confÉrence publique centre afrika,montrÉal 03 mai 2014
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CONFÉRENCE PUBLIQUE CENTRE AFRIKA,MONTRÉAL 03 MAI 2014. L’enseignement des langues africaines dans un contexte de mondialisation : Est-ce encore possible? Présenté par Dr Gaston Nanfah [email protected] Sociolinguiste. I-Introduction. I-1 Contexte d‘étude - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
CONFÉRENCE PUBLIQUECENTRE AFRIKA,MONTRÉAL
03 MAI 2014
L’enseignement des langues africaines dans un contexte de mondialisation: Est-ce encore possible?
Présenté par Dr Gaston Nanfah [email protected]
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I-IntroductionI-1 Contexte d‘étude
A - Délaissement progressif des langues africaines etc. B - Situation des langues africaines critiques selon l‘UNESCO, 222 langues éteintes ou mortes en Afri.
C- Langues et mondialisation
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II-Objectifs- Conscientisation de la nécessité
d’enseigner les langues africaines- Contribution à la préservation du
patrimoine culturel mondial- Montrer l’apport des langues africaines
dans le constructivisme culturel mondial- Présenter les langues africaines comme
vecteur du développement du continent dans un contexte de mondialisation.
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III-Clarification des concepts
Globalisation/Mondialisation/Internationalisation A - Plan économique (éthymo.)
1—la globalisation traite des nouvelles formes d’organisation des entreprises et des institutions dans un contexte de marché étendu à toute la planète. 2— la mondialisation évoque une nouvelle organisation géopolitique et économique de l’espace mondial ; 3— l’internationalisation est relative à la croissance des échanges matériels et immatériels entre pays ;
(Crozet et al., 1997)
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Clarification des concepts (Suite)
B- Sur un autre plan (culturel?)- La globalisation précède la mondialisation et
façonne des stratégies comportementales qui permettront de favoriser la «glocalisation» c’est –à-dire être capable de «penser globalement et d’agir localement»
- La mondialisation est considérée comme une stratégie de dissolution des identités nationales et l'abolition des frontières au profit d’une «culture dite universelle»
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IV- Aperçu général de la classification des langues africaines
IV-1 Les grandes familles linguistiques africaines :Le phylum Niger Kordofanien (DIEU&
RENAUD 1983)3.2 Le phylum afro asiatique3.3 Le phylum Nilo saharien3.4 Le phylum Khoisan
V- Aperçu général de la situation sociolinguistique des pays africains
Active Pas active 1 lang. Nat. 1 lang. dom
Plu. lang. dom
Sans lang dom.
Algérie Botswana Kenya Angola Co. Bras. Camer.Egypte Burundi Mali Benin Gui. Con Côte Ivoi.Ethiopie Lesotho Mauritanie Burk. Faso Nigéria Gui. Bis.Lybie Rwanda Sénégal Gabon Siera leo LibériaMaroc Malawi Sah. Occid. Gambie Zimbab. Mozam.Somalie Swaziland Ghana RDCSoudan Ouganda Guin.
Equa.R. S. Afr.
Tanzanie RCA Namibie ZambieTunisie Niger
TchadTogo
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États endoglossiques États exoglossiques
VI- situation géo-et démolinguistique des pays africains
Voir les 3 tableaux annexes.
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VII-Comment rendre les langues africaines performantesA - Reconnaissance officielle du plurilinguisme des pays africains
Langues nationales comme reflet de nos valeurs cult.
Assigner des fonctions spécifiques à nos langues
Consolidation verticale de l‘unité nationale des états
Utilisation de nos langues dans la communication multimédiale
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VIII-Le Multilinguisme comme voie de sortie de l’impasse «Culturel».
Maîtrise parfaite de 2 à 3 lang. africaines dont la lang. Maternelle
Introduction des langues dans le système éducatif (UNESCO 1953)
Promotion des langues véhiculaires et transcontinentales ( BOT BA NJOCK 1974:136, PASCH 1994:25)
Le «trilinguisme extensif» (TADADJEU 1997:48)L’emploi oral et écrit de chaque langue
dans son aire
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IX-Plaidoyer pour un «trilinguisme extensif de l’espérance»
Promouvoir le développement de toutes les langues nationalesAssigner des fonctions aux langues majoritaires
aussi bien au niveau départemental qu’au niveau provincial.
Intégration de chaque africain dans la communauté linguistique de son département et de sa province comme «étape stratégique pour une meilleure intégration dans la communauté nationale et internationale…Dans ce processus, le temps jouera un rôle de tamis et de stabilisateur.»
Espoir d‘aboutir à une langue nationale commune dans certains pays.
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X- Études de cas: Le temps imparti à chacune des 2 langues est proportionnel de la manière suivante au primaire:
Classes Langue maternelle (LM)
1ère Langue officielle (Lo. 1)
SIL 75% 25%CP 60% 40%CE 1 40% 60%CE2- (CM 2) 10-15% 85-90%
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Au secondaire Introduction de 2 langues Nationales
africaines:
Langue d‘ouverture (6ème et 5ème)
Langue d‘enculturation (4ème et 3ème)
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XI-Étude de cas: Modernisation terminologique des lang. afr. par «abréviations»:Mots ou termes indicatifs en français
Mots dans sa forme initiale en langue africaine (Kiswahili)
Mots issus de l’abréviation en langue africaine
Fémur Fupa la paja [os de la cuisse ]
Fupaja
Souper Chakula cha jioni [repas du soir]
Chajio
SIDA Ukose fu wa kinga mwilini [manque de protection du corps]
Ukimwi
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XI-Étude de cas (suite): Modernisation terminologique des lang. afr. par Idéophone et onomatopée
Mots ou termes indicatifs en français
Idéophones et onomatopées en langues africaines
Hélicoptère Kajugujugu [Kinyarwanda]
Tubtub [Yémba] Moto
Gitutu [Gunu]Pikipiki [Luganda Kiswahili]
Voiture Mthuthuthu [Chichewa] Moulin à maïs Tomtom [Fe’fe’] Caterpillar (chenille) Katakata [Yoruba] Pulvérisateur à moteur
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CONCLUSION GÉNÉRALE Politique exoglossique constitue un danger
pour la consolidation de l’unité nationale des pays africains dans le
Complémentarité entre les langues européennes et africaines dans le contexte de mondialisation.
Mondialisation comme marché «du donner et du recevoir» (donnant-donnant)!
Le «Trilinguisme extensif» de l’espérance comme voie de salut pour les africains dans le contexte de mondialisation.
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Conclusion générale (suite) Capacité des langues africaines à exprimer leur
vision du monde moderne à travers les procédés de création terminologique adaptés
Langues africaines comme partenaires au marché „culturel universel“ à l’ére de la globalisation
Création et modernisation terminologique comme priorité dans la politique linguistique des pays africains.
Constitution d’une équipe pluridisciplinaire dans la création terminologique (linguistes,sociologues, anthropologues, politiciens, historiens, informaticiens, etc.) pour moderniser les lang. afr.
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Sources des langues citéesLangues citées
Référence (s) ou informateur (s) Langues citées
Référence (s) ou informateur (s)
Akóóse WIESEMANN, U. 1999 Fulfulde WIESEMANN, U. 1999Allemand RADEGUNDIS Stolze 2001
MALBLANC, A. 1966Connaissances personnelles
Haussa WIESEMANN, U. 1999
Anglais VINAY J. P. et DARBELNET J. 1977Connaissances personnelles
Kinyarwanda
BAMGBOSE, Ayo 1986
Bafut WIESEMANN, U. 1999 Kiswahili BAMGBOSE, Ayo 1986Connaissances personnelles
Chichewa WIESEMANN, U. 1999 Kom WIESEMANN, U. 1999 CHIATOH AGHA-AH (ANACLAC)
Duala WIESEMANN, U. 1999 Yémba Connaissances personnelles Comité d’étude de la langue Yémba (CELY)
Ewondo NDONGO SEMENGUE 2001ONAH Romuald (FOSCAM)
Yoruba BAMGBOSE, Ayo 1986
Fe’fe’ WIESEMANN, U. 1999YAMENI Françoise 1984 KOUEMOU BéatriceSADEMBOUO Etienne
MundaniLungandaLingala
WIESEMANN, U. 1999BAMGBOSE, Ayo 1986BAMGBOSE, Ayo 198618
Références bibliographiques: Générales
BAMGBOSE, A. 2000. Language and Exclusion: The Consequence of Language Policies in Africa. Lit Hambourg. Pp. 151.
Bot Ba Njock, M.1974. «Langues africaines et l'unité nationale». dans: Collège Liberman (éd.) Les langues africaines facteurs de développement. Douala-Cameroun, 126-140.BRENZINGER, M. et al. 1991. «Mort des langues en Afrique» Diogène. 153, 23-50.CONNELL, B. 1998. «Moribund Languages of the Nigeria-Cameroon Borderland.» dans: Brenzinger, M. (Hg.) Endangered Languages in Africa, Cologne: Rüdiger Köppe Verlag, 207-225.
HEINE, B. 1979. Sprache, Gesellschaft und Kommunikation in Afrika. Weltforum Verlag. München, London TADADJEU, M. 1984 «Pour une politique d'intégration linguistique.»
dans: L'identité culturelle Camerounaise, MINFOC (Hg.) Yaoundé. –––––.1987. «Le facteur linguistique du projet social camerounais.»
dans: Journal of West African Languages XVII, 1. 23-34. –––––. 1997. «Babélisme et convivialité au Cameroun.» dans:
Cameroun, pluralisme culturel et convivialité. Edition nouvelles du Sud, France. 42-50.
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Références bibliographiques: Spécifiques
Nanfah, Gaston : 2009. « La modernisation de la Terminologie des langues minoritaires à l’ère de la mondialisation: Enjeux et Défis » dans Kenneth Harrow et Mpoche K. (eds.) : Language, Literature and Education in multicultural Societies. Cambridge Scholars Press, Uk Pp 172-193.
Nanfah, Gaston: 2007. «La dialectométrie lexico phonologique de la langue Yémba» dans African Journal of Applied Linguistics (AJAL). CEDILA-ANACLAC, N0 5.
Nanfah, Gaston : 2006. «Lexico-phonoligical dialectometry of Yémba speech varieties» dans The Journal of West African Languages (JWAL). Volume XXXIII- No. 1. Dallas, USA.
Nanfah, Gaston: 2005. «Exoglossic Language Policy and National Unity in Africa: The Cameroonian Model» dans Paul MBANGWANA, Kizitus MPOCHE et Tennu MBUH. Language, Literature and Identity. Cuvillier Verlag, Goettigen, Pp. 129-142.
Nanfah, Gaston: 2004. «Sprachvielfalt und die Problematik der nationalen Einheit in Afrika am Beispiel Kameruns» dans Raimund Kastenholz et Anne Storch (eds.) Sprache und Wissen in Afrika. Rüdiger Koeppe Verlag. Cologne. Pp 229-244.
Nanfah, Gaston: 2004. «Étude critique des méthodes et procédés comparatifs appliqués aux langues minoritaires». Acte du colloque organisé à l’Université de Dschang, du 14 au 16 juin 2003.
Nanfah, Gaston : 2003. Analyse contrastive des parlers Yémba du département de la Ménoua de l’Ouest- Cameroun. Ruediger Koeppe Verlag. Cologne. 272 p.
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