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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2 ème année Relations Publiques Madame Chiarlitti Haute École de la Ville de Liège Catégorie économique DÉCEMBRE 2014

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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2ème année Relations Publiques – Madame Chiarlitti

Haute École de la Ville de Liège – Catégorie économique

DÉC

EMB

RE 2

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L’équipe rédactionnelle Sommaire

What’s up in PR ? P 3 à 5

Entretien avec… P 6 et 7

Erasmusons-nous P 8 et 9

Que sont-ils devenus ?

Trucs et astuces

P 10

P 11 à 13

Mieux connaître ses études P 14 à 16

Portrait RP P 17 et 18

Que fait-on à Liège cet hiver ? P 19

De gauche à droite au-dessus : Benjamin, Margaux, Lara, Cécile et Adrien En dessous : Jenna, Aymeric, Mathilde, Ambre, Elsa et Cassandra

Suivez-nous sur https://www.facebook.com/leptitrp Clin d’œil

Bravo aux 3R pour leurs évènements "Et si c'était toi?" et "Eat well, live

young and stay strong" ! Prochains rendez-vous : "Walk in trust"

et le Café numérique !

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WHAT’S UP IN PR ?

La bourse des stages, c’est quoi ?

http://www.bestudentagain.com

Destinée aux élèves de deuxième année de la catégorie économique, la bourse de stages est organisée tous les ans lors du deuxième quadrimestre pour toute la catégorie économique.

La bourse de stage permet aux élèves de deuxième année de partir à la rencontre du monde professionnel et des stages qu’il peut offrir. Lors de cette journée, plusieurs dizaines de professionnels du secteur économique se présenteront aux étudiants. Ceux-ci pourront alors établir un premier contact et poser les éventuelles questions pour leur futur stage de 3e année.

Cette activité a déjà permis à plusieurs élèves de trouver un stage qui correspondait à leurs attentes. Cela permet aussi de donner une idée du secteur d’activité dans lequel les élèves peuvent faire des stages ou encore de développer un intérêt pour un secteur qu’ils ne connaissaient pas encore jusqu’à présent.

Les professionnels présents sont toujours des personnes qui sont déjà en contact avec la HEL (soit via le réseau de l’école, soit via des élèves de 3e ayant déjà fait leur stage).

Organisé par…

Chaque année, ce sont des étudiants de deuxième qui s’attèlent à l’organisation de cette demi-journée. Leur rôle est d’organiser

l’ensemble de l’activité. Ils doivent donc se charger de l’envoi des invitations, de la préparation de la salle de réception, du walking dinner (réalisé par la section gestion hôtelière), des différents discours,…

L’édition 2015 aura lieu dans un autre établissement que le bâtiment Hazinelle. Nous pouvons d’ores et déjà dire que celui-ci sera un endroit de prestige.

De plus, pour célébrer les 50 ans de la catégorie économique, les élèves organisateurs vont mettre en place de nombreuses nouveautés pour cette édition spéciale.

Comment ça se passe ?

Le déroulement de la matinée débute par plusieurs brefs discours des différents responsables de la section. Ensuite, des groupes sont formés selon les options et se répartissent dans tout le bâtiment. Dans les différentes classes, deux possibilités s’offrent aux personnes : soit, un speed dating est organisé, soit, les différents professionnels se présentent individuellement au groupe. La matinée se termine par un walking dinner où tous les intervenants, professionnels et étudiants sont invités.

Cette année, une aide des élèves de première année en relations publiques et en assistante de direction sera demandée afin d’accueillir les invités de la Bourse.

Le rendez-vous est fixé au mois de mars !

Pour info…

Pour tout renseignement complémentaire concernant la Bourse des Stages, vous pouvez vous adresser à Madame Wos, notre nouvelle coordinatrice RP, au local 320.

Cécile Lampertz

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La recette d’un événement réussi

Plus qu’une tradition en Relations Publiques, la soirée des deuxièmes a fait fort cette année. Pas de recette miracle, seulement une préparation et une réflexion parfaite.

Du concept à la conception

Créer un événement c’est avant tout être organisé et tout prévoir. Il s’agit d’une idée simple, American party, qui est devenue un événement complet.

Tout est à prendre en compte : le sujet de la soirée, mais aussi, et surtout, le lieu et la date. C’est un jeudi à l’Orange Givrée au cœur du carré que s’est déroulé l’événement. Ce bar mythique aura permis grâce à ses 4 étages d’accueillir un maximum de monde et de répartir de manière suffisamment espacée les activités proposées par le comité RP.

Des activités bien choisies

Deux activités phares se sont disputé la main lors de cet événement : le mariage à Las Vegas avec Elvis et les parties endiablées de BeerPong. L’une gratuite, l’autre payante, elles faisaient partie intégrante de la soirée et auront apporté leur lot de consommateurs. De plus, la seconde avait un système d’inscription payante, ce qui a permis d’agrandir un peu plus la marge de bénéfice de la soirée.

La monétisation

« Nous avons fait des bénéfices. Nous avons

gagné l’équivalent du double de ce que nous

avons investi », explique Camille Delsaute.

La question difficile, lors de la réalisation d’un projet, c’est : « comment peut-on le rendre rentable ? ». L’entrée payante dans le carré est à bannir : « L’entrée payante n’était même pas envisageable et sa gratuité aura contribué à notre succès ; c’est une des raisons qui expliquent le monde présent», ajoute Camille. Il faut donc tabler sur d’autres moyens. Pour ce faire, les 2RP ont misé sur des cocktails et shots à prix réduit. L’objectif, attirer du monde et vendre. Les shots, nouveauté en provenance des Etats-Unis, auront remporté un franc succès pour leur originalité. Il s’agit des Jellowshots. Le concept est simple et accrocheur : des mini-verres d’alcool gélifié. De quoi intriguer et attirer les invités.

Autre nouveauté cette année, les sponsors. « Ce sont les sponsors qui ont financé toute notre soirée. L’achat d’un seul ticket boisson était déjà un bénéfice pour nous », nous explique Camille. Ces partenaires leur ont permis d’augmenter leur capital de départ tout en abordant sereinement ce challenge.

Une monétisation pour le moins réussie puisque le comité aura engendré autant de bénéfices via ses sponsors que via ses activités et ventes personnelles.

L’astuce du jour, le ticket à 0.50€

Assurément une idée brillante, ce genre de ticket pousse à l’achat, « On peut en acheter beaucoup et pour pas cher ; on a l’impression de faire une bonne affaire, et c’est le cas ! » témoigne un bleu présent à l’événement. Le comité avait donc bien choisi son plan tarifaire, d’abord pour une raison pratique, shots à 1€ et cocktail à 1,5€ et ensuite pour une raison commerciale. « On s’est dit que les gens seraient plus tentés d’en acheter. Je pense que ça a fonctionné», reprend Camille.

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La base de tout, la communication

Avec plus de 2000 invités et presqu’ un quart de réponses positives, notamment sur la page Facebook de l’événement, la soirée s’annonçait bien. La page générait régulièrement des notifications aux personnes invitées par le biais de publications postées par le comité RP.

De plus, chaque membre du comité mettait la main à la pâte avec des actions de communication telles que le teasing sur leur page personnelle et le bouche-à-oreille. Ces actions auront sans nul doute possible apporté beaucoup de popularité à l’évènement. « Je n’avais pas vu l’événement sur Facebook, il y en a tellement, mais des amis m’ont parlé de la soirée, ça avait l’air sympa » explique un baptisé. D’autres moyens de communication tels que des flyers et des affiches ont aussi étés utilisés, mais leur impact reste difficile à déterminer.

Autre point fort, la créativité

En se rendant sur le lieu-dit, on pouvait remarquer dès l’entrée dans la première salle les décorations mises en place. Des costumes aux affiches, tout était prêt. Les informations sur les boissons étaient visibles un peu partout dans le bar et toujours aux couleurs de l’Amérique. Un Elvis en chair et en os ainsi que des Cheerleaders assuraient la convivialité de l’événement et se chargeaient de ramener du monde à l’intérieur. On peut également noter les pancartes au ton « nostalgie américaine » ici et là sur les présentoirs.

Certaines erreurs tout de même

Aucun événement n’est parfait et il est important d’en prendre conscience toujours dans une optique d’amélioration pour l’édition suivante. Pour l’American party, la décoration flanchait au niveau de la devanture du bar, même si quelques petits drapeaux flottaient aux fenêtres. Une grande affiche aurait été un must. Bien sûr, les moyens pour une première édition sont toujours relativement réduits, mais le comité aurait pu faire marcher sa créativité déjà reconnue pour la création de pancartes à l’intérieur du bar.

Ensuite, bien qu’ayant réalisé des rentrées plus qu’honorables avec les activités et ventes déjà proposées, la bière à prix réduit aurait pu faire d’autant plus la différence ; nous espérons en trouver à une potentielle seconde édition ! Une American Party 2 ?

« Nous discutons actuellement pour faire une deuxième soirée. Nous pensons peut-être à la faire juste après les examens », confie Mademoiselle Delsaute. De quoi en réjouir plus d’un ! Vous l’aurez compris, il s’agira de l’événement immanquable post-examen.

Quoi qu’il arrive, le comité aura impressionné et sera déjà connu s’il souhaite refaire un événement de la sorte. En effet, la réussite d’une soirée a une importance directe et capitale quant au succès d’une potentielle seconde édition. Non seulement vis-à-vis du consommateur, mais également vis-à-vis du cafetier pour qui il serait bien indélicat de refuser une AP2 aux vues du succès de la première. Pour le bar, c’est une publicité gratuite couplée à un bénéfice bien plus positif que d’habitude. Ce genre de soirée, lorsqu’elle fonctionne, est un atout stratégique pour attirer de la nouvelle clientèle.

Le mot de la fin

Lors de la préparation d’un événement la créativité, l’organisation et la persévérance sont des qualités indispensables qu’il faut allier à une communication contrôlée et pensée à l’avance pour la réussite du projet. Le teasing des organisateurs nous donne tout de même de quoi être contents, surtout quand on repense à la grande réussite de la première édition. Affaire à suivre donc.

Benjamin Dockier

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ENTRETIEN AVEC…

Quel avenir pour la section RP ?

Qui a dit que la HEL était passée de mode? Depuis quinze ans, notre section a la réputation d’être dynamique et d’évoluer constamment. Nos professeurs ne manquent pas d'imagination pour apporter de nombreux changements afin de mieux répondre aux besoins actuels du métier. Qu’est-ce que la section nous réserve ? Voici un petit aperçu de ce qui est tout doucement en train de s’opérer…

L’évolution de la section

Cela fait plusieurs années que la section RP ne cesse de progresser. Comme le souligne Madame Chiarlitti, professeur de Relations Publiques, cette évolution est surtout le résultat d’initiatives de nos professeurs. Leur motivation (et celle des étudiants !) a abouti à la concrétisation de nombreux projets : voyages, participation à des concours, organisation d’évènements, rencontres avec des professionnels, etc. Mais un travail de fond était nécessaire. Aujourd’hui, après les résultats de l’audit, celui-ci peut prendre forme !

Les propositions ne manquent pas, mais l’objectif reste toujours le même : être au plus proche des besoins de la profession.

Quoi de neuf, docteur ?

Certains d’entre vous l’ignorent encore, mais un audit s’est déroulé durant l’année 2013-2014. Il s’agit d’une procédure, mise en place par la Fédération Wallonie-Bruxelles, afin de s’assurer de la qualité des formations proposées par les différentes Hautes Écoles. Madame Chiarlitti l’explique : « Un audit permet de faire l’état des lieux des forces et des faiblesses d’une section et de proposer ensuite un plan d’actions afin d’améliorer l’offre de formation ».

Donc, pas de panique ! L’audit n’est pas une punition ou même une mise en garde. Il s’agit plutôt d’un avantage, il faut le concevoir comme une opportunité à saisir ! « Les experts ont soulevé de bonnes questions. Il est intéressant de recevoir des avis extérieurs », ajoute notre professeur de Communication et Correspondance en langue française, Madame Neven.

Vous pensez que les remarques des experts ont découragé nos professeurs ? Ce serait mal les connaître. Au contraire, à la suite de cet audit, les enseignants se sont réunis pour redéfinir ensemble les priorités de la section :

– L’adaptation des cours à l’évolution

des besoins de la profession

Comme l’ont précisé les experts dans le cadre de l’audit, il faut envisager une modernisation de la grille des cours ou du contenu des cours existants pour que notre offre de formation rencontre au mieux les demandes des étudiants et les attentes des employeurs. Par exemple, l’ajout d’un cours d’infographie. Un atout qui rendra les étudiants beaucoup plus polyvalents sur le marché du travail.

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- La coordination de la section RP a été mise en place

En effet, Madame Wos a été choisie pour mener à bien les différents projets de la section. Comme elle le confie, « il est parfaitement normal qu'y ait des améliorations à apporter, c'est comme ça que l'on évolue et que l'on permet à une section de grandir ». Ainsi, durant ces cinq prochaines années, c'est à elle que reviendra la responsabilité de la concrétisation des points à améliorer au sein de la section ainsi que l’organisation des évènements importants : la bourse de stage, la planification des TFE, etc.

- La communication interne qui est à améliorer

Cela consiste tout d’abord à réunir davantage le corps enseignant pour que chacun prenne connaissance des projets de la section, notamment des travaux demandés dans les autres cours.

- Une plus grande collaboration avec l'UPMC (Union Professionnelle des Métiers de la Communication)

Elle aura pour objectif d’inviter des professionnels du métier lors des défenses de TFE. Ainsi, l’étudiant aura un avis extérieur et son étude gagnera en notoriété. Il est toujours très intéressant de se faire juger par un professionnel !

- Une plus-value du diplôme

Une autre proposition va être analysée par les professeurs et la direction : mentionner le niveau des langues obtenu par l’étudiant sur son diplôme. Savoir pour un employeur quel est votre niveau de maîtrise d'une langue est important. Cette notification sur le diplôme ajoutera de la crédibilité à la formation.

Serons-nous tous concernés ?

Il faut bien se rendre compte que ce sont des décisions importantes et qu’elles ne peuvent pas être prises à la légère. La coordination de tous ces projets est déjà enclenchée, mais il faudra cependant faire preuve de patience avant de constater les premières modifications.

Quoi qu’il en soit, la section RP n’est pas en « stand by ». L’envie de faire bouger les choses est bien présente chez chacun d’entre nous. Nous voulons tous atteindre le même objectif et cette motivation sera le moteur de ce travail.

La section nous réserve encore de belles surprises. On vous l’avait dit, la HEL n’est pas prête de passer de mode…

Mathilde Laroche

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ERASMUSONS-NOUS

Faire son stage à Hong Kong ? Helena l’a osé

Quand Helena a la possibilité de partir, elle part. C’est ce qu’elle a fait en février 2014 dans le cadre de son stage de troisième année en RP à la HEL. J’ai eu l’occasion de rencontrer l’étudiante diplômée pour en savoir plus.

Helena Papadopoulos profite de chaque occasion pour découvrir de nouveaux territoires. Ce n’était pas la première fois qu’elle partait à la découverte du monde lorsqu’elle a décidé de faire son stage à Hong Kong.

Passionnée par les langues et les voyages, elle a déjà participé à un échange scolaire aux États-Unis après ses études secondaires et est partie pour Hasselt lors du second quadrimestre de sa deuxième année à la HEL. C’était donc une évidence pour elle d’effectuer son stage à l’étranger. Mais comment a-t-elle trouvé son stage ?

Recherche de stage

Quand elle a dû chercher son stage, Helena s’est souvenue que le chef de son ancien job d’étudiant avait des partenaires commerciaux en Asie. Elle l’a donc recontacté.

«Il m’a proposé de me présenter à ses clients de Hong Kong lors d’une foire à Francfort», m’a confié Helena. Le chef de l’entreprise était tout de suite d’accord de l’accueillir. Europe Flower

Son lieu de stage ? Europe Flower, une société commerciale de fleurs artificielles qui possède des clients partout dans le monde, surtout en Europe.

Lors de son stage, elle a proposé des pistes pour améliorer leur communication. En effet, la particularité de cette société, c’est qu’elle possède sa propre usine. « D’ordinaire, les entreprises à Hong Kong jouent seulement le rôle d’intermédiaire entre le fabricant et l’acheteur », m’a dit Helena. L’entreprise Europe Flower, par contre, est en même temps intermédiaire et fabricant, ce qui facilite énormément la relation avec le client. Helena voulait tirer parti de cet avantage pour promouvoir l’entreprise. « J’ai eu l’occasion de réaliser une brochure et de travailler sur le site Web de l’entreprise »

Employée dans l’usine appartenant à Europe Flower

Le fait que Helena parle plusieurs langues était sans doute un de ses grands avantages. Cela lui a permis d’entrer en contact avec les différents clients. En fait, Helena parle quatre langues : l’allemand et le français, qui sont ses langues maternelles, ainsi que l’anglais et le néerlandais qu’elle a pu améliorer lors de ses séjours aux États-Unis et à Hasselt.

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S’ils le pouvaient, les employés dormiraient dans leurs bureaux !

Lors de son séjour, elle n’a jamais vraiment rencontré de difficultés à part quelques petits détails…

D’abord, les Asiatiques sont habitués à des très longues journées de travail. Au début, par politesse, elle est restée aussi tard que les autres, mais après un certain temps, c’était trop fatigant. « Si les employés le pouvaient, ils dormiraient dans leurs bureaux. », m’a-t-elle racontée.

Ensuite, quelques problèmes de compréhension. Ses collègues ne connaissaient souvent que le vocabulaire anglais dont ils avaient besoin pour vendre leur produit. Mais elle s’y est vite habituée.

Enfin, les Asiatiques ne savent pas dire NON ! Ils veulent être polis et n’osent pas être directs. « Parfois, je ne savais pas comment réagir et j’avais parfois l’impression que c’était moi la maître de stage !»

Helena avec ses collègues de Hong Kong

Un séjour inoubliable…

Ce qui est formidable à Hong Kong ? On y rencontre des personnes de presque tous les pays du monde puisque c’est une métropole et un centre économique important. On fait rencontre après rencontre et c’est aussi une des raisons pour laquelle Helena s’est intégrée aussi vite.

…avec beaucoup de nouvelles connaissances

Son stage ne lui a pas seulement permis d’appréhender la culture de Hong Kong, mais aussi celles des autres pays. Grâce à ce stage, elle a acquis énormément d’expérience dans le marché des affaires internationales et elle sait désormais dans quelle direction elle veut aller. « Pour le moment, je suis un master en

International Business à Bruxelles. C’est ce qui m’intéresse ! »

Une expérience exceptionnelle

Pour tous ceux qui envisagent maintenant de faire leur stage dans un pays lointain et qui se posent la question si cela vaut vraiment la peine, je peux dire que Helena ne retire que des points positifs de son séjour à Hong Kong.

J’ai néanmoins recueilli une seconde opinion de mon professeur d’anglais, Monsieur Fabbro. Je lui ai demandé quels sont pour lui les avantages et les inconvénients de faire son stage à l’autre bout du monde.

Point de vue négatif, c’est selon lui surtout l’organisation qui peut poser des problèmes car c’est parfois compliqué de recevoir les documents nécessaires pour partir.

Un autre point négatif, c’est que l’étudiant qui part est souvent très motivé et a parfois des trop grandes attentes par rapport à son stage. Monsieur Fabbro m’a dit: « Les étudiants s’imaginaient plein de choses et puis, ils sont arrivés là-bas et ont été un peu déçus parce que ça ne correspondait pas à ce qu’ils imaginaient ».

Concernant les points positifs, ce sont pour lui les mêmes que pour les séjours en Europe : on pratique la langue et on découvre une autre culture.

Pour conclure, je dirai que même si l’organisation peut être problématique, cela vaut quand même la peine d’oser partir et de vivre cette expérience.

Et le prochain voyage de Helena?

En ce qui concerne Helena, son séjour à Hong Kong n’est sûrement pas son dernier voyage. « J’aimerais encore partir en Amérique latine pour améliorer mon espagnol », m’a-t-elle dit. Elle aime tout simplement partir et découvrir d’autres pays. Mais chaque fois qu’elle rentre, elle voit quand même ce qui l’attend à la maison. Elle m’a confié : « On part à l’étranger parce qu’on est à la recherche de quelque chose et quand on rentre, on retrouve ces choses-là ». Lara Leyens

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?

RP : dans les airs ou à l'ère d’Internet ?

Les études de Relations Publiques proposent de nombreux débouchés, parfois assez inattendus ! Je suis allée à la rencontre de Delphine Vandendaele et Aurore Morisse, toutes les deux diplômées en 2013. Les deux relationnistes ont opté pour deux carrières différentes. Naviguer dans les airs… Delphine Vandendaele, 24 ans et actuellement hôtesse de l’air, côtoie un public très diversifié et multiculturel. Grâce aux études de RP, elle est capable de gérer n’importe quelle situation de stress. Que ce soit des crises d’épilepsie, des crises d’asthme ou encore de sérieuses bagarres. Elle nous décrit ses démarches après les études : « Ça a été un peu la galère pour trouver un emploi dès la fin de mes études. Je pensais pouvoir rester 2-3 mois sans rien faire et trouver directement du travail après ». Finalement, elle a postulé pour devenir hôtesse de l’air, un domaine qui l’intéressait déjà en tant qu’étudiante. Après de nombreux examens, elle a été recrutée par la compagnie aérienne Jetair. …ou dans le monde virtuel! Aurore Morisse, 23 ans, travaille en tant que Community Manager et n’a pas eu trop de difficultés à trouver du travail. Étant très active et ayant eu de nombreuses expériences professionnelles, on lui a immédiatement proposé un emploi.

Mais qu’est-ce qu’un Community Manager ? C’est une personne qui, pour le compte de son employeur, s’occupe principalement des réseaux sociaux et de tout ce qui a un lien avec la communauté Web. Elle informe sur les nouveaux produits afin d’attirer des clients potentiels. À côté de cela, Aurore est également chef de projet pour l’entreprise The Faktory et gérante d’une start up (création d’une entreprise de A à Z). Destination : futur ! Alors que Delphine souhaite commencer une formation en commerce international, Aurore se donne trois ans pour mettre les pieds dans le département communication de Google. « Ce ne sont actuellement que des projets. S’ils vont aboutir… On ne sait pas le dire à l’avance ». Quelques conseils… « Les langues sont très importantes. Pas simplement en tant qu’hôtesse de l’air, mais dans n’importe quel milieu. On en a et on en aura toujours besoin », explique Delphine. Pour Aurore, qui n’a pas attendu la fin de ses études pour faire sa fiche de contacts, c’est plutôt la citation des Fables de la Fontaine qu’il faut prendre à cœur : « Rien ne sert de courir, il faut partir à temps » et son conseil personnel : « Allez vers les gens, distribuez vos cartes de visites et collectionnez-en. Ce n’est pas en restant assis devant la télévision qu’on rencontrera du monde. Les concurrents ne dorment pas ». Somme toute, les deux ont trouvé chaussure à leur pied, que ce soit dans le monde réel ou dans le monde virtuel. Jenna Jousten

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TRUCS ET ASTUCES

« Rien ne sert de courir, il faut partir à temps ! »

La fable de La Fontaine, le lièvre et la tortue, n’a pas pris une ride: nous vivons dans le monde de l’urgence et nous éprouvons souvent des difficultés à gérer notre temps et à déterminer les priorités. Que ce soit dans la vie professionnelle ou privée, nous sommes perpétuellement confrontés au temps. Dans les lignes qui suivent, Monsieur Duvivier, Managing Partner à la société de consultance Just in Time Management, située à Bruxelles, nous a livré son point de vue sur la gestion du temps dans le milieu professionnel.

Selon Monsieur Duvivier, ce ne sont pas les entreprises qui ont des problèmes de gestion du temps, mais bien les travailleurs !

Quelles sont les difficultés rencontrées par les employés ?

À cela, Monsieur Duvivier me répond que les difficultés sont très nombreuses, mais que les principales sont : la détermination et le respect des priorités, les pertes de temps en tâches futiles, la confusion, le manque de délégation et, point qui nous intéresse particulièrement en tant que futur(e) relationniste, la communication, souvent inefficace. La réunionite, c’est-à-dire le fait d’organiser un trop grand nombre de réunions, mène également souvent à de grosses pertes de temps. Vous pouvez donc aisément comprendre que cela met fortement le rendement de la société en péril.

Quels sont donc les solutions envisagées ?

Le processus vivement conseillé aux entreprises par Monsieur Duvivier est le suivant : tout d’abord, il convient de prendre conscience des différents mécanismes entravant leur bon fonctionnement;

ensuite, il est impératif de lister les priorités ; enfin, il est conseillé de ne pas négliger la délégation de certaines tâches : déléguer peut être bénéfique pour toute société, à condition que cette dernière ait des bons contacts et des sous-traitants fiables.

Quels sont les principaux outils à mettre en place ?

Selon le Managing Partner de JiTM, garder son calme en toute situation et prendre du recul aident à bien gérer son temps. Ensuite l’organisation et la prise de conscience de l’essentiel viendront renforcer la capacité à pouvoir gérer les différentes échéances.

Plus concrètement… La méthode « C. A .P. »

Avec l’inflation des mails, la bonne gestion de ceux-ci devient indispensable. La méthode CAP est une solution pour traiter et trier efficacement vos mails. Elle a pour objectif de définir les priorités et fonctionne de manière très simple. C. Classement, A. Action, P. Poubelle. Si je décide de répondre, je dois me poser la question : Est-ce que cela va me prendre plus de deux minutes ? Si oui, soit je planifie de répondre plus tard, soit je réponds directement.

La boîte à outils de la gestion du temps, Pascale Delorgey

Nous pouvons conclure que la gestion du temps dépend fortement de nous, et du fait qu’il est primordial de définir les vraies priorités. Notre interlocuteur résume la gestion du temps en une phrase : « c’est établir consciemment les priorités entre des objectifs essentiels et les réponses aux besoins ponctuels ».

Aymeric Demoulin

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Les Dix Commandements du RP

À toi, étudiant en Relations Publiques de la HEL, futur chargé de communication, lis ces conseils et aie confiance : je ferai de toi un bon RP. En prenant compte de ces recommandations venant d'étudiants et de professeurs, tu disposeras de toutes les cartes nécessaires pour briller durant toute ta carrière.

I. Créatif, tu seras.

Ta créativité te rendra unique. Elle te permettra de te « distinguer sur le marché du travail », comme le fait remarquer Madame Neven. Ne crains pas le ridicule lorsque tu évoqueras tes idées. L’imagination est un outil précieux, préserve-la bien et développe-la en permanence.

II. L’orthographe, tu maitriseras. Possède-la et toutes les portes s’ouvriront à toi, néglige-la et personne ne t’accordera de crédibilité. Tu honoreras l’orthographe et les figures de style. Ton écriture reflètera ta personne et ton savoir. Après tout, ne dit-on pas que l’orthographe est la politesse de la langue ? Médite cette citation de Bernard Pivot : « Avoir la meilleure orthographe possible, c’est montrer de l’estime pour nos amis et de la politesse pour les gens qui nous lisent ».

C'est grâce à cette maitrise que les personnes te prendront au sérieux. C’est ce que Madame Neven, passionnée de la langue française, confesse : « C’est le b.a.-ba du métier ! »

I. III. De la flexibilité, tu accorderas Le travail ne t’effraiera pas. Tu seras flexible et t’adapteras en toutes circonstances. Tu sauras saisir les opportunités et pour cela, tu n’hésiteras pas à déplacer des montagnes, « pour être présent là où se trouve la demande », comme le préconise Madame Wos, coordinatrice de la section. Tu seras tenace et ne te laisseras pas décourager par les heures de travail accumulées et les nombreux déplacements.

I. IV. D’organisation, tu feras preuve. Tu seras organisé dans tout ce que tu entreprendras. Peu importe la tâche, tu respecteras le programme que tu auras préparé au préalable sans omettre le fait que des imprévus peuvent survenir à tout moment.

II. V. Du bagou, tu possèderas. « Avoir la tchatche » sera ton plus bel atout. Tu séduiras ton public par ton aisance et ton éloquence. Tu vaincras ta timidité et tu feras preuve d’une incroyable facilité à défendre tes idées avec loquacité. Ainsi, tu inspireras la confiance et le respect auprès de tous. L’orgueil est peut-être le plus capital des pêchés mais pour cette fois, Dieu te l'accorde. Fais confiance en Mathilde Laroche, étudiante en deuxième année, qui a déjà bien compris que le bagou était la clé du succès d'un RP : « Nous serons plus tard amenés à promouvoir un produit au sein d'une entreprise. Avec du bagou, la promotion sera d'office plus attrayante pour les clients. Dans ce métier, la tchatche est un avantage considérable ».

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VI. VI. De relations, tu t’entoureras. Ta vie professionnelle se construit déjà durant tes études. Tout bon RP te dira que le carnet d’adresses est l’instrument le plus utile. Elabore-le dès maintenant en rencontrant des personnes qui pourront t’aider à t’introduire dans le milieu.

VII. VII. Avec une équipe, tu travailleras Tu ne seras pas individualiste : tu partageras tes idées et tes ressentis avec tes collègues. La communication interne est primordiale : elle permet l’épanouissement de chacun. Tu veilleras à entretenir de bons rapports avec tout collaborateur. Ensemble, vous vous répartirez les différentes tâches pour que chaque membre puisse s’y consacrer entièrement. Ambre Olivarius, étudiante, déclare : « Inutile de prétendre pouvoir tout gérer. Il faut savoir se poser et définir ses propres limites ». Ne vaut-il pas mieux exceller dans une tâche plutôt que d'endosser la totalité d'un projet pour finalement minimaliser des points essentiels ?

VIII. VIII. T’adapter aux médias, tu devras. La communication est en perpétuelle évolution. Il suffit de regarder ces dix dernières années, les médias ont pullulé : Facebook, Twitter, Instagram, etc. Tu devras sans cesse te tenir informé des dernières nouveautés. Les réseaux sociaux n’auront plus aucun secret pour toi, tu maitriseras parfaitement toutes les technologies récentes pour être présent sur le terrain communicationnel.

IX. Le stress, tu surmonteras. Comme cela a été dit précédemment, l’imprévu peut arriver à tout moment. Tu devras faire preuve de sérénité devant les problèmes et y remédier le plus rapidement possible. Si tes objectifs forgeront ta motivation, tes décisions, elles, seront le moteur de ton travail.

I. X. Plusieurs langues, tu parleras. Nous arrivons à l’ultime commandement, qui n’est pas des moindres. Ne serait-il pas dommage de se limiter à nos frontières ; pourquoi ne pas penser au-delà ? La maitrise de plusieurs langues permet d’abattre la barrière linguistique et de faciliter la communication entre les individus. Tu parleras ainsi plusieurs langues et seras avide de nouvelles cultures.

A présent, tu disposes de tous les outils pour être un parfait RP. Plus aucune excuse ne sera tolérée, après cette lecture, tu sais ce que l’on attend de toi. Ces recommandations sont précieuses, respecte-les toutes et tu réaliseras très vite que beaucoup de portes s’ouvriront à toi. Garde à l'esprit que durant ton bachelier, les enseignants seront présents pour t'épauler, te soutenir en te poussant toujours vers le haut.

Si ces dix commandements tu considèreras, le marché du travail tu conquerras. Dieu te le garantit. Aie la foi. Elsa Gonzalez Carreno

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MIEUX CONNAÎTRE SES ÉTUDES

Le stage, tabou dites-vous ? Besoin de conseils pratico-pratiques pour vous dégoter un stage ? Des recherches jusqu’à l’entretien, en passant par la lettre de motivation… Les multiples échelons à gravir pour vous en obtenir un n’auront plus aucun secret pour vous ! Ce n’est pas toujours évident de trouver en temps et en heure un stage qui corresponde à nos attentes. Parfois, on ne sait pas trop comment procéder, on peut se montrer maladroit, au téléphone comme sur la lettre de motivation. Et quand le temps de recherche est écoulé, on se rabat sur n’importe quel stage, même s’il ne nous intéresse absolument pas. Ce qui est relativement néfaste dans cette façon d’agir, c’est que le stage en question pourrait vous donner une vision du métier qui ne vous plaît pas, et par la même occasion, vous vous retrouverez perdu, à vous poser cette fatidique question : « Ai-je fait le bon choix d’études ? ». Afin d’éviter toute catastrophe, voici un manuel de survie plus qu’essentiel pour cette période de stress ! La première étape dans votre longue (ou courte) investigation de stage, est de vous demander « Quel aspect des relations publiques m’intéresse ? » et d’y répondre correctement. Ce n’est pas une décision qui doit se prendre à la dernière minute, car un stage définit ce qu’on souhaite faire véritablement avec un diplôme de relations publiques. Est-ce dans l’international, dans la publicité, dans l’événementiel, dans les organisations non-gouvernementales, dans les boîtes naissantes, pour un particulier – architecte, cabinet d’avocat, pâtissier, … – dans les agences de communication, dans l’art, etc. ? Tant de possibilités à éplucher. Bon, maintenant que vous avez choisi, vous avez une idée des recherches que vous allez devoir entreprendre. Une fois votre liste de choix de stage établie, vous devez dresser un Curriculum Vitae ainsi que rédiger une lettre de motivation. « La

lettre de motivation doit avant tout être personnelle et ne découler d’aucun calque trouvé sur Internet ou autre », comme le souligne Madame Neven. « Elle doit mettre en avant vos atouts et répondre à l’annonce du stage ». L’idéal serait de téléphoner à l’entreprise en question ; demandez à parler au chargé de Relations Publiques de la boîte et pour vous présenter. Ne craignez pas une approche directe, cela ne fera que renforcer votre demande et éventuellement établir contact plus rapidement. En général, le coup de fil aboutit à une adresse mail indispensable. Soyez très attentif à la manière dont vous écrivez votre lettre de motivation ! Elle doit adhérer aux valeurs de l’entreprise dans laquelle vous postulez.

L’important dans une lettre de motivation n’est pas de blablater sur l’entreprise, mais sur ce que vous pouvez lui apporter. Donc une seule règle à respecter : Vendez-vous ! Mettez en avant votre autonomie, votre ponctualité, votre envie d’apprendre, votre créativité et votre dynamisme.

Une fois le tout envoyé aux différentes entreprises qui vous intéressent, attendez 4-5 jours et retéléphonez ! Une fois suffit, pas besoin de le faire 3 fois, cela va plus vous mettre sur liste rouge qu’autre chose. L’étape la plus longue et stressante demeure l’attente, car les boîtes dans lesquelles vous postulez ont leurs activités et peuvent prendre tout leur temps avant de répondre. Une fois qu’elles se manifestent, positivement espérons-le, vous obtiendrez un entretien. Et là … on arrive à la cerise sur le gâteau.

L’entretien, dernier pas vers la concrétisation de tout ce dur labeur, demande d’être

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irréprochable et de montrer un grand intérêt pour l’entreprise dans laquelle vous avez posé votre candidature. Préparez votre rendez-vous : renseignez-vous parfaitement sur les objectifs de l’entreprise, sur son fonctionnement et sur les actions actuelles. Un conseil ? Lisez un peu d’actualité, et précisément celle en relation avec ce à quoi l’entreprise s’intéresse. Préparez des potentielles questions qui vous pourraient vous être posées, tel que : « Qu’est-ce qui a bien pu vous attirer dans notre entreprise/secteur/organisation pour y avoir postulé ? », « Que pensez-vous apporter de plus que les autres candidats?"

AMAL AZZAOUI Oxfam Solidarité Belgique

« Je ne savais pas trop vers quoi me diriger, ainsi j’ai envoyé mon CV et ma lettre de motivation partout. J’ai entamé mes recherches début septembre, mais je n’ai reçu que des refus, car deux semaines de stage « c’est beaucoup trop court ! ». Vers le mois de juin, je n’avais plus trop l’espoir de trouver si vite un stage, pourtant Madame Chiarlitti m’a apporté du renfort ! Fin Juin, j’ai donc obtenu un rendez-vous puis un stage chez Oxfam. Si j’ai bien un conseil à donner, c’est de persister, malgré les refus. Quant à mon rôle, j’agissais en parallèle avec mon maître de stage, j’effectuais des fichiers de presse, des présentations Power Point à présenter dans les écoles, de la rédaction à la main, des tâches pour la promotion, sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Pinterest. Je ne peux en retirer que du positif, une expérience professionnelle très enrichissante.»

SHANTHI LOPEZ BUJALDON Interseniors

« Je peux dire que je me suis prise très à l’avance pour trouver un stage. Il m’a fallu un an, et je remercie la bourse de stages ! Durant mon stage, j’étais chargée de la communication interne de la maison de repos. J’ai pris conscience que je n’aimais pas rester statique derrière un bureau et j’ai pu me rendre compte de mes envies et de la voie que je voulais prendre. Selon moi, un stage doit nous éclairer sur ce que l’on veut réellement faire comme métier. Un conseil à donner ? Sortez de votre cocon, et oubliez votre timidité ! S’il y a bien une qualité requise chez un RP, c’est bien d’être entreprenant ! » Cassandra Castro

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La Catégorie économique souffle ses 50 bougies

Nul n’ignore que notre chère et tendre catégorie connaîtra cette année son 50e printemps. En quoi pouvons-nous, apprentis relationnistes, exploiter un tel événement ? Le Ptit RP a mené l’enquête sur cette affaire et vous fait part de ses avancées. De l’ECSSAC à la HEL Il est primordial de remettre les choses dans leur contexte. On entend très souvent de la bouche des pionniers de l’école l’appellation « ECSSAC ». Cet acronyme signifie « Ecole Communale Supérieure de Secrétariat, Administration et Commerce ». Au début, l’ECSSAC ne concernait que les assistantes de direction, les comptables, les « SAGP » et les « gestion hôtelière », puis elle s’est enrichie en offrant plus récemment une formation en relations publiques. Cette nouvelle branche est, selon Mme Angilella, notre professeur d’OGE et la coordinatrice du projet de promotion des 50 ans de la catégorie, une preuve de la volonté de l’établissement d’évoluer avec son temps. « C’est indispensable, au regard de la conjoncture économique actuelle, d’offrir une formation axée sur la communication interne et externe d’une entreprise. À notre époque, une société ne doit uniquement se préoccuper de la gestion interne et des dirigeants doivent également accorder de l’attention à la communication vers les publics visés par l’activité de l’entreprise. », me confie-t-elle. Pour retracer l’évolution de l’établissement, l’ECSSAC est devenue une catégorie de la HEL

en 1996 avec l’ISET (Institut Supérieur d’Enseignement Technologique), l’ISEP (Institut Supérieur d’Enseignement Pédagogique) Jonfosse et l’ESL (Ecole Supérieure de Logopédie). Comment en tirer profit ? Premièrement, on nous répète sans arrêt que l’élément le plus important d’un chargé de relations publiques est son carnet d’adresses. Ne pensez-vous pas que des événements rassemblant quantité de personnes issues de notre école et qui travaillent, pour la plupart, dans un secteur économique, puissent s’avérer intéressants pour étoffer votre carnet ? Chers lecteurs, nous vous laissons y réfléchir. Deuxièmement, l’organisation d’événements d’une telle ampleur se doit d’être passée sous la loupe par les élèves : vous vous devez d’être attentif à tout ce qui s’y rapporte afin d’engendrer de l’expérience, car un jour vous serez vous-même amené à organiser des événements tels que des « walking dinners », des conférences, etc. Ces nombreux projets seront dirigés par un groupe de professeurs. Ils démarreront au cours du 2e quadrimestre et les étudiants de 2e année seront invités à prendre part aux différents projets dans le cadre du cours de Relations Publiques. Actuellement, le premier projet est en phase terminale. Il s’agit de la toute nouvelle brochure de la catégorie ! Les buts premiers ont été d’une part promouvoir la catégorie économique, d’autre part montrer aux acteurs externes que la HEL est une école qui propose des projets, qui est axée sur la pratique. Ne dit-on pas également que nos aînés sont porteurs de sagesse ? C’est pareil pour la HEL : après 50 années d’existence, l’expérience engrangée est authentique.

Enfin, il est nécessaire de profiter de l’anniversaire de la Haute École pour redevenir un des principaux acteurs du secteur de l’enseignement supérieur et bien sûr d’augmenter la visibilité de la catégorie auprès de tous. Adrien Baijot

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PORTRAIT RP

RP online

Le community management, un métier très répandu, mais pourtant méconnu. Qui sont ces spécialistes de la communication web ?

Un métier recherché

Avec la révolution numérique, le nombre d’entreprises Web ne cesse d’augmenter. Toutes ces entreprises nécessitent des chargés de communication pour gérer leurs rapports avec les consommateurs.

« Community manager, un métier qui a le vent en poupe. Toutes les grandes entreprises, les agences d’e-réputation, les grandes écoles et les entreprises « full web » veulent recruter leur spécialiste », explique un site spécialisé dans l’offre d’emploi.

Sur le web, les entreprises qui s’étendent sur plusieurs communautés linguistiques sont monnaie courante. À chaque langue son community manager ; il n’est en effet pas possible pour le Chief community manager (CCM) de maitriser parfaitement plusieurs langues (grammaire, orthographe, syntaxe) tout en gérant pleinement le plan de communication. Cependant, plus que pour les relations publiques, les CM se doivent au minimum de parler couramment deux langues.

Aujourd’hui, les gens passent la plupart de leur temps sur Internet avec leur smartphone, ordinateur ou tablette. Ils restent connectés 24h/24 sur les réseaux sociaux, forum et autres. Là où les entreprises classiques se tourneront vers la veille médiatique, le CM entretiendra directement les relations avec les Web consumers. Car même si leurs activités se rapprochent de celle du RP, elles sont pour le moins singulières et diversifiées.

Des domaines spécifiques, des activités variées

Le chargé de relations publiques classique limite souvent sa communication sur Internet à l’emploi des réseaux sociaux, ces derniers étant les moyens de contact les plus directs avec le consommateur. Le community manager, pour sa part, utilise la toile comme un véritable outil multifonction. Il est en lien direct avec les internautes et utilise plusieurs moyens pour faire connaître les nouveautés et actualités de l’entreprise. De l’écriture de billet « news » sur le site à la gestion et l’orientation des topics sur les forums, le CM est un acteur clé de l’e-réputation de ses produits. « Qu’'elle le veuille ou non, l'entreprise doit être présente sur Internet, par ses propres outils ou par ceux de ses clients. Dès lors, autant qu'elle maitrise du mieux possible son identité numérique », nous explique Olivier Moch, spécialiste en communication et chargé de communication à l’hôpital de La Citadelle à Liège.

Ces chargés de relations publiques 2.0 doivent assurer le suivi et animer la communauté afin que, par exemple, les teasing sur les nouveautés aient un impact plus grand lors de leur sortie. Ils travailleront avec le Chef de produit sur les grandes lignes de la communication afin de prioriser les nouveautés à annoncer et à valoriser. Aussi avec le CEO pour diriger les relations internationales, omniprésentes sur Web, et pour gérer ou désamorcer d’éventuelles situations de crise.

Enfin, il sera chargé de s’assurer que la voix du consommateur soit prise en compte lors des prises de décision avec l’équipe de production. Sur le web la création de produit est liée, plus que jamais, aux attentes et demandes du public. « Le CM a un rôle de fidélisateur de clientèle ; il doit aussi devenir le phare de l'entreprise, celui vers qui les internautes peuvent se tourner en cas d'interrogations, de soucis ou de plaintes», continue notre expert.

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Des outils propres au Web

Le community manager possède une boite à outils élaborée qui lui permettra de toucher un maximum de personnes de la manière la plus optimale. Tout le monde connaît les traditionnels réseaux sociaux, mais la communication du Web ne se limite pas à eux.

Il est un fait que les internautes ne dépassent pas, la plupart du temps, la première page de leur navigateur de recherche. Et les sites en tête de liste n’y sont pas par hasard. Même s’il faut laisser le référencement aux experts, on peut parfaitement travailler à son amélioration sans en connaître les moindres détails. Notamment via la tenue d’un blog, souvent sous-estimé et trop peu utilisé par les entreprises.

Monsieur Moch révèle d’ailleurs une statistique plus qu’intéressante : un blog génère 97% de liens entrants vers votre site corporate ! Il continue même en disant : « le blog est réellement trop peu utilisé par les organisations en Belgique ! C'est pourtant un owned media sur lequel l'entreprise peut avoir la mainmise totale et par lequel elle peut communiquer 7j/7 et s'offrir ainsi une belle vitrine. » Un outil qui semble donc incontournable, puisqu’il le cite comme étant « un espace intéressant pour faire du storytelling ; toutes les grandes marques - Coca-Cola, Nike, Apple,... – l’ont compris depuis des années ! »

La géolocalisation des visiteurs a également son importance puisqu’elle permet de mieux cibler les potentiels futurs clients de l’entreprise. Surtout pour les entreprises physiques. Si vous faites une recherche sur Google, par exemple pour trouver un restaurant, les résultats ne seront pas les mêmes que vous soyez à Paris, à Dublin ou en Chine. « En matière de marketing, la géolocalisation est devenue un enjeu majeur pour les entreprises. N'oublions pas que les terminaux nomades (tablettes et smartphones) sont devenus la norme », explique Olivier Moch.

Des formations avec des professionnels

Il n’existe pas de bac 3 ou 5 spécialisé en Community management. À l’instar des relations publiques, la profession, bien qu’étant en plein essor, est encore jeune. Cependant, des formations émergent de plus en plus, comme celle que propose l’école ICHEC ENTREPRISE, dispensée en cinq jours par des professionnels et spécialistes du milieu.

Ces formations consistent en la compréhension de ce qu’on appelle les consom’acteurs ou consommateurs 2.0 qui de plus en plus sont pris en compte lors de l’élaboration de nouveaux produits. Elles proposent également d’apprendre les ficelles de la gestion de l’e-réputation, des réseaux sociaux, ou encore d’un blog. Peut-être verra-t-on un jour un bac type long ou court apparaître. Pour Olivier Moch, « Je dirais que oui, une formation CM de type long, pointue et la plus exhaustive possible serait opportune... Verra-t-elle le jour prochainement ? Je n'en ai aucune idée ! »

Un métier d’avenir

Source: Jobsregion

Les formations qu’ont suivies ces CM sont relativement similaires. 57% d’entre eux ont terminé un bac en communication et 38% des études de marketing. La profession a un goût prononcé pour l’indépendance puisque plus de 1 CM sur 5 réalise des missions free-lance. Même si le métier se rapproche de celui du chargé de communication ou chargé de relations publiques, il comporte tout de même des spécificités qui en font un métier à part entière…sans oublier un métier d’avenir.

Margaux Gillon

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QUE FAIT-ON À LIÈGE CET HIVER ?

Un nouveau look pour « Le Congressiste » Depuis le 5 septembre 2014, le Congressiste a le plaisir de vous accueillir dans un espace rénové et rebaptisé.

Voilà trois mois que le lieu est de nouveau disponible pour toute sortes d’événements. La salle que vous allez découvrir a été transformée ! Un bar design, dix spots lumineux, un espace spacieux pour le Dj, un superbe logo qui recouvre l’entièreté d’un mur : une salle réaménagée pour continuer d’animer les nuits de la cité ardente. Cette salle, située en bord de Meuse, peut accueillir jusqu’à 500 personnes. Elle est idéale pour tout organisateur d’événements, notamment grâce à son emplacement, près du centre-ville, et parce qu’elle dispose d’un parking gratuit de 300 places. Du mariage à la conférence en passant par des soirées ou encore des séminaires, l’agencement de ce lieu permet d’accueillir diverses manifestations. 1750 euros la location, un prix un peu plus élevé que précédemment, mais qui se justifie car désormais, la sonorisation et les jeux de lumières sont compris dans le prix. Le DJ ne doit plus se préoccuper de quoi que ce soit, tout est sur place.

Le Congressiste VS Le Cadran « Le Congressiste n’a pas la même vision des choses que l’autre grande salle de Liège : le Cadran», m’ont confié les promoteurs de la salle. Il s’agit de deux concepts de travail

complètement différents : « Le Congressiste ne fonctionne pas selon des partenariats. (…) Il avait besoin d’un vent de fraicheur au niveau de sa structure. » Cette salle est à la disposition de toute personne voulant organiser un événement. Service technique, matériel et techniciens. Un service tout en un pour simplifier la vie des organisateurs. La parole aux étudiants… J’ai interrogé mes camarades de deuxième année sur ce lieu. Beaucoup ignoraient que cette salle avait subi des rénovations et, plus surprenant encore, nombreux sont ceux qui n’ont jamais fréquenté ce lieu. Mathilde Laroche, membre du comité RP : « Je n’avais jamais entendu parler de cette endroit avant de nous lancer dans la recherche d’une salle pour notre soirée RP. » Elsa Gonzalez : « J’y suis allée pour la première fois il y a quelques mois, mais j’ignorais que le nom avait changé et que cette salle avait subi d’importantes rénovations. En ce qui me concerne, la salle elle est agréable ». Des rénovations importantes pour un résultat surprenant ! Ambre Olivarius

INFOS PRATIQUES : - ADRESSE : Esplanade de l’Europe, 2

4000 Liège - E-MAIL: [email protected]

- SITE WEB: http://www.facebook.com/congressites