dossier de presse imcas - pb communication - février 2012
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Dossier de presse du congrés international de la chirurgie esthétique : IMCAS 2012, tenu du 26 au 29 Janvier 2012.TRANSCRIPT
Bureau de presse IMCAS : Patricia Bénitah -‐ PB Communication 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly sur Seine – Tel : 01 47 31 11 06-‐ Mail : [email protected]
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DOSSIER DE PRESSE
Vendredi 27 Janvier 2012
DOSSIER DE PRESSE Janvier 2012
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IMCAS PARIS 2012 – 14e Congrès annuel, du 26 au 29 janvier Congrès européen leader dédié aux chirurgiens plasticiens, aux dermatologues, et aux différents experts de l’esthétique médicale et chirurgicale, l’IMCAS est devenu en 14 ans l’un des plus importants rendez-‐vous mondiaux de la profession. C'est aujourd'hui un congrès institutionnel d'enseignement post-‐universitaire, heureux de travailler en concertation avec plusieurs sociétés savantes telles la SOFCEP (Société Française des Chirurgiens Esthéticiens Plasticiens), l'ESLD (European Society for Laser Dermatology) et l'ASDS (American Society for Dermatologic Surgery). Cette manifestation reçoit chaque année plus de 4 000 participants en provenance de 60 pays. Le docteur Benjamin ASCHER, Chirurgien plasticien, directeur scientifique des congrès IMCAS. Les docteurs Olivier GERBAULT, David J.GOLDBERG, Anne LE PILLOUERT PROST, Bernard MOLE et Bernard ROSSI coordinateurs et secrétaires scientifiques du Congrès.
IMCAS 2012 : sentinelle de la cosméto et matério vigilance
En 2012, l’IMCAS vous convie à un programme particulièrement novateur, loin des avis consensuels, dont le mot clef sera "controverse". Bon nombre d'interventions seront centrées sur le sujet des complications et des techniques permettant de les prévenir, d'autres auront pour thématique la question des alertes en cosméto-‐ et materio vigilance, et seront communiqués et commentés les résultats d'un sondage mondial sur les complications des injectables et leur prévention. Le programme proposera également des analyses comparatives et objectives des produits (Acides hyaluroniques, toxines, Laser CO2, Implants mammaires), loin des arguments des firmes... Bien sûr l'IMCAS ne serait pas l'IMCAS sans l’Industrie Tribune, premier Observatoire économique mondial du marché de l'esthétique médicale, et ses manifestations dédiées à l'innovation qui, succès des premières éditions de 2011 oblige, vont créer l’événement : La NUIT des IMCAS AWARDS et l’IMCAS Business INCUBATOR. "La Nuit des IMCAS Awards" récompensera les meilleures études cliniques de l'année, soumises anonymement à un jury totalement indépendant, tandis que l'IMCAS Incubateur permettra à tout praticien, jeune ou expérimenté de présenter ses idées à l'industrie de manière professionnelle. Pour en savoir plus cliquez sur :
LA NUIT DES IMCAS AWARDS IMCAS INCUBATEURS
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SOMMAIRE
Rajeunissement du visage et du cou Les traitements validés et ceux qui doivent encore faire leurs preuves : les tops et les flops
Garder un visage jeune en intervenant sur des zones clés : la vallée des larmes et les pommettes : chirurgie ou produits de comblement (volumateurs).
Philippe KESTEMONT – Chirurgien cervico-‐facial, France L’acide hyaluronique : lifter, volumiser, bloquer. Les principaux produits de marché : comparaison des caractéristiques liées à chaque fabricant, ses atouts et ses limites.
Ce que nous réserve la toxine botulique, demain… Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France
Lifting : injectables ou chirurgie ? Lifting du cou : focus sur les méthodes non-‐invasives. Bajoues : comment maintenir le résultat dans le temps.
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France
Comment prévenir les effets secondaires liés à l’injection de produits de comblement ?
Michel ROUIF -‐ Chirurgien plasticien, France Pierre NICOLAU -‐ Chirurgien plasticien, France
Laser CO2 ablatif mode fractionnel et IPL : des résultats validés et éprouvés : best-‐of comparatif.
Anne LE PILLOUER PROST – Dermatologue, France
La Radiofréquence : effet tenseur et coup d’éclat… ses atouts et ses limites ? Jean Michel MAZER -‐ Dermatologue, France
La sécurisation des traitements par Lasers, lumières et radiofréquences… les bons protocoles et les compétences requises pour prévenir les éventuels effets secondaires Anne LE PILLOUER PROST – Dermatologue, France
Bernard ROSSI – Dermatologue, France
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Le corps remodelé en 2012 Les précautions et boucliers de sécurité mis en place par la profession
En raison de l’actualité, une communication officielle de l’IMCAS et du Syndicat National de Chirurgie Plastique, Reconstructive
et Esthétique sera faite au sujet de l’affaire des prothèses PIP
Lipolyse : une approche clinique et légale des techniques réellement efficientes, des techniques autorisées et des autres, suite à la suspension du décret sur les méthodes de Lipolyse.
Bernard MOLE -‐ Chirurgien plasticien, France
L'injection de graisse : atouts et limites comparée à la pose d’un corps étranger (Lipofilling, greffes de graisse) Les cellules souches : la panacée de l’éternelle jeunesse ?
Bernard MOLE -‐ Chirurgien plasticien, France Ali MOJALLAL – Chirurgien plasticien, France
Avoir de belles fesses : leur donner du volume et les rajeunir, une chirurgie désormais courante.
Raul GONZALEZ – Chirurgien plasticien, Brésil
Les Matrices dermiques acellulaires (les M.D.A) : une révolution en chirurgie esthétique.
Olivier GERBAULT – Chirurgien plasticien, France LED, un choix irrationnel pour un effet éphémère ?
Hugues CARTIER – Dermatologue, France Cosméto-‐vigilance et matério-‐vigilance : la profession se mobilise et crée ses propres cellules de vigilance dans un objectif de sécurisation maximum vis à vis des patients.
Michel ROUIF – Chirurgien plasticien, France Martine BASPEYRAS – Dermatologue, France
PIP crise sanitaire internationale: position de l’IMCAS et du Syndicat
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France, Directeur Scientifique des congrès IMCAS Olivier GERBAULT – Chirurgien plasticien, France
Bernard MOLE – Chirurgien plasticien, France Bruno ALFANDARI -‐ Chirurgien plasticien, France
Président du Syndicat National de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthétique
L’imagerie et l’exploration des seins a atteint un niveau de sophistication tel, qu’elle peut garantir une qualité et une définition d’image fiable et sécurisée surtout dans le cas d’implants mammaires.
Sébastien GARSON – Chirurgien plasticien, France Conclusion L’IMCAS, c’est aussi le laboratoire des innovations avec l’IMCAS Business Incubator et l’IMCAS AWARDS.
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France, Directeur Scientifique des congrès IMCAS
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Garder la Jeunesse de son visage en intervenant sur des zones clés, la vallée des larmes et les pommettes : Chirurgie ou produits de comblement ?
Philippe KESTEMONT-‐ Chirurgien cervico-‐facial, France Les concepts actuels du rajeunissement du visage intègrent systématiquement la notion de « Volumétrie ». Il est acquis dans l’analyse du vieillissement de la face que la détente des tissus et la ptôse des structures cutanéo-‐musculaires ne sont qu’un des éléments à corriger. La migration du tissu graisseux au cours du temps, modifie les reliefs du visage ; on admet le rôle primordial des muscles peauciers, dits « muscles d’expression », dans cette répartition disharmonieuse des volumes, par une action répétée, en diaphragme, au niveau de la région centro-‐faciale, (autour des yeux, du nez, de la bouche). La pommette de l’enfant, ou de l’adolescent, est en position haute, donnant l’illusion que la paupière inférieure est très courte. La projection de cette région « malaire » est surtout le fait d’un épaississement graisseux particulièrement important, posé sur une base osseuse, qui elle sera plus stable dans le temps. Cette « graisse malaire » migre schématiquement vers le bas, et se sépare en deux, en diagonale à partir du cerne, pour former la « vallée des larmes ». Cette modification des reliefs diminue l’aspect juvénile du regard, en définissant des creux, des zones d’ombre, qui donnent un aspect « fatigué » classiquement décrit par nos patients. Si l’on admet que cette notion de volume doit être restaurée, et que l’on cherche à diminuer l’action néfaste des muscles peauciers de la région, une question se pose alors logiquement : les produits injectables, « volumateurs et toxine botulique », peuvent-‐ils remplacer la chirurgie dans cette région ? Il est aujourd’hui indéniable que le premier traitement à proposer dans ce type de rajeunissement est « médical » ! Dans une grande majorité de nos patientes qui voient se former une vallée de larmes sous leurs paupières inférieures, ou qui manquent de « pommettes », l’association « Toxine Botulique – Acide Hyaluronique » est devenue le traitement de référence : il est progressif, réversible, sécurisant, efficace et surtout « dose/dépendant ». Cela veut dire qu’à chaque personne, à chaque visage correspond une dose efficace de toxine botulique, et un nombre de seringues d’acide hyaluronique, pour l’obtention d’un résultat qui sera jugé naturel par la patiente elle même. La simplicité de ces traitements proposés « au cabinet », et leur efficacité, relèguent la chirurgie aux cas plus avancés, avec des déformations palpébrales liées à l’âge, nécessitant une blépharoplastie, voire un lifting malaire vertical, associé à une auto-‐transplantation de graisse, appelée « lipofilling » Le caractère plus « durable » de la chirurgie est un élément à prendre en compte, mais l’immobilisation et le contexte opératoire font souvent choisir l’option de la simplicité et de la reproductibilité du résultat par ces nouveaux procédés injectables.
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L’acide hyaluronique : lifter, volumiser, bloquer
Les principaux produits de marché : comparaison des caractéristiques liées à chaque fabricant, ses atouts et ses limites
Ce que nous réserve la toxine botulique, demain…
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France Acide Hyaluronique : lifter, volumiser, bloquer Que peuvent faire les fillers? Les fillers, principalement les acides hyaluroniques, sont:
• soit des injectables, d'épaisseur modérée, pour le comblement des rides • soit des injectables plus épais pour donner du volume (volumiser)
Ils peuvent:
Ø stopper modérément ou ralentir le glissement de la peau et des muscles: en effet il existe 3 zones du visage situées en avant, où les tissus, qui glissent vers le bas, basculent en formant des sillons : sillons naso génien (entre le nez et la lèvre), plis d'amertume (entre la lèvre et le menton), encoche mandibulaire (entre menton et ovale). Un volumateur bien placé en avant de ces sillons, peut lutter contre le glissement dans une certaine mesure.
Ø Volumiser les creux: les volumateurs vont alors agir pleinement dans des zones situées au milieu du visage: vallée des
larmes, tempes, cernes, creux orbitaire, et également pommettes et nez. Elle consiste à recréer les volumes et les contours perdus ou manquants.
Ø Il faut proscrire 2 excès qui aboutissent à des caricatures: les visages « ballonisés », les visages triangulaires qui deviennent "carrés". Si la graisse reste l'un des meilleurs implants, les volumateurs présentent de nombreux avantages, à savoir : pas de passage au bloc opératoire, pas de zones de prélèvement, injection indolore par anesthésie locale ou par crème, peu d’œdèmes et de bleus, surtout grâce à l'emploi quasi systématique des micro canules souples à bout mousse.
Ø Lifter modérément la ptose: les fillers peuvent remonter modérément certains endroits situés à l'arrière du visage, qui
ont glissé vers le bas : le sourcil externe, la tempe, la joue et le début de bajoue ; et également la pointe du nez. Mais quand une réelle descente des tissus s'est produite : regard tombant, vraie bajoue, l'injection ne peut rien isolément. Elle peut masquer la bajoue sans la traiter réellement. Seul un lifting (ou si le patient n'est pas prêt, des fils crantés) peuvent produire la remontée et donc le rafraichissement recherché. Si l'on injecte trop c'est l'effet ballon.
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Lifting : injectables ou chirurgie ?
Lifting du cou : focus sur les méthodes non -‐ invasives Bajoues : comment maintenir le résultat dans le temps
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France Lifting : injectables ou chirurgie ?
Ø L'évolution du lifting chirurgical : que ce soit pour le haut ou la bas du visage, les bras ou les cuisses, le lifting est devenu moins global, moins invasif. On décolle moins les tissus, les gestes sont plus concentrés, plus durables, plus dissimulés, les cicatrices plus courtes. Un lifting réussit c'est un lifting qui ne fait pas "lifté" ou "tiré", c'est un lifting naturel.
Ø Les volumateurs : Ø Si la graisse reste l’un des meilleurs volumateurs, les acides hyaluroniques présentent de nombreux avantages ; les
micro canules mousses améliorent encore ce confort. Mais le lipofilling (injection de graisse) est de plus en plus développé, avec une nouvelle tendance : celle d’injecter superficiellement la graisse, ce qui améliore la texture de la peau.
-‐ Attention aux excès qui produisent des visages « ballonisés »
Ø Pour un traitement global: Ø Quand la chirurgie n'est pas nécessaire ou pas souhaitée : toxine botulique, fillers, radio fréquence et lasers doux
produisent un effet global très performant. Ø Quand la chirurgie est nécessaire : regard tombant ou vrai bas joues : le lifting est la solution. Ø Associées au lifting, les injections, les lasers en surface vont diminuer le coté invasif de cette chirurgie, à l'heure où les
patients désirent des traitements actifs mais peu invalidant. En fait la révolution tient au fait d'agir par étapes : on choisit d'abord un traitement réellement actif mais le moins invasif possible. Si une chirurgie est décidée, elle s'intègre dans un plan thérapeutique :
• préparer par la toxine botulique, et les fillers • lifter au bon moment, en associant les fillers ou la graisse • entretenir et maintenir par les fillers et la toxine, pour éviter, ce qui est tout à fait possible, un deuxième
lifting. Loin de s'opposer entre eux les traitements s'optimisent, il suffit de choisir le bon plan et le bon moment. Les fillers et la toxine peuvent permettre de faire reculer certaines chirurgies (comme les liftings du tiers supérieur du visage). Les ont-‐elles remplacées ? Non, mais ils en optimisent les résultats tant immédiats qu'à distance. Et dans la plus part des cas, ils peuvent produire à eux seuls un ralentissement, voir une véritable prévention du vieillissement.
Ce que nous réservent la toxine botulique pour demain :
3 toxines existent en Europe et sont performantes et fiables ; ailleurs les toxines Chinoises et Coréennes, et la toxine américaine sont également utilisées. Les nouveautés :
-‐ une toxine employée en crème : le Revance (de Californie) sera opérationnelle en 2013. Il s’agit d’une vraie « crème médicament « qui n’a rien à voir avec des crèmes cosmétiques « magiques « et en faite inactives , avec des noms en OX (Bosuelox, retinox…) juste pour faire rêver.
-‐ l’acide hyaluronique mélangé immédiatement à de très faibles quantités de toxine peut être injecté superficiellement dans des régions jusqu’alors contre-‐indiquées pour la toxine, comme les pommettes et les joues.
-‐ le cryoneuro-‐modulateur réalise une réfrigération du nerf du front qui produit un effet durable « botox like ». Son lancement est prévu en Septembre 2012.
-‐ les toxines semblent gardées une croissance importante, aux alentours de 10% en Europe jusqu’en 2016.
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Focus sur : cou et bajoues les méthodes douces Radiofréquence, injections d’acide hyaluronique dans les rides horizontales, traitement des cordes musculaires verticales par la toxine peuvent produire des résultats partiels mais durables s’ils sont répétés régulièrement, mais :
-‐ s’il existe un amas graisseux réel : seule la lipoaspiration peut le traiter, les injections de désoxicholate pourront être un bon traitement pour les petits amas d'ici un an.
-‐ s’il existe un vrai relâchement de la peau et des muscles, le lifting du cou est la bonne solution. Les fils crantés ne traitent pas le cou, mais uniquement le bas du visage et ce pour deux ans au maximum.
-‐ Le lifting du cou inclus systématiquement l’ovale : la remise en tension du cou par lifting est toujours associée à une remontée harmonieuse de l’ovale. C’est la même unité qu’il faut traiter pour avoir un résultat naturel. Quand l’ovale manque de définition, le lipofilling renforce nettement les contours et donc le résultat.
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Comment prévenir les effets secondaires liés à l’injection de produits de comblement ? Michel ROUIF – Chirurgien plasticien, France
Pierre NICOLAU-‐ Chirurgien plasticien, France
La prévention repose sur la compréhension des risques. Ils ne sont pas tous évitables, mais leur survenue peut être limitée. La conjonction d’une bonne pratique médicale et d’une collaboration de la patiente constitue une garantie de qualité.
Le Rôle du praticien
La prévention des complications peut être améliorée en consultant des praticiens habitués à ces pratiques qui paraissent pourtant simples à première vue. Une formation sérieuse des praticiens est essentielle.
La connaissance de l’anatomie de la face permet de bien comprendre les mécanismes qui aboutissent aux rides de la face mais aussi les risques liés aux injections dans certaines localisations délicates comme la région inter sourcilière, les lèvres ou les cernes. Les propositions de traitement s’articulent comme toujours sur l’équilibre bénéfices/risques considérant éventuellement d’autres techniques en particulier chirurgicales.
La connaissance des techniques d’injection doit permettre de choisir le produit de comblement le mieux adapté. Le choix du produit, résorbable ou permanent, sa viscosité, sa réticulation doivent être fonction des localisations à traiter, de l’épaisseur cutanée ou de l’effet recherché soit de comblement de la ride soit volumateur.
Le choix d’aiguilles ou de micro canules, un meilleur confort pour la patiente (anesthésie locale, crème anesthésiante, produit de comblement associé à de la lidocaine), une méthodologie rigoureuse avec des photographies, une asepsie bien adaptée, la chorégraphie de l’injection (rythme, direction), l’usage éventuellement de loupe, des recommandations de soins post opératoires sont autant de précautions permettant d’éviter certaines complications ou imperfections de traitement.
Enfin l’interrogatoire de la patiente, précisant sa demande, nécessite de prendre le temps à chaque fois pour refaire le point sur ses attentes.
Le rôle de la patiente
Les patientes doivent comprendre qu'elles ont un rôle majeur à jouer dans cette prévention.
Concernant les risques médicaux, elles doivent comprendre l'importance de bien signaler toutes les maladies dont elles pourraient souffrir, y compris et surtout les allergies, les maladies auto immunes (thyroïde, lupus, polyarthrite, etc…), toutes pathologies qui pourraient pourtant leur sembler sans grand rapport avec un soin apparemment anodin.
Les traitements qu'elles pourraient prendre, même ceux qui semblent si banals, comme l'aspirine ou les anti-‐inflammatoires, peuvent provoquer des complications sérieuses: hémorragies, hématomes.
Les injections antérieures peuvent déclencher des réactions inflammatoires majeures, notamment avec certains produits non résorbables. Une nouvelle injection au même endroit, même avec un produit très sûr, se traduira par des phénomènes parfois incontrôlables.
Il est donc indispensable que les patientes sachent très exactement quel produit leur a été injecté. C'est d'ailleurs pour cela que chaque seringue est fournie avec des étiquettes permettant d'identifier le produit utilisé. Il est indispensable que les patientes demandent qu'une de ces étiquettes leur soit remise, idéalement collée dans un carnet qu'elle présentera à chaque médecin, pour éviter tout risque. Ce « passeport esthétique » assurera en plus du dossier médical un élément de traçabilité supplémentaire en cas de complication.
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Laser CO2 ablatif mode fractionnel et IPL : des résultats validés et éprouvés : best-‐of comparatif
Anne LE PILLOUER PROST – Dermatologue, France IPL et rajeunissement
• Résultats « éprouvés » -‐ 12-‐13 voire 15 ans de recul -‐ Composantes superficielles de l’héliodermie
• Teint • Taches et vaisseaux
-‐ Résultats objectifs, visibles, reproductibles -‐ Peu d’échec: taches trop claires, appareil pas assez puissant pour le vasculaire -‐ Effets secondaires maîtrisables, brefs et maquillables: taches plus foncées et croûtelles, œdème, érythème
quelques heures à quelques jours /paramètres utilisés, nombre de séances
• Résultats « éprouvés » -‐ Limites : Pas d’effet prouvé de « remodelage collagénique »
Œdème transitoire, pas de diminution des rides Histologies : contradictoires
-‐ Coût : 120-‐150 euros/séance; 1 à 4 séances espacées de 3-‐4 semaines
CO2 mode fractionné et rajeunissement
• Résultats « éprouvés » -‐ 6-‐7 ans de recul -‐ Amélioration globale autour de 30-‐40%
• Tous les composants : teints, taches, texture, rides, laxité -‐ Résultats visibles, objectifs, reproductibles -‐ Peu d’échec: tabagisme important -‐ Effets secondaires maîtrisables / fonction paramètres utilisés : érythème et œdème (2-‐4-‐5j) puis microcroûtes et
aspect « bronzé » et desquamation (3-‐4 j), généralement maquillables au 3ème jour. -‐ Traitements personnalisés -‐ Coût: 350-‐800 euros/séance; 1 à 3 séances.
Traitements personnalisés
Densité micro points Effets en surface Energie / MAZ Profondeur variable
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« Gamme » possible de traitements - Effet « peeling » / Taches, teint : densité élevée, faible énergie/MAZ. - Texture, ridules : densité moyenne, énergie moyenne. - Relissage fractionnel ablatif profond / Laxité, rides: densité et énergie élevées. - Toujours sécuritaires (îlots de peau saine pour cicatrisation et défense anti-‐infectieuse). - Plus ou moins d’éviction sociale.
Lequel choisir ?
Au-‐delà : Laser CO2 « traditionnel »! Ne pas oublier +++ Bien maîtrisé, préparé et suivi : complications
Exceptionnelles (hypochromies) Améliorations constantes supérieures 60-‐70% : texture,
Laxité, rides profondes Visage uniquement Pansements car écoulements…3 jours puis vaseline Eviction sociale : 10-‐12 jours.
Teint, taches, couperose IPL possibles
Souhait / texture, rides, laxité IPL insuffisantes
Laser CO2 mode fractionné 1 ou 2 séances
Amélioration de tous les paramètres vieillissement superficiel et profond
Teint, taches Rides et texture, pores dilatés
Laxité
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La Radiofréquence : effet tenseur et coup d’éclat… ses atouts et ses limites ?
Jean Michel MAZER – Dermatologue, France L’utilisation des radiofréquences en médecine n’est pas récente : les techniques d’électrocoagulation, (« bistouri électrique ») et d’épilation électrique sont des radiofréquences… Mais elles se multiplient en médecine esthétique, devenant plus sophistiquées, pour une meilleure efficacité. En médecine esthétique, il était habituel de les classer en Radiofréquences monopolaires, bipolaires, ou multipolaires. Cette classification n’avait pas de grande visibilité, ni de sens pratique. Il faut aujourd’hui leur préférer une autre classification :
1 – Les radiofréquences à effet superficiel, dont l’action repose sur l’induction d’une néosynthèse de collagène assez superficielle dans le derme, responsable d’une action antirides. 2 – Les radiofréquences à effet profond (Radiofréquence monopolaire Thermage et certaines radiofréquences multipolaires, type Endymed 3D Deep. Leur action est beaucoup plus profonde dans le derme, voire les travées de collagène présentes dans l’hypoderme. Il en résulte un effet tenseur, utilisable sur le visage, le cou et le corps, pour lutter contre le relâchement cutané. 3 – Les radiofréquences subablatives fractionnées (E-‐Matrix et Endymed) qui créent des lésions ablatives dermiques, avec un minimum d’effet sur l’épiderme. Ceci prend toute son importance si l’on souhaite traiter le vieillissement du cou et du décolleté, pour lesquels nous étions jusqu’alors assez démunis, de nombreuses techniques étant soit inefficaces, soit trop agressives sur cette région si délicate.
Les inconvénients des techniques de radiofréquence sont dominés par l’inconstance de la réponse des patients en terme d’efficacité, problème néanmoins commun à l’ensemble des techniques de la médecine esthétique. Les avantages communs aux radiofréquences sont la relative simplicité des suites, la bonne tolérance, et le fait que tous les phototypes peuvent être traités.
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La sécurisation des traitements par Lasers, lumières et radiofréquences… Les bons protocoles et les compétences requises pour prévenir les éventuels effets secondaires
Anne LE PILLOUER PROST – Dermatologue, France Bernard ROSSI – Dermatologue, France Sécurité technique
• Matériel à risque optique: normes européennes Numéro et marquage de conformité CE -‐(Dispositif médical-‐ sécurité électrique…) -‐Notice d’instruction en français -‐Accessoires de sécurité (lunettes de protection oculaire, aspirateur de fumée) -‐Maintenance et contrôle de qualité annuels (émission faisceau, calibration, refroidissement, alignements…)
• Local de traitement -‐ Règles en fonction des actes pratiqués (anesthésie ou non), S², forme en L, sas… -‐ Signalétique spécifique « zone à risque optique -‐ accès réglementé », lumineuse -‐ Ventilation si particules tissulaires et fumées -‐ Accès tête du patient si anesthésie -‐ Champ ignifuge, contrôle du taux O2, exclusion produits inflammables si laser CO2….
• Personnel soignant Respect des limites d’exposition, suivi médical, formation, lunettes norme EN 207…
• Côté patient
– Protection des yeux +++
Lunettes protectrices Couleur spécifique en fonction
du laser utilisé Norme EN 207
Impact, rayure, modification de couleur: à changer
Coques extra oculaires (Métalliques ou non) Idéales dès que le patient est d’accord
Coques intraoculaires (Métalliques ou non) Plus compliqué Collyre anesthésiant et protecteur
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• Elevée pour les lasers : principe de photo thermolyse « sélective » (Anderson et Parrish, 1983-‐Science)
– Appareil (longueur d’onde) est « spécifique » d’une cible : mélanine, hémoglobine, pigment de tatouage – Au niveau de la cible qui l’absorbe la lumière va se transformer en chaleur – Effet : Destruction de la cible MAIS respect des tissus avoisinants: sélectivité=sécurité
• Différence entre épilation électrique et épilation laser = sélectivité • Différence entre électrocoagulation des petits vaisseaux et laser vasculaire = sélectivité
– Systèmes de refroidissement performants: protection supplémentaire de l’épiderme = augmentation de la sélectivité.
• IPLs: bande spectrale mais même principe de sélectivité élevée que les lasers dans les domaines, épilatoires, vasculaires, pigmentaires
• Lasers ablatifs et infra-‐rouges : cible = eau, perte de sélectivité, vaporisation ou échauffement d’un volume tissulaire pour stimulation fibroblastique
• Radiofréquences : différentes, pas de sélectivité, échauffement modéré et prolongé d’un volume tissulaire entre 2 électrodes pour effet stimulation fibroblastique
• LEDs : lumière « froide », énergies extrêmement faibles : signaux intracellulaires, pas d’échauffement tissulaire Principales complications lasers et TA
• Douleurs, rougeurs, gonflements, purpura… « attendus » -‐ recherchés pour effet thérapeutique • Brûlures superficielles
-‐ Compétition mélanine épidermique : sujet bronzé ou trop mat / paramètres utilisés, pas assez de refroidissement…
-‐ Mauvais contact entre électrodes de RF • Troubles pigmentaires hypo ou hyper : transitoires (Brûlures profondes et cicatrices : exceptionnelles) • Infections bactériennes ou virales – candida • Allergies • Complications oculaires : rarissimes • Insatisfaction / résultats -‐ effets paradoxaux
Principales « sources » possibles de complications
• Mauvaise sélection du patient • Mauvaise information du patient • Erreur technique • Erreur paramètres • Défaillance technique appareil ou système de refroidissement
+ « Aléa » thérapeutique : sans faute médicale ni responsabilité fabricant
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Brûlures superficielles
• Prévention – Choix longueur d’onde / phototype
Exemple : laser Nd-‐YAG ou diode pour épilation phototype mat – Respect des paramètres sécuritaires/ phototype mat et quantité de cible – Traitement rapide pour cicatriser en < 3 semaines = pas de séquelles – Pommade ou tulle neutre cicatrisant – Protection solaire
Troubles pigmentaires post inflammatoires
• Transitoires • Hypochromies : attendre un été (exposition solaire) ou faire quelques séances d’UV • Hyperpigmentations : attendre…parfois plusieurs mois!
Infections
• Prévention Selon l’acte : shampooing/douche Bétadine, désinfection des narines, anti herpétique, crème dépigmentante pour mise au repos des cellules pigmentaires des phototypes mats. • Traitement Antibiotique crème ou per os, antiviral…
Allergies
• Interrogatoire / antécédents allergie, terrain • Utilisations topiques « neutres » en post-‐opératoire
– Peu de composants, « hypoallergéniques » Oculaires
• Protection de rigueur • Ne pas épiler sous le sourcil
Insatisfaction du patient
• Sélection du patient : – ne pas hésiter à récuser – Parfois temporairement le temps d’un bilan, prise en charge médicale globale
• Information du patient – Informer sur les difficultés liées au terrain personnel du patient, résultats uniquement transitoires ou partiels,
nécessitant des séances d’entretien, risques d’aggravation Par exemple pour épilation quand trouble hormonal associé Prévention-‐gestion
• Formation – Niveau approprié pour tout utilisateur de laser (Norme EN 6085-‐1), avant achat – Diplômes universitaires
• Formation médicale continue: congrès, associations, revues scientifiques… – Compagnonnage – Assurances en responsabilité civile professionnelle (RCP) / indemnisation éventuelle
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Information du patient : contrat de soin
• Complète, loyale, claire / technique proposée et ses alternatives thérapeutiques (ANAES Mars 2002) • Remise d’un devis et d’un consentement éclairé aux soins, signé (lu, approuvé et compris) avant l’acte et après un délai
de réflexion de 15 jours
Pas une « décharge » du tout de la part du médecin mais juste un élément pour prouver sa volonté de respecter son devoir d’information avec possibilité de 2ème consultation pré-‐thérapeutique si le patient le désire et veut un complément d’information Doivent y figurer la liste de toutes les complications connues de la technique (Fiches d’information sociétés savantes).
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Le corps remodelé en 2012
Les précautions et boucliers de sécurité mis en place par la profession
En raison de l’actualité, une communication officielle de l’IMCAS et du Syndicat National de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthétique sera faite au sujet de l’affaire des prothèses PIP
Lipolyse : une approche clinique et légale des techniques réellement efficientes, des techniques autorisées et des autres, suite à la suspension du décret sur les méthodes de Lipolyse
Bernard MOLE -‐ Chirurgien plasticien, France
En avril 2010 un décret pris sous la pression d'une seule personne a condamné dans un même élan l'ensemble des méthodes de lipolyse ; or, à l'exception d'une seule d'entre elles (la lipolyse hyperosmolaire), aucune de ces méthodes n'avait apporté la moindre preuve de sa dangerosité potentielle. Les accidents observés étaient avant tout la conséquence de manquements élémentaires à des règles d'hygiène et aurait pu affecter n'importe quel geste médical. Depuis, ce décret a été suspendu mais il n'est pas abrogé. Se débarrasser de la graisse superflue par des méthodes non invasives reste encore du domaine de l'utopie. Les seules méthodes réellement efficaces (Cryolipolyse, injections de Phosphatidycholine) comportent deux écueils : l’inconstance de leur efficacité et la nécessité de répétition des séances pour parvenir à un éventuel résultat. Néanmoins, on a observé ces dernières années le développement de méthodes non invasives ou micros invasives capables d'une efficacité limitée à de petites zones, d'autant plus qu'elles sont associées, comme la carboxythérapie et l'utilisation des radiofréquences externes. L'affaire des implants PIP qui succède à celle du Mediator va forcément entraîner de la part des autorités de santé une vigilance accrue ce qui n'est pas forcément un mal : la référence du marquage CE va enfin nous l’espérons être remise en cause au profit de méthodes de contrôle plus sérieuses. Néanmoins l'effet inverse n'est pas souhaitable car tous ces procédés n'ont rien à voir avec des médicaments pour lesquels l’AMM reste la référence incontournable bien que parfois transgressée. L'aspect le plus déplorable de toutes ces affaires est la crise de confiance que les patients inéluctablement ressentiront vis-‐à-‐vis de l'ensemble des dispositifs médicaux alors que ceux-‐ci en une vingtaine d'années ont totalement bouleversé le paysages thérapeutiques au profit de méthodes de plus en plus sophistiquées, de moins en moins risquées é et de plus en plus efficaces.
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L'injection de graisse : atouts et limites comparée à la pose d’un corps étranger (Lipofilling, greffes de graisse)
Bernard MOLE -‐ Chirurgien plasticien, France
Au sein d'une tendance générale vers l'adoption des méthodes de plus en plus écologiques, l'injection de graisse est sans conteste le geste idéal dans la réparation d'une perte de substance tissulaire superficielle : la graisse est un matériau vivant, issu de son propre corps, renouvelable et à l'efficacité « éternelle » en théorie. Le lipofilling a néanmoins ses limites d'une part parce que les volumes exigés parfois n'existent pas chez certains patients dont le métabolisme ou la maladie (VIH) a épuisé les réserves, d'autre part par ce que la richesse de la graisse en facteur de croissance entraîne en théorie des interrogations sur son innocuité à long terme dans des tissus ciblés particulièrement sensibles comme le sein. Il existe parmi nos sociétés savantes une opposition frontale entre les partisans de cette méthode qui ont depuis 10 ans scrupuleusement étudié les conséquences de cet acte et ceux qui, obnubilé par le « principe de précaution inscrit dans la constitution » recommandent une attitude plus attentiste. Néanmoins, une timide avancée a eu lieu lors du dernier congrès avec l'adoption d'une recommandation concernant les femmes jeunes (25 ans et moins), sans aucun antécédent familial de cancer du sein, et désireuses d'une augmentation modérée de la poitrine à qui un lipofilling peut-‐être désormais proposé. L'affaire PIP va peut-‐être accélérer le mouvement car on observe depuis quelques semaines une véritable défiance de beaucoup de patientes vis-‐à-‐vis des implants mammaires remplis de gel de silicone. Cette défiance prend sa raison à diverses sources dont un déferlement médiatique extrêmement mal contrôlé dont vous, les médias, êtes directement responsables… L'affolement de la population féminine, ces dernières semaines est indescriptible et ne repose sur aucune donnée objective. C’est les chirurgiens plasticiens qui doivent assumer les conséquences de cette ambiance extrêmement alarmiste dont rien n'a jamais trouvé les fondements. Parmi les porteuses d'implants éventuellement défectueux (30 000 femmes), 3 000 souffriront inéluctablement de l'apparition d'un cancer du sein, avec ou sans implants… Dans ces conditions il vaut mieux supprimer définitivement l'automobile responsable annuellement d'un nombre de décès bien plus élevé…
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Les cellules souches : la panacée de l’éternelle jeunesse ?
Ali MOJALLAL – Chirurgien plasticien, France
Une cellule souche est une cellule capable de s’auto-‐renouveler (donner des cellules filles identiques à elle) et de se différencier en différentes lignées cellulaires. Par exemple une cellule souche mésenchymateuse (la cellule mère) est capable de se transformer en cellules de graisse, de muscle, de cartilage, d’os ou même de vaisseaux. Depuis environ une décennie, nous savons que le tissu adipeux (la graisse de l’organisme) est la source la plus importante de cellules souches mésenchymateuses. Ces cellules servent à l'ingénierie tissulaire et à la médecine régénérative.
Par conséquent, lorsque nous faisons une greffe de tissu adipeux (un lipofilling ou un lipo-‐comblement), nous injectons en même temps une certaine quantité de cellules souches.
Les avantages de l’utilisation des cellules souches de la graisse sont : (1) la capacité de continuer à proliférer après leur transplantation, car ces cellules sont plus résistantes (2) la différenciation de ces cellules en de multiples lignées cellulaires en fonction de la zone receveuse, (3) la libération de facteurs de croissance angiogéniques et la transformation des cellules souches en lignée endothéliales augmentant la néo-‐vascularisation c’est-‐à-‐dire, améliorant la perfusion sanguine des tissus receveurs.
Ces avantages seraient particulièrement attrayant chez les patients âgés car les cellules souches permettraient d'améliorer la vascularisation des tissus et par conséquent permettrait d’améliorer la qualité des tissus à l’endroit de l’injection.
La combinaison de l'augmentation du volume et les capacités régénératrices de la graisse via les cellules souches est un élément primordial en chirurgie esthétique de rajeunissement et en médecine régénérative.
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Avoir de belles fesses : leur donner du volume et les rajeunir, une chirurgie désormais courante
Raul GONZALEZ – Chirurgien plasticien, Brésil
Avant
Il y a trente ans, dans les années 70, il n’y avait aucune intervention esthétique particulière visant à améliorer l’apparence du fessier, à l’exception de quelques procédés de lifting de l'interfessier laissant des cicatrices. Il n’y avait pas de liposuccion ou de greffe de graisse, et 90% des interventions de chirurgie esthétiques étaient pratiquées sur la moitié antérieure du corps. Aussi, la chirurgie esthétique du corps était-‐elle très limitée.
Les premiers implants de buttocks
En 1980, le chirurgien mexicain Gonzalez-‐Ulloa a tenté de placer un implant fessier à l’intérieure même de la graisse. Cet implant a généré de multiples complications, et a donc été rapidement oublié.
En 1984, le chirurgien argentin Jose Robles a mis en place la technique de l’implant.
L’expérience brésilienne : les premières greffes de graisse pour remodeler le buttocks
En 1984, j’ai commencé à utiliser la graisse des liposucions afin de remodeler le fessier, augmentant le volume et comblant les creux latéraux. C’est une première mondiale : des opérations de fessier pratiquées sans incisions. Ma méthode a été publiée en 1986, et a été le premier article médical sur ce sujet.
Le Brésil est un pays tropical, les plages sont fréquentées toute l’année. Les Bikinis font partie de la garde robe brésilienne. Les chirurgiens brésiliens étaient très réceptifs à cette nouvelle technique, et ont très vite développé “ le lifting brésilien du Buttocks ”, qui est le nom qu’a reçue cette procédure aux Etats Unis.
Les implants interfessiers, la technique brésilienne
En 1986, j’ai commencé à réaliser des implants fessiers sous-‐musculaires, soit la technique argentine. Avec de l’expérience, j’ai commencé à relever les limites de cette technique, et je l'ai changée en mettant les implants à l’intérieur du muscle interfessier, soit de façon intramusculaire. Quelques années plus tard, je publiais un article médical présentant ma méthode, intitulé “ La technique Gonzalez XYZ”
Un livre pour enseigner le remodelage fessier”
En 1989 j’ai commencé à publier plusieurs articles médicaux afin de répandre mes techniques concernant l’amélioration du fessier, incluant la greffe de la graisse, le lipofilling, les implants, le lifting, le traitement des rétractions gluteales, et tant d’autres techniques que j’ai développées.
J’ai regroupé toutes ces contributions en un livre appelé “ Gluteoplasty, ou le remodelage du fessier”, qui a été traduit en plusieurs langues, telles que le Coréen, Italien, Espagnol, Portugais, Anglais ou Chinois.
Le livre a été publié en 2006, et immédiatement les chirurgiens à travers le monde ont répondu présents.
Dans quelques pays comme le Brésil, la Colombie et le Venezuela, le nombre d’implants fessiers a doublé en moins de deux ans après la sortie du livre.
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L’importance du fessier sur les êtres humains Parmi des milliers d’espèces mammifères et environ 200 espèces de primates ; l’homme est le seul à avoir un fessier, ou du moins un joli volume projeté à la base de la colonne vertébrale
L’explication la plus plausible à ce phénomène, est que lorsque nos ancêtres ont appris à garder leur équilibre sur deux jambes, ils ont du développer les muscles postérieurs de leurs hanches, afin de rester debout.
L’importance du fessier pour la silhouette féminine
Il y a une différence fondamentale entre le corps humain masculin et féminin. Le corps humain féminin se caractérise par des lignes et des courbes, et des volumes ronds, tandis que le corps humain masculin se caractérise par des lignes régulières et des volumes carrés. Aussi, des volumes proéminents et projetés tels que le fessier et la poitrine sont des caractéristiques exclusives au corps de la femme.
L’importance du fessier sur la sexualité
Chez les humains, les différences entre les hommes et les femmes sont essentielles pour la stimulation de leurs relations sexuelles. Les pôles opposés s’attirent, et les différences sont l’atout majeur d’attirance pour une femme, dans sa relation avec un homme. Aussi, les atouts sexuels les plus évidents du corps humain de la femme sont lies à la procréation: les seins pour l’allaitement, et le bassin large pour donner naissance. Ce sont précisément les deux atouts sexuels du corps humain de la femme qui révèlent les plus grandes différences entre un corps féminin et un corps masculin, et qui sont justement formés de courbes et de projections.
La chirurgie esthétique moderne du fessier
Les implants, le lipofilling, les liftings, la liposuccion et d’autres interventions esthétiques travaillant l’apparence du fessier font partie de la routine dans la plupart des centres d’esthétique de nos jours, dans certains pays plus que d’autres. Ils continuent de gagner en popularité à travers le monde. Les implants restent cependant la meilleure façon d’obtenir un joli derrière courbé.
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Les Matrices dermiques acellulaires (les MDA), une révolution en chirurgie esthétique
Olivier GERBAULT-‐ Vincennes, Paris Les matrices dermiques acellulaires (MDA) ont profondément bouleversé divers aspect de la chirurgie esthétique et réparatrice mammaire, mais aussi les rhinoplasties et pourraient jouer un rôle important en rajeunissement facial. Les MDA sont un feuillet souple de collagène reproduisant la structure tridimensionnelle du derme, mais vidé de toutes ces cellules. Ces véritables dermes naturels peuvent être d’origine humaine, porcine ou bovine. Leur antigénicité a été supprimée par un procédé chimique, rendant impossible tout rejet de ce derme par l’organisme. La MDA s’intègre progressivement à l’organisme, comme si l’on greffait le propre derme du patient là où on le souhaite. Les MDA sont utilisés dans différents types de chirurgie depuis plus de 10 ans. Leur application à la chirurgie plastique et esthétique est récente, et en plein essor. L’inconvénient majeur actuel des MDA est leur coût, mais celui-‐ci devrait fortement diminuer du fait du nombre croissant de laboratoires qui se lancent dans la commercialisation de ce produit. Cette matrice dermique a un triple intérêt : Renforcement d’une région anatomique faible : cette propriété est utilisée en reconstruction mammaire par prothèse, afin de renforcer la peau du sein opéré qui a été traumatisée par la chirurgie, les rayons… Ce renfort rend beaucoup plus fiable et simples les reconstructions mammaires par prothèses. Les MDA sont aussi utiles dans des cas de résultats esthétiques insatisfaisants après augmentation mammaire, lorsque les prothèses ont été mal positionnées lors de la première opération, ou bien lorsque la peau est très fine afin d’éviter (ou de traiter) la trop grande visibilité ou la palpabilité de plis liés aux prothèses.
Camouflage d’irrégularités visibles après une chirurgie : cette propriété est désormais utilisée en rhinoplastie, notamment pour les personnes ayant une peau fine au niveau du nez, mais aussi en cas de ré-‐opération du nez. Ce feuillet positionné entre les os et cartilages remodelés et la peau, permet d’éviter de voir des imperfections après une rhinoplastie, ou également de les traiter.
Augmentation de volume : cette propriété est utilisée en rhinoplastie (quand le nez a été trop creusé après une rhinoplastie, ou en cas de nez trop plat, ce qui se voit souvent pour les rhinoplasties ethniques : chez les africains, antillais, asiatiques, etc.), mais aussi en rajeunissement facial pour compenser la perte de volumes avec l’âge, mais aussi pour augmenter les volumes de visages trop creux, ou manquant de relief. En définitive, les MDA bouleversent d’ores et déjà certains domaines de la chirurgie esthétique et réparatrice, et seront probablement les nouvelles prothèses naturelles de demain en chirurgie esthétique.
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LED, un choix irrationnel pour un effet éphémère ?
Hugues CARTIER – Dermatologue, France Si les LEDs se sont banalisées dans le domaine domestique comme les écrans TV, elles tardent à trouver leurs places en dermatologie, car les LEDs sont un appareil de luminothérapie tellement singulier que ce choix en devient irrationnel. Cependant, on a des certitudes…
-‐ Mode de fonctionnement opto-‐électronique identique à tous les appareils disponibles. La différence porte essentiellement sur la puissance unitaire mais la plupart des diodes font 1 watt de toute façon.
-‐ Large palette de longueur d’onde s'étirant des UV aux IR mais avec un spectre étroit de quelques nanomètres en faisant un appareil plus proche des lasers au rayon monochromatique que d'une Lumière Polychromatique Pulsée.
-‐ Durée de vie de plusieurs dizaines de milliers d'heures d'utilisation des diodes. … Et des incertitudes! Les LEDs ne sont absolument pas indispensable pour l'art dermatologique au quotidien, mais on pourrait écrire de même pour la pratique des lasers ou une activité esthétique. Pourtant dès que le dermatologue en acquiert, il n’a de cesse de l'utiliser dans un but différent de celui d'une rentabilité désespérée. Avec l'arrivée de la PDT carcinologique, on aurait pu penser que les dermatologues allaient s’investir massivement dans la technologie des LEDs Après tout, prendre en charge les cancers cutanés, fait partie de notre quotidien dermatologique. Et pourtant à peine 150 centres ou cabinets dermatologiques français sur plus de 3000 dermatologues, centres hospitaliers confondus, pratiquent la PDT carcinologique. A cela, plusieurs réponses non exhaustives:
-‐ Technique chronophage et douloureuse, cotation officielle en attente depuis 3 ans, alternatives topiques dont le service rendu est au moins équivalent... Mais pour de petites surfaces de traitement.
On peut s'étonner toutefois que nous soyons en bas de l'échelle au niveau européen alors que la PDT carcinologique est utilisé «larga manu» chez nos confrères étrangers. Comment déterminer le choix d’une LED ?
-‐ Large palette de longueurs d’onde disponibles (bleu, vert, jaune, orange, rouge,infra-‐rouge et même blanche ) avec des phénomènes de photomodulation qui vont en découler en mode pulsé continu ou non et l’ association de différentes couleurs de diodes dans une même indication.
-‐ La puissance exprimée en watt, en lumen ou en Joules/cm2 -‐ La durée d'exposition par séance rapportée aux indications précises -‐ La distance étalon à la peau minimale le faisceau d'une diode de panneau de LED n'étant pas collimaté.
On peut énumérer ainsi des indications recensées par de nombreuses publications en dehors de la PDT carcinologique :
-‐ acné inflammatoire ou mixte car il s'agit d'une réaction photodynamique endogène, le P.Acnes produisant lui-‐même une porphyrine. Papageorgiou et al. ont publié il y a déjà près de 10 ans l'action anti-‐infectieuse des diodes bleues associée à l'effet anti-‐inflammatoire des diodes rouges ou infra-‐rouges (1).
-‐ réduction des processus inflammatoires, des ridules, modification du teint (2). -‐ accélération du processus de cicatrisation après une effraction cutanée y compris celle provoquée par nos lasers
ablatifs, non ablatifs, vasculaires et les peelings. Weiss et al.ont montré dès 2007 que l'utilisation des LEDs oranges pouvait réduire la survenue des radiodermites (dermite de grade o ou 1 chez 94% des patients versus 14% dans le groupe contrôle). (3). En 2009 Alster et al. ont mis en évidence que l'usage de ce même type de panneau de LED pouvait réduire douleur, risque infectieux et accélérer le processus de cicatrisation après laser fractionné 1550nm. (4).
Pour ce qui est du rajeunissement avec uniquement une exposition sous des panneaux de LEDs, la discussion reste ouverte et les publications très controversées avec des améliorations identiques au groupe placebo à des taux supérieurs 70%, entament nettement sa crédibilité. L'utilisation de principes actifs topiques potentialisés par l'illumination sous LEDs par contre ouvre de nouvelles voies de prises en charge du vieillissement cutané.
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Les LEDs sont la première source lumineuse à respecter le processus cicatriciel en stimulant surtout le système oxydo-‐réducteur, sans passer par l’induction d’un effet thermique cutané même maitrisé. Et pourtant, les LEDs ne jouissent pas de l’engouement qu’elles devraient mériter. Pour ce qui d'une controverse quant à l'effet dans le temps, elle n'est pas la seule surtout dans le domaine esthétique ! A méditer. RAPPEL : la puissance radiative est exprimée en watt. Le lumen est la valeur de la luminescence totale émise par la source corrigée du facteur de sensibilité de l'œil. Le candela est l'intensité lumineuse perçue par l'œil dans une direction donnée, d'une source 555 nm avec une intensité énergétique de 1/ 683 watt / stéradian... En clair, si deux diodes qui ont la même puissance émettent selon un angle d'ouverture différente, celle qui donnera un cône d'ouverture plus large paraitra moins brillante. De même, si une LED rouge ou verte ont des puissances en watt identique, elles seront perçues différemment, la verte paraissant trois fois plus lumineuses. Aussi, ce n'est pas en regardant un panneau de LED que l'ont fera son choix car notre œil nous trompe, mais sur les caractéristiques physiques et de photo-‐modulation de l'appareil car c'est la peau qu'on illumine et le système redox mitochondrial en particulier. Couleur Longueur d’onde (nm) Intérêt potentiel et discuté InfraRouge. λ > 760 Anti-‐inflammatoireCicatrisation, Rajeunissement Rouge. 610 < λ < 760 Anti-‐inflammatoire, PDT, Anti-‐infectieux Orange. 590 < λ < 610 Cicatrisation, Rajeunissement, Anti-‐infectieux Jaune. 570 < λ < 590 Cicatrisation, Pigmentaire Vert. 500 < λ < 570 Pigmentaire Bleu. 450 < λ < 500 Acné P. Acnes), Anti-‐infectieux, PDT Violet. 400 < λ < 450 Acné (P.Acne) Ultraviolet. λ < 400 UVA et UVB Psoriasis / vitiligo / phototests Blanc Couleur Chaude à froide PDT, Anti-‐inflammatoire, Dépression 1-‐ Papageorgiou et al. Phototherapy with blue and red light in the treatment of acne vulgaris Br J Dermatol 2000; 142: 973-‐8 2-‐ Lee et al. A prospective,randomized , placebo-‐controlled , double-‐blindes, and split-‐face clinical study on LED phototherapy for skin rejuvenation : clinical , profilometric , histologic, ultrastructural and biochemical evaluations and comparison of three different treatement settings. J Photochem Photobio 2007; 88 (1):51-‐67 3-‐ Maitland Deland M., Weiss A. Treatment of radiation-‐indices dermatitis with LED photomodulation. Laser in Surgery and Medecine 2007; 39:164-‐8 4-‐ Alster TS et al. Improvement of postfractional laser eryhtema with Light Emitting Diode Photomodulation. Dermatol Surg 2009; 35: 813-‐5
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Cosméto-‐vigilance et matério-‐vigilance La profession se mobilise et crée ses propres cellules de vigilance dans un objectif de sécurisation
maximum vis à vis des patients
Michel ROUIF – Chirurgien plasticien, France Martine BASPEYRAS-‐ Dermatologue, France
L’évolution rapide des pratiques médicales et le développement de matériels et produits utilisés aujourd’hui dans les spécialités médicales imposent un contrôle régulier et très réactif de façon à éviter des crises comme l’actuelle affaire des prothèses PIP. Le marquage CE médical délivré en Europe ne garantit que leur conformité de fabrication et n’a pas le niveau d’exigence du label dispensé par la FDA aux Etats Unis. Les effets secondaires et l’efficacité ne sont pas évalués et nécessitent une surveillance permanente après leur mise sur le marché.
Les institutions en place comme l’Afssaps (en charge de la Pharmacovigilance, Matériovigilance, cosmetovigilance, etc..) en France ou la FDA aux Etats-‐Unis centralisent officiellement ces informations pour permettre une veille sanitaire des effets graves.
Certains praticiens, installés en ville, ont très tôt pris l’initiative de créer des groupes de veille sanitaire regroupant parfois même plusieurs types de spécialistes (VIGIPIL il y a 10 ans, Vigilance des Peelings, injectables et lasers). Ces groupes ont pour principal objectif de recueillir des informations sur des événements inhabituels dans la pratique courante. Cette contribution responsable et proactive est apparue rapidement très constructive, ayant ainsi abouti à l’interdiction en 2008 d’un produit de comblement des tissus mous non résorbable, à l’origine de granulomes. A l’instar des Organismes Agréés par l’HAS pour l’évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP), les sociétés savantes ont également souhaité créer des commissions de vigilance des produits de santé, comme c’est le cas en dermatologie et en chirurgie plastique, en concertation avec l’Afssaps.
L’avantage de telles structures est de solliciter les praticiens pour recueillir des informations sur des événements parfois peu fréquents, pour lesquelles ceux-‐ci attendent des retours rapides afin d’éclairer et de modifier leur pratique quotidienne (recommandations). L’outil internet et les bases de données mises en place permettent de déclencher rapidement une alarme en cas d’incidents anormalement répétés. Elles accélèrent la visibilité de certaines complications qui seraient passées longtemps inaperçues sans cette concentration d’informations. Les événements déclarés à ces cellules de vigilance peuvent, dans le même temps, être transmis aux institutions de matériovigilance et cosmétovigilance publiques (Afssaps). Des praticiens experts dans ces spécialités sont chargés de recueillir ces informations.
Pour la dermatologie, la Société Française de Dermatologie a mis en place en 2011, la Commission d’Evaluation des Techniques de Dermatologie Esthétique et Instrumentale (CETDEI) dont le rôle est d’organiser une matériovigilance en dermatologie esthétique et instrumentale, de répondre aux demandes des autorités de santé (HAS, DGS) pour l’évaluation de ces techniques, en post marketing ou avant leur commercialisation, de susciter et d’accompagner sur le plan méthodologique la mise en place d’études d’évaluation de ces techniques.
En chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique la cellule de vigilance de la SOFCPRE créée durant le premier semestre 2010, s’intéresse ainsi à l’ensemble des matériels implantables -‐avec une attention particulière aux implants mammaires et aux injectables -‐, aux technologies (de lipolyses par exemple), aux pratiques médico-‐chirurgicales de tous les secteurs de cette spécialité. Elle regroupe des chirurgiens experts agréés par l’Afssaps.
Cette Vigilance Médicale a pour objectif de devenir à terme l’interlocuteur privilégié des autorités de santé. Elle est le reflet du souhait des praticiens de prendre une place active et responsable dans la détection rapide et efficace des risques des dispositifs médicaux en collaboration avec les structures institutionnelles pour l’amélioration de la pratique.
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L’affaire PIP : positions de l’IMCAS et du Syndicat
Les Congrès IMCAS et l'Affaire PIP
Dr Benjamin Ascher -‐ Directeur Scientifique des Congrès IMCAS Dr Bernard Mole -‐ Secteur chirurgical de l'IMCAS, Coordinateur des Cours Dr Olivier Gerbault -‐ Secteur chirurgical de l'IMCAS, Secrétaire Scientifique L'IMCAS soutient le Syndicat des Chirurgiens Plasticiens Français, les deux sociétés de Chirurgie Plastique françaises (SOFCPRE, SOFCEP) ainsi que les Sociétés de Chirurgie Esthétique Européenne et Américaine (EASAPS et ISAPS) dans la prise en charge des patientes porteuses de prothèses PIP.
L'IMCAS Congrès Annuel 2012 a invité certains parmi les plus grands experts en matière d'implants et de chirurgie mammaires (chirurgiens, ingénieurs), de renommé mondiale, pour partager leurs stratégies et expertise dans la gestion des implants PIP et leurs propositions pour prévenir et éviter des problèmes similaires.
IMCAS – le Congrès de la Vigilance :
L'IMCAS rassemble les chirurgiens, les autres experts en esthétique médicale et les industriels depuis 14 ans pour échanger au plus haut niveau leurs points de vue et répondre à leurs attentes. L'IMCAS s'intéresse depuis ses débuts aux questions de sécurité et a mis en place depuis plusieurs années un groupe de travail "vigilance" dédié à l'étude des bio-‐matériaux et de tout produit implantable. Cette année, l'IMCAS publiera les résultats d'une enquête (première mondiale) réalisée par un large panel de 400 médecins sur les complications des injectables. De plus, l'IMCAS présente cette année au sein de son programme des sessions indépendantes des laboratoires dédiées à la cosmeto et matério-‐vigilance, à la sécurité opératoire et de comparaisons de produits (lasers, acides hyaluroniques, toxines...)
Implants mammaires et cancer : en ce qui concerne les implants mammaires, en trente ans d'études internationales et d'enquêtes, aucun lien n'a été établi entre quelque implant mammaire que ce soit et l'apparition d'un cancer du sein. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes (10%), et il est statistiquement possible que des femmes ayant subi une augmentation mammaire (quelque que soit la marque de l'implant) développent un jour un cancer du sein, comme le risque toute autre femme non porteuse d'implants.
Pour ce qui est des implants PIP, certains d'entre eux sont remplis avec un gel à base de silicone non-‐médical qui peut irriter le sein et les tissus environnants beaucoup plus qu'un gel médical, particulièrement en cas de fuite. Ce gel peut s'extruder et se disséminer bien plus facilement qu'un gel médical. C'est la raison pour laquelle un retrait systématique des implants défectueux a été demandé par les sociétés françaises de chirurgie plastique et esthétique et par le syndicat des Chirurgiens Plasticiens français.
Pour la majorité des patientes porteuses d'implants mammaires : ces dispositifs demeurent sécurisés. L'augmentation mammaire est une des 2 PROCEDURES les plus demandées au monde en chirurgie esthétique, avec le plus haut degré de satisfaction des patients.
Cependant, les contrôles doivent être renforcés pour garantir que la plus haute qualité requise dans la conception des implants mammaires soit respectée, comme pour tout bio-‐matériel implantable, et s'assurer de la remontée des informations sur les complications jusqu'aux cellules de vigilances des sociétés scientifiques et du ministère de la santé.
DOSSIER DE PRESSE Janvier 2012
Bureau de presse IMCAS : Patricia Bénitah -‐ PB Communication 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly sur Seine – Tel : 01 47 31 11 06-‐ Mail : [email protected]
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PIP crise sanitaire internationale
Bruno ALFANDARI -‐ Chirurgien plasticien, France, Président du Syndicat National de Chirurgie Plastique, Reconstructive et Esthétique. L’affaire PIP est une crise sanitaire majeure. Elle touche 30 000 de nos patientes en FRANCE et près de 500 000 patientes de par le monde. Notre syndicat, organe représentatif des chirurgiens plasticiens Français, a immédiatement porté plainte pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire, et que les responsabilités soient mises à jour. Sans attendre, nous avons demandé à nos chirurgiens d’informer l’ensemble des patientes et de commencer le retrait de ces implants de mauvaise qualité dans le calme. A ce jour, plus de 2 000 patientes ont déjà été opérées. Nous avons été rejoint récemment par notre gouvernement dans nos recommandations de chirurgie préventive, mais aussi par d’autres pays comme l'Allemagne ou l'Angleterre. Aujourd’hui, nous allons plus loin et nous pensons qu’il faut enlever tous les implants PIP en gel de silicone sans exception, depuis la fin du moratoire. Notre profession s’est engagée à le faire au plus vite et dans les meilleures conditions. Nos patientes savent déjà qu’elles peuvent compter sur nous pour les aider à traverser cette épreuve. Nous leur devons le maximum de sécurité et nous prendrons, avec l’aide des autorités, toutes les dispositions pour qu’une telle affaire ne se reproduise plus jamais.
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L’imagerie et l’exploration des seins a atteint un niveau de sophistication tel, qu’elle peut garantir une qualité et une définition d’image fiable et sécurisée surtout dans le cas d’implants mammaires.
Sébastien GARSON – Chirurgien plasticien, France. Plus que jamais les progrès techniques ont permis des avancées sans précédent ces dix dernières années en particulier dans l'exploration mammaire. Les médecins ont à leurs dispositions des outils qui permettent d'affiner l'analyse mammaire qu'elle soit externe ou interne. Les procédés d'analyse surfacique tridimensionnelle externe permettent de donner une analyse fine de la poitrine en 3D en pré et post opératoire. Nous avons ainsi la possibilité de visualiser et de calculer les variations de volumes particulièrement intéressant dans les cas d'asymétrie mammaire. Il est ainsi possible d'estimer la différence de poids que l'on doit ôter dans une réduction mammaire présentant une asymétrie afin d'obtenir une meilleure symétrie. Pour les candidates à une augmentation mammaire, ces techniques permettent de simuler l'augmentation virtuelle et de donner un nouvel éclairage pédagogique dans le choix le l'implant. Toutes ces informations permettent au chirurgien de réaliser un planning chirurgical pré opératoire plus fin permettant de sécuriser et d'optimiser l'acte chirurgical. Également ces techniques d'imagerie surfacique utilisent des procédés de stéréovision avec ou non projection de lumière qui sont totalement sans danger pour nos patientes, permettant de répéter à volonté les prises du modèle. Au niveau des analyses mammaire dites internes que sont les mammographies, les échographies, la résonance magnétique IRM ces dernières ont fait de réel progrès. En fonction de l'âge et de antécédents des patientes candidates d'une chirurgie mammaire leur chirurgien va leur demander un bilan radiologique préopératoire comprenant une mammographie et/ou une échographie. Les mammographies numérisées permettent de gagner en précision tout en diminuant l'exposition aux rayonnements x. Les radiologues peuvent ainsi en toute sécurité multiplier les incidences mammaires pour mieux analyser le parenchyme glandulaire. Des aides d'analyse des clichés permettent d'augmenter la découverte de lésions suspecte en particulier de taille plus petite. La réalisation de micro biopsie sur toute lésion suspecte permet d'affiner le diagnostic de la lésion analysée. Ces techniques sont aussi tout particulièrement indiquées pour le contrôle des implants mammaires. Les améliorations techniques échographiques et mammographiques permettent aux radiologues sénologues de détecter d'éventuelle rupture d'implant mais l'examen de référence reste in fine l'IRM.
Cette dernière décennie a été l'une des plus importantes en intégration technique à la surveillance mammaire et l'aide au planning chirurgical. Plus que jamais les patientes bénéficient d'un niveau d'analyse d'imagerie jamais atteint qui peut assurer en toute tranquillité le bilan préopératoire et le suivi postopératoire de leur chirurgie mammaire.
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L’IMCAS, c’est aussi le laboratoire des innovations avec l’IMCAS Business Incubator et l’IMCAS AWARDS
Benjamin ASCHER -‐ Chirurgien plasticien, France, Directeur Scientifique des congrès IMCAS Serge MORDON-‐Biophysicien, Directeur de recherche INSERM, France L’IMCAS INCUBATOR et la NUIT des IMCAS AWARDS L’une des vocations majeures de L’IMCAS se situe également sur le terrain de l’innovation, et le congrès se veut devenir un lieu d’expression pour tous les médecins et scientifiques animés par cette passion. L’IMCAS INCUBATOR, coordonné par Serge MORDON (Directeur de recherche à l’INSERM) -‐ Rencontre/débat entre médecins porteurs d’une nouvelle idée et industriels susceptibles de la commercialiser -‐ Du Networking immédiatement opérationnel assurant la mise en relation d’affaires directe entre les médecins et les acteurs majeurs du marché de l’esthétique. LA NUIT DES IMCAS AWARDS, cet événement met à l’honneur des médecins, auteurs d’une étude clinique particulièrement novatrice au cours de l’année 2011. Pour départager ces experts, l’IMCAS a choisi un jury de scientifiques connus et reconnus dans leur discipline, totalement indépendants des laboratoires et de son propre Comité Scientifique : Le jury a ainsi communiqué une short list de 15 nominés (Cf www.imcas.com), puis de 4 lauréats, qui se verront décerner chacun un Award, création originale spécialement réalisée pour cette occasion. Ces Awards seront remis par 4 compagnies partenaires et représentatives de l’activité économique de la profession : Allergan, Galderma, Merz, et Vivacy, chacune sponsor de l’un des 4 lauréats. Une fois consacrés, le 28 janvier au soir, les noms des 4 médecins seront communiqués à la presse le 29 janvier au matin.
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IMCAS INDUSTRY TRIBUNE
Analyse, perspectives et tendances du marché de l’esthétique médicale & chirurgicale 2010-‐2016
-‐ Sous embargo jusqu'au 26 Janvier Inclus -‐
IMCAS Industry Tribune 2012, 27 Janvier 2012
La Tribune IMCAS 2012 synthétise les données disponibles sur le marché de l’esthétique médicale & chirurgicale, fournies par les Sociétés d’étude de marché (MRG & MII NEWS), les analystes financiers et les industriels présents à la Tribune 2012 dont Allergan, Galderma, Skinceuticals, Syneron, ainsi que les données de l’étude réalisée par l’ISAPS (International Society of Aesthetic and Plastic Surgery) sur les différentes procédures pratiquées en 2010.
La Tribune IMCAS a donc réalisé une analyse exhaustive et inédite sur les différents territoires (Europe, USA, Asie-‐Pacifique, Amérique Latine) entre 2010 et 2016 en dollar US, qui couvre les principaux segments de marchés : toxines botuliniques, produits de comblement, cosmétique active, équipements de basse énergie et lasers et prothèses mammaires.
Les variations observées selon les différentes sources d’informations disponibles nous amènent à évaluer les différents segments de marché selon une hypothèse haute et une hypothèse basse.
Un marché bipolaire : une croissance à deux vitesses
Les faits et les chiffres clef du marché Par Thierry Chignon et Laurent Brones, co-‐coordinateurs de la Tribune IMCAS
Cette évaluation révèle les faits marquants suivants :
Le marché mondial1 est évalué entre 3,2 et 3,8 Milliards d’Euros en 2011, soit + 10,1% comparé à 2010, avec une croissance prévue en 2012 de +11,2%, démontrant ainsi le dynamisme du secteur.
La crise de la dette européenne devrait impacter le marché européen en 2012 avec une croissance évaluée à +5% entre 2012 et 2011. Selon nos estimations basses et hautes, le marché Européen est évalué dans une fourchette entre 770-‐940 Millions € pour croitre en 2012 à 808-‐985 Millions €.
Au-‐delà de 2012 et fonction de la résolution de la crise financière Européenne, la Tribune estime la croissance annuelle moyenne Européenne sur la période 2012-‐2016 à 7% (10 à 12% sur les autres zones).
L’Asie connaitra la plus forte croissance jusqu’en 2016 et atteindra le niveau du marché Européen à 1,1-‐1,3 Milliards € avec une croissance moyenne annuelle de 15,7% contre seulement 7% pour l’Europe. Les USA et l’Amérique latine connaitront une croissance d’environ 11%. Le marché nord-‐américain représentera toujours 45% marché mondial
La croissance annuelle du marché entre 2012 et 2016 devrait être de 11,2%, atteignant 5,4 à 6,4 Milliards €.
1 Intègre les activités de vente auprès des praticiens, utilisateurs et distributeurs
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Concernant les différents segments de marché, les produits injectables (Toxines et produits de comblement) demeurent le premier segment de marché en valeur et vont continuer de croitre de 10% par an en moyenne jusqu’en 2016, confirmant ainsi leur potentiel de développement depuis de nombreuses années.
Les équipements à base d’énergie (laser, radio-‐fréquence, ultrasons...) rattraperont la baisse d’activité liée aux crises financières des années 2008-‐2009 avec une croissance moyenne annuelle de 13,2% jusqu’en 2016.
Les cosméceutiques (cosmétique active), nouveau segment de marché observé dans le cadre de la Tribune 2012, suivront la même tendance que les produits injectables.
Les prothèses mammaires implantables connaitront une progression moindre évaluée à 5,7% jusqu’en 2016, en ligne avec les progressions observées ces dernières années. Sous réserve d’un impact éventuel lié au scandale PIP, le marché pourrait évoluer de manière moins favorable surtout en Europe.
Les segments de marché sont par ordre d’importance les suivants (Zones par ordre décroissant) :
1. Produits injectables (Toxines et produits de comblement)
a. De 1,22-‐1,47 Milliards d’Euros en 2011, projeté à 2,04-‐2,46 Milliards d’Euros en 2016
b. Croissance moyenne annuelle 2011-‐2016 : +11,1%
c. Zones principales : USA, EU, Asie, Amérique du sud.
2. Equipements à base d’énergie
a. De 837-‐981 Millions d’Euros en 2011, projeté à 1,63-‐1,91 Milliards d’Euros en 2016
b. Croissance moyenne annuelle 2011-‐2016 : +13,2% c. Zones principales : USA, EU et Asie2, Amérique du sud.
3. Prothèses mammaires implantables :
a. De 637-‐774 Millions d’Euros en 2011, projeté à 855-‐1 039 Millions d’Euros en 2016
b. Croissance moyenne annuelle 2011-‐2016: +5,7%
c. Zones principales : USA, Amérique Latine, EU, Asie.
4. Cosmeceutiques (cosmétique active)
a. De 515-‐567 Millions d’Euros en 2011, projeté à 887-‐973 Milliards d’Euros en 2016,
b. Croissance moyenne annuelle 2011-‐2016: +11,1%
c. Zones principales : USA, Asie, Amérique Latine, EU.
2 Le marché de l'équipement en Asie devrait dépasser le marché Européen en 2016
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Plus que des tendances, déjà des phénomènes de société Par le Dr Benjamin Ascher, Directeur Scientifique des Congrès IMCAS
NOUVEAUX AXES DE DEVELOPPEMENT
La chirurgie esthétique : une spécialité responsable
Coté médical : des techniques et des produits de plus en plus sûrs et efficaces, notamment au niveau du visage, ce qui n'exclut pas un renforcement de la vigilance pour optimiser encore plus le rapport bénéfices / risques. Les produits de comblement des rides, de volumétrie, et les toxines botuliques en sont un bon exemple : le renforcement des contrôles en matière d’autorisation de mise sur le marché, (AMM pour les Toxines et CE pour les autres dispositifs médicaux) sont déjà efficaces et performants pour la plupart, mais la nécessité de renforcer les études cliniques préalables à l'introduction des produits, tout comme la sélection des médecins habilités à pratiquer ces techniques sont des conditions sine qua non pour limiter les risques et les abus.
En 2012 une croissance à deux vitesses caractérisée par :
• une augmentation d'environ 5 % en Europe, comparée à 2011 • et une augmentation d'environ 15 % en Asie
-‐ Les cosméceutiques (cosmétiques actives) suivent cette même tendance de croissance, et les autres techniques classiques (peelings, lasers et radiofréquences...) rattrapent même la baisse d'activité observée par le passé dans leur secteur.
-‐ Au niveau du corps, les contrôles et les études sur les appareils de remodelage et les produits médicaux amincissants doivent suivre le même processus que pour le visage : la suspension du décret interdisant toutes les méthodes lisant la graisse n'est qu'une solution temporaire, qui devra aboutir à une nouvelle sélection des bons procédés, mieux documentée, notamment en ce qui concerne les injections de phosphatidyl choline (dérivé du soja) non autorisées en France. A noter qu'une molécule voisine, la désoxycholine, fait l'objet d'une vaste étude clinique, sérieuse et multicentrique en Europe et aux USA, pour traiter de petits doubles mentons graisseux.
Coté chirurgical, le ralentissement prévu en Europe est limité.
Les prothèses mammaires connaissent une progression d'environ 6%, en ligne avec les observations faites ces dernières années. La progression générale en matière de chirurgie est également à 2 vitesses : +7% en Europe contre +11,1% aux USA et surtout +15,7% en Asie. Les deux interventions phares restent, dans le monde comme dans chaque zone géographique, la lipoaspiration et l'augmentation mammaire par prothèses. Mais le lipofilling (injection de graisse) présente un développement de plus en plus important.
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LES NOUVELLES TENDANCES EN 2011
1 -‐ La tendance au naturel : en France, en Europe, aux Etats-‐Unis et de plus en plus dans le monde, la tendance qui s'impose est de restituer et de maintenir chez les patients une beauté non stéréotypée, sans vouloir être jeune à tout prix.
2 -‐ Lifting chirurgical plus limité : qu'il se fasse au niveau du visage, des bras ou des faces internes des cuisses, il est moins global, moins invasif, avec des cicatrises plus courtes. Le but est de ne jamais faire "lifter ou tirer" avec un respect du naturel et des cicatrices les plus dissimulées.
3 -‐ Thérapies non invasives: en 2012 des innovations importantes. Notamment avec les nouvelles toxines, qui apparaitront sur la scène scientifique dans les mois à venir.
4 -‐ Des techniques de plus en plus associées: les techniques non invasives sont de plus en plus liées les unes aux autres : toxine pour le haut du visage et acide hyaluronique pour le bas. D'autre part, loin de s'opposer à la chirurgie, ces techniques préparent à l'acte chirurgical et / ou le maintiennent. Les traitements sont donc de plus en plus combinés dans un programme thérapeutique précis.
Interventions chirurgicales et procédures non invasives : Les Tops 5
Selon les données ISAPS, les USA, l'Amérique Latine, l'Europe et l'Asie représentent respectivement 24,6%, 19,6%, 21,4% et 31,7% des interventions chirurgicales pratiquées dans le monde, révélant ainsi le succès croissant de la chirurgie plastique en Inde et en Chine. Les données ci-‐dessous concernant les traitements non-‐invasifs concernent uniquement les traitements réalisés par des chirurgiens plasticiens et n’incluent pas les dermatologues et médecins esthétiques. Ils sont donc donnés à titre indicatif.
DANS LE MONDE, les interventions les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Lipo-‐aspiration : Brésil, USA, Chine, Inde, Japon 2. Augmentation mammaire: USA, Brésil, Mexique, Italie, Chine 3. Blépharoplastie (paupières) : Brésil, USA, Chine, Inde, Japon, Italie 4. Rhinoplastie : Brésil, USA, Chine, Japon, Inde 5. Abdominoplastie : USA, Brésil, Mexique, Inde, Chine
Dans le MONDE, les interventions non-‐invasives les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Toxine Botulinique : USA, Brésil, Chine, Japon, Mexique 2. Acide Hyaluronique : USA, Chine, Japon, Italie, Brésil, 3. Injection de graisse : Brésil, USA, Chine, Japon, Inde 4. Epilation laser : USA, Brésil, Chine, Japon, Inde 5. Traitement laser IPL : USA, Brésil, Japon, Chine, Inde
En EUROPE, les interventions chirurgicales les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Augmentation mammaire : Italie, France, Allemagne, Espagne, Russie
2. Lipo-‐aspiration : Italie, Turquie, France, Allemagne, Espagne 3. Blépharoplastie : Italie, France, Allemagne, Turquie, Espagne 4. Réduction mammaire : Italie, France, Allemagne, Turquie, Espagne 5. Lifting mammaire : Italie, France, Allemagne, Espagne, Russie
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En EUROPE, les interventions non-‐invasives les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Acide hyaluronique : Italie, France, Allemagne, Espagne, Turquie 2. Toxine botulinique : Italie, France, Turquie, Allemagne, Espagne 3. Injection de graisse : Italie, France, Turquie, Allemagne, Espagne 4. Epilation Laser : Turquie, Italie, France, Allemagne, Espagne 5. Traitement laser IPL : Italie, Turquie, France, Allemagne, Espagne
En ASIE, les interventions chirurgicales les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Lipo-‐aspiration : Chine, Inde, Japon, Corée du sud, Taiwan 2. Rhino-‐plastie : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 3. Blépharoplastie : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 4. Augmentation mammaire : Chine, Inde, Japon, Corée du sud, Taiwan 5. Plastie abdominale : Inde, Chine, Japon, Corée du sud, Taiwan
En ASIE, les interventions non-‐invasives les plus pratiquées sont par ordre décroissant (Pays par ordre décroissant) :
1. Toxine Botulinique : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 2. Acide Hyaluronique : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 3. Injection de graisse : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 4. Epilation laser : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan 5. Traitement laser IPL : Chine, Japon, Inde, Corée du sud, Taiwan
En FRANCE, La chirurgie mammaire demeure une préoccupation principale pour les femmes puisque les interventions les plus pratiquées sont :
1. Augmentation mammaire 50 519 2. Lipo-‐aspiration 44 181 3. Blépharoplastie (paupières) 44 133 4. Réduction mammaire 17 535 5. Ptose mammaire 16 878
Les procédures non invasives en France se sont désormais démocratisées et ce sont les injections d’acide hyaluronique et de toxine botulique, qui arrivent en tête :
1. Injections d’acide hyaluronique 84 445 2. Injections de toxine botulique 81 815 3. Injections de graisse (Lipofilling) 21 595 4. IPL, traitements par Laser 12 856 5. Epilation laser 11 303
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IMCAS : le Congrès de la vigilance
L'IMCAS n’a pas attendu l'affaire PIP pour mettre l'accent sur la vigilance, et ce notamment cette année par l'organisation des sessions suivantes :
• Sessions comparaisons des acides hyaluroniques, des toxines, et des lasers, indépendantes des laboratoires • Session complications des fillers, avec publication de la première enquête mondiale réalisée sur le sujet • Session sécurité opératoire en dermatologie et chirurgie plastique • Session vigilance Européenne en esthétique dermatologique et chirurgicale, • A laquelle vient s'ajouter la session dédiée à l'affaire PIP.
A propos de l'IMCAS
Premier congrès européen dédié aux chirurgiens plasticiens, aux dermatologues, et aux différents experts du monde de l’esthétique médicale et chirurgicale, l’IMCAS (26 au 29 janvier 2012) est devenu en 14 ans l’un des plus importants rendez-‐vous mondiaux de la profession. Cette manifestation reçoit chaque année, plus de 4 000 participants provenant de 60 pays différents. Cet échange entre les plus éminents spécialistes internationaux fait de l’IMCAS la référence de l’excellence en matière de formation et d’information. Ses principaux objectifs sont la mise en avant des standards les plus élevés dans la pratique clinique de l’esthétique, la formation et la recherche en chirurgie plastique et dermatologie cosmétique, ainsi que dans les disciplines associées (chirurgie maxillo-‐faciale, médecine esthétique et anti-‐âge etc.).
L’IMCAS s’exporte à international, avec trois autres congrès : IMCAS INDIA (New Dehli) IMCAS ASIA (Singapour, Hong Kong, Bangkok en alternance), IMCAS CHINA (Shanghai).