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GRATUIT - Numéro 205 - Edition du Mercredi 21 Mars 2012 Journal Israélien en langue française Etat de choc dans la communauté juive de France et en Israël Jonathan Sandler, un Français de 30 ans, ses deux enfants, Gabriel, 4 ans, et Arieh, 5 ans, ainsi que Myriam Monsonego, 7 ans

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°205 bis

GRATUIT - Numéro 205 - Edition du Mercredi 21 Mars 2012 Journal Israélien en langue française

Etat de choc dans la communauté juive de France et en Israël

Jonathan Sandler, un Français de 30 ans, ses deux enfants, Gabriel, 4 ans, et Arieh, 5 ans, ainsi que Myriam Monsonego, 7 ans

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Régie publicitaire Israël2SCOM12-14 kikar HaatsmaoutNatanya Israël

Occupe-toi de protéger mes amis. Mes ennemis je m’en occupe

A l’heure où j’écris cet édito, l’auteur des lâches assassinats de Toulouse est encerclé par la police avec la consigne d’être pris vivant. Celui-ci n’aura sans doute pas le courage de se faire sauter la tête. Cela montre la lâcheté de se salaud. Il a tué des parachutistes en traitre, il a tué des enfants et un père de fa-mille comme un lâche et il devrait se faire arrêter vivant comme une M…… ! Alors mes frères, dites-moi aujourd’hui pourquoi ce lâche, car il faut l’appeler ainsi, doit-il être arrêté et mis en prison au frais du contribuable, c’est à dire nous ? C’est ce qu’on appelle plus fami-lièrement une double peine pour nous.

Aujourd’hui notre pensée va bien sûr à tout ceux sont tombés sous le feu de ce lâche ! Nous pensons bien évidem-ment à leurs familles. Quel courage y a t’il à tuer des enfants de 3, 6 et 8 ans ainsi qu’un père de famille ?

Grace à D..., l’auteur sera appréhen-dé mais faut il se réjouir de ce qui se passe ? Les autorités israéliennes avaient prévenu toute l’Europe d’une tentative d’attentat contre les intérêts israéliens et contre la communauté juive. Lors d’une interview avec une journaliste de France 24 dans la mati-née avant son arrestation. Celui-ci disait qu’il avait deux solutions : celle de mourir avec le sourire ou de se faire arrêter et d’aller en prison la tête haute ! Alors mes chers candidats à l’élection présidentielle, j’espère que cette crapule croupira au fond d’une cellule jusqu’à la fin de sa vie, sans aucun aménagement de peine, c’est

à dire qu’on donne à ce salaud une paillasse pour dormir, rien de plus !

Ce qui me désole c’est le pataquès engendré à la suite de cette tragédie. Voir tous les candidats aux poste su-prême de président de la république avoir de la compassion envers notre communauté et tenter de s’emparer de ce drame afin de faire valoir leur candidature ... alors mes amis, votons pour celui qui aura la force de carac-tère de ses ambitions, un homme de poigne et non un homme ou une femme qui suivra la direction du vent comme François Hollande (PS) qui la veille de cette tragédie serrait la main de Stéphane Hessel (néga-tionniste et antisémite notoire) avec comme premier ministre Martine Aubry ou François Bayrou (Modem) gesticulant une fois à droite, une fois à gauche comme un métronome. Que dire encore d’Eva Joli (Europe écolo-gie les verts) ?

Aujourd’hui mes amis, notre intérêt, vous l’aurez compris est de voter pour celui qui nous a toujours soute-nu au sein de la communauté juive et la défense du droit d’Israël, d’exister et de prendre des décision radicales pour la sécurité d’Israël et d’avoir été aussi un élément moteur pour la libération de Guilad Shalit, empri-sonné prés de 5 ans dans les geôles du Hamas.

En ce moment même ou j’écris ces lignes, à lieu à Jérusalem l’enterre-ment des victimes de la tragédie de l’école Ozar Hatora de Toulouse ... et à Montauban ou a lieu l’enterrement des 2 parachutistes exécutés froide-ment par ce lâche. En espérant que le parachutiste blessé et actuellement dans le coma puisse se rétablir au plus vite pour retrouver les siens ...

Aujourd’hui, Juif de France, il faut que nous relevions la tête et que nous arrêtions d’être des victimes, il faut agir et montrer à ceux qui nous veulent du mal que le juif d’antan n’existe plus ... et je dirai à nos amis musulmans, que dans le Coran il est écrit qu’il faut protéger les Juifs et non les tuer. De plus, nous pouvons aussi lire «que celui qui tue un inno-cent, tue l’humanité»

Dans ce tableau noir, une lumière jaillit de cette tragédie, c’est cette vague d’union nationale ou l’en-semble des communautés françaises se sont retrouvées derrière la commu-nauté juive.

Aujourd’hui, encore une fois, ayons une pensée pour toutes les victimes et n’ayons confiance qu’en nous !

Occupe toi de protéger mes amis. Mes ennemis je m’en occupe

Alain SAYADA

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Des responsables français ont dé-claré lundi qu’ils se penchent sur la possibilité qu’un tueur en série soit derrière l’assassinat de quatre juifs dans le sud de la France après qu’une expertise balistique ait confirmé que l’arme utilisée a également servi à tuer trois soldats français. Un homme armé a ouvert le feu lundi devant l’école juive Ozar HaTorah de Toulouse, tuant un rabbin israélien, ses deux petits garçons et un autre enfant.

«Il a tiré sur tout ce qu’il avait en face de lui, enfants comme adultes,» a déclaré le procureur de Toulouse, Michel Valet, aux journalistes. «Les enfants ont été pris en chasse jusqu’à l’intérieur de l’école.»

Se faisant l’écho du président français Nicolas Sarkozy, qui s’est rapide-ment rendu à l’école pour condamner l’attaque, Valet a également dénoncé la «sauvagerie» de l’attaque. Valet a ajouté que les enquêteurs étudient les possibles liens avec le terrorisme, mais a ajouté que les motifs de l’at-taque n’étaient pas clairs à la lumière des précédentes attaques.

Le 10 mars, un motard armé avait tué un parachutiste à Toulouse. Jeudi

dernier, un homme armé, également a moto, a ouvert le feu sur trois para-chutistes en uniforme à Montauban, à environ 50 kilomètres de Toulouse. Le lien entre ces incidents pourrait occulter le motif antisémite de l’at-taque contre l’école juive. Les medias français ont rapporté que les parachu-tistes ciblés lors de la seconde attaque étaient d’origine arabe.

Ces attaques ont choqué la France et ont maintenant entraîné des réac-tions de hauts responsables en Israël. A Jérusalem, le premier ministre Benyamin Netanyahou a dénoncé les meurtres comme «répugnants» et s’est engagé à aider les autorités fran-çaises à remettre l’assassin à la jus-tice. Le ministre de la défense Ehoud Barak a déclaré : «qu’il s’agisse d’un attentat terroriste ou d’un crime hai-neux, la perte de ces vies est inaccep-table.»

La France a la plus grande commu-nauté juive d’Europe occidentale, qui est estimée à plus de 500 000 personnes. La France a également la plus grande population musulmane d’Europe occidentale, estimée a plus de 5 000 000 de personnes. Environ 23 000 juifs vivent à Toulouse.

Toulouse : la police suspecte un tueur en série

Toute la classe politique française s’est immédiatement recueillie ! La campagne présidentielle a été suspendue et ils sont venus dire à Toulouse leur émotion devant l’assassinat d’enfants juifs. Je suis persuadé qu’ils sont sincères mais pour ma part je souhaiterais ne plus bénéficier de la commisération de ces politiques devant des Juifs morts.

J’en ai assez de les entendre pleu-rer sur la Shoah, écrire des paroles pleines de sensibilité (je ne dis pas sensiblerie) dans les Livres d’Or. J’en ai assez de les voir mettre la kippa noire pour écouter nos prières des morts. J’en ai assez de les voir recueillis pour écouter le Kaddish et le « El Maalei Rahamim ». J’en ai assez, sans mettre en doute leurs convictions contre l’antisémitisme qui a frappé, qui frappe et qui conti-nuera de sévir dans la vieille Europe et la France.

J’en ai assez car je voudrais que ces politiciens, ces hommes de plume et de lettres s’interrogent sur les res-ponsabilités. Ils mettent en place des consultations psychologiques pour

cerner la personnalité de l’assassin, de l’ignoble meurtrier qui a appuyé sur la gâchette.

Pourtant ces psychopathes qui rêvent de tuer des Juifs, qui éduquent une génération entière à la haine du Juif ce sont ceux que ces mêmes poli-tiques reçoivent dans leurs salons. C’est aux terroristes du Hamas que les Ashton et Juppé s’adressent pour le conflit proche oriental.

C’est les Mahmoud Abbas qui sont reçus à l’Elysée et à Downing Street. C’est à Israël que l’on demande de la « retenue » et une réaction pas dis-proportionnée quand nos enfants juifs en Israël sont assassinés, meurent sous les couteaux manipulés par les arabes, souffrent des séquelles des bombardements « palestiniens ». Nous pleurons la disparition de ces enfants et nos prières s’élèvent vers le Ciel pour que plus jamais cela puisse arriver.

Nous les pleurons comme nous pleu-rons et commémorons tous ces en-fants emportés par la folie nazie et la lâcheté munichoise pour le seul crime et le grand honneur d’être nés Juifs.

Nous n’oublierons pas ces âmes pures et fideles et pensons à leurs familles et à toute la communauté des enfants d’Israël.

Le vrai problème psychologique ré-side chez ces politiciens si prompts à pleurer sur les Juifs morts, mais qui ne supportent pas la vue d’un Juif com-battant. Des années de tergiversation face à la nucléarisation de l’Iran, les pressions pour éviter une frappe défi-nitive israélienne mais la promesse d’intervenir au cas où…Un soutien actif au terroristes qui veulent dépe-cer la Terre d’Israël, lui nier son his-toire et son appartenance, un soutien financier sans failles et pérenne pour ces « réfugiés palestiniens » mais de grandes déclarations d’amitié…

Un proverbe yddish dit : « Je ne veux pas de ton miel et je ne veux pas de ton fiel ». Cessez de verser vos larmes sur nous et cessez de livrer vos armes à nos ennemis. Quant à vous, mes frères encore en exil : on vous attend à la Maison!

Jacques Kupfer

Ils sont tous venus, ils sont tous là...

Le Premier ministre israélien Bi-nyamin Netanyahou a introduit la réunion hebdomadaire du groupe

Likoud à la Knesset en évoquant la tuerie de l’école juive de Tou-louse. Le Premier ministre a dure-

ment condamné « cet acte antisé-mite cruel et odieux » et s’est dit « confiant que le président Nicolas Sarkozy ainsi que la police et la justice françaises mettraient tout en œuvre pour que le terroriste soit retrouvé ».

Mais dans la foulée, le Premier mi-nistre a également dénoncé le silence assourdissant de l’ONU, rappelant surtout « que le même jour où des enfants juifs sont assassinés dans une école juive française, l’ONU, qui se tait, accueille à Genève un membre du Hamas, dont l’organisation s’est fixé comme objectif l’assassinat de femmes et d’enfants juifs».

Il a également précisé que Mushir Al-Masri, le terroriste du Hamas qui s’est exprimé à l’ONU avait lui-même condamné l’élimination d’Oussama Ben-Laden. « Honte sur vous ! » a-t-il adressé aux membres de la Com-mission des Droits de l’Homme de l’ONU.

par Shraga Blum

Attentat : Netanyahou condamne, et fustige le silence de l’ONU

« Les noms des victimes de la fu-sillade devant le collège Ozar Hato-rah de Toulouse sont les suivants : Jonathan Sandler (30 ans), ses deux enfants Aryeh et Gabriel, (3 et 6 ans), ainsi que Miryam Monsonégo (8 ans) fille du directeur de l’école. Il y a encore un blessé grave de 17 ans, interne de l’établissement ».

Toute l’équipe de www.jerusalem-plus.tv extrêmement choquée par l’ignoble attentat antsémite de Tou-

louse, adresse sa plus vive sympathie aux familles Sandler et Monsonego pour le deuil cruel qui les frappe. Notre amitié et notre solidarité vont aussi à la Communauté juive de Tou-louse durement frappée par ce drame. Nos prières s’élèvent avec celles de tout le peuple juif pour la prompte guérison des blessés et pour un ra-pide retour à la sérénité pour tous ces enfants et adultes traumatisés par ce qu’ils ont vu et vécu devant l’école « Otzar Ha-Torah ».

Fusillade de ToulouseLes noms des victimes

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Contrairement aux informations parues précédemment sur BFM TV et i-Télé, Mohamed Merah n’a pas encore été arrêté. Claude Guéant a démenti une arrestation. C’était une source policière qui n’est pas directement liée à l’en-quête qui avait annoncé l’arresta-tion à l’agence de presse Reuters, mais plusieurs autres sources ont déclaré ne pas être au courant de celle-ci. Les chaînes de télévision

ont cité des sources policières, sans fournir plus de détails. Le pré-sident français Nicolas Sarkozy devrait parler à la nation française cet après-midi.

France 24 a cité Merah, le terroriste d’origine algérienne, comme disant : «je vais aller en prison la tête haute ou je mourrai avec le sourire. Rien d’autre.» Il n’est pas clair comment la chaîne française a obtenu cette ci-

tation. Une source policière a déclaré que le raid a commencé à 3 heures du matin, heure locale. Les corps des quatre victimes, le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans, ses fils Gabriel et Aryeh, 3 et 6 ans, et celui de Myriam Monsonego, 8 ans, ont été inhumés mercredi matin à Jérusalem au ci-metière de Givat Shaoul. Aux alen-tours de midi, il a été rapporté que les forces de sécurité ont commencé à évacuer le bâtiment dans lequel le suspect s’est barricadé.

Il reste difficile de savoir si l’évacua-tion présage d’un plan d’assaut par la police. D’autres medias français viennent de déclarer que des explo-sifs ont été trouvé dans la voiture du frère du suspect. Selon le CRIF, le terroriste se revendiquant d’Al-Qaida s’apprêtait à «tuer encore» mercredi matin. Convoqué chez le juge en avril - Mohamed Merah a été condamné il y a une quinzaine de jours à un mois de prison ferme pour conduite sans permis, et devait voir un juge en avril pour aménager cette peine, selon son avocat.

Toulouse : le terroriste n’a pas encore été arrêté

Un commando français ont encer-clé une maison dans laquelle un jeune homme de 24 ans du nom de Mohamed, un musulman d’origine algérienne qui a admis avoir assas-siné les enfants des écoles juives, après des négociations: « Il voulait venger le meurtre de palestiniens enfants « . La chasse contre le dji-hadiste est bientôt terminé grâce à un commando de la police combi-née avec l’arme française . Selon le ministre de l’Intérieur français : «Notre objectif est d’ arrêter cet assassin vivant. »

Au cours des dernières heures la police a essayé de négocier par l’intermédiaire de la mère, mais les négociations ont échoué et le sus-pect a refusé de se rendre, la police a décidé de débuter un raid. Ce ter-roriste « voulait venger le meurtre de les enfants palestiniens « avec son frère qui a donné l’information en incriminant le suspect lui-même. La

police en France, dont 300 membres au sein du commando, ont commencé leur raid sur le quartier à environ 3:00 du matin .Les suspects sont liés au groupe islamique , l’organisation est associé à l’organisation «Al-Qaïda ». Pendant le siège , un échange de tirs a commencé entre la police et le sus-pect dans l’appartement.

Trois policiers ont été blessés dans le genou et l’épaule. L’appartement est situé non loin de l’école « Ozar Hatorah » ou les 4 Juifs ont été assas-sinés. Les forces de sécurité français ont rassemblé des renseignements en indiquant que c’est une cellule mu-sulmane extrémiste . La mort des 3 soldats musulmans et d’autres événe-ments sont liés avec ce groupuscule. Selon la police, le suspect était en Afghanistan et au Pakistan. Le frère du suspect a déclaré aux policiers qu’ils ont acheté le scooter pour l’at-taque et ont retiré le GPS afin qu’on ne retrouve aucune trace d’eux.

La petite amie du frère a également été arrêté dans l’enquête. Selon le mi-nistre de l’Intérieur, Claude Guéant, le suspect a avoué qu’il était au sein des combattants du djihad d’Al -. Qaïda et qu’il voulait venger « les assassinats des enfants Palestiniens » et il a justifié la mort des trois soldats pour avoir tuer des musulmans. Il a ajouté que la police a parlé avec le frère du suspect qui est un Français de Toulouse. « Une fois que la police est arrivée devant la maison, il y a eu des tirs à travers la porte »

Par:Hania Sabrina

Révélations du frére de Mohamed, le terroriste de l’école de Ozar Hathora

Le terroriste d’Al-Qaïda qui fait face à la police à son domicile de Toulouse a jeté un pistolet Colt 45 par la fenêtre de sa maison, mais est encore armé selon la police française, qui compte essayer de le capturer vivant. Il a été identifié comme étant Mohammed Merah, 24 ans, d’origine algérienne

La police encercle toujours la maison du monstre de Toulouse

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Un jeune de 18 ans Yousef el-Abed, est décédé, suite à une rixe qui a tourné en guerre de religion, mu-sulmans contre chrétiens, après une rencontre de foot le 4 mars 2012, à Berlin. Pendant la partie, un joueur du club NFC Rot-Weiss Neukölln reçoit un carton rouge. Ses supporters, la plupart immi-grants, n’acceptent pas la sanction. La tension monte, la police calme la scène. Deux spectateurs, Sven N. et Oliver H. tentent également de cal-mer les esprits.

Mais les « jeunes » n’entendent pas en rester là. Après le match, ils enva-hissent l’Aronsstraße, et interpellent le travailleur social Allemand, Oli-vier H. Vers 18 heures, une vingtaine revient devant chez lui, armés, et jettent des pierres sur ses fenêtres. Ce dernier descend, accompagné de son ami, Sven P., allemand lui aussi. Une bagarre éclate.

Yousef el-Abed, Palestinien de nais-sance, reçoit un coup de couteau mor-tel. Sur les lieux, la police découvre des marteaux, des couteaux, apparte-nant vraisemblablement aux jeunes de Neukölln. Elle conclut à la légi-time défense de Sven P. et à une nou-velle tension « ethnique ».

Sa priorité, ramener le calme dans le quartier. L’enterrement de l’ado-lescent au cimetière de la mosquée de Sehitlik, sur la vidéo, se fait aux

cris de Allah Akbar (traduction : il n’existe pas d’autre dieu que Allah). Il est suivi par une marée humaine si dense que des rues entières sont fer-mées, et les trajets de bus détournés.

Dans la foule des « jeunes endeuillés », des milliers d’islamistes ont trouvé là prétexte idéal à une démonstration de conquête territoriale. La presse allemande est suffoquée du spectacle, que l’on s’attendrait à voir dans les rues de Gaza ou de Téhéran.

« Yousef était un martyr », hurle l’imam Ferid Heider devant les mu-sulmans réunis à la mosquée Dar-As-salam, et qui jurent de venger sa mort, d’autant que Sven P., jugé innocent et en état de légitime défense, a déjà été relâché de prison.

Silke Becker, le porte parole du procureur, s’étonne, tout en restant politiquement très correct, que les « jeunes » n’acceptent pas la décision de la justice : « l’enquête a clairement établi qu’il s’agit d’un cas d’auto-dé-fense, le cas est clos ».

« Chaque jour depuis la mort de You-sef, les « jeunes » se rendent sur les lieux de l’accident, rue Fritzi-Mas-sary, et déposent des gerbes de fleurs, se plaignent les résidents du quartier qui sont allés reporter à la police que la situation est devenue irrespirable ».

La municipalité discute maintenant

de l’idée d’élever un mémorial pour Yousef, ce qui apparaît aux yeux de beaucoup comme une marque de sou-mission pour éviter l’explosion de ces jeunes musulmans, qui refusent de se conformer à la décision du tribunal, car ils considèrent que la Sharia lui est supérieure.

« Des jeunes musulmans meurent, à Berlin, c’est une triste réalité, ex-plique un berlinois, mais les criminels sont musulmans eux-mêmes. Jamais les imams n’élèvent ces victimes au rang de martyrs. Jamais autant de mu-sulmans viennent à leurs funérailles ». Un mort n’est pas un mort ?

Un musulman tuée par un chrétien est un martyr qui demande qu’on le venge, mais s’il est tué par un autre musulman, il n’intéresse pas leur communauté ?

Y a t-il là quelque chose de commun avec la culture judéo-chrétienne ? L’intégration de musulmans à ce point hostiles aux chrétiens et qui rejettent les règles démocratiques est-elle possible ? Des laïcs et des chré-tiens, respectueux de la religion dans la sphère privée, face à des musul-mans en conquête territoriale et reli-gieuse, quel est le terrain d’entente, si ce n’est la victoire des plus radicaux sur les plus tolérants ?

Faut-il continuer à fermer les yeux pour ne pas stigmatiser les musul-mans, ou les ouvrir pour ne pas stig-matiser les autres ? Pourquoi avoir ainsi laissé l’islam envahir l’Europe ?

Pourquoi avoir accepté le trauma-tisme, maintenant irréversible, d’en modifier à jamais sa structure pro-fonde ? Pourquoi ce suicide civilisa-tionnel ? Pourquoi avoir laissé *pré-cisément* l’islam, cette idéologie conquérante, qui a déjà arraché plus de 50 Etats des mains de ses occu-pants précédents, par le sang la ter-reur et la violence, pourquoi le laisser continuer sa route inexorable vers l’accomplissement final, l’islamisa-tion du monde ?

© Jean-Patrick Grumberg

Pourquoi avoir ainsi laissé l’islam envahir l’Europe ?

Au cours du dernier mois, soit moins de 5 semaines, des juifs ont été pris pour cible en Israël (Ashdod, Be’er Sheva) mais aussi en Inde, en Géor-gie et en Thaïlande. S’il est encore un peu tôt pour dire ce qu’il res-sort de l’attaque en France, il reste cependant fraîchement gardé dans nos mémoires les récents mots du Ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, qui déclarait il y a peu que « le Hezbollah libanais, financé et entraîné par l’Iran, a récemment tenté d’attaquer Israël et des cibles juives à travers le monde. »

A Jérusalem, le Bureau lutte contre le terrorisme met aujourd’hui une fois de plus en garde les Israéliens contre les voyages en Turquie, Egypte, Maroc, Malaisie, Indonésie, Sri Lanka, Philippines, et d’autres pays asiatiques… Ainsi qu’au Nigeria, en Côte-d’Ivoire, au Mali, au Togo, et dans de nombreux autres pays afri-cains.

Le Bureau dispose d’un guide détaillé pour les hommes d’affaires israéliens et les voyageurs sur la façon d’éviter d’être enlevé et séquestré. Le guide explique également comment « ne pas attirer l’attention ». La liste des pays et régions où les Israéliens ne devraient pas se rendre est longue. Très longue. Et il en est de même pour les « juifs. » J’ai du mal à croire qu’un seul autre pays au monde a une telle liste pour ses ressortissants. Mais là, c’est notre lot, pour l’instant au moins.

Toutes ces attaques, tentatives d’at-tentats et avertissements venus des services secrets pointent vers une certitude: le mouvement du jihad mondiale, que ce soit totalement ou partiellement dirigé par l’Iran et le Hezbollah, a pris la décision de cibler non seulement les militaires israé-liens, des cibles civiles et politiques à travers le monde, mais aussi des Juifs, hommes femmes et enfants, ainsi que leurs institutions.

Les terroristes nous voient tous comme une cible. Nous tous étant « juifs » et / ou « israélien. » Et il est très difficile de se défendre contre ce type de menace, mais nous devons défendre. Les ambassades israé-liennes et les autres institutions diplo-matiques à travers le monde sont sur le qui-vive contre les attaques terro-ristes.

C’est aussi le cas de nombreuses ins-titutions juives, des écoles juives et des centres culturels. Les appareils sécuritaires du gouvernement israé-lien sont en contact constant avec les

responsables des communautés juives à travers le monde et les met à jour sur les menaces à la sécurité. Certains leaders jufis à l’étranger sont même parfois formé pour savoir sécuriser une communauté. Quelle autre nation ou groupe religieux doit autant faire attention à lui ?

Quelle autre nation ou groupe reli-gieux est tellement menacé partout dans le monde? Quelle autre nation ou groupe religieux doit avoir ses écoles à travers le monde relié à des systèmes de sécurité avancés? Dans de nombreux pays dans le monde, les ministères de l’Intérieur ont des bud-gets spéciaux pour la protection des institutions juives.

Ce n’est pas seulement du « ter-rorisme » contre Israël dont il est question à présent, mais de « l’anti-sémitisme terrorisme. » Aujourd’hui, la France la question de la sécurité à l’ensemble des écoles juives de France est posée. A Istanbul, les sy-nagogues sont désormais surveillées en continue par la police. A Johannes-burg, les écoles juives et synagogues sont sécurisées par la communauté juive qui travaille en tandem avec la police locale.

Nos ennemis sont capables de tuer nos enfants dans leur sommeil, comme ils l’ont fait à la famille Fogel à Itamar. Ils sont capables de tirer des roquettes Grad dans les écoles de nos enfants à Beersheba et Ashkelon. Ils sont capables de rentrer dans l’école religieuse Yeshiva Merkaz Harav de Jérusalem et de tirer de sang-froid contre des jeunes étudiants.

Et maintenant, ils sont capables de tirer sur des enfants juifs (le plus petit, à Toulouse, avait 3 ans). Cibler spécifiquement les enfants est un acte lâche de la pire espèce et toute per-sonne qui prétend le faire au nom de Dieu est encore plus lâche. Les Juifs et les Israéliens ont besoin d’être très prudent où qu’ils soient dans le monde.

C’est le prix que nous payons pour être qui nous sommes. Une forte diaspora sécurisé est dans l’intérêt d’Israël, et un Israël fort et sécurisé est dans l’intérêt de toute la diaspora. Si jamais il y avait encore le moindre doute, cette dernière attaque terro-riste permet de montrer qu’Israël et la Diaspora sont intimement liés. Nous devons prendre soin les uns des autres. Tous les Juifs sont res-ponsables les uns des autres. Nous sommes les gardiens de nos frères.

Benjamin Amsellem

En moins d’un mois, les juifs pris pour cible à Ashdod, Bangkok, New Delhi, Tbilissi et Toulouse.

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Peu avant huit heures lundi matin, un homme à scooter a froidement abattu quatre personnes, dont trois enfants devant le lycée israélite Ozar Hatorah de Toulouse. Le récit d’une journée où se sont succédé l’émotion et la colère.

« Il a tiré la fillette par les cheveux pour l’abattre à bout portant » Des cris et des larmes raisonnaient hier matin rue Dalou, dans le quartier résidentiel habituellement tranquille qui abrite le lycée Ozar Hatorah et ses deux cents élèves. Sous le choc, à la lisière du périmètre instauré par la police, les premiers témoins font état de l’horreur. « Un homme à scooter s’est arrêté vers huit heures devant le lycée et a ouvert le feu », explique un étudiant présent sur les lieux.

Très fréquentée à cette heure mati-nale, la cour de l’établissement

accueille tous les jours la prière du matin et sert de point de ramassage scolaire informel. « Les familles commencent par déposer les grands puis regroupent les plus jeunes pour les amener à l’école primaire des Minimes. » Hier matin, Jonathan Sandler, enseignant d’éducation juive au lycée s’avance devant les grilles, accompagné des ses deux enfants, Gabriel 3 ans et demi et Arieh six ans.

Un homme à scooter s’arrête à hau-teur et ouvre le feu. Le père de famille et ses deux enfants sont couchés par les balles. « Il a fait feu sur tout ce qu’il y avait devant lui », explique le procureur de Toulouse Michel Valet, avant de continuer : « Il a poursuivi les enfants jusque dans l’établissement. » Myriam Monsenogo L’homme fait alors une quatrième victime : Myriam Monsenogo, 7 ans, fille du directeur de l’établissement.

Un lycéen de 17 ans est également grièvement blessé. Opéré dans la journée, la communauté juive de Toulouse indiquait hier soir « qu’il devrait s’en tirer. » Selon différents témoignages, le tueur a fait preuve d’un sang froid impitoyable. Un autre témoin qui participait à la prière du matin raconte avoir « entendu un quinzaine de coup de feu ». « Lorsque son arme s’est enrayée, il est reparti en chercher une autre puis est revenu achever les trois personnes déjà à terre. »

Le mari d’une femme témoin de la scène, décrit l’indicible : « Lorsqu’il a rattrapé la fillette, il l’a tirée par les cheveux pour l’amener à lui et l’abattre à bout portant. » Profondé-ment choqués, les lycéens et leurs fa-milles ont quitté l’établissement dans l’après-midi. Certains expriment leur colère :

« Il n’y a rien pour nous protéger. Maintenant c’est trop tard. Même si celui qui a fait ça va derrière les barreaux, ce ne sera pas suffisant ! » Le mot terrorisme est dans toutes les bouches, et parmi la communauté, peu de personne que nous avons ren-contrées font le lien avec les précé-dents meurtres de parachutistes.

D’autres préfèrent se souvenir. Un étudiant ancien camarade de lycée, témoigne de l’estime que portait la communauté à Jonathan Sandler : « C’était un ancien élève du lycée qui a passé son diplôme de rabbin en Israël. Il venait de revenir à Toulouse pour enseigner, c’était sa première année.

»

Derrière lui, le professeur laisse une femme et un bébé de dix mois. « Pas animés d’un désir de vindicte ou de vengeance » A 17 heures, plusieurs centaines de personnes se sont ren-dues à l’espace du judaïsme de Tou-louse, pour une cérémonie publique à la mémoire des victimes.

Arié Bensemhoun, président du Centre du judaïsme, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim et le rabbin Weill se sont succédé à la tribune. François Bayrou, Philippe Douste-Blazy, Martin Malvy, Pierre Izard et Pierre Cohen, notamment, étaient également présents. Plusieurs psaumes et prières ont été récités en cœur, dans une atmosphère de pro-fond recueillement.

La solidarité de la communauté juive et les nombreux soutiens venus de l’ensemble de la société française étaient au cœur de cette cérémonie sobre et digne, au cours de laquelle le rabbin Weill a rappelé que la com-munauté n’était « pas animé[e] d’un désir de vindicte ou de vengeance, mais du désir d’aller de l’avant et de rester soudé[e] ». « Nous sommes un peuple debout, nous l’avons toujours été et nous le resterons.

C’est quelque chose que nos enne-mis n’ont pas compris » Très affecté, Arié Bensemhoun avait ouvert la cérémonie par des mots très forts : « Nous sommes réunis pour pleurer l’assassinat froidement prémédité et planifié de trois petits anges et d’un enseignant. C’est un acte d’une bar-

barie qu’on voudrait croire appartenir au passé mais qui malheureusement fait partie de notre quotidien ». « Nous sommes un peuple debout, nous l’avons toujours été et nous le resterons.

C’est quelque chose que nos ennemis n’ont pas compris », a-t-il également déclaré. Avec une grande émotion, Gilles Bernheim a déclaré que c’était « le judaïsme français qui [avait] été frappé à son cœur, et même mor-tellement blessé ». Le ministre de l’Intérieur a pour sa part souhaité « faire en sorte que ce moment soit un moment de renaissance des valeurs de citoyenneté et d’humanisme qui guident la société française ».

Plus de quatre cents personnes ont assisté à la cérémonie à l’intérieur de la synagogue ; au moins autant sont restées dans les escaliers et à l’exté-rieur du bâtiment, où un imposant dispositif policier était déployé.

En début de soirée une veillée a dé-buté dans l’établissement où les corps des victimes ont été acheminés et devait se tenir toute la nuit avec les familles. Aujourd’hui, les corps des quatre victimes vont être conduits en Israël où ils seront inhumés dans la journée de mercredi. Toulouse, meur-trie, rendra hommage aux victimes dès aujourd’hui à 11 heures place du Capitole où un rassemblement est organisé. Par ailleurs, des manifes-tations festives ainsi que le carnaval sont annulés.

(Avec Etienne Baldit) Xavier Lalu 20 mars 2012

Myriam Monsenogo 8 ans : « Il a poursuivi les enfants jusque dans l’établissement »

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

John Demjanjuk, condamné en mai dernier par la justice allemande à cinq ans de prison pour complici-té dans la mort de 28.000 Juifs en 1943 dans le camp nazi de Sobibor (Pologne), est mort samedi à 91 ans dans une maison de retraite

du sud de l’Allemagne, a annoncé un porte-parole de la police. Juste après sa condamnation, il avait été remis en liberté en raison de son âge.

Extradé des Etats-Unis vers l’Alle-

magne en 2009, Demjanjuk a tou-jours clamé son innocence. Né en 1920 en Ukraine, John Demjanjuk, enrôlé dans l’Armée rouge en 1941, avait été fait prisonnier par les troupes allemandes un an plus tard. Il aurait ensuite été gardien au camp de Sobibor, où l’on estime que 250.000 Juifs sont morts.

Au terme de 18 mois de procès, un tribunal de Munich avait estimé en mai 2011 que cet apatride d’origine ukrainienne avait bien été garde au camp de Sobibor, durant six mois en 1943, pendant lesquels près de 27.900 Juifs, essentiellement des Néerlandais, avaient été exterminés. Il avait toutefois remis en liberté l’ac-cusé, qui avait passé près de deux ans en prison, avant et pendant le procès.

Allemagne : décès de l’ancien gardien de camp nazi John Demjanjuk

Le dirigeant du Djihad Islamique Ahmad al-Mudallal a déclaré que son groupe terroriste était com-mis a un cessez-le-feu avec Israël, mais se vengerait de toute attaque de Tsahal contre Gaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Maan. Le cessez-le-feu, qui a été négocié par l’Egypte, est entré en vigueur mardi à une heure du matin a la suite de quatre jours de tirs de roquettes sur le sud d’Israël et de raids de représailles de Tsa-hal contre les cellules terroristes de Gaza.

«Nous ne faisons pas confiance dans l’occupation, mais nous avons confiance dans notre fermeté et notre résistance. Nous ne pouvons pas gar-der le silence durant les agressions contre le peuple palestinien, a dit ce chef du Djihad Islamique a Maan. Malgré la déclaration du groupe terroriste, des palestiniens ont tiré quatre nouvelles roquettes sur le sud d’Israël dans la nuit de jeudi. Une roquette a été tirée contre le conseil régional d’Ashkelon, et une contre le conseil régional d’Eshkol. Le Dôme de Fer a détruit une roquette Grad qui se dirigeait vers Ashdod, et la dernière et tombée dans une zone ouverte. Aucun blessé ou dommage n’a été signalé.

Des sources palestiniennes ont si-gnalé que peu de temps après, des hélicoptères israéliens ont tiré sur une zone du nord-ouest de la bande de Gaza, et que des navires israéliens ont tiré des missiles sur la zone cô-tière de Gaza. Aucune victime n’a été signalée.

Le bureau du porte-parole de Tsahal a toutefois nié ces rapports, disant qu’il n’y a eu aucune activité militaire israélienne dans la bande de Gaza durant la nuit de jeudi. Jeudi matin, deux roquettes ont été lancées depuis Gaza sur le sud d’Israël, jetant des doutes sur un éventuel cessez-le-feu.

Dans la matinée, une roquette Grad a explosé a proximité d’une école à l’extérieur d’Ofakim, semant la panique chez les parents qui ont rapi-dement retiré leurs enfants de l’école. L’explosion n’a pas causé de victime. L’école avait été ouverte après que la ville de Netivot a décidé de suivre les instructions du commandement de Tsahal qui a permis aux écoles de rester ouvertes. Quelques heures plus tard, les palestiniens ont envoyé une nouvelle roquette Grad contre Beer Sheva, qui a été interceptée par le système antimissile Dôme de Fer.

Le Djihad Islamique se dit «engagé au cessez-le-feu»

Enfin, un grand journal a réagi. Voici une traduction de l’éditorial du Washington Times paru au-jourd’hui. Si le pape avait appelé à la destruction de toutes les mos-quées en Europe, la tempête de réactions aurait été cataclysmique. les élites auraient fustigé l’Église, la Maison Blanche se serait préci-pitée pour exprimer sa vive préoc-cupation, et au Moyen-Orient, les émeutiers se seraient tués les uns les autres pour affirmer leur colère.

Mais quand le leader le plus influent dans le monde, sur les questions musulmanes édicte une fatwa pour détruire les églises chrétiennes, le silence est assourdissant. Le 12 Mars, le Cheikh Abdul Aziz bin Abdullah, le Grand mufti d’Arabie saoudite, a dé-claré qu’ “il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région.” Sa dé-cision est venue en réponse à la ques-tion d’une délégation koweïtienne sur ce que prévoyait la charia pour pré-venir la construction d’églises dans l’émirat. Le Mufti a basé sa décision sur un hadith rapportant que sur son lit de mort, Muhammad a déclaré: “Il ne doit pas y avoir deux religions dans la Péninsule [arabe].”

Ce passage a longtemps été utilisé pour justifier l’intolérance dans le royaume saoudien. Les églises ont toujours été interdites, et jusqu’à récemment, les Juifs n’étaient même pas autorisés à entrer dans le pays. Ceux qui souhaitent pratiquer une autre religion doivent le faire cachés en privé, même si la police religieuse est bien connue pour apparaître sou-

dainement et interrompre les offices.

Ici pourtant, il ne s’agit pas d’un petit imam radical essayant d’exciter ses disciples avec un discours de haine. Il s’agit d’une décision considérée, délibérée et spécifique de l’un des dirigeants les plus importants du monde musulman. Le Mufti ne s’est pas contenté de créer une obligation religieuse pour ceux sur lesquels il a autorité, il a donné aussi le signal aux autres dans le monde musulman que la destruction des églises est non seulement permise, mais obligatoire. L’administration Obama ne tient pas compte de ces provocations à ses risques et périls.

La Maison Blanche a placé le rappro-chement de l’Amérique et du monde musulman au centre de sa politique étrangère afin de promouvoir l’image

des États-Unis comme une nation amie de l’islam. Cela ne peut pas se faire au détriment de la défense des droits de l’homme et des libertés reli-gieuses des groupes minoritaires au Moyen-Orient.

La région est un carrefour essentiel. Les islamistes radicaux mènent la marée montante contre les régimes autoritaires, et l’ancien ordre laïque, et ils testent les eaux de leur relation avec le reste du monde. Ils cherchent les balises leur indiquant jusqu’où ils peuvent aller dans leur volonté d’imposer leur vision radicale de la charia. Ignorer les déclarations pro-vocatrices, comme celle du Mufti, envoie le message qu’ils peuvent se lancer dans le fanatisme et les vio-lences anti-chrétiennes, sans que cela n’entraîne de conséquences pour eux.

La campagne de M. Obama pour un rapprochement avec le monde musulman n’a pas réussi à géné-rer les bonnes volontés qu’il espé-rait. En partie, parce qu’il a estimé qu’il était préférable de se plier à leurs exigences, que d’exiger le res-pect. Lorsque les leaders islamiques appellent à un équivalent religieux de la purification ethnique, le lea-der du monde libre doit répondre ou il risque de légitimer l’oppres-sion qui s’en suit. Les Etats-Unis ne devraient pas se plier aux diktats extrémistes du Grand mufti, quel que soit ce besoin désespéré de la Maison-Blanche de s’en faire aimer. Par Melba

Fatwa pour la destruction des églises : Le silence d’Obama

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Le Kéli Yakar fut un commenta-teur éclairé de la Thora, mais égale-ment un admirateur de Dom Isaac Abravanel,zal dont il cite souvent les textes. Il aborde cette paracha en disant que Le livre des Lévitique commence par «Vayikra» et l’on remarque que ce mot dans la Tho-ra se termine par la lettre «Alef» qui est écrite en minuscule…on pourrait donc lire ce mot : «Vay-kar». Ceci fait allusion au parallèle entre la prophétie de Moïse et celle Biléam !. Et bien qu’il est dit : «Lo kam bé’israël kémoché od» aucun autre prophète comme Moise n’a vu le jour!, il n’empêche que chez les autres Nations, Biléam, fut un grand prophète.

Toutefois le Kéli Yakar nuance son propos en disant que : «Moise été doté de la faculté de dépasser ses propres attributions» comme il est dit : «acher yédaou HM» que l’on tra-duit : « (Moise)que D-ieu connait » et non pas que Moise connait…ce qui prouve qu’il fut doté d’une capacité supérieure en rapport avec l’honneur fait au peuple d’Israël !. Biléam fut également doté de cette capacité de discernement, afin que les Nations n’en fassent pas les griefs à l’Eter-nel. Le Kéli Yakar ajoute également dans son commentaire, que la plu-part du temps les jeunes enfants sont initiés à l’étude de cette paracha des «Korbanot» parce quelle referme des symboles de pureté à l’image de ces enfants.

Cette paracha nous parle du fonc-tionnement ou plutôt du travail au sein du Temple de Jérusalem, chargé

de répandre le «Le Chefâa» « le flux divin» au monde entier.

En effet, le Tabernacle dans le désert, puis plus tard le Temple, furent le point de jonction entre les mondes supérieurs et le monde terrestre. C’est à partir du Temple et en particulier du travail des Cohanim – des prêtres, que va s’opérer le passage du spiri-tuel au matériel. Ainsi par exemple, le Korbane – le sacrifice d’animaux vient expier les fautes…Ce mot «Korban» signifie approché…Le mot provient de la racine «Karev», ou encore «Krib» en langue arabe qui signifie proche. Il s’agit en effet de se rapprocher d’HM en offrant un ani-mal ou des produits végétaux tels que des céréales au Temple.

Les Pains de Proposition déposés sur la table du sanctuaire symboliseront le vecteur de l’abondance versée au monde, et de ce fait, ils empêche-ront ainsi les famines dit le Talmud. Les Encens, assureront la paix dans le monde…ainsi chaque activité, chaque geste dans le Temple de Jéru-salem avait une signification particu-lière et une portée singulière!. Le Zo-har Akadoch décrit le parallèle entre les différentes parties du Temple et la structure humaine. Ainsi le « Kodêch Akodéchim » le Saint des Saints, représente le cerveau humain, chaque Table de la Loi symbolisait un hémis-phère cérébral, l’Arche correspondait au crâne, la Ménora – le Candélabre, aux yeux…l’Encens, au Nez, les Pains de Proposition à la bouche…etc.. Si la Thora a consacré un livre entier (Vayikra), c’est que les Kor-banot –les sacrifices, sont essentiels

à qui veut répondre à cet appel lancé par HM pour tenter de se rapprocher de Lui et ainsi vivre une grande expé-rience.

Les Korbanot nous offraient la pos-sibilité unique de séparer de nous le Bien du Mal, et ainsi de nous élever vers le Haut, le spirituel. En effet, dans un sacrifice, on doit d’abord brû-ler la graisse et le sang de l’animal. Ces deux constituants, nous dit Rabi-nou Moché Haim Louzato zal, cor-respondent aux désirs (la graisse) et à l’orgueil (le sang). De nos jours, le jeûne aussi est considéré comme une sorte de sacrifice. Pour que l’homme fasse une vrai Téchouva –une Re-pentance, il lui faut d’abord qu’il se débarrasse de ses travers de manière a maitrisé ses désirs et écarter son orgueil…En brûlant le sang et la graisse du Korban sur l’autel, l’homme sacri-fie pour ainsi dire, ses «penchants négatifs» pour se rapprocher de son Créateur. Ainsi, grâce aux Korbanot, l’homme pouvait s’épurer de ses ten-dances «animales», pour s’unir au spirituel divin. Ce processus mettait l’homme en position idéal, c’est-à-dire ressemblant à Adam – Le pre-mier homme, avant le péché origi-naire. Comme dit le verset : « Adam ki yakriv mikém » de la même façon que le premier homme a amené son propre sacrifice dénué de vol! Ainsi vous ferez de même explique Rachi ». Le Korban n’est donc pas cette image fausse d’animaux sacrifiés de manière «inhumaine» pour un D-ieu assoiffé de sang «haz véchalom», mais bien au contraire, le vecteur d’une très grande spiritualité, qui

permettait d’atteindre des sommets, afin d’unir des êtres créés avec leur Créateur, et ainsi répandre sur terre une plus grande fraternité entre les hommes.

Nous comprenons bien la raison pour laquelle les Kobanot revêtent une importance capitale dans la vie juive. Ils sont l’intermédiaire favori-sant le lien entre D-ieu et le Peuple qui a accepté la Thora au Mont Sinaï. Hélas dans l’actualité nous assistons encore médusé à des attentats ou des juifs sont pris pour cible en France et ailleurs!. Le sang versé de nos frères innocents trouvera un écho auprès de notre Créateur !

Lorsque ces Korbanot – ces Sacri-fices, ne purent plus être pratiqués, après les deux destructions du Temple de Jérusalem et l’Exil, Les Sages les ont remplacés par la prière, qui est restée le vecteur essentiel entre nous et D-ieu, comme le dit d’ailleurs le prophète Osée : «Nous complèterons les sacrifices des tau-reaux par nos prières..».

L e pouvoir de la prière collective est plus grand que de celui d’un seul individu, qu’il s’agisse des consé-quences d’actes condamnables, ou encore louables. C’est ce que dit Mai-monide dans son traité sur la prière : « La prière en commun est toujours agréer, y compris même si il se trouve présent au sein de la commu-nauté des pécheurs. HM ne rejette pas la prière de la multitude ». L a suc-cession des parachiot spéciales lues en ces semaines qui annoncent la fête de Pessah, nous révèle l’ordre de la

voie à suivre pour se rapprocher de D-ieu : Chabat Chekalim, l’offrande des dons qui est le détachement du monde matériel et ses travers. Chabat Zakhor : le souvenir de la barbarie d’Amalek, c’est l’aspiration à la per-fection du Nom et du Trône divins, et par conséquent à la perfection de la foi en D-ieu . Chabat Para : celui du repentir et de l’effacement du péché. Chabat Ahodéch : le renouvellement de l’être, comme à l’époque de la sor-tie d’Egypte. Chabat Agadol : celui de la délivrance, l’indépendance et de la victoire de la lumière sur les té-nèbres. Ainsi l’ordre est parfaitement bien tracé : détachement du matéria-lisme, aspiration à l’élévation spiri-tuelle, au repentir ; tout cela conduit à la délivrance.

Alors arrive Pessah, fête de l’unité du peuple dans son avenir et son sort commun. C’est toute la communauté qui marche vers des buts louables, vers le Don de la Thora. La sortie d’Egypte est inconcevable à titre in-dividuel. C’est le Peuple d’Israël tout entier qui sort de l’esclavage pour servir D-ieu. Car c’est véritablement dans la communauté que le peuple juif puisse sa force et sa pérennité. Puisse l’Eternel nous accorder sa pro-tection et sa bénédiction.

Ce texte est dédié à la mémoire de nos frères innocents tombés sous les balles de la haine et du fanatisme, à l’école Otzar Hatora de Toulouse.

Yvan Lellouche

Parachat Vayikra : Le Temple de Jérusalem et ses bienfaits

Le Prix Edmond Tenoudji pour l’ensemble des dirigeants com-munautaire et éducateurs juifs du Fonds Social Juif Unifié a été dé-cerné cette année à David et Tsivia Kidouchim fondateurs de l’école juive «Daber Ivrit» de Djerba et Mme Rikki Serfaty du DEJJ.

M et Mme Kidouchim ont apporté une des plus ancienne structure édu-cative de Tunisie qui a permis en effet à des milliers d’enfants de Djerba de recevoir un enseignement de qua-lité exclusivement en hébreu. La vie

de ces trois lauréats a été totalement consacrée à la transmission et à l’en-seignement.Après un hommage appuyé à Salo-mon Aflalo «Chevreuil» pour son ac-tion en faveur de l’éducation juive, ce prix leur a été remis au Centre Rachi par Monsieur Jo Tolédano et M. Jo Amar du FSJU, en présence de très nombreuses personnalités, mais aussi des enfants et petits enfants des lau-réats.

Mazal Tov YLellouche

FSJU : Remise du Prix 2010-2011 du Fonds Edmond Tenoudji pour la vocation juive

Le lundi 19 mars 2012, restera dans nos mémoires, par sa violence et son impact.

Jamais en France, on a tué des enfants au sein d’un établissement scolaire.

A l’initiative de l’UCJ 95, ce lundi 19 mars, une réunion départemen-tale avec les représentants de l’Etat, les directeurs des écoles du départe-ment, a eu lieu à midi, afin de mettre en place un dispositif de sécurisation des écoles. L’angoisse justifiée, des enfants et des parents, a été fortement ressentie. Un dispositif exceptionnel et immédiat, a été mis en place aux abords des écoles. Le mardi 20 mars 2012, l’UCJ 95 a souhaité organisé en parfaite coor-dination avec Monsieur le Préfet du Val d’Oise, « la minute de silence » à l’école Beth Israël de Montmagny (touché directement par ce drame) ,

en hommage à nos enfants assassi-nés par un barbare. Plus de 200 en-fants étaient présents ainsi que leurs familles, et les professeurs. Devant l’ensemble des parlementaires, et des présidents de Communautés, des mots simples mais forts ont été prononcés. Par les premiers mots du directeur de l’établissement scolaire, M. ELBAZ, qui a dit aux enfants, « combien les mots ne suffisent pas à atténuer ce triste moment ». Ensuite, le président de l’UCJ 95, Monsieur René TAIEB, a donné le ton, à travers un discours très ferme, en disant « qu’il fallait être plus fort que la douleur » et « qu’il fallait continuer à expliquer aux enfants ce qui s’est passé, afin qu’ils deviennent plus fort pour bâtir une société de respect et d’humanité ». Enfin Monsieur le Préfet, Pierre-Hen-ry MACCIONI, a répété son amitié, et sa compassion à la Communauté juive, no seulement par sa présence

mais en tant que représentant du Pré-sident de la République. Les parle-mentaires étaient aussi présents pour honorés la mémoire de nos défunts. Il a ensuite proposé de respecter la » minute de silence », qui s’est dérou-lée dans un moment de recueillement très intense.

Les 200 enfants présents et le Grand rabbin du Val d’Oise Monsieur BER-ROS, ont récités des psaumes du Roi David. Ce fût un moment d’immense tristesse, ou quelques enfants ont éclatés en sanglots. Le kaddish a été lu, et l’ensemble des personnes est reparti avec respect et dignité.

L’UCJ 95 s’associe au deuil des parents, à qui nous adressons notre totale solidarité.

Qu’Hachem protège le Ham Israël.

Cérémonie officielle du Val d’OiseEmouvante et Indispensable - « 1 minute de Silence » UCJ 95

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Suite au drame qui s’est déroulé dans l’école toulousaine d’Ozar Hatorah, de nombreuses paersonnes se sont réunies à Paris afin de manifester contre les violences perpétrées contre la communauté juive de France et autres minorités sur le sol français.

Manifestation antiraciste

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Israël devrait commencer à proté-ger ses avions de passagers contre les attaques terroristes lancées depuis le sol, grâce à des lance-missiles à l’épaule. Le nouveau système anti-missile est qualifié de « révolutionnaire » par les experts en contre terrorisme. Construit par Elbit Systems, il a été secrètement testé ces derniers mois avec beau-

coup de succès.

La chaîne de télévision israélienne Arutz 2 expliquait dimanche soir que « le gouvernement israélien a offi-ciellement approuvé l’installation du système sur les avions.Il devrait être installé dans les prochaines semaines. Ce système s’est avéré capable de faire dévire des missiles uniques et

multiples lancés par plusieurs lan-ceurs en même temps. »

A l’heure ou les juifs et les israéliens sont ciblés dans le monde entier et à l’heure ou l’Iran menace de frapper des cibles « sionistes » à travers le monde, la protection des avions de la compagnie nationale israélienne El Al est une excellente nouvelle pour les clients de cette compagnie. Initia-lement, ces systèmes de défense – qui coûtent 1 million de dollars par avion – ne devaient être installés que sur les « itinéraires sensibles. »

Mais l’évolution de la situation géo-politique semble faire évoluer le monde politique vers une généra-lisation de ces système sur tous les avions israéliens, de toutes les com-pagnies aériennes.

Yonatan Aboulkeir

Israël va commencer à équiper tous ses avions avec un système anti-missile

Le nœud de discorde entre Etats-Unis et Israël sur le timing d’une option militaire repose sur une seule donnée: la décision des auto-rités supérieures iraniennes – spé-cialement l’ayatollah Khamenei – de fabriquer la bombe atomique. Selon les services secrets améri-cains, cette décision n’aurait pas encore été prise, même si les tra-vaux effectués dans certaines cen-trales sont dirigés vers cet objectif.

Un Rapport des Renseignements israéliens publié dimanche confirme cette thèse. Pour Washington, ce n’est qu’après cette décision qu’une opéra-tion militaire pourrait être envisagée, alors que pour Jérusalem, il sera peut-être trop tard ou tout simplement, il n’est pas sûr que cet ordre de l’aya-tollah soit perçu par les services secrets. La thèse israélienne semble être confirmée par un article de fond paru dans le « New York Times » qui indique « que l’Iran est un terrain encore plus difficile pour le travail des services secrets que le Corée du Nord ».

La question que pose le quotidien est la suivante: « La CIA et le Mos-sad auront-ils la capacité de constater que l’ordre stratégique de construire la bombe atomique aura été donné en haut-lieu? » Des responsables amé-ricains du Renseignement semblent indiquer que la réponse est négative. Un agent secret avoue « qu’il est presque impossible d’agir sur le ter-rain en Iran et de saisir si les autorités iraniennes ont ordonné de reprendre le programme nucléaire militaire in-terrompu un temps.

» Des spécialistes indiquent « qu’il est plus aisé de découvrir des activi-tés d’enrichissement d’uranium dans certains sites ou des activités mili-

taires liées aux missiles balistiques que de déceler des activités liées directement à la fabrications d’une bombe atomique ». Il n’y a en effet que très peu de savants iraniens im-pliqués dans ces activités et il est pra-tiquement impossible de les atteindre.

De manière générale, les Etats-Unis sont spécialisés dans l’espionnage électronique (écoutes téléphoniques, satellites, drones, senseurs électro-magnétiques etc.) alors qu’Israël fait davantage confiance à l’espionnage humain sur le terrain, plus fiable mais qui est très difficile à mettre en place et comporte de nombreux risques. Pour le « New York Times » Israël est en contact avec des associations d’exilés iraniens qui vivent en Irak et qui sont eux-mêmes en contact avec des proches ou amis en Iran.

Par ailleurs, Israël active des Kurdes qui se trouvent au nord de l’Irak et qui peuvent entrer en Iran et en sortir assez facilement. Mais là aussi, cer-tains membres des Renseignements US émettent des doutes sur la fiabilité de toutes les informations qu’Israël reçoit de ces cercles et rappellent les fausses informations fournies aux Américains par un exilé chiite, et qui a mené à l’entrée en guerre contre l’Irak.

Ainsi, s’il existe à l’heure actuelle une certaine identité de vue entre services américains et israéliens sur le fait que la « décision officielle n’a pas encore été prise », la question cruciale est de savoir si le moment venu, les Ren-seignements seront capables de la déceler, car il est fort probable que l’ayatollah Khamenei ne l’annoncera pas lors d’une conférence de presse! Et en attendant, l’Iran poursuit ses préparatifs.

Iran: les Renseignements sont-ils sûrs?

Des terroristes de Gaza ont tiré quelques roquettes sur Israël ven-dredi, mais aucune samedi, alors que le temps presse. Des sources au sein de Tsahal ont déclaré que le Djihad Islamique a subi de lourds revers lors de la récente série de violences, et qu’il lui faudrait du temps pour reconstruire ses capa-cités.

La force aérienne a bombardé plus de 40 cibles dans la bande de Gaza au cours de la semaine dernière, y compris 20 cellules de lanceurs de roquettes, ainsi que plusieurs centres de stockage d’armes et de lanceurs de roquettes longue portée souterrains. Vendredi, une des roquettes Qassam a touché la région d’Eshkol, ne faisant aucun blessé.

Suite à une semaine pendant laquelle de nombreuses écoles du sud du pays étaient fermées, toutes les classes sont sensées reprendre normalement ce dimanche. «Le Djihad Islamique a

été durement touché dans la récente série de violences, mais les tirs de roquettes ont continué car ils doivent avoir le sentiment d’avoir le dernier mot,» a déclaré une source de haut rang de l’armée israélienne.

Par ailleurs, la source a déclaré que Tsahal a été impressionné par la capa-cité du Djihad Islamique à tirer plus de 300 roquettes au cours des cinq principaux jours d’hostilité, même si un nombre important de celles-ci ont explosé dans la bande de Gaza elle-même, et que près de 60, qui allaient toucher des zones peuplées, ont été interceptées par le système de défense antimissile Dôme de Fer.

La source militaire a déclaré que depuis mardi dernier, le Djihad Islamique «suppliait» l’Egypte de convaincre Israël d’accepter un ces-sez-le-feu. La source a également déclaré qu’Israël était satisfait du rôle de l’Egypte dans la gestion de la trêve, une indication que le Caire

avait encore une influence dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne estime que le Djihad Islamique s’est abstenu de tirer ses roquettes à longue portée Fajr-5, fournies par l’Iran, qui ont la capacité de frapper Tel Aviv. Pendant ce temps, vendredi, le porte-parole de Tsahal, le brigadier général Yoav Mordéchai, a accusé Téhéran de «ti-rer les ficelles» dans la bande de Gaza contre Israël.

Comme cela a été signalé la semaine dernière, les renseignements mili-taires de Tsahal ont déclaré que l’Iran a activement encouragé le Djihad Islamique à poursuivre, et même à intensifier ses attaques à la roquette contre Israël. «Le régime des ayatol-lahs iraniens continue de fonctionner par procuration au Liban et à Gaza, et à les soutenir avec des armes et avec des fonds,» a écrit Mordéchai sur sa page Facebook.

Tsahal affirme que le Djihad Islamique a été gravement endommagé

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

En visite au Sud-Liban, un des plus proches confidents du président iranien s’est rendu près de la fron-tière israélienne pour soutenir « les martyrs tombés dans la guerre contre l’ennemi sioniste. » Une dé-légation menée par le conseiller du président iranien Ali Akbar Javan-fekr est arrivé vendredi 16 mars au Liban et s’est rendu à la frontière sud qui sépare le Liban d’Israël.

« Aucune barrière, même si elle est en fer, ne sauvera Israël », a déclaré le chef de la délégation iranienne. Le Président Ahmadinedjad entouré de deux proches conseillers Ali Ak-bar Javanfekr et Mohammed Jafar Behdad Le Président

« La barrière qu’Israël veut construire ici prouve son inquiétude », a-t-il ajouté devant des journalistes réunis autour de la tombe d’Imad Mughni-vey, haut chef terroriste du Hezbol-lah tué dans une explosion en 2008, « Notre visite dans la région a pour but de renouveler notre engagement envers les martyrs qui sont tombés sur cette terre sainte.» « Le sang pur n’a pas été versé en vain et nous fini-rons par emporter la victoire contre l’ennemi sioniste », a-t-il dit avant d’affirmer être «fier d’être sur la terre de la résistance.»

S’exprimant au sujet du nucléaire iranien, l’homme qui est considéré

comme l’un des plus proches confi-dents de Mahmoud Ahmadinedjad a estimé que certains responsables is-raéliens sont pris de « folie »: « Israël devrait contrôler ses fous et se rendre compte qu’ils ne sont pas crédibles pour proférer des menaces ».

Selon lui, les États-Unis « com-prennent le danger d’une attaque contre l’Iran. C’est la raison pour laquelle je ne pense pas qu’ils auto-riseront Israël à passer à l’acte. Ils savent qu’elles pourraient être les conséquence d’une telle attaque. »

Armée de Défense d’Israël

Un conseiller du président iranien vient menacer Israël le long de la frontière libanaise

Le quotidien israélien Haaretz re-prend enfin l’information en l’en-richissant de nouvelles données. De quoi donner froid dans le dos. De quoi rappeler aux militantes qui voudraient venir soutenir les palestiniens dans les prochains mois, qu’elles feraient bien de pré-voir une ceinture de chasteté en acier trempée pour ne pas avoir de problème ! « Salut tout le monde, j’écris ici parce que je ne suis pas vraiment sûr de la date de la pro-chaine réunion

Lors de la manifestation d’au-jourd’hui (10 Février, 2012) à Kfar a-Dik, j’ai remarqué des regards et pointements du doigt de shabab (sur-nom pour les jeunes Palestiniens) qui m’ont fait ressentir un certain incon-fort. Ils parlaient entre eux et pas avec moi et le mot qui revenait le plus était « salope ».

Quand j’ai rencontré A. et H. (deux hommes), je leur ai parlé de mes craintes et H. est resté à mes côtés. Malgré cela, il y eu certains « attou-chements accidentels » et d’autres incidents où je me suis fait traité de « salope. » Au final, une expérience très désagréable. Cette lettre écrite par une militante d’extrême gauche israélienne a de quoi donner des fris-sons. Aidez les, ils vous violeront ! Voilà l’esprit pacifique et amical dans lequel les pro-palestiniens doivent évoluer pour aider à délégitimer l’Etat Juif.

Selon le Haaretz, cette militante a fait parvenir ce courriel à ses amis « anar-chistes contre le mur ». Elle y décrit des incidents de harcèlement sexuel dont elle est la victime. Cette corres-pondance, ainsi que d’autres témoi-gnages obtenus par Haaretz, raconte l’histoire d’un phénomène de plus en plus important ; celui des agressions sexuelles des manifestants israéliens et étrangers dans les territoires pales-tiniens.

Selon le quotidien israélien, lors des deux dernières années, au moins six incidents ont été enregistrés : deux Sheikh Jarrah, quatre de plus dans la région du Mont Hébron, à Masra, à Kfar a-Dik… Plus des tentatives de viol à Umm Salmona. Et c’est sans compter le nombre présumé très élevé de femmes qui préfèrent se taire pour ne pas être insultées de « traitres. » Et ce phénomène est si grand qu’un forum spécial a été créé par un groupe de femmes issues de groupes de gauche pour surveiller de tels incidents. « L’objectif est d’en apprendre plus sur ce sujet, » dit

l’un des membres du groupe. «Nous voulons développer des outils et des directives pour créer un environne-ment avec moins de cas de harcèle-ment. » Les manifestations dites « non-violentes » mais où des pierres et cocktails Molotov sont jetés sur des juifs de manière hebdomadaire, sont devenus un véritable lieu de pèleri-nage pour les anti-sionistes et autres pro-palestiniens du monde entier.

A Bil’in et Sheikh Jarrah, ils sont des dizaines chaque semaine à être venus de l’étranger pour participer au lyn-chage d’israéliens. Une militante, qui dans le passé avait l’habitude de fréquenter les manifestations anti-is-raéliennes, mais n’y participe plus, a déclaré au Haaretz,

« Il y a deux ans nous avons eu une réunion de femmes où des choses troublantes ont été dévoilées. Une des femmes a raconté comment une nuit, dans une tente dressée pour ai-der les familles de Sheikh Jarrah, il y a eu des tentatives de viol. » « Une militante étrangère du mouvement international de solidarité qui dormait dans un des villages palestiniens, où les manifestations contre la barrière se déroulent, a déclaré qu’une nuit, un palestinien est entré dans sa chambre et a essayé de la violé. »

Mahmoud Zohara, un membre du Co-mité Populaire de Mazraat a déclaré à Haaretz que sa ville paelstinienne est « consciente » du problème et qu’elle condamne désormais ces ten-tatives de viol à… 1000€ d’amende ! Impressionnante décision, non ?

Il y a deux semaines, un autre militant anonyme a écrit un article sur le site haokets.org au sujet d’une agression sexuelle qu’elle avait vécu, cette fois par un militant israélien de gauche. «J’ai été agressée sexuellement l’été dernier par un militant de gauche is-raélien. L’assaillant est une personne bien sous tout rapport : anti-colonia-liste, anti-sioniste, anti-capitaliste…

Et il se considère comme féministe. Mais il m’a agressé. Nous étions amis. Après l’assaut, il m’a fallu trois longues journées pour comprendre ce qui s’était passé et trouver le nom à cette agression. Je ne pouvais pas empêcher mon esprit d’y penser. Je n’arrivais pas à comprendre comment quelqu’un qui parle de l’oppression pouvait violer. » Le mouvement Sheikh Jarrah a refusé d’admettre et de commenter les accusations des victimes.

Elinor Cohen-Aouat

Selon le Haaretz, il y a de plus en plus d’activistes pro-palestiniennes violées par des palestinien

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël est profon-dément horrifiée par la fusillade “meurtrière“ qui a éclaté devant une école juive de Toulouse, ce lun-di matin, faisant au moins un mort et plusieurs blessés. Les témoins du drame, survenu dans le quartier de Jolimont, ont vu le tireur assassin fuir à scooter. Il est fait état de trois morts dont deux enfants et de plu-sieurs enfants blessés par balle.

Nous ne pouvons que constater que la haine diffusée par la propagande

antisioniste relayée par des personna-lités dites de «premier plan» ne peut qu’encourager la follie meutrière des fanatiques. La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël en appel aux personnalités politiques de tous bords afin de condamner de la manière la plus ferme ces follies meutrières antisémites et appelle le peuple français et toutes les compo-santes de notre République à se mobi-liser contre le terrorisme et la montée de la violence en tous genres.

Richard C. ABITBOL Président

«La barbarie et la sauvagerie ne peuvent pas gagner»

François Hollande a trouvé la solu-tion : pour supprimer un problème, il suffit de supprimer le mot. Pour lutter contre le racisme, éliminer le mot race, et hop ! A dire vrai, ce truc de prestidigitateur est déjà utilisé par le langage officiel, qui déploie des trésors d’imagination pour ne pas appeler un chat un chat mais, par exemple, un voyou un jeune ou une cité en insurrection une banlieue sensible.

Cette fois, le candidat du PS a annon-cé, samedi, vouloir faire disparaître le mot race de l’article 1 de la Consti-tution qui stipule : «La France (...) assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’ori-gine, de race ou de religion (...).» Pour Hollande, «il n’y a qu’une seule race, qu’une seule famille, la famille humaine (...) Il n’y a pas de place dans la République pour la race».

A ceux qui doutaient de l’enlisement de la gauche dans le politiquement correct et sa peur des mots, la propo-sition du candidat à la présidentielle

vient rappeler à quel point l’idéologie des bons sentiments et son déni des réalités imprègnent le parti socialiste qui se caricature ici dans l’angélisme niais. Non seulement la proposition de Hollande ne réglera évidemment pas le racisme, mais l’article de la Constitution entend justement dénon-cer ce mal.

Supprimer le mot race (qui est aussi employé dans la Déclaration univer-selle des droits de l’homme de 1948) revient à nier une réalité anthropolo-gique qui fait qu’il y a, en effet, des blancs, des noirs, des jaunes, ainsi dé-signés d’ailleurs par ceux-là mêmes qui se réclament de leur «visibilité» tout en se disant victimes de racisme.

S’il faut supprimer le mot, l’antira-cisme n’a plus de sens (on ne lutte pas contre quelque chose qui n’existe pas), et l’éloge du métissage non plus puisque cet aboutissement espéré de l’homme parfait est le produit du mé-lange de races.

A passage, il faudrait s’interroger sur cet éloge du métis qui ressemble beaucoup à l’éloge du mythe aryen tel que l’entendait Gobineau. Tra-quer des mots, c’est porter atteinte à l’intelligence. C’est pourquoi cette proposition est idiote.

Ivan Rioufo

Faut-il, comme Hollande, avoir peur du mot «race» ?

Depuis le début des années 2000, en France, les medias francais ont activement œuvré à « l’importation du conflit israélo-arabe », selon une formule toujours plus floris-sante. Les médias français sont coupables d’avoir émis une série d’informations fautives et/ou lacu-naires qui, en l’espèce, manifestent une mauvaise disposition envers Israël. L’engagement pro-palesti-nien des medias à largement contri-bué à la montée antijuive qui sévit en France. Les médias et toute la gauche jugent et commentent mais ils sont d’abord le reflet de ce que expriment les politiques.

La responsabilité des politiques est fondamentale, les médias sont quand même en première intention les mi-roirs puis exercent une fonction édi-toriale. Depuis des années, la haine se donne libre cours avec des émissions consacrées à la Palestine sont régu-lièrement diffusées sur les chaines de Tv.

L’affaire Al Dura ou un œil sur la Pla-nète en sont des Modèles de désinfor-mation, de manipulation des images

et des paroles, d’intoxication des es-prits, de lynchage condensé d’Israël et enfin avec des relents d’antisémi-tisme.

Les médias sont atteint d’une mala-die très particulière qui fait voir les israéliens comme des monstres et les palestiniens comme des anges. DES JOURNALISTES frappés de cécité en matière d’objectivité et de dalto-nisme dans le sens des nuances.

Pour une part importante, les journa-listes manquent de courage et d’indé-pendance d’esprit. Les médias, qui ne peuvent totalement nier ce qui se passe vraiment, se contentent de ma-nipuler l’information avec leurs titres – que chacun lira et qui accuse Israël de s’acharner – encore et encore – sur les pauvres et innocentes victimes palestiniennes.

Résultat et comme ce fut le cas pour Iilan Halimi et David Pearl Au-jourd’hui, Un homme a ouvert le feu ce matin sur un groupe de parents et d’enfants devant le collège juif Ozar-Hatorah. Trois enfants figurent parmi les victimes. Une Fusillade mortelle

ce matin devant l’école juive Ozar-Hatorah, dans le quartier résiden-tiel Bonnefoy à Toulouse. Selon la police, un homme a tiré vers 8h10 sur un groupe de 4 à 5 personnes, en tuant au moins quatre: un professeur, ses enfants de 6 et 3 ans, et un autre enfant de dix ans. Au moins une autre personne est grièvement blessée.

La résurgence de l’antisémitisme ces dernières années, en France comme ailleurs en Europe, a permis de com-prendre que l’antisémitisme, que l’on croyait en déclin depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, menace une fois de plus les Juifs. Cet antisé-mitisme qui vient une nouvelle fois de passer à l’acte est récent et com-porte, toutefois, deux spécificités : (a) les positions anti-juives sont présen-tées comme une juste réaction à la conduite d’Israël dans le conflit qui l’oppose aux Palestiniens ; (b) ce sont les médias qui génèrent la majeure partie de la propagande anti-juive, ils sont coupables d’incitation à la haine anti Juive en France.

Par:Jean Vercors

Les medias francais responsables de la violence antijuive

Invité dans l’émission « Salut les terriens » le 14 mars 2012, Jean-Luc Mélenchon a envoyé un texto à Ardisson 24h avant, en exigeant d’annuler la présence de deux journalistes sur le plateau, Jean Quatremer et Christophe Barbier. Mélenchon, coulé dans le métal qui font les Présidents de la république Française lui a dit : « Je ne viens pas demain si ces deux là sont là. Ils sont pourris jusqu’à la moelle ». « Il fait passer ses intérêts politiques avant Thierry Ardisson, ce que je comprends » a conclu ce dernier. Mé-lenchon a ajouté : « écoute, je t’aime beaucoup, je t’adore, t’es mon frère, mon ami, mais voilà… ». Mais voilà quoi ? Ma compréhension de la fin du message de Mélensson à Ardichon est : « mais voilà, tu vas m’accepter tout de même dans ton émission parce que t’es qu’un paillasson, toi aussi t’es pourri jusqu’à la moelle. » Bon. Mélenchon, c’est le communisme. Mélenchon, c’est Staline. 100 mil-lions de morts. Allez, on s’embrasse ? © Jean-Patrick Grumberg

Mélenchon : « Thierry Ardisson est pourri jusqu’à la moelle »

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Dans une lettre adressée à Benny Gantz, un enfant du sud d’Israël demande au Chef d’État-major de faire cesser les tirs de roquettes sur sa maison.Benny Gantz a rencon-tré ce mardi (13 mars) , un jeune garçon de 9 ans habitant du sud d’Israël. Quelques jours plus tôt, Itaï avait écrit une lettre au Chef

d’État-major depuis l’abri anti-bombes où il s’est réfugié avec sa famille. Alors que les roquettes tombent presque sans interruption, Itaï fait part de ses angoisses et ses craintes .

Il envoie son message par Facebook au Porte-parole de Tsahal, le Géné-

ral Yoav Poli Mordechaï. Le Géné-ral Poli remet la fameuse lettre au Chef d’État-major, alors que les deux hommes sont en route pour le sud du pays où doit se tenir une réunion sur l’évolution de la situation.

«Je pense que notre armée est très forte et j’espère que les terroristes de Gaza vont arrêter de nous tirer dessus.» A la lecture de ses mots, le Chef d’État-major a tenu à rencontrer personnellement le petit Itaï. “J’ai apprécié ses mots et sa franchise”, a déclaré Benny Gantz.

Touché par le geste de l’enfant, le Porte-parole de Tsahal a écrit au-jourd’hui sur sa page Facebook: «Itaï, ta lettre est honnête et touchante, elle montre que tu es très courageux. Tsa-hal est une armée puissante et ces derniers jours, nous avons ciblé 22 terroristes qui essayaient d’attaquer les villes du sud. Nous continuerons de prendre toutes les mesures néces-saires afin de protéger les civils israé-liens.»

Un enfant du sud d’Israël adresse une lettre à Benny Gantz sur Facebook

Le Shas et Yisrael Beitenu ont at-teint un compromis pour voter la loi pour rendre le prix des logements abordables en Israël. Après des discussions secrètes tendues, avec la participation des représentants du Premier ministre, un accord a été conclu. Il devrait régler le diffé-rend entre le ministre du Logement et de la Construction Ariel Atias du Shas, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman et le ministre du Tourisme Stas Misezh-nikov d’ Yisrael Beitenu.

Les parties ont convenu que lors de la réunion du Cabinet de dimanche, Israël Beitenou va renoncer à l’inclu-sion de critères de capacité pour l’éli-gibilité à un logement abordable. En d’autres termes, il ne compliquera pas la loi en la rendant moins acces-sible pour les classes moyennes. En échange, le gouvernement votera une loi de 1.5 milliard de shekels (250 millions d’euros), qui donnera de

nouveaux avantages pour les immi-grants. Ils ont également convenu qu’Yisrael Beitenu renoncera à ses efforts pour torpiller la réforme des planifications (la «réforme balcons»).

Plus tôt cette semaine, Israël Beite-nou a bloqué un débat à la Knesset sur cette réforme, dont le Premier mi-nistre Benjamin Netanyahu est un fer-vent défenseur. En vertu de l’accord d’aujourd’hui, le cabinet va remettre en question certaines des propositions du Comité du logement Trajtenberg, mais pas la principale recommanda-tion – en donnant la priorité à des pro-jets de logements abordables pour des familles de la classe moyenne.

Le cabinet discutera de l’aide pour fa-ciliter les procédures de constructions de nouveaux immeubles, pour assis-ter la communauté arabe dans son développement avec une enveloppe de 20 millions d’euros et aidera les personnes handicapées à hauteur de

30 millions d’euros pour leur trouver des logements adéquates. Le cabinet parlera sans doute également de l’hé-bergement des jeunes immigrants de Russie et d’Europe de l’Est avec une enveloppe de 22 millions d’euros.

En outre, le cabinet devrait mettre en place une nouvelle aide pour les nou-veaux immigrants, notamment pour les aider à payer leurs loyers. L’aide sera accordée en élargissant la défi-nition d’un nouvel immigrant « de 10 ans à 15 ans. » L’aide aux centres d’accueil pour ces immigrants sera augmenté de 32 millions d’euros à 130 millions d’euros. Au total, le gouvernement Netanyahu, sous la pression de la droite religieuse et na-tionaliste, devrait approuver un pro-jet de loi se montant à 250 millions d’euros sur une période de 5 ans.

Avi Retschild

Israël : la droite religieuse et nationaliste fait voter de nouvelles aides pour les immigrants

Il y a des abonnements dont cer-tains se passeraient…. Dans notre édition du 2 février dernier, nous relations «l’oubli» d’un soldat israélien de la 188è unité blindée de l’armée israélienne dans un vil-lage près de Ramallah. Le soldat, totalement isolé, avait été reconduit par un groupe d’anciens du village jusqu’à la barrière de défense, évi-tant que l’incident ne tourne au drame.

L’unité vient de récidiver : déployée à un «checkpoint» à coté de Ramal-lah, une patrouille s’est lancée à la poursuite d’un groupe de palesti-niens spécialistes en vol de métaux. Durant la poursuite, un soldat a glissé et est tombé; personne ne s’en est aperçu dans l’unité, qui a continué sa «chasse à l’homme»; le soldat s’est retrouvé seul, en territoire palesti-nien, à proximité du village de Luban. Lorsque son absence a été remarquée, une autre patrouille est partie à sa re-cherche et l’a retrouvé: le soldat est

resté seul dix longues minutes.

Les tensions nées de la disparition du soldat ont été exacerbées à la fois par l’incident précédent – qui s’était soldé par la démission du comman-dant de l’unité – et le fait que l’armée craint de plus en plus, en raison des informations collectées par les ser-vices de renseignement, un nouveau kidnapping de soldat (‘armée ayant déjoué une douzaines de telles tenta-tives au cours de l’année écoulée).

Les services de sécurité palestiniens auraient, eux-mêmes, contrecarré au moins deux tentatives de ce genre, projetées semble-t-il par l’aile mili-taire du Hamas, dans les villes de Naplouse et Qalqilya. Sans compter les risques d’un éventuel lynchage, comme cela s’est déjà produit dans le passé. L’armée devrait lancer une enquête sur l’incident.

par Gerard Fredj

Encore un soldat de Tsahal perdu!

La fragile trêve entre Israël et les groupes terroristes de Gaza a été encore plus mise à mal jeudi soir, alors que plusieurs roquettes ont été tirées sur les communautés du Néguev occidental depuis la bande de Gaza. Les terroristes de Gaza ont tiré une roquette Grad sur Ashdod, qui a été interceptée par une batterie Dôme de Fer postée à proximité.

Quelques instants plus tard, des roquettes Qassam ont touché des zones non habitées du conseil régio-nal d’Eshkol et de la périphérie du conseil régional de Hof Ashkelon. Aucun blessé ou dégât n’a été signalé dans les deux cas. Plus tard, jeudi soir, des sources palestiniennes dans la bande de Gaza ont signalé que des hélicoptères israéliens ont tiré sur des zones non habitées du nord-ouest de la bande et a l’est de la ville de Gaza.

D’autres rapport disant que des na-vires de la marine israélienne ont tiré sur la zone côtière de Gaza. Aucun blessé n’a été signalé. Jeudi matin a vu une autre roquette exploser dans un terrain vague près de Netivot.

Quelques heures plus tard, une autre roquette Grad tiré sur Beer Sheva était détruite par le Dôme de Fer. L’armée israélienne s’est abstenue de cibler des centres terroristes dans la bande de Gaza jeudi, suite à une demande de l’Egypte de tempérer sa réponse afin de «ne pas perdre les proportions» et de laisser le temps au cessez-le-feu de prendre effet.

Une source politique a déclaré jeudi qu’Israël ne répondra pas à ces tirs de roquettes de manière significa-tive, expliquant qu’après la mise en place de chaque cessez-le-feu, «nous voyons ce que nous appelons la ‘queue’, quelques heures au cours desquelles il y a encore quelques tirs, comme pour montrer qu’ils ont le dernier mot.»

Suite a ces tirs sporadiques et les pré-occupations sécuritaires croissantes, plusieurs municipalités, y compris Ashdod, Ashkelon, Beer Sheva, Ofa-kim et Gan Yavné ont annoncé leur intention de suspendre les cours ven-dredi.

Nouveaux tirs de roquette sur le sud d’Israël

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Que se passe t il en Israël ? Pour-quoi nos dirigeants ne passent-ils pas à l’attaque ? Le simple fait de savoir qu’un Iran nucléaire est de l’ordre du possible devrait empê-cher la moitié de la planète de dor-mir tranquille. Imaginez, ne serait-ce qu’un instant de quoi seraient capables Al Qaida, les Frères mu-sulmans, le Hezbollah, le Hamas, avec entre leurs mains des armes de destruction massive ou des ma-tières hautement radioactives !

Le nazisme en comparaison ferait figure d’apéritif ! Chacun de ces fous n’hésiterait une minute à se servir de ces armes ultimes pour imposer l’islam au monde entier. Tous les scé-narii les plus fous seraient possibles ! Alors pourquoi nos dirigeants ne font-ils rien ?Pourquoi hésite-t-on même l’espace d’un instant à réduire en poussière les installations iraniennes ? Qu’atten-dons-nous ? Les théories, les thèses, les analyses pullulent sur le net, tout y passe : Du pseudo expert persuadé d’une frappe prochaine et qui « évalue

» le plan de frappe dans ses moindres détails et les capacités militaires d’Is-raël, à l’autre pseudo analyste qui ne croit pas qu’Israël dispose de la force de frappe nécessaire ! Pourquoi le débat est-il publique ?

Et pourquoi est-il contradictoire ? Pourquoi Meir Dagan, adulé pendant son mandat à la tête du Mossad prend-il à contre pied le gouvernement de Benyamin Netanyahu avec lequel il entretenait d’excellents rapports ?Pour répondre en partie à toutes ces questions, il suffit tout d’abord de se souvenir qu’en dépit de ses discours musclés, Benyamin Netanyahu n’a jamais été un « va- t’en-guerre », ni même un chef de guerre et qu’his-toriquement la presque totalité des guerres menées par Israël, l’ont été sous des gouvernements de gauche, tandis que les concessions les plus dramatiques l’ont été sous des gou-vernements de droite.

Peu de monde, voire quasiment per-sonne n’évoque le rôle central de la Chine et de sa réaction –annoncée-en

cas de frappe sur l’Iran. Pourtant, tout le monde devrait garder à l’esprit les déclarations fracassantes du ministre chinois des Affaires Etrangères et du chef d’Etat-major qui se résumeraient ainsi : « Nous déclencherons la 3ème guerre mondiale, si vous touchez à l’Iran »Si ces propos ont été peu relayés en Europe, ils ont par contre été repris par les véritables analystes améri-cains qui sont souvent d’anciens généraux à la retraite, d’anciens analystes du Pentagone ou même d’anciens conseillers diplomatiques. II existe une véritable « communau-té internet » de ces personnes, dont voici en recoupant leurs analyses les informations auxquelles j’adhère en grande partie :

-Selon eux, les Iraniens ne disposent pas de vecteurs pour lancer une bombe A ; -ils sont d’accord pour dire que les iraniens travaillent bien à l’élaboration d’armes atomiques, mais sont persuadés que compte tenu de « l’avancement » de leurs travaux des espions étrangers (sous-entendu israéliens, américains, chinois et russes ) travailleraient au sabotage du programme à l’intérieur même des infrastructures iraniennes ; -ils mettent en garde Israël et les USA sur les conséquences directes de frappes sur l’Iran et apportent un élément nouveau très réaliste : Pour eux la Chine, parrain de l’Iran, aurait indi-qué qu’elle contrôlait les ambitions militaires de ce dernier.

En revanche, la Chine aurait menacé également l’ensemble des diplomates au niveau international, qu’en cas de frappes, elle laisserait, voire aiderait au transfert de missiles nucléaires de la Corée du Nord (bras armé de la Chine) vers l’Iran. Des frappes contre

les installations nucléaires iraniennes produiraient donc l’inverse de l’effet escompté. Cela pourrait expliquer d’une part les raisons pour lesquelles Meir Dagan a qualifié de «stupide » une action militaire contre l’Iran, et d’autre part l’inaction généralisée des pays concernés.Cette information est d’autant plus importante qu’elle confirme que le cas iranien est la première zone de confrontation sino/américaine qui pourrait être militaire, l’enjeu n’étant pas l’Iran , mais bel et bien les monar-chies du Golfe « alliées » des USA. Nous vivons donc exactement, la situation géostratégique qu’avait dé-crite Colin Powell (ancien secrétaire d’état américain et ancien général) dans son mémorandum de 1996.

Ses « prédictions » avaient 15 ans d’avance. Selon lui, et compte tenu des ambitions chinoises, une confron-tation armée avec les USA était inévi-table à moyen ou long terme. Alors si la menace iranienne est sous contrôle pourquoi Binyamin Netanyahu al-lume-t-il la mèche avec autant de force ?Eh bien, à défaut d’être un chef de guerre, Netanyahu est un diplomate de très haut niveau, un « as », un « serpent » d’après les diplomates qui en ont une « peur bleue ». Ses sor-ties hautes en couleur ont plusieurs objectifs : –Le premier est de soutenir les Républicains en pleine campagne présidentielle américaine où le débat sur l’Iran et les hésitations de l’admi-nistration Obama font les choux gras des médias. Défier publiquement Obama représente un affront que peu d’alliés peuvent se permettre et Neta-nyahu pèse de toutes ses forces pour empêcher la réélection d’Obama.

–Le deuxième est de rassurer nos

militaires qui s’inquiètent à juste titre du transfert probable d’armes« extrê-mement dangereuses » aux terroristes du Hezbollah et à ceux de la bande de Gaza. Pour nos généraux, les véri-tables menaces sont à nos frontières; Netanyahu serait donc allé chercher un soutien militaire (armement lourd) en échange d’un engagement de non ingérence dans le dossier iranien.-Le troisième est politique. Neta-nyahu aurait également exigé, que l’administration Obama cesse ses ventes massives d’armes à la Turquie et à l’Egypte, et accepte de nouvelles livraisons d’armes stratégiques à Israël.Nous devrions, d’ailleurs sous peu, voir annoncer un nouveau contrat d’achat de F-35, ainsi que la fourni-ture importante de bombes anti bun-kers GBU 27-28et 30. S’il est presque certain que l’Administration d’Hus-sein Obama n’aura pas d’autre choix que d’accepter toutes nos demandes, on ne peut s’empêcher de penser que l’élimination du chef terroriste du Jihad islamique à Gaza cette semaine, tout comme la soudaine retenue de nos militaires est à traduire comme un avertissement aux Américains, qui hésitent toujours très certainement à respecter leurs obligations.En clair, Benyamin Netanyahu tient l’administration Obama entre ses « dents », soit les Américains cèdent à l’ensemble de nos demandes, ce qui nous permettrait de conserver notre suprématie militaire, soit nous sommes prêts à déclencher une guerre régionale –nous en avons malgré tout les moyens-et porter un coup fatal à sa présidence, donc à sa réélection. AM ISRAEL HAI

Marco Robin

Meir Dagan a raison : “frapper l’Iran est stupide”

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Mars 2012

Il y a des limites à l’acceptable, et Ashton, responsable de la politique étrangère de l’Union Européenne, les a à nouveau franchies, volontai-rement ou par bêtise, elle seule le sait. Elle a comparé lundi le drame de l’école juive de Toulouse à «ce qui se passe à Gaza,» selon l’AFP. Plus tôt lundi, un homme armé a ouvert le feu sur une foule de pa-rents et d’enfants qui se tenaient devant l’école Ozar HaTorah de Toulouse, en France, tuant trois enfants et un enseignant.

Le rabbin Yonatan Sandler, un ensei-gnant français de 30 ans venant de Jérusalem, ses deux enfants, Aryeh, 6 ans, et Gabriel, 3 ans, ainsi que la petite Miriam Monsonego, 8 ans, la fille du directeur de l’école, sont morts dans l’attaque. Plusieurs autres enfants ont également été blessés.

S’exprimant à Bruxelles lors d’une réunion avec des jeunes palestiniens, Ashton a déclaré que «quand on pense à ce qui s’est passé aujourd’hui à Toulouse, nous pensons également à ce qui s’est passé en Norvège l’an-

née dernière, nous savons ce qui se passe en Syrie, et nous voyons ce qui se passe à Gaza et d’autres endroits, nous pensons à ces jeunes et ces enfants qui perdent leurs vies,» a-t-elle dit. Ashton réussi l’exploit d’être encore plus laide à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qui ne semblait pour-tant pas gagné.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné l’attaque de Toulouse dans un communiqué publié lundi soir, déclarant qu’il «condamne dans les termes les plus forts possibles cet acte de violence et exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et à la com-munauté juive, ainsi qu’au gouver-nement et au peuple français.» Les Etats-Unis ont également condamné l’attaque, la porte-parole du départe-ment d’état,

Victoria Nuland, déclarant lundi que les Etats-Unis ont été «choqué et at-tristé d’apprendre l’horrible attentant contre une école juive de Toulouse, en France. Nous nous joignons au gouvernement français pour condam-ner cet acte vicieux.» Nuland a égale-ment présenté ses condoléances aux familles endeuillées et à leur commu-nauté.

Ashton : elle ose comparer le drame de Toulouse à Gaza

Un haut responsable du Hamas, Ismail al-Ashkar, sera reçu au conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, ce lundi, selon l’agence de presse palesti-nienne Maan. Al-Ashkar parlera de la question des terroristes du Hamas détenus dans les prisons israéliennes. Il est le chef adjoint du «parti du changement et de la reforme» du Hamas, et devrait pro-tester contre «la poursuite de l’en-lèvement de députés palestiniens du Hamas par Israël.»

Il y a quelques mois, Israël a arrêté le président du «parlement» du Hamas, Aziz Dwaik, et deux députés du Ha-

mas résident à Jérusalem. Al-Ashkar est également le cousin d’Abdoul Latif Al-Ashkar, un haut responsable de la branche militaire du Hamas, considéré comme l’héritier de Mah-moud al-Mabhou. Sa visite en Suisse sera la deuxième d’un responsable du Hamas au cours des derniers mois. Il a été précédé par une délégation dirigée par le porte-parole du groupe terroriste, Moushir al-Masri, qui a rencontré des membres du parlement suisse dans un effort pour développer des lignes de communication entre le groupe terroriste islamiste et les nations européennes.

Israël et les Etats-Unis ont élevé leurs

critiques contre le conseil des droits de l’homme au cours des dernières années, accusant l’organe onusien d’être à la tête d’un programme anti israélien, tout en ignorant les violations des droits de l’homme dans de nombreux pays à travers le monde. Ce conseil, composé de 47 états membres, comprends des pays considérés comme enfreignant grave-ment les droits de l’homme, comme la Chine, l’Arabie Saoudite et Cuba. Pour prouver le caractère anti-israé-lien, voir antisémite du conseil, quoi de mieux que de constater qu’Israël est le seul pays figurant de manière permanente à l’ordre du jour de cet organe de l’ONU.

Un chef terroriste du Hamas reçu au conseil des droits de l’homme !

Les pleurnicheries de l’AP ont fonctionné une fois de plus. Le chef de cabinet terroriste Salam Fayyad a annoncé que l’Union Européenne – qui croule déjà sous les dettes – s’était engagée à verser 35 millions d’euros à l’Autorité Palestinienne « pour des travaux d’infrastructures en Judée-Samarie et dans la Bande de Gaza ». par Shraga Blum

C’est Catherine Ashton, fervente pro-

palestinienne, qui l’a personnelle-ment annoncé à Fayyad à Bruxelles. Sous l’appellation « travaux d’infras-tructures » se cachent notamment les tentatives euro-palestiniennes de créer des réalités sur le terrain dans l’édification de facto d’un Etat terro-riste et dans la lutte en coulisse que se livre l’UE contre la présence juive en Judée-Samarie et dans la partie orien-tale de Jérusalem.

UE : des millions d’euros pour l’AP

L’acteur Gérard Depardieu a confirmé qu’il interpréterait le personnage de Dominique Strauss-Kahn au cinéma, dans un film d’Abel Ferrara. «Parce que je ne l’aime pas… donc je vais le faire», a déclaré l’acteur. «Il n’est pas aimable, je pense qu’il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n’aime pas trop les Français d’ailleurs… Il est très français, arrogant, suffisant, il est jouable», a-t-il ajouté.

DSK par Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu Le film sera réalisé par Abel Ferrara tournera avant l’été un film sur l’affaire «DSK» avec Gérard

Depardieu et Isabelle Adjani. «Ce sera un film sur la politique et le sexe avec Depardieu et Adjani», avait dé-claré le réalisateur au Monde, préci-sant qu’il tournera à Paris, Washing-ton et New York. «Dans tous les spots (lieux) de pouvoir en fait: c’est un film sur des gens riches et puis-sants.» Le scénario d’Abel Ferrara serait déjà écrit, «nourri de ce qui a pu sortir dans la presse autant que de ses propres sources: «J’ai mes flics à moi», disait-il. Ferrara a par ailleurs rencontré Depardieu à Deauville en septembre 2011 et le trouve «génial»: «Il est tout ce qu’un cinéaste peut attendre d’un acteur.»

Gérard Depardieu : je vais jouer DSK dans un film, car «je ne l’aime pas»

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