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1 MARDI 9 NOVEMBRE 2021 A 14h COLLECTION CHRISTIAN ET ISABELLE ADRIEN

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MARDI 9 NOVEMBRE 2021A 14h

COLLECTION CHRISTIAN ET ISABELLE ADRIEN

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COLLECTIONCHRISTIAN

ET ISABELLEADRIEN

Couverture de gauche à droiteLot 19 - 45 - 31

Cette pageLot 21

Page 2 Lot 20

Dos de couvertureLot 38

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CHRISTOPHE JORON-DEREMCOMMISSAIRE-PRISEUR

COMMISSAIRES-PRISEURS

Christophe JORON-DEREMGaëtan DUCLOUX Agrément du CVV n° : 2002-40146, rue Sainte-Anne75002 ParisTél. : +33 (0)1 40 20 02 82Fax : +33(0)1 40 20 01 [email protected]

CONTACT ÉTUDE

Isabelle AUFAUVREVincent FORGESTel : + 33(0)1 40 20 02 [email protected]

CORRESPONDANT RÉGION CENTRE

Philippe SMITS-LEFRANC Tél. : +33(0)6 07 32 31 86

EXPOSITIONS PUBLIQUES

Salle 15Vendredi 5 novembre de 11h à 18hSamedi 6 novembre de 11h à 18hLundi 8 novembre de 11h à 18hTél. : +33(0)1 48 00 20 15

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

EXPERTS

Dessins et peintures anciennesRené MILLETTél. : +33 (0)1 44 51 05 [email protected]

CATALOGUE EN LIGNE SUR INTERNET

www.joron-derem.frwww.drouot.com

* Confrontation à la base de données du Art Loss Register

des lots dont l’estimation haute est égale ou

supérieure à 1.500€

Mardi 9 novembre 2021 HÔTEL DROUOT - Salle 15

Vente à 14h:

Collection Christian et Isabelle ADRIEN

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En ce temps là…C’est en juin 1971, et c’est le tableau de deux daimsJe l’ai acquis chez Madame Ostins, antiquaire au 11, quai Voltaire à Paris, comme anonyme. Etait joint un lot de dessins de Princeteau, silhouettes de chevaux et de tours du château Pontus, propriété de l’artiste en Aquitaine. Proche voisin de celui de Malromé, des Toulouse – Lautrec. Princeteau était le professeur du jeune Henri.C’est à l’occasion de la vente de Malromé que ce tableau, oublié dans un grenier, fut découvert par les successeurs, précisément le couple Ostins. Rapatrié à Paris, je l’achetais quelques années plus tard à Madame Ostins, devenue veuve.

Mais vente conclue, nous voici tout prêts à parer de couleurs cette origine si prestigieuse. La boutique à Paris était bien modeste. A la Libération, celles du Quai n’avaient pas le standing de celles d’aujourd’hui. Tout juste n’affichaient – elles plus un fauteuil défoncé pour faire enseigne sur le trottoir.Un lundi, monsieur Ostins part en tournée dans le Sud – Ouest. Il apprend que le château de Malromé est à vendre. Il se précipite et l’achète tout de go. De Madame Ostins : « Je suis devenue ce jeudi – là, marquise de Toulouse - Lautrec. Nous avons fermé boutique pour exploiter le vignoble de la propriété. En dix saisons nous avons perdu tout notre capital et sommes revenus ici à notre brocante ».

Si colorée soit – elle, pourquoi conter toute cette histoire ? C’est qu’elle porte en elle toutes les émotions que vivent les collectionneurs de terrain, ceux sensibles à ne recevoir chez eux, à la place du pauvre, que des œuvres ignorées.

Que trouvent – ils à vivre : l’enchantement des provinces de France. La Garonne à cinquante kilomètres de Bordeaux, ses collines des deux rives, plus douces et riantes qu’en Périgord. Dans un périmètre d’une demi - journée d’un pèlerin de Compostelle, les pierres blondes du château de Malromé, les grappes de son vignoble, et Pontus et Yquem. Plus loin, Saint Michel de Montaigne et la Brède de Montesquieu. La retraite de Mauriac en surplomb de la bourgade de Langon qui abrite en son église, le magnifique Zurbaran, promesse d’Espagne. Provinces inépuisables.

Revenu à Paris, la chasse en basse – brocante sur les quais de Seine, quatre – vingt francs la sanguine de Calvaert.

Les rencontres de vieilles dames dans leur profession qui reprennent avec le sourire la rengaine d’un âge d’or d’avant le leur : comme il était difficile à la fin du XIXème siècle, de trouver encore des dessins de Raphaël…

Ensuite le marchandage obligé de l’acquisition, quand on doit prendre un ton de routine pour sauver ce lot d’un simple grenier… qui soit, le cri d’un quart de seconde de la trouvaille, cette suspension d’inquiétude de Pascal. Tant attendue depuis la précédente découverte, et qui s’envolera jusqu’à la prochaine.

Force est de constater que l’on peut accorder à une simple anecdote, le statut chargé de vie d’une parabole.

Christian ADRIENParis, septembre 2021

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1 - Gaudenzio FERRARI(Valdugia 1475 – Milan 1546)Saint Matthieu et l’angePierre noire, plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc sur papier bleu, cintré, contours piqués34,5 x 18 cm(Restaurations)

7 000 / 8 000 €

Provenance :- Collection du comte Vilain XIV (1778 – 1856) ;Acquis à la galerie Claude van Loock, Bruxelles, en mai 1984.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 1, reproduit, (notice par Nicolas Schwed).

Note :Notre dessin est préparatoire au polyptique commandé en 1529 à Gaudenzio Ferrari pour l’église San Cristofo de Vercelli, par le comte de Lignana.Ce polyptique destiné au maître – autel se composait d’un tableau central, La Madone aux oranges et de quatre panneaux avec chacun la figure d’un évangéliste. Il s’agissait d’une composition typique pour un tableau d’autel piémontais dans les premières années du XVIème siècle. Passé de mode dans la deuxième moitié du XVIème siècle, le tableau fut sans doute relégué au presbytère et les quatre volets des côtés furent démontés. Si La Madone aux oranges a retrouvé sa place dans l’abside, les quatre évangélistes restèrent dans le presbytère.

Notre dessin, très achevé, ne présente pratiquement aucune variante avec le polyptique. Il s’agit de l’étude finale qui a été agrandie pour réaliser la peinture. L’exécution très soignée, le clair - obscur à la gouache blanche, le traitement anguleux des mains sont typiques de l’œuvre de Gaudenzio Ferrari, qui fut l’un des sculpteurs et peintres les plus importants du Piémont à l’époque de la Renaissance. Ses fresques en terre – cuite pour le Sacro Monte de Varallo constituent l’ensemble le plus brillant qu’il fit au début de sa carrière. Son premier polyptique important, peint en 1508, est désormais dispersé entre la galerie Sabauda de Turin et la National Gallery de Londres. A partir de 1529, Ferrari s’installa à Vercelli où il consacra la majeure partie de son œuvre au décor de l’église San Cristoforo. Il travailla ensuite à Milan.

Saint Mathieu et l’angeVercelli, église San Cristoforo

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2 - Giovanni Andrea de FERRARI (Gênes 1598 – 1669)L’Adoration des bergersToile115 x 95 cm

10 000 / 15 000 €

Provenance : - Vente anonyme, Londres, Christie’s, 18 décembre 1987, n°286, reproduit (attribué à Fiasella) ;Chez Gombert, Paris ;- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 27 juin 1991 (Me Ader, Picard, Tajan) n°25, reproduit (Orazio di Ferrari) ;- Acquis en décembre 1991 par l’actuel propriétaire.

Note :Peintre génois, Giovanni Andrea Ferrari use de la technique du clair-obscur dans une partie de son œuvre qui témoigne ainsi de l’influence de Caravage. Sur notre tableau, les visages des bergers et de la Vierge sont frappés de la lumière divine qui semble émaner de l’Enfant et créé ainsi un jeu d’ombres et de lumières. La même lumière surnaturelle vient frapper le corps du Christ porté par deux anges dans le tableau passé en vente anonyme, Amsterdam (Christie’s), 9 novembre 1998, reproduit, n°69.

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3 - Francesco CAVAZZONI (Bologne 1559 – 1616)La Crucifixion Cuivre24 x 16,5 cmDans un cadre en bois mouluré et peint du XVIème siècle.

2 000 / 3 000 €Provenance : - Acquis à Nantes par l’actuel propriétaire.

Note : Élève de Bartolomeo Passarotti puis actif dans l’atelier d’Orazio Samacchini, Francesco Cavazzoni travailla dans de nombreuses églises de Bologne à la réalisation d’images dévotionnelles.

4 - École FLAMANDE du XVIIème siècleLa VisitationCuivre11,5 x 16,5 cm(Manques)

800 / 1 200 €

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5 - Attribué à Giuseppe Maria CRESPI (1665 – 1747)Étude d’homme de dosÉtude de nu de profilDeux toiles pouvant former paire, l’une sur sa toile d’origine44,5 x 35 cm44,5 x 34 cm

6 000 / 8 000 € les deux

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7 - Antoine BOUZONNET STELLA (Lyon 1637 – Paris 1682)Le mariage mystique de sainte CatherineToileSigné en bas à gauche sur une pierre Stella 47 x 67 cm(Accidents)

3 000 / 4 000 €Provenance : - Acquis chez Molle, Lyon, en 1986.

Note :Antoine Bouzonnet Stella, neveu du peintre d’histoire Jacques Stella (1596 - 1657) réalise auprès de son oncle sa formation à Paris. Il la poursuivra ensuite à Rome de 1657 à 1664 auprès de Nicolas Poussin. De retour en France, il obtient le titre de Peintre du roi en 1666 grâce à sa nomination à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture sous le directorat de Charles Le Brun. Cette œuvre s’inscrit dans la production religieuse de l’artiste, très prolifique dans la région lyonnaise.

6 - Henrik III van CLEVE(Anvers 1525 – 1589)Scène de village dans un paysage de mer et de ruines antiquesPlume et encre brune, lavis brun18,5 x 29,5 cmMonogrammé et daté en bas à gauche HVC 85(Mouillures)

4 000 / 5 000 €Note :Un dessin de sujet similaire et signé de façon identique a été vendu aux enchères à Bruxelles, le 17 mars 2015, n° 16 (15 000 €).

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8 - Jacopo da PONTE, dit Jacopo BASSANO(Bassano del Grappa vers 1510 – 1592)Vierge à l’EnfantPierre noire, sanguine, rehauts de blanc sur papier beige34,3 x 23,6 cmPorte une inscription en bas à droite sur le montage B. B. n° : 32 et en bas à gauche 6 Porte une inscription au verso B. B. n° : 94

8 000 / 12 000 € Provenance :- Album Sagredo, numéroté en bas à droite et sur le verso :- Collection du doge Nicolo Sagredo, Venise, vers 1654,Collection de son frère, Stefano Sagredo ;Collection de son neveu Zaccaria Sagredo ;Collection de Cecilia Sagredo, sa femme, jusqu’en 1743- Probablement collection John Udny en 1772 ;- Vente anonyme, Londres, Sotheby’s, 10 décembre 1975, n° 7, reproduit ;- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 20 octobre 1980, (Maître Cornette de Saint Cyr), n° 2, reproduit ;- Acquis à cette vente par l’actuel propriétaire.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 6, reproduit, (notice Ketty Gottardo).

Note :Notre dessin est vraisemblablement préparatoire pour le tableau Saint More et Saint Roch adorant la Vierge à l’Enfant, conservé au Musée Civique de Bassano del Grappa. Il s’agit d’une œuvre tardive dans la carrière de l’artiste, Une plaque, autrefois dans la chapelle du Palazzo Pretorio, premier lieu d’exposition du tableau, mentionnait la date 1576. L’œuvre a été commandée à cette période par le podesta de Venise Moro, en remerciement d’avoir eu la vie sauve durant l’épidémie de peste qui sévissait alors à Venise.

Deux autres dessins de Bassano pour le même tableau et provenant également de l’album Sagredo, appartenaient à la collection Adrien. Roger Rearick pense reconnaître sur l’un d’entre eux, de même que sur le tableau, une collaboration du fils de Jacopo, Leandro, en raison notamment de l’utilisation très rare de la sanguine. A la mort de Jacopo puis de ses héritiers, il semble que la plupart des dessins, voir la totalité, soit devenu la propriété de la famille Sagredo. Lors de la vente de l’album Sagredo au collectionneur John Udny en 1762, il est ainsi fait mention de deux cent un dessins. La marque B B pour Bottega Bassanesca, a été apposée par Zaccaria Sagredo sur les œuvres provenant de l’atelier des Bassano. Le montage est également caractéristique des autres feuilles de l’album.

La Madona col FiglioBassano Veneto - Museo Civico

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10 - Joos DANEELS(Anvers vers 1605 – après 1666)Le sacrifice d’Iphigénie (Métamorphoses livre 12)Lavis rouge et rehauts de blanc15 x 28 cm

2 000 / 3 000 €

11 - Joos DANEELS(Anvers vers 1605 – après 1666)Le sacrifice d’IphigénieLavis rouge et rehauts de blanc12 x 19 cm(Usures)

1 000 / 1 500 €

Note :Joos Daneels est né à Anvers vers 1605 et fut apprenti à la Guilde des peintres d’Anvers entre septembre 1618 et septembre de l’année suivante. Il devint maître à la guilde entre septembre 1627 et septembre 1628. Il se maria en 1628 avec Suzanna Willenhout (1605-1664). Rombouts liste un certain nombre d’élèves des Daneels dans les années 1640 jusqu’à sa mort (P. Rombouts et T. van Lerius, De Liggeren en andere historische archieven der Antwerpsche Sint Lucasgilde onder de zinspreuk: Wt ionsten versaemt (2 Antwerpen, 1864-1876, I, p. 551, 650, 658, II, 124, 297, 351, 352, 366). Il travailla entre autre avec Martin Ryckaert. Il dessina aussi beaucoup pour la tapisserie.

Un dessin signé de lui était chez le marchand Crispian Riley-Smith en Angleterre et deux autres dans deux collections privées parisiennes (l’un vendu chez Christie’s, Paris, 21 mars 2002, n° 194). Tous ces dessins sont de technique identique à notre feuille, traités en camaïeux de rouge sur papier préparé rouge.

9 - Attribué à Jan FYT (1611-1661) Deux daims Papier contrecollé sur toile51 x 73 cm(Restaurations)

3 000 / 4 000 €Provenance : - Collection Marquise de Toulouse Lautrec, Malromé ;- Acquis en 1971 par l’actuel propriétaire.

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13 - Jean Jacques LAGRENEE(Paris 1739 – 1821)Scène de caravane avec la Fuite en EgyptePapier marouflé sur toile23 x 33 cm(Accidents et restaurations)

2 000 / 3 000 €

12 - Jean Jacques LAGRENEE(Paris 1739 – 1821)Le retour d’Abraham au pays de ChanaanPapier marouflé sur toile29 x 41,5 cm(Accidents)

2 000 / 3 000 €Provenance : - Collection Goduchan ; - Acquis chez Luneau, Nantes, par l’actuel propriétaire.

Note : - Le frère de Jean Jacques Lagrenée, Louis Jean François, exposa au salon de 1765 un tableau de même sujet, numéro 27 (voir M. Sandoz, Les Lagrenée Tome I, Louis Lagrenée, 1725 – 1805, n°150, reproduit planche XLIV).

- Une étiquette au revers du cadre Exposé en 1765, esquisse

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14 - David RYCKAERT III (Anvers 1612 – 1661)La tentation de Saint Antoine Panneau de chêne, une planche, non parqueté17,5 x 14,5 cm

3 000 / 4 000 €

Provenance : - Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 18 juin 1986, (Me Renaud), n°12 (attribué à Brouwer).

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15 - Attribué à Francesco SOLIMENA(1657 – 1747)Saint François Xavier baptisant les indiensPapier marouflé sur toile33 x 47 cmSans cadre

5 000 / 7 000 €

Provenance : - Acquis à l’Hôtel Drouot en mars 2001.

Note :La figure du Baptiste peut être rapprochée de celle de Saint Dominique dans la fresque du Triomphe de l’ordre des dominicains réalisée par l’artiste en 1709 pour le plafond de la sacristie San Domenico Maggiore de Naples.

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16 - Jean Baptiste DESPAX(Toulouse 1710 – 1773)Le Christ en croix avec Saint Jean Baptiste et la Vierge Toile85,5 x 68 cm

2 000 / 3 000 €

Provenance : - Acquis en 1998 par l’actuel propriétaire.

Note :A rapprocher du tableau de Despax conservé à l’église paroissiale de Monestiés.Artiste toulousain de renom, Jean-Baptiste Despax est l’un des élèves et collaborateurs d’Antoine Rivalz. Il continue son apprentissage à Paris de 1742 à 1746 auprès de Jean Restout, se liant d’amitié avec Carle Van Loo et Charles Natoire. De retour à Toulouse en 1746, Despax se consacrera essentiellement à la grande peinture religieuse.

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17 - Jean Baptiste DESPAX (Toulouse 1710 – 1773)L’AnnonciationToile 59 x 45, 5 cm

4 000 / 6 000 €

Note :Esquisse pour l’Annonciation peinte dans le cœur de l’église Notre Dame de la Platé de Castres par le peintre toulousain Jean-Baptiste Despax en 1767 (voir Y. Bruand et al., Mémoires de la société archéologique du midi de la France, 1997, p.166, reproduit). Le dessin préparatoire de cette même composition se trouve dans les collections du musée Paul-Dupuy à Toulouse (voir le catalogue de l’exposition Acquisitions 1990-2002 Toulouse, musée Paul-Dupuy, 2002, n°15, reproduit). Le même peintre proposait en 1737 une autre Annonciation pour le cœur de la chapelle des Carmélites de Toulouse. Ces travaux valurent à cet ancien élève d’Antoine Rivalz une grande réputation dans la région toulousaine.

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19 - Philippe SAUVAN(Arles 1697 – Avignon 1792)Jésus en Sauveur du monde et un angePierre noire, sanguine, plume et encre brune, rehauts de blanc21,4 x 16,5 cm

2 000 / 3 000 €

Note :Philippe Sauvan commença son apprentissage auprès de son père, le peintre doreur Honoré Sauvan, avant d’étudier à partir de 1714 dans l’atelier de Pierre Parrocel en Avignon. Il travailla à Rome pendant quelques mois avant de retourner à Avignon, dont il devint le peintre le plus recherché. Pendant tout le reste de sa carrière, il travailla pour presque toutes les familles aristocratiques de la région, notamment pour le Marquis de Calvière au château de Vézenobres, ainsi que pour de nombreuses églises locales.Son style dessiné ressemble à celui des dessinateurs romains des années 1720, tel Passeri. Des dessins similaires de Sauvan faisaient partie de la donation Petit-Hory à Bayonne, et de la collection Horvitz. Le musée Calvet ainsi que la bibliothèque municipale d’Avignon en conservent également (voir le catalogue de l’exposition La Souveraineté, Philippe Sauvan, Avignon, Musée Calvet, 2002).

18 - Sylvain BONNET(Romorantin 1645 – Paris 1705)Le jeune Louis XIV donnant audience aux ambassadeursPlume et encre brune, lavis brun34,5 x 26 cm

2 000 / 3 000 €

Note :Notre étude est préparatoire au dessin Ad Regem oratores, ardor remissus (il donne audience aux ambassadeurs) page 88 du recueil de Sylvain Bonnet, Sol Gallicus. Apollon y symbolise le roi soleil. Ce grand in folio contient 112 dessins au bistre faits à partir de 1680, sur le thème d’une histoire allégorique de Louis XIV à qui le livre est dédicacé. Les légendes ont été calligraphiées en 1720 par Venevault. Le recueil est conservé au Château de Versailles (inv. Vms 96 – Pl58).

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20 - Attribué à Claudio Francesco BEAUMONT (1694 – 1766)Diane protégeant Aréthuse du fleuve Alphée Toile rectangulaire à surface peinte ovale53,5 x 78 cm

8 000 / 12 000 €

Provenance : - Vente anonyme, Versailles, Chevau Légers, 25 juin 1967, (Me Martin), n°67, reproduit (attribué à Natoire) ;- Acquis en 1972 chez Hudier à Rennes.

Note :Peintre turinois de famille montpelliéraine, Claudio Francesco Beaumont est nommé peintre de la cour de Turin en 1731 et participe à la réalisation des fresques mythologiques du palais Royal de la ville. Le sujet de notre tableau est tiré des Métamorphoses d’Ovide (Livre IV, 494) : le Dieu fleuve Alphée, épris de la nymphe Aréthuse la poursuit. Elle implore la déesse Diane qui tente de la dissimuler d’un épais nuage et finit par la métamorphoser en source pour la sauver.

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21 - Laurent de LA HYRE(Paris 1606 – 1656)Allégorie de la ConcordeLavis gris12 x 14,2 cm Porte en bas le n° 11

5 000 / 7 000 €

Provenance :- Collection privée, Anvers ;- Acquis par échange en 1979.

Expositions : - Laurent de La Hyre, 1606 – 1646, l’homme et l’œuvre, Grenoble, Rennes, Bordeaux, 1989, n° 304, reproduit;- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 37b, reproduit, (notice de Pierre Rosenberg).

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22 - Laurent de LA HYRE(Paris 1606 – 1656)Allégorie de la Foi PubliquePierre noire et lavis gris12 x 14,2 cm Porte en bas le n° 9

5 000 / 7 000 €

Provenance :- Collection privée, Anvers ;- Acquis par échange en 1979.

Expositions :- Laurent de La Hyre 1606 – 1646, l’homme et l’œuvre, Grenoble, Rennes, Bordeaux, 1989, n° 302, reproduit ;- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 37b, reproduit, (notice de Pierre Rosenberg).

Note :Les deux dessins de Laurent de La Hyre présentés dans cette vente, appartiennent à tout un groupe d’œuvres se référant à l’Iconologia de Cesare Ripa, exécutées dans les années 1650. Les Musées de Besançon et de Varsovie en possèdent des exemples (voir le catalogue de l’exposition Laurent de La Hyre 1606 – 1646, l’homme et l’œuvre, n°s 296 et 300). La collection Adrien possédait un troisième dessin de cette série, Allégorie de l’Etude, (voir le catalogue de l’exposition Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, n° 37a)

La Hyre a-t-il exécuté des dessins préparatoires pour un décor sur le thème des vertus ? L’hypothèse semble plausible. Il avait déjà réalisé un ensemble similaire pour Tallement des Réaux, sur le thème des Arts libéraux. L’Allégorie de la Foi Publique peut ainsi être mise directement en lien avec une toile, exposée à la Walpole Gallery de Londres en 1996 (voir op. cit. supra).

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23 - Attribué à Pacecco DE ROSA (1607 – 1654)Figure de femme Toile61 x 50 cm(Usures et restaurations)

2 000 / 3 000 €

Note :À rapprocher du visage de Rachel dans La rencontre de Rachel et Jacob conservé au musée national de San Martino de Naples (voir V. Pacelli, Pacecco de Rosa, Pozzoli, 1998, reproduit fig. 36). 

24 - Michel II CORNEILLE (Paris 1642 – 1708)Saint François en prièreToile 114 x 97 cm

3 000 / 4 000 €

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25 - Denys CALVAERT(Anvers vers 1540 – Bologne 1619)L’Immaculée ConceptionSanguine et rehauts de blanc, silhouettée à un centimètre du motif, sur papier lavé de brun27,8 x 15 cmPorte en bas au centre une inscription à la plume et encre brune Dionisio et le cachet d’une collection non identifiée (Lugt n° 2882)

5 000 / 7 000 €

Provenance :- Acquis dans le commerce d’art à Paris en 1968.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 25, reproduit.

Note :Notre dessin est une étude préparatoire pour la figure centrale du retable peint pour la sacristie de l’église Santa Lucia de Bologne. Ce retable est aujourd’hui exposé dans l’église Sant Antonio Abate. Il s’agit là d’une des premières œuvres peintes par l’artiste sous la direction de l’un de ses maîtres, Lorenzo Sabatini. Le thème de l’Immaculée Conception qui trouve son origine dans l’Apocalypse de Saint Jean, est particulièrement prisé dans l’iconographie de la Contre – Réforme, après le Concile de Trente. La composition de Calvaert, flamand définitivement installé en Italie vers 1561, ne diffère des Immaculées Conceptions d’artistes italiens que par la présence de l’Enfant Jésus, inspirée sans doute par les gravures de Dürer. L’inscription Dionisio est le nom italianisé de l’artiste. Un autre dessin préparatoire pour le même retable, présentant des variantes, appartient à une collection privée. Nous pouvons rattacher notre dessin à un groupe d’œuvres datant du début des années 1570. On retrouve ainsi le même traitement sur un dessin conservé au Louvre, Le couronnement de la Vierge (inv. 52347). Par la suite, le trait de Calvaert se fera plus souple et affiné, entouré par un sfumato inspiré du Baroche.Rapidement à la tête d’un important atelier, recevant de nombreuses commandes destinées à l’Eglise ou bien à la dévotion privée, fort d’une expérience sur les plus grands chantiers à Florence et Rome, Calvaert est le seul Flamand à s’être parfaitement imposé dans les milieux artistiques de Bologne.

L’immacolata concezioneBologna, Chiesa di S. Antonio Abate

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26 - Isaac MOILLON(Paris 1614 – 1673)Allégorie Toile125 x 98 cm

30 000 / 40 000 €

Provenance : - Acquis à Bordeaux en 1972 par l’actuel propriétaire.

Exposition : - Isaac Moillon, un peintre du roi à Aubusson, Aubusson, 2005, n°5, reproduit (notice par Sylvain Laveissière).

Bibliographie : - S. Beguin, « Pour Isaac Moillon », Mélanges en l’honneur de Pierre Rosenberg, Paris 2001, p.76, reproduit figure 4.

Note :Fils du peintre Nicolas Moillon et frère de Louise Moillon, Isaac Moillon fréquente très tôt les milieux artistiques parisiens. Cette œuvre, située par Sylvain Laveissière dans les années 1640, correspond au moment où l’artiste s’imprègne de la peinture de Simon Vouet dont il fréquente les élèves tels que Le Sueur et Poerson. Dans cette grande toile, Isaac Moillon propose une ingénieuse composition allégorique dans laquelle les drapés citent la peinture de Vouet. Au centre une figure féminine couronnée de branches de laurier tient dans sa main un papier NON SIT / MORTALE / QUOD OPTAS (que ne soit pas mortel ce que tu choisis) ; elle est entourée du Temps et d’une figure féminine. Les références à Vouet par la beauté du coloris et à Gentileschi pour l’équilibre de la composition inscrivent ce tableau dans la grande peinture parisienne des années 1640 – 1650.

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27 - Girolamo PESCI(Rome 1679 – 1759)Vierge de l’AnnonciationToile66 x 49 cm Sans cadre(Restaurations)

1 200 / 1 500 €

Note :Élève de Carlo Maratta puis de Francesco Trevisani, Girolamo Pesci est connu pour ses peintures religieuses. L’attention portée aux mains de la Vierge du présent tableau est typique du peintre comme cela est également visible sur la Marie Madeleine passée en vente anonyme, Vienne (Dorotheum), 7 avril 2006, n°64, reproduit.

28 - École ANVERSOISE du début du XVIIe sièclePortrait d’homme Papier marouflé sur panneau, agrandi sur les quatre côtés39 x 30 cm

800 / 1 200 €

Provenance : - Acquis à Nantes en 1973.

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29 - Pier Francesco GUALA(Casale Monferrato 1698 – Milan 1757)Saint en béatitude Toile 80 x 63,5 cm(Accidents et restaurations)

4 000 / 6 000 €

Note :Peintre piémontais, Guala se forme dans l’atelier de son père où il acquiert rapidement une liberté stylistique et chromatique. Ce type de portrait marqué par de forts contrastes lumineux est typique de la production de l’artiste. Sa liberté de ton et sa facilité picturale font penser aux figures de fantaisie de Fragonard.

Une autre version de notre tableau était en 1976 conservée dans une collection de Vigevano, Italie (voir S. et S. Martinotti, Pietro Francesco Guala, Turin, 1976, tome II, n°66, reproduit).

30 - Sebastiano CONCA (Gaète 1680 – Naples 1764)Vierge à l’enfant avec Saint Jean BaptisteCuivre25 x 16 cm(Usures et manques)

4 000 / 6 000 €

Note :Un tableau similaire figurait dans la vente anonyme, Londres, Christie’s, 9 décembre 2005, n°212, reproduit.

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31 - Jean Baptiste OUDRY(Paris 1686 – Beauvais 1755) Le loup et l’agneau ToileSigné en bas à gauche JB. Oudry49,5 x 61 cm

40 000 / 60 000 €

Madame Karen CHASTAGNOL a confirmé l’authenticité de cette œuvre sur la base de l’original.

Note :- Un dessin au crayon noir de Oudry pour la Tête de loup (18 x 25 cm) est conservé au musée d’Orléans (voir Dessins Français du musée d’Orléans, Paris, Musée du Louvre, 1975 – 1976, n°81, reproduit). - Un dessin pour la composition au crayon noir et blanc est conservé au musée de pontoise (voir catalogue OUDRY, 1982 P. 219 fig. 120b)- Le dessin de pontoise préparatoire a notre tableau présente sur la gauche l’Aile de l’Horloge du Château de Bellevue, montrant que la composition doit être en rapport avec les quatre dessus de porte d’Oudry représentant les Fables de la Fontaine exposés au Salon de 1750. Ces quatre tableaux avaient été peints pour la salle à manger du Château de Bellevue appartenant à Madame de Pompadour. Ces tableaux ne durent pas plaire à Madame de Pompadour et ont aujourd’hui disparus. Notre tableau, et le dessin de Pontoise, sont probablement la seule trace de cette commande prestigieuse.

Oudry est l’illustrateur le plus célèbre des Fables de La Fontaine. Il dessine entre 1729 et 1734 tout un cycle de dessins pour l’édition parisienne en quatre volumes in – folio des Fables de la Fontaine, qui ont servi de base à des estampes publiées entre 1755 et 1760, et plusieurs séries indépendantes de peintures. On connait de lui également plusieurs tableaux ayant pour sujet des fables de La Fontaine ; Le lion et le moucheron (1732, Stockholm, National Museum), Le renard et la cigogne, et Le singe et le chat.

- Notre tableau illustre la Fable X, Le Loup et l’Agneau, dans laquelle un agneau étanche sa soif dans une rivière, et est confronté à un loup en colère qui l’accuse d’invasion. Le jeune et intelligent agneau réfute point par point les accusations du loup, jusqu’à ce que le loup le traîne dans les bois et le mange. « La force a raison », observe La Fontaine. « Le verdict revient aux plus forts. » Le sujet a souvent été traité par Oudry en dessins et peintures. Citons le tableau peint en 1747 pour l’appartement du Dauphin à Versailles. Un tableau très semblable au nôtre se trouve au musée du Puy, un autre au musée la Cour d’Or à Metz – signée et datée 1751 -, et un autre vendu chez Christie’s, New – York, le 31 janvier 2013, n°217. D’autres versions sont documentées ou passées dans les ventes du XVIIIe siècle.

Tête de loup (18 x 25 cm), Musée d’Orléans Le loup et l’agneau, Musée de Pontoise

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33 - François LE MOYNE(Paris 1688 – 1737)Tête d’homme barbuPierre noire et rehauts de blanc sur papier beige10,5 x 10 cm

1 000 / 1 500 €Bibliographie :- J-L. Bordeaux, François Le Moyne ansd his generation : 1688 - 1737, Neuilly sur Seine, 1985, n° D16, reproduit fig. 143)

Note :Jean-Luc Bordeaux date notre dessin vers 1717 et le rapproche d’un ensemble d’études similaires caractéristiques des débuts de l’artiste. Ces têtes étaient ensuite réutilisées dans les tableaux religieux de Le Moyne, lorqu’il travaillait notamment pour les Cordeliers d’Amiens entre 1717 et 1720.Notre étude peut – être rapprochée des têtes d’Apôtres du tableau La mission des douze apôtres, daté 1717, conservé dans la cathédrale de Sens (voir op. cit. supra, n° P. 8 , reproduit fig.7 )

32 - Ecole ITALIENNE de la fin du XVIIème siècleSaint Antoine de Padoue bénissant les maladesLavis noir et brun, rehauts de blanc sur papier bleu23,4 x 36,6 cm

1 200 / 1 500 €Provenance :- Collection Jean Meulenmeester, Bruxelles ;- Acquis par échange en 1984.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, hors catalogue, n° V, reproduit p. 188.

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34 - Arnould de VUEZ(Saint Omer 1644 – Lille 1720)Jésus guérissant l’homme à la main sèche Lavis noir et gris40 x 36 cmPorte en bas au centre un cachet de collection non identifiée

3 000 / 5 000 €

Provenance :- Peut-être collection de Madame de la Villéhélio

Note :La guérison de l’homme à la main sèche est un des miracles de Jésus – Christ. Raconté par trois Evangiles dont celui de Matthieu (chap. 12 – versets 9 à 13), il pose la question de la Charité. Rencontrant un homme dont une main est paralysée, Jésus se voit poser la question de pouvoir ou non réaliser une guérison un jour de Sabbat. Refusant d’être pris en faute, il y répond positivement : le bien doit être fait quelque soit le jour, les vertus doivent prévaloir sur la loi existante.

35 - Ecole VENITIENNE du XVIème siècleScène des amours des dieuxPierre noire, sanguine, plume et encre noire, lavis gris22 x 19,8 cmPorte en bas à droite une inscription N. Poussin(Coin supérieur droit restauré au XVIIIème siècle)

2 500 / 3 500 €

Provenance :- Acquis à la galerie Bruno de Bayser, Paris, en 1983.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, hors catalogue, n° I, reproduit p. 188.

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37 - Joseph Marie VIEN (Montpellier 1716 – Paris 1809)EmmaüsPierre noire, sanguine, lavis gris et rehauts d’aquarelle, coins supérieurs coupés, au dos d’un enveloppe dépliée et destinée à M. Delpaiche23,5 x 14 cmSigné en bas à gauche Vien

1 500 / 2 000 €

Bibliographie - Th. Gaehtgens et J. Lugand, Joseph – Marie Vien 1716 – 1809, Paris, 1988, no. 79a, reproduit.

Note :Selon Gaehtgens et Lugand, notre dessin est peut - être une étude pour le tableau du même sujet peint vers 1759 et aujourd’hui au musée d’Orléans.

36 - Laurent PECHEUX(Lyon 1729 – Turin 1821)La Présentation au TempleLavis gris sur traits à la pierre noire53,5 x 42 cm(Piqûres)

2 000 / 3 000 €

Provenance :- Collection A. La Fontaine (selon une inscription au verso).

Note :Né à Lyon, Laurent Pêcheux fit l’essentiel de sa carrière en Italie où il arriva en 1753, S’inscrivant dans le courant néoclassique, il fut influencé principalement par le romain Batoni et son rival allemand Mengs. Distingué à Rome pour le Portrait du Jésuite François Jacquier, il fut demandé à la Cour de Parme dont il devint le portraitiste officiel. Il fit notamment un portrait remarqué de la future reine d’Espagne, Marie – Louise de Bourbon Parme ainsi que les décors de la chapelle ducale de Colorno.

Il travailla ensuite de nouveau à Rome, réalisant des fresques pour de grandes familles comme les Borghèse. Pêcheux travailla pendant près de vingt ans, sans jamais revenir en France, sur une série de douze toiles sur la vie du Christ, dont une Présentation au Temple, destinées à la Collégiale Notre Dame de Dole, entre 1762 et 1781. Il reçut également des commandes pour des amateurs étrangers comme Catherine II de Russie. A partir de 1776, Laurent Pêcheux s’installa définitivement à Turin, nommé directeur de l’Académie Albertina, et travailla aussi sur les fresques de la Bibliothèque royale.

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38 - Joseph Marie VIEN (Montpellier 1716 – Paris 1809)Loth et ses fillesToile 63 x 81 cm(Restaurations)

15 000 / 20 000 €

Provenance : - Collection Prevot, Normandie, à la fin du XIXème siècle ;- Collection de son petit-fils ;- Vente anonyme, Monaco, Christie’s, 22 juin 1991, n°146, reproduit ;- Acquis en 1992 à Montpellier par l’actuel propriétaire.

Note :Notre tableau est une réplique du tableau de Vien, signé et daté 1747 conservé au musée des Beaux – Arts du Havre (voir Th. Gaehtgens et J. Lugand, Joseph Marie Vien, Paris, 1988, n°26, reproduit). Le tableau du Havre a été commandé en 1747 par le miniaturiste Hubert Drouais (le père de François Hubert) qui possédait déjà depuis 1744 une Suzanne et les vieillards (Nantes, Musée des beaux-arts, voir Th. Gaehtgens et J. Lugand op. cit. n°9, reproduit). Du tableau de Nantes, Vien exécute une réplique autographe (op. cit. n°11) passée en vente à New York, Sotheby’s, le 26 janvier 2007, n°358, reproduit, ancienne collection Suida – Manning.

Notre tableau, de par ses dimensions et sa grande qualité picturale, semble être le pendant de ce tableau américain, commandé par son professeur.

Ces deux compositions, traitées en paire, sont toutes deux tirées de l’Ancien Testament. Notre tableau reprend le texte de la Genèse (XIX, 31-36) : un ange apparait à Loth et lui commande de fuir la ville de Sodome avec ses filles pour échapper à sa destruction. Ils se réfugient alors dans une grotte où, pour offrir une descendance à leur père, les deux sœurs décident de saouler Loth afin de partager sa couche.

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39 - Attribué à Nicolas VLEUGHELS (1688 – 1737)La libération de Saint PierreToile ovale26 x 21 cm(Restaurations)

1 500 / 2 000 €

Provenance : - Chez Pardo, Paris ;- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 7 mars 1986, (Mes Ader – Picard – Tajan), n°170, reproduit (attribué à Nicolas Vleughels).

Bibliographie :B. Hercenberg, Nicolas Vleughels, Paris, 1975, n°142, reproduit figure 156, (attribué à Vleughels).

Note :Ce tableau est à mettre en rapport avec l’Apparition de l’ange Gabriel à Joseph (Rome Académie Saint Luc, voir B. Hercenberg, opus cité supra, n°106, reproduit figure 120) dans lequel les protagonistes adoptent des positions similaires.

40 - Nicolas VLEUGHELS(Paris 1668 – Rome 1737)L’étéCarton17,5 x 20 cm(Restaurations)

1 000 / 1 500 €

Bibliographie : - Ph. Conisbee, « Vleughels … » in Burlington Magazine, décembre 1976, reproduit figure 101.

Note :Probablement une esquisse pour un tableau de Vleughels appartenant à une série des quatre saisons gravées par Edme Jeaurat (voir B. Hercenberg, Nicolas Vleughels, Paris, 1975, n°39, reproduit figure 25).

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41 - Michel François DANDRE BARDON(Aix en Provence 1700 – Paris 1783)Tobit enterrant les mortsToile85 x 110 cm

8 000 / 12 000 €

Provenance : - Acquis en 1971 à Saumur par l’actuel propriétaire.

Note :Ce sujet biblique rarement traité évoque l’histoire de Tobit, père de Tobie, exilé à Ninive en Mésopotamie avec son peuple. Lors des persécutions du roi Sennachérib, Tobit ensevelit à la dérobée les victimes de son clan (Livre de Tobie, I).  Cette composition a vraisemblablement été peinte par l’artiste entre 1734 et 1745, décennie durant laquelle il lance sa carrière de peintre d’histoire à Paris grâce à la protection de son compatriote aixois Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655 - 1746), archevêque de Paris. Le peintre souscrit alors au goût du public pour les sujets de tragédie macabre et ses ouvrages s’inscrivent dans le mouvement de représentation des épisodes funéraires de l’histoire chrétienne. Dandré-Bardon ne cessera de réfléchir et de composer d’après ce sujet tiré du Livre de Tobie. Il avait déjà réalisé durant les années 1720 une feuille gouachée (Paris, musée du Louvre) et deux tableaux (disparus) appartenant respectivement à l’amateur aixois Jean-Baptiste Boyer de Fonscolombe et à son oncle le commandeur Bardon de Malte dont les gravures permettent de constater que chacune reprend le groupe central de l’esquisse peinte du Louvre. Une autre version de notre tableau, de dimensions plus petites est apparue récemment (55,8 x 66,6 cm) dans le commerce lyonnais.

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42 - Ecole VENITIENNE vers 1730 Le Christ au roseauCuivre ovale 27 x 20 cmDans un cadre en bois sculpté et doré du XVIIIème siècle.

4 000 / 6 000 €

43 - Pietro BARDELLINO (Naples 1728 – 1819)Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste Toile ovale75 x 60 cm

2 000 / 3 000 €

Note :Peintre napolitain, Piertro Bardellino se forme auprès du peintre Francesco de Mura puis développe une touche plus libre en regardant le travail de Corrado Giaquinto. Il travaille sur de grands chantiers comme le plafond de la pharmacie des incurables (1750) ou celui du salon de la Méridienne du Palazzo degli Studi (1781). En 1773, il est nommé directeur de l’Académie des beaux-arts de Naples. Sa peinture se caractérise par de délicats jeux de glacis et une gamme chromatique aux tons clairs apposée de manière atmosphérique.

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44 - Antoine PESNE (Paris 1683 – Berlin 1757)Portrait du peintre Jean – Baptiste Gayot DubuissonToile80 x 65 cm(Restaurations)

4 000 / 6 000 €Note :Formé à Paris au sein de l’Académie Royale et dans l’atelier de Charles de La Fosse, Antoine Pesne passa plusieurs années en Italie, notamment à Venise, avant de rejoindre la cour de Prusse où il fut appelé par l’électeur Frédéric Ier en 1710. Les princes des cours allemandes, soucieux de briller au sein d’un Empire morcelé, étaient alors particulièrement séduits par le modèle versaillais et accueillirent dans leurs résidences de nombreux artistes français, au premier rang desquels les portraitistes, dont Pesne est l’un des plus talentueux exemples. En marge des commandes officielles et des portraits d’apparat, il fixa sur la toile les traits de ses amis et de ses proches. Le Portrait de Jean-Baptiste Gayot-Dubuisson (1660 – 1735), peintre français de fruits et de fleurs, élève de Monnoyer, actif à Berlin et à Dresde, appartient à cette catégorie. Il s’agit en effet du beau-père de l’artiste, qui avait épousé sa fille à Rome. Au moins trois portraits de Dubuisson par Pesne sont répertoriés (voir G. Poensgen et al., Antoine Pesne, Berlin, 1958, pp. 114-115, n° 76). Celui que nous présentons est inédit. Apparaissant en buste, le modèle a pu être identifié grâce à un autre portrait le représentant assis et tenant sa palette, récemment réapparu sur le marché (vente anonyme, Münich, Hampel, 3 décembre 2010, n° 339, reproduit).

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46 - Jean François DELYEN (Gand 1684 – Paris 1761)Portrait du président Barentin Toile ovale74 x 65 cmSans cadre

2 000 / 3 000 €

Provenance : - Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 2 mars 1911, n°72, reproduit (François de Troy) ;Acquis à Bordeaux.

Note :Le tableau était rectangulaire à la vente de 1911

Charles-Honoré de Barentin (1671-1705), ici portraituré en buste dans son habit de magistrat fût président du Grand Conseil sous l’Ancien Régime. Un autre portrait de Charles Honoré Barentin à l’âge de 28 ans est connu ; il est mentionné dans A. James-Sarazin, Catalogue raisonné de Hyacinthe Rigaud, Dijon, 2016, n°P632, avec reproduction de la gravure.

45 - Filippo FALCIATORE(Naples 1718 – 1768)AutoportraitCuivre ovale17,5 x 14,5 cm

3 000 / 4 000 €

Note :Élève de Paolo de Matteis, Filippo Falciatore est un peintre napolitain connu pour ses grandes fresques de palais napolitains, notamment Pignatelli di Monteleone et Brussano. Notre tableau présente, le peintre coquettement vêtu d’un veston brodé de fleurs, d’un par-dessus rouge tenant son tricorne sous le bras gauche.

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47 - Carle van LOO (Nice 1705 - 1765)Pan et Syrinx Toile50 x 61 cm

4 000 / 6 000 €

Note :Une autre version, autrefois dans la collection Pannier, est reproduite dans le catalogue de l’exposition Carle van Loo, Nice, Clermont-Ferrand et Nancy, 1977, n° 66, reproduit.

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48 - Ecole FRANCAISE NEOCLASSIQUEAllégorie de la nuitPapier marouflé sur panneau 42 x 33 cm

2 000 / 3 000 €

Note :Notre esquisse peut être rapprochée de plusieurs peintres néoclassiques sans que l’on puisse cependant s’arrêter à une attribution certaine. L’importance de la couleur rapproche nettement du travail de Reattu, mais aussi du style de Hennequin, ou de Meynier.

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49 - Joseph Désiré COURT (Rouen 1797 – Paris 1865)Étude de tête de femme Toile46 x 33 cm

4 000 / 6 000 €

Note :- Ce tableau est une étude préparatoire pour le tableau de Court La Mort de César ; Marc – Antoine montrant au peuple la robe ensanglantée de César présenté au Salon de 1827 (n°232) et acheté par le musée du Luxembourg, aujourd’hui au musée d’Arras, œuvre sur laquelle Court travaille depuis 1821. La femme représentée ici est au centre de la composition et est aussi connue sous la forme d’une gravure.

La Mort de César ; Marc – Antoine montrant au peuple la robe ensanglantée de CésarSalon de 1827 (n°232) Musée d’Arras

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50 - Guillaume BOICHOT(Chalon sur Saône 1735 – Paris 1814)Trophée d’armes au vase, boucliers, armure et figure enchaînéeLavis noir et gris, rehauts de blanc24,8 x 30,4 cmSigné en bas à gauche Boichot Sculptor Fecit Porte en bas à droite le cachet à sec du monteur François Renaud (Lugt n° 1042)

1 500 / 2 000 €

Provenance :- Collection du monteur François Renaud ;- Acquis à la galerie Claude van Loock, Bruxelles, 1977.

Expositions :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012 n°63, reproduit, (notice par Sylvain Laveissière).- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Sceaux, Petit Château – 2013 (sans catalogue)

Note :Le sculpteur Guillaume Boichot fut un dessinateur de talent, et un grand nombre de ses dessins constituent des œuvres en elles – mêmes, sans lien avec la sculpture.Elève de Challe, il séjourna à Rome à ses propres frais entre 1766 et 1770.et il est évident qu’il y subit l’influence de l’Antique en pleine redécouverte, ainsi que celle de Piranèse. Ce trophée d’armes occupe une place singulière dans l’œuvre dessinée de Boichot. L’artiste s’est inspiré de nombreux objets antiques mais également de l’œuvre de Giulio Romano. On trouve des réminiscences de son grand vase de gauche sur ses bas – reliefs. Il réalisa trois vases en terre – cuite de ce type. Le Louvre conserve un vase funéraire modelé par Boichot en 1780 pour un cousin de Vivant Denon (inv. RF 4375), et le musée des Arts décoratifs de Paris possède un dessin, Trois modèles de vases, de même facture (inv. 4637)Sa formation d’ornementiste, son répertoire néomaniériste, font de Boichot un des artistes à l’origine du renouveau de l’Ecole de Fontainebleau. Boichot travailla surtout en Bourgogne et à Paris, notamment sur les bas – reliefs du Panthéon et plus tard sur ceux du CarrouseL

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51 - École ITALIENNE du début du XVIIIe siècle, atelier de Francesco SOLIMENA Allégorie du règne Papier marouflé sur toile27,5 x 42 cm

3 000 / 4 000 €

Note :- Notre tableau est une des répliques réalisées dans l’atelier de Solimena à partir de l’Allégorie pour Charles d’Augsbourg (cuivre, 42 x 59 cm ; voir N. Spinosa, Francesco Solimena, Rome, 2018, n°160, reproduit).- Minerve assise sur un lion pointe du doigt le Castel Nuovo de Naples. À sa droite une jeune femme ailée évoquant l’Histoire écrivant dans un livre reposant sur le Temps. Au centre, un médaillon sur lequel devait figurer un personnage royal. Cette composition allégorique fût utilisée plusieurs fois par l’atelier de Solimena avec en variation principale la figure peinte sur le médaillon. Notre tableau, ainsi que celui de la National Gallery de Londres, présente un médaillon en grisaille.

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52 - Ecole ITALIENNE du XVIIèmeLa VisitationPapier beige25 x 35 cm

2 000 / 3 000 €Provenance :- Collection privée, Biarritz ;- Acquis dans le commerce de l’Art à Bordeaux, avril 1993.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, hors catalogue, n° IV, reproduit p. 188.

53 - Attribué à Joseph Marie VIEN (1716 – 1809)Une cascadePierre noire et rehauts de blanc20,2 x 26,5 cmPorte en bas à droite le cachet de la collection Charles Gasc (Lugt n° 542)Porte en bas sur le montage une inscription J B Oudry / 1686 – 1755.

800 / 1 200 €Provenance :- Collection Charles Gasc.

Bibliographie :- Th. Gaehtgens et J. Lugand, Joseph – Marie Vien 1716 – 1809, Paris, 1988, n° 484, reproduit.

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54 - Thomas BLANCHET(Paris vers 1614 – Lyon 1689)La VisitationSanguine et rehauts de blanc sur papier beige, mise au carreau à la sanguine26,5 x 33 cmPorte en bas à gauche les traces d’un cachet de collection illisible

4 000 / 6 000 €

Provenance :- Vente anonyme, Londres, Sotheby’s, 18 avril 1994, n° 169, (attribué à Nicolas Loir, reproduit).

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, n° 39, reproduit, (Aude Henry Gobet).

Note :Nous pouvons sans doute rattacher notre dessin à une série de sept tableaux sur le thème de la vie de la Vierge, que Blanchet exécuta pour l’église Notre Dame de la Platière à Lyon, non localisés. Ou bien au cycle de douze tableaux sur le même sujet qu’il fit en 1693, pour le Collège de la Trinité de Lyon.

Notre Visitation est très proche du dessin conservé à Stockholm, ne diffèrant que par des détails architecturaux ou bien la mise au carreau à la plume (voir L. Galactéros de Boissier, Op. cit. supra, n° D63, reproduit fig. 334).

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55 - Etienne JEAURAT(Vermenton 1699 – Versailles 1789)Un paysan et une paysanne de profilPierre noire sur papier beige30 x 34 cm

2 500 / 3 500 €Provenance :- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 26 mars 2014, (Me de Maigret), n° 138, reproduit.

Bibliographie :- L. A. Prat, Le dessin français au XVIIIème, Paris, 2017, reproduit fig 766. Note :Le dessin a été daté vers 1755 par Louis Antoine Prat.

56 - Ecole ITALIENNE du début du XVIIIème siècleEtude de figuresDessin recto et verso, pierre noire et rehauts de blanc sur papier gris38 x 26 cm

500 / 700 €

verso recto

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57 - Antoine – François CALLET(Paris 1741 – 1823)Une audience royale, scène antiqueLavis gris et rehauts de blanc47,5 x 58,5 cmPorte en bas à droite le cachet de la collection du marquis de Lagoy (Lugt n° 1710) et le cachet de la collection Raymond Ferrier (Lugt n° 2207a)

3 000 / 5 000 €

Provenance :- Collection du marquis de Lagoy ;- Collection Raymond Ferrier.

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58 - Ecole NAPOLITAINE du XVIIIème siècleHomme manœuvrant un cordageSanguine et rehauts de blanc sur papier lavé à la sanguine28,5 x 16 cm

1 500 / 2 000 €

Provenance :- Acquis chez Pietro Scarpa, Venise, 1976.

Exposition :- Dessins de la collection Christian et Isabelle Adrien, Rennes, Musée des Beaux – Arts, 2012, hors catalogue, n° III, reproduit p. 188.

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60 - Jan Anton GAREMIJN(Bruges 1712 – 1799)Tête d’hommeSanguine, pierre noire et rehauts de blanc, sur papier beige18,5 x 15,5 cm

1 000 / 1 500 €

59 - Jan Anton GAREMIJN(Bruges 1712 – 1799)Tête de femme au fichuSanguine, pierre noire et rehauts de blanc, sur papier beige18,5 x 15,5 cm

1 000 / 1 500 €

Note :Il semble que Garemijn ait exclusivement travaillé dans sa ville natale de Bruges. Sa carrière fut très productive, il s’inspira des Maîtres flamands du XVIIème siècle, mais également de peintres français plus tardifs comme Watteau, Chardin ou Boucher qu’il collectionnait. Le Musée de Bruges, dont Garemijn fut d’ailleurs le directeur à partir de 1765, possède une collection importante de ses dessins.Nous pouvons rapprocher nos deux têtes de dessins exécutés également d’après nature, autrefois dans la collection Masson. L’Ecole Nationale des Beaux – Arts de Paris possède une sanguine et pierre noire de cette provenance, Le jeune joueur de vielle (inv. Mas. 479).

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62 - René Pierre PRINCETEAU(Libourne 1843 – Fronsac 1914)Etude de chevalCrayon noir sur panneau préparé blanc (Blanchet)27 x 21 cm

300 / 400 €

Provenance : - Collection de la Marquise de Toulouse - Lautrec, Malromé ;- Acquis en 1971 par l’actuel propriétaire.

61 - Alexandre Gabriel DECAMPS(Paris 1803 – Fontainebleau 1860)Promeneur sur un chemin de campagneCrayon noir et rehauts de blanc sur papier bleu22,4 x 36,5 cmMonogrammé en bas à droite D. C.Porte en bas à gauche les traces d’un cachet de collection

2 000 / 3 000 €

Note :On joint une lettre de 2007 de Dewey F. Mosby confirmant l’attribution.

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63 - Henri GERVEX(Paris 1852 – 1929)Etude de satyreCrayon noir sur papier gris18 x 32 cmDédicacé et signé en bas à droite à la plume à mon ami / Heynier / H. Gervex

1 500 / 2 000 €

Provenance :- Acquis à Deauville en mai 1978.

Bibliographie :- Catalogue de l’exposition Henri Gervex : 1852 - 1929, Bordeaux, Galerie des Beaux – Arts, 1992, sous le n° 2, reproduit p. 91.

Note :Notre dessin est préparatoire pour le tableau Satyre jouant avec une bacchante, présenté au Salon de 1874, acquis par l’Etat et en dépôt au musée de Montluçon depuis 1926. Ce tableau fut le premier grand succès de Gervex, âgé seulement de vingt – deux ans.

64 - Le portant à dessins de la Collection ADRIEN. Acajou mouluré articulé. Système permettant de déployer les côtés supérieurs ajourés. Piétement réuni par une entretoise, reposant sur des roulettes.XIXème siècle H. 111,5 cm L. 76,5 cm P. 68 cm

300/500€

Satyre jouant avec une bacchanteMusée d’Orsay, Paris

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Artemisia GENTILESCHI (Rome 1593-Naples 1652)Sainte Catherine d’Alexandrie.

Huile sur toile.

Adjugé 2 360 600€

Tobias STIMMER (1539-1584) Saint Paul

Plume et encre brune

Adjugé 123 772€

CHRISTOPHE JORON-DEREMCOMMISSAIRE-PRISEUR

RÉSULTATS DE NOS DERNIÈRES VENTES

Jan Frans van DAEL (Anvers 1764 – Paris 1840) Bouquet de fleurs dans un pot en terre sur un entablement

Huile sur toile

Adjugé 261 580€

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CHRISTOPHE JORON-DEREM

Mardi 9 novembre 2021 à 14hHôtel Drouot - Salle 15 - 9, rue Drouot - 75009 Paris

ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORMÀ faire parvenir au moins deux jours avant la vente, accompagné d’un chèque signé et libellé à l’ordre de l’étude Joron-DeremPlease mail form and check with signature payable to Etude Joron-Derem 2 days before the auction

Maison de ventes - Agrément du Conseil des Ventes n°2002-401 - 46, rue Ste Anne - 75002 ParisTéléphone : 01 40 20 02 82 - Fax : 01 40 20 01 48 - E-mail : [email protected]

NOM ET PRÉNOM - NAME AND FIRST NAME : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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L’adjudicataire reconnaît :• Être débiteur at assumer les risques et frais de la manutention et du magasinage au tarif en application au magasinage de l’Hôtel Drouot• La délivrance des lots ne se fait qu’après encaissement des fonds

Signature obligatoire / Compulsory signature :

The successful bidder acknowledges:• Be debtor and accept the risks and expenses of the handing and the storage in the price rate in application in the shopping (storage) of the Hôtel Drouot• The items can be delivered as soon as thoroughly cashed

Après avoir pris connaissance des conditions de vente décrites dans le catalogue ainsi que les conseils aux acheteurs, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel aux indiquées en € (euros) des lots que j’ai désignés ci-dessous. Les limites ne comprennent pas les frais légaux.I have read the conditions of sale end the guide to buyers and agree to abide by them. I grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in € (euros). these limits do not include fees, charges and taxes.

POUR LES ACHETEURS ETRANGERS / FOR FOREIGN BIDDERS = Bank details : BRED- Neuilly sur Seine Bank code : 10107 - Branch code : 00283 - Account number : 00420045672 - Key digits : 53 = IBAN : FR 76 1010 7002 8300 4200 4567 253 - SWIFT : BREDFRPPXXX

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Résultats de la vente Sur simple demande auprès de notre étude ou dans la Gazette de l’Hôtel Drouot chaque vendredi.

CONDITIONS OF SALE= Taking part in the auction means full acceptance of the conditions of sale.= The auction is to be paid in full. Buyers will pay the hammer price as well as transaction costs :

23% excl. taxes (27,6% incl. taxes) fot the lots 1 to 19, 37 to 147, 149 to 153 and 155 to 436.

. 4% H.T. (4,8% T.T.C.) for the lots 20 to 36. 5%H.T. (6%T.T.C.) for the lots 148 and 154= Clients not domiciled in France will not be able to claim their purchase until payment has been confirmed in full.= Delivery of the item may be deferred until clearance of payment.= Buyers are advised to proceed with the claiming of their purchases as soon as possible to avoid incurring handling and storage charges, which are their responsibility.= The auctioneer is in no way held responsible for handling or storage. Buyers can obtain information concerning the delivery and shipping of their purchases immediately after the auction.= An exhibition prior to the sale permits buyers to establish the condition of the items for sale and thus, no claims will be accepted after the hammer has fallen.Upon request, a “condition report” description may be obtained before the auction.= Potential buyers are invited to examine the goods that interest them before the auction and particularly during the exhibitions. The auction house Joron- Derem remains at the disposal of potential buyers for supplying reports on the condition of lots.= Description of lots leading to catalogues, reports, labels and verbal indications or announcements are only the evaluation of Joron-Derem’s perception of lots and will in no way constitute proof of the fact.

= The indications given by Joron-Derem about the existence of reparation work, of an accident or incident affecting the lot are to facilitate the inspection by the potential buyer but the buyer’s appreciation of the lot remains his own or that of his specialist. Absence of any indication of the existence of reparation work, of an accident or incident affecting the lot in the catalogue, the reports, on labels or indicated verbally, does not exempt that lot from having a current, past or repaired defect. Equally, the mention of one defect does not eliminate the existence of other possible defects.= The auction is regulated by the French auctioneer’s guarantees in force at the time of purchase. The size and weight are only given as an indication. Repairs carried out for general upkeep are not indicated. No claim is accepted concerning the condition of the item under its gilt, paint, lacquer or varnish. Relining, inlay work and varnishing are considered a means of conservation.= The same applies to keys, locks, bronze and iron works that may have been replaced at some undetermined period and are not guaranteed.The highest and last bidder will be the purchaser.The Auctioneer and Specialists agree to follow all the buying orders that are given to them, in particular by amateurs not able to attend the sale.

= In the case of being unable to attend, a buyer can give a bid form to the auctioneer.The auctioneer refuses any responsibility as to the execution of the bid form.= If you wish to bid by telephone, you must make the request at least two days before the sale in writing or by fax with a cheque made out to Joron-Derem.= As soon as the sale is over, the item will become the complete responsibility of the buyer.= The buyer is entirely responsible for insuring his purchases and Joron-Derem refuses any responsibility for damage occurring to the item once the sale has ended.The exportation licence formalities may take from 5 to 10 weeks, but this delay may be considerably reduced according to the rapidity with which the buyer instructs Joron-Derem.= Any bidder is deemed acting on his own behalf except when prior notification, accepted by Christophe JORON-DEREM SARL, is given that he acts as an agent on behalf of a third party.= Any buyer in the European Community, subject to VAT, must indicate his VAT identification number at the time of the sale, with a view to delivery in a member state and he has 30 days to complete formalities.= A non-European Community buyer must indicate at the time of the sale that he intends to export the item and he has 30 days to provide the exportation justifications.= The auctioneer refuses any responsibility concerning legal or fiscal consequences arising from a false declaration made by the buyer.= The buyer acknowledges := Becoming the owner and the person responsible for items as soon as the auction is over.= Taking on the risks and fees of handling and storage.= Delivery of the items takes place after full payment.= Potential buyers can ask to examine the items that interest them before the auction and particularly during the exhibitions.= The Auction House Joron-Derem remains at the disposal of potential buyers for providing reports on the condition of items.

= Description of lots leading to catalogues, reports, labels and verbal indications or announcements are only the evaluation of Joron-Derem’s perception of lots and will in no way constitute proof of the fact.= The indications given by Joron-Derem about the existence of reparation work, of an accident or incident affecting the lot are to facilitate the inspection by the potential buyer but the buyer’s appreciation of the lot remains his own or that of his expert. Absence of any indication of the existence of reparation work, of an accident or incident affecting the lot in the catalogue, the reports, on labels or indicated verbally, does not exempt that lot from having a current, past or repaired defect. Equally, the mention of one defect does not eliminate the existence of other possible defects.

= Lots from outside the EU (lots preceded by *): in addition to the commissions and taxes indicated above an additional import TVA will be charged (5,5% of the hammer price).This additional import TVA will be refund if the lot sold leaves the EU. = This English language translation is provided for your convenience. These conditions of sale as drafted in the French language shall be the binding text. Any disputes concerning the interpretation of these terms shall be subject to the jurisdiction of the competent French court. =A hyphen in front of the lot number indicates that the lot belongs to a person working for the auction house.

= In case of succesfull biding on ivory or horne lots, the bidder commission in his name the buying declaration planed by the article 2bis of the 08/2016 decree related to the trade prohibitionof elephants and rhinos

= All the purchases performed through DrouotLive platform will be overated by 1,5% pre-tax value.

Crédit photographie : Edouard ROBIN

CONDITIONS DE LA VENTE= La participation aux enchères implique l’acceptation inconditionnelle des présentes conditions de vente.= Elle est faite au comptant. Les acquéreurs paieront en sus de l’adjudication, le prix principal augmenté des frais légaux : 23% H.T. (27,6% T.T.C.) pour les lots 1 à 19, 37 à 147, 149 à 153 et 155 à 436. 4% H.T. (4,8% T.T.C.) pour les lots 20 à 36. 5%H.T. (6%T.T.C.) pour les lots 148 et 154. = Les clients non résidents en France ne pourront prendre livraison de leur achat qu’après un règlement bancaire par télex ou SWIFT.= La livraison de l’objet pourra être différée jusqu’à l’encaissement du chèque ou du virement.= Il est conseillé aux adjudicataires de procéder à un enlèvement de leurs lots dans les meilleurs délais afin d’éviter les frais de manutention et de gardiennage qui sont à leur charge.= Le magasinage n’engage pas la responsabilité du commissaire-priseur à quelque titre que ce soit. Les adjudicataires pourront obtenir tout renseignement concernant la livraison et l’expédition de leurs acquisitions à la fin de la vente.= Une exposition préalable permettant aux acquéreurs de se rendre compte des biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée. Sur demande, avant la vente, un “condition report” descriptif sera communiqué.= Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser avant la vente aux enchères, et notamment pendant les expositions. L’Etude Joron-Derem se tient à la disposition des acquéreurs potentiels pour leur fournir des rapports sur l’état des lots.= Les descriptions des lots résultant des catalogues, des rapports, des étiquettes et des indications ou annonces verbales ne sont que l’expression par L’Etude Joron-Derem de sa perception du lot, mais ne sauraient constituer la preuve d’un fait.

= Les indications données par L’Etude Joron-Derem sur l’existence d’une restauration, d’un accident ou d’un incident affectant le lot, sont exprimées pourfaciliter son inspection par l’acquéreur potentiel et restent soumises à son appréciation personnelle ou à celle de son expert. L’absence d’indication d’une restauration, d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé. Inversement la mention de quelque défaut n’implique pas l’absence de tous autres défauts.= La vente est réglée par les garanties en vigueur des Commissaires-Priseurs français à la date de la vacation. Les dimensions et poids ne sont donnés qu’à titre indicatif. Les réparations d’entretien ne sont pas signalées. Aucune réclamation n’est acceptée quant à l’état sous la dorure, la peinture, les laques ou les vernis.Les rentoilages, parquetages et vernissages sont considérés comme des mesures de conservation.= Réserve étant également faite pour les clés, serrures, bronzes, ferrures qui auraient été remplacés à une époque indéterminée et qui ne sont pas garantis.= Le plus offrant et le dernier enchérisseur sera l’adjudicataire.= Le Commissaire-priseur et les Experts se chargent d’exécuter tous les ordres d’achat qui leur sont confiés, en particulier pour les amateurs ne pouvant assister à la vente.

= Dans l’impossibilité de se rendre à la vente, un acheteur peut confier un ordre d’achat à l’étude. L’étude décline toute responsabilité quant à l’exécution des ordres d’achat.= Si vous souhaitez enchérir par téléphone, veuillez en faire, au plus tard deux jours avant la vente, la demande par écrit ou par fax accompagnée d’un chèque libellé à l’ordre de l’étude Joron-Derem.= Dès adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire.= L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer ses acquisitions et l’étude Joron-Derem décline toute responsabilité quant aux dommages que l’objet pourrait encourir et ceci dès l’adjudication prononcée. La formalité de licence d’exportation peut requérir un délai de 5 à 10 semaines, celui-ci pouvant être sensiblement réduit selon la rapidité avec laquelle l’acquéreur précisera ses instructions à l’étude Joron-Derem.= Tout enchérisseur est censé agir pour son propre compte sauf dénonciation préalable de sa qualité de mandataire pour le compte d’un tiers, acceptée par la SARL Christophe JORON-DEREM.= Tout acquéreur de l’Union européenne, identifié à la TVA, doit, au moment de la vente, indiquer son numéro d’identification en vue d’une livraison intracommunautaire justifiée par l’expédition vers l’autre Etat membre et dispose de trente jours pour régulariser.= L’acquéreur non communautaire doit signaler, lors de la vente, son intention d’exporter et dispose de 30 jours pour faire parvenir les justificatifs de l’exportation.= Le Commissaire-Priseur décline toute responsabilité sur les conséquences juridiques et fiscales d’une fausse déclaration de l’acquéreur.= L’adjudicataire reconnaît := Devenir propriétaire et responsable des lots dès adjudication.= Assumer les risques et frais de la manutention et du magasinage.= La délivrance de lots ne se fait qu’après encaissement des fonds.= Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresseravant la vente aux enchères, et notamment pendant les expositions. L’Etude Joron-Derem se tient à la disposition des acquéreurs potentiels pour leur fournir des rapports sur l’état des lots.

= Les descriptions des lots résultant du catalogue, des rapports, des étiquettes et des indications ou annonces verbales ne sont que l’expression par L’Etude Joron-Derem de sa perception du lot, mais ne sauraient constituer la preuve d’un fait.= Les indications données par L’Etude Joron-Derem sur l’existence d’une restauration, d’un accident ou d’un incident affectant le lot, sont exprimées pour faciliter son inspection par l’acquéreur potentiel et restent soumises à son appréciation personnelle ou à celle de son expert. L’absence d’indication d’une restauration d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé. Inversement la mention de quelque défaut n’implique pas l’absence de tous autres défauts.

= Les lots en provenance hors UE (précédés d’un astérisque *) sont vendus sous le régime de l’importation temporaire en France : une TVA à l’importation additionnelle de 5,5% du prix d’adjudication sera prélevée en sus des frais habituels à la charge de l’acquéreur. Ces frais additionnels seront remboursés à l’acquéreur sur présentation d’une preuve d’exportation hors de l’Union européenne dans les délais légaux.

= Un tiret devant le numéro de lot indique que ce numéro appartient à une personne trvaillant pour l’étude

= Dans le cas d’achat de lot en ivoire ou en corne, l’adjudicataire mandate en son nom la déclaration d’achat prévue à l’article 2bis de l’arrêté du 16 août 2016 relatif à l’interdiction du commerce d’éléphant et de corne de rhinocéros

= Les achats effectués par l’intermédiaire du service DrouotLive sont majorés de 1,5% HT

Crédit catalogue : Hugo CORTES

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