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Journal de Fania Chapitre 1

Ce chewing

-gum

rose

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B ien que mon père me conduisait généralement à l’université, parfois je préfère prendre le train. Je trouve

une sorte d’indépendance à chaque fois que j’y vais seule, me faisant sentir que je ne suis plus la petite fille à papa. Aujourd’hui j’ai pris le train. Mon esprit, un peu porteur, erra autour du train et de ses différents passagers. Un couple d’âge moyen discutait avec joie avec leur enfant entre 4 et 6 ans , en utilisant un langage pas familier. Ils semblent accompagner leur enfant à l’école. La famille ressemblait à des chinois ou japonais, je ne suis pas sûr, et a peut-être immigré ici. Mon père m’avait dit qu’il y a longtemps, de nombreux Africains ont émigré vers différentes parties du monde; principalement en Amérique et en Europe. Nous sommes venus ici quand j’avais 10 ans et j’ai toujours su parler couramment ma langue maternelle depuis l’époque. Dans un coin, un groupe de jeunes parlait français; je me demande si nous allons à la même université.

Journal de Fania: Ce chewing-gum rose

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M a tête se tourna deux fois, quand je repérai un garçon, sans doute plus jeune que moi, assis tout seul en tirant

une pincée de gomme de sa bouche et en créant un long fil élastique rose. Il remis la gomme dans sa bouche et y souffla créant un ballon rose.

S a troupe de marginaux venait vers nous en marchant - leurs apparitions sporadiques se faisaient dès que mes cousins

et moi jouons sur la route à proximité. Ce jour-là, nous étions rassemblés autour d’un petit paquet de chewing-gum que mon père m’avait donné après sa journée de travail. Je ne sais pas vraiment où il va et ce qu’il fait comme travail. Tout ce que je sais est qu’il se lève tôt le matin pour «travailler» et rentre à la maison l’après-midi lorsque le ciel tend entre le rose et le violet et que le soleil flotte tandis qu’il remonte dans sa cachette lentement.

Ce chewing-gum rose.

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M es cousins et moi ouvrîmes un, puis un autre. Je mâchais et mâchonnais le bonbon

rose élastique jusqu’à ce que tout le jus sucré soit sorti. J’étendais la gomme en large pendant que je poussais ma langue vers elle, mes lèvres plissées, et soufflais de l’air hors du petit cercle de mes lèvres, et qu’en sortait une légère bulle ronde et rose. Je sautais de joie. Cependant, comme les autres jours, les marginaux allaitent arriver et accomplir leurs actes d’intimidation à leur grande satisfaction. Ils étaient plus particulièrement intéressés à me frapper et m’humilier vu que j’étais la plus faible parmi tous nous deux. Ils tirèrent durement la gomme de ma bouche en utilisant la grosse bulle ronde que j’ai soufflée comme si c’était un crime de l’avoir soufflé comme une sphère presque parfaite. Mes réflexes ne m’ont pas échappés; jamais. Sans avertissement, j’ai leur ai jeté à la figure l’emballage de chewing-gum contenant quelques morceaux restants. Ce genre de comportement que je leur montrais - tenace, inébranlable, et agile - a été l’une des quelques raisons pour lesquelles ils m’ont agréablement cogné.

I l est temps de descendre du train. Je descendis du train et remontai les escaliers, presque en y

trébuchant étant tellement concentrée sur le garçon soufflant le chewing-gum qui avait juste quatre à cinq escaliers d’avance sur moi. En une seconde, le garçon au chewing-gum fût perdu de vue.

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