kadodoProjet de solidarité franco-togolais mené par des étudiants,

pour le développement d'outils éducatifs et culturels au Togo.

AkoumapE >>>

>>> Tokpli

Du 11 juillet au 2 août 2015

Avec le soutien de l'associationCIVD – Paris 8

et avec le parrainage de l'associationÉtudiants & Développement

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1 Localisation precise, dates prevues du sejour

• Akoumapé est une ville située à 45 km de Lomé, la capitale du Togo.• Tokpli est une ville située à 95 km de Lomé et à 60 km d'Akoumapé.

Le séjour est prévu du 11 juillet au 2 août 2015. La durée du séjour est de 23 jours. Nous prévoyons 13 jours pour réaliser nos projets et nous nous réservons 1 journée supplémentaire dans l'éventualité ou nous serions en retard, soit 14 jours consacrées à l'action.

Point A : Akoumapé, Point B : Tokpli

2 l'association porteuse du projet 

1) Présenter l’association porteuse du projet

Le CIVD, Centre Interculturel de Vincennes à St-Denis, est une association étudiante née en 1984 à la suite d’un festival interculturel organisé à l’Université de Paris 8. Depuis, l'association a développé diverses activités :11

• Festivals annuels (théâtre, concerts, cuisines du monde, exposition photo, vidéo, conférences-débats...) ;

• Projets d’échanges culturels et solidarité internationale ;• Appui aux initiatives étudiantes ;• L'édition de publications.

CIVD - Centre Interculturel de l’Université Paris 8Université Paris 8 - Bâtiment C - Salle E03

2 rue de la liberté - 93200 St-Deniscivd2000@yahoo.fr - Tel : 01.49.40.65.80

2) Quel a été son rôle dans l’élaboration du projet ? Comment l’association considère-t-elle son rôle par rapport aux jeunes et par rapport aux partenaires togolais ?

Le CIVD, fort des relations existantes à travers ces précédents projets, a permis l'instauration d'un lien durable entre le Comité Villageois de Développement (CVD) d’Akoumapé et les étudiants de Paris 8. Le CIVD a également mis à disposition au groupe de travail un local pour les réunions, des ordinateurs pour le travail de rédaction et un accès à internet.

Enfin, le CIVD, qui organise chaque année un festival sur le thème de l'interculturalité, a proposé un stand au projet Kadodo pour permettre au groupe de financer en partie son projet au Togo.

Grâce aux anciens projets au Togo que le CIVD a pu soutenir, l'association a pu créer un lien entre le CVD d'Akoumapé et le CIVD. Ainsi le CIVD tente dans tous ses projets de jouer un rôle fédérateur, de cohésion du groupe. Car ce qui ressort à chaque fois de tels échanges, c'est l'utilité du mélange des cultures, pour en apprendre plus sur soi même et sur les autres.

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3) Pourquoi l’association a-t-elle choisi de réaliser une action de solidarité internationale ?

Dans un premier temps, le CIVD est un partenaire « naturel » pour le projet Kadodo car au-delà de l'appui aux diverses initiatives étudiantes de Paris 8, cette association soutien depuis plus de 30 ans les projets à vocation d'échange culturel élaborés par les étudiants de l'Université.

Dans une université qui compte près de 80 nationalités différentes, en 30 ans, les idées de projets se sont multipliées et les propositions de projets venant d’étudiants étrangers ont incités l'association à se lancer dans la solidarité internationale.

Se refusant à vouloir résoudre les problèmes des « plus pauvres », encore moins de les éduquer, l’aspect d'échange de savoirs, de développement de l’esprit citoyen, de confrontation de mode de vie et de pensée sont les principales caractéristiques de l'engagement du CIVD.

4) Quelles sont les autres actions de solidarité internationale réalisées auparavant ?

Dans le cadre des activités autours d’échanges culturels et de solidarité internationale, le CIVD à soutenu depuis 2002 un certain nombre de projet :

• 2002 : le CIVD a réalisé un projet d’échange culturel avec une école associative à Dakar au Sénégal qui s’occupe des enfants des rues. Le CIVD a collecté une dizaine d’ordinateurs pour organiser une initiation à l’informatique avec les élèves de cette école. Le CIVD a aussi créé un atelier de prévention contre le SIDA.

• 2004 : un français, une bulgare, un algérien et une antillaise membres du CIVD sont partis en Bulgarie, en vue de développer des activités interculturelles avec les jeunes bulgares. Le but étant de bousculer les représentations et les stéréotypes véhiculés sur ces cultures.

• 2005 : réhabilitation d'un local dans une école de Daroumousty au Sénégal pour y abriter une bibliothèque avec un groupe d'étudiant de Paris 8.

• Enfin notons quelques séjours organisés au Togo dans la même logique d’échange culturel à Akoumapé en 2008 « Bouillon de cultures », en 2010 « Bouillon de cultures 2 », en 2012 « Cultures Gododo », à Kouvé en 2013 « Enu Mama Cultura » autour du reboisement du village et du développement et de nouveau à Akoumapé en 2014 avec « Dekonou-Partage ».

5) Quels enseignements en ont été tirés ?

Au-delà de l'importance du travail en collaboration avec une structure locale et l'engagement des jeunes dans des actions de solidarité internationales, l'un des enseignement les plus important que nous ayons appris sur le terrain est qu'une action doit être pérenne dans le temps. Cela est difficile et représente beaucoup de travail mais cela est primordial. Il est nécessaire de garder à l'esprit que nous devons réaliser un projet durable qui servira plusieurs années. A Akoumapé, l'autonomie est désormais à porté de main avec ce projet. A Tokpli, ce projet propose de répondre à de nouveaux défis qui feront participer les populations locales, l'objectif étant de créer des installations qui durent dans le temps.

6) Qui a rédigé le projet ?

Le projet a été rédigé par les deux « anciens » de Dékonou-Partage : Valentine et Aurélien. En plus d'apporter des idées nouvelles, l'ensemble du groupe a été la source de corrections et de précisions. Nous pouvons donc dire que ce projet émane de l'ensemble de l'équipe franco-togolaise. Ce que vous lisez à ensuite été validé par l'association porteuse avant d'être présenté au parrain, qui l'a lui-même validé avant de vous être présenté.

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3 nos partenaires en france

1) Qui a parrainé le projet, quel est son lien avec l’association porteuse du projet, quel a été son rôle précis dans l’action ?

C'est l'association Étudiants et Développement a parrainé le projet. De leur part, nous avons eu beaucoup de conseils et une expertise précise concernant notre dossier : ce qui était à modifier, ce qui était réalisable ou non. De plus, nous avons eu une aide précieuse concernant le budget.

Depuis de nombreuses années le réseau Étudiants et Développement aide l'association grâce aux formations et ateliers à thèmes qu'elle organise. Dans cette action précise, on peut dire que le mot « parrain » correspond totalement au rôle d'Étudiants et Développement, en nous ouvrant les yeux sur ce qui est réalisable ou trop ambitieux, le projet n'en reste pas moins riche et mieux construit.

2) Quels autres partenaires en France vous ont appuyé dans l’élaboration de ce projet et dans sa réalisation ?

Le FSDIE de Paris 8 (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) nous a aussi conseillé dans l'élaboration de notre budget, partie qui est particulièrement longue à mettre en place puisqu'il faut pouvoir ensuite s'adapter aux budgets pré-établit des autres bailleurs de fonds.

L'AMAP nous a été d'une grande aide dans l'élaboration du projet en nous donnant beaucoup d'idées quant aux actions à mener pour pérenniser le projet (par ailleurs, plusieurs membres connaissent Akoumapé).

Nous avons également bénéficié de l'expertise et du regard de Diana Puyo, directrice des programmes de l'ONG Bibliothèques sans frontières et nous avons sollicité l'aide du Ministère des Affaires Étrangères via le dispositif « JSI » (jeunesse et solidarité international) auprès duquel nous espérons obtenir une subvention.

Enfin, nous avons demandé de soutien financier du conseil général des Hauts-de-Seine et du CROUS de Créteil dont dépend l'Université Paris 8.

4 nos partenaires au togo

Les CVD (Comité Villageois et Développement) d'Akoumapé et de Tokpli sont les partenaires togolais du projet Kadodo. Organismes informels (non constitués en association), le CVD d'Akoumapé a déjà travaillé avec des étudiants de France via l'association CIVD par le passé. Ce sera en revanche, une première expérience pour le CVD de Tokpli. Ces comités sont composés de toutes les personnes souhaitant s’investir pour le village. Souvent toutes les couches sociales y représentées, du chef aux notables en passant par les enseignants et les agriculteurs, etc.

Les chefs de village au Togo sont des acteurs très important dans la vie de la communauté. Une visite auprès d'eux est non seulement d'usage lors de projet tels que ceux-là, mais leurs soutiens est primordial. Pour Akoumapé, nous connaissons déjà les 5 chefs à qui nous rendons visite a chaque projet. A Tokpli, il se trouve que l'unique chef du village (unique, ce qui rend les choses plus simple aussi) est le beau-frère de deux de nos participants, Didier et Fabien Akakpo-Guétou. Le soutien et l'amitié de ce chef nous sont déjà acquis, ce qui nous permettra d'avoir des facilités en terme d'hébergement par exemple.

Enfin, nous avons aussi la chance de connaître une personnalité politique locale à Akoumapé. Il s'agit du Préfet de Vogan dont Akoumapé dépend. Après que nous lui ayons rendu visite lors du projet en 2014, ce dernier nous a assuré de son soutien et avait même participé à l’inauguration de notre bibliothèque disposant de panneaux solaires flambant neufs.

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Nous avons des contacts très réguliers avec nos amis togolais avec lesquels le CIVD a l'habitude de travailler et que Valentine et Aurélien ont déjà rencontré l'an dernier. Ce lien étroit avec les togolais permet de coordonner le projet sur le terrain avant l'arrivée des étudiants français du projet Kadodo et de prendre des décisions rapidement.

Originaire d'Akoumapé, nos collègues et amis togolais étudient ou vivent actuellement à Lomé mais se rendent régulièrement à Akoumapé et à Tokpli pour les prises de décision avec le CVD. Le contact est donc étroit et confiant et aucunes initiatives n'est prise avant une concertation au préalable avec les deux CVD.

L’apport des partenaires togolais d'un point de vu de valorisation local est évalué à 617 € pour 3 semaines.

5 Les participants

> Les jeunes

1) Quelle est la composition du groupe de jeunes ?

Dans une logique d'échange interculturel et fidèle à notre volonté de coopération sur le terrain, nous avons constitué une équipe mixte franco-togolaise. Ainsi, les deux nationalités sont représentés à parts égales. Les expertises de chacun seront donc égalisées, équitables.

Équipe française :

Participants Age Genre Situation actuelle

Valentine Mantel 20 ans F Étudiante en 3e année de licence (Information et communication)

Ophélie Ferreira 20 ans F Étudiante en 3e année de licence (Sociologie)

Bianca Rasoloharison 19 ans F Étudiante en 1ere année de licence (Musicologie)

Laly Rasoloharison 18 ans F Étudiante en 1ere année de licence (Musicologie)

Constance Cittone 18 ans F Lycéenne en classe de Terminale (Littéraire), étudiante à la rentréeÉquipe togolaise :

Participants Age Genre Situation actuelle

Didier Akakpo-Guétou 24 ans M Étudiant en économie-gestion

Jean-Léo Dzo-Gbema 22 ans M Étudiant en sociologie

Kokouvi Vovor-Degbe 24 ans M Étudiant en économie-gestion

Gustave Komlan-Aziagbede 22 ans M Étudiant en économie-gestion

Armonie Akpeli 24 ans F Étudiante en sociologie

2) Ont-ils déjà participé à une action de solidarité internationale ?

Hormis Aurélien et Valentine qui ont participé au projet Dekonou-Partage en 2014 au Togo grâce au CIVD, les autres participant français n'ont jamais participé à ce type de projet en dehors des frontières hexagonales.

Didier et Fabien sont des habitués aux projets franco-togolais. Ils suivent depuis longtemps le CIVD dans ses aventures togolaises et ont été d'une aide précieuse pour toutes les missions précédentes.

3) Quelle est leur connaissance des problématiques Nord-Sud ?

Les étudiants qui vont partir cette année au Togo et qui n'ont pas participé au projet de l'an dernier n'ont pas la prétention de tout connaître des problématiques Nord-Sud. Leurs connaissances sur ces sujets sont issues de leurs acquis théoriques. C'est également une opportunité de mettre en pratique ces acquis théoriques pour enrichir leurs points de vu et favoriser leurs ouvertures d'esprit. Ambitieux mais réalistes,

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ils ont conscience qu'il ne s'agit pas d'un voyage humanitaire, que ce voyage n'est pas destiné à changer le monde et de proposer des modèles. Leur volonté est d'échanger, de partager, de construire quelque chose de concret dans un pays du Sud.

Valentine et Aurélien ont déjà participé à un projet de solidarité au Togo et ont dès-lors la chance de connaître un aspect de ces problématiques qui mérite bien-sûr d'être enrichi.

4) Comment le groupe a-t-il été constitué ?

Satisfait du travail qu'ils ont accompli en 2014 dans le cadre du projet Dékonou-Partage, et souhaitant poursuivre l'aventure, Aurélien et Valentine ont décidé de monter ce projet en 2015 dans le but de terminer un travail commencé depuis longtemps à Akoumapé et de relever un défi : répondre positivement à une demande du chef du village de Tokpli.

Par le biais du CIVD, un appel à participation a été lancé. C'est par ce biais que Laly et Bianca ont été recruté. Motivées par ce type de projet, elles sont déterminées à le mener jusqu'au bout.

C'est parce qu'elle est dans la même filière que lui, qu'Ophélie a été recruté par Aurélien. Motivée et déterminée, elle a été séduite par le récit du projet Dékonou-Partage et souhaitait vivre une aventure similaire.

Notre dernière recrue, Constance, a entendu parler du projet Kadodo via la page facebook de l'association Zellidja, qui promeut le voyage chez les jeunes de 16 à 20 ans. Séduite par le projet, elle a contacté Aurélien, également lauréat Zellidja.

En limitant le nombre de participants, l'objectif est de mettre en place une équipe soudée, motivée et gérable aussi bien humainement que financièrement dans le cadre de la réalisation du projet.

5) Quelles sont les modalités d’implication des jeunes dans le projet : en quoi sont-ils acteurs ?

Issu entièrement de concertation commune, ce projet est une émanation de l'ensemble du groupe qui respecte les volontés de chacun tout en proposant un véritable projet de développement crédible et sérieux.

Lors d'une relecture commune de ce projet, nous avons demandé à chaque participants d’émettre une opinion et d'ajouter éventuellement des éléments dans ce projet, aussi bien d'un point de vu rédactionnel que dans l'élaboration. Que ce soit dans les travaux majeures du projet que dans les activités auprès des jeunes togolais, chacun a ainsi pu se positionner et acquérir ainsi une forte motivation.

De plus, l'ensemble des participants se voient attribuer une tâche précise dans l'acquisition de nos financement et chaque participants sera mobilisés dans les préparatifs et dans les actions à mener au retour pour les restitutions. Fidèle à l'esprit du groupe, la délégation des tâches respectera non seulement les sensibilités de chacun mais aussi les compétences et les savoir-faire de tous.

6) Quelles sont leurs motivations et leurs attentes par rapport au projet ?

Comme explicité ci-avant, c'est dans la mesure où les participants se sont appropriés et qu'il est issu d'une concertation commune que ce projet est une source de motivation. Nous pensons en effet qu'il est important que notre groupe trouve une motivation commune et individuelle en proposant et en réalisant.

Les attentes du groupe correspondent aux sensibilités de chacun individuellement. Mais nous pouvons dire, d'une manière générale et sur le plan personnel, que nous souhaitons vivre une aventure humaine, unique et qui nous marquera pour longtemps. L'apport en terme de qualités humaines est considérable. Mais bien-sûr, ce type d'expérience est également enrichissant d'un point de vu professionnel.

7) Quelles actions préalables sont envisagées pour faciliter l’inter connaissance et la cohésion du groupe ?

Pour faciliter l’inter connaissance et la cohésion du groupe, des événements en dehors du contexte du projet Togo ont été organisé jusqu'au mois de juillet afin de mieux se connaître et cerner les personnalités de chacun. En effet, nous pensons qu'établir une relation de confiance et amicale est un élément important afin de constituer une équipe qui sera aussi efficace que soudée sur le terrain. Ainsi, par exemple, nous nous sommes rendu dans un restaurant togolais parisien et un week-end a été organisé

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en Normandie pour mieux nous connaître.Concernant la préparation du projet, des réunions de travail sont aussi organisées régulièrement

(notamment via Skype) afin de faire des points réguliers sur l'avancement du projet. Des documents en ligne (avec Google docs) nous permettent à tous de travailler dès que nous en avons la possibilité dans nos emplois du temps respectifs. En parallèle, un « groupe » sur facebook a également été créé afin que tous les participants (au Togo comme en France) suivent « en temps réel » l'avancé des attributions de chacun et que tout le monde puisse avoir connaissance des actualités du projet de manière facile et rapide.

Aussi, toujours sur facebook, des liens vers des sites internet ou des articles de journaux parlant du Togo sont publiés pour que nous ayons une connaissance du pays dans son contexte social, politique et culturel de manière intuitive.

> Les encadrants

1) Quel est l’encadrement prévu pour le groupe ?

Participants Âge Sexe Situation actuelleEncadrant

de l'équipe...Expérience dans l'encadrementet la solidarité

Aurélien Devin 26 ans M- Étudiant en Sociologie- Assistant d'éducation en collège ZEP

France

- 10 ans d'expérience (dont un service civique) dans le milieu associatif en France et en particulier dans la gestion et le suivi de projets.- Lauréat Zellidja- Participant au projet Dekonou-Partage en 2014

FabienAkakpo-Guétou

33 ans M - Infirmier Togo

- De nombreux projets avec le CIVD- Travail actuellement sur un autre projet de solidarité axé sur la santé dans un village du centre du pays

6 La realisation de L'action 

Dans la continuité de ce qui a été fait par le passé, le projet Kadodo propose de conclure les projets de développement et de pérenniser définitivement les installations déjà existantes à Akoumapé et d'explorer ensuite un nouveau terrain à Tokpli, où tout est à faire.

Nous ne serons pas séparés sur la durée du projet. C'est tous ensemble, équipe française et togolaise, que nous nous rendrons sur notre deuxième terrain pour accomplir cette transition. En effet, nous passerons d'un village qui voit de nombreux projets être concrétisés depuis longtemps et un nouveau village dont les autorités locales ont sollicité notre intervention. L'idée est donc de quitter Akoumapé pour que Tokpli bénéficie à son tour de nos idées franco-togolaise et de nos projets dans le futur.

• A Akoumapé, finir le travail :

◦ Contractualiser les relations entre les partenaires de la bibliothèque : créée par les nombreux projets par le passé, nous souhaitons ajouter à notre bibliothèque un dernier outil qui à son importance : un cadre juridique solide qui lui permettra de pérenniser son existence.Le projet Kadodo sera le dernier que la bibliothèque d'Akoumapé verra œuvrer à son service. De ce fait, nous avons besoin de nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour que sa gestion se passe de manière optimale. L'une de nos préoccupations est l'entretien financier de la structure. Pour cela, nous voulons formaliser les rôles des partenaires togolais qui se sont engagés pour le financement de la bibliothèque. Ainsi, le collège et le lycée du village, qui se sont engagés à fournir un revenu au bibliothécaire se verront formaliser cet engagement avec un contrat dans lequel seront intégré le CIVD pour la France, le CVD d'Akoumapé, le préfet de Vogan et les chefs de village.

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◦ Mobiliser la population locale autour de sa bibliothèque : au-delà de la ressource financière indispensable, nous avons besoin de nous assurer d'une ressource humaine avant notre départ. Ainsi, nous allons créer des événements afin de mobiliser la population locale afin qu'elle s'approprie ce que nous avons créé pour elle et qu'elle entretienne son bien et qu'elle prenne le relais de notre passage à Akoumapé. Nous profiterons de cet objectif pour entretenir la bibliothèque (achats de livres de littérature africaine, peintures, réparations...)

◦ Créer une structure de soutien : nos participants togolais nous ont exprimé le désir de créer une association qui serait jumelle du CIVD au Togo afin de contrôler et de surveiller, sur le long terme, le bon fonctionnement de la bibliothèque et de ses partenaires.

◦ Créer un partenariat durable avec le collège d'Akoumapé : au-delà du lien qui existe et qui existera toujours entre le CIVD et Akoumapé, nous allons d'avantage développer les liens du village avec la France en créant un partenariat entre le collège d'Akoumapé et le collège Cervantès de Vernon (dans l'Eure). 6 enseignants français et 5 enseignants togolais sont déjà en communication et prévoient des échanges dans de nombreuses disciplines (français, anglais, histoire-géo et même mathématiques) mais attendent que cela soit formalisé cette année avec notre visite. Grâce à ces nouveaux partenariats, nous continuerons ainsi à avoir des liens avec Akoumapé sans y réaliser formellement des projets...

• A Tokpli, commencer un nouveau travail... :

◦ Un repérage pour des projets futurs. Les générations qui nous suivront et qui voudront réaliser des projets au Togo auront ainsi du pain culturel sur la planche. Ces futurs équipes bénéficieront de contacts que nous aurons noués sur place ainsi de facilités de réalisation grâce à ce que nous allons y découvrir (hébergement, transport, etc.) et à un état des lieux que nous aurons fait.En explorateurs, nous y repérerons les futurs projets en réalisant un état des lieux précis de la situation à Tokpli pour les missions futurs. Ainsi, nous allons réaliser de nombreuses études concernant la situation sociale (grâce à une équipe composée principalement d'étudiants en sociologie), l'état des installations électriques, l'accès à l'eau, aux soins, à l'éducation et planifier ce qui est prioritaire et éventuellement les coûts.L'idée étant que les futurs projets sachent quoi faire à Tokpli et connaissent déjà ce nouveau terrain avec une grande précision.

◦ Restaurer partiellement l'école. Ce que nous avons eu l'occasion de voir l'année dernière lorsque nous avons été à Tokpli durant une après-midi, c'est l'état de délabrement dans lequel est l'école. Nous avons constaté l'état d'urgence dans laquelle se trouve l'école et nous souhaiterions ainsi la restaurer partiellement en réparant des tables, certains murs qui tombent en ruines, en retapant le toit avec l'ajout de nouvelles tôles, etc... Tout est à faire. Nous allons ainsi nous confronter pour la première fois aux difficultés avec cet objectif ambitieux que nous allons préparer minutieusement avant de partir.

• Activités auprès des jeunes togolais : se réapproprier les lieux. Ce sont les « événements » que nous avons évoqués précédemment afin de mobiliser la population locale à Akoumapé autour de la bibliothèque et à Tokpli autour de l'école. Nous pensons, en effet, qu'un projet de développement en est un lorsque ce sont les populations locales qui prennent le relais du passage d'un « coup de pouce » dans le village. Créer ces activités, ces événements, permettra aux populations locales de s'approprier nos travaux et d'entretenir les sites à long terme. Ainsi, voici ce que nous prévoyons :◦ Activités autour de la lecture et de l'écriture : lecture de contes, concours de dictée,

découverte de livres piochés au hasard dans l'étagère « littérature africaine ».◦ Activités autour des arts plastiques et de la musique : nous allons mettre en place un

atelier de peinture artisanale. Les pigments utilisés seront créés avec des matériaux de récupération et des éléments naturels (sable, terre etc.). Nous réaliserons ainsi des pochoirs et autres toiles pour décorer l'école de Tokpli après avoir décoré la bibliothèque d'Akoumapé.Toujours avec des éléments de récupération, nous allons animer un atelier de percussions. Ce sera à ce stade un véritable échange interculturel dans le sens que des étudiants européens et africains échangeront ensemble autour des instruments à percussions.

◦ Activités sportives : avec les traditionnels tournois de football et de ping-pong.◦ Soirées-cinéma : nous viendrons avec plus de DVD cette fois-ci !◦ S'investir dans la bibliothèque : nous créons enfin cet atelier de discussions et de débat avec

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les adultes du village pour les inciter à s'engager pour que la bibliothèque vivent après notre passage.

Nous proposons ici un défi de taille. Passer d'un village à un autre. Nous le proposons car nous pensons en être capable. Nous le suggérons car nous pensons que les projets que nous allons mener sur place sont modestes et nous permettent de relever ce défi qu'est la transition. Ainsi, nous avons pour but de quitter Akoumapé après 7 ans de projets pour nous rendre à Tokpli où tout est à faire. Nous y croyons car nous sommes prêt, un regard vers le passé qui nous apprend bien des enseignements dans la manière de conduire ce type de projet, et un regard vers le futur pour que les projets que nous avons menés à Akoumapé résonnent désormais ailleurs, dans un village qui en a désormais davantage besoin. Cette transition est la suite logique de toutes ces années. L'échange interculturel, le mélange des idées et des regards restent, seul les lieux et les locaux changent.

Notre sécurité

Malgré l'enthousiasme de participer à un projet de solidarité, qui procure dès à présent un sentiment d'impatience, les participants au projet ont conscience qu'ils ne vont pas dans un pays qui présente les même caractéristiques sécuritaires et culturelles qu'en France. La prudence est primordiale tant au niveau sanitaire qu'au niveau de notre sécurité propre. Pour cela, nous consultons et nous consulterons avant notre départ les conseils du Ministère des affaires étrangères prodigués sur la rubrique « conseils aux voyageurs ».

Nous avons donc noté qu'outre une prudence naturelle dont nous ferons preuve. Nous éviterons autant que possible de circuler la nuit entre les grandes villes pour éviter les « coupeurs de route ». De même, nous n'utiliserons pas des « taxis-motos ». Nous savons également qu'il est préférable de ne pas arborer des signes ostentatoires de richesse. Enfin, nous nous garderons de prendre parti dans des débats ou conversations politiques.

Nous savons également que les plages à proximité de Lomé sont sujettes à de forts courants et qu'il convient d'être particulièrement prudent.

Dans ce projet, nous nous sommes également attaché à respecter les consignes du Ministère concernant les projets associatifs :

• « vérifier avant le départ et auprès des organismes compétents ainsi que de la section consulaire et du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade, la notoriété et la réputation de l’ONG ou du groupe ;

• s’enquérir auprès de l’ONG ou du groupe des conditions d’accueil, de transport, de nourriture et d’hébergement réservées à ses membres, hôtes ou invités ;

• s’enquérir de la présence au sein du groupe, d’un responsable chargé de superviser le séjour des bénévoles, leur programme, leur santé et leur rapatriement éventuel (pour lequel une assurance personnelle doit être souscrite)

• vérifier son état de santé, procéder aux vaccinations indispensables, se prémunir contre le paludisme ;

• disposer de ressources suffisantes pour le séjour ;• se vêtir de façon décente ;• si possible, ne pas partir seul(e). »

En plus de notre inscription individuelle sur le portail Ariane, nous nous ferons connaître dès notre arrivée à la section consulaire de l’Ambassade de France à Lomé et nous nous gardons l'éventualité de

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contacter la cellule d’accueil mise en place par "France Volontaires" si nous avons des interrogations sur place.

Enfin, concernant notre sécurité sanitaire, les participants adhérents à l'association CIVD bénéficierons d'une assurance rapatriement auprès de la compagnie MAIF, les autres participants ont prévu une assurance couvrant les rapatriement auprès d'autres compagnies. Le budgets pour effectuer les vaccins nécessaires avant le départ ont été programmé en plus d'une trousse de secours complète. Enfin, concernant le paludisme, nous prévoyons une protection individuelle.

7 Les suites de l'Action, la restitution

1) Quelles sont les modalités du suivi de l’action prévues avec le partenaire local ?

Nous envisageons de travailler avec les CVD d'Akoumapé et de Tokpli non seulement pendant le projet, mais également après notre départ pour nous assurer que nos actions seront utiles mais aussi entretenues par les partenaires locaux. Comme évoqué précédemment, les participants togolais vont créer une association locale, qui sera la jumelle du CIVD au Togo. Cette structure sera chargée de contrôler et de suivre les projets qui ont été mené à Akoumapé, bientôt à Tokpli et dans le futur.

2) Quelles sont les suites prévues avec les partenaires locaux : une autre action est-elle d’ores et déjà prévue, quand et pourquoi

Ainsi, nous allons demander aux CVD locaux de faire un bilan semestriel sur le fonctionnement de la bibliothèque pour Akoumapé et de l'état de nos travaux pour Tokpli.

Pour Akoumapé, ce sera la fin d'une aventure qui a commencé en 2008. Les projets futurs dans ce village ne nécessiteront pas de projets formels organisés sur le terrain par le CIVD mais prendront la forme de partenariats divers entre la France et le village. En revanche, pour Tokpli, les idées de projets sont déjà nombreuses et l'état des lieux que nous ferons sur place nous permettra de repérer les besoins pour le futur. De ce que nous savons pour le moment, c'est que l'électricité, l'accès à l'eau et l'école seraient des problématiques prioritaires.

3) L’accueil en France des partenaires togolais est-il envisagé ?

Compte-tenu de la complexité des démarches administratives pour faire venir les partenaires togolais, nous n’avons pas envisagé ce genre d’action. En réalité le vrai échange nous inviterait à le faire, mais nous sommes confronté aux limites de nos possibilités.

4) Comment est prévue la phase de bilan avec le groupe, à son retour ?

Nous avons prévu d'entretenir un cahier de bord commun au groupe qui relatera nos travaux et nos actions au quotidien au Togo. Ce carnet de bord sera entretenu chaque jour par un membre de l'équipe lors d'une réunion informelle de quelques dizaines de minutes. Ce document servira de mémoire collective du séjour et nous facilitera notre restitution au retour.

La véritable phase de bilan et de restitution sera prévue au mois d'octobre après la rentrée universitaire lors d'une réunion au CIVD. Avec le recul du voyage, elle n'en sera que plus pertinente : nous mettrons par écris les difficultés rencontrés, les choses que chacun à pu apprendre, ce que cette expérience a apporté à chacun. Du rapport moral et financier rédigé par chacun, s'accompagneront nos propres ressenties et témoignages. Fin 2015, notre restitution sera complétée par le bilan semestriel sur le fonctionnement de la bibliothèque et l'état de l'école de Tokpli que nous communiqueront les CVD.

Nous participerons, comme chaque année, au forum « Un Notre Monde » organisé par le Val-de-Marne, à la bibliothèque humaine organisé par le Bureau Information Jeunesse de Colombes, dans les Hauts-de-Seine ainsi qu'au forum des associations de Paris 8 où nous tiendrons un stand pour échanger avec les étudiant à propos de notre projet. Toujours à Paris 8, une exposition de nos photos sera prévue en Novembre 2015 à la bibliothèque universitaire. Enfin, nous serons présent au festival du CIVD en 2016 pour partager cette expérience avec d’autres étudiants, faire connaître les partenaires qui nous ont aidés et, nous l'espérons, recueillir de nouveaux financements pour un futur projet. Durant tous ces événements, notre

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projet et nos partenaires seront mis à l'honneur.Bien-sûr, nous resterons disponible pour tout autre activité qui nous seront proposées par nos

partenaires en échange de leur soutien.

5) Quels sont les moyens techniques prévus pour cette phase ?

Nos restitutions nécessiteront l'impression de photos, la réalisation de panneaux d'exposition, la tenue de stands et la réalisation de rapports. Tous ces éléments ne devraient poser aucuns problèmes à notre équipe dans la mesure où certains sont déjà habitués à ce type d'exercice.

6) Quels sont les objectifs assignés à cette phase de restitution, qu’en attend l’association et qu’en attendent les jeunes ?

Le CIVD, fidèle à son credo sur l’échange culturel espère faire partager cette expérience à d’autres jeunes, à travers photos, projection-vidéo, rencontre-débat, pour parler de la problématique Nord-Sud, de l'importance de la solidarité internationale et du sens de l'engagement. Le but principal est de créer un moment réflexion sur le sujet, et d’échanger l’expérience vécue avec d’autres jeunes.

7) Une phase de bilan, restitution avec/par le groupe togolais est-elle prévue ?

Grâce aux bilans semestriels que nous fourniront les CVD locaux sur nos actions, nous aurons l'occasion de faire un bilan à moyen terme fin 2015. Ce bilan servira non seulement à prévoir un autre projet pour l'été 2016 à Tokpli mais il servira aussi à compléter notre restitution.

Notre cagnotte leetchi !

Ou sur : http://lc.cx/Z5nh

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