fiche 3.2 comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    Partie 1 - Une analyse individualiste de la société

    I. Postulat de base

    Selon la théorie économique dominante, appelée théorie néo-classique, la société n’a pas d’existencepropre et extérieure aux individus qui la composent (elle rejette donc l’analyse holiste de Durkheim parexemple). ette conception correspond ! la démarche de l’individualisme méthodolo"ique déj! vue (c#.chap. introducti#)

    II. Conséquences

    $a société résulte de l’a"ré"ation des comportements individuels.Dès lors, comme l’indique B.Guerrien dans « L’économie néo-classique » :

    • « Il semble raisonnable de vouloir exliquer les !énomènes économiques e" sociaux # ar"ir des comor"emen"s

    individuels. Le !$sicien ne c!erc!e-"-il as lui aussi les réonses aux ques"ions qu’il se ose au niveau des a"omes ou

    des ar"icules élémen"aires ».

    • D%s lors, l’analyse va consister ! partir d’individus isolés (supposés représentati#s ) dont on vaétudier le comportement individuel avant de s’intéresser ! la résultante de leurs actions enétudiant les répercussions de leur re"roupement pour #ormer une société ( cette démarche est#réquemment quali&ée d’individualisme méthodolo"ique, c#. chapitre introducti# de sociolo"ie).

    Partie 2 Le postulat de l’homo oeconomicus

    Selon les théoriciens néo-classiques, tous les hommes sont li'res et é"aux il est donc possi'le deconstruire un individu de ré#érence sur lequel sera 'asée toute l’analyse c’ est l’ homo oeconomicusqui présente deux caractéristiques essentielles

    I. l’individu est éo!ste 

    *l recherche sa satis#action personnelle et il est le seul ! conna+tre ce qui est 'on pour lui.

    ttention il n’y a ici aucune connotation morale, l’individu peut chercher un plaisir personnel qui estcontraire aux valeurs et aux normes de la société.

    II. I l est rationnel

    *l détermine des 'uts ! atteindre et qu’il va mettre en oeuvre des moyens qui sont les plus aptes pouratteindre les o'jecti#s que l’individu s’est &xé. $’individu va donc tre capa'le d’opérer unemaximisation sous contraintes, c’est-!-dire qu’il va utiliser au mieux les ressources dont il disposecomte tenu des contraintes qu’il su'it, a&n d’assurer un 'ien-tre maximum.

    Partie " # La main invisible

    Partie 2 $ les activités économiques %h&me ".2 - Comment un marchéconcurrentiel 'onctionne-t-il (

    %ic!e & - La conce"ion néo-classique de la socié"é otions essentielles homo oeconomicus,main invisi'le, a"ré"ation des comportements

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    I. Conséquences apparemment né'astes énérées par l’hypoth&se de l’)omo *economicus

    ette conception du #onctionnement de la société risque de mettre en péril l’équili're social. /n e0et, siles individus cherchent ! satis#aire é"o1stement leurs désirs, ils peuvent le #aire au détriment d’autresmem'res de la société, ce qui risque de dé'oucher sur une "uerre de tous contre tous.

    II. +olution préconisée par +mith

    e risque est éliminé par le recours ! la cél%'re théorie d’.Smith de la main invisi'le

    ,ans +ciences humaines ,orothée Picon dam +mith /102"-103 $ de la morale 4 l5économie+ur le blo L’antisophiste dam +mith en di6 minutes - trad. d5une con'érence de Chris 7erry

    . La reprise de la 'able des abeilles de 8andeville

    Smith reprend ici l’analyse de 2andeville qui repose sur la fable des abeilles dans laquelleMandeville  démontre que la ruche dans laquelle toutes les a'eilles sont charita'les entrent endécadence, alors que celle o3 les a'eilles recherchent la satis#action de leur 'ien-tre personnel est

    prosp%re. *l peut alors conclure 4 vices privés, 'éné&ces pu'lics 5.

    Les prémisses de la main invisible sur le blo de )ansen-Love pro'esseur de philosophie ici

    7. Une complémentarité des individus

    $es hommes ne vont pas se com'attre, parce qu’ils ont 'esoin les uns des autres. omme l’indique.Smith, la richesse des nations (6778) l’homme 4 sera 'ien plus s9r de réussir s’il s’adresse ! leurintért personnel et s’il les persuade que leur propre avanta"e leur commande de #aire ce qu’il souhaited’eux 5.

    C. L’aréation des comportements individuels

    Si on "énéralise, en a"ré"eant les comportements individuels, on constate que chaque individurationnel et é"o1ste va chercher ! maximiser sa satis#action et va sans s’en rendre compte travaillerpour le 'ien-tre de la société.

    9éponse de 8ichel *n'ray 4 ses auditeurs de l5université populaire de Caen. saison 20:2; ours inspirée par le concept de

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    Partie 1 # Les caractéristiques de la concurrence pure

    La concurrence sera dite pure lorsque 3 conditions sont simultanément réunies :

    • l’atomicité, c’est à dire qu’aucun agent économique (offreur ou demandeur) ne dispose

    d’un poids suffisant sur le marché qui lui permette d’influencer son mode de fixation des

    prix.

    •   l’homogénéité du produit, c’est à dire que les produits sont substituables, ils ne se

    concurrencent que par les prix, ils présentent les mmes caractéristiques, qualités.

    • libre!entrée sur le marché, c’est à dire qu’il n’existe pas de barri"re à l’entrée qui freine

    la concurrence et empche l’arri#ée d’un produit sur le marché.

    Partie 2 # Les caractéristiques de la concurrence par'aite

    La concurrence sera dite parfaite quand deux conditions supplémentaires seront réunies

    simultanément :

    • la transparence du marché, c’est à dire que l’information est gratuite et accessible à

    tous sans limite.

    • la mobilité parfaite des facteurs de production, c’est à dire qu’il n’existe pas de

    réglementations qui entra#ent la liberté de déplacement du tra#ail et du capital

    $i les % conditions sont réunies simultanément, alors le marché sera dit de concurrence pureet parfaite ( cpp ).

    Conclusion $ 

    Les économis"es néo-classiques on" cons"rui" "ou"e leur anal$se # ar"ir du marc!é de :

    • *l est certes prouvé que celui-ci n’est certes pas con#orme ! la réalité par exemple, les produitsne sont pas homo"%nes, car il existe des marques qui cherchent ! se di0érencier par leur ima"ea&n de ne pas se concurrencer seulement par les prix.

    • éanmoins, ceci ne doit pas conduire ! rejeter le mod%le qui doit servir de norme de ré#érencedont la réalité doit pro"ressivement se rapprocher. 

    /Ba$ un modèle de c : ici

    0ne vidéo de Canal-U - Marché et concurrence

    %ic!e 1 ( /"ude des condi"ions de la demande : le comor"emen" des consomma"eurs

     +o"ions : demande, élas"ici"é2élas"ici"é-rix2élas"ici"é revenu2élas"ici"é rix-

    croisé, biens subs"i"uables2biens comlémen"aires2biens Gi**en

    http://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrence

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    Partie 1 - nalyse du comportement des consommateurs

    I. L’ob>ecti' du consommateur

    L’ob&ectif du consommateur est de tirer la satisfaction maximale de l’ensemble de ses

    consommations. 'our cela, il #a opérer une maximisation sous contraintes, c’est!à!dire qu’il #a,

    en fonction du re#enu dont il dispose, sélectionner les biens qui lui assurent un bien!tre

    maximal.

    II. Les variables déterminant le choi6 du consommateur

    • $i l’on se situe dans l’hpoth"se de l’homogénéité : il n’ a qu’un seul tpe de biens sur 

    le marché tous les biens étant substituables puisque homog"nes, le consommateur #a

    déterminer le bien consommé uniquement en fonction de son prix.

    • $’il a plusieurs biens sur le marché, le consommateur #a opérer un arbitrage ( son

    re#enu étant limité) entre les différents biens en tenant compte de leur prix et du bien!

    tre généré par la consommation supplémentaire d’un bien. l mettra alors en oeu#re leraisonnement sui#ant : &e consomme une unité supplémentaire de bien tant que le co*t

    supplémentaire de ce bien, c’est!à!dire son prix, est inférieur ou égal au bien!tre

    supplémentaire généré par ce bien, c’est!à!dire son utilité marginale.

    • +"s lors, la demande du consommateur est une fonction décroissante du prix, puisque

    les premi"res unités de bien consommé apportent une satisfaction supérieures aux

    derni"res (phénom"ne de saturation) le consommateur n’accro-tra sa demande de bien

    qu’à condition que son prix diminue.

    Partie 2- L’élasticité

    I. ,é'inition

     L’élasticité mesure la sensibilité d’une #ariable à une #ariable /, mesurée par le rapport de

    la #ariation relati#e de à celle de /. 01est!à!dire de combien #a augmenter (2u baisser)

    quand / augmente (ou diminue)

     +onc une élasticité est un rapport de deux taux de #ariation (mesurés en )

     

    . L’élasticité de la demande par rapport au pri6

    1. Calcul

    $i est la demande d’un bien et / son prix, on parle d’élasticité!prix de la demande ou

    élasticité de la demande par rapport au prix. +ans l’exemple précédent cela signifie que,

    lorsque le prix augmente de 4,% , la demande baisse de 3 , c’est à dire deux fois plus #ite.

    +ur le +ite +?+ ,? Clermont-@errand L3 élasticité-rix de la demande

    Une vidéo d’écodico de 7=P Paribas sur l’élasticité ici

    2. nalyse de l’élasticité

    http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www.youtube.com/watch?v=bJYMgHtrEZYhttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www.youtube.com/watch?v=bJYMgHtrEZY

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    a3 Le cas énéral

    • 5n r"gle générale, le signe de l’élasticité de la demande par rapport au prix est négatif 

    car la demande est une fonction décroissante du prix, on a donc deux #ariations en sens

    contraire, quand le prix augmente la demande diminue et in#ersement.

    • 2n parle de demande inélastique par rapport au prix lorsque l’élasticité est #oisine de

    6éro. La demande est d’autant plus élastique que son élasticité s’éloigne de 6éro.

    b3 Les e6ceptions

    • 5xceptionnellement, l’élasticité!prix de la demande #a tre positi#e c’est à dire que

    lorsque le prix #a augmenter, la demande #a #arier dans le mme sens. 2n é#oque trois

    cas dits 7 anormaux 8 :

    o phénom"ne de snobisme attaché à certains biens, de luxe

    notamment,

    o dans le cas de biens remplacés par des biens plus appréciés #ers

    lesquels se porte la demande (beurre et margarine),

    o lorsqu’un produit fait l’ob&et d’une spéculation (9ourse, tableaux

    de ma-tre, biens immobiliers)

    • 5ffet eblen : du nom de l’économiste américain ;horstein eblen (4?>) traduit

    le fait que les produits de luxe ont une élasticité!prix positi#e (la consommation

    augmente lorsque le prix augmente). l s’agit d’une forme de snobisme, d’un effet de

    distinction par la recherche de consommations smboliques (ostentatoires). 

    Un e6trait d’un documentaire d’rte e suis< le 2:B:21 L5e''et eblen d5hier 4au>ourd5hui.

    • 9iens de @iffen : ces biens sont désignés ainsi par référence à l’économiste qui au

    "me si"cle a étudié cette question.

    o 'our un bien ordinaire la demande augmente quand le prix de ce produit

    baisse.

    o 'our un bien de @iffen, la demande diminue quand le prix diminue. 'ar exemple

    si le prix des pommes de terre diminue pour un ménage aant un re#enu

    modeste et qui consomme principalement du pain et des pommes de terre, il

    est possible que le re#enu économisé parce que le prix des pommes de terre a

    baissé soit reporté sur le pain. l est mme possible que la quantité

    consommée de pommes de terre diminue si le ménage #eut augmenter sa

    consommation de pain. ci l’effet re#enu l’emporte sur l’effet substitution.

    Un diaporama qui étudie les déterminants de la consommation ici

    7. Les di''érentes élasticités

    La quantité offerte ou demandée dépend du prix du produit comme on #ient de le #oir mais elle

    dépend aussi d’autres #ariables. 'ar exemple la quantité demandée d’un produit dépend

    sou#ent du prix d’un autre produit ou encore elle dépend du re#enu du consommateur.1. Calcul

    http://vimeo.com/15293153http://vimeo.com/15293153http://www.slideshare.net/Jourde/sociologie-de-la-consommation-presentationhttp://vimeo.com/15293153http://vimeo.com/15293153http://www.slideshare.net/Jourde/sociologie-de-la-consommation-presentation

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    2. nalyse de l’élasticité

    a3 L’intérDt de l’élasticité-pri6 croisée

    @rAce à l’élasticité!prix croisée , on distingue les biens substituables et biens

    complémentaires.

    • +eux biens sont substituables quand ils satisfont le mme besoin, on peut donc les

    remplacer l’un par l’autre.

    • +eux biens sont complémentaires lorsque la consommation de l’un des biens entra-ne

    celle de l’autre (un magnétoscope et les cassettes #idéos...).

    • Lorsque le prix d’un produit augmente cela entra-ne deux effets pour le consommateur.

    o Le prix plus éle#é de ce produit conduit le consommateur à réduire la

    consommation de ce produit et à consommer da#antage de l’autre produit. 0’est

    un effet de substitution.

    o La hausse du prix du produit réduit le pou#oir d’achat du re#enu du

    consommateur. 0ette réduction du re#enu modifie la consommation des deux

    produits. 0’est un effet re#enu.o 0es deux effets sont de sens in#erse et d’importance #ariable en fonction des

    go*ts du consommateur c’est!à!dire des élasticités de consommation des

    produits.

    b3 L’intérDt de l’élasticité-revenu

    @rAce à l’élasticité!re#enu , on retrou#e les lois d’5ngel : du nom du statisticien qui les a

    établies au milieu du "me si"cle. 0es lois indiquent que la structure de consommation (la

    part des dépenses de consommation consacrée à chaque grande catégorie de consommation !

    alimentation ! habillement ! transports....) se déforme quand le re#enu augmente. 0ertaines

    consommations occupent une place plus faible, d’autres se dé#eloppent :• La part des dépenses consacrées à l’alimentation diminue,

    •  la part des dépenses consacrées à hgi"ne et santé augmentent.

     'lus généralement les lois d’5ngel reposent sur l’élasticité re#enu des consommations des

    produits :

    • Lorsque cette élasticité est négati#e cela #eut dire que le bien est un bien inférieur.

    • +"s que le re#enu augmente sa consommation diminue au profit de celle d’autres biens.

    •  Les biens inférieurs sont sou#ent des biens de @iffen.

    %ic!e 4 ( /"ude des condi"ions de l’o**re : le comor"emen" des en"rerises

     +o"ions essen"ielles : roduc"eur, les co5"s de roduc"ion, la rece""e, le

     ro*i", élas"ici"é rix de l’o**re

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    Partie 1 - Le comportement du producteur

    I. Le calcul coEt-béné'ice du producteur

    . L’ob>ecti' du producteur

    • Les producteurs qui offrent des biens sur le marché cherchent à maximiser leur 

    satisfaction personnelle, c’est!à!dire qu’ils #eulent obtenir un profit maximum qui est la

    rémunération de leur acti#ité. (4 p ?4B &usqu’à dans la plupart des cas)

    • Cfin de maximiser son profit, l’entreprise #a confronter la recette totale qu’elle peut

    obtenir de la #ente de ses biens au co*t total résultant de la production du bien. La

    recette totale est égale au prix multiplié par les quantités c1est!à!dire au chiffre

    d’affaire.

    7. Les contraintes qui p&sent sur le producteur

    L’entreprise ne peut &ouer que sur les quantités, puisque le postulat d’atomicité impose que

    l’entreprise ne dispose pas d’une taille suffisante pour influencer le prix qui est fixé par le

    marché.

    C. Le choi6 du producteur

    • +"s lors, l’entreprise #a faire #arier sa production afin d’obtenir un profit maximum elle

    a intért à accro-tre sa production tant que le supplément de recettes ( c’est!à!dire le

    prix engendré par la production d’une unité supplémentaire ( appelée unité marginale ) )

    est supérieure au co*t supplémentaire( appelé co*t marginal ) engendré par la

    production de cette unité supplémentaire.

    • L’entreprise #a donc fixer sa production au ni#eau oD son profit est maximum, c’est!à!

    dire quand le prix est égal au co*t marginal. 0omme le co*t marginal est croissant en

    fonction des quantités produites, on dira que l’offre de producteur est une fonction

    croissante du prix ( en effet, le co*t augmentant a#ec les quantités produites,

    l’entrepreneur n’accro-tra sa production que si le prix augmente ).

    II. nalyse des di''érents indicateurs qui déterminent la production de l’entreprise

    . ,i''érents types de coEts

    - ? tpes de co*ts :

    • 0ertaines dépenses indispensables à la

    production sont indépendantes de la quantité produite, ce sont les co*ts fixes (loer 

    des bAtiments, assurances, abonnements...) : 0E

    • +’autres #arient lorsque la quantité

    produite augmente : ce sont les co*ts #ariables (mati"res premi"res, consommations

    intermédiaires, masse salariale...) : 0

    • Le cout total est égal à la somme descouts fixes et des co*ts #ariables :

    0; F 0E G 0

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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      ! 'our une technique de production donnée, le co*t total est une fonction croissante de la

    quantité produite. Le co*t total augmente quand on produit da#antage : 0; F f (q)

     ! La production obéit à la loi des rendements décroissants : les co*ts #ariables augmentent

    d’abord lentement (moins #ite que les quantités produites), puis plus rapidement (ils

    progressent plus #ite que les quantités produites.

    7. La recette totale

     ! La recette totale dépend du prix et de la quantité produite (et #endue) :

     

    H; F p . q

      ! 5lle augmente quand la quantité #endue augmente pour un mme prix ou quand le prix

    augmente pour une mme quantité : la recette totale est donc une fonction croissante du prix

    et des quantités #endues

     ! +ans les hpoth"ses de la concurrence retenues &usqu’à présent, le prix du produit est unedonnée pour le producteur, il ne peut le modifier. +onc la seule source d’augmentation de la

    recette c’est l’augmentation de la quantité #endue.

    C. Le pro'it total

     ! Le profit total dépend du prix et de la quantité produite (et #endue) :

    'rofit F H; I 0; F (p . q ) ! f (q)

     ! 'our un producteur soumis à la concurrence des autres producteurs, puisque le prix est une

    donnée imposée par le marché le profit ne dépend que de la quantité produite

    ! La production est rentable à partir d’un certain seuil, elle cesse de l’tre au delà d’un autre

    ni#eau de production. La quantité produite optimale (donnant le profit maximum) est comprise

    entre ces deux seuils : ici entre q4 et q?, le producteur fait un profit (surface séparant la droite

    H; et la courbe 0;.

    III. Le raisonnement 4 la mare du producteur

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    . ,istinction CoEt moyen-coEt marinal

    $i les rendements de#iennent décroissants le co*t moen diminue puis augmente :

    • 0ourbe 0mo d’abord décroissante puis croissante.

    • ;ant que le co*t moen diminue, le co*t marginal (co*t de la derni"re unité) est inférieur 

    au co*t moen. 0’est cela qui explique la baisse du co*t moen (la derni"re unité co*te

    moins que les précédentes). 0ma est décroissant dans un premier temps puis croissant

    (rendements décroissants F co*ts croissants). Jais tant que 0ma est inférieur à 0mo, le

    co*t moen 0mo continue de diminuer.

    • $i le co*t moen (0mo) augmente cela signifie que le co*t marginal (0ma) est de#enu

    supérieur au co*t moen.

    7. La recherche du pro'it ma6imum

    • Kuand le producteur décide d’augmenter ou non sa production il part d’une position

    dé&à réalisée : il raisonne à la margeM.

    • Le profit augmente tant que la production d’une unité supplémentaire entra-ne une

    augmentation des recettes (recette marginale c’est à dire prix unitaire, qui est le mme

    quelle que soit la quantité produite ) plus éle#ée que l’augmentation du co*t total (co*t

    marginal c’est à dire le co*t de la derni"re unité produite)...

    le profit diminue d"s que le co*t marginal de#ient plus éle#é que le prix.

    •   e profit est maximum pour la quantité égalisant le prix au co*t marginal.

    C. La courbe d’o''re du producteur

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    • +"s que le prix unitaire est supérieur au co*t moen minimum, son augmentation él"#e

    le profit total.

    • $i la technique de production ne change pas et si le producteur est en mesure

    d’accro-tre sa production, une augmentation du prix du produit entra-ne une

    augmentation de la quantité qui donne le profit maximum.

    • La courbe d’offre du producteur est une fonction croissante du prix du produit.

    • $i toutes les courbes d’offre indi#iduelle sont normalesM la courbe d’offre de marché

    est une fonction croissante du prix du produit.

    Partie 2 - L’élasticité de l’o''re par rapport au pri6

    I. ,é'inition

    L’élasticité de l’offre par rapport aux prix mesure la #ariation relati#e de l’offre induite par une

    #ariation relati#e donnée du prix.

    $i ce dernier augmente de 4 , et que la #ariation corrélati#e de l’offre est supérieure à 4 ,

    on parlera d’une offre (ou d’une production) tr"s élastique. C l’in#erse, si l’offre ne réagit

    quasiment pas à une #ariation de prix, on sera en face d’une offre peut ou pas élastique.

    II. IntérDt

    C la différence de l’élasticité de la demande, qui ré#"le le comportement du consommateur,

    l’élasticité de l’offre ré#"le surtout l’existence (ou l’absence) de capacités de production

    disponibles. Lorsque ces derni"res sont insuffisantes ou inexistantes (cas de ressources

    agricoles dont l’offre ne peut s’accro-tre en raison de facteurs limitant la récolte : superficies,

    techniques, conditions climatiques...), la hausse des prix qui en résulte engendre normalement

    une progression des importations : les producteurs nationaux sont relaés par des producteurssitués hors des fronti"res.

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    Introduction $ ,é'inition du marché

    Le marché représente le lieu oD #ont se confronter l’offre et la demande afin d’aboutir à des

    échanges caractérisés par des prix de marché :

    • C l’origine, le marché est un lieu phsique de rencontre entre des #endeurs et des

    acheteurs qui effectuent des échanges.

    • 'our la théorie néo!classique, il s’agit d’un lieu théorique oD s’affrontent une offre et une

    demande aboutissant à la formation d’un prix de marché.

    Le marché est donc un mécanisme d’harmonisation des pro&ets des agents économiques dans

    une économie décentralisée, c’est!à!dire oD les décisions ne sont pas préalablement

    coordonnées.

    Partie 1 - Un marché en équilibre $ la con'rontation de l’o''re et de la demande /1 p 103

    Le marché suit la loi de l’offre et de la demande.

    I. La 'ormation de la demande collective

    5n effet, les consommateurs se présentent sur le marché en aant dé&à établi une fonction de

    demande indi#iduelle, c’est!à!dire les prix qu’ils sont prts à paer pour acquérir chaque

    quantité de bien. 2n agr"ge les fonctions de demandes indi#iduelles afin de déterminer la

    fonction de demande collecti#e.

    II. La 'ormation de l’o''re collective

    Les producteurs ont eux aussi établi une fonction d’offre indi#iduelle, c’est!à!dire le prix qui

    leur permet de maximiser leur profit pour chaque quantité de bien offert. 2n agr"ge lesfonctions d’offres indi#iduelles afin de déterminer la fonction d’offre collecti#e

    III. La loi de l’o''re et de la demande

    'roducteurs et consommateurs #ont alors confronter leurs fonctions respecti#es :

    • $i par exemple, les quantités offertes sur le marché sont supérieures aux quantités

    demandées par le marché, les producteurs qui aimeraient bien écouler leur production à

    un prix éle#é #ont tre obligés de consentir une baisse de leur prix.

    • Jais alors, certains producteurs dont la production s’a#érait rentable pour le prix

    précédent n’acceptent plus de produire ou réduisent leur production, parce que, suite à

    la baisse du prix, la production du bien ne s’a#"re plus rentable.

    • 2n assiste donc, puisque le prix baisse, à une réduction des quantités offertes. Cu

    contraire, à la suite de la baisse du prix, des consommateurs qui ne souhaitaient pas

    %ic!e ) ( Le marc!é de : un marc!é de lein emloi o"imal

     +o"ions essen"ielles : le marc!é, la dé"ermina"ion de l’équilibre, la loi de

    l’o**re e" de la demande

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

    12/14

    acquérir le bien, parce que son prix leur semblait trop éle#é, #ont se présenter sur le

    marché de ce bien pour accro-tre la consommation de ce bien, suite à la baisse de son

    prix.

    • Cinsi, grAce à la baisse du prix, les quantités demandées augmentent le prix diminuera

    tant que les quantités demandées demeureront inférieures aux quantités offertes.

    • +"s lors que l’on obtiendra un équilibre entre quantité offerte et quantité demandée, le

    prix se stabilisera et sera un prix d’équilibre.

    0onclusion : Le prix &oue donc sur un marché de cpp un rNle essentiel, puisque c’est lui qui par 

    ses #ariations (appelées flexibilité) à la hausse ou à la baisse, assure l’équilibre du marché

    ,ans les Cahiers 'ranFais La 6loi6 de l3o**re e" de la demande exlique-"-elle la *orma"ion des rix 7 +ur ?co dico de 7=P Paribas la loi de l’o''re et la demande ici

    Partie 2 Le pri6 un instrument essentiel dans un marché de cpp

    I. Le pri6 un instrument de coordination des actions individuelles /

    omme l’indique 2.:riedman, dans son livre 4 :ree to choose 5 • 4 les prix qui émer"ent des transactions volontaires entre acheteurs et vendeurs - en 're#, sur le

    marché li're - sont capa'les de coordonner l’activité de millions de personnes, dont chacune neconna+t que son propre intért, de telle sorte que la situation s’en trouve améliorée ( ... ) .

    •  $e syst%me des prix remplit cette t;che en l’a'sence de toute direction centrale, et sans qu’ilsoit nécessaire que les "ens se parlent, ni qu’ils s’aiment (... ).

    •  $’ordre économique est une émer"ence, c’est la conséquence non intentionnelle et non vouluedes actions d’un "rand nom're de personnes mues par leurs seuls intérts ( ... ). $e syst%me deprix #onctionne si 'ien et avec tant d’e

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    +ans une économie respectant les hpoth"ses de cpp, le mécanisme des prix permet, par la loi

    de l’offre et de la demande, d’assurer une situation optimale, c’est!à!dire :

    • d’allouer les ressources disponibles de la faOon la plus efficace possible.

    • de maximiser le profit des producteurs

    • de maximiser la satisfaction des consommateurs

    9emarque $ ela :

    • ne sini*ie as que "ous les aen"s économiques disosen" des m9me ressources ou consommen" les m9mes biens,

    • mais cela veu" dire qu’en *onc"ion des c!oix oérés ar les aen"s e" des ressources don" ils disosaien" # l’oriine,c!aque aen" a u oérer une maximisa"ion sous con"rain"es qui rend sa si"ua"ion o"imale.

    D%s lors, comme l’indique Pareto, un optimum, c’est • la situation o3 on ne peut améliorer la situation d’un a"ent économique sans détériorer celle

    d’un autre • et on ne voit pas ce qui justi&erait les prél%vements opérés sur les uns au pro&t des autres.

    +ur le blo l’antisophiste : Le r>le réula"eur des rix sur le marc!é : une exérience na"urelle # Bos"on - "rad. d3un ar"icle duBos"on Globe

    III. Le marché assure e''icacité et >ustice sociale H il se passe donc des interventions de l’?tat

    A. Le marché assure e''icacité et >ustice sociale 

    1. Le marché est e''icient

    =arce que comme l’indique >en?oni 4 la concurrence, en tant que processus de sélection, estconsidérée comme le meilleur instrument pour promouvoir l’e

  • 8/20/2019 Fiche 3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il.doc

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    ar les individus qui ont travaillé ne comprendraient pas que l’on prél%ve une partie de leurs richessespour les redistri'uer ! des individus non méritants. $a conception méritocratique de la société permetdonc de comprendre que les termes é"alité et équité ne sont pas synonymes une 'aisse desiné"alités pouvant tre injuste.

    Remarque : D%s lors, l’allocation des ressources ne sera plus aussi e Buerrien écrit 4 l’énoncé détaillé des hypoth%ses du mod%le de cpp ( ... ) suscite "énéralement et! juste titre une réaction d’incrédulité, tellement ces hypoth%ses sem'lent irréalistes . >ien entendu ,tous les économistes , y compris les théoriciens néo-classiques , sont conscients de ce #ait 5 .De ce constat , vont résulter deux prises de position anta"onistes

    • la position normative  selon laquelle le marché de cpp représente - une situation de ré#érence , une norme vers laquelle il #aut tendre , ! dé#aut de pouvoir

    l’atteindre .- D%s lors , les théoriciens vont proposer , soit de rapprocher la réalité du mod%le en

    mettent en oeuvre les mesures qui #avorisent la concurrence ( ex lé"islation anti-trusts ), soit d’aména"er pro"ressivement le mod%le en a'andonnant les hypoth%ses les plusirréalistes .

    - $e risque est alors de remettre en cause la lo"ique du mod%le , puisque 4 toutemodi&cation de l’une des principales hypoth%ses de la cpp a des conséquencesimportantes , ni l’existence , ni l’optimalité de l’équili're n’étant plus assuré .

    • d’autres t!oriciens consid"rent que l’irr!alisme du mod"le le rend incapable ded!crire la r!alit! et en fait donc un outil peu utilisable  . *l est en particulier surprenantque dans un mod%le qui valorise autant la concurrence , l’on ne soit pas capa'le de #aireappara+tre de processus concurrentiels

    - /n e0et , dans un état de cpp 4 les entreprises doivent , pour survivre , produire

    o'li"atoirement le volume de 'iens impliquant la minimisation de leurs co9ts deproduction et vendre leur production ! un prix é"alisant le co9t mar"inal .- $es décisions sont donc automatiquement conditionnées par les param%tres technico-

    économiques de production 5 ( >en?oni ) .-  D%s lors , dans un marché de cpp , l’entrepreneur est un "estionnaire passi# tr%s éloi"né

    de la vision dynamique que l’on en a "énéralement .