décembre 2012

7
apollo cinéma l’ programme décembre 2012 du 28 novembre au 25 décembre 2012 L’équipe du cinéma vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année maison de l’image cinéma apollo 4, rue Albert 1 er 36000 Châteauroux

Upload: association-des-cinemas-de-louest-pour-la-recherche

Post on 06-Mar-2016

213 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Châteauroux • Apollo

TRANSCRIPT

Page 1: Décembre 2012

apollocinéma l’

programmedécembre 2012

du 28 novembre au 25 décembre 2012

L’équipe du cinéma vous souhaitede joyeuses fêtes de fin d’année

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

Page 2: Décembre 2012

2 impression

:Color

36

TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros la séanceScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes)l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgPhotographie de couverture :Main dans la main de Valérie Donzelli, Wild Bunch

du 28 novembre au 4 décembre

LA CHASSET h o m a s V I N T E R B E R GPrix d’interprétation masculine festival de Cannes 2012 attribué à Mads MikkelsenJagten, Danemark, 2012, 1 h 51, v.o sous-titrée, avec Thomas Bo Larsen, Annika Wedderkopp

Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveautravail et il s’applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Maisquelque chose tourne mal. Et alors que la neige commence à tomber et que les lumières deNoël s’illuminent, le mensonge se répand comme un virus invisible…

Mads Mikklesen compose, de manière instinctive et cérébrale, un personnagedigne et d’une grande force morale.Thomas Vinterberg signe un film vrillant, maîtrisé de bout en bout, porté avec brio par soninterprète principal, Mads Mikkelsen. Il y a quelque chose de christique dans le parcours decet homme qui voit sa vie broyée par une impitoyable vox populi et lutte moins pour faireconnaître une vérité à ses yeux évidente que pour affirmer sa dignité face au groupe. Le filmprend à rebours la sacralisation dela parole de l’enfant et se déploiesur le pouvoir terrible du doute etde l’opinion collective. Âpre, ten-due, cette œuvre n’en livre pasmoins de jolies choses sur l’amitié,la confiance malgré tout et l’amourpère-fils.

Arnaud Schwartz,La Croix, mai 2012

Vendredi 30 novembre à partir de 18 h 30, Hit the Road…Soirée écho au spectacle de Bérangère Jeannelle, 66 Gallery,présenté à Équinoxe le samedi 1er décembre.

Tarifs habituels pour une séance. Les 2 films : 8 euros.Sur présentation de votre billet 66 Gallery : 5,80 euros la séance.

à 18 h 30

TAKING OFFM i l o s F O R M A NTaking Off, États-Unis, 1971, 1 h 32, v.o sous-titrée, avec Lynn Carlin, Buck Henry

Larry Tyne tente de chasser ses angoisses en suivant des séances d’hypnose, son épouse Lynnjoue parfaitement son rôle de femme au foyer de la moyenne bourgeoisie newyorkaise. À plu-sieurs reprises, leur fille Jeannie fugue pour rejoindre un groupe de jeunes gens rassemblésautour d’idéaux alternatifs tels que la folk music, la libération sexuelle et les drogues douces.Lorsque Larry part retrouver sa trace à travers Manhattan, il découvre une population dévianteet fait l’expérience de nouveaux mondes et de nouveaux lieux…

Premier film de Milos Forman aux États-Unis, Taking Off est une satire douce-amèrede la société du début des années 70 et de son conflit générationnel.

Buffet en musique, 10 euros (réservation au plus tard le mardi 27 novembre).

à 20 h 451re partie : Beat Rock and Poetry avec Douglas Rand, comédien performeur

EASY RIDERD e n n i s H O P P E REasy Rider, États-Unis, 1969, 1 h 30, v.o sous-titrée, avec Peter Fonda, Dennis Hopper, JackNicholson

Captain America et Billy, quittent Los Angeles pour assister au carnaval de La Nouvelle-Orléans. Ils enfourchent leurs motos et entament une longue odyssée à travers les États-Unis.Les rencontres se succèdent : hippies vivant en communauté, fumeurs de chanvre, bouseuxintolérants et prostituées…

En signant ce road-movie défoncé, Dennis Hopper entre définitivement dans lalégende, pose les bases d’un cinéma rock et ouvre les vannes du Nouvel Hollywoodfuribard des années 70.

3Taking Off de Milos Forman

Page 3: Décembre 2012

4

du 28 novembre au 4 décembre

J’ENRAGE DE SON ABSENCES a n d r i n e B O N N A I R ESélection Semaine de la critique festival de Cannes 2012France/Luxembourg/Belgique, 2012, 1 h 38, avec William Hurt, Alexandra Lamy, Augustin Legrand

Après dix ans d’absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd’hui mariée et mèrede Paul, sept ans. La relation de l’ancien couple est entachée du deuil d’un enfant, et lorsqueJacques, qui n’a pas refait sa vie, rencontre Paul, c’est un choc. La complicité de plus en plusmarquée entre les deux finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir…

Un film qui va au cœur de l’émotion.Tout au long, avec aplomb, Sandrine Bonnaire filme la douleur. Pas la spectaculaire, la folle,l’hystérique, mais la diffuse, celle qui est tapie dans l’ombre, survit quand on la croit endor-

mie. Elle imprègne les gestesd’Alexandra Lamy, fiévreuse, fra-gile, double évident de la réalisa-trice, et les traits blêmes deWilliam Hurt, impressionnant fan-tôme, revenu un temps d’entre lesmorts pour nourrir son obsessioninguérissable. Bonnaire réussit àfaire vivre des lieux inquiétants etdes sentiments ambigus. Uncinéma plus que prometteur…Pierre Murat, Télérama, oct. 2012

du 5 au 11 décembreMercredi 5 décembre à 20 h 30, projection suivie d’un débat au sujet de l’émigrationet du droit d’asile avec des témoins de l’exil, en partenariat avec La Ligue des Droitsde l’Homme.

LA PIROGUEM o u s s a T O U R ÉSélection Un certain regard festival de Cannes 2012France/Sénégal, 2012, 1 h 27, v.o sous-titrée, avec Souleymane Seye Ndiaye, Laïty Fall

Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreusespirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canariesen territoire espagnol. Baye Laye est capitaine. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix…

Une odyssée dramatique sur l’exil maritime d’Africains vers l’Europe.Plaçant le spectateur dans le sillage deBaye Laye, le cinéaste déploie une dra-maturgie liée au surgissement de cesobstacles qui peuvent très vite anéan-tir le groupe. Se tenant au plus près deces visages, instillant de magnifiquesimages qui donnent encore plus deforce au tragique du propos, MoussaTouré apporte un éclairage très authen-tique sur ce grand drame silencieux denotre époque.

Arnaud Schwartz, La Croix, oct.2012

Samedi 8 et dimanche 9 décembre, re(voir) Frank CapraJournées animées par Charlotte Garson, critique aux Cahiers du cinéma, à larevue Études, sur France Culture, auteur d’essais sur le cinéma.

Samedi 8 décembre à 17 h

L’EXTRAVAGANT M. DEEDSMr Deeds Goes to Town, États-Unis, 1936, 1 h 55, v.o sous-titrée, avec Gary Cooper, Jean Arthur

Longfellow Deeds, homme simple et jovial, voit sa vie bouleversée par un important héritage.Il se rend à New York pour toucher son dû et devient la cible de journalistes sans scrupules.

L’optimisme et la chaleur de Capra ont trouvé en Deeds un personnage-drapeau.Cette comédie à rebondissements dégage un charme et un humour inoubliables.

Samedi 8 décembre à 20 h 45

M. SMITH AU SÉNATMr Deeds Goes to Washington, États-Unis, 1940, 2 h 05, v.o sous-titrée, avec James Stewart

Jefferson Smith, jeune politicien naïf et idéaliste, est élu sénateur aux côtés de Joseph Paine,un politicien rompu à toutes les combines. Smith découvre les non-dits et les compromissionsdes hommes politiques.

Film le plus fameux et le plus « typique» de Capra, M. Smith au Sénat donne unebelle leçon de civisme, véhiculée par la performance de James Stewart et pimen-tée par la présence de la merveilleuse Jean Arthur.

Dimanche 9 décembre à 16 h 30

LA VIE EST BELLEIt’s a Wonderful Life, États-Unis, 1946, 2 h 10, v.o sous-titrée, avec James Stewart, Donna Reed

La mort de son père oblige un homme bon et ambitieux à reprendre l’entreprise familiale deprêts qui permet aux plus démunis de se loger. Il entre aussitôt en conflit avec l’homme le plusriche de la ville…

La Vie est belle synthétise tout ce que l’univers de Capra contient de généreuseutopie et de grandeur humaniste. Éblouissant de conviction, il touche directementaux affects les plus sensibles du spectateur, l’interpellant dans sa vie même.

Samedi 8 décembre à 20 h : buffet, 10 euros (réservation au plus tard le jeudi 6 décembre).Tarifs habituels pour une séance. Carte 3 films : 9 euros.Chaque film est présenté et suivi d’une rencontre avec le public.Dimanche à 14 h 15, nous vous proposons de suivre l’intervention de Charlotte Garsonconsacrée à l’œuvre du Frank Capra (durée : 2 h, entrée libre, sur inscription).

5La Vie est belle

Page 4: Décembre 2012

76

du 5 au 18 décembre

UNE FAMILLE RESPECTABLEM a s s o u d B A K H S H IYek Khanévadéh-e Mohtaram, France/Iran, 2012, 1 h 30, v.o sous-titrée, avec Babak Hamidian

Arash est un universitaire iranien qui vit en Occident. Il retourne donner des cours à Chiraz oùvit sa mère, loin de Téhéran. Entraîné dans un tourbillon d’intrigues familiales et financières,il replonge dans un pays dont il ne possède plus les codes…

À la fois polar, chronique familiale et radiographie politique, Une famille respecta-ble est un dense tableau de l'Iran contemporain, bien écrit et bien joué.Film de mafia, métaphore sociale, Une famille respectable se lit comme mythe contemporain.Il pose la faute d’un homme faisant peser le poids d’une malédiction sur les générations sui-vantes. Arash refuse de se soumettre au destin qu’on lui impose. Son dernier repère qui vaille,

ce sont les femmes qui l’entourent.Elles se battent encore pour ce queles hommes semblent avoir renoncéà défendre : l’intégrité, le respectde l’autre, la famille. Le film leurest dédié : il faut puiser l’espoir encelles et ceux qui restent en retraitdans leurs mots et leurs gestesmais tendent un bras pour prévenirla chute de ceux qui marchent devant.Noémie Luciani, Le Monde, oct. 2012

du 5 au 11 décembre

GENPINN a o m i K A WA S EJapon, 2012, 1 h 32, v.o sous-titrée, avec Tadashi Yoshimura

Une maternité au cœur de la forêt près d'Okazaki au Japon. Les femmes viennent de tout lepays, loin du tumulte et de la tension des villes modernes. Le Docteur Yoshimura, âgé de 78ans, y pratique un accompagnement naturel à l'accouchement depuis des décennies. Autourde la question de la vie, un portrait de la condition des japonaises d'aujourd'hui se dessine.

Ce documentaire contemplatif et empathique touche à une émouvante dimensionuniverselle par la force de ses témoignages.Naissance et mort, liens du sang et abandon… Naomi Kawase revient sur ses thèmesfétiches dans ce documentaire tourné pour une poignée de yens. Souvent émouvant, parfoisétonnant – les accouchements res-semblent à des transes–, ce portraitde l'obstétricien-samaritain pourraparaître exagérément louangeur…jusqu'à ce que la réalisatrice révèle,au détour de conversations avec sesinfirmières et d'un dialogue troublantavec sa fille, une facette beaucoupmoins noble du personnage toutaussi passionnante…

Samuel Douhaire,Télérama, novembre 2012

du 12 au 18 décembre

AU-DELÀ DES COLLINESC r i s t i a n M U N G I UPrix d’interprétation féminine à Cosmina Stratan et Cristina Flutur,Prix du scénario festival de Cannes 2012Roumanie, 2012, 2 h 30, v.o sous-titrée

Alina revient d’Allemagne pour y emmener Voichita, la seule personne qu’elle ait jamaisaimée et qui l’ait jamais aimée. Mais Voichita a rencontré Dieu et, en amour, il est bien diffi-cile d’avoir Dieu comme rival…

Cristian Mungiu confirme l’acuité du regard qu’il porte sur son pays, traité comme unmicrocosme représentatif de la déshumanisation progressive du monde occidental.Alina devra disputer Voichita à Dieu, tout au moins à ses représentants terrestres. Au sein dela communauté des nonnes qu’elleeffraie, elle subira une épouvanta-ble montée au calvaire, de la tor-ture morale aux tourments phy-siques. Au nom du bien. Mungiu nerequiert du spectateur ni acquiesce-ment ni révolte. Les moyens dumélodrame sont triés avec sévéritépar une mise en scène à la rigueurimplacable.

Dominique Widemann,L’Humanité, mai 2012

du 19 décembre au 8 janvier, en sortie nationale

MAIN DANS LA MAINV a l é r i e D O N Z E L L IFrance, 2012, 1 h 25, avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Valérie Donzelli

Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien diffé-rentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, estemployé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit et, sans qu’ils puissentcomprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer…

Main dans la main : la rencontre amoureuse démystifiée !Mais le film est une rencontre entre deux personnages, qui vont évoluer ensemble toutau long de l’histoire. C ‘est un parcours initiatique. C’est le point commun de mes trois films.La rencontre, le couple et ce qu’ils ont appris. Dans La Reine des pommes c’était la rupture

sentimentale qui lui permettait derencontrer Rachel, d’être ainsi sujetde sa vie, dans La Guerre est décla-rée, c’est la perte de l’insouciance,et l’épreuve qu’ils surmonterontensemble, et dans Main dans lamain, c’est une rupture forcée, quiamène une ouverture et une ren-contre.

Valérie Donzelli,extrait du dossier de presse

Page 5: Décembre 2012

9

Jusqu’au 2 décembre

Mon tonton, ce tatoueur tatouéK a r l a v o n B E N G T S O NDanemark, 2010, 45 minutes, animation, version française, à partir de 5 ans,tarif unique : 3,20 euros

Maj vit dans le salon de tatouage de son oncle Sonny, un tatoueur tatoué aux gros bras et tousdeux considèrent qu’une petite fille devrait grandir dans une vraie famille…

Avec ses personnages hauts en couleur, le film séduit par ses dialogues irrésisti-bles et impertinents.

du 28 novembre au 9 décembre

Les Enfants loups, Ame et YukiM A M O R U H o s o d aJapon, 2012, 1 h 57, animation, version française, à partir de 9 ans

Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville.Ils cachent un secret : le père des enfants est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît bruta-lement, Hana décide de quitter la ville pour élever les enfants à l’abri des regards…

Un sublime portrait de mère courage se tisse au fil de cette histoire belle et émouvante.

du 5 au 29 décembre, en sortie nationale

La Balade de Babouchka4 films courts, Russie, 2006-09, 52 minutes, animation, version française, à partir de 2/3 ans,tarif unique pour tous : 3,20 euros

Un ours affamé joue des tours à un écureuil et une carpe… Zhiharka, une fillette malicieuse,adore faire des farces à ses parents et à la renarde qui aimerait bien l’attraper… Un sultanaime tant son rossignol en cage qu’il fait tout pour le divertir… Vassilek, petit garçon aux che-veux hirsutes, est poursuivi par un loup et se réfugie dans une maison bien alléchante…

Une balade animée à travers la Russie pour le plaisir des plus petits.Au programme: Le Rossignol de Alexander Tatarsky ; La Maison des biquettes de EduardNazarov et Marina Karpova ; Histoires d’ours de Mikhail Aldashin ; Zhiharka de Oleg Uzhinov.

Ciné-goûter bio, mercredi 5 décembre à 15 h

du 19 décembre au 13 janvier, en sortie nationale

Jean de la luneS t e p h a n S C H E S C HAllemagne, 2012, 1 h 35, animation, version française, à partir de 5 ans

Jean de la Lune s’ennuie tout seul. Il décide de visiter la terre. Un jour, il s’accroche à la queued’une comète et atterrit chez nous. Le Président du Monde, persuadé qu’il s’agit d’un envahis-seur, le pourchasse… Pour lui échapper, Jean va devoir compter sur les enfants et ses amis…

Après Les Trois brigands, voici la nouvelle adaptation d’un conte de Tomi Ungerer…

Lundi 10 décembre à 14 h

LIBRES COURTS… Documentaires?Un programme de 9 courts métrages, France/Allemagne/Canada, 1896-2011, 1 h 02

Qu’est-ce que le documentaire et qu’est-ce que la fiction? L’habitude est de différencier, voired’opposer, ces deux formes de cinéma : le premier se réclamerait du vrai, le second du faux…Documentaire et fiction se rencontrent depuis toujours dans l’histoire du cinéma. Ces deuxapproches entretiennent bien des rapports différents au monde mais ne s’opposent pas pourautant, elles puisent l’une dans l’autre et se nourrissent réciproquement.Trois vues Lumière : Arrivée d’un train à La Ciotat–Concours de boules–Kiel : lancement duFürst- Bismarck ; L’Illusionniste de Alain Cavalier ; Le Vampire de Jean Painlevé ; Nue deCatherine Bernstein ; Plastic and Glass de Tessa Joosse ; Le Projet centrifugeuse cérébrale deTill Nowak ; Une vie sauvage de Amanda Forbis et Wendy Tilby.

Vendredi 21 décembre

LE JOUR LE PLUS COURTLa 2e édition de la grande fête du court métrage.Organisé à l’initiative du Centre national du cinéma et de l’image animée, et fort d’une pre-mière édition en 2011 couronnée de succès, Le jour le plus Court est de retour et invite pen-dant 24 heures à partager ensemble la richesse du court métrage.

de 14 h à 16 h 30, SÉANCE EN CONTINU et en entrée libreMêlant les registres et les genres, ce programme de sept courts-métrages rend compte de lavitalité de la création française et notamment de la liberté de ton dont témoignent les jeunescinéastes. Vous pouvez rejoindre ou quitter la salle à chaque court-métrage (toutes les 25minutes environ) ou rester toute cette séance comme nous vous y invitons !Dancing Odéon de Kathy Sebbah ; Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent (prixSemaine de la critique, Cannes 2012); Fleuve rouge, Sông Hông de Stéphanie Lansaque etFrançois Leroy ; J’aurais pu être une pute de Baya Kasmi (Prix de la meilleure œuvre de fiction auFestival International du court métrage de Clermont-Ferrand 2011); La Bifle de Jean-BaptisteSaurel ; À bras le corps de Katell Quillévéré (prix Quinzaine des réalisateurs Cannes 2005); Jepourrais être votre grand-mère de Bernard Tanguy (Lutin du Public 2012)

À 18 h 30, HOMMES, FEMMES, MODE D’EMPLOI, 1 h 45, entrée libreLa Vie parisienne de Vincent Dietschy (prix Jean Vigo 2012), Le Baiser de Yann Coridian, suivisde Un Monde sans femmes, moyen-métrage de Guillaume Brac. «Brac saisit gracieusement tousles ressorts du jeu de la séduction, les insaisissables atermoiements du cœur, du désir et de la rai-son : les regards, les petits gestes, les non-dits qui en disent beaucoup, le langage inconscient descorps, les timidités, les malentendus, les chagrins rentrés, le marabout-de-ficelle des rapproche-ments des couples». Serge Kaganski, Les Inrockuptibles

À 20 h 45, LA VIE PARISIENNE de Vincent DietschyEn avant-programme de Main dans la main, film librement inspiré d’un texte co-écrit avec ValérieDonzelli et qui a reçu le prix Jean Vigo 2012. Durée : 35 minutes

l’argent de pochela programmation jeune public

8Un monde sans femmes de Guillaume Brac

Page 6: Décembre 2012

1110

du 28 nov. au 4 décembreLa Chasse (1 h 51, page 2)

J’enrage de son absence (1 h 38, p. 4)

Taking Off (1 h 32, page 3)

Easy Rider (1 h 30, page 3)

Les Enfants loups (1 h 57, page 9)

Mon tonton… (45 minutes, page 9)

Mar.4

18 h 30

Lun.3

18 h 30

Dim.2

20 h 15

17 h

15 h

Ven.3014 h

18 h 30

20 h 45

Jeu.29

18 h 30

20 h 45

Sam.1er

20 h 45

17 h

14 h

16 h

Mer.28

20 h 45

18 h 30

14 h

16 h 30

Séances le film débute à l’horaire indiqué Séances

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

Retrouvez la sélection musicalede radio Balistiq en attendant

votre film en salle.

du 5 au 11 décembreUne famille respectable (1 h 30, p. 6)

Genpin (1 h 32, page 6)

La Pirogue (1 h 27, page 4)

Documentaires? (1 h 02, page 8)

L’Extravagant M. Deeds (1 h 55, p. 5)

M. Smith au Sénat (2 h 05, page 5)

La Vie est belle (2 h 10, page 5)

La Balade deBabouchka (52 min., p. 9)

en sortie nationale

Les Enfants loups (1 h 57, page 9)

Mar.11

18 h 30

Lun.10

14 h

Dim.9

20 h 15

16 h 30

15 h

Ven.7

20 h 45

14 h

18 h 30

Jeu.6

20 h 45

18 h 30

Sam.8

17 h

20 h 45

16 h

14 h

Mer.5

18 h 30

20 h 30

15 h

ProchainementLes films du mois de janvierLes Hauts de Hulevent de Andrea Arnold avec Kaya Scodelario, James Howson.Tabou de Miguel Gomez avec Teresa Madruga, Laura Soveral.Touristes de Ben Wheatley avec Alice Lowe, Steve Oram, Sélection Quinzaine desréalisateurs, Palm Dog festival de Cannes 2012.Les Bêtes du Sud sauvage de Benh Zeitlin. Grand Prix festival de Deauville 2012.Foxfire, confessions d’un gang de filles de Laurent Cantet.

Festival Télérama du 16 au 22 janvier 2013

Une semaine pour voir ou revoir les films qui ont marqué le cinéma Art et essai del’année 2012 au tarif préférentiel à 3,00 euros, sur présentation du «Pass» valablepour deux personnes, à découper dans le magazine de la semaine précédente et àremettre, rempli, à la caisse du cinéma.

du 19 au 25 décembreMain dans la main (1 h 25, page 7)

en sortie nationale

Le Jour le plus court (page 8)

La Balade deBabouchka (52 min., p. 9)

Jean de la Lune (1 h 35, page 9)

en sortie nationale

Mar.25Férié

Lun.24

11 h

Dim.23

15 h 45

14 h

Ven.21

20 h 45

Jeu.20

Sam.22

15 h 45

14 h

Mer.19

15 h

du 12 au 18 décembreLes Invisibles (1 h 55, 4e de couv.)

Au-delà des collines (2 h 30, p. 7)

Une famille respectable (1 h 30, p. 6)

La Balade deBabouchka (52 min., p. 9)

Mar.18

12 h 15

Lun.17

18 h 30

14 h

20 h 45

Dim.16

20 h 15

17 h

15 h

Ven.14

20 h 45

Jeu.13

18 h 30

20 h 45

Sam.1517 h

20 h 45

15 h

Mer.12

20 h 30

18 h 30

15 h

Mercredi 5 décembre à 15 h : ciné-goûter bio La Balade de Babouchka.

Mercredi 5 décembre à 20 h 30 : Émigration et droit d’asile, La Pirogue, projection sui-vie d’un débat en présence de témoins de l’exil.

Samedi 8 et dimanche 9 décembre : week-end rétrospective Frank Capra en compa-gnie de Charlotte Garson.

18 h 30et

20 h 45

17 het

20 h 45

17 het

20 h 15

14 het16 h

14 h18 h 3020 h 45

14 het

18 h 30

18 h 30et

20 h 45

14 het18 h

18 h 30et

20 h 45

12 h 15et

20 h 45

12 h 15et

20 h 45

14 het

20 h 45

N’oubliez pas…Le dimanche à 20 h 15, le mardi à 12 h 15 : 3,50 euros la séance.

Mercredi 12 décembre à 20 h 30 : rencontre avec Sébastien Lifschitz, réalisateur desInvisibles.

Vendredi 30 novembre à partir de 18 h 30 : Hit the Road… Une soirée conçue avecBérangère Jeannelle, artiste associée à la Scène nationale Équinoxe.

Page 7: Décembre 2012

La transmission d’un don pour la liberté et le plaisir dont Les Invisibles se faitle porte-voix calme et délicat.Je voulais raconter l’évolution de la société française, depuis l’après-guerre jusqu’àaujourd’hui, en me basant sur la vie d’homosexuels. Les minorités sont des groupesextrêmement intéressants pour raconter les valeurs d’une époque. Leur rejet comme leuracceptation nous révèle la morale et le degré de tolérance de la population dans sonensemble. Ces hommes et ces femmes nous parlent de ce que ce fût d’être différents etpar là, des combats qu’il a fallu mener pour faire évoluer les consciences. La lutte deshomosexuels et celle des mouvements féministes ont permis de faire considérablementévoluer nos sociétés. Nous leur devons beaucoup.

Sébastien Lifschitz, extrait du dossier de presse

Les Invisibles du titre du dernier documentaire de Sébastien Lifshitz se découvrent endeux temps complémentaires. Ce sont d’abord les homos, lesbiennes et bisexuels long-temps condamnés à la marge, dont le film entreprend de retracer l’histoire militante surla forme classique d’une série d’interviews. Des activistes retraités y évoquent leurpassé, leur premier engagement pour leurs droits et soudain d’autres invisibles surgis-sent : ce sont des fantômes, de vieux amis et amants morts que l’on retrouve sur les pho-tos jaunies, ces vestiges d’un temps perdu où l’on baisait caché mais où l’on était jeunes,beaux, en pleine force de l’âge. Dans le prolongement de son sublime film La Traversée(2001), Sébastien Lifshitz creuse donc encore le sujet de la mémoire, d’une quête des ori-gines, dans ce documentaire fragile troué d’instants magiques, de célébrations eupho-riques en souvenirs assombris.

Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, mai 2012

On aimerait partager avec vous…du 12 au 18 décembre

LES INVISIBLESS é b a s t i e n L I F S C H I T ZSélection officielle hors-compétition festival de Cannes 2012France, 2012, 1 h 55, avec Yann et Pierre, Bernard et Jacques, Catherine et Élisabeth

Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point com-mun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époqueoù la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour. Aujourd’hui, ils racon-tent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens commeles autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir.

Mercredi 12 décembre à 20 h 30Rencontre avec le réalisateur Sébastien Lifschitz.