EDITOMonsieur BIMBENET nous a quitté le jeudi 17 mai.

Il a été Président de la commission administrative du SDIS puis du Conseil d’administration de 1990 à 2000.

Il a connu la délicate période de la départementalisation. J’adresse à ses proches mes sincères condoléances. Un hommage républicain lui sera rendu le 2 juin à 16h00 au cimetière de Contres.

La commission administrative et technique sera réunie le 31 mai prochain. Parmi les dossiers figurant à l’important ordre du jour (7 dossiers - 8 points), le projet d’application de la doctrine opérationnelle liée à la toxicité des fumées froides sera examiné. J’ai dès le départ pris au sérieux mais avec circonspection cette question et ceci depuis plusieurs mois. Aussi, sera-t-il envisagé de planifier une dépense estimée à 560 k€ sur les exercices 2018-2021. Ces dépenses prennent en compte l’évolution imposée par la nouvelle norme sur les masques des ARICO notamment. J’ai donc dû logiquement procéder à des choix. Il convient cependant de préciser que 20 % d’actions individuelles ou collectives peuvent apporter des réponses socialement responsables et acceptables à 80 % de la problématique et de ses enjeux.

Les échanges qui seront engagés en CATSIS et au CHS et auxquels le SSSM sera étroitement associé permettront de trouver les équilibres nécessaires et les choix à faire.

Colonel Hors Classe Léopold AIGUEPARSE, Directeur départemental

Directeur de la publication : Colonel AIGUEPARSE, Directeur du SDIS 41Rédactrice en chef : Magali MARTZOLFFRédacteurs : Cdt E. COUSIN, M. MARTZOLFF, C. TRINEL Création graphique : Céline TRINELCrédit photo : SDIS 41Impression : SDIS 41 - 100 Exemplaires

Edition n° 43 - Mars/Avril 2018

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Ils quittent le SDIS

Le vendredi 6 avril dernier, élus, directrice de Cabinet de Monsieur le Préfet, sapeurs-

pompiers et agents administratifs du SDIS 41 étaient réunis en l’honneur du Commandant Sandrine Pédrola qui va rejoindre le SDIS de l’Hérault, et de l’Adjudant-chef Dominique Schwanenberger, qui fait valoir ses droits à la retraite après quasiment 38 années de service.

Le Colonel Léopold Aigueparse a retracé la carrière du Commandant Sandrine Pédrola, originaire de Carcassonne et titulaire d’un DUT hygiène et sécurité. Sa carrière a commencé dans sa ville natale il y a 24 ans. Elle est arrivée à Blois en 2005 en qualité d’adjoint au chef du service Prévention auquel elle a succédé trois ans plus tard. Nommée Commandant en 2012, elle a alors pris la tête du groupement Prévention. Le Directeur a salué ses compétences, son application et son courage.Pour sa part, le Commandant Sandrine Pédrola a rendu hommage à ses collègues et évoqué

des missions « enrichissantes » en particulier l’étude de la sécurité de sites touristiques en plein essor. Ensuite, le Directeur a énoncé la carrière de Dominique Schwanenberger. Il a été recruté en 1980 comme sapeur-pompier professionnel dans l’Essonne et a servi à Viry-Châtillon tout comme le Colonel Aigueparse. Il a rejoint deux ans plus tard la caserne de Blois qui se situait alors avenue Maunoury. Durant sa carrière, il a obtenu différentes spécialités notamment plongeur des sapeurs-pompiers et a participé à des interventions parfois éprouvantes. Le Colonel Aigueparse a souligné son humeur égale, son caractère bien trempé et son altruisme.Les autorités ont également salué les carrières des deux sapeurs-pompiers.Nous leur souhaitons une pleine réussite et un bon épanouissement dans leurs nouvelles occupations. M.M.

www.sdis41.frBulletin Interne de Liaison

des agents du SDIS 41

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Débutés en janvier, les travaux de réfection du gymnase du CSP Blois-nord se sont achevés mi-mars.

Le gymnase, n’ayant pas subi de travaux depuis l’origine des bâtiments (1986), a été repeint (partie basse des murs). La partie haute, accessible uniquement avec des installations spécifiques, sera réalisée à moyen terme. Pour ces travaux, l’équipe mobile du Conseil départemental est venue en aide aux agents du CSP Blois-nord.La salle de musculation ainsi que la réserve du matériel de sport ont été réaménagées par les sapeurs-pompiers du CSP Blois-nord. Trois personnels par jour ont été détachés, pendant une semaine, afin de désencombrer et réorganiser la salle de musculation, mais aussi créer une séparation amovible pour délimiter la réserve de matériels d’un nouvel espace « cardio ».

La réalisation des travaux directement par les sapeurs-pompiers du CSP a permis de baisser le coût de revient de ces travaux

(uniquement la fourniture à financer) mais également de favoriser le travail de groupe, tout en améliorant les conditions de vie des agents, s’inscrivant dans une démarche de qualité de vie en service.

C.T.

Néanmoins, autour de cette activité culinaire intense, la foire se complète par un vide-greniers, des manèges, des ventes de

produits locaux et des stands associatifs. Ce fut donc l’occasion pour les sapeurs-pompiers de Saint-Claude-de-Diray d’animer un stand avec démonstrations de gestes de premiers secours et informations sur les sapeurs-pompiers volontaires.

Un public nombreux s’est montré intéressé par les activités des sapeurs-pompiers mais il est toujours plus délicat de transformer ces approches en recrues. M.M.

Nota : Le SDIS dispose de stands de communication qui sont mis à la disposition des CIS (réservation auprès des secrétariats des 3 CSP).

Réfection du gymnase du CSP Blois-nord

Manifestation à Saint-Claude-de-Diray

Les sapeurs-pompiers du CSP ont réalisé eux-mêmes ces travaux

Le 8 avril dernier s’est déroulée la 35e foire à l’Igname à Saint-Claude de Diray. Ce fut une nouvelle fois l’occasion pour les nombreux visiteurs de déguster cette racine sous diverses formes.

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Portraits

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?Originaire de Lille, j’habite depuis 21 ans dans le Loir-et-Cher. Je suis pharmacienne (Docteur en pharmacie de la faculté de pharmacie de Lille en 1986) et travaille en officine depuis plus de 30 ans.J’ai fait ma thèse sur l’eau de la station thermale de Saint-Gervais-les-Bains, grand centre pour les grands brûlés... L’eau et le feu étaient déjà sur mon chemin. En discutant avec des grands brûlés, j’ai eu une approche différente de celles des sapeurs-pompiers... L’après.Mon projet personnel est de m’installer en tant que naturopathe pour aider les gens à être mieux dans leur vie en utilisant des moyens naturels.

Dans quel centre êtes-vous affectée et y avez-vous une mission particulière ?Je suis affectée au SDIS, au sein de la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI). J’assure les remplacements de Nathalie TIPHENE, la Pharmacienne, depuis 5 ans. Mes missions sont de prendre le relais de la Pharmacienne durant son absence, en me chargeant de la gestion de l’oxygène, en assurant quotidiennement les délivrances des médicaments utilisés lors des interventions.

Qu’est-ce-qui vous a donné envie de devenir sapeur-pompier volontaire ?Je me suis engagée chez les sapeurs-pompiers au SDIS de Blois suite à la demande de ma collègue pharmacienne Nathalie Tiphène pour assurer ses remplacements. Cela fait maintenant 5 ans. J’ai découvert un univers qui m’était totalement inconnu, une autre forme de service à la personne.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?J’ai obtenu un BAC ES en 1997 à la suite duquel j’ai validé un DEUG de Géographie, une maîtrise professionnelle en aménagement du territoire et un DESS (actuel Master 2) en Cartographie et Développement Territorial en 2004. J’ai intégré le SDIS de Loir-et-Cher en janvier 2005 au service Prévision comme contractuelle, à la suite de quoi j’ai obtenu le concours de technicien territorial en 2008 et le concours d’ingénieur territorial en 2009. Je suis responsable du service Cartographie-SIG depuis août 2010, service comprenant deux agents en plus de moi-même.

Quelles sont vos missions au sein du SDIS 41 ?Je suis principalement chargée de la gestion et de l’administration du Système d’Information Géographique (SIG) du SDIS. Ce logiciel a deux principales vocations : outil d’assistance et de visualisation pour le CTA-CODIS et dans les centres par la Gestion Individuelle, et outil d’aide à la décision pour les projets de service au sein du Pôle Opérationnel. Ainsi, je veille à maintenir une exhaustivité maximale des données et informations

contenues dans le logiciel pour le bon fonctionnement des services utilisateurs (depuis 2016, le logiciel d’alerte START (CTA-CODIS) notamment, utilise les données de lieux présentes dans le SIG). Je supervise également la réalisation des plans ETARE en étroite collaboration avec le service Prévision. Enfin, je réalise toutes les demandes ponctuelles en matière de cartographie pour l’ensemble des services du SDIS.

Qu’est-ce-qui vous anime ?J’ai découvert le milieu sapeur-pompier et surtout l’apport de la cartographie et des Systèmes d’Information Géographiques dans ce domaine particulier lors de mon stage de DESS au SDIS de la Mayenne (53). J’y ai découvert une approche très concrète de l’utilisation des SIG pour la population, et j’ai ressenti l’envie et le besoin de continuer à travailler dans ce milieu dynamique que j’affectionne particulièrement. Je peux ainsi mettre à profit mes compétences et mes connaissances spécifiques au service de la protection des populations, motivation qui me suit depuis plus de 13 ans.

Aurélie PHILIPPOT - Chef du service cartographie - SIG

Fabienne DELEPLANQUE - Sapeur-pompier volontaire depuis 2013

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?J’ai obtenu mon diplôme d’état d’infirmière en 2001. Jusqu’en 2006, j’ai exercé en tant qu’infirmière au service d’urgence et UHTCD de jour et de nuit. De 2006 à 2014, j’ai intégré le Service SAMU-SMUR - déchocage de jour et de nuit.Depuis 2014, je suis Infirmière de classe normale au SSSM du SDIS 41. J’ai obtenu la spécialité Formateur de Formateur en novembre 2017.En parrallèle, je suis Infirmière Sapeur-Pompier Volontaire au CSP Blois-nord depuis novembre 2004. Au sein de l’UDSP, j’étais animatrice de la commission secourisme de 2014 à 2017. Je suis dans l’équipe pédagogique de l’UDSP41 en tant que formateur de formateur.

Dans quel centre êtes-vous affectée et y avez-vous une mission particulière ?Je suis affectée au SSSM du SDIS 41. Je réalise des visites d’aptitudes en collaboration avec les médecins (biométries). J’exerce également une activité de formation en collaboration avec le CFIS, encadre les futurs ISPV et des Etudiants Infirmiers. J’ai en charge la gestion du planning opérationnel pour les « ISP AGGLO » (24h/24h)

ainsi que la gestion et l’organisation des sacs du SSSM (péremptions), en collaboration avec la pharmacienne gérante.

Qu’est-ce-qui vous a donné envie de devenir sapeur-pompier professionnel ?J’ai été élevé par un ancien gendarme, qui m’a inculqué certaines valeurs que je retrouve chez les pompiers.J’étais Infirmière SMUR, et je souhaitais évoluer. Cadre à l’hôpital ne me permettait plus de faire des soins.Etre Infirmière Sapeur Professionnel me permet de pouvoir participer à toutes les missions du SSSM qui sont très diverses.

Sophie BEAUBOIS - Sapeur-pompier professionnel depuis 2014

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La formation à la lutte contre l’incendie évolue

Forum des métiers de la sécurité : les sapeurs-pompiers étaient au rendez-vousUn forum des métiers de la défense et de la sécurité a réuni les acteurs de la sécurité vendredi 18 et samedi 19 mai

dans la galerie commerciale du Centre Leclerc à Blois

La lutte contre l’incendie, activité emblématique des sapeurs-pompiers, représente un faible pourcentage de l’activité

opérationnelle des SDIS.Parmi ces quelques centaines d’interventions annuelles, beaucoup sont des interventions mineures demandant peu de technicité de la part des sapeurs-pompiers.D’autres sont potentiellement plus risquées et imposent que les personnels intervenant bénéficient, avant d’y être confrontés, d’une formation beaucoup plus technique leur permettant de maîtriser la lecture du feu, d’évaluer correctement les risques et d’appréhender les techniques de lance et de progression qui doivent être mises en œuvre.Depuis deux ans, le SDIS 41 s’appuie sur les structures de formation sur feu réel dont disposent les 5 autres SDIS de la région Centre - Val de Loire pour former ses chefs d’équipe.L’objectif principal de leur formation est l’amélioration de leurs compétences en matière d’incendie (lecture du feu et techniques de lance principalement).Dans un avenir proche et au-delà de ces formations de chef d’équipe, le SDIS 41 doit pouvoir offrir à chaque sapeur-pompier la possibilité de bénéficier de ce type de séquence de formation dans le cadre de formations initiales (équipiers et chef d’agrès tout engin notamment) ou de formations de maintien et de perfectionnement des acquis.Pour cela, le Centre de formation travaille, en partenariat avec ses homologues du SDIS 45, sur un projet mutualisé de caissons de formation permettant de visualiser les phénomènes thermiques et de mettre en œuvre les techniques de lance et de progression. Son implantation est envisagée sur une zone actuellement non exploitée du Centre de formation.Cette structure, qui n’a absolument pas vocation à remplacer les points feux dont dispose actuellement le CFIS et dont l’intérêt pédagogique est différent, impose que nous débutions dès maintenant la formation des futurs utilisateurs.Les deux premiers d’entre eux, l’Adjudant-chef David DESHORTIES et l’Adjudant David BARBOUX ont participé, avec des collègues des départements de l’Allier et de la Nièvre, à une formation incendie de niveau 3 (FIN 3), organisée par le SDIS du Cher sur leur site de formation de Saincoins.

Les objectifs visés par cette formation étaient les suivants :• actualiser et améliorer les connaissances des futurs formateurs

dans le domaine du système feu et des techniques de lance,• former les stagiaires à l’utilisation des outils pédagogiques

miniatures (bol à pyrolyse, boîte à feu, bangbox, …),• permettre à ces agents de connaître et maîtriser la mise en œuvre

du protocole d’utilisation des caissons afin d’assurer la sécurité des stagiaires et la pérennité des installations.

Après ces deux semaines de stage, nos deux premiers formateurs caissons, forts des connaissances et des techniques acquises, ont assuré l’encadrement des deux « journées caissons » réalisées au SDIS 18 et intégrées au contenu de chacune des trois sessions de formation de chef d’équipe organisées en novembre et décembre.Pour tous les personnels du CFIS investis dans l’amélioration des contenus des formations incendie, l’année 2017 aura été riche en enseignements, en échanges et en découverte de matériels.Nous espérons que 2018 sera également une année marquante avec l’aboutissement du projet de caissons mutualisés avec le SDIS 45 qui permettra à chaque sapeur-pompier de Loir-et-Cher de bénéficier d’une formation plus complète, plus adaptée et lui permettant d’intervenir plus sereinement, plus efficacement et surtout avec une sécurité accrue. E.C.

Parmi les acteurs de la sécurité, l’armée de terre, la gendarmerie, la police, l’armée de l’air et la marine étaient

également représentées.Les sapeurs-pompiers étaient présents avec un stand pour la promotion du volontariat. Les moniteurs de secourisme ont pu faire quelques démonstrations de gestes de premiers secours et faire manipuler le public.Ils ont également répondu aux questions des personnes qui souhaitaient obtenir des renseignements sur le recrutement des sapeurs-pompiers volontaires (SPV). Les plus jeunes ont été nombreux à s’intéresser à l’activité de jeune sapeur-pompier (JSP).Plusieurs d’entre eux ont souhaité laisser leurs coordonnées pour être contactés ultérieurement par le SDIS pour une éventuelle intégration en tant que SPV ou JSP. C.T.