Chapitre2:lacoordinationparlemarché

II.Commentunmarchéconcurrentielfonctionne-t-il?

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A.LALOIDEL’OFFREETDELADEMANDEDANSLEMODÈLECONCURRENTIEL

II.Commentunmarchéconcurrentielfonctionne-t-il?

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Introduction:Laconstructiond'unmodèlepourcomprendreleséchangessurlemarché

Chaquejour,enFrance,prèsde3,5millionsd’entreprisesproduisent tout un ensemble très divers de biens et deservices : télévisions, voitures, enseignement, livres,coiffure,transportroutier,restauration,soins...cesbienset services sont destinés aux 65 millions deconsommateurs potentiels, qui, chaque jour, prennentchacundesdizainesdedécisions :qu’acheter,enquellequantité́, dans quel magasin, en choisissant quellemarque... c’est l’addition de toutes ces décisionsindividuellesquiaufinaldéterminequelest leniveauetlastructuredel’activitééconomiquedelaFrance.

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Comment comprendreune réalité si complexe,oùchaque décision individuelle peut avoir desconséquences multiples pour tout un ensembled’autres individus ? Pour ce faire, les économistesutilisent des modèles, qui sont un outilfondamentalpoureux,outilsanslequelilsseraientbien incapablesde comprendre le fonctionnementd’uneéconomie.CommeleditPaulKrugmandansMicroéconomie, «la théorie économique consisteprincipalement en un ensemble de modèles, unesérie de représentations simplifiées de la réalitééconomique qui nous permet de comprendre unegrandediversité́deproblèmeséconomiques».

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•  Unmodèle est une représentation simplifiée dela réalité́ utilisée pour mieux comprendre lessituations réelles. Pour cela, il faut donc bien «simplifier » cette réalité́, en garder les traits lesplus importants, et oublier l’accessoire, commeonlefaitlorsquel’onréaliseunevraiemaquette.Un«modèle»n’estdoncpasunereprésentationparfaite de la réalité́, mais une représentationschématisée, idéalisée, simplifiée, qui a pourambitiond’enmontrerlesprincipauxaspectsafinde mieux les comprendre et les analyser... enlaissant de côté́ les détails inutiles ousecondaires.

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•  Les économistes néoclassiques (courant théoriquelibéral,apparuàlafinduXIXesiècleavecStanleyJevons,LéonWalrasetVilfredoPareto)vontdoncconstruireunmodèle du marché «en concurrence pure et parfaite»pour comprendre comment agissent les agents sur lemarché et en tirer des lois explicatives. Ce modèlepoursuitdeuxobjectifs:–  Direcequiest:lemodèledevraitpermettredecomprendreles comportements du passé et de prévoir lescomportementsfuturs.Onestdans"l'économiepositive".

–  Dire ce qui devrait être : l’idée est de tester plusieursalternativeset,àpartirdelà,depouvoirdéterminerlaquelleestpréférable.Cecidevraitaider l'Etatàdéterminerquelleest la meilleure politique économique dans un contexteprécis.Onestdans"l'économienormative".

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•  Un modèle repose sur des hypothèses qui doivent êtreconfrontéesauxfaitsconstatés :enfonctiondeshypothèsesretenues pour construire le modèle, on mettra en avantcertainesvariablesetonenlaisseradecôté́d’autres,detellesortequelemodèle,s’ilcorrespondàune«maquette»delaréalité́, est une maquette bien imparfaite. Comment alorssavoirsicettemaquetteestmalgré́toutcrédible?Commentsavoir si elle est valable pour représenter et comprendre laréalité́ des faits ? C’est simple : après avoir construit lemodèleetluiavoirfaitdirecequ’ilavaitàdire(parexemple,comment les offreurs et les acheteurs réagissent-ils à unevariation des prix), l’économiste va confronter ses résultatsaux faits constatées. Si le modèle permet de retrouver lesdonnées constatées,de lesexpliqueroumêmedeprévoir àpeu près correctement les données à venir, alors c’est unmodèle performant qui doit être retenu, car il est prédictif.Dans lecascontraire, il fautsoitenchanger, soitchercheràl’améliorer et changeant quelques unes des hypothèses quiontété́àlabasedesaconstruction.

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Lemodèlenéoclassiquede laconcurrencepureet parfaite repose sur un certain nombred'hypothèses qui concernent à la fois lec o m p o r t e m e n t d e s a c t e u r s e t l efonctionnement du marché. Il s'inscrit dans lapartie de la science économique qui étudie lecomportement des individus et des entreprisesdans le cadre du marché que l'on appelle lamicroéconomie.Néoclassique = école de pensée économique du fin du XIXe siècle (Pareto,Marshall, Menger, Jevons, Walras…) analyse de la valeur et surtout desanalyse économique s’appuyant sur la rationalité des comportements desagentséconomiques.NotionsdeUtilitémarginaleetd’équilibredumarchéetsuruneconceptiondel’individuentantqu’Homoœconomicus.

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•  Hypo thèse n ° 1 : l ' i nd i v i dua l i smeméthodologique. On suppose que lesphénomènescollectifspeuventêtredécritsetexpliqués à partir des propriétés et desactions des individus et de leurs interactionsmutuelles. Le système social, et seschangements, résultent donc de l'action desindividus. Chaque individu poursuit sonobjectif qui lui est propre. L'activitééconomiqueestdonclasommedetoutescesactionsindividuelles.

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•  Hypothèse n° 2 : la rationalité des individus.Pour prendre leurs décisions, ils calculent enpermanence les coûts et les avantages deleurs actions. Ils retiendront celle dont lesavantagessontlesplusélevésparrapportauxcoûts, c'est-à-dire celle qui leur apporte lemaximumde satisfaction (consommateur)oulemaximumdeprofit (producteur). L' "homoœconomicus" des néoclassiques est un êtrerationnel,égoïsteetmaximisateur.

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•  Hypothèsen°3:lalibertéd'agir.Lesindividussontlibresd'agircommeilsl'entendent.Ilsnesont contraints que par leurs ressources(revenu, patrimoine) et les possibilitésoffertesparlatechnologie.

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•  Hypothèsen°4:Lemarchéestlelieuuniquedel’échangeéconomique.Onsupposeque tous lesagentséconomiquespassentparlemarchépouréchanger ce qui évite les négociationsinterpersonnelles et les conflits. Le marchécentralise toutes les offres et toutes lesdemandes d'une marchandise donnée. L’offrecorrespondauxquantitésmaximalesdebiens,deservices,detravailoudecapitauxquelesagentssontprêtsàvendreàunprixdonné.Lademandecorrespondauxquantitésmaximalesdebiens,deservices,detravailoudecapitauxquelesagentssontprêtsàacheteràunprixdonné.

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•  Hypothèsen° 5 : Le prix est fixé chaque jourpar lemarchéet ilexisteunprixuniquepourchaque bien. Les agents économiquesconnaissentleprixdujourfixéparlemarché.C'est la seule information qu'ils prennent encompte pour formuler leur offre et leurdemandecomptetenudeleurscontraintes(lerevenu pour le consommateur et le coût deproduction pour le producteur). Ils sont des"preneursdeprix"oudes"price-takers",c'est-à-direqu'ilsnepeuventinfluencerleprix.

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•  Hypothèse n° 6 : un commissaire priseur estchargé d'organiser la confrontation entre lesoffres et les demandes. Il propose plusieursprix (enchères progressives ou dégressives)jusqu’à trouver le prix d’équilibre qui égalisel’offreetlademandepourunbienprécis.Lesagents ne procèdent entre eux à aucunéchangedirect.Leprixn’estdoncpasnégociéentreacheteuretvendeur.

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1.Lemodèleconcurrentiel:leshypothèsesdelaconcurrencepureet

parfaite

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Question1)Quesignifiel’hypothèsed’atomicitédumarché?

Unmarchéquirespectel’hypothèsed’atomicitése caractérise par la présence d’un grandnombre d’acheteurs et d’un grand nombre devendeurs.

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Question2)Pourquoilelibreaccèsaumarchéest-iluneconditiondelaconcurrence?

Lelibreaccèsaumarchéestuneconditiondelaconcurrenceparcequecettehypothèsepermetauxfirmesdepasserd’unmarchéàl’autrepourprofiter de prix plus élevés. L’arrivée denouvelles firmes renforce la concurrence sur lemarché du bien dont le prix est élevé et faitbaisser leprix.Si l’accèsaumarchéest libre, lafirmesecomportecommesielleétaitenCPPdusimple fait de l’existence d’une concurrencepotentielle(théoriedesmarchéscontestables).

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Question3)Expliquezlesdeuxphrasessoulignées.

Sur un marché concurrentiel, les agentséconomiquessontpreneursdeprix,c’est-à-direque le prix du marché s’impose à eux. Parexemple, les entreprises qui évoluent dans unenvironnement concurrentiel n’ont pas lacapacitédedéterminerleniveaudeprix.Siellesfixent un niveau de prix supérieur à celui dumarché, les consommateurs achètent lemêmeproduitchezd’autresoffreursquileproposentàunprixplus faible.L’entreprisedoitbaissersonprixpours’alignersurceluidumarché.

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Question4)Donnezdesexemplesdebienspourlesquelslesconditionsdetransparence,d’homogénéitéetd’atomiciténesontpas

satisfaites.•  Transparencenonsatisfaite:Automobilesd’occasion,assurances,crédits,produitsfinanciers…

•  Homogénéité:nonsatisfaiteAutomobiles,téléphonesportables,paquetsdecéréales…

•  Atomiciténonsatisfaite:Automobiles,logicielsd’exploitation,diamants…

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2.Lemodèleconcurrentiel:lecomportementdesacteurséconomiques

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Question1)Quelestl’intérêtdel’hypothèsederationalitédesacteurs?

Les économistes supposent que les individussont rationnels. Lorsqu’un agent économiques’est donné un objectif, il examine toutes lesdémarchesquis’offrentàluipourparveniràsonbut et il choisit celle qui lui permettra del’atteindre le plus efficacement : il cherche àmaximiser son intérêt. Émettre une tellehypothèsedecomportementpermetdeprévoirla manière dont des individus vont agir ouréagir.

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Question2)Sophiedécidedenapastravaillerbeaucoup:est-ellerationnelle?

Sophieaunepréférencepourdesactivitésetdesbiensquinécessitentbeaucoupd’argent.Parconséquent,siSophiedécidedenepasbeaucouptravailler,sadécisionn’estpasrationnellecarellenepourrapasatteindresesobjectifs.

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Question3)Commentcomprenez-vousledessinhumoristique?

Cedessinmontrequeladescriptionducomportementdesindividus(lechoixrationnel)n’estpastoujoursréaliste.Pour autant, cela ne doit pas les conduire à rejeter lemodèleduchoixrationnelparceque:

–  unmodèleestunereprésentationsimplifiéedelaréalité;–  cette simplification permet de comprendre un monde trèscomplexe.Exemple:unecartederandonnéeestpeuréaliste,elle occulte ou simplifie beaucoup d’éléments de la réalitécommedes tas de pierres, des végétaux, etc.,mais elle estbeaucoup plus efficace pour s’orienter qu’une carte trèsréalisteàl’échelle1parexemple;

–  la force d’unmodèle ne réside pas dans le réalisme de seshypothèses mais dans sa capacité prédictive commel’affirmaitMiltonFriedmanen1953;

–  même s’il n’est pas toujours rationnel, un individu adoptesouventuncomportementprochedelarationalité.

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3.L’offre,unerelationcroissanteentreprixetquantitésoffertes

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Question1)Quandleprixestégalà8,pourquoiIgorproduit-il7kilosdechâtaignes?

Igor est un agent économique rationnel quisouhaite maximiser son profit. Lorsque le prixdes châtaignes est de 8 euros, il produit deschâtaignes tant que le coût marginal deproduction d’un kilo de châtaigne est inférieurouégalà8euros.Ainsichaquekilodechâtaigneproduit jusqu’à la septième unité permetd’augmentersonprofittotal.

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Question2)Pourquoilecoûtmarginalest-ildécroissant?Lecoûtmarginalcroissantsignifiequechaquekilodechâtaignes nouvellement produit coûte plus cher àproduirequelekiloprécédent.Laloidesrendementsdécroissantsexpliquecettehausseducoûtmarginal :unehaussedelaproductiondueàl’augmentationdelaquantitéd’unfacteurdeproduction(parexempleletravail) alors que l’autre facteur reste stable (parexemple le capital) entraîne une baisse de laproductivitémarginaledufacteurencroissance(ici letravail). Autrement dit, il faut davantage de travailpourproduireunnouveaukilodechâtaignesquepourproduire le kilo précédent, ce qui fait augmenter lecoûtmarginaldudernierkilodechâtaignesproduit.

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Rappelloidesrendementsdécroissants•  Laloidesrendementsdécroissantsestunconceptdéveloppépar

l'économisteDavidRicardo.Ilaappliquéceconceptàl'agricultureenaffirmantqueplusdesterressontexploitéespourfairefaceàl'accroissementdelapopulation,moinsellesserontfertilesetlesrendements diminueront. L'exploitation des ressources est doncrentable pour un petit nombre de personnes mais lorsque lapopulation augmente et nécessite l'exploitation d'autresressources,celles-cisontmoinsproductives.Cettethéorierejointcelledel'économisteThomasMalthusquisoutientquelahaussede la population engendre la réduction des ressourcesdisponibles.

•  Selon David Ricardo, les rendements risquent de paralyserl'économied'unpayscar,si l'onsefieàsathéorie, lacroissancedémographiqueconduitàlaréductiondesressourcesetlacontre-productivité.Ilestdoncessentielselonluidefavoriserleprogrèstechniquequipermetd'augmenterlesrendementsenfonctiondela demande, mais aussi de se spécialiser dans un domained'activité où l'on est le plus productif (théorie de l'avantagecomparatif).

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Question3)Quelleenestl’incidencesurlarelationentrel’offreetleprix?

Un agent économique maximise son profitlorsqu’ilproduitunequantitéquiégalise leprixetlecoûtmarginal.Puisquelecoûtmarginalestcroissant,plusleprixseraélevé,pluslaquantitéqui pourra être produite (parce qu’elle génèreun profitmarginal) sera importante. L’offre estdoncunefonctioncroissanteduprix.

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4.Lademande,unerelationdécroissanteentreprixetquantitésdemandées

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Question1)PourquoiJeannedemande-t-elle5kilosdechâtaignespourunprixde4euros?

Jeanne est une consommatrice rationnelle quicherche à maximiser sa satisfaction (son utilité).Elle y parvient en comparant l’avantage marginalqu’elleretired’uneunitéconsomméeavecsoncoûtmarginal(leprix).Lorsqueleprixdeschâtaignesestde4euros,ellevaacheterdeschâtaignestantquel’avantage marginal qu’elle retire d’un kilo dechâtaignes est supérieur ou égal au prix qu’ellepaye pour chaque kilo, à savoir 4 euros. Ainsi,chaquekilodechâtaignesquiseraachetéjusqu’àla5e unité fera augmenter la satisfaction totale deJeanne.

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Question2)Pourquoil’utilitémarginaleest-elledécroissante?Leséconomistesconsidèrentquel’utilitémarginaleestdécroissante: laconsommation d’une unité supplémentaire d’un bien ou d’un serviceprocureuneutilitédeplusenplusfaible.Autrementdit,àmesurequelaconsommation d’un bien ou d’un service augmente, l’utilité totaleaugmente de moins en moins vite jusqu’à un maximum : le point desatiété. En effet, plus un individu consomme une quantité importanted’unbienetplusilserapprochedesonpointdesatiété,lepointoùuneunité supplémentaire n’augmente plus, voire même fait décroître lasatisfaction totale. C’est ce qui explique par exemple pourquoi lesrestaurants à volonté ne font pas faillite. On pourra prendre cet autreexemple que mobilise P. Krugman dans son ouvrage Microéconomie(Pearson,2009) :«Pourquelqu’unquin’a jamais l’occasiondemangerdes bananes, en goûter une peut être une expérience merveilleuse(commec’étaitlecasenEuropedel’Estavantlachuteducommunismequand ilétait trèsdifficilede trouverdesbananes).Pourquelqu’unquienmangetoutletemps,unebananeestjusteunebanane.»

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Question3)Quelleenestl’incidencesurlarelationentrelademandeetleprix?

Un consommateur maximise sa satisfaction enconsommant une quantité qui égalise le coûtmarginal (le prix) et l’utilitémarginale. Puisquel’utilitémarginale est décroissante, plus le prixsera faible, plus la quantité qui pourra êtreconsommée (parce qu’elle génère de lasatisfactionsupplémentaire)seraimportante.Lademandeestdoncunefonctiondécroissanteduprix.

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