dijon mag n°248

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JUILLET-AOÛT 2012 N° 248 www.dijon.fr PLONGEZ DANS L’ÉTÉ P. 16

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Dijon Mag n°248

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Page 1: Dijon Mag n°248

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONJUILLET-AOÛT 2012 N° 248

www.dijon.fr

PLONGEZ

DANS L’ÉTÉ P. 16

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| ça s’est passé |

PAS MOINS DE 26 NATIONS ÉTAIENTREPRÉSENTÉES AU 12e ROLLERMARATHON DE DIJON, DIMANCHE 10 JUINAUX ALLÉES DU PARC, DEVANT DESMILLIERS DE SPECTATEURS.UNE ÉPREUVE QUI COMPTAIT POURLA COUPE DE FRANCE ET LA COUPEDU MONDE, MAIS AUSSI POUR LESCHAMPIONNATS D’EUROPE. C’EST UNENOUVELLE FOIS LE BELGE BART SWINGSQUI S’EST IMPOSÉ, DEVANT LE FRANÇAISYANN GUYADER. CHEZ LES FEMMES,LA PREMIÈRE PLACE A ÉTÉ REMPORTÉEPAR L’ALLEMANDE JANA GEGNER.

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1 Dès 19 h, le 1er juin dernier, de nombreux Dijonnais participaient à laFête des voisins. Les maisons, appartements, jardins, halls et rues dela ville se sont ainsi transformés en véritables lieux d’échanges oùchacun a pu apprécier, dans son quartier, une belle ambiance convivialeet festive. 2 Le samedi 2 juin, François Rebsamen, sénateur-maire,inaugurait officiellement la nouvelle édition de « Dijon Plage ». Toutl’été, baigneurs, promeneurs et sportifs se partageront la plage et sesalentours et pourront participer aux nombreuses animations proposées.3 UVD (United Vapeur of Dijon), l’association des studios de répétitionde La Vapeur, a entrepris, dans le cadre du festival Kultur’ Mix, une séried’échanges culturels franco-grecs. Le 16 juin, à La Vapeur, les groupesLos Dos o Mas (Grèce), TFCO (Dijon), Part of Nothing (Dijon) et Animal TV(Dijon) se partageaient la scène pour une soirée annonçant le départ duGreek Tour, une tournée en Grèce du 17 au 24  juin. 4 La sociétéTeletech International, entreprise leader dans la conception et la gestionde centres d’appels innovants, a inauguré le 24  mai son nouveau

bâtiment, situé sur l’ancien site d’Amora-Maille, quai Nicolas-Rolin. Teletech bénéficie aujourd’hui de locaux de qualitéet d’un environnement très design. 5 Le 25 mai dernier, Julien Lauprêtre, président national du Secours populairefrançais, conviait François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et François Patriat, président du conseil régional deBourgogne, à l’inauguration, au 15 rue de la Brot, du nouveau siège de la fédération de Côte-d’Or et du conseil de régiondu Secours populaire, baptisé Espace solidarité Lucie-et-Raymond-Aubrac. 6 Ambiance rurale, tout autour des halles,le 3 juin dernier, avec des stands de dégustation, un endroit pour se restaurer et un chapiteau accueillant des animauxde la ferme. L’opération « Bienvenue à la ferme » a de nouveau conquis les Dijonnais, grands et petits.

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P. 6 | c’est d’actu |14 JUILLET : JOHN LORD FONDA OUVRE LE FEU

P. 14 | référence écologique |ÉDUCATION : L’ÉCOLOGIE URBAINE VUE PAR LES ENFANTS

P. 30 | rencontre |OLIVIER CLÉMENCE : SPORTIF ET PÉDAGOGUE

P. 31 | sport |CLUBS DIJONNAIS : UN BILAN EN DEMI-TEINTES, MAIS UN TROPHÉE !

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 248 JUILLET-AOÛT 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction :Fabian Forni – Directeur adjoint : Linda Simon – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Florence Donjon, Aurélien Genest, Catherine Jonon, NadinePaulin, Éric Perruchot – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conceptionet réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 3e trimestre 2012

PLONGEZ

DANS L’ÉTÉ

Pour raconter votre ville par le texteou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuerau magazine. Proposez vos sujets,vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue !Vos propositions seront présentéesau comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !Contact : [email protected]

Participez à Dijon Mag !

DOSSIER P. 16

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Quelle conclusion tirez-vous de ces derniers mois d’élections, qui ont rythmé notre vie à tous ?Je souhaite saluer en particulier tous les citoyens qui se sont rendus aux urnes pour faire entendre leurvoix. Voter est à la fois un droit et un devoir, et cette participation citoyenne permet à chacun d’exprimerson choix, quels que soient sa condition sociale, son âge, ses origines… Aujourd’hui, la démocratie a parléet il faut respecter le choix des électeurs. Les Français, et les Dijonnais, ont choisi de donner une majoritéau président de la République pour lui permettre de défendre les valeurs de justice, de solidarité etd’égalité pour tous. Le temps de l’action est désormais venu et chacun mesure le poids des responsabilitésqui pèsent sur le nouveau gouvernement, le Parlement et les collectivités locales…

Après plusieurs mois denses en actualité, les Dijonnais vont pouvoir profiter de l’été. Qu’est-ce qui, selon vous, fait la qualité de la programmation dijonnaise durant l’été ?La programmation estivale à Dijon est le reflet de la formidable vivacité culturelle qu’offre notre ville,diverse et dense, intime et populaire. Et les propositions ne manquent pas. Vous le savez, pas un joursans un concert, un spectacle ou une exposition. Pas un recoin de la ville qui n’accueille une manifestation,dans ou hors les murs. Chacun pourra, au gré de ses envies, constituer son programme, à partageren famille ou entre amis. Le jazz est partout, au jardin ou à la plage. Tout le mois d’août, vous avez rendez-vous les mardis avec le classique, les mercredis avec les contes et les jeudis avec la voix.Les expressions les plus contemporaines ont droit de cité avec Dièse ou « Dijon vu par… ». Et dansle respect de la tradition, l’Estivade et les Fêtes de la vigne vous plongent dans les pratiques amateursou le folklore. Sans oublier les grands rassemblements populaires comme la Fête de la musique,le 14 Juillet ou le concert de rentrée. De nombreux acteurs culturels, institutionnels ou associatifs,participent à cette fabrique à bonheur. Je souhaite ici les remercier. Ils vous offrent le meilleur et vous invitent à vivre l’été en continu. Faites-le savoir, dites-le autour de vous : « Vous avez des enviesd’été ? C’est à Dijon qu’il faut être ! »

La fin de l’été sera aussi marquée par un rendez-vous attendu par tous les Dijonnais depuis plus de deux ans…Effectivement, le week-end du 1er septembre marquera la mise en service, avec des mois d’avance,de la première ligne du tramway entre la gare de Dijon et Quetigny. Durant deux jours, pour fêter cetévénement, de nombreuses festivités se dérouleront dans divers lieux de la ville. Et le tramwaytransportera ses premiers passagers. Là aussi, c’est un beau succès pour tous, citoyens et employésdu chantier, enfin récompensés de leurs efforts, leur patience et leur enthousiasme.

| dites-nous… françois rebsamen |

Une formidablevivacité culturelle

3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMENSÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

POUR TOUTES INFORMATIONSWWW.DIJON.FR

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14 JUILLET

JOHN LORD FONDA OUVRE LE FEUD’année en année, le 14 Juillet s’affirme à Dijon comme un rendez-vousmajeur de la scène électro. Après Kaesis, Monsieur Charles et Moonlift,c’est le DJ et compositeur Cyril Thévenard, alias John Lord Fonda, qui va transformer le lac Kir en une prodigieuse table de mixage.

Dijon Mag : Qu’est-ce que cela représentede revenir à Dijon ?John Lord Fonda  : Je ne joue pas trèssouvent à Dijon mais, comme j’y suis né,c’est un honneur de revenir partager mamusique avec les Dijonnais par le biais du feud’artifice du 14  Juillet et devant autant depersonnes ! C’est un peu singulier dans macarrière car je n’ai jamais fait de concertdevant autant de monde. Grand amateur defeux d’artifice, ma joie de voir mon nomassocié à cet événement est d’autant plusimmense.

DM : Quel est votre parcours dijonnais ?JLF : J’ai commencé par des études musi-cales au Conservatoire de Dijon, puis je me

suis tourné vers la techno, qui émergeait aumilieu des années 1990. L’ambiance du clubdijonnais L’An-Fer m’a vraiment donné enviede produire ce style de musique. Ensuite,Vitalic a créé le label Citizen Records et m’apermis de me lancer de manière plus profes-sionnelle. Il a pris le temps d’écouter mesdémos et a décidé de travailler avec moi. J’aisigné un premier album, Debaser, en 2006,puis une compilation, Composite. Mondeuxième album, Supersonique, est sortil’année dernière, toujours chez CitizenRecords.

DM : Après Kaesis, Monsieur Charleset Moonlift, le lac Kir ne devient-il pasune nouvelle scène ?

JLF : Oui, et comme ça n’arrive qu’une foispar an, la rareté vient se greffer à l’aspectartistique. C’est une approche différente dela musique vivante. Le projet est aussi plusintense  : un concert qui ne fait pas partied’une tournée, une sorte de happening géantqui n’a lieu qu’une fois et où tout doit êtrenickel… Impossible de ne pas penser à Jean-Michel Jarre et à ses concerts-événements.

DM : Comment imaginez-vous cette fusionpyromusicale ?JLF  : J’ai moi-même toujours associé descouleurs aux morceaux de musique.J’espère simplement rendre les gensheureux pendant 30  minutes, tout commeles maîtres artificiers de Lacroix-Ruggieri

| c’est d’actu |

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LAC KIR

LA PROPRETÉ AU JOUR LE JOUR

Au lendemain du feu d’artifice, le lac Kir reprend saparure vouée à la promenade, aux sports et à « DijonPlage  ». C’est à l’entreprise d’insertion Id’ées  21

qu’a été confié le soin de nettoyer les abords du lac où prèsde 100  000  personnes auront afflué. Par ailleurs, uneéquipe de saisonniers veille à la propreté quotidienne de« Dijon Plage », dont le service des espaces verts assure lecriblage du sable deux fois par semaine. Chacun à samanière est aussi appelé à préserver le site en déposantses déchets dans les corbeilles installées à cet usage.

aux commandes de leur boîtier pyrodigital. Jeraconte une histoire à travers la musique ainsiqu’au travers des effets visuels. Je suis impa-tient de voir le résultat final !

DM : Sans trop en dévoiler, à quoi les Dijonnais peuvent-ils s’attendre ?JLF  : Je vais rester sur une sorte d’électro-techno mélodique. Disons que certainsmorceaux seront durs, d’autres mélodiques,certains seront avec du chant, d’autrespurement instrumentaux, il y aura aussi despassages étranges qui pourront coller avec cetype d’événement… Étant donné le format courtdes morceaux, ils iront à l’essentiel, sans déve-loppement qui viendrait alourdir le discoursmusical. J’utilise aussi certains effets mis envaleur par les surprises pyrotechniques.Samedi 14 juillet à partir de 22 hAu-dessus du lac Kir – GratuitRens. : www.dijon.fr et guide « L’été on continue »ainsi que www.johnlordfonda.com

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| c’est d’actu |

Après une tournée triomphale auxÉtats-Unis (plus de 600  000  visiteursdepuis février 2010), les Pleurants du

tombeau de Jean sans Peur reviennent enEurope et s’installent d’abord trois mois enBelgique, à Bruges. Avec son centre histo-rique inscrit au patrimoine mondial del’Unesco, et son passé intimement lié à celuide la Bourgogne, Bruges s’est imposée natu-rellement sur le programme de cette exposi-tion itinérante. Dans l’ancienne chapelle dumusée de l’Hôpital, en plein cœur de ville, lesstatuettes en albâtre du XVe siècle attirentdepuis mi-mai plus de 500 visiteurs par jour !(soit 25% de fréquentation en plus par rapportà d’habitude).

Un retour aux sources en quelque sorte pources chefs-d’œuvre représentant le chagrin etle deuil. Surnommée «  la petite Venise duNord  », Bruges est considérée comme unedeuxième capitale de Bourgogne. Le petit-filsde Jean sans Peur, Charles le Téméraire, etson arrière-petite-fille, Marie de Bourgogne,gisent en face du musée hospitalier, dans leurmausolée de l’église Notre-Dame, expliqueSophie Jugie, conservatrice du musée desBeaux-Arts de Dijon. Pour cette nouvelle étape, les 37  figurinesd’une quarantaine de centimètres sontconfrontées à plusieurs œuvres contempo-raines de renom : des statues d’Alberto Giaco-metti, une œuvre de David Claerbout ou

encore une série de photos de Hans-PeterFeldmann. Un cadeau tombé du ciel, pourLaurent Busine, le commissaire de cette expo-sition intitulée «  Tant d’amours et tant delarmes », intarissable sur les détails infimesde ces pièces uniques. En les regardant detrès près, on s’est aperçu qu’on voyait lesveines sur le dos des mains, s’étonne-t-il. En septembre, les Pleurants reprendront leurmarche, direction Berlin, puis Paris enfévrier 2013. Ils regagneront leur place origi-nelle à Dijon à l’occasion de la réouverture detoutes les parties rénovées (première tranchedes travaux) du musée des Beaux-Arts, enseptembre 2013.Rens. : http://mba.dijon.fr/pleurants-bruges

22e NUIT DES ÉTOILES

VISITE GUIDÉE DU CIEL

LES PLEURANTS

EN TOURNÉE EUROPÉENNE Pour leur retour sur le Vieux Continent, les chefs-d’œuvre du tombeau de Jean sans Peurfont escale à Bruges, la « presque » deuxième capitale de Bourgogne.

L a Société astronomique de Bourgogne accueille le public pour la22e édition de la Fête de l’astronomie. Et propose à cette occasion desobservations grâce à une quinzaine d’instruments répartis autour de

l’Observatoire, des présentations courtes sur des thèmes d’astronomie géné-rale, des animations pour les enfants, ainsi que des planétariums à ciel ouvert. Vendredi 10 août à la nuit tombée (vers 22 h) Observatoire des Hautes-Plates, parking supérieur de la combe à laSerpent, entre Dijon et Corcelles-les-Monts – GratuitRens. : Société astronomique de Bourgogne Tél. : 06 81 79 10 29 – www.sab-astro.fr

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Que reste-il d’apprentissages anté-rieurs après de longues années sanspratique  ? C’est ce qu’essaient de

déterminer trois chercheurs du LEAD. Lesrecherches sur la mémoire montrentsouvent une préservation insoupçonnée dessouvenirs, explique Laurent Grégoire, ingé-nieur d’études au CNRS. Cette étude nouspermettra d’analyser le développement etl’évolution des automatismes. Comment sesont-ils mis en place ? Comment et à quellevitesse ont-ils décliné  ? L’automatismepermet au sujet de ne pas avoir d’effort àfournir pour traiter l’information. Or, commele précise Laurent Grégoire, si l’on ditsouvent que savoir faire de la bicyclette nes’oublie pas même après des années sanspratique, qu’en est-il d’un apprentissagelong et assidu comme la musique ?

LES MODALITÉS DE L’ÉTUDE. Après inscrip-tion, les participants devront simplementconsacrer 30 minutes de leur temps au labo-ratoire pour répondre à différents tests. Il est

impératif, soulignent les chercheurs, de nepas essayer de «  réviser  » ses cours demusique ou de se remettre à jouer avant lestests. Ceux-ci se déroulent toute la semaine,y compris le week-end. Chacun peut ainsichoisir l’heure et le jour qui lui conviennent.

COMMENT PARTICIPER  ? Il suffit de s’ins-crire auprès de Laurent Grégoire, puis dedéterminer avec lui une date (entre juillet etdécembre) et une heure afin de se rendre sur

le campus de l’université de Bourgogne.Le résultat des tests sera communiquédirectement aux participants. Bien entendu,les personnes intéressées pourront obtenir,à l’issue du projet de recherche, des informa-tions complémentaires et surtout connaîtretous les résultats inhérents à cette étude.Rens. : Laurent Grégoire : 06 24 68 45 83 Courriel : [email protected]

ÉCHANGES INTERNATIONAUX

PROGRAMME «JEUNESSE EN ACTION»

Capitale régionale à vocation européenne, la ville propose et meten place de nombreux projets pour s’ouvrir un peu plus à l’inter-national. Récemment, avec le projet « Jeunesse Europe Dijon »,

qui s’inscrit au sein du programme européen « Jeunesse en Action »,Dijon permet aux jeunes étrangers de participer à la vie locale et à biend’autres événements en cours et à venir. Quelques exemples : le servicevolontaire, un échange musical avec la Grèce le mois dernier (voir DijonMag n° 247, page 18), ou encore un échange franco-italien l’an prochain.Des initiatives éducatives qui s’étaleront jusqu’en 2013.Rens. : www.jeunesseenaction.fr

WILSON

PLACE AUX ARTS

Avec sa large allée circulaire, son kiosqueà musique et son bassin, la place Wilson fait lebonheur des Dijonnais et des touristes qui

souhaitent se ressourcer. Le temps d’une journée dejuillet, elle se remplira de près de 80 artistes aussi bienamateurs que professionnels et débordants de créati-vité. Peinture, sculpture, céramique, bijoux et autresœuvres en raviront plus d’un, pour finir en soirée parune symphonie de manivelles avec les orgues debarbarie.Samedi 7 juillet de 11 h à 19 h – Place WilsonRens. : www.dijon.fr

EX-MUSICIENS

QUE RESTE-T-IL DE VOS AMOURS ?Vous avez pratiqué la musique au Conservatoire ou dans une école pendant au minimum cinq anset n’exercez plus depuis plus de trois ans ? L’occasion vous est donnée d’aider les chercheursdu Laboratoire d’étude de l’apprentissage et du développement (LEAD) du CNRS.

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> 1, 2, 3 LUMIÈRE Spécialisée dans les spectacles jeune publicde 3 à 9 ans, la compagnie dijonnaise 1, 2, 3 Lumière se produira les 9, 10 et 11 juillet,salle Devosge. Trois nouveaux spectacles serontà l’affiche : L’Armoire aux histoires, Paz’ à paset Une grande aventure pour un si petit marin.Pour chacun d’eux, le même concept : un jour,un spectacle et deux représentations à 10 het 15 h. Tarif : 2 €. Rens. et réservation :06 08 63 18 46 etwww.compagnie123lumiere.com.

> MARCHÉ DU PORT DU CANAL Tous les mercredis ! C’est la périodicité dunouveau marché alimentaire du port du Canal,lancé par l’association des commerçants duquartier au printemps dernier. Chaque semaine,sur l’esplanade du port, une quinzaine deproducteurs attendent donc tous les amateursde bons produits, de 8 h à 13 h, pour remplir lescabas. Un plus, l’emplacement de choix offrantune vue agréable, sur la Péniche Cancale et laverdure longeant le canal, en bordure du quaiNicolas-Rolin.

> CHOISIS TON SPORT Pour permettre au plus grand nombre et surtoutaux enfants scolarisés en élémentaire des’inscrire dans un club sportif dijonnais, la villea mis en place depuis 2010 un dispositif d’aideà l’acquisition de licence. Seules les familles auxrevenus les plus modestes et sous certainesconditions peuvent en bénéficier. Rens. et inscription pour la saison 2012/2013 :pôle accueil Berlier (03 80 74 50 26), ou Officemunicipal du sport de Dijon (03 80 48 84 58).Dossier à compléter pour le 31 octobreau plus tard.

en bref

| c’est d’actu |

ANIMATION

FÊTE DU QUARTIER MANSART

Été rime avec festivités dans les quartiers ! Après le Marché Granville et Wilson Placeaux arts (voir page 9), début juillet, c’est au tour du quartier Mansart de faire la fête.Spectacles, jeux, petits concerts et activités proposées par les associations du quartier

animeront toute la soirée du 26. À 22 h 30, les Dijonnais sont également conviés à la projectionsur grand écran du film E.T., du réalisateur Steven Spielberg, dans le cadre des « cinés pleinair » de l’UDMJC 21 (voir page 22).Jeudi 26 juillet à partir de 19 h – Cour de l’école MansartRens. : www.dijon.fr

SEMAINE INTERNATIONALE D’ORGUE

SAINT-BÉNIGNE ENINSTRUMENTALE MAJESTÉ

Nous avons beaucoup de chance d’avoir un tel instrument à Dijon. D’ailleurs il estclassé monument historique, explique avec passion Maurice Clerc, président del’association des Amis de l’orgue de la cathédrale de Dijon, qui poursuit fière-

ment : Il permet de jouer un répertoire très large, d’où la venue d’étrangers qui inter-prètent les œuvres à leur façon. Un Italien ou un Américain peut ne pas jouer Bach dela même façon, spécialement avec ce bel outil qui permet de s’exprimer de façon diverseet ouverte.Maurice Clerc insiste sur le fait que la Semaine internationale est une animation cultu-relle, un événement musical et non religieux : Il se trouve juste que, dans beaucoup depays, les orgues sont majoritairement installés dans les églises. Pas de thème particu-lier pour cette 12e édition, si ce n’est la dimension internationale des organistes– France, Allemagne, Italie, États-Unis –, ravis de « faire sonner » l’orgue aux 73 jeux,construit en 1745 par Charles-Joseph Riepp. De par sa position au centre-ville, la mani-festation, qui a attiré près de 300 spectateurs l’année dernière, peut s’insérer dans uncircuit de visite touristique, ou encore d’agrémenter la fin d’après-midi. Et si, parhasard, vous passez près de Saint-Bénigne lors d’une répétition, n’hésitez pas à pousserla porte, vous asseoir et apprécier la grande richesse de l’instrument qui surprendrale novice.Du dimanche 22 au dimanche 29 juillet à 18 h Cathédrale Saint-Bénigne – Quatre récitals d’environ une heure (de 8 à 11 €)Rens. : Les Amis de l’orgue de la cathédrale de Dijon – Tél. : 06 83 91 46 29 www.dijonorguecathedrale.org

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> MARCHÉ CENTRAL Le marché du centre-ville est ouvert jusqu’à 13 hles mardis, vendredis, samedis, ainsi que lesjeudis pour certains stands d’alimentation sousles halles. Ces horaires étendus sont effectifsjusqu’au 3 novembre prochain. Ils permettentainsi au plus grand nombre de flâner autour deshalles durant cette saison estivale et de profiterdes nombreux stands de producteurs locaux.Sans oublier l’ambiance chaleureuse de cemarché central.

> MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION Le quartier de la Fontaine-d’Ouche est dotédepuis peu d’un point relais Maison de l’emploiet de la formation (MDEF). Au 24, avenue du Lac,à la place de l’agence de l’Opac, il propose auxhabitants du quartier une offre de services deproximité en matière d’emploi (ateliers, postesinformatiques, téléphone, conseillers Missionlocale, accompagnement individualisé…).Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30à 17 h (fermé le jeudi après-midi et à 16 h levendredi). Rens. : www.mdefbassindijonnais.org.

> STAGES DE THÉÂTREDu 9 juillet au 24 août, l’association Bulle etdépendance organise, dans ses locaux du 23 rueAmiral-Roussin, des stages de théâtre pour les5-18 ans. Initiation à la pratique théâtrale,expression corporelle, découverte del’improvisation, théâtre d’ombres. Inscriptionau plus tard trois jours avant le début du stagechoisi. Tarif : 35 € pour les adhérents del’association et 50 € pour les non-adhérents.Rens. : www.bulleetdependance.com.Tél. : 06 85 53 20 89 ou 06 58 63 33 56.

GRAND DÉBALLAGE

OÙ CHERCHERLA BONNE AFFAIRE?

Pour animer les premiers jours de soldes d’été,l’association Dijon je t’aime renouvelle son opéra-tion « Grand Déballage », les 5 et 6  juillet. Deux

jours où les commerçants du centre-ville déballeront finsde série et fins de stock devant leurs devantures pour per-mettre à chacun de dénicher bonnes affaires et petitsprix. En prolongation, une journée spéciale « Braderie »est également prévue le samedi 7 juillet de 9 h à 19 h oùcommerçants dijonnais et non sédentaires seront de lapartie.Jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 juillet de 9 h à 19 hRens. : 03 80 50 99 90 – Courriel : [email protected]

WEEK-END CHANTANT

TROUVER SA VOIX

L ’association Happy Daix organise un week-end de chant à l’hôtel deVogüé. Le travail proposé visera trois objectifs : découvrir un répertoirepeu interprété, prendre du plaisir à chanter un répertoire exigeant, et

rencontrer d’autres chanteurs amateurs, en compagnie de professionnels.Les ateliers s’articuleront autour de deux thématiques à choisir au momentde l’inscription  : « 1850-1950  : opéra-bouffe, opéra-comique, opérette »(dirigé par Cyril Lohbrunner, chef de chœur et professeur certifié) et « Sixnocturnes de Mozart » (animé par Brice Martin, chef de chœur et chanteurdijonnais). Le travail en atelier donnera ensuite lieu à une représentationpublique. Cécile Devautour, pianiste et chanteuse, accompagnera au pianoles stagiaires durant l’audition publique et proposera, à la demande deschefs de chœur, un travail vocal personnalisé.Du vendredi 3 au dimanche 5 août – Hôtel de Vogüé –Tarif : 80 €Représentation publique dimanche 5 août à 16 h Salle de Flore de l’hôtel de ville – Entrée libreRens. et inscription : www.happydaix.com Courriel : [email protected] – Tél. : 06 26 73 23 45

MUSIQUE

ANNUAIRE DU JAZZ EN BOURGOGNE 2012

C’est indéniablement un précieux outil pour tout amateur de jazz ouacteur culturel. Dix ans après sa première édition, le Centre régionaldu jazz (CRJ) de Bourgogne, basé à Nevers, propose une nouvelle

version de son Annuaire du jazz. En 180 pages, l’essentiel de ce qu’il fautsavoir sur les lieux de diffusion (une centaine), les structures d’enseigne-ment, les médias, les studios, les formations et musiciens de jazz(180 musiciens répertoriés), avec les infos pratiques et contacts qui leursont attachés. L’ensemble est gratuit et consultable en ligne. Exhaustif etstimulant !« Annuaire du jazz en Bourgogne 2012 » – GratuitRens. : Centre régional du jazz (CRJ) de BourgogneTél. : 03 86 57 88 51 – www.crjbourgogne.org

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| à suivre |

On n’aura jamais été aussi près du but ! La mise en service du tram sera effectuée le1er septembre. Dès aujourd’hui, focus sur tout cequi se trame en coulisse pour préparer cetterentrée spéciale : festivités inaugurales, montéeen puissance de la campagne sécurité, et rodagedes rames pour une fréquence tram optimale.

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TTT : TOUS TOTALEMENT TRAM! Notez-le tout de suite dans vosagendas, votre premier week-end de septembre est déjà réservé !Car, de Dijon ou d’ailleurs, vous êtes tous conviés à l’inaugurationdu tramway de l’agglomération samedi  1er et dimanche 2  sep-tembre. Deux jours de fête durant lesquels vous pourrez voyager,gratuitement et en avant-première, le long de T1, la première lignedu tram. De la gare à Quetigny-Centre, de l’Auditorium au parc dessports, ou de l’université à la place de la République, 17 stations,17 quartiers aux identités bien ancrées seront autant d’invitationsà faire escale dans ces lieux de la vie dijonnaise désormais liés parle tram. Pour l’occasion, commerçants, associations et équipe-ments culturels ou sportifs se mettront au diapason pour animerleur station aux couleurs du week-end, cassis bien sûr (on ne vousen dit pas plus). Musique, théâtre de rue, portes ouvertes spécialeset autres surprises, telle que la création d’un village olympique(devinez à quelle station…). Porté avec tous les acteurs locaux, leprogramme sera totalement tram pour tous. Et pour suivre le fil surla Toile, rejoignez-nous prochainement sur Facebook, où des exclu-sivités vous seront dispensées tout au long de l’été.

UN AIR DE LIBERTÉ. Derrière le mot d’ordre du week-end, derrièrela découverte, en chair et en fer, de votre nouveau mode de trans-port, c’est bien une autre façon de vivre la ville qui vous estproposée. Apaisée, connectée entre ses quartiers et équipements,elle sera plus mobile et plus agréable pour tous dans le sillage dutram. Et ce, dès le dimanche 2 septembre. Car au petit matin, c’esttout le réseau Divia, bus et tram, qui se mettra en marche. Au mêmemoment, les centaines de bus qui parcouraient chaque jour la ruede la Liberté cesseront à tout jamais de l’emprunter. Historiquesymbole d’une nouvelle ère, Liberté sera rendue aux piétons.Alors merci. Merci à tous les riverains du chantier, habitants oucommerçants, et merci à tous les autres usagers, automobilistesou piétons, pour avoir fait preuve de patience durant ces deux anset demi de travaux. Merci aussi aux 200 entreprises pour avoir sumener à bien un chantier intense mais rapide, qui aura tenu sonbudget et gagné près de neuf mois sur son planning initial.Aujourd’hui, nous y sommes presque. La rentrée en tram est immi-nente, et nul doute que toute la ville en parle !

TOUTE LA VILLE

EN TRAM

EN CHIFFRES135 000 livrets sécurité ont été distribués fin avrildans toutes les boîtes aux lettres de l’agglomération.50 000 autres ont été envoyés dans les lieux publics,écoles primaires, auto-écoles, CHU, associationspour personnes à mobilité réduite…

6 « La voie du tram, c’est pour le tram!» Simplesmais essentiels, six messages concentrent lesnouveaux réflexes à adopter pour bouger en toutesécurité.

22 ET 23 JUIN L’exposition itinérante etpédagogique du tram s’est déplacée durant ces deuxjours au centre commercial de Chenôve, à l’occasiond’un carrefour sur la sécurité routière.

7 Présents sur le terrain, à la permanence Allô Tramou avec le Divia Bus Tour, sept médiateurs sont làpour répondre aux questions des habitants etassurer en direct un travail quotidien desensibilisation.

80 À Dijon, Chenôve et Quetigny, c’est le nombred’écoles qui pourront bénéficier d’interventionspédagogiques en classe. Déjà lancées depuis maiauprès des 15 écoles du tracé, elles se poursuivrontà la rentrée.

196 À ce jour, c’est le nombre de panneauxpédagogiques posés aux abords des traversées de laplate-forme du tram, en complément du dispositifréglementaire.

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TRAM EXPRESS Petit avant-goût ! La ville en tram sur T1 c’est,dès lundi 3 septembre :

> une desserte 7 jours sur 7,de 5 h 30 à 0 h 15

> un passage toutes les 5à 7 minutes de 7 h à 19 hen semaine et tous les quartsd’heure en soirée, mêmele dimanche

> 27 minutes exactementpour aller de Dijon-Gareà Quetigny-Centre

> 15 minutes de la place dela République à la piscineolympique

> 6 minutes entre Darcyet Auditorium

> de la fac à la gare, 16 minutesdepuis la station Érasme

> 9 minutes entre les Grésilleset l’avenue Foch

TRAM EN VILLE

CAP SUR LA SÉCURITÉ

A lors que les barrières cassis du chantier s’apprêtent à disparaître dupaysage dijonnais, du côté des essais du tram et de la formation desconducteurs, toutes les équipes s’activent. Car il faut continuer à s’ap-

proprier ce nouveau venu dans la ville et partager l’espace public en toutesécurité, que l’on soit piéton, automobiliste ou cycliste. Et la mission est vitale.Il faut sensibiliser, sans relâche, tous les publics à travers toute l’agglomé-ration. C’est pour cela que, bien avant l’inauguration du 1er septembre, leGrand Dijon a déployé une campagne massive de prévention. Le mot d’ordre :apprendre la vi(ll)e avec le tram. Les moyens pour le communiquer : tous !Des annonces presse aux affiches grand format positionnées en ville, dulivret sécurité, paru à 200 000 exemplaires, aux spots radio, des interventionsmenées auprès des scolaires et des personnes âgées à la signalétique ins-tallée sur le terrain… Avec une première vague lancée en avril, puis unedeuxième fin juin, une troisième salve viendra encore intensifier cettecampagne fin août. Alors, vous aussi, suivez le mouvement dès à présent etfaites connaître les bons réflexes autour de vous.

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Le tram inspire ! Merci à l’œil de Jean-Daniel Hutter, qui a immortalisé l’arrivée de l’été sur la voie du tram.

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| référence écologique |

ÉDUCATION

L’ÉCOLOGIE URBAINE VUE PAR LES ENFANTSLes élèves du groupe scolaire Maladière participent à l’aménagement du futur écoquartier Heudelet 26 en installant un « hôtel à insectes » et en créant une pépinière.

Êtes-vous sûrs de ne pas être familiersdes osmies, des syrphes ou des chry-sopes ? Ce sont là quelques insectes

pollinisateurs et « amis des jardiniers » queles enfants du groupe scolaire Maladièreconnaissent par cœur. En installant à proxi-mité de leur école et du futur écoquartierHeudelet 26 un « hôtel à insectes » – refugeinsolite en forme d’escargot –, ces entomo-logistes en herbe préservent l’équilibrenaturel dans un contexte urbain. C’est danscet abri que les auxiliaires des jardinsrecensés par leurs soins s’acclimatent,pondent leurs larves et se multiplient. Aumilieu de branchages pour certainesespèces, de bûches percées d’alvéoles pourd’autres, ou encore de briques ou de pierres,utiles par exemple aux carabes dévoreurs dedéchets organiques.Cette action d’écologie urbaine, imaginée et

créée par le pôle communication participa-tive des Eplaad (Entreprises publiqueslocales d’aménagement de l’agglomérationdijonnaise), est animée par l’associationArborescence pour la partie pédagogique.Joignant l’utile à l’agréable, les écoliers etleurs camarades handicapés d’une classepour l’inclusion scolaire (CLIS Maladière) onten premier lieu recensé les différentesvariétés d’insectes peuplant la fricheHeudelet. Chacun recueillant les petitesbêtes avec filets, boîtes ou tube aspirateur…Les élèves du lycée technique Saint-Josephse sont chargés, quant à eux, de l’aspecttechnique en fabriquant l’escargot, commeune véritable œuvre d’art.

UNE PÉPINIÈRE EXPÉRIMENTALE. Dans lecadre du programme scolaire, une pépinièrea également été aménagée à l’école Mala-

dière, réunissant des arbustes et des fleursindigènes. Les plants et les graines, enpartie récoltés par les enfants ou fournis parl’enseigne Botanic, mécène de l’opération,seront par la suite replantés dans lesbosquets et les jardins partagés au cœur del’écoquartier. L’action se double d’une initia-tion au soin et à la greffe des arbres fruitiers,et aborde en sus les questions cruciales dela biodiversité dans un milieu urbain. Cesprojets permettent à la fois de transmettreune connaissance de la nature environnanteet d’éveiller aux comportements écoci-toyens, insiste Claire Harel, responsable desmaisons de projets d’écoquartiers auxEplaad. Symbole fort de l’engagement dès leplus jeune âge, les jeunes botanistes sechargeront le moment venu de la plantationdu premier arbre et des premières fleurs…

D’AUTRES «HÔTELS À INSECTES»

Les aménagements d’« hôtelsà insectes » et de pépinières vontse poursuivre à Dijon, avec l’aidedes enfants des écoles, pourl’écoquartier des Carrières-Blanches à la Fontaine-d’Ouched’ici à 2013, à l’Arsenal, au sud deDijon, et à l’écocité Jardins desMaraîchers. Ils accueillerontpareillement les pollinisateurs desfleurs (abeilles, bourdons, guêpessolitaires ou papillons) et lesauxiliaires des jardins (coccinelles,pince-oreilles ou chrysopes)recensés et protégés parles enfants.

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ATTENTION AUX COUPS DE CHAUD… EN PÉRIODE DE FORTES CHALEURS OU DECANICULE, IL EST RECOMMANDÉ DE SE PROTÉGER EN FERMANT SES VOLETS ETFENÊTRES, DE BOIRE BEAUCOUP D’EAU, MÊME LORSQUE L’ON NE RESSENT PAS LA SOIF,D’ÉVITER LES EFFORTS PHYSIQUES, DE SE RAFRAÎCHIR AVEC, PAR EXEMPLE, UN GANTDE TOILETTE HUMIDE, D’AÉRER LA NUIT DÈS QU’IL FAIT ASSEZ FRAIS, DE MANGER DESSOUPES, FRUITS, LAITAGES ET GLACES, DE PORTER DES VÊTEMENTS AMPLES EN COTON,MAIS AUSSI DE PRENDRE DES NOUVELLES DE SON ENTOURAGE. POUR TOUTEINFORMATION COMPLÉMENTAIRE, CONTACTEZ LA CELLULE CANICULE AU 03 80 44 81 19OU LE SERVICE ALLÔ MAIRIE AU 0 800 21 3000 (APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE).

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L’ÉTÉ, SYNONYME DE SOLEIL, DE DOUCEUR, DE FARNIENTE POUR LES

VACANCIERS… À L’IMAGE DE L’OPÉRATION « DIJON PLAGE », OUVERTE DEPUIS

JUIN, QUI INVENTE UNE STATION BALNÉAIRE ÉPHÉMÈRE. MAIS L’ÉTÉ PEUT

AUSSI ÊTRE L’OCCASION D’AUTRES DÉCOUVERTES : CULTURELLES, ARTISTIQUES,

HISTORIQUES, ARCHITECTURALES, NATURELLES, CITOYENNES… DE L’ART

CONTEMPORAIN AUX PROMENADES, EN PASSANT PAR DU WESTERN SUR GRAND

ÉCRAN ET EN PLEIN AIR, DIJON MAG VOUS PROPOSE QUELQUES SUGGESTIONS

(SOUVENT GRATUITES) POUR PASSER UN ÉTÉ INTELLIGENT ET CURIEUX DANS

UNE VILLE DÉCIDÉMENT DOUCE À VIVRE.

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PLONGEZ

DANS L’ÉTÉ

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Traditionnellement, et en France peut-être plus qu’ailleurs, l’été est la saison des festivals. Enmatière de jazz, ils s’appellent Vienne, Juan-les-Pins, Marciac… Plus modestement, Dijon, elle

aussi, voit ses amateurs se retrouver chaque été lors de deux minifestivals en plein air : D’Jazz aujardin, en juillet, au jardin Darcy, puis D’Jazz à la plage, en août, à la plage du lac Kir, tous deux orga-nisés par Media Music avec le soutien de la ville.Jazz  ? Et cousinages  ! complète immédiatement Jacques Parize, de Media Music, soucieux des’adresser au plus grand nombre. Pour preuve, c’est un groupe de blues, Bourbon Street Blues, quiouvre D’Jazz au jardin, lundi 16 juillet. Une semaine au jardin Darcy qui accueillera aussi du gospel(Marylène Bullier Gospel, le 18), du swing (Bourgogne Swing Parade, le 19) et du jazz plus contem-porain et métissé (Elephant Tô’k, le 21). Le vendredi 20, place sera faite au beau groove de l’orgueHammond (BVD Organ Trio), et le mercredi 18, à la guitare, pour le très élégant François ArnoldProject, avec Manu Codjia.Même diversité pour D’Jazz à la plage : durant trois vendredis, le lac Kir va pouvoir vibrer (avecReverse, un duo mi-électronique mi-acoustique formé d’Olivier Sens et Guillaume Orti, le 3 août),danser (avec le groupe de salsa Ocho Son, le 10), et chanter, le 17, avec le Dijonnais Damien Saint-Loup, également guitariste (ex-Akhab, L’Odeur des gens et Iltika), dont l’univers pop-jazz raffinédevrait trouver là une expression idéale, dans cette quiète fin d’après-midi de la mi-août.D’Jazz au jardin : du lundi 16 au samedi 21 juillet de 19 h à 20 h 30 – Jardin DarcyD’Jazz à la plage : les vendredis 3, 10 et 17 août de 19 h à 20 h 30 – Plage du lac KirRens. et programme complet : www.dijon.fr – Media Music – Tél. : 03 80 59 10 32 Courriel : [email protected] – www.mediamusic-dijon.fr

D’JAZZ AU JARDIN / D’JAZZ À LA PLAGEEN FIN D’APRÈS-MIDI,PRENDRE L’AIR…

FESTIVALSl’été en continu

OPÉRA D’ÉTÉ EN BOURGOGNEEt pourquoi pas Mozart, Purcell ou Offenbach en toute simplicité ? C’est ce que propose la 14e éditiond’Opéra d’été en Bourgogne. Nous ne sommes pas en concurrence, notre offre est complémentairepar rapport à la programmation de l’Opéra de Dijon, explique Daniel Linuesa, son directeur artis-tique. Pour nous sortir de notre quotidien, la manifestation s’appuie sur trois piliers : des œuvresretravaillées et raccourcies pour les rendre plus accessibles, des lieux publics et ouverts (jardins,cours, musées…) et des prix réduits – le public visé est familial et populaire. Les spectacles nouspromettent une vision décalée mais respectueuse de la qualité vocale et musicale. Pour les novices,une excellente occasion de découvrir l’art lyrique.Du samedi 30 juin au samedi 21 juilletRens. : Opéra d’été en Bourgogne – 17, rue Amiral-Roussin – Tél. : 03 80 30 61 25 Courriel : [email protected]

Destinées aux amateurs comme au grand public,neuf soirées en jazz et cousinages.

Fanny & Jurassic Blues Band,en 2011, durant D’Jazz au jardin.

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FESTIVALSl’été en continu

Une machine à coudre musicale, une femme-mousse, du Fassbinder en vitrine… La seule liste

des propositions du festival Dièse (7e édition) suffit àdire son caractère curieux, aux deux sens du terme.Son mot d’ordre : être pluridisciplinaire et peu disci-pliné. Son ambition  : durant une semaine (et un peuplus), aborder toutes les nouvelles formes de créationartistique pour les proposer sans exclusive, gratuite-ment, librement, en laissant de côté autant quepossible les a priori.Exemple : que penser des jeux vidéo ? Ne s’agit-il pasd’une nouvelle forme culturelle, avec ses proprescodes esthétiques ? C’est en tout cas la question poséepar l’association Replay, qui veut faire découvrir ouredécouvrir des jeux vintage aux amateurs comme auxsimples passants, cour de Flore. Un thème qui seracreusé dans une conférence de l’historien et spécia-liste Douglas Alves. Autre exemple  : comment lesquestions écologiques s’intègrent-elles dans le mondeculturel ? Le festival y répond par un souci constant entermes d’organisation, ainsi que par un travail au long

cours avec la Cie du Cirque végétal, qui présente cetteannée plusieurs projets, dans un éloge de la lenteurbienvenu.Porté par la ville, en collaboration avec nombre d’as-sociations souvent bien connues des Dijonnais (GulsProductions, Entre cour et jardins, Les Amis de l’Eldo,entre autres), Dièse explore, invite, rebondit. Musique(The Rainbones, Battant ou NZCA  Lines, durant lesfameux rendez-vous « Du monde autour », au chevetde Notre-Dame, mais aussi avec un réjouissant blind-test au thérémine), photographie (Matthieu Chèneby,artiste associé), vidéo, cirque, théâtre interactif (ne pasmanquer le Begat Theater et ses Histoires cachées…),performances (de l’Irmar à une étrange Cruchi-fiction), aucune forme n’est bannie. Le public, quant àlui, découvre. Et jubile.Du lundi 2 au samedi 7 juilletRens. : www.festivaldiese.com www.facebook.com/festivaldiesedijon – www.dijon.frEt bureau des festivals à l’hôtel de Vogüé, de 13 h 30à 18 h 30 (jusqu’à 21 h durant le festival)

Derrière le cloître des Bernardines, le jardin des Apothicaires estdepuis quelques saisons un lieu discret pour quatre rendez-vous

avec les musiques actuelles. Dans une ambiance de pique-nique, le7e festival des Jeudis de la voix, orchestré par la ville de Dijon, est toutpublic et gratuit, estampillé de l’association Sabotage, qui produitégalement le festival Kill Your Pop au mois d’avril. L’éclectisme est lemême, mais sans grosses têtes d’affiche. Les Jeudis de la voixaccueillent nos coups de cœur, avec un côté bien marqué « musiquesactuelles et indépendantes », mais aussi un côté populaire, souligneBoris Ternovsky, directeur de la programmation à Sabotage.

ATMOSPHÈRE MINIMALISTE. Une scène et quelques projecteurssuffisent à créer une atmosphère minimaliste pour des artistes peusoucieux de gros débits. Privilégiant autant textes que musique, lesesthétiques se croisent sur la pelouse. Auteur-compositrice, Julie

Rey – alias Charlotte Mildray – accorde littérature et chansons sur lafugacité du bonheur. Comme les avant-gardistes Anthony Ghilas etGabriel Afathi, déjà présents en mai dernier lors du festival HumanistRecords, en partenariat avec Sabotage et la galerie Interface. VincentLoiseau (ex-Kwal), qui se fie désormais à sa voix parlée, épure l’en-gagement politique de son dernier album, Là où j’habite. Enfin, à laguitare acoustique, Don Niño vibre de sa voix d’ange psychédélique,fort de son troisième opus In the Backyard of Your Mind.En écho à ces expérimentations, un autre festival, les Mardis du clas-sique, propose tous les mardis d’août des accords atypiques baignésde recherches sonores avec harpe, guitare, violon ou marimbas.Les Jeudis de la voix – Les jeudis 2, 9, 16 et 23 août à 20 h 30 Jardin des Apothicaires – 17, rue Sainte-AnneRens. : voir aussi notre guide « L’été on continue », pages 118-119 et 122-123

DIÈSE #7OBJECTIF CURIOSITÉ

Dédié aux nouvelles formes artistiques,Dièse s’offre en festival éclectique et créatif.

LES JEUDIS DE LA VOIXCOMME ÇA NOUS CHANTE

En toute discrétion, les Jeudis de la voix habillentaoût de talents singuliers et lumineux.

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La région de Bourgogne est bien connuepour son riche patrimoine architectural,

mais son patrimoine écrit et graphique esttout aussi impressionnant, quoique généra-lement accessible aux seuls professionnels.Depuis plus de vingt ans, le Centre régionaldu livre (CRL) de Bourgogne pousse lesportes pour faire découvrir au grand publicles collections conservées dans les archives,musées et bibliothèques. À Dijon, depuis le centenaire d’Henri

Vincenot (voir aussi Dijon Mag n° 247, page 9)jusqu’aux trésors médiévaux des Archivesmunicipales (sceaux, poids, mesures,manuscrits…), en passant notamment parles livres de voyage de La Pérouse et Cook(Bibliothèque universitaire Droit-Lettres),des visites guidées, présentations de docu-ments surprenants, expositions, ateliers ouspectacles mettent en lumière et expliquentlivres, monnaies, estampes, photos, enlumi-nures… De quoi donner aussi envie de

pousser jusqu’à Gevrey-Chambertin, Sens,Nevers ou Le Creusot, par exemple, puisquel’opération du Centre régional du livre couvretoute la région. En clin d’œil aux enfants, leslieux d’exposition proposent également descartes des oiseaux de Buffon à collectionner.Jusqu’au dimanche 16 septembre, à Dijonet dans toute la régionRens. : Centre régional du livre (CRL)de Bourgogne : 03 80 68 80 20 – 71, rueChabot-Charny – www.crl-bourgogne.org

PATRIMOINE(S) ÉCRIT(S) EN BOURGOGNEDES TRÉSORS DÉLIVRÉS

L’été peut aussi être l’occasion de redécouvrir notre histoire,proche ou lointaine, grâce aux très riches collections de la région.

ET AUSSI

MUSIQUES EN VOÛTES Defin août à fin septembre,grâce au Quatuor Manfred,la musique classiqueinvestit les hauts lieux dupatrimoine architecturalbourguignon. Rens. :www.quatuormanfred.com.

KULTUR’ MIX Pour lerendez-vous d’été dufestival Kultur’ Mix, une« STA Garden Party » aujardin de l’Arquebuse, le7 juillet à partir de 15 h :funk, hip hop, danse etmusique, mais aussi cirque,ateliers… Entrée libre.Rens. : www.dijon.frDièse #7 : The Rainbones, en concert samedi 7 juillet à 19 h au chevet de Notre-Dame.

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EXPOSl’été en continu

Une sélection de 145 tableaux et environ 40 dessins, terres cuiteset miniatures composent l’exposition «  Étrange visage  » au

musée Magnin. C’est dire l’ampleur de la collection constituée par lesdonateurs, Jeanne et Maurice Magnin, dans leur bel hôtel particulier.Grâce à leur prédilection pour le portrait, un ensemble du XIIIe auXIXe siècle embrasse le genre traité par toutes les écoles artistiques.Du portrait dans un paysage à l’autoportrait, quelques chefs-d’œuvreémaillent la collection, telle la romantique Jeune fille au collier dejais, d’Antoine-Jean Gros. Portraits d’hommes, de femmes et d’en-fants, une grâce idéalise la plupart des modèles, à l’image de cetteFemme célébrant le vin où le portraitiste Van der Helst rendhommage à la quiétude apollinienne tout en illustrant un poème

bachique de son ami Jan Vos. A  contrario, la théâtrale Séance deportrait, du Napolitain Gaspare Traversi, joue de l’ambiguïté inspiréedu Caravage. Des visites commentées mettent en perspective cette lecture dumodèle et de son image à travers les siècles. En contrepoint, les pho-tographies de l’artiste dijonnaise Virginie Marnat-Leempoels créentun décalage contemporain. Un récital pour clavecin abordera éga -lement le « portrait musical » à travers des œuvres du XVIIIe siècle(voir « L’été on continue », page 139-140).Musée Magnin – 4, rue des Bons-Enfants – Jusqu’au 7 octobreVisites commentées les 7, 17 et 29 juillet et les 11 et 26 aoûtRens. : 03 80 67 11 10 – www.musee-magnin.fr

MUSÉE MAGNINBEAUX ET ÉTRANGES VISAGES

Toujours repris, toujours réinventé, le thème du portraità travers la riche collection du musée Magnin.

Àla croisée de l’art, de la technologie et de la littérature, l’exposition « Lemonde comme volonté et comme papier peint » s’adresse à tous les publics,

par son côté apaisé et ludique. Les lecteurs du roman La Carte et le Territoire,de Michel Houellebecq, auquel l’exposition fait référence, y trouvent leur comptepar l’extension de la notion de « réalisme en art ». Elle réunit une cinquantained’œuvres, matériaux et modes de production manufacturée, en confrontant parexemple machine à sabots et plans d’engins futuristes. À l’exemple aussi dusurprenant chantier mobile mettant en scène la tapisserie des Constructeurssur fond bleu, de Fernand Léger. Ou de L’Art des Martin, patronyme de quelquesartistes réunis par Bertrand Lavier. À voir aussi, en marge de l’exposition, laplasticienne Valérie Snobeck et le photographe Roe Ethridge.Jusqu’au dimanche 2 septembre – Le Consortium – 37, rue de LongvicRens. : 03 80 68 45 55 – http://leconsortium.fr

LE CONSORTIUMSUR FOND DE TAPISSERIES ET DE PAPIERS PEINTS

«Dijon vu par… » pique cette année dans la veine de la science-fiction etsuscite une cité des Ducs à la fois médiévale et utopique. Cette vision

hallucinée d’un « Dijon Archipel 2.012 » est tout droit sortie des crayons del’auteur de BD Jean-Louis Thouard et du designer-maquettiste (et meilleurouvrier de France) Hervé Arnoul, qui en pilote les versions maquette.Jusqu’au jeudi 6 septembre – Palais des Ducs et des États de Bourgogne,salon Apollon – GratuitRens. : www.dijon.fr

« DIJON VU PAR… »MÉDIÉVALE ET UTOPIQUE

Préparation de l’exposition « Oiseaux » (jusqu’au 12 août, parc de la Colombière).

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Dijon Mag : En quoi votre galerie est-elle si atypique ?Jean-Philippe Berger : Mon objectif est dedémocratiser l’art et que l’on fréquente unegalerie comme on visite une exposition de500 œuvres. L’idée est aussi de pouvoir offrirun original sans se ruiner, à des prix« atelier », parmi 50 peintres et plasticienscontemporains. Et la galerie se double d’uneartothèque, afin de pouvoir changer detableaux chez soi…

DM : Comment réunir autant d’artistes ? JPB : Je fréquente surtout les salons et les

galeries qui travaillent dans le même espritque le mien. Je reçois aussi en moyenne uneproposition d’artiste par jour.

DM : Grâce aussi à votre parcours personnel ?JPB  : Pas du tout  ! Je suis docteur enphysique, et c’est à 40 ans que j’ai pris cettedirection un peu folle. La peinture a toujoursété ma passion et je réalise moi-même descollages.

DM : Parmi ces 500 œuvres, quelles surprises pointent leur nez ?

JPB  : Toutes, puisque j’ai choisi de lesdéfendre, mais je citerai volontiers DanielCastan et ses univers urbains, le GéorgienKarha Nizharadze, influencé par lesfresques byzantines et romanes, ÉricMunsch, entre abstrait et figuratif, Tour-naire, d’inspiration africaine, et beaucoupd’autres… Certains débutent, d’autres sontdéjà cotés.Rens. : Open Art Galerie – 8, rue Auguste-Comte – www.open-art-galerie.com – Tél. :03 80 72 31 47Voir aussi le guide «L’été on continue»page 25

OPEN ART GALERIE« DÉMOCRATISER L’ART »Visiter une galerie d’art comme on va voir une exposition,tel est le pari de Jean-Philippe Berger pour l’Open Art Galerie.

Près de 200 oiseaux nichent actuellement au parc de la Colombière. Juchéssur un pic, ils sont reconnaissables au petit parapluie qu’ils ont sur la tête.

Rien de surprenant. Les spécimens sortent des ateliers d’art plastique de la villede Dijon où ils sont nés. Les enfants, adolescents et adultes qui leur ont donnévie ont détourné objets et matériaux de création. L’envolée est imaginaire maisimprégnée de références à l’art contemporain, dispensées par la plasticienneAnne Chignard. En septembre prochain à la Coupole, rue Sainte-Anne, uneseconde exposition présentera tous les travaux réalisés par les ateliers au coursde l’année, en collaboration avec l’École nationale supérieure d’art (Ensa). « Oiseaux » – Jusqu’au dimanche 12 août – Parc de la Colombière

PARC DE LA COLOMBIÈREUNE NUÉE DE DRÔLES D’OISEAUX

ET AUSSIDIJON, HISTOIRE URBAINE et LE GRAND DIJON, UNE MÉTROPOLE à l’hôtel Bouchudit d’Esterno, à l’initiative de l’association Icovil.BIDONVILLE, L’AUTRE VILLE par l’association ArchiDB, jusqu’au 23 juilletà La Ferronnerie, 2, rue Auguste-Comte. Rens. : www.archi-db.com. HENRI VINCENOT (1912-1985), RÉTROSPECTIVE au musée de la Vie bourguignonneet à la bibliothèque La Nef (voir aussi page 18 et Dijon Mag n° 247, page 9).LA VACHE ! TOUT SUR LE PLUS HUMAIN DES BOVINS au Jardin des sciences.MR CHOUBI à la Péniche Cancale. … et à venir FRANÇOIS ET SOPHIE RUDE, CITOYENS DE LA LIBERTÉ au musée desBeaux-Arts, à la Nef et au musée Rude, dès le 12 octobre prochain.Dates et horaires : voir le guide « L’été on continue » et www.dijon.fr

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SORTIESl’été en continu

Àla tombée de la nuit, six séances de cinémagratuites, en plein air et tout public sont pro-

grammées en juillet (à partir du 5) et août parl’Union départementale des MJC de Côte-d’Or(UDMJC 21). Films d’animation, science-fictionou western sont ainsi projetés dans le cadre dudispositif d’éducation à l’image «  Passeurd’images », en lien avec la politique de la ville.Pour ouvrir le bal, au centre social Balzac, Rango(5 juillet), les aventures tragi-comiques d’uncaméléon mythomane perdu dans l’Ouestsauvage. Dans la cour de l’école Mansart c’estE.T., de Steven Spielberg, qui réapparaît, tandis

que l’esplanade derrière la piscine de laFontaine-d’Ouche devient le terrain d’entraîne-ment du Fils à Jo, une légende du rugby campéepar Gérard Lanvin. Le grand écran se déplaceaussi au centre social du Parc pour La Guerredes boutons et au parc des Grésilles avecSuper 8, un film de SF humoristique. Enfin, auport du Canal, Jeff Bridges, oscar du meilleuracteur, tient en respect les hors-la-loi dans TrueGrit, des frères Coen.Rens. : udmjc21.fr - 03 80 43 60 42Voir aussi le guide « L’été on continue »

CINÉMA EN PLEIN AIRÉTOILES ET TOILES

Six séances gratuites, sur grand écran et en plein air.L’été aime le cinéma !

Quand le plaisir de lire transpire à «  DijonPlage  », le bibliobus se rapproche de ses

milliers de lecteurs. Le prêt de livres et de maga-zines se fait à la journée pendant toute la duréeestivale, du mardi au samedi de 11 h à 18 h (saufles 13 et 14 juillet et en cas d’intempéries). À lapiscine du Carrousel, les pelouses ombragéesoffrent d’agréables mercredis de lecture, ins-taurés par l’association Promotion de la lecture.Quelques romans sont là pour les adultes, maisce sont surtout les plus petits qui écoutent etdévorent livres et BD de leur âge. De leur côté,les «  Histoires au soleil  », transportées par

l’« Escargolire » – la camionnette de l’associa-tion  –, se propagent à vive voix au parc de laColombière, tous les lundis de juillet et à partirdu 15 août, durant deux heures ou plus… Une jeune association, Les Mousquetextes,invite également à des lectures de juillet à sep-tembre. Ce qui a tout l’air d’un minifestival encinq dates et cinq lieux respire de fables guaté-maltèques, de récits mexicains et de ceux d’un« Bourguignon salé », Henri Vincenot. D’autreslégendes encore s’effeuillent dans les jardins dela Nef avec des histoires roses ou noires.Voir aussi le guide « L’été on continue »

LECTURESMOTS LUS, MOTS DITS…

Des plages de lecture sur le sable, dans l’herbe et en jardins…

ET AUSSILE P’TIT CINÉ BERBISEY (9, ruede la Manutention), reprend soncycle « Voir et revoir », où lesspectateurs décident de laprogrammation d’une manièreparticipative.

LES MERCREDIS DU CONTE,jardins de La Nef (voir « L’été oncontinue », page 120).

DU THÉÂTRE AUXJEUX DE SOCIÉTÉLes enfants sont en vacances !répète à hue et à dia le Bistrot dela scène, qui propose aux toutpetits des histoires qui n’existentpas mais qui font peur… Commecelle de Pierre et le Loup, sur lamusique de Prokofiev, l’un desquatre spectacles du mercredipour les 3 à 10 ans. Pour rendrele théâtre accessible à tous, lacompagnie Bulle et Dépendanceinitie de plus, dès 5 ans, au jeuthéâtral. Tandis que l’associationTout le monde joue déballe, tousles lundis après-midi d’août, desjeux d’adresse, de stratégie et debonne humeur dans la cour del’hôtel Bouchu dit d’Esterno. Rens. www.bistrotdelascene.fr Bulle et dépendance : 06 58 63 33 56www.bulleetdependance.com

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Elles se sont fait désirer cette année ! Enraison d’une météo capricieuse, les ter-

rasses dijonnaises ont mis du temps àéclore. Élément indispensable de toutepause estivale qui se respecte, elles ont enfininvesti les plus belles places dijonnaises,mais pas seulement  ! Les lieux de rendez-vous à l’ombre des parasols se multiplientdans la cité des Ducs. Leur nombre a mêmequadruplé depuis 2001. Une bonne nouvelle

pour les gérants, dont le chiffre d’affaires enété est réalisé à 70 % en extérieur. Ce boom est à mettre en relation avec lenouveau visage de la ville à l’occasion de l’ar-rivée du tram. Aux côtés des endroits tradi-tionnels, comme la place de la Libération, laplace Émile-Zola ou celle des Halles, appa-raissent de nouveaux lieux. Ainsi, les ter-rasses de la rue des Godrans, désormaispiétonne, pourraient bien leur damer le pion.Le café de l’Industrie a revêtu ses habitsd’été et déployé sa vingtaine de tables à des-tination des flâneurs et des habitués, tandis

qu’un bar à soupe Bol et Tasse séduira sansdoute par sa nouveauté. Le Caveau de laChouette, quant à lui, partage le pavé avecCoffee & Muffin. Idem rue Bannelier, où le récent pub irlan-dais Mac Callaghan fait le plein à grandsrenforts de chaises longues et autrestransats. Les familles, elles, éliront volon-tiers domicile rue Vauban, où les terrassess’additionnent. Telle celle de La Petite Reine(jumelée à La Part des anges), où l’on cuisineselon les produits frais du jour à des prix trèsabordables. À tester !

BEAU FIXEDES TERRASSES COMME S’IL EN PLEUVAIT !

Aucun bémol pour le festival musical gratuit Garçon la note, dont ce sera la 3e éditioncette année. L’animation des terrasses de cafés et restaurants devrait continuer à

faire vibrer touristes de passage et Dijonnais tout au long des chaudes soirées estivales.Du jazz au rock en passant par la pop-folk, il y en aura pour tous les goûts ! Entre 20 het 22 h, les soirs de semaine, des groupes allant de deux musiciens à des formationsplus étoffées se succéderont dans des lieux différents et offriront un spectacle gratuitet ouvert à tous. D’origine diverse, ces groupes sont bien souvent connus et appréciésdu public local mais certains viennent aussi des autres régions de France pour proposerune programmation toujours plus variée.Rens. : www.myspace.com/garconlanotedijon

GARÇON LA NOTELA MUSIQUE PREND LA RUE

RECETTE LA TARTINE BOURGUIGNONNEDU RESTAURANT LA PETITE REINERUE VAUBANPrendre une belle tranche de pain de campagne.La tartiner avec une cuillère à soupe de crèmefraîche. Ajouter une tranche de brillat-savarin, unetranche de jambon et des petits champignons deparis. Faire griller au four 5 à 10 min. Servir avecune petite salade vinaigrette citronnée. C’est prêt !

PÉNICHE CANCALE LA TERRASSE AU PIED MARINÀ quelques encablures du centre-ville,la Péniche Cancale invite les Dijonnaisen mal d’évasion à profiter d’un verreou d’un spectacle sur son pont-terrassedès les beaux jours. L’établissement,qui vient de souffler ses deux bougies,profite désormais d’un espace couverten cas de mer agitée. En plus d’offrirun cadre agréable et dépaysant,la Cancale propose une programmationde spectacles et concerts éclectiques.De quoi pérenniser ce microclimatsi particulier, culturel et convivial,que le bateau revendique avec fierté.

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SPORTSl’été en continu

Des dauphins au lac Kir ? Ce n’est pas une blague, mais le fait de l’opération « Nagez grandeurnature », qui propose une multitude d’activités gratuites : water-polo, initiation à la nage en milieu

naturel (masque et palmes fournis), parcours aquatique… Des diplômes, symbolisés par des dauphins,seront délivrés aux enfants ayant réussi les tests.Dans le même temps, à la piscine du Carrousel (dans le cadre de « Vacances pour ceux qui restent »,VPCQR), les enfants sachant nager 50 m sont conviés à se perfectionner et découvrir le water-polo, lesauvetage, le plongeon, pendant un stage d’une semaine. Et aux adultes sont proposés d’autresapprentissages : techniques de nage, règles et comportement en collectivité, etc.Rens. : Alliance Dijon Natation : 03 80 66 55 62 – www.dijonnatation.com

NATATIONENTRE DEUX EAUX

Du 2 juillet au 27 septembre il n’y aura pas une journée sans une activité, hors dimanche et joursde fêtes! L’objectif de Pierre Pertus, directeur de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), est

volontaire. De plus en plus de Dijonnais âgés restent en effet en ville pendant l’été. L’association desseniors a donc décidé d’innover et lance un programme spécifique durant cette période. Voyages,loisirs sportifs, culture, éducation, jeux de société, prévention, concerts, cinéma, informatique…, laliste est aussi vaste que variée ! Avec, au cœur de la démarche de l’Opad, une conviction : l’interactionsociale, au même titre que l’activité physique, est déterminante pour demeurer en bonne santé.Rens. : Office des personnes âgées de Dijon (Opad), cour du Caron Tél. : 03 80 70 02 03 – www.opad-dijon.fr

SENIORSAVEC L’OPAD, UN PASSEPORTPOUR L’ÉTÉ

Si tu n’as pas pu venir à la montagne, la montagne viendra à toi. RégisAdnet, responsable de Cime altitude 245, la salle d’escalade de Dijon,

parodie la célèbre réplique et la reprend à son compte. En partenariat avecla ville, et pour diversifier l’opération « Dijon Plage », un mur d’escalade gon-flable de 10 m de haut sera déployé dès le 5  juillet au lac Kir. Du jeudi ausamedi, des animateurs de l’UCPA (Union nationale des centres sportifs deplein air) animeront et encadreront gratuitement cette activité ludiqueouverte à tous dès 4  ans. La large fréquentation de «  Dijon Plage  » nouspermet d’augmenter la notoriété de notre sport, explique Régis Adnet, avant,pourquoi pas, d’orienter le public vers le mur d’escalade ou vers la pratiqueen site naturel, sur les falaises de la côte.Jeudi et vendredi de 10 h à 18 h et le samedi après-midiRens. : 03 80 31 91 35 – www.cime-dijon.com

CIME ALTITUDE 245LA MONTAGNE À LA PLAGE

L’Alliance Dijon Natation anime deux lieuxemblématiques de la commune.

ET AUSSI

ACCROBRANCHE au parc de laColombière : il y a du mondedans les arbres !

ACTIVITÉS NAUTIQUES– bateau, pêche… –, sportsd’équipe (beach-volley, sand-ball,etc.) ou esprit glisse (roller,skate…), les équipementsmunicipaux offrent de multiplespossibilités durant tout l’été.

VACANCES POUR CEUX QUIRESTENT » (VPCQR) pas moinsde 40 disciplines sportives, dèsl’âge de 2 ans (voir www.dijon.fr).

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BALADESl’été en continu

Rendez-vous est pris à la base nautique dulac Kir avec l’ASPTT canoë-kayak pour

une excursion labellisée ÉcoPagayeur®. Lecircuit au fil du canal de Bourgogne, del’Ouche et du lac Kir est sans difficulté. Il suitle canal jusqu’à Plombière, où un passagepar la terre permet de se remettre à flot dansl’Ouche et rejoindre le lac. Seule obligation :savoir nager ! Une attestation sur l’honneurest demandée, mais aucun risque majeur nemenace, et un gilet de sauvetage sécurise latraversée du lac.

Aucune idée non plus de compétition. Sur leparcours d’environ 2 heures priment l’obser-vation et le respect du milieu naturel. Nouspensons que promouvoir ces valeurs peut sefaire tout en pratiquant le canoë-kayak, enalliant l’aspect sportif, ludique et éducatif,soutiennent les organisateurs. Tout enpagayant, on découvre donc la faune, la flore,l’histoire du lac et de sa riante rivière… Ici,quelques herbes à forte odeur d’anis, là, lescanards colverts, hérons, oies semi-sauvages ou martins-pêcheurs… Des

panneaux disposés le long des bergesabordent les thèmes de l’écologie et de l’en-vironnement. Le parcours peut aussi se limiter au lac, pourles enfants des centres de loisirs parexemple, avec la possibilité d’être accom-pagné d’un moniteur agréé par la Fédérationfrançaise de canoë-kayak.Parcours ÉcoPagayeur® – De mai à octobreRéservation conseillée : ASPTT Canoë-kayak de Dijon – Tél. : 03 80 42 08 32 –Courriel : [email protected]

ÉCOPAGAYEURAPPRENDRE AU FIL DE L’EAU

Le rythme doux du canoë-kayak est idéal pour découvrirla nature toute proche.

À l’ouest de Dijon, le parc de la Combe à la Serpenta plus d’un tour et détour dans son sac. Aménagé

d’une piste équestre, de parcours de santé, de coinspique-nique et d’aires de jeux, il est aussi balisé de cinqcircuits de randonnée. Le sentier de découverte duRucher, par exemple, aboutit après 6 km de combes etsous-bois à un mur à abeilles en pierres sèches. Chef-d’œuvre du patrimoine rural à proximité de cadoles, ilest loin d’avoir livré tous ses secrets… Un dépliant (dis-ponible sur www.dijon.fr) mentionne la variété desplantations, de la faune et de la flore riche en orchi-dées, invitant aussi à la préservation de cet écrin auxportes de la ville.

COMBE À LA SERPENTLE SENS DELA MARCHE

De bon matin, une échappée en bicyclette jusqu’au proche vignoble de lacôte de Nuits ou un survol de la ville en montgolfière sont quelques-unes

des clés de l’évasion proposées par l’office de tourisme. Variant les modes dedécouverte, une quinzaine d’itinéraires invitent à la flânerie urbaine et condui-sent du fameux Puits de Moïse aux saveurs dijonnaises (pain d’épice etmoutarde), évoquant aussi d’illustres personnages, tel Adolphe Joanne,créateur de célèbres guides de voyage. Il n’aurait pas manqué de mentionnerles 100 km de pistes cyclables et les 34 circuits du Grand Dijon, offrant autantde destinations. En 10 langues, le Parcours de la Chouette est un itinéraireintra-muros qui s’effectue à pied ou sur Segway. Mais c’est sac au dos que sesuivent en pleine ville le sentier Caméléon, guidé par l’association PirouetteCacahuète, ou une boucle du sentier Batier, de la combe à la Serpent à lacombe Saint-Joseph.Rens. : office de tourisme de Dijon Tél. : 08 92 70 05 58 – www.visitdijon.com

PATRIMOINEBALADES EN VILLETOUS AZIMUTS

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MOTS et MUSIQUEl’été en continu

BD – Panpan papa ! La Paternité dans tous ses états, BD illus-trée par le Dijonnais Mr Choubi, décrit avec un humour irrésistibleles nouveaux pères. Un rôle pour lequel ils ne sont souvent paspréparés et qu’ils ont neuf mois pour apprivoiser, entre les sautesd’humeur de la future maman et leurs propres crises d’angoisse. Unalbum qui séduira petits et grands, pour rire sans modération.Sophie de Villenoisy et Mr Choubi, La Paternité dans tous ses états,éd. Jungle, 2012.

ROMAN – Blessures Après C’est ainsi que l’histoirecommence, Sylvie Pignolet nous confie dans son deuxième romanque L’histoire continue. L’histoire de Claire, cette jeune femme à l’en-fance fragile et à la sensibilité à fleur de peau qui a décidé de quitterLyon pour s’installer en Loire-Atlantique. Là-bas, elle retrouve sesamis Fanny, Léa et Thomas, qui l’aime secrètement. Mais son passéva ressurgir violemment et mettre la cohésion de son entourage enpéril. Seule une rencontre singulière lui permettra de surmonter lesobstacles pour que, comme le titre l’indique, l’histoire continue…Sylvie Pignolet, L’histoire continue, éd. Baudelaire, 2012.

ROMAN – Absence et rencontres Odile Lecouteux,auteure dijonnaise, nous embarque dans un voyage à demi rêvé.Gilles demande à sa compagne Odile de le rejoindre à Los Angelespour partir à la découverte du Mexique. Mais sitôt sur place, la jeunefemme se retrouve abandonnée plusieurs jours dans un campingmédiocre, sans argent. En l’absence de son compagnon, Odile va fairedes rencontres marquantes et comprendre le propos de MargueriteDuras : il n’y a pas de vacances à l’amour. Un premier roman à l’écri-ture efficace et à l’univers dépaysant.Odile Lecouteux, Dix jours, éd. Kirographaires, 2012.

BD – Sous le soleil de Rimbaud En 80 pages d’aventureshallucinées, le poète-voyageur Arthur Rimbaud traverse dans cetteBD le désert d’Éthiopie, fraternise avec un évadé du bagne sous lestraits d’un Don Quichotte, choisit un chapeau fétiche et survole letemple d’Abu Simbel dans un aéronef de Jules Verne… C’est parl’encre pittoresque de Christian Straboni que tout arrive. Et LaurenceMaurel, qui signe avec précision les dialogues, confirme que sous laréalité couvent toujours de grandes aventures poétiques. À lire parun brûlant jour de soleil.Straboni et Maurel, Le Chapeau de Rimbaud, éd. Akileos, 2010.

Pop aciduléeDu haut de ses 23 ans, Christelle a tout d’unegrande. Cette Dijonnaise autodidacte porteplusieurs casquettes avec talent  : auteur-compositeur-interprète, guitariste, désor-mais pianiste et même harmoniciste. Sonstyle plutôt folk s’inspire aussi bien de la popdes Beatles que du blues de Bob Dylan. Etson amour de la langue française fait decette jeune chanteuse une artiste dans l’airdu temps. Une pop acidulée et bien rythméeaux textes accrocheurs.Christelle, Gribouillis, autoproduction,2011.

IntimistesLa formation chalonnaise Nazca a beau êtreencore toute jeune, elle n’en est pas moinstalentueuse. Pour preuve, ce petit groupe depop folk country formé en décembre 2010 adéjà remporté trois tremplins musique  :celui de Dijon en 2011, celui de Charolles etcelui des Musiques de RU organisé par leCrous. De quoi ouvrir des portes à Fabien,Marc, Juliette et Zoé, dont les ambiancesintimistes mêlent guitares, percussions et ladouce voix de la chanteuse, sans aucun autreartifice. Nazca, Nazca, autoproduction, 2012.

Rock conquérantDes rythmiques efficaces, des textes qui seveulent engagés et des voix parfaitementmaîtrisées, voilà les principaux ingrédientsde cette formation pop-rock dijonnaisefondée par deux frères auteurs-composi-teurs. Après avoir écumé les salles bourgui-gnonnes depuis 2003, Loïs chercheaujourd’hui à conquérir d’autres territoires.Pourquoi pas, puisque, comme ils lechantent, tout est permis ? Loïs sera enconcert le 7 juillet à Bletterans, le 20 août àDijon pour Garçon la Note et le 24 à Auxerre.Loïs : www.myspace.com/loiismusic

CÔTÉ LIVRES

CÔTÉ MUSIQUE

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Àquoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’estd’âme qu’il faut changer, non de climat. Cette citationdu philosophe Sénèque épouse parfaitement l’esprit

qui anime l’association Zellidja. À but non lucratif, fondée en1939 par l’architecte géologue Jean Walter, elle accorde desbourses à des jeunes francophones de 16 à 20 ans qui souhai-tent partir en voyage pour un mois minimum et, précision quia toute son importance, tout seuls. Mais attention, nous nefinançons pas des séjours linguistiques à l’étranger ou desstages de fin d’études hors frontières. Le jeune doit construireun projet personnel qu’il nous soumet, prévient AlexandreProst, le délégué régional Bourgogne - Franche-Comté.

OUVRIR LES ESPRITS. Pour obtenir les précieux 1 000 eurosalloués par Zellidja, un projet résumé en 10 pages, décrivantle thème du voyage choisi, l’itinéraire retenu et son finance-ment complet, doit être déposé avant le 31 janvier de chaqueannée. Un jury auditionne ensuite le candidat en février oumars, l’aide à préciser ses buts et, s’il est retenu, le conseille.L’heureux ou heureuse élu(e) part en général d’avril à octobre.Dans un carnet de voyage, il doit retracer son parcours,évoquer ses rencontres, indiquer son enrichissement per-sonnel et tenir scrupuleusement ses comptes.Le but que nous poursuivons est de forger les caractères,développer l’autonomie, ouvrir les esprits, souligne AlexandreProst. Toute cette prose, soigneusement conservée depuis undemi-siècle, offre un matériau sociologique inestimable et unregard quasi unique sur l’évolution du monde. En outre, cescarnets sont lus et, s’ils plaisent, peuvent donner lieu à uneseconde bourse (1 200 euros) pour une autre itinérance.

SUR LA ROUTE. Alexandre Prost, 25  ans, ancien lauréat, abénéficié de ces deux subsides. La première fois, pour aller enArgentine, à la rencontre des habitants de la Terre de Feu. Unan plus tard, je me suis essayé à l’archéologie en Crète,indique-t-il. D’autres, par le même biais, ont découvert ladanse à Cuba, la tradition des campaniles en Italie du Sud, lecommerce pas si équitable que cela au Ghana ou encore l’es-sence guerrière de la musique irlandaise. Et comment ne pas

conclure avec Henry de Monfreid ? N’ayez jamais peur de lavie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance auhasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérird’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous seradonné de surcroît. Grâce à Zellidja, une centaine de jeunes seforment chaque année à l’école de la vie aux quatre coins dumonde.Rens. : www.zellidja.com – Courriel : [email protected]

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ZELLIDJA

L’ÉCOLE DE LA VIE AUX QUATRE COINS DU MONDEL’association nationale Zellidja, représentée en Bourgogne et Franche-Comtépar Alexandre Prost, alloue des bourses aux jeunes de 16 à 20 ans qui partenten voyage tout seuls pour au moins un mois.

À Tijuana, au Mexique, par Gaby Bazin.

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32000Quelque 32 000 personnesont participé, autour de17  thèmes différents, auxvisites guidées proposées,en groupe comme enindividuel, par l’office detourisme de Dijon en 2011.

230000 Le square des Ducs, réalisé en 1863 parla municipalité de Jean-Baptiste Liégeard, va être réaménagé àpartir du mois de septembre. L’enveloppe financière est estiméeà 230 000 euros et comprend, entre autres, la piétonisation del’arrière de la place, la création d’ouvertures aux angles et au sud(square ouvert sur le Palais des Ducs), le déplacement desvestiges de l’ancienne porte d’une maison de la rue de laTonnellerie, l’élargissement des allées.

2h Chaque mercredi, de 14 h 30 à16  h  30, la chambre de commerce etd’industrie (CCI) de Dijon organise uneréunion d’information sur la créationd’activité indépendante, en vue d’aider lespersonnes qui souhaitent se mettre à leurcompte. Inscription au 03 80 65 91 00.

2046La Bourgogne compte 2 046 communes(706 en Côte-d’Or), 174  cantons et15  arrondissements. Pour la plupart,elles s’étendent sur un espace restreintet sont faiblement peuplées, avec enmoyenne une superficie de 15 km² et unepopulation de 899 habitants.

1,8 millionC’est le nombre de pages vues sur www.visitdijon.com en 2011 (site de l’officede tourisme de Dijon). Au total, pas moins de 272 000 visites ont été enregistrées.

TOP 5 La forte présence de visiteurs de nationalitéétrangère à Dijon s’établit comme suit pour l’année  2011  :1.  Royaume-Uni  ; 2.  Allemagne  ; 3.  Pays asiatiques (Inde, Japon,Chine, Corée…)  ; 4.  États-Unis  ; 5.  Océanie (Australie etNouvelle-Zélande). À noter aussi, l’importante progression des paysasiatiques (+ 28 %) et océaniens (+ 5 %) (source : office de tourisme).

La gare de Dijon-ville enregistre une moyenne journalière de 16 000voyageurs, et jusqu’à 40 000 le vendredi (départs, arrivées, transit). Celasignifie aussi 246 trains réguliers de voyageurs (dont 52 TGV), 74 trainsde marchandises et 4 400 billets délivrés par jour (source : cci21.fr).

40000

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ÉDUCATEUR SPORTIF, INTERVENANT POUR « VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT », OLIVIER CLÉMENCE PLACE LE CONTACT AVEC LES AUTRES AU CŒUR DE SA VIE ET DE SON MÉTIER.

OLIVIER CLÉMENCE SPORTIF ET PÉDAGOGUE

Avec Olivier Clémence, le tutoiementvient rapidement. Son allure dyna-mique –  une quasi-obligation dans

son métier –, doublée d’une envie viscéralede communiquer, rendent évidents les choixprofessionnels de l’individu. De prime abord,l’impression qu’il dégage est que le dialoguesera toujours possible. D’ailleurs, il déclarerapidement qu’il aime transmettre,apporter… être utile.C’est le manque de contacts humains qui l’apoussé à quitter le monde de la boulangerie-pâtisserie pour s’orienter vers l’éducationsportive. Une fois son diplôme en poche, ildébarque au service des sports de Dijon,division « animation sportive » – plus spéci-fiquement au Centre municipal d’initiationsportive (CMIS), qui a pour objectif, durantles activités périscolaires, d’initier à lapratique de différents sports, en particulierà un public non membre d’un club. Si les pra-tiquants sont majoritairement âgés de moinsde 12 ans, les adultes ne sont pas oubliés etde nombreuses activités leur sont propo-sées. L’apprentissage est multidisciplinaireet le matériel est fourni. Le niveau depratique reste l’initiation et, si une voie esttrouvée, il est nécessaire de se rediriger versun club pour se perfectionner. Le service, qui

entretient de nombreux partenariats avecdes associations, saura à coup sûr vousconseiller.

HOMME DE TERRAIN. Par définition, l’opé-ration «  Vacances pour ceux qui restent  »(VPCQR) a lieu durant les vacances scolaires.Olivier Clémence s’occupe alors des activitésVTT, escalade et patinage sur glace. J’ap-précie car je me libère des tâches adminis-tratives pour me concentrer sur la pédagogiedes groupes d’enfants dont j’ai la charge. Aufond, je suis 100 % un homme de terrain. Monévolution de carrière m’a amené une partcroissante de gestion et d’organisation, cequi n’est pas désagréable, mais il est impor-tant de ne pas se couper de la base… et de ceque l’on est. La philosophie amenée à VPCQR par celuiqui se qualifie d’enthousiaste, plutôt que degrand sportif passionné, est de faire aimer lesport mais également ce qui l’entoure. Lesparticipants viennent pour se détendre,découvrir, avoir une activité à moindre coût.Lucide, il explique : Dans la politique sportivede la ville, je suis un maillon du dispositiféducatif qui entoure les jeunes, au mêmetitre que l’école, les accueils de loisirs, lethéâtre ou les maisons de quartier.

Rens. : Centre municipal d’initiationsportive (CMIS) : 03 80 48 82 16 / 17 « Vacances pour ceux qui restent »(VPCQR) : 03 80 48 82 24 / 25 www.dijon.fr

| rencontre |

REPÈRES

019700

Naissance à Dijon

019870

CAP de pâtisserie

019880

CAP de boulangerie

019920

Diplôme d’éducateur sportif (brevetd’État) : activités sportives pour tous

019940

Intègre l’animation sportive de la villede Dijon

020000

Référent du Centre municipal d’initiationsportive

0DEPUIS TROIS ANS0

Président de la section gymnastiquevolontaire à l’Association sportivecorporative municipale (ASCM)

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CLUBS DIJONNAIS

UN BILAN EN DEMI-TEINTES, MAIS UN TROPHÉE !Le sport dijonnais a connu des fortunes diverses cette saison,à l’image d’un football qui pleure et d’un hockey sur glacequi remporte la Coupe de France.

Le Dijon Football Côte-d’Or (DFCO)– dont le bilan 2011-2012 figure dansnotre édition du mois de juin – sera le

seul club phare dijonnais à changer de niveaula saison prochaine. Hélas vers le bas. LeDijon Hockey Club, la JDA et les handbal-leuses du CDB se maintiennent parmi l’élitedu sport français. Aux échelons inférieurs, leDBHB et ses handballeurs manquent l’ac-cession et joueront une saison de plus enDivision  2. De leur côté, les rugbymen duStade dijonnais évolueront de nouveau enFédérale 1.Commençons par l’excellente saison deshockeyeurs dijonnais. L’exercice 2011-2012restera à jamais dans les mémoires du club,avec une superbe victoire en Coupe deFrance, la deuxième après celle de 2006. LeDijon Hockey Club a également assuré enchampionnat en se classant 2e de la saisonrégulière, sur un total de 14  équipes. LesDucs n’étaient que 12es en Ligue Magnus lorsde la saison 2010-2011. Le club du présidentOlivier Ritz a été impérial lors des matchsretour, en s’imposant 10 fois en 13 rencon-tres. Seul bémol pour les Ducs : une élimi-nation prématurée en play-offs, dès le stadedes quarts de finale.Pas mal du tout non plus, la saison des bas-ketteurs de la Jeanne-d’Arc Dijon (JDA).Revenu parmi l’élite après une saison enPro  B, le club termine 9e en championnat(sur 16 équipes). Un classement tout à faitrespectable pour un promu. La défense a étéle point fort du groupe avec la troisièmemeilleure «  forteresse » de Pro A. Avec unpeu plus de réussite, la JDA aurait pu jouerla Semaine des As et les play-offs, épreuvesréunissant à chaque fois les 8  meilleures

équipes du championnat. Mais les résultatsdes joueurs de Jean-Louis Borg en ont vouluautrement.Troisième et dernier club dijonnais à semaintenir parmi l’élite : le Cercle Dijon Bour-gogne (CDB). Les handballeuses ontpourtant joué avec le feu cette saison. Legroupe d’Elena Groposila a dû attendre lesdernières secondes des play-downs pourassurer son maintien. Le CDB obtient le pointvital du match nul à Besançon et s’assure une15e saison consécutive en Division 1. Classe-ment final  : 9e dans un championnat de 10.

ESPOIRS DÉÇUS. Un an après leur relégationen Division  2, les handballeurs du DijonBourgogne Handball (DBHB) comptaientbien retrouver l’élite dès la rentrée pro-

chaine. Objectif raté pour l’équipe de DenisLathoud, qui échoue en demi-finale des play-offs contre Mulhouse. La saison régulières’était achevée sur une 4e place dans unchampionnat de 14  clubs. Mais seul lemeilleur de la saison régulière et le vain-queur des play-offs accèdent à la Division 1.Évoluant au troisième niveau national, laFédérale 1, les rugbymen du Stade dijonnaisdevront eux aussi patienter s’ils veulent voirplus haut. L’équipe du désormais ex-entraî-neur Éric Melville a terminé 6e de sa poule,sur 10  formations. Il fallait atteindre les4 premières places pour jouer les huitièmesde finale contre les meilleures équipes desautres poules… et tenter, par la mêmeoccasion, de monter en Pro D2. Un objectif àreprendre pour la saison prochaine.

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Le CPHD contre Villard-de-Lans, 2010.

Le CDD contre US Mios Biganos, 2011.

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| sport |

JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES

PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT…Les meilleurs sportifs des cinq continentsentrent en scène le 27 juillet.

Êtes-vous prêts à en prendre plein lesyeux  ? Les amateurs de sport sontservis. Après le championnat

d’Europe de football et le Tour de France, lesJeux olympiques de Londres débarquent le27  juillet pour 17  jours de compétition. LesJeux paralympiques prendront le relais du29  août au 9  septembre. À l’exception desquelques chanceux qui se rendront en Angle-terre, il faudra suivre l’événement sur le petitécran. Les chaînes de France Télévisions dif-fuseront 300  heures de direct pour ces JO,chaque jour de 9  h  30 à minuit. Déceptionpour les Jeux paralympiques  : ils serontbeaucoup moins médiatisés. France Télévi-sions ne proposerait un direct que surInternet (www.francetv.fr/sport).Quelque 10 500 athlètes, venant de 204 délé-

gations, participeront aux Jeux olympiques.Ils seront 4 200 en handisport, en provenancede 165 pays. Les représentants français ten-teront de faire aussi bien qu’en 2008 à Pékin :7 médailles d’or, 16 d’argent et 18 de bronzeavaient permis de décrocher la 10e place autableau des médailles des JO. Les sportifslicenciés en Bourgogne avaient fortementcontribué à cette performance en ramenantcinq médailles, un record absolu. Quant auxathlètes nationaux handisport, ils avaientramené la bagatelle de 52 médailles (12 d’or,21 d’argent et 19 de bronze), obtenant ainsi le12e classement mondial. La Bourgogne, elle,n’avait gagné qu’une seule de ces52 médailles.Pour l’imminent rendez-vous londonien, onattend encore la liste définitive des sélec-

tionnés bourguignons et dijonnais. Elledevrait être communiquée dans les pro-chaines heures. Boladé Apithy, escrimeur àl’ASPTT Dijon, est sûr d’y figurer. Il serad’ailleurs le seul sabreur français outre-Manche. Idem pour Sophia Serseri, de l’Al-liance Dijon Gym 21, qualifiée à l’issue deschampionnats de France à Nantes. D’autressportifs de l’association Objectif Médaillespourraient les rejoindre. Beaucoup d’es-poirs sont notamment portés sur CharlesRozoy, nageur handisport de l’Alliance DijonNatation. Les actualités olympiques etparalympiques seront à suivre surwww.objectif-medailles.fr.Rens. : http://fr.london2012.com/fr,www.francetv.fr/sport et www.objectif-medailles.fr

TRIATHLONINITIATION POUR LES 5-12 ANS

Un triathlon itinérant à travers la France s’arrête à Dijon. Le « KidsFIT Days » propose une initiation gratuite aux enfants nés entre

2000 et 2006. Au programme : natation (20 m), VTT (1 km), course àpied (250 m) et plusieurs activités organisées sous forme d’ateliers.Un bulletin d’inscription signé des parents sera exigé le jour del’étape. Les enfants devront amener un maillot de bain et des chaus-sures de course à pied. Les VTT et casques seront prêtés par l’orga-nisation.Mardi 17 juillet au parc de la Colombière, de 9 h 30 à 17 h 30Rens. : www.fitdays.fr

CYCLISMECRITÉRIUM D’APRÈS-TOUR DE FRANCE

La Grande Boucle s’achève aux Champs-Élysées le 22 juillet ? Paspour les spectateurs dijonnais. Ceux-ci auront droit à une prolon-

gation quatre jours plus tard, avec le 23e Critérium d’après-Tour. Leclub du SCO Dijon, organisateur, tentera d’amener « du bon monde »dans le peloton. Les révélations du Tour 2012 seront approchées lorsdes journées de repos. Vingt-cinq professionnels sont attendus. Jeudi 26 juillet aux allées du Parc – Caravane publicitaire à partir de 16 h 30 – 17 h 30 : animations sportives 19 h 30 : Critérium professionnelRens. : http://scodijon.fr

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DIJON CHEERLEADERS

SPORTIVESET REVENDICATIVESLe « cheerleading » a posé ses valises à Dijonen 2001 dans une association qui, depuis, ne cesse de grandir.

Un mélange de gymnastique, de danse et d’acrobaties. Telle estla définition du cheerleading selon Marjorie Cordon, coach auclub dijonnais. Une activité à ne surtout pas confondre avec

celle des pom-pom girls, sous peine d’une vive réaction des cheer-leaders…Effectivement, ça n’a rien à voir ! Le cheerleading est un sport à partentière, insiste Catherine Cordon, présidente et maman de Marjorie.Dans la pratique, les cheerleaders effectuent des figures, des sauts,des pyramides durant plusieurs minutes sous une musique rythmée.En compétition, l’ensemble de la prestation est évalué par un jury. Ladifficulté des figures proposées prend une part importante dans lanotation. Chaque cheerleader a un poste bien précis. Une excellentecohésion est nécessaire pour obtenir de bons résultats, préciseMarjorie Cordon. Cette caractéristique fait du cheerleading un véri-table sport collectif. Concernant la compétition, Dijon Cheerleadersa déjà accroché plusieurs titres de champion de France à sonpalmarès, dans les catégories juniors et seniors. Selon la présidente,il y aurait environ 1 500 licenciés dans l’Hexagone pour un peu plusde 70 associations.

UN CLUB QUI SE PORTE BIEN. Le nombre de licenciés gonfleconstamment depuis 2001, année au cours de laquelle le cheer -leading arriva en France par Dijon. Aujourd’hui, près de 80 adeptesse réunissent chaque semaine à travers trois sections  : 6-10  ans, 11-14 ans et plus de 15 ans. Début septembre, une nouvelle sectionsera lancée : Elle sera dédiée aux mamans ! Il y a déjà une quinzaine

de personnes intéressées. Ce sera juste de la remise en forme,informe Catherine Cordon. Dijon Cheerleaders est également prêt à accueillir des garçons,introuvables depuis plus de dix ans. À la base, c’est pourtant un sportmasculin, fait remarquer Marjorie Cordon, il est né aux États-Unis ily a plusieurs décennies. Là-bas, les garçons sont majoritaires. Cheznous, ils seraient très utiles pour les portés et pour améliorer lesnotes du jury. Mais de là à les convaincre… Il y a encore du travail !Dijon Cheerleaders – Gymnase André-Malraux, boulevard Albert-Einstein – Reprise lundi 3 septembreRens. : www.dijoncheerleaders.com Courriel : [email protected]

MOTOCHAMPIONNAT DE FRANCE DE SUPERBIKE

La grande vitrine de la vitesse française fête son retour à Dijon, oùelle n’avait plus mis les pneus depuis 2005. Des courses dans les

catégories 125  cm3, 600  Supersport, 1  000  Superbike et side-carssont au programme. Les plus jeunes peuvent participer à cettegrande fête du sport puisque la catégorie 125 cm3 est accessible dèsl’âge de 13 ans. L’ambiance risque toutefois d’être particulière, suiteau grave accident de Louis Bulle le 11 mai, lors d’une séance d’essaislibres sur le circuit dijonnais, alors que le pilote était en tête du cham-pionnat de France Supersport.Samedi 14 et dimanche 15 juillet – Circuit Dijon-PrenoisRens. : www.fsbk.fr – www.circuit-dijon-prenois.com

MOTOTESTEZ-VOUS À LA MICHELIN POWER CUP

Débutants, amateurs ou confirmés  : tous les pilotes détenteursd’une licence FFM auront leur place à la Michelin Power Cup, qui

fait halte dans la région. Ce rendez-vous organisé par Michelin, enpartenariat avec Touch and Go Communication, propose cinq catégo-ries aux propriétaires de grosses cylindrées (600 à 1 000 cm3, Twin).Les participants auront la possibilité de rouler en équipage de deuxpilotes, avec une ou deux machines, dans une course d’une durée dequatre heures. Du fun, de la convivialité et de belles bastons, annon-cent les organisateurs de l’épreuve. Samedi 28 et dimanche 29 juillet – Circuit Dijon-PrenoisRens. : www.michelinpowercup.com – www.circuit-dijon-prenois.com

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| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 51 51Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 44 81 00Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03

LES MAIRIES ANNEXESBourroches32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine d’Ouche15, place de la Fontaine-d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSVelodi 0 800 200 305Divia 03 80 11 29 29SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Urgences gaz 0 810 433 021Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 810 874 874Centre antipoison 03 83 32 36 36Maison médicale de garde 15SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Pharmacie de garde 39 15Permanences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15

SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46SOS Vétérinaire 0 811 88 99 88Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

PASSEPORTS BIOMÉTRIQUESLes demandes de passeport biométrique sont prises en charge en mairie,à condition de vous présenter au moins 30 minutes avant la fermeture,soit jusqu’à 11 h 45 et 16 h 45 en mairie centrale et jusqu’à 11 h 30 et17 h 30 en mairie de quartier.Les dossiers peuvent aussi être déposés le samedi matin, sur rendez-vous uniquement, entre 9 h 30 et 12 h à la mairie centrale.À l’approche de la période des examens scolaires et des départsen vacances, vous êtes invités à vérifier dès maintenant la date limitede validité de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport,afin de ne pas vous trouver en difficulté le moment venu. Il convientd’anticiper et d’engager suffisamment tôt votre demande de titred’identité auprès de la mairie.Attention : la présence du mineur est obligatoire au dépôt du dossieret au retrait du titre d’identité. Les photographies ne sont plus réaliséesen mairie et doivent donc être fournies par l’usager (normes à respecter)au moment du dépôt du dossier.Mairies de quartier : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h– Bourroches-Valendons : 32, boulevard Eugène-Fyot

Tél. : 03 80 74 52 02– Fontaine-d’Ouche : centre commercial de la Fontaine-d’Ouche

Tél. : 03 80 74 52 00– Grésilles : 6, avenue des Grésilles – Tél. : 03 80 74 52 03– Mansart : 2, boulevard Mansart – Tél. : 03 80 74 52 04– Toison-d’Or : 10, place Granville – Tél. : 03 80 48 83 83Mairie centrale : du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15. Le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30Place de la Libération – Tél. : 03 80 74 51 51

CONCILIATEUR DE JUSTICEVous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic,un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ?Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice.Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justifie d’uneexpérience qui le qualifie pour l’exercice de sa fonction. Il a pour missionde faciliter et de constater le règlement à l’amiable des conflits qui luisont soumis. Il n’est ni juge ni arbitre. Il reçoit les parties soitséparément, soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et rechercheun compromis dans le respect des intérêts de chacun.Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tientdes permanences dans des locaux municipaux ou publics.Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justicede votre canton, adressez-vous au siège de l'Association des conciliateursde justice de la cour d'appel de Dijon : 22, avenue du Château, 21800 Quetigny, tél. : 03 80 48 41 00 (les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h)Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr

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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Courriel : [email protected] : www.opacdijon.fr

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.frAgence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNELe KatamaranParc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel :[email protected] : www.bourgogne.scichabitat.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau – BP 3031221003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00Courriel : [email protected] : www.villeo.fr

avEEc LELEJ’aGIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’ÉTÉ (du 2 mai au 31 octobre)

du lundi au vendredi 9h-13h et 14h-19h le samedi 9h-19h le dimanche 9h-13h

sauf Marsannay-la-Côtedu lundi au vendredi 9h-13h et 14h-18hle samedi 9h-18hle dimanche 9h-13h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE JUILLET-AOÛTDésherber bioNe jetez pas l’eau de cuisson des pommes de terre. Laissez-la refroidiret gardez-la pour en arroser plus tard vos fleurs ou plantations : elle estidéale pour se débarrasser des mauvaises herbes.

Respecter les encombrantsLe service des encombrants (sur rendez-vous, cf. ci-dessus) est gratuit etbien utile. Deux types de déchets ne doivent cependant pas être mêlés auxencombrants : les déchets d’espaces verts (vous pouvez les déposer endéchetterie, les composter à domicile ou vous abonner à une collecte) et lesgravats et déchets toxiques (produits chimiques, peinture, huile de vidange…),qui doivent obligatoirement être déposés en déchetterie.

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“| vous nous dites |

Le service des ateliers de la ville (avec son personnel ou avecl’appui d’une société spécialisée) procède à l’enlèvement destags sur toutes les façades des bâtiments communaux, privés oucommerciaux, vues et accessibles depuis la voie publique, soitpar nettoyage manuel (lingettes) ou haute pression, soit par unrecouvrement, soit par un « microgommage » (sablage à faiblepression). Trois agents communaux à temps plein sont affectésà ces tâches, et 6 828 tags ont été effacés en 2011.Un arrêté municipal autorise l’effacement des tags sur tous lesbâtiments. Les tags ne sont cependant pas enlevés sur lesbâtiments dont les propriétaires ont manifesté par écrit lesouhait de ne pas bénéficier de ce service. L’objectif est la suppression des tags sous 48 heures mais, pourles appels d’urgence (tags injurieux, racistes, ou politiques), ledélai est la demi-journée. Dans ce cas, pour des raisons deréactivité, c’est l’équipe des ateliers qui intervient. La société retenue pour ces prestations est une entrepriselocale, Le Signe de l’environnement, qui utilise un véhiculetotalement électrique. Elle intervient quotidiennement sur lazone « hypercentre-ville » (comprise entre les places Darcy,République, Trente-Octobre, Wilson). Le service des ateliersintervient, quant à lui, sur les autres quartiers.Du point de vue pratique, les tags sont à signaler au serviceAllô Mairie, au 0 800 21 3000. Dès réception de la demande,le service procédera au plus vite à l’effacement des tags oucontactera la société Le Signe de l’environnement.

STATIONNEMENT

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagBP 1510 21033 Dijon cedex

[email protected]

““TAGS

Je viens de lire Dijon Mag [NDLR : n° 245,avril 2012] et le courrier d’un habitant de laToison-d’Or qui se plaint des problèmes destationnement. J’habite le centre-ville et, au fur età mesure, les automobilistes prennent des aiseset se garent n’importe où. Pas de sanction. Sur les« bateaux », sur les trottoirs, sur les passagespiétons, etc. Difficulté de passer pour lespoussettes et les personnes âgées, qui ne sontpas toujours très mobiles.Un exemple flagrant, qui s’est accentué depuis lepassage au stationnement payant de certainesrues autour du boulevard Eugène-Spuller : la rueHenry-Chambellan, qui est en double sens, avecstationnement alterné. Les voitures sont lesreines, elles sont très mal garées, difficulté depasser en voiture et à pied également. Qu’avez-vous l’intention de faire pour que les riverains nesoient pas pénalisés et que le civisme revienne, sicela est encore possible ? « Là où il y a de la gêne,il n’y a pas de plaisir. »M.P. – Dijon

Depuis plusieurs mois, les tagsse sont multipliés à Dijon dansle quartier situé entre la gareet l’avenue Victor-Hugo : ruesPaul-Thénard, Philibert-de-LaMare, Thurot, Charles-Brifautet alentour. Certains tags sontenlevés rapidement, maisd’autres, nombreux, persistentet suscitent des imitateurs.Dans Dijon Mag n° 246[mai 2012, page 13], il estquestion de l’entreprisechargée pour le compte de laville de Dijon de l’effacementde ces inscriptions. Mais cetarticle n’est malheureusementsuivi d’aucune information surla marche à suivre pourdemander son intervention. Ilserait utile de remédier à cemanque… et d’agir plusefficacement pour l’éliminationde ces nuisances visuelles.A.G. – Dijon

Autant il est vrai que certains automobilistesprennent leurs aises avec les règles du code dela route en matière de stationnement, autant iln’est pas juste de dire que cela se passe entoute impunité. Pour preuve, 332 verbalisationsont été dressées depuis le début de l’annéedans le quartier en question. Il est vrai que lasituation est plus tendue dans les rues prochesdu centre-ville et où le stationnement estgratuit, c’est le cas de la rue Henry-Chambellan et de ses voisines. Cela expliqueque certaines rues alentour soient récemmentdevenues payantes, à la demande de lamajorité des riverains. Les résidentsbénéficient alors d’un abonnement à tarifprivilégié. Pour les autres personnes quine voudraient ni payer de stationnement,ni risquer d’être verbalisées, le quartierdispose d’ores et déjà de nombreusespossibilités de transports en commun et seradès septembre prochain desservi par le tramau niveau de la place Darcy.

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

Les Français ont confirmé leur vote du 6 mai dernier en donnantau président de la République une majorité absolue, large etcohérente à l’Assemblée nationale. Le moment est donc venu demettre en place une politique plus juste pour le commerce etl’artisanat  : ajustement du régime de l’auto-entrepreneur enconcertation avec les organisations professionnelles, ajustementdu régime des soldes flottants en lien avec les fédérationsprofessionnelles, modulation de l’impôt sur les sociétés pouraccroître leur capacité d’investissement, création d’une banquepublique d’investissement, facilitation de l’accès aux marchéspublics pour les artisans, etc. En effet, le commerce et l’artisanat sont des moteurs clés dudéveloppement économique. Le commerce en France, c’est prèsde 3 500 000 emplois non délocalisables et 1 jeune actif de moinsde 25 ans sur 4 qui travaille dans ce secteur. C’est aussi près de680 000 entreprises, près de 1 300 milliards d’euros de chiffred’affaires et plus de 200 milliards d’euros de valeur ajoutée. Les activités commerciales et artisanales participent égalementà la définition des flux urbains, elles structurent nos villes. Lescommerces, et certains en particulier, comme l’alimentaire oules services de proximité, répondent aux demandes et besoinsdes habitants, travailleurs et visiteurs. Ils constituent aussi deslieux de vie, des liens sociaux, des éléments de sécurisation,d’animation et d’esthétique des quartiers.C’est pourquoi la ville de Dijon mène une politique actived’accompagnement auprès de ses commerçants et artisans :augmentation des aides en faveur des unions commerciales,

création d’une fédération du commerce dans le cadre duprogramme « Cœur de ville », création du prix de la plus bellevitrine, réalisation d’une charte pour les terrasses, lancementd’un Fisac (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat etle commerce) centre-ville en 2013, accompagnement de projetsde rénovation et de modernisation de locaux commerciaux,mise en place de projets en interaction avec le tourisme et laculture, etc.En septembre 2012, Dijon prendra une toute nouvelle enver gure.Avec le tram, qui accueillera plus de 90 000 voyageurs par jour,l’extension du secteur piétonnier et la réfection du musée desBeaux-Arts, les commerces seront dynamisés. Dijon monte, Dijon séduit par sa position géographiquestratégique, par son offre culturelle de haut niveau, par la beautéde son centre historique, mais aussi par la qualité et ledynamisme de ses commerces et de ses artisans !

Nathalie Koendersadjointe au maire déléguée au commerce et à l’artisanatGroupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DIJON MODEM

Avec le second tour des élections législatives, s’est achevé uncycle électoral qui doit marquer la vie politique française pourles cinq années à venir. L’élection présidentielle, depuis 2002,précède les élections législatives, donnant à ces dernières lesallures d’un troisième tour de l’élection présidentielle, ce quin’est pas toujours compris par nos concitoyens. Par voie deconséquence, le taux de participation a été beaucoup plus faibleaux élections législatives qu’à l’élection présidentielle. Ce n’estpas bon pour la démocratie !Mais ce n’est pas tout. Le mode de scrutin utilisé aux électionslégislatives favorise les deux grands partis et empêche lesautres forces politiques ou courants de pensée d’avoir unevéritable représentation à l’Assemblée nationale. Le «  voteutile  » conduit à leur élimination et réduit la vie politiquefrançaise à un affrontement entre deux blocs. Ce n’est pas bonpour la démocratie !D’autres pratiquent des accords entre partis, dans le secret desélecteurs, et arrivent ainsi à être surreprésentés.Ce n’est pas bon pour la démocratie !

Ce qui est possible au niveau des collectivités territoriales, danslesquelles existe une dose de proportionnelle, comme parexemple dans les communes, doit l’être aussi au niveau nationalafin de permettre aux forces politiques d’exister et d’êtreécoutées. Oui, il faut introduire une dose de proportionnelle auxélections législatives. Non pas la proportionnelle intégrale, quirend la recherche de majorité très compliquée, voire impossible,mais une proportionnelle entre 10 et 20 %, pour permettre unemeilleure représentativité des citoyens à l’Assemblée nationale.Ce sera meilleur pour la démocratie !

François Deseilleadjoint au maire délégué aux grands projets,président du groupe Dijon MoDemGroupe Dijon MoDem7B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON

L’été coïncide avec la trêve pour la grande majorité de nossportifs. C’est le moment idéal pour faire le point sur lesrésultats obtenus, mais aussi pour évaluer les équipementsdont bénéficient les clubs.Le choc est venu du football. Les dizaines de milliers desupporters du DFCO ont connu une immense déceptionprovoquée par le grand gâchis d’une fin de saison aboutissant,contre toute attente, à la descente en Ligue 2.Le basket et le handball féminin ont réussi à se maintenir dansl’élite, ce qui était leur objectif.Le handball masculin et le rugby ont fait une bonne saison, maisn’ont pas réussi à obtenir la montée qui était le véritable objectif.Souhaitons que ce ne soit que partie remise.Une mention spéciale pour la gymnastique, l’escrime et lehockey qui, non seulement se maintiennent au plus haut niveau,mais obtiennent des titres nationaux.Le sport doit être un domaine important d’action pour une villeen raison de ses impacts sur la qualité de vie des habitants, surle lien social et par les valeurs qu’il véhicule. C’est aussi unvecteur majeur de notoriété car peu de secteurs connaissentaujourd’hui autant de retombées médiatiques. Pour toutes cesraisons, la pratique sportive, tant au niveau amateur queprofessionnel, doit être soutenue par une municipalité. Dijon ne pourra se hisser au rang d’une ville à dimensioneuropéenne sans une politique sportive volontaire, pertinenteet ambitieuse !

Or l’état des lieux est sans appel. Certes, beaucoup a été faitpour le football ces dernières années, mais d’autres sports ontété délaissés. Le stade Bourillot, la patinoire, le palais dessports… autant d’équipements qui ne sont pas à la hauteur desrésultats de nos équipes et de nos sportifs. Sans parler desgrands oubliés tels que l’escrime, le tennis…Une politique sportive municipale de qualité doit s’inscrire dansune vision globale, prenant en compte tous les sports,envisageant le court comme le long terme, et non sur une actionspectacle s’appuyant sur les réussites immédiates ou lesaffinités avec tel ou tel club. Le sport est fondamental pour le bien-être des Dijonnais etl’image de notre ville, mais aussi pour son développement. Nousne pouvons en faire l’économie !

François-Xavier Dugourd,président du groupe Initiatives DijonFranck Ayache, Laurent Bourguignat,Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié,François Hélie, Marie-Claude Mille,Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected] : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS

L’accès au logement est un droit fondamental. En France,6e pays le plus riche au monde, ce droit reste mal appliqué. Etles élections nationales ont montré qu’une partie despréoccupations des Français porte sur l’accès au logement etson prix. Les actions menées à Dijon et par le Grand Dijon pour rattraperle retard dû à plusieurs années de laisser-aller commencent àporter leur fruit. Nous devons les amplifier avec de nouvellespolitiques nationales  : renforcement des sanctions de la loisolidarité et renouvellement urbains (SRU) et augmentation à25 % de la part de logements sociaux, rénovation thermique desbâtiments permettant la diminution de la facture énergétiquequi pèse de plus en plus sur les ménages.Pour agir, nous devons appliquer la loi de réquisition et mettreen place des leviers fiscaux tels que la taxe renforcée sur leslogements vacants et la suppression des niches fiscales liées àl’investissement immobilier. L’encadrement des loyers et lataxation de la plus-value sont d’autres outils pertinents pour

faire sortir le logement de la spéculation. Par ailleurs, pour unemeilleure efficacité de l’action face à la crise du logement, il fautdécentraliser l’action publique –  que les communautésd’agglomération deviennent autorités organisatrices dulogement  – et favoriser les nouveaux modes d’habitatparticipatif en instaurant un statut juridique de la coopératived’habitants. Le changement de majorité nationale permet queces actions soient enfin débattues et mises en place.

Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie ModdeGroupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon14, avenue Jean-Jaurès, 21000 DijonTél. : 09 61 68 76 95Courriel : [email protected] : http://cotedor.eelv.fr

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