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LEnvers et nationale suprieure des Arts Dcoratifs lEndroit LEcoleditoIl existe plusieurs faons de faire cole. LEcole des Arts Dco est bien place pour le savoir, qui depuis sa cration au XVIIIe sicle na eu de cesse dexprimenter de nouveaux modes de transmission. Ce dernier exil au CENTQUATRE, ce transfert de la rue dUlm la rue dAubervilliers, en est un. Et de taille. Il offre aux tudiants et aux frachement diplms une visibilit et un crin la mesure de leurs ambitions parmi lesquelles celle, centrale, qui consiste schapper des ateliers et des cours thoriques pour pntrer le champ professionnel et briller par son autonomie. Au CENTQUATRE, on dcouvre aussi lexprience collective mene par Jean-Paul Civeyrac, cinaste du sensible. Dans ce cas encore, il sagit bien dapprhender dautres modalits dapprentissage et de partage et dinviter des tudiants venus par exemple des secteurs Scnographie, Photo/Vido, Art espace et Image imprime, sortir des sentiers battus pour se confronter la ralit dun tournage. LEcole des Arts Dco prend le large.Les Inrockuptibles

sexpose au CENTQUATRE du 10 mars au 1er avril 2012

Fairy Queen de Jean-Paul Civeyrac

L

LEcole des Arts Dco invite dcouvrir les travaux de crateurs qui furent ses tudiants. Multiforme, le lien entre lenvers et lendroit sera galement au cur de rencontres avec des intellectuels.nouvelles au titre identique ? Dans une prface une rdition de LEnvers et lEndroit, un ouvrage de jeunesse, il crivait : Et puis un temps vient toujours, dans la vie dun artiste, o il doit faire le point, se rapprocher de son propre centre, pour tcher de sy maintenir. Inspir du Songe dune nuit dt de Shakespeare, Fairy Queen, un film du cinaste Jean-Paul Civeyrac, autre versant de lexposition LEnvers et lEndroit, montre de manire clatante la relation entre la pense et le geste. Voil un projet men en lespace des trois derniers mois de lanne 2011, avec pour seule obligation la participation des tudiants de lEcole des Arts Dco tous les niveaux de la ralisation tels que les acteurs, les crations de dcors et de costumes ou les quipes techniques. Sont exposs dans un espace contigu celui de la projection, les objets et dcors ayant servi le film. Il est passionnant de voir quel point ces lments doivent tre penss pour donner de la puissance au projet final, le film. Larticulation entre ces deux volets de lexposition est appuye par un cycle de rencontres qui runiront des acteurs de la vie sociale et intellectuelle voquant cette question de lenvers et de lendroit. Exposition, projections et rencontres, trois moments forts pour lEcole des Arts Dco associe au CENTQUATRE, lieu par excellence de rendez-vous des publics avec les nombreux champs de la cration daujourdhui. Ces manifestations permettront au plus grand nombre de dcouvrir de jeunes crateurs en prise avec la ralit du monde contemporain.

exposition LEnvers et lEndroit a pour ambition de montrer, travers une slection de Grands projets de fin dtudes, la particularit des enseignements de lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifs, le dialogue permanent entre lesprit et la main, la rflexion et le geste. Quoi de plus significatif que de voir se dvelopper une pense commune dans lapproche de la cration, autour dune grande varit de domaines artistiques ? Dessins, plans, maquettes, prototypes, chantillons mais aussi films, photographies, objets, vtements, textiles, livres, sculptures et installations tmoignent dun fourmillement de propositions qui innervent lEcole des Arts Dco et nont dautres buts que de trouver leur panouissement dans le monde professionnel de la cration ou sur la scne artistique. Voir et revoir ces projets de fin dtudes, cest galement imaginer que ces jeunes crateurs ont mis en place, au cours de leurs cinq annes dtudes, les dispositifs et les mthodologies de travail qui irrigueront leur vie de crateur venir. Quoi de plus ambitieux pour lensemble des enseignants et des assistants techniques que de participer et surtout daider ces jeunes se trouver ou plus exactement trouver leur propre centre ? Ainsi, cette exposition donne voir, non seulement ces travaux fondateurs mais aussi, dans un mme geste, la mise en place dun dessein constitutif de toute pense de cration. Lenvers et lendroit, deux mots indissociables et tellement proches de la dfinition de la pdagogie de lEcole. Comment ne pas citer Albert Camus, auteur dun recueil de

Henri Foucault (artiste et enseignant, commissaire gnral de lexposition)

EnsAD les inrockuptibles 1

EnsAD/Caroline Capelle

3 questions Genevive GallotQuelle est la particularit dune exposition dcole ? Elle montre des talents mergents, des passions libres, des esprits audacieux, entirement tourns vers le futur. Sans nier les contraintes quimpose toute sphre professionnelle, les jeunes diplms de lEcole des Arts Dco proposent des projets riches dinvention, porteurs dironie ou dutopie, toujours singuliers et en prise avec les enjeux du monde contemporain. Pourquoi cette collaboration entre lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifs et le CENTQUATRE ? LEcole a pris le parti de mettre en pleine lumire la diversit des crations de ses jeunes diplms. Grce la multiplicit et la qualit des itinraires qui sy croisent, le CENTQUATRE est apparu comme un partenaire privilgi avec lequel lEcole pouvait partager nombre de valeurs et daventures intellectuelles et artistiques. Quelles sont les spcificits de lEcole ? LEcole des Arts Dco est une des grandes coles dart et de design

directrice de lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifsen Europe. Elle accueille plus de 700 tudiants, dont 15 % dtrangers, et propose dix secteurs de formation : Design graphique/multimdia, Scnographie, Design objet, Photo/Vido, Cinma danimation, Architecture intrieure, Design vtement, Design textile et matire, Image imprime, Art espace Une cole multiple, des parcours de formation reposant sur une spcialisation mais faisant place une ouverture interdisciplinaire, des tudes se droulant sur cinq ans, consacres par le grade de master. En outre, son laboratoire de recherche, EnsadLab, offre une dizaine de programmes de recherche de niveau doctorat. Foyer foisonnant dexprimentation et dinnovation, lEcole est aussi largement ouverte aux partenariats extrieurs avec des institutions culturelles, des entreprises et des universits, dont plus de soixante quinze au plan international. Elle est aujourdhui membre du PSL, Paris Sciences et Lettres-Quartier Latin.recueilli par Claire Moulne

lEcole des Arts Dco, on nest jamais dans le dni de la matire, on met les formes et les couleurs hauteur des idesCamille Grgoire diplme de lEcole

Lucioles de Camille Grgoire

montrer plutt que dmontrerLe CENTQUATRE sest donn comme mission de rendre compte de la vitalit de la cration contemporaine au travers des arts, mais aussi des institutions qui accompagnent le parcours des artistes. Trouver de nouvelles esthtiques relationnelles qui participent rnover les moyens mais aussi les outils au service des artistes et des publics. Comme avec le Fresnoy, cest tout naturellement que le CENTQUATRE a rpondu au dsir de lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifs de prsenter une slection des crations de ses jeunes artistes. Ensemble, nous avons imagin les conditions dune exposition. Montrer plutt que dmontrer, faire lexprience artistique du CENTQUATRE dans sa diversit est lun de nos credo. Pourvoyeur de talents pour la cration contemporaine et fort de sa vocation artistique pluridisciplinaire, la prsence des jeunes artistes de lEcole des Arts Dco en est une nouvelle variation singulire. La Chine, un havre de paix et de srnit de MarieCharlotte Hbert EnsAD/Marie-Charlotte Hbert EnsAD/Dominique Feintrenie

sortir de la bulle

Jos-Manuel Gonalvs, directeur du CENTQUATRE

A

Diplmes de lEcole des Arts Dco, Marie-Charlotte et Camille ont russi leur entre dans le monde professionnel. Cette anne, elles prsentent leur Grand projet respectif.

lEcole, cest nous de faire la synthse entre notre projet personnel et lapprentissage de savoir-faire, saccordent Marie-Charlotte Hbert et Camille Grgoire. Mission accomplie pour ces diplmes de lEcole des Arts Dco. Aprs des parcours divers et quelques annes rue dUlm, elles ont rejoint le monde professionnel : chez Franois Lesage pour Marie-Charlotte, embauche en tant que cratrice textile, et lagence darchitecture de Jean-Paul Viguier pour Camille. LEcole des Arts Dco, en plus dtre une cole bien lotie et doffrir des appuis techniques prcieux, a aussi cette particularit de concilier le concept et la technique, commente Camille qui pendant ses cinq annes dtudes et aprs deux ans en prpa littraire a suivi le cursus Design objet. Et de complter joliment : A lEcole des Arts Dco, on nest jamais dans le dni de la matire, on met les formes et les couleurs hauteur des ides. Cest ce quelle fait avec la srie des veilleuses quelle prsente au CENTQUATRE. Dclines sous toutes les formes, (en rsine coule, en cramique ou imprimes en 3D ) pour

embrasser tout le spectre des possibles du design objet (du design industriel ou design mobilier passant par lobjet dart destin aux galeries), ses lucioles sinspirent aussi bien dun texte de lhistorien de lart Georges Didi-Huberman que des exprimentations de lEcole de chimie situe en face de lEcole des Arts Dco. Et rappellent quen design la forme traduit souvent la fonction de lobjet. Pour Marie-Charlotte, diplme du secteur Design textile et matire, ce sont surtout deux sjours en Chine qui ont nourri sa pratique et son imaginaire. Pour mon Grand projet de fin danne, en partie expos au CENTQUATRE, jai utilis des techniques de nouage ancestrales, ralis la dcoupe laser des cloisons de papier, explique cette jeune femme au sourire de Joconde dont les pliages, plus que les talents de couturire, ont su sduire la maison Lesage. Mes ralisations se nourrissent de ces gestes trs rptitifs qui permettent la fin de crer une surface. Cest totalement envotant. Aujourdhui, lune comme lautre concdent quil est assez excitant de se confronter au monde rel, de sortir de la bulle. C. M.

2 les inrockuptibles EnsAD

les tudiants se sont montrs trs disponibles et leur investissement a dpass mes esprancesJean-Paul Civeyrac

Sur le tournage de Fairy Queen

ce film est un objet prcieux

C

Entretien avec le cinaste exprimental Jean-Paul Civeyrac, qui a ralis Fairy Queen en collaboration avec les tudiants de lEcole des Arts Dco. Tous y ont dcouvert lmotion des premires fois.e projet est-il une commande ou une initiative personnelle ? Au dpart, Henri Foucault mavait invit venir animer un atelier de cinma. Je pensais commander de petits films aux tudiants. Au fil de nos discussions, Henri ma convaincu que le projet pdagogique serait plus fort si je ralisais moimme un film en recourant aux comptences des tudiants (photo, dcor, costumes, graphisme, etc.). Quel a t le rle des tudiants ? Comment les avez-vous choisis ? Lide tait de faire un film avec les tudiants, et seulement avec eux, et de le tourner dans lcole. Jai aussi pens quil serait bien que la projection du film termin saccompagne dune exposition du dcor, des maquettes, des costumes, auxquels sajouteraient un making-of, des photos de tournage, une affiche, une bande-annonce, etc. Et cest avec tout cela lesprit que jai crit Fairy Queen, un projet sur mesure pour lEcole des Arts Dco. Puis, jai fait deux castings : lun pour trouver les comdiens, lautre lquipe. Jai auditionn environ 150 volontaires et en ai retenu 35 (plus de 50 auront travaill sur le film). Ces tudiants mont propos les ides que leur inspirait le projet, et nous les avons travailles ensemble. Et partir de l, jai rcrit le scnario. Quels sont les avantages et les difficults que supposent une collaboration avec des tudiants ? En travaillant la ralisation dun film, les tudiants faisaient quelque chose dindit pour eux. Ils ont tout dcouvert en mme temps (comment penser un dcor pour une camra, non pour une scne), spcialement le fait de travailler en quipe. Ctait difficile pour eux et pour moi aussi, qui devais veiller tout. Mais ils se sont montrs trs disponibles, et leur investissement a dpass mes esprances. Je crois que le film tmoigne des motions quoccasionnent les premires fois cen tait une pour moi aussi ! Sest imprim sur les images quelque chose dun peu trembl qui fait de ce film un objet unique et prcieux. Le travail avec des tudiants ressemble-t-il ce que vous connaissiez avec des comdiens dbutants ou amateurs ? Oui. Et travailler avec des non-comdiens, cest gagner en spontanit, en disponibilit, en innocence. Ils ne se protgent pas, ils se jettent dans la bataille en faisant confiance au ralisateur. Si ce dernier fait bien son travail, le film peut garder la trace bouleversante de cet abandon-l. Ce film dresse-t-il le portrait dune jeunesse en qute dabsolu et se heurtant la ralit socitale, comme la plupart de vos prcdents ? Il ne prtend pas tmoigner de la socit dans laquelle nous vivons (celui que je tournerai lautomne sera inscrit dans des problmatiques politiques). Il se concentre sur le cas dun personnage si submerg par la prsence dun autre quil perd pied et laisse libre cours sa violence. Se mlent en lui un sentiment dimpuissance, une sorte de volont de possession, de destruction mme, mais aussi un vertige existentiel qui fait signe vers une forme dabsolu. En fait, le sujet de ce film est assez mystrieux et se prte beaucoup dinterprtations, des plus subtiles aux plus prosaques. Ce film est-il ventuellement destin une sortie en salle ? Cest une question que je ne me suis pas pose. Ce film a t conu comme une exprience pdagogique je la crois russie , et jai pens quil pourrait tre montr dans des coles dart et dans des festivals. Etes-vous partisan de la salle comme lieu privilgi du cinma ou tes-vous favorable la multiplicit des lieux o lon montre un film ? La salle, cest une sortie hors du temps de la vie quotidienne. Lexprience esthtique peut y tre radicale. Lcran dordinateur o, majoritairement, les gens voient films, clips, vidos, etc., uniformise la perception. Lexprience esthtique devient plus domestique, profane, moins forte. Les tudiants mont parl dune frustration lie cette offre infinie, ce zapping permanent. Il y a un dficit sensible qui appartient leur gnration... Cela dit, les films devraient tre vus lendroit pour lesquels ils ont t conus. Jai fait des films pour le site Blow up dArte, je les ai penss pour lordinateur, et cest trs bien de les voir comme a. Fairy Queen, lui, a t conu pour la salle et jespre que les spectateurs le verront dabord l. recueilli par Serge Kaganski

un cosystme trs hirarchisSur le tournage, jaurais bien pris la place de Jean-Paul, samuse Victor de Casteja, 23 ans, qui espre intgrer dans quelques annes lindustrie du cinma. Avec sa complice Sophie Kitching, 21 ans, ils ont t recruts par Jean-Paul Civeyrac en tant quassistantsralisateurs sur le tournage du moyen mtrage. Ces tudiants de troisime et quatrime annes, lun en Scnographie, lautre en Photo/ Vido, se sont vite pris au jeu des castings, planning et autres impratifs de tournage. Avec une trentaine dtudiants, nous avons assist toutes les tapes, raconte la diaphane Sophie que lon verrait bien dans un film de Sofia Coppola, le choix des lieux de tournage, dans la rotonde de lEcole des Arts Dco, dans un caf ou lappartement dune amie, la conception des dcors et des costumes, la logistique, la rgie, la mise en scne, la lumire.

Etudiants, Victor et Sophie racontent le tournage : un apprentissage de lhumilit.

En tant qutudiante en scnographie, jai travaill les premires semaines sur la ralisation du dcor, un immense tronc darbre sur praticable de facture assez raliste mais qui, avec son feuillage surabondant et son terreau paillet, a bascul dans une dimension ferique, explique Sophie, mais jai t rattrape par mes activits dassistant-ralisateur et jai d me concentrer sur lorganisation gnrale et le bon droulement de la prparation au tournage. Une quipe de tournage cest un cosystme trs hirarchis, complte la jeune femme, chaque personne occupe un poste et pour des questions defficacit et dentente gnrale, chacun doit se concentrer sur sa fonction. Cet aspect du travail en groupe est parfois difficile intgrer : en tant qutudiants nous sommes habitus tre tous au mme niveau. A cette cole de lhumilit, Victor semble lui aussi avoir fait ses preuves : Un film, jusqu sa diffusion, nest jamais une forme finie, raconte-t-il.

Nous avons beaucoup appris au contact de Jean-Paul Civeyrac, qui est dune grande exigence intellectuelle mais aussi dune grande souplesse. Par exemple, il a refaonn les personnages de son film limage des tudiants-acteurs qui ont dailleurs tous conserv leur prnom dans le film. Investis jusque dans llaboration des budgets, les tudiants ont aussi appris modrer leurs dsirs. Le bustier de lactrice principale devait tre en porcelaine, finalement il a t model en pltre, raconte Victor. Ces contraintes et les solutions que nous avons trouves ont aussi permis de servir loriginalit du film : limage de ce bustier susceptible de se briser ou de multiples petits dtails grinants que nous avons glisss par choix ou par obligation, ajoute Sophie. Pour cette jeune artiste, la magie du film rside surtout dans laplatissement lcran dun monde en trois dimensions. Comme un rve veill. C. M.EnsAD les inrockuptibles 3

EnsAD/Caroline Capelle

Rencontresdimanche 11 mars15 h 30 Patrick Bouchain, constructeur darchitecture HQH, haute qualit humaine Exposer, cest sexposer 17 h 30 Henri Atlan, biologiste, universitaire, philosophe Lenvers et lendroit de la biologie Atelier 7 modrateur : Jean-Marie Durand (Les Inrockuptibles)

samedi 17 mars15 h 30 Grard Lefort, critique et journaliste Lenvers et lendroit de la photographie politique 17 h 30 Thierry Hoquet, philosophe Lenvers et lendroit de lhumain Atelier 7 modrateur : Jean-Marie Durand (Les Inrockuptibles)

Graphisme LEnvers et lEndroit : Plausible Possible & Atelier 25

dimanche 18 mars15 h 30 Ruwen Ogien, philosophe Lenvers et lendroit de la libert doffenser 17 h 30 Andr Orlan, conomiste Lenvers et lendroit de la monnaie Atelier 7 modratrice : Francesca Isidori (Arte)

samedi 24 mars15 h 30 Pierre Cassou-Nogus, philosophe Lenvers et lendroit de la corporit 17 h 30 Marie-Jos Mondzain, philosophe Lenvers et lendroit de limage Atelier 6 modratrice : Francesca Isidori (Arte)

du 10 mars au 1er avril 2012 au CENTQUATRE0 2 6Halle Aubervillierssituation des ateliers 0 7

le programmeentre libre

dimanche 25 mars15 h 30 David Le Breton, anthropologue et sociologue Lenvers et lendroit de la peau 17 h 30 Sandrine Willems, philosophe, psychologue clinicienne Lenvers et lendroit de lme Atelier 7 modrateur : Jean-Marie Durand (Les Inrockuptibles)

du mardi au dimanche de 12 h 19 h5, rue Curial, Paris XIXe, tl. 01 53 35 50 00 www.104.fr mtro Riquet

Grands projets

vers entre du CENTQUATRE 5, rue Curial

Prsentation des ralisations issues des secteurs Architecture intrieure, Art espace, Cinma danimation, Design graphique/multimdia, Design objet, Design textile et matire, Design vtement, Image imprime, Photo/Vido, Scnographie. Ateliers 1, 3 et 5 Projection de films du secteur Cinma danimation du mardi 27 au samedi 31 mars de 16 h 18 h et dimanche 1er avril de 14 h 16 h. Atelier 7

et dimanche 1er avril de 16 h 18 h. Atelier 7

Films de cinastes issus de lEcole des31ArtsdeDco h, du mardi 27 au samedi mars 18 h 20

le 27 mars de 18 h 20 h Intervista dAnri Sala (1998, 26) Tte--tte de Sophie Bosselut (2009, 13) Murmures deaux profondes de Carolina Suarez (2004, 20) Terre en friche, No Mans Land Brachland dAnna Katharina Scheidegger (2002, 1255) Demeure de Didier Legar-Gravel (2009, 839) Blanc de Cline Mallet (2000, 11 02) Nouvelle lune de Benjamin Clavel (2009, La Vie aprs la mort dHenrietta Laks Made in Hong Kong dElise Morin (2003,

1 3 5 7LENVERS ET LENDROITUne coralisation de lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifs et du CENTQUATRE Directrice de lEcole nationale suprieure des Arts Dcoratifs Genevive Gallot Directeur du CENTQUATRE Jos-Manuel Gonalvs Commissaire gnral Henri Foucault Scnographie Nathalie Crinire Production Claude Marmillod, Emmanuelle Barbey Programmation culturelle Marie Descourtieux

le 28 mars de 18 h 20 h

59)

de Mathias Thry (2004, 23)

Fairy QueenExposition : LEnvers du film Atelier 2

1208)

un film de Jean-Paul Civeyrac (avec la participation des tudiants de lEcole des Arts Dco) Projections tous les jours 14 h 30, 16 h et 18 h. Atelier 0

le 29 mars de 18 h 20 h Ganga Maya dAgathe de Valence (2001, 2005) Adak dAmandine Faynot (2010, 2320) Petite dhomme dAriane Michel (2000, 4752) No Blood in My Body de Laure Cottin (2010, 2849) Rue Tournefort de Quentin Brejon (2009, 2043) La Chute de Jero Yun (2009, 2005) Tenue de route dAmaury Brumaud (1998, 1119) 56 pesos de Denis Larzillire (2008, 1432)

le 30 mars de 18h 20h

le 31 mars de 18 h 20 h Jagannatha de Willy Le Bleis (2008, 658) Still Killers de Raphal Siboni (2004, 12) Brune Renault de Neil Beloufa (2009, 1643) Slow de Franois Rousselet (2007, 1342) Noir de monde 1 de Lise Fernandez (2003, 527) Le Cnotaphe de Racine de Monville de Joffrey Dieumegard (1999, 516) Gos de Gwenola Wagon (1999, 235) Place Brancusi de Sophie Letourneur (2002, 12) le 1er avril de 16 h 18 h Brches de Charlotte Gonzalez (2010, 6) La Femme ctelettes de Mariette Auvray (2011, 20) Pavillon giratoire dUlysse Fiv (2011, 18) Image du possible de Lia Giraud (2011, 2030) No Blood in My Body de Laure Cottin (2010, 28,49) Adak dAmandine Faynot (2010, 23,20)

chefs de projet Benjamin Cachot, Laurent Girardot coordination ditoriale Claire Moulne rdaction Claire Moulne, Serge Kaganski directeur de cration Laurent Barbarand ralisation graphique Nathalie Coulon secrtariat de rdaction Christophe Mollo, Sylvain Bohy iconographie Maria Bojikian fabrication Virgile Dalier, avec Gilles Courtois impression, gravure, brochage Roto Aisne SN directrice de la publicit culturelle Ccile Revenu directeur de la rdaction Bernard Zekri directeur de la publication David Kessler fondateurs Christian Fevret, Arnaud Deverre, Serge Kaganski Les Inrockuptibles est dit par Les Editions indpendantes, socit anonyme au capital de 2 211 059,61 . 24, rue Saint-Sabin, 75011 Paris, n siret 428 787 188 000 21 actionnaire principal/prsident Matthieu Pigasse Les Inrockuptibles 2012. Tous droits de reproduction rservs. Supplment au n 849 des Inrockuptibles. Ne peut tre vendu. Ne pas jeter sur la voie publique merci Nathalie Foucher-Battais, Jennifer Biget, Marie Descourtieux, Henri Foucault

www.ensad.fr

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