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En décembre 2009, les financeurs internationaux
ont déclaré des engagements dans la
microfinance1 d’un montant de 21,3 milliards de
dollars US, soit une augmentation de 17 % (3 milliards
de dollars US) par rapport à 20082. Si cette hausse
est inférieure à celle de 2007 (30 %), on peut tout
de même s’attendre à ce que les financements
transfrontaliers continuent de progresser3. Parmi les
financeurs internationaux, les entités publiques sont
celles qui détiennent le plus d’engagements. Mais
les flux provenant d’entités privées augmentent plus
rapidement (30 % de hausse en 2009 par rapport
à 2008). Sur certains marchés, les financements
transfrontaliers représentent l’essentiel de la base
financière des institutions de microfinance (IMF).
Pourtant, partout où les institutions sont autorisées
à mobiliser des dépôts et où des marchés de
capitaux locaux existent, les flux transfrontaliers sont
susceptibles de rester minoritaires (voir l’encadré 1).
Cette Note Focus s’appuie sur les enquêtes annuelles
du CGAP concernant les sources de financement
internationales (2009, 2010) pour dresser un état
des lieux du financement de la microfinance et des
tendances en matière de financement transfrontalier.
Par qui et comment la microfinance est-elle financée ?
Les 21,3 milliards de dollars US engagés dans la
microfinance proviennent de plus de 61 financeurs et
90 intermédiaires d’investissement en microfinance
(IIM) qui ont participé à l’enquête du CGAP. Ces
engagements représentent tous des investissements
et des projets soutenant activement la microfinance.
La durée classique d’un projet étant de trois à
cinq ans environ, la somme inclut les fonds déjà
décaissés et ceux qui ne l’ont pas encore été. S’il ne
nous renseigne pas sur le volume de financement
atteignant le secteur de la microfinance au cours
d’une année donnée, le montant des engagements
reste actuellement l’indicateur le plus fiable pour
analyser les tendances globales dans ce domaine4.
Un large éventail de financeurs internationaux
– publics (bailleurs de fonds multilatéraux et
bilatéraux, agences des Nations Unies [ONU] et
institutions financières de développement [IFD]) et
privés (fondations et investisseurs institutionnels et
individuels) – appuient la microfinance de différentes
manières. La plupart des financeurs publics ont
recours à la microfinance pour atteindre des objectifs
de développement, tels que la réduction de la
Financement transfrontalier de la microfinance : état des lieux
1 Pour les besoins de l’enquête du CGAP sur les sources de financement de la microfinance et de cette Note Focus, la microfinance désigne des services financiers destinés aux populations pauvres et à faibles revenus.
2 Les données figurant dans cette Note Focus sont basées sur l’enquête 2010 du CGAP sur les sources de financement en microfinance et sur l’enquête 2010 du CGAP sur les véhicules d’investissement en microfinance. Ensemble, ces deux enquêtes contiennent des informations sur 151 institutions et fonds, lesquels représentent 85–95 % du marché des financements transfrontaliers de la microfinance. Elles constituent l’ensemble de données le plus complet disponible dans ce domaine. Un résumé est présenté à l’annexe II ; pour plus d’informations, voir www.cgap.org/funders.
3 Pour environ 70 % des financeurs participant à l’enquête du CGAP, les engagements stagneront ou augmenteront en 2010.4 Les financeurs ne relèvent pas tous des données fiables sur leurs décaissements annuels. Voir l’annexe I pour plus d’informations sur les
engagements.
N° 70Avril 2011
Mayada El-Zoghbi,Barbara Gähwileret Kate Lauer
No
tE
FoC
Us
Encadré 1. Qu’en est-il du financement local ?
• Dans les pays où les IMF peuvent offrir des
services d’épargne, les dépôts des clients
peuvent constituer une source de financement
majeure. Parmi les autres sources locales, on
peut citer les prêts octroyés par des banques
commerciales et des investisseurs privés locaux,
les fonds levés sur les marchés des capitaux
locaux ainsi que les prêts et subventions publics.
• La collecte de données complètes et exactes
sur les sources de financement locales est
complexe. Au niveau national, des informations
sur les structures de financement des IMF sont
disponibles par l’intermédiaire du MIX (www.
mixmarket.org). Par exemple, la base financière
des IMF boliviennes se composait en 2009
de 65 % de dépôts et de seulement 13 % de
produits de dette.
2
pauvreté, l’essor économique et social ou l’inclusion
financière. Les investisseurs privés considèrent la
microfinance comme un moyen de diversifier leurs
portefeuilles tout en œuvrant pour une bonne cause.
Les financeurs publics dépendent largement des
budgets gouvernementaux, même si certains lèvent
également des fonds sur les marchés des capitaux.
Les financeurs privés, quant à eux, comprennent
des investisseurs individuels, des investisseurs
institutionnels et des fondations. Leurs activités étant
dictées par des intérêts privés, ils ne sont soumis à
aucune pression politique et ne doivent pas rendre
de comptes sur l’utilisation de leurs ressources.
Bien que le nombre de financeurs privés ait augmenté
ces vingt dernières années, la majeure partie des
financements transfrontaliers continue d’émaner
de bailleurs de fonds et d’investisseurs publics (voir
la figure 1). En décembre 2009, les engagements
des financeurs publics s’élevaient à 14,6 milliards
de dollars US, ce qui représente près de 70 % du
total des investissements transfrontaliers dans la
microfinance.
En décembre 2009, les financeurs privés détenaient
des engagements dans la microfinance d’un montant
de 6,7 milliards de dollars US, ce qui équivaut à 30 %
des sommes totales engagées dans ce secteur.
Parmi eux, les investisseurs institutionnels, tels que
les banques commerciales, les fonds de pension,
les compagnies d’assurance, les sociétés de capital-
risque et autres, sont devenus une source majeure de
financement. Ces dernières années, les investisseurs
individuels (individus à fort potentiel économique
et investisseurs de détail) ont également manifesté
un intérêt accru pour la microfinance, suite à une
tendance générale à l’investissement socialement
responsable (ISR). Ce type d’investissement, qui
allie les objectifs financiers aux préoccupations
environnementales, sociales et de gouvernance,
gagne en popularité aux Etats-Unis et en Europe.
Entre 2007 et 2009, le marché européen de l’ISR a
affiché un taux de croissance annuel composé de
37 %, et le montant total des actifs en gestion a
atteint 5 billions d’euros fin 2009. Selon Eurosif, un
réseau européen de promotion de l’investissement
durable et responsable, la microfinance suscitera un
14,6 milliards USD 6,7 milliards USD
Microfinance
1,2 milliards USD
Structures derefinancement
locales et autresintermédiaires
Pas dedonnées
0,1 milliard USD
Bailleurs de fonds etinvestisseurs publics
(multilatéraux, bilatéraux, IFD)
(Appui à la microfinance à tous les niveaux du système financier : prestataires de détail, infrastructure de marché et politiques)
Bailleurs de fonds etinvestisseurs privés(fondations, investisseurs
institutionnels et individuels)
a Montants basés sur des données soumises par 61 financeurs et 90 IIM.b Inclut les financements de l’Eta
Intermédiairesd’investissementen microfinance
(IIM)
5,7 milliards USD0,9
milliardUSDb
11milliards
USDb
8,1 milliardsUSD
2,4 milliards USD
Total des engagements dans la microfinance en décembre 2009 : 21,3 milliards USDa
Figure 1 : Etat des lieux du financement transfrontalier
3
5 Chiffre basé sur une étude réalisée par le CGAP en 2010. Pour une étude antérieure du CGAP sur les structures de refinancement locales, voir CGAP (2010(d)).
vif intérêt auprès des investisseurs européens dans les
années à venir, notamment auprès des investisseurs
institutionnels (Eurosif 2010).
La microfinance reçoit également des financements
de la part de bailleurs de fonds privés, généralement
sous la forme de subventions. Les engagements
provenant de fondations et d’organisations non
gouvernementales (ONG) internationales se sont
élevés à environ 1,1 milliard de dollars US. Le CGAP
a identifié plus de 400 fondations opérant dans la
microfinance, mais peu d’entre elles atteignent une
échelle significative. La Fondation Bill et Melinda
Gates, qui a nettement accru ses engagements dans
la microfinance au cours des trois dernières années,
fait désormais partie des dix principaux financeurs
internationaux.
Le rôle fondamental des intermédiaires
Près de la moitié des financements transfrontaliers
transitent via des IIM et des structures de
refinancement locales. L’autre moitié va directement
aux prestataires de détail, comme les IMF et les
banques, aux acteurs de niveau méso, comme les
centres de formation, les agences de notation et les
centrales de risques, et aux agences et programmes
gouvernementaux dans la sphère politique.
L’intérêt croissant des investisseurs individuels
et institutionnels pour la microfinance a entraîné
l’émergence de plus de 100 intermédiaires, dont des
véhicules d’investissement en microfinance (VIM), des
sociétés holding (comme ProCredit) et des plates-
formes de prêts entre particuliers (comme Kiva et
Babyloan). En décembre 2009 (CGAP 2010(e)), ces
intermédiaires géraient au total plus de 8,1 milliards
de dollars US. Certains VIM, dont Dexia Microcredit
Fund, responsAbility, Microfinanzfonds et Triodos
SICAV, sont ouverts aux investisseurs de détail.
D’autres acceptent uniquement les placements
privés par des investisseurs qualifiés ; en général,
ils reçoivent la majorité de leur fonds de banques
de développement et d’autres IFD. Plusieurs VIM,
notamment Incofin, Oikocredit et Consorzio Etimos,
sont structurés en coopératives ou en ONG.
Un autre type d’intermédiaire est la structure de
refinancement locale. Bien que financée par des
ressources publiques (incluant souvent des sommes
allouées par l’Etat), celle-ci peut prendre différentes
formes : banque de développement, ONG, programme
public ou de bailleurs de fonds ou autres ; parfois, elle
peut faire partie d’une banque commerciale privée.
En 2009, les 15 premières structures de refinancement
nationales au monde présentaient un encours de
crédits de 3 milliards de dollars US5.
Une majorité des fonds est destinée à refinancer des prestataires de détail
Les financeurs internationaux soutiennent un large
éventail d’institutions offrant des services financiers
aux pauvres, dont des ONG, des banques de
microfinance, des caisses d’épargne postales, des
banques commerciales, des coopératives et des
groupes d’entraide. Parmi les bénéficiaires figurent
aussi de nombreuses autres sociétés privées, comme
les agences de notation, les cabinets comptables,
les centres de formation, les opérateurs de
télécommunication ou les plates-formes de paiement.
Les financements transfrontaliers vont aussi à des
organismes publics, notamment aux agences
gouvernementales, aux ministères, aux banques
d’Etat et aux entités de refinancement.
En décembre 2009, 88 % du total des engagements
dans la microfinance servaient à financer les
portefeuilles de prêts des IMF (voir la figure 2), 8 %
seulement étaient destinés au renforcement des
capacités, et 4 % étaient utilisés pour améliorer
l’infrastructure de marché ainsi que le cadre
réglementaire et légal.
Les produits de dettes dominent
En général, les financements transfrontaliers en
microfinance se font sous la forme de produits
4
6 La figure présente les instruments de financement utilisés par les principaux financeurs ; elle n’indique pas comment les sources de financement apparaîtraient au bilan des bénéficiaires. tout d’abord, les financements pour l’infrastructure (centrales de risques, associations) ou pour l’amélioration du cadre légal ne figureraient pas dans les comptes de l’IMF. Ensuite, les financements passent souvent par plusieurs canaux intermédiaires avant d’atterrir dans les comptes des IMF. Un prêt octroyé à un Etat, par exemple, peut finir par apparaître dans les documents comptables d’une IMF sous la forme d’une prise de participation, d’une subvention ou d’un crédit. Pour les investisseurs individuels et institutionnels qui financent la microfinance essentiellement par le biais d’intermédiaires, les investissements en titres de participation recensés par l’enquête représentent des investissements dans des intermédiaires (c’est-à-dire des IIM), pas dans des IMF.
de dettes (aux taux du marché ou à des taux
subventionnés). Les IFD et les IIM sont les principaux
fournisseurs de ce type de produits de dettes aux
prestataires de services financiers, lesquels réinjectent
les fonds obtenus dans leurs portefeuilles de prêts. Les
agences de l’ONU et les organisations multilatérales,
comme la Banque mondiale, l’Asian Development
Bank et le Fonds international de développement
agricole (FIDA), accordent des prêts aux États. Ceux-ci
utilisent à leur tour ces ressources pour refinancer les
IMF et pour soutenir des initiatives de renforcement
des capacités aux niveaux des institutions de détail, de
l’infrastructure de marché et des politiques.
Les IFD et, de manière croissante, les IIM prennent
également des participations dans les prestataires
de services financiers, ce qui renforce la structure de
capital de ces derniers et peut les aider à accéder à
des crédits supplémentaires. Les IFD fournissent aussi
des garanties pour permettre aux prestataires de
services financiers d’obtenir des financements auprès
de banques commerciales locales.
Les agences bilatérales, les fondations et les ONG
octroient principalement des subventions pour que
les prestataires puissent croître et améliorer la qualité
ainsi que l’étendue de leurs services. Ces subventions
servent aussi à renforcer l’infrastructure de marché,
à consolider le cadre réglementaire et à développer
les capacités des législateurs, des banques centrales
et des autorités de supervision.
La figure 3 illustre la diversité des instruments utilisés
par les différents types de financeurs pour soutenir la
microfinance6. Le montant total des engagements de
21,3 milliards de dollars US inclut l’ensemble de ces
instruments, que les fonds soient remboursables ou
non (prêts contre subventions), qu’ils soient décaissés
ou non (garanties, par exemple), et qu’ils répondent
à des besoins immédiats des IMF (refinancement)
ou aident à développer le secteur sur le long terme
(subventions pour renforcement des capacités, par
exemple).
Tendances en matière de financements transfrontaliers
Hausse des engagements, baisse des décaissements en 2009
Du fait de la crise financière de 2008-2009 et des
restrictions budgétaires dans le monde développé,
on pouvait craindre une baisse des financements
destinés aux services financiers pour les pauvres.
Pourtant, les financements transfrontaliers pour la
microfinance ont continué à augmenter, bien qu’à
un rythme moins soutenu. Comme nous l’avons
indiqué plus haut, les engagements totaux ont
progressé de 17 % entre 2008 et 2009, alors qu’ils
s’étaient accrus d’environ 30 % l’année précédente.
Les décaissements, en revanche, d’un montant de
3,2 milliards de dollars US en 2009, ont baissé en
moyenne de 10 % par rapport à 2008.
8%
2%
2%
Renforcement descapacités 12%
Refinancement
Renforcement des capacités des prestataires de détail
Renforcement des capacités au niveau de l’infrastructure de marché
Renforcement des capacités au niveau poli�que
Refinancement88 %
Figure 2 : Objet du financement (% du total des engagements en décembre 2009)
5
7 Aujourd’hui, les IFD sont les principaux pourvoyeurs de prêts pour les IMF, suivies par les investisseurs individuels et institutionnels. Les IFD (ainsi que les investisseurs privés) peuvent financer les IMF directement ou par l’intermédiaire d’IIM.
8 sur les 18 IFD qui ont communiqué des informations sur leur portefeuille au CGAP, seules trois n’ont présenté aucune croissance positive notable en 2009.
Les IFD à l’origine de la hausse des engagements
Avec plus de 8,8 milliards de dollars US alloués en
décembre 2009, les IFD ont représenté 42 % du total
des montants engagés dans la microfinance7. Ces
institutions ont ainsi accru leurs engagements de
28 %8 en 2009, alors que d’autres financeurs publics
les ont diminués (les agences bilatérales de 9 %, les
agences multilatérales et de l’ONU de 7 %). En partie,
cette augmentation peut être attribuée au fait que les
IFD ont anticipé les pénuries de liquidités dues à la
crise financière. La Société financière internationale
(SFI) et la KfW ont versé chacune 150 millions de
dollars US pour lancer la Microfinance Enhancement
Facility, laquelle a attiré à son tour des financements
d’autres IFD. Ce fonds a fourni des liquidités à des
IMF pérennes lorsque les prêts commerciaux étaient
rares. En général, des programmes de liquidité
d’urgence ont été utilisés en Europe et Asie centrale
(EAC) et en Amérique centrale, les régions les plus
touchées par la crise.
Les financements privés augmentent plus rapidement que les financements publics
S’ils partaient d’une base initiale plus réduite, les
investisseurs privés ont accru leurs engagements de
33 % (les portant à 5,6 milliards de dollars US), alors
que les financeurs publics ne les ont augmentés que
de 11 % (voir la figure 4). Onze nouveaux VIM ont
été créés en 2009, financés en grande partie par des
investisseurs privés. Les actifs en gestion des VIM
ont en outre progressé de 25 % en 2009, une hausse
nettement inférieure à celle des années précédentes
(86 % en 2007 et 34 % en 2008). Enfin, leurs positions
de liquidité ont atteint le record de 17 % des actifs en
raison du manque d’opportunités d’investissement
appropriées (CGAP 2010[e]).
Les dons privés ont également continué à augmenter.
Les fondations et les ONG internationales ont relevé
leurs financements de 32 %. Pourtant, ceux-ci
ne représentent toujours que 5 % du total des
engagements transfrontaliers dans la microfinance.
Hausse des prises de participation
Si les produits de dettes restent l’instrument majoritaire
pour soutenir la microfinance, les financeurs ont de
plus en plus recours à l’investissement en capital.
En 2009, les IFD et les IIM, les deux principaux
pourvoyeurs de financement en capital pour les
prestataires de services financiers, ont accru leurs
investissements en titres de participation de 49 %
et de 24 %, respectivement. La part de ce type
d’investissement dans les instruments de financement
a progressé dans la plupart des régions, hormis en Asie
de l’Est et Pacifique. L’accroissement de la valeur des
12%
11%
86%
2%
60%
30%
0,5%
1%
21%
14%
78%
8% 0,5%2%
17%
6%
Tous les financeurs Agences mul�latérales etde l’ONU
Agences bilatérales IFD Fonda�onset ONG
Produits de de�e Subven�ons Prises de par�cipa�on
Inves�sseurs ins�tu�onnels etindividuels
Garan�es et autres
5 594 millions USD1 116 millions USD8 852 millions USD1 585 millions USD4 166 millions USD21 313 millions USD
50% 88% 11% 60% 20% 22%
Figure 3 : Instruments de financement par type de financeur (en fonction des engagements)
6
investissements directs en titres de participation est
due à des financements supplémentaires (70 %) et à
une meilleure valorisation des participations en capital
dans les prestataires de services financiers (30 %).
Les engagements continuent de progresser dans les zones EAC et Amérique latine et Caraïbes qui reçoivent la plus large part des financements
Selon les régions, on constate des différences
importantes en ce qui concerne l’augmentation des
engagements et les entités qui l’alimentent (voir la
figure 5). Les zones EAC et ALC (Amérique latine et
Caraïbes) reçoivent d’importants montants, à la fois
de financeurs publics et privés. La région ALC est la
seule où financements privés et publics sont à peu
près équivalents. Entre 2008 et 2009, les financements
à destination de l’Afrique subsaharienne (ASS) ont
progressé de 22 % (441 millions de dollars US) et
75 % des sommes allouées étaient d’origine publique.
Les financeurs privés y ont accru leurs engagements
de 63 % (230 millions de dollars US), une hausse
portée tout autant par les fondations/ONG que par
les investisseurs privés. Les financeurs publics ont
augmenté leurs apports de 13% (211 millions de
dollars US), sous l’impulsion des IFD.
Forte concentration des financements sur certains marchés
Les financeurs ayant participé à l’enquête 2010 du
CGAP ont déclaré avoir soutenu des activités de
microfinance dans 123 pays. Leurs engagements
se concentrent toutefois sur un nombre réduit de
marchés. Dix pays (l’Inde, la Russie, le Pérou, la
Bulgarie, le Bangladesh, le Mexique, le Maroc, la
Chine, le Pakistan et l’Afghanistan) reçoivent près de
50 % de tous les financements transfrontaliers. Seul
changement depuis 2007 à ce niveau : le Mexique
a remplacé l’Egypte parmi les dix principaux pays
bénéficiaires. A l’opposé, les 100 pays du bas
de la liste reçoivent moins de 33 % du total des
engagements. Entre 2008 et 2009, l’Inde, la Russie,
la Chine, la Turquie et l’Ethiopie sont les pays
où les financements ont le plus augmenté. Sur la
même période, une vingtaine de pays ont vu les
investissements reculer. Ceux qui ont enregistré
la plus forte baisse sont le Pakistan, le Sri Lanka,
l’Afghanistan, le Népal et l’Egypte.
Renforcement des capacités : les fondations et les agences bilatérales en tête
En décembre 2009, les financements visant un
renforcement des capacités s’élevaient au total
à 2,3 milliards de dollars US. Parmi ces derniers,
70 % étaient destinés à des institutions de détail,
ce qui équivaut à une augmentation de 4 % depuis
2008. L’instrument le plus répandu dans ce domaine
est la subvention (70 % de tous les financements
pour renforcement des capacités). Les fondations
et les agences bilatérales fournissent plus de 55 %
de tous les engagements destinés à renforcer les
capacités. Les agences multilatérales, telles que la
Banque mondiale, en octroient près de 40 %, pour
14 602
4166
1585
8852
6710
1116
5594
Agences bilatérales IFD
Financeurs publics Financeurs privés
Fonda�ons/ONG Inves�sseursindividuels etins�tu�onnels
Ensemble desfinanceurs privés
Ensemble desfinanceurs publics
Agencesmul�latéraleset de l’ONU
+11%
+33%
+28%
-9%
-7%+33%
+32%
Taux de croissance annuels entre 2008 et 2009
Figure 4 : Montants versés par type de financeur (en millions USD)
7
l’essentiel sous la forme de prêts aux pouvoirs publics
ou via des fonds multi-bailleurs de renforcement de
capacités. Bien que nombre d’IFD accompagnent
leurs investissements d’une assistance technique, le
renforcement des capacités demeure marginal dans
leurs activités de financement. De manière générale,
l’ASS obtient la plus large part des sommes destinées
au renforcement des capacités, à savoir un tiers des
engagements mondiaux (voir la figure 6).
En ce qui concerne les subventions, les dix principaux
pourvoyeurs sont la Fondation Bill et Melinda
Gates, le ministère britannique du Développement
international (DFID), la Commission européenne,
l’Agence canadienne de développement
international (ACDI), la Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit (GIZ), la Millennium Challenge
Corporation (MCC), l’agence américaine pour le
développement international (USAID), la Fondation
Mastercard, la Direction suisse du développement
et de la coopération (DDC), et l’Agence australienne
pour le développement international (AusAID).
Perspectives
L’enquête du CGAP sur les sources de financement
illustre l’ampleur du financement transfrontalier de
la microfinance dans le monde. La transparence
quant à l’objet et aux montants de ces financements
est une première étape importante vers une plus
grande compréhension des facteurs qui alimentent
la croissance des marchés de microfinance. Elle ne
nous renseigne cependant pas suffisamment sur
le rôle que jouent les financeurs internationaux
dans l’amélioration de l’inclusion financière ni sur
la manière dont la valeur ajoutée du financement
peut être optimisée. Les ressources nécessaires pour
le développement des infrastructures de marché
sont très différentes de celles requises pour le
refinancement. Consacre-t-on suffisamment de fonds
au renforcement des capacités ou à la réforme des
réglementations ? Il peut y avoir « trop » et « pas
assez » de financement en même temps. Sur un
même marché, il peut aussi y avoir abondance d’une
certaine forme de financement (prêt) et pénurie
d’une autre (prise de participation).
Les financements transfrontaliers ont toujours été un
moteur important de la croissance dans le secteur
de la microfinance. Ils demeurent essentiels sur les
marchés peu couverts et reculés où les sources de
+19%
577
969
+22%
+21%
+4%
641
3423
99688
2549
2175
4185
2003
+1%
Taux de croissance annuels entre 2008 et 2009
+22%
634
1910+38%
581
880
1546
6188
4724
787
4064
2544
1461
Asie de l’Est etPacifique (AEP)
Europe de l’Est etAsie centrale
(EEAC)
Amérique la�ne etCaraïbes (ALC)
Moyen-Orient etAfrique du Nord
(MOAN)
Asie du Sud(AS)
Afriquesub-saharienne
(ASS)
Toutes régions
Public Privé
Figure 5 : Engagements par région en décembre 2009 (en millions USD)
AEP11%
EEAC3%
ALC19%
MOAN6%
AS13%
ASS33%
Toutes régions
15%
Figure 6 : Engagements destinés au renforcement des capacités par région (en % des engagements totaux)
8
financement privées sont rares. Sur les marchés
financiers plus développés, en revanche, la situation
est moins claire : les flux transfrontaliers « évincent-
ils » les financements privés locaux ? Comment
peuvent-ils être canalisés pour continuer à servir des
objectifs de développement ?
Les financeurs commencent à analyser leur valeur
ajoutée de manière plus approfondie. Dans leurs
processus de due diligence et d’approbation des
projets, ils intègrent des évaluations qui les obligent
à examiner l’impact de leurs programmes sur les
marchés locaux du financement. Il s’agit d’une
mesure importante pour s’assurer que le financement
transfrontalier continue de servir son but initial à
mesure que le contexte évolue.
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what does it mean and how do savings banks foster
access?” Brussels: World Savings Banks Institute, 2006.
http://www.wsbi.org/uploadedFiles/Publications_
and_Research_(ESBG_only)/Perspectives%2049.pdf
9
Annexe I : Méthodologie
Les enquêtes du CGAP sur les sources de financement
de la microfinance et sur les VIM ont été réalisées en
2009 et en 2010. Leurs objectifs étaient d’améliorer
la transparence sur le financement de la microfinance
et de permettre des analyses de données au fil du
temps. Pour ces enquêtes, le CGAP a collecté des
données relatives au portefeuille directement auprès
des principaux financeurs ainsi que des IIM. Grâce
à des taux de participation élevés, le CGAP estime
que ces enquêtes couvrent 85 à 95 % du total des
financements transfrontaliers pour la microfinance.
En 2010, 61 financeurs et 90 IIM ont communiqué des
informations sur leur portefeuille de microfinance.
Les données des deux enquêtes ont été regroupées
pour présenter un tableau complet du financement
transfrontalier destiné à la microfinance. Les
informations sur les sources de financement
des IIM ont été croisées avec les données de
l’enquête sur les financeurs pour estimer la part de
financement provenant d’investisseurs individuels et
institutionnels. Il a ainsi été possible de comparer les
apports publics et privés.
Sauf mention contraire, toutes les analyses figurant
dans ce document sont basées sur les montants
engagés9. Les engagements représentent le montant
total de tous les investissements et projets en cours,
que les fonds aient été décaissés ou non. A ce titre, ils
décrivent le stock de ressources alloué à la microfinance
à un moment donné (décembre 2009 dans le cas
présent). Lorsqu’on analyse les engagements, il
faut tenir compte du fait que la durée moyenne des
projets et les calendriers de décaissement varient
considérablement selon les financeurs. En moyenne,
un projet dure entre trois et cinq ans. Mais certains
financeurs rééchelonnent les projets annuellement,
tandis que pour d’autres, les projets courent sur cinq
ans ou plus. Par ailleurs, les financeurs ne décaissent
9 Pour estimer les financements actuels et futurs de la microfinance, nous utilisons les montants engagés (et non pas les montants réellement investis) car ces chiffres sont plus aisément accessibles. Néanmoins, il est important de garder à l’esprit les inconvénients de cette méthode, à savoir : le mélange de sommes décaissées et pas encore décaissées ; le mélange de prêts, subventions et participations en capital ; et l’absence d’un délai minimum ou maximum pour l’analyse rétrospective ou les projections.
Tableau A-1 : Participants à l’enquête 2010 du CGAP sur les financeurs de la microfinanceFinanceurs publics
Agences multilatérales et de l’ONU
N = 8 Banque africaine de développement (BAD), Asian Development Bank (AsDB), Commission européenne (CE), Fonds international de développement agricole (FIDA), Organisation Internationale du Travail (OIT), Banque islamique de développement (BID), Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), Banque mondiale
Agences bilatérales N = 15 Agence australienne pour le développement international (AusAID), Agence canadienne de développement international (ACDI), Agence danoise pour le développement international (DANIDA), ministère britannique du Développement international (DFID), ministère finlandais des Affaires étrangères, Agence allemande de coopération internationale (GIZ), ministère italien des Affaires étrangères, Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement (LuxDev), Millennium Challenge Corporation (MCC), ministère néerlandais des Affaires étrangères, Agence norvégienne pour la coopération au développement (NORAD), Direction suisse du développement et de la coopération (DDC), Agence suédoise internationale pour la coopération au développement (Sida), Agence américaine pour le développement international (USAID)
10
pas toujours tout ce qu’ils se sont engagés à verser.
Les budgets des projets peuvent changer ou les
décaissements peuvent être annulés si les conditions
du financement ne sont pas remplies. Dans notre
échantillon, les taux de décaissement variaient de
70 à 100 %. Six financeurs seulement ont déclaré
un taux de décaissement inférieur à 90 %. Enfin, les
engagements constituent un indicateur fiable pour
analyser les tendances globales du financement de
la microfinance, mais ils ne donnent pas d’indication
sur les sommes effectives d’argent qui atteignent le
secteur au cours d’une année donnée.
Pour comprendre le flux réel des financements
parvenant au secteur de la microfinance, il est
nécessaire d’examiner les décaissements annuels.
Ceux-ci correspondent aux montants que les
financeurs ont réellement transmis aux bénéficiaires
au cours d’une année donnée. Quatre grands
financeurs de notre échantillon n’ayant pas fourni
d’informations sur leurs décaissements en 2010, il
est probable que les chiffres de décaissement soient
sous-estimés. Tous les financeurs n’ayant pas de
données fiables sur leurs décaissements, les analyses
de tendance et les études détaillées fondées sur cet
élément sont limitées.
Les analyses de tendances et les taux de croissance
présentés dans ce document ont été établis à
partir d’un sous-ensemble d’enquêtés dont les
données étaient disponibles sur l’ensemble des
années couvertes par les enquêtes du CGAP. Les
données communiquées dans d’autres devises ont
été converties en dollars US aux taux de change en
vigueur au 31 décembre 2010. S’ils ont pu avoir une
influence sur les portefeuilles de certains financeurs,
les fluctuations des taux de change n’ont pas d’impact
notable sur les chiffres généraux.
Tableau A-1 : Participants à l’enquête 2010 du CGAP sur les financeurs de la microfinance (suite)
Financeurs publics
Institutions financières de développement (IFD)
N = 18 Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo (AECID), Agence Française de Développement (AFD Proparco), Société belge d’Investissement pour les Pays en Développement (BIO), Corporación Andina de Fomento (CAF), CDC, US Development Credit Authority (DCA USAID), Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Banque européenne d’investissement (BEI), Finnfund, FMO, Taiwan International Cooperation and Development Fund (ICDF), Société financière internationale (SFI), Société interaméricaine d’investissement (SII), KFW Entwicklungsbank (KfW), Fonds multilatéral d’investissement (MIF IADB), Norfund, Overseas Private Investment Corporation, Swiss Investment Fund for Emerging Markets (SIFEM)
Financeurs privés
Fondations et ONG N = 16 Fondations : Citi Foundation, Fondation Doen, Fondation Ford, Fondation Bill & Melinda Gates, Fondation Grameen, Grameen Jameel, Fondation Mastercard, Fondation Michael & Susan Dell, Fondation Rabobank, Fondation Stromme, Whole Planet FoundationONG : Cordaid, HIVOS, ICCO, Omidyar Network, Oxfam Novib
Investisseurs individuels n/d Estimations du CGAP*
Investisseurs institutionnels N = 4 + estimations du CGAP*
ABP, ING, PGGM, TIAA Cref et estimations du CGAP
*Les estimations du CGAP sont basées sur des données de 90 IIM. Pour plus d’informations sur les IIM, voir http://www.cgap.org/p/site/c/template.rc/
11
Annexe II : Données concernant le financement transfrontalier
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N° 70Avril 2011
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© CGAP, 2011
Cette Note Focus a été rédigée par Mayada El-Zoghbi, spécialiste senior en microfinance, Barbara Gähwiler, analyste en microfinance et Kate Lauer, consultante, du CGAP. Les auteurs remercient
Jasmina Glisovic, Alice Nègre et Xavier Reille pour leurs contributions.
Nous suggérons la citation suivante pour cette Note Focus :El-Zoghbi M., Gähwiler B. et Lauer K., Financement transfrontalier de la microfinance : état des lieux, Note Focus n° 70, Washington, D.C., avril 2011