dijon mag décembre 2010

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON DÉCEMBRE 2010 N° 230 www.dijon.fr DOSSIER NOËL SOLIDAIRE P. 20 le Sup l’agenda culturel du mois + En cahier central

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Magazine municipal de Dijon

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Page 1: Dijon mag décembre 2010

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONDÉCEMBRE 2010 N° 230

www.dijon.fr

DOSSIERNOËL SOLIDAIRE P. 20

le Supl’agenda culturel du mois

+ En cahier central

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| ça s’est passé |

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DIJON TOUCHÉEEN PLEIN CŒUR

Page 3: Dijon mag décembre 2010

Notre ville a été douloureusement frappée parle terrible drame de l’incendie qui a ravagé lefoyer d’accueil Adoma, dans la nuit du 13 au

14  novembre. Cet incendie est pour nous tous unevéritable tragédie. Onze ans après le drame del’avenue Eiffel, Dijon et tout un quartier blessé, celuide la Fontaine-d’Ouche, sont de nouveau sous lechoc. Le premier bilan des victimes est extrêmementlourd.Dès les premières heures, la ville de Dijon a mobilisél’ensemble de ses personnels et ouvert le Palais dessports aux victimes pour leur porter assistance aucôté des services de secours.Depuis cette terrible nuit, le Palais des sportscontinue d’accueillir les victimes qui sortent de

l’hôpital ou qui n’étaient pas à Dijon lors du sinistre pour un soutien psychologique et procéder à unrelogement d’urgence. Une véritable chaîne de solidarité s’est organisée au sein du quartier de la Fontaine-d’Ouche avec l’ensemble des Dijonnais, qui ont été profondément touchés par cette terrible épreuve.

1 Solidarité des Dijonnais lors de l’hommage œcuménique devant l’immeuble Adoma à la Fontaine-d’Ouche. 2 François

Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, Alain Millot, premier adjoint délégué à l’administration générale, à la tranquillité

publique et à la médiation et Laurent Grandguillaume, adjoint délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie

locale rendent hommage aux victimes au nom de la municipalité. 3 François Rebsamen, sénateur-maire, salue au nom

de la municipalité la mobilisation des services municipaux, des structures et des associations ayant porté secours et

assistance aux victimes. 4 Conférence de presse de M. Éric Lallement, procureur de la République de Dijon, suite

à l’interpellation des deux auteurs présumés de l’incendie.

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P. 6 | c’est d’actu |FONTAINE-D’OUCHE : UN VRAI PÔLE D’ATTRACTIVITÉ

P. 10 | c’est d’actu |PÔLE D’ART CONTEMPORAIN LE CONSORTIUM : NOUVELLE DIMENSION

P. 13 | tout le monde en parle |MUSÉE DES BEAUX-ARTS : LES DESSOUS D’UNE MÉTAMORPHOSE

P. 19 | ça nous concerne |SDAT : LA FIN DES PRÉJUGÉS

P. 31 | rencontre |MOHAMED KIOUR, HEUREUX CAPITAINE DU DIJON BOURGOGNE HANDBALL

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 230 DÉCEMBRE 2010. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeuradjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon –Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation :tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 4e trimestre 2010

DOSSIER P. 20NOËL

SOLIDAIRE

Pour raconter votre ville par le texteou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuerau magazine. Proposez vos sujets,vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue !Vos propositions seront présentéesau comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !Contact : [email protected]

Participez à Dijon Mag !

Petit Pierre © Lucie Nicolas (p.12)

DÉCEMBRE 2010

CONCERT | THÉÂTRE | DANSE | JEUNE PUBLIC | EXPO | MUSÉE | CINÉ | ET AUSSI

le Supdijon culture

au centre du magazine

le Sup dijon cultureTOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBRE

Page 5: Dijon mag décembre 2010

C’est une catastrophe que la ville de Dijon vient de vivre. Le terrible incendie qui a ravagé le foyer d’accueilAdoma en novembre est pour nous tous une véritable tragédie. Dijon et tout le quartier de la Fontaine-d’Ouche sont sous le choc. La Résidence de Fontaine-d’Ouche avait une place importante dans le quartier.

Plus de la moitié des résidents traditionnels étaient âgés de plus de 60 ans. Parmi eux, de nombreux travailleursmigrants étaient présents depuis plus de vingt ans et participaient aux activités du quartier. Mes premièrespensées vont évidemment aux sept victimes innocentes, à leur famille, à leurs proches, et à tous les blessés quisont dans la douleur et la souffrance.

Je tiens également à remercier et à saluer l’ensemble des personnes qui se sont mobilisées et ont géré de façonparticulièrement efficace cette catastrophe : les élus de la ville et les services municipaux, mais aussi les servicesde l’État, les services de secours, les hommes et les femmes bénévoles de la protection civile, les nombreusesassociations et structures qui se sont manifestées pendant et après le sinistre. La réactivité de toutes les équipesa été en tout point exemplaire. Tous ceux et toutes celles qui ont participé aux opérations de secours ont faitpreuve de rapidité, d’un grand professionnalisme et de dévouement dans ces cruelles circonstances.

Nous avons pu constater par ailleurs un immense élan de solidarité des habitants du quartier de la Fontaine-d’Ouche, de Dijon, de l’agglomération et de tout le département. Nombreux sont ceux qui sont venussponta nément aider les personnes qui sont dans le besoin.

Il y a deux exigences maintenant. La première est de faire la lumière sur ce qui s’est passé, sur ce qui l’a rendupossible. Les experts de la police scientifique et technique se sont mis immédiatement au travail. Naturellement,une enquête judiciaire a été ouverte et une série d’investigations ont eu lieu, sous le contrôle du procureur de laRépublique et du directeur départemental de la sécurité publique, de façon à ce que les responsabilités puissentêtre établies. Nous nous félicitons de la progression rapide de l’enquête diligentée par les services de l’État.Nous espérons que toute la lumière sera rapidement faite sur cette dramatique catastrophe.

La deuxième exigence, me semble-t-il, est de tirer les leçons de ce drame, naturellement exceptionnel par sonampleur, mais dont nous devons nous efforcer qu’il ne puisse pas se reproduire ailleurs. Des questions restentouvertes : ces jeunes avaient-ils toute leur place au foyer Adoma de Fontaine-d’Ouche? De quelle manière étaitassuré leur suivi ?

Bien évidemment, la ville de Dijon s’associe étroitement avec les services de l’État à la création d’un groupe detravail chargé d’accompagner l’ensemble des victimes pour obtenir réparation.

Dans cette épreuve, je veux dire aux familles si durement éprouvées, aux amis, aux proches de ceux qui onttragiquement disparu, que tous les Dijonnais ressentent et partagent leur deuil. Je veux leur dire, à titrepersonnel, ma compassion et ma profonde sympathie. Je veux leur dire, au nom du conseil municipal de la villede Dijon, la solidarité de la ville tout entière.

| dites-nous… françois rebsamen |

FRANÇOIS REBSAMENSÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

« C’est une catastropheque la ville de Dijon vient de vivre »

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 20 DÉCEMBRE SALLE DE FLORE À 18 H30ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Page 6: Dijon mag décembre 2010

| c’est d’actu |

Page 7: Dijon mag décembre 2010

FONTAINE-D’OUCHE

UN VRAI PÔLED’ATTRACTIVITÉ Dans le cadre du programme de rénovation urbainedu quartier de la Fontaine-d’Ouche, le centrecommercial sera entièrement rénové et deviendraainsi un véritable pôle d’attractivité. Début des travaux en 2011.

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Développement de l’attractivité et de la mixité sociale,maintien de la qualité de l’habitat existant, liaison duquartier à son environnement naturel, renfort des services

de proximité et amélioration de l’accessibilité des personnes àmobilité réduite sont les objectifs du projet de renouvellementurbain de la Fontaine-d’Ouche. Au cœur de ce projet, la réhabilita-tion du centre commercial est très attendue par tous les habitantsdu quartier.Cette opération de modernisation permettra de reconstituer unevéritable centralité du quartier, plus attractive et plus dynamique.Le centre commercial sera entièrement rénové, avec une offre com-merciale structurée autour d’un supermarché et d’un discount ali-mentaire. Ce «  nouveau centre commercial  » sera ainsi plusmoderne, plus fonctionnel et plus accueillant avec 200 places deparking paysagés pour un stationnement aisé. Et, pour parfaire l’en-semble, c’est tout un pôle de services publics de proximité (mairiede quartier, maison de la solidarité, bibliothèque, etc.) qui jouxterace nouveau centre.

REPÈRESÉTÉ 2011 : début des travaux de démolitiondu centre commercial.

PRINTEMPS 2013 : inaugurationdes nouveaux commerces.

DEMAIN : un centre commercialde 12 020 m², dont 8 670 m² de commerces(26 cellules) et 3 350 m² d’équipementspublics.

120 logements prévus dans le périmètre.

En haut :projet de perspective depuis la place de la Fontaine-d’Ouche.

En bas :projet de perspective du centre commercial depuis le rond-pointKir-Bachelard.

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Dernière soirée, pour cette premièreédition du festival Kultur’ Mix.Vendredi 3  décembre, à La  Vapeur,

dès 20 h, le ton sera délibérément festif,avec, en accès libre, les ateliers DJ de Prota-gomix, suivis de deux concerts de reggae parles groupes Full Style (Dijon), à l’occasion dela sortie de leur nouvel album, et Broussaï(Mâcon). Une soirée qui viendra clore en beauté uneédition  2010 riche et variée  : huit rendez-vous coproduits par de jeunes associationsdijonnaises, la direction de l’animation desquartiers et diverses structures sociales etculturelles de chaque quartier. Huit rendez-vous orientés vers les pratiques culturellesou sportives des jeunes, parmi lesquelles ondistinguera le franc succès de la « Nuit dustreet » organisée par Protagomix : quelque1  200  personnes, au Skate Parc, serontvenues suivre les démonstrations de rollers,BMX, skate, mais aussi danse salsa ouhip  hop et concerts rap. Une indéniableréussite !Si cette soirée du 3  décembre sera bienentendu l’occasion, pour les différents par-tenaires, de tirer un bilan de cette premièreédition, il sera déjà temps de se projeter en2011  : reconduite l’an prochain, l’opération

Kultur’ Mix devrait s’appuyer sur les réus-sites de l’année tout en visant une program-mation encore élargie. Sport, musique,slam, danse, pratiques urbaines ou arts ducirque seront toujours présents, mais denouveaux domaines seront aussi abordés,

avec par exemple des échappées vers l’artcontemporain en mêlant une fois encorespectacles et ateliers. À suivre…Vendredi 3 décembre à 20 hLa Vapeur – Entrée libreRens. : www.dijon.fr

| c’est d’actu |

COMPAGNIE GRENIER NEUF

DÉCOUVRIR UN AUTEUR

Donner l’envie de la découverte et transmettre lesplaisirs du théâtre à tous les amateurs, la compa-gnie Grenier Neuf en fait un point d’honneur. Elle

propose pour la 3e année consécutive des ateliers de deuxjours pour plonger les participants dans l’univers d’unauteur, d’un style d’écriture ou d’un concept peu connus.Le prochain stage se déroulera les 11 et 12  décembre.Mené par Yves Prunier, comédien, metteur en scène et

dramaturge, l’atelier abordera les thèmes de la méchan-ceté et de la douleur à partir d’extraits de Feydeau. Unenouvelle saison de stages est déjà planifiée pourl’année 2011.Grenier Neuf – 4, rue Chancelier-de-l’HospitalRens. et inscriptions : 03 80 63 92 18 –www.grenierneuf.org

Le groupe de reggae mâconnais Broussaï.

KULTUR’ MIX

LA SOIRÉE DE CLÔTURE MET LE REGGAE À L’HONNEUR

© D

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Nouvelle édition, nouvelle période de programmation et même nouveaunom : le festival Génériq fait sa petite révolution… dans la continuité.Avec la persistance de son ancrage territorial, d’abord : proposer des

concerts sur 11 villes du Grand Est (Dijon, Belfort, Mulhouse, Besançon, Mont-béliard, Freiburg im Breisgau…) permet de mutualiser les moyens des diffé-rentes structures autour de La Vapeur (qui conduit le projet), mais aussi d’af-firmer une identité. Ce qui lui vaut d’être labellisé par la Métropole Rhin-Rhône,et rejoint par un partenaire privilégié, en termes financiers comme logistiques.Une rencontre logique avant l’ouverture, l’an prochain, de la ligne à grandevitesse (LGV) Rhin-Rhône.Surtout, le désormais rebaptisé TGV Génériq creuse son sillon, sous le slogande « Tumultes musicaux en villes », privilégiant les découvertes, les surprises.Avec plus de la moitié des concerts gratuits, et beaucoup d’autres à moins de3 euros !Pour la musique, les fidèles retrouveront ce qui fait l’essence du festival (voirnotre cahier « Le Sup »). En quatre jours serrés, pour Dijon, près de 70 groupesou artistes invités. Français et étrangers, célèbres ou obscurs. Rock, folk,chanson, électro, hip hop, tous les styles sont représentés. À midi, à l’apéro, ensoirée. Entre autres, pour les artistes étrangers, la cumbia « élec’tropicale » deBomba Estereo (Colombie), le rap élégant (et multiculturel) de Das Racist (États-Unis), ou l’étonnant mix de pop-rock et de musique mongole de Hanggai (Chine).Mention spéciale à Moriarty, qui jouera pour les enfants (mercredi 15 à 14 h). Une maison du festival, salle de la Coupole, permettra en outre de naviguer avecbonheur dans cette programmation pleine de promesses.À Dijon, du mercredi 15 au samedi 18 décembre (lieux divers)Rens. : www.generiq-festival.com – www.lavapeur.com – Tél. : 03 80 48 86 00Courriel : [email protected]

DISTRIBUTION DE JOUETS

LE PÈRE NOËLA UNE LONGUEURD’AVANCE

Les enfants du conseil municipal d’enfants (CME) ontà nouveau pris leur rôle très à cœur en renouvelantl’opération de collecte de jouets afin qu’aucun

enfant ne soit oublié pour les fêtes. Des milliers de jouetsont ainsi été récoltés. Nettoyés, emballés, ils seront distribués lors d’une journée festive aux enfants dontles familles connaissent des difficultés. Spectacles,douceurs et, surtout, rires de tous les enfants animerontcette belle journée.Mercredi 15 décembre – hôtel de villeRens. : www.dijon.fr

SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAIS

UN PRIX DE RENOMPOURMAURICE THINEY

À68  ans, Maurice Thiney, explorateur de renomméeinternationale et membre de la Société des explora-teurs français, s’est vu décerner le prix mondial d’Ex-

ploration des contrées oubliées et de Paix dans le monde2010 du CIGV (Club international des grands voyageurs). Unprix qui compte parmi ses anciens lauréats Jacques-YvesCousteau, Mikhaïl Gorbatchev, Ellen MacArthur, NicolasHulot, Ingrid Betancourt ou encore Al Gore et NelsonMandela. Ce globe-trotter est allé à la rencontre des mondeset des tribus oubliés sur la planète, avec toujours un profondrespect et un esprit de liberté prononcé.

Moriarty joue pour les enfants,mercredi 15 décembre au cinéma Olympia.

© G. Murakoshi

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FESTIVAL TGV GÉNÉRIQ

TUMULTES MUSICAUX EN VILLE

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ATELIERS CINÉMA

NOUVELLEVAGUE

Le cinéma Eldoradoorganise régulière-ment des ateliers,

ouverts à tous, qui ont pourambition d’enseigner l’al-phabet du langage cinémato-graphique à travers sonhistoire et sa pratique. Cemois-ci, c’est autour d’unatelier spécial Nouvelle Vagueque les Dijonnais sontattendus. Un moment clé del’histoire du cinéma  : unerévolution technique et esthé-tique, devancée par une offen-sive groupée de nombreuxtextes critiques. Aprèsanalyse d’extraits de films,passage à l’acte avec la copied’une scène de Truffaut ou deGodard, du tournage aumontage.Rens. et inscription :[email protected] Tél. : 03 80 66 51 89

> 115C’est le numéro vert d’urgence gratuità destination de tous : particulierset institutions. À l’autre bout du fil, 24 h/24,les « écoutants » du Samu social décidentdu meilleur moyen d’intervenir, en fonctionde la disponibilité des équipes mobiles et desplaces dans les centres d’hébergement. En ces périodes de fêtes, si vous connaissezquelqu’un ou êtes vous-même en difficulté,pensez 115. L’accueil est immédiat et, si onle souhaite, anonyme.

> EXPO-VENTE ÉQUITABLEPrès de 1 000 références de l’artisanatafricain, sud-américain et asiatique ainsi quedes produits alimentaires, tous issus ducommerce équitable, seront proposés à lavente en vue des achats de Noël. Les visiteurstrouveront également des informations sur le commerce équitable et les producteurspartenaires, ainsi que sur les placementséthiques avec le Crédit coopératif.Du samedi 4 au dimanche 12 décembre,cellier de Clairvaux. Rens. : Artisans du Monde- 03 80 44 97 33.

> SEULS EN FÊTE 2010Depuis 1996, un collectif de 13 associationscaritatives et humanitaires de Dijon organisepour les fêtes de fin d’année une soirée desolidarité destinée aux personnes seules, endifficulté sociale ou en situation de grandeprécarité. Au programme : repas, friandises,spectacle, bal. Des bus seront également à ladisposition des participants pour leur retourchez eux. Mercredi 22 décembre à partir de19 h, salle Devosge. Rens. : 06 31 99 15 95.

en bref

Au printemps prochain, le Consortium, situé au 37, rue de Longvic, sera le nouveau centre degravitation de la création contemporaine à Dijon. Juste à côté du fonds régional d’artcontemporain (Frac) de Bourgogne, le nouvel espace en cours d’achèvement promet déjà

une étonnante exposition pour son ouverture prévue en mai. Une dizaine d’artistes de notoriétéinternationale, soutenus dès le tout début de leur carrière par le Consortium, investiront les4 000 m2 de surface d’exposition. La transformation du site a été confiée à l’architecte japonais Shigeru Ban associé à Jean deGastines. Elle s’appuie sur le bâti ancien de l’Usine, autrefois réputée comme lieu d’expressionartistique et de festivals. Une plate-forme d’élévation desservant les différents niveaux est sansdoute l’originalité de cette architecture avant tout fonctionnelle. En tout, une dizaine de salles, dontune haute de 10,50 m, éclairée par la lumière naturelle et pouvant s’ouvrir sur l’extérieur. La cour,pourvue de gradins, offrira par exemple un espace de lecture en plein air.Ce lieu de création et de diffusion de l’art international se veut proche de tous les publics et de lacité. Une coopération accrue s’établira avec d’autres manifestations à Dijon, qu’il s’agisse d’expo-sitions, de festivals ou d’événements musicaux. Les associations du quartier Parc-Chevreulpourront en outre y tenir leurs réunions. L’association dijonnaise Aréa d’écoute psychanalytiqueenvers les adolescents y trouvera également ses aises. Un restaurant indépendant s’y installeraaussi. Le Consortium n’est pas un centre d’art ni un musée, mais un outil qui participera en directà la transformation de la ville, soutient Xavier Douroux, codirecteur du Consortium. Rens. : www.leconsortium.com – Le Consortium, 16, rue Quentin (halles centrales) Tél. : 03 80 49 86 07

| c’est d’actu |

PÔLE D’ART CONTEMPORAIN

LE CONSORTIUM,NOUVELLE DIMENSION

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> SCLÉROSE EN PLAQUESLa 5e réunion d’information et d’échanges surla sclérose en plaques, organisée par le CHUavec la collaboration des neurologuesdu Réseau bourguignon de la scléroseen plaques, se déroulera à Dijon. Plusieursateliers animés par des neurologues etmédecins sur les traitements au long cours,la vie au quotidien ou les difficultéssocioprofessionnelles liés à la maladie serontorganisés l’après-midi. Samedi 11 décembre,Palais des congrès. Rens. : 03 80 68 24 10

> SAC À SAPINCommercialisé depuis 1993, le sac à sapin estdevenu un indispensable des fêtes de Noël.Il est vendu 5 euros, dont 1,30 euro est reverséà Handicap International, et conditionnépar des travailleurs handicapés d’unétablissement ou service d’aide par le travail(Esat). Il est en outre 100 % biodégradable :une fois jeté, il se décompose en huitsemaines. On peut se le procurer dans toutesles grandes surfaces, ainsi que chez lesfleuristes et pépiniéristes.

> DIJON-CÔTE DE NUITSLe label « Vignobles et découvertes » a étéattribué le 14 octobre dernier, pour une duréede trois ans, à la destination « Dijon-Côte deNuits », sur décision du Conseil supérieur del’œnotourisme. Ce label a pour objectifd’« améliorer la lisibilité des destinations duvin afin de toucher de nouvelles clientèles ».Deux autres dossiers ont par ailleurs étérécompensés en Côte-d’Or : Hautes Côtesde Beaune-Colline du Montrachet et Collinede Corton.

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Afin de répondre au mieux aux attentesdes Dijonnais, de nouveaux moyensde paiement sont mis en place pour

les usagers des prestations enfance etjeunesse proposées par la ville de Dijon.Ainsi, les factures peuvent désormais êtrepayées en ligne, à partir du Portail Famille :http://famille.ville-dijon.fr. D’autre part, lesprestations liées aux opérations « Vacancespour ceux qui restent » ou celles du centremunicipal d’initiation sportive (CMIS) sontintégrées à la facture unique. Des presta-tions qui, à compter de ce mois, peuvent parailleurs être réglées en chèques vacances.

Autre nouveauté, la part du prix du repas enrestauration scolaire représentant l’enca-drement des enfants (25 % du prix du repas)peut être versée en chèques emploi serviceuniversel (Cesu). Enfin, depuis le 23  juillet2010 (loi n°  2010-853 relative aux réseauxconsulaires, au commerce, à l’artisanat etaux services modifiant l’article L. 1271-1 ducode du travail), les chèques Cesu sont éga-lement acceptés pour le règlement descentres de loisirs maternels (mercredis etvacances scolaires pour les moins de 6 ans).Des évolutions qui devraient simplifier lesdémarches des familles qui, jusqu’alors,

payaient les prestations via les moyens tra-ditionnels (prélèvement automatique, règle-ment en numéraire ou par carte bancaire…).Rens. : centre de traitement unique de la facturation : 03 80 74 53 30

TÉLÉTHON

UNE PREMIÈRE POUR LECIRCUIT DIJON-PRENOIS

Depuis des années, le Téléthon mobilise avec succèscontre la maladie. Dans ce cadre, l’Association fran-çaise contre les myopathies (AFM), le circuit Dijon-

Prenois en partenariat avec la ville de Dijon ont décidé de s’unirpour une journée d’action. Un événement à part entière : c’estl’une des premières fois en France qu’un circuit automobiles’engage dans cette action humanitaire d’ordre national. Auprogramme, des baptêmes de piste sur un tracé chargé d’his-toire, la possibilité de s’essayer au karting, d’assister à unecourse d’endurance de kart… Toute la journée, de nombreusesanimations seront en outre organisées dans l’espace dupaddock, en bordure de piste.Samedi 4 décembre de 10 h à 17 hRens. : www.circuit-dijon-prenois.com – Tél. : 03 80 35 36 50Programme complet des actions régionales et nationales :www.afm-telethon.fr

LISTES ÉLECTORALES

DERNIERS JOURSPOUR S’INSCRIRE

Les élections cantonales approchent (mars 2011), etde nombreuses personnes ne sont pas encore ins-crites sur les listes électorales. Rappelons qu’être

inscrit est une obligation dès lors que l’on est majeur etde nationalité française. En cas de doute, il est possible devérifier son inscription sur les listes électorales sur le siteWeb de la ville : www.dijon.fr. Vous pouvez également télé-charger le formulaire d’inscription et prendre connais-sance des pièces à fournir au service des élections. Atten-tion : En cas de changement de quartier, pensez à signalervotre nouvelle adresse au service des élections avant le31 décembre. Inscriptions jusqu’au 31 décembre.Rens. : Service des élections – Cour de Flore de l’hôtelde ville – Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de13 h 30 à 17 h 30 Tél. : 03 80 74 52 60 – www.dijon.fr

FAMILLES

DE NOUVEAUX MOYENS DE PAIEMENT

Page 12: Dijon mag décembre 2010

| c’est d’actu |

La fibre optique transporte de lalumière. Ce qui lui a permis dedépasser largement le bon vieux

cuivre quant à ses capacités de transport dedonnées. Il est donc précieux, voire obliga-toire, pour une capitale régionale tournéevers l’avenir, de se doter de cette techno-logie. Un des acteurs de ce secteur, leGroupe France Télécom –  via sa filiale

Orange  –, va investir environ 2  milliardsd’euros à l’échelle nationale d’ici 2015. Dansun premier temps en direction des lieuxd’habitation très denses (la « zone 1 », selonla définition de l’Arcep, l’Autorité de régula-tion des communications électroniques etdes postes). En France, six villes ont étéretenues comme pilotes, dont Dijon.Les travaux d’installation devraient com-mencer en 2011 et l’entreprise s’estengagée sur des objectifs précis : 80 % deslogements câblés sur cinq ans, 100 % dansdix ans. Les premiers quartiers concernéssont la Toison-d’Or, Fauconnet-Maladière,Montchapet, Gare, Port-du-Canal, Parc-Poussots, Centre-ville nord et Montmuzard.Ce déploiement est soumis à diversescontraintes  : la réglementation de l’Arcep(grands ensembles dans un premier temps,puis zones pavillonnaires), les obligationstechniques, les désidératas du géomarke-ting et les intentions politiques de la ville.Cet impressionnant chantier ne devrait pasentraîner de grandes nuisances puisqu’il

est prévu de s’appuyer sur les infrastruc-tures existantes ou d’utiliser les travaux encours. Une tranchée déjà ouverte pourraainsi être utilisée pour y déposer un câble.Nouveau mobilier urbain, les armoires deraccordement devraient faire leur appari-tion sans pour autant dénaturer lacommune.L’équipement nécessaire au cheminementdes informations peut être fractionné entrois parties : les conduits serpentant sousterre dans le domaine public jusqu’à unpoint de mutualisation, puis de ce lieujusqu’à l’entrée de la demeure, et enfin àl’intérieur même du bâtiment. Si voushabitez en collectivité, le syndic devient unacteur majeur de la discussion. Une fois en place, de par l’augmentation dudébit, ce système permettra un accèsfacilité à de nouveaux usages Internet etmultimédias.

FIBRE OPTIQUE

DIJON À LA VITESSEDE LA LUMIÈRE

ASSOCIATION AMA

ROMPRE L’ISOLEMENT DU MUSICIEN AMATEUR

La Fédération française des associations de musiciens amateurs(Ffama) aime à se définir en creux : « Ni une école de musique, niune association de concerts, ni l’émanation de quelque organisme

officiel  ». Déconcertant, pour une association qui, selon sa présidentelocale, Claire Moyé, violoniste, ambitionne de favoriser les rencontres,trouver des partenaires hors cadre contraignant et faire de la musique àson rythme. Liberté et plaisir ! L’adhérent type est un adulte qui, jeune, a joué assidûment d’un instru-ment dans un ensemble de musique classique ou de jazz et qui, une foisentré dans la vie active, se retrouve bien seul. L’isolement étant frustrant,il se tournera naturellement vers la Ffama. L’antenne dijonnaise, forte deses 40 membres actifs, est en recherche permanente de nouveaux adhé-rents, qui devront avant tout faire preuve d’une appétence pour le partage.Rens : AMA Groupe de Dijon et de sa région – Claire Moyé : 03 80 56 82 04Courriel : [email protected] – www.ffama.fr

Page 13: Dijon mag décembre 2010

Une nouvelle tranche de travaux permettra d’ici 2013 de présenterles trésors du musée dans un espace entièrement rénové. Quand les technologies de pointe s’engagent au service de l’histoire.

| tout le monde en parle |

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

LES DESSOUS D’UNEMÉTAMORPHOSE

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La nouvelle tranche des travaux du muséedes Beaux-Arts débutera en 2011, pourune inauguration prévue en sep-

tembre 2013. Mais d’ici son ouverture, la nouvelleaile du musée et ses collections seront entière-ment réaménagées et rénovées. Ainsi, certainstableaux, métamorphosés, reviennent déjà aumusée. En 2011 et 2012, ce sont les précieuxretables de bois sculpté et doré de la chartreusede Champmol qui, sous le contrôle d’un comitéd’experts, seront confiés aux restaurateurs.Parallèlement, dès février prochain, les travauxde rénovation du musée commenceront entreautres dans la salle des Tombeaux. Le circuit devisite s’arrêtera donc au salon Condé et lestombeaux des ducs de Bourgogne ne seront plusvisibles, car protégés par un solide coffrage.

LES PLEURANTS EN VEDETTES. Pour autant, lemusée reste ouvert. Si la sélection des collectionsprésentée dans les six premières salles évolueraau fur et à mesure des départs et retours de res-tauration, les véritables vedettes de cette

nouvelle installation seront les Pleurants dutombeau de Philippe le Hardi (série originelle),sortis de leurs arcatures comme l’ont été ceux deJean sans Peur début 2010. Mais ceux-là ne voya-geront pas outre-Atlantique  : ils resteront aumusée et pourront être admirés, grâce à une scé-nographie originale, par tous les Dijonnais et lesvisiteurs.

UNE PREMIÈRE PHASE DE TRAVAUX RÉUSSIE.En amont, la première phase de travaux s’estachevée en 2010. Cinq ans d’études approfon-dies ont été nécessaires à leur préparation dansun bâtiment aussi sensible que complexe. Maisl’objectif est atteint  : réussir la délicate ren-contre de l’architecture ancienne et des inter-ventions contemporaines. Si la réduction del’impact environnemental a été privilégiée (voirencadré), un important aspect de la rénovationa également permis de réaliser de nouvellesréserves, assurant le stockage des œuvres dansde parfaites conditions de conservation et deconsultation.

PERFORMANCEÉNERGÉTIQUELe musée des Beaux-Arts deDijon est un des musées les plusperformants et innovants deFrance. En 2009 et 2010, pourrépondre à l’engagement de« Dijon, référence écologique »,certaines mesures ont en effetpermis de réduire l’impactenvironnemental du musée deprès d’un tiers de sa puissanceénergétique. Le traitementde l’air en température et enhygrométrie a ainsi été limitéaux espaces recevant les œuvresles plus fragiles, la moitié dessalles étant simplement équipéesde planchers chauffantset rafraîchissants, à la fois confortables etéconomes. L’isolation a étérenforcée, notamment en toiture,et l’adoption de vitrages trèsperformants a été retenue surl’ensemble des fenêtres,y compris celles pourvues devitraux, par application d’undouble vitrage discret sur la faceintérieure. L’objectif : réduirela consommation énergétiquede 30 %, grâce à une diminutionde 40 % de la puissance dechauffage et de 20 % des besoinsen froid.

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| à suivre |

COMMENT LE TRAM VA CHANGERL’IMAGE DE LA VILLEAu cœur d’un territoire où le tramway a été autrefois supprimé, son retour va métamorphoserla ville, à l’instar de la place de la République. Ce que confirme notamment Guy Louis,historien des transports en commun de l’agglomération dijonnaise.

Le 1er décembre 1961, un tramway de laligne reliant la place Wilson à la baseaérienne de Longvic effectue sa

dernière rotation. Le tramway disparaît alorsdu paysage dijonnais au profit des bus. Unepage se tourne, après presque soixante-dixans de bons et loyaux services. Car c’est en 1893 que les premiers tramsfont leur apparition à Dijon et qu’est consti-

tuée la société des tramways électriques deDijon (TED), qui exploitera, après la SecondeGuerre mondiale, un réseau completcomposé de six lignes. Mais les premiersprojets de suppression du tramway remon-tent aux années  1930, rappelle Guy Louis,historien des transports publics dijonnais,dans un livret consacré à l’histoire du trampublié en 1977 par la Fédération des amis

des chemins de fer secondaires. Et finale-ment, l’autobus finit par obtenir gain decause.

TRAMWAY RIME AVEC SUCCÈS. Dijon nefaisait que s’inscrire à l’époque dans unmouvement général, observé dans toutes lesvilles de France. C’est en quelque sortel’école française, explique Alfred Peter, pay-sagiste strasbourgeois qui a récemmentredessiné les rues et les places de Dijon.Comme toutes les infrastructures ont étésupprimées à l’époque, il faut aujourd’huitout reconstruire, et par la même occasionrepenser la ville, l’urbanisme, les modes dedéplacement…Le retour du tram ? Certaines villes tententl’expérience plus tôt que d’autres  : Saint-Étienne, par exemple, se dote d’un tramway«  moderne  » dès 1959. Mais il faudraattendre 1985 pour que Nantes lui emboîte lepas, puis Grenoble et Strasbourg. Avec lerecul, on s’aperçoit que, nulle part, le retourdu tramway n’a été finalement critiqué,constate Guy Louis. Partout, ce moyen detransport remporte un vrai succès.À Dijon, les deux lignes devraient trans-porter 90 000 passagers par jour et faire pro-gresser le nombre de voyageurs Divia de30  %. Mais pourquoi un tel engouement  ?C’est un moyen de transport confortable, quidonne à voir la ville autrement à travers sesgrandes baies vitrées, explique Guy Louis. Ildonne une impression de rapidité, mêmequand il ne roule qu’à 20 km/h. Et puis c’estun vecteur de modernité  : regardezcomment des gens qui n’auraient jamais prisle bus montent volontiers dans un tramway !Profitant de l’arrivée du «  tramwaymoderne » du Grand Dijon, Guy Louis vientde publier un magnifique ouvrage quiraconte toute l’histoire des transports encommun dijonnais (cf. encadré pagesuivante). Une mine de renseignements !

Projet d’aménagement de la place de la République

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DIJON, DE TRAMS EN BUS, DU BUS AU TRAM

En 1888, les tout premiersomnibus-tramways roulent dansDijon. Que de progrès accomplisdepuis les cars Ripert jusqu’auxtramways dernier cri d’Alstom !Dans cette Histoire des trans-ports en commun de l’agglomé-ration dijonnaise de plus de360 pages, l’historien Guy Louisraconte en détail l’aventure duréseau dijonnais. Avec près de400  photos, 60  plans ou dia-grammes et de nombreux docu-ments d’époque.Pour commander cet ouvrage :www.lrpresse.fr

DIJON DANS LA PLACE

Les places Darcy et République seront toutesdeux desservies par les deux lignes detramway, ce qui offrira un passage toutes lesdeux minutes et demie dans les deux sens. Jusqu’à présent traversées par des flux devoitures qui les défigurent, les places vontprofiter de l’arrivée du tramway pour se refaireune beauté. C’est le paysagiste strasbourgeoisAlfred Peter qui a redessiné ces espacespublics, où les piétons et les modes de dépla-cement doux auront la part belle. La place Darcy, où le nombre de voies de circu-lation sera ramené de onze à deux, va voirpousser des arbres plantés dans de grandsbacs qui serviront aussi de bancs. La perspec-tive s’ouvrira, à travers l’arc de triomphe, versla rue de la Liberté piétonnisée. Quant à la place de la République, espace decorrespondance entre les tramways et les bus,elle sera ceinturée par deux voies de circula-tion au lieu de trois… Plantations, nouveauxcheminements et revêtements, création d’unefontaine contemporaine qui mettra en valeur lemonument à Sadi-Carnot, mise en lumièresoignée et piétonisation de l’esplanadecentrale vont faire de cette place un espacepublic de grande qualité, où pourront s’ins-taller des manifestations ponctuelles qui profi-teront de l’attractivité nouvelle du site. Il nereste plus qu’à faire preuve de patience.

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Projet d’aménagement de la place de la République

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ÉCOLE FLAMMARION

UN NOUVEAU GYMNASE

C’est en 2007, dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain duquartier des Grésilles, que le centre multimédia qui était situé rue d’Alem-bert a intégré la médiathèque Champollion. Sur l’espace ainsi libéré, la ville

a choisi de réaliser un programme de logements en complément de ceux de l’officepublic d’aménagement et de construction (Opac). Les équipements sportifs dusecteur ont également été délocalisés afin de libérer la totalité de la parcelle.Après plusieurs mois de travaux, les habitants du quartier comptent donc dans leurpaysage un tout nouveau gymnase, dans le prolongement du préau de l’école élé-mentaire Flammarion. Ouvert aux vacances d’automne, ce nouvel équipement deplus de 400 m2 et répondant aux exigences de qualité environnementale des bâti-ments (QEB) aura nécessité l’investissement de quelque 750 000 euros. La maîtrised’œuvre a été confiée aux services techniques municipaux, assistés, pour le voletenvironnemental, d’un bureau d’études spécialisé.

COMBE À PERRIÈRE

LA CADOLE REPREND VIE

En collaboration avec l’association Sentiers –  association deréinsertion par le travail qui intervient sur la restauration dupatrimoine bâti des combes (murets, cadoles, ruchers…) et

avec laquelle la ville de Dijon s’engage depuis de nombreusesannées sur ces chantiers –, une des cadoles de la combe à Perrièrevient d’être restaurée. Plus d’un mois aura été nécessaire entre leterrassement, le remontage et le réassemblage. Parallèlement, lesmurets de la combe Persil, côté chemin des Écayennes, ont égale-ment été restaurés, avec une finition de type « hérisson », c’est-à-dire des pierres positionnées verticalement de façon à empêcher demarcher sur le muret.

ILLUMINATIONS

UNE LONGUEPRÉPARATION

Si la pose des illuminations deNoël débute fin octobre, c’esttout au long de l’année que les

services de la ville s’organisent pourcette période de fêtes : entre la gestiondes crédits, le programme des réalisa-tions, la logistique et le recrutementdes agents volontaires pour la pose,c’est un véritable service éphémèrecomposé de 15 agents issus de diffé-rents services municipaux (ateliers,voirie, pavage, garage municipal,espaces verts, signalisation, stationne-ment, fêtes et cérémonies…) qui se meten place. Il aura fallu aux agents cinqsemaines et de nombreuses heures detravail nocturne pour parer la ville deses habits de lumière, avec l’aide decinq camions nacelles, deux poidslourds et d’une camionnette. Au total,9 000 m2 de toits lumineux, 130 traver-sées de rue et une soixantaine de sitessont décorés. Dès le début du mois dejanvier, deux semaines seront encoreindispensables pour la dépose detoutes les décorations.

STÈLE GARIBALDI

C’EST LOIN,L’AMÉRIQUE?

Située sur le tracé du tramway, la stèleGaribaldi, qui était située avenue deLangres, a dû déménager. Depuis le

mois dernier, elle a donc quitté l’avenue pourêtre installée place d’Amérique, dans lequartier de la Toison-d’Or. Un nouvel empla-cement non seulement plus accessible maisaussi plus intime pour le recueillement.

| à suivre |

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47 DES 62 NOUVEAUX ÉLUS DU CONSEIL MUNICIPALD’ENFANTS (CME), ISSUS DES CLASSES DE CM1ET DE 6e DE DIJON, SE SONT RETROUVÉS POURLA PREMIÈRE FOIS LE 17 NOVEMBRE, À L’OCCASIOND’UNE PHOTO AU PALAIS DES DUCS.CETTE CINQUIÈME MANDATURE SIÈGERA JUSQU’ENOCTOBRE 2012. PREMIÈRE OPÉRATION, POUR CESÉLUS EN HERBE : LA DISTRIBUTION DE JOUETSAUX ENFANTS QUI EN ONT LE PLUS BESOIN,AVANT LEUR PREMIÈRE SÉANCE PLÉNIÈRELE 3 DÉCEMBRE, QUI SERA PRÉSIDÉE PARLE SÉNATEUR-MAIRE FRANÇOIS REBSAMEN.

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Directeur du Jardin des sciences, quifédère le muséum, le jardin bota-nique et le planétarium de Dijon,

Gérard Ferrière invite à un voyage merveil-leux. Celui qui plonge au cœur du vivant. Cescientifique, avec son équipe, conduit desétudes révélant que la biodiversité se déve-loppe en ville. Et tout particulièrement àDijon, véritable carrefour climatique. Nous sommes à la sixième crise de la vie quiaffecte les milieux et les espèces. L’hommejoue pour la première fois un rôle central,explique-t-il. À preuve, les dégâts causésaux forêts asiatiques et amazoniennes,comme les dangers irréversibles qu’en-court le bassin méditerranéen. Dans cer-taines zones urbanisées, comme Dijon,l’action de l’homme, qui n’emploie plus ausein des espaces publics de produits phyto-sanitaires, replante des végétaux et laisseles herbes folles pousser naturellement,favorise au contraire le retour de certaines

espèces végétales etanimales. Nos collections, pourles plus anciennes duXIXe siècle, nousdonnent le reculnécessaire pour mesurer l’évolution d’in-sectes, d’oiseaux, de végétaux, expliqueGérard Ferrière. S’ensuit une longue listequi fait plaisir à entendre. Côté insectes  :1 050 espèces de coléoptères. Côté mammi-fères, la fouine, le renard et l’écureuil pros-pèrent à Dijon.

PRIORITÉ AUX PLANTES INDIGÈNES. Au lacKir, l’amélioration de la qualité de l’eau faitrevenir la poule d’eau, le foulque et desoiseaux migrateurs comme le canardmorillon ou le rare eider, qui y prennentleurs quartiers. Le héron cendré nichedorénavant au port du Canal. Ce grandvolatile se nourrit principalement de petits

rongeurs, d’insectes, de batraciens… Uneétude sur les insectes démontre la perma-nence de certains scarabées comme lepique-prune (espèce protégée), qui sereproduit dans les arbres morts du parc dela Colombière. À l’inverse, certaines espèces deviennentinvasives. La coccinelle asiatique menacenos coccinelles indigènes. Le robinier (oufaux acacia), le buddleia (ou arbre àpapillons) colonisent de plus en plus demilieux en ville. Que faire ?Évitons d’introduire des essences exo-tiques, conclut Gérard Ferrière. Et privilé-gions dans nos plantations les espèceseuropéennes.

Dijon est un carrefour climatique qui favorisela biodiversité en ville. Les études que conduitnotamment le Jardin des sciences le démontrent. Pour la préserver, quelques précautionstoutefois s’imposent.

| ça nous concerne |

BIODIVERSITÉ

LA NATURE REPREND SES DROITS EN VILLE

NOUVEAUX HABITANTS

L’AVF POUR UNE INTÉGRATIONEN DOUCEURL’Accueil des villes françaises (AVF) est une association destinée aux nouveaux habi-tants de chaque ville. À Dijon, elle compte à ce jour près de 200 adhérents, qui se réu-nissent régulièrement pour partager des moments conviviaux (visites de sites, demusées…), participer à des ateliers ou à de petites dégustations de produits locaux(les membres invitent régulièrement les adhérents à un apéritif hebdomadaire, pourdiscuter et apprendre à se découvrir autour d’un kir bourguignon, l’apéritif du cru),mais aussi obtenir moult conseils et informations pratiques, et surtout… se sentirbien à Dijon. Pour les « jeunes actifs », un groupe spécifique a même été créé. De quoilier connaissance avec ses nouveaux voisins de palier ou de quartier.Permanences les mardis et jeudis de 14 h 30 à 17 hAVF Dijon – 64, rue Vannerie – Tél. : 03 80 67 18 60 – www.avf.asso.fr

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SDAT

LA FIN DES PRÉJUGÉS

Tout le monde a le droit de participer àla vie sociale. Nous sommes là pouraider toute personne en difficulté, quel

que soit son niveau de difficulté. C’est avecces quelques mots que Thierry Guillochon,directeur général, résume la Société dijon-naise de l’assistance par le travail (Sdat).Hélas, regrette-t-il, c’est souvent avec uneconnotation négative que l’on parle de lapopulation accueillie par la Sdat. Et l’onméconnaît que, outre ses missions d’actionen faveur des personnes les plus démunies– en offrant des moyens d’accueil, d’héber-gement, d’aide à la réinsertion sociale etprofessionnelle  –, l’association proposeaussi de nombreux services en direction dugrand public.

VÊTEMENTERIE ET JOUETS DE BOIS. Blan-chisserie, ménage, gros nettoyage, rénova-tion d’appartement ou antenne médicale, lesparticuliers peuvent, s’ils en ont besoin,appeler la Sdat pour avoir recours à sesservices à petit prix. Et ce n’est pas tout : la

Sdat a ouvert une vêtementerie, avec deuxmagasins « Mille Sapes » installés aux 17,rue de la Boudronnée, à Dijon, et au 8, rueCharles-Dullin, à Talant. Si le nom n’inviteguère à l’exotisme, l’intérieur regorge devêtements neufs ou d’occasion que chacunpeut acheter à des prix défiant touteconcurrence. Une aubaine pour les particu-liers qui, dans un contexte économique dif-ficile, trouvent là de quoi se vêtir avantageu-sement. Et un apport financier indispensablepour la Sdat : grâce aux bénéfices, elle est enmesure d’investir dans des missions d’inser-tion et de faire travailler les personnes enbesoin de réinsertion.Au 10  bis, rue Docteur-Édouard-Laguesse,ce sont des objets en bois que l’on peutacheter : jouets, jeux, décorations… De quoioffrir quelques objets artisanaux et apporterlà aussi un soutien primordial à la Sdat. Uneadresse à retenir, à l’approche des fêtes.Situé 15 bis, rue des Corroyeurs, le restau-rant populaire permet, quant à lui, d’offrir unmoment chaleureux pour 2,80  euros le

repas. Un lieu de vie essentiel : Si cet endroitn’existait pas, beaucoup seraient en véri-table rupture sociale, explique ThierryGuillochon. Car ce ne sont pas seulementdes personnes désœuvrées qui viennent là,on y rencontre également nombre de per-sonnes socialement intégrées mais qui souf-frent de solitude. En cela, les activités etactions entreprises par la Sdat vont ainsibien au-delà des missions traditionnelles desoutien et d’hébergement.Rens. : www.sdat.asso.fr Sdat : 03 80 76 22 22 Sdat’entreprise : 03 80 60 96 60

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS…C’EST POUR VOUSEN DÉCEMBRE! JEUDI 2 À 14 H 30thé dansant, salle de Flore

MERCREDI 8 À 14 H 30fête de Noël, salle Devosge

JEUDI 16 ET VENDREDI 17 À 12 Hrepas de Noël, Parc des expositions(inscription obligatoire)

Rens. : 0 800 21 3000

Le foyer-bar de la Sdat.

Page 20: Dijon mag décembre 2010

NOËL

SOLIDAIREAccès pour tous

aux spectacles et

aux animations

autour de Noël,

c’est le sens des

initiatives solidaires

que la ville de Dijon

développe encore

cette année,

concourant

à renforcer les liens

intergénérationnels

et le soutien

aux familles.

| dossier |

Période de fête s’il en est, Noël s’illumine aussi d’une opéra-tion de solidarité, relayée par la ville et une quinzaine d’associations. La ville de Dijon, l’élite sportive, le Zénith,l’Auditorium, la Vapeur et le Théâtre Dijon Bourgogne s’en-gagent ainsi en offrant des places de spectacles aux enfantsles plus défavorisés, accompagnés de leurs parents ougrands-parents. Une gratuité totale de la patinoire Trimoletest également accordée dans les mêmes conditions, ouverteles samedis et dimanches à des tarifs préférentiels aux

amateurs de patinage. Le conseil municipal d’enfants, lui,s’est activé à collecter des jouets pour plus de 1 000 d’entreeux. Les spectacles à 1,50 euro invitent aussi à un Noël soli-daire. D’autres dispositifs interviennent pour le cours del’année  : aide au financement d’une licence sportive,« Vacances pour ceux qui restent » adaptées aux revenus desparents, ainsi que l’accueil dans les centres de loisirs et lesrestaurants scolaires. Et pour que la fête soit complète,quelques recettes chaleureuses ponctuent ces pages.

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Symboles par excellencede la fête de Noël, desenfilades de guirlandes

ornent traditionnellement lesrues de la capitale bourgui-gnonne. Qui cependant n’entendpas sacrifier pour autant sonengagement en faveur du déve-loppement durable  : toutes lesinstallations lumineuses sontdésormais à basse consomma-tion, remisant définitivement leslampes à filament. Un type dedécorations qui permet unenotable réduction des dépensesénergétiques. Autre mobilisation autour deNoël : la solidarité intergénéra-tionnelle. Avec des milliers de

places de spectacles, de matchset de concerts tirés de la hottepour les petits Dijonnais, lacollecte de jouets par le conseilmunicipal d’enfants nouvelle-ment élu, ou le traditionnelrepas des aînés au Palais descongrès. Et les foyers pour per-sonnes âgées, eux aussi,animent la bonne humeur,répercutée salle Devosge avec lasoirée «  Seuls en fête  »  (voirpage  10), tout en musique etcotillons, grâce cette année àl’Association des paralysés deFrance (APF). Là aussi, un enga-gement permanent de la villepour favoriser les échangesentre toutes les générations.

RECETTE Mise en boucheLE RIK DIJONNAISpar Daniel Ginsberg, directeur de la cuisine centrale de Dijon

Ingrédients3 cl de sirop de cassis6 cl de jus de raisin chardonnay1 trait de jus de citron vertCe « rik », apéritif sans alcool produit par Nectars de Bourgogne,ressemble à s’y méprendre à notre kir traditionnel, avec l’assemblage dusirop de cassis et du jus de raisin chardonnay. À boire bien frais.

GASPACHO DE TOMATES À LA DIJONNAISEET SON PETIT VOUGEOT CRÉMEUXIngrédients3 grosses tomates cœur de bœuf (750 g)3 cl d’huile aromatisée (2 c. à soupe)Vinaigre balsamique velours (1 c. à soupe)Vinaigre de Xérès (1 c. à soupe)Moutarde fine de Dijon (1 c. à soupe)Ketchup (2 c. à soupe)Basilic frais (5 à 6 feuilles)35 g d’oignons fraisCoriandre moulue et poivre du moulinSel de Guérande au piment d’EspeletteEau (1/2 verre si nécessaire)

PréparationLaver les tomates, ôter le pédoncule, pratiquer une petite incision en croixpeu profonde, les plonger 30 sec dans une casserole d’eau frémissante.Retirer les tomates et les plonger immédiatement dans l’eau très froide.Ôter la peau, épépiner, puis couper en quartiers. Laver, éplucher, couper lesoignons. Mettre dans le mixeur tomates, huile, vinaigre, moutarde, ketchup,basilic, oignons et les assaisonnements. Mixer. Goûter et rectifierl’assaisonnement si nécessaire.

MÉLANGE CRÉMEUXIngrédients1 fromage Petit Vougeot de 200 g12 cl de crème (8 c. à soupe)3 cl d’huile de noix (2 c. à soupe)Ciboulette fraîche

Préparation pour 20 verrinesDans un saladier, mélanger au fouet Petit Vougeot, crème, huile de noixet ciboulette finement ciselée. Répartir dans le fond des verrines.Ajouter le gaspacho.

Le petit plus du chef : Placez un brin de cerfeuil, lavé et effeuillé,au centre.

EN PARTAGETOUS LES ÂGES

Cet apéritif est servi dans

les restaurantsscolaires pouraccompagner

du melon.

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Autour d’un arbre loufoque, la guitare deFred et les minipercussions d’Abel frôlent lemiracle musical. Les petits fonceront toutouïe sur les rythmes swing, rock ou mambo,pour une faim de loup de Chocobelou… Onpeut même monter sur scène avec moi,annonce Abel qui fait de drôles de rimes.ChocobelouThéâtre des Feuillants à 15 h

Comme dans un film sans paroles, entredanse et théâtre, filles et garçons s’aventu-rent l’un vers l’autre, aidés en cela par lacompagnie En attendant. Pourquoi ne joue-raient-elles qu’à la poupée et eux auxvoitures ? Et s’ils échangeaient leurs jouets ? Tous les garçons et les fillesThéâtre de la Fontaine-d’Ouche à 10 h, 15 het 17 h 30

Bobby et son frère. Enfants, ils avaientenfermé leur monde dans une boîte. Peut-elle encore s’ouvrir ? Il y a dedans beaucoupd’émotions, entre larmes et rires.Bobby et sa collection de boîtes à crisThéâtre des Grésilles à 15 h et 18 h 30

| dossier |

HISTOIRESMERVEILLEUSES

RECETTE Entrée VERRINE LUTÉE D’ESCARGOTS ET SA JULIENNE DE LÉGUMESpar Anthony Rabulliot, de L’Atelier des chefs, 18, rue Chaudronnerie

PréparationPréchauffer le four à 180 °C. Éplucher les carottes et le 1/2 céleri, laver les pousses d’épinards. Tailler carottes et céleri en fineslamelles.Dans une casserole d’eau, mettre le cube de bouillon épices-huile d’olive. Porter à ébullition. Dans ce bouillon, mettre à cuire lescarottes puis le céleri, qui doivent rester croquants.Hacher persil et gousses d’ail. Dans une autre casserole, mettre la crème à chauffer, ajouter ail et persil, les escargots et la

julienne. Cuire quelques minutes. Laisser réduire de manière à ce que la crème enrobe les escargots etles légumes.

Tapisser le fond des cassolettes de pousses d’épinards, puis les garnir avec les escargots,légumes, crème, ail et persil.

À l’aide d’un cercle, découper dans la pâte brisée des disques d’un diamètre légèrementsupérieur à celui des cassolettes. Dans un bol, battre les œufs en omelette. Badigeonnerau pinceau le bord des cassolettes, puis disposer les disques de pâte. Luter (fermerhermétiquement), passer de la dorure sur la pâte et enfourner 15 min. Servir aussitôt.

Le petit plus du chef : Dorez la pâte une première fois. Passez-la quelques instants auréfrigérateur, puis redorez-la avant de la mettre au four.

Rens. : www.atelierdeschefs.fr

Samedi 18 décembre, au tarif unique de 1,50 euro,trois spectacles vont enchanter parents et enfants. La préventedes billets a lieu les mercredi 8 et samedi 11 décembre de 11 hà 18 h à l’hôtel Bouchu dit d’Esterno, au 1, rue Monge.

Pour 6 personnesPréparation : 20 minCuisson : 15 minBudget : 2 euros par personne

Ingrédients30 escargots de Bourgogne cuits1/2 céleri-rave 50 cl d’eau2 œufs 10 branches de persil plat6 tours de moulin à poivre1 cube de bouillon de légumes4 carottes200 g de pousses d’épinards25 cl de crème liquide entière1 rouleau de pâte brisée2 gousses d’ail6 pincées de sel fin

Un moelleux de légumes marié aux escargots sous une pâte croustillante.

SYMPHONIED’IMAGES

En attentant la descente duPère Noël de la tourPhilippe-le-Bon (le 24  dé -

cembre à 18 h 30 précises), lagrande histoire de Noël se répandchaque soir en lumières sur lesfaçades du palais des Ducs. Unconte original et fantastique vu parle scénographe et compositeurDamien Fontaine. Son et lumières Façade du palais des Ducs Du mercredi 15 au vendredi24 décembre à 18 h, 18 h 30 et 19 h

Chocobelou Tous les garçons et les filles Bobby et sa collection de boîtes à cris

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RECETTE Plat TAJINE DE BŒUF AU PANAISpar Magalie Échairi, membre de l’association pour le maintiend’une agriculture paysanne (Amap) Les Jardins de Capucine

PréparationMettre le tajine sur feu doux. Ajouter 2 c. à soupe d’huiled’olive dans le fond du tajine, puis y faire revenir lesmorceaux de bœuf avec les épices. Éplucher leslégumes, retirer le cœur du panais, le couper en finsmorceaux, tomate et carottes en dés, courgette etcourge spaghetti en morceaux (coriace à éplucher !),pommes de terre coupées en quatre.Lorsque les morceaux de bœuf sont colorés, ajouterl’oignon en lamelles et l’ail râpé. Fermer le tajine 5 min,puis ajouter la tomate au centre du tajine sur la viande,ail et oignons, persil, coriandre. Dresser le tajine enajoutant tous les autres légumes, saler, poivrer, pincée decannelle et de gingembre. Fermer le tajine. Laisser cuire lentementenviron 1 h 15. Les légumes doivent être fondants.

Le petit plus du chef : Le tajine permet toutes les variantes de légumes,en fonction des arrivages du marché. Potiron, chou-fleur, céleri-rave cuità l’étouffée… N’hésitez pas !Rens. : d’autres recettes de saison sur le blog

http://amapdijonnord.blog4ever.com

Pour 3 personnesPréparation : 20 à 30 minCuisson lente : 1 h 15Budget : env. 6 euros

Ingrédients400 g de bœuf en morceaux (collier de bœuf, par ex.)1 oignon2 gousses d’ail2 carottes1 tomate1 courgette1 morceau de courge spaghetti1 à 2 racines de panais5 ou 6 petites pommes de terre1/2 c. à café de sel, poivre, gingembre moulu1/3 de c. à café de cannelle moulue 1/2 c. à café de paprika doux 1 pointe de couteau de curcuma ou de safran en poudre 1 pointe de couteau de muscade en poudre 1 c. à café de persil et coriandre ciseléshuile d’olive

Nous sommes le23  décembre 1951. Cejour-là, l’ancêtre à barbe

blanche chevauche un scooterpublicitaire, suivi de joyeuxdrilles pareillement accoutrés.En cette dernière semaine del’Avent, les magasins du centre-ville ont eu l’idée d’appâtergrands et petits par un cortègepétaradant. Tout se passe bien…sur l’air de Petit Papa Noël, parTino Rossi, qui fait alors un tabac.C’était sans compter sur l’indi-gnation d’un vicaire de la cathé-drale Saint-Bénigne. Curé deslaissés-pour-compte en cesannées de nouvelle prospérité, ils’insurge contre la concurrencemercantile à la fête de la Nativité.Une effigie en tissu du père Noëlest pendue aux grilles de lacathédrale en vue de brûler

l’idole. Ce qui advient le lende-main à 16 h, devant un parterred’enfants effarés.C’est que, auprès du Saint-Siège, notre compère barbun’était pas non plus en odeur desainteté. D’autres aussi vou-laient sa peau collant à uneambiance américaine. Il s’en-suivit une zizanie noëlistescontre antinoëlistes, avant…Miracle du 25  décembre  !Vulgaire mannequin la veille, lepère Noël apparaît en chair et enos, du haut des toits de l’hôtel deville sous les feux des projec-teurs, note alors un communiquéde la mairie. Garant de la foirépublicaine et laïque, lechanoine Félix Kir (maire deDijon de 1945 à 1968) avait eneffet intercédé en sa faveur. Etc’est désormais de la tour

Philippe-le-Bon qu’il renaît aumonde depuis maintenant59  Noëls, investi de l’uniquemission d’émerveiller lesenfants.

Rens : ouvrages évoquantle père Noël de Dijon : Martyne Perrot, Ethnologie deNoël, éd. Grasset, 2000.Claude Lévi-Strauss, Le PèreNoël supplicié, éd. Sables, 1996.

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POURQUOI LE PÈRE NOËL,IL DESCEND DE LA TOUR?

DIS PAPA

Chaque année, le père Noël de Dijon donne rendez-vous aux enfants tour Philippe-le-Bon.Retour sur cette audacieuse apparition survenue il y a cinquante-neuf ans.

Un subtil mélange de saveursorientale et de légumesde saison bien de chez nous.

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RECETTE PlatTERRINE DE FOIE GRAS POÊLÉ AU PAIN D’ÉPICEpar Gaëlle et Laurent Herbert (Le Gourmet-Dijon),traiteurs-pâtissiers sous les halles centrales

PréparationPour obtenir de la chapelure de pain d’épice, faites sécher des tranches au four (3 à 4 h à 120 °C), les moudre au robot puis tamiser. Couper les lobes de foie en tranches épaisses (env. 1 cm). Les étaler sur une plaque.Saler au gros sel de Guérande, saupoudrer de chapelure sur les deux faces.Dans une poêle non attachante, chauffer le miel, ajouter un peu de chapelure et fairecaraméliser.Faire revenir les escalopes dans la poêle au fur et à mesure, puis les disposer encouches superposées dans la terrine. Presser la terrine avec un poids et placer au froid.

Le petit plus du chef : Pour encore plus de goût, préparez la terrine quelques joursavant dégustation.

Pour 4 à 6 personnesPréparation et cuisson : quelques minutes Budget : pour 4 pers. env. 26 euros, pour 6 pers. env. 38 euros

Ingrédients100 g de foie gras de canard cru par pers.Chapelure de pain d’épice100 à 200 g de miel

La grande tradition du pain d’épicedéclinée sur du foie gras.

| dossier |

La période de Noël est intense aussi pourles commerçants. Questions à Christophe Curier,président de l’association Dijon Je t’aime.

EST PRIMORDIALL’ESPRIT DE NOËL

Dijon Mag : Quels sont les objec-tifs de Dijon Je t’aime à l’ap-proche des fêtes ?Christophe Curier  : Nous orga-nisons le Village de Noël, placede la Libération. Environ 35 à40  chalets sont installésjusqu’au 24  décembre. Cemarché fait la part belle auxartisans et commerçants de larégion. Les enfants et lesfamilles seront bien sûr à l’hon-neur, avec des animations cha-leureuses et ludiques : sculpture

sur glace, démonstration de fau-connerie par l’associationChouettes du cœur, présencedes lutins et du père Noël…

DM : Et pour après Noël ?CC : Les manifestations commeles «  10 Jours fous  », jeu-concours organisé grâce auxcommerçants du centre-ville,seront reconduites pour la troi-sième fois en mars. Une autreaction commerciale est à l’étudepour les mois d’avril et mai. Le

« Grand Déballage » aura égale-ment lieu comme chaque annéeen ouverture des soldes d’été.Enfin, la Braderie sera elle aussireconduite en septembreprochain, avec pour vocationd’en faire un événement derenommée régionale.

DM : Vous-même, duquel êtes-vous le plus familier  : saintNicolas ou le père Noël ?CC : Dijon est la capitale du paind’épice, et saint Nicolas y est

toujours très présent. Mais per-sonnellement, il m’est difficiled’établir une préférence. Cesdeux figures sont très impor-tantes, emblématiques de tradi-tions fortes. Ce sont de réelssymboles pour les enfants aumoment des fêtes  ! Au niveaudes actions commerciales, c’estl’esprit de Noël qui nous sembleprimordial, et c’est ce que nousessayons de créer grâce auMarché de Noël et aux anima-tions proposées à Dijon.

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Crèche péruvienne Personnages et lamas peints en argile de quinua (région d’Ayacucho). Service de quatre verres Idéal pour conserver le thé au chaud, les verres sont entourés d’uncache en feutrine du Népal.Porte-bougies en bois de cannelle La chaleur de la bougie aide à répandre les effluves de lacannelle, naturellement odorante.Jeux de société Tactiques et éducatifs autour des thèmes de l’eau ou de la forêt, leurs règlesdéveloppent l’esprit de coopération entre les joueurs. Les matériaux de fabrication sont res-pectueux de l’environnement. L’encre et les couleurs sont par exemple végétales.Papilles voyageuses En petits sacs colorés, Équi’Max propose des assortiments  : café,chocolat, confitures de goyave ou d’ananas, chips de banane plantain ou de pommes de terrebleues des Andes… Entre 10 et 15 euros.Chic et écodesign Des sacs et accessoires recyclés à partir de chambres à air, de bâches publi-citaires ou d’une très solide… lance de pompier !

SOLIDAIRESEMPLETTES

OÙ S’ADRESSER ?Artisans du monde 7, rue Charrue Rens. : 03 80 44 97 33www.artisansdumonde.org Rendez-vous du 4 au 12 décembreau cellier de Clairvaux.

Équi’Max 12, av. Eiffel Rens. : 09 50 29 59 08Courriel : [email protected]ésent sur le marché de Noëlà Longvic le 5 décembre.

Zoma8, rue de Gray Rens. : 03 80 53 63 84Artisanat malgache.

Exquise Éthique24, rue des Godrans Rens. : 03 80 30 52 13 Prêt-à-porter féminin et pour bébés.

Terres Bio126, route d’Ahuy, Quetigny Rens. : 03 80 28 53 94 Libre-service coopératif.

RECETTE DessertGÂTEAU DE LUNE AUX FRUITS CONFITS (BANH DEO, VIÊTNAM)

par Thi Hoa, de l’association Citron’elles. Les ateliers de cuisine interculturelledispensés au centre social des Grésilles varient selon les saisons entredifférentes pratiques culinaires étrangères et bourguignonnes.

PréparationGriller séparément amandes, sésame et 5 c. à soupe de farine. Couper les fruits confitsen menus morceaux. Délayer la farine avec de l’eau. Porter à ébullition puis diminuer lefeu. Tourner constamment pour que la préparation ne colle pas.Après 45 min, ajouter sucre et essence de fruits. Continuer à tourner pendant 15 min

environ, jusqu’à obtenir une pâte très épaisse. Retirer du feu et laisser refroidir.Fabriquer une boîte carrée en carton de 12 cm de côté et 5 de profondeur, sans couvercle

ni fond. Placer la boîte sur une grande assiette et saupoudrer les côtés de farine grillée. Tasser la pâte en une couche de 2 cm épousant tous les angles. Déposer les fruits confits,graines de lotus, sésame et amandes. Garnir d’une nouvelle couche de pâte bien tassée. Ôterle cadre et recouvrir le tout d’une fine couche de farine grillée.

Le petit plus du chef : À déguster accompagné d’un thé vert du Viêtnam au jasmin.

Pour 4 personnesPréparation : 15 min Cuisson : 1 h Budget : 12 euros

Ingrédients700 g de farine de riz gluant (sans protéines)200 g de sucre10 gouttes d’essence de fruitsou vanille, cannelle, café…100 g de fruits confits100 g de graines de lotus confites (facultatif)100 g d’amandes50 g de sésame1 l d’eau

Préparé pour la fête de la Lune,ce gâteau symbolise l’unité dela famille.

Jeux, parures, vêtements, papeterie, instruments de musique,cosmétiques ou aliments, Noël s’illustre par une variété de cadeauxissus du commerce équitable et solidaire à la portée de toutes lesbourses. Notre sélection, entre 3 et 30 euros.

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| vie de quartier |

Arts et sons africains s’emparerontde la maison de quartier de laFontaine-d’Ouche avec l’associa-

tion Mende Star-Mende Konoba, qui s’estfixé pour objectif de développer deséchanges entre le Mali et l’Europe, en par-ticulier entre le Mali et la France, par l’in-termédiaire de manifestations et anima-tions culturelles.Le 4  décembre prochain, les Dijonnaissont ainsi invités au dépaysement avecune journée animée et rythmée qui per-mettra d’appréhender non seulement la

culture africaine à travers des exposi-tions, des ateliers pratiques, un repas dit« traditionnel » à partir de 20 h et un balfranco-africain à partir de 19 h 30, maisaussi de s’essayer à la sculpture sur argileet de s’initier au rythme des percussionset de la danse africaines.Samedi 4 décembre de 10 h à 1 h Maison de quartier de la Fontaine-d’OucheRens. et inscriptions : 06 18 98 56 77Association Mende Star-Mende Konoba10 C, avenue du Lac

FONTAINE-D’OUCHE

ARTS ET SONS DU MALI

Mangeons bien, mangeons sain ! Dans le cadre du plan national Nutrition-Santé(PNNS), le collectif Nutrition Grésilles, constitué du centre social Balzac, de laMJC des Grésilles, du centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) et du

centre social des Grésilles (association Citron’elles et ateliers Cuisine à petits budgets)et animé par le centre social des Grésilles, valorise à travers différentes actions lesvaleurs de nutrition-santé. Certaines ont déjà vu le jour, dont un programme de baladesmensuelles en vue de favoriser la pratique d’activités physiques. Ne s’arrêtant pas là, le collectif organise le 6  décembre une rencontre autour d’unconcours de soupes. Une aubaine pour les participants, tous membres, qui pourront, àl’issue du concours, faire déguster et apprécier leurs soupes au public et partager leursrecettes. Les gagnants du concours se verront offrir un déjeuner au restaurant Les Piedsbleus (place Émile-Zola), qui propose une cuisine 100 % végétarienne, voire végéta-lienne.Lundi 6 décembre de 8 h à 18 h 30 – Mairie annexe des GrésillesRens. : 03 80 71 33 33

GRÉSILLES

CONCOURS DE SOUPES

MANSART

L’ART DU JONGLAGE

Qu’il soit à l’aide de balles, de quilles ou de tout autre objet, le jonglage est bien au-delà de latechnique : c’est un art. Un art que les artistes de cirque d’aujourd’hui ont su enrichir et quipourra profiter à tous, à l’occasion d’une soirée cabaret dédiée aux jonglages contemporains.

Plusieurs artistes européens, comme Jordi Querol, Mikel Ayala, Karen Bourre ou encore SimonAnxolabéhère et Helena Lopez de la Torre, dévoileront, entre délicatesse et performance, ce savoir-faire unique. L’espace d’une soirée, entre jongleries et artifices, tout sera mis en œuvre pour que lespectacle reste mémorable. Vendredi 17 décembre à 20 h 30 – Théâtre MansartRens. et réservations : 06 85 64 92 51 – www.cirqonflex.fr – Courriel : [email protected]

POUILLY

NOËLAU BALCON

Le quartier des Hameaux et Château-de-Pouilly se prépare à revêtir seshabits de Noël avec le traditionnel

concours de décorations et d’illuminationsorganisé par l’association du quartier. Pour participer, il est demandé aux habi-tants du quartier de retourner, avant le15 décembre, le bulletin d’inscription reçupar voie postale au référent du concours :Mme  Vincent, 6, impasse Stefan-Zweig àDijon. Place est ensuite laissée à l’imagina-tion et à la création. Parez vos façades,balcons, terrasses et jardins de boules,guirlandes et autres décorations. Un juryvisitera le quartier et notera les plus bellesréalisations sur la base de plusieurscritères  : cohérence du thème, harmoniedes tons, travail de réalisation (décorationsfaites main ou non), ou encore esthétique del’ensemble. Le 29  janvier, une remise deprix aura lieu au centre social Balzac autourd’une galette des rois. Soyez créatifs !

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GRÉSILLES/FONTAINE-D’OUCHE

LE CINÉMA AU CŒUR DES QUARTIERS

ÉCOQUARTIER DE L’ARSENAL

RÉUNION PUBLIQUE

Une exposition donne à voir le projet d’aména-gement du futur écoquartier de l’Arsenal,salle d’attente des mariages de l’hôtel de ville

jusqu’au samedi 8 janvier, du lundi au vendredi de8h30 à 18h, les vendredis 24 et 31 décembre jusqu’à17h et les samedis de 9h30 à 12h30 à l’exception desjours fériés. Sur place, les visiteurs peuvent faire partde leurs remarques dans un cahier prévu à cet effet.Par ailleurs, une réunion publique de présentation duprojet est organisée ce mois-ci.Lundi 13 décembre à 19 hGymnase Kennedy – 22, boulevard John-Kennedy

BALZAC

VOYAGE EN ORIENT

Dans le cadre du festival des Nuits d’Orient, lecentre social Balzac invite les Dijonnais àdécouvrir les cultures orientales, par le biais

des saveurs et de divers ateliers culturels.Des petits plaisirs à découvrir seul ou entre amis.Qu’il s’agisse de préparer et savourer des plats tra-ditionnels tels que le tajine ou les pâtisseries orien-tales, réalisés avec l’aide du groupe de femmesmarocaines et algériennes du quartier Maladière, oude participer aux différents ateliers cuisine proposésles 2, 7 et 9 décembre de 14 h à 16 h 30 au centresocial Balzac. Les participants aux ateliers pourrontrepartir avec leur plat et ainsi partager ces saveursd’un autre pays avec leurs proches.Le voyage continuera le dimanche 5 décembre dès14 h 30 avec une journée festive qui mêlera dansesorientales et métissées, salon de thé, ateliers depâtisserie, de calligraphie, exposition photo etchansons populaires du Maghreb.Rens. et réservation : centre social Balzac Tél. : 03 80 48 80 10

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Envie de se faire une toile ? Dans le cadre de l’opération nationale des« Passeurs d’images », deux séances ciné-quartier seront proposéesaux Grésilles et à la Fontaine-d’Ouche. Coordonnées par l’union dépar-

tementale des MJC de Côte-d’Or (UDMJC  21), ces séances ont un doubleobjectif : culturel, pour éduquer le public au 7e art, et social, pour offrir des ani-mations de proximité dans les quartiers, articulées autour du cinéma et de l’au-diovisuel. Ce mois-ci et pour un tarif attractif, deux films sur la thématique del’Orient sont programmés dans le cadre du festival des Nuits d’Orient : • mardi 7 décembre à 20 h, Théâtre de la Fontaine-d’Ouche : Les Citronniers,comédie dramatique franco-germano-israélienne d’Eran Riklis (2008) ;• vendredi 10 décembre à 20 h, Théâtre des Grésilles : Devdas, drame « bolly-woodien » de Sanjay Leela Bhansali (2003).Rens. : UDMJC 21 – Tél. : 03 80 43 60 42

GRÉSILLES

SPORT ET FRAÎCHEUR

Les « marchés santé » s’in-vitent aux Grésilles  ! Lecollectif régional activités

physiques et nutrition (Cran)reconduit, pour la 3e annéeconsécutive, cette initiative. Nésde la réflexion et de la collabora-tion de professionnels et debénévoles de la région Bour-gogne, les «  marchés santé  »permettent aux habitués des tra-ditionnels marchés locaux deparcourir les étals différemmentet de s’engager dans une démarche de pratique d’activités physiques régu-lières et de consommation de fruits et légumes adaptée. Pour ce faire, toute la matinée du 16 décembre, le marché des Grésilles seraanimé et ponctué par de nombreuses dégustations et rencontres avec des pro-fessionnels de la santé, qui démontreront en direct l’importance de la nutritionet de la pratique régulière d’une activité physique. Un enjeu de santé publiqueauquel la ville de Dijon prend une part active tout au long de l’année, à traversses nombreuses initiatives, en direction des jeunes et des moins jeunes.À noter également au calendrier 2011, les trois prochains marchés d’ores etdéjà programmés : le 3 février, le 10 mars et le 14 avril, toujours au marché desGrésilles. Jeudi 16 décembre de 8 h à 12 h – Marché des GrésillesRens. : Comité départemental d’éducation pour la santé de Côte-d’Or(Codes 21) : 03 80 68 04 51

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| portrait de quartier |

Tout commence en compagnie deNathalie Koenders, élue du centre-ville, par un petit cours d’histoire à sa

façon. En quittant l’hôtel de ville, la jeunefemme s’arrête devant le Jacquemart quePhilippe le Hardi ramena jadis de la bataillede Courtrai pour l’offrir à sa bonne vieille citéde Dijon. Seul au départ, le sonneur se vitadjoindre une femme, puis un fils, et enfinune fille. Ce qui aurait fait dire au chanoineKir qu’il ne pouvait le restituer à son légitimepropriétaire de peur de laisser une familleorpheline, narre avec un large sourire l’ad-jointe municipale. En poussant rue de la Chouette, elle expliquedans le détail comment caresser l’oiseauvotif : De la main gauche et en venant de la

maison Millière, pour éviter que le vœu nesoit annulé par un petit dragon…, qu’ellevous laisse ensuite le soin de trouver.Quelques pas encore, à l’angle d’une célèbremarque de pain d’épice, la rue Verreriedévoile son patrimoine de maisons à colom-bages. Ici, les antiquaires ont longtempstenu le haut du pavé. Ils cohabitentaujourd’hui avec des boutiques de design.Devant la vitrine d’Une vie de rêve, le regards’arrête sur une étonnante vaisselle quis’empile pour donner naissance à un vasedécoratif.

LES ÉTUDIANTS REVIENNENT RUE JEAN-JACQUES. Plus loin, à l’angle de la rueChaudronnerie, la maison Gossot, anti-

quaire à cette adresse depuis 1957, regorgede trésors qu’il faut chercher dans unamoncellement d’objets et de meubleshétéroclites. La petite rue Auguste-Comtepropose de nombreuses galeries d’art pourtous les goûts et toutes les bourses. Et puisvoilà le bout de la rue Jean-Jacques-Rousseau. Deux institutions commerçantesméritent le détour : l’épicerie fine Gautier etle café Saint-Nicolas. Dans la première,Françoise, la patronne, raconte moult anec-dotes. Elle se souvient, entre autres, de cetétudiant sans le sou à qui elle faisait crédit.Un jour, je l’ai vu revenir dans une superbevoiture. Il était devenu un médecin réputé,explique l’épicière, qui constate avec plaisirle retour des étudiants dans le quartier.D’ailleurs, plusieurs prennent un verre justeà côté, au Saint-Nicolas, qui distille unemusique rock de bonne facture. Leshabitués disent le St-Nic’, glisse avecmalice Nathalie Koenders, qui vécutquelques années non loin de l’estaminet.

RUES VERRERIE  AUGUSTE-COMTE  JEAN-JACQUES-ROUSSEAU

Avec Nathalie Koenders, retour sur les rues Verrerie, Auguste-Comte et le boutde la rue Jean-Jacques-Rousseau. Dans ce Dijon en miniature, le plaisir des yeuxpasse aussi par le lèche-vitrines.

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| en chiffres |

140kmLa première phase de la branche estde la ligne à grande vitesse (LGV)Rhin-Rhône sera mise en service le11  décembre 2011. Longue de140  km, elle reliera Villers-les-Pots, à l’est de Dijon, au sud deBelfort. Au final, cette branchedéroulera un tracé long de 190 km.

39 tonnesDes plaques en polypropylène extrudé, présentant une struc-ture alvéolaire de type nid d’abeille, ont été installées sur les360  m2 de cour de la Maison des associations. Ces plaques,remplies et recouvertes par 39 tonnes de gravier, permettentdésormais aux vélos et aux personnes en fauteuil roulant decirculer aisément sans s’enfoncer dans le sol.

275 kmAutour de la capitale des Ducs de Bourgogne, leGrand Dijon est constitué de 22  communes. Lanouvelle édition du guide des randonnées vientd’être publiée : 34 promenades et randonnées ysont proposées, soit 275 km à parcourir à traversles villages, coteaux et combes (Le Grand Dijon…à pied, 13,30€, www.grand-dijon.fr).

212143C’est le nombre de touristes accueillis àl’office de tourisme de Dijon pour lapériode du 1er janvier au 31 août 2010. Bri-tanniques, Allemands, Américains, Néer-landais et Belges sont les principalesnationalités étrangères reçues.

6 sitesLes étudiants bourguignons sont répartis sur 6  sites géographiques (Auxerre, Chalon-sur-Saône,Dijon, Le Creusot, Mâcon, Nevers). Pour les accueillir, 300 000 m2 de surfaces bâties sont nécessaires.L’université de Bourgogne met aussi à la disposition de ces étudiants quelque 800 000 documentsimprimés et 15 000 documents électroniques via 16 bibliothèques.

200. Déjà près de 200  personnes âgées ayant faitappel à la ville de Dijon ont été visitées à leur domicile entrele 16 et le 19  novembre par 4  personnels techniques desrésidences sociales, 2  volontaires des services de la ville,2  jeunes du dispositif permis de conduire, 1  bénévole del’Opad, et l’équipe des médiateurs sociaux, pour la mise enplace de la TNT sur leur poste de télévision.

1€Le budget « eau du robinet » d’une famille de 4 personnes est de seulement 1 europar jour en moyenne pour tous les usages : boisson, hygiène, cuisine. Une eau quiprovient exclusivement de 2 ressources souterraines différentes : les sources desvallées du Suzon et de l’Ouche et les nappes souterraines de la Saône, de l’Oucheet du sud de Dijon.

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| 31 || rencontre |

À 31 ans, Mohamed Kiour, capitaine etmeneur de jeu au poste de demi-centre du Dijon Bourgogne Handball

(DBHB), se donne encore trois ou quatre ansau sein du club bourguignon. Ensuite, ceFranco-Algérien aimerait décrocher un posted’éducateur sportif, voire de coach assistant.L’homme peut y prétendre, avec un master(bac + 5) en management sportif. J’ai voulufaire des études supérieures pour m’assurerune reconversion professionnelle, car lehand, contrairement au foot ou au tennis, nepermet pas d’amasser suffisammentd’argent durant une carrière, explique-t-il. Venu à ce sport dès ses 12 ans grâce à sonpère qui le pratiquait, Mohamed Kiour aintégré le DBHB lorsqu’il figurait en Natio-nale 2. Une décennie après, l’équipe a gravitous les échelons et pointe en milieu de

tableau de la division  1. Cette ascensionparmi l’élite lui doit beaucoup, mais necomptez pas qu’il s’en attribue le moindremérite. C’est avant tout un travail d’équipe,où entraîneur et joueurs forment un bloc etcultivent les valeurs de solidarité, d’abnéga-tion et de loyauté, soutient le capitaine.

L’AMOUR DE LA DANSE. Même sa présélec-tion en équipe d’Algérie pour un stage, puisun tournoi au Qatar, en vue de préparer leprochain mondial en Suède, ne lui monte pasà la tête. L’entraîneur a juste voulu me testeret rien n’est décidé quant à la composition del’équipe finale de 16  joueurs, assureMohamed Kiour.Car ce sportif éprouvé érige la modestie enart de vivre. À cela, il ajoute une grandetimidité. Tout juste apprend-on à la dérobée

qu’il aime la danse, notamment la salsa, etqu’il est jeune papa. Je déteste me mettre enavant, même si, comme capitaine, je doisassister le coach, relayer ses consignes etcommander sur le terrain les combinaisons,confesse-t-il. Cet éternel insatisfait espèreaujourd’hui une seule chose : conserver unbon niveau de jeu jusqu’à la fin de sa carrièresportive. Le DBHB y croit, qui vient de luifaire signer un nouveau contrat de trois ans.

DISPARITION. À l’heure où nous bouclonsces pages, nous apprenons le décès d’AndréSellenet, figure emblématique du sportdijonnais, capitaine de l’équipe de handballdu CSL Dijon et plus de cent fois sélectionnéen équipe de France entre 1961 et 1972. Laville de Dijon tient ici à rendre hommage àce sportif dijonnais.

MOHAMED KIOURHEUREUX CAPITAINE DU DIJON BOURGOGNEHANDBALL

LE MENEUR DE JEU DU DIJON BOURGOGNE HANDBALL A ÉTÉ RETENU PAR L’ÉQUIPE NATIONALE D’ALGÉRIE POUR PRÉPARER LE CHAMPIONNAT DU MONDE. MAIS L’HOMME CULTIVE LA MODESTIE COMME UN ART DE VIVRE.

LES MATCHS DE DÉCEMBRECe mois de décembre, le DBHB affronterapour la 10e journée de championnat le clubd’Istres. La rencontre se déroulera lesamedi 4  décembre à domicile. Veneznombreux au Palais des sports.Le club se déplacera ensuite le12  décembre, juste avant la trêve hiver-nale, à Saint-Raphaël, autre équipe bienclassée mais à la portée des Dijonnais.Rens. : www.dbhb.org

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FOOTBALL FÉMININ

LE DFCO, C’EST AUSSI LES FILLES

A vec 65  000  licenciées en France en2010 et un objectif de 100 000 en 2012pour la Fédération française de

football (FFF), le foot n’est plus seulementune histoire d’hommes et se féminise de plusen plus. La FFF vient d’ailleurs de lancer unecampagne de promotion du football féminin,avec en vedette Adriana Karembeu, épousede Christian Karembeu, champion du monde1998. Un encouragement pour toutes lesjeunes femmes qui hésitaient encore àfranchir la porte des clubs de foot.Dijon n’est pas en reste. Quoique méconnuedu grand public, la section féminine du DijonFootball Côte-d’Or (DFCO), créée en 2006dans le but de lutter contre toute forme dediscrimination, est en pleine effervescence.Avec son école de foot entièrement consa-crée aux féminines, où sont engagées uneéquipe en U13 (moins de 13 ans), une en U17

(moins de 17 ans) et deux équipes seniors,l’une évoluant en Division  2 et l’autre enDivision d’honneur, les Dijonnaises n’ont pasà rougir de leur résultats. Le club réalise eneffet un bon début de saison en se classant3e, avec 15 points après 5 rencontres. Ces passionnées ne manquent certainement

pas de motivation, à l’image de leur nouvelentraîneur, David Linarès, qui, après unecarrière bien remplie (Lyon, Troyes, Ténérifeet Dijon), prend les rênes du DFCO féminin.Reconversion logique pour ce compétiteurdans l’âme, qui aborde cette nouvelleaventure avec toujours autant de passion.

Plages horaires plus larges, animations diverses, tarifs préféren-tiels, la patinoire municipale s’engage à nouveau pendant cettepériode de fêtes pour faire découvrir au plus grand nombre les joies

de la glisse. Le Jardin des glaces, constitué d’éléments ludiques (tunnels,cônes, portiques…) disposés sur la glace est ouvert le samedi et ledimanche matin. À l’occasion de ces séances, petits et grands bénéficientd’un tarif promotionnel (2,55  euros par personne, tout compris). Dessessions « parents-enfants » sont également proposées les lundis après-midi, mardis en soirée et mercredis matin. De quoi passer un momentagréable en famille et bénéficier d’une ambiance détendue et ludique.Enfin, un tarif promotionnel est spécialement prévu pour les familles, leslundis de 14 h 30 à 17 h 30 (pendant les vacances scolaires), les mardis de17 h 30 à 19 h (sauf vacances scolaires) et les mercredis de 10 h à 11 h 45(pendant les vacances scolaires). La gratuité totale (entrée + patins) estaccordée aux parents accompagnant leurs enfants de moins de 12 ans.Patinoire municipale – Boulevard Trimolet Divia : liane 3, arrêt « Parc des sports » et ligne 13, arrêt « Hôpital du Bocage »Rens. : 03 80 48 80 40

PATINOIRE MUNICIPALE

DES ANIMATIONS PARENTS-ENFANTS

| sports |

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Comme en tennis par exemple, bien quemoins puissantes et moins rapides queleurs homologues masculins, les filles pré-sentent un fond de jeu de plus en plusconstruit, ce qui, à coup sûr, ne laissera pasinsensibles les amateurs de ballon rond.Rens. : www.dfco.fr

STADE ÉPIREYUN TERRAIN SYNTHÉTIQUE NOUVELLE GÉNÉRATION

Le terrain en gazon naturel a été remplacé par un nouveau terrain de football enpelouse synthétique dernière génération, en vue d’une homologation de niveau 6.

Cet équipement, réalisé en quelques mois, permet d’offrir des conditions de jeu etd’entrainement par tout temps et à toute heure, puisqu’un nouveau système d’éclai-rage a lui aussi été mis en place.Le stade Épirey fait donc désormais partie d’un complexe sportif d’importance où l’onretrouve sur une même unité de lieu la piscine des Grésilles, la salle de sport Épirey,le gymnase Jean-Marion et la salle d’escalade Cime Altitude 245. Une rénovation quiapporte au quartier des Grésilles les atouts indispensables pour la réussite de sonrenouvellement.Stade Épirey – Allée Marius-Chanteur

PALAIS DES SPORTS JEAN-MICHEL-GEOFFROYUNE VRAIE RUCHE D’ACTIVITÉS SPORTIVES

C’est une véritable salle omnisports qui se cache au sein du Palais des sports. Avecune aire de jeu principale de 1  232  m2, ce bâtiment comprend également une

dizaine de salles. La principale, et la plus connue, résolument tournée vers le sport dehaut niveau, accueille les grandes rencontres de la JDA Dijon (basket-ball), du DBHBet du CDB (handball), et peut accueillir dans sa configuration optimale jusqu’à4 000 personnes.Mais, le Palais des sports Jean-Michel-Geoffroy (du nom du regretté joueur interna-tional de handball), au-delà de la notoriété de sa salle, qui servait il y a quelques annéesencore, avant la réalisation du Zénith, de salle de spectacles, c’est aussi neuf autresannexes qui sont exploitées parallèlement et qui abritent de multiples activités : boxeanglaise, boxe française, gymnastique, judo, lutte, tennis de table… Sans oublier lesiège associatif de plusieurs clubs sportifs de haut niveau et l’office municipal dessports (OMS). Bref, une salle aux multiples facettes, ouverte au public en 1977 et quireste l’un des équipements sportifs les plus importants de la ville.Palais des sport Jean-Michel-Geoffroy – 17, rue Léon-MaurisRens. : 03 80 73 05 40

PATINAGE À ROULETTESUN GALA DE NOËL TRÈS SHOW

Le Club dijonnais de patinage à roulettes (CDPR) organise sa session annuelle detests EFPA (École française de patinage à roulettes). À cette occasion, la journée se

poursuivra par le traditionnel gala du club. Rythme, musique, danse, endurance, lespatineurs promettent au public un véritable show grâce à la présence des patineursayant participé aux championnats d’Europe et aux championnats du monde  : LéaDupont et David Velon, classés 6es au championnat d’Europe 2010 juniors, vainqueursde l’open international 2009  ; Florence Bourion, 7e au championnat d’Europe 2010jeunesse ; Guillaume Wagner, 5e au championnat d’Europe 2010 seniors, 2e à l’openinternational 2010 seniors et 7e au championnat du monde 2009 seniors, qui participerad’ailleurs au mondial seniors ce mois-ci ; ou encore Lucie Bon, championne de France2010 super-minis. À l’issue du spectacle, le père Noël s’invitera pour un petit goûterfestif et sportif.Samedi 11 décembre – Salle des BourrochesRens. : www.cdprdijon.fr

HORAIRES D’OUVERTURESLundi : de 14 h 30 à 17 h 30

Mardi : de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30à 17 h 30 et de 17 h 30 à 19 h

Mercredi : de 10 h à 11 h 45 et de13 h 15 à 17 h 30

Jeudi : de 9 h 30 à 11 h 30, de 14 h 30à 17 h 30 et de 20 h 45 à 23 h 15

Vendredi : de 9 h 30 à 11 h 30 et de14 h 30 à 17 h 30

Samedi : de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h

Dimanche : de 10 h à 12 h et de 15 hà 18 h

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| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 53 60Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 74 51 51Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03

LES MAIRIES ANNEXESBourroches32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine d’Ouche15, place de la Fontaine d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSVelodi 0 800 200 305Divia 0 800 10 2004SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Pharmacie de garde 39 15Urgences gaz 0 810 433 021Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 810 874 874Centre antipoison 03 80 29 37 97Médecin de garde 03 80 40 28 28SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Permanence dentiste week-end 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15

SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46SOS Vétérinaire 0 811 88 99 88Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALEDepuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) etle divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peutdésormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir àla médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, ellestrouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initia-lement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresseaujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs,grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne laséparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’unepersonne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié,indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes uncadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entreautres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un momentde leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’ex-primer et de mettre en place les conditions indispensables de l’au-torité parentale conjointe.Des permanences d’information sont organisées par les servicesde médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercrediset jeudis de 9 h 30 à 12 h à la cité judiciaire (entresol escalier 1),boulevard Georges-Clemenceau.Rens. :Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire – 13, boulevardGeorges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales –31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.frFamille et médiation – 10, boulevard Rembrandt – Tél. : 03 80 7208 83 – www.mediation-familiale.org – www.apmf.eu

INFORMATIONS JURIDIQUESGRATUITESLe CIDFF21 (Centre d’information sur le droit des femmes et desfamilles de Côte-d’Or) assure des permanences juridiques pour leshabitants de Dijon, sur rendez-vous, tous les mercredis matin à laCité judiciaire et tous les jeudis matin rue de la Manutention à Dijon.Les quartiers de Fontaine-d’Ouche et des Grésilles bénéficientégalement d’une permanence bimensuelle. Isabelle Bienmiller et Mylène Bughin, juristes diplômées et expé-rimentées, accueillent en toute confidentialité et gratuitementtoutes personnes, et en priorité les femmes, pour les informer surleurs droits et obligations dans les domaines du droit de la familleet des personnes, ainsi que du droit du travail.Rens. : CIDFF21 – Tél. : 03 80 48 90 28

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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue FochTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)17, boulevard Voltaire Tél. : 0 810 021 000www.orvitis.frAgence Espace habitat 15, rue Charrue Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNE11, rue Colonel-MarchandBP 128 – 21004 Dijon cedexTél. : 03 80 50 56 50 www.bourgogne.scichabitat.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau Tél. : 03 80 68 28 00www.villeo.frAgence locative73, rue DevosgeTél. : 03 80 79 37 10

avEEc LELEJ’aGIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’HIVER (jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h le samedi 9h-13h et 14h-18h le dimanche 9h-12h

sauf Marsannaydu lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17hle samedi 9h-13h et 14h-17h le dimanche 9h-12h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Allô Tram 0 800 13 2013Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE DÉCEMBREQuestion collectePour toute question sur la collecte, vous pouvez contacter gratuitementles ambassadeurs du tri au 0 800 12 12 11. Ils vous renseigneront danstous les domaines : jours et heures de collecte, fonctionnement du systèmede collecte des encombrants, comment faire en cas de bac trop petitou trop grand…

Le bon réflexePour gagner de la place, aplatissez tous vos emballages recyclables avant deles déposer dans le bac.

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“| vous nous dites |

La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 rend obligatoirel’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieuxd’habitation. Cependant, rien dans cette loi n’impose auxparticuliers d’acquérir cet appareil auprès d’un revendeurprécis. Par conséquent, si chaque particulier est dansl’obligation légale de s’équiper, il est libre de le faire auprèsdu revendeur de son choix. En l’espèce, les caractéristiques techniques et les conditionsd’installation, d’entretien et de fonctionnement des détecteursde fumée ne sont pas encore définies, car le décret,actuellement en Conseil d’État, n’a pas encore été adopté.Toutefois, les particuliers qui respecteront leurs obligationsquant à l’installation d’un détecteur de fuméepourront éventuellement se voir accorder un avantage par leur assureur.Concernant les agents publics, ces derniers ne sont pashabilités à intervenir au domicile des particuliers pour lesenjoindre de se munir de détecteurs de fumée, en contrôlerla présence ou l’installation. Seuls les agents assermentésle pourraient éventuellement. Ils peuvent justifier de leurstatut puisque les agents assermentés de l’État ou descollectivités territoriales (exemple : les inspecteurs dela police sanitaire) sont possesseurs de cartes attestantde leur qualité d’agents accrédités.En ce qui concerne les vendeurs et installateurs privés, ils ne peuvent disposer d’un tel document et ne peuvent queprésenter une carte de visite par exemple. La villerecommande donc une extrême prudence face à cesdémarcheurs. En cas de doute, il convient de prévenirles services de la gendarmerie, qui se rendront sur placepour les contrôler.

ÉCOTRANSPORT

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagBP 1510 21033 Dijon cedex

[email protected]

““

PRUDENCE

J’emprunte la navette Diviaciti tousles jours pour me rendre sur monlieu de travail. Elle est gratuite et,par chance, son circuit correspondà mes besoins. Mais je me demandepourquoi cette navette n’est pasélectrique et fonctionne au gasoil,puisque Dijon est soi-disant une villerespectueuse de l’environnement.Qu’en est-il réellement ?A.P. – Rue Brulard

C’est avec colère que j’écris cesquelques lignes. En effet, mesparents, âgés, ont été abusés pardes faux agents, venus chez euxpour leur vendre du matériel dedétection incendie et en insistantsur le fait qu’ils étaientrecommandés par la mairie deDijon pour la sécurité des habitants.Ils n’ont évidemment pas laisséde carte de visite, arguant toutsimplement qu’ils repasseraient.Fort heureusement, mes parentsm’ont parlé de cette visite et, aprèsvérification, il s’avère qu’il s’agitde faux agents, qui s’en prennenten priorité aux personnes âgéeset souvent fragiles afin de lesdépouiller de leurs biens. Maiscombien de personnes se trouventainsi démunies face à ces escrocsrodés au mensonge ? Que pouvezvous faire pour avertir, prévenir,mettre en garde contre cespratiques devenues légion ?I.B. – Boulevard de l’Université

Vous avez raison. Hélas, la sollicitation des véhicules est trèsforte et encore trop importante pour les caractéristiques dumatériel disponible sur le marché. Mais la technologie évoluerapidement, et elle permettra sans aucun doute très bientôtd’envisager ce type de motorisation en permanence pournotre navette gratuite de centre-ville, qui aujourd’hui permetd’accéder à certaines rues qui ne peuvent être desservies parle réseau principal – quartiers Darcy, Berbisey, Tivoli,Cordeliers, Théâtre et Rousseau –, tout en desservant denombreux commerces et équipements publics, sanitaires etculturels.

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

Mayence, Skopje, Cluj, Reggio d’Émilie, Dallas, York, Stalingrad(Volgograd)… des villes liées à Dijon par des chartes dejumelage depuis cinquante ans ou plus  ! La volonté deréconciliation des peuples, le souhait d’une paix durable ontmotivé ces initiatives dans de nombreuses villes et villages aulendemain de la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années,l’action internationale des villes s’est développée, profes -sionnalisée. Du concept de jumelage, pour beaucoup un riendésuet, on est passé aujourd’hui à celui de partenariat, decoopération décentralisée, de solidarité internationale, bref, onparle de la « diplomatie des villes ».La municipalité, en 2003, a affiché sa volonté deprofessionnaliser son action internationale en créant unedirection des relations internationales : deux personnes, avecun budget de 1 euro par habitant. Les grandes lignes d’unepolitique à part entière ont été votées au conseil municipal du3 novembre 2008 :– mener une politique renouvelée du jumelage, en développantles échanges d’expériences, les échanges de «  bonnespratiques ». Avec les villes de Mayence et de Reggio d’Émilie enmatière de politique à l’égard des seniors. Avec la ville de Skopjesur les problématiques d’aménagement du territoire dans lecadre d’un programme de coopération décentralisée soutenupar le MAE ; – faire re-vivre l’idéal européen, par des événements tels quele Printemps de l’Europe, la journée européenne des langues,par des animations dans les écoles élémentaires en partenariatavec le centre d’information Europe Direct, l’institut de sciencespolitiques et la Maison de Rhénanie-Palatinat ;

– apporter une attention particulière aux problèmes Nord-Sud.C’est plus de 100  associations œuvrant principalement enAfrique à qui nous apportons un appui méthodologique,logistique et financier non négligeable ; – soutenir la mobilité des jeunes, ceux qui sont prêts à monterdes projets à vocation internationale, en partenariat avec ladélégation jeunesse ; – accueillir, inviter les nombreux partenaires étrangers de nosétablissements scolaires et universitaires, les délégations qui,aujourd’hui, souhaitent par exemple échanger autour de notreprojet tram.Dans un monde en mutation, sous les effets de la mondia -lisation, les relations internationales prennent tout leur sens :apprendre de la culture de l’autre, mettre en commun dessavoir-faire, des expériences, c’est donner une dimensionsupplémentaire aux politiques municipales. C’est accroître lerayonnement de la ville à l’international, et par là participerà son attractivité.

Élisabeth Biotadjointe déléguée aux relations internationales et à la propreté de la villeGroupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DIJON MODEM

Suppression d’un fonctionnaire sur deux, gel des salaires,privatisation progressive de La Poste, annonces successives etobsessionnelles de cures d’austérité et plan de rigueur,matraquage des collectivités locales, baisse des dotations del’État, hausse du gaz et de l’électricité, réforme des retraitesinjuste, explosion de la dette, stigmatisation des uns ou desautres, affaires judiciaires compromettantes pour lesmembres du gouvernement…Les chefs d’accusation, constats d’échec, dérapages et dérivesdu pouvoir en place sont nombreux mais vont toujours dans lemême sens : un pouvoir politique dogmatique qui poursuit saligne directrice destructive de notre modèle social français. Cette situation fait pâlir nos voisins européens et frémir lesFrançais. Chaque jour et chaque semaine ont vu leur lotd’affaires douteuses, de réformes injustes qui ont pesé etpèsent encore plus gravement sur le climat social de notrepays et compromettent largement l’image et l’avenir de laFrance dans le monde.Tous ces éléments ont provoqué une défiance forte vis-à-vis dupouvoir en place, en créant de larges rassemblements et

manifestations qui n’ont pas suffi à faire reculer legouvernement dans ses décisions profondément injustes, eten accentuant encore un peu plus le fossé entre les plus faibleset les plus aisés.À l’heure où les Français ont envie de changer les choses, nousportons, au MoDem, l’idée qu’une révolution citoyenne etdémocrate passe par l’engagement et les urnes. En effet,après le temps des manifestations, des contestations et descontre-propositions doit venir celui de l’engagement durable.Nous devons nous mobiliser et user d’un droit dont nousdisposons encore tous : celui de voter et de choisir une autrevoie. La voie d’un pays apaisé, la voie d’un pays démocrate.

François Deseille, président du groupe Dijon MoDem7B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON

Notre groupe souhaite présenter ses positions sur plusieursdossiers d’actualité.Pour un budget maîtrisé  : la mairie entre dans la période depréparation de son budget pour 2011. Dans ce débat, notregroupe défendra la maîtrise des dépenses de fonctionnement,le maintien de l’investissement pour soutenir l’activité localeet la stabilité de la fiscalité pour préserver le pouvoir d’achatdes Dijonnais.Des propositions pour Divia : de très nombreux Dijonnais sontperturbés par le nouveau réseau de bus qui ne répond plus àleurs besoins. Nous avons fait des propositions pour améliorerrapidement et concrètement la situation : l’allongement de ladurée de validité du ticket de 1 h à 1 h 30, des aménagementssur le tracé des lignes dans plusieurs quartiers, lerétablissement d’une liaison directe entre le campus et lagare, la clarification des plans…Non à la bétonisation de la Fontaine-d’Ouche  : si noussoutenons la rénovation du centre commercial, l’ouvertured’un poste de police de proximité et le renforcement desservices publics à la Fontaine-d’Ouche, nous nous opposons àla construction de 800  nouveaux logements dans le quartier.Ce «  bétonnage  » va nuire à la qualité de vie des habitants.Notre priorité va à la rénovation des logements existants, laconsolidation du lien social et l’amélioration de la sécurité.Soutien aux forces de l’ordre : début octobre, des policiers ontessuyé des coups de feu avenue de Stalingrad. Nousrenouvelons notre soutien aux représentants des forces del’ordre présents sur le terrain et notre appui au directeurdépartemental de la sécurité publique dans sa volontéd’apporter une réponse forte à cet acte inacceptable. Ces faits

sont très graves et démontrent que les questions de sécuritéà Dijon doivent être prises très au sérieux. Tennis du Carrousel  : nous apportons notre soutien auxnombreux habitants du quartier Chevreul-Parc, opposés à unprojet municipal de construction d’un ensemble immobilier enlieu et place de l’environnement verdoyant des tennis duCarrousel. Notre groupe s’oppose à la densificationirraisonnée de Dijon orchestrée par la mairie, dont ce dossierest une illustration supplémentaire.Vidéoprotection  : une étude réalisée sur le dispositif devidéoprotection en place au centre-ville démontre les résultatstrès positifs de cet outil de prévention. À l’origine del’installation de ce dispositif, nous souhaitons son extension àd’autres quartiers et le déplacement de certaines camérasrarement sollicitées pour les installer dans des endroitssensibles, comme par exemple la rue Audra, où les riverainssubissent la nuit des troubles répétés à la tranquillitépublique.

François-Xavier Dugourd,président du groupe Initiatives Dijon,Franck Ayache, Laurent Bourguignat,Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie,Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana,Catherine Vandriesse43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected] : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON

Lundi 18 octobre 2010 a eu lieu une réunion de restitution despropositions formulées pour mettre en œuvre le plan climat-énergie territorial (PCET) de la ville de Dijon (ainsi que de laville de Chenôve et de la communauté d’agglomération). Cespropositions sont issues des ateliers de concertation qui sesont déroulés au cours des mois de mai et juin 2010, lesquelsont réuni plus de 300  participants et enregistré plus de150 contributions. Un PCET repose d’abord sur la participation de tous les acteursdu territoire  : citoyens, mais aussi, associations, entreprises,institutions. Le PCET est un formidable outil pour prendre encompte plusieurs impératifs écologiques. Nous sommes tousdevenus plus ou moins familiers des problèmes posés par lechangement climatique et les énergies fossiles (raréfaction etémissions de CO2). Encore faut-il en tirer les conséquences etagir pour s’en prémunir. De ce point de vue, le PCET est unlevier de première importance pour faire évoluer les pratiquessur le plan local et l’organisation de la société et desinstitutions afin de faire face aux difficultés à venir. L’atteinte des objectifs de sobriété, d’efficacité de l’actionpublique, du maintien d’un niveau de service à la population

tout en étant plus économe de nos ressources, sont lesprincipes directeur de l’action portée par les militants et élusécologiques depuis longtemps. Maintenant, après cette phasede réflexion et de propositions, il va falloir passer aux actes.C’est ce à quoi nous allons nous employer dès le premiertrimestre  2011 et durant toute la fin de la mandature. Nousvous invitons à continuer de participer et, quant à nous, nousnous engageons à vous associer chaque fois que possible et àvous tenir informés des avancées et des difficultésrencontrées. Vous pouvez télécharger le livre blanc sur le sitedu Grand Dijon (document Illico2).

Philippe Delvalée, président du Groupe des élus vertset ouverts de la municipalité de DijonGroupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon14, avenue Jean-Jaurès, 21000 DijonTél. : 09 61 68 76 95Courriel : [email protected]

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