l’écriture… Il s’agirait d’un enseignement où l’élève est beaucoup plus responsabilisé. Le français serait vu comme une langue étrangère.

L'idée est lancée ! Tom Margraff

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ERASMUSONS-NOUS

Changez d’hémisphère avec l’Erasmus !

Les étudiants le savent bien, l’apprentissage d’une langue étrangère requiert patience, travail et peut s’avérer ennuyeux, voire même laborieux pour certains. Saviez-vous que nous pouvons être plus efficaces dans notre apprentissage ?

Prendre conscience du mécanisme de notre cerveau peut dès lors s’avérer être d’une grande utilité.

Deux hémisphères complémentaires !

Notre cerveau est composé de deux

hémisphères distinctifs et complémentaires : le gauche et le droit. L’hémisphère gauche permet de parler une

Source : cestclair.fr

langue étrangère correctement par une approche analytique et structurée (règles de grammaire, exercices, compréhension à l’audition détaillée, restitution orale d’un vocabulaire précis,...). Quant à l’hémisphère droit, il est plus réceptif à l’intonation, au contexte. Il permet de parler une langue étrangère de façon fluide par une approche plus globale, plus synthétique. C’est dans ce même hémisphère que sont traités les musiques, images, émotions et sentiments.

C’est donc à travers des activités ludiques et des mises en condition dans un environnement réel que le cerveau droit sera stimulé. De plus, cet apprentissage a l’avantage de s’inscrire dans la durée (exemple : lorsque l’on a appris à faire du vélo, c’est pour la vie). Bien que l’hémisphère gauche joue un rôle important dans l’apprentissage d’une langue étrangère, la stimulation du cerveau droit est indéniable.

L’Erasmus, une piste intéressante !

Partir en Erasmus est profitable pour entrainer son cerveau droit. En effet, lorsqu’on est baigné dans les gestes du quotidien, que l’on doit s’impliquer personnellement, se débrouiller pour se faire comprendre, c’est bien notre hémisphère droit qui va stimuler notre créativité pour s’adapter au nouvel environnement. Nous allons associer un caractère émotionnel à ce qui est mémorisé, ce qui va renforcer notre apprentissage.

Expérience d'une étudiante Erasmus

Lors du premier quadrimestre, Lisa Manner, étudiante

allemande, a rejoint les RP dans le cadre d’un Erasmus de plusieurs mois. Elle m’a confié qu’ étant arrivée seule en Belgique, elle n’a eu d’

autres choix que de pratiquer la langue dans tous les gestes de la vie quotidienne. Lisa le confirme, oser se lancer lorsqu’on est sur place est essentiel. D’autres étudiants insistent sur l’importance d’être acteur de son apprentissage, d’oser pratiquer dans tous les contextes de vie (sorties, repas, cours, loisirs…), bref, d’avoir une attitude positive et responsable face à sa démarche d’apprentissage. Par rapport aux méthodes d’enseignement traditionnelles qui ne sollicitent souvent qu’une partie de notre matière grise (les facultés cérébrales principalement situées dans notre hémisphère gauche), la formule Erasmus permet d’investir dans “l’autre hémisphère” en ayant conscience que l’on a tout à gagner : la justesse et la fluidité de la langue.

Sarah Pintus

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?

Voyager après ses études ? Une opportunité !

Vous désirez voyager après vos études ? Deux anciennes étudiantes, Violette et Julie, ont accepté de répondre à mes questions concernant leur voyage à l'étranger. Quelles démarches ont-elles fait pour partir ? Qu'ont-elles fait là-bas? Que sont-elles devenues?

Commençons avec Violette Fivet. Après avoir obtenu son diplôme de Relations Publiques en 2010, elle a décidé de partir à Londres pour tenter sa chance. Elle s’est inscrite au programme d’immersion du Forem grâce auquel elle a obtenu une bourse.

A son arrivée à Londres, Violette a pris des cours d’anglais qui ont été payés par le Forem. Son premier travail a été celui de réceptionniste dans un hôtel. Elle n’y est restée que six mois, car elle savait qu’elle n’évoluerait pas dans l’entreprise. Elle a ensuite travaillé dans deux agences immobilières. A présent, cela fait quelques semaines qu’elle vit en Suède. Avant de trouver du travail, elle a décidé qu’elle allait suivre des cours de suédois.

Avant son voyage, Violette n’avait pas trop confiance en elle et en ses compétences. A présent, elle affirme avoir un caractère en béton, avoir plus confiance en elle et en ses capacités et elle ne se laisse plus marcher sur les pieds. Elle a également affirmé que cette expérience était très gratifiante et l’avait aidée à grandir. La deuxième étudiante s’appelle Julie Léonard, elle a terminé ses études de Relations Publiques en 2011. Elle a effectué un voyage à New York durant trois mois comme fille au pair avec l’agence française « Aupaircare ». Elle a affirmé que même si elle n’était partie qu’en tant que fille au pair, cela était un atout sur son CV, car cela montre aux employeurs que c’est une jeune fille qui prend des risques, qui n’hésite pas à foncer et qui ose vivre de nouvelles choses. De retour, en Belgique, Julie a décidé d’effectuer un Master en Sciences et gestion du tourisme à l’ULB.

A côté de cela, elle travaille avec un collectif appelé Dubnology qui organise des soirées Dubstep dans la région de Malmedy et de Liège. (Un concept que Charlène Livet vous présente dans ce journal.) C’est là-bas qu’elle a effectué son stage de troisième année. Elle travaille également et est responsable d’un webmagazine appelé « Cyclonesmag » dans lequel elle écrit des articles de musique et de mode.

Julie m’a affirmé qu’elle avait tout comme Violette, acquis plus de maturité et qu’elle était plus débrouillarde qu’auparavant depuis son voyage. Que pouvons-nous retenir de ces interviews ?

Faire un voyage à l’étranger peut vous apporter beaucoup de nouvelles connaissances et de l’expérience pour votre future vie professionnelle. Si vous voulez vous aussi partir à l’étranger pour améliorer vos compétences linguistiques et découvrir une autre culture grâce à une bourse du Forem, votre demande doit répondre à certaines conditions. Vous devez avoir le diplôme CESS ou avoir terminé votre dernière année d’apprentissage, vous devez être domicilié en Région wallonne, et avoir un certain niveau en langue selon votre destination. Il ne vous reste donc plus qu’à travailler sur vos cours de langues !

Sabrina Maraponte

Pour plus d’infos vous pouvez consulter le site www.leforem.be

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TRUCS ET ASTUCES

Comment impressionner au cours de Madame Neven?

En tant que futurs chargés de Relations Publiques, nous serons amenés à défendre nos idées et aller jusqu’au bout de nos suggestions avec des arguments plus que persuasifs. Convaincre ou influencer un public pour une tendance, un mode de vie ou une façon de penser n’est pas une tâche des plus faciles, et cela, dans la vie privée ou professionnelle.

L’actualité est un domaine qui favorise le débat. C’est pourquoi plusieurs organisations telles que « Peuple et Culture Wallonie Bruxelles » et « La Maison de la Laïcité » ont décidé d’organiser de multiples débats pour les citoyens désireux d’échanger leurs visions du monde suite aux nombreux événements. La programmation et les thématiques se déroulent une fois par semaine et les sujets abordés dépendent de l’actualité sociale, économique, … ainsi que des propositions suggérées par les participants.

But de la participation ?

Cela peut être une façon d’enrichir ses propos, ses idées et de savoir à quel moment il est préférable de poser un argument ou l’autre, qui permettra de renforcer son «attaque» et déstabiliser son adversaire. Grâce à cela, vous pourrez constater si le public est acquis ou non. N’oublions pas que le but d’un débat est de convaincre un maximum de personnes. Vous aurez aussi la possibilité de rencontrer des professionnels d’un domaine spécifique. De voir jusqu’où vous serez prêts à aller pour défendre vos opinions. Le sujet doit bien évidemment vous tenir à cœur, et vous devrez être convaincus par les propos que vous exposez. N’hésitez pas à mettre votre adversaire en colère, qu’il soit ridicule et moins performant. Classez vos

arguments par catégorie et par ordre d’importance : les arguments sur le fond (ce qui est dit), la forme (comment c’est dit) et le contradicteur (par qui c’est dit).

C’est aussi un moyen d’épater Madame Neven, puisque, dans la cadre du cours de Correspondance, rapport et communication, vous serez amenés à préparer un débat sur un sujet de votre choix. Participer à cette activité est un très bon exercice, car débattre n’est pas spécialement une occupation régulièrement pratiquée. En tant qu’étudiant en Relations Publiques, c’est aussi la possibilité de compléter son journal de bord grâce aux multiples rencontres. Qui sont ces associations ?

« Peuple et Culture Wallonie Bruxelles » est une association qui se bat contre les inégalités, les obstacles qui s’opposent à la démocratie et les conditionnements. La Maison de la laïcité, comme son nom l’indique, est pour la laïcité dans le domaine politique et philosophique. Que font-elles ?

Elles proposent de nombreuses activités, telles que des forums, des colloques, un espace cyber informatique pour ceux qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances informatiques, des ateliers de cuisine, des conférences, … Un agenda avec divers événements tels que des spectacles humoristiques, des soirées appelées Grignotage et Papotage, sans oublier les cinés débats animation bien sûr ! La participation aux cinés débats animation est gratuite.

Convaincus? Si oui, à vos arguments et allez défendre vos idées, sans crainte de jugements ! Et n’oubliez pas qu’un chargé Relations Publiques doit prendre confiance en soi et surpasser l’estime de soi.

Dalila Mouzouri

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Languages, what else ?

L’importance des langues sur un CV n’est plus à prouver. Mais notre niveau est-il mesurable ? Avec quelle précision ? Let’s find out !

Apprendre une langue à l’école, c’est important, mais est-ce suffisant ? Notre niveau scolaire est souvent bien loin des attentes de l’employeur et celui-ci ignore de quoi nous sommes vraiment capables. Et puis, comment prouver notre niveau ? Comme nous ne pouvons rien vous refuser, j’ai mené une enquête auprès de Véronique Martin, employée dans une agence intérim, de Didier Mathieu, gérant du Colruyt de Malmedy, ainsi qu’auprès du Forem. Alors, heureux ?

Evaluer son niveau de langue, pas si simple !

« Ecrire sur un CV que l’on pratique une langue ou l’autre c’est bien, mais le prouver, c’est mieux ! Il existe un test disponible via le Forem qui permet de déterminer exactement votre niveau de langue ainsi que les tâches que vous pourriez effectuer. Accompagner votre CV de ce papier permettra à votre employeur de mieux vous orienter. Joindre ce document montre également que vous êtes quelqu’un de consciencieux » précise Véronique. Evaluer votre niveau de langue est aussi primordial pour votre entretien d’embauche. Si l’employeur a retenu votre candidature, mais qu’au final, vous n’avez pas le niveau que vous prétendiez détenir sur votre CV, vous n’obtiendrez de toute façon pas l’emploi.

Et dans la pratique ?

Le test du Forem évalue votre niveau en langue de la façon la plus précise possible… Enfin, presque. Pour commencer, la première partie se fait sur ordinateur où votre grammaire et votre vocabulaire seront notés. L’inconvénient de cette partie est qu’il y a un temps imparti, ce qui peut

générer un certain stress et donc fausser un peu les résultats. La deuxième partie consiste en une lecture de texte dépendant du niveau précédemment apprécié. Vous disposerez alors de 15 minutes pour lire et comprendre le texte, avant d’avoir une discussion dans la langue étrangère avec la personne responsable de votre évaluation au Forem. Evaluer le niveau oral de quelqu’un en si peu de temps et sur un seul thème (celui du texte), cela reste par contre fort subjectif. A la fin du test, vous obtiendrez pour chaque partie, un niveau compris entre A0 et C2, A0 étant le langage basique et C2 le niveau d’un traducteur.

L’entraînement, c’est important !

Vous pourrez vous améliorer grâce au test du site internet « Wallangues », du moins, en partie. En effet la grammaire et le vocabulaire ressemblent fortement au test officiel. Cependant, la partie lecture n’est pas disponible, et quant à la partie orale, celle-ci est juste irréalisable. Elle dépend de votre prononciation et, bien souvent, avec ou sans micro, votre ordinateur et le site n’enregistrent pas correctement tous les sons, ce qui rend l’évaluation complètement absurde.

Lors d’un entretien d’embauche

« L’entretien dépend uniquement de l’appréciation de la personne responsable de vous engager. Et, au-delà de vos aptitudes linguistiques, vous vous devez de parler de manière fluide » nous confie monsieur Mathieu. En effet, parler aisément la langue est primordial dans le métier de RP. Imaginez-vous représenter une entreprise à l’étranger et bégayer à chaque mot, vous perdriez toute crédibilité !

Anthony Urbain

Plus d’informations sur les tests de langues sur le site du Forem, rubrique « se former » : www.leforem.be

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MIEUX CONNAÎTRE SES ÉTUDES

Petit à petit, le RP fait son nid

Vous poursuivez des études en RP et vous aimeriez acquérir une expérience ? Trouver un job d’étudiant pendant votre cursus vous aidera à découvrir les nombreuses facettes du métier.

Etudiante en 2e année, je suis intéressée par les organisations d’échange. Afin de voir si ce domaine me plaisait réellement, j’ai choisi d’être volontaire chez YFU Bruxelles-Wallonie. C’est une asbl qui permet à des jeunes de 15 à 21 ans de partir à l’étranger pour étudier une langue.

À la rencontre de Xavier Ory

Xavier Ory est responsable communication chez YFU depuis trois ans et demi. Pour faire la promotion de l’entreprise, sa fonction principale, Xavier Ory établit un plan de communication pour utiliser différents outils de communication : le site web, les réseaux sociaux, les brochures, les affiches, les articles de presse, les émissions TV, les reportages radio…

À quoi ressemble les tâches d’un chargé de communication dans ce domaine ? Il s’occupe de campagnes de recrutement d’étudiants et de familles d’accueil. Il rédige des communiqués de presse, organise des séances d’informations, représente YFU à différents salons et dans les écoles. Il gère le site internet et les réseaux sociaux et est également en relation avec les médias.

Quels changements constate-t-on depuis l’ère numérique ? Il faut investir de plus en plus dans les réseaux sociaux. L’outil le plus performant ? Le bouche à oreille est la meilleure publicité grâce aux témoignages d’étudiants ou de familles qui ont eu la chance de vivre cette expérience grâce à YFU.

Le plus difficile dans ce domaine est de se renouveler. En effet, les programmes proposés sont les mêmes chaque année, il faut donc apporter de nouvelles idées pour arriver à convaincre des jeunes de participer à un échange ! La créativité est donc une compétence importante pour lui !

Être volontaire chez YFU

Depuis avril 2012, je m’occupe de la promotion de YFU lors de différents salons et festivals comme le Festival des Francofolies de Spa et le Salon Retrouvailles à Liège.

Début février 2013, j’ai participé à un week-end « Mise au Vert » durant lequel mes connaissances en RP ont pris tout leur sens. J’ai cherché de nouveaux noms pour les programmes présentés dans la brochure, un nouveau slogan et de nouvelles idées d’activités. Je me suis engagée à faire la promotion de YFU en commandant des brochures, affiches,… à placer dans des endroits stratégiques. Ce séminaire a également permis de faire l’état des lieux des moyens de communication utilisés jusqu’à présent.

Attirée par les langues étrangères, l’échange avec le reste du monde et la promotion, j’ai pu, grâce à ce travail de volontariat, acquérir de l’expérience, découvrir le métier de chargé de communication, mettre en pratique mes connaissances, explorer un des domaines dans lequel je pourrai être amenée à travailler plus tard et voir si ce secteur me plaît vraiment.

Observer les Relations Publiques de YFU, s’adapter à une culture d’entreprise, s’intégrer dans une équipe, améliorer son carnet d’adresses, acquérir des compétences pour alimenter son CV et faire valoir une première expérience auprès d’un employeur potentiel constituent pour Xavier Ory les principaux apports d’une telle démarche. Marine Thirion

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Be crazy, Be dubnology !

Nées en 2011 et portées par le succès grandissant des styles "Drum&Bass" et "Dub-Step", fers de lance de la musique électronique actuelle, les soirées "Dubnology" ont réussi le pari d'imposer leur concept au cœur des cantons de l'Est, dans une région peu habituée à ce type de rendez-vous. Elles deviennent même tout doucement un évènement incontournable en région liégeoise. François Steffens, jeune stagiaire en Relations Publiques dans l'entreprise évènementielle et de communication Impact Diffusion, nous dévoile, en tant que créateur de cet évènement, quelques souvenirs, conseils et ressentis.

Ils étaient trois, tous de fervents amateurs de Drum&Bass, faisant le tour de la Belgique, à la recherche des meilleurs concepts et artistes, n'ayant en tête qu'un seul et unique objectif : ramener cette culture, si peu connue dans leur région, à la maison.

Une première soirée a vu le jour le 11 mai 2011 au Scotch'inn de Malmedy où François s'est occupé de toute l'organisation avec l'aide de Julie Léonard (ancienne étudiante de la HEL en R.P.) et Lucie Lebichot (étudiante en communication), deux autres stagiaires chez Impact Diffusion. Les débuts toujours un rien plus difficiles, cette soirée a tout de même amené plus de 800 amateurs dont 200 qui ont dû être refusés par manque de place dans la petite salle.

Ensuite d'autres éditions ont suivi, notamment au Scotch'Inn de Malmedy et à la salle de la Fraternité, où ils ont alors pu accueillir près de 1.000 personnes.

Les débuts

François nous avoue qu'au début les tâches ne sont pas toujours les plus agréables à effectuer ; "tout n'était pas toujours si rose" ... Il faut écrire, tout mettre sur papier, s'occuper des autorisations, des assurances et bien évidemment du lancement de la promotion. Tout cela doit se dérouler assez rapidement, mais heureusement, il a de temps à autre pu compter sur l'aide de son papa, Monsieur Jean Steffens, patron d'Impact Diffusion.

Son petit conseil, par propre expérience, est de toujours tout faire soi-même, ou du moins s'assurer du bon déroulement d'une opération et de déléguer le moins possible.

Souvenir, souvenir

Voici les quelques mots de François : "Mon plus beau souvenir est quand tu es à côté de ton Dj préféré, un que tu admires le plus ... Que plus de 1000 personnes se déchainent devant toi et qu'il te glisse à l'oreille : Hey bro, this is awesome ! Thanks for everything ! ".

The future

Dernier rendez-vous en date : 12 avril 2013. Une collaboration avec la marque de vêtements Mil'k Chocolate. François est assez fier car après deux heures de publication sur le réseau social Facebook, plus de 300 participants avaient déjà confirmés leur présence et, au final, à peu près de 1.400 personnes se sont rendues aux célèbres Caves de Cornillons à Liège.

Il essaie de faire au mieux, d'innover en recherchant des endroits plus grands, peut-être quelques fois aussi plus insolites, dans de plus grandes villes que Malmedy, afin de créer un évènement plus régional que local et d'attirer un maximum de personnes car l'objectif est de porter le projet Dubnology sur le long terme et de satisfaire toujours plus le public en sortant "des lines-up de derrière les fagots".

Charlène Livet

Plus d’infos sur la page Facebook Dubnology

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PORTRAIT RP

La mode et les Relations Publiques, sur le fil ?

Le prêt-à-porter, les défilés, nous les côtoyons tous les jours à travers les magazines, les pubs et surtout les vitrines. Mais le milieu de la mode a-t-il besoin de chargés de Relations Publiques pour se faire connaître du grand public ? Pour découvrir l’envers du décor, je suis allée à la rencontre de Giovanni Biasiolo, un grand styliste liégeois.

Quelques mots sur son parcours, pour commencer. Le créateur, hésitant entre le stylisme, l’architecture et le graphisme, a entamé des études d’architecture et de stylisme qu’il a réussi avec brio. Pour lui, l’architecture et la mode c’est un peu la même chose : « entre l’habillage de l’espace et l’habillage du corps, il y a vraiment des liens qui peuvent se faire » m’a-t-il expliqué. Vraiment décidé à se lancer dans la mode, il abandonne ses projets d’architecte pour se plonger dans ses collections. Aujourd’hui, il dessine ses propres créations sous le label « GIOVANNI BIASIOLO – HAUTRE COUTURE ».

Le centre IFAPME de Liège, rue du Château Massart, lui a proposé d’occuper plusieurs postes, à savoir Responsable de la section Mode, Professeur de Création en 1re et 2e années, Organisateur des défilés et Coordinateur de tout l’ensemble de la section. Cependant, son champ d’activités ne se limite pas à « GIOVANNI BIASIOLO – HAUTRE COUTURE ». En effet, il a participé à la Biennale du Design où il a remporté le prix de la Région wallonne pour une œuvre artistique.

De vastes projets méconnus du grand public

Ce qui qualifie une bonne communication dans le domaine de la mode pour le styliste ? Une notoriété dans la presse, une personne qui promeut le show-room et qui a des contacts pour faire vendre les produits. « Il faut qu’un artiste soit reconnu pour ce qu’il fait ; il existe des créateurs très talentueux qui ne sont pas vraiment reconnus et d’autres qui le sont nettement moins qui ont LES contacts. »

Bien que l’AWEX l’ait coaché dans sa promotion (un site internet, une page Facebook et une carte de visite), il m’a néanmoins confié qu’il était difficile de toujours mettre à jour son image au fil des projets, des agendas ou des évènements en raison du manque de temps et qu’il ne pouvait le faire seul. Ne lui manquerait-il donc pas un Chargé de Relations Publiques pour effectuer ce travail ?!

Comment faire connaître un défilé ?

Giovanni est le directeur artistique de « DéfilÉco », un défilé organisé par le Château Massart. Son outil de communication principal pour donner une notoriété au défilé ? la conférence de presse. La dernière a bien porté ses fruits car le magazine télévisé « Sans chichis » ainsi que le « Talk magazine » en ont fait la chronique.

« DéfilÉco » ©Jean-Yves Leclercq.

Sans public pour les contempler, que deviendraient les créations d’un styliste ? Futurs Chargés de RP, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Jessica Lentini

Plus d’infos : http://www.giovannibiasiolo.com/

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Transpirer pour une bonne cause

Avez-vous déjà entendu parler de la Liégeoise ? Moi oui, et j’y ai même participé ! Il s’agit d’un Jogging réservé aux femmes dont le but est de soutenir les patientes atteintes d’un cancer. Cette mobilisation s’est déroulée le 3 mars 2013, au Parc d’Avroy, et a réuni un millier de femmes !

J’ai eu le plaisir de rencontrer l’organisateur du « Woman Race », Robert Bosmans qui m’a présenté la 3e édition de la Liégeoise. Il a obtenu un baccalauréat en Marketing et a ensuite créé une agence d’évènementiel, il y a 15 ans. Mais depuis qu’il organise le « Woman Race », il a dû mettre son agence entre parenthèses en raison de l’ampleur de l’évènement. Robert Bosmans fait ce Woman Race bénévolement ! Il encourage les Liégeoises à participer, à travers sa devise, « Venez manifester votre solidarité ! ».

L’idée du « Woman Race » était un challenge pour lui. Il voulait réaliser un projet pour une œuvre de charité. Tout a commencé il y a trois ans, à Liège. La première course à pied a connu un grand succès : 850 femmes se sont mobilisées pour soutenir les femmes atteintes d’un cancer. Cette mobilisation l’a encouragé à renouveler l’expérience et à en poursuivre l’organisation pour aider les associations qui luttent contre le cancer. Cette année, neuf villes supplémentaires ont rejoint ce projet, notamment Verviers, Spa, Mons ou encore Charleroi.

Aujourd’hui, les enfants peuvent aussi participer à une course mixte de 1km. L’objectif de Robert Bosmans est de récolter des fonds, de promouvoir le sport comme moyen de lutte contre le cancer et d’informer les personnes des différentes associations qui existent.

Pourquoi une course réservée aux femmes ?

L’objectif est de créer « une ambiance sans gêne », car les femmes préfèrent se retrouver entre elles. Ce Jogging permet d’intégrer la femme, d’avoir une activité commune et de s’amuser. « Le But n’est pas de gagner mais de participer. »

Liège soutient le Woman Race

Le Bourgmestre Willy Demeyer ainsi que la Ministre des Affaires sociales et de la Santé Laurette Onkelinx ont parrainé la Liégeoise. Ce Jogging correspond bien à l’esprit liégeois, c’est pour cela qu’elle est pour Robert Bosmans la plus importante et la plus belle course à pied.

J’ai participé au Jogging le 3 mars et, dès l’arrivée, l’ambiance était déjà assurée grâce aux exercices d’échauffement de Kaérobic. La course pouvait commencer. Participer au Woman Race est une belle aventure humaine et courir pour une bonne cause encourage à soutenir les femmes atteintes d’un cancer.

Les conseils de Robert Bosmans pour les futurs chargés de Relations publiques :

« Il est important d’être fier de ce que vous avez réalisé ainsi que de s’amuser en travaillant. Il n’est pas essentiel de regarder combien vous allez gagner pour vivre ! En tant que chargé de Relations Publiques, il faut être passionné et trouver son équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. »

Vous voulez promouvoir une bonne cause ? Vous aimez vous sentir utile et aider des associations ? En tant que RP, vous le pouvez ! Faites comme Robert Bosmans, soutenez vos compatriotes !

Si vous voulez participer et soutenir le Woman Race, n’hésitez pas à aller consulter le site internet : http://www.womanrace.be

Lydia Sbrazzato

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Le peuple belge à nouveau derrière son équipe nationale !

Après avoir passé de nombreuses années sans véritable soutien du public, les responsables de la communication de l’Union belge ont trouvé la solution pour remédier à ce manque d’engouement.

Comme vous le savez toutes et tous, je suis un passionné de football et plus particulièrement de notre équipe nationale. D’autant plus qu’en ce moment nos Diables Rouges sont occupés à nous donner du spectacle à chacune de leurs sorties. Ceci grâce à deux facteurs importants et essentiels dans le milieu du football professionnel. D’une part, le niveau sportif de notre équipe nationale, avec des joueurs qui évoluent dans les meilleurs championnats d’Europe et, d’autre part, la communication qui a été mise en place entre nos Diables Rouges et leurs supporters.

Il y a quelques années, les matches de notre équipe nationale se déroulaient devant moins de 10 000 personnes ; aujourd’hui, tous les matches de nos Diables se jouent devant près de 50 000 personnes. A chaque match, le stade Roi Baudouin de Bruxelles est comble, que ce soit contre des grandes équipes ou même face à des plus petites nations du football.

Dans ce stade Roi Baudouin anciennement appelé le Heysel, que j’ai connu sans ambiance, avec des supporters qui se déplaçaient plutôt pour s’insulter entre différentes communautés, règne de nos jours une ambiance toute autre. Fini les tensions entre les Wallons et les Flamands aujourd’hui ! Les supporters belges ne font plus de différences entre les

communautés, au niveau des supporters comme des joueurs.

Cette ambiance si agréable qui donne aux parents l’envie d’emmener leurs enfants au stade pour passer de bons moments, on la doit aux personnes qui s’occupent de la communication de notre équipe nationale, et plus particulièrement à Benjamin Goeders qui est le Responsable communication de l’Union belge. Comment Monsieur Goeders et son équipe s’y prennent-ils ? Voici ce qu’il m’a répondu lors de notre entretien téléphonique : « C’est assez simple, nous lançons différents défis aux supporters pour chaque rencontre de notre équipe nationale. Ces défis destinés à toute la population belge sans exception, des plus jeunes aux plus âgés, du plus Flamand au plus Wallon. Si le défi est réussi, alors ceux qui ont participé ont droit à une belle récompense. Pour l’instant tous les défis ont été réussis. » Ces défis, vous les avez déjà sûrement aperçus à la télévision comme, pour les enfants, envoyer le maximum de dessins représentant les diables (les dessins ont été déposés sur les différents sièges des spectateurs) ou encore envoyer le plus grand de photos de supporters pour décorer le bus de nos diables. Ces différents défis rapprochent le public belge autour de son équipe nationale.

Ci-dessus, le car avec les photos des supporters

Scott Lombard

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QUE FAIT-ON À LIÈGE CET ÉTÉ ?

Focus sur le Festival International du Film Policier Liégeois...

Après six éditions couronnées de succès, l’incontournable Festival International du Film Policier Liégeois (FIFPL) s’apprête à frapper une septième fois. Rendez-vous du 25 au 28 avril, au cœur de Liège !

Un programme très riche et de grande qualité, dont huit films en compétition internationale, vous attend au cinéma Palace... Au cours du gala de clôture, un jury composé de professionnels du cinéma décernera aux vainqueurs les prestigieux « Insignes de cristal ». C’est Michel Galabru, un tout grand Monsieur du cinéma, qui présidera le Jury 2013 ! « Nous sommes très heureux qu’il ait accepté notre invitation et nous lui rendrons un très grand hommage », a déclaré Cédric Monnoye, le Directeur du festival.

Coupable ? A vous de juger…

Vous aurez également le privilège de découvrir des projections en avant-première ainsi que des films internationaux encore inédits dans notre pays. Attention ! Bien loin d’être élitiste, cet évènement exploite les multiples facettes qu'offre le genre policier et s’adresse à tous les publics. Parmi les nombreuses activités périphériques, figurera la reconstitution du Grand Procès concernant « l’affaire Ranucci » où le jury populaire sera sélectionné parmi le public présent, avec pour protagonistes de vrais professionnels du barreau et de la magistrature. Vous rêvez plutôt de participer à une enquête judiciaire plus vraie que nature ? Alors, vous pourrez rejoindre une équipe de police qui vous guidera dans cette aventure…

Place à la Dolce Vita !

Après avoir rendu hommage au Royaume-Uni en 2012, c’est l’Italie qui sera mise à l’honneur cette année ! Diffusion de grands classiques du cinéma italien, soirées à thème et découverte de la gastronomie italienne, le festival sera habillé aux couleurs de l'Italie ! Découvrez la Cité Ardente à la mode italienne, grâce à la « Vespa Parade ».

Ces quatre jours réservent un accueil particulier aux jeunes. Outre le fameux « Carrefour des Comédiens » pour les artistes en herbe, il leur offre un grand choix d'activités éducatives et captivantes, le tout dans une ambiance décontractée.

N'oubliez pas les « After party » qui clôtureront chaque journée du festival !

Le NOTGER se tient prêt à accueillir les festivaliers souhaitant prolonger leurs soirées. Le CADRAN, nouvel espace événementiel au cœur de Liège, vous invite à sa super soirée "Dancing Club Liégeois" dans un décor aux allures de polar.

Fidèle à l’image chaleureuse de la Ville de Liège, le Festival encourage les échanges et les contacts, notamment avec des personnalités du cinéma et de la communication : une opportunité idéale pour des étudiants en Relations Publiques ! Ne manquez pas l’apéro polar au QG du festival, le point de ralliement et de rendez-vous avec la presse, au bar lounge du ciné Palace.

L’édition 007 du Festival du Film Policier Liégeois vous garantit, entre amis ou en famille, un grand moment d’évasion… INFOS PRATIQUES : Du 25 au 28 avril 2013 Lieux : au Palace et à divers endroits du centre-ville Tarifs : 5 € par séance ou 20 € pour le Pass FIFPL avec accès à toutes les séances, activités et gala de clôture. Pour toute information ou réservation : http://festivaliege.be/

Géraldine Renard