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Le Courrier de Cannes et de la Provence. quoi, encoro six jouru in i'i.il \ ito, un Ixm Air MM !.••. i.-jiuialistîM TOUS avez que lejoiiniah'slr Di>!escluw vous permet-* tr.iit do clianter les défaites Uc la Commune sou-s le f.iltacienx prétexte que leciloymi, susdit, J liasse la moitié/lu s.i MI 1 A r U- nwr la liberté do la presse; m.iis M 1>,-I. <- iifiritjamu-. il . i .••:.•• ].-u^ Imrli.-ne toujours cfi .'il,." U liberté dôlaprca-: i •! • • K JUS au pou- voir, maisaujcuinriniL, y trouva que vous ou abusez en disant pas comme moi, on serait du pniilliniiir.n. 1 tout ym: * Ci 1 - saluv, Messieurs, est le plu-; b-Mii îmn- ,k ma ne, je m'en sorvir.ii j>our ikkinliv l,i Constitu- tion et au lie-oui 11 tléfi-nJiv K'ilmwiPe- Icîdu^o vous MJIKV Je vais élever solennel- lement à cotte iuuL>ur-là. Oh I Henry Mouler tes types sont immor- tels. Un fait entre nrilie. On vient d'abattre-la colmme Vomk'.m-, lïmlredi- coin mettre une wmblalilc mfjmitviuirroisic, brutalement, le sentiment national, n'a pu être donné que par un pru-sien, u.i rii^sa ou un autiiehien. un français, fut-il i\ro, n'aurnit pas si^né cet ordre lorsque les soldats de l'empereur Guillaume sont encore là, à Saint-Denis, leurs lorgnettes braquées pour voir tomber, enfln, ce monument," souvenir de leurs dé- faites et élevé à la gloire de notre grande année. Ah', il est vrai que, pendant ce temps-là, le prince de Bismark a commandé à Berlin une toute semblable colonne qui sîra fondue a\ec nos canons-, je ne serais pas surpris quo les inatérieaux elle bronze, do la nôtre, fussent livrés par les frèrea et amis, et au IIL'U d'être nno monstrueusa bétisc, cela pourrait biun ûtro une monstrueuse spécu- Yoili ou prétend nous mener le socialisme et 1'utomc, la féJaration bien pansants, la Commune affranchie, l'autonomie et toutes ces nouveauté sous lesquelles se caclis l'i- gnorance des choses de fa vie, du sentiment vrai et de l'honneur. Le temps des appréciations bienveillantes &it passe. Voici, ciiiin, venir le moment des jugements soveivà, car, l'utopie, QUI avait commence par un,i|ipcl i I.i curiosité, vient de finir, en le nojant dans le sang, par un •dernier appji aux passions, aux mauvais instincts, à la bains, au meurtre et a la vengeance. Cn riverain de la Brague. La Pall Malt Gazelle du 8 mai contient un document cuncuxqui aurait été rc-ru par un riche propriétaire de la Cité. Le docu- ment est authentique, il montre combien le; Mu i -; J: ititiu-U VOICI le iWnmaiUn question, Miloi'il, Par ordre du Comité do salut public, j'ar- rive de Pans pour rendre dcsuite, et au comptant seulement, les tableaux du Lou- vre. Si votre seigneurie désirait, en acheter, ellu ferait bien de m'accordor une entrevue. Cello nota est strictement confidentielle, et je me lia à l'honneur de Votre Seigneurie pour garder le secret sur ma mission. Signé. ; (sic),. Délégué de la Commune de Paris. La rè[»nso doit ra'ôtro oinsi adressée: Monsieur — [sic), Post-Offlco. 7 Pall Mali. ESQB1SSEDE RÉ0KGA5ISATI05 Quelles que puissent 6tre les disposîtioni et l'c^Tit de i.i Hûmcllo lui militaire que r.i^emUi-*; do Versailles sa prépare à dis- cuter, 1111 roint essentiel, sur lequel tous ks autour:. ,U- ]<v,-y:U ^mUcnt s'être nus d'ac- purk-r ùv ii.r^iin-.aioii niilikuiv tor ri to- nale La Franco serait divisée en un certain nombre de départements militaires, auquel correspondrait un jiombre égal do corps d'armée. La mobilisation s'effectuerait ainsi d'une maniera beaucoup plus rapide; le ser- Yiee militaire serait adouci dans une cer- taine mesure, puisque les soldats, n'étant pus appelés eu temps de paix hors du dépar- tement, ne seraient jamais a une grande distance do leurs foyers ; enfin, des troupes, habituées à vivra et à manoeuvrer ensemble plusieurs années, auraient plus d'homogé- néité au moment nécessaire, et nous ne se- rions plus exposes à voir, comme dans la dernière guerre, une brigade formée de deux régiments venant, l'un de Dunkerquo, î'au- trcd'Oran. Ce système, qui présente des avantages incontestables, cadrant avec certaines idées de décentralisation et do réductions admi- cru pouvoir le prendra pour base d'une esquisse de réorganisation territoriale et administrative , que nous exposerons ici Le territoire serait partagé en vingt dé- paitt-meats ayant pour chefs-lieux Douai, Amiens, Cacn, Versailles, Pans, Nancy, Dijon, Noverd, Tuurs, Rennes, Nantes,!,) oii( Grenoble, AU, Montpellier, Toulouse, Cler- mont, l'oitiers, lVrigneux, Bordeaux. Cha- fcituiiî, d'une cour d'appel, d'une acadt universitaire, d'une conservation des < et forêts, d'une inspection des ponts ut chaussées et d'un commandement militaire, exercé par un général de corps, confor- mément au projet du général Faidlierbe, L'administration départs mon ta le, tout relevant du pouvoir central, verrait aug- menter son initiative et étendre ses attribu- tions La plus grande liberté surtout devrait etro luiss'.'û aux académies, alln de faciliter liicruution di? nouveaux instituts scientifi- ques, connue le demandait si instamment M. le général Morin à l'Académie dos Scien- ces, dans sa séance du G mars dernier. « Ce < qui manque surtout a nos établissements * d'onse i g ne nient supérieur, disait M. Du- « mas, dans cette môme séance, c'est l'au- « tonomie, c'est l'indépendance. La centra- * llsalion les étouffe ; ils sont trop liés les « uns aux autres ; d'où manque d'initiativo «etd'émulation. » Ainsi donc : Décentralisation portée pour ^instruction publique jusqu'à ses dernières limites; Réduction considérable du personnel pré- fectoral ; Suppression de six cours d'appel (Agen, Besançon, Chambéry, Nimes, Pau, Bastia) = voila co ou en resumu nous proposons^ Quelques personnes effrayées par lo petit nombre de divisions territoriales nous prêcheront peut-être de vouloir ressusciter les anciennes provinces. Un examen rapide montrera que cette objection n'est nulle- ment fondée. Nos départements seront tous soumis aux mêmes institutions. La justice y sera rendue d'après le mémo code, l'impùt réparti d'après la même assiette. Il n'y a rlon-tie S0BîblaMe.aus>'sWj*ie COJUJJliqué des Pays d'Étals et des Pays d'Elections. La population mojonne d'un do nos nou- veaux départements varie entre 1,500,000 et 2,100,000 habitants. Cette différence, on le voit, n'est pas comparable À colles qui existaient entre les provinces de l'ancien régime, l'Aunis et le Languedoc, par exem- ple ; elle est encore moins grande que cellu qui existe actuellement entre certains dé- partements, comme les Uasses-Alpes (122 nulle habitant,) et le SorJ [Î.IUJ.OOO^ Ou sui-a peut-être surpris de nous vu ducapitaliser certaines grandes cîtys comm Lille, Marseille, Rouen, Saint-Etienna adniettreaurangdochef-iieudes villes second ordre comme Douai.Tourd, Aix, N vers. Voici quelle est la pensée qui nous a guidé : lu France est un des Etats de l'Eu- rope qui renferme le moins do grandes villes. Lorsque \astatisticien et legéograplie ont nommé Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Paris, ils ont énumérù toutes les villes dont la "population dépasse 100,000 àffies. Dans les autres Etats, les grandes villes sont plus nombreuses. En Angleterre, par exemple, qu'il nousaufllse de citer Londres, Liverpool, Manchester , Birmingham, Blackburn, Leeds, Sheflleld, Bradford, Bnstol, Edimbourg, Glasgow, qui toutes ont au moins 100,000 habitants. Frappé de cette différence avec les auti p.i\s,uous avons eu la pens^ejlo déposséder, ,,u profit Ai.' \illcs moins importantes, quel- ques une? de celles dont la grandeur est faite ou en voie de so faire. La concentra- tion do tous les services iiimmistratifs aug- mentera tont « coup d'une manière consi dérable l'importance des nouveaux chefs- lïeus. Ils croîtront, s'étendront et poun rapidement constituer un ensemble de petites capitales, dignes de rivaliser avec les cité les plus populeuses de l'Europe. Jean Prouvai». Lo capitaine Lambert. ! Lu Progrès de la Marne fournit, sur le capitaine Lambert, des détails qui ajoute- ront aux regrets et aux s'impathiesinsinrcos par riionirae ènwgiqLiu et Ji/voin' 1 qui vmi- lait planter le drap-iuri.inrais sur k's w- {Tioiis inexplorée fiu Polo-Nord : ,., Gustave Lamburt, avec qui je ine- à lieu prvâ vie commune depuis deux m'avait remis son testament le 20 août 1870, nu moment où 11 comptait rejoindre, comme engagé volontaire, le maréchal-Hac- Mahon. > Reteuu à Taris par le désastre de Sedan, Mi Par le siège, il avait, après le 4 sep- tembre, sollicité le droit de se rendre utile, s jamais l'obtenir à son gré. Successivement capitaine au 85" batail- lon do la garde nationale de Paris, colonel vétérans parions, volontaire dans le erps en formation des tirailleurs de lîeau- ivp.-urc, il était toujours obsédé du regrd de son inutilité et de la crainte do ne pas faire tout ee qu'il devait. » .Vu milieu do décembre,ilresolut désen- gager dans un régiment de ligue. > Le 18 il rejoignit la 1W à Levallois ; le 19, U » battait au Dourget île 23, il était caporal; lo 4 Janvier, sergent-, quelques jours plus tard proposé sous-lieutenant ; et lo 17, il tombait àBuzenval ! 11 avait su se plier à la discipline et à jisssnce passive du soldat avec une éner- gio qui faisait l'admiration de tous ; on me l'a dit plus tard. » Aussi m'écrivait-il que nul ne saurait Jamais ce qu'il en coûtait à son àga et avec habitudes du commandement... , Le 18, j'allai le voir à l'ambulance du Grand-Hôtel... Trois jours après, c'était fini. > Seul de ses amis à Paris, j'ai conduit son deuil et l'ai fait déposer au Pere-La- chaise, ou la villa"de Paris s'est empressée ào in'accorder pour lui la concession d'un terrain a perpétuité ! > J'ai ouvert son testament qui ne con- tient que deux clauses : Legs de la souscrip- tion (pour l'expédition au- Pôle-Nord) à la marine; vente do ses effets au profit des, ,•» TRIBUNE PUBLIQUE M. le rédacteur en che£ du Courriel de Cannes, La publication du journal que vous vone; do fonder a C.innos, sera un véritable bien- fait pour le pays. Ce coin de terre privilégié manquait d'un organe pour la propagation des saines idées de morale, do liberté et de civilisation. Le programme quo vous avez publié donne toutes ces promesses, et les honaôtas gcns,ot les esprits sérieux, qui no manquent pas dans cette contrée, ont applaudi et soutiendront de tout leur concours vos tentions salutaires. Comme vous le dites fort bien, les qi tions morales auront le pas avant toutes les autres dans les colonne; de votre journal. Dans le corps municipal qui vient d'être placé-A la tète des affaires du pays, il y une tendance au huis-clos et au mystère qu'il faut vivement combattre. Je crois que les honorables citoyens qui ont été investis de la confiance publique, sont parfaitement À mémo de travailler a la prospérité du pays, mais la meilleure preuve qu'ils pour- ront nous donner do leurs aptitudes co sera do nous tenir constamment au courant des travaux auxquels ils se livrent, et des déli- bérations qu'Us auront prises. Il serait étrange qu'il faille toujours réclamer droit si élémentaire. Une première satisfaction que nous i clamons vivementà Cannes, c'est d'avoir plus tût un aperçu de la gestion de la Com- mission qui a passe pendant huit mois a l'Hûtel do ville, du 4 septembre à oes jours damiers. On parle de sommes mal dépen- sées ot de comptes cn désordre. Il est bon que les électeurs soient édifléssur ces points. Où serait le mal si le conseil, après s'éti livré i cette vérification, en donnait con- naissance au public î J'ose donc espérer, M, le rédacteu chef, quo vous voudrez bien insister pour arriver à la publication des séances de n nouveau conseil municipal. Puissent édiles s'inspirer des principes de liberté dont MM- Raynaud et Gilly se sont fait les organes à l'inauguration du conseil munici- pal de notre ville préfectorale. SQanllOTL J - Conseil Municipal do Nice Parmi les questions que lecou-e.l nuuii- li.il de Nice a mfces A l'ordre du j..ur •l.ms sur la publia te dci Artifices. Tous les ito confiée aux soins des membres du bu- reau. Nos espérons que le conseil municipal do Cannes voudra suivre cet exemple que lui me notre ville préfectorale. CHRONIQUE LOCALE L'abondance des matières ne nous avait pas permis do remercier tous nos honorables onfrères qui ont bien voulu annoncer la mblicatîon du Courrier de Cannes, et mus envoyer leurs cordiales félicitations. Nous remercions donc vivement le Jour- lal de Nice, dont nous avons été durant quelques mois le collaborateur, de ses sym- pathiques encouragements. M. Imbert.dans le Commerce de Grasse, IOUS a fait l'honneur de reproduire plu- jieurs passages de notre programme, en lgs faisant précéder de chaudes paroles do fèli- cîtation ; nous avons été très-touehé de son bon souvenir. Enfin, nous no saurions oublier M. Cros- ïer qui nous a envoyé, dans la Journal de Grasse qu'il dirige, les souhaits les plus On donne les nouvelles suivantes de l'état des vignobles: Chaque jour qui s'écoule ajoute au be 1 aspect de nos vignobles; la végétation pojr- 6a raarcho dans les meilleures et tîona du monde. Les raisins apparaissent abondants et •us sur nos souches, et tout nous fait espi r une riclie récolte, si à la dernière heui un accident climatériquo ne vient pas nous montrer combien il y a parfois loin do la iupa a lèv us écartons tous les jours de ces probabilités ; encore une semaine d'incerti- tude, et la vigne pourra se dire à l'abri do toute atteinte. Le fort de l'île Sainte-Marguerite a reçu, rnièrement, un fort détachement de pri- sonniers arabes. C'est l'aviso lo Caton qui les a amenés. Parmi eux se trouve une jeune femme kabyle qui se flatte d'avoir tué D zouaves à coups de poignard. Vidauban, — Le maire de Vidauban a l'fionnour d'informer les négociants, quo larchè aux cocons qui se tienL annuelle- icnt dans sa commune, sera ouvert cetti nuée, les mardi, joudi et samedi, dopui samedi prochain 27 du courant jusqu'au 1' juillet suivant. Le Commerce do Grasse, dit, que d'après ses renseignements les plus exacts, l'em branchement de la voie ferrée de Cannes i SSG no sera livrée a la circulation qu au mois d'août prochain. Il avait été question d'abord de juin, pu juillet, ce retard est très-préjudiciable -ondissement de Grasse. SOCIÉTÉ A 0RICOLE ET HORTICOLE 1>E CANJVES C'est dimanche prochain que les membre: do la Société Agricole ot Horticole de Cai nés et do l'arrondissement da Crasse, se réuniront pour procéder aux élections des membres de leur bureau dont les titulaires, aujourd'hui en exercice, cessent leurs fonc- tions Les membres sortants et à élire le 1" vîce-président,le secrétaire général, lo trésorier et deux administrateurs. La Société aura encoro à statuer sur li proposition qui lui a été fuite, de nomi l'avenir, un u" 1 * \ ice-prvsideut à prendre parmi les membres de la Société rési- dant toute l'année à Cannes, et à choisi les neuf membres qui doivent composer s commission d'inspection en 1871. L'importance do ces élections engagera les membres à se rendre a l'Assemblée, car ne doivent p;is ignorer que cest presque iilr.ms du choix des directeur* d'une oeu- e ciue dépend son plus ou moins grand Depuis quelqooa mois, «es reunions ont > peu suiîtes, et cela est fâcheux, Sans •it>, lo- éviWments politiques que nous ,, ,i,. u n.-[ ••! ont été l'occasion do si , m -• [,;•. ,, uiMimus, qu'on a bien pu ou- lur Unit coijui, en réalité, n'offrait qu'un torot secondaire; mais, il faut lo dire issi, il s'est manifesté chez plusieurs morn- es, mémo parmi les plus intéressés au aiiitien et à l,i prescrite de la Société -ricole, une nidifll-reme fort regrettable. :la tient probablement A ce que la Société a pas pu, dopui'î quinze mois, sa mauifes- r au dehors, tomme elle l'avait fait les inées précédentes; mais il no faut pas en ira retomber la responsabilité sur ceux li, dans ces circonstances, ont persisté à _juner leur concours au développement do cc-tte utile Institution. Deux fols, des ejpo- tions ont été décidées, ot deux fois les in- mpérïcsile la saison n'ont pas parais do snuliser aux époques Jlxées. D'ailleurs, dans une des précédentes séan- ..•s, la Société a arrêté qu'une exposition ilorale, maraîchère et fruitière aurait lieu à "automne prochain. Le jour desonouver- ire n'a pas encore été indiqué, maïs tout »lt espérer que cet appel aux jardiniers ot ortlcuîteurssera entendu. Si cette exposition réussit, aln3i qu'on a _.eu de le croire, la Société se propose d'or- ganiser, pendant toute !a saison hivernale, 'es exlutions nouvelles qui permettront aux itoyens d'apprécier notre dore, aux mois les plus rigoureux de l'année, et faciliteront pour les producteurs l'écoulement de leurs produits. Nous ne comprendrions donc pas qu'en irésence de projets aussi favorables pour 'industrie horticole du pays, tous ceux qui y ont un intérêt, ne vinssent pas apporter r concours aux membres de la Socioté,et . 3, surtout, ceux qui font partie de la So- ciété continuassent à montrer une indiffé- rence aussi grande que par lo passé. Nous ajoutons, en terminant, que la So- ciété a décidé que lo concours agricole pour 1872 aura hou pour les cantons de Ven.ce et de Coursegoules. ÉPHËHÉRIDES VINGT-CINQ MAI 1823 11 y a aujourd'hui 48 ans, (25 mal 1823) est morte à Avignon une femme dont la vie privée n'offre rien à la vérité qui pique la curiosité, mais dont un seul jour do son existence a suffi pour faire vivre éternelle- mont son nom dans laméinoire des hommes. Nous voulons parler de Mlle Sombreull. C'était le 22 novembre 1702; Quatre-vingt prêtres insermentés aValent été renfermes dans le cloître de l'abbaye. L'evéque de Chartres, l'abbé de Boisgelin, lo vicaire général d'Arles donnèrent à leurs frères l'exemple d'une uéro'ique résignation et se présentérontaux coups de leurs bour- reaux. Cependant l'Assamblée législative it été instruite de ce qui se- passait dans lo faubourg Saint-Germain. Elle nomma de suite une députation chargée d'aller haran- guer le peuple, et qui reçut d'elle les plus lea pouvoirs. Chabot, Bazire, Dussault ot Fauchet arrivèrent à-1'abbaye au moment où le dernier prclre recevait la mort Péné- trés d'horreur à l'aspect du large préau où gisaient tant de cadavres, ils s'efforcèrent par d'éloquentes paroles do réveiller quel- ques sentiments do pitié dans l'ùrne des bri- gands ; mais d peine avaient-ils commencé do parler, qu'un homme aux formes athlé- tiques, coiffé d'un bonnet rouge, et brandis- sant un fer de lance déjà teint do rang, s'avança vers eux et leur dit, d'une voix terrible ; < nous sommes Ici à notre poste, retournez au votre. » Cent voix se joignirent à la sienne, cent piques furent agitées, et la députation se retira sans avoir rien obtenu des septem- briseurs. Depuis six heures que durait l'audience du tribunal sanguinaire, un grand nombre de victimes avaient déjà été livrées A l'é- chafaud, lorsqu'un vieillard, dont l'aspect vénérable eut attendri los coeurs les plus endurcis, fut traîné devant les douze. C'est Sombrouil, l'ancien gouverneur des Inva- lides On l'accuse d'avoir pris partaux com- plots de la cour. Sombreull, sous lo coup d'une terrible émotion, no sait que répon- dre -, quolques mots entrecoupés sortent da

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Page 1: CHRONIQU E LOCAL - Cannesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/courrier/... · capitales, dignes de rivaliser avec les cité le s plu populeuse de l'Europe. Jean Prouvai». Lo

Le Courrier de Cannes et de la Provence.

quoi, encoro six jouru

i n i'i.il \ ito, un Ixm

Air MM !.••. i.-jiuialistîM TOUS avezque lejoiiniah'slr Di>!escluw vous permet-*tr.iit do clianter les défaites Uc la Communesou-s le f.iltacienx prétexte que leciloymi,susdit, J liasse la moitié/lu s.i MI1 A r U-nwr la liberté do la presse; m.iis M 1>,-I. <-

iifiritjamu-. il . i . • • : . • • ].-u^ Imrli.-netoujours cfi .'il,." U libertédôlaprca-: i •! • • K JUS au pou-voir, maisaujcuinriniL, y trouva que vousou abusez en DÛ disant pas comme moi, on

serait du pniilliniiir.n.1 tout ym: * Ci1- saluv,Messieurs, est le plu-; b-Mii îmn- ,k ma ne,je m'en sorvir.ii j>our ikkinliv l,i Constitu-tion et au lie-oui 11 tléfi-nJiv K'ilmwiPe-Icîdu^o vous MJIKV Je vais élever solennel-lement à cotte iuuL>ur-là.

Oh I Henry Mouler tes types sont immor-tels.

Un fait entre nrilie. On vient d'abattre-lacolmme Vomk'.m-, lïmlredi- coin mettre unewmblalilc mfjmitviuirroisic, brutalement,le sentiment national, n'a pu être donné quepar un pru-sien, u.i rii sa ou un autiiehien.un français, fut-il i\ro, n'aurnit pas si^nécet ordre lorsque les soldats de l'empereurGuillaume sont encore là, à Saint-Denis,leurs lorgnettes braquées pour voir tomber,enfln, ce monument," souvenir de leurs dé-faites et élevé à la gloire de notre grandeannée.

Ah', il est vrai que, pendant ce temps-là,le prince de Bismark a commandé à Berlinune toute semblable colonne qui sîra fonduea\ec nos canons-, je ne serais pas surprisquo les inatérieaux elle bronze, do la nôtre,fussent livrés par les frèrea et amis, etau IIL'U d'être nno monstrueusa bétisc, celapourrait biun ûtro une monstrueuse spécu-

Yoili ou prétend nous mener le socialismeet 1'utomc, la féJaration bien pansants, laCommune affranchie, l'autonomie et toutesces nouveauté sous lesquelles se caclis l'i-gnorance des choses de fa vie, du sentimentvrai et de l'honneur.

Le temps des appréciations bienveillantes&it passe. Voici, ciiiin, venir le moment desjugements soveivà, car, l'utopie, QUI avaitcommence par un,i|ipcl i I.i curiosité, vientde finir, en le nojant dans le sang, par un

•dernier appji aux passions, aux mauvaisinstincts, à la bains, au meurtre et a lavengeance.

Cn riverain de la Brague.

La Pall Malt Gazelle du 8 mai contientun document cuncuxqui aurait été rc-ru parun riche propriétaire de la Cité. Le docu-ment est authentique, il montre combien

le;Mu i -; J:ititiu-U

VOICI le iWnmaiUn question,

Miloi'il,Par ordre du Comité do salut public, j 'ar-

rive de Pans pour rendre dcsuite, et aucomptant seulement, les tableaux du Lou-vre. Si votre seigneurie désirait, en acheter,ellu ferait bien de m'accordor une entrevue.

Cello nota est strictement confidentielle,et je me lia à l'honneur de Votre Seigneuriepour garder le secret sur ma mission.

Signé. ; (sic),.Délégué de la Commune de Paris.

La rè[»nso doit ra'ôtro oinsi adressée:Monsieur — [sic), Post-Offlco. 7 Pall

Mali.

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Quelles que puissent 6tre les disposîtioniet l'c^Tit de i.i Hûmcllo lui militaire quer.i^emUi-*; do Versailles sa prépare à dis-cuter, 1111 roint essentiel, sur lequel tous ksautour:. ,U- ]<v,-y:U ^mUcnt s'être nus d'ac-

purk-r ùv ii.r^iin-.aioii niilikuiv tor ri to-nale La Franco serait divisée en un certainnombre de départements militaires, auquelcorrespondrait un jiombre égal do corpsd'armée. La mobilisation s'effectuerait ainsid'une maniera beaucoup plus rapide; le ser-Yiee militaire serait adouci dans une cer-

taine mesure, puisque les soldats, n'étantpus appelés eu temps de paix hors du dépar-tement, ne seraient jamais a une grandedistance do leurs foyers ; enfin, des troupes,habituées à vivra et à manœuvrer ensembleplusieurs années, auraient plus d'homogé-néité au moment nécessaire, et nous ne se-rions plus exposes à voir, comme dans ladernière guerre, une brigade formée de deuxrégiments venant, l'un de Dunkerquo, î'au-trcd'Oran.

Ce système, qui présente des avantagesincontestables, cadrant avec certaines idéesde décentralisation et do réductions admi-

cru pouvoir le prendra pour base d'uneesquisse de réorganisation territoriale etadministrative , que nous exposerons ici

Le territoire serait partagé en vingt dé-paitt-meats ayant pour chefs-lieux Douai,Amiens, Cacn, Versailles, Pans, Nancy,Dijon, Noverd, Tuurs, Rennes, Nantes,!,) oii(Grenoble, AU, Montpellier, Toulouse, Cler-mont, l'oitiers, lVrigneux, Bordeaux. Cha-

fcituiiî, d'une cour d'appel, d'une acadtuniversitaire, d'une conservation des <et forêts, d'une inspection des ponts utchaussées et d'un commandement militaire,exercé par un général de corps, confor-mément au projet du général Faidlierbe,

L'administration départs mon ta le, toutrelevant du pouvoir central, verrait aug-menter son initiative et étendre ses attribu-tions La plus grande liberté surtout devraitetro luiss'.'û aux académies, alln de faciliterliicruution di? nouveaux instituts scientifi-ques, connue le demandait si instammentM. le général Morin à l'Académie dos Scien-ces, dans sa séance du G mars dernier. « Ce< qui manque surtout a nos établissements

* d'on se i g ne nient supérieur, disait M. Du-« mas, dans cette môme séance, c'est l'au-« tonomie, c'est l'indépendance. La centra-

* llsalion les étouffe ; ils sont trop liés les« uns aux autres ; d'où manque d'initiativo«etd'émulation. »

Ainsi donc :Décentralisation portée pour ^instruction

publique jusqu'à ses dernières limites;Réduction considérable du personnel pré-

fectoral ;Suppression de six cours d'appel (Agen,

Besançon, Chambéry, Nimes, Pau, Bastia) =voila co ou en resumu nous proposons^Quelques personnes effrayées par lo petit

nombre de divisions territoriales nousprêcheront peut-être de vouloir ressusciterles anciennes provinces. Un examen rapidemontrera que cette objection n'est nulle-ment fondée. Nos départements seront toussoumis aux mêmes institutions. La justice ysera rendue d'après le mémo code, l'impùtréparti d'après la même assiette. Il n'ya là rlon-tie S0BîblaMe.aus>'sWj*ie COJUJJliquédes Pays d'Étals et des Pays d'Elections.La population mojonne d'un do nos nou-veaux départements varie entre 1,500,000et 2,100,000 habitants. Cette différence, onle voit, n'est pas comparable À colles quiexistaient entre les provinces de l'ancienrégime, l'Aunis et le Languedoc, par exem-ple ; elle est encore moins grande que celluqui existe actuellement entre certains dé-partements, comme les Uasses-Alpes (122nulle habitant,) et le SorJ [Î.IUJ.OOO^

Ou sui-a peut-être surpris de nous vuducapitaliser certaines grandes cîtys commLille, Marseille, Rouen, Saint-Etiennaadniettreaurangdochef-iieudes villessecond ordre comme Douai.Tourd, Aix, Nvers. Voici quelle est la pensée qui nous aguidé : lu France est un des Etats de l'Eu-rope qui renferme le moins do grandesvilles. Lorsque \a statisticien et legéograplieont nommé Marseille, Toulouse, Bordeaux,Nantes, Lille, Lyon, Paris, ils ont énumérùtoutes les villes dont la "population dépasse100,000 àffies. Dans les autres Etats, lesgrandes villes sont plus nombreuses. EnAngleterre, par exemple, qu'il nousaufllsede citer Londres, Liverpool, Manchester ,Birmingham, Blackburn, Leeds, Sheflleld,Bradford, Bnstol, Edimbourg, Glasgow, quitoutes ont au moins 100,000 habitants.Frappé de cette différence avec les autip.i\s,uous avons eu la pens^ejlo déposséder,,,u profit Ai.' \illcs moins importantes, quel-ques une? de celles dont la grandeur estfaite ou en voie de so faire. La concentra-tion do tous les services iiimmistratifs aug-mentera tont « coup d'une manière considérable l'importance des nouveaux chefs-lïeus. Ils croîtront, s'étendront et pounrapidement constituer un ensemble de petitescapitales, dignes de rivaliser avec les citéles plus populeuses de l'Europe.

Jean Prouvai».

Lo capitaine Lambert. !

Lu Progrès de la Marne fournit, sur lecapitaine Lambert, des détails qui ajoute-ront aux regrets et aux s'impathiesinsinrcospar riionirae ènwgiqLiu et Ji/voin'1 qui vmi-lait planter le drap-iuri.inrais sur k's w-{Tioiis inexplorée fiu Polo-Nord :

, . , Gustave Lamburt, avec qui je ine-à lieu prvâ vie commune depuis deuxm'avait remis son testament le 20 août

1870, nu moment où 11 comptait rejoindre,comme engagé volontaire, le maréchal-Hac-Mahon.

> Reteuu à Taris par le désastre de Sedan,Mi Par le siège, il avait, après le 4 sep-tembre, sollicité le droit de se rendre utile,

s jamais l'obtenir à son gré.Successivement capitaine au 85" batail-

lon do la garde nationale de Paris, colonelvétérans parions, volontaire dans le

erps en formation des tirailleurs de lîeau-ivp.-urc, il était toujours obsédé du regrdde son inutilité et de la crainte do ne pasfaire tout ee qu'il devait.

» .Vu milieu do décembre,ilresolut désen-gager dans un régiment de ligue.

> Le 18 il rejoignit la 1W à Levallois ; le19, U » battait au Dourget î le 23, il étaitcaporal; lo 4 Janvier, sergent-, quelquesjours plus tard proposé sous-lieutenant ; etlo 17, il tombait àBuzenval !

11 avait su se plier à la discipline et àjisssnce passive du soldat avec une éner-

gio qui faisait l'admiration de tous ; on mel'a dit plus tard.

» Aussi m'écrivait-il que nul ne sauraitJamais ce qu'il en coûtait à son àga et avec

habitudes du commandement..., Le 18, j'allai le voir à l'ambulance du

Grand-Hôtel... Trois jours après, c'étaitfini.

> Seul de ses amis à Paris, j'ai conduitson deuil et l'ai fait déposer au Pere-La-chaise, ou la villa"de Paris s'est empresséeào in'accorder pour lui la concession d'unterrain a perpétuité !

> J'ai ouvert son testament qui ne con-tient que deux clauses : Legs de la souscrip-tion (pour l'expédition au- Pôle-Nord) à lamarine; vente do ses effets au profit des, ,•»

TRIBUNE PUBLIQUEM. le rédacteur en che£ du Courriel

de Cannes,La publication du journal que vous vone;

do fonder a C.innos, sera un véritable bien-fait pour le pays. Ce coin de terre privilégiémanquait d'un organe pour la propagationdes saines idées de morale, do liberté et decivilisation.

Le programme quo vous avez publiédonne toutes ces promesses, et les honaôtasgcns,ot les esprits sérieux, qui no manquentpas dans cette contrée, ont applaudi etsoutiendront de tout leur concours vostentions salutaires.

Comme vous le dites fort bien, les qitions morales auront le pas avant toutes lesautres dans les colonne; de votre journal.

Dans le corps municipal qui vient d'êtreplacé-A la tète des affaires du pays, il yune tendance au huis-clos et au mystèrequ'il faut vivement combattre. Je crois queles honorables citoyens qui ont été investisde la confiance publique, sont parfaitementÀ mémo de travailler a la prospérité dupays, mais la meilleure preuve qu'ils pour-ront nous donner do leurs aptitudes co serado nous tenir constamment au courant destravaux auxquels ils se livrent, et des déli-bérations qu'Us auront prises. Il seraitétrange qu'il faille toujours réclamerdroit si élémentaire.

Une première satisfaction que nous iclamons vivementà Cannes, c'est d'avoirplus tût un aperçu de la gestion de la Com-mission qui a passe pendant huit mois al'Hûtel do ville, du 4 septembre à œs joursdamiers. On parle de sommes mal dépen-sées ot de comptes cn désordre. Il est bonque les électeurs soient édifléssur ces points.Où serait le mal si le conseil, après s'étilivré i cette vérification, en donnait con-naissance au public î

J'ose donc espérer, M, le rédacteuchef, quo vous voudrez bien insister pourarriver à la publication des séances de nnouveau conseil municipal. Puissentédiles s'inspirer des principes de libertédont MM- Raynaud et Gilly se sont fait lesorganes à l'inauguration du conseil munici-pal de notre ville préfectorale.

SQanllOTL J-

Conseil Municipal do Nice

Parmi les questions que lecou-e.l nuuii-

li.il de Nice a mfces A l'ordre du j..ur •l.ms

sur la publia te dci Artifices. Tous les

ito confiée aux soins des membres du bu-reau.

Nos espérons que le conseil municipal doCannes voudra suivre cet exemple que lui

me notre ville préfectorale.

CHRONIQUE LOCALEL'abondance des matières ne nous avait

pas permis do remercier tous nos honorablesonfrères qui ont bien voulu annoncer lamblicatîon du Courrier de Cannes, etmus envoyer leurs cordiales félicitations.

Nous remercions donc vivement le Jour-lal de Nice, dont nous avons été durant

quelques mois le collaborateur, de ses sym-pathiques encouragements.

M. Imbert.dans le Commerce de Grasse,IOUS a fait l'honneur de reproduire plu-jieurs passages de notre programme, en lgsfaisant précéder de chaudes paroles do fèli-cîtation ; nous avons été très-touehé de sonbon souvenir.

Enfin, nous no saurions oublier M. Cros-

ïer qui nous a envoyé, dans la Journal deGrasse qu'il dirige, les souhaits les plus

On donne les nouvelles suivantes de l'état

des vignobles:Chaque jour qui s'écoule ajoute au be1

aspect de nos vignobles; la végétation pojr-6a raarcho dans les meilleures et

tîona du monde.Les raisins apparaissent abondants et•us sur nos souches, et tout nous fait espir une riclie récolte, si à la dernière heui

un accident climatériquo ne vient pas nousmontrer combien il y a parfois loin do la

iupa a lèvus écartons tous les jours de ces

probabilités ; encore une semaine d'incerti-tude, et la vigne pourra se dire à l'abri dotoute atteinte.

Le fort de l'île Sainte-Marguerite a reçu,rnièrement, un fort détachement de pri-

sonniers arabes. C'est l'aviso lo Caton quiles a amenés.

Parmi eux se trouve une jeune femmekabyle qui se flatte d'avoir tué D zouaves àcoups de poignard.

Vidauban, — Le maire de Vidauban al'fionnour d'informer les négociants, quo

larchè aux cocons qui se tienL annuelle-icnt dans sa commune, sera ouvert cettinuée, les mardi, joudi et samedi, dopui

samedi prochain 27 du courant jusqu'au 1'juillet suivant.

Le Commerce do Grasse, dit, que d'aprèsses renseignements les plus exacts, l'embranchement de la voie ferrée de Cannes i

SSG no sera livrée a la circulation qu aumois d'août prochain.

Il avait été question d'abord de juin, pujuillet, ce retard est très-préjudiciable

-ondissement de Grasse.

SOCIÉTÉ

A 0RICOLE ET HORTICOLE

1>E CANJVES

C'est dimanche prochain que les membre:do la Société Agricole ot Horticole de Cainés et do l'arrondissement da Crasse, seréuniront pour procéder aux élections desmembres de leur bureau dont les titulaires,aujourd'hui en exercice, cessent leurs fonc-tions Les membres sortants et à élirele 1" vîce-président,le secrétaire général, lotrésorier et deux administrateurs.

La Société aura encoro à statuer sur liproposition qui lui a été fuite, de nomil'avenir, un u"1* \ ice-prvsideut à prendreparmi les membres de la Société rési-dant toute l'année à Cannes, et à choisiles neuf membres qui doivent composer scommission d'inspection en 1871.

L'importance do ces élections engagerales membres à se rendre a l'Assemblée, car

ne doivent p;is ignorer que cest presqueiilr.ms du choix des directeur* d'une œu-e ciue dépend son plus ou moins grand

Depuis quelqooa mois, «es reunions ont> peu suiîtes, et cela est fâcheux, Sans•it>, lo- éviWments politiques que nous

,, ,i,. u n.-[ ••! ont été l'occasion do si, m -• [,;•. ,, uiMimus, qu'on a bien pu ou-lur Unit coijui, en réalité, n'offrait qu'untorot secondaire; mais, il faut lo direissi, il s'est manifesté chez plusieurs morn-es, mémo parmi les plus intéressés auaiiitien et à l,i prescrite de la Société-ricole, une nidifll-reme fort regrettable.:la tient probablement A ce que la Sociétéa pas pu, dopui'î quinze mois, sa mauifes-r au dehors, tomme elle l'avait fait lesinées précédentes; mais il no faut pas enira retomber la responsabilité sur ceuxli, dans ces circonstances, ont persisté à

_juner leur concours au développement docc-tte utile Institution. Deux fols, des ejpo-

tions ont été décidées, ot deux fois les in-mpérïcsile la saison n'ont pas parais dosnuliser aux époques Jlxées.D'ailleurs, dans une des précédentes séan-

..•s, la Société a arrêté qu'une expositionilorale, maraîchère et fruitière aurait lieu à"automne prochain. Le jour desonouver-ire n'a pas encore été indiqué, maïs tout»lt espérer que cet appel aux jardiniers otortlcuîteurssera entendu.Si cette exposition réussit, aln3i qu'on a

_.eu de le croire, la Société se propose d'or-ganiser, pendant toute !a saison hivernale,'es exlutions nouvelles qui permettront auxitoyens d'apprécier notre dore, aux mois

les plus rigoureux de l'année, et faciliterontpour les producteurs l'écoulement de leursproduits.

Nous ne comprendrions donc pas qu'enirésence de projets aussi favorables pour'industrie horticole du pays, tous ceux qui

y ont un intérêt, ne vinssent pas apporterr concours aux membres de la Socioté,et

. 3, surtout, ceux qui font partie de la So-ciété continuassent à montrer une indiffé-rence aussi grande que par lo passé.

Nous ajoutons, en terminant, que la So-ciété a décidé que lo concours agricole pour1872 aura hou pour les cantons de Ven.ce etde Coursegoules.

ÉPHËHÉRIDESVINGT-CINQ MAI 1 8 2 3

11 y a aujourd'hui 48 ans, (25 mal 1823)est morte à Avignon une femme dont la vieprivée n'offre rien à la vérité qui pique lacuriosité, mais dont un seul jour do sonexistence a suffi pour faire vivre éternelle-mont son nom dans laméinoire des hommes.

Nous voulons parler de Mlle Sombreull.C'était le 22 novembre 1702;Quatre-vingt prêtres insermentés aValent

été renfermes dans le cloître de l'abbaye.L'evéque de Chartres, l'abbé de Boisgelin,lo vicaire général d'Arles donnèrent à leursfrères l'exemple d'une uéro'ique résignationet se présentérontaux coups de leurs bour-reaux. Cependant l'Assamblée législative

it été instruite de ce qui se- passait danslo faubourg Saint-Germain. Elle nomma desuite une députation chargée d'aller haran-guer le peuple, et qui reçut d'elle les plus

lea pouvoirs. Chabot, Bazire, Dussaultot Fauchet arrivèrent à-1'abbaye au momentoù le dernier prclre recevait la mort Péné-trés d'horreur à l'aspect du large préau oùgisaient tant de cadavres, ils s'efforcèrentpar d'éloquentes paroles do réveiller quel-ques sentiments do pitié dans l'ùrne des bri-gands ; mais d peine avaient-ils commencédo parler, qu'un homme aux formes athlé-tiques, coiffé d'un bonnet rouge, et brandis-sant un fer de lance déjà teint do rang,s'avança vers eux et leur dit, d'une voixterrible ; < nous sommes Ici à notre poste,retournez au votre. »

Cent voix se joignirent à la sienne, centpiques furent agitées, et la députation seretira sans avoir rien obtenu des septem-briseurs.

Depuis six heures que durait l'audiencedu tribunal sanguinaire, un grand nombrede victimes avaient déjà été livrées A l'é-chafaud, lorsqu'un vieillard, dont l'aspectvénérable eut attendri los cœurs les plusendurcis, fut traîné devant les douze. C'estSombrouil, l'ancien gouverneur des Inva-lides On l'accuse d'avoir pris partaux com-plots de la cour. Sombreull, sous lo coupd'une terrible émotion, no sait que répon-dre -, quolques mots entrecoupés sortent da