courir
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Courir dans les 2 Savoie, cross country, Trail, runningTRANSCRIPT
N°
6
N° 35
Février 2012
Championnats d’Europe 2009 de course en Montagne , Photo JL Bal
Sommaire
ITW de Céline Lafaye qui intègre le Team Scott Odlo Les Saisies Camille Cottin La belle plume de Lisel Dissler Lucas Schoenig
L'ambiance chez les jeunes d'Annecy (merci à Corinne Roy) Sébastien Gamel et Philippe Guerin entraineur à l'AHSA La génération "Zapping" par Pierre De-Baerdemacker
Le 10km de Cluses change de parcours Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée...
Février
Samedi 28 janvier: Trail blanc du Semnoz
Dimanche 05 Février: Championnats Régionnaux de cross à Aix les Bains
Dimanche 19 Février: Championnats Inter-Régionnaux de Cross La Tour de Salvagny
Samedi 25 février: Trail "la fée blanche" sur le domaine nordique de Margériaz
Mars
Dimanche 04 Mars: Championnats de France de Cross-Country à La Roche/ Yon
Dimanche 18 mars: 1000 Pattes à Frangy
Dimanche 18 mars: L’Albygeoise à Alby sur Chéran
Samedi 10 mars: Trail de l’Aigle Blanc à Manigod
Dimanche 25 mars: 10km de Chambéry.
Calendrier 2012
Départ des femmes cross départemental
de Bonneville, photo G Brouard
Petit ITW de Céline qui intégre le Team
Scott, Odlo, Les Saisies,
une bien belle équipe :)
Après ton titre sur TTN 2011 tu repars avec quels objec-
tifs pour 2012 ?
Après 2 saisons de TTN court, je pense avoir fait le tour de la
question et j'ai envie de découvrir d'autres types d'épreuves et
également de me confronter aux meilleures.
Je vais donc m'essayer à plusieurs catégories de « trail »
cette année :
1/ TTN long ou courses du même type :
L'an dernier j'ai testé et gagné une épreuve du TTN long “le
trail des forts de Besançon”. Cela m'a beaucoup plu et
m’incite donc à renouveler l’expérience en 2012. Je vais dé-
buter en février par le "Gruissan phoebus trail" et aviser pour
la suite en fonction du résultat. Venant du trail court, on ne
peut prévoir à l'avance quelles seront les performances sur le
long (même si à Besançon tout s’est bien passé). Ce type
d'épreuve fait appel à d'autres qualités, comme la gestion de
l'effort. Cela s’apprend avec la pratique.
2/ les Kilomètres verticaux pour les fortes pentes.
J'ai également découvert cette discipline avec joie l'an der-
nier. Cela m'attirait depuis un bon moment, mais je n'avais
jamais eu l'occasion d'en faire un. L'an dernier j'ai pu me tes-
ter sur le KV de Manigod et comme je le pensais, cela m'a
vraiment plu (j'ai même réussi à décrocher le record de la
montée). Plus la pente est raide et mieux je me sens. Je vais
donc inclure quelques KV à mon programme.
3/ les skyraces pour le profil montagne et le niveau interna-
tional :
Je prévois de participer à des skyraces comme Sierre Zinal.
De très belles courses avec de gros dénivelés et surtout l'oc-
casion de se confronter aux meilleures mondiales de la disci-
pline et de découvrir d'autres pays. C'est très formateur et re-
place notre niveau à sa juste valeur. On peut être champion
chez soi mais quand on va chez les autres, c'est pas toujours
le cas….
Qu'as tu changé dans ta préparation pour passer de la
montagne au trail ?
Question entraînement, cette année avec mon entraîneur, on a
changé beaucoup de choses.
L’an dernier, j’étais en Belgique et donc par la force des
choses, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de dénive-
lé. Ce n’est pas le plat pays pour rien ! De retour à Grenoble
en mars, j’ai pu largement rattraper les choses. En effet, pour
mon plus grand plaisir, je ne suis pas allée une seule fois sur
une piste. J'ai donc remplacé ma VMA sur plat par des
séances de côte, par plus de foncier et plus de sports complé-
mentaires (plus de vélo, du ski de fond et de la raquette) et de
l'endurance de force. L'entraînement est moins orienté vitesse
mais plus sur les qualités de grimpeuse et d'endurance. J'ai
donc largement utilisé mon petit vélo sur les cols en char-
treuse (ex : 1500 de D+ depuis Grenoble vers le Charmanson
sans plat et sur des routes tranquilles : de quoi se ressourcer
et faire travailler les cuisses pour la montée).
Tu n'es pas reprise chez Asics pour cette saison, tu passes
chez Scott, tu peux nous en parler ?
Ce que je peux dire c'est que l'an dernier je pense avoir très
bien fait mon job : j'ai fait ma meilleure saison et j'ai atteint
tous mes objectifs. Mais peut être que chez Asics, ce n'est pas
ce qu'on attend d'une athlète femme.
Je tiens simplement à ajouter que durant ces 3 années chez
Asics, j'ai été très bien encadrée et heureuse de faire partie du
team asics, avec une équipe de gars super que je vais regret-
ter.
Je profite donc de ta question pour parler de ce qui est inté-
ressant désormais pour moi: le futur avec mon nouveau team.
Je suis très contente d'entrer dans le team Scott avec Pascal
Giguet comme manager : merci Pascal! Avec lui, je suis cer-
taine que les valeurs et l'éthique du sport seront respectées.
Au début, j'avais une petite appréhension quant aux chaus-
sures car Scott est tout nouveau dans le trail et sur ce point
j’avoue être un peu difficile .. et bien j'ai trouvé chaussure à
mon pied. Elles me conviennent parfaitement et méritent à
être plus connues : j'ai trouvé de la légèreté, de l'amorti et et
du dynamisme, je n'en attendais pas tant... Je pense que l'on
va devoir compter de plus en plus sur cette marque en trail à
l'avenir. Maintenant il n’y a plus qu’à courir …
On te voit sur quelles courses en ce début d'année ?
Je participe au phoebus trail de Gruissan, qui est nouveau
pour moi de par sa longueur puis le Lyon Urban Trail, ensuite
j'ai mon programme mais nous en parlerons plus tard ;-)
ITW express de Céline Lafaye
Team Scott - Odlo - Les Saisies
En route de 2012
Alexis Traub
Son palmarès en dit long sur ses qualités physiques, sa polyvalence et son potentiel. Avec plusieurs participations aux championnats du monde de cross et de course en montagne,
Alexis est à son aise sur tous les terrains de jeux et se distingue au fil des saisons en ski alpi-nisme, cross, TRAIL et route.
Ses principaux résultats 2011 France de Cross 62 ème. Pierra Menta 29 ème. TRAIL du Ventoux 4 ème. Grimpée Die-Col du
Rousset 2eme ; TRAIL Odlo Faverges 3eme ; ICE TRAIL Tarentaise 2eme ; Gape-m’cimes 2eme ; tour du Tirol 4eme ; les Templiers 30 ème.
Charles Dubouloz
Sa gentillesse est au même niveau que les soucis de santé qu’il a connus cette année… il les a même collectionnés !
De grosses qualités physiques ajoutées à une réelle envie de réussir font de Charles dans les
années à venir, un des animateurs potentiels sur la planète TRAIL. Ses principaux résultats 2011
TRAIL des glaisins 1er ; Signes TRAIL 2eme ; TRAIL du Nivolet-Revard 3eme. Marathon des Causses 2 eme
Damien Piquemal
Damien est assurément le représentant du team avec le moins d’expériences en TRAIL, il dé-barque des sous-bois, mais avec un VTT. Après avoir quitté sa bicyclette, il remporte en 2010 le challenge haut-savoyard de la montagne. Damien s’est « aligné » cette année sur des com-pétitions plus typées grimpée avec de belles réussites, comme sa belle seconde place lors du
cross du Mont-Blanc. Ses principaux résultats 2011
Sallanches-Varan 18 eme ; Semnoz 11eme ; Ballon d’Alsace 18eme ; Cressier-Chaumont 1er ; Nerevue-Molesson 7eme ; Cross du Mont-Blanc 2eme ; Courch’a pied 17
eme ; Nid d’Aigle
Pascal Giguet
La vieillerie et les cheveux blancs tentent bien de l’inquiéter quelques fois, mais pour l’ins-tant il résiste !
« Partagé une saison avec cette équipe fut un réel plaisir ! La bonne ambiance et l’état d’es-prit qui règnent me permettent d’aborder sereinement les différentes compétitions dans les-
quelles je m’engage » Ses principaux résultats 2011
Font-Romeu 2eme ; Gruissan 5eme ; TRAIL Blanc de Manigod 3eme ; TRAIL des Cabornis 3eme ; TRAIL des Glaisins 2eme ; TRAIL du Nivolet-Revard 6eme ; Maxi-Race Anné-cimes 2eme ; Aravis TRAIL 2eme et 3eme(1ere et 2eme étapes) ; ICE TRAIL taren-
taise 6eme ; 6000D 3eme. Tour du Tirol 8eme
Nicolas Pianet
Ses principaux résultats 2011 Marathon du Mt Blanc 1er; Trail des 4 Châteaux 1er; Demi marathon des Alpes Suisse 1er Podiums au Trail de Besançon, à Clairvaux, à la Transju’Trail, au Vaulion (Suisse) et au Nid
d’Aigle;
12ème à Sierre Zinal
Si sa 4e place aux championnats de France
jeunes à Dreux sur 400 m haies a été le moment
fort de sa "petite carrière", Camille Cottin n'en
demeure pas moins une athlète douée et polyva-
lente : la preuve, qualifiée aux France en salle
sur 200 m et aux épreuves combinées, passant
facilement sur 400 m haies à l'estivale la saison
dernière avec un chrono de 63''86... Cette pre-
mière année junior devrait être la confirmation
que cette 4e place n'était pas le fruit du hasard,
mais au contraire, l'occasion pourquoi pas d'al-
ler cueillir une médaille aux championnats de
France de la discipline…
Gilles Boucansaud
Bonjour Camille, pourquoi avoir choisi l'athlétisme, tu as
fais d'autres sports avant ?
Bonjour. Tout d'abord j'ai commencé l'athlétisme parce
que mon père est entraîneur et que depuis toute petite je
baigne dans le monde de l'athlétisme pour voir les
"grands" courir.. Puis, j'ai démarré les cross à l'école et
j'ai intégré le groupe des "petits" : les écoles d'athlétisme.
Maintenant je suis junior 1re année, les années ont vite
passé. C'est un sport où il est possible de diversifier les
épreuves, et de dépasser ses limites. J'ai également beau-
coup d'énergie et cela aide à se dépenser ! Parallèlement à
l'athlétisme j'ai démarré le ski de fond, après quelques
bonnes et 2 ans de classe de sport j'ai préféré m'investir
dans l'athlétisme.
Tu peux nous parler de ton entraînement, combien de
fois par semaine, en groupe ?
L'été, l'entraînement a lieu sur le stade, et depuis 2 ans
nous intégrons la salle du lycée Jean-Jacques Rousseau à
Thonon, pendant la période hivernale. Le nombre des en-
traînements varie suivant les périodes et de l'état de ma
forme. Il tourne autour de 4 fois à 2/3 par semaine sui-
vant le calendrier des compétitions. Je préfère m'entraîner
en groupe pour bénéficier de l'ambiance, mais il arrive
parfois de m'entraîner seule, au programme également
beaucoup de stage durant les vacances.
Camille Cottin
Photo: Gilles Boucansaud
Photo Béatrice Boucansaud
Ce qui m'intéresse, c'est l'ambiance du groupe,
comment cela se passe en compétition, aux inters
par exemple, on sans vraiment une équipe malgré le
côté individualisme de ce sport ?
L'ambiance du groupe importe peu, la compétition est
toujours présente. Il est vrai qu'aux interclubs il y a une
ambiance particulière, car tout le club est présent, c'est
donc vraiment très sympa, on se sent vraiment tous
unis. Mais pour les autres compétitions il existe égale-
ment une très forte ambiance entre clubs. On tisse vite
des liens avec d'autres athlètes et les compétitions mal-
gré le côté individualiste de ce sport restent des mo-
ments de rencontres et de joie.
Tu cours du sprint long, tu fais aussi des footings,
parce que l'on sait que les sprinteurs n'aiment pas
trop cela ?
Il est vrai que le footing ne fait pas partie des moments
préférés des entraînements des sprinteurs, mais ils ne
sont pas pour autant les malvenues. Ils permettent tout
d'abord de bien s'échauffer pour ne pas se blesser, ils
sont un passage obligatoire à entraînement. La lon-
gueur du footing dépend ensuite de chaque athlète,
mais certain aime en dehors des entraînements à aller
faire un footing. C'est plutôt une question personnelle
et non une question pour "sprinteurs", même si les
sprinteurs courent moins que les demi-fondeurs...
Tu as des moments forts dans ta jeune carrière ?
Un des moments forts et bien entendu ma finale aux
Championnats de France cadetttes sur 400 m haies l'été
dernier à Dreux, mais aussi un des plus stressants. Je ne
pensais pas y arriver, c'est quand on se retrouve dans
les starts que l'on pense à la course que l'on va devoir
faire. Ce fut un moment assez fort, qui m'a valu une
belle 4e place. Le deuxième que je pourrais citer, ma
première chute toujours sur 400 m haies lors de la fi-
nale interrégionale des interclubs N2A à Valence. Je
fais une erreur d'impulsion sur la 2e haie et là je me re-
trouve à terre. Mais, pas le temps de réfléchir, je suis
repartie finir ma course, pour l'équipe.
Bon pour finir, une petite anecdote sympa, tu sais un
truc qui arrive dans le bus, à l'hôtel ou à entraîne-
ment…
Les anecdotes dans le groupe entraînement sont nom-
breuses... La dernière en date est celle où une amie m'a
appris avoir fait toute sa compétition avec 2 chaussures
de différentes pointures, comme nous avons la même
paire…
Une plus ancienne, mais la plus marquante, après ma
série de 400 m haies aux France, sous la pluie et le
vent. Je rentre me changer, en pensant que je ne serais
pas prise pour la finale. C'est un ami qui par SMS m'a
appris que j'étais qualifiée, alors qu'il n'était pas sur le
stade et que la plupart le savait, sauf moi !!!
PORTRAIT CHINOIS
Taille: 162 cm
Poids: 50 kg
Age: 17 ans
Séance préférée: haies sauvages
Athlète: Kévin Young
Ta devise: rien n’est impossible
Ta musique du moment: New Age, Marlon Rou-
dette
Un plat: Les iles flottantes
Un livre: Les âmes vagabondes, Stéphanie Meyer
Un lieu: une plage en Corse
Un personnage historique: Martin Luther King
Camille Cottin
Photo Gilles Boucansaud
Courir
or not courir ? Pour moi, en ce moment, c’est plutôt écrire à défaut de
courir. Ça tombe bien, j’arrive à faire les deux et ça
m’évite de mourir quand je ne peux plus courir,
puisque, selon un célèbre champion de trail, c’est cou-
rir ou mourir. Les deux, écrire comme courir, apportent
la même force de liberté qui me séduit.
Il me semble qu’on a toujours couru. Même les ani-
maux courent, pour une raison vitale qui ne devait pas
nous être étrangère au temps des lions des cavernes. On
a couru pour vivre, tout simplement. On peut encore
apercevoir, sur un plateau aérien du Kenya ou sur les
contreforts de l’Atlas, des hommes aux foulées de vent
qui se déplacent avec la grâce de voiliers effleurant les
flots, juste pour mener les chèvres ou chercher de l’eau.
Quand au sapiens des pays riches, qui se targue d’avoir
tout vu tout fait et de tout dominer, il poursuit une
course folle et absurde contre le temps, après les filles,
un taxi, derrière un caddie ou après une promotion,
pour être devant tout le monde, essoufflé, battant l’air
avec ses bras comme un albatros asthmatique- pardon,
avec un seul bras, l’autre tenant le sacro-saint téléphone
portable…
Comme le dit Montaigne, « le monde est branloire pé-
renne »… pas de rires gras hâtifs, messieurs dames. La
branloire, c’est une balançoire, quelque chose toujours
en mouvement, qui va, qui vient et ne s’arrête jamais.
Autrement dit, le mouvement est le propre de la vie hu-
maine… mais quelquefois, j’ai envie de me poser la
question : pourquoi courir ?
Je me suis aperçue que je n’étais pas faite pour cela,
pour ce que notre société occidentale nomme le stress :
la boule au ventre, la montre qui n’avance jamais
comme on voudrait, les obligations. Les OBLIGA-
TIONS… ce mot m’angoisse déjà comme si elles
étaient là, les obligations, tout près, prêtes à bondir
pour m’étrangler. Attention ! Je fais mon boulot de
française du XXI ème siècle lobotomisée, hein ! Non,
c’est vrai, si je m’y prends bien, je peux avoir l’air va-
chement stressée… donc vachement normale. Pourquoi
je cours, alors ?
Pour ne plus courir justement. Ça ferait un bon titre de
bouquin, super puissant, et en plus je l’ai trouvé toute
seule. Courir pour ne plus courir. Autrement dit, pren-
dre la clé des champs, s’évader. Un peu moins classe et
pathétique que dans Midnight Express, mais évasion
quand même. Je cours pour ne pas répondre au por-
table, pour ne pas me brancher sur internet, pour ne pas
remplir ma paperasse (promis je le fais en rentrant),
pour évacuer ma rage d’avoir passé une journée
d’OBLIGATIONS et de petites ou grosses contrariétés.
Je cours pour la joie de me sentir vivante, pour sentir la
terre sous mes pieds, différente à chaque foulée, pour
regarder toutes les nuances du ciel qui change d’éclat
comme un regard, pour ne me concentrer que sur ma
respiration et le bruit de mes pas. Je cours parce que la
nature est chaque jour nouvelle. Elle fait des efforts de
toilette, s’habille d’or ou de givre…et tout le monde
s’en fout sauf moi, parce que je cours. Je cours dans le
vent pour jouer avec lui et le voir danser avec les
feuilles. Je cours sous la pluie pour me laver de tout ce
qui m’a déplu. Je cours dans la neige rien que pour en-
tendre le bruit sourd et cotonneux de ma foulée et voir
devant ma bouche ce petit nuage de vapeur. Je retrouve
mes sens décuplés, mon esprit aiguisé, je retrouve une
signification à ma vie, des explications à mes pro-
blèmes. Quand je retourne au bercail, c’est à chaque
fois comme une catharsis, une purification. Je me sens
vidée et nettoyée et je me concentre sur les petits plai-
sirs quotidiens que certains ont oubliés depuis long-
temps : m’asseoir et boire un thé en silence, me ré-
chauffer les mains sur ma tasse en regardant couler la
pluie sur les carreaux et en sentant une douce torpeur
m’envahir, mettre de la musique et préparer le repas,
lentement, comme si soudain je n’avais aucune OBLI-
GATION de me presser. Oui, je cours pour ne plus cou-
rir.
...
Lisel Dissler
Je cours aussi après moi-même. Cela peut vous paraître
très égocentrique, mais je pense que c’est fondamental
dans un cheminement personnel. Solon le disait déjà
dans l’Antiquité : « connais-toi toi-même ».
C’est un conseil que j’essaie toujours de suivre, même
si cette course risque fort d’être infinie. Ce n’est pas
une petite course au casino du bas de la rue. J’en ap-
prends tous les jours. J’apprends à être impulsive quand
il le faut, à canaliser un trop plein d’énergie, à être
humble et ambitieuse à la fois, à rebondir, à relativiser,
à avoir confiance en moi, à affronter les difficultés.
Courir et murir. Courir et devenir. J’apprends aussi, en
ce moment, que courir ce n’est pas si vital que ça, que
je peux m’évader et évoluer par d’autres moyens. Avant
mon opération, c’était : « comment je vais faiiiiire pour
rester sans courir ? » Maintenant, j’ai envie de faire de
la randonnée, je veux dessiner, lire, écrire, rêver, voya-
ger, m’asseoir et regarder la mer, récupérer au vol un
rayon de soleil… Bien courir, c’est aussi savoir ne pas
courir. Je sais maintenant. Courir ou mourir ? Très peu
pour moi. Courir et mourir, de toute façon, tôt ou tard,
car la vie est courte, toujours trop courte, et il faut en
profiter. Courir, oui, mais sans œillères, sans obliga-
tions… courir et vivre…sinon c’est déjà mourir un peu.
En ce moment, dans le milieu du trail, la question à po-
ser serait plutôt : courir ou pourrir ?
Je pensais qu’il suffisait d’une paire de chaussures pour
cavaler. Apparemment, mon short flottant, mon Tshirt,
mon porte bidon et mes pompes confortables comme
des chaussons à force d’enfiler les kilomètres sont défi-
nitivement out. Si tu veux être in, il faut être minima-
liste, oui, mais en barefoot (terme anglais = vocabulaire
de winner). Autrement dit, il faut se niquer les pieds
dans des pompes volontairement sans semelles… et qui
coûtent plus cher que des runnings (terme anglais = vo-
cabulaire de winner) classiques. Tu les sens les cail-
loux ? OOOOh oui, encore, fais-moi mal….
Et puis, il faut le dire, c’est la tenue qui fait le coureur
exactement comme dans les cours de récré superfi-
cielles. Entre les montres-écran plat haute définition la-
vage essorage micro ondes grille pain et les trucs de
contention qu’on se met un peu partout (certains tra-
vaillent l’apnée !) sans savoir forcément à quoi ça sert
mais surtout pour faire comme les autres, les bâtons de
nordic walking (anglicisme= vocabulaire de winner)…
les lignes de départ sont des défilés de mode. Tout ça
pour retourner à la nature et aux origines et prendre le
bac « to ze source » (winner de chez winner). Vous me
direz, même en natation où on a juste besoin d’un mail-
lot de bain, ils sont allés inventer des combinaisons
imitation peau de requin pour look de killer et perfor-
mances divines…ou pas. C’est aussi le prix qui est di-
vin mais dans notre société de consommateurs on a be-
soin de ça pour vibrer. Les images de tremblements de
terre, de gosses qui pleurent ou qui crèvent de faim à
l’heure des infos, ça nous emmerde vaguement, on ne
sait d’ailleurs plus bien si c’est un film ou si c’est vrai.
Je pensais qu’après des années de lutte, on l’avait enfin
obtenue, la parité sur les courses. Même visage concen-
tré au départ, fatigué à l’arrivée. Même traces de boue
sur les quilles (bon, d’accord, jusqu’au short pour moi
qui suis un peu demi-portion). Complicité entre trailers,
sensation d’avoir fait le boulot à plusieurs…
Pas besoin de maquillage et de chichis pour se démar-
quer et être authentiquement belle. Que nenni. On a ba-
taillé pour avoir le droit de porter le pantalon, il y en a
pour se traîner en jupe rose sur 40 bornes et se maquil-
ler comme des poupées… dont elles adoptent volontai-
rement le pseudo sur internet dans un doux abrutisse-
ment régressif, décrivant leur moindre fait et geste en
un style infatué, comme si elles étaient le centre du
monde. Et si la beauté, c’était aussi et surtout la perfor-
mance ? Pas forcément un chrono ou une place. Une
victoire personnelle qu’on n’a pas besoin de crier sur
tous les toits, dont on n’a pas besoin de se gargariser
devant tout le monde.
Une victoire superbe, faite d’humilité et de simplicité.
J’ai interviewé une femme qui avait perdu vingt kilos à
force de volonté, grâce à la course à pied. Elle irradiait.
Pas par son look ou sa cotte auprès des autres. Juste
parce que pour elle, cette course avait eu un sens. Il y
en a, des filles qui se font toutes petites, qui courent
pour sortir d’un cancer, de l’anorexie ou d’un vrai pro-
blème plus existentiel que la couleur des bas de conten-
tion. Ce sont les plus belles. Les courses féminines ?
Oui, si ça aide certaines femmes à s’exprimer, si c’est
au service d’une cause… mais ce n’est pas forcément
nécessaire. C’est généralement trop stigmatisé pour
faire naturel. Au son strident des cris libérateurs de cen-
taines de nanas qui pensent qu’elles n’ont qu’une heure
en conditionnelle avant de retrouver poussette et mari,
s’élance un peloton encore trop superficiel, surinformé
sur les fuites urinaires, qui court parce que c’est la
mode (et aussi parce qu’on lui a dit que ça faisait mai-
grir).
Courir pour se faire voir ? Non merci. Si je participe à
une course féminine, il faut que ce soit par solidarité. Je
cours aussi beaucoup parce que je peux courir et que
c’est une vraie chance… Maigrir. Justement. « T’as de la chance comment tu fais
pour être si mince ? En plus tu manges ce que tu veux ! »
J’ai seulement envie de répondre à cette collègue fausse-
ment aimable et visiblement jalouse de mes jambes de cri-
quet d’enlever ses talons et sa jupe et d’aller faire la chèvre
une heure ou deux par jour dans les montagnes, au lieu de
bouffer des trucs improbables sous forme de bouillie in-
fâme au nom anglais, donc spécial winner, pour mincir
plus vite.
...
Lisel Dissler
Apparemment, maigrir aussi, c’est à la mode (pour une fois
que je suis dans le moooove !) et ça se sait. La presse spé-
cialisée course à pied (pardon, running) multiplie ce genre
d’articles palpitants au titre épique : courir et mincir, mincir
pour courir, courir pour mincir… le régime de printemps,
d’automne, d’hiver, d’été… Finalement, le sommaire est
semblable à ce que je nomme ironiquement les magazines
pour bagasses…vous savez de quoi je parle…si, si, réflé-
chissez… ces trucs qu’on a déjà fini de parcourir au bout de
cinq minutes dans la salle d’attente du toubib
(heureusement il y en a toute une pile… et on s’arrête géné-
ralement au string de Lady Gaga et à ses méthodes détox
quand le médecin nous sort de notre abrutissement). Ce
genre de magazine qu’on achète vraiment quand on est au
bout du rouleau et qu’on lit presqu’en cachette tellement
c’est nul. Les mots complètement à la mode : sécher, affû-
ter. Je ne suis pas adepte du minimalisme en chaussures, je
ne le suis pas non plus dans l’assiette. Courir ou manger ?
Très peu pour moi. Courir plus pour manger plus ? A la ri-
gueur ! Essayez donc une bonne bière ou une tranche de
lonzo après la course… c’est le meilleur. Ce n’est peut-être
pas bon mais qu’est-ce que c’est bon !
Je cours pour exister. Exister, c’est se sentir vivant. Etre
bien dans sa tête, dans ses jambes, dans son ventre. Exister
avant tout pour soi et se moquer d’exister pour les autres. Je
suis moi, je n’ai pas besoin de me cacher derrière un pseu-
do ou une débauche de vêtements pour être au centre d’un
forum ou sur le tapis rouge (bleu blanc rouge, pardon) des
oscars du trail (and the winner is…) Je cours assez vite
pour fuir. Courir pour courir tranquille ! Je fuis les cases où
on doit s’enfermer, dont on ne doit pas déborder. Je ne sou-
ris pas si je n’en ai pas envie, juste pour un billet de
banque ou un Tshirt estampillé au nom d’une grande
marque chez qui il faut faire la quest (pardon, la quête…
trop d’anglicismes tue l’anglicisme !) Je me fiche de m’af-
ficher sur un blog et je me paie le luxe de ne pas avoir be-
soin de courir pour vivre, donc de vivre pour courir. C’est
une vraie chance. Je n’ai pas envie de participer aux
épreuves de winners aux noms merveilleusement anglais
(même si je fais du TRAIL !!!) ou, encore mieux, griffés
sous forme de sigles (pour winners suprêmes), parce que
c’est la mode. J’ai assez de ma TVA, de la SNCF et autres
joyeusetés, lol, mdr…et puis, en ce moment, c’est plutôt
l’Ultra Trail des Merdeuses en Béquilles.
Je n’ai pas envie qu’on fasse des pronostics sur moi, je suis
une mule, pas un cheval de course. Enfin, je n’ai pas besoin
non plus de cautionner ce qui me débecte tout cela pour me
faire une place et ça c’est le grand luxe. Il y a des trucs qui
sont censés nous faire rêver mais qui ont sur moi autant
d’impact qu’un pet de mouche. La course ou la vie ? Je
m’en passerai.
La course dans ma vie, un peu, beaucoup, parfois passion-
nément, mais parmi d’autres choses.
Il n’y aura pas toujours des médailles et des résultats, pas
toujours des dossards. D’ailleurs, ce ne sont pas forcément
les résultats qui comptent pour être reconnu. Car pour être
reconnu…il faut connaître….
Il y aura toujours de nouveaux chemins à explorer, à mon
rythme.
Il y aura toujours de nouveaux défis à relever, à mon ni-
veau, en course ou ailleurs.
Des moments uniques à vivre, en course ou ailleurs.
J’ai décidé de ne plus tomber. Courir sans se casser la
gueule. Encore un beau programme. Eviter de tomber dans
l’excès, la surenchère, tomber dans le panneau éphémère de
la course au succès et au fric… avant de tomber dans l’ou-
bli. Ma vraie grande ambition c’est de tenir sur mes
jambes !
Lisel Dissler
Le Refuge de Margot et Léon,
chambres d'hôtes, table
d'hôte et gîte de groupe, a
pour vocation, quelque soit la
formule choisie, d'être un lieu
authentique, simple, où il fait
bon vivre. Megève, petit vil-
lage de montagne, et aussi un
vaste site de sports d'hiver au
profil familial qui, l'été, laisse
place à une nature préservée.
Vacances à Megève
Nathalie et Guillaume FONTAINE
32 route du tour
74120 MEGEVE
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E-mail : [email protected] http://refuge-margot-leon.com
c'est aux championnats bi-départementaux de
cross à Bonneville que l'on a pu découvrir la nou-
velle jeune recrue de l'Athlétique Sport Aixois, Lu-
cas SCHOENIG, ce dernier s'étant brillamment il-
lustré par une podium en espoir et une 4e place au
scratch. Rencontre avec un athlète avec qui il fau-
dra désormais compter!
Virginie Bogey Merzougui
Bonjour Lucas, peux-tu te présenter ?
J'ai 22 ans, je suis originaire d'Alsace, du club d'athlétisme
de Mulhouse où j'ai découvert la course à pied avec mon en-
traîneur El-Houssein Taiffour et mon groupe d'entrainement
avec qui je garde d'excellent souvenir notamment durant nos
stages d'entrainement.
Après avoir pratiqué plusieurs sports : karaté, basket-ball, je
me suis lancé dans la course à pied grâce au sport scolaire
(UNSS). Tout en pratiquant le basket-ball dans mon village,
je m'entrainais deux fois par semaine en athlétisme. Je termi-
nais second aux championnats d'académie (régionaux), une
deuxième place qui me qualifiait aux championnats de
France de cross UNSS. Ce fût le déclic pour moi, Je termi-
nais 19eme de ses championnats de France.
Suite à ses championnats de France, j'ai décidé de me consa-
crer à 100% à l'athlétisme.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre l’AS Aix les Bains ?
Après l'obtention de mon DUT de commerce, je souhaitais
continuer mes études, en rejoignant le CESNI (Centre
d'Etudes des Sportifs Nationaux et Internationaux), où je réa-
lise une licence en Commercialisation des Produits et Ser-
vices Sportifs. J'ai décidé de rejoindre l'ASA car on m'a pro-
posé de rejoindre le Centre de formation du club. Mais aussi
pour m'entraîner dans des conditions exceptionnelles. Aix les
Bains fait partie des villes françaises à proposer des infras-
tructures qui permettent de s'épanouir dans son sport.
Rejoindre l'ASA m'a permis de trouver un nouveau groupe
d'entraînement et me faire de nouveaux amis.
Comment concilies- tu tes objectifs sportifs et tes études ?
Comme j'ai pu le préciser plus haut, j'ai intégré en septembre
le CESNI qui me permet de concilier sports, études et entre-
prise. En effet les horaires sont aménagés pour me permettre
de concilier au mieux sports et études.
Que t'apporte la course à pied?
La course à pied est un sport magnifique. Le dépassement de
soi, la fixation d'objectifs toujours plus haust, retrouver ses
amis et collègues d'entrainements lors d'une séance sont au-
tant de choses qui font que tu as envies de rejoindre le stade
tous les soirs.
Au niveau de l’entrainement quel autre sport pratiques-
tu ?
Durant la saison je fais du renforcement musculaire. Autre-
ment je fais beaucoup de VTT mais hors-saison l'été. J'adore
pratiquer ce sport avec mon frère et quelques amis, j'ai tou-
jours été un mordu de vélo mais ce n'est pas trop compatible
avec l'athlétisme durant la saison. J'en profite donc durant la
coupure.
Ton meilleur et ton pire souvenir ?
Mon meilleur souvenir reste sûrement ma première finale de
championnat de France piste, à Narbonne. Ce fût un excel-
lent moment, très excité sur la ligne de départ. Il y a bien sûr
pleins d'autres bons moments lors de victoire devant sa fa-
mille.
Des mauvais souvenirs, il y en a, c'est normal chez un spor-
tif. Mais ces mauvaises expériences rendent plus fort
l'athlète.
Quels sont tes objectifs pour cette année ?
Pour cette saison sous mes nouvelles couleurs, j'ai déjà parlé
d'objectifs avec mon coach Robert BOGEY, pour l'hiver il
n'y en a qu'un: avoir un foncier suffisant pour réussir au
mieux la saison de piste.
Par rapport aux objectifs de la saison estivale, nous verrons
comment se termine cet hiver. Mais je peux déjà vous dire
que mes records vont tomber. 1'55 au 800m et 3'56 sur
1500m.
Le mot de la fin ?
Je pense qu'il n'est pas encore trop tard pour souhaiter une
très bonne année à tous les athlètes lecteurs de courir dans
les 2 Savoie! Le plus important est de s'épanouir dans notre
sport et sans blessures.
Merci et à très bientôt.
Lucas SCHOENIG
AS Aix-Les-Bains
ITW express de Lucas Schoenig
Lucas, dossard 1
Dans le cadre d’un Mag février consacré à l’entrai-
nement des jeunes, présentation d’un groupe très
sympa et surtout très uni, car dans le sport peut-être
plus qu’ailleurs, l’union fait la force… La preuve
au travers de quelques témoignages qui valent
mieux qu’un long discours. Ainsi Chloé, Louise, Ma-
non, Noureen, David, Julian, Julien, Mick et Sasha
demi-fondeurs à l’AHSA ont-ils bien volontiers ac-
cepté de se livrer au jeu des questions-réponses ; le
mot de la fin revenant logiquement à leur tout nou-
vel entraîneur, Sébastien GAMEL, à qui il incom-
bait la lourde tâche de reprendre le Groupe … un
petit stage pré-fêtes du côté de Boulouris, et le tour
est joué…
Pourquoi avoir choisi la course à pieds et le demi-
fond plus particulièrement ? Louise (1ère année junior): « le demi-fond est un bon
sport pour se changer les idées et j’aime les sport d’en-
durance ayant également pratiqué pendant quelques an-
nées le ski de fond. A un moment il m’a fallu faire un
choix car avec les études en parallèle, je n’avais plus
assez de temps ! »
Manon (2ème année cadette): « le demi-fond est un
sport où il y a plusieurs courses différentes, c’est très
varié. C’est une discipline où il y a vraiment moyen
d’évacuer le stress des cours et pouvoir penser à autre
chose ! »
Noureen (1ère année junior): « j’ai choisi cette disci-
pline parce qu’après avoir vraiment essayé d’échapper
au sport de prédilection des parents je me suis tout de
même laissée tenter par une période d’essai et…. J’ai
aimé. Une bonne paire de baskets, un équipement adap-
té et l’on peut courir n’importe où, n’importe quand, en
toutes saisons… C’est pratique ! »
Julian (espoir): « Le demi-fond est une discipline pas
comme les autres : qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il
neige, on peut la pratiquer et elle nous permet égale-
ment de nous surpasser. »
Julien (1ère année junior): « mon père m’a fait courir
dès ma plus tendre enfance ; ça a été un moment fort
dans ma vie et j’y ai pris goût ! »
Mick (espoir): « je cours depuis que je suis gamin,
c’est mon père qui m’y a mis ! Ensuite au collège j’ai
fait les cross et des 1000m donc le demi-fond est venu
tout naturellement. »
Sasha (espoir): « l’athlétisme peut s’avérer une excel-
lente discipline car elle permet de se défouler et donc
de s’aérer l’esprit. De plus elle peut inculquer des va-
leurs telles que la persévérance que ce soit dans le mi-
lieu sportif ou même scolaire, et de se positionner dans
une perspective de progression ! »
...
Les jeunes d’Annecy
Préfères-tu t’entraîner seul(e) ou en groupe ?
Réponse collective : en groupe, l’émulation est l’es-
sence de cette discipline même si elle reste individuelle
et permet souvent de se transcender. Les séances diffi-
ciles passent mieux.
Quelle fréquence d’entraînement ? En moyenne, les jeunes demi-fondeurs de l’ASHA
s’entraînent entre 4 et 5 fois lorsque les études le leur
permettent. De retour de stage, leur semaine type ac-
tuellement se compose d’1 footing + PPG le lundi,
VMA courte le mercredi, footing rapide le jeudi, Côtes
endurance + côtes vitesse vendredi et le meilleur pour
la fin, fartlek le dimanche. A l’approche des cross +
quelques sorties en indoor, cette trame va bien entendu
évoluer. Mais ça, c’est la surprise du chef !!!
Quels sont tes objectifs pour 2012
Louise: « continuer à progresser tout en me faisant
plaisir. J’aimerais passer sous les 5’ au 1500m. »
Manon: « me faire plaisir et 2’25 ou moins sur 800m »
Noureen: « un top 50 aux championnats de France de
cross cet hiver, et sous les 5’ sur 1500m cet été. »
David: « courir le plus vite possible »
Julian: « cette année je repars de zéro, avec un nouvel
entraîneur et une motivation au zénith. Mon objectif
prioritaire restera de passer sous la barrière des 2’00 sur
800m ! »
Julien: « me faire plaisir »
Mick: « Je suis devenu triathlète maintenant et mes ob-
jectifs vont être les cross cet hiver afin de préparer la
saison de tri puis le semi d’Annecy pour ensuite tenter
la qualification aux France Elites de Triathlon CD. »
Sasha: « améliorer mes performances sur 800m et
1500m et rencontrer de nouveaux athlètes afin de nouer
des liens avec eux. »
Quels sont les moments forts de ta jeune carrière
d’athlète ?
Louise: « les relais 4 x 1000m qui nous ont toutes sou-
dées et ma première compète sur piste : un 800m pour
les Interclubs. C’était très impressionnant ! »
Manon: « les relais 4 x 1000m. Ces courses ont tissé
des liens très forts entre les relayeuses et nous ont bien
motivées pour la suite. »
Noureen: « les relais 4 x 1000m qui ont révélé une su-
per équipe. Mes premiers Championnats de France Ca-
dettes sur 1500m ! La joie de la qualif, le stress des de-
mi-finales, une ambiance toute particulière qui m’a
donné l’envie de recommencer avec des objectifs à la
hausse ! »
Les jeunes d’Annecy
Julian: « en Octobre 2008, nous avons gagné en Cadets
le titre des « Interclubs jeunes nationaux », ce qui nous
a permis de participer à la Coupe d’Europe des Clubs
juniors à Riefi en Italie en Septembre 2010. Une belle
expérience et un moment inoubliable ! »
Julien: « les championnats de France de cross en cadet
et les relais 4x1000m »
Mick: « j’ai de très bons souvenirs de meetings sur
800m et 1500m. La cerise sur le gâteau a tout de même
été mon titre de champion de ligue Rhône-Alpes de tria-
thlon sénior l’année dernière qui m’a permis de me
qualifier au Championnat de France Elite de triathlon
CD. »
Sasha: « pour moi les moments forts de la carrière d’un
athlète sont de remporter des courses importantes, de
rencontrer de nouveaux athlètes et surtout d’être soli-
daire avec les membres de son club, que ce soit à l’en-
traînement ou en compétition. »
Qu’apprécies-tu au sein de ton Club ?
Louise : « j’aime la bonne ambiance de notre Groupe.
Même si le demi-fond est un sport plutôt individuel, on
peut toujours compter sur les autres quand ça devient
difficile. »
Manon: « L’ambiance est géniale, tout le monde s’en-
tend bien, se soutient et s’encourage. »
Noureen: « les stages, les déplacements en compéti-
tions et l’ambiance entre athlètes. »
David: « au club et dans le groupe, il a une super am-
biance et des athlètes avec lesquels je peux m’entraî-
ner. »
Julian: « j’adore participer aux Interclubs, la compéti-
tion par équipe par excellence, qui nous pousse à nous
surpasser. A Annecy ce que j’adore reste néanmoins le
groupe demi-fond qui se soude de plus en plus, avec un
entraîneur motivé qui va amener chacun et chacune vers
une progression constante. »
Julien: « l’ambiance du groupe et les compétitions. »
Mick: « il y a un très bon groupe de jeune, nous
sommes plusieurs à avoir le même niveau donc c’est
vraiment intéressant pour s’entraîner dans de bonnes
conditions et avec le sourire ! »
Sasha: « ce que j’apprécie au travers de l’athlé et du
club, c’est la bonne ambiance à l’entraînement et de
vivre des expériences qui peuvent ensuite être utiles au
cours de ta vie. »
Les jeunes d’Annecy
Entrainer
des jeunes athlètes en 2012
J’ai commencé à m’intéresser à l’entrainement très
tôt, j’avais 18 ans. Pendant ma carrière de jeune
athlète, j’ai toujours été très curieux et je voulais
comprendre l’entraînement.
J’ai eu envie d’entraîner car j’ai été fasciné par un
de mes premiers coaches, j’avais 14 ans et j’étais en
Sport Etude Foot. Notre entraineur, je le considérais
comme un second père, je l’aurai suivi n’importe
où. Il m’a inculqué l’envie de travailler, de progres-
ser et le rêve du haut niveau.
Depuis 4 ans, j’entraîne à mon tour. J’ai commencé
par 2 athlètes mais très vite j’ai cherché à faire par-
tie d’un grand groupe car je considère le sport
comme une aventure collective et je suis persuadé
que la force collective permet de grandir beaucoup
plus vite.
Entrainer en 2012, c’est complexe car nous sommes
dans la sphère de la communication permanente.
Nos jeunes n’ont plus l’habitude de la relation di-
recte, « face to face », ils préfèrent communiquer
via Facebook, sms, mail…
Dans cette aire nouvelle, il faut donc savoir s’adap-
ter en permanence à leurs codes, leurs modes de
communication mais aussi leur apprendre à faire
confiance.
Aujourd’hui, j’arrive sur Annecy avec mon expé-
rience d’athlète mais aussi mon expérience du très
haut niveau. Depuis 10 ans, je côtoie des athlètes de
l’Equipe de France (Yohan Durand, Yohan Kowal,
Benjamin Malaty) et j’ai la chance de pouvoir parta-
ger leur quotidien.
J’ai aussi passé 8 années aux côtés de Sophie Duarte
avec qui j’ai pu apprendre l’ascension du haut ni-
veau.
Je vais essayer de répondre au mieux aux demandes
des athlètes, ceux qui veulent faire du sport
« performance » mais aussi ceux qui viennent juste
pour partager un moment de plaisir sans vraiment
d’enjeux sportif.
Je tiens à maintenir cette cohabitation entre les indi-
vidus et apprendre à tous les valeurs de la vie en
collectivité. Les valeurs de partage, de cohésion et
de sacrifice pour l’autre.
C’est pour ça que dès cet hiver, les projets collectifs
à travers les équipes de cross vont prendre une
place essentielle sans pour autant dévaloriser le pro-
jet individuel de chacun.
Sébastien GAMEL
Age : 31 ans
Record perso : 800 : 1’48’’1 / 1500 m : 3’42’’5
Les jeunes d’Annecy avec Sébastien Gamel
Les années d’apprentissage sont, pour
moi, le moment clef de la carrière de
l’athlète.
Si on réussit la période de formation en donnant les
bonnes bases et l’envie à l’enfant/athlète alors on à plus
de chances de le voir continuer et s’épanouir dans ce
sport qui est souvent ingrat.
Beaucoup d’entrainement, dans des conditions pas tou-
jours faciles, pour peu de compétitions.
Certains pensent qu’il faut mettre les meilleurs entraî-
neurs dans les écoles d’athlétisme (j’en suis) et que si
le travail est bien fait en amont alors les choses se dé-
rouleront plus facilement après.
Personnellement, je prends un immense plaisir à faire
découvrir les différents gestes athlétiques aux jeunes.
Je les vois comme de la matière brute, pleine d’énergie
et d’envie, qu’il faut polir patiemment sans l’abimer ni
la dégouter.
Je pense également qu’il leur faut une formation mul-
tiple pour pouvoir réussir au mieux plus tard.
C’est comme ça que je forme les élèves de la section
athlétisme de mon collège et c’est ceux là qui restent le
plus fidèles au club.
J’ai toujours eu la vocation de m’occuper des autres et
dans mon premier club à Pontcharra on était tous
athlètes et entraineurs.
J’ai eu beaucoup plus de satisfactions comme entrai-
neurs que comme athlète et le coté gestion de l’humain
et du groupe me passionne.
Les émotions, les grands moments de joie, les désillu-
sions, les déceptions, les rires, les pleurs, tous ces senti-
ments font parties de la vie de l’athlète et de l’entrai-
neur.
Mais ce qui reste au final c’est le plaisir qu’on à eu à
travailler avec ces jeunes, à les voir grandir et évoluer
positivement et on s’imagine qu’on leur a apporté un
petit plus dans la vie…
Philippe GUERIN, Entraineur à l'AHSA pour les
jeunes et les épreuves combinées
Les jeunes d’Annecy avec Philippe Guerin
Dis moi ce que tu veux faire comme
activité à la rentrée ? Et oui aujourd’hui, du moins dans la grande majorité, ce ne
sont plus les parents qui confient leur enfant au club sportif ou
culturel, mais bien les enfants qui choisissent d’y aller. Nos
chères petites têtes blondes se décrivent par une hyperactivité
débordante de curiosité, de besoin de jouer, et sont maîtres dans
l’art du zapping.
Comment ne pas être attendri ou avoir l’œil admiratif en voyant
son bambin pianoter sur son petit ordinateur ou faire glisser
d’un mouvement du doigt les photos de votre téléphone por-
table.
Force est de constater qu’ils évoluent au rythme effréné de
notre société moderne.
Enfin de canaliser cette énergie galopante, les parents n’ont que
l’embarras du choix parmi toutes les activités que proposent
les différentes structures sportives et culturelles de notre région,
et il n’est pas rare de voir des enfants qui ont deux, trois activi-
tés différentes dans la semaine.
Dans une activité sportive comme l’athlétisme, le triangle
(courir, sauter, lancer) permet largement de capter l’intérêt des
jeunes tout en assurant une pratique de qualité mettant l’accent
sur la motricité.
Les écoles d’athlétisme sont généralement ouvertes aux enfants
dès l’âge de 7 ans jusqu’à 10 ans (étape cruciale pour le déve-
loppement de la coordination, de la souplesse, de la vivacité, du
temps de réaction..), dans cette période le système nerveux est
malléable.
La durée des séances ne doit pas dépasser 1h30 et il est à mon
sens judicieux de multiplier les ateliers sur une durée ne dépas-
sant pas les 20 minutes, l’effet ZAPPING et ludique étant une
priorité pour les enfants. La récupération doit être aussi pris en
compte plus encore que chez l’adulte.
L’esprit de groupe doit être aussi pris en compte et les compéti-
tions doivent être organisées de même manière et dans une
même durée comme cela se pratique aujourd’hui sur le départe-
ment savoyard qui organise des épreuves sous forme de penta-
thlon (vitesse 30m plat, 30m haies, poids, hauteur, penta bond)
pour les catégories poussins et cela en moins de deux heures.
L’idéal étant de conclure ces journées par un goûter et une re-
mise de médailles à chaque participant.
Le ressenti des enfants est souvent le même « trop cool ! ». Les
parents et organisateurs acquiesceront d’un sourire et seront
tout aussi satisfaits du moment passé.
Pour conclure, l’activité physique doit faire partie de l’éduca-
tion d’un enfant et cela le plus tôt possible, elle rythmera toute
sa vie en influençant de manière positive son bien-être, sa san-
té, et lui ouvrira tous les espaces de liberté.
Pierre De-Baerdemacker
Génération ZAPPING
Le site
Le site
Programme du dimanche 27 mai 2012
8h45 : Appel des concurrents: Junior Femme et Cadet Homme
+ briefing
9h00 : Départ
9h30: Arrivée
9h15 : Appel des concurrents: Senior Femme/Vétérante
Femme et junior Homme + briefing
9h30 : Départ
10h15: Arrivée
9h45 : Appel des concurrents: Senior Homme/Vétéran
Homme + briefing
10h00 : Départ
11h: Arrivée
12h00 : Ouverture du Buffet
14h00 : Remise des prix
14h00 : Début des navettes de retour centre ville de Gap
Cadets hommes et Juniors femmes
5km pour 370m D+ et 70m D-
Séniors femmes, vétéranes et Juniors hommes
10km pour 700 m D+ et 400m D-
Séniors hommes, vétérans
12km pour 1000 m D+ et 700m D-
Le site
Trail Référence
La course à pied montre la voie
Nouvelle émission, TRAIL REFERENCE intéressera tous les amateurs de course à pied engagée. Pour le seul ma-gazine dédié à cette discipline dans le paysage audiovisuel français, Montagne TV s’est attaché les conseils de spécialistes qui apportent ici toute leur expertise des sports outdoor et plus particulière-ment du trail. On y trouve des conseils d’entraînement, de nutrition, d’équipement, les résultats sportifs, les parcours à dé-couvrir… Karine Lima, animatrice et sportive émérite, présentera ce nouveau magazine. Avec son invité, Karine évoquera l’actualité du trail et ses sports outdoor et dispensera des conseils avisés de nutrition, récupération, entraîne-ment…pour une bonne pratique du sport.
Durée : 26 minutes Diffusion : Vendredi à 20h30
Pour voir la bande annonce, cliquez ici Présence de Montagne TV : sur le canal 79 de CanalSat dans le bouquet initial, et sur l’ensemble des box des opérateurs de téléphonie (Orange, Bouygues, SFR, Free…)
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Une chaussure "détonante", de la dynamite pour la route, je vais faire un test
complet dans le mag de Mars
La fiche du site BROOKS
Sport 2000 Pays Rochois
La Précision, comme la Rider, symbolise la réussite en France de Mizuno. C’est avec ces deux modèles que les nippons ont pénétré le marché français à la fin des années 90. Ils ont su les
faire évoluer pour suivre les tendances.
LES POINTS FORTS 10 ans de test en Précision, cela permet d’avoir du recul. Et de se rendre compte du chemin parcouru pour un mo-
dèle hybride, qui n’a jamais su choisir entre la compétition et l’entraînement, et qui, du coup, peut s’adapter au deux. Ce que l’on retient, c’est avant tout cette souplesse de la semelle, qui permet de dérouler en toute facilité, sans for-cer sur le pied. Ce qui est évident aujourd’hui, dès les premières foulées, sans rodage, l’était moins avec les pre-
mières moutures. Elle a accru aussi ses qualités de tonicité, la Précision attaque plus fort, son rendement est meilleur, au détriment
toutefois, de son amorti. Le confort pourrait y perdre, mais sa plus grande souplesse limite les dégâts. Tout est question de dosage, et, en l’occurrence, chez Mizuno, on est passé maître dans la maîtrise de ses différents para-
mètres.
LES UTILISATIONS Comme elle a tendance à se radicaliser, la Précision n’est pas à mettre à tous les pieds, la Précision privilégie
quand même la vitesse et le chrono. Aussi, ce qui lui reste de confort, fera le bonheur des athlètes (- de 75 kg) qui veulent se préparer en nature sur des séries courtes ou longues ; ils auront les sensations avec toutefois, un minimum de protection, celle qui permet de
voyager loin. Elle sera efficace aussi sur la piste pour les lourdes séances de 1000 m, dans la perspective d’une préparation sur
semi ou marathon. Pour la compétition, du 10 km au marathon, elle pourra se révéler utile pour passer sous les 36’ ou les 2h 45’.
Ensuite, pour battre des records, il faudra chausser plus léger. Et plus inconfortable. Toujours une question de do-sage !
Sondage
Nike
Sondage sur les marques
de chaussures que vous
utilisez.
J’ai voulu faire ce petit
sondage, en effet on an-
nonce sur différents sites
que d’après les tests effec-
tués à l’arrivées des
courses c’est Asics qui
tient le haut du
"classement". Effective-
ment d’après les résultats
c’est ce que l’on retrouve,
c’est agréable de voir que
les coureurs ne portent pas
obligatoirement les chaus-
sures des "champions".
En effet c’est bien souvent
Adidas qui domine l’avant
des pelotons sur les
grandes courses.
A noter la belle percée de
Brooks qui arrive a se fau-
filer de bien belle manière
à la hauteur de Salomon
(Trail) et Adidas.
Chaussures
Dans le même esprit on
parle beaucoup de
"minimalisme" en ce mo-
ment, eh bien visiblement
la chaussure ultra lègère
ne remporte pas les suf-
frages.
On voit assez nettement
que le coureur privilégie
l’amorti avec une chaus-
sure qui avoisine les
250gr et même un peu
plus, c’est rassurant nous
n’avons pas assez de re-
cul pour savoir l’étendue
des blessures avec des
chassures ultra légères,
c’est le sujet du prochain
Mag.
Nike
Bonjour Daniel, Tu as choisi un nouveau tracé pour
le 10 km de Cluses ? Pourquoi ?
Notre course est une course homologuée officielle-
ment. On est donc dans l’obligation de faire remesurer
le parcours tous les 5 ans. On devait le faire cette an-
née. On a donc profité de l’occasion pour changer de
parcours. Nous avons donc décidé de délocaliser la
course pour mettre en valeur notre nouveau stade et ses
installations. Pour nous, la logistique est plus facile à
organiser et on a tout sous la main : parking, vestiaires,
douches, des tribunes pour les spectateurs…et puis ça
nous permet de faire découvrir aux coureurs un autre
quartier de Cluses.
Peux-tu nous décrire le nouveau parcours ?
Le départ aura lieu au cœur du quartier de Messy que
les coureurs vont traverser pour rejoindre la piste cy-
clable qui longe l’Arve. La première partie est assez
roulante avant d’aborder la seule montée du parcours
pour traverser l’Arve par le Vieux Pont de Cluses et un
passage proche du centre-ville. A la montée succède
une petite descente pour une portion entièrement sur la
piste cyclable longeant l’Arve. Les coureurs pourront
alors profiter d’une ligne droite de presque 2 kms au
milieu d’espaces verts bien connu des joggers et des
promeneurs clusiens (sur les rives de la rivière, on peut
parfois apercevoir des castors si on est chanceux). En-
suite on sort de la piste cyclable pour rejoindre le stade
par le pont de la Sardagne. On effectue un tour de piste
et on repart pour une deuxième boucle identique. L’ar-
rivée est jugée sur le stade devant la tribune. C’est
donc un parcours très roulant, sans difficultés, avec
quelques relances rompant la monotonie. Il est moitié
sur route, moitié sur piste cyclable.
Quels seront ses avantages par rapport à l’ancien ?
D’abord pour les habitués de notre course un change-
ment complet de parcours. Pour les coureurs, le par-
cours sera assez similaire à l’ancien. Le gros point po-
sitif est le passage et l’arrivée sur la piste. Cela permet
aux spectateurs de bien voir les coureurs et de pouvoir
les encourager. Les courses enfants se dérouleront en-
tièrement sur la piste et permettra aux parents de suivre
la course de leur champion en herbe. On a gardé le pas-
sage sur la piste cyclable qui longe l’Arve pour le côté
nature du tracé et on traverse un quartier plus résiden-
tiel où il y a moins de circulation. Ce n’est pas vrai-
ment un parcours citadin tracé sur de grandes artères
comme à Annemasse ou Annecy mais il se rapproche
plus de celui de Saint-Pierre-en-Faucigny. Il est relati-
vement roulant même si on a été obligé par la seule
côte de Cluses (très courte). On espère qu’il plaira aux
coureurs.
...
10km de Cluses par Rachel Bontaz et Daniel Vanel
Peux-tu nous expliquer comment se passe l’homolo-
gation d’un nouveau parcours?
Homologuer un parcours est un grand moment de plai-
sir. Il faut d’abord préparer le parcours de façon à sa-
voir exactement où on veut passer (trottoirs, virages…).
Le mesurage est effectué par un officiel de la FFA en
vélo avec un compteur spécial : normalement, il en faut
2, mais comme ils ne sont pas assez nombreux, il ré-
pète toutes les étapes 2 fois. Il faut disposer d’une ligne
droite de 500m qui peut ne pas être sur le parcours mais
pas trop loin. Il commence par mesurer les 500m avec
un étalon spécial. Ensuite, il étalonne son vélo sur ces
500m, 2 fois. Il note son résultat et la température. Il
recommence l’opération après le mesurage. S’il trouve
une différence trop importante, il recommence, et il ne
doit pas y avoir une trop grande amplitude thermique.
Après avoir étalonné son vélo, il commence le mesu-
rage en prenant des points de repère régulièrement sur
le parcours). Il fait le parcours dans sa totalité en pre-
nant des photos des points stratégiques (croisements,
virages, si on doit couper une route…). Il faut savoir
qu’il fait le parcours à vélo, à Cluses, il n’y a aucun
problème de sécurité mais dans les grandes villes, il
faut faire escorter l’officiel par la police ou la gendar-
merie ! Quand il a fait tout le parcours, il vérifie la dis-
tance. Forcément le résultat n’est jamais juste du pre-
mier coup. Il réajuste la distance grâce aux repères
qu’il a pris ou en bougeant l’arrivée ou le départ. Et
bien sûr, il recommence encore une fois. Si la seconde
fois, il trouve un résultat différent (il a quand même
une petite marge d’erreur). Il recommence jusqu’à ce
qu’il soit juste. Il repère alors le départ et l’arrivée avec
des clous de géomètre. Ensuite, il mesure le 1er kilo-
mètre, le 5ème et le 9ème pour une course de 10 kms qu’il
repère avec des clous de géomètre. Après il retourne
s’étalonner sur la ligne droite de 500m. Si le résultat ou
la température de l’air varie trop, on recommence au
début.
A partir de ses notes, l’officiel établit un dossier de me-
surage avec les photos et les particularités du parcours
et valide ou non le parcours. Le jour de la course, les
organisateurs doivent respecter à la lettre le parcours.
Un commissaire de course est désigné par la ligue pour
vérifier le déroulement de la course.
Tu as l’idée de la création d’une épreuve supplé-
mentaire, une course en relais : pourquoi ?
Cette année, on va proposer une course en relais par 2
en parallèle de la course principale. Chaque relayeur
effectuera une boucle du parcours. Le but est d’attirer
des coureurs qui hésitent à se lancer sur 10 kilomètres.
Ça peut concerner des coureurs débutants, mais aussi
des cadets ou des juniors qui voudraient se frotter aux
seniors, et pourquoi pas des pistards qui voudraient se
tester en vue d’un 5000m sur piste, ou tout simplement
des couples de coureurs qui voudraient faire une course
en duo. Cette épreuve permettra de toucher un plus
large éventail de coureurs et de dynamiser la course.
Cela se fait déjà dans les trails, dans certains marathons
alors pourquoi pas sur une course de 10 kms.
Pour conclure que dirais tu aux coureurs pour les
encourager à venir participer à votre épreuve ?
On va essayer de bien accueillir tous les participants
quelque soit leur niveau et leur âge puisque nous pro-
posons également des épreuves pour les plus petits à
partir de 4 ans. Le parcours emprunte des voies bien
connues de tous les joggers clusiens. Le parcours très
roulant pourra satisfaire les plus rapides à la recherche
d’un chrono, et le côté convivial avec les relais, la
course par équipe et les enfants permettra à tout le
monde de courir avec plaisir. Les 151 licenciés de notre
club vont se mettre en quatre pour faire plaisir à tout le
monde.
Merci à vous (Nico)
Le site
10km de Cluses par Rachel Bontaz et Daniel Vanel
L’Office de Tourisme des Aillons-Margériaz
vous invite à participer pour sa 3eme année
consécutive, au Trail sur neige « La Fée
Blanche – Activasport », qui aura lieu sur le
domaine Nordique de Margériaz le 25 février
prochain.
Tout comme les années précédentes, le départ sera don-
né en semi-nocturne, à 18h sur le front de neige de
Margériaz. Au cœur du magnifique Bois de Chavanu,
c’est sur la piste de ski nordique « Les fées » que les
coureurs s’élanceront pour un parcours de 10.7 kilo-
mètres et 220 mètres de dénivelé !
Qui succèdera à Gilles Segris,
vainqueur en 2010 ?
L’an passé, les conditions météorologiques étant diffi-
ciles, le record de 2010 n’a pas été détrôné (39 minutes
et 33 secondes chez les hommes par Gilles Segris et 50
minutes et 33 secondes chez les femmes avec Anne-
Lise Chamiot Poncet).
En 2011 c’est donc Sébastien Fayolle qui s’est imposé
en 43 minutes et 19 secondes. Chez les femmes, c’est
Anne Lise Chamiot Poncet qui a remporté la course
pour la seconde année consécutive, en 55 minutes et 57
secondes.
Au total, 281 coureurs se sont classés lors de la précé-
dente édition. Par ailleurs, Le Trail « La Fée Blanche –
Activasport » est intégré au « Challenge des Trails »,
fédéré par le Parc Naturel Régional du Massif des
Bauges. A l’issu des différentes courses, des points sont
comptabilisés pour le classement général, qui regroupe
les épreuves suivantes : Le Trail blanc du Semnoz, Le
Trail du Nivolet-Revard, Le Grand Raid 73, Le Trail de
Faverges Odlo et le Trail d’Albertville.
Les coureurs devront être équipés d’une lampe frontale
pour prendre le départ de la course. Le retrait des dos-
sards s’effectuera à partir de 15h00, jusqu’à 17h30.
Les bulletins d’inscription sont disponibles en ligne sur
www.lesaillons.com, rubrique événements. La partici-
pation est de 12 € par personne, à envoyer avant le 22
février.
L’inscription donne droit à un cadeau à base de pro-
duits locaux, une soupe de légumes ainsi qu’un vin
chaud.
Chaque participant devra fournir une photocopie ou
une présentation de la licence FFA, ou encore, un certi-
ficat médical de moins d’un an pour les non licenciés.
Inscription possible également sur place, le jour même,
de 15h à 17h sur le site de Margériaz au prix de 14 €.
Trail sur neige la Fée Blanche - Activasport
Site qui se veut rassembleur au delà des Teams et de la guerre des étiquettes. Ici, nous allons parler entraînement,
c'est à dire de préparation physique, de préparation mentale, de nutrition, d'étirements, de technique, de tactique,
de matériel ... et aussi de bonheur. Les trailers sont unis par une même passion de découvrir et se découvrir, du
débutant au chevronné.
Je vous ferai partager mes articles, mes recherches, mes procédés, ma philosophie d'entraînement et je serai à
votre écoute.
Mais tout d'abord, je vais me présenter :
Coureur depuis l'âge de 9 ans avec des records départementaux et régionaux sur 1000 et 3000m. Tous les titres en
cross et piste de champion départemental à national (celui-ci par équipes!). Premier coureur du Team Asics de
trail en 2005, puis seulement entraîneur jusqu'au titre mondial d'Erik Clavery en 2011, le fruit d'un travail acharné
et d'une collaboration sans faille. J'ai ou j'ai eu le privilège d'entraîner, conseiller ou suivre des athlètes comme
Manu Gault, Xavier Thévenard, Franck Bussière, Patrick Bohard, Vincent Faillard, Thomas Saint Girons ... qui
malgré leur talent savent rester simples et généreux. J'entraîne également des anonymes avec la même honnêteté
et passion.
Je possède un Master 1 de Préparation Physique, Mentale et Réathlétisation, et je mène actuellement 2 protocoles
de recherches sur la quantification des charges d'entraînement et le concept de monotonie.
Enfin, j'écris depuis 2005 dans le 1er Mag de trail : Trail Endurance-Mag.
Vous êtes tous bienvenus sur cet espace pour lire, échanger, collaborer ou être coachés.
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Combien de fois, au cours d’un footing ou d’une séance d’entrainement, avez-vous été interpellé par un passant ou un randonneur vous demandant si vous préparez une compétition ou si vous courrez pour le plaisir ?
Mieux encore, ne vous est-il jamais arrivé d’obtenir comme ré-ponse à la question :
- « vous préparez une course ?
- non, non, je cours pour le plaisir ! »
Y aurait-il vraiment une opposition, en termes de plaisir, entre s’entrainer en vue d’une compétition et courir pour profiter du grand air, ou d’un beau paysage, ou encore pour se détendre à la sortie du bureau… ?
Il est difficile d’imaginer qu’un athlète compétiteur passe des heures sur un stade sans y éprouver du plaisir. Au contraire, souvent plus on court et plus on a envie et même besoin de courir. Et c’est justement parce qu’on y éprouve du plaisir. Le rôle des endorphines à ce niveau a été prouvé par Docteur Henning Boecker de l’Université de Bonn et les résultats de cette étude ont été publiés dans la très sérieuse publication Cerebral Cortex.
La différence entre les coureurs compétiteurs et les autres se situe plutôt au niveau de la motivation. Les uns recherchant une motivation dite « intrinsèque » c'est-à-dire liée directement à la pratique de l’activité alors que les autres, les compétiteurs, seraient plus influencés par une motivation « extrinsèque » c'est-à-dire liée à des éléments indirectement liés à la pratique, comme par exemple l’envie d’obtenir une récompense. Mais pour tous ces coureurs, si la pratique de la course à pied n’entraine pas ou plus un sentiment de plaisir, il y a fort à parier que l’entrainement cessera rapidement. L’objectif de cet article est donc de donner quelques pistes pour vous permettre de va-
rier les conditions de course et ainsi éviter de sombrer dans la monotonie et la lassitude qui sont souvent à l’origine de l’aban-don de la pratique. La nouveauté et la surprise sont des facteurs de maintien de la motivation. A vous de les susciter et de faire preuve d’un peu d’imagination ! Tout d’abord un premier moyen de lutter contre la monotonie est de varier le type de séance. Alterner par exemple une séance de course à allure régulière, une séance de fractionné (alternance de périodes de courses à allures variées) et des séances de course à allure progressivement accélérée. En fonction de vos objectifs et de votre niveau, ces allures et les durées des différentes périodes seront variables. Ainsi pour une séance d’une durée totale de 45 minutes de course : il existe une infinité de façon de répartir votre effort et ainsi de varier les sensations : 1/ 45 minutes à allure régulière
2/ 15 minutes à allure lente puis 20 minutes de fractionné de type 30 secondes de course à allure soutenue alternées avec 30 secondes de course lente puis 10 minutes de footing
3/ une course progressivement accélérée toutes les 10 minutes environ
4/ une course où les changements d’allure se font en fonction de ses propres sensations, sans se soucier du chronomètre
5/ une course où les changements d’allure se font en fonction du relief (accélérer dans les cotes, ralentir en descente) ou en fonction des changements de direction (accélérer sur une ligne droite, ralentir au changement de direction, puis ré-accélérer au changement de direction suivant) Un autre levier pour varier les
séances est d’alterner entre des séances en groupe et des séances en solitaire. Si vous avez l’habitude de courir en groupe, essayer de faire un footing seul et laisser libre cours à votre réflexion. Votre cer-veau s’évadera, et vous vous surprendrez à rêver ou au contraire à réfléchir à des sujets plus ou moins importants. En prime, vous constaterez que vous aurez les idées claires et vous poursuivrez fa-cilement cette réflexion après votre séance.
Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée
En variant vos parcours d’entrainement, vous aurez aussi un autre aperçu des lieux que vous traverser et vos sensations en course évo-lueront. Essayer par exemple tout simplement de changer le sens de votre boucle, le début devient la fin, vos repères ne sont plus les mêmes et ce sont toutes vos sensations qui changent. De plus, en inversant le sens de votre course, vous vous sentirez mieux à un en-droit où d’habitude vous éprouviez peut être plus de difficulté et vous apprécierez mieux cette portion du parcours. Or, comme notre cer-veau anticipe ces sensations de bien être et au contraire de souf-france en fonction à nos expériences passées, en modifiant le sens du parcours, vous éviterez ces mauvaises sensations. Et quand vous referez votre parcours dans son sens habituel, l’impression de diffi-culté ou de lassitude que vous ressentiez à un endroit précis du par-cours aura disparu ou sera déplacée. Essayer de trouver différents parcours dans un cadre différent : un parcours en forêt, un parcours en bord de rivière, un parcours en ville, en privilégiant les parcs pour limiter l’inhalation des gaz d’échappement et en recherchant un maximum de chemin ou pe-louse à la place du goudron qui est beaucoup plus traumatisant pour vos tendons et articulations.
Faites l’effort d’être attentif à l’environnement qui vous entoure. Pour cela, laissez votre lecteur MP3 à la maison et écouter les bruits de la nature qui vous entoure. Ecoutez le chant des oiseaux, le bruit du vent dans les branches, le clapotis de l’eau ou le silence de la na-ture… Imprégnez vous de cette musique naturelle, laissez libre court à votre imagination, détente garantie ! Si vous avez l’habitude de courir en musique ou en ville, dans un environnement sonore bruyant, il vous faudra peut être quelques sorties pour retrouver ces sensations et entendre ces sonorité que vous avez oublié ou aux-quelles vous ne prêtez pas attention.
Pour changer l’ambiance de votre entrainement, changez l’heure de vos séances. Que ce soit en ville ou en campagne, selon le moment de la journée, l’atmosphère n’est pas la même. Le matin vous sentez la nature qui s’éveille, la brume encore présente, les oiseaux sont en-core endormis, seuls quelques uns vous saluent au passage. La ville aussi s’agite doucement. Les lieux remplis d’une foule frénétique en pleine journée semblent vous être réservés. Vous êtes libres : libre de vos mouvements, libre de votre rythme de course, libre de lever les yeux pour regarder les façades des immeubles qui vous entou-rent au lieu de garder le regard fixé sur les autres usagers, de ma-nière à ne pas entrer en collision avec eux. Vous croiserez le com-
merçant qui prépare sa boutique avant l’arrivée des premiers clients, vous sentirez l’odeur du pain chaud devant la boulangerie et appré-cierez encore plus le plaisir de courir en voyant un homme d’affaire sortir de chez lui, mallette sous le bras, et monter dans sa voiture alors que vous bénéficiez encore d’un peu de répit !. En prime, après un footing matinal, vous serez en forme pour toute la journée, doté d’une énergie saine et durable. Une journée de bureau ou de tension se supporte beaucoup mieux quand on a mis son corps en mouve-ment dès le matin.
A l’inverse le soir, appréciez le coucher de soleil, les lumières oran-gées, le retour au calme. N’hésitez pas à vous arrêter pour vous éti-rer dans un endroit qui vous plaît particulièrement, en bord de rivière par exemple, et laissez vous imprégner par ce calme, respirez à plein poumon, laissez échapper les tensions accumulées dans la journée. Courir dans la pénombre exige une plus grande attention visuelle, soyez vigilent à le pose de vos appuis et préférez des courses à al-lure modérée afin de ne pas vous blessez.
Courir doit rester un jeu. Une petite montée, allez, j’accélère jusqu’en haut ! Je défie le cycliste qui passe à coté de moi. Je fais un petit sprint dans le sable, évite les vagues. Je défie mon compagnon d’en-trainement : « le premier arrivé au croisement suivant à gagné », etc… Appréciez la sensation de vitesse lors d’une course en faux plat descendant, sentir ses jambes nous dépasser, allonger la foulée, se laisser entrainer par la vitesse. En courant sur un sentier en forêt, je m’amuse du défilement des arbres dans mon champ visuel, plus le sentier est étroit et technique, mieux c’est. Il en est de même en des-cente. En prime ces petits jeux sont de bons moyens pour améliorer ses appuis et avoir des appuis actifs.
Alors chaussez les baskets, variez les lieux et les ambiances, ouvrez vous à votre environnement, osez vous évadez au sens propre comme au figuré, et ainsi le plaisir de courir demeurera … Ces petits trucs permettent au coureur entrainé et performant comme au débu-tant qui ne recherche pas la compétition de conserver le plaisir de courir, tout en se donnant les moyens de progresser. Car ne l’ou-blions pas, le plaisir vient aussi du fait de se sentir compétent, mais c’est une autre histoire…
Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée
France de cross, Hèlène avec le dossard 377
Hélène MAMAN, professeur d’EPS et sportive passionnée
Les France 2012
05/02: Championnats Régionnaux de cross à Aix les Bains (73)
19/02: Championnats Inter-Régionnaux de Cross La Tour de Salvagny (69)
04/03: Championnats de France de Cross-country - La Roche sur Yon (P-L)
01/04: Championnats de France des 10 km - Roanne (R-A)
14/04: Championnats Nationaux des 100 km - Belvès (AQU)
27/05: Championnats de France de Courses en Montagne - Gap (PRO)
03/06: Championnats Nationaux d'Ekiden - Ballan-Mire (CEN)
06/10: Championnats Nationaux des 24 Heures - Vierzon (CEN)
07/10: Championnats de France de Semi Marathon - Nancy (LOR)
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Minimas 10 km
Catégories Hommes Femmes
Juniors 37' 46'
Espoirs 35' 44'
Séniors 34' 43'
Vétérans 1 37' 48'
Vétérans 2 40' 51'
Vétérans 3 46' 55'
Vétérans 4 51' 55'
Voici le tableau des "minimas" pour se qualifier
dans les différents championnats de France Minimas semi marathon
Catégories Hommes Femmes
Juniors 1h21 1h55
*Espoirs 1h17 1h50
Seniors 1h15 1h45
Vétérans 1 1h21 1h50
Vétérans 2 1h30 1h55
Vétérans 3 1h40 2h00
Vétérans 4 1h55 --
Minimas marathon
Catégories Hommes Femmes
Espoirs / Séniors 2h45 3h30
Vétérans 1 3h05 3h45
Vétérans 2 3h20 3h52
Vétérans 3 3h45 4h00
Vétérans 4 4h30 ---