comprendre le passé pour construire l’avenir

12
Dossier de presse Comprendre le passé pour Construire l’avenir Avant-première du film documentaire réalisé par Rokhaya Diallo LES MARCHES DE LA LIBERTé Dimanche 24 novembre 2013 //17h00 > 20h00 AGPR présente, en partenariat avec De l’autre côté du périph, Rok’n Prod et la Ville de Cergy : Suivez l’événement sur Twitter : @marches2013 @AGPR95 #MarchonsEnsemble

Upload: others

Post on 22-Jun-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Dossier de presse

Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Avant-première du film documentaire réalisé par Rokhaya Diallo

Les marches De La Liberté

Dimanche 24 novembre 2013 //17h00 > 20h00

aGPr présente, en partenariat avec De l’autre côté du périph, rok’n Prod et la Ville de cergy :

Suivez l’événement sur Twitter : @marches2013

@aGPr95

#marchonsensemble

Page 2: Comprendre le passé pour Construire l’avenir
Page 3: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

sommaire

comprendre le passé pour construire l’avenir

L’association aGPr

6

> Le programme

Les marches de la liberté

informations pratiques et contacts

4

5

12

10

En présence de Rokhaya Diallo, Toumi Djaïda, Mata Gabin, Nadia Hatroubi-Safsaf, Laurence Lascary, Thione Niang et Raphäl Yem.

Page 4: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Dimanche 24 novembre 2013 • 17h00 > 20h00 Visages du monde, cergy

4 /

Trente ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme et cinquante ans après le « rêve » de Martin Luther King, l’association AGPR organise un après-midi d’animations, de reflexions et de débats pour honorer la mémoire de tous ces hommes et femmes qui se sont engagés pour les droits civiques et qui inspirent encore aujourd’hui l’engage-ment citoyen des jeunes générations.

Com

pren

dre

le p

assé

Pour construire l’avenir

« La marche pour l’égalité est l’expression d’une soif de justice. c’est un mes-sage de paix que nous délivrons à notre pays, une déclaration d’amour que

nous lui faisons. » toumi Djaidja, 1983.

toumi Djaidja, symbole et initiateur de la marche pour l’éga-lité et contre le racisme, pionnier dans le combat non-violent en France pour les droits civiques, assistera à cet événement. En 1983, alors que la violence est à son point culminant entre les émeutes et les crimes racistes, Toumi Djaidja découvre la force de persuasion de l’action non-violente, suivant les mo-dèles de Gandhi et de Martin Luther King et décide de lancer une marche porteuse d’un message universel : l’égalité et la justice pour tous. Ils étaient moins d’une trentaine au départ de Marseille le 15 octobre, ils sont 100 000 à se retrouver à l’arri-vée de la marche à Paris, le 3 décembre 1983.

Page 5: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Les marches de la liberté / 5

18h00

19h00

20h00

> Prises de parole> échanges avec le public • Modérateur : Raphäl Yem

> Soul Train // Cocktail

> Les marches De La Liberté Introduction par la réalisatrice, Rokhaya Diallo et Give 1 project

Raphäl Yem est journaliste citoyen, producteur et passeur culturel, actuellement animateur et rédacteur en chef des chaînes musicales MTV en France. Plongé depuis le journal du collège dans l’univers médiatique, Raphäl trouve sa place à l’antenne, sur les ondes ou dans la rédaction de nombreux médias. Dans son palmarès, rien de moins que D8, Canal+, France Inter, Le Mouv’, Libération, Rol-lingstones et bien d’autres! Raphäl a animé plusieurs évènements citoyens in-contournables tels que la cérémonie des Y’a Bon Awards, Génération Court ou la Journée des Jeunes Producteurs Indépendants, des masterclass dans les écoles de journalisme et dans les établissements scolaires classés ZEP.

17h00 > Ouverture des portes // exposition // Slam • Association La Ruche > Caravane de la mémoire • ACLEFEU

> Rencontre avec Nadia Hathroubi-Safsaf> Projection du microtrottoir sur la mémoire des deux marches, suivi d’un micro-débat • AGPR

Le programme

Mata Gabin est une comédienne et chanteuse qui a fait ses débuts dans le film de Raoul Peck Lumumba en 2000 puis dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de François Dupeyron en 2003 qu’elle retrouve en 2008 dans le film Aide-toi, le ciel t’aidera. En 2009, elle tourne dans toute la France avec son one woman show Mata la mytho. De la scène du théâtre à celle de la musique il n’y a qu’un pas, que Mata Gabin franchit en 2011 en créant avec Franck Pétrel le groupe « Les cravates à pois » avec lequel elle interprète ses propres textes.

Rég

is G

RM

AN

/ M

TV

Cergyssoise, Nadia Hathroubi-Safsaf, 36 ans, est journaliste depuis une dizaine d’an-nées. Elle est aujourd’hui rédactrice en chef du magazine Le Courrier de l’Atlas (en kiosque), qui traite de l’actualité du Maghreb en Europe. Engagée, elle a également participé à la création de nombreuses associations. Elle vient de publier 1983-2013, la longue marche pour l’égalité, aux éditions Les points sur les i.

Ledr

oit-

Per

rin

17h30 > Spectacle de danse en 4 volets • Association Phénomène Hip Hop > «Lettre de la geôle de Birmingham », écrite par Martin Luther King le 16 avril 1963 • texte interprété par Mata Gabin

Sillonnant les villes de France jusqu’en décembre, la Caravane de la mémoire d’ACLEFEU (Association du Collectif Liberté égalité Fraternité Ensemble et Unis) marque un arrêt à Cergy. à travers une exposition photos, un espace librairie, la pro-jection d’une vidéo et des discussions avec les habitants, sont mises en lumière de manière ludique et accessible l’histoire des mobilisations citoyennes et l’évolution de la prise de parole des habitants dans les quartiers ces trente dernières années.

Page 6: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Influencée par l’action non-violente de Martin Luther King, la marche pour l’égalité et contre le racisme, rebapti-

sée « Marche des Beurs » par les médias, s’est déroulée de Marseille à Paris en 1983. Trente ans après et cinquante ans après le « rêve » de Martin Luther King, que reste-t-il de ces deux mouvements pour l’avancée des droits civiques ? Le film Les marches de la liberté questionne la connaissance et l’héritage de ces deux marches à travers les témoignages de jeunes américains et de leurs rencontres avec certains de nos compatriotes. Le film est révélateur du regard que portent les jeunes générations françaises et améri-caines sur ces victoires passées, l’occasion de comparer les avancées permises par les marches et le chemin qu’il reste à parcourir.

Les caméras de la réalisatrice, Rokaya Diallo ont ainsi suivi pendant plusieurs semaines dix américains s’en allant à la découverte de l’hexagone, de l’Elysée à la périphérie de Paris, afin de se faire leur propre idée de la France de 2013. La France serait le pays des Droits de l’Homme. Mais pour ces jeunes américains, notre pays est-il à la hauteur de sa réputation ? Au fil de leurs visites et de leurs rencontres, se des-sinent les contours de l’identité fran-çaise avec ses qualités, ses défauts et par-

fois ses contradictions. Les Marches de la Liberté montre une France loin des clichés, telle qu’elle n’est jamais présentée à ceux qui la visitent.

Comment ces jeunes leaders américains vont-ils percevoir la «vieille» France. Le film montre également l’évolution de leur regard sur leur propre pays, au fil de leurs observations car malgré l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, le « rêve » de Martin Luther King ne semble toujours pas accompli.

Pendant leur séjour en France, ces dix américains ont fait de multiples rencontres : le Président de la République et Valérie Trierweiler, la Garde des Sceaux Christiane Taubira, la vice-présidente du Sénat Bariza Khiari, l’écrivain Jake Lamar et la civilisa-tionniste française Maboula Soumahoro.

Leur route est aussi passée de l’autre côté du périphérique. à Clichy-Sous-Bois (93), où ils ont été reçus par les membres du collectif ACLEFEU. à Cergy aussi où ils ont été accueilli et conduits plusieurs jours par les membres d’AGPR. Conférences, débats, visite à l’Hôtel de Ville, rencontres avec des lycéens, festival Art May Citoyenne...ce programme intense leur a permis de découvrir Cergy sous le prisme de l’action d’AGPR.

UN FILM DOCUMENTAIRE DE ROKHAYA DIALLO // 52’DIFFUSION SUR FRANCE ô LE 3 DéCEMBRE 2013

sur la route de l’engagement citoyen

6 /

Les

mar

ches

de

la li

bert

é

Touc

oule

ur p

hoto

Giv

e 1

Pro

ject

Page 7: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Les marches de la liberté / 7

à l’origine du film-documentaire Les marches de la liberté, existe une rencontre entre la réalisa-

trice Rokhaya Diallo et Thione Niang, fondateur et président de l’association Give 1 Project, une ONG qui se mobilise pour former de futurs leaders et les ouvrir au monde.

Nos dix visiteurs américains emmenés dans leur expédition française par Thione Niang ont au moins deux points communs : tous sont issus de la diver-sité américaine et sont des membres actifs de Give 1 Project.

Chacun d’eux s’intéresse à une problématique par-ticulière, en relation avec leur domaine d’expertise. Pour mieux comprendre le regard qu’ils portent sur la France, voici le profil de quatre d’entre eux, sur lesquels la caméra s’est focalisée. •

Né au Sénégal, franco-phone et francophile, Thione Niang est un brillant trentenaire américain au parcours extraordinaire. Arrivé aux USA avec seule-ment vingt dollars en poche, il participe au-jourd’hui à la vie poli-tique du pays aux côtés de Barack Obama, ce qui lui vaut d’être clas-

sé par Complex Magazine parmi les « dix activistes qui changent le monde ».

Son parcours, illustrant parfaitement le fameux « American Dream », n’aurait pu voir le jour sans les luttes pour les droits civiques menées par les Afro- américains cinquante ans auparavant. Président de la Commission des Affaires Internationales des Young Democrats of America, il a également ensei-gné le français dans des écoles de langue interna-tionales. Cette success story aurait-elle pu avoir lieu en France?

DANS L’OBjECTIF DE LA CAMéRA, DIx AMéRICAINS MEMBRES DE L’ONG GIvE 1 PROjECT

> Janaye ingram

Habitant à Washington, Janaye incarne cette nouvelle généra-tion déterminée à défendre l’héri-tage du combat de Martin Luther King. Responsable du bureau de Washington de l’ONG National Action Network, elle travaille avec Al Sharpton, un des défenseurs des droits des Afro Américains les plus médiatiques. Elle a orga-nisé la marche anniversaire pour le cinquantenaire de la Marche sur Washington.

> Rahiel tesfamariam

Cette journaliste, activiste et pasteure est aussi fondatrice du magazine Urban Cusp, qui pro-meut les cultures urbaines et est chroniqueuse pour le Washignton Post. Née en Erythrée, son regard est tourné vers l’international et l’ouverture que les jeunes peu-vent avoir avec le reste du monde. Véritable enfant de la mondia-lisation, Rahiel essaie de com-prendre le lien entre la France et les autres pays.

> tina fletcher

Originaire du Sud des états-Unis, d’où ont émergé les mouvements des droits civiques, Tina est diplô-mée de l’Université d’Arkansas. Elle a travaillé au Bureau de Mi-chelle Obama et a également enseigné dans un lycée du quar-tier très pauvre d’Anacostia à Washington. Elle a par ailleurs fondé une ONG pour promou-voir le leadership chez les jeunes femmes.

Page 8: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

rokhaya Diallo est éditorialiste et essayiste. En 2007, elle co-fonde l’association Les Indivi-

sibles, dont l’objectif est de déconstruire, notam-ment grâce à l’humour, les préjugés ethno-raciaux.

Depuis 2011, elle anime et co-écrit le magazine do-cumentaire « Egaux mais pas trop » sur LCP-AN/ La Chaine Parlementaire. Chroniqueuse sur Canal +, i>télé et sur RTL, Rokhaya Diallo a par ailleurs animé l’émission culturelle « Fresh Cultures » sur Le Mouv’.

Sélectionnée par le Département d’Etat Américain en 2010, elle participe à « l’international Visitor Lea-dership Program » et visite les Etats-Unis autour du thème de la diversité ethnique. En 2012, Rokhaya Diallo a été récompensée par l’organisation non gouvernementale COJEP International qui lui a at-tribué le prix de La Lutte contre le Racisme et les Discriminations.

Avec Les marches de la Liberté, Rokhaya Diallo réa-lise son premier film documentaire. •

Une journaliste engagée...

... Qui porte la plume dans la plaie

Son cheval de bataille, vous l’avez compris, est la lutte contre le racisme et les discriminations.Depuis 2010, Rokhaya Diallo a écrit et participé à la rédac-tion de plusieurs ouvrages sur le sujet :

• Comment parler du racisme aux enfants, éditions Le Baron Perché, mai 2013 • à Nous la France, Michel Laffon, avril 2012• La France Une et Multiculturelle, sous la direction d’Edgar Morin et Patrick Singaïny, Fayard, mars 2012• Un troussage de domestique, sous la di-rection de Christine Delphy, Syllepse, sep-tembre 2011• Racisme : mode d’emploi, Larousse, mars 2011

LE PREMIER FILM DOCUMENTAIRE DE ROKHAYA DIALLO

8 /

Les marches De La Liberté DIFFUSION SUR FRANCE ô

LE 3 DéCEMBRE 2013 DANS LE CADRE D’UNE SOIRéE SPéCIALE

DéDIéE AUx DEUx MARCHES

Page 9: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Laurence Lasca-ry, productrice déléguée du film, a créé en 2008 la société De l’Autre Côté du Périph’ (DACP) pour dé-passionner les débats sur les quartiers popu-laires et décom-plexer leurs ha-bitants, montrer qu’il est possible d’y réussir. En 2011 elle lance la Journée des Jeunes Produc-

teurs Indépendants, dédiée aux nouveaux acteurs de l’industrie audiovisuelle.

Lauréate du Prix Envie d’Agir 2009 – Entreprenariat social (parmi 2000 projets candidats) et du Grand prix

Talents des Cités Espoir Banlieue 2008, Laurence Lascary est également présidente de la Fédération des Jeunes Producteurs Indépendants, membre de la commission du Prix Qualité du CNC et de la com-mission de l’aide à l’écriture du CNC en 2012. Elle siège aujourd’hui à la commission Images de la Di-versité (CNC-Acse) qui soutient des oeuvres cinéma-tographiques, audiovisuelles et multimédia contri-buant à une meilleure représentation de la diversité culturelle en France et à la promotion de l’égalité des chances.

Sa société de production, DACP produit des courts et longs métrages, des documentaires, des séries et des magazines TV, avec pour ambition d’accueillir une nouvelle génération d’auteurs qui, à travers leurs films, représentent la société française dans sa diversité et ses différences. Une diversité bana-lisée, toujours présente dans les œuvres produites sans en être le sujet principal. Talent, originalité et engagement sont les valeurs centrales de DACP et se retrouvent dans les œuvres originales que la société produit. •

Pour financer la dernière partie du pro-jet du documentaire Les marches de la liberté, Rokhaya Diallo et DACP ont fait appel au « crowd funding » ou finance-ment collectif, qui se développe sur In-ternet. Le défi était de taille : 15 000 eu-ros devaient être récoltés en moins d’un mois.

Cette opération a été un véritable suc-cès puisque 266 personnes ont donné, dans les délais impartis, plus de 18 000 euros. La réalisatrice ainsi pu achever le tournage en filmant à Washington la cérémonie de commémoration des 50 ans de la marche du 24 août 1963.

un financement participatif

LAURENCE LASCARY MONTRE LA FRANCE « DE L’AUTRE CôTé DU PéRIPH’ »

Les marches de la liberté / 9

Page 10: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

10 /

Agi

r Po

ur R

éuss

ir

Née en mai 2007 et présidée par Mous-sa Camara, l’association AGPR est au-

jourd’hui un des acteurs du lien social les plus actifs dans la ville de Cergy. à l’origine de l’association, des jeunes du quartier de la Croix Petit souhaitant contribuer active-ment au vivre ensemble à l’échelle de leur quartier mais aussi de la commune.

Le nom de leur association est leur mot d’ordre : agir pour réussir, se prendre en main pour décider de son avenir. Le col-lectif a également toute sa place dans les missions de l’association, qui cherche à renforcer les liens entre les habitants en développant l’entre-aide et la solidarité.

Insertion professionnelle, temps libre, lien social, culture, les domaines d’action d’AGPR sont multiples. Le développe-ment de la citoyenneté est une des prio-rités d’AGPR qui organise des actions sur le long terme mais aussi «coup de poing».

Ainsi en 2008, l’association imagine et or-ganise une « émeute citoyenne » afin d’ac-compagner les jeunes dans leur démarche d’inscription sur les listes électorales. Opération réitérée en 2011 pour les élec-tions présidentielle et législative. AGPR or-ganise chaque année le festival « ART MAY Citoyenne », qui célèbre l’anniversaire de l’association mais surtout permet aux ha-bitants de Cergy et de Cergy-Pontoise de se retrouver pour un moment familial et festif.

Sept ans après sa création, l’association est en pleine croissance et porte toujours plus de projets dans la ville. Pour péréniser et développer les activités d’AGPR son pré-sident, Moussa Camara, signait en octobre aux côtés de Benoît Hamon, ministre dé-légué à l’économie sociale et solidaire, les contrats de travail de Ahmed, animateur et Katy, secrétaire, embauchés comme em-plois d’avenir. •

LA jEUNESSE EN ACTION

Dans « La vie ça commence quand? », troisième volet de la série documentaire « Génération quoi? » diffusée sur France 2, la réalisatrice Laëtitia Moreau a suivi pendant plus d’un an les membres d’AG-PR. Cherchant à dresser le portrait de la Génération Y, le film montre à travers le parcours d’AGPR que l’engagement, la citoyenneté et la solidarité sont au coeur des préoccupations de la jeunesse.

Page 11: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

Depuis deux ans, AGPR développe de solides relations avec l’ONG américaine Give 1 project, qui permet aux jeunes leaders de se rencontrer, de se former et de s’armer pour lutter contre les inégalités sociales. Grâce au partenariat noué avec l’organisation de Thione Niang, Moussa Camara a pu se rendre à Washington pour effectuer un stage d’un mois et demi au cours de l’été 2012.

Depuis, les liens se sont approfondis entre les deux organisations et leurs membres respectifs et le partenariat s’est de fait densifié. Depuis 2012, AGPR accueille de jeunes amériains de Give 1 Project et leur fait découvrir la France à travers leur engagement et leur action citoyenne. Plus qu’un échange, c’est une immersion dans la vie de leur association et de Cergy que les jeunes d’AGPR organisent chaque année pour leurs homologues américains.

En septembre dernier, les membres d’AGPR étaient invités à Washington pour participer à un programme de 10 jours mis en place par Give 1 Project. Sanaa, Nadir, Moussa et Soufian, ont ainsi rencontré et partagé leurs expériences avec les dirigeants d’ONG et de grandes administrations, découvert les plus prestigieuses institutions américaines, telles le Congrès ou la Maison Blanche, mais aussi les quartiers les plus défavorisés de la capitale.

agpr et give 1 proJect : l’union fait la force

Sommet de Give 1 Project, avec les membres d’AGPR Washington D.C • Septembre 2013

Président et cofondateur de l’association AGPR, Moussa Camara a grandi dans le quartier de la Croix Petit à Cergy, qui a été détruit puis reconstruit dans un contexte de rénovation urbaine : « Créée en 2007, lors de forte tension entre la police et les jeunes du quartier, le but d’AGPR est à la fois d’encourager les jeunes en leur donnant une autre image de la société, mais aussi de leur permettre de construires leurs projets personnels et professionnels. Ses actions portent donc sur la réussite, le respect, la solidarité, l’entraide, l’effort, la confiance et la responsabilité des jeunes de Cergy.»

L’engagement de Moussa Camara pour la jeunesse est aujourd’hui re-connu en France et à l’étranger. Du 22 octobre au 2 novembre, le pré-sident d’AGPR participait ainsi aux assises de la jeunesse à Rabat, au Maroc, pour le forum international de la jeunesse des quartiers popu-laires.

Cré

dit p

hoto

: G

ive

1 P

roje

ct

Les marches de la liberté / 11

Page 12: Comprendre le passé pour Construire l’avenir

visages du monde 10, place du nautilus •95800 cergy

Comment venir?

> RER A direction Cergy-Le-Haut, arrêt terminus, Cergy-Le-Haut> En voiture : A15 direction Rouen, sortie 12, direction Puiseux, Pontoise et vauréal ; parkings privés aux abords de l’équipement

Contacts Presse

moussa [email protected] Tel : 06 88 12 25 41 sanaa [email protected] Tel : 06 37 11 23 14