fnsinfo print, octobre 2011

éditorial

www. fns . ch Ac tua l i t é s du Fonds na t i ona l su i s se des t i nées aux che rcheuses e t che rcheu r s

infofns n° 14 > octobre 2011PRInT

Excellence à l’état pur ?

de temps en temps, les esprits s’enflamment sur la question de l’encoura-gement européen de la recherche : faut-il allouer des fonds uniquement sur la base de l’excel-lence scientifique ? ou ne faut-il pas privilégier

d’autres critères pour renforcer la cohésion de l’Union euro-péenne et permettre aux pays dont les activités de recherche sont déficientes d’améliorer leur sort ? Concernant l’allocation des moyens, le FNS et la plupart des organismes nationaux d’encou-ragement de la recherche sont favorables à une sélection sur la base de l’excellence. afin de mieux se faire entendre, ils se sont regroupés pour former l’organisation « Science Europe » (voir « Eclairage », p. 2). Cependant, l’exigence d’« excel-lence à l’état pur » ne doit pas être dissociée d’autres impéra-tifs. le FNS la met en lien avec son engagement en faveur de pays moins bien lotis sur le plan de la recherche. la coopération avec la Bulgarie et la roumanie (voir l’article principal) en est l’exemple le plus récent. Ces programmes évaluent aussi sur la base de l’excellence scientifi-que. Et ils apportent une contri-bution pour mieux exploiter le potentiel de recherche d’autres pays. Nous nous réjouissons que les chercheuses et chercheurs de Suisse soient nombreux à parti-ciper à de telles coopérations.

Page 2 > relève scientifique : la Suisse en fait-elle assez ? • Page 2 > Eclairage : Science EuropePage 5 > dix ans de promotion d’égalité des chances • Page 5 > introduction de l’overhead

Daniel Höchli directeur du

Secrétariat du FNS

De par sa contribution à l’élargissement de l’Union européenne (UE), la Suisse participe au nivellement des inégalités économiques et sociales dans l’UE élar-gie. La Roumanie et la Bulgarie sont des pays bénéficiaires. La recherche scien-tifique fait partie des domaines de coo-pération avec ces pays. Les « Romanian-Swiss Research Programme 2011-2016 » (RSRP) et « Bulgarian-Swiss Research Programme 2011-2016 » (BSRP) ont été mis en place à cette fin. Les moyens alloués par la contribution à l’élargisse-ment pour les projets de recherche com-muns s’élèvent respectivement à quelque 10 et 4 millions de francs suisses, dont 15% proviennent des partenaires. La Direction du développement et de la co-opération (DDC) a chargé le FNS d’ini-tier les deux programmes. Cette collabo-ration s’inscrit dans une longue tradition : en effet, depuis le début des années 1990, les deux organisations soutiennent des coopérations de recherche communes avec les pays en transition (programmes SCOPES et ESTROM).

Recherche dans les domaines clésLes nouveaux programmes sont mis en œuvre avec une organisation partenaire du pays concerné et sont axés sur les thè-mes phare suivants : • Roumanie : maladies de civilisation ;

répercussions des déchets et des subs-tances nocives sur l’environnement et

le climat ; énergie durable ; croissance économique et inégalités sociales.

• Bulgarie : sylviculture et agriculture écologiques et gestion des déchets ; iné-galités sociales et différences régiona-les ; développement de médicaments ; méthodes et matériaux de construction innovants.

Les projets, qui s’étendent sur trois ans, sont déposés et exécutés conjointement avec des groupes de recherche en Rou-manie ou en Bulgarie et en Suisse. La mise au concours pour la Roumanie est ouverte du 30.09.11 au 31.01.12, celle concernant la Bulgarie probablement du 15.11.11 au 15.03.12.

www.snf.ch > International > Europe > contribution à l’élargissement : Roumanie, bulgarie

Evelyne Glättli, coopération internationale

Contribution à l’élargissement : coopération avec des chercheurs bulgares et roumains dans le cadre de la contribution à l’élargissement de l’Union européenne, la ddC et le FNS poursuivent leur coopération dans l’encouragement de la recherche . le « romanian-Swiss research Programme », lancé fin septembre 2011, sera bientôt suivi d’un « Bulgarian-Swiss research Programme ».

La contribution de la Suisse à l’élargissement de l’UE permet de lancer des projets de recherche avec de nou-veaux Etats membres de l’Europe de l’Est.

© Keystone

2 > FNSinfo PrinT ocTobre 2011

aCtUEl

le FNS veut en avoir le cœur net : la Suisse en fait-elle assez pour la relève scientifique ?

Pour repérer à temps les nouveaux développements et besoins des jeunes chercheurs, le FNS recherche le dialo-gue direct avec les personnes concer-nées. A l’occasion de ses 60 ans, le FNS veut enfin en avoir le cœur net et cesser de spéculer sur la question : qu’est-ce qui coince en matière d’encouragement de la relève et de la recherche ? Dans le cadre de l’événement « Relève scientifi-que : la Suisse en fait-elle assez ? » orga-nisé à Berne le 11 janvier 2012, il offre aux jeunes chercheurs une plate-forme pour plaider leur cause auprès du FNS, mais également des hautes écoles et des milieux politiques, ainsi que pour for-muler leur revendications face aux déci-deurs et décideuses de ces domaines. Le conseiller fédéral Didier Burkhalter prendra part, avec d’autres personnali-tés, aux festivités des 60 ans du FNS et s’exprimera sur le sujet.

Une relève de qualité disponible en nombre suffisant représente toujours une garantie d’avenir, notamment pour la place scientifique suisse. L’encourage-ment de la relève est clairement l’une des priorités du programme pluriannuel 2012-2016 du FNS. Avec d’autres organisations, la mission capitale qui l’attend désormais consiste à susciter l’enthousiasme pour la recherche auprès des gymnasiennes et gymnasiens afin qu’ils embrassent une carrière dans la recherche après leurs études. Dans le cadre de cette mani-festation, le FNS souhaite entendre et recueillir les voix, les arguments et les idées des jeunes chercheurs. Si ce sujet vous intéresse, nous vous invitons très cordialement à nous rejoindre à l’Univer-sité de Berne. Nous nous réjouissons de votre contribution. Veuillez vous inscrire sur le site Internet du FNS.

Inscription à l’événement : www.snf.ch > Services aux scientifiques

> Manifestations

Une mission prioritaire pour la recherche suisse : encourager gymnasiennes et gymnasiens à embrasser une carrière de chercheur.

Science Europe: une nouvelle voix pour la communauté scientifique européenne

éClairagE

Le 21 octobre 2011, près de cin-quante organisations de recher-che nationales issues de plus de 20 pays européens ont pris ren-dez-vous à Berlin pour fonder une organisation faîtière paneuro-péenne appelée «Science Europe» (SE). L’association enregistrée à Bruxelles combinera les atouts de ses deux prédécesseurs, l’Asso-ciation des responsables d’agen-ces de financement de la recher-che et d’organismes de recherche (EUROHORCs), dissoute un jour plus tôt, et la Fondation européen-ne de la science (FES), qui mettra progressivement fin à ses activités au cours des années à venir.La création de SE s’inscrit dans la suite logique du concept de l’«Espace européen de la recher-

che» (EER), lancé par l’UE pour encourager et favoriser la collabo-ration transfrontalière en matiè-re de recherche scientifique. Il y a quelques années, le concept a pris de l’ampleur lorsque la Commis-sion européenne a constaté que la libre circula-tion des person-nes, des connais-sances et de l’argent était condi-tionnée par l’étroite collaboration avec des organismes de recher-che nationaux. SE contribuera à homogénéiser le dialogue entre l’UE et les organisations natio-nales et à le rendre plus efficace, pour le plus grand bénéfice de la recherche et des chercheurs.SE poursuivra les missions en vue

du développement de l’EER défi-nies par la FES et l’EUROHORCs ces dernières années. Elle favori-sera l’élaboration d’accords mul-tilatéraux pour la coopération scientifique avec l’objectif ultime

de développer une «European Grant Union». Par ailleurs, en constituant six

comités scientifiques, elle s’ins-crira dans la tradition des comi-tés permanents de la FES, qui donnent une voix aux cher-cheuses et chercheurs dans la conception des politiques scienti-fiques. La création de SE marque le début d’une nouvelle phase qui s’annonce riche en défis pour la recherche européenne.

Dieter ImbodenPrésidentdu Conseil nationalde la recherchedu FNS

© Keystone

Dieter Imboden, président du Conseil national de la recherche du FNS

L’objectif ultime est une « European Grant Union »


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Pôles de recherche nationaux

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Politique d’encouragement

le FNS a reçu 77 propositions de projets de communication scientifique avec le public, couvrant une grande diversité de disciplines et de formats de communica-tion. le succès de cette première mise au concours d’agora confirme l’intérêt de la communauté scientifique à transmettre son savoir et dialoguer avec le public. les re-quérantes et requérants seront informés fin janvier 2012 des décisions de financement. les projets pourront commencer au plus tôt le 1er février 2012. au vu des nombreuses demandes déposées, le FNS ne sera en mesure de financer qu’un nombre restreint d’excellents projets. la prochaine mise au concours aura lieu mi-mai 2012, avec un délai de remise des propositions fixé au 15 août 2012. (29.09.2011)

le FNS a changé le nom de certaines divisions du Secrétariat ainsi que d’un comité spécialisé. il a, en outre, changé la classification de ses instruments d’encouragement, ce qui a en particulier conduit à une adaptation de son site web. ils sont désormais répartis entre les cinq catégories suivantes : Projets, Carrières, Programmes (avec des conditions au plan thématique ou formel et d’organisation), infrastructures et Communication scientifique. Pour soutenir encore mieux les chercheuses et chercheurs, le FNS met à disposition sur son site web une directive pour choisir l’instrument d’encouragement approprié ainsi qu’une directive pour l’encouragement de projets à l’intention des requérantes et des requérants et une description de la procédure de sélection. (24.08.2011)

le décalage de la date de dépôt des requêtes, du 1er mars au 1er avril, a suscité une confusion concernant la date à laquelle les projets de recherche peuvent démarrer au plus tôt. Comme auparavant, les projets acceptés au printemps par le FNS débute-ront au plus tôt le 1er avril, et ceux validés en automne dès le 1er octobre. au besoin, les chercheurs peuvent toutefois reporter le lancement de leur projet jusqu’à un an à compter de l’octroi des subsides. durant ce délai, chaque premier jour du mois peut être choisi pour débuter un projet. Sur requête du FNS, les chercheurs doivent fournir la date de début réelle de leur projet par l’in-termédiaire de la demande de déblocage de subsides effectuée via mySNF. (18.08.2011)

depuis août, le FNS récolte plus d’informa-tions sur les outputs des recherches qu’il subventionne. Pendant et après leurs pro-jets, les bénéficiaires de subsides peuvent informer – via mySNF – sur les publications liées à leurs recherches, les manifestations, les activités de communication ainsi qu’une série d’autres outputs de la recherche. Par cette initiative, le FNS répond aux exigences de la nouvelle loi sur la recherche et l’inno-vation, visant à accroître la visibilité, auprès du grand public et des instances politiques, des outputs des projets qu’il a encouragés. les possibilités d’importation directe des publications et la réutilisation des don-nées de requête existantes doivent faciliter au maximum la tâche des chercheurs. les premières conclusions relatives aux informa-tions sur les outputs sont attendues dans deux à trois ans. (13.07.2011)

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La mise au concours d’Agora suscite un grand intérêt

FNS : changements dans la terminologie, la classification et le site web

Comme le programme dorE s’achève cet automne, les subsides de publication dorE sont désormais également intégrés dans l’encouragement général des publications du FNS. depuis le 1er octobre 2011, tous les subsides de publication sont financés par le budget ordinaire des publications. depuis cette date, toutes les requêtes de publication doivent être soumises électroni-quement via le portail mySNF. le manuscrit doit être transmis électroniquement (fichier PdF ou Cd/dVd) et sous forme papier. (30.08.2011) © Andri Pol

Subsides de publication : changements depuis octobre 2011

Encouragement de projets : un démarrage rapide des projets de recherche reste possible

Accroître la visibilité des outputs de la recherche


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© Derek Li Wan Po/FNS

En décembre dernier, le FNS et la direc-tion du développement et de la coopéra-tion (ddC) ont lancé une deuxième mise au concours pour le programme d’Europe de l’Est SCoPES 2009-2012. les moyens à disposition ont permis d’approuver 28 requêtes sur 85. au total, 99 coopé-rations de recherche sont désormais en cours dans le cadre de SCoPES, pour la plupart sur une période de trois ans. les réseaux de coopération vont des Balkans occidentaux à l’asie centrale et d’Ukraine à la Moldavie. la ddC et le FNS prévoient pour la période 2013 à 2016 la poursuite du programme en Europe de l’Est à des conditions-cadres vraisembla-blement similaires. (28.09.2011)

la direction du développement et de la coopération (ddC) et le FNS créent un fonds commun pour la recherche sur des questions globales (« global issues ») dans et avec les pays en développement et les pays émergents. le fonds est doté d’environ 100 millions de francs pour huit ans. les projets de recherche sont répartis sur deux modules : l’un com-prend des thèmes prioritaires définis et l’autre laisse aux chercheurs le choix des sujets qu’ils souhaitent traiter. En lien avec la mise au concours de deux thèmes définis prévue pour le début 2012, la ddC et le FNS organiseront en décembre 2011 une séance d’information et d’échange. (11.07.2011)

le FNS a mis au concours une quatrième série de PrN sans directives thémati-ques. les propositions doivent présenter une envergure thématique et disciplinaire suffisante. le FNS s’attend à ce que chaque esquisse soit accompagnée d’une lettre de soutien d’une institution hôte. il accepte également les demandes financées conjointement par plusieurs institutions hôtes. le délai de soumission des esquisses est fixé au 16 janvier 2012. les activités de recherche devraient démarrer au début 2014. le budget à disposition permettra le financement de cinq à six nouveaux PrN. (14.07.2011)

le FNS offre un cours pratique de media training aux chercheuses et chercheurs. les cours en français auront lieu à la Maison de la communication, à lau-sanne, les 11 et 12 mai 2012, respecti-vement les 7 et 8 novembre 2012. Un brush-up pour les chercheurs expérimen-tés en relations médias ou qui ont déjà suivi un cours de media training, aura lieu le 9 novembre 2012. inscription en ligne : www.media-training.ch (06.10.2011)

le 7 décembre 2011, dans le cadre de la Journée de la recherche, le FNS présen-tera ses instruments d’encouragement de la recherche à l’Université de genève, par le biais de stands d’information et de conférences. les participants auront l’occasion de poser des questions et, au cours de workshops, d’obtenir des informations détaillées. les chercheurs provenant de toutes les universités sont les bienvenus. (07.09.2011)

les recherches menées par Karl gademann, chimiste orga-nique, se situent au carrefour de la chimie et de la biologie. au fil de son travail d’isolation et de synthèse de substances naturelles, il établit régulièrement des liens surprenants qui aboutissent à de nouveaux champs de recherche. Pour ces travaux, Karl gademann se voit décerner le prix latsis national 2011. doté de 100 000 francs suisses, le prix latsis national est une des distinctions scientifiques les plus importantes en Suisse. la remise du prix aura lieu le 12 janvier 2012 au rathaus de Berne. (30.08.2011)

Europe de l’Est : près de 100 partenariats de recherche

Media training pour chercheurs : les dates des cours en 2012

Pôles de recherche nationaux (PRN) : quatrième mise au concours

Karl Gademann reçoit le prix Latsis national 2011

Fonds DDc-FNS pour la recherche sur des questions globales

Journée de la recherche : le FNS en visite à Genève


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dix ans de promotion de l’égalité des chances dans l’encouragement de la recherche Pour parvenir à l’égalité des chances entre les genres dans la recherche, un engagement

permanent est nécessaire. Voilà pourquoi, il y a dix ans, le FNS a créé la commission d’égalité et nommé une responsable de l’égalité.

L’étude « Sexes et encouragement de la recherche (GEFO) » publiée en 2008 n’a constaté aucune discrimination liée au genre au niveau de l’encouragement de la recherche par le FNS. Alors, pourquoi le FNS s’engage-t-il en faveur de la pari-té ? Parce que l’égalité des chances ne s’impose pas au sein du système scien-tifique : dans les postes à responsabilité et certaines disciplines, les chercheuses sont toujours nettement sous-repré-sentées. Par ailleurs, le FNS souhaite donner l’exemple sur cette question et, si possible, améliorer les conditions, notamment celles des chercheuses. C’est ainsi qu’il prend des mesures concrètes contre les obstacles liés aux genres dans le cadre de ses instruments d’encoura-gement. Par exemple, il a prévu, dans le programme pluriannuel 2012-2016, une mesure en faveur des familles pour les post doctorant-e-s (« solution à 120% »). Par ailleurs, il veille à respecter un quo-

ta approprié de représentation féminine au sein de ses organes. Pourtant, après une décennie d’efforts, le bilan reste mitigé (voir le supplément « Dix ans d’égalité des chances dans l’encourage-ment de la recherche »).

Mobilité et réseauxA l’occasion des dix ans de promotion de l’égalité des chances dans l’encourage-ment de la recherche, le FNS organise-ra les 14 et 15 novembre 2011 un sémi-naire international sur la mobilité et les réseaux (« Mobility and Networks »). Divers chercheuses et chercheurs renommés y évoqueront notamment les formes de mobilité (« Mobility patterns ») et les facteurs déterminants (« Impact factors »), en s’attardant sur l’égali-té entre hommes et femmes. Une table ronde internationale animée par Dieter Imboden, président de la commission d’égalité, clôturera la manifestation. MWI

Subsides overhead : le modèle simple fait ses preuves

le rapport du FNS sur l’introduction des subsides overhead montre que le modèle de mise en œuvre simple a fait ses preuves, même si l’objectif à moyen terme d’un taux de contribution de 20% n’est pas encore atteint.

subsides overhead à 20% (contre 15% à l’heure actuelle) et d’ajouter les Pôles de recherche nationaux dans la liste des instruments d’encouragement pouvant en bénéficier. Cette augmentation ne doit cependant pas se faire au détriment de l’encouragement direct de la recher-che et n’est pas encore applicable sur la période 2013-2016.

200 millions pour les frais indirectsAu cours des trois années d’introduc-tion, le FNS a versé au total 200 millions de francs en subsides overhead. La part du lion revient à l’Université de Zurich (15%), l’EPFZ et l’Université de Genè-ve (14% chacune), ainsi qu’à l’Univer-sité de Bâle (12%). L’enquête a révélé que les subsides ont le plus souvent été

alloués aux infrastructures de recherche et d’administration, parfois aussi pour compenser les réductions de subsides du FNS. C’est habituellement le rectorat ou la direction qui décide de l’affectation des subsides overhead. Seules quelques demandes de modification des modalités de versement ont été soulevées, 88% des institutions interrogées se disant satis-faites de la formule actuelle.Sur la base des expériences positives qu’il a connues jusqu’à présent, le FNS a émis un règlement overhead à durée illimitée, qui doit toutefois encore être approuvé par le Conseil fédéral. Hoc

Rapport sur l’introduction de l’overhead 2009-2011 : www.snf.ch > Actuel > Dossiers > overhead

Depuis 2009, le FNS finance au moyen de subsides overhead une partie des frais de recherche indirects qui découlent de projets approuvés par le FNS. Le rap-port qui vient d’être publié sur la phase d’introduction (2009-2011) des subsides overhead révèle que le modèle simple de mise en œuvre a fait ses preuves. Ce modèle veut que les subsides overhead fixés par le Parlement soient versés aux institutions sur la base des subsides de recherche qu’elles ont obtenus l’année précédente. Le rapport s’appuie entre autres sur une enquête du FNS réalisée auprès de toutes ces institutions, en par-ticulier les hautes écoles. En accord avec la Conférence des Recteurs des Univer-sités Suisses (CRUS), le FNS réitère sa demande d’accroître à moyen terme les

Dans les postes à responsabilité et dans certaines disciplines, les chercheuses sont toujours nettement sous-représentées.

© Franca Pedrazzetti

iMPrESSUM


iMagE dE la rEChErChE

FNSinfo print paraît trois fois par an • tirage : 14 150 (9200 en allemand, 4050 en français, 900 en anglais)

EditeurFonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) Wildhainweg 3, case postale 8232, 3001 Berne tél. 031 308 22 22 • Fax 031 301 30 09 • E-mail [email protected] • Site web www.fns.ch

EditionService de presse et d’information du FNS, responsable : Philippe trinchan (tr)

Rédactionalan Knaus (rédacteur responsable)Corinne ammann, Célia Francillon, daniel höchli (hoC), omar Solanki, Maya Widmer (MWi)

traduction textra, Pfäffikon SZ • Relecture Jean-Pierre grenon, Bex

Réalisation graphique agence Symbol, granges-Paccot (Fr)

Impression imprimerie Saint-Paul, Fribourg

lE FNS à l’iNtErNE

Emissions de méthane d’origine agricole : contribution des bovins à l’effet de serre

après le dioxyde de carbone, le méthane est le deuxième gaz le plus important en termes de contribution à l’effet de serre. Emanant en grande partie de l’agriculture, le mé-thane représente 7% des émissions de gaz à effet de serre en Suisse. le chiffrage des émissions de méthane dans l’atmosphère est très approximatif. l’équipe de Werner Eugster de l’EPF de Zurich s’est donné pour objectif de vérifier ces estimations. grâce à des instruments de mesure fixés à un ballon captif et à un motoplaneur, les chercheurs déterminent la concentration de méthane dans l’atmosphère à proximité du sol. Ces données serviraient ainsi à juger si la Suisse respecte ses engagements de réduction des gaz à effet de serre conformément au proto-cole de Kyoto.

www.fns.ch > Médias > Image de la rechercheLaboratoire d’analyses volant : les instruments de mesure installés sous les ailes enregistrent les concentrations de méthane et de dioxyde de carbone dans l’air pendant toute la durée du vol.

© Institut des sciences agronomiques, EPF Zurich/FNS

Comme la période administrative 2008-2011 du Conseil national de la recherche se termine à la fin de l’année, le Comité du Conseil de fondation a réélu, le 2 septembre 2011, à l’unanimité et in globo tous les membres actuels du Conseil de la recher-che. Cette réélection touche les membres dont le mandat n’est pas arrivé à terme et les confirme à leur poste jusqu’à la durée maximale de huit ans (qui peut exceptionellement être prolongée).

le Comité du Conseil de fondation a en plus élu dix nouveaux membres au Conseil de la recherche :

Division sciences humaines et sociales (entrée en fonction le 1er janvier 2012) :• georg Frederik von Krogh, professeur, manage-

ment et économie, EPF Zurich, dans le domai-ne des sciences économiques avec une priorité à l’économie d’entreprise,

• andreas Furrer, professeur, droit privé, droit com-

paratif, Université de lucerne, dans le domaine des sciences juridiques avec une priorité au droit privé,

• Sabine Schneider, professeure, littérature alleman-de moderne, Université de Zurich, dans le domai-ne des littératures avec une priorité aux langues germaniques et anglaises.

Division biologie et médecine : • hanns Ulrich Zeilhofer, professeur, institut de phar-

macologie et toxicologie, Université et EPF Zurich, dans le domaine de la neurobiologie cellulaire et moléculaire (entrée en fonction le 1er octobre 2011),

• andreas lüthi, professeur, Friedrich Miescher ins-titut, Université de Bâle, dans le domaine des neurosciences intégratives et neurophysiologie,

• Petra hüppi, professeure, département de pédia-trie, Université de genève, dans le domaine des neurosciences cliniques,

conseil de la recherche : renouvellement général 2012-2015

• Beatrice Beck-Schimmer, professeure, institut d’anesthésiologie USZ, Université de Zurich, dans le domaine de la médecine périopératoire,

• Marc donath, professeur, département d’endocri-nologie, diabète et métabolisme USB, Université de Bâle, dans le domaine médecine interne,

• hugues abriel, professeur, département de recherche clinique, hôpital de l’ile, Université de Berne, dans le domaine de la physiologie cardio-vasculaire.

les cinq dernières personnes mentionnées entrent en fonction le 1er avril 2012.

Division programmes (entrée en fonction le 1er octobre 2011) : • Stefanie hellweg, professeure, institute of Envi-

ronmental Engineering (iFU), EPF Zurich, dans le domaine des sciences sociales ou naturelles en lien avec l’environnement.

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