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Page 1: Jeudi 27 septembre 13h30 Amphi A · Pinaki Sengupta ,,, Synopsis : Bien au-delà de la tragédie, la longue et lente déchéance de Huzur Biswambhar Roy, aristocrate zamindar du début
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◦ Jeudi 27 septembre ◦ 13h30 ◦ Amphi ADangerous Liaisons (les liaisonsdangereuses) de Stephen FrearsGB, 1988, 2h

Scénario : Christopher Hampton D'après le roman de Pierre Choderlos De LaclosAvec : Glenn Close, John Malkovich, Michelle Pfeiffer, Keanu Reeves,Uma Thurman,

Le roman de Choderlos de Laclos est disponible àla BU des sciences humaines : Cote 843.5 CHO

Synopsis

Le vicomte de Valmont est réputé pour son pouvoir deséduction et son immoralité. Avec son anciennemaîtresse la marquise de Merteuil, prête à tout pourintriguer et faire souffrir, il va échafauder un pllandiaboloque : séduire Cécile de Volanges, jeune fillepromise à un ex favori de la marquise et madame deTourvel, épouse à la fidélité exemplaire.

L'interprétation de John Malkovich (,,,) est l'une desqualités premières du film ainsi que son inoubliableprononciation de la phrase : "Ce n'est pas ma faute !",bien belle dénégation de la machine à détruire lessentiments tout en jouissant des corps qui s'enimprègnent qu'il est devenu. Cette puissante forcemécanique qui détruit les raffinements hypocrites etdécadents de la société aristocratique est l'axe principalde la mise en scène de Frears. Ainsi le démaquillagefinal de la marquise qui succède à la scène de l'opéradit, mieux que sa disparition honteuse due à la petitevérole dans le roman, son échec à garder le masque ensociété pour y vaincre.

Jean-Luc Lacuve , cinéclub Caen

César du Meilleur film étranger 1989Oscar du Meilleur scénario adapté

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◦ Jeudi 04 octobre ◦ 13h30 ◦ Amphi CassinLa danse de mort (Dödsdansen) de Marcel CravenneFrance-Italie, 1946, noir et blanc 1h30

Scénario : Marcel Cravenne, Erich Von StroheimD'après August StrindbergAvec Erich Von Stroheim, Denise Vernac, Jean Servais ,,,

Synopsis Dans un pénitencier des bords de l'Adriatique, leCommandant de la place et sa femme fêtent leursvingt-cinq années de mariage. C'est une occasion pourmesurer leur impopularité auprès du personnel et leurmésentente née d'une vie monotone et sans avenir. Lepassage d'un ancien soupirant de la femme sembleamplifier le désaccord. Leur fille est leur unique raisonde se voir encore. La liaison de la fille du gouverneuravec un prisonnier politique va precipiter le drame. Lasituation, très fragile, va très vite dégénérer.

Ecrite en 1900-1901, le tournant du siècle, la Belle-époque, cette pièce dans la veine naturaliste deStrindberg semble annoncer la Première Guerremondiale. Dans son décor de garnison, ce couple endéliquescence à force de perdurer sur des compromismultiples, est en attente d’un affrontement final. Culturebox

Dans ce huit clos carcéral, Marcel Cravenne proposeune histoire d’amour et de haine où chacun sera tour àtour le bourreau, puis la victime.Arte

Le texte français de La danse de mort d'AugustStrindberg est disponible à la BU de scienceshumaines Cote 839.726 STR

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◦Jeudi 11 octobre ◦ 13h30 ◦ Amphi CassinMadame Bovary de Claude Chabrol 1991, France, 2h20

D'après Gustave Flaubert Avec Isabelle Huppert, Jean-François Balmer, Christophe Malavoy ,,, Synopsis

Au XIXe siècle. Le sage et insipide Charles Bovarys'installe comme officier de santé dans un petit villagenormand. Lors d'une tournée, il rencontre EmmaRouault, dont il s'éprend. Fille d'un riche paysan, labelle Emma rêve d'une vie à la fois brillante et pleined'aventures. Aussi, lorsque Charles la demande enmariage, Emma, persuadée de faire un pas importantvers la concrétisation de ses aspirations, accepteaussitôt. Mais très vite, sa vie plate et terne dans lesbourgs de Normandie ennuie la jeune femme, et lanaissance de sa fille n'y change rien. Lors d'un balchez un nobliau, Emma découvre un autre monde, plusproche de celui de ses rêves...

Alors que Flaubert réussit à être parfaitement réaliste ;s'investissant tout autant dans la description d'un arbre,d'une cérémonie ou d'un sentiment ; étant à la foispartout (Mme Bovary c'est moi) et nulle part, ClaudeChabrol accentue le naturisme latent du roman. Alorsque dans le roman, on est plutôt du côté du médecin,du mari, que l'on comprend, Chabrol est totalement auxcôtés d'Emma ....(...) Isabelle Huppert impose un personnage qui buttesur la domination sociale. Comme souvent chezChabrol, c'est la domination masculine qui estdénoncée, domination basée sur l'inertie (Charles),l'incompréhension (le prêtre), la veulerie ou la bêtise(Homais) C in é club C aen

Les oeuvres complètes de Gustave Flaubert sont disponibles à la BU de Sciences Humaines et à SciencePo Lille.

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◦ Jeudi 18 octobre ◦ 13h30 ◦ Amphi CassinMorte a Venezia (Mort à Venise) de Luchino Visconti Italie, 1971, 2h11

D'après le roman de Thomas Mann Avec : Dirk Bogarde, Björn Andrésen, Mark Burns, Silvana Mangano ,,,

SynopsisLe professeur Gustav von Aschenbach, compositeur etchef d'orchestre, arrive sur l'île du Lido à Venise ets'installe au Grand Hôtel des Bains. C'est unétablissement de luxe fréquenté par le meilleur monde.Fatigué, malade, le professeur berce sa solitude,convoque ses souvenirs et observe les clients. Ilremarque une famille polonaise et surtout unadolescent aux traits fins, Tadzio. Troublants échangesde regards entre l'homme et l'enfant.

La parenté entre Thomas Mann et Luchino Visconti estévidente - bourgeois observateurs de l’inévitabledécadence de la société à laquelle ils appartiennent -et Visconti avait depuis longtemps dans ses cartons leprojet d’adaptation de Mort à Venise, film qu’il a montéavec difficulté et auquel ses producteurs ne croyaientabsolument pas. Film des territoires de l’esprit, tout en regards,contemplations et méditations orchestrés avec unelumineuse complexité, Mort à Venise nous fait toucherce qu’il y a de plus poignant dans notre destinéeindividuelle et nous montre nos propres égarements etépouvantes sur fond de bleu de mer, de sable blond,de soleil éclatant et d’une époque rongée par sadéliquescence. Un chef-d’œuvre absolu.

Marianne Spozio, à voir à lire

Le roman de Thomas Mann est disponible à la BUDroit en édition bilingue : Espace Culture 847 MANTOD

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◦ Jeudi 25 octobre ◦ 13h30 ◦ Amphi AJalsaghar (Le Salon de musique) deSatyajit Ray Inde, 1958, 1h40

Scénario : Satyajit Rayd'après : le roman Le Salon de musique de Tarashankar BandopadhyayAvec : Chhabi Biswas, Padma Devi, Pinaki Sengupta ,,,

Synopsis :Bien au-delà de la tragédie, la longue et lentedéchéance de Huzur Biswambhar Roy, aristocratezamindar du début du 20ème siècle, passionné demusique traditionnelle indienne. Son palais, autrefoissomptueux, tombe en ruine mais le salon spécialementdédié aux récitals est toujours éclatant etimpeccablement entretenu. Les plus grands artistes s’yproduisent lors de réceptions mondaines trèscoûteuses.

Roy est un seigneur qui touche, naturellement, sesrentes terriennes mais méprise les affaires, se souciepeu des économies et estime que l’argent et lerichesse sont faits pour être dépensés. C’est ce qui ledistingue fondamentalement de son voisin Ganguly, unfils d’usurier pour lequel il n’a que très peu deconsidération.Les classes luttent aussi en haut. Pas sur fond deconfrontation physique et de préceptes révolutionnairesmais, comme dans toute passation de pouvoir, sousforme d’aliénation. Il ne peut y avoir qu’un seul maître :l’aristocratie, qui est une classe régie par des principeset un devoir moral et social – d’où sa chute – ou labourgeoisie, par définition une classe sans principe,sans moral – d’où son écrasante victoire – qui n’estsoumise qu’aux signes vides, à l’apparence, qui nepeut que singer l’aristocratie.

Mais l’aristocratie est vouée à la déchéance, sadomination n’est là que pour amorcer sa chute. Cen’est que dans sa perte, que face à la mort, qu’ellepourra, enfin, faire valoir la noblesse qu’on lui attribue.Critikat

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◦ Jeudi 08 novembre ◦ 13h00 ◦ Amphi CassinLa règle du jeu de Jean Renoir France, 1939, 1h45

Scénario : Jean Renoir, Carl KochAvec : Marcel Dalio, Nora Gregor, Roland Toutain, Jean Renoir …

SynopsisPar amour pour Christine, l'aviateur André Jurieux,admirateur sans bornes de Lindbergh, a traversél'Atlantique à bord de son monoplace. Accueillitriomphalement à l'aéroport, il cherche vainement leregard de la belle, déjà mariée, dont il espère toujoursreconquérir le coeur. Désespéré par son absence,André tente de se suicider. Son ami Octave parvient àle faire inviter dans la propriété de Sologne des LaChesnaye, où se déroulera une partie de chasse.Christine de La Chesnaye n'est autre que la femmequ'André aime désespérément. Son mari, Robert, n'enignore rien. Rassuré par le comportement de safemme, fort soucieuse des apparences, il se persuadequ'aucun scandale n'éclatera, se moque du reste etorganise une petite fête théâtrale...

Lorsque Renoir commence La règle du jeu, il aconscience du désastre de la seconde guerre mondialequi s'annonce. Pour en témoigner, pour porter cetteangoisse, il a l'idée de partir d'un sujet plus éloigné. Surle canevas des Caprices de Marianne, il introduitnombre d'éléments qui en font une des plusvirevoltantes histoires d'amour où chacun a ses raisonstout en décrivant une société légère et décadente. Cineclub Caen

Cette comédie-mascarade entre bourgeois etdomestiques est empreinte de gravité, à l'image de lapartie de chasse, macabre prémonition d'un massacre.Renoir le moraliste y développe son thème deprédilection : le monde est un théâtre, la société unspectacle, et chacun a ses raisons de changer de rôle,d'abuser des règles du jeu. Nagel Miller télérama

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◦ Jeudi 8 novembre ◦ 13h00 ◦ Amphi CassinThe Servant de Joseph Losey Grande-Bretagne, 1963, 2h

Scénario : Harold Pinterd'après : la nouvelle de Robin Maugham Avec : Dirk Bogarde, Sarah Miles, James Fox, Patrick Magee ...

Synopsis Tony, jeune bourgeois oisif, faux dandy fasciné par labrutalité d’une jungle à laquelle il ne s’éprouve qu’engribouillant sur son carnet, engage, pour meubler sonnouvel appartement londonien, Barrett, domestique auxapparences humbles, discrètes et compétentes. Lafiancé de Tony, Susan, ne le voit, dès le départ, quecomme un intrus. Mais c’est à l’arrivée de Vera, laprétendue sœur de Barrett qui est en fait son amante,que Susan tente de sortir Tony des griffes du serviteurqui, très progressivement, dicte sa loi dans la maison.

Dans cette histoire de renversement social, le style dePinter, comme à son habitude, fait de toute banalité unindice des violences constantes que chacun subit : leserviteur est ramené sans cesse à son statut inférieuret le maître, dont la faiblesse oisive est la premièresoumission contingente, ouvre ainsi la porte à la pertede son libre arbitre. L’image et la lettre sont toutestournées vers une idée : le glissement, celui desnormes, celui des êtres, celui des confrontations. Car larelation sociale, chez Pinter comme chez Losey, serésume à une relation (et un renversement) de pouvoir.Kritikat

The Servant est un chef d’oeuvre du thrillerdomestique, trouble, ambigu, subversif, dans sonattachement à suggérer un rapport homosexuel, voiresadomasochiste, au début des années 60, entre unbourgeois et son valet fraîchement employé. JosephLosey conçoit son film comme une authentique diatribecontre le système de classes, mises à mal dans lerapport subverti entre le jeune bourgeois décadent(James Fox, vraie révélation) et son valetcharismatique mais malveillant, qui peu à peul’assujettit à ses charmes et retourne contre lui lerapport maître-esclave. À voir à lire

BAFTA du meilleur acteur pour Dirk Bogarde

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◦ Jeudi 15 novembre ◦ 13h30 ◦ Amphi AQue la fête commence de BertrandTavernierFrance, 1975, 2h Scénario : Bertand Tavernier, Jean AurencheAvec Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Christine Pascal, Marina Vlady ,,,

Synopsis

En 1719, le marquis de Pontcallec, nobliau breton sansle sou, rêve de fomenter une révolte contre Philipped'Orléans, régent de France depuis la mort de LouisXIV. Alors qu'à Versailles, le libertinage est devenu larègle de vie, le Régent, homme cultivé, a fort à fairepour rétablir les finances du royaume. Son éminencegrise, l'abbé Dubois, un arriviste, va se servir du naïfPontcallec pour asseoir ses ambitions.

Avec sa caméra mobile, la multiplication des intrigues,ses dialogues au cordeau et la verve de sespersonnages, il met en scène une farce bouillonnantedans une France décadente où la poésie le dispute àl’absurde dans des bacchanales dont la dépravationferait rougir la bonne société d’aujourd’hui. C’est laFrance d’après la grandeur du Roi Soleil, qui s’endortdans la mollesse irresponsable du libertinage alors quele pays tremble et que la crise des finances publiquesmenace le régime - les critiques de l’époque y voyaientun commentaire acerbe sur la France de l’après-gaullisme… Première

César du meilleur réalisateur, du meilleur second rôle (Jean Rochefort) et du meilleur scénario originalou adaptation.

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◦ Jeudi 22 novembre ◦ 13h00 ◦ Amphi CassinSatyricon de Frédérico FelliniItalie-France, 1969, 2h10

Librement inspiré du roman de Pétrone Avec Martin Potter, Hiram Keller, Max Born

Synopsis

Dans la Rome antique, Encolpe et Ascylte, deuxétudiants qui cohabitent dans le quartier souterrain deSubure où ils vivent de rapines, se disputent les faveursde leur jeune esclave Giton. Les trois comparses, tour à tour désunis et réunis, vont vivre différentes histoires

Plus proche de la science-fiction, de la pop culture etdu cinéma fantastique que du péplum traditionnel.Satyricon organise une visite guidée de la Romedécadente, de ses vices et de ses excèsOlivier Père

Œuvre baroque par excellence, le Satyricon de Fellinise loge dans l’écrin de la démesure : des scènes de lapremière partie plantées dans des galeries sombrescomme du béton, saturées de couleurs franchessculptant l’espace comme autant de tableaux clair-obscurs où se lit toute la frénésie d’une comédiehumaine jouée par des personnages grotesques, augrandiose des dimensions de la villa de richespatriciens proscrits investie par les deux compagnonspour une nuit… Tout découle de la profusion. (,,,)La Rome antique devient ici le réceptacle de tout ce quicompose une société sur le déclin, rongée par l’avidité(de sexe, de nourriture, d’argent…), ressemblant ainsià la nôtre par certains aspects. Encolpe et Ascylte,façonnés par la philosophie épicurienne, représententl’éternelle odyssée de l’être humain face au mystère dela vie et du plaisir. https://www.critikat.com/panorama/dossier/federico-fellini/

au gré de leurs rencontres.

Meilleur Film Mostra de Venise

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◦ Jeudi 22 novembre ◦ 13h00 ◦ Amphi CassinThe third man (le troisième homme) de Carol Reed Grande-Bretagne 1949 1h44

Scénario : Orson Welles, Carol Reed, Graham Greene, Alexander KordaD'après Graham Greene, Alexander KordaAvec Joseph Cotten, Orson Welles, Alida Valli ...

Synopsis Peu après la fin de la guerre, l’écrivain de romans populaires Holly Martins arrive à Vienne sans un sou en poche pour retrouver son ami Harry Lime qui lui a promis un emploi. Il apprend que son ami vient juste d’être tué dans un accident. Les circonstances de sa mort lui paraissent bien obscures…

Ce point de départ mystérieux (Harry est-il vraimentmort ?) sert de prétexte à Carol Reed et à son illustrescénariste, le romancier Graham Greene, pour peindre,après Auschwitz et Hiroshima, un monde où tout estinversé. C’est l’enfer qui trône au ciel. Les cadrages,presque toujours penchés, la photo fantomatique et lamusique, obsédante et ironique, accentuentl’épouvante de ce monde nouveau, où les morts,comme Harry Lime, font semblant de l’être, mais lesont plus qu’ils ne le croient, puisque ne subsiste plusen eux la moindre parcelle d’humanité. C’est l’ère desmonstres froids, intelligents, fascinants par l’ampleur deleur cynisme. Face à son copain qui croit encore,l’imbécile, que la vie est un roman, il grince, dans unsourire : « L’Italie des Borgia a connu trente ans deterreur, de sang, mais en sont sortis Michel-Ange,Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connula fraternité et cinq cents ans de démocratie. Et ça adonné quoi ? Le coucou ! » La réplique n’a pas étéécrite par Greene mais par Welles lui-même.

TéléramaOutre le fait d’utiliser avec brio les conventions du filmcriminel, Le troisième homme, tourné sur les lieux deson récit, offre une vision unique de Vienne : sonapproche néoréaliste d’une ville ravagée n’est pas sansévoquer Allemagne, année zéro de Rossellini. MaisCarol Reed opte pour une stylisation au carrefour deplusieurs influences, de l’expressionnisme allemand(les ombres immenses) au formalisme russe (les grosplans). Le film est également célèbre pour sescadrages obliques, magnifiés par la photo de RobertKrasker.à voir à lire

Grand Prix du Festival de Cannes Meilleur film britannique - BAFTA

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◦ Jeudi 29 novembre ◦ 13h30 ◦ Amphi CassinCitizen Kane de Orson WellesEtats-Unis, 1941, noir et blanc, 1h59

Scénario : Herman J. Mankiewicz et Orson Welles Avec Orson Welles, Everett Sloane, Joseph Cotten

Synopsis En 1940, Charles Foster Kane, un célèbre magnat de lapresse américaine, meurt dans son manoir somptueuxbaptisé Xanadu en prononçant dans un dernier souffleun mot : "Rosebud", qui veut dire bouton de rose enfrançais. Les traits essentiels de la vie de Kane sontrappelés dans l'actualité : il était immensément richepar la propriété de nombreux journaux et collectionnaitles œuvres d'art. Il avait été marié à la nièce duprésident des Etats-Unis jusqu'au jour où un scandaleavait mis fin à cette relation. Sa carrière politique étaittombée à l'eau à la même époque. Il avait ensuiteépousé une chanteuse d'opéra, Susan Alexander,source du scandale qui avait ébranlé sa première unionet qui demanda par la suite elle aussi le divorce.

Qui est Rosebud ? Qu'est-ce que c'est ? Sous lesordres de son directeur d'agences, le journalisteThompson doit faire la nécrologie de Kane et pourtrouver un angle intéressant, il tente de comprendre lesens de ce mot.

http://cinemaclassic.free.fr/kane/kane.htm

Oscar du meilleur scénario

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